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#41 / 2013
3,95€
Stand Up Paddle MARCHER SUR L’EAU, RIEN DE PLUS SIMPLE …
Enduroman Arch to Arc LE CHANNEL À LA NAGE, DIRECTION PARIS !
Stéphane Diagana LA RECONVERSION RÉUSSIE D’UN CHAMPION CLEAN
Test et mode d’emploi SACS À DOS, LEQUEL CHOISIR ?
Vagues, brise et douce chaleur…
PROLONGEZ
L’ÉTÉ
+ MES RUBRIQUES :
AGENDA, PIXPAGES, SHOPPING, ECO-PLANÈTE, ALTER-MOBILITÉ…
monsportmagazine.com
CONCOURS STREET BIKE, KITE & SUP
MES DESTINATIONS
H2O
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ÉDITO
Le sport,
c’est la santé ! Et la santé… c’est toute l’année. Traduction : ne levez pas le pied après l’été ! Continuez sur votre lancée après ces quelques semaines de « grand beau » propices aux activités outdoor. Avouez qu’il serait dommage d’y renoncer sous prétexte que la rentrée, c’est le retour à une existence tellement bien réglée qu’elle ne laisse pratiquement plus de place à la condition physique !… Ne cédez pas à ce schéma, hélas, trop classique. Tenir la forme est bien plus qu’un détail. C’est une priorité pour être bien dans son corps, bien dans sa tête, améliorer son sommeil, sa vie sociale, son assiduité au travail, etc. Clairement, le sport est LE pilier de cette sacro-sainte santé dont nous mesurons toute l’importance… le jour où elle nous fait précisément défaut ! Nos gouvernants en prennent enfin conscience, comme nous l’ont prouvé récemment les ministères français concernés : à travers une campagne de prévention, ils ont désignés les « 10 réflexes en or pour se préserver ». Avec, évidemment, l’exercice comme fil rouge : bouger, s’activer, prendre l’air, effectuer quotidiennement ces 10.000 petits pas qui nous sortent de la sédentarité, nous rendent plus forts et participent à notre longévité. Je ne doute pas que les lecteurs de monsport en soient les premiers convaincus. Comme je ne doute pas que vous ayez envie de profiter pleinement de l’arrière-saison, y compris dans les sports nautiques et aquatiques. Car même en automne, l’eau reste d’actualité pour faire des brasses à la piscine communale, s’initier à l’aviron ou partir en balade sur un stand up paddle, cette « planche à rame » auquel nous prêtons une attention toute particulière dans ce n°41. Autre sujet à la Une : notre concours photo. Tentez votre chance, participez via Facebook et notre nouveau website www.monsportmagazine.com. Avec une jolie dotation à la clé et un jury d’élite pour primer les meilleures images. Plus d’infos en page 36. Bonne lecture et bonne trempette !
Denis Asselberghs rédacteur en chef
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masanté #41
MON ACTU
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LE NEC + ULTRA 6e Red Bull X-Alps
Coups de cœur et royal challenge
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TOUT UN ART Préparer son sac à dos
AGENDA Une rentrée très occupée !
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H2O MON AMOUR
TEST 8 sacs par le menu détail
16 JUMP Le Red Bull Cliff Diving
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68 GÉANT ! Le Galibier dans tous ses états
20 SUP, MODE D’EMPLOI Le vélo des mers
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A L’ANCIENNE L’Anjou Vélo Vintage
SUP, PROFIL Antoine Delpero
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25 SUP, CHACUN SON STYLE Balade ou compétition ?
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SHOPPING Bien équipé pour mieux performer
NAGE FAÇON DUMAS Le Défi Monte-Cristo
MA SANTÉ
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STYLISME Pauline Beugniot
ATTENTION LES YEUX Verres anti-UV ou polarisants ?
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PIXPAGES L’aqua-photo
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FAIT MAISON Isotonique et naturel
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THROUGH THE CHANNEL L’Enduroman Arch to Arc
MES DESTINATIONS
50 I’M SAILING L’île de Wight
54 DOBRI DIEN SOTCHI L’olympisme à contre-courant
ACCOUTUMANCE Sel, la juste mesure
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AU PLUS PROFOND L’apnée de tous les records
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CARNET DE COURSE Le Marathon de Genève
INTERVIEW Stéphane Diagana
THEMA-BOUTIQUE Des Stand Up Paddle bien ciblés
A TROP VOULOIR… La triathlète Marie Dessart
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ON THE MOVE
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PORTFOLIO
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SOMMAIRE
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HANDISPORT Incroyable Heinz Frei
MA PLANÈTE
92 PLANET OCEAN S.O.S. Grand Bleu
MA MOBILITÉ
96 BON PLAN Les navettes fluviales
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Editeur responsable Denis Asselberghs Rédacteur en chef Denis Asselberghs denis@rushmore.be Mise en page Direction artistique Emeric de Baré emeric@chello.be Philippe Dieu Collaborateurs Arnaud Asselberghs, Maxime Aubertin, Auriana Beauté, Louise Biron, Paul Chance, Mark De Geest, Sébastien Duval, Raphaël Godet, Sophie Mathay, Jacqueline Reul, Eric Verschueren Photos PhotoNews, Shutterstock, Sylvain Cazenave, Yann Arthus-Bertrand, Olivier Morin/AFP, Dan Ferrer, Ben Ditto, Mikhail Mordasov, Alessandro Della Bella, Marie-Anne Bols, L’Avenir, Red Bull pix, Tim Korbmacher (Red Bull Illume), GoodPlanet/Omega, David Hannan & René Heuzey (BTS Underwater Pictures), Suunto/Zooom Productions GmbH), Dominique Depuydt, Genève Marthon for Unicef, Paul Hackett (ABC News), Get Up, Pix Rider, Be In Sport, Kalenji, Naish SUP, Oxbow, Sup Rider Suisse, Salomon RP, Bremont Chronometers, Oris, Sotchi.ru, Hello Paris, Val d’Arly Communication + archives : Heinz Frei (Daves/Flicker, Kanton Solothurn, Blick.ch) Couverture © Shutterstock Publicité (Belgique et international) Maxime Asselberghs Big Bang Agency +32 (0)498 20 71 95 maxime@bigbang-agency.be Publicité (France) Karine Chapochnik Chapcom Media +33 (0)4 26 03 47 90 kchapochnik@chapcom.fr Distribution & administration info@monsportmagazine.com monsport est une publication Rushmore Communication av. de l’Exposition 424 – BT 20 1090 Bruxelles Belgique +32 2 307 51 56 info@rushmore.be
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MES AUDACES
Quentin Delefortrie La méthode cowée Joli prétexte : alors qu’il y a juste un an, les Jeux Olympiques de Londres faisaient la Une de l’actualité, nous allons flâner tout au long de ce numéro dans la Grande Albion… Enfin, flâner est un euphémisme quand on observe avec quelle puissance Quentin Delefortrie se fait tracter par cet énorme catamaran ! La scène remonte à l’été 2012 sur l’île de Wight où chaque année est organisée la Cowes Week : une semaine de régates en tout genre au large de cet endroit merveilleux que nous vous proposons de découvrir en page 50. Quentin se souvient avec émotion de son expérience british : malgré des rafales dépassant 25 nœuds, il est parvenu à effectuer un back roll derrière ce mastodonte qui escaladait les vagues à toute vitesse ! Un épisode hard et terriblement grisant dans la carrière déjà très longue de ce Namurois aux bras d’acier.
SAVOIR DIRE NON POUR MIEUX REBONDIR Quentin Delefortrie a passé son enfance sur les rives de la Meuse. Il a commencé le ski nautique à l’âge de 6 ans pour rapidement se tourner vers le wakeboard et devenir bientôt l’un des juniors les plus prometteurs d’Europe. Entraîné par son frère, il décrocha le titre mondial en 2005 dans sa catégorie, alors qu’à 15 ans on le donnait perdu pour le sport après s’être grièvement blessé au genou. Comme quoi, il faut parfois refuser la fatalité ! En travaillant d’arrache-pied, « Kick » Quentin a réussi son come-back. Aujourd’hui, il continue à animer le circuit international du wakeboard. Il a récemment obtenu d’excellents résultats en Suisse.
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Boat Race Course Les Dark contre les Light Ce n’est certainement pas la plus relevée des courses d’aviron, mais sûrement la plus célèbre : depuis 1829, les Dark Blues d’Oxford rencontrent les Light Blues de Cambridge pour une régate universitaire qui passionne la planète entière. Le parcours de la « Boat Race Course » fait 4,2 miles. Départ au Putney Bridge, arrivée au Chiswick Bridge, avec, à mi-chemin un 3e pont, le très emblématique Hammersmith Bridge (photo). Cela, sur la Tamise, évidemment, dans un secteur à l’ouest de Londres. Cette année, le huit d’Oxford a enlevé la 159e édition, ce qui porte son palmarès à 77 victoires contre 81 pour Cambridge (plus un ex-æquo en 1877).
MES ÉTONNEMENTS
ANNUS HORRIBILIS Cherchez l’intrus… Oui, c’est lui, ce nageur barbu qui vient perturber le déroulement de l’University Boat Race. Incredible ! Les faits remontent à 2012 : une année horrible, un scandale et un avertissement pour ceux qui allaient assurer la sécurité des JO quelques semaines plus tard. Car, morbleu, comment cet Australien - un certain Trenton Oldfield - a-t-il réussi à tromper la vigilance des bobbies pour s’offrir une tribune de rêve ? Activiste apparemment inconnu des services de renseignement de sa Très Gracieuse Majesté, il voulait dénoncer « l’élitisme qui mène à la tyrannie » (du langage codé, peut-être ?)... Autant dire qu’en 2013, le dispositif de surveillance a été considérablement renforcé pour que jamais plus ne soit malmenée cette vénérable institution.
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Marion Bartoli Le bonheur qui met KO ! Ses larmes sont celles d’une émotion qu’elle n’a pu contenir en enlevant à 28 ans son premier tournoi majeur : Wimbledon, l’apothéose pour la Française, spécialiste du gazon. Personne n’aurait misé un penny sur sa victoire, mais elle a profité d’un coup de pouce magnifique du destin pour s’imposer au terme d’une quinzaine de rêve. Un tableau idéal (pas une joueuse du Top 10 sur sa route), aucun set perdu, pas le moindre problème physique à gérer… et voilà Marion en finale, expédiant l’Allemande Lisicki en 6-1 et 6-4. Oublions le jugement stupide de John Inverdale, commentateur vedette de la BBC (trop grosse, trop moche) et souhaitons beaucoup d’autres succès dans sa nouvelle vie * à Lady Bartoli qui, quoi qu’en pense ce journaliste misogyne, ne manque ni de charme ni d’intelligence.
* Car elle vient de décider de prendre sa retraîte… ou à tout le moins, un long break.
UNE SI LONGUE ATTENTE Depuis 1936 et Fred Perry, plus aucun Britannique n’avait triomphé chez les hommes à Wimbledon. Andy Murray vient de mettre fin à ce long, très long, passage à vide. Face à Novak Djokovic en petit forme, il a gagné avec cette hargne qu’on lui connaît… et lui vaut le doux surnom d’Angry ! Murray s’est imposé en 3 sets et 3 heures à l’issue d’un intense combat de fond de court. Soudain, l’Ecosse et l’Angleterre n’ont plus fait qu’un !
MES COUPS DE CŒUR 11
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MON ROYAL CHALLENGE 13
Dernier galop d’essai avant de passer aux choses sérieuses Le 26 mai, huit semaines avant de succéder à son père, Philippe de Belgique a participé aux 20 Km de Bruxelles. « Un Prince peut-être, mais surtout un joggeur normal parmi 37.000 autres, qui va courir dans la masse en fonction d’un temps de référence »… Le futur souverain visait un chrono de 2h00, au pire 2h15. Il fit mieux, franchissant la ligne après 1h55, ce qui est loin d’être ridicule pour un homme de 53 ans qui n’avait jamais disputé d’épreuve publique. Visiblement en bonne condition physique, son Altesse Royal s’est classée à une très honnête 17.437e place. Parti calmement (11 km/h), il a légèrement accéléré (12 km/h) en abordant le deuxième tiers du parcours et s’est même payé le luxe d’un rythme nettement plus soutenu dans les deux derniers kilomètres. Que les détracteurs de la monarchie se le tiennent pour dit : le nouveau roi est endurant !
FAMILLE, JE VOUS AIME Un concurrent anonyme ? Pas vraiment. Le Prince ne portait pas de dossard et ses gardes du corps - bien entraînés, eux aussi - n’étaient jamais très loin ! N’empêche, l’engagement d’un membre de la famille royale a fait bonne impression. C’était sympathique et courageux, car l’air de rien, il fallait oser : personne n’est jamais à l’abri d’une défaillance… A l’arrivée, Philippe a retrouvé Mathilde et leurs 4 enfants, très impressionnés par cette petite médaille qu’un papa presque comme les autres portait autour du coup. Sire, bonne chance pour la suite et longue route.
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L’agenda UNE RENTRÉE EN FORCE ! 29 SEPT > Trail des Aiguilles Rouges (FRA) : de Chamonix à Vallorcine, 50 km, D+ 4.000m, dans le respect des zones protégées de cette réserve naturelle www.aiguillesrouges.fr 29 SEPT > Lafuma Trail du Brabant Wallon (BEL) : le stade Gaston Reiff à Braine-l’Alleud comme centre névralgique pour cette épreuve champêtre qui fédère experts et débutants sur trois distances (8, 16 et 35 km) www.usbw.be www.lafumatrail.be 5 OCT > 20 km de la Forêt de Beloeil (BEL) : parcours plat sur sentiers et chemin de halage (canal Blaton-Ath) avec départ à Stambruges www.acrho.be 5 et 6 OCT > Raid du Brabant Wallon (BEL) : à Mont-SaintGuibert, sur 2 jours, avec des enchaînements entre VTT, running et run & bike, toujours par équipe de deux www.raiddubw.be 6 OCT > Brussels Marathon (BEL) + half : coup d’envoi au Cinquantenaire, arrivée Grand-Place http://sport.be.msn.com
6 OCT > Rock’n’Roll Nova Lisboa Maratona (POR) + half http://pt.competitor.com/portugal 6 OCT > La Carolorégienne (BEL) : 9, 6 ou 3 km exclusivement féminins www.womanrace.be 12 OCT > Hawaiian Iron Man (USA) : Championnat du Monde de Triathlon à Kailua-Kona www.ironman.com 12 OCT > Marathon de Beloeil (BEL) + half, relais et athletic walk : créé en 1992, l’épreuve-phrare de la journée compte aujourd’hui plus de 500 participants http://users.skynet.be/ marathon.beloeil 12 au 17 OCT > saut à ski à Sotchi (RUS) : en guise de répétition sur les tremplins olympiques www.fis-ski.com 13 OCT > départ de la Mini Transat Classe 6.5 aux Canaries (SPA) 13 OCT > De Lage Landen Eindhoven Marathon (NED) + half, relais et 5 km www.marathoneindhoven.nl
13 OCT > Marathon Memorial Enzo Ferrari (ITA) + relais et 30 km : à Maranello, dans le fief du Petit Cheval Cabré www.italianmarathon.it 13 OCT > 20 Km de Paris (FRA) : start sur le Pont d’Iena et Village des Coureurs au Trocadéro www.20kmparis.com 13 OCT > Foulées des Flosses (BEL) : 8 ou 15 km à Woluwe-St-Pierre (Bruxelles) www.enjambee.be 19 OCT > Archi-Trail Mosan (BEL) : 40 km sur les hauteurs de Dinant (D+ 1.100 m) ou 16 km pour le trail-découverte http://archathle.be 20 OCT > TCS Amsterdam Marathon (NED) + half, 8 km, Business Run et Good Morning City Run www.tcsamsterdammarathon.nl 20 OCT > marathon « Reims à Toutes Jambes » (FRA) + relais, half, 10 km et Challenge des Familles http://ratj.fr
MES RENDEZ-VOUS 15 20 OCT > Run & Bike Braine l’Alleud (BEL) : départ au Collège Cardinal Mercier, deux distances (8 ou 16 km), considéré comme LE Championnat de Belgique des jeunes www.promorunbike.be 20 OCT > Ultra Tour de Liège (BEL) : trail semi urbain de 67 km pour sillonner la Cité Ardente par les chemins, sentiers, ruelles, escaliers et même… vignobles, avec départ à la Plaine des Sports de Cointe www.ultratourliege.be 21 au 27 OCT > Masters WTA de tennis (Dames) à Istamboul (TUR) www.wtachampionships.com 26 et 27 OCT > ski alpin à Solden (AUT) : ouverture de la Coupe du Monde, Slalom Géant Hommes et Dames www.fis-ski.com 27 OCT > Venice Marathon (ITA) : course en ligne entre Stra et la Cité des Doges en passant par Mestré www.venicemarathon.it 27 OCT > Marseille-Cassis (FRA) : 20 km à travers la garrigue… magnifique ! www.marseille-cassis.com 27 OCT > Lotto Cross Cup à Gand (BEL) : ouverture de la 32e édition d’une compétition qui, cet hiver, compte 8 manches www.lottocrosscup.be
28 OCT au 3 NOV > finale de la FED Cup de tennis (Dames) www.fedcup.com
16 et 17 NOV > ski alpin à Levi (FIN) : World Cup, Hommes et Dames www.fis-ski.com
3 NOV > New York Marathon (USA) : très attendu après une année d’interruption suite à la tempête Sandy www.ingnycmarathon.org
19 au 23 NOV > Antarctic Ice Marathon + 100 km et half : dans le secteur des Ellsworth Mountains pour un raid extrême au milieu de nulle part … www.icemarathon.com
3 NOV > départ de la Transat Jacques Vabre : entre Le Havre (FRA) et Itajai (BRA) www.transat-jacques-vabre.com 4 au 10 NOV > Finale de l’ATP World Tour de tennis (Hommes) www.atpworldtour.com 10 NOV > Marathon des Alpes-Maritimes (FRA) + binôme 2 x 21,1 km et relais 6 coureurs : les 42,195 km se disputent entre Nice et Cannes www.marathon06.com 10 au 30 NOV > Coupe du Monde de Rugby à XIII : entre l’Angleterre, l’Irlande, la France et le Pays de Galles www.rlwc2013.com 15 et 16 NOV > Semi-Marathon de la Vente des Vins à Beaune (FRA) + foulées 10 km, rando 9 km et nocturne 4 km www.semibeaune.com 15 au 17 NOV > finale de la Coupe Davis de tennis (Hommes) www.daviscup.com
24 NOV > Firenze Marathon (ITA) : dans la merveilleuse ville des Médicis et sa périphérie (attention à la météo automnale en Toscane, souvent plus froide que prévu) www.firenzemarathon.it 24 NOV > Lotto Panne Beach Endurance (BEL) : 52 km en VTT… dans le sable www.beach-endurance.be 25 NOV au 1 DEC > Championnat du Monde de Ski Nautique à Santiago (CHL) : catégorie Classic Open www.iwsf.com 26 NOV au 1 DEC > ski alpin à Beaver Creek (USA) > World Cup Dames www.fis-ski.com 27 NOV au 1 DEC > ski alpin à Lake Louise (CAN) > World Cup Hommes www.fis-ski.com
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Que d’eau !
