Livre des saisons 1 à 3

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belliard

en montmorillonnais

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Une famille au passé simple

“Saisons 1 à 3”

les éditions

Au Fil de la Gartempe


BELLIARD, une généalogie en montmorillonnais Histoire d’une famille au passé simple

Avant-propos

D

e notre grand-père, Charles, je n’ai jamais su, de ma Mère Madeleine, que

quelques bribes de la vie de celui-ci. Charles, charron de métier, installé à

Jouhet, mobilisé en 1914 pour la Grande Guerre - qui lui laissera la vie sauve - ne

retourne pas à son foyer comptant pourtant trois enfants. C’est ainsi que ma mère, Madeleine, distillait des informations en demi-teinte, un tantinet subversives selon lesquelles Charles, son beau-père, aurait été blessé à un oeil et défiguré, se serait

installé dans la région de Saint-Etienne, y aurait été embauché à la “Manufacture”.

Les archives démontreront qu’au contraire de ce qui était prétendu, Charles revint à Montmorillon à deux reprises, dont en 1919, date à laquelle il est convoqué aux

fins de signer les documents qui font de ses trois enfants des Pupilles de la Nation..

et je découvre qu’à cette époque Charles réside à Roanne où il est employé “char-

ron”.....

Q

uid de notre grand-tante Marie-Alice ou grand-oncle Ernest, son frère....

Rien ne figure dans les notes de mon père, si ce ne sont quelques prénoms

mais aucune date de décès éventuel, aucun lieu de résidence. Marie-Alice, nous

“avait-on” dit - une information familiale non confirmée - aurait épousé “Charles

Monpezat” et qu’ensembles en affaires, lors d’une visite bordelaise au début de l’

entre deux guerres, “auraient proposé” à leurs nièces et neveu, Valentine, JeanMary et Suzanne, bordelais tous les trois, de s’associer dans un commerce d’articles d’habillement.

- Qui était donc ce grand-oncle par alliance? d’où venait-il?

- Que faisaient les trois adolescents belliard à Bordeaux dans ces années d’entre

deux guerres? Quels étaient leurs projets de vie? Nés sur les bords de la


Gartempe, à Jouhet, ils eurent pour eux leur détermination à s’en sortir. Je vous

invite donc à découvrir leur passé, leurs racines parcequ’ils nous sont proches, que

nous les avons connus et qu’en en découvrant leur passé, nous découvrons le

nôtre.... Pour ce, nous allons devoir franchir quelques siècles de notre histoire poitevine et plus précisemment montmorillonnaise et dont les évènements scandent le rythme de vie de tous nos aïeux. Quelques informations vous permettront, je l’es-

père, d’en apprécier la lecture de même qu’elles vous éclaireront sur les us des périodes traversées.

L

’ histoire de notre Famille [de ses origines identifiées et “fixées” à la géné ration de mon Grand-père Charles],

a pour cadre principal l’arrondissement de

Montmorillon, petite Sous-préfecture du département de la Vienne créé, comme

tous les autres, à la révolution. Avant cela, notre “contrée” était partie intégrante du POITOU, aux limites de la Marche du Limousin. Les terres s’étendant de la Côte atlantique aux marches du Limousin furent depuis l’installation anglaise en Aquitaine-Perigord l’objet de revendications permanentes jusqu’au départ de ceux-

ci. Notre région fut l’objet de disputes particulièrement cruelles, propriétés de mai-

sons successives, tant anglaises que françaises, à cela se superposant, des

décennies durant, les affrontements fratricides inter-religieux, catholiques et protestants. C’est dans ce contexte, que l’on qualifierait de nos jours, de “Géo-politique” que notre branche familiale ,les belliard, notre nom de famille, trouve ses racines poitevines, pour ce qui est des plus anciennes, autour de 1610-1620. Les

Archives de la Vienne sont organisées, accessibles et gérées. De documents volés, détruits ou empruntés mais jamais restitués, au coeur d’une période capitale

pour retracer nos ancêtres, il nous manque “tout simplement” près de trente

années d’archives sur la seule commune de Leignes sur Fontaine, période s’étendant de 1605 à 1644, comme un vide sidéral nous laissant sans moyen aucun sauf celui de l’imagination, de la supputation car Leignes est alors ni plus ni moins que

LE berceau de la famille! Au final, restons positifs et reconnaissons que nos

Archives Départementales regorgent de ressources étendues.


LES OUTILS DE MEMOIRE Avant de vous abandonner à la découverte de nos ancêtres, il est important de comprendre pourquoi et comment nous pouvons, de nos jours, à une telle distance de temps et de moyens, accéder à ces informations précieuses sans la trace desquelles aucun acte de généalogie ne saurait voir le jour. Cela ne veut pas dire que chercher puis trouver se fait avec confort et aisance (le web offre maintenant l’accès à la plupart de ces données et dans des conditions de confort de travail impensables il n’y a pas vingt ans) car il faut “donner” de soi et de beaucoup de temps. Ce qui est “brillant” dans tout ceci, c’est la présence d’esprit des hommes qui, il y a des centaines d’années, furent les maîtres incontestés de l’organisation de la mémoire historique. Doit-on se poser la question de savoir si, en décrétant à Villers-Cotteret, François 1er avait à ce point, le souci de défendre les généalogistes que compte la France de nos jours? Non pas, mais une plus vaste vision de la place de l’Homme, de la Famille en ce monde et de la création des outils de la gestion des patrimoines royaux, bourgeois et roturiers de son temps.

UNE SACRÉE INVENTION: L’ ÉTAT CIVIL

Ce titre vaut surtout pour les généalogistes de tous poils, je l’avoue volontiers car sans l’état civil, pas de mémoire individuelle non plus que de mémoire collective... passons donc! L'histoire de l'état civil en France trouve ses racines dans les pratiques de l'église catholique romaine, bien que ce principe d’enregistrement n'ait été véritablement institué qu'avec le décret du 20 septembre 1792. Avant l'instauration de l'état civil, sous l’ancien régime, l'identification des personnes était régie principalement par la ‘reconnaissance interpersonnelle’, fondée sur la perception des visages. La reconnaissance orale est alors facilitée par une hausse démographique modérée et un taux endogamique élevé { social, professionnel, géographique}. Les personnes sont alors dotées d'un prénom (bien souvent le nom de baptême du saint correspondant à leur jour de naissance) qui apparaît en France au XIIe siecle. Dés le 16ème siècle, l'enfant à son baptême, reçoit préférablement le prénom de ses parrain et/ou marraine (constat facile à faire à la lecture des actes). S'il s'agit d'un garçon, le prénom du parrain (il est arrivé que deux parrains soient retenus) et dans le cas de naissance d'une fille, le prénom de la marraine.Pour conclure précisons que nous n’avons pas trouvé de trace d’attribution de plusieurs prénoms à un même nouveau-né et nous en déduisons que ce phénomène est moderne.

En France, l'autorité religieuse a, très tôt, souhaité répertorier, dans les registres paroissiaux, les individus ayant reçu le baptême ou ayant été enterrés dans la religion. Ces précurseurs de l’état civil servent aussi de preuve dans les procès, raison pour laquelle les différents gouvernants l’ont rendu obligatoire puis ont progressivement


accru les mentions portées à l’état civil. Ces registres sont parfois assortis d'un “registre d'état des âmes” (équivalent de l'actuel Registre de population) rédigés à titre privé par des curés qui veulent faire un état moral de leur paroisse, afin de démasquer notamment des cas de bigamie, de concubinage ou d'impiété. L'acte officiel instituant la tenue obligatoire des registres des baptêmes et des sépultures date de 1539. C'est l'ordonnance de Villers-Cotterêts, signée par le François Ier, ordonnance par ailleurs rendue célêbre par l'obligation faite d'utiliser le français dans tous les actes officiels. Seuls quatre articles de cette ordonnance sont consacrés à l’état civil. Les registres de mariages le seront à partir de 1579 conformément à l'ordonnance de Blois. A partir du XVIe siècle, baptêmes, mariages et décés sont inscrits sur les registres paroissiaux de l'Eglise catholique. En avril 1667 la tenue des registres en double est en principe rendue obligatoire, réduisant fortement la perte totale des informations pour cause de troubles, guerres, incendie ou dégradations des rongeurs. Un exemplaires, dit “grosse” doit être conservé au greffe du bailliage, le second la “minute”, après avoir été paraphé, retournera entre les mains du curé desservant la paroisse. L’'ordonnance de 1667 mal appliquée, ce n'est qu'à partir de la déclaration du 9 avril 1736, rappelant et complétant celle de 1667, que l'obligation de tenue en double des registres sera réellement généralisée.

