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a laïcité dans son aspect philosophique, souhaite développer l’esprit critique chez chacun.

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Bien souvent on nous dénigre parce que nous sommes considérés comme des penseurs en chambre, comme de doux rêveurs ou encore comme des théoriciens fumeux. Pourtant, nous joignons régulièrement les actes aux paroles. Les activités développées vont toutes dans le même sens : la formation d’une opinion libre, la confrontation des idées et le débat. Nos associations locales sont dans ce domaine en première ligne parce qu’elles sont en contact direct avec la population. De même les maîtres de morale peuvent effectuer un travail en profondeur avec leurs élèves. Dans ce cas, notre revue Philéas et Autobule (le n°2 vient de sortir) peut se révéler un outil précieux. Le conseil d’administration veut promouvoir, encourager et mettre en exergue le travail inlassable des associations locales auxquelles bon nombre d’entre vous appartiennent. Vous découvrirez tout cela dans les pages qui suivent. Certes, rien n’est parfait en ce bas monde. Votre avis nous intéresse. N’hésitez pas à nous communiquer vos remarques, critiques, mais aussi vos encouragements. D’ici là, bonne fin d’année, bonne lecture et tout au plaisir de vous retrouver un peu partout en Brabant wallon. Soyez heureux ! Michel Herpigny Président du CAL-Brabant wallon

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“Les religions reviennent en force dans notre société.”

in octobre le site de Tour et Taxi à Bruxelles voyait l’ouverture de l’exposition “Dieu(x) modes d’emploi”. Le titre de l’article est repris dans le texte de présentation de celle-ci.

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Cette exposition a fait l’objet d’une large publicité dans la presse. Si nous en parlons c’est pour signaler quelques éléments dont il fut moins question dans les articles de presse.

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(1) Sondage d’opinion concernant les grandes pratiques religieuses Le Soir/Ipsos Octobre 2006

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Que nous soyons agnostiques, athées, ou croyants, nous avons tous pris l’habitude de vivre dans une société largement laïque. Ce n’est pas le cas ailleurs. Or nous voici tous confrontés à un phénomène nouveau : à la faveur de l’immigration de masse et de la mondialisation des communications, les villes d’Europe sont confrontées aux religions du monde. Cette rencontre n’est pas facile. Les croyants connaissent leur propre religion, très peu celle des autres ; non-croyants nous appréhendons mal le fait religieux. Nous avons tendance à ne voir dans la résurgence du religieux que ses aspects les plus révoltants. Plus précisément le sentiment de ce retour du religieux s’apparente à la montée de l’islam. Il est vrai qu’en Occident, si l’islam est devenu la deuxième religion en nombre d’adeptes, elle est souvent la première en termes de pratique religieuse. Il n’est dès lors pas étonnant que 60% (1) de la population belge craigne une augmentation des tensions entre chrétiens et musulmans. Et il est vrai que cette crainte de tension est construite sur des intérêts sectaires et certains pouvoirs en place dans des états musulmans. Au Moyen-orient, plus particulièrement, face à la situation politique, elle est devenue «la solution » avec les conséquences connues en termes de violence et de souffrance.

Hasard du calendrier ou pas, la semaine 30 octobre au 5 novembre 2006, à Bruxelles toujours, se déroulait un congrès international « Toussaint 2006 ». Ce congrès visait à « remettre l’Eglise sur la carte… sans complexe et sans arrogance ». L’Eglise réaffirme son identité. « Quitte à prendre des risques » comme le déclare le primat de l’Eglise catholique. Propos que l’on peut mettre en parallèle avec le discours d’Eric de Beukelaer, le porte-parole francophone des évêques de Belgique dans le Soir du 25 octobre 2006 en commentaire des résultats du sondage (1) « … le bon sens triomphe. La séparation entre l’Eglise et l’Etat est claire en Belgique, mais notre laïcité permet à chacun de conserver ses opinions et de les exprimer dans les limites du bon sens. Et c’est très bien ainsi. » Cette exposition vient-elle à son heure, pour donner un aperçu des religions du monde, dans ce qu’elles ont d’universel et de particulier ? En laissant de côté la théologie et l’histoire au profit des mille et une manières dont les simples fidèles vivent leur foi au quotidien. En affirmant, implicitement par le point de vue adopté et explicitement en conclusion du parcours cette conviction forte : « seule la laïcité garantit la coexistence harmonieuse des religions. » D’aucun relèveront que dans le parcours de l’exposition, il n’y a pas d’espace particulier dévolu à la question de la laïcité. Les organisateurs s’en expliquent par la difficulté de « montrer » la laïcité, à la fois état d’esprit, dispositif politique et corpus législatif. Néanmoins de leur point de vue, « la laïcité, sans laquelle la démocratie est tout bonnement impossible, est le seul remède radical à la violence religieuse. Elle doit donc faire partie intégrante de l’enseignement du phénomène religieux, comme de l’instruction civique. » Conçue par des spécialistes (ethnologues, historiens, philosophes) et soutenue par une mise en scène de grand niveau, l’exposition s’adresse à tous les publics. Vous y découvrirez l’expérience religieuse, dans ce qu’elle a d’universel (ses interrogations) et de particulier (ses multiples pratiques). Vous vivrez un véritable voyage interactif et sensoriel où dialoguent pièces prestigieuses de musée et humbles objets du quotidien, photos,


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point de vue Informations pratiques Quand ? Du 27 octobre 2006 au 25 mars 2007 Où ?

Bruxelles, site de Tour & Taxis 86, Avenue du Port - 1000 Bruxelles.

Heures d’ouverture : Lundi au Vendredi : 9h00 à 18h00. Samedi, dimanche, jours fériés : 10h00 à 19h00. Vacances scolaires : 10h00 à 19h00 Temps de visite (expo & théâtre): 1h30.

Tarifs : Adultes: 11€. Seniors, étudiants, chômeurs: 9€. Groupes adultes ( min. 15 pers.): 8,5€ p.p. Groupes scolaires et de jeunes: 6€ p.p. Enfant (6 à 18 ans): 8€. Enfants - 6ans: gratuit. Visite guidée: 60€ (+/-20 pers.).

Langues : Français, Néerlandais, Anglais Pour les écoles et les groupes :

Accès : 15 min à pied de la gare du Nord, Bus ligne 14, métro Yser, parking voitures et autocars.

Informations et réservations : info@expo-dieux.be tél.: 02/549.60.49 fax: 02/549.60.41

S’informer n’est pas adhérer, comprendre n’est pas croire. L’esprit qui sous-tend cette exposition est la soif de la connaissance, la volonté de comprendre, le souci d’ouverture, de tolérance et de respect, mais aussi d’intransigeance sur les valeurs de liberté et de solidarité. CdB 5

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vidéos, musiques, installations artistiques et … une pièce de théâtre. Spécialement écrite par Philippe Blasband et mise en scène par Michel Kacenelenbogen (théâtre Le Public), cette oeuvre traite le problème angoissant et terriblement actuel de la violence religieuse. Nous retiendrons des propos du metteur en scène de celleci “Que des gens souhaitent dire à leurs semblables que lorsque la religion, quelle qu’elle soit, s’empare du pouvoir, elle est génératrice de guerre, de violence et de souffrance, et que seule la laïcité est garante d’une logique démocratique, cela m’a paru intéressant.”

Réservation obligatoire pour les écoles et les groupes (visites libres et visites guidées) Dossier pédagogique disponible sur demande.


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“Chrétiens et Laïques : Dieu merci !” Quelle sera la spiritualité du millénaire ? L’éclatement du paysage religieux va-t-il encore s’accentuer ? La laïcité va-t-elle encore évoluer ? Assistera-t-on à des recompositions inédites et donc à de nouvelles synthèses ? Devant cette situation ouverte, nouvelle, inédite, la tentation est grande de se retirer sous sa tente et de durcir son identité. Ne faut-il pas, plutôt, risquer son identité, et oser rencontrer le visage de « l’autre » ? Entre la volonté de sauver ses positions à tout prix et celle de démissionner, pourquoi ne pas prendre le pari de la singularité et accepter le vertige du dialogue ?

Le vendredi 17 novembre 2006, à la Maison de la Laïcité Hypathia d’Ottignies-Louvain-la-Neuve, le Professeur Gabriel Ringlet a discouru de ces aspects au cours de sa conférence. L’exposé abordera ces questions au travers de trois prismes : la mutation de la société, le christianisme face à cette mutation, son regard sur la laïcité. Le professeur Ringlet débute sa conférence en rappelant qu’à Noël 1933, le père Teilhard de Chardin rencontrait en Chine un vieux missionnaire qui lui tint les propos sui-vants : « Vous savez, père, qu’aucune religion n’a vécu plus de 2.000 ans. Et la religion catholique a atteint cet âge canonique.». Ainsi donc, après 20 siècles, il nous faut faire religieusement peau neuve. Pour continuer à vivre, il faut MUER.

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Muer, c’est aussi bien changer de peau que changer de voix. 1) Que se passe-t-il maintenant ? On constate : une explosion de la communication un éclatement de la biotechnologie On passe de l’infiniment petit à l’infiniment grand d’une manière instantanée. En génétique, le clonage humain est à l’ordre du jour ; il ne faut surtout pas le diaboliser. Mais alors quelle est la définition de l’Homme ? Qu’est-ce naître ? Qu’est-ce mourir ? Sur le plan de la géopolitique, que va-t-il se passer ? Dans l’Europe des 25, en Turquie, en Iran, en Irak ? … L’évolution économique est préoccupante. Citant Jacques Delors : « Il y a 3 fois plus de richesse avec 30% de force de travail en moins.» Qu’en est-il des croyances, de la religion ? Une grande majorité est agnostique ; la « multi religion » progresse. Nos sociétés européennes sont quasiment détachées des religions. « La figure du pèlerin remplace la figure du pratiquant. » déclare le conférencier. Il faut entendre ici par pèlerin, celui qui va au supermarché des croyances, et par pratiquant, celui qui veut rester dans un monde stable. Il ne faut pas voir la mutation avec une vue pessimiste. Pourquoi se méfier du monde ? Il n’est pas contre nous ! Le professeur Ringlet nous fait part de cette citation : « Des dangers se trouvent-ils là, nous devons apprendre à les aimer. » Il faut entendre la douleur du monde

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Le 20e siècle a été celui des génocides ; le 21e siècle sera peut-être celui de la conscience et de la connaissance. Quelle vie vaut encore la peine d’être vécue ? Telle est la question des jeunes aujourd’hui. Nombreux sont les jeunes de 18 à 24 ans qui se suicident aujourd’hui. En résumé : quelle place sommes-nous prêts à reconnaître à la vulnérabilité, à la fragilité? Si nous restons insensibles, les sectes, les fondamentalistes ont un bel avenir ! quelle place sommes-nous prêts à reconnaître à la parole singulière, à la politique, à la religion ? Comment échapper à la standardisation des comportements ? Que chacun garde sa propre parole et pas une parole empruntée ! Le christianisme fera-t-il encore chanter le monde? 2) Fin 2006, quelle est l’image du christianisme ? Qu’est-ce que l’évangile propose à nos contemporains ? Un regard original sur Dieu. « Dieu sort, Dieu se blesse » nous dit Jésus. « Dieu vient dresser sa tente chez nous. » « L’incarnation par définition, donne place à l’altérité » Rendre Dieu proche, casse tout le système. Le génie du christianisme, du judaïsme tient dans la révélation d’un Dieu inimaginable. Dieu s’approche de l’homme jusqu’à l’impuissance. La singularité chrétienne repose sur un Dieu désarmé. Jésus nous dit : « Lève-toi et marche » : traverser l’évangile sans se sentir appelé. « Va vers toi-même. » « Donne-moi à boire » : Il n’a pas peur d’être lui-même. C’est rare de rencontrer quelqu’un qui n’a pas peur. Etre aussi vrai dans son amitié que dans ses fréquentations. Revendiquer la liberté de pensée. Augmenter son autorité, l’élargir, la grandir. « Aimez-vous » : un appel à la fraternité : entrer en fraternité ; aimez-vous au-delà du bien et du mal. L’évangile n’est pas un moule. Jésus ne rend pas coupable celui qui n’aime pas. 3) La laïcité. Suite à la publication de son livre : «L’évangile d’un libre penseur. Dieu serait-il laïque ? », certains laïques ont demandé au professeur Ringlet,


