Pause Campagne

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jardin

détente

campagne

Retrouver sa vraie

Petits bonheurs de saison

Petits bonheurs de saison Se balader, découvrir, se ressourcer, respirer…

nature

Hors-série N° 1 - 4,50€

Nature Les oiseaux du jardin font leur spectacle

À table Gourmandises et produits du terroir à savourer en famille

Hors-série

pause campagne

Fait main Déco et petits cadeaux pour des fêtes réussies

L 17725 - 1 H - F: 4,50 € - RD


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JARDINS

DE L’AUTRE CÔTÉ DE LA HAIE

Devertetd’or Dans son grand jardin sarthois, Michel attend avec impatience l’arrivée de l’automne. Débute alors une véritable symphonie de couleurs... TEXTE ET PHOTOS HÉLÈNE THOMAS

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1. 2.

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omme un metteur en scène à la veille d’une première, Michel Berrou attend l’automne, à la fois excité et inquiet. A cette saison, la végétation atteint son paroxysme. « C’est le plus intense, mais aussi le plus bref moment de l’année ! Venez la semaine avant le 1er novembre, c’est en général la meilleure », conseille-t-il… Mais la nature est fantasque, et il suffit d’un rafraîchissement pour que, un matin d’octobre, les feuillages soient brusquement surpris dans leur verdeur estivale par un brutal coup de gel. Mais, fidèle malgré tout, l’automne aura bien lieu et sera, en ce jardin, forcément magnifique...

UNE SYMPHONIE VÉGÉTALE FÉÉRIQUE Au lieu dit du Petit-Bordeaux, le spectacle se donne au public presque huit mois de l’année, et tous les jours pour la famille Berrou : « Vous verriez les haies sous le givre avec les écorces, et les bourgeons qui brillent sur les bois d’hiver, c’est encore plus magique que l’été ! » Michel est le seul à consacrer tout son temps au jardin, mais Sylvie, son épouse, y est très active après son travail, et Pierre-Jules, leur fils de 15 ans, s’occupe PAUSE CAMPAGNE

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JARDINS DE L'AUTRE CÔTÉ DE LA HAIE

“ Je taille mes buis trois fois par an, et ce n’est rien comparé aux haies. A la belle saison, je les nettoie tous les quinze jours à la cisaille à main ! „ 1 et 2. Bouleaux et charmes A gauche, entourés par les rubans de charmilles qui forment un vrai labyrinthe, les bouleaux de l’Himalaya (Betula utilis ‘Jacquemontii’) évoquent des danseurs avec leurs troncs élancés, juste assez irréguliers pour donner du mouvement. Non loin, le cyprès chauve (Taxodium distichum )illumine l’arrièreplan de ses feuilles dorées. 3. Des tailles en rondeur Ci-contre, un banc, une table, des buis en boule, quelques touffes de graminées. Le jardin de Michel est ponctué de scènes où poser le regard, faire une halte et profiter de la douce atmosphère de l’automne. Un jardin qui allie charme campagnard et lignes plus contemporaines...

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aussi de ses plantes favorites. Il est né ici, car voici longtemps que ses parents ont fait le choix de vivre dans la Sarthe, dans cet endroit reculé, composé d’un vaste jardin de près d’un hectare. Son père raconte : « En 1986, j’ai acheté cette longère typique, aux murs ocres, avec des champs tout autour ! Rien à voir avec le paysage d’aujourd’hui ! L’endroit m’a séduit immédiatement et, quelques années plus tard, j’ai quitté la ville et ma vie d’alors pour vivre auprès de mon jardin. Je savais ce que je voulais, mais il a bien fallu une douzaine d’années pour que le projet prenne forme, et près de vingt ans pour atteindre une vraie maturité. »

UN JARDIN POUR PRENDRE SON TEMPS Ces paroles de jardinier sonnent étrangement aux oreilles de l’homme pressé d'aujourd'hui, mais qu'on se rassure : ce jardin n’a pas attendu tant d’années pour s'épanouir dans cette atmosphère de conte de fées. Elle se dévoile dans les chemins où la pierre cède à la mousse et aux feuilles colorées, entre des troncs qui présentaient déjà une vraie originalité dans leur jeunesse, sur des pelouses incroyablement vertes, à PAUSE CAMPAGNE

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JARDINS DE L'AUTRE CÔTÉ DE LA HAIE

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“ J’ai imaginé des lignes et des volumes qui ont pris forme avec le temps et se colorent au fil des saisons. „ 1. Des vivaces à foison Près des arbres flamboyants, des parterres de vivaces agrémentent le bord des allées. La fin de l’été signifie, bien sûr, des travaux de nettoyage significatifs pour que le jardin soit toujours à son meilleur pour les visiteurs ! 2. De la hauteur Les lignes élancées des cyprès ‘Totem’ et des fûts en terre cuite alternent avec des espèces persistantes taillées en boule, dont l’oranger du Mexique doré ‘Sundance’, au premier plan à gauche. Michel Berrou pratique également la taille en nuage sur les fusains et les houx : un décor qui perdure après la chute des feuilles et la disparition des vivaces.