ÉGLISES,PRÊTRES,CURÉS B A P T Ê M E S , M A R I A G E S & I N H U M AT I O N S

Nous comprenons mieux, à la lecture des pièces justificatives, pourquoi des ecclésiastiques ont fait l’impasse - parfois des années durant - sur leur obligation de transcrire les actes, eux-mêmes peu payés, {enregistrements gratuits pour les “sans-grade” } négligés de la hiérarchie et mortels comme tout un chacun. Sensibles à la considération des “puissants“ , les anonymes du “Clergé de terrain” le traduisaient, à leur manière: certaine Pompe à la célébration de baptêmes, exhubérance des textes de tel mariage, efforts de circonstance à la rédaction des actes, embellissements de lettrines, recherche d’effets de signatures, inscriptions à genre cabalistique, déclinaison de titres et de mentions dans lesquels ils plaçaient leur orgueil, leur vanité temporelle. Eloignés de l’Évêque, souvent de bonne extraction, ils eurent conscience de leur pouvoir temporel sur les âmes..... maigre consolation qui ne rendait pas les hivers moins rudes, les maladies moins violentes, la faux du Ciel anéantissant, sans discernement, lors de dures épreuves, le travail consacré à apporter les Âmes à Dieu. C’est une chose avérée que, je crois, seule, la lecture des archives d’état civil de ces époques nous enseigne: l’abnégation et l’indéniable courage qu’il a parfois fallu aux curés de nos campagnes pour avoir, dans les froids glaciaux, l’humidité de nos églises et chapelles, au fin fond de nos campagnes ( celles-ci ne ressemblaient en rien à ce que nos petites départementales ou chemins vicinaux bordés de forêts impeccables nous dévoilent de nos jours) pratiqué les éta-


pes de leur culte, baptêmes, promulgations, mariages et inhumations. Certes, diront ils furent le choix de cette vie et que cela les regardait,eux! mais si les Prélats pouvaient mener une vie confortable et aisée, je crois à la pauvreté et au dénuement de ces hommes de terrain, les seuls véritablement comptables -stricto sensu- des Âmes des foyers épars de nos contrées reculées de ce poitou du sudest....... Si d’aucun nous ont donné du fil à retordre (tous n’écrivaient pas avec la même application si l’on en juge par les preuves apportées ici) ils étaient alors seuls dépositaires du pouvoir de dresser ces actes, ils ont dressé un nombre incalculable de constats de naissance, de mariage, de décès. Ils ont partagé la misère, côtoyé le dénuement, vécu impuissants, les épidémies dont ils furent les comptables de ces âmes qui leur échappaient et dont ils avaient, par mission divine, charge ici-bas.... Il faut s’imaginer des villages entiers dont les populations sont décimées en quelques jours: pages entières d’archives égrènant, sans pudeur, noms, prénoms ou “petit corps” s’il s’agissait d’en nouveau-né sans prénom - car non baptisé - parfois l’âge mais aussi des “Chrétiens anonymes”. Ils ont relaté, sans aucun souci de postérité, souvent avec excès de concision [pour les généalogistes-amateurs que nous sommes] parfois avec l’emphase d’une signature tarabiscotée pour un Ponte local, comme leur quotidien ordinaire. En effet, le clergé séculier (http://fr.wikipedia.org/wiki/Clergé_séculier) n’était pas traité comme le reste de la hiérarchie de l’Eglise. Les corps enterrés dans les églises dont les sols dépourvues de dallages et comblés de terre battue), dégageaient une odeur insoutenable, en particulier dès les chaudes journées de printemps et d’été. Les curés étaient fréquemment confrontés aux voeux de ces “fils” de l’Eglise qui éxigeaient que leurs êtres chers soient mis en terre au plus près de Dieu, les familles faisant pression pour que le défunt puisse rester “ le plus près du Ciel” les meilleurs emplacements étant près du Maître-autel, du Chœur, de la Chair, des confessionnaux. On toucha rapidement aux limites du “système”, la densité des trépassés intra-muros obligeant le Curé à abandonner l’intérieur de l’édifice pour l’extèrieur de celui-ci, accompagné du même souci des ouailles dans leur proximité à Dieu, d’où la présence d’enterrés au long du périmètre exterieur ou sous les balais. Apparaissent alors les premiers “petits” cimetières, toujours aussi proches que possible du Ciel, soit autour du périmètre immédiat de l’église, le “petit-cimetière” mais aussi sous le balais. Puis, par manque de place, décision sera prise de “délocaliser” hors le village, dès lors noté comme “grand-cimetiere”.

LES MÉTIERS DE NOS AÎEUX

PEU D’INFORMATIONS AVANT LES ANNÉES 1870

De Pierre belliard, vers 1615, à Jean belliard installé Maître Tailleur d’habits


à Montmorillon en 1932, rares sont les occasions de relever, à la lecture des actes courants (naissances, et baptêmes, publications des bans et inhumations) les traces de leurs métiers. Depuis les années 1600, des enregistrements parcourus, un constat s’impose: pour ne citer que les communes aux racines de nos ancêtres, Leignes, La Chapelle, Jouhet, Salle-en-toulon, Morthemer, Pindray etc les métiers indiqués dans les actes dressés par les curés relèvent d’un rang social élevé (Seigneur, Escuyer, Gentilhomme...) ou d’un métier relevant d’une Corporation (tailleur d’habits, meunier, chirurgien, charpentier... ) et les “Gens d’Église”. La Révolution va “débloquer” cette situation en obligeant l’officier de l’état civil à user d’un langage nouveau [texte ‘formaté’, dirions-nous maintenant] par lequel les actes apportent de nombreuses précisions, la qualité du déclarant, cousin, parent, ami, compagnon de travail.... il devient également fréquent de juxtaposer au patronyme du “témoin” un nom de lieu de vie et une profession, éclairant soudain notre travail, donnant de nouvelles pistes. La perte car il y a toujours une contrepartie à un “progrès”, elle nous concerne dans nos recherches familiales car les fonctions de parrain et marraine disparaissent... Pas partout avec la brutale soudaineté, certains nouveaux officiants communaux de l’ état civil procèderont “en sifflet”, traduisant ainsi leur angoisse nostalgique devant l’abandon d’un système qui perdure depuis le milieu du 16ème siècle. En déchiffrant les documents des années 1600, il y a encore un océan à franchir pour gagner les eaux plus fécondes des années 1789.....

Apparaissent plus tardivement les métiers de tuiliers, marniers cependant que, pour l’essentiel, nos ancêtres ont orbité autour des activités agricoles. Notre lignée s’en éloignera définitivement dès l’installation de Jean à La Trimouille. En 1846, demeurant à Pindray, François Beliard est ‘domestique’ et, en 1876 est signalé comme ‘Laboureur-journalier’. Les informations de 1876 donnent Jean installé ‘maréchal-ferrand’ à La Trimouille. Au même lieu, en 1896, Jean décédé, son épouse Adeline, chef de famille, âgée de 38 ans est ‘débitante’.

Faute de certitudes, place aux suppositions: • lorsqu’ils sont identifiables, le contexte local dans lequel évoluent les membres de la famille, tels que “demeurant au village de Servon...” à proximité immédiate d’un moulin à farine. Si l’ancêtre n’est pas cité comme meunier (car le métier important pour l’époque est clairement annoncé..) on peut en déduire que l’habitant de Servon “travaillait” à la meunerie et à l’environnement, comme laboureur, comme journalier par exemple.

• lorsque les liens apparents au travers de la mention de la présence d’un aïeul, lors d’une cérémonie de baptême, de mariage ou d’obsèques: un examen attentif des personnalités présentes et nommées par le curé fournit autant d’indications permettant de déceler tel critère et de “classer” l’aïeul comme travaillant à la terre ou en qualité d’artisan.


• Plus tard, les profession seront clairement “déclarées” [ cf notre aïeul belliard de Fleuré “boulangé” à Nieul l’Espoir ] Lors de la déclaration d’une naissance, je cite: << aujourd’hui vingt deux germinal an 6 de la république française..... ont comparu pierre .... , marie belicault femme beliar Boulangé agé de trente ans demeurant dans le bourg de Nieul de cette commune>>

En résumé, sur la periode s’étendant des années 1620 à l’orée des années 1800, seuls les métiers et professions reconnus sont mentionnés: tailleur d’habits, propriétaire, chirurgien, Seigneur (même s’il s’agit plus d’une fonction que d’un métier en soi), curé, prieur, boulanger, notaire... Au fur et à mesure des décénnies suivantes, les métiers se diversifient, se précisent. C’est ainsi que l’on cite dans des actes de mariage, la profession de certains témoins présents aux cérémonies: paroisse de Pouzioux: 8 juillet 1749 mariage de Marie, fille de Isaac Beliard avec Pierre Rossignol laboureur.... • 30 janvier 1799 (11 pluviôse an VII de la République) témoin de naissance, Jean Beiliard, journallier au hameau du bourg de Leignes.... Dès 1836, date des premiers recensements, l’accès aux informations sur les métiers pratiqués par les aïeux devient aisée et jette alors un éclairage précis, comme un révélateur soudain, affichant avec une douce brutalité: cabaretier, giletier, débitant, brodeuse, charretier, fermier, journalier, ..... Ça y est, je sais enfin! 1836, recensement Pindray, Christoph beillard, journalier 1846, recensement Montmorillon, Sylvain Béliard est mécanicien rue Grassevaux.

