beMagazine (FR) - 06/2019

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ÉDITION 3 - 2019


« Making s tand building easier » : telle est notre devise chez beMatrix. Aujourd’hui, demain, mais aussi dans un avenir lointain ! Pour cela, nos « beManiacs » repoussent chaque jour leurs limites. Afin de par tager avec vous notre vision en tant que pionnier et précur seur au niveau international, nous sommes fiers de vous présenter la troisième édition de notre beMagazine. Nous y évoquons les dernières tendances de l’industrie, les innovations et les possibilités infinies du système de cadres beMatrix. Nous donnons également la parole à celles et ceux qui nous inspirent au quotidien, afin qu’ils en inspirent d’autres à entreprendre des choses surprenantes et innovantes à leur tour.

beInspired!


Sommaire Early adopter beMatrix LEDskin® Interview avec Viking Grandin

La magie de la lumière et du mouvement Interview avec Alexander Stragier – artiste de la lumière

Focus sur les beManiacs Rencontre avec Bart & Jan, nos spécialistes du LED

beInspired Frames as a service

360° Amsterdam Des lieux de charme inattendus

Maximisez le ROI de votre participation à un salon Entretien avec Han Leenhouts de Sales & Pepper

Ces flops qui fascinent “Failure is a better teacher than success.”

D’idée futée à objet mythique Du design reconnaissable et intemporel

Big in Belgium Bashir Abdi & beMatrix : l’histoire d’un respect mutuel

La durabilité et la charité : une combinaison logique Maggie goes to Yezidi – Kiosques à eau – Domaine naturel de Ganzeveld

L’architecture spectacle dans les centres d’exposition Une comète qui montre la voie - Milano Congressi (MiCo), Milan (Italie)

De A à Z Projet à la une

Conseils & astuce L’équipe beMatrix prend la parole

Calendrier Notre programme de l’automne 2019

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Early adopter beMatrix LEDskin® Interview avec Viking Grandin, cogérant de l’entreprise Adapt – qui possède des succursales à Stockholm (Suède), Göteborg (Suède) & New York (USA) – et l’une des premières personnes à avoir adopté LEDskin®. Viking est Senior Project Manager chez Adapt, une entreprise qu’il a lui-même créée en 1999 (à l’âge de 17 ans !) avec son collègue Jonathan. Adapt est active dans le secteur de l’événementiel et de la construction de stands. « Adapt fournit des solutions prêtes à l’emploi et à la pointe de la technique dans l’optique de la construction de stands et de l’organisation d’événements. Nous travaillons à l’échelle internationale et comptons des clients aux quatre coins du globe. Notre principale préoccupation consiste à aider nos clients scandinaves à mener à bien leurs projets partout dans le monde et nos clients internationaux à réaliser leurs projets en Scandinavie/Europe. Nous possédons des bureaux à Stockholm, Göteborg et New York, ainsi qu’un grand magasin à Linköping, dans la région du Götaland en Suède. » Depuis quand travaillez-vous avec le système de construction de stands de beMatrix et où/quand/ comment avez-vous découvert LEDskin® ? « Nous utilisons le système de cadres de beMatrix depuis 2010 déjà. Lorsque LEDskin® est apparu sur le marché, nous avons dès lors accueilli la nouvelle avec un grand enthousiasme car ce produit pourrait être à l’origine d’une révolution dans le monde de la construction de stands. » Adapt a été l’une des premières entreprises à faire confiance au système LEDskin ®. Quels sont ses principaux USP, selon vous ? « LEDskin ® offre une large panoplie d’avantages au constructeur de stands contemporain mais si je ne devais citer que les plus importants, je mettrais en avant : la facilité avec laquelle LEDskin® peut s’intégrer dans des parois et des systèmes modulaires de construction de stands ; la rapidité : LEDskin® se monte et se démonte en deux temps, trois mouvements ; le fait que vous n’avez pas besoin de pièces supplé­mentaires : vous pouvez sans problème combiner plusieurs dalles LEDskin® entre elles et les associer à des cadres avec les mêmes connecteurs, et ce dans n’importe quelle direction. » Outre la qualité de ses produits, y a-t-il d’autres raisons pour lesquelles vous recommanderiez beMatrix à d’autres entreprises ? « Nous n’avons jamais eu qu’à nous réjouir de notre

collaboration avec l’équipe de beMatrix, qui nous apporte beaucoup de soutien et d’inspiration pour nos projets et résout toujours les problèmes sur-le-champ. » Adapt a ouvert récemment une succursale à New York. Pourquoi avez-vous pris cette décision et quels sont vos projets en Amérique ? « Nous avons ouvert notre bureau à New York pour plusieurs raisons. Nous avons beaucoup de projets aux USA pour des clients scandinaves et nous avons également énormément de clients américains pour lesquels nous développons des projets en Europe. Le fait d’avoir un bureau à New York nous permet de travailler plus efficacement car désormais, nous nous trouvons dans le même fuseau horaire que nos partenaires et clients et pouvons également les rencontrer personnellement alors que les contacts se limitaient auparavant au téléphone. Par ailleurs, je peux vous dire que le fait d’avoir une succursale à Big Apple constitue, pour nous ainsi que pour nos collaborateurs, une formidable source d’inspiration pour nos projets. Enfin, nous avons découvert ces derniers mois qu’il y a aux USA un marché à conquérir pour une entreprise telle que la nôtre, qui travaille avec des solutions de haute technologie en matière d’organisation d’événements et d’expositions, avec une petite touche scandinave. » Si cela ne dépendait que de vous, quel produit, quelle gamme de produits ou quels services beMatrix développerait-il au cours des prochaines années ? « Le plus important, je crois, c’est de continuer à travailler à des solutions numériques. Personnellement, il me plairait d’avoir des dalles LED avec une résolution plus élevée, mais également des versions beMatrix de systèmes d’affichage standard 55-75 afin de pouvoir faire disparaître encore plus facilement LEDskin® dans le système de cadres. Tous les écrans digitaux nécessitent également un système de lecture facile à utiliser afin de pouvoir envoyer facilement et de manière intuitive le contenu à diffuser vers tous les écrans digitaux utilisés dans un même stand. Chez Adapt, nous travaillons beaucoup avec des systèmes de lecture digitaux interactifs mais cela serait beaucoup plus pratique pour nous si beMatrix avait un système facile à utiliser et



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véritablement plug and play. Si beMatrix proposait une solution globale combinant un système de lecture interactif et facile à utiliser avec des écrans digitaux, la vie de tous les constructeurs de stands du monde entier s’en trouverait encore simplifiée. » Quelle est l’application avec la gamme LEDskin® qui vous a posé le plus de problèmes jusqu’à présent ? Pourquoi ? « Nous n’avons encore jamais rencontré de véritables problèmes avec la gamme LEDskin ®. L’un des grands avantages de ce système réside précisément dans sa grande facilité d’utilisation, quelle que soit la complexité des structures. » L’un des projets les plus excitants pour lesquels nous avons eu recours à la gamme LEDskin® est une configuration à 360° pour What’s on the plate – What children eat, une

exposition organisée au musée Fotografiska de Stockholm dans le but de montrer au monde la famine et la situation des enfants en Afrique. Pour construire ce cylindre à 360°, nous avons dû faire construire certaines pièces sur mesure. » À votre avis, quel sera au cours des prochaines années le principal défi à relever pour beMatrix afin de rester en tête du peloton des entreprises de l’audiovisuel ? « Je pense que l’enjeu fondamental pour une entreprise du secteur audiovisuel telle que beMatrix sera de suivre l’évolution numérique et les développements de produits car les choses changent très rapidement et il faut constamment se réinventer et évoluer pour rester en pole position. Le numérique est déjà très présent aujourd’hui dans le secteur de la construction de stands mais il va encore gagner en importance à l’avenir. »

© Adapt (SE)


La magie de la lumière et du mouvement Interview avec Alexander Stragier – artiste de la lumière