4. Vertes étendues La pelouse d’un vert profond met admirablement en valeur les feuillages mordorés. 6. Cheminements variés Les sols participent aussi du charme des lieux. Dans cette allée, les lignes transversales en pavés et dalles de pierre ont un double rôle : la faire paraître plus large et stabiliser le gravier.

3. et 5. Un brin de poésie Au hasard des pas, de rêveuses intentions se dévoilent. Ici, un bain pour les oiseaux, là, un jardinier pensif... Pots, grilles et objets chinés sont autant de petites attentions.

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1. 2.

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“ J’ai planté des milliers d’espèces, pas pour les collectionner mais pour qu’elles se développent en harmonie. „

partager avec les oiseaux rassasiés de vers de terre, de baies pas tout à fait sauvages et abreuvés par l’eau omniprésente. « Ici, je n’ai jamais eu de problème de sécheresse : la nappe phréatique afffleure. Je fais tout pour que cette eau ne s’échappe pas trop vite : je paille le sol, je tonds la pelouse tous les jours en été pour apporter de l’eau auprès des racines, et j’ai organisé le jardin derrière des rideaux d’arbres pour arrêter les vents d’est et de nord-est. Les différents étages de végétation se protègent les uns les autres du soleil : en été, aucune plante n’est au soleil toute la journée. » Et en automne ? Il y fait bon, à l’abri du vent, avec des milliers de feuillages qui vous réchauffent de leurs couleurs de vert et d’or. A l’approche de la nuit, la fumée s’échappe des cheminées de la maison ocre et bleu. Michel a regagné sa table de travail : il peaufine les dernières pages du livre sur son jardin, ultime reconnaissance pour un lieu plusieurs fois primé et labellisé Jardin remarquable. A visiter sans attendre !

Rouges rameaux Le cornouiller à bois rouge (Cornus alba ‘Sibirica’) se pare de coloris toujours plus vifs au gré des nouvelles variétés...

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JARDINS DE L'AUTRE CÔTÉ DE LA HAIE

4. 1. Les colchiques s’épanouissent dans les plates-bandes à la douceur de l’automne. Les variétés de type Colchicum giganteum impressionnent par la taille de leurs fleurs ! 2. Etonnantes, les gousses violettes du Descainea fargesii ! Ce petit arbre caduc à feuilles coriaces est rare, car il lui faut une terre riche et sans sécheresse… comme au Petit-Bordeaux ! 3. ‘Shaina’ est un de ces petits érables du Japon aux couleurs automnale d’une incroyable intensité.

4. A l'automne, le feuillage rouge sang d’Imperata cylindrica ‘Red Baron’ est très convoité. Cette graminée change de couleur au cours de l’année mais elle est très pointilleuse sur l’humidité du sol : ni trop, ni pas assez ! 5. Près de l’érable du Japon pourpre, Dissectum atropurpureum, les feuillages des hostas panachés et de l’heuchère ‘Caramel’ résistent dans leur pot avant la chute de leurs feuilles...

5.

? QUEL ÉRABLE POUR DE BELLES ÉCORCES Le petit Acer griseum est un érable à croissance lente, admirable en toutes saisons. Son écorce acajou pèle et se pare de reflets rougeoyants...

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VOIR CARNET D’ADRESSES P. 130 PAUSE CAMPAGNE


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GOURMANDISES

BRILLANTE, LA CHÂTAIGNE D’ARDÈCHE L’EST ASSURÉMENT. POUR LA SUBTILITÉ DE SON GOÛT, LA TENDRESSE DE SA TEXTURE, LA RICHESSE DE SES QUALITÉS DIÉTÉTIQUES ET SON CARACTÈRE AUTHENTIQUE. CE QUI NE L’EMPÊCHE PAS DE SE MONTRER TRÈS ACCOMMODANTE EN CUISINE. PAR NADIA GORBATKO

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FRANCK BEL / BERGAMOTE PRESSE

UN PRODUIT, UN TERROIR

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Sous le couvert des arbres paisibles, une bergerie.

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n surplomb de turbulentes rivières ou de sages cultures en terrasses, agrippés aux pentes arides des collines ardéchoises, les châtaigniers s’étalent à perte de vue, sur des milliers d’hectares, du village de SaintVictor, au nord, à celui des Vans, à l’extrême sud du département. Année après année, avec une infinie

La châtaigneraie, élément familier du paysage ardéchois, s’agrippe à ses pentes rocailleuses depuis des temps immémoriaux.