N O M S D E FA M I L L E

BELIAR, BELIARD, BEILLARD ou belliard ?

En France le nom de famille est un mot attribué à une famille pour la distinguer des autres familles composant un groupe social. On utilise aussi le mot patronyme qui vient du latin pater. Mais ce terme est ambigü car il peut tout aussi bien désigner le nom de famille et le nom patronymique. A lui seul, le nom de famille ne permet pas de distinguer un individu d'un autre à l'intérieur d'une même famille, d’ où l'adjonction d'un prénom. Les noms de famille sont apparus en France au XII siècle dès lors que la hausse constante de la démographie ne permit plus de différencier les individus par leur prénom (à l'époque, les prénoms s'appelaient d'ailleurs noms et suffisaient amplement à l'identification personnelle dans l'espace restreint des microsociétés que constituaient nos village ou hameaux). Au Moyen-âge, on a l'habitude de distinguer les différentes personnes portant le même prénom en y associant le nom du père (le Martin de Jean ou de Luc), son lieu de résidence ou de provenance (du theil ou le limousin), une singu-


larité liée au physique ou au caractère (le grand, le bon, Joly ou encore Martineau‚ le petit Martin), son métier (le marchand ou boucher). En outre, la variante orthographique ( jusqu'à une quarantaine, pour certains noms !) constitue l'un des facteurs qui expliquent la grande variété des patronymes français et la fréquence des noms “rares” (moins de 50 porteurs vivants au moment du recensement) et qui a pu être estimée à 50 % de l'ensemble des noms de famille. Selon une source, environ 300 000 personnes en France seraient les uniques et derniers porteurs de leur patronyme, alors qu'un nombre équivalent de Français se partagent le nom de famille le plus fréquent : Martin. Certes, selon l’expression consacrée, nous “descendons tous du même père”. Toutefois, la déformation des noms de famille est un phénomène dont il est difficile de se faire une idée quand à l’ampleur des “dégâts”...les milliers de pages d’archives parcourues en attestent à tout instant. Au XVI siècle, l'ordonnance de Villers-Cotterêts a généralisé l'enregistrement des baptêmes, donc du nom de famille (mais sans fixation de l'orthographe), pour les Catholiques. L'inscription sur les registres d'état civil sera progressivement élargie à tous les citoyens sans distinction de confession après la Révolution française. La Révolution fixera également les noms de famille par la loi du 6 fructidor an II. Cependant de légères variations orthographiques seront encore observées jusqu'entre 1875 et 1877, à l'occasion de l'émission des premiers livrets de famille. L'arrivée d'une informatisation mal maîtrisée dans les années 1980 fera également varier quelques orthographes en supprimant indûment les signes diacritiques.

Voici un aperçu non exhaustif d’improvisation sur le thème “belliard” en 1623 belliard, en 1647 beliat ou boliat, puis bellion, bolian, billiard, beillard... C’est ainsi qu’une même famille pouvait en une génération “perdre” des membres de cette manière. La première mention de notre “ancêtre” PIERRE (sous réserve qu’un jour futur... etc...) est celle faite lors de l’enregistrement du baptême de son premier (?) enfant, sa fille RENÉE née à La Chapelle-Viviers le 16 septembre 1647: Dans l’acte ci-dessous, le prêtre, Mr Chenebaud curé de La Chapellevivers, a orthographié BELIAT ou BOLIAT et Jehanne PAIN est difficile à lire.

“Le 16ème du susdit mois je //curé soussigné a été baptisée Renée fille de pierre beliat et de Jeanne pain Son parain a été michel ber tonneau et sa maraine Renée giraud qui ne savent signer” J Chenebaud curé


Remontons le temps: une mention des plus ancienne que l’on puisse mettre en avant est celle concernant la cité de Montbéliard. J’évoque ce point en ce qu’il met en évidence le nom BELIARD (un seul L-) certes, accolé.... toutefois, il s’agit de la traduction du nom germanique des lieux “M ö m p e l g a r d ”. Ce fut une principauté, membre du Saint Empire Romain Germanique. Si un doute ne m’avait pas saisi après avoir constaté que la première trace écrite de la ville de Montbéliard (Montem Billiardae) date de l’an 935, je ne porte pas plus que cela d’intérêt à ce qui pourrait constituer une source à notre nom de famille. En effet, J’ai en mémoire avoir lu, dans les années 50’, (dans un dictionnaire des noms et prénoms de France édité par une maison importante et réputée) que notre patronyme aurait pour racine: belier, synonyme d’homme fort. Rien que ça!. Dans un petit ouvrage traitant d’histoires liées au passé coutumier du sudest et plus précisemment de l’Ardèche, on cite le terme d’ ABEILLARD, nom de métier donné aux pâtres dont les troupeaux de brebis de la région broutaient tel des “essaims” d’abeilles .... D’ Abeillard à belliard, il n’y a qu’un ru à franchir...

La consultation d’ archives atteste de la présence du patronyme belliard dès les années 1500 et avant. C’est particulièrement le cas du département des Deux-Sèvres mais également du département du Maine-et-Loire où l’on relève une densité exceptionnelle de personnes portant notre patronyme - régions avant 1789 - et bien antèrieurement à la naissance de Pierre. Dans certaines régions, il ressort que ce même patronyme est cité dès le 15ème siècle!. Il est question d’un certain Jacques belliard, dans la transcription d’un acte daté du 30 Juin 1563 portant sur la cession entre tiers d’une ferme cise à Villejuif que “ledit belliard” avait en gérance..... En Italie, il est fait mention d’un belliard au 15ème siècle!! J’ai trouvé les “traces” suivantes: • Xxx belliard de saint laurent de la plaine (anjou) hypothèse marié en 1569 à Montjean sur loire et dont un aïeul est né peut-être en 1350..... • un jean belliard né à Druento province de Turin, Italie, décédé ca 1466. A épousé Alaette NN d’ où un fils, Sauveur belliard, né même place, marié à Marseille le 22 mai 1466 ! • Antoine belliard né à Manosque, décédé avant 1555 marié à Antoinette VOLLE dont un fils Rostan belliard décédé en 1595......... Bon, stoppons là car peut-être qu’ Adam, le premier mari de Ève était né Adam belliard ....

Entre l’année 1601, époque datant les premiers enregistrements paroissiaux de La Chapelle Viviers et le début du 20 ème siècle, l’orthographe de notre patronyme à fait l’objet d’une dizaine de variantes pour aboutir à une fixation dès les années 1910, tout du moins au niveau de NOTRE seule lignée: belliard. En effet, des frères ou fils de même famille ont fait l’objet de « manipulations orthographiques » involontaires basées sur l’ incapacité d’aïeux d’épeler, d’écrire leur propre patronyme et l’on peut constater cela jusqu’au niveau même d’un village où le curé qui avait baptisé un enfant sous beliard, le mariait sous beliar et bapti-


sait la progéniture sous beillard.... Il n’est donc pas interdit de penser que des familles proches de notre lignée et portant un patronyme proche du nôtre mais modifié par faute administrative ont existé, existent et existeront sans que nous ne le sachions jamais, sauf que d’y consacrer un temps important. Ce sera pour une autre “vie”. D É S O R D R E S CL IM AT IQUES (déjà?)

ÉTÉ 1615:caniculaire HIVER 1615-1616:glacial

Quatre ans se sont écoulés depuis 1610, année de l’assassinat de Henri IV. Marie de Médicis abandonne la régence en 1614 à son fils LOUIS XIII (16011643). Alors jeune roi de France, LOUIS XIII traverse le Poitou en 1615 et se déplace à BORDEAUX pour y épouser, le 21 novembre, une princesse d’Espagne, ANNE d’ AUTRICHE. Sur le retour, l'intensité du froid est telle que, du régiment des Gardes fort de 3.000 hommes (formant l'escorte royale), plus de 1.000 périrent au cours du voyage! La Cour dut s'arrêter à Poitiers puis, les équipages épuisés, à Tours, car, dit le Mercure Français, " le froid fit mourir tant de valets et serviteurs des princes et seigneurs qu'ils furent contraints, étant à Tours, de “faire maison neuve ". En 1621, LOUIS XIII revient en Poitou et se rend à Niort pour y organiser la lutte contre les calavinistes. Au final, en 1624, il obtiendra la réddition de toutes les places du Poitou. Le siège de LA ROCHELLE, organisé par RICHELIEU, se termine en 1628. Notre région, autour de Poitiers, capitale, a été et demeure alors une terre d’affrontements religieux et politique mais une certaine paix s’établit enfin..! Des historiens rapportent qu'en certains lieux de la Sarthe, l'épaisseur de la couche de neige atteignait la hauteur d'un homme. A Paris, la Seine fut gelée du 1er au 30 janvier 1616, et, lors de la débâcle, un côté du Pont Saint-Michel se trouva renversé.... C’est à cet instant de l’histoire de France qui se joue en Poitou, y associant, autour du souverain d’un royaume en gestation tousles puissants dont les “locaux” employeurs de nos ancêtres, je veux dire,les Seigneurs des Forges, duTheil, d’Anzec, des Vaux, les maîtres de nos aïeux, que PIERRE et JEHANNE entrent en scène dans la présente généalogie.