Renforcer des objets en y ajoutant une dimension lumineuse, non pas en utilisant les effets propres au monde du spectacle, mais en jouant de subtilité : tel est le leitmotiv d’Alexander Stragier (24), le fondateur de l’entreprise roularienne Limen Visual. Nous avons braqué nos projecteurs sur ce « visual artist » très prometteur de notre ville. Cela fait un moment que beMatrix s’intéresse à vous mais comment le contact s’est-il établi ? « Je conçois des installations audiovisuelles dont la lumière constitue l’élément principal. J’utilise la technique du « 3D projection mapping » pour projeter des images dynamiques sur des bâtiments, des voitures et des objets divers. Grâce à la dimension que j’ajoute, la surface illuminée s’anime. Mon objectif en faisant cela, c’est créer une illusion optique qui dégagera un côté magique et suscitera l’étonnement. On pourrait comparer mon travail à ce que font les organisateurs du Festival de la lumière de Gand mais mon style recèle plus de subtilité. C’est cette même combinaison inspirante de lumière et de mouvement qui est à la base du concept du MOTIONskin®, à la différence près que la source de lumière est placée là derrière et non devant l’objet. C’est cette similitude qui a incité beMatrix à me demander d’effectuer une série de tests avec leur nouvelle technique. Le résultat a été présenté en février à Amsterdam, à l’occasion du salon ISE, et il a suscité l’enthousiasme général ! » Comment êtes-vous devenu l’artiste vidéo que vous êtes aujourd’hui ? « Mon travail actuel s’enracine dans mon enfance. Fort d’un banal projecteur que j’avais reçu de mes parents après quelque insistance de ma part, j’ai accumulé les expérimentations sur le mur blanc de la cave de la maison familiale. Plus tard, à l’académie et lors d’un cours d’animation auquel j’ai participé, j’ai vu ma fascination pour les possibilités de la lumière grandir de plus en plus. En 5e secondaire, j’ai bifurqué vers l’enseignement artistique et à l’âge de 18 ans, j’ai été désigné ambassadeur culturel de Roulers. Entre-temps, j’avais eu le coup de foudre pour la technique du projection mapping et voulais clairement m’orienter dans cette direction. Fort de cette volonté, j’ai mis un terme à mes études supérieures en multimédias et en technologies de la communication pour lancer ma propre boîte en tant que self-made man. Aujourd’hui, cinq années ont passé et je poursuis mon cheminement créatif avec Limen Visual. »


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Comment faites-vous pour vous démarquer de vos concurrents ? « J’évolue vraiment dans un marché de niche et ne dois dès lors pas composer avec une très forte concurrence, surtout en Belgique. Ce qui ne m’a pas empêché d’opter délibérément pour la philosophie less is more. Si je recherchais la croissance à tout prix, je commercialiserais mes installations les plus prisées mais ce qui m’intéresse surtout, c’est développer mon propre style, qui consiste à illuminer des détails d’une manière esthétique et à modifier l’apparence d’objets en jouant sur la lumière. La dimension artistique de mon travail reste prioritaire. À travers mes installations, je recherche toujours un maximum d’originalité. Et si je m’inspire de quelqu’un comme l’artiste de la lumière français Joanie Lemercier, par exemple, il n’est pas question pour moi de copier son travail. J’utilise certes les mêmes techniques que lui mais je recherche toujours de nouvelles applications. » Quelle est la valeur ajoutée de la lumière et du mouvement pour un stand d’exposition ? « Un très grand nombre d’exposants cherchent à attirer l’attention en se faisant remarquer de la manière la plus spectaculaire possible. Ces exposants-là misent sur des spectacles de lumière ou diffusent sur un écran plat les vidéos de leur entreprise que l’on peut retrouver sur YouTube. Je suis quant à moi persuadé qu’il est possible d’attirer l’attention sur son travail d’une manière beaucoup plus subtile et MOTIONskin® constitue pour cela la solution idéale. En jouant sur une animation lumineuse, je suis convaincu que vous pouvez donner une apparence beaucoup plus esthétique et dynamique à votre produit. Qui plus est, le mouvement apporte une touche de mysticisme. Les gens doivent être comme aspirés par l’image. Il faut qu’ils aient envie de la toucher. C’est toujours l’effet que je cherche à créer avec mes installations. » Comment les salons vont-ils évoluer lors des prochaines années, d’après vous ? « Sur le plan du spectacle, toutes les possibilités ou presque ont déjà été explorées. Je ne m’attends pas à énormément de changements en ce qui concerne la lumière et le mouvement. Mais si la technique est aujourd’hui bien en place, la manière dont elle sera appliquée, elle, est appelée à évoluer. L’objectif ne sera plus d’explorer toutes les possibilités audiovisuelles mais de les perfectionner afin d’améliorer l’expérience globale. Les stands d’exposition ont évolué vers davantage de dépouillement et de pureté ces dernières années et cette évolution s’affirmera comme la norme pour le contenu exposé. Les stands sont aujourd’hui le résultat d’un travail sur mesure et le contenu numérique doit lui aussi évoluer dans ce sens. La percée de l’utilisation élégante de la lumière et du mouvement sera toutefois déterminée par les budgets que les exposants voudront et pourront libérer pour le volet numérique de leur stand. J’espère que mes installations les convaincront d’évoluer dans cette direction. » Envie de voir à quoi ressemble le travail d’Alexander ? Allez vite voir ses créations lumineuses sur www.limenvisual.be


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MOTIONskin® Vous voulez attirer l’attention et marquer les esprits ? Associez image s, lumiè re et mou ve me nt grâce au MOTIONskin®. Derrière ce qui ressemble à un simple tissu se trouvent des LED programmés qui font ressortir des parties spécifiques de l’image. MOTIONskin ® apporte de cette façon de la dynamique à votre stand, en toute simplicité, mais de façon innovante. Grâce à son épaisseur de 62 mm, le caisson lumineux MOTIONskin ® s’intègre parfaitement dans le système de cadres b62®, tant en hauteur et largeur qu’en épaisseur. Le MOTIONskin® est disponible en 4 dimensions beMatrix standard. Vous pourrez combiner les différents modules de façon très simple – à l’image des autres solutions beMatrix – dans tous les sens et avec les mêmes outils que vous utilisez pour l’assemblage de votre stand beMatrix. Découvrez sur le canal YouTube de beMatrix l’effet produit par MOTIONskin®.


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Focus sur les beManiacs : nos spécialistes LED ‘beManiac’: une personne qui affectionne beMatrix avec un enthousiasme débordant. Chez beMatrix, nous ne nous contentons pas d’investir en permanence dans la qualité de nos produits et services, nous investissons également dans nos collaborateurs, selon un principe simple : « les bonnes personnes au bon endroit ». Nos collaborateurs sont fiers de pouvoir porter le titre de « beManiac ». Dans cette édition, nous vous présentons nos « hommes LED » : Bart De Maertelaere & Jan Bonny. Ils disposent des connaissances nécessaires pour faire de nos clients et de leurs collègues de véritables spécialistes du LED.

CERTIFIED TECHNOLOGY SPECIALIST TM

Bart a récemment démontré sa maîtrise de tous les aspects techniques que l’on attend d’un Certified Technology Specialist™. Il a également satisfait à l’ensemble des exigences de l’AVIXA Certification Committee, un organisme de certification indépendant. Bart adhère également au CTS Code of Ethics and Conduct, ce qui lui permet d’utiliser l’appellation de Certified Technology Specialist et la désignation CTS®.