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patience, les racines plongent au plus profond de ce sol rocailleux, acide et léger, pour trouver de quoi nourrir ces grands arbres et faire grossir leurs précieux fruits. Depuis des millénaires, leur prodigalité permet de nourrir les populations locales. Le châtaignier, Castanea sativa, ne s’est-il longtemps appelé « l’arbre à pain » ? En effet, si elle se pique de jouer les distantes, caparaçonnée dans sa bogue, rien n’est plus généreux que la châtaigne. Aussi énergétique que les céréales, mais pauvre en matière grasse, bien pourvue en potassium, magnésium, calcium, fer et oligo-éléments, elle contient, à poids égal, autant de vitamine C que le citron ! Quant à son goût, subtilement parfumé et bien équilibré, servi par une texture ferme et tendre à la fois, il apporte sa chaleureuse fantaisie à de nombreuses recettes. Entière, sous forme de farine, de purée, de crème ou de liqueur, la châtaigne est utilisée par les amateurs

FRANCK BEL / BERGAMOTE PRESSE

Les villages se lovent dans les vallées secrètes de l’Ardèche.


GOURMANDISES UN PRODUIT, UN TERROIR

Installation des filets destinés à recueillir les fruits.

UNE TRADITION MULTISÉCULAIRE

comme les grands chefs de l’entrée au dessert : dans les soupes, les salades, les quiches, les farces ; en accompagnement des viandes, en soufflé, au cœur des gâteaux, en tiramisu… Elle adoucit les plats en sauce, apporte de l’originalité aux biscuits apéritifs, flans ou bûches. Agrémentée d’écorces d’oranges confites, elle réveille les cakes. Mariée au chocolat, elle cajole les truffes. Tout cela, bien sûr, quand elle ne joue pas les vedettes, en marron glacé, craquant et fondant sous son voilage de sucre. « Elle bénéficie à la fois de l’image réconfortante du terroir et de celle, un peu magique, des fêtes. Elle garde donc une place de choix sur les tables de fin d’année », remarque Christophe Sabaton,

Le châtaignier peut vivre pendant des siècles. Peu exigeant, il aime les sols sableux, acides et bien drainés, situés de préférence entre 300 et 800 m d’altitude. D’où son penchant pour l’Ardèche. « L’arbre à pain » serait présent sur ce territoire depuis plus de 8 millions d’années. Ses habitants le cultivent depuis le XIIIe siècle. Au XIXe siècle, âge d’or de cet arbre robuste et généreux, 58 000 hectares de châtaigneraie produisaient 40 000 tonnes de fruits. Les castanéiculteurs les ramassent, une fois tombés au sol. Soit avec une fourcole, la pince traditionnelle, soit par aspiration, sur filets.

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Cette méthode plus moderne évite au fruit de se dégrader au contact de la terre et accroît sa qualité sanitaire. La récolte commence début septembre pour les variétés précoces du sud du département et s’achève minovembre pour les plus tardives.

Depuis 2006, une appellation d’origine contrôlée (AOC) reconnaît les qualités spécifiques de la châtaigne ardéchoise. Elle concerne six produits : le fruit frais, le fruit sec, les châtaignes entières épluchées, les brisures, la purée et la farine.

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Trois semaines de repos suffisent au mont d’or pour affiner son caractère… Un petit goût boisé qui fleure bon la noisette, les fruits d’automne et les champignons.

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GOURMANDISES

SECRETS DE FABRICATION

le mont d’or

Si le mont d’or accepte de se faire mettre en boîte, c’est pour mieux préserver le fondant de sa pâte et l’originalité de ses saveurs. Né sur les plateaux du Haut-Doubs, il associe avec bonheur le bouquet des épicéas au riche lait des vaches montbéliardes. A consommer dès maintenant ! PAR NADIA GORBATKO. PHOTOS FRANCK BEL/BERGAMOTE PRESSE

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ous le couvercle de sa boîte ronde, le mont d’or laisse d’abord apparaître une belle croûte jaune clair ou dorée, parfois tirant sur le marron, aussi bosselée que son berceau natal, les plateaux du Haut-Doubs. Une fantaisie qui contraste agréablement avec cet air un peu guindé que lui confère son corset d’épicéa. Et qui laisse deviner, déjà, la singularité de ses arômes subtils, légèrement boisés, fondus dans une pâte onctueuse sans être coulante. A l’origine de ce fromage au cœur tendre, on trouve avant tout un terroir, niché sur le plus haut plateau des montagnes jurassiennes, à 700 mètres d’altitude et plus, autour de Pontarlier, à la frontière franco-suisse. Entre la source et le saut du Doubs, dominées par le Mont d’or (1 463 mètres), s’éparpillent une petite centaine de communes entourées de résineux et de vastes prairies sauvages ponctuées de gentianes.