Est-ce l’effet du froid intense qui sévit en ces années de misère ? le constat: l’épidémie de peste qui sévit en Europe et en France, tout particulièrement, à répétition depuis 1601, (la peste noire fut dévastatrice en 1606) régresse pour stopper en 1616. En 1619 le Poitou, entre autre, subit un été caniculaire alors que l’hiver 1620-1621 est long et glacial avec des gelées rudes de fin janvier à fin février mettant à mal populations, récoltes à venir et cheptels. << Les ports de Calais et Dunkerque furent gelés ainsi que les lagunes de l’Adriatique qui emprisonnèrent la flotte vénitienne ! Il fut relevé -17° à Marseille>> Drôle de climat pour venir au monde !


Certification, devant témoins, du registre des “BMS” (Baptêmes, Mariages, Sépultures) du village de La Chapelle (de) Viviers en novembre 1645 pour l’année 1646.


Page extraite du registre des “BMS” (Baptêmes, Mariages, Sépultures) du village de La Chapelle- Viviers pour l’année 1602: l’oeil s’accoutume peu à peu à l’écriture.......


NA I S S A NCE D E P IER R E BE L L IAR D

ENTRE

16 1 0

&

1 6 2 0

?

ET

O Ù

(entre nous, les choses commencent mal ! )

?

QUAND PIERRE BELLIARD EST-IL NÉ ?

Précisons d’emblée qu’ à la rédaction de ces lignes, nous ignorons tout de la date et du lieu de naissance de PIERRE. Pour avoir “remonté quelques siècles” jusqu’à lui, de l’ensemble des recherches effectuées, des vérifications et recoupements nécessaires opérés, ceci nous autorise à affirmer qu’il est sans aucun doute, sans aucune ambigüité, notre ancêtre le plus ancien connu à ce jour. Nous dirons que “tout colle pour être affirmatif...” COMMENT ESTIMER SA DATE DE NAISSANCE ?

Nous nous en remettons aux informations collectées lors de nos recherches. Cette date nous est indiquée approximativement par son acte de décès enregistré le 15 Août 1682. Le Père Abriou, alors curé de Leignes-sur-Fontaine, note: “....mendian, du village de Servon agé de 70 ans ou environ” L’ expérience nous ayant montré qu’il faut prendre ces indications avec précaution, nous estimons toutefois, sans trop de risque, que PIERRE pourrait être né autour des l’années 1610-1612. Des “puristes” objecteront l’âge de son épouse née en 1623 ou 1624 (voir l’alinéa “QUELLE ÉPOUSE POUR PIERRE BELLIARD ?”). OÙ PIERRE BELLIARD EST-IL NÉ ?

Il reste à supposer son lieu de naissance en l’un de ces trois villages: La Chapelle-Viviers, Leignes sur Fontaine ou encore Pouzioux, mais vraisemblablement pas ailleurs! De quel droit, direz-vous? La réponse, bien que complexe, nous sommes supposé la trouver parmi les date et lieu de naissance de ses “prétendantes”.En effet, les seules données déterminantes, car disponibles, relatives à une date et à un lieu de naissance, sont celles de JEHANNE PAIN ou de JEHANNE PAIN nées l’une et l’autre à La Chapelle-viviers... d’accord mais.. QUELLE ÉPOUSE POUR PIERRE BELLIARD ?

La lecture des archives se fait, à l’évidence, en remontant le temps. Nous trouvons

un acte de décès, de mariage ou de naissance comportant un patronyme recherché. il reste alors à vérifier que cette “personne” est bien reliée à ce que nous avons déjà trouvé.


En décryptant les archives des lieux, la surprise fut de découvrir que la loi de Murphy

s’invite en généalogie: un cruel constat s’imposait alors: deux jeunes filles furent nominées qui pouvaient prétendre à être l’ heureuse élue.

La première nominée, JEHANNE PAIN, est née le 8 août 1623 à La Chapelle-Viviers.

Ses parents sont Pierre PAIN (ca 1597 - 28 05 1628) et Anthoinette PESTRE.

La seconde nominée, JEHANNE PAIN, est née le 30 juillet 1624 à La Chapelle-

Viviers. Ses parents sont Catherin PAIN (ca 1586 - 1634 ) et Françoise CHEUVREUX (ou

Cheureux, ou Cherveux , nom de famille du Curé du lieu). la preuve en images:

CI-DESSUS: Huit Août 1623 BMS La Chapelle-Viviers Acte de naissance et baptême de JEHANNE PAIN (fille de Pierre PAIN et de Estienette PESTRE) parrain jacques PESTRE et la marraine Jehanne Axxx

Le 30 Juillet 1624 BMS La Chapelle-Viviers Acte de naissance et baptême de JEHANNE PAIN (fille de Catherin PAIN et de Françoise CHEUREULX, sa femme) de la paroisse de Leignes sur fontaine Le parrain Paul xxxx et la marraine Jehanne xxxx


V E RDI C T R E N D U D AN S “ L’A F FA I R E J EH AN N E PA IN ” ATTENDU QUE

1) en examinant les patronymes présents dans les actes, parmi l’entourage

“JEHANNE PAIN 1624” nous ne trouve pas ou peu de leurs proches (Pain,

Pestre, Cheuvreux et autres..) dans les actes de naissances et baptêmes, baptêmes et sépultures à venir au foyer de Pierre. Ce constat nous amène à en déduire que, malgré un patronyme identique PAIN, il n’existe pas de lien patent.

2) par contre, la présence d’une ANTHOINETTE PAIN comme marraine de PIERRE2 BELLIARD pour son baptême le 17 12 1655 nous a permis, après

recherches, d’établir que ANTHOINETTE est soeur de JEHANNE PAIN(1623). Cette présence renforce notre hypothèse ayant lieu de retenir de ce lien que JEHANNE PAIN 1623 peut être considérée “l’authentique épouse” ... PAR CE MOTIF

Après avoir considéré tenants et aboutissants, faux-semblants et réalités,

évidences et trompe-l’oeil je déclare “JEHANNE PAIN 1623” seule élue de PIERRE et je déboute “JEHANNE PAIN 1624” de sa requête en légitime préten-

dante. Dossier clos.

Quand j’écrivais “plus haut” que “ça commence bien mal” il s’agissait de

savoir si notre lignée, faute des informations indispensable, devait s’établir sur un

quiproquo? * quand à la “personne” épouse de PIERRE et par laquelle, en une

certaine matière, et grace à qui nous existons. Ce simulacre de jugement est un

clin d’oeil à la situation: Pour retracer “qui est fils ou fille de qui” ou, “qui est père ou mère de qui”, la généalogie implique qu’ à un instant donné d’une recherche,

à l’instar de l’escalade en montagne, nous dispositions des “prises” auxquelles nous accrocher puis nous ‘assurer’ pour progresser.

* quiproquo: malentendu qui fait prendre quelqu’un pour un autre.


COMMENT LIRE LE LIVRE DE GÉNÉALOGIE ?

Le livre de généalogie est divisé en deux sections distinctes pour en faciliter la lecture mais je ne suis pas sûr d’y être parvenu et je recevrai volontier vos observations: Pour résumer,

PAGES DE GAUCHE DU LIVRE:UNE NOUVELLE LIGNÉE Les éléments essentiels de la généalogie

POUR CHAQUE ENFANT NÉ DU COUPLE et/ou D’UN REMARIAGE • date et lieu de naissance, si connue ou interprétable • date de baptême, si différente, • date et lieu de mariage • date de remariage s’il y a lieu • date de décès, de déclaration en mairie et lieu, si disponible.

