MAGASIN GÉNÉRAL O'BRIEN
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MAGASIN GÉNÉRAL O'BRIEN
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COCIfdu..tÎOl:1 , Rovi.ioo dut.,,, .. :
RENALD TURCOTT'E mPHANtiHAMANN, GILBERT SALMO:-<, OANIEL TREMSU,V NELSON OUELLET, Lnf"'Lotil< IMPRIMERIE GIl'GRAS ft FILS
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MAGASIN
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GÉNÉRAL O'BRIEN
Avril 2001
PhotoJ ... pqc~ : TI>IU droits de ~ de rtp<Odueti .. ct d'odopu.rion féser,o~ ; IOUte ~ d'un .. tr.ùt quelC<Joq.. de ce li"" pM q...\qIIe ~
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1'6diteur, Dtp6< ltpI , BiblKl!hèql>o ct Af<:bi .......tioaaIcs du Qutb<c. 2001 Dtp6< ltpI • Bibliolhtque ct Nell...... CaNda. 2001
o Société du purin>:Iine <le Thetford M ..... 42JJ, NO du ~·:-<oir TbctfonlMÎDeS(Qutboc) G6IlIT4
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Nous remercÎOllO la V~I. de Tbctfonl Mines p<u k""';'" llnan<ier ... Of6t.l pM rCllu.mi .. du initial;"'" eult ....lI .. et dol. Caisoe du
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réd,,;.. do Çd Cmtfuw minier.
C",.IOlf.,g< .''''', pwbJô<aliolt li< Sihliolloiqu< CI iIrrlIi .... 0.';"",,1.. do< (}Wb« el
BibliolMqO< el ",,/:i"'4 Caoado
:
C.Wocut d'inv..".i~ matI.in ,mtnI <YBri ... Comprmd du tH. bibliop'.
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IIIslo riqu e de la ra mille O' Brie n
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111510rique du bi tlmenl Ent rdl cn ménage r Co nse n 'cr les allmenl. Alimentation Le fonctionnemenl du commerce
7
12
J 14 17
Le cha uffa ge
"
Balances pour le vrac
21 22 24
Comptoirs de rangement Pharmacie Fournitures scolaires
"
Objets religieux
28
Lum lnalrH
31
Luminaires
33
Vaisselle ct verrolerie
J4
Photographie
37
Anieles de voyage
38
Objets pour cui siner
J9
Couture ettexli le
41
Vêtements masculins
..,
Alcool 1Tabat
Vêtements féminins
TABLE DES MATIERES
27
45
3
Vêtemen!$ d'enfant
48
Rétnlsptdh't histo riq ue • Jeux el jouelll
"
• Objets de toi lette
17
Outils • Outils
" SB
"
LiSle de prix dt 1911
61
Lisle dt' noms de r.mllle de 19 11
6J
Remercleme ntl
64
Biblio&n phit'
OS
Pla n d'll CCH Nolu
. 67
MOT DU PRESIDENT
& rêve a la réa lité, voici les mots pour décrire le cheminement de la Soci~é du patrimoine de Tbctford Mines. Sa création était un be$oin pour noue région. Le milieu a bien \'OUlu appuyer les demandes pour la faire naître. La concertation cst capable de grandes choses. Une idée est devcnue projet apr~s la rMaction de ses grandes orientations. Des gens ont bien voulu y croire et investir les sommes n&:essaires à l' acquisition de la Maison O'Brien. Nous parlons ici du partenariat avec la Ville de Thetford Mines : favonble au projet par lïntégration d'éléments de sa politique culturelle et les Caisses de la région par leur vision. réaliser des éléments valori$lllt le scntiment d·appanenance.il no~ région et favorisant la coopéntion c:n~ les générations par la description de notre histoire écooomique. D'autres individus intéressés au patrimoine ont bien voulu s'impliquer à son animation, soit les membres de son conseil d'administration. Leurs décisions ont favorisé: sa progression.
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1. StJdhl J. plllri","'.~, • JNJu : IJ..kI nn..w"Y GüMrls.J._ GhuJ .IIf<,Nn C."'~1t hlH>f .hqNa C1J .. ~", JlnJu.1I ,.-... "fflU CI"f'M.,. R~ •• IJ Tlt,..,,,~ J~ ,.NdI~
Quatre ans plus Ulrd, nous réalisons un répertoire de dons qui composent notre inventaire ct rejoint nos objectifs, soit faire découvrir aux visiteUR l'histoire socio-«onomique d' une région par l'entremi$l: d'un magasin général, sensibi liser les gens du milieu.il; la I:onservation du patrimoine local C1 sa misc en \"lleur, de même que créer un sentiment d'appartenance régional par diverses activités. De plus, la Société • un volet sur le développement du mouvement Desjardins en région . Enfin, dIe mel en \flIleur des objets anciens pour concevoir un ensemble patrimonial authentique qui rappelle la fin du XIXe siècle ct le ~A début du XXc siècle. ~
5
REMERCIEMENTS
Nous n'avons pas la prétention de vous offrir une étude exhaustive sur les objets anciens, tout au plus avons-nous voulu mettre à la lumitre nos inventaires, Plusieurs objets ne méritent pas encore le nom d'antiquités; néanmoins, nous estimons qu'ils ont quand même une certaine valeur historique, étant donné qu'ils sont directement reliés à certaines périodes de l' histoire familiale des gens de notre région, Ce travail de recherche nous a permis de constater qu'il existe encore chez nous des belles pièces de tous genres, même malgré la eue iHeuc systématique qui s'est faite dans la région par les antiquaires ou autres ramasseurs de tout acabit. En publiant cet ouvrage, nous espérons inciter les gens à faire des dons à la Société pour conserver ces objets qui font partie de notre patrimoine régional. A l'ère de l'ordinateur où tout va si vite, il ne faudrait pas oublier que d'autres sont venus avant nous, traçant la voie au progrès, Nous espérons que cene étude servira de point de départ à plusieurs personnes voulant entreprendre ou poursuivre des ret:herches plus approfondies concernant leurs familles ct les biens qu'elles possédaient, Celle étude préliminaire relative à la Sociéte du patrimoine de Thetford Mines, qui conserve les éléments dans son musée situé au Magasin général O'Brien, a été réalisée dans le cadre du programme d'initiatives culturelles de la Ville de Thetford Mines et plusieurs heures de travail ont été fournies bénévolement par les personnes ayant participé à la réalisation du projet afin de permettre la parution du répertoire, De plus, nous tenons à féliciter M, Patrick Houde, étudiant en hi stoire de l'Université de Sherbrooke, pour sa participation remarquable au projet. De la oonne relève pour notre région ... Merci à tous !
