monsport 39

nouvelle formule

#39 - 2013

3,95 €

SORTIR deS pISTeS… pour une glisse XXL !

Canada on the rocks

Le rude hiver des trappeurs

Freeride et nuits blanches à Ischgl

La Mecque du tyroL autrichien

Interview Xavier de Le Rue

pLus rien à prouver, Mais pas encore rassasié

Championnes & top models

Lara, Maria, JuLia… bien dans Leurs godasses !

monsportmagazine.com

DesigneD for freeDom Conçus PouR LA LIBeRTé

CoPYRIGHT© sALoMon sAs. Tous dRoITs RéseRVés. PHoToGRAPHe: sCoTT MARKeWITZ. sITué à : CHAMPoLuC, ITALIe.

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monsport

Edito 3

Réchauffement climatique…

Reste à savoir quand reviendront les beaux jours ?

Car, cette fois, ce sont les jardiniers et les joggeurs qui s’interrogent !

Quand c’est fini, ça recommence ! En montagne comme en plaine, l’hiver atteint, cette année, des hauteurs de neige qu’on n’espérait plus.

Les professionnels de la glisse jubilent. Les autres font contre mauvaise fortune, bon cœur…

Car s’il est vrai que le coût de l’énergie, le trafic perturbé et le ciel invariablement plombé charrient l’humeur des gens « d’en-bas », il faut, en revanche, se réjouir de ce retour à une certaine normalité.

De Noël à Pâques sans le moindre flocon, ce n’était pas logique, c’était même inquiétant. Or, ces 15 ou 20 dernières années, nous en avons vécu, des mois prétendument froids… qui ne l’étaient pas du tout. Voilà donc un hiver 2013 vrai de vrai qui nous rassure et permet à l’industrie du ski de reprendre confiance… Mais reste à savoir quand s’arrêteront les frimas et reviendront les beaux jours ?

Car, cette fois, ce sont les jardiniers et les joggeurs qui s’interrogent ! Plus on avance, plus les assauts du froid se prolongent. C’est un phénomène météo avéré depuis le début des années 90.

Un phénomène planétaire d’ailleurs, avec, par exemple, des giboulées de mars qui saisissent le vignoble de la Côte d’Or fin avril ! Ou, mieux encore, un bon mètre de neige fraîche dans les rues de Montréal le 15 mai ! C’est la preuve qu’au fond, à force de jouer les apprentis sorciers, la mécanique du climat s’est bel et bien enrayée.

Conclusion ?

Ne nous laissons pas endormir par cet hiver « à l’ancienne » et continuons à militer pour le respect de l’environnement.

Denis Asselberghs, rédacteur en chef

ÉquipÉ du meilleur matÉriel

reSpiraNt? reStez Sec et jouiSSez deSmoNtagNeS pluS loNgtempS!

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SOMMAIRE

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Editeur responsable Bernard de Wasseige bernard.dewasseige@ventures.be

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Rédacteur en chef : Denis Asselberghs asselberghs@apach.be Mise en page Fabrice Liben / Ice Cube info@ventures.be Philippe Dieu philippe@washingmachine.be

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Directeur artistique : Emeric de Baré

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MON ACTU

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PORTFOLIO Mes défis, ma philosophie, mes winners

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TRANS TUNISIA Et de trente !

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DOSSIER GLISSE

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XAVIER DE LE RUE Le snowboard, sa religion

CONCOURS The North Face Look de champion

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FREERIDE WORLD TOUR Trois Français, trois profils LANGE ICONS Des Cendrillon bien chaussées HIGHLIGHT Skicross à Val Thorens

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SHOPPING

Glisse de printemps, votre équipement

DESTINATION neige

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ISCHGL La plus trendy

QUEYRAS Silence et espaces vierges

ARC 1950 Un « cocon actif »

TRIP EN GASPéSIE C’est chic et choc

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ON THE MOVE

50 ANNA FROST

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La jolie blonde qui va très vite PRéVENTION JOGGING Attention, chien méchant PHOTO D’ACTION A vos boîtiers !

BANFF Le ciné au sommet

MA SANTé

FAIT MAISON Auriana à la barre

BOL D’AIR JACQUIER Booster votre métabolisme

60 62 66

ROYAL ANDALUSIAN ­ RIDINGSCHOOL

Des places à gagner

Collaborateurs Arnaud Asselberghs, Maxime Aubertin, Auriana Beauté, Mark De Geest, Sophie Mathay, Jacqueline Reul, William Thovex, Eric Verschueren Photos Eyedea/Gamma, Shutterstock, Maxime Aubertin, William Thovex, Kerstin Joensson, Damiano Levati, Luc Paquier, Sport-e-Vai, The Freeride World Tour Gallery, The North Face/Tero Repo, Scott Sports, Red Bull/Jet Import Press, Lange Images, Salomon Running/Damien Rosso, Club Moto 80, KTM Com., BANFF Press Service, Verbier St-Bernard, Ischgl Media & Tirol Tourist, Queyras Communication, Tignes presse, Galerie Office Tourisme Val Thorens, Arc 1950/Pierre & Vacances, Julien Allaire RP, Institut Annybelle, Nikon Info Service Couverture © Scott Sports Publicité et marketing (Belgique et international) Maxime Asselberghs Big Bang Agency +32 (0)498 20 71 95 maxime@bigbang-agency.be Publicité (France) Thierry Rémond Profil-1830 +33 (0)1 46 94 84 24 tremond@profil-1830.com Distribution & administration info@monsportmagazine.com monsport est une publication du groupe Edition Ventures Lasne Business Park - Bâtiment 4D 431 Chaussée de Louvain, 1380 Lasne Tél : 02 379 29 90 Fax : 02 379 29 99 info@monsportmagazine.com www.monsportmagazine.com

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MA PHILOSOPHIE

Des cristaux sous les pieds C’est une expérience à tenter : au lever du soleil ou après le ski, s’en aller marcher sur les sentiers enneigés. Avec ou sans raquettes, évoluer dans un environnement certes rude, mais tellement majestueux (ici à Verbier St-Bernard). Cela n’a sans doute rien d’extraordinaire, d’aucuns trouveront même ça très banal… Oui, mais quelle chance d’écouter le silence, quel bonheur d’approcher la nature dans ce qu’elle a de plus vrai. Et, surtout, quel privilège d’éprouver cette quiétude envoûtante qui règne là-haut sur la montagne… L’occasion est trop belle. Ne la manquez pas, alors qu’à votre retour de vacances, la ville et ses chaussées bondées vous attendent pour des sorties nettement moins exaltantes !

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aimez-nous sur

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et restez au courant de

nombreuses actions, ĂŠvĂŠnements et concours!

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Red Bull Ragnarok, les Vikings maîtres chez eux Une compétition folle sur le plateau norvégien de Hardangervidda. En piste, 200 kite riders s’affrontant dans une course d’endurance où se mêlent skis et snowboards. Le circuit fait 8,5 km.

Il faut le boucler à 5 reprises sous des rafales de vent dépassant parfois 20 nœuds. Autant dire que les bras encaissent ! Généralement, les régionaux dominent : au printemps 2012, les meilleurs avaient couvert la distance en moins de 2 heures. Prochaine édition en avril 2014. Voilà qui vous laissent le temps de vous préparer et de vous inscrire… mais ne tardez pas, car les places sont chères. L’organisateur avait dû refuser plus de 400 demandes d’insciption l’an passé.

MES DÉFIS

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Cantons de l’Est Le paradis du ski de fond ... tout près de chez vous ! ski de fond, ski alpin, luge, promenades en raquette de neige ...

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US bombs !

Lindsey Vonn nous épate depuis bientôt dix ans par son style sans concession. Un engagement total, elle qui n’a pourtant plus rien à prouver et pourrait se contenter ­d’assurer. Mais non, elle continue à attaquer comme aux premiers jours, prenant tous les risques sans jamais calculer… ou si peu ! Ce qui fait d’elle l’un des plus beaux spécimens du « ski à l’américaine ». Car l’ogresse du Colorado s’inscrit dans une longue tradition de crazy Yankees. Prenez son compatriote Ted Ligety (ci-dessous) : il est encore plus déconcertant ! Frôlant constamment ses limites, le flingueur de l’Utah (Salt Lake City) explose littéralement entre les portes dans des positions complètement anachroniques... Et pourtant, ça passe. Mieux ! Ligety est un géantiste d’exception, pratiquement sans égal dans sa discipline. Et que dire du phénomène Shiffrin ?... Plus académique que Ted, moins casse-cou que Lindsey, mais terriblement offensive, Mikaela est incontestablement LA révélation de l’hiver. Cette nouvelle venue sur le circuit mondial multiplie les performances alors qu’elle n’a que 17 ans. C’est une pure slalomeuse. Sa technique est aussi bluffante que sa capacité de concentration : avec ou sans pression, elle maîtrise. Puis, ce qui ne gâche rien, Mademoiselle Shiffrin est très mignonne (photo du haut).

MES WINNERS

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MES COUPS DE CŒUR

Trans Tunisia 2013 Aventure off-road dans un décor magique !

Incontournable classique pour découvrir la Tunisie en tout-terrain, cette formidable balade motorisée fête son 30e anniversaire au printemps prochain : une édition tout à fait exceptionnelle avec beaucoup d’attentions spéciales pour les bienheureux qui seront du voyage…

Organisée depuis 3 décennies par le Club Moto 80, la « Trans Tu » n’est jamais tombée dans le piège du raid élitiste, exclusivement destiné aux enduristes expérimentés.

Car, tout en restant crédible et appréciée des connaisseurs, cette belle aventure s’adresse tant aux pilotes chevronnés qu’aux débutants, ainsi qu’aux randonneurs, amoureux de grands espaces, mais

pas forcément prêts à affronter dunes et ornières. Pour eux, un parcours Bis a été tracé, plus tolérant, moins physique… mais tout aussi magique !

Un itinéraire somptueux Cette accessibilité est l’une des caractéristiques essentielles de la Trans Tunisia. Ajoutez parmi d’autres points forts : l’ambiance, sympa et solidaire ; un encadrement sans faille ; un road book… sans faute ; des hôtels et des bivouacs confortables ; puis, surtout, un itinéraire varié et somptueux, fait de cols majestueux, de chotts impressionnants et de ­passages sablonneux.

11 jours et 2.500 km Cette année, la Trans Tunisia démarre véritablement à Gammarth le 22 avril, destination Kairouan, Tamerza, Zafraane, Tataouine, Zarzis, Douz, Sbeitla, Tabarka et, enfin, retour à Gammarth après 11 jours et 2.500 km. Un pur bonheur, que l’on soit motard TT confirmé ou simple amateur. Bon à savoir : les quads sont admis et l’on peut même s’inscrire en tant ­q u’accompagnateur, soit à bord d’un 4x4, soit comme passager d’un trail. Bref, tous les ingrédients sont réunis pour laisser aux participants de magnifiques souvenirs… Et cela fait 30 ans que ça dure !

Un itinéraire varié et somptueux, fait de cols majestueux, de chotts impressionnants et de passages sablonneux.

CONCOURS TRANS TUNISIA 2013

Gagnez votre participation sur une KTM 690 R Un casque AGV AX-8...

REGLEMENT DU CONCOURS 1. Du 25 février au 16 mars 2013, le Club Moto 80 organise le concours Trans Tunisia 2013 avec la collaboration de KTM Belgium, AGV, Moto 80, Tripy et Tunis Air. Toute personne domiciliée en Belgique et au Gd Duché de Luxembourg, peut participer à ce concours, à l’exclusion des membres du personnel de KTM Belgium, de D’Ieteren Sport, de Moto 80, du Club Moto 80, de Tripy et de leur famille. Seul un bulletin de participation sera admis par participant.

2. Les bulletins de participation sont publiés dans le magazine Mon Sport du mois de mars, sur le site Web de KTM Belgium et du Club Moto 80 et dans le programme de la Trans Tunisia 2013.

Pour être valables, ils devront être expédiés sous enveloppe fermée au plus tard le samedi 16 mars 2013 à minuit (le cachet de la poste faisant foi), à l’adresse de : Club Moto 80, 12 rue René Francq, 1428 Lillois Les bulletins de participation qui seront modifiés, raturés, illisibles ou incomplets ne seront pas pris

...ou un Tripy II

en considération. Les envois recommandés ou insuffisamment affranchis seront considérés comme nuls. Les organisateurs ne pourront être tenus responsables des bulletins perdus ou non reçus à l’adresse ci-dessus.