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Jan beManiac depuis 2018 Un bricoleur qui aime regarder le sport

Bart beManiac depuis 2017 Globe-trotter, grand lecteur de littÊrature non fictionnelle, accro aux vinyles et amateur d’humour britannique


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Frames as a service Votre réserve de cadres est temporairement épuisée ou vous souhaitez éviter de payer des frais de transport élevés pour faire livrer des palettes de cadres à l’autre bout de l’Europe ? Faites appel à notre réseau de partenaires de location. Ces derniers ont tous les cadres standard et accessoires en stock et vous les livreront au départ d’une filiale locale avec tout le soin et le degré d’urgence requis. beMatrix dispose de centres de service & de location en Belgique, aux Pays-Bas, en France, en Espagne, en Pologne, en Allemagne, en Suède et au Royaume-Uni. www.bematrix.com/fr/partenaires/bepartner-rental/

Début avril, notre bePartner·build Verel (NL) a assuré la construction des stands pour l’événement RoutIT Release. Cet événement client interne annuel s’est tenu dans les bureaux de RoutIT à Ede (NL). À cette occasion, les ateliers de production et une tente supplémentaire ont été aménagés avec 9 stands et un Brainy Lounge, ce qui représente une surface de stand totale de 1 300 m² et 600 cadres beMatrix. Verel dispose de son propre stock étendu de cadres beMatrix, mais, durant les cinq jours qu’a duré la construction de RoutIT Release, d’autres projets étaient également planifiés, de sorte que le stock au complet était utilisé. Verel s’est par conséquent adressée à notre centre de location et & service beMatrix local aux PaysBas. Les cadres et accessoires manquants ont été livrés à partir du stock destiné à la location et ce magnifique projet a donc pu être parfaitement réalisé. Découvrez plus de réalisations sur www.verel.org/ © Verel (NL)


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beInspired Frames as a service Lors de l’ICE Totally Gaming 2019, le grand rassemblement annuel de l’industrie du jeu au Royaume-Uni, notre bePartner • build Symbiosis a été mandaté par IMG pour aménager un espace d’accueil de 420 m² en salon ‘Sports’ VIP au ExCel London. L’espace comprenait un bureau d’accueil, des bars, six salles de réunion, une salle de conférence, des espaces lounges et des simulateurs de golf. L’ensemble de la structure a été construite avec des cadres beMatrix, complétés par des éléments sur mesure. Afin de réaliser ce projet, Symbiosis a pu compter sur le soutien de beMatrix UK et sur ses services et son grand stock d’accessoires et de cadres de location. Découvrez plus de réalisations sur www.symbiosis.co.uk/


« Le service de location de beMatrix est d’une valeur inestimable pour Symbiosis. Même si nous possédons l’un des plus gros stocks de cadres et accessoires beMatrix au Royaume-Uni, le soutien d’Antony et de son équipe est précieux. Rapide, efficace et fiable - exactement ce que nous recherchons ! » - Nigel Targett, MD Symbiosis


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360° Amsterdam Tout le monde s’accordera à dire qu’Amsterdam doit sa notoriété planétaire à Anne Frank, au Musée de la maison Rembrandt, à son quartier rouge et à ses coffee shops, et ce alors que Koningsdag (le Jour du Roi) a également tout pour devenir un symbole de la ville. Quel soulagement de constater que la ville ne se limite pas à cela : en arpentant la célèbre ceinture de canaux qui entoure la capitale des Pays-Bas, on se plaît à découvrir des lieux d’un charme inattendu et des attractions fascinantes !

La tour Eiffel est à Paris et Big Ben à Londres ce que les canaux et les maisons à pignon du Siècle d’or sont à Amsterdam. Ces trésors du passé ayant pour beaucoup résisté au temps, les réalisateurs de films et les producteurs télé se bousculent pour faire d’Amsterdam le décor de leurs films ou émissions. Année après année, les touristes sont également de plus en plus nombreux à affluer vers la capitale néerlandaise. Éviter la foule constitue dès lors le leitmotiv pour le visiteur car à certains endroits, les gens sont littéralement les uns sur les autres. Il est possible de profiter d’un moment de calme dans l’un des nombreux parcs de la ville, comme le luxuriant Bois d’Amsterdam (Amsterdamse Bos) ou ce havre de verdure qu’est l’Amstelpark. Épinglons encore le Vondelpark, où des dizaines de perruches à collier dictent le ton et où vous pouvez assister, de mai à septembre, à des concerts, conférences et pièces de théâtre gratuitement.

Pour pas un rond ou, comme le disent si joliment les Amstellodamois : « voor noppes ». À VÉLO À LA DÉCOUVERTE DE LA VILLE Le vélo est indissociable d’Amsterdam. Il constitue de loin le moyen le plus chill de se faire une belle impression de la ville en peu de temps. Enfourchez votre biclou et partez tout d’abord à la découverte de la ceinture de canaux – Amsterdam compte plus de canaux que Venise et plus de ponts que Paris. Pas d’inquiétude : du fait de la forme typique de cette ceinture (un demi-cercle entourant le centre-ville), vous ne pouvez tout bonnement pas vous perdre car vous finirez toujours par rejoindre l’Amstel. Retournez-vous ensuite en direction des îles des Docklands de l’Est, où les conteneurs et les grues d’autrefois ont été supplantées par des quartiers résidentiels branchés


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et où les squatteurs et les artistes de jadis « likeraient » deux fois plutôt qu’une la vie nocturne qui s’est entretemps développée, avec un bouillonnement de concerts, spectacles de théâtre, bars et restaurants. Sur le plan urbanistique, les Docklands branchés constituent un véritable joyau. À Bornéo-Sporenburg, le complexe d’appartements The Whale, un véritable OVNI qui mérite sans conteste une publication sur Instagram, domine l’horizon. À Java-eiland, on se croirait partout sauf à Amsterdam : les interprétations de façades historiques du centre dégagent beaucoup de fraîcheur et de modernité et les anciens ponts pour piétons ont été dotés d’un design épuré. Les anciens bâtiments portuaires n’ont pas tous été abattus : certains ont été joliment rénovés, à l’image du restaurant De Kompaszaal à KNSM-eiland où l’on peut admirer le plus beau coucher de soleil de la ville, avec une terrasse qui propose un panorama à 180° sur la rivière IJ. Les plus téméraires opteront peut-être pour l’A’DAM Toren, non seulement pour la vue qu’elle offre sur le port, le centreville et les célèbres canaux, mais également pour « Over The Edge », la balançoire la plus haute d’Europe, qui vous attend pour vous balancer d’arrière en avant au-dessus du bord du toit, avec Amsterdam littéralement à vos pieds… CULT & FOOD De l’A’DAM Toren à l’Eye Museum, il n’y a qu’un saut de puce. Qualifier ce bâtiment remarquable de simple cinéma serait lui faire offense dans la mesure où il abrite également un musée dédié au septième art et un café-restaurant de derrière les fagots. L’Eye Museum, c’est the place to be pour les cinéphiles : 7 jours sur 7, entre 10 et 16h, on y projette des films cultes, des films 70 mm, des documentaires rares ou encore le meilleur du cinéma indépendant. Temple de minéraux, de pierres et d’œuvres d’art moderne qui ne s’illuminent que sous le feu de rayons ultraviolets, Electric Ladyland est peut-être plus fascinant encore. Attention : les visites s’y font uniquement sur rendez-vous ; pensez

'Over The Edge'

à réserver à l’avance, dès lors. Ne faites pas attention aux distributeurs automatiques de croquettes : si la faim commence à vous tenailler, c’est aux Foodhallen qu’il faut aller ! Cet ancien dépôt de trams est aujourd’hui un endroit unique en son genre qui propose plus de trente bars et petits restos. Du taco au donut gastronomique en passant par un gin-tonic, vous aurez l’embarras du choix pour étancher votre soif ou apaiser votre faim. Dans une ville comme Amsterdam, ce ne sont évidemment pas les bars et les restaurants qui manquent mais si nous ne devions vous en conseiller qu’un seul, ce serait peut-être Flying Dutchmen, l’établissement où Tess Posthumus – qui fait partie depuis plusieurs années des 10 meilleurs mixologues au monde – mélange les breuvages les plus exquis pour vous préparer un apéro du tonnerre. QUELQUES EXTRAS SYMPAS ! •

NDSM : ancien chantier naval qui propose un riche melting-pot de street art, de festivals, de magasins décontractés et de restaurants. Transport gratuit jusqu’au site à bord d’un ferry.