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point de vue pourquoi utilise-t-il leur langage ? d’autres y ont vu une formule de récupération, d’autres se sont encore demandé où est le piège ? et d’autres encore ont même été jusqu’à lui demander s’il était une taupe du Vatican. En réponse à ces questions, il tient à rappeler les 3 citations faites au début de son livre, à savoir : « Le monde n’a de sens qu’au pluriel – comme l’amour. » Jean-Claude Renard. « C’est en profondeur seulement que les distances se raccourcissent.» Paul Ricour. « On peut penser libre et être chrétien » Jean Sulivan. Penser librement, c’est refuser le dogme. Citant Marthe Van de Meulebroeck - son amie défunte - il nous dit « Le libre examen n’est jamais gagné. » Il fera même un pas de plus : «Le libre examen est essentiel à la démarche même de ma foi.» « La foi qui ne mène pas à la libre pensée est une foi morte. » L’athéisme est absolument nécessaire au christianisme. Par son interpellation critique, le libre examen donne à Dieu une liberté que la religion ne lui donne pas souvent. Dans son dernier livre : « L’esprit de l’athéisme », A. Comte Sponville nous dit dans l’introduction : « le 21e siècle sera spirituel et laïque, ou il ne sera pas ! » Athées, chrétiens : avoir une vue quotidienne de l’évangile sans Dieu, sans religion. Dieu serait-il laïque ? La laïcité, la liberté d’esprit, n’est pas étrangère à l’évangile. Nous fantasmons beaucoup. Cessons de nous caricaturer mutuellement. Mettons nos fantasmes au vestiaire et dialoguons. Mais il n’est pas question d’un dialogue caoutchouteux. Il faut d’abord créer un climat qui encourage le dialogue. Il y a urgence devant l’actualité. Il faut résister ensemble et rompre avec l’idolâtrie d’où qu’elle vienne. Ainsi en ce qui concerne le clonage, nous avons besoin de toutes les convictions pour résister. La laïcité est un formidable combat pour l’homme. L’orateur nous propose trois chemins : résister ensemble aux obscurantismes d’où qu’ils viennent, retrouver le sens du tragique, dans le sens de la gravité, ce qui est de plus sérieux dans notre existence, retrouver le sens de l’engagement. Dans cette Europe des 25, il faut retrouver un dialogue fondamental entre la raison et la transcendance. Conclusion. Et l’Eglise catholique ? Et le chrétien libre-penseur navigue-t-il dans ces eaux-là ? « Osez nommer », relisons l’histoire ensemble. Aujourd’hui ? Les tensions sont très fortes dans l’Eglise d’aujourd’hui. La situation est complexe. L’Eglise d’aujourd’hui doit oser débattre, elle doit oser se tromper. L’Eglise doit être beaucoup moins cléricale. Mais le monde laïque prend-il suffisamment en compte la verdeur qui se passe à l’intérieur des églises ? Les chrétiens libres croyants méritent d’être encouragés. Croire / ne pas croire n’est pas l’enjeu de demain. Mais c’est bien la manière de croire ou de ne pas croire qui est l’enjeu de demain. La frontière entre croire et ne pas croire, c’est la manière. Il faut oser, ne pas avoir peur d’être soi-même, il faut penser à découvert. Soyons conscients qu’il n’y aura jamais de réponse spirituelle toute faite à nos questionnements existentiels ! (Résumé fait d’après les notes prises au vol lors de la conférence.)

Le débat Le débat a porté entre autres sur les questions suivantes : « Jésus n’avait-il pas peur d’avoir peur plutôt que peur tout court ? » « Que se passe-t-il dans les Facultés de Théologie ? » Sa réponse est : c’est là qu’il a eu la meilleure formation en laïcité. L’enseignement dans les Facultés y est fondamentalement critique et une leçon d’ouverture. « Qu’en est-il du dogme ? Qu’est-ce qui sépare laïques et chrétiens ? Il refuse le dogme, se dit chrétien libre penseur. Pour lui, être croyant c’est aussi être critique. « Pourquoi se fonder sur des textes aussi anciens, n’y a-t-il pas lieu de pratiquer la critique historique avant d’y faire foi ? » Bien sûr, la critique historique doit avoir sa place et il la pratique lui-même, notamment dans le cantique des cantiques. Mais ces textes ont une valeur poétique indéniable. Il nous parle aussi d’une édition récente d’une bible réécrite par un exégète professionnel avec un écrivain. « Qu’est-ce qu’être croyant ? » La foi est toujours une interrogation spirituelle, ce n’est pas une pièce de monnaie que l’on met en poche. « Les pratiquants qui vont à l’église se remettent-ils en question ? » les réponses sont différentes d’une église à l’autre, d’une paroisse à l’autre. Son engagement à lui est du côté imaginaire : il fait alterner dans ses cérémonies d’eucharistie des romanciers, des poètes, des dessinateurs,… Pour la petite centaine de personnes présentes, le débat n’est pas clos et de nombreuses questions n’ont pu être exprimées faute de temps. Yolande Mendes da Costa. Adminstratrice de la Maison de la Laïcité Hypathia.

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Une expérience enrichissante au cours de morale à l’Ecole Communale de Limauges :

Philo dell’Arte ! La philo pour enfants, cela fait un petit temps que les élèves s’y essayent dans le cadre de leur cours de morale. Ils apprennent à questionner, à réfléchir, à se remettre en question, ils connaissent l’étonnement, le dialogue et participent à une communauté de recherche. Le but du cours de morale est de forger l’esprit critique des enfants ; d’en faire des individus autonomes, qui se donnent leurs propres règles après discussions et réflexions. Basée sur la méthode de Mathew Lipman(*), cette approche initie efficacement les enfants à certains concepts et l’art de raisonner y est importante. Je suis convaincue de son efficacité quand il s’agit de privilégier cet outil extraordinaire chez l’être humain qu’est la pensée. Mais de la théorie à la pratique, le chemin est de temps à autre ardu, et quand j’ai eu connaissance des animations « Philo dell’Arte » proposées par le C.A.L. Brabant wallon je n’ai pas hésité longtemps à y souscrire !

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Pendant 3 semaines consécutives Geneviève Samain est venue développer le thème de la tolérance au travers d’oeuvres d’art variées et interpellantes. C’est avec beaucoup de plaisir et d’intérêt que j’ai pu échanger mes expériences avec elle. L’enseignant est souvent seul et cela fait un bien fou de pouvoir confronter son vécu, partager ressenti, questionnements, échecs et réussites. Equipée d’un matériel approprié, particulièrement un ordinateur et un projecteur, elle a charmé les enfants, les emmenant dans un voyage en philosophie, agrémenté d’activités ludiques quand la discussion s’enlisait ou que l’attention faiblissait. 8

Une charte a d’emblée définit, les enjeux d’une communication et d’un échange efficace et respectueux. La majorité des enfants ont apprécié que les règles du jeu soient définies aussi clairement et qu’en outre, régulièrement, elles soient rappelées. Les diverses sensibilités des enfants se sont exprimées à loisir. Ils ont ressenti les différences et ont pu les expérimenter et les vivre intuitivement au travers de jeux de rôles. Ils ont pu préciser de façon plus structurée les événements qui leur arrivent et le monde dans lequel ils vivent. Cette expérience les a enrichis, les a ouverts au monde, aux autres et leur a permis de mieux se connaître eux-mêmes ! Ils sont enchantés ! Je compte bien rééditer l’expérience dans quelques mois ou en tout cas l’année scolaire prochaine ! Encore Merci ! Véronique Daiche, maître de Morale

Ce qu’ils en disent… On apprenait plein de choses ! Kellen 2ème On a appris à travailler en groupe. Wendy 1ère J’ai aimé les scènes de théâtre, c’est dur d’être aveugle dans une piscine ! Florian 2ème C’était bien parce qu’on faisait les choses ensemble, ça nous apprend à être bien ensemble. Isaac C’était parfois un peu long et ennuyant parce qu’on devait dire ses sentiments. Charlotte 2ème


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pôle philo On a appris a devenir amis tous ensemble.Elise 1ère Très cool, très chouette ! Daphné 1ère On a appris la dactylologie ! C’était dur mais chouette. Mahé 5ème J’ai appris à mieux écouter, à mieux communiquer Kylian 5ème

Je trouve que c’était difficile d’exprimer le thème et de représenter au travers de l’oeuvre, mais j’ai fini par y arriver ! Zoé 6ème Il faut accepter les autres avec leurs différences, c’est une richesse ! Dylan 5ème L’oeuvre artistique nous a permis d’exprimer ce que nous ressentons, l’amour, l’amitié. Manon et Alicia 6ème

Le jeu de ballon qui doit nous faire dire un mot évoqué par un autre, nous a permis de mieux penser et de mieux nous connaître. C’était super ! Nicolas 5ème

J’ai appris à plus respecter les autres. Pierre 6ème Cette réflexion, ces idées…cela m’a permis de comprendre ce qu’est la philosophie ! Samuel 5ème La réalisation de l’oeuvre ; c’était trop chouette ! Nikos 2ème

(*)Mathew Lipman poursuit trois objectifs : 1) Penser par soi-même. Il défend l'idée que nous apprenons en même temps à parler et à penser en utilisant des catégories grammaticales logiques. D'où l'intérêt d'enseigner le plus tôt possible, l'apprentissage du langage et l'apprentissage du penser. 2) Penser ensemble, dans une « communauté de pensée » où les enfants et l'adulte exposent leurs idées qu'ils comparent et affinent. 3) Développer la personnalité des enfants en les rendant plus indépendants parce qu'ils arrivent à conceptualiser et argumenter leur pensée. De façon plus précise, l'apprentissage du philosopher met en jeu la construction de compétences intellectuelles en relation avec trois processus de pensée, c'est à dire : • la problématisation (mettre en question) : (se)poset-on des questions, doute-t-on de ses affirmations, examinet-on les présupposés et conséquences de ses propos ? • la conceptualisation : tente-t-on de définir ce dont on parle, les mots, les notions employées, opère-t-on des distinctions conceptuelles pour y voir plus clair ? • l'argumentation (donner de bonnes raisons) : prend-on position, soutient-on une réponse par rapport à une question, justifie-t-on rationnellement cette thèse par des arguments, répond-on avec pertinence à des objections ? Ces compétences sont les suivantes : être capable de penser par soi-même, de s'engager dans une recherche commune, de produire un énoncé à valeur universelle, de définir ce dont on parle, de mettre en question des affirmations, de douter, de mettre en relation des concepts, de faire des reformulations, d'interroger les représentations. L'élève construit des compétences dans le domaine de la structuration de l'oral, en particulier, dans la cohésion du discours, la cohérence du discours, dans l'argumentation.

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La philosophie pour enfants En général, le mot « philosophie » fait peur, d’autant plus quand il est associé à « enfants ». La nature de l’activité bouscule les préjugés au niveau de la philosophie et les capacités des enfants pour réfléchir, s’exprimer, argumenter… Dans les années ’60 Mathew LIPMAN constate des lacunes chez ses étudiants en ce qui concerne la pensée logique. Aussi, il rédige un roman philo qu’il utilise comme support pour amener les étudiants à se poser des questions. Son objectif est de les aider à mettre de l’ordre dans leur questionnement, à se créer des repères au niveau des thématiques humaines,… Les enseignants ont de temps à autre des difficultés dans certaines discussions pour clarifier certains points, les nuancer,… Les petites et grandes histoires philo, et leur guide pédagogique, peuvent les y aider. (idées de thèmes, d’exercices, …) L’objectif de la démarche est de faire surgir des questions chez les participants pour amener du SENS par rapport à ce qui pose problème, à essayer de remettre de l’ordre, de reconstruire des repères par rapport à une confusion,… Chez les enfants, les demandes de repères sont encore plus importantes que chez les autres personnes. C’est à eux de découvrir les principes, les règles, les catégories (classifications) en passant par le questionnement pour amener des réponses qui les satisfont. L’animation Philo dell’Arte se conçoit autour d’un support intéressant pour démarrer une discussion (album, affiche, document, article, oeuvre d’art, chanson,…) et dont l’objectif est de susciter le questionnement (la réponse n’est pas dans le support !) L’organisation : faire une cueillette de questions, choisir ce sur quoi on a envie d’insister (raisonnement, définitions,…), choisir si on veut travailler seul ou à 2 (si à 2 : comment partager le temps, les tâches,…comment envisager la synthèse,…) Le dialogue : Présente des hypothèses à examiner : « seriez-vous d’accord par rapport à notre discussion si on disait telle chose, telle chose,… » Permet de mettre en évidence les conséquences de que l’on avance : voir ce que cela implique de dire telle ou telle chose, on n’est pas juste dans l’abstrait, il est contextualisé dans le concret, on place le problème dans un contexte particulier. Concrètement, une journée d’animation vise à ce que les enfants aient pris du plaisir en cours de journée les enfants se soient questionnés, intéressés au thème (étonnement, intérêt) les qualités d’écoute et d’expression de soi aient été respectées ou en tout cas amorcées les enfants aient aimé ou envie de créer (ouverture à l’art, au rêve) Geneviève Samain animatrice Philo dell’Arte

