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Le logement
social a Aulnay
1875-1975
La construction des lotissements
ès le XIXe siècle, l’industrialisation de Paris et de sa proche banlieue met en évidence l’insuffisance de logements et leur insalubrité. De 1894 à 1928, huit grandes lois encouragent l’accession à la propriété et la construction de l’habitat pavillonnaire. Dans ce contexte, l’ouverture d’une gare à Aulnay en 1875, puis l’augmentation de la fréquence des trains, attirent de nouveaux habitants, de riches Parisiens dans un premier temps, puis de nombreux travailleurs.
D
La 2e période de lotissement : 1896-1914
La 1re période de lotissement : 1883-1896
Archives municipales d’Aulnay-sous-Bois, 206 W 8
Archives municipales d’Aulnay-sous-Bois, 3 Fi 158
Archives municipales d’Aulnay-sous-Bois, 3 Fi /766
Entre 1896 et 1914, 16 lotissements sont construits. Ceux-ci se distinguent par l’ampleur des surfaces loties, le plus souvent à l’initiative de sociétés civiles. Ils se situent au sud et autour de la gare, le long des voies de communication qui y mènent, et autour du bourg ancien ou Vieux-Pays. Leur population est principalement composée de détenteurs de capital, d’employés et d’ouvriers.
Archives municipales d’Aulnay-sous-Bois, 3 Fi 3/1094
Archives municipales d’Aulnay-sous-Bois, 3 Fi /766
Le premier lotissement à être construit à Aulnay est celui du Parc. Situé à proximité de la gare, des Parisiens y bâtissent de belles villas entre 1883 et 1896 et en font un lieu de villégiature.
v La 3e période de lotissement : l’entre-deux-guerres
répandue à Aulnay où 23 lotissements sont construits sur des terrains situés plus au nord. Ceux-ci accueillent des populations aux revenus modestes contraintes à quitter Paris pour trouver un logement.
Archives municipales d’Aulnay-sous-Bois, 3 Fi 3/1843
Archives municipales d’Aulnay-sous-Bois, 3 Fi 3/1647
Suite au vote de plusieurs lois favorisant l’habitat individuel, telles que la loi Loucheur en 1928, l’Ile-de-France se couvre de petits pavillons en pierre meulière. Ils deviennent l’habitation la plus
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1875-1975
Les lotissements insalubres
u lendemain de la Première Guerre mondiale, l’accession à la propriété est favorisée pour les classes ouvrières mais les terrains ne sont pas viabilisés. La situation est catastrophique en matière d’hygiène. Plusieurs mesures sont prises dans les années 1920 pour améliorer les conditions de vie dans les lotissements.
Archives municipales d’Aulnay-sous-Bois, 3 Fi 3/373
Archives municipales d’Aulnay-sous-Bois, 3 Fi 3/420
A
Archives municipales d’Aulnay-sous-Bois, 1 W 4533
Archives municipales d’Aulnay-sous-Bois, 1 W1791
Le règlement sanitaire municipal de 1922
En 1922, la Ville d’Aulnay-sous-Bois adopte un règlement sanitaire. Celui-ci réglemente la construction des habitations du point de vue de l’hygiène et instaure un permis de construire pour faire respecter ces prescriptions.
Le plan d’aménagement, d’embellissement et d’extension de 1925
La loi Sarrault de 1928
En 1928, la loi Sarrault favorise l’équipement des lotissements créés avant 1924. L’État accepte de prendre en charge la moitié des coûts de leur aménagement. Vingt-neuf associations de mal-lotis se constituent à Aulnay-sous-Bois. Dans les années 1930, la trentaine de
Archives municipales d’Aulnay-sous-Bois, 206 W 27
La loi Cornudet de 1919, en prescrivant l’établissement de projets d’aménagement, d’embellissement et d’extension (PAEE) à certaines villes, oblige les constructeurs à déposer en mairie le plan de leur lotissement et leur programme d’aménagement. Afin de mettre un terme aux terrains non viabilisés, la Ville d’Aulnay-sousBois se dote d’un PAEE en 1925. Le conseil municipal décide qu’aucune voie privée ne pourra être classée dans la voirie communale tant qu’elle ne sera pas parfaitement drainée et pourvue de canalisations d’eau et de gaz.
lotissements dits «défectueux» fait l’objet de travaux de viabilisation des routes et de raccordement des habitations. Jean Descoutures, ingénieur-voyer de la Ville, est chargé de superviser ces travaux. La question des lotissements insalubres se résout progressivement et prend fin au début des années 1960.