Nenuld Turcone,prtsidt'nt Société du patrimoine de Thetford Mines
6 =
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HISTORIQUE DE LA FAMILLE O'BRIEN
l'activi~
l'on regarde économique au début du siècle. on est forcé de consl8ter que certaines gens avaient déjà ce que 1'00 nomme la tt bosse dQ aJJairr!l ». Pour la famille O'Brien, cet élément semble ilUlé. De père en fils, et plus rare encore, de pere en tille, le commerçe fait so n cheminement sur plus d'un siècle.
D'origine irlanda ise, Ics O'Brien viennent s'établir au Canada en 1837, Leur début est difficile. Tout ce que l'on retrouve dans les sources c'est un enfant de cinq ans qui a fait la traversée ave.;: ses parenl5. Leur nom est inCOlUlU. Par contre, celui de l'enfant a une symbolique, soit Patrick (1832 . 19(5). Ils s'établiilSCnt comme: d'autres familles anglo-saxonnes à Saint· Julien. Le temps passe rapidement; notre jeune homme fait la rencontre d'une jeune femme dénommée Annie Rock (18381917) qu'il épouse. De leur union sont nés neuf enfants: emq garçons et quatre filles. La première phase de la m'Ululion industrielle 1 favorisé le développement de la c6te américaine. Nombreux sont les anglophones et francophones qui sc sont expatriés dans ces villes qui demandent ~aucoup de main-d'oeu\Tc. Scpt des neuf enfants O'Brien vont s'établir définitivement aux États-Unis. Une fil1e et un garçon sont reslh en region, Mary Ann, mari ée à Napoléon Hémond, forgeron à Saint-Julicn vers 1880, et John qui continue cette lignee.
John O'Brien dans la petite localité de Maple Grave où il occupe les fonctions de forgeron. maître de poste et rnarclland général. Il épouse Mary Ann Angers, le couple conçoit douze enfants, soil six garçons et six filles. Trois sont décêdés en bas Ige : deux garçons et une fille. deux sont religieuses et trois restent célibat aires . Pour la ramille. l'instruction semble une li8ne de conduite pour tous ct l'idée des affa i~s se eontinue.
En 1886, on
relrou~
Le magasin de John Clt bien situé, à la jonction des chemins Craig, Gosford et Bennett i Maple Grave, dans la municipalitc de la partie Sud du canton d' Irlande, SUT le lot 153 . Le rôle d'évaluation de la municipalité en 1908 fait foi de sa plisence, tout comme la liste des maitres de poste, du premier mai 1903 au 21 janvier 1909.
7
Les temps changent ct Ics priori tés aussi. La petite localité agricole est stagnante el \cs jeunes grandissent John décide en
1909, après vingt-trois ans d'activités, de sc diriger vers Black Lake où il achète une propriété pour établir son nouveau magasin général. Pour lui, Je sile a toujours de l'importance, c'est donc sur la rue principale (rue Notre-Dame, aujourd'hui roe du Lac-Noir), lout pres des mines, de la voie fcrrée et de la gare qu'il s'établit. La bâtisse appartenait à Monsieur P. H. Poudrier. Elle eSI située sur le 101 322-1 2-P ct 332-228 du çanton d'Irlande.
Le rôle d'évaluation de 1910 pennel d'identifier lcs personnes presentes sur Ics lieux: lohn O'Brien, marchand de 47 ans, Albert O'Brien, son fils de 22 ans, commis, ct Roméo Li~ , barbier. Le premier étage de l'édifice se trouvait alors divisé en dculI:, le 282, par ledit barbier et le 280, par le magasin général. Cette situation ne dura pas, car, dans le rôle d'évaluation de 1912, il n'est plus fait mention de Monsieur Lisée, il a relocalisé son commerce plus loin sur la rue, Par contre, le fils de John O'Brien, Patrick, est ajouté, il a 21 ans et est db:rit comme marchand, Le commerce semble bien aller puisque. quelques années plus tard, John achètc la bâtisse voisine, l'Hôtel de J, Narcisse Morin. pour y inciter ses trois !ils à ouvrir commerce: Albert. une épicerie; Patrick, une ferronnerie cl Eddy. un magasin de chaussures, Le 2 db:embre 1935, eet édifice est la proie des nammes, L'un des garçons, Patrick, achète en juillet 1936 sur la même rue l'édifice du Bon Marché qui deviendra populaire grâce au film de Claude Jutras en 1970« MOIl oncle An/oine Il, Le commerce de John a toujours continué de fonctionner. À sa mort en 1940, ses deux filles célibataires, Léna et Emma. prennent la rclève. Léna est décédée en 1968 et sa soeur Emma en 1995.
8
Nonnand Martineau a pris possession de cette propriété en 1995. Le com merce n'a jamais fermé officiellement ses portes. bien qu'i l ne soil plus en opération. Afi n de protéger ees éléments patrimoniaux, la Société du patrimoine de Thctford Mines l'a acheté le 8 mai 2003. Cc projet s'est réalisé grâce au support J...~ financier des Caisses Desjardins de la région de L'Amiante et de " ' " la Ville de Thetford Mines.