Betondorp : quartier expérimental où ont été construites la bagatelle d’un millier de maisons en béton, dans une sorte de style Art déco brut.

OT301 : squat légal où sont organisés des spectacles nocturnes.

Westergasfabriek : pièce fascinante du patrimoine industriel amstellodamois, qui sert de décor à un parc culturel, à un cinéma, à des établissements horeca et à une myriade de festivals.

City Hall Urinal : urinoir en pierre d’un tel esthétisme qu’il s’est vu attribuer le statut de monument national.

Ascenseur « pater noster » du Grand Hotel Amrâth : l’un des derniers exemples d’ascenseur « pater noster », une chaîne de cabines en perpétuel mouvement qui ne s’arrête ni ne ralentit.

Maisons à pignon typiques & canal

The Whale

Flying Dutchmen

Java-eiland


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Maximisez le ROI de votre participation à un salon Entretien avec Han Leenhouts de Sales & Pepper Il est important de bien réfléchir à votre stand lors d’un salon, il est encore plus capital de préparer votre équipe de vente. Quelles sont les erreurs les plus fréquentes que vous observez encore régulièrement lors des salons et comment feriez-vous pour les éviter ? « On part souvent du principe qu’une équipe de vente expérimentée sait parfaitement comment elle doit se comporter durant un salon. Rien n’est moins vrai ! Je débute toujours ma formation en posant énormément de questions. On sait ainsi si l’on a déjà réfléchi à l’approche commerciale avant le début du salon et pendant le salon, qui assure le suivi et dans quel délai, pourquoi une entreprise veut absolument participer à un salon… Si des réponses concrètes ne fusent pas immédiatement, je sais que l’investissement dans la participation au salon est déjà perdu, à moins de procéder à des ajustements. Une fois que j’ai identifié les lacunes dans la préparation ou le briefing, je peux recentrer une équipe lors d’une séance de simulation de 4 heures. Nous réglons ensuite les derniers détails par la suite au cours d’une séance ‘on the spot’ lors du salon. » Quelle approche adoptez-vous lors d’une formation à la préparation d’un salon ? « D’abord ceci : Quand vous avez un rhume, vous allez chez le médecin. Quand vous avez une fracture de la jambe, vous allez chez un orthopédiste. Car, en toute logique, vous ne voulez prendre aucun risque avec votre santé. Une approche commerciale imparfaite ne semble pas en soi mesurable ou catastrophique. Mais cela peut l’être, naturellement. C’est la raison pour laquelle un nombre croissant d’entreprises préparent leurs équipes de manière optimale avant un salon. Comment procédons-nous ? Nous commençons par un entretien initial approfondi qui expose les objectifs mesurables du client. Malheureusement, un stand a moins de 50 % d’influence sur le résultat de la participation à un salon. Ensuite, nous nous mettons immédiatement au travail. Souvent, les participants comprennent déjà après 10 minutes qu’une formation en matière de salon n’a rien de commun avec une formation de vente « classique ». Un salon compte toujours un grand nombre de visiteurs

potentiels non identifiés. Nous apprenons aux équipes de vente à répondre aux questions de manière agréable et interactive, ainsi qu’à développer des compétences pour attirer ces visiteurs. Les thèmes abordés sont : •• Quand interpeller les passants (timing adéquat) ? •• Comment le faire ? (sans être insistant, mais en se montrant authentique) •• Après combien de temps dois-je passer en « mode question »? •• Comment différer autant que possible la formulation de mon argumentaire ? •• Comment les questionner par la suite ? •• Comment les qualifier rapidement ? •• Comment présenter avantageusement mon produit ? •• Le client a déjà visité deux autres stands et se demande en quoi nous sommes différents. Proposez-vous une meilleure qualité ? Simplifiez-vous davantage la vie de vos clients ? Êtes-vous vraiment orienté client ? Comme nous avons participé à de très nombreux salons internationaux, un grand nombre de participants acceptent immédiatement ce que nous avançons et nous pouvons aussi nous mettre au travail de manière rapide et efficace.» Dans votre livre de poche Peppertalk 2.0, vous décrivez 224 entrées en matière pour entamer une discussion, laquelle préférez-vous et pourquoi ? « Quand rentrez-vous chez vous satisfait ?» Poser cette question à un visiteur donne une mine d’informations •• Motif de la visite du salon. •• Projet spécifique éventuel. •• Lien avec le marché et solution spécifique. •• Orientation personnelle ou professionnelle. Comment connaissez-vous le système beMatrix et pourquoi le conseilleriez-vous à d’autres ? « Ma première expérience avec beMatrix date de l’époque de Delta Matrix & Paul Ameloot (1993). Je travaillais alors dans une entreprise de construction de stands. Nos concepteurs étaient extrêmement enthousiastes à propos de ce nouveau système et nos clients étaient déjà conquis. Les monteurs pouvaient construire très rapidement et nos concepteurs développaient un stand modulaire avec énormément de liberté au niveau de la conception. Entre-temps, le système n’a pas cessé d’évoluer, avec par exemple l’ajout de dalles LEDskin®. Je suis également très enthousiaste concernant la création des centres de location


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& de service beMatrix. À l’époque, nous vendions uniquement des stands à nos clients. D’un point de vue personnel, à savoir les prestations des équipes présentes sur le stand, je conseillerais certainement le système,

car sa simplicité permet à coup sûr une construction dans les temps. Dès le départ, on peut ainsi se concentrer pleinement sur le lancement du salon plutôt que sur un stand inachevé.» Plus d’infos & contact : pepper@salesandpepper.com

Han Leenhouts BIO

© Niké Dolman

Conseil de lecture: Peppertalk 2.0

Ce livre de poche propose 224 entrées en matière pour entamer une discussion lors d’un salon. Dans 90 % des cas, on vous interpelle en vous disant : « Puis-je vous aider, connaissez-vous notre entreprise, puis-je vous en dire plus sur… » Poser une question qui suscite l’intérêt constitue parfois un sérieux obstacle. Ce livre vous aide à trouver le ton juste. Votre ton.

Han débute sa carrière dans les années 80 en tant que DJ et, après avoir occupé quelques fonctions commerciales, il devient directeur commercial auprès d’un constructeur de stands aux Pays-Bas. Dans cette fonction, il se trouve régulièrement confronté à des exposants qui se posent ouvertement des questions sur l’utilité et le rendement de leurs participations à des salons. Han commence alors à se spécialiser de plus en plus dans la formation à la préparation de salons. En 2004, il décide de s’y consacrer pleinement et, depuis, il parcourt le monde avec ses collègues de ‘Sales & Pepper’ afin de motiver les équipes et de les former pour garantir une participation aux salons fructueuse.

« La formation de l’équipe présente lors du salon peut augmenter de 50% le ROI de votre participation au salon ! »


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Ces flops qui fascinent Les échecs font partie de la vie. L’essentiel est d’apprendre de ses erreurs. Nous savons tous qu’un échec n’est rien d’autre qu’une réussite différée. Ce ne sont là que quelques-uns des conseils pétris de bonnes intentions dont nous abreuvons les oreilles de notre progéniture et, par extension, de nos semblables confrontés à une situation d’échec. Mais quid si les choses tournent véritablement au fiasco ? Si une idée innovante ne rencontre pas le moindre succès ? Les gadgets et idées géniaux qui se sont soldés par un flop retentissant méritaient bien un foyer chaleureux, a dû se dire Samuel West, le conservateur du Museum of Failure.