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1875-1975
Les habitations à bon marché
e dispositif législatif en faveur de l’habitat social est organisé à la veille de la Première Guerre mondiale. Trois grandes lois le structurent. La loi Siegfried de 1894 pose les grands principes. La loi Strauss de 1906 reconnait la légitimité d’une action publique en France pour favoriser le logement social. Enfin, la loi Bonnevay autorise en 1912 les départements et les municipalités à créer des offices publics d’habitations à bon marché (HBM).
L
Archives municipales d’Aulnay-sous-Bois, 1 D 17 ( Délibération du conseil municipal n° 4181 du 13 octobre 1923)
Le premier projet d’office communal d’HBM (1928) À Aulnay-sous-Bois, il faut attendre la séance du conseil municipal du 23 mai 1928 pour que soit posée la question du logement social. Scandalisé par la crise du logement et les conditions de vie précaires d’un grand nombre d’Aulnaysiens, M. Chevalier, conseiller municipal, propose de créer un office
communal d’HBM doté d’un terrain situé aux Prévoyants. Ce projet a, semble-t-il, été rejeté et le sujet ne sera abordé à nouveau par le conseil municipal qu’en 1948. C’est donc sur une initiative privée que seront réalisées les seules HBM construites sur le territoire de la ville avant la Seconde Guerre mondiale.
Archives municipales d’Aulnay-sous-Bois, 1 D 18 (Extrait du rapport sur la construction d’HBM présenté par M. Chevalier au conseil municipal lors de la séance du 23 mai 1928)
Les hbm de la compagnie des chemins de fer du nord
élevée au-dessus des voies. Destinés au logement du personnel des chemins de fer, ces immeubles sont assimilables à du logement patronal. Toutefois, ils bénéficient des crédits du logement social, via la législation sur les HBM.
AM d’Aulnay-sous-Bois, 3 Fi 3/1698
AM d’Aulnay-sous-Bois, 3 Fi 3/1699
AM d’Aulnay-sous-Bois, 3 Fi 3/1697
En 1929, la compagnie des chemins de fer du Nord entreprend la construction de deux immeubles de 56 logements chacun situés à l’angle de la route des Petits-Ponts et de la rue d’Ébreuil, desservis par une passerelle
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1875-1975
L’hébergement d’urgence
e1er février 1954, l’appel de l’abbé Pierre sur Radio-Luxembourg dénonce l’ampleur de la crise du logement qui sévit dans l’ensemble du pays au début des années 1950.
L
La Cité Emmaüs
AM d’Aulnay-sous-Bois, non coté, tous droits réservés
AM d’Aulnay-sous-Bois, 1 W 887
En 1954, la SA d’HLM Emmaüs construit une cité de première urgence de 150 logements route de Gonesse (désormais rue J. Duclos). Celle-ci est complétée dès 1955 par un groupe de 7 immeubles collectifs comportant au total 240 logements. Devenue insalubre, la cité d’urgence est détruite en 1971. La SA d’HLM Emmaüs construit sur cet emplacement 562 logements dans des tours R+8 et rénove les 242 logements existants. La cité prend le nom de « Cité Nouvelle ». Ces 804 logements sont réhabilités entre 1992 et 1994. En 1998, des noms de rues remplacent les numéros des tours. La cité devient alors la « Cité de l’Europe ».
Le mouvement d’autoconstruction des Castors est né de la pénurie de logements de l’après-guerre. Afin de réduire au maximum les coûts de construction, les sociétaires construisent eux-mêmes leurs pavillons en se faisant aider par les autres adhérents, à charge pour eux de rendre à ces derniers le même service. Le comité local d’Aulnay-sous-Bois, qui réunit 150 sociétaires, est créé le 10 juillet 1953. Il confie la conception des plans de la cité à l’architecte Jacques Vanderpooten qui prévoit des maisons simples ou jumelées allant du F3 au F6. Une première tranche de 38 pavillons
est réalisée rue de Balagny entre 1956 et 1958. Toutefois, le projet prend du retard et le tirage au sort des 38 premiers accédants à la propriété génère des tensions. Les 112 autres pavillons prévus ne verront jamais le jour.
© Ville d’Aulnay-sous-Bois, direction de la communication
La Cité Castors
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1875-1975
L’OPHLM d’Aulnay-sous-Bois
près la Seconde Guerre mondiale, le nouveau ministère de la Rénovation et de l’Urbanisme (MRU) engage une politique ambitieuse contre l’habitat insalubre. La ville d’Aulnay-sous-Bois, où la crise du logement sévit particulièrement en raison de l’augmentation continuelle de la population, en bénéficie et fait l’objet d’une importante rénovation urbaine.