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Les Rencontres Philo ont connu leur sixième édition. La philosophie est un outil précieux pour nous. C’est un outil pour comprendre l’environnement qui est le nôtre qui s’accélère chaque jour et qui devient de plus en plus complexe. Nos rencontres ont pu traiter une série de thèmes, « La philosophie au quotidien, Pourquoi la philosophie ? », « Amour de la philosophie – Philosophie de l’amour », « Esthétique, Art et Culture », « Laïcité, terreau des libertés ». Enfin l’année dernière nous avons traité « La question du politique ». En 2006, l’urgence, oui l’urgence est au « plaisir ». Car pour le plaisir comme d’ailleurs pour le bonheur il n’est jamais trop tôt et il ne sera jamais trop tard. Henri Pena-Ruiz, philosophe et écrivain, a conduit son exposé en se référant à des extraits de textes. Nous les reproduisons ci-après. Jean-Jacques Rousseau Les Rêveries du promeneur solitaire: "Cinquième promenade" (1776-1778)

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Rousseau décrit le séjour qu'il fit sur l'île SaintPierre du 12 septembre au 25 octobre 1765. [...] Quand le lac agité ne me permettait pas la navigation, je passais mon après-midi à parcourir l'île en herborisant à droite et à gauche m'asseyant tantôt dans les réduits les plus riants et les plus solitaires pour y rêver à mon aise, tantôt sur les terrasses et les tertres, pour parcourir des yeux le superbe et ravissant coup d'oeil du lac et de ses rivages couronnés d'un côté par des montagnes prochaines et de l'autre élargis en riches et fertiles plaines, dans lesquelles la vue s'étendait jusqu'aux montagnes bleuâtres plus éloignées qui la bornaient. Quand le soir approchait je descendais des cimes de l'île et j'allais volontiers m'asseoir au bord du lac sur la grève dans quelque asile caché ; là le bruit des vagues et l'agitation de l'eau fixant mes sens et chassant de mon âme toute autre agitation la plongeaient dans une rêverie délicieuse où la nuit me surprenait souvent sans que je m'en fusse aperçu. Le flux et reflux de cette eau, son bruit continu mais renflé par intervalles frappant sans relâche mon oreille et mes yeux, suppléaient aux mouvements internes que la rêverie éteignait en moi et suffisaient pour me faire sentir avec plaisir mon existence sans prendre la peine de penser. De 10

temps à autre naissait quelque faible et courte réflexion sur l'instabilité des choses de ce monde dont la surface des eaux m'offrait l'image : mais bientôt ces impressions légères s'effaçaient dans l'uniformité du mouvement continu qui me berçait, et qui sans aucun concours actif de mon âme ne laissait pas de m'attacher au point qu'appelé par l'heure et par le signal convenu je ne pouvais m'arracher de là sans effort. [...] [...] De quoi jouit-on dans une pareille situation ? De rien d'extérieur à soi, de rien sinon de soi-même et de sa propre existence, tant que cet état dure on se suffit à soi-même comme Dieu. Le sentiment de l'existence dépouillé de toute autre affection est par lui-même un sentiment précieux de contentement et de paix, qui suffirait seul pour rendre cette existence chère et douce à qui saurait écarter de soi toutes les impressions sensuelles et terrestres qui viennent sans cesse nous en distraire et en troubler ici-bas la douceur. Mais la plupart des hommes, agités de passions continuelles, connaissent peu cet état, et ne l'ayant goûté qu'imparfaitement durant peu d'instants n'en conservent qu'une idée obscure et confuse qui ne leur en fait pas sentir le charme. Il ne serait pas même bon, dans la présente constitution des choses, qu'avides de ces douces extases ils s'y dégoûtassent de la vie active dont leurs besoins toujours renaissants leur prescrivent le devoir. Mais un infortuné qu'on a retranché de la société humaine et qui ne peut plus rien faire ici-bas d'utile et de bon pour autrui ni pour soi, peut trouver dans cet état à toutes les félicités humaines des dédommagements que la fortune et les hommes ne lui sauraient ôter. [...]


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Véronique de Miomandre a prolongé notre plaisir de la table et a enchanté notre début d’après-midi par des textes de plaisir. Avec son talent de conteuse elle nous a lu, elle nous a dit, la litérature libertine.

Poème galant de l'Abbé de Latteignant,

1697-1779 (ils étaient coquins en ce temps-là) [auteur du célèbre "J'ai du bon tabac"]

St François de Sales (Introduction à la vie dévote III Chapitre 3)

L’éléphant n’est qu’une grosse bête, mais la plus digne qui vive sur terre, et qui a le plus de sens ; je veux dire un trait de son honnêteté : il ne change jamais de femelle, et aime tendrement celle qu’il a choisie, avec laquelle néanmoins il ne parie que de 3 ans en 3 ans, et cela pour 5 jours seulement, et si secrètement que, jamais il n’est vu en cet acte ; mais il est bien vu pourtant le 6ème jour, auquel avant toutes choses, il va droit à la rivière, en laquelle il se lave entièrement tout le corps sans vouloir aucunement retourner au troupeau, qu’il ne soit auparavant purifié. Ne sont-ce pas de belles et honnêtes humeurs d’un tel animal ? par lesquelles il invite les mariés à ne point demeurer engagés d’affection aux sensualités et voluptés, que selon leur vocation ils auront exercées : mais icelles passées, de s’en laver le cour et l’affection, et de s’en purifier au plus tôt, pour après avec toute liberté d’esprit pratiquer les autres actions plus pures et relevées. En cet avis consiste la parfaite pratique de l’excellente doctrine, que saint Paul donne aux Corinthiens : Le temps est court, dit-il ; reste ceux qui ont des femmes soient comme n’en ayant point. Car selon saint Grégoire, celui qui a une femme comme n’en ayant point, qui prend tellement les consolations corporelles avec elle, que pour cela il n’est point détourné des prétentions spirituelles. Or, ce qui se dit du mari, s’entend réciproquement de la femme. Que ceux qui usent du monde, dit le même Apôtre, soient comme n’en usant point ; que tous donc usent du monde, un chacun selon sa vocation, mais en telle sorte que n’y engageant point l’affection, on soit ainsi libre et prompt à servir Dieu, comme si l’on n’en usait point. C’est le grand mal de l’homme, dit Saint Augustin, de vouloir jouir des choses desquelles il doit seulement user, et de vouloir user de celles desquelles il doit seulement jouir : nous devons jouir des choses spirituelles, et seulement user des corporelles ; desquelles quand l’usage est converti en jouissance, notre âme raisonnable est aussi convertie en âme brutale et bestiale. Je pense avoir tout dit ce que je voulais dire, et fait entendre sans le dire, ce que je ne voulais pas dire.

Pour moi, voici quel est mon mot Et sur le mot et sur la chose : J'avouerai que j'aime le mot, J'avouerai que j'aime la chose : Mais, c'est la chose avec le mot Et c'est le mot avec la chose ; Autrement, la chose et le mot A mes yeux seraient peu de chose. Je crois même, en faveur du mot, Pouvoir ajouter quelque chose, Une chose qui donne au mot Tout l'avantage sur la chose : C'est qu'on peut dire encor le mot Alors qu'on ne peut plus la chose... Et, si peu que vaille le mot, Enfin, c'est toujours quelque chose !... De là, je conclus que le mot Doit être mis avant la chose, Que l'on doit n'ajouter un mot Qu'autant que l'on peut quelque chose Et que, pour le temps où le mot Viendra seul, hélas, sans la chose, Il faut se réserver le mot Pour se consoler de la chose ! Pour vous, je crois qu'avec le mot Vous voyez toujours autre chose : Vous dites si gaiement le mot, Vous méritez si bien la chose, Que, pour vous, la chose et le mot Doivent être la même chose... Et, vous n'avez pas dit le mot, Qu'on est déjà prêt à la chose. Mais, quand je vous dis que le mot Vaut pour moi bien plus que la chose Vous devez me croire, à ce mot, Bien peu connaisseur en la chose Eh bien, voici mon dernier mot Et sur le mot et sur la chose : Madame, passez-moi le mot... Et je vous passerai la chose !

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« La sexualité des éléphants : un paradigme remarquable… »

Madame, quel est votre mot Et sur le mot et sur la chose ? On vous a dit souvent le mot, On vous a souvent fait la chose. Ainsi, de la chose et du mot Pouvez-vous dire quelque chose. Et je gagerai que le mot Vous plaît beaucoup moins que la chose !


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Elle a la pêche ! Interview Inaugurée en 2001, la Maison de la Laïcité d’Alembert est une des plus récentes en Brabant wallon. Quoiqu’hébergée dans des locaux dont l’espace est retreint, au cours de ces 5 années, elle y a développé nombre d’activités. Très dynamique, l’équipe qui agence son fonctionnement met, entre autres, sur pied conférences, cérémonies laïques (parrainage, mariage, funérailles), apéritifs-rencontres, expositions, visites guidées, brocantes, débats en prolongement de pièces de théâtre, pour les écoles un concours annuel de poésie, enfin pour les enfants des écoles de devoirs, et les autres, des goûters philo, pardon des goûters blabla, qui sont régulièrement introduits par un spectacle théâtral…

Depuis l’été 2004 Chantal GrégoireNagant préside aux destinées de cette maison. Le CALepin est allé à sa rencontre. CALepin : Comment est né le concept d’une Maison de la Laïcité à Brainel’Alleud ? Ch. Grégoire-Nagant : Elle est née de la volonté de quelques associations laïques de Braine-l’Alleud et Waterloo, du souhait de la Régionale de rassembler les laïques de Braine-l’Alleud et ses environs et enfin de l’obstination de quelques élus communaux à concrétiser ce souhait.

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CALepin : En 5 ans, la Maison d’Alembert a réussi à insuffler une vie par et pour les sympathisants laïques dans l’entité de Brainel’Alleud et aux environs. Quelles sont les lignes de forces qui sous-tendent ce succès ? Ch. G-N : D’abord une équipe très soudée qui compose le conseil d’administration, et en particulier son bureau, avec C. Grégoire-Nagant, présidente, Francis Wayens, trésorier et Sylvain Wolf, secrétaire. Ensuite, le conseil d’administration actuel. Les administrateurs et moi-même avons tenu, dès le départ, à consolider les activités “temps forts” de notre association, c’est-à-dire des activités régulières, connues du public et qui fidélisent celui-ci. Activités culturelles, citoyennes, mais surtout humaines, c’està-dire des activités de rencontres et de partages de temps forts d’une vie. CALepin : Est-il possible de préciser ces temps forts ? Ch. G-N : Pour le public adulte, il s’agit de cérémonies laïques, mariages, parrainages et funérailles laïques (avec

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l’aide du Service Laïque d’Aide aux Personnes) pour 2006. de conférences, telles que celle de Riccardo Petrella que nous avons reçu sur le thème “Pour une solidarité mondiale”, celle de Bruno Liebhaberg - ancien collaborateur de Jacques Delors à la Commission européenne – qui est venu nous parler de l’Europe et de son avenir après le refus du Traité constitutionnel par la France et les Pays-Bas; Anne Morelli, et tout récemment Paul Danblon. Sans oublier les deux conférences de Sylvain Wolf, notre secrétaire, sur l’ADMD dont il est délégué pour notre maison. d’expositions : parmi lesquelles “les mots dans la ville” présentée au Musée communal de Braine-l’Alleud en collaboration avec la Maison de la Francité de Bruxelles, celle des artistes brabançons en avril et en octobre, l’exposition d’oeuvres de détenus “La Part digne”, les photos de Natacha Adam “Voyage au Coeur des résistances” proposée par la Fédération des Maisons de la Laïcité; un stand à la journée d’accueil des nouveaux brainois, chaque année au début du mois de mai; des rencontres conviviales telles que souper solsticial et l’apérifif du 1er dimanche du mois; une brocante annuelle chaque 1er dimanche de septembre, au cours de la braderie de Braine-l’Alleud; et ce depuis septembre 2002 Une autre activité inaugurée depuis 2005, ce sont les débats. Une activité que nous proposons régulièrement (2 à 3 fois par an) à nos membres. Au départ d’une pièce de théâtre proposée au Centre culturel de Braine-l’Alleud, nous

poursuivons la soirée par un débat d’une heure en moyenne sur le thème de la pièce. Le vendredi 07 octobre 2005 nous avions convié nos membres au spectacle intitulé: “Histoire de vivre” par le théâtre L’Alizé. Le thème de la pièce était l’ouverture au monde par l’imaginaire au sein même du monde carcéral. Un anti « Huisclos » en quelque sorte où le paradis, c’est les autres. Un conte moderne et optimiste! Nous avons proposé aux spectateurs de participer à un débat sur le thème: « Enfermements ! Quelles libertés ? Quelle dignité » à l’occasion de la journée mondiale contre la peine de mort. De quelles libertés peuvent bénéficier les détenus ? Comment garder ou retrouver une dignité en prison ? Quelles sont les conditions actuelles de détention dans les prisons belges ? Autant de questions au centre du débat auquel trente cinq personnes ont participé. Il fut riche en émotions et en intensité d’autant que dans la salle deux « ex détenu » ont exposé leur vécu de détenu de longue peine. En janvier dernier, la pièce “Atterrissage” racontait la découverte de deux jeunes adolescents morts dans le train d’atterrissage d’un avion Sabena en provenance de Conakry. Le débat qui a suivi était placé sous le thème de l’exilé face au droit du sol. Les intervenants, membres de l’association Ciré (Coordination et Initiatives pour et avec les Réfugiés et Etrangers) et en particulier de l’association Exil (Centre d’accueil pour les réfugiés et demandeurs d’asile) nous ont offert un débat d’une grande qualité. En effet, nous avions parmi nous des responsables d’un programme de parrainage d’enfants


