ÉDITION 2 - JANVIER 2019
Le secteur de la construction de stands et de l’événementiel évolue à toute vitesse. Tout doit aller plus vite et être plus dynamique, sans compter que la numérisation se développe de plus en plus dans notre secteur. À travers cette deuxième édition de beMagazine, notre objectif est de vous informer à propos des dernières tendances, des innovations et du champ infini de pos sibilités qu’of fre le système de cadres de beMatrix. Nous y partagerons avec vous nos plus beaux projets mais également notre vision et nos valeurs, ainsi que celles des personnes qui nous intriguent et inspirent au quotidien.
beInspired!
Sommaire Ambassadeur de beMatrix de la première heure ! Interview avec Uwe Friebe de « Artist MesseService und Bau »
RV et RA : les clés de l’avenir La (r)évolution numérique en plein essor • case: scanner 3D
Big in Belgium Steven van Belleghem, expert en communication digitale
Les vertus de Sin City Welcome to Las Vegas!
Exposer d’un pays à l’autre Interview Larry Kulchawik • réseau bePartner international
Focus sur les beManiacs L'équipe « internal sales » beMatrix
Et la lumière fut ! Les dernières tendances sur le marché de l'éclairage
beInspired Des stands à l’éclairage original • specials
Durabilité et charité : une combinaison logique Extension forestière • kiosques d'eau • étude de durabilité
Pas d’arbitraire Le design des objets de notre quotidien
Manger bien et sain lors d’un salon Les choses à faire et à éviter
Architecture dans des centres d’exposition Lotus Building, Wujin (Chine)
De A à Z Projet à la une
Conseils & astuces L'équipe beMatrix prend la parole
Calendrier Qu'y a-t-il au programme en 2019?
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Rencontre avec un ambassadeur de beMatrix de la première heure ! Uwe Friebe, gérant de « Artist MesseService und Bau » – entreprise basée à Paderborn, en Allemagne – a été l’un des tout premiers clients de beMatrix. Uwe Friebe travaille dans l’univers de la construction de stands depuis 1986 et a commencé à collaborer avec beMatrix, qui s’appelait encore DeltaMatrix à l’époque, en 1996. Il comprend mieux que personne l’art de traduire les souhaits de ses clients en concepts de stand ciblés. Outre sa passion pour la construction de stands, Uwe est également un ancien champion d’Europe et recordman du monde de saut en parachute et un fan de musique et de voyages.
Quelle a été, d’après vous, la principale innovation de beMatrix ces dernières années ? « Sans conteste le connecteur manuel double ! C’est le connecteur le plus connu de la gamme de beMatrix. Il est utilisé pour relier des cadres entre eux. C’est un outil très simple, qui permet de monter un stand sur un salon en deux temps, trois mouvements. Il suffit de mettre les cadres côte à côte et de les visser l’un à l’autre au moyen du connecteur : un jeu d’enfant ! »
Depuis quand travaillez-vous avec le système de construction de stands de beMatrix et quand l’avez-vous découvert ? « Le Heinz Nixdorf MuseumsForum (HNF) de Paderborn, le plus grand musée au monde dédié à l’ordinateur, était à la recherche d’un système flexible pour son espace d’exposition. Ce système devait être rapide à monter et démonter, aisément configurable en plusieurs modèles, etc. Le système beMatrix répondait à tous ces critères et c’est ainsi que nous avons franchi une première étape en adoptant le système original de cadres à grands trous. Ce système était alors (1996) encore distribué sous le nom de DeltaMatrix mais ses fondements et avantages sont restés les mêmes. Le panel d’habillages et d’options a en revanche fortement augmenté, ce qui nous confère encore plus de possibilités pour nous distinguer par rapport à d’autres systèmes. Je suis fier de pouvoir dire que j’ai été l’un des premiers à faire confiance à beMatrix. » Si vous deviez vendre beMatrix, quels sont les USP que vous ne manqueriez pas de mettre en avant ? « L’innovation ! Les nouveautés sont au cœur du succès de beMatrix. L’entreprise lance chaque année des améliorations et des nouveautés, que j’attends toujours avec beaucoup d’enthousiasme. Je trouve en outre que l’équipe de beMatrix est un modèle d’accessibilité. En tant que client, vous avez toujours droit à une approche hautement personnalisée. Et sur le plan qualitatif, le système de beMatrix est un exemple pour les autres acteurs du marché ! »
Quels sont les stands estampillés beMatrix qui vous ont le plus donné satisfaction ces dernières années ? « Chaque année, nous érigeons tous les stands du salon DIAM (Deutsche Fachmesse für Industriearmaturen) de Bochum, en Allemagne. Compte tenu du peu de temps dont nous disposons, nous ne pouvons monter les plus de 3 000 m² de stands qu’avec le système de cadres de beMatrix, qui sort du lot en termes de légèreté, rapidité de montage et fonctionnalité. » Comment voyez-vous le système évoluer dans les prochaines années et dans quoi beMatrix doit-il investir, selon vous ? « J’espère qu’un centre de distribution verra rapidement le jour en Allemagne, afin que l’entreprise puisse approvisionner le marché allemand avec plus de flexibilité encore. Pour le reste, le futur proche apportera encore son lot de nouvelles innovations, j’en suis persuadé. Personnellement, j’espère que la gamme de profilés d’angle s’étoffera (30°, 45 ° et flexibles). »
Outre la qualité du produit et du service, qu’associezvous encore à beMatrix ? « Le réseau de beMatrix est une énorme source d’inspiration. La notion de collaboration est vraiment dans l’ADN de cette entreprise. Les nombreuses formations auxquelles je participe (Academy, beCAD training, ...) me permettent d’élargir mon cercle de contacts. Et chaque fois que je participe à une formation, je rentre à la maison avec les idées les plus surprenantes ! »
Saviez-vous que... c’est Uwe qui a suggéré l’idée des coins verts à beMatrix ?
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RV et RA : les clés de l’avenir La (r)évolution numérique est en plein essor. Là où jadis le numérique ajoutait un niveau à la réalité, l’analogique et le numérique fusionnent aujourd’hui presque complètement. Un bel exemple est l’utilisation croissante de la réalité virtuelle (RV) et de la réalité augmentée (RA) lors d’événements, de salons, de congrès, de remises de prix, etc. Les applications de la technologie semblent infinies, et nous n’en sommes qu’au début... Un monde entièrement imaginaire ou un monde réel enrichi d’éléments virtuels. Il y a dix ans, la RV et la RA étaient encore des technologies très peu connues, ayant vu le jour dans le domaine des jeux vidéo et des parcs de loisirs, alors qu’aujourd’hui, elles trouvent de plus en plus leur place dans la vie quotidienne, et davantage encore dans le secteur événementiel. Curieux de savoir comment la RV peut augmenter l’impact d’un événement ? Tout d’abord, il s’agit d’un outil fantastique pour ceux qui ne peuvent être physiquement présents pour diverses raisons. Avec des lunettes RV et une application, ces derniers peuvent tout de même assister à une présentation ou un concert depuis leur canapé, voire de plusieurs angles si l’organisateur place des caméras 360° dans différents coins. Dans le sens inverse, c’est tout aussi possible : l’orateur que vous vouliez inviter n’est pas disponible le jour de l’événement ? Surprenez le public avec une conférence virtuelle, dans un lieu inspirant. Lorsque les deux parties peuvent être présentes, vous pouvez aussi jouer la carte de l’originalité avec la RV. Vous voulez introduire votre produit sur le marché ? Montrez alors un modèle 3D avec non seulement tous les formats et couleurs possibles, mais permettez aussi à vos visiteurs de l’examiner sous tous les angles, de le configurer et même de le toucher. Parallèlement, vous pouvez animer l’origine de votre produit et évoquer sa naissance au moyen d’une belle expérience virtuelle, en jouant avec le temps et l’espace. Au lieu d’une liste ennuyeuse de faits et de données, vous créez une atmosphère palpitante. Si vous voulez prévoir pour vos clients un moment de détente entre toutes les présentations, vous pourrez aussi transformer la réalité virtuelle en ludification : par exemple, non seulement présenter une nouvelle cuisine, mais aussi permettre à vos clients d’y cuisiner virtuellement... Une soirée inoubliable ? Assurément. Et par la suite, vous pouvez garder le contact en faisant revivre aux visiteurs les temps forts de l’événement.