3. Le gagnant sera celui qui aura répondu correctement aux 4 questions principales et dont la réponse à la question subsidiaire sera exacte ou s’approchera le plus de la bonne réponse. Si des ex aequo subsistent après la question subsidiaire, des questions supplémentaires seront posées par les organisateurs. Le gagnant sera prévenu personnellement par lettre avant le 23 mars 2013.

Le gagnant accordera aux organisateurs le droit d’utiliser son nom, adresse et photo à des fins promotionnelles et s’engage à être libre pour pouvoir participer au raid.

4. Le premier classé du concours sera invité à participer à la formule “Fly and Bike” de la Trans Tunisia 2013, organisée par le Club Moto 80 du 21/04/2013 au 03/05/2013 au guidon d’une KTM 690 Enduro R qui lui sera prêtée pour l’occasion. Outre le billet d’avion, les frais d’hôtels en demi-pension seront pris en charge. Toutes les dépenses personnelles et la consommation

d’essence resteront à la charge du gagnant. En aucun cas, les organisateurs ne pourront être tenus responsables en cas d’accident corporel du gagnant. En aucun cas, la valeur du voyage ne pourra être exigée en espèces. Dans le cas où le gagnant ne souhaiterait pas participer au voyage,il perdra tout droit à un prix et les organisateurs se réservent le droit d’accorder le voyage à un autre gagnant. Le deuxième classé gagnera un dérouleur de road-book électroniqueTripy II et le troisième un casque ABV AX-8.

5. Le gagnant devra être en possession d’un permis de conduire valable pour la moto. Il signera un contrat de prêt avec KTM Belgium prêtant la moto.

6. Les organisateurs ne pourront en aucun cas être tenus responsables si, par suite d’un cas de force majeure, le voyage devait être reporté, modifié ou annulé.

7. Il ne sera échangé ni correspondance, ni communication téléphonique au sujet du concours avec les organisateurs.

8. Le simple fait de participer au concours implique l’acceptation du présent règlement.

BULLETIN DE PARTICIPATION AU CONCOURS

A renvoyer par poste ou en ligne avant le 16/03/2013 à minuit au Club Moto 80, 12 rue René Francq, 1428 Lillois

QUESTIONS :

QUESTION SUBSIDIAIRE :

1) Combien de modes de conduite sont disponibles sur le Traction Control MTC de la KTM 1190 Adventure R? ❑2 ❑4 ❑6

Au mois de mars 2013, une KTM Duke 200 participera à la Wallançonne, randonnée du Club Moto 80 au départ du Domaine Provincial de Chevetogne en respectant les règles du code de la route. 3 litres auront été introduits dans son réservoir après panne sèche. Quelle sera la distance parcourue avant que la machine ne tombe à nouveau en panne sèche ?

2) Quelle est la capacité maximum de l’enregistreur de trace du GPS Tripy II ? ❑ jusque 7.000 km ❑ jusque 700.000 km ❑ jusque 7.000.000 km 3) Quel est le nombre de tailles de calottes extérieures existant pour le casque AGV AX-8 EVO ? ❑1 ❑2 ❑3 4) Quelle est l’année de naissance de la Trans Tunisia? ❑ 1980

❑ 1982

❑ 1984

❑❑❑ ❑ km

hectomètres

Nom : .................................................................................................

Prénom : .............................................................................................

Adresse : .............................................................................................

Code postal : ............... Localité :.........................................................

Tél:......................................... Date de naissance : .............................

Marque et type de votre moto : Un seul bulletin de participation par personne sous peine d’annulation de tous les bulletins!

Avec la collaboration de

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DOSSIER GLISSE

Xavier de Le Rue De l’Antarctique aux JO

Couronné à de multiples reprises en boardercross puis en freeride, le snowboardeur Xavier de Le Rue a fait de l’image son nouveau terrain de jeu. Mais il se prépare aussi à revenir à ses premiers amours aux Jeux de Sotchi… Tout un programme que nous avons évoqué avec lui avant son départ en Antarctique*, théâtre de son prochain film.

Par Maxime Aubertin Xavier, tu t’es en grande partie retiré du Freeride World Tour l’année passée. Pourquoi cette décision ?

La compétition en freeride, c’est bien pour se développer, progresser, se mesurer aux autres. Mais après mes trois victoires, j’estimais que j’en avais fait le tour. J’avais envie d’aller voir ailleurs, plus loin, pour tester mes limites et me consacrer davantage à la vidéo. Faire de l’image, c’est vraiment excitant pour moi. Et ça me permet de mieux partager avec les autres.

forts que j’ai le bonheur de vivre. Nous avons également fait un film d’environ 20 minutes compilant les meilleures séquences que nous avons tournées. Il s’intitule White Noise.

Pourrais-tu nous en dire plus sur tes dernières productions ?

Mon premier projet s’appelle Timeline. On a commencé en 2010 et on a sorti 8 épisodes durant la saison 2011-2012. Ça dure à chaque fois quelques minutes et l’objectif, c’est de communiquer avec le plus de monde possible à travers les moments

« L’objectif, c’est de communiquer avec le plus de monde possible à travers les moments forts que j’ai le bonheur de vivre. »

Quels spots sont mis en avant dans ce film ?

On a beaucoup travaillé en Alaska et à Zermatt en Suisse. On a aussi été rider des couloirs enfouis sous la roche dans le Sud de la France.

Quelqu’un m’avait appelé pour me p a r l e r d e ç a . J e t ro u v a i s ç a incroyable. Au final, on s’est

Fou et insolite : rider des couloirs enfouis sous la roche dans le Sud de la France.

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Comme un perpétuel besoin de s’étonner sur des pentes parfois improbables…

retrouvé devant des pentes de plus de 50 degrés d’inclinaison bien chargées de neige grâce au vent. Il faisait très sombre, mais comme la neige est blanche, on voyait plutôt bien…

C’était vraiment insolite !

Quels sont tes projets pour cette année ?

Là, je pars en Antarctique avec mon ami snowboardeur Lucas Debari.

Nous nous sommes fixés pour objectif de faire trois teasers puis un film qui paraîtra au printemps. En fin de saison, on va également tourner en Suisse et en France pour sortir un moyen métrage orienté pentes raides.

peu ma récompense, le trip de ma carrière. On va passer un mois sur un petit bateau de 20 m de long à la recherche des plus beaux endroits. On a 5 jours de traversée, puis on va rester pendant 3 semaines dans les fjords. L’idée, c’est vraiment de réaliser la video ultime, celle qui dépassera tout ce que j’ai fait jusqu’à présent.

Pas trop inquiet de vivre un mois d’isolement complet dans des conditions très difficiles ?

Passer toutes ses journées dehors dans une zone glaciaire, effectivement, c’est assez flippant. On sera loin de tout. Donc, si le moindre pépin survient, on doit être autosuf-

Parle nous un peu de « Mission Antarctique »…

J’ai déjà été en Antarctique et pour moi, c’est le plus beau et le plus inexploré des spots. Ça fait près de 2 ans que je bosse sur ce projet, c’est un

« L’Antarctique est pour moi le plus beau et le plus inexploré des spots. C’est un peu ma récompense, le trip de ma carrière. »

Avec son staff en Antarctique.

fisant. D’un autre coté, je pense qu’on a mis tout en place pour rentrer vivant ! On pourra notamment compter sur l’expérience du navigateur Jérôme Poncet qui a déjà fait plus de 100 fois la traversée et qui est vraiment la référence en la matière. Physiquement, je me suis bien préparé, ce qui n’est pas dans mes habitudes… Donc, globalement, je suis très confiant. Mais bon, ça reste un truc fou. Jérôme s’est déjà retourné 9 fois et quelques secteurs sont très chauds, comme le passage de Drake. En plus, à cette période, l’océan sera pas mal agité… Et pour couronner le tout, j’ai le mal de mer !

DOSSIER GLISSE A ton retour, tu prévois de reprendre du service sur le Freeride World Tour…

Oui, comme l’année passée, je vais faire quelques étapes, à savoir Chamonix, Courmayeur et Verbier.

Ma motivation c’est vraiment la finale à Verbier, au Bec des Rosses.

Là, je peux vraiment m’exprimer.

Chamonix et Courmayeur sont plutôt des choix du cœur. C’est chez moi, tous mes proches seront là. Le facteur temps a aussi été déterminant dans l’établissement de mon calendrier, étant donné que j’ai beaucoup de projets et un timing serré.

Autre grand rendez-vous : les Jeux Olympiques d’Hiver en mars 2014…

Je pensais en avoir fini pour de bon avec le boardercross, mais, bien

XAVIER EN BREF

réfléchi, revenir dans cette discipline lors des JO est un bon plan. Une carrière, ça doit toujours se réinventer. Il y a 10 ans, j‘avais l‘impression d’avoir fait tout ce qui était possible avec ma planche. Mais j’étais loin du compte…

Comment vas-tu te préparer ?

J’ai programmé deux manches de Coupe du Monde cet hiver et beaucoup d’entraînement au printemps.

Puis, l’hiver prochain, je mettrai le freeride en stand-by jusqu’au mois de février. Je veux vraiment mettre toutes les chances de mon côté afin d’obtenir les points nécessaires en World Cup pour me qualifier et aller chercher la médaille que je n’ai ­obtenue ni à Turin en 2006, ni à Vancouver en 2010 (NDLR : en raison d’une blessure et d’une chute).

Né à Bayonne le 01.07.1979 Frère de Paul Henri de Le Rue 2012 : sortie de « White Noise », son second moyen métrage 2011 : signe « This is my Winter », son premier vrai film avec Mathieu Crépel 2010 : 1 /8 de finale aux JO de Turin en boardercross, vainqueur du Freeride World Tour, lancement des courts métrages « Timeline » 2009 : m édaille d’argent aux Championnats du Monde en boardercross, gagne le Freeride World Tour 2008 : d omine le Freeride World Tour 2007 : e nlève l’or aux Championnats du Monde de boardercross et médaillé d’argent aux X Games 2006 : 3e de la Coupe du Monde et 18e des JO de Turin en boardercross 2005 et 2004 : d eux années de suite, vainqueur de la Coupe du Monde

et médaillé d’or aux X Games en boardercross 2003 : l ’or aux Championnats du Monde de boardercross, l’argent aux X Games et le titre en Coupe du Monde dans cette même discipline Pour suivre l’actualité de Xavier, rendez-vous sur www.xavierdelerue.com

Que comptes-tu faire après les Jeux ? Tu as planifié la suite ?

Pour l’instant, je suis vraiment focalisé sur l’Antarctique et les JO. Donc j’ai du mal à voir plus loin, mais ce que je peux te dire, c’est que je ne compte pas encore ranger ma planche au placard. Je suis très motivé pour le moment…

« Je pensais en avoir fini pour de bon avec le boardercross, mais, bien réfléchi, revenir dans cette discipline lors des JO est un bon plan. » Tu t’impliques beaucoup avec tes partenaires dans le développement de produits. Je pense au sac The North Face Patrol 24 ABS. Comment s’est passée cette collaboration ?

Depuis mon accident en 2008 (NDLR : Xavier a été emporté par une avalanche sur plus de 2 km à Orsières en Suisse), je ne ride plus jamais sans sac ABS, car c‘est ce qui m‘a sauvé la vie. Je suis donc très fier d’avoir pu participer au développement de ce produit. Ceci dit, comme The North Face est une marque très compétente, mon boulot a surtout consisté à tester le sac en conditions réelles et d’apporter mes petits conseils. Le résultat final est vraiment à la hauteur. Pour moi, le système breveté par ABS est le plus efficace du marché. Puis, le sac Patrol 24 est une très bonne base. Son volume (24 litres) est idéal pour une bonne journée de ride, ses poches sont bien placées, il est très ergonomique. Les couleurs pour lesquelles nous avons optées permettent aussi d’être bien visible.

(*) Expédition en Antarctique dont Xavier est revenu depuis, comme en témoignent certaines des photos publiées ci-contre.

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DOSSIER GLISSE

CONCOURS The North Face Spineology

Gagnez la veste de Xavier de Le Rue !