Red Bull Cliff Diving Focus sur le Stand Up Paddle Profil Antoine Delpero The Battle of the Fastest Thema-boutique SUP Le Défi Monte-Cristo Stylisme, Pauline Beugniot PixPages, l’aqua-photographie Apnée, des records encore ! Arch to Arc, la Manche en plat principal La triathlète Marie Dessart
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Les fous
volants !
LA PREMIÈRE MANCHE DU RED BULL CLIFF DIVING S’EST TENUE FIN MAI À LA ROCHELLE. LE PRINCIPE : FAIRE UN PLONGEON ACROBATIQUE D’UNE HAUTEUR DE… 27 MÈTRES. ADRÉNALINE, VOUS AVEZ DIT ADRÉNALINE ?! par raphaël godet
Sur les quais du vieux port, ce samedi, 50.000 spectateurs ont les yeux rivés sur une plateforme émergeant de la Tour Saint-Nicolas. Les flashs des appareils photos crépitent quand un plongeur fait son apparition. Il avance lentement sur le promontoire. Le speaker annonce : « Mesdames et messieurs, je demande un tonnerre d’applaudissements pour Hassan Mouti ! » Le Français obtient l’ovation qu’il mérite. Car il la mérite, lui qui à l’instant doit se sentir tout petit face à la foule et son destin d’hommeoiseau… Puis c’est le silence. La ville immobile. Plus un bruit. Juste le cliquetis des chaînes métalliques qui maintiennent la structure. Le diver souffle un grand coup… et se jette dans le vide. Quadruple vrille, entrée dans l’eau parfaite, debout, pieds tendus. Il disparaît quelques secondes et remonte à la surface, jambes en premier, style natation synchronisée. « Ouiiiii », s’époumone le speaker. Hassan Mouti vient de réaliser un plongeon de qualité. Trois secondes de grâce et d’esthétisme. Un saut gigantesque, de la hauteur d’un building, pour une arrivée dans l’eau entre 85 et 100 km/h. gare à la casse Tout le monde se détend, on rallume la sono… Drôle de sport où, avant même de saluer les prouesses des concurrents, on est tout heu-
Le plongeon, c’est 70% dans la tête et 30% de physique. reux de constater qu’ils ne sont pas blessés ! Remarquez, il leur faudrait des semaines, voire des mois, pour se remettre d’un plat. « A cette hauteur-là, ça ne pardonne pas, confie l’Anglais Gary Hunt. Je sais qu’une infime erreur peut coûter très cher. » D’ailleurs, des secouristes sont constamment dans l’eau, au cas où… A terre aussi, une équipe médicale est prête à intervenir. Marco Da Cruz, le kiné du circuit, rappelle régulièrement les
Chiffres-clés
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La durée du plongeon : 3 petites secondes pour sauter de 27 mètres (ce qui équivaut à la hauteur d’un immeuble de 8 à 9 étages).
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C’est aussi le nombre de « G » encaissées. Pour rappel, une gravitation (G) équivaut à une fois notre propre poids !
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Le nombre de manches du Red Bull Cliff Diving 2013. D’abord La Rochelle (FRA), ensuite Copenhague (DAN) les 21-22 juin, Azores (POR) les 28-29 juin, Malcesine (ITA) les 13-14 juillet, Boston (USA) les 23-24 août, Pembrokeshire (UK) les 13-14 septembre, Rio de Janeiro (BRA) les 27-28 septembre et, enfin, Krabi en Thaïlande du 21 au 26 octobre.
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Le nombre de participants : 3 Britanniques, 1 Colombien, 1 Mexicain, 1 Tchèque, 1 Russe, 2 Américains, 2 Français, 1 Luxembourgeois, 1 Ukrainien et 1 Bulgare.
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— Vista et coordination, Gary Hunt se prépare…
La vitesse en km/h à laquelle les plongeurs entrent dans l’eau. Parfois, quand le vent est favorable, elle peut atteindre 100 km/h…
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monsport L’impact avec l’eau est toujours très violent. On peut se briser les os, se déboîter une hanche, se fracasser les poignet…
Atypique, le Russe Artem Silchenko. Pour parfaire sa technique, il a vécu 6 ans en Chine. —
risques : « Je répète aux participants combien l’impact avec l’eau peut être violent. S’ils se réceptionnent mal, ils se briseront les os, se déboîteront une hanche ou se fracasseront les poignets… La plupart du temps, il ne s’agit heureusement que de blessures mineures, comme des petites entorses. Les plantes des pieds morflent. Idem pour les genoux, les épaules et le dos qui encaissent dur. » Le kiné a d’ailleurs conclu un deal avec les plongeurs : « Je les reçois deux ou trois fois avant chaque compétition pour préparer leurs muscles, leurs articulations, et les prémunir au maximum. Et je les revois obligatoirement après, de manière à faire un bilan de ce qui va… et ne va pas ! »
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comme un skieur avant une descente On se demande quand même ce qui les pousse à sauter, encore et toujours, ces merveilleux fous volants. La question fait marrer l’autre Français du circuit, Cyrille Oumedjkane. « C’est difficile à expliquer. Je ressens une sorte d’ex-
tase quand j’entre dans l’eau. Tu joues avec ta vie, c’est vrai, mais pour autant les risques sont calculés. Le plongeon, c’est 70% dans la tête et 30% de physique. » Ils sont quatorze à s’être inscrits en 2013. Un plateau très cosmopolite où 10 nations sont représentées : Colombie, République tchèque,
Explosif et surdoué : le Colombien Orlando Duque.
Mexique, Etats-Unis, Luxembourg, Bulgarie, Russie, Ukraine, RoyaumeUni et France. Chacun à son « truc » quand il se hisse sur la plate-forme. « Il faut faire le vide et ne penser qu’au plongeon, explique le champion du monde en titre, Orlando Duque. Comme un skieur avant une descente, je visualise
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mon saut, je me le cale dans la tête et je décortique chaque mouvement. » Il marque une pause, puis reprend : « La chute ne dure que 3 secondes, mais c’est comme si elle en prenait dix de plus. Quand tu tombes et que tu sens l’accélération, c’est incroyable ! Au moment où tu pénètres dans l’eau, tu libères tout ton stress, tu évacues d’un seul coup toute la peur et l’anxiété. C’est dingue ! ».
« Quand tu tombes et que tu sens l’accélération, c’est incroyable ! »
Ce 25 mai à La Rochelle, Orlando n’était pas le plus fort. Le SudAméricain s’est laissé dominer par un Russe en très grande forme : Artem Silchenko. Podium, trophée et embrassades. Sur le corps bien bâti de l’athlète victorieux, on aperçoit de grosses plaques rouges qui rappellent la violence du choc…
Il faut être maso LE FRANÇAIS HASSAN MOUTI FAIT PARTIE DES 14 FÊLÉS DU CIRCUIT 2013. IL DÉCRYPTE LA DISCIPLINE.
COMMENT ARRIVE-T-ON AU RED BULL CLIFF DIVING ? H.M. Jamais par hasard ! (rire) Je suis fou de sports extrêmes. J’ai d’abord cherché ce genre de sensations dans le parachute, le saut à l’élastique, le surf, le jet ski, mais je n’étais jamais satisfait. Seul le plongeon me comble vraiment. Mais pas n’importe lequel : il me faut de la hauteur et du danger. Plonger, c’est aussi chercher ses propres limites. Et à chaque fois, c’est un pas de plus vers la folie. C’EST UNE DROGUE, EN FAIT ?… H.M. Complètement ! Et sans doute l’une des plus puissantes ! Même quand tu te blesses, tu y retournes. Il faut être un peu maso. En arrivant sur la passerelle, tu te dis : « Mais qu’est-ce que je fous là ? »… et pourtant, tu sautes… Dans cette discipline, tu dois juste avoir confiance en toi, alors qu’en saut à l’élastique,
par exemple, c’est à la corde qu’il faut se fier, il faut prier pour qu’elle ne lâche pas ! DÉCRIS-NOUS CE SENTIMENT DE PEUR… H.M. La peur, il faut l’apprivoiser. Quand je suis là-haut, je n’en mène pas long, évidemment. J’adore le moment d’angoisse juste avant de m’élancer et l’impression de légèreté juste après. Comme un soulagement de se sentir vivant… C’est indescriptible. VOUS AVEZ POURTANT FRÔLÉ LE DRAME IL Y A DEUX ANS À ATHÈNES… H.M. Oui, je me suis reçu sur le flanc alors que je tentais une nouvelle figure. Résultat : hématome pulmonaire, rotule et épaule sérieusement abîmées, plus un méchant traumatisme qui peine encore à s’effacer. J’étais ruiné physiquement… et mentalement aussi. Il m’a fallu trois mois pour
refaire surface. J’ai dû réapprendre à respirer en soufflant avec une paille sur une balle de ping-pong. POURQUOI CETTE HAUTEUR FIXÉE À 27 MÈTRES PRÉCISÉMENT ? H.M. Au début, ça différait, 20m, 25m... Mais on n’avait pas la même qualité de plongeon. Alors, on a fait plusieurs essais pour déterminer que 27m est la hauteur à laquelle on peut exécuter de très gros sauts sans risquer à chaque fois l’accident. IL N’EST PAS UTILE D’ALLER PLUS HAUT ? H.M. Exactement. Passer à une hauteur supérieure ne servirait à rien, car ça ne nous permettrait pas d’exécuter une vrille supplémentaire, tout simplement parce qu’on passe le même temps en l’air. En revanche, l’impact, lui, serait plus violent.
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STAND UP PADDLE
A chacun son style, à chacun son ethnie Sorte de « vélo aquatique », il séduit par sa polyvalence. Avec lui, les compétiteurs les plus assidus y trouvent leur compte, mais aussi les paisibles touristes cherchant une embarcation stable et facile à manier pour de simples balades.
DOSSIER H2O MON AMOUR 21 VOILÀ UNE POIGNÉE D'ANNÉES QUE LE SUP A DÉBARQUÉ SUR LES RIVAGES DU SUD OUEST DE LA FRANCE, UN LITTORAL RÉPUTÉ POUR SES SPOTS. D'ABORD APANAGE DES SURFERS EN QUÊTE DE NOUVELLES SENSATIONS (OU EN MAL DE VAGUES), LE PADDLE BOARD A DÉSORMAIS ENVAHI TOUTES NOS CÔTES, MAIS ÉGALEMENT LES LACS, LES PORTS, LES RIVIÈRES ET LA PLUPART DES PLANS D'EAU. IL FAUT DIRE QUE CETTE PLANCHE POSSÈDE DES ATOUTS DE TAILLE : FACILE D’APPROCHE, POLYVALENTE, LUDIQUE… C’EST BIEN PLUS QU’UN JEU DE PLAGE POUR TOURISTES ESTIVAUX. IL FAUT PLUTÔT LA CONSIDÉRER COMME UNE AMIE BIENVEILLANTE QUI VOUS EMMÈNE PARTOUT, EN TOUTES SAISONS ET PAR TOUS LES TEMPS. par Auriana BEAUTÉ
POLYVALENCE Le Stand Up Paddle (SUP) est une discipline du surf où l’on évolue à l'aide d'une pagaie, en position debout, sur une longue et large planche. Cet engin docile peut peser jusqu'à 25 kilos pour un volume de 250 litres. Né dans les années 60 à Hawaï, le SUP est resté dans l'ombre des planches courtes pendant près de quarante ans. Depuis, son emploi s'est étendu : sorte de « vélo aquatique », le Stand Up Paddle séduit aujourd’hui par sa polyvalence. Avec lui, les compétiteurs assidus y trouvent leur compte, tout comme les paisibles touristes cherchant une embarcation stable et facile à manier pour des balades en solitaire ou en tribu. PRÉCAUTIONS D'USAGE Si le SUP se laisse aisément dompter, n’oublions quand même pas qu’il se pratique en milieu naturel. Donc, une formation de base s'avère nécessaire pour mieux appréhender l’environnement. Il faut assimiler quelques gestes techniques : le port de la rame, les changements de
direction et, last but not least, savoir remonter sur la planche en cas de chute ! Voilà pour les préalables, avant de s’élancer. Il faut intégrer ces « premiers gestes »… à plus forte raison si les flots sont tumultueux, car, dans ce cas, les risques sont multipliés par deux. Soulignons que le SUP en eaux vives n’est pas donné à tout le monde. Ça reste l’affaire de spécialistes parfaitement entraînés, avec un facteur danger non négligeable. Bref, ne vous surestimez pas et ne pensez pas qu’en toute circonstance, le SUP est inoffensif. ON THE WAVES Au départ, les surfeurs recouraient au Stand Up Paddle uniquement sur les petites vagues, la pagaie aidant à la propulsion (pour acquérir une vitesse suffisante), puis à se diriger, en l’utilisant comme un point de pivot. Si la rame a toujours cette double mission, désormais les adeptes les plus aguerris ne craignent plus d’affronter de très grosses vagues, ce qui en fait un sport à part entière dont Laird Hamilton et Brian Keaulana comptent parmi les nouvelles icônes.
La pagaie a une double fonction : aider à la propulsion pour acquérir une vitesse suffisante et se diriger, en l’utilisant comme un point de pivot.
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Il faut assimiler quelques gestes techniques : le port de la rame, les changements de directions et‌ last but not least, savoir remonter sur la planche en cas de chute.
DOSSIER H2O MON AMOUR 23 GYM PADDLE Le SUP est un sport vraiment complet, procurant un physique athlétique et une musculature bien équilibrée. D’ailleurs, les professionnels de la forme se sont engouffrés dans ce créneau, proposant de la Gym Paddle (ou SUP Fitness). Le concept émerge chez nous, mêlant proprioception, force, équilibre et maintien : un bon moyen de parfaire sa silhouette, que l’on soit en mer, en eau douce ou même en piscine ! CÔTÉ RACE Il existe deux types de compétitions : le SUP Surf et le SUP Race. L’un et l’autre offrent plusieurs formats de courses, du sprint en bord de plage à de grandes traversées en mer. Eric Terrien, numéro 1 européen en SUP « longue distance » pense que le
Stand Up Paddle va continuer à se développer dans la diversité. Mais à condition que les fédérations sportives s'organisent au sein des différents pays où la discipline est installée. « Il faut que le SUP entre dans les clubs et s'ouvre aux jeunes. Un tour professionnel sérieux est aussi très attendu pour retenir l'attention des sponsors et des médias. » MOYEN DE LOCOMOTION Peut-on concevoir le SUP comme un simple outil de mobilité ? Affirmatif ! On en voit de plus en plus, traversant la côte pour rejoindre une plage, un spot d'escalade ou le café du port... Nico est un shaper passionné habitant en bord de mer. Pour lui, le Stand Up Paddle est devenu un moyen de locomotion : « Pour aller manger un bout, je coupe
SUP-sur-lac… N'oublions pas que le vent est créateur de vagues. Même sur un lac, la brise peut générer une belle houle depuis les hauts fonds. Les « SUPridersuisse » ont su en déchiffrer les codes et apprivoiser le Léman. Aux prémices du Stand Up Paddle sur lac, on les appelait d’ailleurs les « Jésus du Léman », tant ils donnaient l'impression de marcher sur l'eau dès qu'ils s'éloignaient un peu des berges !... « Le SUP sur lac est une discipline à part entière, avec ses spécificités. Ici, nous la pratiquons 365 jours par an. Un vrai voyage à travers les quatre saisons dans les beaux panoramas que nous offre le Léman et son cadre montagneux. A force de pratique, on connaît tous les spots avec leurs caractéristiques propres selon la force et la direction des vents. Chaque jour, le Léman nous dévoile un peu plus de son fabuleux potentiel. Et quand l’hiver arrive, nous continuons le SUP avec notamment quelques ‘sorties glace’, mais sur des lacs plus modestes qui gèlent sur 5 à 10mm. Nous y faisons nos traces, comme en ski* ! » … A noter que Supridersuisse anime l'association SUP Lavaux qui propose des sorties en Stand Up Paddle à la "découverte du Dézaley" (classé au patrimoine de l'UNESCO). Infos www.supridersuisse.ch (*) Déconseillé aux débutants !
par la mer avec mon SUP. C'est plus rapide que de prendre la voiture et ça permet d’éviter les embouteillages. En quelques coups de rame, je suis au resto, je n'ai plus qu'à mettre les pieds sous la table »… Oui, c’est cela aussi, le SUP !
Paddle Trip Dans la famille Terrien, je voudrais Joelle l’aventurière. A 56 ans, après avoir élevé quatre fils, cette"adrénaline addict" avait besoin de challenges forts. En femme ‘debout’, elle a choisi de réaliser, seule et sans assistance, une descente inédite de la Loire : plus de 1.000 km (les 100 premiers à pied, puis en SUP à partir du Puy-en-Velay) pour rejoindre l’Océan. Un trip de trois semaines, ponctué de belles sensations et de quelques frayeurs. « Je ne suis tombée qu’une seule fois, sur un obstacle que je n'ai pas vu venir. Mais il faisait beau et j'avais pied »… En autonomie totale, elle est restée plusieurs jours sans contact avec la civilisation. « Honnêtement, j’ignorais tout de la vie d'une rivière avant de partir. J'étais simplement prête physiquement et mentalement pour aller jouer. En cours de route, j'ai beaucoup appris, avec tous mes sens, dans tous les sens, en ratant, en me rattrapant, en réessayant »… Un vrai voyage initiatique.