« Ceux qui investissent aujourd’hui dans la technologie destinée à prévoir le comportement des consommateurs sont les gagnants de demain. » Il va de soi que le potentiel de la RV et de la RA est également immense pour les constructeurs de stands, à la fois sur le plan pratique et créatif. Jusqu’à récemment, convaincre des clients potentiels consistait en des idées originales et de jolis plans 2D ou rendus 3D. En faisant une proposition de RV à votre client par contre, vous lui donnez immédiatement une plus grande notion de l’espace et une meilleure vue d’ensemble de tous les matériaux et techniques utilisés pour construire le stand. Une visite guidée à 360° renforce en plus le sentiment du client qu’il est pleinement informé : toute réflexion erronée est ainsi contrecarrée plus rapidement et les adaptations de dernière minute sont plus souvent évitées. Offrir au visiteur une expérience intense de RV ou de RA est devenu un must pour toute entreprise désireuse de faire partie du futur. « Mais pas parce que tout le monde le fait », explique un développeur de solutions de réalité virtuelle. « La RV, c’est plus qu’une visite guidée virtuelle, plus qu’une expérience individuelle. En tant que concepteur de stand, vous devez réfléchir avant tout à la manière d’adapter l’expérience à tout le parcours du client afin que celle-ci renforce l’offre de contenu de l’exposant. Vous pouvez y parvenir à l’aide de la RA, mais aussi par des installations à 360° telles que photos, projection, écrans, panneaux LED, lentilles holographiques, etc. L’expérience individuelle peut très bien se transformer en une expérience collective, où les visiteurs dialoguent entre eux ou avec le vendeur tandis que celui-ci leur montre les innovations de son produit ou les entraîne vers le processus de fabrication. » Les développeurs remarquent que le processus de démocratisation est en cours, rendant plus accessibles les techniques et les casques. Mais ce n’est pas tout : l’intelligence artificielle va venir renforcer tout le processus. L’exposant qui parvient à identifier immédiatement son client sur la base de toutes les données issues des réseaux sociaux, des cartes d’identité électroniques et de la reconnaissance faciale, va rendre son expérience encore plus personnelle et pourra l’informer de manière encore plus adaptée : là est la clé du stand de demain !
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beMatrix case: Staramba 3D scanner Staramba, ayant des bureaux à Berlin et à Los Angeles et plus de 100 experts dans 23 pays différents, a actuellement le vent en poupe avec le tout premier réseau social de RV ultra-réaliste : STARAMBA.spaces. La plateforme ouvre un tout nouveau monde de possibilités pour les contacts entre les fans et leurs idoles. Chacun peut désormais être en contact direct avec ses fans grâce à la réalité virtuelle. Cette plateforme offre une proximité entre stars et fans qui ne s’était encore jamais vue. Elle vous permet, par exemple, de suivre une séance d’entraînement avec votre idole sportive ou de découvrir vos talents d’acteur avec des icônes de Hollywood. Pour réaliser des scans 3D de toutes ces célébrités, Staramba a développé le « 3D Instagraph » : l’un des systèmes de scan corporel 3D les plus avancés. Ce scanner 3D devait briller par sa fonctionnalité, mais aussi par sa vitesse d’assemblage et sa modularité. Ces dernières caractéristiques sont deux atouts importants du système de cadres beMatrix, avec lequel le scanner est assemblé.
© Staramba (DE)
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Big in Belgium Steven Van Belleghem En Belgique mais aussi bien loin de nos contrées, le nom de Steven Van Belleghem fait l’unanimité. Il faut dire que cela fait des années que l’homme cartonne en tant que coach, conférencier et consultant avec son expérience et son regard en matière de digital marketing & customer service. Van Belleghem, c’est aussi quatre livres, qui se sont déjà vendus à 120 000 exemplaires. Des livres qui l’amènent à voyager aux quatre coins du monde car Van Belleghem est aujourd’hui un conférencier très demandé. Steven Van Belleghem a étudié l’économie appliquée à Gand. Via sa tante, qui est mariée à un Américain, il a passé plusieurs étés à San Francisco, où il a été contaminé par le virus de la technologie et de l’esprit d’entreprise de la Silicon Valley, ce qui l’a incité à poursuivre ses études à l’université de Berkeley. « Cet environnement a été pour moi une énorme source d’inspiration », confie-t-il. « Pour les besoins de ma thèse, j’y ai interviewé des représentants d’une vingtaine de grandes entreprises dans le cadre du lancement de produits high tech. » Après avoir été pendant un an et demi assistant de recherche à l’université de Gand, Van Belleghem a rejoint InSites Consulting, une start-up prometteuse dans le domaine du marketing en ligne. C’est pendant cette période qu’il a écrit ses deux premiers livres, qui ont reçu un accueil tel – le premier, intitulé « The Conversation Manager », a été récompensé comme le livre le plus innovant de l’année dans le domaine du marketing – qu’ils l’ont lancé dans le grand bain des conférenciers. « Je me suis rapidement rendu compte que c’est quelque chose que j’aime particulièrement. J’ai dès lors décidé de quitter InSites afin de pouvoir donner davantage de conférences et me lancer comme coach indépendant et consultant pour des entreprises. » Aujourd’hui, Van Belleghem est cogérant et co-administrateur de l’entreprise de consultance Nexxworks et du bureau de création de contenu Snackbites, deux entreprises dont il a été l’un des fondateurs. Snackbites a entre-temps été vendue à Intracto et Van Belleghem a épousé la même trajectoire. Ces deux sociétés ont pour vocation d’en aider d’autres à développer leur propre stratégie en matière de marketing numérique et de les aider à rester flexibles et orientées client dans un monde qui change à toute vitesse. Par ailleurs, Van Belleghem fait des recherches de terrain et est sollicité pour donner des conférences aux quatre coins du monde. À ce jour, il a donné des conférences dans plus de 30 pays. Sur le plan privé, il est marié et père de deux enfants.
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Dans son dernier livre, intitulé « Customers the day after tomorrow », Steven Van Belleghem examine les avantages que les entreprises peuvent retirer de l’intelligence artificielle et de l’automatisation. À condition de parvenir à porter leur service clients au même niveau, car une chose est sûre : le client de demain sera différent du client d’aujourd’hui. Le client de demain, voilà qui a l’air plutôt abstrait. Pourtant, c’est précisément de ce client-là que les entreprises doivent s’occuper aujourd’hui. « Il est essentiel que les entreprises se laissent guider par les attentes de leurs clients. Si j’avais un bon conseil à leur donner, ce serait d’oser rêver à l’expérience ultime en tant que client, à sa matérialisation dans un monde idéal, sans contraintes opérationnelles. C’est à travers ce prisme-là que les entreprises devraient se demander ce qu’elles peuvent déjà changer aujourd’hui et ce qu’elles pourront améliorer demain. » Afin de préparer les entreprises à interagir avec le client de demain, vous plaidez pour trois stratégies. « En effet. Primo, dans un monde régi par l’A.I., les données constituent la principale ressource. Chaque entreprise a par conséquent besoin d’une stratégie de gestion de données qui lui permettra, d’une part, d’identifier les processus répétitifs qu’elle pourra automatiser plus tard et, d’autre part, de rassembler des données sur le comportement de ses clients. Vous créez ainsi un cycle de vie en matière d’A.I. : plus celui-ci tourne vite, plus vous pouvez améliorer votre qualité de service et, partant, vous démarquer de la concurrence. Prenez une voiture, par exemple : elle peut en apprendre plus sur vous que vous ne le pensez. Des informations telles que la nature de vos destinations, la vitesse à laquelle vous roulez, la musique que vous écoutez ou encore la question de savoir si vous téléphonez en voiture peuvent être utiles, à terme, pour implémenter dans les voitures de nouveaux systèmes, beaucoup plus perfectionnés. Secundo, je m’attends à ce que l’effortless interface s’affirme comme l’environnement utilisateur du futur. Tout l’enjeu constituera à faire en sorte que les personnes qui visiteront votre site web – pour trouver des infos, acheter des articles ou rechercher un service – ne rencontrent aucune difficulté pour obtenir ce qu’elles désirent. Nous avons beaucoup à apprendre de toutes ces entreprises qui ont développé la même stratégie qu’Amazon ou booking.com. Aujourd’hui, la voix en tant qu’interface connaît un succès croissant : des smart speakers qui pilotent des assistants virtuels comme Alexa chez Amazon ou Google Assistant. Aux USA, 54 % des ménages ont déjà ce genre d’assistant personnel chez eux ; ici en Europe, le phénomène est encore très marginal mais cela va très vite changer. Avec la voix comme interface, plus besoin d’appuyer sur des boutons, de dérouler des listes ou menus ou de cliquer ; il suffira de demander. Et ce n’est qu’un exemple illustrant à quel point une meilleure accessibilité et une plus grande facilité d’utilisation peuvent accroître l’avance de votre entreprise sur la concurrence. » Et il y a encore un troisième volet. « Que j’appelle Augmented Intelligence et qui se résume à cette question : comment puis-je utiliser la technologie intelligente afin d’augmenter les performances et l’orientation client de mon département des ventes ? Comment puis-je aider mes collaborateurs à acquérir des connaissances plus ciblées afin qu’ils puissent répondre parfaitement aux besoins du client ? Si vous réservez dans le même hôtel plusieurs années d’affilée, vous n’avez pas envie de vous entendre demander : « c’est votre premier séjour chez nous, monsieur ? ». Beaucoup d’entreprises peuvent vraiment faire la différence sur ce plan-là, pour la bonne et simple raison qu’elles entretiennent encore des contacts physiques avec leurs clients, contrairement à Amazon, par exemple. » Le risque n’est-il pas alors d’avoir des clients pourris gâtés ? « Clairement. Le client d’aujourd’hui a des attentes beaucoup plus élevées que celui d’il y a dix ans. Les vieux principes de marketing comme l’USP ont vécu : exceller dans un domaine particulier tout en étant simplement moyen par ailleurs ? Forget it ! Aujourd’hui, tout le monde veut des 8 ou des 9. Les entreprises doivent dès lors se poser la question suivante : serons-nous encore compétitifs dans 5 ans si le comportement de notre groupe cible reste pour nous terra incognita ? Les entreprises n’auront pas d’autre choix que de collecter elles-mêmes des données ou de collaborer avec les grands acteurs. Même des marques automobiles telles que Renault et Volvo ont décidé récemment de collaborer avec Google, de peur de rater le bon wagon. » Le petit commerçant local peut-il encore survivre face à de tels monopoles ? Je pense que les deux peuvent continuer de coexister, chacun dans son registre : l’artisanat et la passion du spécialiste local, d’une part, la facilité et le service à la clientèle des grands acteurs, d’autre part. Je suis plus pessimiste, par contre, pour les commerces n’évoluant dans aucun de ces deux registres et qui offrent peu de facilité d’utilisation, ne sont pas vraiment bon marché et ne sont pas non plus spécialisés. Je ne voudrais pas être à leur place !