Ce fromage saisonnier, l’un des tout derniers, se fabrique uniquement sur les splendides plateaux du Haut-Doubs, à 700 m d’altitude. Pas moins. Après avoir brouté tout l’été au grand air, sur les hauts plateaux, les belles montbéliardes rentrent à l’étable. A leur menu, rien que du naturel : de l’herbe et du foin… Leur lait riche, parfumé, idéal pour le fromage, servira maintenant à fabriquer le mont d’or. Un fromage de crème aussi appelé « vacherin du Haut-Doubs », que les vachers produisaient autrefois pour leur propre consommation.

Depuis des siècles, les aimables vaches montbéliardes y broutent tout leur soûl à la belle saison pour satisfaire aux besoins de la production du comté. Mais, quand la collecte se révèle insuffisante pour fabriquer les gigantesques meules, de retour à l’étable, à la fin de l’été, elles réservent traditionnellement leur nectar à un plus modeste format… Sept litres « suffisent » pour un kilo de mont d’or. De quoi faire boire du petit lait aux gourmands, depuis Louis XV au moins, sans doute même depuis le Moyen Age. En effet, « non seulement les vaches montbéliardes présentent la particularité de produire un lait très ‘‘fromageable’’, autrement dit idéalement équilibré entre protéines et matières grasses, mais il

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GOURMANDISES SECRETS DE FABRICATION

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Pendant que les vaches paissent, le «sanglier» s’active en forêt. Cet homme de l’art offre au mont d’or l’odorante ceinture qui lui assure une tenue impeccable.

s’avère spécialement riche à l’automne », raconte Michel Beuque, président de la coopérative des monts de Joux et du Syndicat Interprofessionnel de défense du fromage mont d’or. 1.

CEINTURÉ ET MIS AU FRAIS

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3.

L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.

Sensé être consommé rapidement sur place, avant l’invention de modes de conservation performants, le mont d’or, fromage au lait cru et à pâte molle, n’est affiné que trois semaines au frais, sur des planches d’épicéa, après moulage et pressage. Et c’est pour contenir sa nature généreuse, tout en lui offrant son appétissant relief, que les fermiers d’autrefois prirent l’habitude de le sangler de bandes d’épicéa – encore –, prélevées par les « sangliers » juste entre l’écorce et l’arbre. Cette longue proximité entre bois et fromage confère au mont d’or son goût boisé unique… Promue en 1981, l’AOC (Appellation d’origine contrôlée) du mont d’or (sans trait d’union !), ou « vacherin du Haut-Doubs », permet de ne pas le confondre avec son cousin suisse au lait thermisé, le mont-d’or avec trait d’union ! Du côté français de la frontière, le mont d’or ne se fabrique qu’à base de lait cru, dans un périmètre géographique précis, entre le 15 août et le 15 mars, sanglage et mise en boîte compris. Sa vente n’est ainsi autorisée qu’entre le 10 septembre et le 10 mai. Un fromage de saison, donc, généralement plébiscité pendant les fêtes… Mais il s’apprécie tout autant au quotidien, sur un simple morceau de pain de campagne, accompagné d’un verre de vin blanc sec du Jura ou, pour les grandes occasions, de vin de paille. Mais faut-il le faire « passer par la case four » ? Une tendance de dégustation chaude « certes conviviale », convient Michel Beuque, mais qui donne des vapeurs à de nombreux producteurs. « Le vrai goût du mont d’or s’apprécie surtout à température ambiante. » Oui, mais… comment le prélever ? Au couteau ou à la cuillère ? « Le débat reste ouvert, sourit Michel Beuque. Tout dépend de la fermeté du produit, mais surtout des envies de chacun ! »

2.

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GOURMANDISES SECRETS DE FABRICATION

La sangle du mont d’or est prélevée sur le résineux après son abattage, entre l’écorce et le tronc. Avant d’atteindre cette peau, le liber, Gilles Modoux, bûcheron et « sanglier », incise d’abord le tronc. 1. Il enlève ensuite l’écorce grâce à sa plumette, une raclette de métal montée sur un manche en bois. 2. Avec une « cuillère », il détache alors de l’arbre de longues lanières blanches. 3. Elles seront mises à sécher avant de venir encercler le fromage. Aujourd’hui, une douzaine de « bûcherons sangliers » perpétuent encore cette tradition.

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1.