Portée par Xavier de Le Rue, la Spineology a été étudiée par The North Face comme une veste hautes-performances destinée aux freeriders qui ne veulent pas faire de compromis entre technicité et style. Très colorée, très tendance, elle peut compter sur sa membrane en Gore-Tex Performance Shell 3 couches, ses coutures scellées, ses fermetures zippées étanches et sa jupe pare-neige pour garantir une protection irréprochable.

Ses 6 poches - parmi lesquelles une Napoléon avec passant pour écouteurs et une ‘forfait’ avec chamoisine - s’avèrent également très pratiques, tout comme les multiples aérations et la capuche réglable compatible avec le port d’un casque. Côté sécurité, un réflecteur Recco veille au grain. Imperméabilité : 25.000 g/m².

Respirabilité : 30.000 mm.

Prix indicatif : 550 €

Comment participer ?

Il vous suffit de répondre à la question suivante : combien de fois Xavier de Le Rue a-t-il remporté le Freeride World Tour : 2, 3 ou 4 ?

Envoyez votre réponse et vos coordonnées à concours@ monsportmagazine.com. Le gagnant sera désigné par tirage au sort le 30/04 et averti par e-mail.

Bonne chance !

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Votre hiver

Notre hiver

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DOSSIER GLISSE

Verbier, terminus !

Alors qu’il a fusionné avec The North Face Masters of Snowboarding et que sa notoriété s’est encore accrue sur le continent nord-américain, le Freeride World Tour s’affirme plus que jamais comme ‘LA’ compétition-reine dans cette discipline en plein essor. Fin mars, les ténors se retrouveront sur la face mythique du Bec des Rosses à Verbier pour clôturer une saison 2013 particulièrement relevée.

L’occasion pour nous de zoomer sur 3 concurrents français, tout aussi brillants qu’attachants. par Denis Asselberghs

Kevin Guri

Originaire des Ménuires, il n’a que 23 ans, mais déjà une solide réputation dans le milieu du freeski, puisqu’il fut une terreur des snowparks alors qu’il courait en slopestyle. Depuis, changement de cap : ce fin skieur s’est tourné vers le freeride où ses acquis techniques lui permettent de tenter de très grosses figures et des sauts tout aussi impressionnants. Mais Kevin Guri sait que les chutes peuvent coûter cher (il a déjà donné !), d’où des lignes un peu moins directes et des runs un peu plus posés cet hiver, pour un résultat finalement très prometteur. Qu’on se le dise, c’est un futur très grand.

Jonathan Charlet

28 ans, père de famille (une petite fille) et, surtout, Chamoniard pure souche. Après avoir dominé la Freeride World Tour 2012 en snowboard, il a remis son titre en jeu avec panache. Comprenez : sans calcul et sans retenue. « Il faut mettre le feu ! »... c’est son credo.

Et, de fait, il attaque fort, « Doud’s ». Mais toujours dans les règles de l’art, avec de beaux enchaînements de tricks, sa spécialité. Jamais fatigué, Charlet cumule ses exploits sportifs avec son autre job : guide de hautemontagne, car il en va ainsi dans sa famille depuis 7 générations !

Margot Rozies

On l’appelle Roze et ça lui va bien.

Basque, elle est née en 1985 au pied des Pyrénées. C’est en surfant sur les vagues qu’elle a débuté, avant de passer à la version neige. Ça lui a plutôt bien réussi, puisqu’à 14 ans, elle est devenue Championne du Monde Junior en half-pipe ! C’est presque par hasard qu’elle est arrivée dans le Freeride World Tour en janvier 2012.

D’emblée, elle s’est clasée 2e !

Pourtant, elle avoue avoir le vertige et trouve les filles pas vraiment à leur place dans ce genre d’exercice (« trop peureuses et trop humbles »)… N’empêche, elle a un sacré self-control, Margot, sans doute grâce au yoga qu’elle enseigne (elle a son diplôme d’ashtanga !)… Retenez encore que cette étonnante demoiselle n’a pratiquement jamais chaussé de skis, préférant de loin le délié du snowboard. Et, plus surprenant encore, elle déclare ne pas aimer l’état d’esprit du sport professionnel : « quand ça brasse trop d’argent, les gens sont vachement moins sympas ». Et toc !

Mont d’Arbois, Megève.

Ici, l’exception devient Domaine.

Photo réalisée dans des conditions réelles par Michael Schnabel.

Avec deux hôtels, cinq restaurants et un golf 18 trous, au Domaine du Mont d’Arbois, le choix est infini.

Expérimentez un service attentif aux moindres détails et la tradition d’accueil héritée de la famille Rothschild, qui veille sur le Domaine depuis plusieurs générations.

ForFait «EScaPadE gourMandE »

www.mont-darbois.fr

À partir de 465 €/pers.1 au Chalet du Mont d’Arbois***** 2 nuitées avec un cours de cuisine au restaurant gastronomique, Le 1920, une dégustation et un dîner ForFait « EvaSion au Mont d’arboiS » À partir de 430 €/pers.1 à la Ferme du Golf*** 3 nuitées b&b avec ski pass 2 jours, un déjeuner au restaurant d’altitude L’idéal 1850 et un déjeuner à l’auberge de la cote 2000 1

en chambre double montagne, valable en basse saison et hors week-ends

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Lange Icons Dans le soulier de Cendrillon, un pied souple… et musclé !

2013, Lara Gut (SUI)

Pirelli a son calendrier très dénudé. Lange, ses icônes très sexy, très sportives… et bien chaussées. Pour la 8e année consécutive, le fabricant d’origine américaine désigne une skieuse de charme pour faire sa promo. Comme cette marque premium adore la compétition, c’est évidemment parmi les têtes d’affiche du circuit mondial qu’il recrute ses top models.

Par Denis Asselberghs Cette saison, le mannequin-vedette s’appelle Lara Gut : une Suissesse d’un mètre soixante qui incarne la féminité et une certaine sensualité… en dépit d’un caractère bien trempé ! Lara succède à Julia, Resi, Maria, Dominique et deux belles Italiennes que vous découvrirez dans notre galerie-photo. Très polyvalente, Lara Gut réussit régulièrement

de bonnes perfs avec ses RS 140 : des coques-plastique reconnaissables entre mille par leur couleur bleue et leur profil indémodable. La Tessinnoise se retrouve ainsi parmi ceux et celles qui, depuis un demi siècle, font des célèbres bottines à crochets une référence dans le milieu de la course. On pense, bien sûr, à Alberto Tomba, Hermann

Maier, Marc Girardelli, Nancy Green, Tina Maze, Bernhard Russi, Gustavo Thoeni… et bien d’autres.

Mais trêve de blabla. C’est au plaisir de l’œil que nous vous convions maintenant pour retrouver par l’image les 7 ambassadrices qui ont été désignées, le temps d’un hiver, « Lange icon ».

DOSSIER GLISSE

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2007, Julia Mancuso (USA)

2009, Maria Hoefl-Riesch (GER)

2008, Resi Stiegler (USA)

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DOSSIER GLISSE

7 ambassadrices qui ont été désignées, le temps d’un hiver, « Lange icon ».

2010, Manuela Moelgg (ITA)

2012, Federica Brignone (ITA)

2011, Dominique Gisin (SUI)

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DOSSIER GLISSE

Audi FIS Skicross World Cup

Val Thorens dans la course

Porteurs désormais du label olympique, le skicross et son équivalent surf - le boardercross - font un carton plein auprès du public et des médias : une discipline full attack réservée aux esprits frondeurs. Visuellement très attractive, sa popularité ne cesse de grimper. Voilà pourquoi, toujours à la pointe des nouvelles glisses, Val Thorens avait choisi d’accueillir du 17 au 19 décembre 2012 la Coupe du Monde de la spécialité.

Malgré une neige tombée en abondance dans la station des 3 Vallées dans les jours précédant l’épreuve, toute l’équipe de Nicolas Vaudroz a pu fournir aux 126 coureurs inscrits un très beau tracé de 1.200m de long avec 225m de dénivelé et une pente moyenne de 22%. Pour cette

première expérience à Val Thorens, la bonne ambiance et le gros niveau étaient de mise. Les Suisses, en super forme, ont dominé les finales avec, pour vainqueurs, Armin Niederer chez les hommes devant le Canadien Brady Leman et l’Américain Joe Swensson et, chez les

dames, Fanny Smith devant la Norvégienne Marte Hoeie Gjefsen et l’Autrichienne Andrea Limbacher.

Retour par l’image sur ce week-end qui fait désormais de Val Tho l’une des grandes étapes européennes de l’Audi FIS Skicross World Cup.

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Pour prolonger l’hiver en beauté The North Face Meru Gore Bib Conçue spécialement pour les expéditions difficiles, la Meru Gore Bib - elle aussi en Gore-Tex combiné au Flash Dry stretch - est le nec plus ultra des salopettes alpines. Idéale pour les amateurs de peaux de phoque prêts à s’élancer même quand la météo n’est pas au beau fixe.

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Salomon Illusion Jacket & Chillout II Bib Pant Si cool et si chaude, cette veste masculine à la coupe active.

Avec son isolation Primaloft et ses matières structurées, elle est hyper confortable. Se coordonne volontiers au Chillout II Bib, un pantalon stretch en ClimaPRO Storm. Il est muni de bretelles amovibles et d’aérations extérieures.

Grete Insulated Oakley Pant Pantalon à coupe droite conçu pour la freeskieuse norvégienne Grete Eliassen. Il est adapté à la neige profonde, mais également aux snowparks. Avec coutures entièrement thermocollées, système à boutons-pression pour protéger le bas des jambes dans la poudreuse, guêtres pour bottes et bavette moulante entièrement amovible. Du sérieux !

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The North Face Meru Gore Jacket Monsieur, vous planifiez l’ascension du Mont Meru ? Alors, la veste d’alpinisme Meru Gore est faite pour vous… Mais elle vous ira également à merveille pour vos sorties en ski de rando. Constituée d’une membrane Gore-Tex Active Shell, elle vous protègera admirablement de l’humidité, tout en vous garantissant une superbe respirabilité et une exceptionnelle légèreté.

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175 ¤

135 ¤ 90 ¤ 165 ¤

Lafuma LD Heyden Jacket & Pant Style féminin pour cet ensemble en polyester structuré à effet Twill. La chaude doublure (garnissage 60 et 80 gr) n’entrave en rien les mouvements, pas plus d’ailleurs qu’elle n’altère l’élégance du modèle ! Jupe pare-neige, protection du menton, coudes et genoux préformés, manchons Lycra avec passe-pouce… Rien ne manque malgré un prix très raisonnable.

Millet Couloir Caché GTX Bénéficiant d’une remarquable protection triple couche, cet ensemble résiste à l’humidité la plus intense et aux vents les plus polaires ! Revêtement Gore-Tex, multiples aérations et pare-neige arrière très efficace. S’orne de renforts noirs du plus bel effet qui contrastent avec les couleurs très flash de la veste et du pantalon. Remarquez le lettrage bleu vertical qui participe à l’originalité de la série Millet “Couloir”.

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Dare 2b Clean Sweep & Get Loose Veste Homme, elle aussi en ARED 5.000 mm avec doublure en polyester et finition déperlante.

Poignets ajustables dotées de scratch anti-accrocs, jupe pare-neige et plusieurs poches. Les coutures sont cousues-collées et la capuche est amovible. Des encoches de ventilation ont été aménagées au niveau des aisselles. Sobre et dans les mêmes tonalités, le pantalon Get Loose possède des caractéristiques élevées de confort et de résistance au froid.

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DOSSIER GLISSE Oxbow D2 Rosyth Hype et coquette, cette veste avec imprimé jacquard « snow flower » a une coupe séante et un excellent rendement thermique. La face unie est matelassée (ouate 80/60).

Nombreuses poches intégrées.

235 ¤ 250 ¤

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Regatta Ton Hooded Intéressant rapport qualité/prix pour ce softshell sobre et bien fini. Léger, il s’avère idéal pour le ski par temps calme, mais il ne craint pas le thermomètre quand il flirte avec les températures négatives.

Construction solide, tissu waterproof.

200 ¤ Oxbow D2 Rotorua Le snowboarder backcountry JP Solberg a choisi la D2 Rotorua pour sa ligne « authentique » et son approche très technique. Grandes poches, doublure 40/60, capuche enveloppante.

The North Face Verto S4K GTX Chaussure de Haute Montagne pour Homme, idéale pour le hiking hivernal.