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Les vertus de Sin City. Welcome to Las Vegas ! Si certaines villes sont plus grandes que nature, que dire de Las Vegas ? Dans cette métropole clinquante nichée au milieu d’un désert, les possibilités de divertissement foisonnent à tous les coins de rue, et à toute heure du jour ou de la nuit. Mais même pour les personnes qui préfèrent garder leur argent bien au chaud dans les temples du jeu, ne boivent pas une goutte d’alcool et n’ont pas l’intention de se jurer fidélité éternelle dans une Wedding Chapel, Sin City recèle quelques secrets bien gardés… OASIS Pour une ville où jouer de l’argent était jadis strictement interdit et où la prohibition fit des ravages dans les années 1920, Las Vegas a accompli un sacré bout de chemin. Nulle part ailleurs dans le monde, vous ne trouverez davantage de casinos, de shows, de bars et de restaurants au kilomètre carré qu’ici. À Vegas, vous pouvez dormir dans 14 des plus grands hôtels du monde, offrant une capacité égale ou supérieure à 3000 chambres. Enfin, dormir, cela reste à voir car la plupart de ces hôtels abritent des casinos où l’on peut jouer 24 heures sur 24 – vous n’y trouverez aucune horloge et perdrez ainsi de vue, littéralement, le temps qui passe… – alors que des revues et spectacles époustouflants prolongent la nuit jusqu’aux premières lueurs du jour. Dans cet univers imprégné du cliquetis incessant des pièces que l’on mise et irradié par les lumières intenses des enseignes au néon, dénicher un petit havre de quiétude semble être mission impossible. C’est toutefois compter sans le plus grand parc de Las Vegas : Sunset Park, une oasis bienvenue dans l’oppressant désert des Mojaves, où le mercure peut atteindre une moyenne de 40°C pendant les mois d’été. Étalez vos couvertures pour
faire un pique-nique, ressortez votre canne à pêche, enfilez vos chaussures de jogging ou enfourchez votre vélo : avec ses 120 hectares, Sunset Park est l’endroit idéal pour respirer un peu ! Attention, toutefois : la bête de Vegas n’est jamais très loin et Sunset Park accueille régulièrement des événements et des festivals. BOMB PARTIES Il vous reste quelques heures à tuer avant d’assister, en soirée, à un spectacle de cirque ou à un concert de Céline Dion ? Croyez-le ou non mais à Las Vegas, il y a plein de musées passionnants à visiter, à commencer par le Mob Museum, un musée qui dresse un podium pour le crime organisé, fût-ce derrière des barreaux. Laissez-vous entraîner par d’anecdotes fascinantes et des bibelots et gadgets criminels, en passant par le mur ensanglanté du Massacre de la Saint-Valentin – reconstitué pierre par pierre – et la chaise électrique, où vous pourrez prendre la pose pour votre prochaine photo de profil. Le National Atomic Testing Museum va encore un pas plus loin en vous propulsant dans une simulation d’explosion au Ground Zero Theater. Ce musée doit son nom aux nombreuses bombes
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The Strip
Mob museum
nucléaires expérimentales (plus de 1 000 !) que l’on a fait exploser dans le désert du Nevada dans les années 50. Les nuages de champignons étaient visibles à des kilomètres à la ronde, y compris depuis Las Vegas. Plus dingue encore : des ‘bomb parties’ étaient organisées à cette époque, en toute insouciance, sur les terrasses rooftop de certains hôtels et il y a même eu, tout un temps, une authentique élection de Miss Atomic Bomb… ACTION MAN Place à l’action à présent ! Besoin de vous défouler en toute sécurité ? Pénétrez dans la Wreck Room, enfilez une combinaison de protection, emparez-vous d’une batte de baseball ou d’une barre de fer et transformez une pièce pleine d’objets en collection de débris ! Après ça, à en croire le site web, vous vous sentirez complètement libéré ! Action peut également rimer avec élégance. Vous avez déjà rêvé de faire un tour à bord d’une Corvette rutilante ou d’une Lamborghini hors de prix ? Vous serez alors ravi d’apprendre que vous pouvez arpenter le célèbre Las Vegas Motor Speedway à bord de la voiture (de location) de votre choix. Vous recherchez plutôt une bonne dose d’adrénaline ? Rendez-vous vite, alors, au Dig This Las Vegas, où vous pourrez foncer sur le désert en toute impunité avec un bulldozer ou une excavatrice. Un cours de trapéziste de cirque ? Une séance de vol acrobatique au-dessus du désert ? Aussi folle soit votre idée, soyez certain qu’à Las Vegas, quelqu’un y a pensé avant vous ! Tant que c’est fun et extravagant… MONSTRE ÉNERGIVORE L’air conditionné, les enseignes au néon, les machines à sous et les 150 000 chambres d’hôtel ont fait de Las Vegas un monstre
Sunset Park
Convention Center
Motor Speedway
énergivore, qui ne peut survivre que grâce à 6 000 fournisseurs qui l’approvisionnent en énergie produite à partir de gaz, d’eau, de lumière solaire et de charbon. Le plus impressionnant de tous est peut-être le Hoover Dam, un joyau de technique de 3 millions de mètres cubes de béton, situé à 48 km de Las Vegas et où 17 générateurs approvisionnent trois États en énergie. Après avoir visité le Hoover Dam, allez profiter du coucher du soleil sur le lac artificiel de Lake Mead, pendant que des millions de lampes s’allument à nouveau à Las Vegas. La boucle est bouclée… LE SAVIEZ-VOUS ? •
Las Vegas est une ville populaire dès lors qu’il s’agit d’organiser salons, congrès et autres événements. Exception faite du Las Vegas Convention Centre sur le Strip, la plupart des salons d’exposition se trouvent dans les grands hôtels.
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Chaque année, la ville du jeu accueille près de 22 000 rassemblements et conventions, allant de salons multimédias à l’International Pizza Expo. C’est pourquoi le Las Vegas Convention Centre s’attelle actuellement à augmenter de 130 000 m² son espace d’exposition.
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En 2018, pour la cinquième année consécutive, les World Travel Awards ont consacré Las Vegas comme la meilleure destination ‘Meeting & Conference’.
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Le CES, le plus grand salon technologique au monde, a débarqué à Las Vegas début 2018. Smart speakers, télévisions haut de gamme dernier cri, caméras à 360 degrés, voitures autonomes, … : le Consumer Electronics Show a réuni à Sin City quelque 180 000 visiteurs, qui ont pu découvrir les derniers produits et gadgets de 4000 exposants.