1. Les sangles d’épicéa sèchent plusieurs mois, suspendues dans des séchoirs bien aérés. 2. Bientôt, elles s’allieront au fromage affiné, fixées par un chevillon de bois.

3. Dans les paysages de Franche-Comté, non loin des ateliers de fabrication du mont d’or, les tuyés servent à fumer les saucisses de Morteau. 4. Après décaillage et brassage, le fromage est moulé dans des cylindres en Inox, puis pressé.

2. 3.

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4.

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GOURMANDISES SECRETS DE FABRICATION

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COMMENT DÉGUSTER LE MONT D’OR La tentation est grande, quand le thermomètre chute, de passer le fromage au four, avec une goutte de vin blanc et une pointe d’ail. Mais il est exquis sur du pain ou avec une salade de pommes de terre. Il se conserve très bien en bas du réfrigérateur, protégé par un film plastique.

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LES SENS EN ÉVEIL

DEHORS TOUTE ! -5belles idées pour faire le plein de sensations en bord de mer de l'air ! De l’espace et du vent C’est marée basse. On ne se lasse pas d’observer les goélands qui lâchent des coquillages sur l’estran pour se délecter de leur contenu. A moins qu’il ne s’agisse de mouettes, bousculées par les bourrasques ? Les yeux tournés vers l’océan, il est temps de lâcher le cerf-volant, sérieux concurrent des oiseaux marins ! La ficelle se tend, on tangue et l’on se joue du vent qui balaie les oyats de la dune. On respire un bon coup : ça y est, l’esprit largue les amarres...

PAR MARGAUX MALBAN, PHOTOS MARIE BARLOIS/ BERGAMOTE PRESSE

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LES SENS EN ÉVEIL

des matières ! A l’école des éléments Bulles d’écume, bulles de savon. Grains de sable brillants et oyats aux tiges ondulantes. De la dune à l’eau, les laisses de mer abandonnent aux promeneurs leur lot de surprises : du bois flotté, des couteaux sans lame, des galets émoussés… Le regard abandonne l’horizon pour se concentrer sur la plage généreuse qu’aucun drap de bain ne décore. Cette plage nue de l’automne s’étonne de voir son sable foulé par une poignée de promeneurs, courageux mais emmitouflés...

des récoltes ! Pour collectionner Buccins, coques ou littorines, tous les coquillages glanés sur la grève composent sur le sable mouillé une jolie farandole. Rincés et essuyés, ces vestiges de mollusques comblent d’aise tous les chercheurs de petits trésors... Pour grignoter Dans l’eau, place au haveneau ! En bottes et ciré, on se réchauffe en poussant le filet, impatients de voir ce que les mailles ont piégé. Ces crevettes grises translucides qui frétillent changeront de couleur dans un court-bouillon prometteur, pour peu qu’il soit salé à discrétion. Pas plus d’une minute de cuisson !

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LES SENS EN ÉVEIL

des souvenirs… Plein les yeux

des rencontres ! La magie de l’instant Au son du ressac se mélange celui du trot vif d’élégantes montures. Fugaces, elles disparaissent aussi vite qu'elles sont apparues. Jamais avare de rencontres, la grève célèbre l’éphémère et l’art de la flânerie le nez au vent, mouillé d’embruns salés. Les sens réveillés par l’air iodé, on se précipite en courant vers une troupe de mouettes rassasiées, qui, dans un concert de piaillements, iront se poser, là-bas, un peu plus loin. On se laisse alors bercer de nouveau par la douce mélopée des vagues...

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Le soleil allonge les ombres sur le sable, ardoise géante où l’on inscrit d’un bâton de bois l’humeur du moment. L’empreinte des pas bientôt s’efface tandis que la marée remonte. L’écume, canaille, a déjà balayé les œuvres fugitives de l’enfance. Les souvenirs, eux, restent aussi vifs que la brise océane. Sûr, on reviendra au printemps caresser l’océan. En attendant, on conserve les précieuses moissons côtières, que l'on embellit d'une petite touche de peinture irisée...

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LES BIENFAITS DE L’HIVER

TISANES TRÈS NATURE

Tout l’été, elles ont fait provision de soleil et de parfums. Cueillies à point et séchées en douceur, fleurs et feuilles aromatiques libèrent le meilleur d’elles-mêmes au moment où vous en avez le plus besoin...