HISTORIQUE DU BÂTIMENT
~I bâtisses de la rue NOire-Dame (aujourd'hui , rue du lacQ(maison O'Brien, construite
\"ef'S
1882, est panni les plus
Noir) ;\ Blaclr:: Lalr::e. Elle est située $\If les 10\$ 322- 12-P (rue Notre-Dame) et 322-228 (rue St-Denis). rang VI du canton d'Irlande. Que de souvenirs les murs de la maison O'Brien auraient à nous raconter! À celle époque, le magilSin 8êneral etait un des rndroits les plus fréqucnt6 par les citoyens de la municipalité. On y vendait presque de tout : tissus, \-ëtements, aliments, outils, articles de quincaillerie... Imaginons toute J'activité &onomieosociale qui se déroulait dans ce commerce situé sur la rue principale, près du chem in de fer et de la gare du « Quebec Cenlral RQU,,-ay ». Celle artère importante de llIaeir:: Lake (Lac Noir) était aussi la rou te nationale qui reli ait le village â Sherbrooke et ;\ Thetford Mincs, et Québec via la Beauce. Les gens se rendaient au magasin généra l, non seulement pour aeheter divers produiu, mais aUS5i pour discuter, se rapponer les nouvelles du coin et se raconter des hisloires ...
An:h itecture En général. les propriétaires ont su conserver le cachet d'antan de cette maison vernaculaire américaine monwnentale. Cene structure simple noU5 vient de l'est des Etats-Unis. Elle fut Ires populaire durant la fi n du XLXe et au début du XXe siècle. Il l'agil d'une arehiteclure sobre, rectangulaire, de 40 pieds de longueur sur 30 pieds de largeur, en bois, lUX lignes géométriques, , t!eUl[ étages et demi, coiffée d'un loit â t!eUl[ pentes douces décolies de deUl[ petites lucarnes du côte cIroil el d'une seule du côlé gauche.
9
La façade principale est aménagée dans la partie la plus étroite. ce qui accentue la ligne classique de l'ensemble puisque le pignon cst organisé avec le retour de la bordure du toit 11 sa base, à la manière des temples gréco-romains. La toiture est recouvcnc de tôle 11 la canadienne av« des lucarnes en chatière.
Les ouvertures sonl disposées ave.; équilibre, hannonie CI symétrie. Un perron-galerie est aco;roché 11 la façade de l'étage. Les fenctres il. guillotines onl quatre carreaux. Les décorations extérieures en bois sont simples CI limitées. Il est recouveTl de clin de bois. La cheminée en brique est placée au centre du mur arrière. L'habitation repose sur des fondations en pierre et monier. Une section selVan! d'entrepôt a été ajoutée il l'amère de la maison. On peut y accéder par une porte. Il pourrait avoir été comlroit avec les matériaux de l'ancien magasin général de M. O'Brien li Maple Grove.
Il est li re marquer que les murs et le plafond du sous-sol sont recouvens de planches étroites cmbouvetées (bois de Colombie) et le plancher de terre battue. Le marchand devait sûrement y entreposer divc~ articles. L'intérieur du rez-de-chau ssée a gardé son apparence originale. lcs planehe~ sont cn bois franc. Les murs sont recouverts de bo is de Colombie. On y retrouve aussi les comptoirs d'autrefois. Un coffre-fort est dans le peti t bureau situé li l'arrière du magasin dans l'arrière-boutique. Un escalier étroit permcnait de se rendre au logis familial. Les étages supérieurs servaient de demeure au propriétaire. On y compte environ une dizainc de pièces. Cenains murs el plafonds de l'étage sont l"C(;ouverts de placopliitre, alors que ceux du dernier palier son! lambrissés de bois de Colombie. Il faut signaler la simplicité des boiseries, des escaliers ct des ouvertures.
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Les proprlétains Celle bâtisse aurait d'abord appartenu à M. P.-H. Poudrier. M. 10hn O'Brien, marchand général à Mapk Grove, en a fait l'aquisition vers 1909. Il a vécu dans cette maisott jw;qu'à son dé<:ès en 1940, année où ses deux fines, Una et Emma, ont pris la relève. Léna est morte en 1968 et Emma en 1995.
L'avenir de la maison O'Bri~n Après quelques retouches 11 l'intérieur du rez..oe-chaw;sée, la ma ison O'Brien est fin prête poUT sa nouvellc vocation socioculturelle. La Société du patrimoine de Thetford Mines a poUT objectif de promouvoir et mettre en valeur le magasin général O'Brien en élaborant un programme d'animation et d'explication d'un magasin général d'autre fois à des fins touristiques, en mettant aussi sur picd une vitrine commerciale à l'intbieUT du Mliment pour la vente de produits artisanaux de la région. Les responsables travaillent à sensibiliser la population à l'histoire et au patrimoine du secteur de Black Lake, particulièrement l'histoire minière, économique (Caisses populaires. commerces ... ) et sociale. Pour atteindre cet objectif, ils souhaitent élaborer des expositions de pllotos anciennes, créer des documents historiques (ex. Le BercaiL .) et présenter des conférences concernant l'histoire et le patrimoine local et régional. La maison O'Brien redevient ainsi un lieu d'accueil, de rencontres, d'échanges pour la population d'ici et d'ailleurs. Bienvenue IIUX visitellrs!