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Exposer d’un pays à l’autre Questions-réponses avec Larry Kulchawik Quelles sont les quatre plus grandes différences entre les salons aux États-Unis et en Europe ? Selon moi, la différence entre les États-Unis et l’Europe revient surtout à la différence entre le « Telling » et le « Selling ». Aux États-Unis, les stands ouverts sont souvent considérés comme la norme. Les Américains créent un environnement dans lequel ils « racontent une histoire » (telling) et ce n’est qu’après cela qu’ils la « vendent » (selling). Les stands européens sont bien plus fermés, avec de petits locaux isolés dans lesquels il est possible de vendre le produit en toute tranquillité. Les quatre plus grandes différences:
Larry Kulchawik BIO
Larry Kulchawik a débuté sa carrière en tant que concepteur de stands il y a maintenant 43 ans. Aujourd’hui, il est toujours actif dans le domaine de la construction des stands. Il a exercé des fonctions de vente et de management auprès de trois des plus grands acteurs du secteur de la construction de stands américains, en se concentrant tout particulièrement sur le marketing de salons internationaux. Par ailleurs, il a siégé au conseil d’administration de différentes organisations sectorielles (CEIR, OSPI, WTC) et a été le président de l’IFES (International Federation of Exposition Services) et l’EDPA (Exhibit Designer and Producers Association).
« Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise méthode, il y a juste différentes façons de faire. »
Europe
vs. États-Unis
L’utilisation d’un plancher surélevé
vs.
un tapis épais
La présence d’un bar sur le stand
vs.
un stand sans bar
L’utilisation des graphismes simples
vs.
drukke graphics
Différence de réglementation: toutes les dimensions possibles
vs.
limitations : stands en multiples de 10 pieds
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Quel conseil donneriez-vous à une entreprise européenne qui souhaite participer à un salon aux États-Unis ? De tous les pays du monde, les États-Unis comptent le plus de différences et de prescriptions. Il est dès lors indispensable de collaborer avec un partenaire américain. C’est lui qui connaîtra le mieux sa propre région. À l’inverse, je donnerais le même conseil aux Américains qui souhaitent participer à des salons à l’étranger. Quelles sont vos expériences avec beMatrix et comment décririez-vous sa valeur ? Lorsque je siégeais au Conseil d’administration de l’IFES, nous avions sélectionné beMatrix pour la construction de notre stand à Euroshop. J’ai rencontré Stefaan Decroos et Edwin Van der Vennet pendant le montage. Non pas dans une salle de réunion mais je les ai vus agenouillés, en train de monter les parois du fond de notre stand. Ils ont fait tout ce qui était en leur pouvoir pour respecter la date butoir. Cette première rencontre montre typiquement la passion et le dévouement de beMatrix et cela m’a définitivement marqué. À quoi ressemble l’avenir du secteur des salons selon vous et quelles sont les conséquences en termes de conception des stands ? Le monde devient de plus en plus un grand marché unique. Par conséquent, les différences régionales, au niveau du style et
de la réglementation, disparaissent peu à peu. Peut-être même les frais de « drayage » qui sont propres aux États-Unis. Les complexes accueillant les salons, les organisateurs des salons et les associations d’exposants vont stimuler tout cela. Les stratégies et les tactiques des exposants vont de plus en plus souvent se ressembler d’un pays à l’autre. Le principal objectif des exposants n’est pas de réaliser un projet de stand intelligent mais bien de vendre beaucoup et d’augmenter leur part de marché dans les différentes régions. Le projet et l’implication des visiteurs y contribuent mais, en fin de compte, la question cruciale à se poser n’est autre que : « quel objectif ai-je atteint après ce salon ? » Aujourd’hui, le marketing face-to-face reste un puissant outil afin d’augmenter ses ventes. L’internet omniprésent et le marketing par le biais des réseaux sociaux réduisent quelque peu la demande de contacts en face-à-face mais, selon moi, la force émotionnelle du contact humain ne disparaîtra jamais. En tant que concepteurs de stands, nous devons bien comprendre pourquoi les visiteurs se rendent à tel salon et/ ou telle conférence. Selon moi, quatre facteurs entrent en jeu : les sessions éducatives, les possibilités de réseautage avec des collègues, le lieu du salon et le salon en lui-même. Les stands en eux-mêmes ne sont pas l’attraction principale, mais ils constituent une valeur ajoutée pour attirer les visiteurs. L’organisateur d’un salon doit veiller à ce que ces quatre composantes soient complémentaires pour attirer les visiteurs. Selon moi, les stands sont la composante qui a le plus d’impact mais ils ne sont pas la raison principale pour laquelle les visiteurs se rendent en premier lieu à un salon ou un événement.
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La conception des stands a bien changé au cours de ces 15 dernières années : •
Les stands reposent aujourd’hui sur des systèmes légers, avec des pièces sur mesure, des panneaux et des toiles, des éclairages qui les mettent en avant et une technologie audiovisuelle. De cette façon, il est possible de créer une « expérience » unique. La conception du stand vient compléter la stratégie marketing de l’exposant qui entend ainsi augmenter ses ventes et faire forte impression aux acheteurs potentiels.
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Les stands ne doivent plus simplement être structurels, car le design joue aussi un rôle à l’heure actuelle. La technologie, l’éclairage et l’investissement personnel n’ont jamais eu autant d’importance.
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Les exposants investissent dans l’impact d’un stand sans que ce stand soit nécessairement le leur. C’est pourquoi le leasing et la location sont devenus la solution la plus pratique dans de nombreux cas.
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Participer à des salons et conférences s’inscrit tant dans une stratégie marketing locale qu’internationale. Pour qu’un projet de stand soit pertinent dans toutes les régions du monde, tout dépend de l’expérience des constructeurs de stands et de leur vécu à l’étranger. La connectivité internationale est aujourd’hui devenue un élément indispensable, ce n’est pas seulement une valeur ajoutée que seuls certains peuvent proposer.
© Exhibit Fair International (États-Unis)
Pourquoi avez-vous écrit un ouvrage sur les différences internationales entre les salons ? Après avoir beaucoup voyagé pendant 40 ans et avoir visité des salons partout dans le monde, je trouvais qu’il était important que je partage mes expériences. En ma qualité de président de l’IFES et après avoir travaillé avec nombre de constructeurs de stands à travers le monde, j’ai posé la même question à tous ceux que j’avais rencontrés : « Comment dois-je concevoir mon stand et comment dois-je me comporter lorsque je participe à un salon dans votre pays ? » Étonnamment, j’ai obtenu une réponse de 30 pays assez rapidement. Fort de cette information, j’ai élaboré pour les exposants souhaitant participer à des salons à l’étranger une sorte de modèle commun pour partager des informations sur les halls d’exposition locaux, les événements principaux, les réglementations, les méthodes de conception, les questions liées au travail et les différences culturelles. Bien qu’il mette surtout l’accent sur les salons événementiels, le livre se veut tout de même pertinent pour toute personne souhaitant commercialiser un produit dans l’un des 45 pays cités. Comprendre les différences culturelles qui sont expliquées dans ce livre constitue la première étape, la plus importante d’ailleurs, dans la conception d’une bonne stratégie marketing à l’étranger. Si vous connaissez ces différences et que vous les respectez, vous êtes déjà sur la bonne voie pour que votre participation au salon soit une réussite.
© Hamilton Exhibits (États-Unis)
Idée de lecture Le nouveau livre Trade Shows from One Country to the Next (deuxième édition) donne une vue d’ensemble des halls d’exposition, des principaux salons, des réglementations en vigueur, des prescriptions, des différences culturelles et autres particularités liées à la construction de stands dans 45 pays. Lorsque vous souhaitez présenter vos produits et services à l’international, mieux vaut adapter votre stratégie marketing au pays en question. Ce livre est un manuel qui simplifiera la vie de tout entrepreneur dont la communication se fait à l’international et qui participe à nombre de salons. Disponible sur Amazon ou sur www.larrykulchawik.com.
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beMatrix, dont le siège principal est situé à Roulers (Belgique), compte 3 sites de production et entend soutenir de près ses clients aux quatre coins du monde grâce à son réseau commercial international, qui comporte des divisions aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Scandinavie, en Australie et en Asie. L’objectif de l’entreprise consiste en effet à pouvoir servir les constructeurs de stands et leurs clients à l’échelle internationale, et si possible localement.
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Réseau bePartner international
En tant que fabricant, beMatrix est heureux de pouvoir compter sur l’expertise de ses clients, les monteurs de stands, pour développer des stands dynamiques et originaux, en utilisant les cadres beMatrix, leurs accessoires et LEDskin®. Le réseau bePartner regroupe tous les véritables ambassadeurs du système de cadres beMatrix, chacun d’eux ayant leur propre spécialisation : construction de stands, impression, LEDskin®, location, stands avec étage…
Focus sur les beManiacs : Internal sales « beManiac » : Une personne qui a un enthousiasme ou désir excessif de beMatrix beMatrix ne se contente pas d’investir en permanence dans la qualité de ses produits et services, il investit également continuellement dans ses collaborateurs, selon un principe simple : « les bonnes personnes au bon endroit ». Nos collaborateurs sont fiers de pouvoir porter le nom « beManiac ». Dans cette deuxième édition du magazine, nous avons le plaisir de vous présenter les membres de notre équipe « Internal sales ». En plus de soutenir nos account managers, ceux-ci sont quotidiennement au service de nos clients afin de leur fournir des devis et de répondre à leurs questions commerciales ou techniques.