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ANTOINE DELPERO
le Top du Up
C’EST EN MÉDITERRANÉE QU’IL SE DÉCOUVRE, ADOLESCENT, UNE FOLLE ATTIRANCE POUR LA GLISSE. LE JEUNE DELPERO PARTAGE ALORS SON TEMPS ENTRE L’EMBLÉMATIQUE SKATEPARK DE MARSEILLE1 ET LES QUELQUES SPOTS DE L’AGGLOMÉRATION PHOCÉENNE OÙ IL RETROUVE RÉGULIÈREMENT LES MEILLEURS SURFEURS DU COIN. AVEC SON TALENT INNÉ ET UNE PHÉNOMÉNALE CAPACITÉ D’ASSIMILATION, IL INTÈGRE RAPIDEMENT LE PÔLE FRANCE DE BAYONNE ET S’INSTALLE À BIARRITZ SUR LA CÔTE ATLANTIQUE. par Denis ASSELBERGHS
Aujourd’hui, « Tonio » (son surnom) vit pleinement sa passion. Professionnel depuis une petite dizaine d’années, il doit une partie de sa réussite à Alain Minvielle, son shaper et mentor. Grâce à l’expérience du Basque, Delpero décide bientôt de produire ses propres planches sous la marque Bonz. LA POLYVALENCE ABSOLUE Mais Oxbow reste un partenaire incontournable avec lequel Antoine truste les podiums : Champion du Monde ISA de Longboard en 2009 et de Stand Up Paddle en 2012, il est devenu l’une des références planétaires de la discipline. Un compétiteur complet qui, armé ou
(1) Marseille où il est né en 1985. (2) European Surf Industry Manufacturers Association (3) A ne pas confondre avec Edouard, son frère cadet
non d’une pagaie, est capable d’évoluer au plus haut niveau sur des planches de tout gabarit, longues ou courtes, en bois ou en fibre, avec ou sans dérive (Alaia). C’est d’ailleurs cette polyvalence qui lui a valu l’an passé d’être désigné « European Athlete of the Year » par l’EuroSIMA2.
les vagues sont là, je me régale à faire des turns en appui sur ma rame… Bref, qu’on l’utilise de façon très engagée ou très cool, le Stand Up Paddle est un super compagnon de jeu ». Venant d’Antoine Delpero, c’est un sacré compliment !
UN SUPER COMPAGNON DE JEU Incarnant l’audace et la décontraction, les valeurs fondamentales de son sport, Delpero Senior3 voue un attachement particulier au SUP. « Il me procure des sensations extraordinaires, quelles que soient les conditions. Les jours de flat, c'est un bon engin pour se dépenser ou se balader entre amis. Et quand
Un compétiteur capable d’évoluer au plus haut niveau sur des planches de tout gabarit, longues ou courtes, en bois ou en fibre, avec ou sans dérive.
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« BATTLE OF THE FASTEST » ou… ballad
of the quietest ?
LE STAND UP PADDLE JOUE SUR TOUTES LES NOTES DE LA GAMME : MER, LAC OU CANAL, IL S’ACCOMMODE À CHAQUE ENVIRONNEMENT DANS UNE APPROCHE PUREMENT RÉCRÉATIVE OU CARRÉMENT RACING. VOICI QUELQUES BONS PLANS POUR APPROCHER LES CHAMPIONS OU VOUS INITIER À VOTRE RYTHME SUR DES EAUX TRÈS CALMES. par Denis ASSELBERGHS
Autant les Pays-Bas raffolent des disciplines aquatiques et permettent au SUP d’exprimer toute sa diversité, autant la Belgique est souvent lente à découvrir de nouveaux sports. Mais avec ces planches hyper tolérantes, les initiatives se multiplient, permettant à un large public d’y accéder.
dynamiques). Villes et canaux du nord ne sont pas en reste. C’est ainsi qu’un clinic s’est déroulé dans le centre médiéval de Gand ! De là à proposer aux touristes des promenades en Stand Up Paddle de la cathédrale Saint-Bavon au monastère des Dominicains, il n’y a qu’un pas…
DU SUD AU NORD En Wallonie, le lac de l’Eau d’Heure s’est rapidement mis au goût du jour. Idem pour le canal Espierre au départ d’Estaimpuis où vous vous laisserez gentiment glisser entre deux berges hospitalières. Même la Meuse entre dans la danse avec notamment des locations du côté de Namur. Dans la partie flamande, le littoral a très vite embrayé avec des zones dédiées au SUP à Blankenberge, Coxyde et Knokke-Heist (les Surfer Paradise et Lakeside Paradise se montrent particulièrement
N1SCO POUR SPRINTER À ARMES ÉGALES Côté compétition, les promoteurs se réveillent. Après une édition 2012 exclusivement organisée en Hollande, la « Battle of the Fastest » s’est offert une étape en Belgique : à Zeebrugge, le 11 août, à l’Icarus Surfclub, avec le soutien de Naish et Oxbow. Outre les courses sur longues distances, cette série introduit la formule N1SCO. Elle se dispute sur 200 mètres, les concurrents disposant de planches strictement identiques (des Naish One 12’6’’ mises à disposition par l’im-
portateur). Ne manquez pas l’ultime manche de la « Battle » : à Groningen, le 21 septembre. Quand aux épreuves exclusivement réservées à la N1SCO, après l’affrontement des meilleurs spécialistes européens le 24 août à St-Moritz (Suisse), une grande finale réunira le gratin mondial à Las Vegas le 12 octobre. L’HEXAGONE PAS EN RESTE Pointons encore quelques dates en France où le SUP compte de nombreux adeptes. Les 14 et 15 septembre, des ‘Open Races’ sont programmées sur le lac d’Annecy. En Savoie toujours, le 28 septembre, place à la Translac du Bourget (entre Chambéry et Aix-les-Bains). Le même week-end, il y aura aussi des épreuves pour SUP à Hendaye et à La Baule. Enfin, last but not least, le World Tour fera escale à La Torche , e n Bre ta gne , du 26 octobre au 3 novembre.
concours
Kitesurf & Stand Up Paddle... Matthias Charton vous invite à partager sa passion !
Pour bénéficier de son enseignement et intégrer la MC Kiteschool, rendez-vous sur
www.monsportmagazine.com En jeu, 4 initiations de kite ou SUP pour progresser vite et bien dans ces sports dont « Thias » est l’un des ambassadeurs les plus créatifs. Très impliqué dans le Kiteboard Pro World Tour et la Professional Kiteboarding Rider Association, Matthias Charton est toujours en quête de nouveaux concepts pour booster ses disciplines de prédilection. Avec lui, découvrez le meilleur de la glisse !
Plus d’infos sur
www.mckiteschool.com
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THEMA-BOUTIQUE
A chacun(e) son SUP UNE SÉLECTION DE STANDS UP PADDLE MULTI USAGES. EN FIBRE, EN BOIS OU GONFLABLES, CES BOARDS CIBLENT DES CLIENTÈLES DIFFÉRENTES, SELON LES APTITUDES, LES ENVIES ET LE BUDGET DE CHACUN.
BIC SPORT 9'6 ACE-TEC Une planche pour petits et moyens gabarits. Elle garantit d’excellentes performances, boostée par son faible poids et différentes configurations d’ailerons possibles : single pour le plat, 2+1 pour les vagues. Important : la 9'6 Ace-Tec est thermoformée verre/époxy, une technologie exclusive BIC Sport qui offre légèreté, rigidité et résistance aux impacts. Avec elle, un choc contre un rocher ne laissera qu’un micro trace. C’est l’un de ses nombreux atouts.
OXBOW CODE 9'6 Structure en bambou pour ce SUP typé Surf. De niveau intermédiaire, il s’adapte aux gabarits moyens avec une belle efficacité dans des conditions très variées. En mode balade, il est conseillé de conserver uniquement l’aileron central. Possibilité de fixer un leash (une sangle reliée à la cheville pour rester en lien avec le SUP en cas de chute). LONG. 289 CM - LARG. 78,7 CM – POIDS N/A +/- 1.050 EUR
LONG. 290 CM - LARG. 71 CM - 10,5 KG +/-850 EUR
OXBOW ODYSSEY 10'6 Un modèle « tout terrain ». Format long et étroit. Parfait en mer, sur lac ou dans le (faible) courant d’une rivière. Utilise le bambou comme base de construction. Trois boîtiers d’ailerons. Pas d’option WindSUP. LONG. 320 CM - LARG. 78,7 CM – POIDS N/A +/-1.100 EUR
NAISH ALANA 10'10 Idéal pour les femmes, quel que soit leur niveau en eaux calmes ou en surf. Les débutantes aimeront sa stabilité, sa mise en confiance, alors que les paddleuses plus expérimentées apprécieront sa docilité sur les vagues et sa manœuvrabilité. Un fond multi-concave y participe. Grâce à lui, les rotations deviennent plus faciles. LONG. 330 CM - LARG. 81 CM - 14 KG +/- 1.250 EUR
NAISH MANA 10’5 ASA Large et remarquablement stable, il a été pensé pour les paddlers débutants quels que soient leur poids et leur taille. Destiné aux balades sur eau plate, il convient aussi pour les petites vagues. Son recouvrement Skin ASA lui offre une belle longévité, voilà pourquoi on rencontre fréquemment le MANA 10’5 dans les parcs de location. LONG. 317 CM - LARG. 89,5 CM - 15,7KG +/-1.200 EUR
NAISH NALU 9’0 GT Arme redoutable pour performer, ce modèle compact en structure bois convient aux pratiquants experts de petit gabarit, y compris les femmes. En toutes conditions, le NALU 9’0 GT affiche un rendement élevé, mais il faut savoir l’apprivoiser vu sa surface réduite. Il peut recevoir trois ailerons différents.
LONG. 274 CM - LARG. 70,4 CM - 8,3 KG SANS ACCESSOIRE +/-1.400 EUR
BRUNOTTI SUP-BOARD Plutôt orienté Wakeboard et Kitesurf, le fabricant italien s’attaque au Stand Up. Il s’y essaie notamment avec cette magnifique planche en bois, guidé dans son élaboration par le shaper « maison » Jinne Sietsma. L’objectif, ici, est de naviguer sur les vagues, mais le plus aisément possible, sans viser les prouesses stylistiques (il existe pour cela un modèle racing). Via un triple aileron et une section centrale à la fois plate et large, l’objectif est atteint. PRIX ET CARACTÉRISTIQUES TECHNIQUES N/A
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Revêtu d’un simple maillot, d’un shorty en néoprène ou d’une combinaison isothermique, le SUP, c’est 52 semaines par an, sous toutes les latitudes et par tous les temps ! Cette photo en atteste…
DOSSIER H2O MON AMOUR 29 ZPRO WOO’SUP XL De catégorie XL (pour eXtra Large), cette Zpro est gonflable. Bien ‘assise’, elle convient aux eaux calmes ainsi qu’aux vaguelettes des rivières et des rivages côtiers. Convenant tant au néophyte qu’au paddler expérimenté cherchant un SUP cool et pratique, le modèle Woo'Sup XL s’habille de Drop Stitch (un matériau haute pression rigide et résistant), lui-même recouvert d’un tissu technique en haut et en bas. Au final, cela donne une très bonne flottabilité doublée d’une réelle solidité. La planche est fournie avec une pompe à main (et son manomètre). LONG. 335 CM - LARG. 86 CM - 11 KG +/-800 EUR
AQUA DESIGN VIEW 3.15 Un SUP gonflable avec 3 ailerons fixes. Parfait pour s’initier sur des eaux tranquilles (chaque chose en son temps…). Son caisson en Drop Stitch 100 mm est recouvert d’un tissu PVC 1100 DTEX et d’une mousse EVA antidérapante bicolore. Gadget mais sympa : une fenêtre en polycarbonate aménagée à l’avant offre une vue sous la planche. A l’arrière, un anneau ‘D’ permet d’attacher un leash. L’Aqua Design View 3.15 est livrée avec une valve de gonflage H/R, un kit de réparation et une pompe à main type seringue.
TRIBORD STAND UP 100 Un SUP familial pour apprendre en toute sécurité. En mousse, combinant polystyrène et polyéthylène, il ne se prête pas à une pratique intensive. Avec lui, l’idée est de progresser au gré de paisibles promenades. Poids maximum du paddler : 90 kilos. Avec poignée de portage intégrée. Un plug pour leash est prévu à l'arrière. LONG. 295 CM - LARG. 83,5 CM 10,2 KG AVEC L’AILERON 449 EUR
LONG. 315 CM - LARG. 75 CM - 11 KG +/-575 EUR
TRIBORD STAND UP 500 Finesse de pilotage, réactivité et polyvalence avec ce SUP réclamant déjà certaines aptitudes. Comme son frère de gamme, il est déconseillé aux paddlers pesant plus de 90 kilos. Son shape, sa carène concave et sa construction soignée en sandwich époxy (fibre de verre / plaquage bois) procurent une tenue parfaite en mer. Avec poignée de portage intégrée et aileron démontable. Un insert est prévu au centre pour visser un pied de mat classique et ainsi convertir votre SUP en planche à voile. LONG. 317 CM - LARG. 74,2 CM – 10,5 KG 659,90 EUR
SEVYLOR S.U.P Le réputation de l’entreprise américaine Coleman n’est plus à faire : c’est du sérieux ! Sa division Sevylor produit des gonflables de tous types, canots, canoës et kayaks. La voilà qui tente l’aventure du Stand Up Paddle avec ce modèle très abouti. A la fois costaux (en Drop Stitch) et peu encombrant, il est aisément transportable dans un sac à dos spécifique. Convient à une pratique relax. LONG. 330 CM - LARG. 76 CM - 10 KG +/-750 EUR
LOKAHI GIRL ALL ARROUND SERIES 8'6" Etudiée pour une pratique au féminin, cette planche courte et fluide offre deux visages. Accessible, progressive et tolérante, elle est « fun ballade » pour les débutantes. Accrocheuse, maniable et stable, elle affronte les vagues avec une belle assurance. Les connaisseuses noteront qu’elle reçoit le shape de l’AKA Bamboo 8’6’’. D’où cette jolie polyvalence. LONG. 260 CM - LARG. 74,2 CM – POIDS N/A +/- 1.100 EUR
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Evadez-vous ! CRÉÉ EN 1999 ET INSPIRÉ PAR L’ÉVASION MYTHIQUE D’EDMOND DANTÈS, LE DÉFI MONTE-CRISTO EST L’UN DES PLUS IMPORTANTS RASSEMBLEMENTS EUROPÉENS DÉDIÉS À LA NATATION EN MER. LE WEEK-END DES 22 ET 23 JUIN 2013, ILS SE SONT RETROUVÉS 1.500 À AFFRONTER LES FLOTS QUI SÉPARENT LE CHÂTEAU D’IF À LA PLAGE DU PRADO. UN RENDEZ-VOUS UNIQUE EN SON GENRE QUE BEAUCOUP DE COMPÉTITEURS (PROFESSIONNELS OU PAS) VEULENT ABSOLUMENT ÉPINGLER À LEUR « SWIMBOOK ». EN NOTANT QU’IL SE PASSE À PEINE UNE HEURE ENTRE L’OUVERTURE ET LA CLÔTURE DES INSCRIPTIONS EN LIGNE ! C’EST DIRE L’ENGOUEMENT QUE SUSCITE CE CHALLENGE EXCEPTIONNEL OÙ LA PERFORMANCE SPORTIVE REJOINT LA CULTURE ET L’IMAGINAIRE DU ROMAN D’ALEXANDRE DUMAS. par auriana Beauté
Depuis quinze ans, le Défi Monte-Cristo nous rappelle que « la mer n’est pas le cimetière du château d’If ».
dossier h20 Mon aMour
Surnommé initialement « Coupe de l’Abbé Faria »*, le Défi MonteCristo a pris peu à peu du galon pour devenir aujourd’hui une épreuve en eau libre parmi les plus prisées. Elle est d’ailleurs reconnue par deux instances influentes : la FFN (Fédération Française de Natation) et la FFESSM (Fédération Française d’Etudes et de Sports Sous-Marins). Le temps d’un week-end, 4 courses permettent à 1.500 inscrits de se mesurer à la Méditerranée. Un magnifique terrain de jeu… mais très encombré ! Car il y a du monde, beaucoup de monde ! quatre courses pour 1500 nageurs Trois « petits » défis - deux ‘open’ (1 et 2 km) et un ‘junior’ (1 km) - se déroulent la veille. Ils permettent aux débutants de découvrir la natation en mer, avec ou sans palmes, et constituent une préparation idéale aux 5 km que compte le très convoité « grand » défi. Son départ est donné au château d’If dimanche tôt dans la matinée, pour éviter le vent thermique qui se lève sur Marseille vers 11h00 (entendu (*) Le fameux prêtre italien qui révèla à Edmond Dantès l’emplacement du trésor pendant leur incarcération.
que si la brise est supérieure à Force 4, un parcours de substitution longeant la côte est mis en place). un spectacle dantesque A défaut de participer au MonteCristo, on peut voir s’ébrouer 750 nageurs dans la rade de Marseille, à quelques brassées du Vieux Port. Sur la plage du Roucas-Blanc (Prado), le Village d’arrivée reçoit les premiers finishers à peine une cinquantaine de minutes après qu’ils se soient élancés ! Depuis plusieurs années, ce sont les concurrents en mono-palme qui franchissent la ligne en tête, suivis à une poignée de secondes par les ténors de la nage en eau libre (où seules les lunettes sont autorisées). Dans cette catégorie, il y a généralement de solides pointures
Reconnue par la Fédération Française de Natation, l’épreuve réunit 1.500 inscrits venus se mesurer à la Méditerranée.
— Du château d’If à la Canebière, 5 km de nage que certains bouclent en moins d’une heure !
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monsport Une quarantaine de bateaux de sécurité sont prêts à intervenir en cas d’urgence, en plus des 60 kayaks qui forment un véritable couloir destiné à guider les participants.
car, comme l’explique Jean-Pierre Glandier, Président de l’ASPTT et organisateur du meeting, le Défi Monte-Cristo compte pour la Coupe de France. Ce statut le rend qualificatif pour plusieurs échéances inter nationales prestigieuses. Voilà pourquoi, chaque année, p lusieurs étrangers au palmarès étoffé r allient la cité phocéenne. Notamment la Suissesse Swann Oberson, Championne du Monde 2011 sur le 5 km.