Entretien ménager
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CONSERVER LES AUMENTS
V2rr
conserver lel alimenl$ et différenll produits d' U.\.age domesûque, nos aocétres ulilisaienl del contenanUi don! la forme variait selon le type d'emploi auquel ils étaient deslinés et lel annks d'utilisaûon. Parmi ces recipicnts, nOlons la cruche, la jarre, la linette de gres, ainsi que le IOnneau de bois. La cruche avec son goulOl élroil convenait singulil:rcmcnt à la conservalion des liquides comme le sirop d'érable , le vinaigre, le vin, la mélasse; mais aussi ["huile de lin. Pour en assurer l'étanehéilé, on le fermait ava; un bouchon de lil:ge ou encore a~ une cheville de bois. Cenains de ces ri<:ipienls ponaient l'inscriplion du nom du marchand géoml et le lieu. La jarre, pourvue d'un large col, servait à conserver prat iquement lu mêmes deorees que la linette. Celle-ei, eylindrique de bas en haut, ne se n!:tn!:eissait pas à l'ouvenure. Les conlmants étaient utilisés pour la conservation d' aliments solides tels le lard, lu concombres et parfois même le beurrc. Le contenant seul, même fermé hermétiquement, ne suffisait pas pour conserver les aliments. C'est pourquoi on laissait mariner les éléments dans la saumure.
Alimentation
ProduilSde grandes marques: Aylmer. Ideal, De/ MOn/e, King Cole, Redpalh, etc.
Alllres produits: /Jeinz. V-S, Ed-Smith
Autres produits : Clover Lea/. Kno". Quaker. Plan/ers, etc ..
Mix-O ĂŠtait u/le compagnie de la qui produisait de l'eal/ de javel (blanchi$sQnt Il \'ĂŠtements)
H",'""
!!!!!..:.!!!:!!!:;::~_~--,,----,~~'::..~,-,,!::::::::::':____J;!
BoÎres de méral des comJ1Qgnies el pour le "TaC, ___ boÎtes d'oeufs
Cruches de la compagllie Heinz,
d" f/laraîchl!N orl lesfruits
marques
BOÎ/e3 de métal e/ conjiseries
~~~~~=~~=~=~~~~~==~~~~=:::~~~~~~
"tAPLf l[1I . j'
Boi/es de corton de boiJ e/ de méto/des compagnies L.___"':"'::
T~
-------, ~~~ )~ du commerce
Borils de dOIU, ooril ci liquide el poches de sucre el de
Coffre-fort situĂŠ daM l'office
du magasin pfUllenonl de
iii Qlld J Toylor.
Toronto Sufe IIortu.
Cai.u~ ~"regisfrf!lU~
dU/a,,1 des an"ĂŠu
/890-/900 du modèle fi Nalional;;
RQuleau de papie,. d'emballag~
ailUi que la ficelle pour a/lache,./a marchandise.
LE CHAUFFAGE
X
début de la colonie, on tentait de chauffer i l'aide d'un foyer, II'IlIis comme celui-ci s'avtrai t im~ aux rigueuD de nos hr.~D, ses pièU'e$ perfl)l'lllllllCCS ne contentèrent personne. II fut donc R'mplacè au milieu du XVIIIe siècle par le poêle i un pont. Au XIXe siècle, les poëles à deux ou trois ponts se taillent une place importante à cause de leurs fours qui facilitent la préparation des repas. Ces poêles furent detrônés par des poêles de fonte d«orés de tuiles et de nickel, puis par les poêles de eouleur beige-rose ou ,·ert mjolr.'és sur les pounOU1'5 par une bande de teinte plus sombre. À la fin de la Det,odème Guerre mondiale, J'industrie lance les poêles blancs m acier qui ont la fa~ur du public. Le poele était l'organe vital de la maison. Toutes les activités gravitaient autour: pour chauffer et garder la maisonnée chaude, mais également pour cuiR' les éléments, Il se prête aw;si • certaines tâches domestiques: il OOutl'eau pour la lessi'·e, aide le linge i sécher et il chauffe le fer à repasser ct le fcr à friser. Dans le magasin généml O 'Brien, il est l'élément autour duquel les gens sc regroupent pour discuter.
FWI~Q bois, uUJs; appelé fnli~, 01/ Round Oak. l'P.O. B~clrY.·ife, Do ....uciuc. Mich. /895, N" /8»
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Balances
le vrac
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Comptroirs de rangement
Boi/e,t de /il'raison de murchandiJu: Du/ch Boy, Liberty, Sunkisl el boiles de fromage el de dlaussura pourdomu . .. .
Boi/ude IiIT'Uison de /0 compognie Nuplhu Soap
22
e/ des boites li ueufs
Prht",olr, comptoir l'ilri (ShOli'CtUt$)
•• ~
...... ~ "
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Cai$stdt carnet.r de!aclJlre:; d . " maga$m John O'Brien (General Store)
23
Pharmacie
ProduilS pharmaceutique, huile de castor; Asplrin, pif/il lu plll! el produÎIS Philip3
Crêmepour le corps Naxema, Ponds et autres
ProduilS polir
les problèmes du corps, crèmes, I)(mdage el aul"S
24
• Tabac
PDur la bière ",aisan. des bouleilles periles el grondes, el élémenls
• d'embolIIeillage
BaÎles de bois el de ",élal polir les cigares el cigarel/es
BQtles de cigares des marques Plaza, King autres
el
pÎp"!,:i::~~~~:::
â des marques Vogue. Rose. Export. Sponman.
Fournitures scolaires
Volume de c/lUSe polir lefrançal3, an/oue, encrier. plume, brocheuse
.....;;;ij
Malbiel scoIQi~ cahiers, dictionnaires, encrier. sac li courroies
;
Volumes pot<r l'hisroi~ ~ligieuse
(catichisme) et QlIf~S.
7Ăšmporu de compagnie et calculatrice
27
Photos religieuses. cierges. croix. chopeltu. statutS et lustres.