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du côté des associations mineurs non accompagnés, de même que des représentants de diverses associations brainoises en charge de réfugiés. “L’horreur des camps de concentration, quelle mémoire pour demain ?” a suivi le 16 novembre la pièce “La bête n’est pas morte” présentée au centre culturel de Braine-l’Alleud (voir p.19). et j’en profite pour souligner que depuis octobre 2005 notre maison a un site internet www.dalembert.be à l’initiative de Francis Wayens et avec la collaboration de la société easyone. Pour le jeune public, notre temps fort est : le concours de poésie organisé depuis 2003 pour les 6ème primaires de l’enseignement officiel. Les thèmes qui ont été proposés jusqu’à présent sont : “Des libertés”, “Religions, Laïcité… faisons un pas vers l’autre”, “Qui serais-je si je vivais dans un pays en guerre ?”, et celui proposé pour l’édition 2006 s’intitule” L’école de mes rêves…”. La proclamation des résultats et la distribution des prix ont lieu en mars, au cours de la semaine de la langue française en fête. Cet événement est devenu incontournable pour des écoles de la région. Chaque année, nous enregistrons une moyenne de 80 élèves qui y participent. En 2005, l’événement a fait l’objet d’un article dans le quotidien Vers l’Avenir.

Sans oublier l’école des devoirs le “Centre d’Aide à la Réussite” dont la section “secondaire” occupe nos locaux tous les mercredis après-midi depuis la création de notre Maison en avril 2001. D’autres événements ponctuels ont jalonné l’année 2005 : Un café citoyen organisé le 8 mars, journée internationale de la femme autour du thème “Quelle est la place de la femme dans les pays en guerre ?”, un grand moment d’échanges entre les participants qui ont pu réfléchir à la condition des femmes en Afrique, au Proche-Orient, en Inde et en Asie, mais aussi en Europe. A l’issue de cette réunion, les participants ont émis le souhait de correspondre avec une associa-

tion de femmes palestiniennes et de nombreux contacts ont été pris pour faire aboutir ce projet, très prochainement je l’espère. La fête de la musique que la Maison d’Alembert a organisée à l’invitation du Centre d’Action Laïque du Brabant wallon. Deux groupes étaient au rendezvous sous le chapiteau dressé place Abbé Renard : ÖM, composé de deux jazzmen un guitariste et un percussionniste -, a charmé les passants qui ont investi la place le temps du concert; vint ensuite L’Île aux Tortues, un groupe de jeunes engagés au son d’une musique du monde. Le monde, l’absence de frontières, la fraternité étaient au rendez-vous de cette fête de la musique placée sous le signe de la lutte contre l’extrême droite. Et tout naturellement OXFAM s’est invité à la fête en nous proposant un grand goûter installé dans nos locaux. Devant notre maison, une dame m’a abordée en me demandant si c’était bien là qu’il y avait une dégustation gratuite de produits Oxfam ! Que ne ferait-on pas pour se faire connaître ! Il faut admettre qu’une activité festive attire immanquablement la foule. CAlepin : Et les goûters bla-bla ? Ch. G-N : C’est une activité pour enfants que nous poursuivons depuis octobre 2005, ce sont les goûters philo, rebaptisés goûters bla-bla. Là encore nous prenons comme support de la discussion une pièce de théâtre pour enfants. La séance permet aux enfants d’exprimer à chaud leur ressenti par rapport à la pièce, dans l’enceinte même du centre culturel, avant de se laisser aller au plaisir de déguster un bon goûter. Ce genre d’animation permet d’initier les jeunes, d’une façon ludique, à nos valeurs laïques. Occasionnellement, nous organisons des goûters bla-bla dans nos murs autour de thèmes tels que “la violence à l’école”, etc. CAlepin : La Maison de la Laïcité d’Alembert, aujourd’hui, qu’est-ce que cela représente dans la commune de Braine-l’Alleud ? Ch. G-N : Cela représente une association très active, avec laquelle il faut compter. En effet, pratiquement toutes les semaines, nous publions nos activités dans les journaux locaux. Le public nous connaît à travers les activités pour enfants, mais aussi les conférences, les débats, les apéritifs-rencontres, les soupers solsticiaux et petit à petit à travers les cérémonies laïques que le public découvre avec une grande satisfac-

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tion. Depuis le début de ma présidence, nous avons pratiquement triplé le nombre de nos membres adhérents. CAlepin : Dans l’annonce de vos activités, des collaborations avec d’autres associations sont parfois mentionnées. Est-ce une volonté d’ouverture aux différentes idées, laïques ou non ? Ch. G-N : C’est la volonté d’être une association de proximité, humaniste qui participe activement à la vie de la cité. C’est aussi la volonté de défendre nos valeurs laïques auprès des écoles de devoirs par la discussion avec les jeunes, mais aussi de susciter auprès du public adulte des questionnements sur les faits de sociétés, et surtout sur des faits existentiels. CAlepin : Quelles sont les perspectives pour l’an prochain et voire les années à venir ? Ch. G-N : Fin 2006, déjà, nous souhaitons étoffer notre équipe de membres actifs dans la préparation de nos activités. Cela a fait l’objet d’une soirée le 17 novembre avec ceux qui désirent s’investir dans nos activités. Nous organisons également un colloque le 11 novembre pour ceux qui désirent nous aider dans la préparation et le déroulement de nos cérémonies laïques. En 2007, nous poursuivrons nos activités en collaboration avec la Régionale, la Fédération des Maisons de la Laïcité, la Province du Brabant wallon, la commune de Braine-l’Alleud, le Centre Culturel de Braine-l’Alleud, La Ligue de l’Enseignement de Waterloo et Braine-l’Alleud, les écoles de devoirs et, pour certaines activités, avec le Cercle Humaniste Henri La Fontaine. CAlepin : Y-a-il des points plus particuliers que vous et les membres de la Maison de la Laïcité souhaitez voir se concrétiser à terme ? Ch. G-N : Nous aspirons à une plus grande maison de la laïcité qui nous permettrait d’accueillir des conférenciers de prestige, que nous sommes aujourd’hui obligés d’inviter au Centre culturel, mais aussi d’organiser des repas en nos murs. Bref pour abriter des activités dignes de notre ambition. propos recueillis par Chantal De Buysscher déléguée aux publications

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du côté des associations Le Cercle Humaniste Henri La Fontaine présente une grande exposition consacrée à la Franc-Maçonnerie :

Aux Portes du Temple au Musée Wellington de Waterloo du 1er mars au 20 juin 2007.

Cette exposition est organisée avec le concours du Musée Belge de la Franc-Maçonnerie et des collections particulières en provenance du Brabant Wallon, de France, d’Angleterre et des Pays-Bas. Le Musée du Grand Orient de France y contribue également. Les thèmes suivants y seront abordés : de la maçonnerie opérative à la maçonnerie spéculative, le fonctionnement d’une Loge, les banquets maçonniques, les Hauts Grades, la symbolique maçonnique, la femme et la maçonnerie, l’antimaçonnisme, le Temple maçonnique, les maçons célèbres. Par ailleurs, une large place sera faite à Henri La Fontaine, Vénérable de la Loge Les Amis Philanthropes au début du xxè siècle ainsi qu’aux Francs-Maçons liés à la Bataille de Waterloo. Des souvenirs maçonniques originaux attachés à la célèbre bataille et à son époque seront exposés aux côtés de collections précieuses et quelquefois prestigieuses évoquant l’ordre maçonnique. Un catalogue spécial sera mis à la disposition des visiteurs, en français et en anglais. D’autre part, des visites guidées suivies de conférences seront organisées tout au long de l’exposition. A cette occasion, le 1er juin, en la salle Jules Bastin de la Maison Communale de Waterloo, le Sérénissime Grand Maître du Grand Orient de Belgique présentera une conférence sur la Franc-Maçonnerie. D’autres manifestations sont prévues. Elles seront annoncées en temps utile. Une journée spéciale de visites (champ de bataille, Musée Wellington, exposition maçonnique… etc) sera proposée aux nombreux visiteurs de la Butte. L’ensemble des manifestations bénéficie de l’appui de la Commune de Waterloo et de l’Echevinat de la Culture. Renseignements d’ores et déjà : Daniel Somville au 0498 51 25 24 et Cercle Humaniste Henri La Fontaine au 02/354.14.80.

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Bougies de la liberté : je participe Campagne Amnesty International Chaque année du 20 novembre au 10 décembre il est proposé à la vente une bougie de la liberté. Allumée le soir du 10 décembre (journée internationale des Droits Humains) elle symbolise la solidarité avec celles et ceux dont les droits sont bafoués de par le monde. Ces bougies sont disponibles chez les responsables des AML de Wavre et des environs ou dans les locaux de la Maison de la Laïcités de Wavre – Rue Lambert Fortune, 33 à Wavre. Contact : M-F Bodart au 010/ 41 89 46 14

Fêtes de la Jeunesse Laïque 2007 Ces fêtes de la jeunesse prennent racine dès le XIXe siècle. Elles étaient organisées à l'initiative des sociétés de libre-penseur et de rationalistes qui souhaitaient compléter l'éducation de leurs enfants. Les FJL ont été instaurées systématiquement à partir de 1964 à Bruxelles L'objectif initial de la fête de la jeunesse laïque est de donner l'occasion aux élèves qui suivent le cours de morale, au moment où ils vont quitter l'enseignement primaire, au moment où, comme il est rappelé dans le rituel, il passe de l'enfance à l'adolescence, de participer à une cérémonie. Cette cérémonie au cours de laquelle sont évoqués et illustrés les moments les plus marquant du cours de morale, constitue une sorte d'aboutissement, source de satisfaction également pour le professeur. Cette fête réunit les adolescents, leur famille, leurs amis et les associations laïques organisatrices. Elle est le lieu d'animations récréatives. Elle met l’accent sur l’esprit de tolérance, de justice et de fraternité que le jeune a acquis au cours de morale et fait appel à son sens critique. Précisons que participer à une cérémonie laïque ne doit être, en rien, une obligation ni morale, ni légale, dans la mesure où elle constitue une réponse possible à un besoin personnel, individuel ou collectif. En Brabant wallon, deux lieux où sont organisées celles-ci en 2007 ; Pour l’Ouest de la province, rendez-vous est donné au Waux-hall de Nivelles le samedi 21 avril 2007. Les élèves de 6ème primaire du cours de morale de l’Est du Brabant wallon sont attendus avec professeurs, parents et amis le lundi (de la Pentecôte) 28 mai 2007 au Centre Culturel d’Ottignies-Louvain-laNeuve. En a-t-on déjà parlé au cours de morale ? Interrogez le maître de moral ! C’est par son canal que plus de précisions sont diffusées quant à l’organisation pratique. Renseignements : Pour l'Est du Brabant wallon: Marie-France Bodart - 010/41 89 46 Pour l'Ouest du Brabant wallon: Jean-Pierre Seha - 067/84 43 72 sejpha@compagnet.be


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Cher lecteur,

Sans aucun doute, avez-vous remarqué l’évolution graphique du CALepin. Pareillement sur le plan du fond nous avons la volonté d’être plus performant. Notre souci est de vous apporter une information pertinente et de qualité en lien directe avec les actions développées par la laïcité en général et la régionale du Brabant wallon en particulier. Ci-dessous, vous trouverez un questionnaire, concis, qui nous aidera à produire un CALepin qui réponde au mieux à vos attentes et vos préoccupations.