AM d’Aulnay-sous-Bois, 1 W 7231
A
La création de l’OPHLM Afin de remédier à la pénurie et à l’insalubrité d’un grand nombre de logements, le conseil municipal décide de créer un office public des habitations à bon marché le 17 juin 1948. Le décret de création paraît le 2 octobre 1949.
En février 1950, le programme général, élaboré par l’urbaniste-conseil Jean Descoutures, prévoit la construction de 150 logements en 1950, la démolition d’îlots insalubres et la reconstruction d’immeubles d’habitations collectives.
a raccorder AM d’Aulnay-sous-Bois, 1 D 30 (extrait de la délibération du conseil municipal n° 140 du 17/06/1948)
En 1951, l’OPHLM intègre un programme national de construction : “le Secteur industrialisé”. Aulnay-sousBois devient une ville témoin pour la région parisienne. Le projet est intercommunal. Il se concentre sur la place de la gare, prévoit la rénovation du Vieux-Pays et de ses îlots insalubres et conçoit un quartier neuf de grande envergure au Moulin-Neuf et à Sevran.
© Ville d’Aulnay-sous-Bois, direction des communications - Cité Balagny
Le programme du Secteur industrialisé
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1875-1975
Les réalisations de l’OPHLM d’Aulnay-sous-Bois
La quasi totalité du parc actuel de l’OPHLM a été réalisée dans les années 1950 et 1960. Le tableau suivant recense les principales opérations.
L
N° des bâtiments
Nb de logements
Dates de construction
sans
50
1950-1954
Cité du Clocher (architecte : Jacques Vanderpooten)
1à3
46
1952-1954
Groupe M. Robespierre
4 et 5
91
1950
Groupe Gonesse
6
55
1950
Groupe Pelletan
7 et 8
80
1950
Groupe Sevran
9 et 10
109
1950
Groupe Mitry
11 à 23
604
1958
Groupe du Pont David
24 à 26
218
1960
Groupe Croix Nobillon (architectes : P. Berthelotet et Guy Verdoia)
27 à 39
488
314 logements en 1962-1968 174 logts en 1975
Cité Balagny (architectes : P. Berthelotet et Guy Verdoia)
40 à 57
450
306 logements en 1964-1968 144 logts en 1975
Groupe place Pelletan (architectes : P. Berthelotet et Guy Verdoia)
58 à 60
190
1967
Cité Cité Arc-en-Ciel (architectes : Paul-René Chauvin et Edmond Stable)
Opération « 600 logements » du Secteur industrialisé (reconduite)
Les numéros des bâtiments renvoient aux plans des cités de l’OPHLM reproduits sur le panneau suivant.
© Ville d’Aulnay-sous-Bois, direction des communications - Ancienne cité Arc-en-Ciel
dans des bâtiments qui appartenaient à Idéal Standard à Chanteloup. En 2004, la cité Arc-en-Ciel est détruite et remplacée par un nouveau lotissement dénommé rue Maurice Nilès.
AM d’Aulnay-sous-Bois, non coté, tous droits réservés
AM d’Aulnay-sous-Bois, 1W 915
Deux bâtiments sont construits au Vieux-Pays, rue Jacques Duclos et rue Kléber en 1981. Ils abritent au total 70 logements et des commerces. En 1982, l’OPHLM en aménage d’autres
© Ville d’Aulnay-sous-Bois, direction des communications - Nouvelle cité Arc-en-Ciel
Les dernières réalisations de l’OPHLM :
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1875-1975
L’intervention de l’État dans l’aménagement urbain
ans les années 1960 et 1970, plusieurs structures sont mises en place sur le territoire d’Aulnay qui se situe dans l’aire l’influence du futur aéroport Charles-de-Gaulle et de l’usine Citroën.
D
Les ZUP sont créées par décrets en 1958. Elles doivent comporter un minimum de 500 logements. Ces opérations d’urbanisme sont placées sous l’autorité administrative du préfet et doivent permettre la création de quartiers nouveaux disposant de tous les équipements nécessaires. La ZUP intercommunale est créée en 1960. Elle s’étend sur Aulnay-sous-Bois (19 ha), Sevran (317 ha) et Villepinte (125 ha). Sa gestion est confiée à la Société pour l’aménagement économique et social des villes d’Aulnay, Sevran et Villepinte. Le bilan est mitigé. Sur le territoire aulnaysien, seuls un foyer SONACOTRA et une caserne de pompiers sont construits. En 1975, la ZUP est définitivement abandonnée au profit des ZAC.