Imagestt caries funĂŠraires
Imoges. rameaux. crucifIX tt autres objtls religiew:
'mages religieuses el livrets
LivreJ de messe, images el alltres élémellts '-_ _-" __• religieux
Sollwllir.J d'QCliviles re/igieusu, confirmalioll, communioll el QuireS
29
Ruoons dt! communiol!, biniIĂ&#x17D;f'r$,
certificats el cierges
Ruba/lS de communion, certificulS el objeu pour les ac/ivĂ&#x17D;lh
religiewes
30 =
' ._~!";'",
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!II»
(. /
~ lampes
.
à k~rosène. m.tUle connues sous le nom de lampes .. J'huile, sont apparues ven 1858 en même temps que le ktrosêne, une huile d'éclairage provcnanl de la distillation du pétrole. Ce fut une étape marquante dans l'histoi~ de l'éclairage, car, auparavant. on devait sc contenter de bougies ou de lampes rudimentaires alimentées par du gras d'animal ou de l'huile •
baleine. Avec la deoou\'ene du
ké~,
on développa la lampe en
verre qui fut rapidement popuJaris« à partir de 1860. Chaque ramille possédait au moins une de ces lampes qui prolongeait le jour, augmen1.allt ainsi les he~s de travail et de loisir. D'ailleurs,
plusieurs famîlles possèdent encore aujourd'hui une de ces lampes que J'on utilise lors d'une panne
d'~le<:tricité.
Ces lampes onl été soit manufaeturées au Québ«, soil importées il y a plusieurs années. Objets de collection particulièrement appréciées, les lampes' l'huile se presentent sous plusiellB fonnes et dans une mult itude de motifs diffb'cnts. Les plus nfeS sont celles de ooulcur. On mesure une lampe de la base jusqu·au collet: il ne faut jamais inclure le bfÙleur ou la eheminte dans la hauteur. A utrefois, les gens devaient organiser leur vie quotidienne en fonction de ["éclairage naturel, aulant • la maison, i ["église qu 'au magasin général. En effet, si le soleil brille de longues heures cn été, ehaeun sait qu'il en est autrement durant la froide saison. Or, nos ancêtres qui n'aimaient pas se coucher à ["heure des poules, s'arrang~renl pour modifier cct ttat de choses !;elon les moyens disponibles aux diffêTcnles époques.
LUMINAIRES
Au début quelques familles détenaient un bec de corbeau employé sunoul en cuisine pour surveiller la çuisson des aliments. Source d 'éclairage nettement insuffisante, eHe eSI complétée par les chandelles que les gen s fabriquaient tllXmêmes avec du suif de boeuf ou de moulon. Par la suite, les lampes ou appareils d'éclairage produits par
des compagnies telles la Oiamond Glass Company Co. s'int~greront à la vic courante par les familles qui n'cn délaisseront pas pour autant la chande lle, moyen ét:onomiq ue d'éclairage.
Les appareils. conçus par les dites compagnies, ne sonl pas dépourvus d'esthétique ct olTrent une grande variété: les lampes à J'huile de charbon peuvent avoir une base de fer, d'étain ou de verre. Le summum de l'élégance pour les micUlI nantis était la lampe de salon. Ce plafonnier, décoré de motifs floraux, était dotê d'un mêcanisme qui permellail de le descendre pour l'allumer ct de l'élever à la hauteur désirée pour l'éçlairage idcal. Pour quiconque se déplaçait à l"extcrieUT, particulièrement quand il faisait« noir comme chez le loup )), il Y avait la lanterne abritant une chandelle qui rut remplacée plus tard par le fanal. Enfin, l'électricité fut inventée J
32
Lampl'J ci l'huil~
de dijfirenles campagniu e l modèlu
/..Dmped~ modè/~ Aladdin
33
VAISSELLE ET VERROTERIE
!III!
~ les familles
nombreuses de conditions modestes, la vaisselle de grani t était généralement utilisée pour l'usage quotidien. Comme elle éta it incassable, on n'avait pas à se soucier de la remplacer en cas de bris.
Toutefois, la vaisselle la pl us répandue sur les tables à J'époque est la semi-porcelaine blanche à motif de gerbe de blé cn relief. Elle provenai t de fabricants québécois de la région de Saint-Jean d'Iberville, tel El. Farar qui, nous le verrons dans une autre section, fabriquai t aussi les cOlches. Cependant, la vaissc!!e importée d'Angleterre, portant l'estampillage d'un commerce québécois, tels W. Adams and Sons et les frères Meakin, n'était pas rare. Elle était surtout décorée de dessins représentant quelques endroits célèbres du pays ou des scènes de sport local, cc qui la rendai t particulièrement attrayante aux yeux de nos gens. Il Y avait aussi de magnifiques services à motifs nora ux de couleur verte, vieux rose el bleu foncé. Les ensembles, de très belle qualité, comprenaient en plus de leurs douze couverts, tous les plats de service comme Je saucier, l'assiette à viande, le légumier, etc .... Au début des années 1900, la vaisselle de verre dite « Carnaval » apparaît. On la reconnaît à sa couleur le plus souvent orangé et ses rcnelS de noir. Les plus bellcs pièces sont de.::orées de motifs de prismes, de losanges et de soleils; très épaisses, clics sont volantées et dentelées sur le pourtour. Cette vaisselle étai! !r~s appréciée comme cadeau de noces.
f
Pour aç,;ompagner le 10ut, les familles utilisaient des uslell$iles de métal blanc au fini luisant. Les plus fonunes se servaient d'ustensiles d'argent massif ou plaqua argent. Notons que les ustensi les ont subi ITès peu de tr.lnsformation, sauf pour les m~l.8ux qui les composent
On poUlT3it ~galemenl voir sur les tables toules S()Mes de contenants en vern: de fanl.8isie. Comme les petits pots à ereme, les sucriers, les beurriers, plau i bonbons. plateaWl , gâtuWl ct autres. Avant de dresser d'aussi belles tables, on avait dû pn!parer le repas. On sc servait de bols' mélanger de différenUl formats et de différentes matières. Pour les desserts, il y a les moules, plaques, emporte·pièces ct autres.