Surveillance renforcée Cette course exceptionnelle nécessite naturellement un dispositif d’encadrement adapté. « Outre la quarantaine de bateaux de sécurité prêts à intervenir en cas d’urgence (la vedette de la police, les pompiers, etc), plus de 60 kayaks de mer forment un véritable couloir destiné à guider les nageurs. Un concurrent épuisé peut s’accrocher à l’une de ces embarcations qui le mènera jusqu’aux bateaux à moteur les plus
proches (ces derniers devant rester à bonne distance des athlètes pour ne pas risquer de les blesser avec leurs hélices ). Clairement, poursuit Jean-Pierre Glandier, tout dans cette course est prévu pour éviter les accidents. » Le starter est néanmoins soumis à l’autorisation du Port Autonome de Marseille, car le trafic portuaire reste prioritaire. Difficile cohabitation entre les ferries et les forçats du crawl… Et pourtant, depuis 1999, le Défi Monte-Cristo tient bon, fidèle à son concept et à cet itinéraire qui nous renvoie au récit envoûtant d’Edmond Dantès grâce auquel on sait désormais que « la mer n’est pas le cimetière du château d’If ».
Libre et… olympique La natation en eau libre est une discipline qui se pratique en mer, en lac ou en rivière et généralement sur de grandes distances. Très exigeante, elle a fait partie du programme officiel des Jeux Olympiques d’été en 2008 à Pékin. Une Suissesse à Marseille : Swann Oberson.
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PAULINE BEUGNIOT
Waterwoman, peintre et styliste NÉE EN 1985 À PESSAC, EN GIRONDE, SES PARENTS RACONTENT QU’ELLE NE CESSAIT DE DESSINER QUAND ELLE ÉTAIT ENFANT. PEU À PEU, PAULINE PASSA DES FEUTRES AUX POINTES SÈCHES ET TESTA BIENTÔT DES OUTILS GRAPHIQUES PLUS COMPLEXES, GUIDÉE VERS CES NOUVELLES TECHNIQUES PAR UN PÈRE GRAVEUR. par Denis ASSELBERGHS
Après six années d’études en Arts Plastiques à Bordeaux, Mademoiselle Beugniot devint à son tour professeur. Mais cela ne suffisait pas à son bonheur. VIF ET APAISANT Surfeuse à ses heures, elle voulait exposer et communiquer sa vision très personnelle de la glisse, en la déclinant sur toutes sortes de supports. La waterwoman peint (et grave, comme son papa) des scènes ludiques rythmées par les vagues et les oiseaux : un univers à la fois vif et apaisant qu’elle restitue d’un trait clair où se mêlent gaieté, sensibilité, évasion et liberté.
La waterwoman peint d’un trait clair des scènes ludiques rythmées par les vagues et les oiseaux.
UNE CRÉATRICE PLURIDISCIPLINAIRE De retour de Californie, le style de Pauline s’est affirmé. Il y a dans ses illustrations du talent et de la fraîcheur. De quoi intéresser les fabricants travaillant dans les sports outdoor : Oxbow notamment qui lui propose d’apporter sa touche à la collection printemps-été 2013. De cette collaboration naissent deux maillots de bain et un sac pour femme, ainsi que des boardshorts pour homme. Maillot Oxbow « Mabini » Boardshort imprimé Oxbow « Alaia Bokoro »
Créatrice pluridisciplinaire, Pauline Beugniot lorgne maintenant vers la sérigraphie. Sa devise : ce qui nous fait grandir se cache dans ce que nous ne connaissons pas encore.
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© Sylvain Cazenave
PixPages Eclaboussant ! DE CHACUN DE NOS DÉPLACEMENTS, NOUS RAMENONS UNE MOISSON D’INSTANTANÉS. C’EST DE CE CONSTAT QUE NOUS EST VENUE L’IDÉE DE MONTER UNE RUBRIQUE PHOTO ASSORTIE D’UN CONCOURS AUQUEL VOUS ÊTES TOUS CONVIÉS. SON RÈGLEMENT VOUS EST BRIÈVEMENT EXPLIQUÉ EN P.36 ET PLUS EN DÉTAIL SUR NOTRE WEBSITE, ENTENDU QUE LA TOILE SERA TOUT À LA FOIS LE RÉCEPTACLE ET LA VITRINE DE VOS PLUS BEAUX CLICHÉS. par Denis ASSELBERGHS
Dossier H2O oblige, ce n°41 s’intéresse à la photo dans les sports nautiques. Avec ce postulat de départ : la surface de l’eau constitue un merveilleux indicateur de vitesse et de mouvement. Mais, problème : tout comme la neige et la glace, l’élément liquide réfléchit la lumière. Voilà pourquoi, dans la plupart des prises de vue, il y a risque de sous-exposition et nécessité d’être très précis dans le choix du diaphragme. Clairement, l’eau n’est pas « un matériau photographique » simple à traiter, mais, avec un peu de maîtrise et les précautions d’usage, le
résultat est généralement gratifiant. Eclaboussant même… PAR ICI LES GROS CALIBRES Côté matériel, si vous possédez un reflex, soyez attentif au choix des objectifs. Comme dans le surf ou le kite, le sujet est souvent éloigné, l’emploi de longues focales s’avère souvent indispensable. Un 300 mm semble idéal, mais il vous faudra plus puissant encore si vous photographiez des voiliers… ce qui n’est pas une excellente nouvelle pour votre budget ! Deux conseils « de terrain » : pri-
vilégiez les actions éclairées à contrejour et, lors d’une régate, réglez la netteté sur un point fixe. Par exemple, une des bouées balisant le parcours. ADAPTEZ LA VITESSE Autres sports nautiques sympathiques à shooter : le kayak, le canoë et l’aviron. Entre eux, comme dénominateur commun, la présence de rames dont les coups sur l’eau forment une sorte de contrepoint rythmique au glissement élégant des bateaux. Pour un effet maximum, sélectionnez une
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L’eau n’est pas « un matériau photographique » simple à traiter, mais, avec un peu de maîtrise et les précautions d’usage, le résultat est gratifiant.
LA PRUDENCE EST D’OR Puis il y a le nec plus ultra : embarquer sur un géant des mers pour prendre des images inboard. L’exercice est passionnant, à condition de protéger l’ap-
© Sylvain Cazenave
vitesse d’obturation lente. Mais dans les compétitions de natation, au contraire, optez pour le 500e, voire le 1000e, pour figer le mouvement quand la tête émerge de l’eau le temps d’une inspiration. Et là, de préférence, visez de face.
Quand Hamilton prend la pose
pareil, car l’humidité et la corrosion saline sont de redoutables ennemis. La plupart des fabricants proposent des dispositifs étanches. Autre must pour photographier les skippers dans leur environnement : adopter un grand angulaire. Pas un 24mm (qui resserre trop), mais un 35mm ou, mieux encore, un 28mm. C’est la bonne mesure, hélas au prix fort ! Qu’à cela ne tienne, mon cher Harpagon : quand on aime, on ne compte pas…
La garantie waterproof POURQUOI LES APPAREILS PHOTO N’ONT-ILS PAS L’ÉTANCHÉITÉ QU’OFFRENT AUJOURD’HUI L’ÉCRASANTE MAJORITÉ DES MONTRES ? PARCE QUE LES BOÎTIERS SONT MOINS HERMÉTIQUES. IL FAUT POUVOIR LES OUVRIR POUR CONNECTER UN CÂBLE, INTRODUIRE UNE CARTE-MÉMOIRE OU CHANGER DE BATTERIE. N’EMPÊCHE, ON N’ENREGISTRE DÉJÀ DE JOLIS PROGRÈS, MÊME SUR DES MODÈLES TRÈS ACCESSIBLES. LA PREUVE. JVC GC-XA2BEU Une caméra ‘tout terrain’ étanche jusqu’à 5 mètres de profondeur. Elle est aussi anti-poussière, antichoc à 2 mètres et antigel. Aucun caisson nécessaire. Revêtement extérieur en caoutchouc. Enregistrement Full HD. Objectif grand angle. Photos jusqu'à 16 mégapixels. Stabilisateur d'image optimisé avec capteur gyroscopique. +/-200 EUR
PANASONIC DMC FT4 Un baroudeur avec optique 28-128 mm et boîtier étanche à 12 mètres. Le constructeur nous le présente comme « l’arme idéale pour traverser les fleuves du Vietnam, affronter les moussons d’Indonésie, naviguer en Antarctique »… Tout un programme ! Ce Lumix vous suivra dans toutes vos activités outdoor : plongée, surf, escalade, snowboard, camping sauvage… Lui aussi enregistre en Full HD. Plus étonnant : il renferme un GPS et offre la possibilité de récupérer toute une somme d’informations grâce à la boussole, l'altimètre, le profondimètre et le baromètre. +/-350 EUR LIQUID IMAGE EXPLORER 304 Masque de plongée numérique pour la photo et la vidéo (jusqu’à 30 images/seconde). Idéal pour évoluer "mains libres". Etanchéité certifiée jusqu’à 5 mètres. Résolution : 8 Mpix. Avec connexion USB. +/-100 EUR
Ile de Maui, Hawaï, 11 janvier 1994
Laird Hamilton. Le Californien d’Hawaï, légendaire freesurfer qui s’attaquait aux grosses, très grosses vagues. Pendant 20 ans, il a défié la mer : deux décennies d’exploits dont le photographe Sylvain Cazenave fut l’un des rapporteurs argentiques les plus assidus. Son travail avec Laird a été récemment l‘occasion d’une expo intitulée « L’art d’être un waterman ». Visitez les websites de ces deux virtuoses pour en apprendre un peu plus sur leur complicité. Au fait, savez-vous qu’Hamilton se consacre aujourd’hui au Stand Up Paddle ? Oui, lui aussi rejoint la SUP Communauty. Il a notamment traversé la Manche : 45 km pour améliorer son coup de rame ! www.lairdhamilton.com www.sylvaincazenave.com
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CONCOURS
PHOTO
DES AMBASSADEURS DE CHOC !
Jusqu’au 15 décembre 2013, envoyez nous régulièrement vos plus belles photos*. Règles essentielles : vous devez en être l'auteur et elles doivent avoir un lien direct avec le sport, à l'exclusion des disciplines motorisées que notre magazine apprécie mais qui ne s'inscrivent pas dans notre ligne rédactionnelle. Compétitions de haut niveau, épreuves de masse, pratiques individuelles ou collectives, expériences vécues, expressions, attitudes, ambiances, stades, foules... Allez-y gaiement ! Le champ est vaste, les possibilités nombreuses. Profitez-en pour varier les plaisirs. Et surtout, mettez-y de la force, du talent, de l’émotion… Vous en serez récompensé !
3 x 2 gagnants Toutes les photos que nous recevrons seront diffusées dans un album à découvrir sur notre page Facebook. Les trois images qui auront obtenu le plus de likes d'ici le 31 décembre 2013 seront primées. Parallèlement au vote Facebook, trois autres photos lauréates seront désignées par un jury composé de sportifs professionnels. Ces ambassadeurs de choc vont opérer leur choix sur base d'une présélection établie par notre rédaction.
Dotation Des séjours Pierre & Vacances, des smartphones Sony, de la bagagerie sportive Salomon et des lunettes de soleil Julbo… Pour plus d’infos sur les prix, visitez notre nouveau website.
Adresse pour vos envois : concours@monsportmagazine.com Règlement et plus d’infos www.monsportmagazine.com (*) Une ou plusieurs photos par envoi pour un maximum de dix par participant au terme de la période susmentionnée. A nous adresser en format JPG haute résolution.
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NOTRE JURY LA DREAM TEAM !
Ophélie David
Aurélien Ducroz
Anna Frost
Tonnerre de dieux ! LE HASARD FAIT PARFOIS BIEN LES CHOSES. IL PEUT MÊME VALOIR LA NOTORIÉTÉ AUX PHOTOGRAPHES CHANCEUX…
Cédric Dumont
Nicolas Favresse
Thomas de Dorlodot
Olivier Morin travaille pour l’AFP (l’Agence France Presse). Il est envoyé à Moscou pour couvrir les Mondiaux d’Athlétisme. Dans la finale du 100 m Hommes, il réussit un instantané miraculeux. « J’avais un appareil à la main et cinq boîtiers ‘remote camera’ sur des trépieds commandés à distance. » Olivier Morin les a réglé pour shooter l’arrivée au moteur, en focalisant sur le favori, Usain Bolt. On connaît la suite : le Jamaïcain gagne… mais jusque-là, c’est prévisible, archi logique. Ce qui l’est moins, c’est la météo. Un orage s’abat sur la capitale russe. Positionné très en retrait de la ligne, le 5e boîtier automatique va imprimer sur sa carte-mémoire ce tonnerre de dieux (dieux du stade, vous l’aurez compris). « Quand j’ai mis les images sur mon laptop, je n’ai rien constaté de spécial. » Normal, la prévisualisation sur l’écran d’un PC est minuscule. Mais en y regardant de plus près, Olivier Morin repère sur un fichier un coin de ciel lumineux très intense traversé d’un éclair. C’est LA photo, celle qui va faire le buzz dans les réseaux sociaux et dans la presse. Son auteur, pour flatté qu’il est, n’en demeure pas moins humble et… honnête. « Je suis juste responsable du cadrage. J’estime que mon intervention dans ce cliché compte pour 1%. Le reste, c’est de la chance, rien de plus. » Chance et pain béni pour les rédactions qui s’en donneront à cœur joie en titrant « Bolt fait parler la foudre », « Bolt l’éclair »… Facile mais tellement évident. Et voilà comment quelques milliers de pixels sont entrés dans l’histoire. Boîtier Nikon D4 - objectif : zoom 24/70mm réglé à 35mm - diaphragme : f/5.6
Matériel SONY XPERIA Z1 Un véritable photophone appelé aussi « Honami ». Son écran 5’’ est full HD. Il possède une bonne résistance à l’eau et aux poussières. Et, surtout, il intègre un capteur d’une puissance inédite : 20,7 mégapixels ! Le Sony Xperia Z1 est aussi capable d'enregistrer des vidéos en Ultra HD (4K) et sa sensibilité pourrait dépasser 12.800 ISO. 699 EUR
SAMSUNG NX300 Un appareil testé par Son Altesse Usain Bolt en personne. Compact, intelligent, le NX300, avec son mini zoom 28-85mm, est toujours « au point » grâce à 14 réglages automatiques. Avec lui, vous pourrez partager directement vos images sur Facebook, puisqu’il bénéficie de la technologie Wi-Fi que Samsung applique habituellement à ses smartphones. Fin du fin, dans sa catégorie, le NX300 est le premier au monde à disposer du « One-lens », un système qui permet de prendre des photos et des vidéos en 3D. 799 EUR
NIKON FIELDSCOPE EDG Les modèles phares de la gamme Nikon Sport Optics dédiée aux équipements d’observation : longues vues, jumelles et ces fameux Fieldscope. Avec eux, lancez-vous dans la digiscopie. Ce procédé permet, via des adaptateurs, de coupler des instruments d’optique avec des boîtiers photographiques Nikon (compact ou reflex). De la sorte, vous saisssez à distance les moments les plus palpitants de la nature avec une qualité de vision inégalée et vous les conservez sur un fichier numérique. Les Fieldscope EDG offrent des performances exceptionnelles pour faire ressortir le sujet de l’arrière-plan et révéler chaque détail avec un contraste optimal. La résolution est parfaite d’un bord à l’autre et les couleurs ont un rendu éclatant. Certaines versions du Fieldscope intègrent la fonction VR qui corrige les vibrations externes avec une précision diabolique. 300 à 3.599 EUR selon version
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Le bon tuyau… Alors que la 3e édition désignera ses lauréats début septembre, retour sur un des photographes récompensés au Red Bull Illume 2010 : Tim Korbmacher. Il avait remporté la catégorie Playground en immortalisant cet entraînement insolite du rider Stefan Lantschner. Des figures d’acro dans un tronçon de… pipeline. « C’était à Krefeld, en Rhénanie-Westphalie. Stefan s’est hissé dans cet énorme tube et, pendant une heure, il s’est donné à fond »... Ambiance étonnante, chromie magnifique. Encore que Tim Korbmacher soit un spécialiste du noir et blanc pour la plupart des images qu’il capture dans son univers favori : celui du skate, du snowboard, du bmx et du mtb. Avec toujours une façon très particulière de tordre les angles, d’exploiter l’architecture des lieux… et d’induire une étrange lenteur à l’action. De nationalité allemande, originaire du bassin industriel de la Ruhr, Tim Korbmacher vit aujourd’hui dans les montagnes autrichiennes. Freelance talentueux, il compte depuis 2009 plusieurs expositions à succès. Ses photos sont régulièrement publiées par une dizaine de magazines internationaux.
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APNÉE tolérance zéro C’EST UNE CONQUÊTE FASCINANTE DOUBLÉE D’UN JEU DANGEREUX. UNE ATTIRANCE EXTRÊME, PRESQU’UNE IVRESSE : REPOUSSER LA RÉSISTANCE DU CORPS JUSQU’AUX SEUILS LES PLUS FOUS. OSER LE TROU NOIR, L’ABSENCE D’AIR, LA PERTE DE LUCIDITÉ. OUI, C’EST ÇA, L’APNÉE : FRÔLER LES LIMITES PHYSIOLOGIQUES EN PLONGEANT SANS ÉQUIPEMENTS LOURDS DANS DES ABYSSES DE SOLITUDE… SEULS DES ATHLÈTES SURENTRAÎNÉS S’AVENTURENT DANS CES SPHÈRES HOSTILES. PORTRAITS DES AMBASSADEURS QUI FONT L’ACTU. par Denis ASSELBERGHS
CARLOS COSTE Le légendaire Vénézuélien que rien n‘arrête. Il est entré au Guinness en 2010 pour avoir nagé 150 m dans une grotte subaquatique sans l’aide d’appareils. L’apnée totale dans le dédale du Dos Ojos sous la péninsule mexicaine du Yucatan. Gonflé ! HERBERT NITSCH L’homme le plus profond du monde. Aujourd’hui, un véritable miraculé. En juin 2012, au large d’Athènes, l’Autrichien descend à 244 mètres ! La remontée prend une tournure dramatique : Nitsch s’évanouit en raison d’une narcose à l’azote. Les plongeurs de sécurité viennent à son secours, mais en l’émergeant trop rapidement, déclenchent plusieurs accidents vasculaires cérébraux. Après des mois de convalescence, Herbert Nitsch ne conserve que quelques séquelles apparentes. « Des pertes de mémoire, des troubles du langage, des problèmes de motricité… mais je marche à nouveau sur mes deux pieds ! Je vais tâcher maintenant de récupérer toutes mes capacités physiques. » L’un de ses plus gros challenges. ARTHUR GUERIN BOERI En touchant le mur mythique des 200 mètres, ce Français vient de signer à Kazan, en Russie, un record du monde homologué CMAS* dans la catégorie ‘dynamique sans palmes’. (*) La Fédération Internationale de sports subaquatiques
La prudence est d’or, avec des risques d’effets narcotiques et d’hallucination si la pression des gaz dans le sang augmente anormalement.