La semelle Vibram peut être cramponnée. Etanchéité garantie par une membrane en Gore Tex. La technologie Cradle augmente la stabilité du talon, tandis que la voûte plantaire Northotic et l’amorti Ortholite à l’avant du pied permettent d’amortir les chocs et les déformations du terrain.

270 ¤ ± 150 ¤

Protest Iggy Modèle quadrillé à capuche amovible.

Idéal pour le snowboard, il est respirant et parfaitement imperméable. Coupe longue. Avec coutures soudées, aérations zippées, serrages velcro aux poignets et deux poches à rabat.

Lafuma Lisky Botte haute d’hiver en daim. Look casual.

Existe en beige grès et en gris ardoise.

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Habillage imperméable assorti de fourrure synthétique blanche.

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DOSSIER GLISSE

Salomon Rocker2 108 Un ski de poudreuse extrêmement efficace grâce à son patin de 108 mm et son twin-rocker qui offrent une très bonne flottaison dans la profonde. Ce qui n’empêche pas le Rocker2 108 d’être aussi très brillant sur piste où il reste stable et régulier avec un comportement sportif et joueur.

580 ¤

Dynastar Cham 97 Nouvelle venue dans le freeride, la gamme Cham (construite dans la Vallée de Chamonix) repousse les limites du hors-piste… tout en rendant cette pratique plus accessible ! Profil “Levitation” et structure sandwich 449 ¤ combinant bois, fibre et tôle Titanal.

APO MTD Dual Rocker Un surf moderne à la fois Freestyle et All Mountain, construit avec un « Dual Rocker » : la combinaison de deux planches rocker sur un même board. Les multiples zones de cambre offrent plus de contrôle 699 ¤ sur l’angle, plus de facilité pour (+ fix PX12) les press, tout en permettant d’évoluer facilement dans la neige fraîche.

420 ¤

Salomon Rocker2 90 Un « bon à tout faire » ludique dans la poudreuse, mais également très safe sur la neige dure.

Salomon Origins Lava Pour les skieuses intrépides, ce modèle est une subtile combinaison de fiabilité pour attaquer « les rouges bien rouges » et d’adrénaline pour foncer hors-piste. Considérons donc l’Origins Lava comme une sacrée machine à glisser, capable d’assurer dans toutes les conditions. Avec, en prime, une superbe déco.

455 ¤

310 ¤

Salomon Quest 90 Coque All Mountain de catégorie supérieure. Dotée du système unique Backbone en magnésium, la Quest 90 réunit toutes les caractéristiques nécessaires à la pratique du très grand ski associé à un vrai confort de marche sur les routes glissantes menant aux télécabines ou au parking.

649 ¤

Salomon Quest Access 60w Une chaussure Femme vraiment soft, avec un très grand confort et un maximum de chaleur. Elle ne vous conviendra peut-être pas si vous exigez des prestations très élevées, mais pour les rideuses cool et zen, la Quest Access 60w remplit parfaitement son office.

Rossignol Experience 88 Ce All Mountain au splendide look est une référence pour qui demande de l’ultra polyvalence sur toutes les neiges. Son profil autoturn rocker (30% rocker, 70% cambre sous le pied) permet de déjauger sans effort et pivoter facilement, tout en absorbant les mouvements de terrain. Conduite en courbe très précise, puissance d’accroche, stabilité, portance et fluidité…on peut toujours compter sur l’Experience 88, que l’on évolue sur piste ou dans la poudreuse.

399 ¤ 240 ¤

359 ¤

Rossignol Templar MagTek Elu « Board de l’Année » par Transworld SNB Magazine dans la catégorie All Mountain. Sa forme directionnelle et un noyau plus épais sous le pied offrent un maximum de confort. Un maximum de contrôle aussi. Accessible, la Templar MagTek reste cependant ferme là où cela s’avère nécessaire, au talon notamment. Conseillé pour attaquer sans complexe dans les snowparks, mais aussi sur les pistes préparées ou dans la neige vierge.

Au choix !

Lange XT 110 Les prestations d’une bottine racing assorties des fonctionnalités nécessaires à la pratique du ski All Mountain : semelle antidérapante, chausson super light, flex 110.

Un parfait compromis au look superbe !

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DOSSIER GLISSE Lazer Mozo Black & Blue Le casque le plus élaboré de la gamme Snow Lazer. Construction Duo-mold, régulation de la température intérieure, nombreuses possibilités d’ajustement (via le système breveté Rollsys), jugulaire haute résistance, doublure amovible, dispositif Padding X-static (anti-odeur et anti-microbe). Le tout pour un poids total d’à peine 438 gr.

Salomon Google X CITE 8 Champ de vision amélioré et risque de buée réduit caractérisent ce modèle au tout nouveau profil. Ecran orange, jaune ou à effet miroir, selon qu’on souhaite une vision tout temps ou adaptée à une très faible luminosité.

120 ¤

The North Face Warm Merino Crew Neck & Tights Pour vous, Mesdames, cet ensemble blouse et legging « première couche » dédié aux activités hivernales. Super confort d’isolation. Fabrication en laine Mérinos douce et solide. Bonne évacuation de la transpiration pour vous laisser au sec même lors d’efforts intenses et prolongés.

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149 ¤ Oakley A-Frame Lindsey Vonn Signature Pas de condensation sur le masque d’une championne qui traque les centièmes de seconde ! C’est pourquoi la gamme A-Frame a été développée autour d’une protection trois-en-un : orifices pour contrôler la circulation d’air, traitement anti-buée F3 et verre double. De quoi combler la belle Lindsey Vonn qui a collaboré à l’élaboration de ce modèle.

Salomon X CESS 8 WOMEN Doté d’un fit féminin, ce masque élargit votre champs de vision grâce à sa technologie X-Tend.

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Scott X-Active Protection dorsale mixte - pour homme et femme - composée de plaques articulées en fibre plastique, elles-mêmes complétées d’un revêtement en nid d’abeille respirant. La doublure est en mousse ergonomique. De quoi garantir une bonne résistance aux impacts sans altérer le confort et sans entraver l’aisance des mouvements.

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Ischgl

« Relax. If you can… » Le slogan de la station est explicite ! Mais Ischgl, où les nuits sont généralement longues et bien arrosées, ne s’adresse pas qu‘aux jeunots en manque d‘alcool.

Pour en avoir le cœur net, nous nous y sommes rendus début décembre pour un week-end d’ouverture… très animé !

Par Maxime Aubertin

Bruxelles National, 17h40. Nous décollons à bord d’un vol Austrian Airlines. Quatre heures plus tard, après une escale à Vienne, nous arrivons à l’aéroport d’Innsbruck où un bus nous attend. 23h00, Ischgl, nous voici ! Là, je découvre une station à mille lieues de ce que j’ai l’habitude de voir, notamment en France. La majorité des hôtels

sont des 4 étoiles qui ressemblent à des palaces. Les magasins pullulent. Et sur la route, j’aperçois même un flagship store Hugo Boss. Le décors est planté !

Welcome to Ibiza C’est que le luxe est bien le leitmotif de cette station prenant sa source à 1.400 m. Le luxe ou, en

La Mecque du Tyrol autrichien s’est même vue surnommée « l’Ibiza des Alpes » : non sans raison, puisqu’ici l’après-ski commence pour beaucoup à… 13h00.

tout cas, le confort, avec pour cible principale les plus ou moins jeunes au portefeuille plutôt bien rempli ! Objectif principal de la clientèle : faire la fête ! Au fil des années, la Mecque du Tyrol autrichien s’est même vue surnommée « l’Ibiza des Alpes » : non sans raison, puisqu’ici l’après-ski commence pour beaucoup à… 13h00.

DESTINATION neige Les pistes sont bondées de « hütten » et, en station, bars et discothèques ne manquent pas. Après un repas gastronomique dans un établissement primé au Gault & Millau, les clubbers aisés se défoulent jusqu’à l’aube en compagnie des danseuses « hot » du Pacha (oui, comme sur l‘île espagnole) ou du Trofana. Les autres leur préfèreront des lieux de regroupement plus traditionnels (lisez folkloriques) comme le Kuhstal ou le Freeride Café, pour terminer au Burger King.

Ready to rock ?

Ischgl, ce sont aussi de très gros événements organisés à coup de millions d’euros, notamment deux grands concerts pour lancer et boucler la saison. Depuis le début des années 90, de nombreux artistes internationaux s’y sont succédés, comme Elton John, Sting, Bon Jovi, Tina Turner, Rod Stewart, Bob Dylan, Pink, Katy Perry, Beyonce… ou Michael Jackson. Cette fois, nous faisons partie des 13.000 veinards qui assistent gratuitement (il suffit d’avoir un skipass) au concert kolozaal du groupe teutonique Scorpions. Et le 30 avril, c’est à Deep Purple que reviendra l’honneur de clôturer l’hiver. Qui dit mieux comme affiche ?!

Domaine dernier cri Certes, 238 km de pistes (dont une majorité de rouges et de noires), ce n’est pas faramineux, et environ 200€ pour un forfait valable 6 jours, ce n’est pas donné. Mais on en a pour son argent : la Silvretta Arena est réputée pour son enneigement (nous avons eu droit à 25 cm début décembre) et ses 1.100 canons sont plus qu’un gage de sécurité ! C’est d’autant plus agréable que le domaine est préparé « à l’autrichienne » et que les 43 remontées - généralement de gros œufs ou des télésièges débrayables à 6, voire 8 places, munis d’une bulle de protection et parfois de sièges chauffants ­permettent de gravir d‘importants dénivelés en un rien de temps. Les must ? La piste 11 qui s’étend sur… 11 km et le « Duty Free Run » qui mène à Sammaun, un village suisse qui ne connaît pas la TVA.

La Silvretta Arena est réputée pour son enneigement et ses 1.100 canons à neige sont plus qu’un gage de sécurité !

Sans oublier une pause bien méritée dans l’un des majestueux restaurants d’altitude. Car vous pouvez nous croire : déguster une vraie bonne wiener schnitzel accompagnée d’une salade de pommes de terre a une saveur toute particulière quand on est assis bien au chaud derrière les grandes baies vitrées du Pardorama avec, pour décor, les innombrables sommets voisins.

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monsport Le freeride comme axe de développement Pouvant se targuer d’un énorme snowpark de 160.000 m², Ischgl est aussi un paradis en devenir pour les freeriders. Bords de pistes safe, couloirs étroits et engagés, zones boisées pour les jours de mauvais temps, petits ou gros dénivelés… La surface inexploitée du domaine est immense et il y en a pour tous les cuisseaux. En plus, comme peu de riders sortent des sentiers battus, il est encore ­possible de faire sa trace plusieurs jours après une chute de neige.

Mais la grande nouvelle, c’est qu’après plus de 20 ans d’attente (faute d’autorisation), une remontée mécanique ­s pécifiquement dédiée aux freeriders devrait être

DESTINATION neige

opérationnelle dès le début de la saison prochaine. Menant au sommet du Piz Val Gronda (2.811 m), elle donnera accès à… 100 km de

hors-piste ! Puisqu’on vous le dit : ici, on ne fait rien comme ailleurs.

Et sûr qu’Ischgl nous réserve encore bien d’autres surprises…

Plus d’infos sur www.ischgl.com

Ischgl, ce sont aussi de très gros événements organisés à coup de millions d’euros, notamment deux grands concerts pour lancer et boucler la saison.

CHANG E. Y O U CAN.

ICE-CHRONO

facebook.com/ice.watch

www.ice-watch.com Ice-Stores : Brussels - Antwerpen - Knokke De Panne - Wavre - Namur - Bastogne

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Queyras, back to the roots !

Situé à seulement 3 petites heures de Marseille (et l’aéroport de Marignane), le Queyras est un écrin à découvrir d’urgence ! On s’y sent en complet dépaysement de ce que la montagne nous offre habituellement pour les vacances d’hiver. De même, pour les séjours d’été, c’est un magnifique environnement, sauvage et préservé, qui s’offre à vous pour explorer en toute quiétude la faune et la flore d’altitude.

Par Arnaud Asselberghs Connue entre autres des amateurs de vélo pour ses multiples cols hors catégorie (dont le mythique Izoard), cette région des Alpes du Sud est effectivement un pur bonheur pour les amoureux de nature. Elle englobe huit villages : Abrès, Aiguilles, Arvieux, Ceillac, ChâteauVille-Vieille, Molines-en-Queyras, Ristolas et, bien sûr, Saint-Véran(1) qui n’est rien moins que la plus haute commune habitée d’Europe (2.040m). A mille lieues des « usines

à ski », autochtones et éco-promoteurs ont donné ici aux stations-­ villages un véritable sens, en respectant l’intégrité du concept.