Les zones d’aménagement concertées (ZAC)
© Ville d’Aulnay-sous-Bois, DHUA - Zac Gros Saule
AM d’Aulnay-sous-Bois, 1W8462
© Ville d’Aulnay-sous-Bois, DHUA - Zac Les Perrieres
Créées en 1967, les ZAC ont pour principale mission de permettre une concertation entre les collectivités publiques et les promoteurs privés afin de réaliser l’aménagement et l’équipement de terrains. Cinq ZAC sont instaurées à Aulnay : les Mardelles (1969), Paris-Nord (1970), le Gros-Saule (1973-1980), Les Perrières (1971-1972) et les Aulnes (2006). Trois d’entre elles accueillent des logements. La ZAC du Gros-Saule comprend 2000 logements construits par le Foyer du fonctionnaire et de la famille. La ZAC des Perrières accueille quant à elle 364 maisons individuelles en accession à la propriété et 256 logements en collectif réalisés par la SA d’HLM Les Logements Familiaux. L’ensemble est complété par un foyer-hôtel pour travailleurs migrants. La ZAC des Aulnes est en cours de réalisation.
© Ville d’Aulnay-sous-Bois, direction des communications
La zone à urbaniser en priorité (ZUP) intercommunale
Le logement
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1875-1975
Les principales réalisations des années 1960-1970
e Plan d’aménagement et d’organisation générale de la région parisienne (PADOG) adopté en 1960 prévoit à Aulnay la construction de logements ainsi que le relogement d’activités individuelles et la création de zones industrielles susceptibles de donner du travail aux nouveaux habitants.
L
LES Opérations Ambourget
AM d’Aulnay-sous-Bois, 1 W 5454
Par ailleurs, la SCI La Morée construit 1694 logements en accession à la propriété entre 1965 et 1967 (rue des Aulnes et 141-143 rue de Mitry). En 1966, les architectes G. Blaireau et M. Guillaume réalisent un ensemble de 327 logements pour le Syndicat des copropriétaires du 145 route de Mitry (en violet sur le plan). Ces ensembles sont équipés d’écoles, d’un centre commercial et d’une chapelle.
AM d’Aulnay-sous-Bois, non coté, tous droits réservés
AM d’Aulnay-sous-Bois, 1 W 5454
L’ensemble des opérations Ambourget est réalisé autour des logements édifiés par l’OPHLM d’Aulnay-sous-Bois. Les architectes Paul Herbé et Jean Le Couteur conçoivent deux programmes de logements économiques et familiaux (Logécos). Le premier comprend 608 logements (19611965). Le second, appelé « Mille 1000 » (1963-1967), en comporte 896 (en vert sur le plan).
L’OPÉRATION AULNAY GROS-SAULE
AM d’Aulnay-sous-Bois, non coté, tous droits réservés
Entre 1965 et 1967, les architectes Daniel de Monfreid et Jean Zalio conçoivent 499 logements en copropriété à l’est d’Ambourget. L’ensemble réunit trois petites tours, un immeuble de barre
courbe et une grande tour qui accueille également un petit centre commercial et des terrains de tennis. En 1966, il est complété par 66 logements, puis par 59 autres entre 1972 et 1975.
Le logement
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1875-1975
Les réalisations du Logement Français
a SA d’HLM Le Logement Français s’intéresse aux terrains proches de la cité Emmaüs, au sud de la future RN2, mais aussi au nord de celle-ci, dans une zone encore dévolue aux activités agricoles.
© Ville d’Aulnay-sous-Bois, DHUA
L
Le Merisier
AM d’Aulnay-sous-Bois, 1 W 3584
AM d’Aulnay-sous-Bois, 1 W 5461
Le projet est confié à l’architecte et urbaniste Olivier Rabaud. Construite en 1963 au lieu-dit Le Merisier, au sud de la future RN2, la cité comprend 580 logements destinés en partie à accueillir les rapatriés d’Algérie. Elle est réhabilitée en 1993 suite à la signature du contrat GPU (Grand projet urbain).
Le projet Savigny ou Ambourget II (non réalisé)
AM d’Aulnay-sous-Bois, 1 W 5499
En 1964, le Logement Français dépose une demande de permis de construire pour 2956 logements afin d’agrandir la cité du Merisier au nord de la RN2 et à proximité du Gros-Saule. La Ville
s’inquiète de l’ampleur du projet. Pour faire face à l’importance de l’urbanisation qui lui échappe, elle confie à Jean Préveral une mission d’urbaniste conseil en 1965. Celleci consiste à renégocier les projets d’aménagements au bénéfice de la Ville et à concevoir un plan d’urbanisme. La Ville obtient ainsi du Logement Français la rétrocession d’une parcelle au cœur de la zone située au nord de la RN2 afin d’y construire le lotissement des Petits-Ormes.