Les Jeff Bezos et Mark Zuckerberg de ce monde semblent être nés avec une cuiller en or dans la bouche, tant tout ce qu’ils touchent semble se transformer aussitôt en ce précieux métal. La réalité est bien évidemment tout autre. Chaque idée de génie est généralement précédée d’une série d’échecs : c’est ainsi qu’il n’y aurait pas eu d’iPhone sans Newton MessagePad, ni de Ford Mustang s’il n’y avait eu au préalable l’Edsel, qui constitue peut-être l’échec le plus onéreux de toute l’histoire de l’industrie automobile. L’acteur mondial dans le domaine des systèmes modulaires de construction de stands qu’est beMatrix mise continuellement sur l’innovation et surfe sur la vague des développements technologiques et numériques. Cela veut-il dire pour autant que toute idée novatrice ou tout concept révolutionnaire est automatiquement couronné de succès ? Absolument pas, et ce n’est pas grave car ces appareils et concepts qui « se cassent la figure » ou finissent au grenier constituent justement le terreau de ce succès tant attendu.

Le psychologue américain Samuel West a donné vie à ce processus dans son Museum of Failure, une initiative qui lui fait parcourir le monde depuis 2017. Sa collection compte aujourd’hui 113 gadgets et ne cesse de s’étoffer. Les entreprises qui, au début, refusaient toute collaboration parce qu’elles avaient honte de voir leur nom associé à un musée dédié à l’échec, contactent aujourd’hui elles-mêmes Samuel. La perception de l’échec a changé : il n’est plus considéré comme un désastre total mais comme une étape du processus créatif. Spécialement pour beMagazine, Samuel nous parle de ses 4 flops préférés.

“Failure is a better teacher than success.”

-Samuel West


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Colgate Beef Lasagna Dans les années 1980, la marque de dentifrice Colgate a lancé une gamme de produits surgelés, parmi lesquels la lasagne à la viande de bœuf. Il est rapidement apparu que c’était une erreur, du fait des associations fortes avec l’hygiène buccale et le goût de menthe... La réaction de Colgate s’est révélée plus étonnante encore. Lorsque le produit - ou plutôt une réplique, car Samuel West n’a plus trouvé d’emballages originaux - a été repris au sein du Musée, les avocats de Colgate ont prétendu ne rien savoir concernant ces lasagnes ! Soit Colgate a mauvaise mémoire, soit il s’agit d’une légende urbaine... Mais cette histoire est en tous points fascinante, car Colgate n’a jamais nié officiellement l’existence de ses produits surgelés... Nokia N-Gage En 2000, la plupart des gens se promènent avec un GSM dans une poche de leur pantalon et une Nintendo ou un Gameboy dans l’autre. Nokia décide alors de combiner les deux dans un seul appareil, baptisé N-Gage. Nokia, l’Apple de l’époque, commet toutefois l’erreur de négliger le design de son invention : pour transformer le téléphone en console de jeux, il faut retirer la batterie, changer la puce et enlever la couverture. Qui plus est, lorsque vous téléphonez avec le Nokia N-Gage, vous devez mettre le côté plat de l’appareil contre votre oreille, ce qui ne manque jamais de déclencher l’hilarité et vaudra à l’appareil le surnom de « Taco Phone ». Au final, Nokia ne concevra que deux petits jeux pour son « gaming phone ». Pringles Fat Free En 1996, Procter & Gamble croit avoir réinventé l’eau chaude avec Olestra, un substitut des graisses à teneur en calories peu élevée. Le lancement d’Olestra fait immédiatement un tabac car le produit n’a pas le goût bizarre auquel on aurait pu s’attendre et l’on peut en manger autant qu’on le souhaite sans prendre du poids. Le hic, c’est que Procter & Gamble avait oublié de mentionner le principal effet secondaire d’Olestra, qui n’est autre que la diarrhée. L’emballage des chips précise par ailleurs que l’on ne peut pas en consommer plus de cinq par jour, et ce alors que la multinationale s’était targuée de la teneur en calories peu élevée de son produit. Le soufflé retombe aussitôt et d’aucuns qualifient ironiquement Olestra de « Diarrhea Chips » : un surnom mortel pour un nouveau produit ! Kodak Il n’y a pas grand-monde qui le sait mais l’invention de l’appareil photo numérique remonte aussi loin qu’à l’année 1974. L’inventeur a pour nom Kodak, qui va toutefois abandonner rapidement le projet au motif que les appareils photo numériques ne font pas vendre de rouleaux de pellicule. En 2001, Kodak lance même le précurseur d’Instagram, mais dans l’unique but d’inciter ses clients à imprimer encore plus de photos. Le core business de l’entreprise reste de persuader ses clients de dépenser des sommes folles en rouleaux de pellicule et en papier photographique. Kodak finira par mettre la clé sous le paillasson en 2012, l’année où – comble de l’ironie – Facebook rachète Instagram pour la modique somme de 1 milliard de dollars…


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D’idée futée à objet mythique Depuis son introduction en 1993, le système de cadres de beMatrix n’a pratiquement pas changé et il y a une bonne raison à cela : ce système prouve encore et toujours son utilité, 25 ans plus tard, par sa rapidité de montage et de démontage, son design sans coutures et ses possibilités illimitées de réutilisation. D’autres marques l’ont joué aussi finement que nous et n’ont pas touché à leur design depuis des décennies car celui-ci est à la fois reconnaissable, intemporel et d’une solidité à toute épreuve. Bouteille de Coca Cola Une petite bouteille que l’on reconnaîtrait entre mille même brisée en mille morceaux… Coca Cola avait un plan clair en tête lorsqu’il a lancé, en 1915, un concours visant à transformer sa bouteille droite en un objet insolite, à ce point différent que l’on pourrait l’identifier rien qu’au toucher. The Root Glass Company, l’entreprise qui a remporté le marché et dessiné les contours de la future célèbre bouteille, s’est basée pour les ogives organiques sur les stries de la fève de cacao, dont elle pensait à tort qu’elle faisait partie de la recette gardée secrète. Une « erreur » qui allait déboucher sur un mythe planétaire : existe-t-il ne serait-ce qu’un seul homme sur cette planète qui ne soit pas capable de reconnaître une bouteille de Coca Cola ? Le projet développé par The Root Glass Company allait stimuler non seulement les sens, mais également l’imagination d’un grand nombre d’artistes et de de musiciens : Warhol allait l’utiliser dans son œuvre comme symbole de la culture de masse et des bluesmen allaient jouer de la guitare slide avec le goulot d’une bouteille de Coca Cola. Malgré ce succès gigantesque, le plus célèbre fabricant de boissons rafraîchissantes au monde ne se repose sur ses lauriers : en 2009, Coca Cola lance la bouteille PlantBottle, constituée à 30% de matières premières végétales et que la multinationale espère faire évoluer avec le temps vers 100%. Nouvelle légende en vue ?

Lego Un petit bloc suffit pour démontrer que le pouvoir de l’intemporalité peut résider dans la simplicité la plus extrême. Ce petit bloc a vu le jour dans l’atelier du menuisier danois Ole Kirk Christiansen. Lego est à l’origine un mot inventé par ce dernier par référence à « leg godt », qui signifie « joue bien ». On allait découvrir plus tard que Lego est également un mot latin qui veut dire « j’assemble » ou « je rassemble ». Un hasard providentiel car Christiansen allait devenir la première personne à fabriquer les blocs de construction modulaires à grande échelle et en plastique, avec le fond creux dans un premier temps, puis avec des fûts cylindriques creux dans la coque pour augmenter les possibilités d’assemblage. Christiansen était l’exemple type du véritable entrepreneur : jamais, il ne s’est laissé décontenancer par les critiques ou les revers de fortune – un atelier détruit par un incendie, la Grande Dépression, l’utilisation de plastique dans la fabrication de jouets. Aujourd’hui, Lego est le deuxième fabricant mondial de jouets et les enfants sont des millions à s’amuser à construire et créer à l’infini avec les briques inventées par Christiansen et à visiter Legoland …


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Chaise Barcelona Pratique, élégante et sans fioritures : lorsque Ludwig Mies van der Rohe et Lily Reich s’inspirent d’une chaise pliable ancienne pour concevoir une chaise destinée au pavillon allemand aménagé à l’occasion de l’Exposition universelle de 1929 à Barcelone, rien ne laisse présager que l’exemplaire blanc en cuir de chèvre deviendra un modèle de luxe fonctionnel. Aujourd’hui, le fauteuil avec repose-pied est disponible en plusieurs couleurs et se retrouve dans un grand nombre de bureaux et de banques.