PA AR AN ANN NIIE LA AGU GUEY UEY EYRI RIIE, E, PH HO OT TOS OS DEN ENISS AMO MON//BE BER RG GAM AM MOT OTE P OT PR RESSE ESSSE E SE

Lippia citriodora La verveine odorante est très utilisée partout dans le monde. Assez frileuse, elle se plaît dans nos jardins contre un mur ensoleillé. Très appréciée pour son parfum citronné, elle donne une infusion dorée aux reflets vert olive, gourmande et fruitée, qui vaut bien un dessert ! Bienfaits. Savoureuse et digestive, elle se boit une demiheure après le repas, associée ou non à de la menthe, au déjeuner, ou, le soir, à du tilleul. Elle peut soulager la migraine et équilibrer le système nerveux. Récolte et conservation. Les feuilles se récoltent tout l’été, en prélevant des branches entières, non fleuries. Elles sèchent en quelques jours, une fois étalées à l’ombre. Le saviez-vous ? De nos jours, la verveine odorante a supplanté la verveine officinale, guérisseuse universelle autrefois élevée au rang de plante sacrée.

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savoureuse

la verveine

digestive

apaisante

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réconfortant

le tilleul

précieux

calmant

Tilia cordata Le tilleul fleurit généreusement au soleil de juin, embaumant son environnement dans un bourdonnement d’abeilles. Son parfum est à la fois boisé et fleuri. Il donne une tisane couleur pêche très agréable, à la saveur douce et raffinée, légèrement âpre, qui s’accroche à la langue. Bienfaits. L’infusion des fleurs facilite à la fois la digestion et l’endormissement. Les jeunes enfants la boivent volontiers tant elle est savoureuse. Il est possible d’en consommer très régulièrement, et de l’associer à la camomille ou à la fleur d’oranger, également apaisantes. Récolte et conservation. On cueille fleurs et bractées juste quand les fleurs sont écloses et avant qu’elles ne forment de petites boules. Attention, il est rapidement trop tard ! Les inflorescences sèchent en quelques jours à l’ombre. Le saviez-vous ? Le nom « tilleul » évolua en vieux français en « til » ou« teil », inspirant de nombreux noms de familles ou de villages, comme Delteil, Duteil, Chantilly…

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LES BIENFAITS DE L’HIVER

!

UNE VAISSELLE BIEN CHOISIE Il est important de laisser aux plantes la place de se déployer librement dans l’eau chaude. Evitez pour cela de les comprimer dans une boule à thé trop petite. Si vous ne préparez qu’une tasse ou si vous êtes au bureau, préférez une tisanière, très pratique avec sa passoire amovible et son couvercle qui conserve la chaleur.

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antiseptique

le thym

tonique balsamique

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INFUSION DE THYM AU CITRON Pour lutter contre un refroidissement, faites bouillir 1 litre d’eau. Ajoutez un zeste de citron et 4 pincées de thym. Laissez frémir 3 minutes, éteignez le feu et laissez infuser encore 3 minutes. Filtrez ensuite dans une Thermos et ajoutez-y le jus du citron. Vous pouvez boire cette tisane tout au long de la journée, en cure de trois jours, et la sucrer avec du miel.

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LES BIENFAITS DE L’HIVER

Thymus vulgaris Le thym. Puissamment aromatique, cet arbrisseau exhale le parfum de la garrigue méditerranéenne dont il est originaire. Fraîche et boisée, son infusion, chaleureuse et légèrement amère, reste longtemps en bouche. Bienfaits. Antiseptique, bactéricide et antiviral, c’est le remède idéal en hiver contre les états fébriles et grippaux, l’arme fatale contre les rhumes, les refroidissements, la toux. C’est une plante puissante à n'utiliser qu'en cas de besoin, durant trois jours environ, le temps de se sentir mieux, mais pas de façon prolongée. Récolte et conservation. Comme ses fleurs sont trop petites pour être cueillies à part, on récolte en avril les extrémités des tiges, dites sommités fleuries, que l’on conserve tout l’hiver une fois sèches. Le saviez-vous ? Chez les Grecs et les Romains, le thym séché était brûlé comme encens et très consommé en cas de menace d’épidémie.

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inspirations 10

IDÉES ×

Photophore ardent

×

Couronne colorée

×

Gui enchanté

×

Fantaisies nature

×

Calendrier de l’Avent

×

Douces mitaines

×

Cœurs feutrés

×

Hum, des petits sablés

×

Avec des roses de Noël

×

Des boules de légende

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JE CRÉE DES AMBIANCES VÉGÉTALES

De retour de promenade, le panier plein et l’œil brillant, on songe aux grâces que la nature ofre, en chaque saison. L’odeur d’humus, les dentelles de branches déliées venues grifer le bleu du ciel, le roux chaleureux des feuilles sur lesquelles les pas se font moelleux. Vient l’envie de parer sa maison des beautés toutes simples glanées en forêt, au bord des champs, au jardin... TEXTE NATHALIE DALLA CORTE, STYLISME ET PHOTOS FRANCK BEL / BERGAMOTE PRESSE

1 UN LUMIGNON DE ROUGE VÊTU

Pour éclairer un dîner entre amis ou décorer le jardin à la nuit tombée, des photophores habillés aux couleurs de l’été indien. Composition de feuilles de prunus et de bouts de ficelles naturelles : à vous les jolies lueurs !