Mais, pour autant, n’allez pas vous imaginer que le Queyras n’a pas les équipements requis pour goûter à tous les sports de neige. Bien au contraire ! Que ce soit le ski de fond (120km d’itinéraires), l’alpin (90km de pistes), le freeride, le speedriding ou le snowkite, vous trouverez largement de quoi vous occuper.

Silence et espaces vierges Aménagé entre 1.550 et 2.900m, le domaine alpin bénéficie de deux atouts majeurs : un forfait unique et un service de navettes qui relie les stations entre elles. Les dénivelés sont variés et accessibles à tous les niveaux. Cependant, qu’on ne s’y trompe pas, c’est hors des traces et des parcours balisés que s’exprime l’une des disciplines-phares du Queyras : la randonnée à ski. Car c’est elle qui attire les adeptes des

C’est hors des traces nordiques et des pistes réservées à l’alpin que s’exprime l’une des disciplines-phares du Queyras : la randonnée à ski.

DESTINATION neige quatre coins d’Europe. Il faut dire que ce vaste territoire peu fréquenté se prête à merveille à cette pratique qui consiste à chausser des peaux de phoque pour prendre les chemins de traverse et profiter pleinement d’un paradis blanc qui n’entend pas se laisser envahir par les grands ensembles. De nombreux raids à ski sont proposés : vers le Pic de Cascavelier, la Gardiole, le Traversier et la Tête des Toillies qui, à 3.025m, domine le Col de Chamoussière.

Très excitant aussi, un stage d’initiation vous mènera au Pays du Viso, dans le Piémont italien, aux confins du Parc Naturel du Queyras. Pour qui recherche silence et espaces vierges, c’est un must !

A mille lieues des « usines à ski », autochtones et écopromoteurs ont donné ici aux stationsvillages un véritable sens, en respectant l’intégrité du concept.

Un caractère fort Dans le Queyras, Alpes du Sud oblige, les journées sont généralement plus ensoleillées qu’ailleurs du fait d’un positionnement géographique privilégié. Mais s’il y règne des températures élevées à la belle saison, sachez quand même qu’en hiver, le thermomètre peut dégringoler très bas dans le rouge. On n’ira pas jusqu’à prétendre que les nuits y sont aussi froides qu’au Canada... encore qu’on n’en est pas très loin !

Voilà qui participe au caractère fort du massif queyrassien : de quoi séduire ceux qui veulent vivre un moment authentique à la neige, la marque de fabrique du Queyras, sa différence… et sa fierté !

Des petits « + » pour « + » de charme Preuve que toutes les formes de glisse sont représentées dans le Queyras, vous pourrez vous essayer à deux activités très prisées : le ski joering tracté par un cheval et le mushing pour des balades en traineau à chiens (2). Si vous préférez affronter les éléments, armé de crampons et de piolets, alors va pour la cascade de glace, soit à Aiguilles, soit dans le secteur de Ceillac qui a la réputation d’être l’un des meil-

leurs spots du genre, avec des niveaux de difficultés allant de 3 à 5+. Enfin, last but not least, si vous aimez la marche et une certaine lenteur qui permet de bien ressentir les ambiances, partez, raquettes aux pieds, pour une odyssée au cœur du terroir : 5 jours durant, vous visiterez des artisans - sculpteurs, fromagers, herboristes, menuisiers – en ­p artageant leur passion et leur savoir-faire.

Pour plus d’infos

www.queyras-montagne.com www.pnr-queyras.fr (*1) Rustique, le Queyras, oui, mais pas inconfortable, puisqu’on peut y loger dans des hôtels top class, comme l’Alta Peyra : un 4 étoiles récemment inauguré à Saint-Véran. (*2) Des mushers vous attendent notamment au Col Agnel et dans la Vallée du Haut Guil.

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Arc 1950

Un concept unique en Europe Un village haut de gamme à la fois moderne et authentique. Moderne, car il a été inauguré en 2003. Authentique, car ses créateurs ont tout mis en œuvre pour rester fidèles aux traditions savoyardes. Ajoutez à cela un cadre magnifique, un accès interdit aux voitures et une réelle volonté de proposer une offre exclusive… et vous obtiendrez Arc 1950, un « cocon actif » unique en son genre !

Des vacanciers choyés Uniquement constitué de résidences 5 étoiles labélisées « Pierre & Vacances Premium » et « Radisson Blu », le site d’Arc 1950 est entièrement piétonnier. On y skie dans les rues et les enfants y jouent sans crainte. Il y règne un calme et une sérénité propres à la haute montagne. Les chalets faits de bois, de pierre et de lauze, ponctuent le luxe ambiant d’une touche typique issue du terroir. Cela, sans oublier de cultiver une certaine diversité. Car cha-

cune des 8 résidences (pour un total de 698 appartements allant de 2 à 5 pièces, tous avec balcon ou terrasse panoramique) a son propre charme, sa propre architecture. Cela se vérifie également dans les 9 restaurants de la station. Cuisine française, italienne, mexicaine… chaque établissement a une carte différente. Et il en va de même pour l’assortiment des magasins. Puis, le soir venu, on se retrouve au George Brown’s Wine Bar ou à la discothèque O’Chaud pour prolonger le plaisir.

Le wellness à son sommet Vous l’aurez compris : ici, c‘est du tout-confort sur mesure ! Réception ouverte 24h/24, conciergerie, ménage de mi-séjour, Wi-Fi gratuit, service boulangerie, traiteurs, crèche pour les 9-36 mois, Cariboo’s Club pour les 3-12 ans, animations quotidiennes : tout a été pensé pour répondre aux attentes les plus variées. Les vacanciers peuvent même demander à se faire livrer leurs courses. Et avant leur départ, faire nettoyer gratuitement leur voi-

Idéalement placé sur le fabuleux domaine Paradiski pour un accès privilégié à 425 km de pistes et de nombreuses infrastructures.

DESTINATION neige

Bons plans

ture et gonfler leurs pneus. Cela, sans oublier de prendre soin d‘eux.

Car chacune des résidences met gracieusement à disposition de ses hôtes ses propres installations wellness (piscine extérieure et/ou intérieure chauffée, sauna, hammam, salle de fitness). Depuis la fin 2011, le village peut également s’enorgueillir d’un magnifique espace entièrement dédié à la détente et au bien-être : le Deep Nature Spa Arc 1950 s’étendant sur 1.000 m². Et comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, il est même possible de faire appel à un masseur à domicile.

What else ?

Idéalement placé sur le fabuleux domaine Paradiski, Arc 1950 offre un accès privilégié à 425 km de pistes et de nombreuses infrastructures.

Restaurants d‘altitude, snowparks, boardercross, piste de luge de 3 km baptisée Rodeo Park… Le plus dur, c’est de choisir ! Envie de rejoindre les stations d’Arc 1600, 1800, 2000 ou l’Aiguille Rouge ? C’est un jeu d’enfant ! Idem pour passer sur le versant de la Plagne et ses 6 villages : le Vanoise Express a été prévu pour ça.

Quant aux activités outdoor, elles foisonnent : s’essayer à de nouvelles glisses comme le ski joering, le télémark ou le speed flying ; se balader raquettes aux pieds ou tracté par des chiens de traîneau… On ne sait plus où donner de la tête ! Pas d’hésitation, par contre, pour les amateurs de hors-piste : ils se tourneront à coup sûr vers les cours de freeride dispensés par l’école de ski Spirit Arc 1950. Avec un peu de chance, c’est accompagné du local Thibaut Duchosal, l’un des meilleurs riders de la planète, qu’ils travailleront leurs gammes sur des faces dont la réputation n‘est plus à faire. Vous avez dit… exclusif ?!

Vous souhaitez partir en « last minute » ? Vous ne pouviez pas mieux tomber. En collaboration avec Pierre & Vacances, Arc 1950 vous propose de supers offres. Pour plus d’infos, surfez tout schuss sur www.arc1950.com !

Vous désirez progresser à la fois en freestyle et en freeride, apprendre à lire un manteau neigeux, décrypter la météo et utiliser un ARVA ?... Mais aussi vous éclater en snake gliss et vous défouler dans un slalom géant ?...

Alors, optez pour le stage « Backcountry » proposé par l’école Spirit Arc 1950 (à partir de 195€/personne pour 5 x ½ journée + 1 journée complète le vendredi). À votre demande, on vous montrera même comment produire votre propre vidéo (moyennant un supplément de 50€/personne).

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Poudreuse XXXL en Gaspésie !

C’est une alternative au ski « à l’européenne ».

Ici, pas de remontées mécaniques, ni de forfait. La descente se mérite. Et se gagne à la sueur du front.

Par William Thovex Jour blanc au cœur de la Gaspésie, cette immense bande de terre qui s’étire le long du Saint-Laurent, sur plusieurs centaines de kilomètres à l’est de Québec.

Le frette pour nous accueillir « Ecole des Bois-et-Marées, fermée.

Ecole Gabriel-Le Courtois, fermée.

Ecole de l’Anse, fermée »… La radio locale de Saint-Anne des Monts crachote ses messages, informant les auditeurs de la situation en cette

journée de blizzard qui rend tout déplacement sur la route 132, pourtant si bucolique au cœur de l’été, extrêmement périlleux. Et pour cause, les températures flirtent avec les -30 degrés, sans compter le facteur éolien qui les fait descendre à près de -45 ! Ici, on appelle ça le « frette ». C’est la semaine la plus froide de l’hiver, nous répète-t-on à chaque arrêt, de la pompe à essence à la supérette du coin. La vie s’organise donc au ralenti. À quelques kilomètres de là, à la sortie de la

petite localité de Cap Chat, sur un parking balayé par des vents soufflant à près de 80 km/h, une poignée d’intrépides chargent à la hâte de gros sacs dans la remorque d’un mini-bus.

L’auberge des Chic Chocs Très vite, la camionnette aux flancs verglacés s’ébroue pour emprunter la route enneigée bordant la rivière qui a donné son nom à cette petite ville de pêcheurs connue pour les couleurs chatoyantes de ses mai-

DESTINATION NEIGE sons et le goût de son saumon.

Une heure plus tard, changement de véhicule et transfert des bagages dans le coffre d’une chenillette qui, très vite, se met en branle pour 50 minutes de piste forestière au cœur de la réserve faunique de Matane, avec pour destination finale un établissement unique à l’est du pays : l’Auberge de Montagne des « Chic Chocs » (curieuse dénomination qui désigne en langage Mic Mac le bouclier canadien qui fait face au Saint-Laurent). Cet éco-lodge parfaitement intégré au paysage est un joyau de confort dans un écrin de verdure (qui devient un monceau de neige, l’hiver venu !). C’est de là qu’en cette saison, tous les matins, des privilégiés entament d’exceptionnelles sorties, soit en raquette, soit en ski de rando (que les autochtones appellent « ski de haute route »).

contemplatif que technique. Les virages s’enchaînent entre épinettes et bouleaux blancs, dans une « poudrerie » (poudreuse en Québécois) croûteuse et froide. Fin du premier run. Fin de la récréation aussi. On fixe les peaux de phoque sous les semelles, on débloque l’arrière de la fixation qui permet d’avoir le talon libre et on se donne une bonne dose de courage pour entamer la remontée dans le sillage de Pierre qui fait la trace en zigzaguant dans les sousbois. Pour certains, un plaisir. Pour d’autres, un chemin de croix. Mais c’est ce qui fait la particularité de l’endroit : un terrain de jeux de 60 km2, à deux heures de chenillette et 50 km de toute civilisation, perdu au milieu d’un territoire où cohabitent le coyote, la marmotte, l’ours et le caribou. On vient ici pour chercher l’isolement, goûter à la rigueur toute particulière de l’hiver québécois, slalomer entre les sapins, contempler les fantômes (nom donné

A la force des cuisses Pierre Carbonneau, ancien patrouiller dans les grandes stations de l’ouest canadien et excellent photographe naturaliste à ses heures, nous guide.