ET QUAND CELA A ÉTÉ POSSIBLE: • parrain et/ou marraine (nous éclaire sur les liens de voisinage, de parenté....) • mention du ou des métier(s) du père ou de parents et témoins. • Informations spécifiques, d’un réel intérêt, si disponibles. PAGES DE GAUCHE (ou de droite, si nécessaire) DU LIVRE:

Pour c haqu e c h e f d e f a m i l l e : • une rubriq u e d e s t i n é e à n o u s é cla ir e r su r le s co n d tio n s so c i al es ou mat ériel l e s d e v i e d u c o up le . Il n ’y a ici, d e n o tr e p a r t, a ucune prét ent ion à v o u l o i r e x p o s e r d e s d o n n é e s d o n t o n co m p r e n d d’ ai l l e urs qu’ell e s s o n t e n t r e r a re s e t in e xista n te s. Ces inf orm a t i o n s s o n t r e g r ou p é e s d a n s u n e r u b r iq u e in titu lé e: “L A VIE D U C O U PL E ! ”

PAGES DE GAUCHE: U ne rubriq u e d e s t i n é e à e x p o se r le s in fo r m a tio n s co lle cté e s sur l es des c en d a n c e h o r s l i g n é e . L o r sq u e ce la e st r e n d u p o ssib le par un ac c ès f a c i l e d e c e s d o n n é e s, n o u s in d iq u o n s, p o u r le s g a rçons et les f illes d u C o u p l e , l e s ma r ia g e s e t le s n a issa n ce s e t e n parti cu lier pour l e s e n f a n t s p o r t eu r s d u p a tr o n ym e , sa n s o m e ttr e dans un esprit d’équité,les mariages des “demoiselles belliard” l o rs qu’elles c o n v o l e n t . ”QUE SONT-ILS DEVENUS ?“


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PIERRE BELLIARD & JEHANNE PAIN

[identifié comme notre ancêtre le plus éloigné]

PA R E N T S :X xxxxx belliar d &

SAISON UNE

Épouse inconnue

P I E R RE 1 BEL L IARD ca 1615 - 1682

Pierre est né, peut-être autour de l’année 1612* Pierre est veuf depuis sept années lorsqu’il décéde le 15 août 1682 à La Chapelle-Viviers * mendian à “peut-être 70 ans” [à date et lieu inconnus, il épouse, selon nos suppositions (voir + haut)] J E H A N N E PA I N 1623 - 1675 [identifié comme devant être l’épouse de Pierre]

Jehanne est née le 8 août 1623 à La Chapelle-Viviers. Ses parents sont de la paroisse de Leignes-sur-Fontaine, comme précisé sur l’enregistrement. Jehanne décèdera à Leignes sur Fontaine le 12 mars 1675, âgée de 52 ans. NOTA: Nous ignorons tout des parents de Pierre, provenance géographique, situation, descendances fixées ailleurs? ....... c’est la première inconnue de cette généalogie. PARMI ESL Parmi les hameaux que désignaient les noms de Leignes sur Fontaine ou La

Chapelle-Viviers subsistaient sur ces mêmes terres deux “theils” ayant laissé leur

nom: Le Theil aux Moines et Le Theil au Servant. (Le nom de Theil, du latin Tilia, désignait un TILLEUL ‘remarquable’ ). Les terres exploitables relevaient d’une part d’une communauté religieuse à la fois des villages seigneuriaux de La

Chapelle-Viviers et de Leignes-sur-Fontaine d’où l’hypothèse que les familles pouvaient être “itinérantes”, expliquant en cela les divers lieux où Jehanne a mis au monde ses 6 enfants connus:

• Renée en 1647, à la Chapelle Viviers • Pierre en 1655, à la Chapelle Viviers

• Suzanne 1666, à La Chapelle Viviers

• René en 1653, à Leignes sur Fontaine

• Marie en 1665, à Leignes sur Fontaine • Louis en 1667, à La Chapelle Viviers !


SAISON UNE

PIERRE BELLIARD & JEHANNE PAIN

P I E R R E 1 B E L L I A R D & J E H A N N E PA I N L E U R D E S C E N D A N C E

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RENÉE1 BELLIARD L’aînée de leurs enfants nait le 16 septembre 1647 à La Chapelle Viviers furent parain Michel BERTONNEAU et marraine Renée GIRAUD Renée décèdera le 15 avril 1689, âgée de “40 ou ... ans”.

RENÉ1 BELLIARD René nait le 24 aout 1653 à Leignes sur Fontaine. furent parain René LENOIR (a signé) et marraine Mauricette BLANC Il décèdera 6 jours après sa petite soeur Marie, le 23 novembre 1669, à l’âge de 16 ans à Leignes sur Fontaine. PIERRE2 belliard

Pierre nait le 17 décembre 1655 à La Chapelle-viviers. furent parain Pierre COUVRAT et marraine Anthoinette PAIN -sa tante- car Anthoinette est soeur de Jehanne maman de Pierre De PIERRE2 nous ignorons les date et lieu de son décès. MARIE1 BELLIARD Marie est née en hiver le 14 février 1665 à Leignes sur Fontaine furent parain et marraine décédée à Leignes-sur-Fontaine le 17 novembre 1669 à l’âge de 4 ans.

SUZANNE1 BELLIARD Suzanne nait en hiver, le 4 février 1666 à La Chapelle-Viviers furent parain François Couvrat et marraine Suzanne Desmazeaux décèdée lieu et date inconnus (absence d’archives de 1669 à 1674 inclus).

LOUIS1 BELLIARD Louis, enfant de printemps, nait le 14 mai 1667 à La Chapelle-Viviers furent parain Louis Giraudeau et marraine Françoise Pain* Il décèdera, après une vie bien remplie, le 6 mai 1733 à La Chapelle Viviers. à suivre saison 2 généalogie belliard en montmorillonnais 31 décembre 2013 parution 1er février 2014


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PIERRE BELLIARD & JEHANNE PAIN

P I E R R E 1 B E L L IARD & JEHANNE PAIN ------------------------------------------L A V I E D U C O U P L E

SAISON UNE

Ont retenu l’ attention:

1) les naissances de leurs 6 enfants s’étalent sur plus de 20 ans, pas rare mais toutefois... Renée nait en 1647 et Louis en 1667....

2) la vie du couple se déroulera en alternance entre les hameaux de La Chapelle

Viviers et de Leignes sur Fontaine (voir les lieux et dates de naissance des six enfants). Les parents de Jehanne PAIN étaient originaires de La Chapelle Viviers. Autre hypothèse: les us et coutûmes des femmes entre elles (et ce jusqu’il ya peu dans nos campagnes) à savoir qu’au moment des couches, bien souvent la future maman se rapprochait de sa propre Mère, entre-aide féminine obligeant.

Autre interrogation: Lorsque l’on est attentif au rythme de naissance des enfants

de PIERRE et JEHANNE, l’on est troublé par l’arythmie qui se dégage du calendrier, à savoir que 6 années s’écoulent entre la naissance de Renée et celle du

garçon René.. six ans c’est long dans une époque où en ces temps. N’est-il pas possible que une ou plusieurs naissances n’aient pas ou pu été enregistrées Les

territoires enserrant les villages de Leignes, de La Chapelle-viviers, Morthemer, Salle-en-Toulon, entre autres, sont alors propriétés de puissantes familles: Les

Seigneur des Vaux et Seigneur de la Porte du Theil. Pierre consacrera sa vie, sans gloire ni reconnaissance et mourra “mendian” comme stipulé sur l’enregistrement de son décès....!!

Dès leur mariage [que l’on ne peut fixer, faute d’archives de La Chapelle Viviers BMS sur 30 ans, de 1645 à 1675 ] Pierre et Jeanne résideront sur la commune

de La Chapelle Viviers, alternant entre La Chapelle-Viviers et le village de

Leignes-sur-Fontaine (attesté par les lieux de naissance de leurs enfants à venir

).L’espérance de vie est courte... Que dire alors, des 10 années qui vont s’écou-

ler entre l’arrivée de Pierre-2 (1655) et la naissance de Marie (1665). Les traces de celles-ci sont absentes des archives du lieu. Alors autres causes...?


SAISON UNE

PIERRE BELLIARD & JEHANNE PAIN

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DE PIERRE1 BELLIARD ET JEHANNE PAIN QUE SONT-ILS DEVENUS?

RENÉE1 BELLIARD 1647 - 1689 Première enfant du couple, nous ne lui avons trouvé aucune alliance. Elle décède (célibataire?) âgée de 42 ans [âgée de “40 ou ... ans”] au village de Servon et sera inhumée à Leignes sur Fontaines.

RENÉ1 BELLIARD **1653 - 1669 Ce second enfant ne survivra pas à l’année 1669 dont le dernier trimestre est terrible, une épidémie ayant décimé les villages de cette contrée, lorsqu’ il meurt le 23 novembre de cette année-là. En effet, les archives de Leignes-sur-Fontaine font état d’une vague impressionnante de décès.

PIERRE2 BELLIARD 1655 - xxxx Si la date de naissance de Pierre est avérée, aucune trace de lui par la suite et il est fort probable que cet enfant soit décédé dans la periode 1655-1668, les archives des MARIAGES et des SÉPULTURES étant manquantes. MARIE1BELLIARD 1665 - 1669 Marie est née durant l’hiver 1664/1665 le 14 février à Leignes sur Fontaine et elle y décède le 17 novembre 1669 à l’âge de 4 ans au cours d’une période marquée par une épidémie qui fut violente et mortelle, à en constater les inhumations successives (plusieurs par jour, parfois) auxquelles le curé de la seule communauté de Leignes dut faire face.

SUZANNE1BELLIARD 1666 - 1xxx Suzanne est née à La Chapelle-Viviers le 4 février 1666. Puis plus aucune trace dans les années à suivre ce qui accrédite le fait qu’elle soit décédée dans la période “couverte” par l’ absence des archives locales.(années 1669 à 1674 incluses)

LOUIS1BELLIARD 1667 - 1733 NOTRE LIGNÉE Louis traversera cette terrible période sans dommage et cette faculté lui offre de devenir le second maillon de notre généalogie. Il remplira brillamment cette fonction!