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WILL TRUBRIDGE Ce Néo-Zélandais vise le record de plongée en poids constant par -125 m. Dans cette discipline, une seule inspiration est autorisée avant l’immersion. Autre condition : n’avoir recours qu’à une simple monopalme comme mode de propulsion. En 2012, aux Bahamas dans le Dean’s Blue Hole, Trubridge est bien près de réussir, atteignant la profondeur requise, puis remontant à la surface, le tout en 3’45’’. Hélas, trop juste en oxygène, il subit une perte de contrôle musculaire et ne satisfait pas au protocole indispensable à la valida-
tion de sa performance par les juges venus le contrôler. « Assommé par l’effort, j’ai oublié d’enlever mes lunettes comme l’exige le règlement… et tout est à recommencer ! » Stupide, mais ainsi vont les compétitions d’apnée et leur étrange rituel. SOPHIE JACQUIN Les filles ne sont pas oubliées. Native d’Aix-en-Provence, Sophie Jacquin (qui réside actuellement en Guadeloupe) excelle en apnée statique. Championne du Monde à Ténérife en 2011, elle a dû se conten-
ter d’une médaille d’argent en 2013 pour une poignée de secondes concédées à la jolie Romaine Alessia Zecchini. Le chrono de la nouvelle reine de la spécialité : 6’23’’. ANNA VON BOETTICHER Depuis qu’elle a découvert l’apnée en 2007 (elle avait à peine 17 ans), ses progrès impressionnent. Son palmarès s’enrichit déjà de six records d’Allemagne et d’un titre mondial en ‘Tandem No Limits’ ; une couronne coiffée en 2011 après une plongée à 125 mètres avec l’Italien Andrea Zuccari.
La fréquence cardiaque diminue très nettement : un phénomène baptisé « réflexe de plongée mammifère »…
A tenir à l’œil… et au poignet SUUNTO VYPER AIR BLACK Un ordinateur de plongée offrant une procédure de décompression complète et continue grâce à son algorithme. Dans son imposant boîtier (65,9 x 60,4 x 28,7 mm), la Vyper Air Black renferme aussi une boussole 3D électronique et inclinable… pour rester dans la bonne direction. Sage précaution ! Comptez entre 400 et 600 EUR selon la configuration et les accessoires. ORIS AQUIS DEPTH GAUGE Le fabricant suisse dévoile la première montre de plongée qui mesure la profondeur par l’introduction dʼeau à lʼintérieur du garde-temps. Les ingénieurs d’Oris ont appliqué la loi de Boyle-Mariotte : pendant la descente, lʼair contenu dans la cannelure est comprimé par la pression environnante, ce qui permet à lʼeau de pénétrer par un petit orifice aménagé à 12 heures. Le liquide officie alors comme une gauge hyper fiable qui indique la profondeur via les graduations imprimées sur le pourtour du cadran. L’Oris Aquis Depth Gauge est étanche jusqu’à 500 mètres. Elle sera vôtre pour 2.600 EUR.
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Les aventuriers
de l’Arch
to Arc SIX ÉQUIPES, DONT TROIS BELGES, ONT PARTICIPÉ AU MOIS DE JUIN À L’ENDUROMAN ARCH TO ARC, UN ULTRA-TRIATHLON ENTRE MARBLE ARCH À LONDRES ET L’ARC DE TRIOMPHE À PARIS. AU MILIEU DU PARCOURS : LA MANCHE À FRANCHIR À LA NAGE ! par sébastien duval
140 km de running jusqu’aux falaises de Douvres, puis, pour traverser le Channel, 35 à 50 km d’un crawl absolument épuisant et, pour terminer, près de 300 km à vélo avec un final de rêve Place de l’Etoile.
dossier h20 Mon aMour Big Ben venait de sonner ses deux coups quand les concurrents se sont élancés dans la nuit londonienne. Depuis Hyde Park, une poignée d’athlètes a mis le cap sur Douvres, première étape d’un ‘multiple-stage event’ aux distances monumentales : 140 km de running jusqu’aux falaises blanches de la côte anglaise, puis la traversée du Channel (selon
cette aventure. » Deux d’entre eux savaient à peine nager à l’époque ! Quinze mois plus tard, ils sont au départ… « On a démarré très vite sur la course à pied, sans faire de calculs », raconte Nick, la voix obscurcie par une bronchite, mauvais souve-
« Je n’étais pas très rassuré avant de me jeter à l’eau. Je ne voulais pas en faire trop au début, seulement trouver un bon rythme et me réchauffer. » les courants, de 35 à 50 km d’un crawl absolument épuisant) et, pour terminer, près de 300 km à vélo avec un final de rêve Place de l’Etoile. Voilà le menu, la feuille de route. Maintenant, il n’y a plus qu’à… une sacrée Baignade dans la nuit noire Nick Van Praag, capitaine de l’équipe Fortissimi Sunt Belgae*, a découvert l’épreuve dans l’avion qui l’emmenait au marathon de Rome : « La personne assise à côté de moi m’en a parlé et l’idée m’a tout de suite plu. J’ai alors proposé à des amis sportifs de me rejoindre dans (*) Traduction : les Belges sont les plus braves !
nir de sa ‘baignade’ dans le Channel, LE gros morceau de l’Enduroman. « Je n’étais pas très rassuré avant de me jeter à l’eau. Je ne voulais pas en faire trop au début, seulement trouver un bon rythme et me réchauffer. » Au fil des relais entre les six membres de l’équipe (une h e u re m i n i m u m c h a c u n ) , l a confiance s’installe finalement, même lorsque, dans la nuit noire, la lumière du bateau est le seul repère offert aux nageurs.
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Il faut être bien préparé physiquement, mais avoir aussi un mental très solide pour dépasser la fatigue, la souffrance et parfois la lassitude.
dossier h20 Mon aMour à l’autre, c’est toujours un peu la même chose. Il me fallait un nouveau challenge. » Après plusieurs tentatives infructueuses, il a finalement réussi à rallier Paris en 2001 : 81 heures et 5 minutes ! Une performance seulement améliorée en septembre dernier par le triathlète britannique Mark Bayliss (73h39’12’’).
encore quelques détails à corriger Une fois revenu sur la terre ferme, à Calais, la dernière ligne droite à vélo est (presque) une formalité. « La circulation est dangereuse par endroits, notamment l’arrivée sur Paris, relève Nick qui a bien failli se faire happer par un camion ! C’est passé très très près... Certaines routes ne sont pas adaptées aux cyclistes. Mais globalement, l’épreuve est formidable, je n’ai jamais rien connu de semblable. Reste juste à corriger quelques détails et ce sera parfait. » Message transmis à l’organisateur, Edgar Ette. L’Anglais est le premier à avoir parcouru en solo la distance entre Marble Arch et l’Arc de Triomphe : « J’avais déjà disputé des Ironman. À part le décor qui varie d’un pays
en solo ou par équipe Jusqu’ici, ils sont à peine onze à avoir relevé le défi en solitaire. Onze athlètes qui ont touché au but au prix d’un effort impressionnant. « Il faut être bien préparé physiquement, mais avoir aussi un mental
très solide pour dépasser la fatigue, la souffrance et parfois la lassitude, explique Edgar Ette. Il y a aussi une part de chance. Tu peux être le meilleur nageur du monde, si le vent et le courant sont contre toi dans la Manche, il n’y a rien à faire. » Voilà pourquoi le coup d’envoi de la course par équipe, au milieu du mois de juin, a été retardé afin de trouver une fenêtre météo favorable. L’équipe belge Surfers Paradise, de Knokke-Heist, fut la première à franchir la ligne sous l’Arc de Triomphe, 39 heures, 15 minutes et 32 secondes (précisément !) après avoir quitté Marble Arch. Bravo !
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On vous salue Marie MARIE DESSART. UN PETIT BOUT DE FEMME DE 50 KILOS POUR 1M60, CONDENSÉ D’ÉNERGIE SURMONTÉ D’UNE CHARMANTE FRIMOUSSE PÉTILLANTE. TOUJOURS LE SOURIRE AVEC UNE PÊCHE D’ENFER. UNE DEMOISELLE DE DÉFIS CAPABLE D’ALIGNER 25 HEURES DE SPORT PAR SEMAINE, EN PLUS DE SON BOULOT, POUR ATTEINDRE DES OBJECTIFS « DINGUES » COMME LES CHAMPIONNATS DU MONDE D’XTERRA À HAWAÏ OU LE PLUS DUR DES TRIATHLONS, À EMBRUN. RENCONTRE. par eric verschueren
Elle a 32 ans. C’est une Carolo « naturalisée » Liégeoise après avoir étudié l’éducation physique dans la cité ardente. Marie a le sport version « à fond » chevillé au corps depuis sa prime jeunesse. Avec, pour lancer la machine, de la gymnastique de haut-niveau entre 6 et 12 ans. « Quinze heures par semaine ! Je n’en avais jamais assez, se rappelle-t-elle. Mais à un moment donné, stop. J’étais cassée mentalement. Je ne voulais plus y aller »… Pour autant, la pile interne n’est pas vide, il y a encore de l’énergie, beaucoup d’énergie! Marie Dessart « chipote » dans plein de sports comme le tennis et le hockey. Puis, elle découvre la course à pied, les raids omnisports ou encore le trail. Et là, coup de flash : elle adore l’endurance. C’est le sport XXL ! Mais elle l’aime tant qu’elle en devient boulimique… Elle dispute le Trail des Mille Collines au Rwanda avec des amis, ensuite des triathlons, histoire de monter en température. Arrive, fin 2010, le projet Xterra… Xterra, qué que cé ça ? Une discipline née à la fin des années 90 sur l’île de Maui dans l’océan Pacifique. Un peu la version off-road du triathlon. On commence par de la natation (1.500m), on poursuit avec du VTT (40km) et on termine par du trail (10 à 12km).
Et là, coup de flash : elle adore l’endurance. C’est le sport XXL ! Mais elle l’aime tant qu’elle en devient boulimique…
sur le podium à haWaÏ « Le Xterra, pour moi qui venais du raid omnisports, c’était du pain béni, se rappelle Marie. J’ai arraché un ticket pour les Championnats du Monde en participant à une épreuve qualificative dans les Vosges, puis je me suis rendue à Hawaï. Un souvenir magnifique. D’abord, parce que je m’étais bien battue pour arriver là-bas, physiquement, mais aussi financièrement. Ensuite, parce que l’endroit est évidemment très beau. Enfin, parce que j’ai réalisé une très bonne course, finissant 20e femme et 2e de ma catégorie, les non-professionnelles de 30-35 ans. » Très bon résultat effectivement, car le Xterra est tout sauf récréatif. Ce sport est en plein essor et les sponsors s’y
intéressent (c’est un signe !). Les principaux protagonistes sont de vrais pros extrêmement affûtés. Exemple le plus frapp a n t : e n 2 0 1 2 , f i n o c t o b re , l’Espagnol Javier Gomez a enlevé la couronne mondiale de la spécialité, deux mois après avoir raflé la médaille d’argent des jeux olympiques de Londres dans le triathlon « classique». En rentrant au bercail, il était plus lourd de 20.000 dollars, le prize-money alloué au vainqueur. On en déduira que la prestation de Marie à Hawaï n’a rien d’anecdotique ! D’ailleurs, quelques semaines après le Xterra d’Hawaï, la Ville de Liège décidait de lui attribuer le Mérite Sportif féminin. Une très belle reconnaissance assortie d’une exposition médiatique intéressante au moment de remercier les partenaires qui avaient accepté de la soutenir.
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Le Xterra est tout sauf un sport récréatif. Il est en plein essor et les sponsors s’y intéressent. C’est un signe !
dossier h20 Mon aMour tout donner avant de s’effondrer Forte de sa performance, la prof de gym (son job dans le civil) se fixe vite un autre objectif. Un Ironman, cette fois dans le triathlon traditionnel. Elle commence par Nice où elle termine 3 e de sa classe, loupant d’une place son accès au célèbre Ironman d’Hawaï. Qu’à cela ne tienne, elle se met en tête de faire l’ironman d’Embrun, dans les Alpes. Une compétition parmi les plus dures au monde. Songez : après 3.600 mètres de natation dans un lac avec départ de nuit, il faut enchaîner 188km à vélo comportant l’ascension du col de l’Izoard (classé hors-catégorie sur le Tour de France) et 42km à pied sur un tracé qui est tout sauf plat. Pour aborder ce solide morceau, Marie Dessart met les bouchées doubles à l’entraînement. Avec la volonté d’une Dame de Fer, elle s’impose un régime hebdomadaire de 25 heures de sport pendant près de neuf mois. Et les résultats suivent : elle finit 99e au scratch sur 1.063 inscrits, 7e femme et 1ère non-professionnelle, avec un chrono de 12h48. Mais tout ça, maintenant, elle le paie. L’addition de tant d’efforts demandés à son corps pendant de longues semaines a grippé la machine. De retour des Alpes, le contrecoup est rude. Dans la chair
La trilogie magique → Championnats du Monde d’Xterra 2010 : 186e au scratch sur 501, 25e femme, 8e amateur, 2e de sa catégorie (30-35 ans) → Ironman de Nice 2011 : 358e au scratch sur 2.450, 19e femme → Embrunman 2012 : 99e au scratch sur 1.063 inscrits, 7e femme
comme dans la tête, Marie est down. « J’étais trop focalisée sur ma préparation, concède-t-elle. Tout tournait autour de ça… et autour de moi. Mes horaires, ma nourriture. Pour vous dire, le jour de mon anniversaire, je m’étais levée plus tôt pour aller m’entraîner à 6 heures du matin à jeûn. Là, les signaux sont dans le rouge. Je suis par exemple tombée trois fois à vélo en l’espace d’une semaine, alors que cela m’arrive très rarement. Le corps voulait me lancer un signal, me dire attention. » cap cheZ le psy Courageusement, elle prend le parti d’aller consulter. Une séance d’analyse avec, en tête, une question lancinante : pourquoi se sent-elle si mal lorsqu’un jour se passe sans qu’elle ait fait du sport ? Parce que Marie est devenue dépendante. « Le psy m’a conseillé de diminuer progressivement et de trouver d’autres centres d’intérêt. Pas
facile, mais je m’applique. Cela ne pouvait plus durer, je voulais changer ça. Même si mon petit ami est triathlète à la base, il commençait lui aussi à en avoir assez ». Et ça marche, le « sevrage », Marie ? Oui. Enfin, pour le moment. La notion de plaisir semble prendre le pas sur cette quête du résultat qui a littéralement épuisé la jolie jeune femme. Or, elle sait qu’elle est trop âgée pour devenir une athlète prof e s s i o n n e l l e . Vo i l à p o u rq u o i , désormais, elle ne veut plus endosser le costume d’une amateur très occupée (par son métier notamment) qui fait « comme si elle était pro », mais sans en avoir les avantages (rémunération, organisation, récupération, etc). Donc, elle va se restreindre, tout en restant sportive. Et en se fixant - quand même ! l’un ou l’autre défi, comme cette Epic Race : 800km de VTT en 8 jours dans le bush sud-africain. Comme quoi, chassez le naturel, il revient au galop !
L’addition de tant d’efforts demandés à son corps a grippé la machine. Dans sa chair comme dans sa tête, Marie est down.
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Wight is blue
SUR LA CÔTE SUD DE L’ANGLETERRE, UN LOSANGE DE 384 KM2, SORTE DE GIGANTESQUE CERF-VOLANT POSÉ SUR LES FLOTS. C’EST L’ÎLE DE WIGHT, UN MICROCOSME VERY VERY CHARMING AVEC SES PETITS COTTAGES EN CHAUME, SES FALAISES BLANC NACRÉ ET SON CLIMAT GÉNÉRALEMENT DOUX. ON Y DÉNOMBRE 140.000 HABITANTS, MARINS POUR LA PLUPART, CAR ICI NAVIGUER EST UNE RELIGION. par Denis ASSELBERGHS
C’est dire l’ampleur de l’événement et la foule qu’il draine : plus de 100.000 personnes !
Les historiens britanniques sont formels : c’est dans le Solent, cet immense estuaire s’étirant de Bembridge à Alum Bay, que naquit au XVIe siècle le nautisme sportif. Ils nous apprennent aussi que la Reine Elisabeth, fille
d’Henri VIII et d’Anne de Boleyn, aimait passionnément ces rivages d’où elle s’élançait au commande d’un bateau de plaisance construit par l’un des nombreux chantiers qui firent la fierté de l’endroit.
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Marcheurs, vététistes et cavaliers ont accès à 800 kilomètres de sentiers tracés dans des paysages somptueux, avec vues plongeantes sur la Compton Bay ou les célèbres Needles. DEPUIS 150 ANS George IV allait nourrir la même attirance. En 1815, alors Prince Régent, il créa le Royal Yachting Club, fleuron de l’île et futur organisateur de la très fameuse Cowes Week : sept jours exclusivement dédiés à la voile. Depuis 150 ans, ce rendez-vous exceptionnel réunit pas loin de mille embarcations qui s’affrontent dans l’une des 40 courses programmées… quotidiennement !
Tout au long de l’année, des régates animent le Solent. // Les aiguilles de craie, image typique au large d’Alum Bay. // Un sentier de 105 km fait le tour de l’île, passant par les plages, les verts pâturages et le sommet des falaises.