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Récolter les feuilles de

Variantes. Vous pouvez

prunus (Prunus serrulata, Prunus padus), les sécher entre les pages d’un livre. Enrouler de la ficelle de chanvre autour d’un photophore de verre. Glisser les feuilles contre la paroi. Serrer les nœuds délicatement.

ajouter aux feuilles de petites grappes de baies sauvages. En guise de photophores, des pots de yaourt en verre que vous suspendrez à l’aide d’un fin câble de métal feront parfaitement l’affaire.

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Repérer les matériaux disponibles dans la nature Le long des petits chemins abondent les cynorrhodons, fruits rouge-orangé des rosiers sauvages et des églantiers (Rosa canina L.). Les prélever à l’aide d’un petit sécateur.

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Dans les sous-bois plus sombres, repérer les mousses, les lichens un peu touffus, gris argenté, qui viendront étoffer la couronne (Usnea filipendula, Cladonia portentosa). Dénicher les mignonnes pommes d’ornement, les baies bleutées du prunellier (Prunus spinosa) ou les fruits rose vif du fusain d’Europe (Euonymus europaeus).


INSPIRATIONS CAHIER CRÉATIF

1.

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4.

2

Pour bien réussir la cueillette Veiller à se munir d’un sécateur bien affûté et de ficelle pour rapporter facilement les branchages. Déposer délicatement lichens et fruits dans un panier à fond plat, bien ajouré, pour ne pas les gâter sur le chemin du retour.

UNE COURONNE COLORÉE DE BAIES ET DE LICHENS

Cette année, c’est décidé, la couronne de bienvenue qui ornera la porte de la maison sera flamboyante ! Un après-midi suffit pour aller glaner sur les chemins les matériaux nécessaires à sa réalisation : branchages souples, baies colorées, lichens chevelus... Placée en extérieur, cette réalisation champêtre perdurera avec le froid et sera plus belle encore lorsque les cristaux de givre ou les flocons de neige viendront la recouvrir tout en délicatesse… Réaliser l’ossature de la couronne

1. Choisir des branches _ Le saule des vanniers ou osier vert (Salix viminalis), le saule pourpre (Salix purpurea) fournissent des rameaux souples et colorés, faciles à travailler, tout comme le noisetier, le coudrier ou le bouleau. Nettoyer les tiges pour ne conserver que quelques feuilles éparses.

2. et 3. Assembler la structure _ Tailler l’extrémité des tiges pour une coupe bien nette. Entrelacer les branches, comme une tresse, et nouer avec de la ficelle rustique (chanvre, lin, raphia).

5.

4. Composer les baies _ Lors de la cueillette des fruits et des baies, conserver quelques centimètres de tige afin d’assembler plus facilement la composition. Piquer les branchettes porteuses de fruits dans l’entrelacement de la couronne. Garnir de mousses et de lichens et répartir les matériaux harmonieusement.

5. Utiliser le surplus _ Une fois la couronne réalisée, s’il reste des baies et des touffes de lichens, confectionner de délicats petits nids végétaux, à déposer un peu partout dans le jardin, sur les rebords de fenêtres...

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3 GUI ENCHANTÉ

— CONSEILS Vous avez égaré votre serpe d’or ? Un sécateur ou une épinette feront l’affaire. N’oubliez pas votre échelle pour le décrocher du pommier, du noisetier ou du tilleul sur lequel il s’est agrippé ! Si vous ne l’utilisez pas sit™t après la cueillette, conservez-le au frais, les tiges plongées dans un grand vase rempli d’eau.

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Pour une fois, cueillons-le pour le plaisir ! Les Grecs l’associaient au dieu messager Hermès, les druides gaulois lui attribuaient des vertus magiques : le gui (Viscum album) était symbole de longue vie et de prospérité. Depuis il nous convie, chaque année nouvelle, à échanger un baiser de bon augure. Bienvenue à la maison !

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Jeux de lumières Dehors, près d’un point lumineux qui jouera, dès la nuit tombée, avec les transparences givrées de ses grappes de petits fruits ronds, accrochez une généreuse boule de gui à la fen•tre ou au-dessus de la porte d’entrée. La froidure maintiendra longtemps vertes et vigoureuses ses petites feuilles.