Nota: Pour la commune de La Chapelle-Viviers, d’importants manques d’ archives concernent très directement (et irrémédiablement pour nos recherches ) les MARIAGES ET SÉPULTURES de la période 1645 à 1668 et les BAPTÊMES,MARIAGES et SÉPULTURE des années 1669 à 1675.


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LOUIS BELLIARD & MARIE THEVENET

SAISON DEUX

PAR E N T S : P I E R R E 1 BEL L IARD & JEHANNE PAIN N O T R E L I G N É E S A I S O N D E U X L O U I S 1 B E L L I A R D (1667 - 1733)

Louis nait le 14 mai 1667 à Pouzioux* Il décède le 6 mai 1733 à La Chapelle Viviers à l’âge de 67 ans .. un bébé est en route qui naît 3 mois après leur union, c’est Antoinette! lorsque le 3 février 1693, à Pouzioux et en 1ères Noces, LOUIS épouse M A R I E T H E V E N E T (1670 - 1710)

Marie nait le 2 mars 1670 à Saint-Martin-La-Rivière. Elle décède le 15 novembre 1710 à La Chapelle-Viviers où elle sera inhumée le 17.

le 10 février 1711,veuf, LOUIS épouse en 2ndes Noces: M A R I E B E R J O N N E A U (ca 1667 - 1721)

MARIE BERJONNEAU est née, peut-être, en 1667 et, peut-être, à La Chapelle-viviers, de Sylvain BERJONNEAU et de XXX. Elle se retrouve veuve, en 1ères noces, de Pierre RABY [ dont elle eu trois enfants, Sylvine, Anne et Jean: mais retenez bien les prénoms des deux soeurs !!] .

En 1705, suite au décès de son mari, Marie BERJONNEAU, veuve RABY, épouse Jean LECOURT qui à son tour, décède. Marie s’éteindra le 4 mars 1721 à La Chapelle Viviers.Louis son époux est présent. Marie n’aura pas vécu assez longtemps pour assister au mariage de ses deux filles avec les deux fils de Louis...

Leur empressement à rompre, l’un et l’autre, un veuvage récent, puisque ne s’écoulent que trois petits mois avant cette nouvelle union, peut se fonder sur leurs progénitures respectives et la nécessité pour Marie d’adosser sa vie à un homme de bonne réputation. En effet, Louis et Marie additionnent pas moins de six “têtes blondes” . Il aura fallu une bonne dose de détermination et de lucidité pour réunir ces enfants qui, certainement, se connaissaient.... mais tout de même! On peut supposer que Louis devait bien connaître Marie Berjonneau pour réussir cet “exercice”....

* Pouzioux, hameau située à env. 7 kms de Leignes sur fontaine et env. 5 kms de La Chapelle-viviers.


SAISON DEUX

LOUIS BELLIARD & MARIE THEVENET

LOUIS1BELLIARD & MARIE THEVENET ------------------------------------------L E U R D E S C E N D A N C E

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ANTOINETTE1 BELLIARD Antoinette nait au printemps de 1693, le 9 mai à Pouzioux petite paroisse proche des deux villages de Leignes sur Fontaine et La Chapelle-viviers. Les parrain et marraine furent Michel DURY et Antoinette THEVENET sa tante

JEAN 1 BELLIARD (1696 - 1748) Jean est né le 2 février 1696, à La Chapelle-Viviers.Bien que l’aîné des garçons, Jean dont les parrain et marraine furent Jean BON et Pierrette THEVENET sa tante, n’assurera pas la lignée......

JACQUES 1 BELLIARD (1699- 1768) à suivre Saison 3 page 13 • Il nait le 15 août 1699 à La Chapelle-Viviers • Il y décèdera le 11 décembre 1768 âgé de 69 ans • Jacques eut, à son baptême, le privilège d’un parrainage distingué en la personne de Jacques de CHESSÉ, Seigneur d’ANZEC et pour marraine, Damoiselle Jeanne ARNAUDET.

MARIE2 BELLIARD ( 1710 - ? ) Sur les archives de La Chapelle-viviers, est mentionnée la sépulture de Marie Béliard en date du 7 mars 1710 “agée de trois ans ou environ”. Après recherches, cette enfant ne peut qu’être attribuée à LOUIS et MARIE. Nous n’avons aucune trace d’enregistrement de sa naissance dans la période de 1705 à 1708 !

Louis - en père comblé - assitait, le 7 juillet 1721,au mariage de ses deux fils, Jean et Jacques (Isaac) avec leurs deux “belles-soeurs” Silvine et Anne) Retranscription de l’acte:

“mariage des beliard Le septième de juillet 1721 ont reçu la bénédiction nuptiale dans l’église de ce lieu par moi curé soussigné suivant les règles du St Concile de Trente, Jean beliard fils de Louis beliard et de feu marie thevenet et Silvine rabi fille de pierre rabi et de marie berjonneau et aussi isaac beliard aussi fils dudit beliard et de la dite feu thevenet et anne rabi fille du dit pierre rabi et de la ditte feu berjonneau en présence de rené boucaud, Louis beliard, père des mariés,charles chenu et des soussignés.... Ont signé: P Bodard, curé, Lefebvre curé de Lussac (-les chateaux), P Lhuillier curé de Leignes sur fontaine, Bost curé et MILLET curé de la Chapelle-Viviers......”


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LOUIS BELLIARD & MARIE THEVENET

LOUIS 1 BELLIARD & MARIE THEVENET ------------------------------------------L A V I E D U C O U P L E

SAISON DEUX

Mon père Jean-Mary, dans ses notes, relate ce qui suit: • “Nous ignorons par quel(s) privilège(s) Louis se remaria EN la Chapelle du Prieuré du Theil aux Moines et sommes enclin à penser qu’il était employé au service de ce monastère dont il ne reste, de nos jours, pas grand’chose de la chapelle dont, seul, le choeur fut à peu près épargné” • Louis, de tous nos ancêtres, à cet instant, a démontré la vie sociale la plus active et que traduisent ses nombreuses “présences” en diverses occasions venant, en cela, étayer les lignes ci-dessus. Les activités* de Louis furent-elles pour quelque chose dans cette situation. Voici une liste chronologique non exhaustive illustrant cette “présence”: • * activités: aucune mention dans aucun des actes parcourus ne précise celle-ci. - le 3 février 1693, son mariage à Pouzioux - le 9 may 1693, naissance de son premier enfant à Pouzioux - le 17 mars 1695, Louis est présent aux obsèques de François Morillon boulanger à Pouzioux - le 12 février 1696, naissance de Jean à La Chapelle-du Viviers - le 15 aout 1699, baptême de Isaac, son 3ème enfant, à La Chapelle du Viviers - le 5 juin 1703, il est témoin au mariage de sa nièce Jeanne Texier - le 1707, naissance de Marie à La Chapelle du Viviers - le 7 mars 1710, décès de sa fille Marie, âgée de 3 ans - le 15 novembre 1710, décès de Marie Thevenet, sa femme - le 10 février 1711, il épouse Marie Berjonneau - le 4 mars 1721, décès de sa seconde femme, Marie Berjonneau - le 7 juillet 1721, mariage de ses deux fils, Jean et Jacques qui épousent leurs “demi-soeurs” Sylvine et Anne. - le 3 décembre 1722, Louis est grand-père de Louise, fille de Jean - le 8 décembre 1722, Louis est grand-père de Marie, fille de Jacques - le 23 janvier 1726, il est témoin au mariage de Marie Bonnion, sa nièce, fille de Jacques Bonnion par les Berjonneau - en Janvier 1726, il est présent au décès de Sylvine Raby, sa belle-fille... - en 1730, il est présent au re-mariage de son fils Jean à La Chapelle du Viviers avec Marguerite Boutin. * Sylvine RABY, épouse de Jean belliard, décèdera le 22 janvier 1726 à La Chapelle Viviers, à l’ âge de 28 ans. Étaient présents aux obsèques, Jean, son époux, Jacques (Isaac) son beau-frère et leur Père Louis1 belliard.


SAISON DEUX

LOUIS BELLIARD & MARIE THEVENET

LOUIS 1 BELLIARD & MARIE THEVENET ------------------------------------------LA VIE DU COUPLE (SUITE & FIN)

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*Anne RABY, épouse de Jacques, décèdera le 29 novembre 1762 à La Chapelle Viviers. Assistaient aux obsèques, hormis son époux Jacques, deux de leurs enfants, Jean âgée de 37 ans et François âgé de 30 ans. Proximité et sociabilité.....