Les Étangs (Merisier II)
© Ville d’Aulnay-sous-Bois, DHUA
Edifiée en 1967, cette cité est construite dans la continuité de celle du Merisier, au sud de la RN2. Elle comprend 734 logements.
Le logement
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1875-1975
La cité des 3000 (dite de la Rose-des-Vents)
Citroën, qui s’installe dans la zone industrielle Paris-Nord au même moment, y sont logés. La transformation de la cité est amorcée en 2005 avec le Programme de rénovation urbaine (PRU). Celui-ci prévoit : un vaste programme de réhabilitation et de résidentialisation, la destruction des immeubles jugés inadaptés à un cadre de vie de qualité et la reconstruction de nouveaux logements.
© Ville d’Aulnay-sous-Bois, DHUA
AM d’Aulnay-sous-Bois, 1 W 5461
La cité, construite entre 1967 et 1970 selon les plans de l’architecte PierrePaul Risterrucci, est constituée de barres et de tours : les résidences l’Aquilon, le Vent d’Autant, les Alizés, le Zéphyr, la Brise, le Suroit et le Galion. L’ensemble, qui comporte 3132 logements, est équipé d’un collège, de groupes scolaires, d’une chapelle et d’un centre commercial. Beaucoup de salariés de l’usine
Ce lotissement est issu d’une négociation entre la Ville et le Logement Français, propriétaire du terrain. La conception de cet ensemble est confiée à Jean Préveral. Réalisé entre 1967 et 1969, il comporte 236 maisons individuelles en accession sociale à la
propriété. La maîtrise d’ouvrage et la gestion sont assurées par la Société coopérative d’HLM d’Île-de-France avec une tutelle de la Ville qui se charge de sélectionner les candidats à l’accession. L’ensemble est aujourd’hui une copropriété.
© Ville d’Aulnay-sous-Bois, DHUA
LES PETITS ORMES
Le logement
social a Aulnay Après 1975…
1875-1975
n 1975, près d’un siècle de travaux et de construction de logements a profondément changé le visage de la ville.
E
© Ville d’Aulnay-sous-Bois, direction des communications
La récession économique
© Ville d’Aulnay-sous-Bois, direction des communications
À cette date, les effets de la récession économique se font sentir : augmentation du coût du logement, inflation, diminution du pouvoir d’achat… La loi Barre du 3 janvier 1977 instaure l’Aide personnalisée au logement (APL) et marque un tournant dans la politique publique en faveur du logement. Les financements de l’État se déplacent de l’aide à la construction vers l’aide à la solvabilité des ménages.
1969
© Ville d’Aulnay-sous-Bois, DHUA
La naissance de la politique de la ville
1973
Au même moment, les grands ensembles, auparavant symboles de confort et de brassage social, commencent à être vivement critiqués (dégradation rapide des matériaux, marginalisation, exclusion, ségrégation sociale…). Un ensemble de dispositions publiques est pris pour revaloriser certains quartiers et réduire les inégalités entre les territoires. Des quartiers prioritaires sont identifiés par un système de zonage afin de garantir une intervention pertinente et une orientation adéquate des crédits. Ces mesures sont regroupées sous l’expression « politique de la ville » dès la fin des années 1980.
© Ville d’Aulnay-sous-Bois
L’expérience aulnaysienne
© Ville d’Aulnay-sous-Bois, DHUA
2003
L’action de la ville d’Aulnay et de ses partenaires en matière de politique de la ville se caractérise par son ancienneté et sa continuité. Plusieurs dispositifs sont mis en place dans les quartiers nord : le Grand projet urbain (1993-1995), le Pic urban (1996-2000), le Grand projet de ville (2001-2003). Ils permettent de doter les quartiers d’équipements, de mener des opérations de résidentialisation et des actions de désenclavement. Depuis 2005, le Projet de rénovation urbain (PRU) prévoit la démolition et la reconstruction de 821 logements, la réhabilitation de 1491 logements, la résidentialisation de 1934 logements et l’aménagement de 55 000 m² avec programmation mixte (logements, activités, services et équipements publics).
Le logement
social a Aulnay
1875-1975
AM d’Aulnay-sous-Bois, 1 W 5453
Le parc immobilier de l’ophlm en 1975