C’est dire l’ampleur de l’événement et la foule qu’il draine au début du mois d’août : plus de 100.000 personnes. L’ANCÊTRE DE LA CUP Pendant cette folle semaine, une épreuve retient particulièrement l’attention : la « Classic Round The Island Race ». Elle se dispute sur la boucle qui donna naissance en 1851 à l’America’s Cup (cette première édition fut remportée par une goélette new-yorkaise, au grand dam des sujets de Sa Très Gracieuse Majesté). Depuis, des skippers chevronnés viennent croiser le fer sur ces 50 milles d’illustre mémoire. Michel Desjoyeaux en est le recordman avec un tour de l’île réussi en 2 heures, 21 minutes et 25 secondes. Imaginez le sprint ! OUTDOOR PARADISE Mais si Wight est sailing, Wight est aussi rides, bikes and trails. La palette d’activités outdoor est formidablement diversifiée. Sur certaines plages, outre le surf, le kite et le canoë-kayak, on peut s’essayer au char à voile. Puis, comme le relief très pentu va souvent de pair avec de beaux dégagements, des baptêmes en parapente sont
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régulièrement proposés. Marcheurs, vététistes et cavaliers ne sont évidemment pas oubliés : ils ont accès à 800 kilomètres de sentiers tracés dans des paysages somptueux, avec vues plongeantes sur la Compton Bay ou les célèbres Needles (ces trois aiguilles de craie qui pointent hors de l’eau). Notez qu’un Walking Festival se déroule courant mai. L’occasion de participer à toute une série de promenades thématiques. Avec halte, par exemple, à Mottistone et son splendide jardin. Car la flore sur l’île de Wight est extraordinairement riche.
MES DESTINATIONS LA VALSE DES FERRIES Si vous cherchez des activités typiquement british, sachez que des terrains de bowls et de croquet sont accessibles à Ryde et Shanklin. C’est toujours très pittoresque. Quant aux amateurs de golf, ils se régaleront avec pas moins de huit parcours ! Il vous reste à découvrir tout cela de visu. Embarquez votre voiture ou votre vélo sur l’un des multiples ferries qui font la traversée. Il existe trois lignes : entre Southampton et East Cowes, Portsmouth et Fishbourne et, enfin, Lymington et Yarmouth (qui est sans doute le trajet le plus direct). On vous souhaite bonne mer - elle
est parfois agitée ! - et bon séjour sur cette Isle of Wight que la journaliste du cru Sarah Sims présente comme « the place that offers a growing range of experiences for those who enjoy the finer things in life. » Rien de moins !
Sailing, rides, bikes and trails… La palette d’activités outdoor est formidablement diversifiée. Bocages intimes, rivages paisibles, ciels intenses et phares isolés… Où que l’on porte le regard, la mer est là.
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SOTCHI
des cristaux sur les vagues ? NOS DESTINATIONS CHEMINENT AU FIL DE L’EAU. APRÈS L’ÎLE DE WIGHT, PLACE À UNE STATION BALNÉAIRE DÉSIGNÉE POUR L’ORGANISATION DES PROCHAINS JEUX OLYMPIQUES… D’HIVER. UN PLAN SINGULIER, IMPROBABLE, VOIRE COMPLÈTEMENT ANACHRONIQUE ! CAR SI SOTCHI EST EFFECTIVEMENT PROCHE DES CRÊTES DU CAUCASE, C’EST D’ABORD SA SITUATION SUR LES BORDS DE LA MER NOIRE QUI EN FAIT UN LIEU DE VILLÉGIATURE TRÈS APPRÉCIÉ DE LA NOMENKLATURA ; LAQUELLE EST RAVIE D’APPRENDRE QUE, BIENTÔT, LA CAPITALE DU KRAÏ DE KRASNODAR SERA AUSSI LE THÉÂTRE D’UN GP DE FORMULE 1 : AUTRE ÉVÉNEMENT « HISTORIQUE » QUE LE KREMLIN ET LE CAMARADE PAKHOMOV, MAIRE DE LA VILLE, SE SONT OFFERTS AU PRIX FORT. LES FRAIS DÉPASSERAIENT 190 MILLIONS D’EUROS. MAIS ALORS, QUE DIRE DES DÉPENSES PHARAONIQUES CONSENTIES POUR CES JO TANT CONVOITÉS ?... UNE VRAIE FOLIE ! par Denis ASSELBERGHS
Surnommée « la Riviera russe », l’agglomération de Sotchi s’étire sur 145 km. Un rivage fleuri bénéficiant d’une météo subtropicale : l’été, la température oscille entre 26 et 28 degrés, cependant que l’hiver, gel et flocons s’invitent de façon très occasionnelle. Record de froid sur ce littoral bordé de palmiers : à peine -14° en 1892. Moyenne de jours de neige dans l’année : seulement 13… D’où notre étonnement et celui de la communauté internationale quand la candidature de Sotchi fut retenue pour les Jeux de 2014. Pourquoi prendre le risque d’envoyer les meilleurs skieurs de
la planète dans une région où l’enneigement fait si souvent défaut ? Et de surcroît, une zone sismique qui a encore tremblé récemment… Mais on suppose que le CIO avait de bonnes raisons de préférer Sotchi à Pyeongchang et Salzbourg. Reste à savoir lesquelles !
Le camarade Poutine ne ménage pas ses efforts…
BONJOUR LES CANONS À NEIGE Bravant la critique et répondant « aux intérêts supérieurs du sport » (humm…), Jacques Rogge et ses grands électeurs ont donc pris la périlleuse décision d’accorder à Sotchi la 22e Olympiade d’Hiver.
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Un rivage fleuri bénéficiant d’une météo subtropicale : l’été, la température oscille entre 26 et 28 degrés, cependant que l’hiver, gel et flocons s’invitent de façon très occasionnelle Un pari risqué, l’endroit figurant sur la même latitude que Cannes et Nice ! Le cadre est comme le climat, particulièrement accueillant. On le dit même plutôt jetset, puisque Poutine, comme tant d’oligarques du cru, y possède une coquette datcha pour passer ses vacances. La question étant : comment transformer cette cité côtière en Mecque de la glisse ? Moyennant quelques menus investissements, pardi ! Dix milliards d’euros pour construire toutes les installations des Jeux (en partant de zéro) et imaginer des solutions magiques pour faire tomber des flocons si d’aventure le blizzard sibérien n’est pas au rendez-vous. Bonjour les canons à neige… Sûr qu’il en faudra, et pas
qu’un peu ! Encore que le Comité Organisateur ait trouvé la parade : les épreuves alpines et nordiques, plus le bobsleigh, la luge et le snowboard, se disputeront dans le secteur montagneux de Krasnaïa Poliana… à 200 km de Sotchi (qui se contentera du patinage, du hockey et du curling). Pour plus de sécurité, les autorités locales ont même prévu de stocker 450.000 m3 de neige dans des réserves spéciales... On n’est jamais assez prudent ! UNE SI BELLE IMAGE Autre petit souci dont les médias politiquement corrects parlent peu : la corruption qui, depuis l’ouverture du chantier, malmène les budgets, soudoie les entrepreneurs et rend l’atmosphère, sinon irrespirable, en tout cas très malsaine. Qu’importe, « the show must go on ». Telle est la volonté du bienveillant CIO. Ou du pouvoir russe ?... qui a certainement exercé un lobbying monstre pour arriver à ses fins et donner du pays tout entier une image de prospérité enfin revenue après les temps sombres qui suivirent la chute du Rideau de Fer. Car, nom d’une pipe, enrage Poutine, la Chine n’est pas la seule à rayonner aujourd’hui sur ce bas monde. Les
rejetons de l’ex-URSS sont devenus riches et puissants… Voilà le message, voilà l’ultra motivation de Vladimir-le-magnifique ! LA FLAMME SUR ORBITE Refermons la parenthèse et venons-en au sport. Ces JO se dérouleront du 7 au 23 février 2014. Cinq mois plus tôt, la flamme olympique aura entamé un périple de 65.000 km à travers la Russie : le plus long itinéraire de toute l’histoire des Jeux d’Hiver. La torche frappée des anneaux descendra au fond du lac Baïkal, se hissera au sommet de l’Elbrouz et visitera le Pôle Nord. Il se peut même qu’elle s’envole pour les étoiles si l’Agence Spatiale Russe le permet... mais n’y voyez aucune volonté de propagande ! Retenez encore que plusieurs disciplines vont faire leur entrée au programme olympique : notamment le relais mixte en biathlon et le saut à ski féminin. Quant aux Jeux Paralympiques, ils se tiendront du 7 au 16 mars de cette même année 2014 qu’attend avec beaucoup d’impatience le Tsar de la désormais très fréquentable Russie. Da !
Dix milliards d’euros pour construire toutes les installations des Jeux en partant de zéro… et imaginer des solutions magiques pour que tombe la neige !
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MONTER, MONTER, MONTER… POUR CONQUÉRIR LA LIBERTÉ 6e Red Bull X-Alps, plus haut, plus vite Sacs à dos, mode d’emploi et tests comparatifs Le Galibier, petit ou grand braquet ? Anjou Vélo Vintage, oldies but goldies ! Carnet de course Marathon de Genève Interview Stéphane Diagana Multi-shopping, multi-plaisirs
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Juste de quoi participer au Red Bull X-Alps !
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RIEN OUBLIÉ ? COUCHAGE, PARAPENTE, JACKET, SOFTSHELL, CAGOULE, CASQUE, BONNET, CHAUSSURES, GANTS, BÂTONS, HARNAIS, BAUDRIER, GPS, MINI-CAM, ALTIMÈTRE, GEL ET BARRES ÉNERGÉTIQUES… RIEN DE SUPERFLU ! HONZA REIJMANEK N’EMPORTE DANS SES BAGAGES QUE L’ESSENTIEL : CE QU’IL LUI FAUT ABSOLUMENT POUR PARTICIPER AU RED BULL X-ALPS, UNE FOLLE AVENTURE ENTRE CIEL ET TERRE. L’Américain était au départ début juillet, tout comme le Belge Thomas de Dorlodot (photo ci-dessus). Au programme, 8 jours de course et plus de 1.000 km à vol d’oiseau entre Salzbourg et Monaco dans des décors aussi beaux qu’inhospitaliers. Transitant par les plus hauts sommets d’Europe (Mont-Blanc, Cervin, Matterhorn), ce fut le parcours le plus long jamais mis en place pour cette épreuve créée en 2003 et dont 31 concurrents de 21 nationalités disputaient cette année la 6e édition. Seuls 10 d’entre eux ont touché au but, la victoire revenant pour la 3e fois consécutive au Suisse Christian Maurer. Cet incroyable Bernois a bouclé l’itinéraire en 6 jours, 23 heures et 40 minutes, reléguant à 2 jours pleins son dauphin, le Français Clément Latour. Quant à Thomas de Dorlodot, il en était à sa 4e tentative. Il a fini 13e, mais non classé pour distance insuffisante (153 km trop court… c’est la dure loi du sport).
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VOTRE SAC À DOS…
avec ordre et méthode
LE CHOIX D’UN SAC À DOS EST AUSSI ESSENTIEL ET PERSONNEL QUE CELUI DES CHAUSSURES DE TRAIL OU DE HIKING. INADAPTÉ À VOTRE MORPHOLOGIE, IL PEUT OCCASIONNER DES COURBATURES OU, PIRE, VOUS DÉSÉQUILIBRER. LES SANGLES, SI ELLES SONT TROP LONGUES, TROP COURTES OU MAL RÉGLÉES, VONT VOUS SCIER LES ÉPAULES, ÉVENTUELLEMENT PROVOQUER DES LÉSIONS ET GÂCHER VOTRE RANDO. VOICI QUELQUES CONSEILS AVANT DE PASSER À LA CAISSE. par Louise BIRON
IN THE POCKET Pas facile évidemment d’y voir clair tant il y a de modèles de sacs proposés à des prix parfois très différents. Parmi les questions pertinentes à se poser, celle-ci : avec ou sans poches latérales ? Lors de sorties ski, marche ou running, elles sont pratiques, car elles vous évitent d’avoir à poser le sac quand vous avez besoin d’accéder à son contenu. Par contre, les amateurs d’escalade préfèrent s’en passer : ils optent pour des sacs étroits qui n’accrochent pas les rochers et ne contrarient pas les mouvements des bras. Astuce : les poches latérales en filet sont parfaites pour les gourdes. Quant aux compartiments intérieurs à tirette, ils permettent des rangements plus sécurisés ainsi qu’une meilleures protection aux chocs et à l’humidité. Enfin, recherchez un modèle dispo-
sant d’une poche pour le gsm ou le gps, et une autre pour les clefs. SOUTIEN, MATÉRIAU ET ACCESSOIRES Idéalement, le sac à dos doit être muni d’une sangle abdominale, ellemême complétée d’une sangle pectorale. Ainsi, le sac est littérallement « fixé », il tient mieux et n’irrite pas les épaules. Il existe des modèles pour dames qui n’écrasent pas la poitrine. Veillez à ce que toutes les sangles soient rembourrées. Et comme, idéalement, le sac doit adhérer au corps, mieux vaut choisir un modèle confectionné dans un matériau technique « respirant » qui évacue la transpiration du dos. Sage précaution, achetez une housse imperméable (ou optez pour un sac qui en possède une). A quoi sert-elle ? Si le sac à dos résiste
Avant de partir, réfléchissez à vos besoins réels. Etablissez une liste, vous y verrez plus clair. Et retenez que le poids du sac ne doit pas dépasser le tiers du vôtre.
aux petites averses, quand la pluie tombe dru, l’eau pénètre par les coutures. D’où l’intérêt de cette housse, sorte de survêtement dont on habille l’intégralité du sac. Petit « + » à ne pas négliger : la présence de fixations où vous pourrez glisser vos bâtons télescopiques, éventuellement votre piolet, vos mousquetons et une gourde. Au fait, que penser du camelbak en plastique souple incorporé dans la structure du sac ? Cette poche étanche à remplir d’eau est pratique et même très utile quand le soleil cogne dur, puisque ce dispositif permet de boire tout en continuant à marcher, grâce à une pipette reliée à un flexible. Mais cela suppose un nettoyage régulier. Un truc : entre deux trips, désinfectez le camelbak avec des ions d’argent. ALLÉGEZ VOTRE SAC ! Il faut évidemment s’interroger sur la capacité que doit avoir le sac, ni trop petit, ni trop grand. Pour une balade d’une journée ou moins, une capacité de 25 litres suffit. Si vous prévoyez de plus longues sorties ou si vous portez les affaires de toute la famille, mieux vaut 45 litres. Vous hésitez ? Alors, pourquoi pas une version extensible, 35+10 ou 45+10 ? Avant de partir, réfléchissez à vos besoins réels. Etablissez une liste, vous y verrez plus clair. Et retenez que le poids du sac ne doit pas dépasser le tiers du vôtre. Maintenant, remplissez-le en vous rappelant qu’il faut disposer les objets les plus lourds au fond et près du corps. Comme l’anorak et le coupe-vent sont légers, ils seront placés en haut du sac, d’autant que vous pouvez en avoir besoin très rapidement. Pour éviter les dégâts, réservez la poche supérieure aux fruits et aux lunettes. Si votre sac ne possède pas de compartiment intérieur, placez vos vêtements de rechange dans un sac en plastique. Ultime conseil : testez votre nouveau sac lors d’une courte promenade. Cela vous permettra d’effectuer les réglages nécessaires et de repérer d’éventuels problèmes que vous pourrez solutionner AVANT votre départ pour un raid à ski ou un trekking au bout du monde….