1. Vous lisez ou feuilletez le CALepin :

A tous les numéros Un numéro sur deux Moins souvent

2. Que pensez-vous des affirmations suivantes ? D’accord

Plutôt d’accord

Plutôt pas d’accord

Pas d’accord

La présentation générale du Calepin vous satisfait

La présentation intérieure du Calepin est claire

Le style d’écriture est satisfaisant

Les articles sont agréables à lire

Le contenu correspond à ce que j’attends du Calepin et est informatif

Les illustrations sont adéquates et pertinentes

Autre : à préciser

Très intéressé

Peu intéressé

Pas intéressé

Des articles de fond ou des dossiers à propos de positions défendues par le mouvement laïque sur le plan communautaire

Des dossiers et des articles sur des aspects, des valeurs ou des actions développés par le mouvement laïque en Brabant wallon

Des informations relatives aux projets mis sur pied par la régionale du Brabant wallon (le CAL/Brabant wallon)

Des informations sur des projets développés un peu partout en Belgique par les autres régionales du Centre d’Action Laïque

Des informations et un agenda des activités organisées par les associations locales en Brabant wallon

Autre : à préciser 15

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3. Etes-vous a priori intéressés par ? (Plusieurs réponses possibles)


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votre avis

4. Quelle est votre satisfaction globale concernant le CALepin ?

Totalement satisfait

Assez satisfait

Peu satisfait

Pas du tout satisfait

5. Utilisez-vous un équipement informatique et une liaison Internet ? à votre domicile oui oui sur votre lieu de travail à un autre endroit oui (amis, famille, cyber café, autres …)

non non non

6. Faisons connaissance : Le répondant est :

Homme

Femme

A. Dans quelle tranche d’âge vous situez-vous ? Moins de 20 ans Entre 21- 45 ans Entre 46 et 65 ans 66 ans et plus

B. Votre ménage se compose de : 1 ou 2 personnes 3 personnes 4 personnes et plus

D. Votre niveau d’étude est à classer dans la catégorie : Enseignement secondaire inférieur Enseignement secondaire supérieur professionnel Enseignement secondaire sup. général/technique Enseignement supérieur non universitaire Enseignement supérieur universitaire

Nous vous remercions d’avoir participé à cette enquête.

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CE QUESTIONNAIRE PEUT ÊTRE RENVOYÉ, AVANT LE 15 JANVIER 2007 :

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Par la poste :

CALepin – Centre d’Action Laïque du Brabant wallon rue Lambert Fortune 33 – 1300 Wavre

Par fax :

010 / 22 72 11

Sur le site :

http://www.calbw.be (où il peut être complété directement)


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La Hulpe : 25 ans de laïcité au coeur du village

Mais ainsi vont les choses et les souhaits de certains. Les la hulpois envisagent de disposer d’une organisation dans le village, avec des activités spécifiques à leur section. Dès 1980, ils participent à ce titre aux manifestations liées au 750ème anniversaire de la commune de La Hulpe. 1981 voit les premiers parrainages laïques, le 1er bulletin de liaison et d’information et la première participation aux fêtes de la Braderie du village. Il nous a semblé opportun de profiter de cet anniversaire pour aller à la rencontre de celui qui a été, avec quelques amis et sympathisants, à la base des AML de La Hulpe. Jules Gits et feu son épouse Josée sont des laïques de toujours. Avant même d’être membres d’une association, ils ont dans leur choix de vie, dans leurs actions, dans leurs engagements une orientation libre exaministe, athéiste. Jules, nous retenons qu’il parcourait, ainsi que des membres initiateurs des AML, les rues de La Hulpe et des environs pour déposer une information sur les activités organisées par l’association. Aux habitants qui lui semblent susceptibles d’être plus concernés et intéressés par les principes de la laïcité et du libre examen, il ajoute une information plus large sur le mouvement laïque et les AML. Il est vrai que dans les années 80, la laïcité est un concept relativement mal appréhendé et même si des personnes, au niveau des principes, en sont proches, l’adhésion à une association ne coule pas de source. De grands combats laïques sont par ailleurs toujours à l’ordre du jour. N’oublions pas que beaucoup de nos

CALepin : Lorsque tu repenses à cette époque où a été entamé l'établissement de l’association, plus spécifiquement dans la commune de La Hulpe, quel était l’accueil de la population rencontrée lors des « parcours » toutes boîtes, des activités, de la braderie… ? Etait-elle ouverte ou hostile à cette approche philosophique ou ignorait-elle le mouvement laïque ?

Jules Gits : Avant de répondre à tes questions j’ai reconsulté sommairement la petite centaine de bulletins d’information qui sont la mémoire de notre association. Cette lecture m’a rappelé avec émotion 25 années de ma vie. Josée et moi habitions La Hulpe depuis quinze ans avant d’apprendre, par hasard, qu’il existait une « Association des Amis de la Morale Laïque en Brabant wallon » et cette association avait été fondée entre autres par le baron J. H. Pirenne et son épouse originaires de La Hulpe. Cette association se consacrait essentiellement à la défense de l’enseignement officiel et du cours de morale non confessionnelle, né de la « loi Collard »(*). Elle n’avait pratiquement pas d’image extérieure dans la commune. Après avoir contacté et développé un noyau de militants laïques (parents d’élèves, anciens de l’ULB, mandataires politiques locaux) et travaillé en co-habitation avec quelques laïques de Lasne et Rixensart, nous décidâmes qu’il serait plus simple et surtout plus efficace de nous constituer en association indépendante. Ceci nous permit d’obtenir des autorités communales notre reconnaissance, le subside symbolique d’un franc et l’accès à certains locaux communaux pour nos activités très ponctuelles. Il restait à nous faire connaître. Ce fut vite fait car dès la première année nous organisions, dans le cadre du 750ème anniversaire de La Hulpe, une soirée « Une Cité et des Hommes » qui réunit un public très nombreux pour écouter quatre professeurs de l’ULB et deux musiciens. La même année nous organisions, à la demande de

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Début décembre 2006, les AML de la Hulpe fêtent leurs 25 ans de reconnaissance par la commune. En effet c’est en 1981 que l’Association des Amis de la Morale Laïque est officiellement reconnue par le collège des Bourgmestre et Echevins. Les débuts de celle-ci sont en fait à trouver en 1970. Une Association des Amis de la Morale Laïque en Brabant wallon, dont l’action s’étend aux communes de Genval, Rixensart, Maransart, Lasne, Chapelle-St-Lambert, Rosières, Ohain, Waterloo, Braine-l’Alleud et la Hulpe est constituée.

avancées, de nos revendications sont encore à acquérir de haute lutte. Rien moins que l’avortement, la défense de l’enseignement officiel et l’euthanasie sont en plein débat.


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du côté des associations deux jeunes couples, les premiers parrainages laïques en Brabant wallon et présentions au public un stand d’information laïque lors des fêtes de Wallonie. Un gros effort de publicité fut fait (affiches et toutes boîtes) avec l’aide d’une agence bancaire et la collaboration militante d’un noyau dévoué (en dehors d’un maigre subside de la FAML nous ne disposions d’aucun soutien financier). Signalons aussi qu’a l’époque la plupart de nos activités laissaient une trace dans la presse. Tu me demandes quel fut, dès le départ, l’accueil de la population. Comme il fallait s’y attendre, il fut parfois critique et hostile, souvent indifférent, mais souvent aussi marqué d’intérêt et de sympathie et nous pûmes souvent répondre aux questions des uns et recueillir l’adhésion des autres.

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CALepin : Quelle est pour toi la plus grande avancée du mouvement laïque dans la commune ?

(*)Guidé par le principe que l'enseignement doit être accessible à tous, Léo Collard, ministre laïc, essaie de favoriser l'accès à l'université des enfants d'ouvriers. A l'époque, 5 % d'entre eux y ont accès. D'autres mesures, rassemblées dans le Projet Collard (1955), provoquent aussi la réaction du monde catholique. En 1955, la loi "Collard " est votée, elle donne droit à l'Etat de créer des écoles officielles partout où elles seront nécessaires pour garantir la liberté du choix du chef de famille. Malgré d'importantes et parfois violentes manifestations, le gouvernement adopte ce projet, montrant sa volonté de créer un enseignement de l'Etat à tous les degrés.

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J.G. : Pour moi l’avancée la plus marquante de la laïcité dans la commune est, comme à tous les niveaux, la reconnaissance par les autorités d’un mouvement qui dépasse la simple défense du cours de morale mais qui s’inscrit dans la Cité. Dès l’origine et malgré les vicissitudes de la vie politique, nous avons toujours établi avec les autorités communales des rapports de courtoisie (revendicative) et de collaboration. Pierre par pierre, nous avons bâti notre maison (symbolique) et sillon par sillon nous avons cultivé notre jardin. CALepin : Y-a-t-il un ou des faits qui t’ont plus interpellé au cours de ces 25 ans ?

J.G. : Pour le plaisir de l’anecdote, je voudrais rappeler deux faits que ma mémoire a retenus et qui illustrent à quel niveau peuvent parfois se situer des « rapports courtois » Le samedi 18 décembre 1982, 10 heures 30 … Je reçois un coup de téléphone du mayeur de l’époque : « Monsieur Gits, je dois célébrer un parrainage laïque aujourd’hui à 11 heures. Que dois-je faire ? » Ma réponse : « Nous y serons, Monsieur le Bourgmestre. Soyez présent et ne vous faites pas de souci. » A 11 heures notre drapeau était accroché au mur de la salle communale. Une équipe réduite mais efficace était présente. La petite Gaëlle pouvait fleurir la maman de Daphné et Audrey. Le bourgmestre et le délégué n’avaient plus qu’a lire leur texte. Le 25 et le 27 du mois, le Publicateur et Le Soir

annonçaient le parrainage, présidé par le bourgmestre. En octobre 1984 : Un conseiller communal, membre influent de l’opposition, attaque « indirectement » l’Association Laïque, critiquant la “mainmise” de celle-ci sur l’école communale et l’intolérance qu’elle y faisait régner (sic). On pouvait lire dans la Libre Belgique un article “Guerre de religion pour l’école de La Hulpe”. Le 24 février 1991 : Le même représentant de l’autorité communale, à ce moment chef de la majorité, assistait à la séance académique célébrant le 10ème anniversaire de l’AML et nous gratifiait de quelques mots de félicitations, entamant ainsi une très longue période de contacts chaleureux. L’AML avait-elle changé ? Etait-elle moins intolérante ? Ou était-ce l’Homme, toujours perfectible, qui avec la maturité avait approfondi le puits de la sagesse ? CALepin : Les dernières années, les AML de La Hulpe ont vécu des bouleversements importants. D’une part au niveau de l’équipe « de toujours » qui hélas à vu le départ de figures importantes, à commencer par Léopold et René, ensuite Josée, dans oublier Suzanne et André. D’autre part le passage d’une association de fait à l’asbl Laïcité La Hulpe. Quelle est ta perception des changements qui en ont découlés ?

J.G. : Tout ce qui vit évolue : naît, grandit, traverse des crises. Ce qui pour moi est le plus remarquable c’est que, après l’enthousiasme des débuts qui sont toujours exaltants, l’AML (puis Laïcité La Hulpe) ait pu poursuivre son action avec sept présidents successifs et des équipes souvent renouvelées où chaque départ était aussitôt comblé. Pendant toutes ces années combien de conférences, combien de cérémonies laïques, combien de stands d’information, d’excursions, de présence à des activités communes, combien de spectacles ! C’est vrai, nous sommes maintenant une ASBL ! Plus de contraintes ? plus de responsabilités ? plus d’administration ? peut être… Mais pas moins de militantisme, de bénévolat et d’action en commun. CALepin : Comment vois-tu les (25) prochaines années de la Laïcité en général, dans le Brabant wallon et à La Hulpe en particulier ?

J.G. : Je ne verrai évidemment pas les 25 années à venir, mais je veux partager avec ceux qui feront cet avenir l’optimisme de la volonté. « A moi l’optimisme, à eux la volonté » propos recueillis par Chantal De Buysscher déléguée aux publications


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du côté des associations

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“L’horreur des camps de concentration, quelle mémoire pour demain ?” un débat organisé par la Maison de la Laïcité d’Alembert asbl

Comme tous les enfants de son âge, un anversois de quatorze ans en 1942 rêve de jouer au soldat, d’être un héros, de se battre pour son pays. Et puis un jour c’est l’arrestation, la police, la prison, la Gestapo, les SS puis les camps de concentration. L’adolescent est plongé dans la spirale infernale de la violence. Pendant deux ans et cinq mois sa vie est suspendue à un fil. Sa vie c’est la torture, la déshumanisation de l’être, la destruction totale de l’Homme. Tiré du livre de Jean Jacobs, “A 14 ans dans les camps nazis”, “La bête n’est pas morte”, interprété par la Compagnie du Rat conteur, a servi de toile de fond au débat présenté par la Maison de la Laïcité d’Alembert le 16 novembre dernier au Centre culturel de Braine-l’Alleud. C’est Benjamin Silberberg, ancien déporté et membre de la Fondation Auschwitz asbl qui donne le coup d’envoi du débat en expliquant son parcours, et plus précisément celui de son père juif allemand, ancien spartakiste et acteur dans la guerre d’Espagne avant de s’installer en Belgique avec sa famille peu avant la déclaration de guerre. Benjamin évoque l’intégration des juifs dans la société allemande de l’Entre-deuxguerres. Il explique les privations si difficiles à accepter pour le jeune de quinze ans qu’il était en 1940. Le devoir de mémoire, auquel il consacre sa vie en témoignant pour la Fondation, est indispensable dans une société menacée par les partis d’extrême droite. C’est cette fameuse mémoire que l’asbl “Les Territoires de la Mémoire” se propose elle aussi de transmettre aux jeunes générations depuis 1994. L’association, comme nous l’explique Deborah Colombini, chargée pédagogique, se veut tournée vers l’avenir. Pas question d’être uniquement un musée axé sur le passé. La connaissance de l’histoire et le développement de l’esprit critique sont deux éléments indissociables si l’on veut vraiment que notre société aille vers un modèle plus tolérant et humain.