Post-it L’invention des fameux feuillets autocollants constitue un authentique cas de sérendipité (= fait de trouver quelque chose sans l’avoir cherché) : c’est en effet plutôt par hasard que le chimiste américain Spencer Silver découvre, en 1968, l’adhésif qui permet aux fins feuillets de coller les uns aux autres, à savoir des boules collantes tellement petites que le contact entre elles et une surface plate leur donne juste assez de pouvoir adhésif pour rester collés les uns aux autres comme pour se détacher facilement. Très bien, nous direz-vous, mais à quoi une telle invention peut-elle bien me servir si ce que je recherche, c’est une colle très forte ? La solution viendra d’Art Fry. Frustré par la vue de ces marque-pages qui ne cessent de tomber de son livre de chorale, il lui vient l’idée de vendre des marque-pages faciles à retirer d’un livre et ne laissant aucune trace de colle. Après des débuts difficiles comme marque-pages chez 3M, les fins feuillets adhésifs conquièrent le monde en tant que bloc-notes. Et cette couleur jaune, nous demanderezvous ? Le hasard, à nouveau : le laboratoire situé à côté de l’atelier de l’équipe « Post-it » n’avait que du papier de brouillon jaune…


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Big in Belgium Bashir Abdi et beMatrix : l’histoire d’un respect mutuel beMatrix tient le sport en haute estime et aime également soutenir des projets caritatifs. Notre route était dès lors faite pour croiser celle du coureur de fond Bashir Abdi et de son ASBL Sportaround. Loin de tomber du ciel, cette collaboration est la suite logique d’une histoire personnelle mêlant amitié et respect. Bashir Abdi est né en Somalie. En 2002, il atterrit à Gand en qualité de réfugié et comprend très vite que la première étape sur la voie de l’intégration consiste à apprendre le néerlandais. Notre langue, il l’apprend grâce à madame Ann, qui n’est autre que l’épouse de notre C!O Edwin Van der Vennet. Ann aidera également Bashir dans le cadre de sa procédure de regroupement familial. « Je lui en suis encore très reconnaissant aujourd’hui », explique-t-il alors qu’il se trouve à Sululta (un lieu d’entraînement bien connu situé au nord de la capitale éthiopienne Addis Abeba) pour y effectuer un stage en altitude. « À mes yeux, Edwin et les siens font partie de ma famille. Ils viennent de me venir encourager à mon camp d’entraînement et je peux vous assurer que leur visite m’a donné un nouvel adjuvant moral dans la perspective des Jeux olympiques de Tokyo en 2020. »

D’ici au grand rendez-vous japonais, Bashir pourra compter sur le soutien non seulement moral, mais également financier de beMatrix. Malgré sa médaille d’argent remportée l’an dernier sur 10 000 m lors des championnats d’Europe de Berlin, Abdi a décidé de tout miser sur le marathon sur route. « Ce n’est pas la première fois que beMatrix me soutient dans la réalisation de mes objectifs », raconte-t-il. « L’entreprise roularienne me sponsorisait déjà avant que Sport Vlaanderen me propose un contrat. Sans ce soutien financier, je ne serais peut-être jamais devenu athlète professionnel. Le fait qu’aujourd’hui, tant d’années plus tard, nos chemins se croisent à nouveau, c’est tout simplement fantastique. En contrepartie du soutien que me procure beMatrix, j’essaie de contribuer à accroître sa visibilité et prends beaucoup de plaisir à travers cette mission. Tout comme moi, beMatrix vise ni plus ni moins que le top mondial. » En plus de sponsoriser Bashir Abdi, beMatrix soutient également Sportaround, l’ASBL gantoise dont il a été l’un des fondateurs. Cette organisation vise à permettre à des enfants défavorisés de la région de Gand de faire du sport et Bashir est son porte-étendard. Le marathonien de 30 ans n’a pas oublié, en effet, qu’il s’est lui aussi retrouvé dans cette situation au moment de son arrivée en Belgique et que le sport l’a beaucoup aidé à s’intégrer. « En plus

d’être un athlète de haut niveau qui travaille énormément, Bashir est également un exemple pour la jeunesse en termes d’investissement professionnel et d’intégration. Il a un cœur énorme et incarne à merveille le multiculturalisme et la tolérance, qui sont des valeurs fondamentales à nos yeux. À travers ce partenariat, nous voulons assumer notre responsabilité sociale », explique Edwin. L’idée de créer Sportaround a germé dans l’esprit de Bashir en 2012, alors qu’il effectuait un stage en altitude en Éthiopie

« Je n’oublierai jamais ce que Edwin et sa femme ont fait pour moi et pour ma famille. Je trouve fantastique qu’ils soient de nouveau à mes côtés aujourd’hui pour me sponsoriser. J’espère vraiment pouvoir les remercier de leur soutien en réalisant une grande performance lors du marathon des Jeux olympiques. »


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avec Bert Misplon. Si Bashir et Bert avaient effectué ce déplacement avant toute chose pour s’entraîner, ils ont également eu le temps de voyager aux quatre coins du pays et d’en découvrir les réalités de leurs propres yeux. De retour en Belgique, Bashir allait devenir champion national de cross et fonder avec Bert l’ASBL Sportaround. L’objectif initial du duo était de réaliser un projet durable en Éthiopie mais ils ont finalement décidé de remettre ce rêve à plus tard lorsqu’ils se sont rendu compte de tout ce qu’ils pouvaient faire chez eux, à Gand. Et c’est ainsi que Sportaround est devenue une association sportive ayant pour objet, primo, de tenir des jeunes défavorisés à l’écart de la rue via des séances de sport organisées après l’école et, secundo, de leur apprendre des aptitudes sociales. « L’athlétisme m’a ouvert beaucoup de portes. Mon investissement dans cette ASBL, c’est ma façon de rendre une partie de ce que j’ai reçu », affirme Bashir. Abdi n’a pas renoncé à ses projets en Éthiopie. À ce propos

également, beMatrix l’a déjà assuré de son soutien. Bashir a dès lors toutes les raisons de voir l’avenir en rose ! « J’espère réaliser un bon résultat à Tokyo l’année prochaine et ainsi convaincre d’autres entreprises de se rallier à ma cause. En 2017, avec l’aide de mon frère et le soutien de beMatrix, j’ai déjà pu faire construire une série de puits à la frontière entre l’Éthiopie et la Somalie. Après les Jeux olympiques, nous espérons lancer un nouveau projet du même ordre. Nous projetons par ailleurs de construire une école où l’accent serait mis non seulement sur l’enseignement, mais aussi sur le sport. » Nous voici désormais à un peu plus d’un an des Jeux olympiques de Tokyo. Chez beMatrix, nous croisons les doigts pour que Bashir soit épargné par les blessures et réalise une performance exceptionnelle lors du plus grand événement sportif au monde ! Il vient d’ailleurs de faire tomber le record de Belgique du marathon.