CoIf« rioll de vuisseffe de l'erre Q\'eC de$ mo/ifs de so/eils
1 •
Service de ,'Oissdle composé de
plusieu13 couverts
Vaisselle et Verrotterie
VaiSSl'lI1' Ă motifo floralÂŤ ,,;;;;;;;;;;;;'-';:....;:;;;;...
VaisS1'1I1' l't ustl'lUill's plDqllb argt!nt
Vaisselle de
-,~3~61~~__ro_'_k'~'~~~::::::::~~~~::::~~
Photographie
Albwru de phOtOS, appareils ancienne radio
=::=!:=="",':=::=::::::=::"",~:::~=='~=~==::I\
Collection d'albums photos
Photos QlICien"a, ancieru disques 78 tours, support de lampe o:i l'huile
37
Articles de voyage
Col/ection
de va/isude ~'oyage
eOffta Ă bijoux. lune/tf's anciennes,
montrt!s de poche, corte.f poslales, bijoux et billets
38 =
Thermos, pots 没 lai/ de gr", gllMe de font/ionnemen / de po锚le au glU
Boi/fI 没 pain, p)'ra, fer o:i ftpasser et alllftS mflnus abjfllS
Poilu defonte, /rac/re viande et uslensiles dfl cllis;ne
Plal/ilt 没 biscuits, IXls,~jnes el
tamis
-
Mou/ts 창 gd/tom:, poIS
..
40
de COllStrveJ
..:L._________ _
..
Teinlure (Tinla). fil fi filer, fuseau, peloteJ fi épi"gles, fil fi broder
Col/«Iio" de fer$ Q T'tfHUSU
Fil Q broder.
n,bQns, épingles el IfIpis
HMlerie. fils. dentelle
Machine oi coudrt rubons. fils. bol/IOns. ciseaux, etc.
If Singtr II.
CQUI'trtures et ti55ru
Petite machine oi cOlldrt et patrons
ci coudre Singer" avec meuble. dibul dQ annees /900 Machin~
ft
Machin~
ci coudre
ft New Itillianu" /n"te nreubk dĂŠbut des annees /900
43
Palro/'lS t-I
CDlalogues
VĂŞtements masculins
Chapeaux d'hommes, cusquelll!s, chemiSI!S el cravales
Bas pOlif hommes
Chapeau d'exploraleur, bretelles. moucheirs. sOl/liers peur hommes
45
ChopNlU pour lemme~
/1
Bas de nylon Phontom • et /1
Sheer-Te;r; •
Bas de nylon,
sechoir â bas. guêtres
Collection de mouchoirs pour dames, plI/mes d'all/ruches
Chapeaux paur dames
~~===;:;:~~:-..;,;._______~~:;.'";~":::~
etfaulords
Gant~ polir dames, ba~
de cachemire
47
Accusoira pour les en/onu
f Im/'UIIIUI
Lillge d'ell[ont,
-.-
bretelles
••
•
Linge d'en/olll, hol/Irs de CQoutchouc
Soulien d'en/anl el CQu\~rlrl"$
-
/.Inge d'en/anl, Jac.r dtl tronsport
tin/am
1
49 â&#x20AC;˘
Ling<! d'en/uni
-(iii, OU
.-
C-
-
Ensemble de bDpliime
Linge d'en/unt
路路'....~~;.I-,,,...----:"~,..:;:,..:路~'.:::::::::::::::::::::::::::::::::::;:;::::::::.== 50
....-----
Li1lge d'hiver pour enfa1l1 el poupée
• Poupées
TroussearlX de baptéme
51
Linge d'tn/unl
•
•
ChauJJe.-bouteUle de lait. al/elage
d'enfunt e/linge
Un8t: d'enfanl ,
••
RÉTROSPECTIVE HISTORIQUE
Jeux et jouets X
fondons pas jeux ct jouets. Par définition, le premier est unc compétition qui soumet les participants à des lois déterminées. Quant au jouet, objet strictement individuel, il laisse à l'imagination enfantine la liberté de créer « des règles momentanées, variables et fantaisistes ». L'origine el la fonction du jouet sont différentes, on les devraient surtout aux familles el pour occuper J'enfant. Les catégories de jouets varient d'après l'àge de l'enfant. C'eSI par l'ouïe que le bébé prend un premier conlaCI avec le monde qui l'enloure; le moindre bruit insolite l'inquiète ou le captive. À celle époque, il réclame toute la collection des jouets sonores, que cc soit la crécelle, le hochel, le sislre (ancêtre du hochet) ou le simple grelot. Après quelques mois, il s'intéresse de plus en plus à la forme el à la couleur des objets. Puis, le voilà qui éprouve un besoin grandissant d'imiter ce qu'il voit, â mesure que son sens de l'observation sc développe et qu'il s'éveille lui~même au monde extérieur. Qu'on le veuille ou non, les conditions é<:onomico-sodales ont toujours cloisonné la société. Le vie de l'enfant n'é<:happc pas à celle réalité. A IOUles les époques, les jouets ont varié d'après 1'âge et la bourse des parents, Leur prix dépend ordinai rement des matériaux alors ut ilisés. Les jouets d'os, de bois, de cire ou d'argile sont moins coûteux el plus nombreux que ceux de plomb ou de bronze. Vers le même lemps, l'enfant va jouer avec des animaux de bois, d'argile ou de métal , suivanl la fonune de la famille ct le hochet rendra des sons plus ou moins harmonieux , selon qu'il sera fait de terre cuite ou de bronze. Le premier jouel est généralement donné à j'enfant le jour
où on lui choisit un nom. La coutume se répétera â son anniversaire de naissance, au Nouvel An et à l'occasion de grandes fêles. L'appellation de jouet remonte à une époque fon lointaine. On la rencontre. d'abord sous l'onhographe « jué " (1523 , Inventaire des b iens de Marguerite d'Autriche) . L'orthographe« jouets )) est venue beaucoup plus tard, en ]70] , dans le dictionnaire d'Antoine Furetière. Le jouet en France ell.iste bien avant le l 4e siècle. Dans sa notice du Musée du Louvre, Laborde précise «un hochet» dans les comptes royaux de 1390.