Enfin, notre animateur, Francis Wayens, parvient-il à reprendre la parole pour la passer sans plus attendre au public. Les interventions de ce dernier sont tantôt des témoignages pour les plus anciens, tantôt des remarques pour les plus jeunes. Une dame de 68 ans explique combien cette période de sa vie a été pour elle “extraordinaire” dans le sens où elle lui a permis de comprendre et d’apprécier aujourd’hui l’importance de certaines valeurs : la démocratie et la liberté. Une autre du même âge, à l’instar de Benjamin Silberberg, éveille l’intérêt des jeunes par son témoignage vivant dans les écoles qui la sollicitent. D’une manière générale, jeunes comme moins jeunes s’accordent pour souligner l’importance de la transmission de la mémoire par les grands-parents et à défaut, puisque peu à peu les témoins de l’époque disparaissent, par des associations telles que celles présentes ce soir. Raconter aux jeunes toutes ces tranches de vie de milliers d’hommes et de femmes privés de libertés dans des camps de concentration est la seule façon d’éviter qu’une telle déshumanisation de l’être humain ne se reproduise à l’avenir. C’est à l’acteur Antoine Patigny que revient cette très belle conclusion : La compréhension ne peut se faire qu’au niveau de l’esprit et du coeur. Chantal Grégoire-Nagant. Présidente de la Maison de la Laïcité d’Alembert

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Récit d’une soirée riche en vécu et en émotions

Pour ce faire, l’association met à disposition du public un ensemble d’outils d’éducation pour rappeler que des événements horribles ont eu lieu en Europe et qu’il convient de s’informer et d’analyser les faits afin de prévenir le retour de régimes racistes et dictatoriaux. Et le directeur de l’association d’ajouter qu’il porte le triangle rouge des prisonniers politiques pour marquer son refus des partis d’extrême droite.


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à prendre ou à laisser DANS LE TOME 1 :

Marc Uyttendaele et Anne Feyt

Quand politique et droit s'emmêlent -

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Marc UYTTENDAELE, 45 ans, est professeur de droit constitutionnel à l’Université Libre de Bruxelles et avocat. Il est, depuis de nombreuses années, un commentateur averti de la vie politique belge. Il est également l’auteur d’un roman « Un Lendemain matin » et d’un essai « La Belgique racontée à Noa ». Anne FEYT, 30 ans, est assistante en droit constitutionnel à l’Université Libre de Bruxelles et avocate. Elle est l’auteur de plusieurs articles scientifiques dans le domaine du droit constitutionnel et du droit administratif. La vie politique belge se déroule dans un théâtre qui accueille chaque année, plusieurs pièces, tantôt graves, tantôt navrantes, tantôt cocasses. Marc UYTTENDAELE et Anne FEYT, tous deux enseignants en droit constitutionnel à l’ULB, ont choisi de faire, annuellement, la chronique de certaines d’entre elles. Leur propos est d’offrir au lecteur leur regard de juriste et de citoyen sur différents moments de l’actualité politique. Tantôt ironiques, tantôt indulgents, ils s’efforcent de livrer des clefs d’explication du fonctionnement des institutions belges et n’hésitent jamais à exprimer leur analyse personnelle sur celui-ci. Ces chroniques sont donc tout à la fois une manière de rappeler quelques événements-phares de l’année politique écoulée et une occasion de provoquer le débat à leur propos. Bref, elles sont une manière de montrer que la vie politique belge peut, quoiqu’en disent certains, être passionnante. Editions Luc Pire ISBN : 2-87415-651-5 - Prix : 18,00 € – 160 pages MARCEL BOLLE de BAL "LE TRAVAIL : UNE VALEUR À RÉHABILITER"

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Déclin de la valeur travail ? Allergie au travail ? A rebours de ce que laissent souvent croire les médias, le travail humain demeure un élément essentiel de notre société, un vecteur de ses moyen de subsistance, de reliance à soi et aux autres, créateur d'identité, générateur de solidarité, producteur de citoyenneté. Mais de quel emploi s'agit-il ? (... ) En abordant le lien du chômage à la reliance, en analysant l'impact des nouvelles technologies sur le travail et en se penchant sur l'éthique des affaires, Marcel Bolle de Bal reformule, avec originalité et rigueur, les termes d'un débat devenu central dans nos sociétés occidentales. Editeur : Labor & Fides Collection ‘Les cahiers de L’Ergologie’ – ISBN : 2-80402024-X Prix : 20 €

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Roland Gori et

Chronique 2004-2005 de la politique belge à travers les quelques affaires marquantes, envisagées sous l’angle du droit constitutionnel, et le cas échéant sous l’angle du droit administratif. Une chronique annuelle qui paraît au moment de la rentrée parlementaire. Les « affaires » traitées sont classées chronologiquement: • DHL • La fausse note d’Isabelle Simonis (démission 23/10) • Vlaams Belang (changement de nom ; avant Vlaams blok) • Prince Philippe (voyage en Chine : discours sur un commerce extérieur « plus belge, et enjoint les régions à collaborer » • Cabinet de Marie Arena • Circulaire Peeters (Arrêt du conseil d’État) • Anne-Marie Lizin (courrier à Éliane Fumal, magistrat à la cour d’appel de Liège, dans le cadre d’une garde d’enfants) • New Lachaussée • Parc des Recollets • Consultation populaire sur la constitution européenne • BHV • Fille du roi (Delphine Boël...) ISBN : 2874155276 - Prix : 18,00 € – 160 p.

Pierre Le Coz

L' EMPIRE DES COACHS Une nouvelle forme de contrôle social

Roland Gori, psychanalyste, est professeur de psychopathologie à l'université d'Aix-Marseille-I. Pierre Le Coz, philosophe et membre du Comité consultatif national d'éthique, enseigne à l'université d'Aix-Marseille-II. « Il faudrait en France un coach pour 50 habitants! » s'exclamait il y a quelques années le premier formateur de coachs français. En réalité, cet appel était une prophétie : le coaching s'étend aujourd'hui à tous les domaines de la vie quotidienne. On le rencontre jusque dans les établissements de santé, où il explique comment bien se comporter pour mieux se porter. Avec ses recettes psychologiques et son jargon managé-rial, il touche jusqu'au plus intime de nous-mêmes. Nouvelle forme de contrôle social, le coaching nous apprend à intérioriser les impératifs de performance et de compétitivité ; il nous exhorte à augmenter notre rentabilité comportementale. Dans ce miroir grossissant de la crise du lien social, nous ne serions rien de plus que des micro-entreprises à gérer, des stocks d'énergie humaine à exploiter... Il est urgent de mettre un coup d'arrêt à l'emprise insidieuse de ces « managers de l'âme » dont les pratiques, sous prétexte d'épanouissement personnel, visent avant tout à normaliser les sujets et à anéantir toute capacité d'esprit critique. Editeur : Albin Michel ISBN : 2226174982 Prix : 15.00 € - 208 pages


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à prendre ou à laisser Sous la direction de Michel Cazenave DE LA SCIENCE À LA PHILOSOPHIE Y-a-t-il une unité de la connaissance ? Dans une époque où, sous la pression d'une spécialisation de plus en plus poussée, les savoirs scientifiques ne savent même plus communiquer entre eux, où le divorce est établi entre la connaissance scientifique et la connaissance poétique, où les enseignements de la raison et ceux de l'expérience et de l'intuition sont considérés comme mutuellement exclusifs, c'était un défi de vouloir jeter des ponts entre des domaines aujourd'hui cloisonnés. Vouloir faire dialoguer des cosmologistes et des physiciens, des philosophes, des psychanalystes, des historiens des religions ou des spécialistes de la poésie mystique à partir d'une interrogation commune paraît relever de la transgression. C'est pourtant ce que cet ouvrage réussit. Les interrogations qui rassemblent les divers intervenants sont les suivantes : Et si, derrière la diversité des apparences, derrière la mutiplicité des disciplines et des méthodes, il y avait quand même une unité fondamentale de la connaissance humaine ? Et si une traversée transdisciplinaire de tous les champs du savoir, conduite dans l'écoute mutuelle, mais sans aucune complaisance, et parfois dans la confrontation, nous conduisait malgré tout vers un point d'unité, si elle permettrait de réfléchir autrement, de penser et de chercher autrement, bref, de construire une nouvelle raison et une nouvelle conception du monde qui rendrait son sens à la vie et sa cohérence à l'univers humain ? Comme s'il y avait là le programme d'une nouvelle renaissance... Avec les contributions de Isabelle Stengers, Roland Goetschel, Dominique Lambert, Edgar Gunzig, Lambros Couloubaritsis, Michel Cassé, Michel Bitbol, Michèle Porte, Michel Cazenave. Albin Michel - ISBN : 2226155643 - Prix : 26.00 € - 576 pages

Henri Eckert AVOIR VINGT ANS À L'USINE S'appuyant sur de nombreux récits de jeunes ouvriers, recueillis en milieu industriel ou lors d'entretiens hors de l'usine, Henri Eckert reconstitue le récit global des moments essentiels de l'entrée dans la condition ouvrière aujourd'hui. On suit donc ces " simples ouvriers ", comme ils disent, depuis le temps d'avant, celui de l'école, jusqu'à l'entrée à l'usine, de l'apprentissage du travail industriel à la soumission à la discipline qu'il requiert. Un des propos est l’évolution cachée de l’autoritarisme patronal, qui ne s’incarne plus dans la transmission d’ordres clairs, mais dans le maintien d’un état de tension permanent entre les travailleurs. Ceux-ci sont ainsi amenés à organiser eux-mêmes les procédures à mettre en place, y compris dans la réduction éventuelle soit du temps de travail, soit du personnel. Cette nouvelle évolution des méthodes de gestion capitaliste a pour conséquence que la division s’installe entre les travailleurs et que le rapport de forces ne se place plus envers l’employeur mais contre le collègue. C’est l’intériorisation de l’individualisme dans

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André Comte-Sponville L' ESPRIT DE L'ATHÉISME Introduction à une spiritualité sans Dieu

Philosophe humaniste, André Comte-Sponville est l'auteur de nombreux ouvrages qui, par leur clarté et leur pédagogie, mettent la philosophie à la portée de tous. Sur le thème de la religion, il a récemment publié : Dieu existe-t-il encore ? avec Ph. Capelle (Cerf, 2005). Peut-on se passer de religion ? Dieu existe-t-il ? Les athées sont-ils condamnés à vivre sans spiri-tualité ? Autant de questions décisives en plein « choc des civilisations » et « retour du religieux ». André Comte-Sponville y répond avec la clarté et l'allégresse d'un grand philosophe mais aussi d'un « honnête homme », loin des ressentiments et des haines cristallisés par certains. Pour lui, la spiritualité est trop fondamentale pour qu'on l'abandonne aux intégristes de tous bords. De même que la laïcité est trop précieuse pour être confisquée par les antireligieux les plus frénétiques. Aussi est-il urgent de retrouver une spiritualité sans Dieu, sans dogmes, sans Église, qui nous prémunisse autant du fanatisme que du nihilisme. André Comte-Sponville pense que le XXIe siècle sera spirituel et laïque ou ne sera pas. Il nous explique comment. Editeur : Albin Michel, Paris ISBN : 2226172734 - Prix : 16.00 € - 228 p.

l’entreprise qui entraîne la déliquescence de l’idée de classe ouvrière dont ne sont plus porteurs que les plus anciens. On accède à la quotidienneté de l'usine où ces jeunes produisent sous surveillance. Puis l'auteur nous invite à quitter les ateliers pour aborder quelques aspects de la vie ouvrière hors travail, du loisir jusqu'à l'investissement dans la maison et la vie familiale. Henri Eckert, fils d'ouvrier, enseignant puis conseiller d'orientation psychologue, aujourd'hui sociologue au Céreq à Marseille, nous fait pénétrer dans la réalité de l'usine et de la culture ouvrière contemporaine. A travers l'histoire de ceux et celles qui y consacrent leurs forces, il nous raconte l'aventure de la production des biens matériels avant qu'ils nous apparaissent sous la forme abstraite de marchandises sur les rayons des temples de la consommation postmoderne. Editeur : L A DISPUTE ISBN : 2-84303-136-2 18 € - 218 pages

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agenda CONFÉRENCES Jeudi 7 décembre 2006 – 20h

La Pensée Libre de la Néthen INTÉGRATION ET PRÉCARITÉ

Par Mateo Alaluf, professeur à l’ULB Maison de la Laïcité Condorcet Avenue du Centenaire, 20 Hamme-Mille Renseignements : 010/24 80 91 – pln@maison-condorcet.be Vendredi 15 décembre 2006 – 20h

AML - Laïcité La Hulpe en collaboration avec l’Extension de l’ULB

Vendredi 19 janvier 2007 – 19h 30

Maison de la Laïcité Hypathia FAUT-IL ENSEIGNER LES FAITS RELIGIEUX EN CLASSE ?