Soulignons, une fois encore, combien nous avons trouvé de fréquents témoignages illustrant la proximité sociale des habitants de ces hameaux.Sans le dire, elle traduit à mes yeux de lecteur, la fraternité et la solidarité de nos ancêtres. • François Bozier, voisin et ami, est parrain de François belliard au baptème de ce dernier en 1725... François Bozier décèdé, son fils, Jean Bozier, aura François belliard pour témoin lors de ses noces le 31 janvier 1763 à La Chapelle Viviers. • En 1763, le 24 juillet, François belliard sera parain d’un Jacques Giraud et dont la maman est une Anne Bosier.. MARIE THEVENET, épouse de LOUIS belliard était la 3ème d’une famille de 5 enfants -dont quatre filles - dont ses soeurs Anthoinette* et Pierrette*

*Antoinette Thevenet née ca 1675 sera marraine de ANTOINETTE BELLIARD *Pierret t e Thevenet née ca 1680 qui sera la marraine de JEAN1 BELLIARD

[ MARIE BERJONNEAU avait, le 27 juin 1695, épousé en 1ères Noces, Pierre RABY décèdé en 1703, laissant à sa veuve 3 enfants: SILVINE*, JEAN et ANNE*. En 1705, Marie Berjonneau, veuve, épousera Jean LECOUR qui décèdera à son tour... Suite à ce second veuvage, elle réalise son troisième mariage en devenant la seconde épouse de LOUIS: QUELS PARCOURS..... ! ]

Le 6 mars 1733, le père LHUILLIER, curé de La Chapelle-Viviers enregistre, sans autre détail, l’inhumation de LOUIS:

“Aujourd’hui sizième jour du mois de may mil sept cent trente trois a été inhumé dans le cimetière le corps de Louis Besliard agé environ soixante et dix ans” signé Lhuillier Curé ” AUTANT EN EMPORTE LE VENT..... Louis est, à cet instant l’homme marquant de notre généalogie


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LOUIS BELLIARD & MARIE THEVENET

SAISON DEUX

DE LOUIS BELLIARD & MARIE THEVENET ------------------------------------------ENFANTS HORS LIGNÉE QUE SONT-ILS DEVENUS?

a) ANTOINETTE1 BELLIARD (1693 - 16xx?) date et lieu décès inconnus. Antoinette nait au printemps de 1693, le 9 mai, à POUZIOUX, petite paroisse proche des villages de LEIGNE et LA CHAPELLE-VIVIERS. Parrain et marraine furent Michel DURY et Antoinette THEVENET, sa tante et de qui elle doit son prénom. b) JEAN1 BELLIARD (1696 - 1748)

PREMIER MARIAGE DE JEAN1 BELLIARD (1696 -1748) Né le 2 février 1696 à LA CHAPELLE-VIVIERS. Le 7 Juillet 1721, dans ce bourg, il épouse SYLVINE RABY (I) 1698 - 1726 (née le 21 09 1698 elle décèdera le 22 01 1726 à La Chapelle-Viviers). (RAPPEL:Sylvine est la soeur de Anne). de cette première union naissent deux enfants 1R) LOUISE BELLIARD née le 3/12/1722 à LA CHAPELLE-VIVIERS [furent Parrain René Lebaud et marraine Louise1 belliard]

En juillet 1749, âgée de 27 ans, LOUISE BELLIARD épouse PIERRE LEFORT, laboureur, originaire de la commune de Lussac-les Chateaux. Le couple s’installe à La Chapelle-Viviers. Il leur naît une petite fille, Marie Lefort, le 10 septembre 1759 alors que leur fils Pierre Lefort décède, âgé de six ans quelques jours après, le 12 septembre 1759 à La Chapelle-Viviers. LOUISEO sera 2 fois marraine en 1741 de Louise1 Belliard et en 1745 de Louise2 BELLIARD (page 14O).

2R) JEAN-MATHIAS BELLIARD né le 24/02/1725.Baptisé, il décède et est inhumé ce même jour. Furent parrain et marraine Jean Lebaud et Anne Raby (sa tante..) DEUXIÈME MARIAGE

Le 6 novembre 1730, en secondes noces, à LA CHAPELLE-VIVIERS, JEAN1 épouse MARGUERITE BOUTIN, fille de feu Jean Boutin et de Anne Philippon, de “cette paroisse”. (LOUIS1 BELLIARD, père de JEAN, est présent au remariage de son fils)

De cette seconde union naissent 4 enfants: 3B) JEANNE BELLIARD - boutin ( 1731 - 17xx ) Jeanne nait le 27 octobre 1731 à La Chapelle-viviers. Son parrain fut Louis Barbara et sa marraine fut Jeanne Boutin. Le 15 février 1757, âgée de 26 ans, JEANNE épousera Sylvain SERVOUZE de la paroisse de Leignes sur fontaine où Sylvain exerce le métier de laboureur. [Trois enfants naitront de cette union: Jacques, en 1758, Pierre en 1764 et Sylvain décédé. Sylvain SERVOUZE décède à LEIGNES/F le 14 mars 1765.. ]. Veuve SERVOUZE, JEANNE épousera, en secondes noces, LOUIS COURTOIS, à La Chapelle Viviers le 24 février 1767 (en présence de Marguerite BOUTIN, sa mère). JEANNE décède le? à?


SAISON DEUX

LOUIS BELLIARD & MARIE THEVENET

DE LOUIS BELLIARD & MARIE THEVENET ------------------------------------------ENFANTS HORS LIGNÉE QUE SONT-ILS DEVENUS? (fin)

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(union Jean Belliard et Marguerite Boutin suite et fin)

4B) CATHERINE BELLIARD - boutin (1735 - 1788)

Catherine est née le 18 février 1735 Ses parrain et marraine furent Jean Moreau et Catherine Roquette. le 21 février 1757 à Pouzioux,Catherine épouse SYMPHORIEN CAILLAUD (meunier de son état). Naitront 2 enfants de cette union.Le 4 décembre 1768, Catherine est marraine d’une petite Catherine Deplasse à Pouzioux.... CATHERINE s’éteint le 22 mars 1788 à POUZIOUX. Présents aux obsèques, Sylvain CAILLAUD, meunier, son fils, Pierre Loiseau,journalier, etc.

5B) JEAN BELLIARD - boutin (1739 - 1750)

Jean est né le 30 octobre 1739 à La Chapelle Viviers Parrain fut Jean Boucaud et sa Marraine, Louise belliard (1/2 soeur) Jean décède âgé d’une dizaine d’années, le 19 janvier 1750 à Leignes sur fontaine.

6B) JACQUES BELLIARD-boutin ( 1741 - 1748)

Jacques est né le 1741 à Parrain fut Jean Moreau et sa Marraine,Catherine Roquette. Jacques décède à l’âge de environ 7 ans le 18 aoùt 1748 à Leignes sur fontaine.

c) MARIE BELLIARD (1693 - 16xx?) date et lieu décès inconnus.

Sur les archives de La Chapelle-viviers, est mentionnée la sépulture de Marie Béliard en date du 7 mars 1710 “agée de trois ans ou environ”. Après recherches, cette enfant ne peut qu’être attribuée à LOUIS et MARIE. Nous n’avons aucune trace d’enregistrement de sa naissance dans la période de 1705 à 1708 !

Notre constat: des évènements familiaux nombreux et riches qu’auront engendré LOUIS1 BELLIARD et MARIE THEVENET, la vie n’aura, de ses jeux retenu que ISAAC/JACQUES comme “porteur du flambeau patronymique”. En effet, Louis eut quatre enfants dont deux filles.... Des deux garçons, il ne reste aucun mâle du coté de JEAN qui donna cependant et au final, la vie à pas moins de 6 enfants.... Seul, les filles connaitront la “joie” des naissances......... LE PATRONYME NE S’ÉTEND PAS, JACQUES ASSURE,SEUL, NOTRE LIGNÉE !!

à suivre saison 3 page 11


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JACQUES BELLIARD & ANNE RABY

SAISON TROIS

PARENTS: LOUIS 1 BELLIARD ET MARIE THEVENET ------------------------------------------N O T R E L I G N É E S A I S O N T R O I S

I S A A C / J A C Q U E S 1 B E L L I A R D (1699 - 1768) Isaac-Jacques est né le 15 août 1699 à La Chapelle-viviers il décède le 11 décembre 1768, agé de 69 ans env. à La Chapelle-Viviers. Le 7 juillet 1721,à La Chapelle-Viviers, ISAAC/JACQUES1 épouse (Témoins: René Boucaud, Louis Belliard (père), Charles Chenu)

A N N E R A B Y (RABI) (1703 - 1762) Elle décède le 29 novembre 1762, agée de 59 ans à La Chapelle-Viviers après avoir donné huit enfants à son époux! Remarques d’intérêt ponctuel

ISAAC/JACQUES1 eut, à son baptême, le “privilège” d’un parrainage distingué en les personnes de JACQUES de CHESSÉ, Seigneur d’ANZEC* et Damoiselle JEANNE ARNAUDET. JACQUES de CHESSÉ était allié des Seigneurs du THEIL, les de LA PORTE DU THEIL, SEIGNEURS DES VAUX. JEANNE ARNAUDET née le 26 avril 1667 à Lussac Les Chateaux était issue d’une importante famille des Sieurs de la Boilonnière.