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TEST 8 SACS À DOS
pour une rando de 2 à 3 jours
Fjällräven Funäs 25 Simple, fiable, efficace. C’est autour de ces trois qualificatifs que le premier fabricant suédois d’équipements sportifs outdoor a bâti sa réputation. Issu de la gamme Trekking, le Funäs est sobre d’aspect, mais néanmoins caractéristique avec son laçage frontal « Fixed » qui permet de bien stabiliser le contenu. Ce sac a pour atouts essentiels son excellente finition, un bon rapport poids/solidité (1.240 gr excl. rain cover) et une conception offrant beaucoup d’aisance. Le compartiment principal est facile d’accès. Il se remplit par le haut via une large ouverture que rien n’entrave. Logique ? Oui, sauf que… certains modèles concurrents, très tarabiscotés, ne peuvent pas en dire autant ! Le rabat supérieur renferme une poche destinée aux objets que vous souhaitez garder à portée de main. Deux poches extensibles sont aménagées latéralement. Petit regret : ces deux rangements sont « à ciel ouvert », sans zip ni rabat. Certes, cela participe à leur accessibilité, mais attention quand même à ne pas perdre la gourde, les fruits secs et les barres céréales que vous y mettrez ! Le panneau arrière, ergonomique, épais et très robuste, est à la fois matelassé et ventilé. Il sert d’armature au Funäs, lui confère du maintien et participe au confort. Les sangles sont elles aussi rembourrées. Une mention très bien à la solide ceinture de hanches : elle se divise en deux - comme évidée en son centre pour garantir la meilleure aération possible. La ceinture pectorale est, elle, très fine (mais suffisante) et se règle sans problème tout en marchant. Enfin, le fond du sac est renforcé. Il contient dans un logement étanche la housse anti-pluie. Trois coloris sont disponibles : l’atlantic blue, le noir et un joli rouge contrasté (lie de vin/vermillon). Donc, une majorité de points positifs pour ce Funäs bien fini portant sur un écusson discret l’effigie de la marque : le renard arctique. Existe aussi en version 45 litres. 99 EUR
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Lafuma Fastlite 35 Celui-ci est hyper light : 996 gr ! C’est même sa priorité, à défaut d’être le sac le plus résistant du marché. Conçu dans un esprit trail, il se destine d’abord aux randonneurs sportifs visant des ascensions rapides en montagne. Avec une capacité de 35 litres, son rapport poids-volume ne peut qu’être excellent. Jusqu’à 7 ou 8 kilos de charge, il ne pose aucun problème de maintien. Au-delà, c’est moins net, sa structure étant volontairement souple et fine. A ce propos, on peut reprocher à la ceinture de hanches de ne pas être assez portante. Technologiquement, il faut souligner le bon rendement du dos Air Shell©. Breveté Lafuma, il a été conçu à partir d’une grille thermoformée dont le dessin fait penser au couvercle d’une boîte à œufs (sic)... Ce dos dit ‘de contact’ est alvéolé et respirant. Passons maintenant aux rangements : ils sont nombreux ! Le volume principal dispose d’un soufflet d’étanchéité en haut et d’un second accès, par le fond. Deux poches zippées ont été aménagées dans le rabat supérieur et deux autres - très grandes ont été cousues sur la face avant du Fastlite. La première de ces frontales bénéficie d’une fermeture éclair : parfaite pour glisser cartes et documents. Venant par dessus, la seconde poche frontale est, elle, extensible et réglable, mais sans zip. Elle est idéale pour un casque pas trop volumineux ou une veste légère. Ajoutez un treillis porte-bidon sur la bretelle droite, une poche-GPS (ou GSM) dans la ceinture et, au bas du sac, deux petites poches latérales élastiques : elles sont parfaites pour loger vos bâtons (dont vous fixerez la partie haute grâce à un cordon d’arrimage). Nous en aurons terminé en notant qu’une mini ouverture a été prévue pour le flexible d’un camelbak. Par contre, il n’y a pas de rain cover. Existe en noir/jaune et noir/bleu. 125 EUR
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Millet Prolighter 30 La dernière évolution du Prolighter (anciennement Prolight). Un modèle résolument technique étudié pour l’alpinisme. D’où sa légèreté et surtout sa forme fluide, étroite, pour vous permettre d’évoluer dans la verticalité sans rien accrocher. Ce sac laisse aussi un maximum de mobilité au corps : indispensable dans les passages difficiles ! Avec sa capacité de 30 litres, cette version du Prolighter (qui existe aussi en 22 et 38+10 litres) est parfaite pour des ascensions de 2 jours avec nuitée en refuge, y compris l’hiver (car son revêtement convient à toutes les saisons, entre neige, glace et rocher). Le compartiment central peut contenir un sac de couchage compact. Des systèmes d’attache très efficaces viennent en périphérie pour accrocher du matériel spécifique : skis, piolet, etc. L’ensemble est en polyamide ripstop avec des coutures de bonne qualité. La face avant s’avère extrêmement robuste. Sa construction Thermal Capacity© consiste à superposer plusieurs fines couches de textile thermocollé et découpé au laser. Autre nouveauté majeure : le dos XLighter. Thermoformé et ergonomique, il se compose de coussins et panneaux de ventilation associés à une ceinture ; laquelle est souple et articulée pour bien libérer les mouvements. Les utilisateurs s’en disent ravis, même si l’on peut craindre une petite faiblesse du revêtement au niveau de la ceinture, très sollicitée il est vrai. A pointer aussi le rabat avec jupes d’étanchéité et les sangles de compression latérales. 109 EUR
The North Face Casimir 36 D’un volume de 36L, ce sac, dont le nom évoquera pour beaucoup l’émission culte « L’île aux enfants » (sic), fait partie de la catégorie poids plume avec ses 992 gr en S/M. Principale particularité ? Son système Opti-Fit©. Il repose sur une ceinture lombaire et un panneau dorsal avec structure en acier léger, le tout entièrement réglable via velcros (il est même possible d’enlever la ceinture) et combiné à une aération très étudiée. Sophistiqué, oui, mais ça marche ! Car si, généralement, on a droit, soit à une bonne portance, soit à une bonne ventilation, ici les deux fonctionnent de pair. Attention, les réglages ne sont pas faciles à effectuer sur le sac encore neuf… mais avec un peu d’habitude et quelques ajustements, c’est un régal. Avec une ceinture ventrale mieux rembourrée, c’eut été vraiment parfait : c’est le revers de la pièce pour un modèle qui privilégie la légèreté et la respirabilité. Le dos, lui, paraît assez rigide, mais on s’y accommode au fil des kilomètres et, à pleine charge, c’est même un atout. Si le compartiment principal peut sembler un peu
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Osprey Talon 33 Marque née à Santa Cruz en Californie, Osprey fabrique des sacs depuis 1974... et ne fait que ça, donc le fait très bien ! Pour le Talon 33, porte-drapeau de la gamme plein air à usages multiples, cela commence par un compartiment principal facile d’accès et au volume énorme (33 litres en M/L, 31 en S/M, mais certainement plus en pratique). Très léger (820 gr en S/M), le Talon 33 offre un portage d’excellente facture : jusqu‘à 11-12 kg. Malgré l’absence d’armature, son panneau dorsal AirScape, en mousse nervurée avec canaux d’aération, joue bien son rôle, de même que la ceinture principale et les bretelles BioStretch (mousse perforée recouverte d’un filet). Grâce à un velcro, ces dernières sont ajustables en hauteur pour un réglage rapide et précis. Des rangements ? Il y en a tant et plus : deux poches zippées dans le rabat (une extérieure XXL, une intérieure en treillis), une extensible à l’avant (une invention Osprey… mais attention, ici il n’y a pas assez de place pour un casque), deux poches élastiques latérales avec sangles de compression pouvant être dissimulées, un petit - mais pratique - treillis sur chaque bretelle (de quoi caser barre ou gel énergétique), deux fourre-tout flexibles et bien protégés d’une capacité honorable (de quoi mettre un petit appareil photo compact), cela, de part et d’autre de la ceinture de hanches… Bref, la liste est longue ! Et ce n’est pas tout, car, entre le dos et le contenant principal, on trouve un ingénieux compartiment destiné à accueillir un sac d’hydratation de 3 litres. Certains trouvent ce positionnement gênant pour la colonne vertébrale. Selon nous, c’est surtout très pratique, tout comme le système porte bâtons « Stow on the Go » constitué de deux anneaux élastiques (un en bas de la bretelle gauche, l’autre à la base du sac). Puis, il y a les petits détails qui font du Talon 33 un vrai polyvalent : porte-piolets, anneau d’arrimage, attaches un peu partout, sifflet, logement pour clignotant… Seuls regrets ? Pas d’accès par le fond, pas de réelle fixation pour casque et une housse d’étanchéité en option. Disponible en bleu, mauve, rouge et noir. 99 EUR
étriqué et son accès pas forcément aisé (ouverture plutôt étroite), en revanche cela permet une bonne répartition des masses. Question rangements, le fabricant américain a été à l’essentiel. On trouve une poche zippée au sommet du rabat (détachable), une élastique à l’avant et deux latérales bien profondes avec sangles de compression (pour bien stabiliser des bâtons, par exemple, qui pourront aussi prendre place sur la face avant), plus deux poches zippées XXL au niveau de la ceinture principale (une protégée par du nylon, l’autre en mesh). Porte-piolets, porte-clignotant ou encore sifflet complètent le tableau. Au final, voilà un sac orienté alpinisme, multi saisons, parfait pour aller partout, plus loin, plus vite… sans faire trop de concessions. Reste le prix, pas à la portée de toutes les bourses. Mais la qualité est bien au rendez-vous, avec des matériaux et une finition dans la très bonne moyenne. Rain cover en option. Disponible en bleu, noir, jaune et bordeaux. Existe aussi en 27 et 32L. 140 EUR
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Columbia Treadlite 22 Dans la catégorie 22L, nous vous présentons le Treadlite. Un sac qui porte bien son nom, avec un poids de base de 1.020 gr malgré une imposante armature en métal. Combinée à un dos suspendu en maille, cette dernière assure une ventilation et un confort au top, tout en permettant une bonne répartition des charges. C’est d’ailleurs la principale spécificité de ce Columbia ultra technique au design moderne. Il faut s’habituer à la rigidité de l’ensemble, mais on s’y fait vite. Les bretelles perforées d’une légèreté et d’un confort exemplaires n’y sont pas pour rien. Idem pour la robuste ceinture, matelassée et aérée à souhait, intégrant deux poches zippées (mi-mesh/mi-nylon), pas énormes mais bien utiles. Le Treadlite se distingue aussi par un volume principal assez généreux pour un 22L. De plus, il n’est pas avare en rangements et astuces : compartiment pour poche d’hydratation et deux poches-filet à l’intérieur, une grande poche zippée au sommet, une extensible à l’avant (un peu exiguë mais suffisante pour mettre en sécurité le nécessaire grâce à une sangle bien pensée), deux latérales assez profondes pour loger gourdes et autres bouteilles, plus une attache élastique avec tendeur au centre de la face avant pour fixer des bâtons… Le revêtement intérieur réfléchissant SilverBack permet d’y voir plus clair. Et bien que les matériaux utilisés soient très light, Columbia ne propose pas de rain cover, persuadé que la doublure intérieure renforcée remplira son office (ce qui n’est pas faux !). Conclusion ? Un excellent sac pour une rando d’une journée, qui séduira aussi les trailers vu ses qualités. Disponible en noir/gis/bleu ou rouge/gris. Existe aussi en version 16L pour ceux qui veulent marcher ou… courir plus léger. Commercialisé sous le nom Vixen pour les dames, avec de petits aménagements à la clé. 79,95 EUR
Quechua Escapa 22 LX Beaucoup moins technique que les autres sacs mis à l’épreuve par nos testeurs, l’Escape 22 fait dans la simplicité. Son renfort dorsal est matelassé et respirant, mais sans plus. Idem pour ses bretelles. Sa ceinture, minimaliste, se réduit à une sangle peu confortable. Son système de compression est peu évolué. Côté accessoires, on trouve quand même des attaches avec tendeurs pouvant accueillir des bâtons à l‘avant, une poche dans la bretelle gauche (mais plutôt exiguë) et un porte-clignotant. Le compartiment principal présente un volume honorable, séparé en deux par un insert renforcé pour mieux protéger un ordinateur portable. Des logements pour bics, téléphone et appareil photo compact ont été prévus dans une poche XXL à l’avant ; poche devant laquelle se greffe un
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Black Diamond Nitro 20-22 La marque de Salt Lake City nous propose un sac conceptuellement très différent des autres modèles présentés dans ce test. D’une capacité de 20L en S/M et 22L en M/L, le Nitro est volontairement très épuré. Il respire la solidité. Son panneau dorsal s’articule sur un cadre en métal renforcé au niveau des lombaires. Quant aux bretelles OpenAir, elles laissent l‘air circuler et, bien aidées par une large ceinture ventrale, assurent un confort de bon aloi. Cet ensemble (panneau + bretelles) forme une « suspension active » d’une efficacité redoutable pour un sac sans dos déporté. Plutôt léger compte tenu de sa structure métallique (870 gr en S/M), le Nitro séduit également par ses couleurs et son design tendance. Très esthétique, il garde bien sa forme, même peu chargé. A l’intérieur, on ne trouve pas de poche d’appoint, mais le volume offert est aussi impressionnant qu’il est facile d’accès grâce à une grande ouverture frontale. Quant à la poche avant, mi-nylon/mi-mesh, si elle n’est pas fort extensible, elle est en revanche très profonde. Il faut juste faire attention à bien la remplir… ou ne pas trop se pencher, sous peine de perdre quelques affaires en cours de route ! Bien qu’utiles, les poches latérales auraient pu être un peu plus conséquentes, d’autant que l’unique sangle de compression est située fort haut. Dommage également que la ceinture principale ne présente qu’un seul fourre-tout en nylon. Dans la même veine, il n’y pas d’emplacement spécifique pour une poche d’hydratation et les porte-piolets sont un peu basiques, sans attaches pour les stabiliser plus haut. Et si une poche extérieure avec velcro a été aménagée dans la partie inférieure pour accueillir une housse de protection en cas de pluie, celle-ci est en option. Bref, un sac sérieux - mais pas très accessoirisé - pour arpenter les sentiers tranquilles, avec style. En outre, un excellent compagnon au quotidien… Disponible en vert foncé/jaune, noir/rouge, bleu/rouge et vert clair/noir. 99,90 EUR
petit fourre-tout bien pratique. Mention TB pour le fond renforcé en nubuck. Il faut juste penser à l’imperméabiliser, comme le reste du sac d‘ailleurs… Pour convaincre les sceptiques, l’Escape 22 peut faire valoir un look très élégant (surtout en finition bleu). Les 10 ans de garantie offerts par Decathlon sont aussi très attractifs. Donc, si vous n’êtes pas du genre hyper exigeant, que vous n’envisagez pas de faire le Mont-Blanc, que vous cherchez un sac passepartout qui ne vous coûte pas cher pour aller en balade ou à la piscine, ce Quechua vous conviendra. Sinon, passez votre chemin, sans oublier de faire un tour chez Decathlon où vous trouverez des sacs nettement plus élaborés (comme l’Escape XC, variante du LX avec système de laçage frontal). Disponible en gris/brun/jaune fluo ou gris/beige/bleu. 44,95 EUR
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LE GALIBIER Unplugged ou électrique ?
L’ASCENSION DU GALIBIER POUR TERMINER L’ÉTÉ EN BEAUTÉ, ÇA VOUS DIRAIT ? FACE À VOUS, LE COL DE TOUS LES EXPLOITS. PAS LE PLUS HAUT, PAS LE PLUS RAIDE, MAIS SANS DOUTE LE PLUS MYTHIQUE. UN MONUMENT QUI A VU DÉFILER CES DERNIÈRES SEMAINES DES MILLIERS DE CYCLO-GRIMPEURS. par Denis ASSELBERGHS C’est sans doute en cette fin de saison que l’exercice est le plus envoûtant. Dans le solitude d’une montagne qui attend patiemment l’hiver, vous allez mouliner allégrement jusqu’à 2.642 m. Oui, mais par quel itinéraire ? Et sur quel vélo ? Un classique 3 plateaux / 6 pignons ? Ou un e-bike ? Car désormais, l’alternative existe. LA BATTERIE EN RENFORT La Maurienne offre, en effet, aux adeptes de la petite reine la possibilité de louer des cadres hollandais munis d’une assistance électrique. On peut, bien sûr, les utiliser de façon traditionnelle. Mais en cas de fatigue ou pour bénéficier d'un petit coup de pouce dans les passages les plus pentus, il suffit d'enclencher la batterie. Elle viendra immédiatement en renfort pour vous aider à pédaler. Du coup, le Galibier n’est plus un objectif inaccessible pour
Le tracé par le versant Nord est le plus rude. C’est généralement le morceau de bravoure choisi par les organisateurs du Tour de France.
les moins entraînés, les plus jeunes ou les plus âgés. Avec ce précieux auxiliaire, ils peuvent maintenant atteindre le sommet avec une relative aisance. LE MORCEAU DE BRAVOURE Evidemment, l’effort sera proportionnel à la route empruntée. Le tracé par le versant Nord est le plus rude. Depuis Saint-Michel-de-Maurienne, il faut d’abord s’attaquer au Télégraphe et ses 11,8 km à 7,3%. Ensuite, descendre sur Valloire (4,8 km) et, enfin, entamer la montée du Galibier : 17,9 km à 6,8%. C’est généralement le morceau de bravoure choisi par les organisateurs du Tour de France et, cette année, du Giro. C’est aussi celui plébiscité pour l’opération « Climbing for Life » (2.000 Belges à l’assaut du géant alpestre pour soutenir des projets sur l'asthme, la mucoviscidose et d’autres maladies pulmonaires).
UNE PENSÉE POUR DESGRANGE Autre option : le versant Sud-Est depuis Briançon, soit 37 km plus paisibles… encore qu’il faille se farcir le Lautaret ! Mais globalement, disons que c’est plus accessible. Reste le versant Sud-Ouest au départ de Bourg-d’Oisans. Cette troisième voie est à considérer comme un juste milieu de 42,8 km avec une pente moyenne de 4,5%. Par ce chemin, vous croiserez le monument élevé à la mémoire d’Henri Desgrange, champion cycliste du début du XXe siècle. Lors du premier Tour de France en 1903, il écrivait dans le journal qui soutenait l’épreuve ces quelques mots à jamais gravés dans l’histoire : « Oh ! Sappey ! Oh ! Laffrey ! Oh ! Bayard ! Oh ! Tourmalet ! Je ne faillirai pas à mon devoir en proclamant qu'à côté du Galibier, vous êtes de la pâle bibine. Devant lui, il n'y a plus qu'à tirer son bonnet et à saluer bien bas ! »... Un vibrant hommage… qui ne doit pas vous effrayer pour autant !
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monsport CARNET DE COURSE Nos journalistes s’engagent, et pas qu’un peu !... A pied, à vélo ou à la rame, ils donnent de leur personne pour vous offrir des récits d’épreuves vécues de l’intérieur. Cette fois, destination la Suisse.
GENÈVE MARATHON FOR UNICEF
par Denis ASSELBERGHS
Au loin, le lac… C’ÉTAIT HIER… ENFIN, IL Y A 12 ANS. EN TERMINANT LE MARATHON DE FLORENCE, SI PÉNIBLE ET TELLEMENT DÉTREMPÉ, JE M’ÉTAIS PROMIS - ET SURTOUT À MES PAUVRES JAMBES - UN LONG, TRÈS TRÈS LONG REPOS. FINI D’ALLER GALOPER À TOUT BOUT DE CHAMP. DEPUIS LES CROSS DE MON ADOLESCENCE, JE N’AVAIS JAMAIS RÉDUIT LA DOSE. IL ÉTAIT TEMPS DE PASSER À AUTRE CHOSE. DÉSORMAIS, QUELQUES RUN & BIKE EN HIVER SUFFIRAIENT À MON BONHEUR, PLUS MES SORTIES FORESTIÈRES POUR GARDER LA LIGNE ET DES COURSES-RELAIS PAR-CI PAR-LÀ POUR RESTER EN CONTACT AVEC CE MILIEU DU RUNNING QUE J’AIME TANT.
L’emblématique jet de 140 mètres, à proximité du Jardin Anglais, lieu de rassemblement des coureurs.
Un décor somptueux. La ville de Calvin se niche à l’extrêmité sud-ouest du lac Léman, face aux Alpes et au Jura.
ON THE MOVE 75 Oui, mais voilà, immanquablent, l’envie vous reprend. Comme un besoin profondément ancré, une petite voix intérieure qui vous dit “Allez, retournes-y, juste pour un tour, histoire de voir ce que tu vaux encore”... Aussi, lorsqu’en février dernier, une attachée de presse bien intentionnée m’a proposé un dossard pour le Semi de Genève, j’ai dit : OUI ! Et ça m’a donné un punch FOU !
BOUCLER MON SAC EN PAIX 21,097 kilomètres. Vraiment pas de quoi stresser. Cette distance, c’est du pipeau ! Sauf qu’à 55 ans, après avoir tant couru, pédalé et navigué, on a le corps bien fatigué. Il faut le ménager, redémarrer calmement, évoluer par paliers. Sinon, c’est le bobo garanti. Mais fin avril, je peux boucler mon sac l’âme en paix : j’ai respecté mon plan d’entraînement, tout devrait aller pour le mieux. Et tant pis pour le chrono, il sera médiocre, je le sais, mais mon objectif n’est pas là : juste retrouver des sensations et partager ce moment de joie que ressentent tous les joggeurs en franchissant la ligne. UNE VITRINE INTERNATIONALE Vendredi 3 mai. Genève, nous voici ! Si vous ne connaissez pas la ville de Calvin (qu’on appelle aussi “la Rome
Paysage serain, vue magnifique. Ça mouline gentiment sur des routes bien sages, entre les champs de colza, avec de temps à autre une voie forestière.