Par Anne Morelli, professeur de critique historique à l’ULB Les conférences sont suivies d’un repas convivial sur réservation (+/15€ par personne) Rue des Deux Ponts, 19 – 1340 Ottignies-L-l-N Réservations et renseignements : 010/ 41 26 88 – 0476/ 49 89 90 yves.devulder@skynet.be PAF : 4 € / 2,5 € (jeunes et retraités)

activités annoncées

LA CANCÉROLOGIE MODERNE

Jeudi 15 février 2007 – 20h

Par le professeur Arsène Burny, ULB – Faculté Agronomique de Gembloux Maison Communale de La Hulpe Rue des Combattants 59 Renseignements : 02/ 653 08 34 – 02/ 687 32 84 PAF : 3 €

L’extension de l’ULB – section de Wavre

Vendredi 15 décembre 2006 – 20h

Le Cercle Humaniste Henri La Fontaine et la Maison de la Laïcité d’Alembert QUAND LE DESSIN SE MET À BOUGER : ANDRÉ FRANQUIN ET LE GÉNIE DU TRAIT

Par Frédéric Franc, Historien de l’Art – Ancien guide du Musée Jijé Salle « Franquin » du Centre Culturel Espace Bernier à Waterloo Rue François Libert 24 Renseignements : 0498/ 51 25 24 PAF : 3 €

L’HOMÉOPATHIE, APPROCHE HISTORIQUE, EXAMEN ET CRITIQUE SCIENTIFIQUE

Par André Herchuelz, professeur à l’ULB Maison de la Laïcité Irène JoliotCurie Rue Lambert Fortune, 33 – Wavre Renseignements : 010/ 22 89 30 Jeudi 15 mars 2007 – 20h

L’extension de l’ULB – section de Wavre LA PROPAGANDE EST-ELLE À L’ŒUVRE POUR NOUS FAIRE ADHÉRER AUX GUERRES RÉCENTES?

Par Anne Morelli, professeur de critique historique à l’ULB Maison de la Laïcité Irène JoliotCurie Rue Lambert Fortune, 33 – Wavre Renseignements : 010/ 22 89 30

Jeudi 18 janvier 2007 – 20h

L’extension de l’ULB – section de Wavre LE PORT DU VOILE ISLAMIQUE

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Par Pierre Legros, chargé de cours à l’ULB Et François Glansdorff, professeur à l’ULB Maison de la Laïcité Irène JoliotCurie Rue Lambert Fortune, 33 – Wavre Renseignements : 010/ 22 89 30

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Vendredi 16 mars 2007 – 19h 30

Maison de la Laïcité Hypathia dans le cadre de l’action télévie LA CANCÉROLOGIE MODERNE

Par le professeur Arsène Burny, ULB – Faculté Agronomique de Gembloux Les conférences sont suivies d’un repas convivial sur réservation (+/15€ par personne) Rue des Deux Ponts, 19 – 1340 Ottignies-L-l-N

Réservations et renseignements : 010/ 41 26 88 – 0476/ 49 89 90 yves.devulder@skynet.be PAF : 4 € / 2,5 € (jeunes et retraités)

THÉÂTRES SPECTACLES CONCERTS Vendredi 2 février 2007 – 20h 15

Maison de la Laïcité d’Alembert Spectacle théâtral : LES CROISÉES,

une pièce de Marcel Cremer Des blessés de la guerre 14-18 sont soignés dans un hospice pour mutilés de guerre. Pour pouvoir rassembler les sommes nécessaires à la guérison des patients, la mère supérieure de l’hospice et quelques patients parcourent le pays où ils offrent un spectacle. Ainsi la mère supérieure pourra-t-elle guérir ses patients pour les renvoyer à la guerre. Suivi d’un débat en présence de l’auteur : Le non-sens de la guerre Centre culturel de Braine-l’Alleud – rue Jules Hans, 4 Inscription et renseignements : Chantal Grégoire-Nagant 02/ 387 33 26 courriel : chantal@dalembert.be PAF : 13 € pour les non-membres / 11 € pour les membres / 7€ pour les moins de 26 ans à verser sur le compte 068-2353440-53 avec mention spectacle, date, nombre

GOÛTERS PHILO Mercredi 24 janvier 2007 de 14h 30 à 16h 30

Maison de la Laïcité d’Alembert Spectacle : HIÉRIS

par le Théâtre des Zigomars Deux races bien distinctes : les Naos et les Hiéris. L’une toute puissante, fruit du progrès scientifique ; l’autre, dérangeante, lutte pour son droit à l’existence à travers un réseau dont Tom et Isaline font partie. Ils sont régularisés, mènent une vie publique et partagent même leur appartement avec un


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agenda

Maison de la Laïcité d’Alembert Spectacle : LES CAPRICES DU COURRIER

par le Foule théâtre Chaque lettre est la plus belle (belle belle belle) Quand elle est posée sur le papier (yé) Qu’elles soient consonnes ou voyelles (belle belle belle) Elles font de nos mots nos messagers (c’est le pied) Si je ne peux te voir je t’écris (un grand cri) Tes mots remplacent ton absence (ça compense) Si je ne peux t’entendre je te lis (dans mon lit) Tes courriers remplissent le silence (ça balance) Suivi d’une discussion animée par la Maison de la Laïcité d’Alembert et d’un goûter blabla Réservé aux enfants de 9 à 12 ans – Parents non admis Réservations indispensables par téléphone au 02/387 33 26 ou par courriel : chantal@dalembert.be Participation au goûter : 1 € par enfant.

Du 1er mars au 20 juin 2007

Le Cercle Humaniste Henri La Fontaine présente une grande exposition consacrée à la Franc-maçonnerie au Musée Wellington de Waterloo. AUX PORTES DU TEMPLE

Cette exposition est organisée avec le concours du Musée Belge de la Francmaçonnerie L’ensemble des manifestations bénéficie de l’appui de la Commune de Waterloo et de l’Echevinat de la Culture. Plus : en page 14 de ce numéro Renseignements d’ores et déjà : Daniel Somville au 0498/ 51 25 24 et Cercle Humaniste Henri La Fontaine au 02/ 354.14.80.

VISITES ET ACTIVITÉS EXTERNES

Samedi 20 janvier 2007

Maison de la Laïcité d’Alembert Visite guidée de l’exposition LÉON SPILLIAERT - L’ARTISTE ET LA SINGULARITÉ DE SA VISION

Musées royaux des Beaux-arts - rue de la Régence, 3 – Bruxelles Réservation et renseignements : 02/ 387 33 26 Samedi 27 janvier 2007 – 14h

Le Cercle Humaniste Henri La Fontaine et la Maison de la Laïcité d’Alembert Visite guide de l’exposition DIEU(X), MODE D’EMPLOI

Tour et Taxi – Avenue du Port, 86 – Bruxelles Réservation préalable : 02/ 354 14 80 et versement avant le 20/1/07 au compte 001-0835641-62 du Cercle H.H. La Fontaine. Samedi 10 février 2007 – 9h 30

Les AML d’Ottignies et environs Visite guidée de la collection

Samedi 9 décembre 2006

DORA ET PAUL JANSSENS

La Ligue de l’Enseignement et de l’Education Permanente – locale de Braine-l’Alleud/Waterloo Visite guidée de la collection

Les maîtres de l’art précolombien Musée Royaux d’Art et d’Histoire – Cinquantenaire Bruxelles Rendez-vous devant la gare d’Ottignies Renseignements et inscription : C. Hérent 010/ 41 86 34

DORA ET PAUL JANSSENS

Les maîtres de l’art précolombien Musée Royaux d’Art et d’Histoire – Cinquantenaire Bruxelles Renseignements et inscription : Françoise Bertinchamps – 02/ 385 20 95 Samedi 13 janvier 2007 – 16h

Le Cercle humaniste Henri La Fontaine et la Maison de la Laïcité d’Alembert Visite guidée de l’exposition temporaire LE MONDE DE FRANQUIN

Autoworld – Parc du Cinquantenaire à Bruxelles PAF : 11 € / seniors 9 € / enfants de 4 à 11 ans 6€ (entrée + guide) Réservation indispensable au 0498/ 51 25 24 et versement avant le 6/1/07 au compte 001-0835641-62 du Cercle H.H. La Fontaine.

activités annoncées

Mercredi 14 février 2007 de 14h 30 à 16h 30

EXPOSITIONS

Samedi 17 février 2007 – 14h

Cercle Humaniste Henri La Fontaine Visite guidée de l’exposition temporaire L’EMPIRE INTERDIT. VISIONS DU MONDE DES MAÎTRES CHINOIS ET FLAMANDS

Ou rencontre entre Orient et Occidents à travers une centaine d’ouvres picturales Palais des beaux Arts (Bozar) Réservation préalable par tél. 0498/ 51 25 24 et virement au compte 0010835641-62 du Cercle H.H. La Fontaine avant le 10/2/07 PAF : 10 € (entrée et guide)

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Naos. A l’insu de tous, ils continuent à se battre pour la liberté des leurs malgré la menace perpétuelle de dénonciation. Aujourd’hui l’immeuble est encerclé… Suivi d’une discussion animée par la Maison de la Laïcité d’Alembert et d’un goûter blabla Réservé aux enfants de 9 à 12 ans – Parents non admis Réservations indispensables par téléphone au 02/387 33 26 ou par courriel : chantal@dalembert.be Participation au goûter : 1 € par enfant.


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agenda RENCONTRES CONVIVIALES Jeudi 7 décembre 2006 – 20h

AML - Laïcité La Hulpe 25ÈME ANNIVERSAIRE D’UNE LAÏCITÉ RECONNUE ET ORGANISÉE À LA HULPE

activités annoncées

Cérémonie festive avec la participation de personnalités qui ont collaboré à des activités, d’autorités laïques, d’édiles communales… Elles viendront faire de courtes interventions. Cette cérémonie amicale sera suivie d’une réception et du verre de l’amitié. Maison Communale de La Hulpe (rue des Combattants 59) Renseignements : 02 /653 08 34 Samedi 16 décembre 2006 – à partir de 18h 30

La Pensée Libre de la Néthen FÊTE DU SOLSTICE D’HIVER FÊTE DE LA LIBERTÉ

Souper Maison de la Laïcité Condorcet Avenue du Centenaire, 20 Hamme-Mille Menu, PAF, réservations : Barbara Pauwels 010/ 24 80 91 Dimanche 7 janvier 2007 – 12 h

Maison de la Laïcité Irène Joliot-Curie APÉRITIF ET CONCERT DE NOUVEL-AN

avec la participation de Piet Steenackers, flûte, Daniel Devos, violoncelle, et Nadine Luyten, violon Rue Lambert Fortune, 33 1300 Wavre Renseignements : 010/ 24 64 03 Dimanche 28 janvier 2007 à partir d’11h

La Pensée Libre de la Néthen Cérémonie des vœux suivis du dîner de Nouvel An MENU HOMARDS

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Maison de la Laïcité Condorcet Avenue du Centenaire, 20 Hamme-Mille PAF, réservations : Barbara Pauwels 010/ 24 80 91

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Dimanche 4 février 2007 – 11h 30

Maison de la Laïcité Irène Joliot-Curie En collaboration avec le « CCREW »

Conversation : lundi de 18h 30 à 20h Maison de la Laïcité de Nivelles Rue des Brasseurs, 7 – 1400 Nivelles Renseignements : 067/ 21 21 66

APÉRITIF ET REPAS PAELLA

Animations : Danses Flamenco Inscription obligatoire avant le 29 janvier 2007 au 0495/90 10 55 et confirmation par paiement sur le compte de la MLW 001-3062311-97