Il n’a pas été possible d’établir un lien objectif entre LOUIS1 et sa famille et la présence de JACQUES DE CHESSÉ, d’ANZEC en qualité de Parrain: Nous osons l’hypothèse suivante:

Le père de ISAAC/JACQUES a démontré une réelle proximité avec l’établissement du THEIL aux MOINES qui dépendait alors des Seigneurs du lieu. Il est donc possible que cette situation ait relevé des bonnnes grâces dans lesquelles ces Nobles entretenaient leurs serfs... Notre ancêtre ISAAC/JACQUES comme ses parents et ses oncles, frère et descendants auront travaillé de longues années les terres de leurs Seigneurs! ----------------------------------------


SAISON TROIS

JACQUES BELLIARD & ANNE RABY

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ISAAC/JACQUES 1 BELLIARD & ANNE RABY ------------------------------------------L E U R D E S C E N D A N C E

1) MARIE3 BELLIARD (1722 - 17-- ?) Marie nait le 8 décembre 1722 à La Chapelle-Viviers son parrain fut son oncle,JEAN1 BELLIARD et sa marraine fut MARIE PONTI Marie est décédée le à 2) FRANÇOIS1 BELLIARD (1725 - 17-- ?) François nait le 3 septembre 1725 à La Chapelle-Viviers parrain François Bozier et marraine Margueritte Couvrat François est décédé le à

3) MARGUERITTE1* BELLIARD (1728 - 17-- ?) Margueritte est né le 15 mars 1728 à La Chapelle-Viviers parrain fut Jean Boucaud (meunier)et marraine Margueritte Laurens décédée le ? à ? date et lieu de décès inconnus 4) JEAN2BELLIARD

1732 - 1803 ( NOTRE LIGNÉE SAISON 4)

5) LOUIS2 BELLIARD (1735 - 1739 ) Louis est né le 23 mars 1735 à La Chapelle-Viviers. ses parrain et marraine furent Louis Barbara et Suzanne Rousseau Louis est décédé le 28 octobre 1739 à La Chapelle-Viviers (agé de 3 ans env..) 6) JEAN3 BELLIARD ( 1737 - ? ) JEAN est né le 3 décembre 1737 à La Chapelle-Viviers. ses parrain et marraine furent Jean Boucaud et Marie Besliard Pas de date de décès connue et pas d’évènement noté.

7) LOUISE1BELLIARD Née le 2 AVRIL 1741 à La Chapelle-viviers elle y décède le 20 9 1742 parrain fut René Lebaud et marraine Louise belliard O (sa cousine, fille de Jean belliard et Sylvine Raby) 8) LOUISE2 BELLIARD Louise est née le 3 février 1745 à La Chapelle-Viviers. Parrain et marraine furent Louis Joyeux et Louize belliard sa cousineO(voir cidessus et page 9 Louise fille de JEAN) Décédée le 30 mai 1817 à Pouzioux.


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JACQUES BELLIARD & ANNE RABY (I)

SAISON TROIS

JACQUES(ISAAC) 1 BELLIARD & ANNE RABY(I) ------------------------------------------L A V I E D U C O U P L E

Un mot au sujet du - ou plutôt, devrait-on écrire - des prénom de notre ancêtre de ligne directe: JACQUES OU ISAAC ?

Lorsqu’il naît en 1699, cet enfant est baptisé du prénom de son parrain JACQUES DE CHESSÉ. En 1721, dans la retranscrition de l’acte de son mariage, Jacques est orthographié clairement ISAAC. De même en 1722, à la naissance de leur premier enfant Marie, à la naissance de Jean en 1732,au mariage de sa fille MARIE (MARGUERITTE) en 1749 La vie du couple JACQUES et ANNE s’établira durablement sur le village de La Chapelle du Viviers..... En effet, à l’exception de FRANCOIS1 qui naîtra à Leigne sur Fontaine (?) leurs sept autres enfants voient tous le jour à La Chapelle du Viviers. Par défaut on ne peut que supposer qu’ ISAAC oeuvrait aux travaux des champs sur les propriétés des Seigneurs du lieu, à l’identique de leurs parents et grand-parents.

Pour ANNE, à titre posthume, une mention spéciale pour avoir, connaissant les conditions de vie que furent les leurs (celles des paysans de nos contrées) pu élever une abondante progéniture.

Le 29 février 1724, ANNE épouse de JACQUES1, est marraine du petit Jean-mathias né au foyer de JEAN1 et SYLVINE. Le 21 novembre 1725, JACQUES1 est témoin au mariage de François Bozier et de Marguerite Laurens (cette dernière sera, en mars 1728, marraine de Margueritte, fille de JACQUES). Le 2 décembre 1725, LOUIS, JEAN et JACQUES sont aux obsèques de JEANNE PESTRE Le 22 janvier 1726, ANNE perd sa soeur SYLVINE et JEAN1 est veuf trop jeune. Le 11 octobre 1728, au baptême des jumelles nées au foyer de Fançois Bozier, JEAN1 BELLIARD est parrain de Jeanne Bozier et ANNE RABY est marraine de Margueritte Bozier... Le 3 février 1736, à Salles-en-toulon, Jacques et Anne sont présents au mariage de leur fils JEAN2 avec JEANNE BLOUIN. Cette union assure la descendance et notre saison 4!! Ainsi, les liens restent-ils très forts entre membres de la communauté des village de La Chapelle-Viviers, Leignes et Pouzioux.


SAISON TROIS

JACQUES BELLIARD & ANNE RABY (I)

DE JACQUES1 BELLIARD & ANNE RABY ------------------------------------------ENFANTS HORS LIGNÉE QUE SONT-ILS DEVENUS?

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1) MARIE3 BELLIARD (1722 - 17-- ?) Marie nait le 8 décembre 1722 à La Chapelle-Viviers son parrain fut son oncle,JEAN1 BELLIARD et sa marraine fut MARIE PONTI Nous n’avons trouvé aucune trace de la vie et du décès de Marie. 2) FRANÇOIS1 BELLIARD (1725 - 17-- ?) François nait le 3 septembre 1725 à La Chapelle-Viviers parrain François Bozier et marraine Margueritte Couvrat Nous n’avons trouvé aucune trace de la vie et du décès de François.

3) MARGUERITTE1 BELLIARD (1728 - 1794) Margueritte est né le 15 mars 1728 à La Chapelle-Viviers. Par suite d’une modification dans les retranscritpions des actes, Margueriite est prénommée Marie. Le 8 Juillet 1749, Marie épouse Pierre ROSSIGNOL (né à St-Martin La Rivière le 2/10/1713) en la paroisse de POUZIOUX. Les parents des époux sont présents dont Isaac et Anne Raby. Le couple aura deux enfants André(1750-1828) et Sylvain (1758-1813). Le 17 Juillet 1794, en présence de ses deux fils, Marie décède au Terrier (hameau proche de Pouzioux).Marie était veuve depuis le 5) LOUIS2 BELLIARD (1735 - 1739 ) Louis est né le 23 mars 1735 à La Chapelle-Viviers. Cet enfant sera baptisé du prénom de son parrain qui est également celui de son grand-père. ses parrain et marraine furent Louis Barbara et Suzanne Rousseau Louis est décédé le 28 octobre 1739 à La Chapelle-Viviers (agé de 2 ans env..) 6) JEAN3 BELLIARD ( 1737 - ? ) JEAN3 est né le 3 décembre 1737 à La Chapelle-Viviers. ses parrain et marraine furent Jean Boucaud et Marie Besliard Pas de date de décès connue et pas d’évènement noté.


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JACQUES BELLIARD & ANNE RABY (I)

SAISON TROIS

Saint Symphorien de Pouzioux retrouvons-nous en décembre 2014 autour de notre ancêtre JEAN BELLIARD pour une quatrième saison de généalogie des BELLIARD EN MONTMORILLONNAIS


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DE JACQUES1 BELLIARD & ANNE RABY ------------------------------------------ENFANTS HORS LIGNÉE QUE SONT-ILS DEVENUS?

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7) LOUISE1BELLIARD Née le 2 avril 1741 au village de La Chapelle-viviers son parrain fut René Lebaud et sa marraine Louise belliard O (sa cousine, fille de Jean belliard et Sylvine Raby). Louise y est décédée le 20 septembre 1742 à l’âge de “environ dix-huit mois”.

8) LOUISE2 BELLIARD Louise est née le 3 février 1745 à La Chapelle-Viviers. Louise, veuve, décèdera à Pouzioux le 30 mai 1817, “agée de 66 ans”. Parrain et marraine furent Louis Joyeux et Louize belliard sa cousineO (voir cidessus et page 9 Louise fille de JEAN)

Le 24 Janvier 1769, LOUISE2 BELLIARD épouse Ambroise AUDIDIER (né le à ) en la paroisse de La Chapelle-Viviers Décédée le 30 mai 1817 à Pouzioux. De ce mariage, naîtront: Louis (8 11 1769), Jean (9 3 1772), Catherine (20 10 1774) et Anne (12 12 1780). Toutes ces naissances se déroulent à La Chapelle-viviers... LOUISE2 sera grand-mère d’une petite Silvine à naître à Antigny le 19 janvier 1781.

retrouvons-nous en décembre 2014 autour de notre ancêtre JEAN BELLIARD pour une quatrième saison de généalogie des BELLIARD EN MONTMORILLONNAIS


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