Sébastien beManiac depuis 2015 Aime faire des balades en nature et fabriquer des meubles
Lynn beManiac depuis 2014
Jolien beManiac depuis 2016 Adore les puzzles et la lecture
A fait de son hobby sa profession complémentaire : styliste pour ongles
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Jan beManiac depuis 2018 Annelies beManiac depuis 2017 Aime la gymnastique, le tennis et les promenades avec son chien Cody
Un as du bricolage doublé d’un amateur de sport à la télé Ann-Sophie beManiac depuis 2015
Dominiek beManiac depuis 2013
Loisirs : jouer au tennis & donner des cours de langues
Fan des States & du karaté
Stephanie beManiac depuis 2018 Ses trucs à elle, ce sont le padel et le bodypump
Niels beManiac depuis 2018 Court, roule à vélo et joue au foot pour meubler son temps libre
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Et la lumière fut ! Lorsqu’il s’agit de créer une ambiance particulière, l’éclairage joue un rôle important. En effet, la lumière naturelle étant remplacée à l’intérieur par une lumière artificielle, il vaut mieux opter pour des luminaires et des températures d’éclairage qui mettent en valeur les couleurs, les matériaux et les textures. Nous avons repéré les dernières tendances et les nouveautés sur le marché pour vous faire découvrir les indispensables du moment. LASER Cela fait déjà longtemps que l’éclairage LED n’est plus une simple option : c’est une évidence ! Le LED présente une kyrielle d’avantages, son caractère écologique étant l’un deux. Les lampes LED ont une durée de vie 25 fois plus longue que les lampes halogènes et ne contiennent pas de mercure ou d’autres métaux dangereux, ce qui permet de les recycler très facilement. En outre, elles n’ont pas besoin de temps pour chauffer et elles blanchissent beaucoup moins les couleurs car leur faisceau de lumière ne contient pas d’UV. Néanmoins, que ceux qui pensent que les lampes LED sont l’avenir se détrompent ! Vous savez ce qu’on dit : on n’arrête pas le progrès ! La prochaine nouveauté serait très vraisemblablement l’éclairage laser. Les lasers produisent 1000 fois plus de lumière que les LED alors qu’ils consomment l’équivalent d’un 1/3 de leur énergie. Un rêve lointain ? Certains types de voitures utilisent déjà des phares laser...
Et, d’ici quelques années, nous trouverons peut-être des diodes laser dans nos écrans de télévision et smartphones. ÉCOLOGIQUE « Quelle quantité de CO2 a été émise pour produire et transporter cette lampe ? » Il y a dix ans, les vendeurs tombaient des nues lorsque quelqu’un leur posait la question alors que, maintenant, cela fait partie de leur quotidien. Les fabricants aiment aujourd’hui sortir le grand jeu en proposant des armatures recyclées comme des abat-jour en feutre fait de bouteilles en plastique recyclées : leur empreinte écologique est minime tandis que la fonction acoustique de l’objet est excellente. Il existe aussi des lampes faites de carton recyclé, de néons utilisés, de jeux abandonnés, de déchets plastiques, et de bien d’autres matières plus folles les unes que les autres. L’écoconception est certainement l’étoile montante de l’éclairage. Et, le plus génial dans tout cela : avec un peu
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© Delta Light
de créativité, vous pouvez créer votre propre luminaire à partir d’objets du parc à conteneurs ! FLEXIBLE Beaucoup de personnes aiment placer leur éclairage là où ils veulent. Là n’est pas la question avec des lampes à poser, mais c’est plus compliqué lorsqu’il s’agit de plafonniers puisque vous devez tenir compte de l’alimentation prévue. Aujourd’hui, les systèmes dits « plug and play » sont très à la mode : différentes lampes peuvent être suspendues à divers endroits en partant d’un point central. Vous pouvez déterminer la longueur des câbles selon vos goûts et les abat-jour se déclinent en différents formats et formes pour que tout le monde puisse composer son luminaire personnalisé unique. Quoi de mieux qu’un mélange harmonieux de couleurs, de formes et de dimensions variées pour créer la pièce maîtresse de votre intérieur : rien n’est plus tendance que d’avoir un maximum de flexibilité au niveau des couleurs et des formes. ÉPURÉ Le style industriel et le style rustique ne sont pas sur le retour (c’est un euphémisme !) et cela se reflète clairement lorsque l’on voit des lampes au look béton ou encore dans l’utilisation de matériaux épurés, comme de l’acier ou du fer bruts. Même le métal rouillé fait son apparition çà et là. Néanmoins, nous avons plus ou moins tous le même objectif : créer un intérieur chaleureux, un véritable nid douillet, ce qui explique l’utilisation du bois, qui offre un joli contraste avec les matériaux bruts et robustes et qui n’est autre qu’une véritable star dans chaque intérieur. Les lampes en bois sont très tendance en ce moment, en version moderne ou encore sous la forme du lustre classique.
SAM LIGHT Avec le nouveau SAM Light de beMatrix, accentuer des cloisons et/ou des produits n’a jamais été aussi simple. Cette lampe LED orientable se distingue par son design épuré et par les différentes options de montage. L’univers modulaire des constructions temporaires requiert en effet des solutions d’éclairage simples et rapides à installer pour tout type de stand (petit ou grand) et d’éclairage (éclairage d’accentuation, d’ambiance ou général). Le principal atout de cet élégant spot tient au principe « 2 en 1 » qui le sous-tend : avec un seul commutateur, vous pouvez passer d’une lumière froide à une lumière chaude. Le choix à cet égard peut être effectué aussi bien pendant qu’après le montage et peut encore être modifié par après. Les LED intégrés sont par ailleurs orientables à 340°, ce qui permet d’éclairer une surface dans ses moindres recoins.
© Delta Light
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beInspired Des stands à l’éclairage original L’éclairage ne joue pas seulement un rôle important dans votre intérieur, un éclairage judicieux peut faire toute la différence sur votre stand ou lors d’un événement. Il fait partie de l’expérience vécue par le visiteur. Nos clients sont la meilleure preuve qui soit pour démontrer que le système de cadres beMatrix peut se combiner à un bel éclairage de façon originale. Pas seulement pour l’élément d’éclairage du stand en lui-même mais surtout pour se distinguer des autres stands. Nous sommes ravis de vous présenter différents exemples d’un éclairage original du stand.
Les cadres beMatrix sous les projecteurs LEDLAB conçoit et produit des lampes LED de qualité supérieure. Le constructeur de stands Spacebox a imaginé son stand pour le salon « Intérieur » à Courtrai, où différents fournisseurs d’éclairage exposaient leurs produits. Pour que ce stand se distingue des autres, des bandes LED ont été placées directement sur des cadres beMatrix non décorés.
© Spacebox (BE)
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Une nouvelle dimension couleur
© Total Expo Ltd. (IE)
Authenticité, vert et lumière Appréhender la question de l’éclairage d’une manière créative peut déjà suffire à donner à un stand un cachet supplémentaire. Avec ce stand beMatrix pur monté pour Festivak et combinant lumière et vert naturel, Total-e en apporte une preuve éclatante. © Total-e (BE)
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Notre bePartner • build Total Expo nous montre que collaborer avec beMatrix permet de faire travailler l’imagination. Pour que les stands des clients soient encore mieux mis en avant, cette entreprise a conçu un nouveau produit qui s’allie parfaitement au système de cadres : « Glowing Edges ». Celui-ci utilise des lampes LED programmables qui sont placées sur les cadres à grands trous. Les couleurs s’adaptent aux couleurs de l’entreprise du client final et ajoutent ainsi une nouvelle dimension au stand.
build
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beInspired Specials Le système de cadres de beMatrix permet de réaliser à peu près toutes les formes, lignes et constructions possibles et imaginables. Si un cadre n’est pas disponible dans notre gamme standard, nous le produisons sur mesure. Qui dit cadres fabriqués sur mesure, ne dit néanmoins pas forcément investissement unique. Rien ne vous empêche, en effet, de les intégrer dans un autre projet afin de conserver les propriétés modulaires du système. Qui plus est, c’est une belle façon de vous distinguer de la concurrence ! Ce message, plusieurs de nos clients l’ont bien compris. Vous trouverez ici leurs réalisations :
Cadres de forme trapézoïdale Le constructeur de stands Choup’s - Silver Partners a réalisé ce stand épuré pour les besoins liés à la participation de Triumph au Salon de l’auto de Bruxelles (BE). La partie la plus spectaculaire de ce stand se compose notamment de cadres de forme trapézoïdale réalisés sur mesure. Le stand Triumph est là pour démontrer qu’il est possible d’obtenir un résultat extraordinaire avec des cadres principalement standard auxquels on ajoute quelques cadres plus originaux.