DIVERS Du 2 au 5 janvier 2007 – de 13h à 16h 30

La Fabrique de Soi – Ateliers Pédagogiques et Récréatifs Ateliers : « IL N’Y JAMAIS DE FUMÉE SANS FEU ! »

Techniques proposées : collage, matériel de récupération, pastelle sanguine, brou de noix et aquarelle. Plateau de la Gare 11 - 1480 Tubize Renseignements : 02/ 355 04 76 PAF : 10 €/semaine

A partir du 8 janvier 2007

Le Mojelo, en collaboration avec “Le Cla “ Centre d’Expression et de Créativité vous propose, des Ateliers en arts plastiques > Pour enfants : TERRE, PEINTURE, PASTEL. les mercredis de 14h00 à 17h00

Adresse: Ecole communale du Blocry, 119A rue de l’Invasion 1348 Louvain-la-Neuve Renseignements: tel 0472 77 27 81 > Pour adultes : MULTITECHNIQUE, ACRYLIQUE, HUILE les lundis de 9h30 à 12h30 de 13h30 à 16h30 les mardis de 18h30 à 21h30

Adresse: Maison de la Laïcité Hypathia d’Ottignies L-L-Neuve, 19 rue des Deux Ponts – 1340 ottignies Renseignements: tel 0478 78 24 59 CECLECLA@hotmail.com

Ateliers langues

Ligue de l’Enseignement du Brabant wallon ESPAGNOL :

lundi, mercredi et jeudi Différents groupes – différents niveaux ANGLAIS :

Enfants 6-8 ans : mercredi de 13h 15 à 14h 15 9-11 ans : mercredi de 14h 45 à 16h 15 Adolescents : mardi de 17h à 18h 30 Adultes conversation : mardi de 18h 30 à 20 h Adultes débutants : mercredi de 19h à 20h 30 NÉERLANDAIS :

Enfants 6-8 ans : mercredi de 13h15 à 14h 45 9-11 ans : mercredi de 14h 45 à 16h15 Adolescents : lundi de 17h à 18h 30

Du 19 au 23 février 2007 – de 13h à 16h 30

La Fabrique de Soi – Ateliers Pédagogiques et Récréatifs Ateliers : « MYSTÈRE ET VER DE TERRE ! »

Techniques proposées : terre, plâtre, papier mâché et peinture Plateau de la Gare 11 – 1480 Tubize Renseignements : 02/ 355 04 76 PAF : 10 €/semaine Du 19 au 24 mars 2007

Ligue de l’Enseignement et de l’Education permanente du Brabant wallon Participation à la semaine de la francophonie dans le cadre de NIVELLES EX VILLE DES MOTS 24 mars activités dans les Cloîtres de la Collégiale.

Renseignements : 067/ 21 21 66


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JOURNÉE DE REFLEXION SUR LES CÉRÉMONIES LAÏQUES

Les CEMEA propose un séjours de neige pour enfants, adolescents, adultes et familles... en Italie, dans la Val di Sole (Vallée du Soleil), à Passo Tonale.

DATE PRESSENTIE :

Les enfants et adolescents sont

SAMEDI 05/05/2007

pris en charge par une équipe d'animateurs et directeur CEMEA (Centres d'Entraînement aux Méthodes d'Education Active) diplômés. Ils encadrent 24h/24 toutes les activités prévues au cours du séjour: activités de neige (dont la principale est le ski alpin, accompagnement aux leçons quotidiennes de ski dispensées par des moniteurs de l'Ecole de Ski Italienne, glissades, constructions en neige, ...), activités de soirée (jeux, ateliers, soirée(s) à thème, ...) adaptées à l'âge et au rythme des enfants ainsi que tous les moments de vie quotidienne (repas, lever, coucher, toilette, ...)

DANS VOS AGENDAS

!

Cette journée sera employée à un travail actif, créatif et productif. Elle aura comme support : les condensés d’informations déjà recueillies au fil du temps au CAL BW et, notamment lors de la convention sur le rôle des associations organisée par le CAL/COM à La Marlagne, en avril 2002 ; les comptes rendus de la mini-convention de Nivelles organisée par le CAL BW en janvier dernier ; l’analyse des questionnaires “Cérémonies” rédigés et envoyés cet été par la Régionale aux associations membres ; et l’expertise en la matière du S.L.P. - BW. Nous y inviterons tous les partenaires incontournables : personnes en charge des cérémonies laïques dans les associations membres, représentants de la Régionale du BW du SLP, département communication de la régionale, et toutes les personnes intéressées par ce dossier. Cette journée doit nous permettre d’aborder et de cerner tous les aspects de la question, d’initier la mise en chantier à court et moyen termes de solutions adaptées, de processus à mettre en oeuvre ainsi que la structuration d’un réseau idéal. Idéal dans la mise au point de procédures particulières éprouvées, dans la conception d’une communication adaptée et dans le suivi à assurer lors de demandes urgentes notamment en cas de funérailles. Si le sujet vous concerne ou vous intéresse, faites vous connaître auprès de : Françoise Bourguet par mail francoise.bourguet@laicite.net ou par téléphone au 010/ 22 31 91. Merci d’avance à vous pour votre participation.

Le Service Laïque d'aide aux Personnes Le SLP, Régionale du Brabant Wallon cherche toujours à compléter son équipe de conseillers laïques bénévoles pour la Province du Brabant Wallon et en particulier pour l'Est. Leur tâche consistera à rendre visite aux patients hospitalisés ou séjournant en maison de soins ou de repos. Pour tout renseignement, veuillez prendre contact avec:

la présidente du SLP BW Claire Lévèque: 010/ 22 27 59 la secrétaire du SLP BW Monique Doumont-Somville: 010/ 45 17 53

information générale

D’ORES ET DÉJÀ

Les

participants adultes profiteront du cadre et de l'hébergement. Des activités seront proposées et chacun pourra s'y inscrire en fonction de ses souhaits: ski alpin, ski de fond, promenandes, randonnées, activités de soirée, excursions...). Une personne ressource assure en permanence la bonne organisation de ces services. Pour les activités de ski, il est également possible de bénéficier de leçons dispensées par l'Ecole de Ski Italienne. Chacun pourra s'intégrer dans les activités de soirée communes proposées à tous les participants telles que jeux de société, soirée dansante, de Carnaval, ... mais aussi lors des déjeuners que les deux groupes partageront dans la même salle.

Les conseillers et conseillères laïques demandent aux personnes devant séjourner dans une maison de soins ou de repos de réclamer systématiquement à l'entrée de l'institution le formulaire reprenant les informations sur l'assistance morale et religieuse.

Informations et inscriptions: sur : www.cemea-bw.be Tél : 010/22.30.69 (répondeur) ronald.lambeau@cemea.be

C'est une obligation légale pour les établissements de fournir ce document. Ils pourront ainsi prendre contact, s'ils le désirent, avec le ou la conseillère désigné(e) pour l'établissement et en demander son passage. Si le patient désire la visite d'un autre conseiller laïque, il est également possible de le demander.

Départ : Vendredi 16 février 2007 à

20h de Ottignies-LLN Retour : Samedi 24 février 2007

vers 12h à Ottignies-LLN 25

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RÉSERVEZ


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et les services - infos AVIS DE RECHERCHE… Tout au long de l'année, nous sommes en contact avec les administrations communales et les directions scolaires situées sur le territoire de la Province du Brabant wallon. A maintes reprises, elles font appel à nous pour obtenir les coordonnées de professeurs de morale susceptibles d'assurer une charge complète ou un remplacement au pied levé… Dans la mesure du possible, la Régionale a toujours pu donner une suite favorable à ces appels à l'aide, mais quelquefois, il est bien difficile de satisfaire notre interlocuteur ! Aussi, si d'aventure, chers professeurs de morale, vous désiriez compléter votre horaire, n'hésitez pas à nous en faire part au 010/22 31 91 ou par mail à l’adresse francoise.bourguet@laicite.net. Par cet échange de bons procédés, nous pourrions ainsi contenter les uns et faire le bonheur des autres ! Merci d'avance pour tous les petits et grands laïques ! Françoise Bourguet P O U R

O R G A N I S E R

VOS ÉVÉNEMENTS, CONFÉRENCES

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ET CÉRÉMONIES LAÏQUES

La Maison de la Laïcité Irène JOLIOT-CURIE Rue Lambert Fortune, 33 à Wavre Une grande salle de 150m² est à votre disposition, ainsi qu’une salle de réunion - bar et cuisine entièrement équipée. Pour les disponibilités et les réservations: tél. 010/22 27 59 La Maison de la Laïcité CONDORCET Avenue du Centenaire, 20 à Hamme-Mille Deux grandes salles (98 et 84m²) sont à votre disposition. Salle de réunion, bar et cuisine entièrement équipée. Renseignements, réservation: tél. 010/86 00 47 ou 010/86 70 43 - pln@maison-condorcet.be www.maison-condorcet.be La Maison GALILEE Rue de Bruxelles, 14a à Genappe Une grande salle (+/- 60 pers.) est à votre disposition. Bar, cuisine entièrement équipée. Renseignements, réservation: tél. 067/77 19 09 ou 067/77 32 17 Les Maisons de la Laïcité de Nivelles Rue des Brasseurs, 7 à Nivelles Deux salles de réunion pour +/- 20 personnes sont à votre disposition - bar et cuisine équipée. Renseignements, réservation: tél. 067/21 21 66 La Villa des Roses Rue Georges Willame, 10 à Nivelles Une grande salle polyvalente (+/- 150 m²) est à votre disposition. Deux salles de séminaire, bar, une cuisine équipée. Pour les disponibilités et réservation : tél./fax 067/22 08 13 – info@lavilladesroses.com La Maison de la Laïcité Hypathia Rue des Deux Ponts, 19 à Ottignies Deux grandes salles sont à votre disposition. Possibiltés salle de réunion, salle pour la restauration - cuisine entièrement équipée. Renseignements, réservation: tél. 010/41 12 03

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La Régionale du Centre d’Action Laïque du Brabant wallon BUREAU :

Président : Vice-Président :

Trésorier : Secrétaire :

Michel HERPIGNY Tél. : 010/ 41 89 46 Serge VANDERVORST Tél. : 010/ 84 52 70 serge.vandervorst@svconsult.be Fax : 010/ 84 59 67 GSM : 0475/ 76 01 12 Yves DEVULDER Tél. : 010/ 41 53 60 yves.devulder@skynet.be Bernadette JAUQUET Tél. : 081/65 58 87 guy.vincart@skynet.be GSM : 0473/ 61 50 85

Secrétaire adjointe :

Chantal GRÉGOIRE-NAGANT Tél. : 02/ 387 33 26 chantal.gregoire-nagant@tiscali.be ADMINISTRATEURS: Teddy BÉATSE Jean-Pierre SEHA Ali SERGHINI Robert SMETS Michel VAN BOCKSTAELE Claude VAN ONSEM Yves VERTENEUIL

teddy.beatse@skynet.be aserghini@groupe-ps.org robert.smets@siemens.com michel.van.bockstaele@skynet.be claudevano@yahoo.fr yves.verteneuil@tubize.be

Le personnel du CAL/BW Directeur : Assistantes de direction :

Paul KNUDSEN Séverine LEMIRE Béatrice TOUAUX

Service provincial : Coordinatrice Valérie LEMAIGRE Chargée des relations : Françoise BOURGUET Chargée des publications Chantal DE BUYSSCHER Chargé de la communication François TILMAN Secrétaire chargée de l’accueil : Delphine DALLENOGARE Centre de Documentation - CeDoc Documentaliste - rédactrice en chef de Philéas et autobule Catherine STEFFENS Secrétaire chargée de l’accueil Nathalie MARCHAL Service de Wavre - Pôle Philo Coordinatrice Stéphanie GODARD Animateur David LAVAL Animatrice Geneviève SAMAIN Chargée de projet Annick TASIAUX Service de Tubize - Fabrique de Soi - tél. : 02/ 355 04 76 Coordinatrice Anne BEGHIN Animateurs Gilles DEGUIDE Sébastien MASSON Secrétaire chargée de l’accueil Alice DRYMAEL

Calendrier des prochains CALepin Pour les prochains numéros, les articles ou les annonces d’activités doivent nous parvenir :

CALepin N° 45 : pour le 10 février 2007 Couvre la période de mars 2007 à début juin 2007 CALepin N° 46 : pour le 10 mai 2007 Couvre la période de juin 2007 à début septembre 2007 CALepin N° 47 : pour le 10août 2007 Couvre la période de septembre 2007 à début décembre 2007 l’adresse e-mail : le fax : le courrier :

calepin@laicite.net 010/ 22 72 11 CAL/BW - CALepin rue Lambert Fortune 33 - 1300 Wavre


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