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Le développement durable et la charité : une combinaison logique En tant qu’acteur international dynamique, nous estimons qu’il est important de stimuler la responsabilité sociétale en dehors des murs de notre entreprise également. Nous investissons donc chaque année un pourcentage fixe des recettes dans plusieurs projets nationaux et internationaux. Ces projets sont soigneusement sélectionnés et correspondent toujours à notre philosophie.

beMatrix soutient « Maggie goes to Yezidi » Au début de cette année, Stefaan Decroos, CEO de beMatrix, et Benjamin Denef, directeur de DMOA architects, se sont rencontrés. Ces deux entreprises innovantes ont une chose en commun : elles proposent toutes deux des solutions pour des constructions temporaires d’une durabilité exceptionnelle. L’histoire de beMatrix ne vous est sans doute pas inconnue. Mais nous aimerions nous attarder sur celle de Benjamin Denef, véritable moteur du Maggie Program. Le Maggie Program est le département bénévole de DMOA architects, un cabinet d’architecture et d’ingénierie de pointe basé à Heverlee (BE). Ses architectes et ses ingénieurs mobilisent leurs connaissances spécifiques au profit de la mise en œuvre de projets de construction à petite échelle et de solutions innovantes dans des zones difficiles d’accès ou touchées par des conflits. Ce qui permet aux personnes en fuite dans leur propre pays d’avoir accès à la santé, à l’éducation et à l’autosuffisance. Le Maggie shelter fut leur première réalisation. Il s’agit d’une construction qui ressemble à une tente, mais qui a les qualités d’un bâtiment permanent. Pour le concevoir, ils se sont basés sur trente critères vitaux. La structure se compose d’un cadre en aluminium facile à assembler, entouré d’une double couche de toile. Les murs et le toit ainsi construits peuvent être remplis par des matériaux disponibles localement, tels que de l’isolant, du sable, des matériaux on a besoin d’UN NOMBRE organiques, voire même du plastique mais seules SUFFISANT DE les TENTES sont océanique. Cela fait du Maggie shelter CONSTRUCTIONS autorisées une solution durable et isolée, qui peut être adaptée et améliorée pour atteindre une durée de vie allant jusqu’à 15 ans. Il y a quelque temps, DMOA architects a été contacté par l’ONG Panaga. Il s’agit d’une organisation indépendante et locale qui met sur pied des programmes éducatifs de guérison des traumatismes pour les enfants en fuite dans leur propre pays. L’organisation est principalement active dans la région de Duhok (au nord de l’Iraq). L’ONG Panaga a demandé la construction d’un centre éducatif dans le camp Shariya à Duhok sur la base de l’innovant Maggie shelter. Ce camp de réfugiés abrite plus de 20 000 yézidis, dont pas moins de 9000 enfants.

le MAGGIE SHELTER ressemble à une tente, mais présente les avantages d’un bâtiment en dur grâce à sa double paroi isolée


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Une fois les besoins de Panaga identifiés, DMOA a mis sur pied une solution globale : un ensemble de trois Maggies avec une isolation durable, équipés d’un éclairage Low E (LED) et d’un chauffage par le sol à basse température. Cette infrastructure fera office de « lieu de refuge » au sein de la communauté, un signe d’espoir après le conflit. Lorsque cette histoire nous est parvenue, nous avons ressenti chez beMatrix un enthousiasme incroyable et avons décidé de soutenir financièrement ce projet dans le cadre de notre politique RSE. Du 24 avril au 14 mai 2019, l’équipe Maggie s’est rendue pendant deux semaines en Iraq pour rendre l’ensemble de l’infrastructure opérationnelle. Finalement, ils ont reçu la permission de construire les Maggies dans la petite ville de Sharya, un environnement beaucoup plus agréable aux enfants. Suivez leurs aventures sur le site www.maggie-program.org ou sur les réseaux sociaux : www.fb.com/maggieprogram www.instagram.com/maggie_program_vzw/

Maggie goes to Yezidi FACTS & FIGURES Objectif : construire un centre éducatif pour aider les enfants à guérir des traumatismes de la guerre. Où : Duhok (au nord de l’Iraq) Quoi : Un camp de réfugiés de Shariya Qui : 20 000 yézidis, dont pas moins de 9000 enfants Comment : L’ONG Panaga, le Maggie Program et DMOA architects unissent leurs forces pour créer des opportunités pour ces enfants dans le besoin. © DMOA Architecten (BE)


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Dans la deuxième édition du beMagazine, nous avions évoqué notre campagne de plantation d’arbres dans le domaine naturel de Ganzeveld et notre décision de soutenir la construction de points de distribution d’eau dans l’Ituri. Nous suivons ces projets de près et sommes ravis de vous en communiquer les dernières nouvelles.

Points de distribution d’eau dans l’Ituri (DR Congo) Avant de construire les points de distribution d’eau, il faut effectuer les préparatifs nécessaires. Pour ce faire, il est fait appel à la population locale. Il faut par exemple creuser des tranchées avant de poser la canalisation principale, qui amènera l’eau de la zone de source située plus haut jusqu’au quartier. Chaque famille est censée creuser un minimum de cinq mètres. La canalisation principale doit couvrir 16 km, ce qui constitue une longue distance à creuser à la main, surtout dans un sol caillouteux. Join For Water collabore à cette fin avec la population : ensemble, ils parviennent à creuser environ 300 mètres par jour. Une équipe de professionnels redresse ensuite les tranchées et pose les tuyaux. Protos devient Join For Water Protos a été fondée en 1977 par un groupe d’étudiants et est devenue depuis une ONG professionnelle qui se concentre sur l’eau et la gestion de l’eau. Pour cette raison, elle a changé de nom au début de cette année pour devenir Join For Water. Ce nouveau nom explicite davantage les activités de l’organisation et s’intègre mieux dans ses projets actuels. Plus d’infos : https://joinforwater.ngo


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Domaine naturel de Ganzeveld Les arbres que nous avons plantés dans le domaine naturel de Ganzeveld (Aalter, BE) le dimanche 25 novembre 2018 sont en pleine floraison.

Le saviez-vous ? Fixer de la laine de mouton non traitée et non lavée au pied des jeunes arbres permet de les protéger contre les dommages causés par le broutage ou le passage des herbivores. L’odeur du mouton éloigne en fait les daims et les chevreuils. Au printemps, la touffe de laine est enroulée et bien nouée à une pousse latérale afin qu’elle ne se fixe pas dans le tronc.

© Koen Martens

© Join For Water


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L’architecture spectacle dans les centres d’exposition De nos jours, les halles aux foires et autres salons d’exposition ne se conçoivent plus comme des boîtes de béton fades et purement pratiques, où les besoins en mètres carrés priment l’inspiration architecturale. C’était peut-être le cas par le passé, mais aujourd’hui, l’architecture spectacle s’est emparée de ce type de bâtiments également. Dans cette édition, nous tournons les projecteurs vers le MiCo – le Milano Convention Centre –, un exemple frappant de la façon dont une halle aux foires peut devenir un pur condensé d’architecture.

Une comète qui montre la voie - Milano Congressi (MiCo), Milan (Italie) Entre 1993 et 1997, le célèbre architecte italien Mario Bellini a construit le complexe d’exposition de Portello à Milan. À peine onze ans plus tard, le marteau-piqueur menaçait déjà le complexe... Heureusement, Bellini lui-même fut chargé de la transformation du bâtiment. Et quelle transformation ! Le MiCo est sans aucun doute l’un des plus beaux exemples d’architecture audacieuse. Bellini n’a pas choisi la voie la plus facile, mais la plus spectaculaire. Sur ce grand centre de congrès carré qu’est le MiCo, il a drapé un toit ridé ressemblant à une feuille de papier froissée, composé de 8000 corps en verre et en aluminium micro perforé ultrafin, et s’appuyant sur les colonnes existantes : ils rendent la structure à la fois légère et transparente, et reflètent à merveille le soleil, le brouillard et les nuages. Chacune de ces cartes postales témoigne de la diversité de Milan. De l’extérieur comme de l’intérieur, cette couronne argentée offre une vue sensationnelle, à la limite du futurisme. Surtout le soir, lorsque le MiCo est ravivé par un éclairage coloré et intense. Finalement, l’impressionnante extension de Bellini a été surnommée « La Cometa ». Une créature nouvelle et étrange, destinée à devenir le nouveau point de référence de Milan.