Direction la chute Hélène, 275 m en contrebas : une cascade de 80 m de haut que les températures ambiantes ont mise au chômage technique pour quelques mois. Le spectacle est époustouflant. Ici, le ski est plus

Le facteur éolien fait descendre le thermomètre jusqu’à -45° ! On appelle ça le « frette », c’est la semaine la plus froide de l’hiver.

aux arbres figés par la glace) et observer les empreintes d’un orignal, cet élan géant qu’on espère débusquer au détour d’une clairière. Tout cela, dans un silence assourdissant. On appelle ça l’effet « bout du monde ».

Un berceau de rêve pour la toundra Direction le 780, un petit sommet à une bonne heure de montée de l’auberge. Vue grandiose sur les cimes avoisinantes : le Coleman et la cuve alpine du Mont Matawee. En Gaspésie, 25 sommets culminent à plus de 1.000 m (altitude maxi pour le Mont Jacques Cartier : 1.268 m).

Pas grand-chose comparé aux Alpes.

Pourtant, on les considère ici comme des montagnes. La végétation est épaisse et densément peuplée. Mais au-delà de 900 m, le paysage se fait désertique et les sommets, battus par les vents violents, souffrent de calvitie. Situation rêvée pour la toundra arctique.

Apprendre à gérer le froid Deuxième jour de ski. La pente se fait plus raide sur l’itinéraire nord de Nicol-Albert. Deux runs s­ uffisent à remplir la matinée. Près de 600 m de dénivelé avalés à la force des cuisses en évitant de transpirer à la montée. « Tu sues, t’es mort », nous avertit Pierre qui donne le tempo et sécurise le groupe dans ce coin très avalancheux recevant chaque hiver plus de 6 m de neige.

De quoi justifier que chaque skieur soit équipé de DVA - Détecteur de Victime d’Avalanche - et de radio, seul moyen de communication en

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monsport ces terres reculées. Par cette m é t é o p o l a i re ( u n e o u d e u x semaines par an, principalement en janvier), chaque geste est important. Il faut veiller à ne pas surchauffer lorsqu’on grimpe et à protéger le moindre centimètre carré de peau à la descente pour éviter les engelures. Le froid vivifiant, c’est une expérience en soi, mais il peut également rendre la

DESTINATION NEIGE avec d’autant plus de bonheur que la montée fut particulièrement longue !

Un 5 à 7 bien mérité Retour à la tente prospecteur, ce camp de base avancé où l’on se fait sécher avant d’avaler un thermos de bouillon de légumes fumant et de repartir pour une grosse heure de ski.

Puis, place maintenant au confort

Ici, le ski est plus contemplatif que technique.

On progresse entre épinettes et bouleaux blancs, dans une « poudrerie » croûteuse.

journée très très longue si on le gère mal. Le jour suivant, c’est plein nord vers le secteur de la tente prospecteur, un abri de repli dans lequel on se réchauffe grâce un petit poêle à bois qui fait passer le thermomètre de -20 à quelques degrés au-dessus de zéro. On attaque ensuite l’ascension du Coleman, un magnifique sommet aux courbes parfaites qui ne donne accès à ses couloirs qu’aux skieurs expérimentés. Virages engagés dans la poudreuse : quelques minutes qu’on apprécie

douillet de l’Auberge de Montagne, ce lieu de vie unique où l’on partage les repas sur de grandes tables qui favorisent le contact. Ici, pas de télévision dans les chambres coquettes.

Après le passage au spa (un jacuzzi extérieur avec vue imprenable), on prend un 5 à 7 autour du foyer central (l’apéro de fin de journée - de 17 à 19h - qu’affectionnent particulièrement les Québécois), en racontant sa journée de raquette ou de ski. Après le repas, une seule envie : aller se coucher pour récupérer. Et demain, recommencer…

Infos pratiques Y aller † Air Canada vole tous les jours depuis Bruxelles jusque Québec via Montréal (www.aircanada.com/fr/home.html). De là, comptez 5 bonnes heures de route pour aller à Cap Chat.

La SEPAQ † Cap Chat permet de rejoindre l’Auberge de Montagne des Chic Chocs. L’établissement appartient à la Société des Etablissements de Plein Air du Québec (SEPAQ), un organisme public qui gère un large réseau de gîtes, refuges et auberges répartis dans toute la Belle Province. Le service équivaut à celui d’un grand hôtel, l’esprit de famille en plus (www.sepaq.com/ct/amc).

Encadrement randos † Depuis le Gîte du Mont-Albert (www.quebecmaritime.ca/montalbert) situé au cœur du Parc National de la Gaspésie (www.sepaq.com/pq/gas/), possibilité de nombreuses randonnées en raquette ou en ski de haute route avec « Ski Chic Chocs » (http://skichicchocs.com/fr), une société spécialisée dans l’encadrement des skieurs.

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DESTINATION NEIGE Ferme ») et un train pour des croisières ferrovières entre Baie-SaintPaul et Québec, via les chutes de Montmorency.

Les pieds dans l’eau Après quelques jours de rando, les remontées mécaniques viennent à manquer. Donc, quitte à traverser l’Atlantique pour aller tailler des courbes dans la poudreuse québécoise, autant prolonger le séjour par quelques virages dans une station de ski. Celle du Massif de Charlevoix, par exemple. Elle se situe sur les hauteurs de Petite-Rivière-SaintFrançois, près de Baie-Saint-Paul : une magnifique petite ville à la foisonnante production culturelle et connue pour la qualité de ses micro-

brasseries. Elle est à une heure de route à l’est de Québec. C’est un endroit rêvé pour dévaler les pistes en profitant d’un panorama époustouflant sur le Saint-Laurent. La « Montagne », comme on l’appelle ici, fait partie d’un projet récréo-­ touristique unique dans la région.

Créé par Daniel Gauthier, l’un des fondateurs du Cirque du Soleil, le massif inclut une station de ski (ladite « Montagne ») qui offre, outre sa vue sur le fleuve, le plus haut dénivelé à l’est des Rocheuses (près de 800 m), un hôtel (« La

Insolite et accessible à toutes les bourses La trilogie train-ski-hôtel est un concept inédit qui allie sport, gastronomie, tourisme contemplatif et détente. Ici, on skie en ayant l’impression de plonger dans les eaux du Saint-Laurent, avant de se réchauffer dans les bains tourbillonnants à ciel ouvert de la Ferme (accessibles même par -20° !). Une fois requinqué, reste à goûter la cuisine inventive des Labours, le resto bistronomique de l’établissement.

Bref, un vrai dépaysement avec cette offre qui a le double mérite d’être complète et accessible à pratiquement toutes les bourses.

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Dévaler les pistes en ayant l’impression de plonger dans les eaux du Saint-Laurent.

Puis, se réchauffer dans des bains tourbillonnants à ciel ouvert… par -20 degrés !

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Anna Frost, le kiwi survitaminé

C’est typique de la course à pied : plus la distance grimpe, plus l’écart entre les hommes et les femmes diminue. Sur les dernières éditions de la Diagonale des Fous et de l’UTMB, les deux trails les plus réputés de la planète présentant près de 2.500 participants sur la ligne de départ, il y avait chaque fois à l’arrivée une femme dans le top 20. Dans ce gratin mondial qui s’amuse à taquiner l’amour-propre des mecs, on trouve la Néo-zélandaise Anna Frost. Rencontre.

Par Eric Verschueren

ON THE MOVE Anna, c’est une petite taille, des yeux bleus lumineux, un sourire.

Pas de chichi. Belle sans fard.

Nature. Complètement nature.

Capable de se balader pieds nus dans un prestigieux hôtel de Chamonix pendant la conférence de presse de l’UTMB… Avec un mot gentil et une attention sans faille pour quiconque lui adresse la parole.

Anna a frappé un grand coup en 2010 avec sa super perf à San Francisco sur « The North Face 50 Endurance Challenge » et son prize-money record.

Profil de championne † Née le 1er novembre 1991, à Dunedin (Nouvelle-Zélande). † Professeur d’éducation physique jusqu’en 2009. † Traileuse professionnelle chez Salomon depuis 2009. Participe à l’élaboration des nouveaux produits « running » de la marque. † Deuxième en 2012 du Skyrunner World Series, un challenge remporté par l’Espagnole Nuria Picas. † Principales victoires : Speedgoat de San Francisco 2010 et 2012 (83 km), Transvulcania 2012 (83 km), Maxirace 2012 (88 km). † Site internet perso : http://frostysfootsteps.wordpress.com

« Je suis surtout inspirée par les sentiers de la planète. Par les voyages encore à faire.

Par les gens à rencontrer. » Venue des antipodes Une fois lâchée en montagne, le sourire d’Anna demeure. Mais peu d’hommes le voient, car la plupart sont loin derrière…C’est qu’elle va vite, la jolie blonde, très vite !

Basée pour le moment sur Annecy, où elle travaille chez Salomon comme coureuse professionnelle et développeuse de produits, Anna partage la plupart de son temps entre le monde qu’elle parcourt du

Nord au Sud et la NouvelleZélande, cette île lointaine qui l’a vue naître voici 31 ans. « Mon pays est un endroit extraordinaire pour grandir, explique-t-elle lorsqu’on la lance sur le sujet. Il offre tellement de possibilités pour faire du sport. Des montagnes, des lacs, la mer. Il y a aussi la culture. Et des paysages magnifiques. C’est difficile de ne pas être portée par tout cela… »

Des rencontres pour la motiver Ce contexte a fait de la NouvelleZélande (environ 4,5 millions d’habitants pour un territoire à peine deux fois plus petit que la France) une terre d’aventuriers et de coureurs de montagne. Les insiders n’ont sans doute pas oublié John Howard, pionnier du trail (trois succès au Raid Gauloises, trois autres à l’Eco-Challenge). Ils savent aussi que ce sont des NéoZélandais qui ont été sacrés cette année, en France, Champions du Monde de Raid Omnisports. Puis enfin, qui, dans le milieu, ignore encore l’existence du kiwi Jonathan Wyatt, détenteur de 6 titres mon-

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monsport diaux dans cette discipline décidément très néo-zélandaise qu’est la course de montagne ?… Ces références ont certainement influencé Anna Frost. « Bof, répond-t-elle…

Je suis surtout inspirée par la ­planète, par les sentiers à découvrir, par les gens à rencontrer. Les ­c o u l e u r s , l e s a m b i a n c e s , l e s échanges… Voilà mes vraies sources d’inspiration ».

Révélée par la course Pour voyager, rien de tel que la compétition. Amoureuse de courses en montagne (et de montagnes tout court d’ailleurs) grâce à sa famille, Anna - surnom « Frosty » - aborde le sport de haut niveau en 2004 lors d’une épreuve qui lui permet de se qualifier pour les mondiaux de la spécialité en Italie. C’est à ce moment-là qu’elle décide de prendre la tangente pour adopter un nouveau rythme de vie. Cap sur l’Europe où elle intègre une équipe de raids omnisports. Quatre ans plus tard, elle se concentre sur le trail en altitude. Elle devient communitymanager du team Salomon UK et commence à obtenir de plus en plus

ON THE MOVE de résultats significatifs, tout en adorant cette existence. « Elle me convient parfaitement, même s’il est clair qu’il y a d’autres façons de vivre que j’aimerais adopter. Mais ce sera pour plus tard. » Un prize-money record !

Oui, ce sera pour plus tard, car, pour le moment, Anna enchaîne les performances. Elle avait frappé les esprits voici deux ans à San Francisco sur « The North Face 50 Endurance Challenge », un trail de 83 km qui, à l’époque, avait attiré l’attention avec le plus gros prize-money jamais alloué dans l’histoire de ce sport (30.000 $ au total dont 10.000 pour les vainqueurs homme et dame).

Depuis, Anna poursuit son brillant parcours. Parmi les temps forts, retenons, en 2012, sa victoire aux Canaries dans la Transvulcania, suivie d’un autre exploit dans la Maxirace d’Annecy (88 km) qu’elle terminera 4e au scratch sur 960 ­inscrits. Oui, elle a la classe, Mademoiselle Frost !

L’ultra, pourquoi pas ?