INSPIRATIONS CAHIER CRÉATIF

4 DÉCORATIONS AU NATUREL

Les trésors végétaux de l’hiver se prêtent à toutes les fantaisies décoratives, venant ponctuer d’une touche très vivante les ambiances festives. 1. Cœur tendre

2. De vert vêtues

Découper la forme du cœur dans du bois léger ou du carton rigide et le percer d’un trou. Glisser un ruban dans le trou. Encoller la surface du cœur et y déposer les touffes de lichen. Modeler et bien laisser sécher.

Pour un dîner d’elfes et de fées, nouer très simplement un joli feuillage encore vert autour de chaque serviette de table. La petite touche festive viendra de l’apport d’une étoile blanche et polie, échappée du sapin...

1. 2.

3. Cadeaux étoilés

4. Les feux de la rampe

Pour des paquets à l’humeur sylvestre, oublier le bolduc au profit du raphia ou des nœuds de satin, et glisser dans les boucles des nœuds une fleur étoilée, faite de menues branchettes à l’écorce moussue.

La rampe d’escalier ne sera pas l’éternelle oubliée des préparatifs de Noël ! Les rameaux d’olivier et leur joli gris argenté se prêtent parfaitement à l’exercice, tout comme le romarin ou le genêt à balais (Cytisus scoparius). Fixer d’abord la guirlande électrique, puis entrelacer souplement les branchages.

3.

4.

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JE TRICOTE DES MITAINES POUR L’HIVER 6 DES MAINS AU CHAUD

Brrr, l’hiver est bel et bien là : sortez vos aiguilles à tricoter pour vous confectionner, le temps d’un après-midi, de douillettes mitaines soyeuses qui protègeront joliment vos mains. CRÉATION ANNE VENTURA, PHOTOS DENIS AMON / BERGAMOTE PRESSE

FOURNITURES

2 — pelotes de Fine Kid Anny Blatt coloris Flanelle

Réalisation :

2 — pelotes de Fine Kid Anny Blatt coloris Acajou

Avec les 2 pelotes de chaque coloris, enrouler 3 pelotons afin de pouvoir tricoter 3 brins à la fois. Monter 30 mailles avec 3 brins coloris Acajou. Tricoter en point jersey (1 rang endroit, 1 rang envers). A 10 cm de haut, remplacer 1 brin Acajou par 1 brin Flanelle : on obtient 2 brins Acajou et 1 brin Flanelle. A 22 cm de haut, remplacer un second brin Acajou par un brin Flanelle : on obtient 2 brins Flanelle et 1 brin Acajou. A 29 cm de haut, remplacer le dernier brin Acajou par 1 brin Flanelle : on obtient 3 brins Flanelle. A 35 cm de haut, rabattre souplement. Tricoter la seconde mitaine de manière identique.

2 — aiguilles à tricoter n° 5,5 1 — aiguille à laine

Finitions :

Broder à l’aiguille, sur chaque mitaine, un chevron en pointillé avec 1 brin de coloris Flanelle sur le coloris Acajou à 1 cm sous le changement de couleur. Coudre les mitaines pour les fermer, sur l’envers du jersey, avec 1 brin de laine. Laisser une ouverture de 4,5 cm pour le pouce à 3,5 cm du haut. Les nœuds (en option) :

Monter 5 mailles avec 3 brins coloris Flanelle, tricoter 13 cm en jersey et rabattre souplement. Monter 4 mailles avec 3 brins coloris Flanelle, tricoter 5 cm en jersey et rabattre souplement. Plier en deux le morceau de 13 cm, le coudre pour le fermer. Mettre en place le morceau de 5 cm, par-dessus, et le fixer à l’arrière en le cousant en son milieu. Fixer les nœuds sur les mitaines par deux petits points.

DÉTAILS RAFFINÉS Au crochet Vous pouvez réaliser une bordure pour fermer les mitaines, en laissant la couture apparente si vous le préférez, pour un esprit plus « rustique ». Câlines Avec de la laine angora, au crochet ou à l’aiguille, rebrodez le dernier rang du haut et du bas.

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VOIR CARNET D’ADRESSES P. 130


INSPIRATIONS CAHIER CRÉATIF

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UN NOèL DE

légendes 10

Il était une fois, en 1858, dans une petite vallée des Vosges du Nord, des verriers inspirés par dame nature. Un siècle et demi plus tard, les boules de Noël de Meisenthal font de nouveau rêver designers et collectionneurs. PAR ANNE-MARIE JELONEK

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INSPIRATIONS SAVOIR-FAIRE

DENIS AMON /BERGAMOTE PRESSE

Traditionnelles ou réinventées, les boules de Noël du Centre d’art verrier deviennent d’étonnants objets de décoration quand on les suspend, comme ici, à l’extérieur de la maison, sur un lustre baroque.

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