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Le MiCo en quelques chiffres :

© Raffaele Cipolletta

54 000 m² de surface d’exposition

18 000 places assises

73 salles et halls modulaires

Hauteur maximale : 47,5 m

Nombre de tonnes d’acier pour l’ensemble de la structure : 800

Réseau Wifi avec une vitesse de 1 gigaoctet par seconde

© Mario Bellini Archive

© Raffaele Cipolletta


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De A à Z En travaillant avec beMatrix, vous pouvez compter sur le support d’une équipe professionnelle et expérimentée qui vous accompagne dans toutes les phases de votre projet. Cela commence par la conception : votre projet est traduit par un dessin en 3D avec des listes détaillées des pièces et des plans d’assemblage clairs. Avec la visualisation de la structure beMatrix, vous obtenez une première impression du résultat final.

Projet à la une : Renson @ Batibouw 2019, Bruxelles (Belgique) Conception : Dirk Driehuijzen, D3H (BE) • Assemblage : Next Level (BE).

Projet original


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Dessin 3D beMatrix


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Le rĂŠsultat


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Š Next Level (BE)


L’équipe beMatrix prend la parole

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« L’alimentation saine est un sujet brûlant et une tendance que je prends plaisir à suivre. Il existe un florilège de sites Web, de blogs et d’applications qui proposent des recettes santé, mais en tant que maman de deux enfants, c’est toujours un défi de trouver des recettes qui leur plairont également. Sans avoir une liste d’ingrédients interminable et devoir passer une demi-journée en cuisine. Mes recherches de recettes savoureuses, adaptées aux enfants et simples à réaliser ont été facilitées lorsque j’ai découvert le blog de The Green Kitchen Stories. Derrière ce concept se cachent David et Luise, un couple suédois. Ils proposent des recettes végétariennes simples et délicieuses à base d’ingrédients naturels et purs. Leurs trois enfants font office de public de test ultime et s’assurent que leurs recettes peuvent être qualifiées comme convenant aux enfants. Un autre aspect positif de leur blog est que chaque recette est accompagnée d’une histoire (d’où le nom « The Green Kitchen Stories ») et d’une photo fantastique. N’hésitez pas à jeter un coup d’œil sur le site www.greenkitchenstories.com ou de vous laisser tenter par leurs délicieuses publications sur Instagram (gkstories). » © Green Kitchen Stories

« En tant que réalisateur amateur disposant d’un budget modeste, c’est toujours un défi de créer des productions professionnelles avec un équipement abordable. Les caméras (d’action) de la génération actuelle et même les smartphones offrent dans de nombreux cas une très bonne qualité à des prix abordables.

Mario

PRODUCTION

L’appareil qui me donne actuellement le plus de satisfaction est le drone DJI Mavic Air. Petit, léger et facile à utiliser. Je l’utilise pour réaliser des enregistrements dont je ne pouvais que rêver jusqu’à il y a quelques années : prises de vue aériennes de paysages, de bâtiments, de villes, etc. Chaque fois que je travaille avec cet appareil, je remarque combien notre monde est plus beau vu d’en haut. » www.dji.com/be/mavic-air


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« Je trouvais qu’il s’agissait d’un bon compromis... Mon conjoint voulait une table de billard dans la maison, mais je ne voulais pas d’une man cave et je n’étais pas non plus très fan à l’idée d’avoir une table de billard au milieu de notre salon. Il a donc eu l’idée d’acheter une nouvelle table de salle à manger qui peut être transformée en table de billard, tout en étant très belle. Nous voilà tous les deux satisfaits ! De plus, combiner une table à manger et une table de billard permet de passer des moments agréables en famille et entre amis. » Kwenny

RÉCEPTION

“The best surfer out there is the one having the most fun.” C’est un message que j’essaie de transmettre à mes enfants. J’étais jadis moi-même un surfeur doué, mais aujourd’hui, je ne sors que deux fois par an avec mes enfants pour leur apprendre les ficelles de mon ancienne passion. Au début de cette année, la Costa Rica était notre spot de surf. Cet été, c’est en Galice (au nord de l’Espagne) que nous établirons notre camp de surf familial. » « La SLA ou sclérose latérale amyotrophique est une maladie des cellules nerveuses motrices de la moelle épinière et du tronc cérébral. Le cerveau perd la capacité de contrôler les mouvements musculaires. Il en résulte une perte progressive de force dans les membres, des troubles de la déglutition, des troubles de la parole et des problèmes respiratoires. La maladie évolue généralement rapidement et est mortelle. J’ai connu la SLA par l’intermédiaire d’un ami des Bearded Villains, Alain Verspecht, mieux connu sous le nom de Bearded Lenny. Alain est atteint de la SLA depuis 2007, mais il n’a rien lâché. En 2012, il a fondé Een hart voor ALS (www.eenhartvoorals.be), une ASBL jeune et dynamique dont l’objectif est clair : soutenir et promouvoir la recherche scientifique sur la SLA. Beardedlenny.com est le projet le plus récent de l’ASBL. Alain utilise le visage de son alter ego Bearded Lenny sur une véritable collection de T-shirts. Sur le site, vous trouverez des T-shirts dans toutes les couleurs et pour tous les goûts, souvent avec des citations motivantes. L’objectif est de sensibiliser le public à la SLA et les recettes seront intégralement reversées Markus SALES

au fonds SLA. » www.beardedlenny.com/

Bart

MAINTENANCE


Calendrier automne 2019 JUIN 2019

NOVEMBRE 2019

06-07/06 beMatrix Summer Academy (États-Unis)

22-24/11 LDI, Las Vegas (États-Unis)

11-13/06 beMatrix Summer Academy (BE)

06-07/11 beMatrix Winter Academy: Atlanta (États-Unis)

12/06

beMatrix LEDskin® Academy (BE)

12-14/06 Infocomm: Orlando (États-Unis) 27/06

beMatrix Local Academy Germany, Hirschaid (DE)

DECEMBRE 2019 04-06/12 EDPA Access: Tucson (États-Unis) 10-12/12 beMatrix Winter Academy (BE)

JUILLET 2019 03-04/07 Evento Days, Madrid (ES)

Plus d’informations sur nos événements : www.bematrix.com/fr/evenements/.


Colophon Le beMagazine est une édition de beMatrix – Wijnendalestraat 174, B-8800 Roeselare – T. +32 (0)51 20 07 50 – www.beMatrix.com

ÉDITION Juin 2019

RÉDACTION EN CHEF & MISE EN PAGES Magalie Urbain – m.urbain@beMatrix.com Yoran Van Vynckt – y.vanvynckt@beMatrix.com

CONTRIBUTEURS Viking Grandin (Adapt) – Bart, Anneleen, Jan, Kwenny, Mario, Markus, Pieter, Kheda (beMatrix) – Bashir Abdi – Han Leenhouts (Sales & Pepper) - Katrien Bonne - Stijn Vanbiervliet (Text'R) - Alexander Stragier (Limen Visual) - Verel

PHOTOGRAPHIE Alamy – Koen Therry (beMatrix) – Lenzer – Marc Wallican - Shutterstock - Adapt (SE) - Verel (NL) - DMOA architecten - Niké Dolman - Koen Martens - Join For Water - Raffaele Cipolletta - Mario Bellini Archive

ILLUSTRATION Phavin (Designer + Illustrator)

DISCLAIMER Ce magazine a été rédigé avec les plus grands soins. Toutes les informations sont données sous réserve de modifications. Le beMagazine est protégé par le droit d’auteur. Toute reproduction ou utilisation d’articles à des fins commerciales doit faire l’objet d’une demande auprès de beMatrix à l’adresse marketing@beMatrix.com.


beMatrix head-office Belgium Wijnendalestraat 174 B - 8800 Roeselare T. +32 51 20 07 50 info@beMatrix.com www.beMatrix.com

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