© Choup's - SIlver Partners (BE)
1165,6
° 50,7 10
1, 3°
39,3 °
78 ,7 °
992
1011,6
1364
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Virgin Media - Sushi Bar Le constructeur de stands Enigma a créé une nouvelle génération de kiosques pour Virgin Media. L’esquisse a été traduite en un dessin 3D structurel prévoyant quasi exclusivement des cadres standard. Seuls les demi-arcs en haut et en bas du kiosque ont nécessité la réalisation d’un cadre spécial afin d’obtenir le résultat souhaité. © Enigma (R.-U.)
Rob Brooks, directeur et cofondateur de Modex Exhibitions Ltd (bePartner · build) :
« Nous sommes une entreprise de conception et de construction qui travaille avec un panel majoritairement standard de cadres beMatrix mais cela nous rassure de savoir que l’équipe de Roulers peut également fournir des cadres spéciaux dans des délais assez courts si nos clients le demandent. Nous sommes régulièrement confrontés à des demandes de design qui auraient autrefois nécessité une solution de construction traditionnelle sur mesure alors qu’aujourd’hui, nous envoyons simplement une esquisse à beMatrix, puis attendons que les éléments soient livrés. C’est une solution à la fois propre et simple et qui, surtout, ne produit ni poussière, ni peinture ! »
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Témoignage
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© Modex Exhibitions (R.-U.)
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Le développement durable et la charité : une combinaison logique Dans le numéro précédent du beMagazine, vous avez pu lire que beMatrix joue à fond la carte du développement durable. En tant qu’acteur international et dynamique, nous estimons qu’il est important de stimuler également la responsabilité sociétale en dehors des murs de notre entreprise. Voilà pourquoi nous investissons chaque année un pourcentage fixe des recettes dans plusieurs projets nationaux et internationaux. Ces projets sont soigneusement sélectionnés et correspondent toujours à notre philosophie. Nos travailleurs sont eux aussi étroitement impliqués dans ces projets ou ils sont sensibilisés au thème du projet. Cette année, outre différentes petites initiatives, nous avons surtout investi dans l’extension d’un bois à Aalter (BE) et dans la construction de trois points de distribution d’eau potable dans l’Ituri, en RDC.
Extension du domaine naturel de Ganzeveld à Aalter (Belgique) Les forêts jouent un rôle important dans la problématique du réchauffement climatique : elles filtrent l’air, produisent de l’oxygène, régulent la température et stockent l’eau dans le sol. Les forêts n’occupant qu’à peine 11 % de la Région flamande (le nord de la Belgique), cela en fait la région la moins occupée par des bois en Europe. La région a donc du pain sur la planche. Natuurpunt veut y remédier grâce à la campagne « Bos voor Iedereen ». Natuurpunt est une association indépendante de bénévoles qui protège des zones naturelles vulnérables et menacées en Flandre. Elle achète à cette fin des terres et veille à ce que des forêts complètes puissent s’y développer. L’achat de ces terrains n’est pas bon marché mais cette méthode a le mérite d’offrir la garantie que les forêts resteront sur le long terme. beMatrix s’est engagée à soutenir l’extension de la zone forestière du domaine de Ganzeveld, à Aalter. Dans l’édition précédente de ce magazine, nous avions indiqué que nous allions parrainer 1 mètre carré de forêt pour chaque série de 10 cadres en aluminium d’1 m x 2,5 m vendus. Grâce à une intervention des pouvoirs publics flamands, nous avons pu adapter néanmoins notre engagement, passant à 1 mètre carré de forêt dès la vente de 5 cadres. Cela représente en 2018 une extension de pas moins de 16 000 m2 de bois pour la forêt de Ganzeveld ! Le dimanche 25 novembre, pour suivre l’expression « un esprit sain dans un corps sain », les travailleurs de beMatrix et les bénévoles de Natuurpunt ont empoigné une bêche pour participer à la plantation des arbres parrainés.
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Construction de 3 points de distribution d’eau dans l’Ituri (RDC) L’Ituri est une province située dans la région montagneuse du Nord-Est du Congo et compte environ 1,5 million d’habitants. Aujourd’hui encore, 1 million de résidents n’ont toujours pas accès à l’eau potable. Le manque d’hygiène et d’installations sanitaires ainsi que la contamination liée à une mauvaise eau potable sont principalement à l’origine de maladies et de diarrhées, qui expliquent les taux élevés de mortalité infantile. Le projet de construction des points de distribution d’eau dans l’Ituri (en RDC) nous a été signalé par l’organisation belge « Entrepreneurs pour entrepreneurs ». Il s’agit d’une initiative de l’ONG Protos. Ce dernier renforce une gestion juste, durable et participative de la consommation d’eau dans divers pays (Belgique, Haïti, Afrique de l’Ouest,…). Le projet des points de distribution d’eau dans l’Ituri a pour but d’étendre les systèmes d’eau potable existants et de professionnaliser les points de distribution d’eau, en en faisant une sorte de magasins d’eau sous gestion privée de gérants. Cela permettrait d’améliorer la santé des femmes, des hommes et des enfants et de libérer plus de temps pour les activités économiques (moins de temps d’attente, mois d’absences liées aux maladies). Grâce à la contribution de beMatrix, Protos pourra construire 3 nouveaux points de distribution d’eau dans la province de l’Ituri. Nos travailleurs seront eux aussi sensibilisés, dans le cadre de ce projet, à la problématique de l’accès à l’eau potable dans le monde et à la nécessité de changer nos habitudes de consommation de l’eau.
© Protos
Etude de durabilité Curieux comme nous sommes, nous avons commandé cette année une étude à une organisation externe afin de comparer les émissions de CO2 des deux systèmes : cadres en aluminium et construction en bois (selon la méthode Bilan Carbone®). Cette étude a tenu compte des phases de production, de transport, d’utilisation et de fin de vie. Vous trouverez le résultat de cette étude dans l'infographie à la page suivante.
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L’empreinte écologique des cadres
12,076
14,000 12,000 10,000
6,214
kg CO2e/1000 frame uses
8,000
3,858
6,000 4,000 2,000 0
Cadre beMatrix + habillage en textile
Cadre beMatrix + habillage de panneaux en PVC
Cadre en bois
EMISSION DE GAZ DES COMPOSANTS
Habillage
Ruban autoagrippant
Connecteurs
Cadre
Peinture
Vis
Pins
La solution la plus écologique est le c ad re b e M atr i x avec habillage en textile.
Les habillages et le ruban sont les composants ayant la plus grande influence.
Améliorer la réutilisabilité des habillages peut réduire considérablement les émissions.
Comment cette étude a-t-elle été menée? Cette étude et ces calculs ont été réalisés selon la méthode Bilan Carbone®.
Un cadre en aluminium peut en moyenne être utilisé 200 fois, tandis qu'un cadre en bois seulement 4 fois.
Le calcul est basé sur 1000 utilisations. Pour cela, vous avez besoin de 5 cadres en aluminium ou 250 cadres en bois.
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Pas d’arbitraire Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi le format d’une feuille A4 fait exactement 210 mm x 297 mm ? Pourquoi une plaque d’égout est-elle ronde ? Ou pourquoi un panneau stop a-t-il toujours une forme octogonale ? Le design des objets de notre quotidien n’a rien d’un hasard, mais les raisons qui expliquent un tel design spécifique sont souvent bien moins connues.
Format papier A(4) Quel est le rapport entre une feuille A4 et le design ? Ce n’est quand même qu’un bête morceau de papier n’est-ce pas ? Malgré tout, ses mesures bien définies sont loin d’avoir été décidées de façon arbitraire, on peut même parler de découverte bien réfléchie. Le format A standard du papier a été conçu en 1922 par un ingénieur allemand, le dr Walter Porstmann, qui s’est servi à cette fin d’une formule mathématique : le rapport entre la longueur et la largeur est égal à la racine carrée de 2 (√2). C’est la seule proportion qui reste si on plie la feuille dans le sens de la longueur.
Plaque d’égout On trouve des plaques d’égout de toutes les formes : carrés, rectangles, triangles, ... Mais la forme la plus ancrée dans la conscience collective pour couvrir des trous d’homme, cela reste le cercle. Les plaques d’égout sont, compte tenu de leur nature, lourdes, et la forme ronde permet de les faire rouler plutôt que de les porter. Cela pourrait bien être l’explication de leur forme, mais en réalité, il faut chercher l’origine de ce design élémentaire dans sa fonction : seule une plaque en forme de cercle ne tombera jamais dans son propre trou d’homme. Un carré peut par exemple y tomber s’il est placé en diagonale.