La suite ? Elle passera sûrement par

« Je ne m’inquiète pas trop de l’évolution actuelle du trail. Il faut juste qu’il conserve son merveilleux esprit de liberté et de simplicité.. »

des trails plus longs. « Je suis ­intriguée par les distances ultra, confie-t-elle. Mentalement et physiquement, c’est différent. Je suis curieuse de savoir comment je m’y comporterais… Ce sera peut-être pour cette année, mais sans abandonner les autres distances. Lorsque je me limitais à des courses relativement courtes, Kilian Jornet et Greg Vollet (team manager de Salomon) m’avaient poussée à m’aligner sur 80 km à San Francisco. J’avais demandé à Kilian : pourquoi courir un ultra ? Il m’avait répondu : pourquoi pas ?... En fait, j’ai surtout envie d’être inspirée par des gens et d’en inciter d’autres à nous rejoindre sur le trail. Je ne m’inquiète pas trop pour l’évolution de notre sport. Il se développe très vite et c’est bien.

Mais il faut juste qu’il conserve son merveilleux esprit de liberté et sa simplicité ».

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joggeurs,

gare au toutou !

Croiser du monde quand on fait son footing, c’est normal. C’est même très agréable quand on rencontre sa jolie voisine. Et très valorisant quand on tombe nez à nez sur son patron, pas peu fier d’avoir un collaborateur aussi sportif ! Mais la promenade de santé peut mal tourner quand un chien en liberté vous fonce dessus sans raison apparente… Comment réagir ? Voici quelques pistes.

Par Sophie Mathay Car c’est bien le sujet de ma réflexion : comment se prémunir des dangers du running quand, soudain, vous vous trouvez confronté à un représentant de la race canine qui, selon les circonstances, peut être affectueux,

mignon, ou, au contraire, terriblement agressif et totalement incontrôlable.

L’instinct de prédation Il faut toujours garder à l’esprit que le chien est un animal.

Quand un chien surgit en aboyant, quelle est la meilleure attitude : fuir ou faire face ?

« Elémentaire, Mon Cher Watson », certes, certes… mais d’aucuns l’oublient parfois. Or, qui dit animal, dit instinct de prédation. C’est une évidence qu’il faut intégrer. Puis, au-delà, il est important de comprendre pourquoi ce méchant tou-

ON THE MOVE tou vous prend pour cible. Il existe plusieurs explications. Quand on observe un chien, aussi petit soit-il, on le voit donner la chasse aux chats, aux lapins, aux oiseaux, aux objets en mouvement (bicyclettes, autos) et donc… pourquoi pas à l’homme ou la femme en train de trottiner ? Dans ce cas, le chien agresse simplement par instinct.

Ce comportement peut être maîtrisé si l’animal a été socialisé. Or, beaucoup de ceux qui acquièrent un chien ignorent combien il est nécessaire de l’éduquer.

Quelques règles d’or Quand un chien vous attaque, ne répondez pas par l’agressivité, c’est contre-productif. Mais ne vous comportez pas non plus en victime. Nous préconisons d’arrêter de courir. Reculez lentement et éloignez-vous. Ne tournez jamais le dos à l’animal et gardez les mains le long du corps pour ne pas vous montrer menaçant. Parlez

La défense, c’est l’attaque Autre cas de figure : le chien est hostile par peur ou pour protéger son territoire. C’est souvent le cas lorsqu’un coureur longe un jardin ou une propriété. Il faut alors être très vigilant, très attentif, et surtout ne pas s’arrêter pour invectiver l’animal… ce qui ne ferait que décupler sa rage.

Enfin, dernier scénario : le chien en promenade fait barrage, persuadé que vous constituez un péril pour son maître. Maître qu’il va défendre… en vous attaquant (puisque la meilleure défense, c’est l’attaque ! - CQFD).

Plus rapide et plus explosif Vo i l à p o u r l e s c o n s t a t i o n s .

Maintenant, les solutions. Que doit faire le joggeur face au chien qui charge ?... Fuir ! Mais malheureusement, vous ne résisterez pas longtemps à la pointe de vitesse de votre adversaire, plus rapide et plus explosif que vous (cela vaut pour un doberman, un jack russell, un bouvier ou un teckel - peu importe le format !). Autre must : sommer les maîtres inconséquents de tenir leur chien en laisse…

D’accord, mais ce genre de rappel vient généralement après une belle frayeur, voire pire ! Pourtant, si vous lisez cet article jusqu’au bout (merci ! - NDLR), vous constaterez qu’il est possible, avec un peu de sang-froid, de vous en tirer sans bobo.

spray au poivre (dont les résultats sont d’ailleurs très discutables). Si vous ne parvenez pas à déterminer rapidement ses intentions (jouer ou attaquer ?), dans le doute, faites… le poireau ! Avec toujours ces mêmes conseils : restez calme, descendez les épaules et proscrivez les gestes amples.

N’essayez pas non plus d’imposer votre autorité par la voix, l’animal n’en sera que plus énervé. Mais surtout, ne le fixez pas du regard : détourner les yeux signifie en lang a g e c h i e n q u ’ o n re f u s e d e prendre contact avec lui. D’une certaine manière, qu’on l’ignore pacifiquement. Si malgré tout, votre attitude ne l’a pas convaincu et s’il réussit à vous faire chuter… cette fois, faites la pierre : roulezvous en boule dans la position du fœtus, tête rentrée, les mains sur la nuque. Ainsi protégé, prenez votre mal en patience… Le chien finira bien par partir.

doucement, posément, en tournant le visage sur le côté. Car regarder un chien dans les yeux ou crier d’une voix perçante serait pour lui une attitude de défi.

Tâchez aussi de placer un objet ou un obstacle entre vous et l’animal pour casser sa ligne d’attaque (une branche, par exemple).

Pas de risque zéro Bien sûr, en fonction de l’endroit choisi pour votre jogging, la probabilité d’une mauvaise rencontre animale sera peut-être moins élevée, mais le risque zéro n’existe pas. En forêt, les chiens errants ne sont pas rares. En cas de morsure, il faut consulter immédiatement un médecin (pour prévenir la rage qui est toujours bien vivace). Soyez aussi très prudent dans les pays que vous ne connaissez pas.

Certaines régions lointaines sont une invitation au jogging, mais renseignez-vous d’office avant de vous lancer : il serait dommage de croiser sur votre route des loups, des ours ou des serpents !... Enfin, dernier paramètre : les rencontres seront différentes selon l’heure choisie. A vous de bien étudier les allées et venues dans votre parc préféré.

La pierre ou le poireau Bref, si un chien surgit en aboyant pendant votre jogging, pas la peine de sortir directement votre

Si malgré toutes ces précautions, vous vous retrouvez quand même face au danger, rappelez-vous : la pierre ou le poireau !

Sommez les maîtres inconséquents de tenir leur chien en laisse.

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ON THE MOVE

Le langage du mouvement Fidèles lecteurs, vous n’ignorez pas combien nous aimons le photojournalisme. Le sport s’y prête à merveille : rien de tel qu’un bon cliché pour exprimer l’action et la passion.

Ambiance, force et émotion dans ce bel instantané pris lors d’une manche visiblement très disputée (!) du Red Bull Crashed Ice World Championship.

Au fait, savez-vous que la célèbre marque autrichienne patronne un concours axé sur la photo extrême dans le sport et l’aventure : le «Red Bull Illume Image Quest». Il en est à sa 3e édition (après 2007 et 2010). Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 30 avril 2013.

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Alors que les appareils numériques deviennent de plus en plus performants (et de moins en moins chers !), les chasseurs d ’ i m a g e s s e ro n t h e u re u x d e retrouver désormais dans nos pages des informations sur les nouveaux boîtiers, les derniers développements techniques, les salons, les foires et les expos. Le tout assorti de conseils donnés d i re c t e m e n t p a r d e s p h o t o graphes professionnels qui commenteront leur travail et vous inviteront à les imiter à travers un concours organisé par monsport.

Pour en découvrir les termes et la dotation, rendez-vous dans notre prochaine édition. Notre focus : mettre à l’honneur votre feeling, votre créativité et… osons lâcher

Cette rubrique sera donc la vôtre : un outil pour vous exprimer et vous permettre d’améliorer votre technique en côtoyant les maîtres du genre. le mot… votre talent. Car vous aurez la possibilité de publier vos meilleures photos. Cette rubrique sera donc la vôtre. Un outil pour vous exprimer et vous permettre d’améliorer vos filés dynamiques, tout en côtoyant les maîtres du genre qui se succéderont au fil des numéros.

Jaja forever Emilie Jamotte expose quelques-unes des meilleure photos de son père, Yves, disparu il y a juste dix ans. Un retour émouvant dans l’univers des Grands Prix Moto que fréquenta pendant deux décennies ce Bruxellois de stature internationale. A voir sans faute ! Où ? Galerie « L’Espace Art 22 », rue Van Aa 22 à 1050 Bruxelles. Quand ? Du 22 au 24 mars, de 14 à 18h00 (et jusqu’à 20h00 le vendredi).

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ON THE MOVE

BANFF

Programmation 2013

Une avalanche d’images fortes !

Huit villes, douze dates : le “Banff Mountain Film Festival World Tour” revient en Belgique pour la 4e année consécutive. Une étape à succès pour cet event qui est aujourd’hui considéré comme une référence internationale dans l’univers du cinéma d’aventure en milieu montagnard.

Depuis 1976, le Banff démarre traditionnement en novembre. Et comme le veut la coutume, c’est au Canada qu’est donné le coup d’envoi, dans la ville dont la manifestation tire son nom : une commune située à une centaine de kilomètres de Calgary, au coeur du Parc des Rocheuses dans l’état d’Alberta. C’est en mars que nous aurons le plaisir d’accueillir le Banff World Tour. D’abord à Bruxelles, puis à travers la Flandre et la Wallonie. Avec, chaque fois, 2 heures de projection et une dizaine de courts ou moyens métrages. De quoi vous transporter vers des régions incroyablement sauvages. Vous y découvrirez les expéditions les plus spectaculaires, les communautés les plus attachantes, les défis les plus insolites. Avec, en prime, des animations sur scène, des guests prestigieux, des témoins passionnants et, par dessus tout, une ambiance ultra conviviale.

Pour plus d’infos sur la sélection 2013 et vous mettre en appétit avant ces retrouvailles toujours très attendues : www.banff.be www.banffmountainfestival.ca/tour

« Crossing The Ice »

« Industrial Revolution

»

Banff les dates

4-5-6-7 mars → Bruxelles 9 mars → Braine l’Alleud 14 mars → Gent 18 mars → Hasselt 20 mars → Courtrait 21 mars → Namur 26 mars → Liège 27-28 mars → Anvers

Dix films, autant d’aventures †C rossing The Ice (Australie / 44’) : dans l’Antarctique avec James Castrission et Justin Jones, pour une improbable odyssée vers le Pôle Sud. †B eing There ! (Norvège / 14’) : séquence freeski sur des rampes (très !) haut perchées… † T he Gimp Monkeys (USA / 8’) : trois grimpeurs amputés partent à l’assaut d’El Capitan, une formation rocheuse de 1.000 m au cœur du Yosemite Park. †R eel Rock Honnold (USA / 33’) : l’escalade en solo intégral avec ce magnifique hommage rendu à Alex Honnold. Il tente ici d’enchaîner trois sommets d’anthologie en moins de 24 heures. †U nicorn Sashimi (USA / 6’) : glisse hors piste sur une chorégraphie étonnante au rythme des tambours Taïko. †M oonwalk (USA / 4’) : sur une corde raide avec Dean Potter, funambule de l’extrême qui tente une traversée vertigineuse à 3.500 m d’altitude. Un exploit fou sous un lever de lune tout aussi saisissant ! † E rnest (USA / 5’) : une émouvante leçon de survie en montagne avec Ernest Wilkinson, véritable icône du Colorado. † I ndustrial Revolutions (UK / 5’) : visite en trial bike d’une forge abandonnée sous la conduite de l’équilibriste écossais Danny MacAskill. Attention, ça décoiffe… † F low Hunters (NouvelleZélande / 9’) : prise de risque maximale dans le sillage d’un groupe de kayakistes affrontant les rapides. † L ily Shreds Trailside (USA / 4’) : course inattendue entre un VTT et… un jack russel. A votre avis, qui l’emportera ? † The Rollerman (Allemagne / 3’) : Jean-Yves Blondeau vous emmène à plus de 100 km/h sur les routes les plus pentues de la planète. Avec, pour engin, un petit skate tout ce qu’il y a de plus inoffensif...

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«Moonwalk»

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Faites le vous-même

Des barres céréales très énergétiques !

C’est le grand retour du « Do It Yourself »… Cuisine, bricolage, couture, cosmétique, jardinage, etc. La faute à la crise ? Peut-être pas.