53 =
Le cheval de bois aurait toujours cu la faveur des garçonnets: le chcval·bâton cst d'ailleurs connu dès le MoyenÂge. Au 16e siècle, les seigneurs et les bourgeois cossus donnent déjà des chevaux à roulenes à leurs fils_ La poupée est un jouet tout aussi ancien. On l'olTre aux fillettes dès le 12e siècle. l'objet se donne alors indistinctement à la fillette ou au garçonnet en bas âge. Poupées et chevaux de bois ne sont géné11llement destinés qu'aux enfants de riches familles. La poupée telle que nous la connaissons aujourd'hui remonte au 1ge siècle. les premières poupées à paupières mobiles datent des environs de 1826. Au début, les paupières sont mues par des fils, remplaces plus tard par des contrepoids de plomb. les yeux de verre céderont la place aux yeux peints. Enfin. le bois couramment utilisé jusqu'au premier quart du 1ge siècle, sera remplacé par un papier mâChé recouvert parfois d'un revêtement de cire. Viendront par la suite la faïence ct la poreelaine_ Sitôt qu'il commence à se traîner sur le plancher de la cuisine familiale, l'enfant abandonne graduellement les jouets sonores pour s'interesser Ad'autres objets qui le ponent déjà à une plus grande concentration d'esprit. Il s'amuse avec des ustensiles domestiques : une simple cuillère brisée ou un gobelet donnera libre cours li son ardeur tapageuse.
 J'époque, l'enfant reçoit souvent une piè.:e de monnaie !TOuée de son parrain. D'après la croyance populaire, le porteur d'un tcl talisman est préservé des maw; de dents. La piè.:e est suspendue au eou du bambin. 11 s'agissait le plus souvent d'une pièce de cinq sous. Par la suite, ce sont les jouets plus conformes aux réalités de la vie que l'enfant ré<:lame. 11 passera de longues heures à placer et replacer des petits blocs avec lesquels il érige des maisons, les châteaw; et les ponts de scs rèves. Le jeu de blocs est courant au Québec dès la première partie du 1ge siècle, Au début, les blocs sont de ciment de couleur rouge, bleue ou grise. Viendront par la suite les blocs de bois taillés d'une seule pièce ou faits de planchettes collées ou recouvertes de papier peint. Dans le dernier cas, le bloc n'a que cinq côtés afin que l'on puisse l'emboîter dans un autre. l'arche de Noé , avec sa ménagerie sculptée au couteau, est présente au Québec vers le milieu du 1ge siècle. Elle est très populaire chelles Américains.
Jeux et jouets
ThermOJ, /x)i/e d lunch
~:~~~::::::=====~==:~::;;;,
el uuse-lile
Toupie el
~=====::::::::::~:::::~~ module de Iii
Ounon, quilles, jumelles el /i"re1 tf'hlstoires
Oeuft, lampe, banque ellivĹ&#x201C; Il J2 COMes de Tante Lucille of
55
Jeu de hockey, Sel
de ''fJ;sselle.
balai. jeux pour lu
en/anIS
, Jeu de domino
Casse-tête Il
wfamWe PloufJe »,
""jmolU de
plas/ique
Jeu de blocs Il
MaùanlOl'f!Sliire"
el casse-lite
56
MlmrÎce Richard », bingo fil objeu de pltutiqlle
ÛlSSt!-tête
Il
Objets de toi/eue
Trous.!"e de vayage 1 1
:
r(l$o;r, plume, chèques de la « Qllebec Bonk »
Peigne à chf!'l'f!UX
':;~g~:m~ (vm 1900), ~
à chapeau,
57
OUTILS
~nt
pOUT des ra isons pratiques que monétaires, l'autosuffisance était la règle de vie d'autrefois. Il fallait donc posséder asse:.; de connaissances des divers métiers pour pouvoir y parveni r; ce qui expliquc le nombre et la variété d'outils retrouvés.
Les premiers outils quc l'on acquél1li t étaient généralement ceux qu'on utilisait pour la construction de la maison, des dépendances ou des meubles. Les coffres étaient fon bien garnis de varlopes, ciseaux, gouges, tarières et planes. Evi demment, le maneau. l'égoïne, la hache et le vilebrequin y avaient aussi leur place" Chacun des outils mentionnés avait une fonction spécifique ct la plupan des habitants les possédaient. Cependant, plusieurs hommes se spécialisaient dans un type d"6quipement. L"un pouvait posséder des outi ls de cordonnerie alors qu' un autre avait une petile forge dans son hangar. Grâce à chacun, on évitai t de consulter des spécial istes qui, le plus souvent , sc: trouvaient trop loin pour le temps et l'argent dont on disposait. À cene époque, il était plus que COUl1lnt qu'un habitant rendant un service à son voisin, soit payé en retour par un autre service. NOire section d'outils est très variée. Nous observons celles du bois, de construction, de cordonnerie, de plomberie, d'électricité, d'agriculture CI autres.