Panneau stop Lorsqu’on a commencé à utiliser des panneaux de signalisation pour la première fois, la règle était la suivante : plus il y a de bords, plus le danger est grand. Petit à petit, tous les panneaux de signalisation ont adopté une de ces trois formes : le cercle, le triangle et le carré. Il ne subsiste qu’une exception : le panneau stop. Sa forme spécifique permet de le reconnaître partout dans le monde, quelles que soient les conditions météo. Même les automobilistes se trouvant de l’autre côté de la route peuvent le reconnaître. Cette forme unique a fait du panneau stop, qui est vu un peu partout comme un des panneaux les plus importants du code de la route, une véritable icône. Peu importe la langue que vous parlez : le design du panneau – sa forme donc, pas ce qui y figure – permet à tout un chacun de savoir immédiatement ce qu’il ou elle doit faire. S’arrêter !
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Pantone 152 Cônes de signalisation, gilets et bouées de sauvetage, tenues d’astronautes de la NASA, boîte noire d’un avion, ... Tous ces objets ont toujours la même couleur pour que tout le monde puisse les identifier rapidement et facilement. La couleur « Orange de sécurité » est celle qui se remarque le plus dans un environnement naturel car elle ne s’apparente en rien au vert d’un bois ou au bleu du ciel et de la mer. C’est une couleur qui ne se retrouve presque jamais dans la nature. Ce type d’orange a reçu le code couleur Pantone 152 et le monde entier l’utilise. Faites vous-même l’exercice et promenez-vous en rue en gardant ceci en tête : si un objet doit être reconnaissable en un seul coup d’œil, il est orange.
Pâtes L’ergonomie est la science qui se consacre à améliorer l’efficacité et la facilité d’utilisation d’un objet. Un aliment que nous connaissons tous en est un parfait exemple : les pâtes. Chaque type de pâte voit sa forme adaptée à sa fonction. Cette forme spécifique peut être adaptée de sorte à retenir la sauce d’une certaine façon, à cuire endéans un certain délai, à diffuser la chaleur de façon plus efficace. Par exemple, les penne sont en forme de tube pour mieux retenir les sauces plus liquides, alors que leurs sillons ont pour but d’harmoniser la cuisson sur toute la surface. En outre, les extrémités des penne sont coupées selon un angle de 45° et non droites, car cela permet d’agrandir l’ouverture. De cette façon, les morceaux de viande peuvent y rentrer plus facilement. Retenez bien ceci : dans le monde des pâtes, des considérations a priori esthétiques ont toujours une explication ergonomique. C’est pourquoi chaque sauce a son propre type de pâte. Source : ‘No randomness’ par Oscar Lhermitte. No randomness, une exposition design composée par le créateur Oscar Lhermitte, basé à Londres, montre la logique de développement qui se cache derrière une sélection d’objets du quotidien.
Le cadre b62 de beMatrix : pas de coïncidence non plus ! Comme son nom l’indique, toutes les dimensions du système de cadres b62® repose sur la matrice parfaite de 62 × 62 mm. La largeur, la longueur et la hauteur des stands conçus et construits avec ces cadres sont toujours des multiples de 62. De ce fait, chaque construction tombe juste, au millimètre près, dans toutes les directions et pour n’importe quelle combinaison. Même les coins s’emboîtent parfaitement. Futé, n’est-ce pas ? Cette matrice logique n’empêche pas d’avoir une liberté totale au niveau du design. Des angles droits ou arrondis, des parois perpendiculaires ou obliques, des échancrures ou des jonctions T, des courbes et des arcs, … Tout est possible.
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Manger bien et sain lors d’un salon Les choses à faire et à éviter Lorsque vous êtes affairé au montage d’un stand lors d’un salon et que votre estomac commence à crier famine, manger un snack sur le pouce apparaît souvent comme la solution de facilité. Le hic, c’est que rapide est rarement synonyme de savoureux et d’équilibré. Pour vous aider à découvrir comment vous pouvez grignoter quelque chose de bon et sain sans trop devoir vous creuser les méninges, nous avons prêté une oreille attentive aux conseils de la nutritionniste Lynn De Merlier. On dit que les personnes qui doivent fournir des efforts physiques ont besoin d’une alimentation consistante. C’est vrai ? Oui et non. Ces personnes-là ont besoin d’une alimentation leur apportant suffisamment de calories sans que leur taux de glycémie joue constamment au yoyo. Malheureusement, beaucoup de personnes associent surtout une alimentation consistante à des frites, des pizzas et des croque-monsieur. En quoi manger une pizza ou un croque-monsieur poset-il problème ? Ce sont des snacks qui ne sont pas du tout équilibrés. Proportionnellement, ils contiennent trop de sucres et de graisses, et la plupart du temps des acides gras saturés, soit les plus mauvaises graisses de toutes pour la santé. Pensez au fromage et à la mayonnaise que l’on retrouve dans les croque-monsieur ou à la crème dans les glaces. Ces snacks ne peuvent bien entendu pas faire de tort s’ils sont consommés occasionnellement mais pas question d’en faire un pilier de votre alimentation quotidienne. En tant que constructeur de stand, consommer exclusivement des repas de ce genre est loin d’être idéal. Que conseillez-vous comme alternative, alors ? Il est primordial de prendre un bon petit-déjeuner car cela conditionnera la suite de votre journée. Un bon petit-déjeuner vous fournira l’énergie suffisante pour traverser la matinée avec fraîcheur et énergie. Si vous n’ingérez pas assez de vitamines, de glucides et de protéines ou abusez des sucres raffinés, vous vous sentirez plus vite fatigué et serez davantage sujet à des pertes de concentration. Et vous aurez plus facilement tendance à manger des friandises ou d’autres snacks mauvais pour la santé. Prendre un petit-déjeuner équilibré n’est pourtant pas sorcier. Les flocons d’avoine, par exemple, constituent la meilleure source d’énergie : ils ne contiennent pas de sucre et sont connus pour leur richesse en fibres et en glucides complexes, lesquels apportent précisément beaucoup d’énergie. Une
bonne portion de flocons d’avoine, de lait et de banane, c’est l’assurance d’avoir des réserves pendant un bon moment. Les œufs sont également à conseiller. Ils sont bourrés des meilleures protéines et contiennent au moins 10 nutriments essentiels, comme le fer et la vitamine D, ce qui renforce la solidité des os. Les œufs, c’est un repas rapide et simple à préparer, à la coque comme en omelette. Et si vous optez pour cette dernière préparation, vous pourrez en plus ajouter des poivrons ou des tomates pour augmenter la teneur en fibres et en vitamines de votre repas. Mais vers l’heure de midi, la faim ressurgit, n’est-ce pas ? Tâchez de manger autant que possible à heures régulières afin que votre organisme puisse anticiper l’heure du prochain repas et atténuer quelque peu la sensation de faim. Ne mangez pas quelque chose de trop lourd afin d’éviter le creux de l’après-midi. Un bon lunch propose un judicieux équilibre entre protéines, graisses et glucides. Les protéines améliorent la concentration et prolongent le sentiment de satiété alors que les graisses et les glucides stabilisent les apports énergétiques jusqu’au repas du soir. Des légumes grillés avec du quinoa, quelques tartines de pain complet avec du poulet ou du maquereau fumé et un grand bol de soupe constituent d’excellents conseils à cet égard. Et entre-temps, on peut grignoter ? Bien sûr. Les galettes de riz constituent un en-cas idéal : elles apaisent votre faim et maintiennent votre glycémie en équilibre. Les fruits et les légumes vous procurent un sentiment de satiété car vous pouvez en manger autant que vous voulez sans pour autant ingérer des tonnes de calories. Des pommes, des poires ou des carottes, par exemple, peuvent être épluchées à l’avance et ne doivent pas être conservées au frais, ce qui en fait des en-cas idéals. Elles peuvent également être consommées séchées ou sous forme de jus. Enfin, des fruits secs tels que des amandes, des noix et des noisettes sont tout bonnement fantastiques. Ils sont bourrés de bonnes graisses et protéines ! Veillez cependant à choisir des fruits non salés ou édulcorés. Dernière question : quel est le plaisir coupable que vous n’hésitez jamais à vous autoriser ? Du chocolat contenant plus de 75% de cacao. Le cacao, en effet, est riche en antioxydants et bon pour la tension artérielle. Et puis, surtout, qu’est-ce que c’est bon !