Si le « fait maison » est aujourd’hui tendance, c’est sans doute davantage pour une histoire de conscience écologique que pour des raisons économiques. Et si nous avions envie de redonner du sens à nos gestes quotidiens ? Rien n’est plus valorisant que le « savoir faire soi-même »… Alors, prêt à vous lancer ?

Par Auriana Beauté Après les compliments de Jules pour la confection maison de ses gels énergétiques (cf monsport n°38), l’envie d’aller plus loin s’est mise à me trotter en tête et, avec elle, l’envie de lire très attentivement les étiquettes… à condition qu’elles ne nous trompent pas sur la marchandise (c’est d’actualité ! - NDLR). Mais que contiennent donc les barres de céréales qui me servent d’en-cas, à 14h, après mes cours de yoga ?

Voilà une bonne question.

Le challenge d’une barre saine Horreur ! A la lecture de la composition, je constate qu’entre les fruits et les céréales (essentiellement blé et avoine

– bonjour la diversité !), se sont insidieusement installés conservateurs, émulsifiants, stabilisants, arômes et autres artifices de synthèse. OK, le challenge de la barre céréale enfin saine est relevé ! Une barre qui sera « fait maison », puisque l’industrie n’a rien de bon à nous proposer. Le soir même, me voilà sur le web à recenser les 1001 pages de recettes disponibles. Bel effort, mais moi, j’aimerais trouver de l’info centrée sur le bio et le sport. Car je suis sûre que Jules va me piquer mes b a r re s p o u r s e s

courses. Bientôt, je tombe sur le site de Julien Jorro, un trailer pro dont la femme est devenue experte en préparation d’aliments énergétiques pour nourrir convenablement son homme. Tiens, ça me rappelle quelqu’un… La recette des barres céréales correspond à mon attente.

Seul hic, les quantités ne sont pas mentionnées. La cuisi-

MA SANTÉ nière semble fonctionner « au pifomètre ». Un détail qui ne m’arrange pas, moi qui ai l’habitude de suivre les instructions au gramme près.

Mais après une étude comparative de quelques recettes quasi similaires, je me lance.

Une mixture… pas très ragoûtante Dans un grand saladier, je mélange 200 ml de compote de fruits - pommes et pruneaux, « maison » évidemment - avec 200 g de flocons de céréales en tout genre (j’ai préféré quinoa, millet et riz, qui sont dépourvus de gluten). A cela, il convient d’ajouter 100 g de fruits secs (baies de goji, dattes et abricots coupés en petits morceaux), 50 g de noix (amandes, noisettes,…) et une poignée de graines (lin, tournesol,

sésame). A ce stade, j’avoue que la mixture n’a pas l’air très ragoûtante.

Attention, ne pas oublier les liants : 50 g de miel et deux cuillerées à soupe de farine de riz.

Adaptées aux goûts de chacun Le lendemain, à 14h, après le cours de yoga, j’offre une dégustation à mes copines qui me récla-

Une préparation qui permet de moduler les ingrédients en fonction des besoins du moment.

45 minutes montre en main Ma pâte est prête, quoi qu’un peu humide. Comme je ne veux pas de barres trop molles, je rajoute une poignée de poudre d’amande et j’étale le tout, bien tassé, dans un moule (de 1 et 2 cm d’épaisseur en fonction de la taille que vous souhaitez pour les barres). Maintenant, on enfourne à 200°C pendant une dizaine de minutes. Puis, on retire pour prédécouper les barres. A près quoi, il faut remettre au four, pendant 20 minutes cette fois, en terminant par un petit coup de grill pour faire dorer le tout. Montre en main, il n’aura fallu que 45 minutes pour préparer douze belles barres qui refroidissent dans la cuisine.

ment toutes la recette. A 16h, j’oublie l’habituel coup de fatigue.

Et à 18h, en rentrant à la maison, je découvre un petit mot de Jules sur le frigo : « Trop bonnes, ces barres, tu pourras m’en faire pour ma sortie athlé le week-end prochain »… Y a qu’à demander ! Et pour lui, j’ajouterai un peu de noix de coco râpé, des noix de cajou et quelques pépites de chocolat. Car ce genre de barre offre l’avantage de pouvoir moduler la composition en fonction des goûts et des besoins. Privilégiez cependant l’amande (riche en vitamines B2 et E, en magnésium et en protéine), les dattes (potassium et fer) et le sésame (source de minéraux, de vitamine B6 et d’oméga-3).

Source d’inspiration : www.julienjorro-toujoursplus.blogspot.fr

« Trop bonnes, ces barres, tu pourras m’en faire pour ma sortie athlé le week-end prochain. » (Jules)

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monsport

Bol d’air Jacquier

Mieux respirer, c’est la clé !

Vous avez certainement entendu parler de cette méthode qui consiste à respirer une diffusion d’huile essentielle de pin des landes (pinus pinaster) préalablement peroxydée grâce à une électrode. C’est très zen et très « alternatif », ce qui vaut au Bol d’air Jacquier d’être tendance et bien dans l’air du temps. par Denis Asselberghs

Objectif : améliorer le fonctionnement de nos cellules par l’oxygénation.

MA SANTÉ Tout irait pour le mieux si le procédé ne générait pas une démarche commerciale souvent taxée de charlatanisme par ses détracteurs et la communauté des « anti- médecines douces »… Tâchons d’y voir clair avant de porter un jugement hâtif.

Car il y a dans le Bol d’air Jacquier - et son approche scientifique - bien plus qu’un fond de vérité.

Un chimiste en mal d’invention C’est en 1946 qu’un chimiste français, René Jacquier, inventa un drôle d’appareil auquel il allait donner son nom. Objectif : améliorer le rendement de nos cellules par l’oxygénation. Autrement dit, nous permettre de mieux utiliser l’oxygène de l’air, sans danger et sans effets secondaires.

Depuis la nuit des temps Maintenant, un peu d’histoire. Qui dit oxygénation, dit respiration. Or, cela fait des millénaires que la médecine traditionnelle accorde une place primordiale à la respiration. C’est ainsi que le yoga nous apprend en priorité à optimiser le souffle, de manière à favoriser une bonne santé globale, physique et mentale. Idem en médecine chinoise où le Qi Pur inhalé et diffusé par les poumons nourrit les tissus afin d’assurer la bonne marche de tous les processus physiologiques de l’organisme. Et ce ne sont que deux exemples parmi tant d’autres. Partageant la même vision, René Jacquier a cherché quelle molécule existant dans la nature serait capable de capter l’oxygène. Et il créa bientôt « sa » machine.

Mode d’emploi Concrètement et pour faire simple, le Bol d’air Jacquier renferme une petite fiole d’huile essentielle (du pin des landes) ; fiole qui est chauffée. Il vous suffit de placer votre visage à 10 cm de la corolle d’inhalation et de respirer normalement par le nez.

L’huile essentielle se diffuse alors et imprègne gentiment vos cellules, ce

Cela fait des millénaires que la médecine traditionnelle accorde une place primordiale à la respiration. qui leur permet de mieux assimiler l’oxygène ambiant. Voilà pour le b.a.-ba. Au début, la séance dure 1 à 2 minutes. Progressivement, on allonge la durée, jusqu’à 8 minutes maximum. Habituellement, il est conseillé de faire une cure d’une séance par jour pendant trois semaines, au changement de saison.

Ou trois fois par semaine pendant deux mois. Avec, ensuite, une séance d’entretien hebdomadaire.

Première impression Tous ceux qui ont tenté l’expérience sont unanimes : dès la première séance, aussi courte soit-elle, on éprouve une impression agréable.

On se sent mieux ancré énergétiquement, mieux « posé », plus détendu. Evidemment, la qualité de l’inhalation ne fera que renforcer le bien-être. Voilà pourquoi il est intéressant de commencer dans un centre agréé, avec un encadrement

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monsport qualifié, plutôt que seul à domicile.

Exemple : dans une structure dédiée, on vous conseillera d’­e ssayer de « visualiser » le trajet de l’air dans l’organisme. Cette contribution du cerveau va rendre la séance encore plus efficace. Ça vous étonne ?

Nous, pas vraiment, puisqu’il est dit que la tête et le corps ne font qu’un dans la régulation de nos fonctions vitales.

Des bienfaits en voici en voilà…

Quand on les interroge, les partisans du Bol d’air Jacquier sont tellement dithyrambiques qu’ils en deviennent presque suspects ! Que cette activation du métabolisme soit bénéfique à la concentration, à la régulation du sommeil, à la beauté de la peau et à l’éclat du

MA SANTÉ teint… oui, ça paraît légitime. Que le procédé soit particulièrement approprié aux personnes souffrant d’allergies ou d’asthme, pourquoi pas* ? Mais faut-il pour autant prétendre que l’inhalation d’huile essentielle de pin des landes prévient le vieillissement et aide à perdre du poids ?... Pas sûr ! Par contre, on peut noter que c’est un allié précieux dans la préparation et la récupération des sportifs.

Cela, pour une raison évidente : le

Dès la première séance, on se sent mieux ancré énergétiquement, mieux « posé », plus détendu.

Bol d’air Jacquier apaise le système nerveux en agissant sur l’oxygénation des cellules. Avec lui, par conséquent, moins de stress. D’où une meilleure tonicité.

Mention bien Au final, s’il est vrai qu’aucune statistique ni étude sérieuse ne vient confirmer la meilleure santé ou la plus grande résistance des adeptes, rien ne nous autorise, en revanche, à railler la méthode Jacquier, à la tourner en dérision, elle, son Bol d’air et ses bonnes intentions, puisque, sur le fond, elle est cohérente, pour peu qu’on n’en attende pas des miracles…

(*) La seule contre-indication concerne les épileptiques.

Retrouvez monsport au rythme des saisons.

Avec des bons plans pour s’entraîner et s’équiper.

Des adresses utiles pour se ressourcer.

Des conseils en diététique. Des méthodes de relaxation. Les meilleurs spots pour le ski, la rando, le VTT ou le running. Selon vos envies et votre niveau. Et toujours en communion avec la nature.

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CONCOURS

Royal Andalusian Ridingschool

Les chevaux dansants arrivent à Forest National ! « Cheval vaut plus que richesse. » (proverbe espagnol)

monsport et Music Hall vous invitent à partager ce moment de grâce le 7 avril à 14h00.

Fondée en 1973, l’École Royale Andalouse d’Art Equestre est devenue mondialement célèbre avec son spectacle « Cómo Bailan los Caballos Andaluce ». En piste, exclusivement des pur-sang menés avec un infini talent par des cavaliers en costumes traditionnels espagnols. Pendant quelque 120 minutes, maîtrise du geste et beauté des tableaux expriment comme jamais la magie du dressage : cette complicité unique entre l’homme et l’animal.

Pour être des nôtres, une seule question : qui a composé la musique qui accompagne les nobles quadrupèdes de la Royal Andalusian Ridingschool ?

On vous aide : il est pianiste et originaire de Cadix.

1) Manolo Carrasco 2) Pablo Casals 3) Jordi Savall

Envoyez votre réponse sur info@monsportmagazine.com Les 10 premiers seront récompensés et avertis par retour de mail. Nous offrons deux tickets par gagnant. A retirer nominativement le dimanche 7 avril 2013 à partir de 13h00 à la caisse principale de Forest National (Avenue du Globe 36 à 1190 Bruxelles).

monsport

PRÉSENTE

ANDALOUSE L ’ É C O L E

R O Y A L E

Après le grand succès de L’Ecole d’Equitation de Vienne, Music Hall vous propose en avril 2013 L’École Royale Andalouse de l’Art Équestre!

L’École Royale Andalouse de l’Art Équestre, fondée en 1973, est devenue mondialement célèbre grâce à son spectacle Cómo Bailan los Caballos Andaluce ou Les chevaux dansants d’Andalousie. Pendant le spectacle vous vivrez de manière active cette interaction charismatique entre humains et animaux. L’élégance unique des chevaux andalouses et leurs tempérament immergeront la tradition espagnole à Bruxelles.

5, 6 & 7 AVRIL 2013 ❘ FOREST NATIONAL

TICKETS: MUSICHALL.BE ❘ 0900/69.500

€ 0,50/min

Photography: © 2008 Sidath Senanayake http://flickr.com/photos/sidaths

DE L’ART ÉQUESTRE

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