51
"·"--I~=-=~:""_-======--
Outils
Coffre Ă ou/ils
Objets pour l'ĂŠlee/rici/Ii
BI/ll/nces. bari/. allciennes plaques d'i nt nt 11/ rieu lafioll. euves el pied de cordollnier
59 =
Ou/ils pour le bois, menuiserie er ĂŠbĂŠnisterie
Skis, scies polir le bois el/a glace
60
g
LISTE DE PRIX DE 1911
Que l'on retrouve parmi J'inventaire du magasin O'Brien. 2lb 1
10 lb
de beum:
0,50 $
Douzaine d'ocufs
0,20 S
"1
0,05 $
Th,
D,3D S
"'~~
0,60 $
Tabaco (tabac)
de cassonade
0,25 $ 0,08 $ O, ISS 0,50$ 0,05 $ 0,28 $ 0,25S 0,40 S 0,50$
Poudre il pâte
0,20$
Ui'
D, Il S
Tomales
D, Il S
Comflakes
0,20$
Souliers
1,50 S
Mais
0,13 S
Poign« de marteau
0,10 S
Sac de farine
2,75 S
Botte pour dame
],00 S
Canne de saumon
0,20 S
Sucre .. ,lacer
0,20 S
Bicarbonate de 5(ludc
0,30 , S
Elasti9 uc
0,08 S
Sirop conue la toux
0,255
Huile de castor Pommes
1 1 Slb 1 lb 10 lb 10 lb
,
'lb
Chemise Paquet d' a1lumdtC$
de sucre d, <hé de pois
61 =
LISTE DE PRIX DE 1911
lU
114 lb
3 3
de Bonbons boĂŽles de Jel10 Fecule de mais Vinaigre
3
"~M Paire de souliers
7 1
Verges de Coton Gallon d'huile Cornichons Cravate de jambon Sac de patates
12 lb 112
Am&>d"
Raisins secs
6
8~,
Rh."", 1 18 1 1 1
Paire de bottes Chopine de rraises Ba]ai Resson de porte Chemise du dimanche Eau de javel G~.
2
Paquets de papier de toilette Bouton en perle 80nAmi
'lb
62
Ft><, o. !Md
0,10 S 0,30 $ 0,25$ 0,15$ 0,25 S 2,25 S 0,70 S 0,18 S 0,25 $ 0,50 $ 2,16 $ 0,50 S 0,25 $ 0,12 $
0,13 $ 0,\0 S 4,00 S 2, ]6 S
0,25 S 0,05 S 0,75 S 0,50 $ 0,25 $ 0,20 S D,OS S 0,10 S 0,45 $ 0,80 S
r4~>~~-----====--
LISTE DE NOMS DE FAMILLE DE 1911
dans le livre de comptes du Magasin O'Brien -GENEST
·DAIGLE
·HOSS
·DOSTHY
-CAMEROUN
-ROOGERS
-GAGNON
-MERCIER
-BYRNE
-BERGERON
-MURRAY
-SIMARD
-BOULANGER
-PELTIER
-LEBLANC
-ANGER
-HÉMOND
-TARDIF
-BILODEAU
-BONENFANT
-DESRUISSEAUX
-BOUCHER
-HENRI
-CLOUTIER
-GRÉGOIRE
· SHARPE
·LECUYER
-NADEAU
-cOTÉ
-NOLElTE
-GAGNÉ
-SEYMORE
-JACQUES
-ROUSSEAU
-KELLY
-LEMAY
-DUSSEAULT
-CHARLAN D
-SANSCHAGRIN
-ROY
-M !LLARD
·MCCARTHEY
-BOULET
-DEAN
-TURMEL
-LAMONTAGNE
-POUDRIER
-BOISSONEAULT
• VAlllANCOURT
-DUCHARME
-GILBERT
-LESSARD
-POUL!},'
-LAFLAMME
-GOSSELIN
-HESELTIM E
-KN!OHT
-KING
-GARNEAU
-lARO! 1E
-DOREY
-MAY
-BINETTE
. HARVEY
·DONAGHTY
63
Desjardins
Les Caisses populaires Desjardins
X
parlons des Caisses populaires Desjardins puisqu'elles nous supportent dans notre projet de conservation du patrimoine de nOire région. De plus, à lell/"$ débuts, les Caisses populaires se retrouvaient dans les arrières-bouliques 01,1 dans le salon d'un des résidents du village.
La mison pour laquclle l'endroit choisi poUT la caisse n'~tait pas affiché, est que les gens du village le connaissait, mais que les voleurs provenant de l'extérieur n'avaient pas à connaître son emplacement. A Black Lake, la Caisse Desjardins a vu le jour en 1909, même année que l'ouverture du magasin de M. John O'Brien et il s'agissait de la 24e Caisse populaire ouverte par M. Alphonse Desjardins. Le but était de permettre à la population d'avoir un service différent de cc que les banques offmient puisque celles-ci prêtaient seulement de l'argent à celui qui en possédait. Donc, il êtai t impossible pour un pauvre paysan ou un ouvrier d'emprunter de l'argent à ces institutions. Toutefois, en 1925, la caisse de Black Lake ferme ses portes, car eHe n'cst plus cn mesure de survivre. Cc n'est qu'cn 1943 qu'elle tentera une réouverture qui sem couronnée de succès. Elle est encore en activité aujourd'hui.
8unaudu caissier
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SMI1ll. lcan elll:lilabcth. L. ~r.Dd lin. d., ..Uqult". M<mrréal. [dirions d. l'JI_m., 1978. ,.,,~$.
no
ST-A RMA..'oID. 0dc!Ie. Ott J< .... w., ... ~ ""Uns. SU-nkl•. lJitiotu Aqlllirild. 19114. Jlj ptIgU.
n iURO. ~ M.V. Qil Lamp. n . "*n>MD E .. I. NOrlbAm.rkl, Il'''11~ 1I000001.ad B<><>Iu, /991. JIU ptJgU.
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C~
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n I.: (418) 4Z}·7501 • 423-26911
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