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Architecture dans des centres d’exposition De nos jours, les halles aux foires et autres salons d’exposition ne se conçoivent plus comme des boîtes de béton fades et purement pratiques, où les besoins en mètres carrés priment l’inspiration architecturale. C’était peut-être le cas par le passé mais aujourd’hui, l’architecture spectacle s’est emparée de ce type de bâtiments également. Dans cette édition, nous tournons nos projecteurs vers le Lotus Building. Le Lotus Building, ou tout l’art de transformer une halle aux foires en un pur joyau architectural…
Lotus Building, Wujin (Chine) Si vous vous retrouvez un jour à Wujin, dans l’est de la Chine, rendez-vous vite au lac artificiel dans le centre-ville. Pas pour y faire du bateau, mais pour vous laisser subjuguer par cette merveille d’architecture qu’est le Lotus Building. Ce joyau d’esthétisme étonne par ses proportions impressionnantes, son audace et son originalité et abrite aussi bien le bureau de planification de la ville que plusieurs halles aux foires et centres de congrès. Son nom et sa physionomie, il les doit à la fleur de lotus en floraison et aux trois stades de son évolution, du jeune bourgeon qui vient d’éclore à la fleur en pleine maturité. Les Australiens de Studio 505 ont dessiné les plans de cet immeuble en 2013 en complément aux infrastructures qui existaient déjà sous le lac artificiel d’où jaillit la fleur... Du coup, les visiteurs accèdent à l’immeuble par le bas et déboulent dans une immense pièce aux allures de cathédrale, où un lustre géant dont on peut penser qu’il représente une étamine capte tous les regards… On notera encore que l’immeuble utilise le lac via des pieux géothermiques pour réguler sa température : astucieux… Et la nuit ? Le Lotus Building se transforme en une spectaculaire attraction touristique sous l’effet d’un spectacle de lumières offrant des combinaisons de couleurs naturelles. Une expérience à ne pas manquer !
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Photographie: John Gollings
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De A à Z En travaillant avec beMatrix, vous pouvez compter en permanence sur le support d’une équipe professionnelle et expérimentée qui vous accompagne dans toutes les phases de votre projet. Cela commence par le design : votre projet est traduit par un dessin technique avec des listes détaillées des pièces et des plans d’assemblage clairs. Avec la visualisation de la structure beMatrix, vous obtenez une première impression du résultat final.
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Projet à la une: Špica International @ IFSEC 2018, Londres Conception & réalisation par bePartner · build Leseno (SI).
Design original
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Dessin 3D beMatrix
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Le rĂŠsultat
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Š Leseno (SI)
L'équipe beMatrix prend la parole
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Nous disposons de plusieurs tables d’appoint, plus ou moins grandes, de Le Cornu. Elles confèrent une atmosphère agréable à notre salon. Ces « Autumn Leaves » s’intègrent parfaitement à différents endroits de notre intérieur depuis plusieurs années. Le plus souvent, elles se retrouvent dans le salon, en bas, mais aussi du côté de notre chaise à bascule, dans la chambre. C’est là qu’elles se trouvent pour l’instant. Ces meubles sont intemporels et leur forme pointue tranche avec le style très carré et minimaliste de notre maison. Le créateur de ces tables n’est autre qu’un habitant de notre commune, Wevelgem (Belgique) et ce sont d’ailleurs les premiers meubles que nous avions achetés pour aménager notre maison. Tout cela donne une nouvelle dimension ainsi qu’un côté sentimental à un objet.
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Le verre est probablement un des éléments de construction les plus anciens et les plus créatifs qu’il existe. Ce matériau était déjà exploité au début de l’Antiquité. Contrairement à la pierre, le verre servait aussi d’élément de décoration, outre son côté fonctionnel. C’est précisément ce qui m’attire avec ce matériau : la diversité, les couleurs, les structures, son rayonnement, ... J’ai découvert Sabine récemment et j’ai tout de suite été impressionnée par son talant et son enthousiasme. Elle profite de chaque minute de temps libre pour travailler dans son atelier. Cela fait maintenant cinq ans qu’elle utilise la technique Tiffany. On retrouve clairement son évolution et son développement artistique dans ses œuvres.Elle aime travailler à la demande et la plupart de ses clients lui donnent carte blanche. Elle cherche d’abord à savoir ce qu’ils souhaitent, ce qu’ils veulent intégrer, la symbolique qu’ils veulent obtenir et elle se lance ensuite dans son travail. Elle n’a pas besoin de chercher l’i n s p i r a t i o n p o u r s e s œ u v r e s artistiques, celle-ci vient toute seule. Elle peut parfois se réveiller la nuit et avoir une idée qu’elle mettra en pratique plus tard. Parfois, elle puise son inspiration dans la nature, parfois, en collaborant avec un autre artiste, voire dans la musique. Sabine Van Eynde / SeyeS Glass Art Beekstraat 1, 8470 Gistel – Moere, Belgiëque www.seyesglassart.be
http://www.lecornu.be/
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Pour moi, cuisiner n’est pas une corvée mais plutôt un moment de détente. Un délicieux repas, ce n’est pas seulement une bonne recette, mais c’est aussi choisir les meilleurs ingrédients. J’aime aller les acheter au « Lokaalmarkt » de Roulers. Des commerçants locaux y proposent leurs produits tous les vendredi après-midi, directement du champ à l’assiette. Et ça se goûte... Le marché a lieu dans l’ancienne église Saint-Amand, ce qui rend l’expérience encore plus spéciale. Et si je n’ai pas envie de cuisiner, je m’installe simplement au bar pour manger un bout. Pour moi, c’est une façon idéale de commencer le weekend.
Leslie
Lokaalmarkt Roeselare - chaque vendredi de 14 à 19 heures Église Saint-Amand - De Coninckplein, 8800 Roulers, Belgique www.lokaalmarkt.be
COMPTABILITÉ
Li O Lait est mon bar à café / point de chute préféré lorsque je flâne à Bruges et que je veux un peu échapper à toute cette agitation du quotidien... Il se situe dans une ancienne maison de maître brugeoise et l’ambiance y est conviviale et chaleureuse, avec de la bonne musique et de délicieux effluves de café fraîchement moulu.On peut y lire le journal en toute tranquillité ou simplement bavarder en savourant un délicieux café, ou un latte accompagné d’un brownie maison ou de Pastéis de nata. J’aime y aller seule, avec les enfants ou des amis. Bref, je conseille vivement cet endroit à tout le monde !
Evelien
LOGISTIQUE
Dweerstraat 30, 8000 Bruges, Belgique https://liolait.be/
J’aime les chaussures depuis ma plus tendre enfance. J’en possède environ 42 paires. Ma passion pour les chaussures ne présente qu’un seul problème : trouver suffisamment d’espace pour les ranger. J’ai vu un joue une grande armoire de la forme d’une boîte à chaussures, où l’on pouvait ranger une vingtaine de paires environ. Cela m’a donné envie d’en construire une moi-même. J’ai d’abord fait quelques recherches et, une semaine plus tard, j’avais fabriqué mon armoire à chaussures. J’ai puisé mon inspiration pour le design dans la boîte à chaussures originale des « Air Jordan ». Un jour, j’ai découvert cette citation par hasard et je trouve qu’elle me convient très bien : « I make shoe contact before eye contact ».
Cheikh SALES
Calendrier JANVIER 2019 15-16/01 Best of Events, Dortmund (DE)
FÉVRIER 2019 05-08/02 ISE, Amsterdam (NL)
MAI 2019 14-19/05 Experimental Marketing Summit 2019, Las Vegas (États-Unis)
JUIN 2019
13-15/02 Rema Days, Poznan (PL)
12-14/06 InfoComm, Orlando (Floride, États-Unis)
25-27/02 ExhibitorLive, Las Vegas (États-Unis)
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beMatrix Summer Academy (HQ)
26-27/02 International Confex, Londres (R.-U.)
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beMatrix Summer Academy (États-Unis)
Pour plus d'informations sur nos événements: www.bematrix.com/fr/evenements/
Colofon Le beMagazine est une édition de beMatrix – Wijnendalestraat 174, B-8800 Roulers – T. +32 (0)51 20 07 50 – www.beMatrix.com
ÉDITION Janvier 2019
RÉDACTION EN CHEF & MISE EN PAGE Magalie Urbain – m.urbain@beMatrix.com
ONT COLLABORÉ À CE NUMÉRO Anneleen, Annelies, Ann-Sophie, Cheikh, Dominiek, Evelien, Jan, Jolien, Leslie, Lynn, Magalie, Niels, Pieters, Sébastien, Stephanie, Xavier (beMatrix) – Uwe Friebe (Artist MesseService und Bau) – Steven Van Belleghem – Larry Kulchawik
PHOTOGRAPHIE Jesse De Meulenaere – John Gollings Photography – Koen Therry (beMatrix) – Lenzer – Shutterstock – Tom Lefevere (FotoFever)
ILLUSTRATIONS Phavin (Designer + Illustrator)
AVERTISSEMENT Ce magazine a été rédigé avec les plus grands soins. Toutes les informations sont données sous réserve de modifications. Le beMagazine est protégé par le droit d’auteur. Toute reproduction ou utilisation à des fins commerciales doit faire l’objet d’une demande auprès de beMatrix à l’adresse marketing@beMatrix.com.
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