Protestante”), sachez qu’elle se niche à l’extrêmité sud-ouest du lac Léman, face aux Alpes et au Jura, deux massifs qui se dressent côté français. Si Genève n’est pas la capitale de la Suisse (laissons cela à Berne), elle n’en est pas moins sa vitrine internationale, puisqu’y siègent d’innombrables institutions comme les Nations Unies, la CroixRouge, l’OMC, l’OMS, le CERN, etc.
Avec 195.000 habitants, l’agglomération urbaine n’a rien de tentaculaire et les structures d’accueil, si elles sont généralement haut de gamme, restent assez limitées. D’où les ambitions modérées de l’organisateur du marathon, Benjamin Chandelier. LA JUSTE MESURE Après avoir capoté dans les années 80, le “Genève Marathon for Unicef” est réapparue au calendrier en 2005. Depuis, l’épreuve progresse lentement mais sûrement, figurant aujourd’hui au 4e rang des marathons suisses, derrière Zurich, Lucerne et Lausanne. “Il y a dans notre pays énormement de runnings routiers et les trails en montagne sont de plus en plus nombreux. Pour trouver sa place, il faut se démarquer, avoir des spécificités, explique le GO. A Genève,
bien sûr, nous profitons du prestige de la ville et de la beauté exceptionnelle du cadre. Mais ça ne suffit pas. Il faut un large choix de courses sur deux jours* et travailler sur la convivialité, la qualité de l’encadrement. En 2012, il y avait 902 concurrents classés sur le marathon et 6.900 inscrits sur l’ensemble du weekend. En 2013, ces chiffres sont en hausse avec plus de 9.000 participants dont 1.400 marathoniens. C’est très encourageant et il n’est pas utopique d’espérer 15.000 coureurs en 2015 dont 5.000 sur l’épreuve-reine. Evidemment, il n’y a pas photo comparé à Londres, Paris ou Berlin, mais c’est à la juste mesure de Genève dont les possibilités de logements et de transports restent assez réduites.” PAR OÙ ÇA PASSE ? Reconnaître le parcours est une exercice utile, mais une difficulté majeure quand on dispute une course à l’étranger. A Genève, c’est particulièrement vrai, car la carte qui m’a été fournie avec le dossart est fort peu détaillée : un petit tracé simplifié avec des indications de communes… Voilà qui ne m’avance guère. A moins qu’un roadbook soit disponible ? Non. Ou que les routes soient déjà fléchées ? Non, pas avant dimanche. Alors, faisant contre mauvaise fortune bonne coeur, je prends l’auto, direction Chêne-Bourg où, dans deux jours, sera donné le coup d’envoi du semi et du marathon. Je me fie au GPS en encôdant au fur et mesure les noms mentionnés sur le plan : Thônex, Choulex, CollongeBellerive, Cologny et retour à Genève pour un final en ville. Première impression : par le chemin suivi (qui n’est certainement pas le bon, quoi qu’assez proche au niveau dénivellés et revêtements), les 10 premières bornes sont assez toniques mais jamais cassepattes. Quelques côtes, ni très raides, ni très longues, de l’asphalte, puis la descente vers le lac. Ensuite, les berges : 5 kilomètres droit devant. Et enfin, un
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monsport petit tortillard d’une demi-douzaine de kilomètres dans le Genève historique, avec ses parcs, ses places et ses avenues dégagées… Franchement, pour celui qui veut courir à sa main, ce half ne doit poser aucun problème. Si, toutefois, je ne me suis pas trop fourvoyé dans mon repérage. Réponse, demain ! MOULINER GENTIMENT Lever dominical à 5h30. Coup d’oeil par la fenêtre : le ciel est clément, on peut même espérer du soleil. Petitdéjeuner sur le pouce. Et à 7h15, cap sur Chêne-Bourg. Les participants affluent, descendant des tranways qui désservent cette banlieue tranquille de Genève. Nous sommes 4.500 au départ du semi-marathon. En terme de fréquentation, c’est la course principale. A 8h30, nous nous élançons par vagues, des plus rapides aux plus lents. Paysage serein, vue magnifique. Ça mouline gentiment sur des routes bien sages, entre les champs de colza, avec de temps à autre une voie forestière. Ce n’est pas exactement le trajet de mon repérage, mais on n’en est pas loin. Premier ravitaillement au kilomètre 4,5. Il y en aura trois autres… que j’éviterai : je ne m’hydrate jamais sur un semi (c’est mal, je sais, mais c’est comme ça !)… Au loin, le lac Léman apparaît. Une jolie pente, douce et bien roulante nous y mène. Là commence un tronçon tout plat, pas très excitant, mais qui permet d’accélérer… si vous en avez la force ou l’envie. Moi, je préfère me ménager, me méfiant du tourniquet qui nous attend dans le centre-ville. Et, de fait, c’est la section la plus éprouvante du semi, avec un dernier effort dans les jardins de l’ONU.
Les berges : un tronçon tout plat de 5 km qui permet d’accélérer… si vous en avez la force ou l’envie. J’AI ADORÉ ! Ça sent la fin, le rythme augmente, le peloton des lambins s’électrise… Foule et musique à l’approche du Pont du MontBlanc. Un dernier coup de rein pour franchir le portique. Top ! La promenade de santé s’achève dans le bonheur, médaille au cou. J’ose à peine regarder ma montre. Mon temps doit être tellement minable… 1h52. L’horreur ! Mais qu’importe. Je me suis replongé dans le bain, j’ai adoré ce come-back. Tiens, la prochaine fois, je ferai 10 minutes de mieux. Chiche ?
(*) Six épreuves au total : le marathon, le marathon-relais (4 ou 6 coureurs par équipe), le semi, le semi handbike, la Genevoise 100% femmes et le running des juniors. Pas moins de 110 nationalités sont représentées ! En notant que marathon et semi sont qualificatifs pour les Championnats du Monde et les JO. De quoi attirer quelques pointures pour établir un temps de référence qui positionne les 42,195 km dans le top 15 mondial : 2h10 ferait le bonheur de l’organisateur.
Les 3 et 4 mai 2014, le Genève Marathon for Unicef célèbre son 10e anniversaire. Soyez de la fête. Gruyère, crème double et fendant à volonté… après la course, naturellement !
www.genevemarathon.org L’Erythréen Abraham Tedesse gagne le semi en 1:03.55. Côté filles, la Française d’Annecy Aline Camboulives l’emporte en 1:16.06. Chez les marathoniens, victoire du Biélorusse Pankratau en 2:15.41 et de l’Ethiopienne Bekele Belaynesh en 2:45.44.
TEST Adidas Energy Boost J’avais choisi de courir le semi de Genève avec ces Adidas très médiatisées. Et je n’ai pas eu à le regretter ! Je m’étais décidé tardivement, dans les derniers jours de ma préparation, mais d’emblée j’ai été mis en confiance. D’abord, parce que tout ce qui entoure le pied est agréable : un textile fin, élastique, un mesh très particulier, doux au toucher. Puis, il y a la semelle, au confort exemplaire. Elle véhicule une sorte de "moelleux" et plus encore sur l'arrière (car le talon est un peu plus important). Evidemment, avec une semelle aussi soft, on risquait d’enregistrer un effet d'écrasement. Il n’en est rien, même après 21 km. Autre bonne nouvelle : j’ai bouclé le half sans avoir eu à déplorer la moindre ampoule, preuve que la structure intérieure est non seulement bien étudiée, mais également bien finie. Côté foulées, cette Adidas dégage une impression de légèreté doublée d’une belle réactivité. Plus vous mettez de vitesse, plus le ressenti se raffermit. Franchement étonnant ! C’est précisément ça, le Boost, un matériau développé en collaboration avec BASF pour concilier deux caractéristiques habituellement contradictoires : l’amorti confortable et l’explosivité. Au fond, l’Adidas Energy Boost est une chaussure « à la carte » : paisible ou dynamique selon votre envie du moment. C’est top, d’autant que vous n’aurez aucun problème à l’emmener à des rythmes élevés. Alors, question : peut-on l’utiliser en compétition ? Sans doute, oui. D’ailleurs, le fabricant l’a présentée comme tel, mais personnellement je pense que l’Energy Boost s’adresse en priorité à ceux qui évoluent entre 12 et 14 km/h sur route (les terrains accidentés n’étant pas vraiment sa tasse de thé). Attention, son accroche sur sol mouillé n’est pas excellente. Pour autant, je vous recommande cette belle noire. Elle possède d’authentiques qualités et, ce qui ne gâche rien, son look sobre a de quoi plaire au plus grand nombre. Prix de vente conseillé : 150 EUR.
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LA GENEVOISE
ma « toute première fois »…
5 KILOMÈTRES. BANAL POUR CERTAINS. MAIS UN VRAI CHALLENGE POUR MOI, 52 ANS ET DÉBUTANTE DANS LA DISCIPLINE. TOUT ÇA ME PLAIT, L'AMBIANCE, LE DÉPASSEMENT DE SOI… ET DÉJÀ JE ME PRENDS À IMAGINER CE QU’ÉPROUVE UNE MARATHONIENNE : DES MOIS DE PRÉPARATION, TANT D’EFFORTS, D’ENTRAÎNEMENTS, D’ABNÉGATION, POUR TOUCHER AU BUT. JE SUIS ADMIRATIVE, ME DISANT QU’UN JOUR PEUT-ÊTRE, MOI AUSSI… par Sophie Mathay Depuis 2 ans, je m'attelle à courir de façon régulière une à deux fois par semaine sur un parcours de 4 à 5 km. La preuve qu’on peut commencer à tout âge. Il suffit d’en avoir l’envie et de chausser les baskets. UNE AMBIANCE PARTICULIÈRE « Participer à la Genevoise, ça te dirait ? » Belle proposition ! Un jogging entre filles, le long du lac, en contemplant les montagnes… Que demander de plus ? Il me reste deux mois. Je prends l’affaire très au sérieux, passant à trois sorties hebdomadaires avec un calculateur au poignet. J'augmente la distance. Les progrès sont là. Cette Genevoise, je la sens bien ! Arrivée en Suisse la veille de l’épreuve, je m’applique aux derniers réglages : repos, repas léger et décrassage de 4 km. Le départ de la course sera donné samedi à 14h00 depuis le Pont des Bergues. Nous sommes plus de mille à attendre, de toutes nationalités. Les unes, sportives émérites. Les autres, néophytes appliquées désirant relever un défi entre amies ou collègues. Je découvre une ambiance particulière, entourée de toutes ces femmes qui ont pris la même décision que moi. C’est comme une grande
famille… Ensemble, nous allons transpirer dur pour franchir cette ligne qui nous fait tant rêver, même si 5 km, ce n’est pas grand chose ! 3.2.1. ZÉRO ! Et donc me voilà au cœur du peloton, à attendre que le starter nous libère. Je regarde ma montre : nous nous élancerons dans 20 minutes. Patience… Et bientôt : 3.2.1.zéro, c'est parti !... On démarre par vagues successives... Allez, mes petites jambes, go ! Le tracé est très sympa. Courir sur les berges du Léman, quel privilège ! Je tiens mon tempo, tout est sous contrôle, sauf que - petite erreur de ‘jeunesse’ - j'ai un survêtement de trop et, zut, plus moyen de m’en débarrasser… Le premier kilomètre ressemble à une bousculade, mais je garde le cap. On m’a assez répété que la précipitation est l’ennemi du joggeur. Je constate quand même que j’adopte un rythme un peu plus soutenu que d’habitude. Normal, il y a l'engouement, la foule, les parents, les amis, les enfants… tous ces gens qui nous encouragent. « Allez Carole », « Fonce Stefania ! », « Courage Jennifer », « Sophie, c’est tout bon »... D’entendre
De la plus jeune à la plus âgée, nous allons toutes transpirer dur pour franchir cette ligne d’arrivée qui nous fait tant rêver.
crier ainsi son prénom (inscrit en grand sur le dossard !), croyez-moi, ça motive. D’ailleurs, je me mets à dépasser quelques concurrentes. Mais, au fond, ça n’a pas d’importance. Je sais juste qu'en tenant la cadence, je terminerai sans problème, trop heureuse d’avoir honoré mon contrat. C’est bien le principal. BIEN… MAIS PEUT MIEUX FAIRE A loin, la bannière d’arrivée. Mes derniers 500 mètres. Une petite accélération pour finir en beauté et, bib, le chrono s'arrête. Evidemment, mon temps me laisse loin derrière la gagnante, Penuel Kiondo qui a bouclé ces 5 km en 17min43. Pour moi, vous rajouterez 11 minutes. C’est énorme, même si je me classe dans la première moitié. Du coup, je me dis que j'aurais dû aller un poil plus vite, que je me suis trop ménagée... et que je ferai mieux la prochaine fois. Une chose est sûre, la course s’est trouvée une adepte en plus ! Je me suis piquée au jeu et j'ai hâte de retourner trottiner dans ma jolie banlieue bruxelloise. Pour m’améliorer encore et travailler mon endurance. L'année prochaine, si ça se présente, je reviendrai à Genève et, cette fois, pour le semi-marathon… P.S. Je vous invite toutes à tenter l’aventure, mais n’attendez pas 50 ans pour vous y mettre !
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STÉPHANE DIAGANA Tête bien faite et pieds sur terre
L’EXPLOIT D’UN CHAMPION COOL ET CLEAN QUI, LE 4 AOÛT 1997, A RENDEZ-VOUS AVEC L’HISTOIRE : À ATHÈNES, STÉPHANE DIAGANA DÉCROCHE LE DEUXIÈME TITRE MONDIAL DE L’ATHLÉTISME FRANÇAIS, APRÈS MARIE-JO PÉREC EN 1991. SPÉCIALISTE DU 400 MÈTRES HAIES, IL VA CONNAÎTRE UNE CARRIÈRE EXEMPLAIRE, BIEN QU’AUCUNE MÉDAILLE OLYMPIQUE NE RÉCOMPENSE SON GRAND TALENT. RANGÉ DES STARTING-BLOCKS DEPUIS UNE DIZAINE D’ANNÉES, CE DIPLÔMÉ EN BIOCHIMIE AGROALIMENTAIRE, COMMENTATEUR À FRANCE TÉLÉVISIONS ET MILITANT DE LA CAUSE ANTI-DOPAGE, A UNE VISION TRÈS HUMAINE DU SPORT, LUI QUI DÉCLARAIT ALORS QU’IL ÉTAIT AU SOMMET : « JE VEUX PROUVER QU’IL EST POSSIBLE DE GAGNER SANS AVOIR LA HAINE. ON APPREND BEAUCOUP SUR SOI-MÊME ET SUR LES AUTRES QUAND ON PRATIQUE LA COMPÉTITION AU PLUS HAUT NIVEAU, NOTAMMENT À RESPECTER SES ADVERSAIRES. » NOUS AVONS RENCONTRÉ ‘LE DIAG’ EN MAI DERNIER DANS SES NOUVEAUX HABITS DE CONSEILLER TECHNIQUE ET CHEF DE PRODUIT CHEZ KALENJI. par Denis ASSELBERGHS
Depuis que j’ai arrêté les haies, je m’entretiens dans des épreuves sur route, à mon niveau, pour mon seul plaisir, au contact de pratiquants qui y trouvent de vrais défis personnels.
ON THE MOVE 79 monsport Après avoir été une star de la piste pendant quinze ans, travailler sur des chaussures de running pour pratiquants de base, c’est un sacré dépaysement, non ? S.D. Pas tant que ça. La course reste la course, qu’on soit au top ou simple joggeur dominical. Depuis que j’ai arrêté les haies, je m’entretiens dans des épreuves sur route, à mon niveau, pour mon plaisir, au contact d’adeptes sans prétention, mais qui y trouvent de vrais défis personnels. Le marathon, le semi, les 10 ou les 15 km offrent la possibilité à chacun de toucher du doigt la compétition dans sa réalité, avec tous ses ingrédients, la joie, la peine, la défaite, le succès… Il faut persévérer, trouver le bon chemin pour s’améliorer et parfois accepter l’abandon pour mieux revenir plus tard… C’est formidable et très utile dans tous les compartiments de la vie. Chez Kalenji, vous développez la gamme Kiprun. Le concept, c’est mettre la chaussure en adéquation avec les objectifs que se fixe un coureur de bon niveau ? Exactement. La construction et les impératifs d’une chaussure ne sont pas les mêmes en short, middle ou long distance. Ajoutez à cela votre poids, votre foulée… et cela donne une équation que nous nous faisons fort de résoudre avec des modèles performants, réellement adaptés et faciles à cibler, puisque chez Kiprun, il n’est pas nécessaire d’avoir fait Polytech pour choisir la paire qui vous convient…
Nous avons tous des phases de forme et de méforme. J’ai toujours raisonné ainsi et ça m’a bien aidé à éponger les déceptions. Ou, en tout cas, à les relativiser. Oui, mais quand même… les Jeux, ça fait rêver ? L’approche est encore plus noble quand on s’y rend avec une philosophie saine. Tout le danger de l’olympisme réside dans ses excès. Trop de prestige, trop de croissance, avec une surenchère financière et une telle médiatisation que les droits d’exploitation en deviennent impayables. Les dirigeants du CIO doivent être vigilants, il y a risque d’embolie. Une réflexion sur l’avenir des JO s’impose. Et surtout il faut que les sponsors des athlètes arrêtent de tout miser sur ce seul événement.
Chaque corps est différent et le corps évolue sans cesse. Il faut savoir l’écouter, surtout quand on le sollicite énormément.
Passons au Diagana des stades. Si le 400 mètres est considéré comme la plus dure de toutes les épreuves sur piste, que dire du 400 mètres haies ? Que c’est encore plus technique, mais sans doute un peu moins exigeant physiquement… encore que (sourire). La gestion doit être parfaite d’un bout à l’autre, avec une lucidité à 100% dans les ultimes franchissements, car c’est souvent là que les meilleurs font la différence.
Vous semblez favorable à une intégration des Paralympics dans le programme des JO. Vous estimez qu’il vaudrait mieux les organiser durant la même période et pas un mois plus tard. Pourquoi ? Pour justement faire le tri entre les partenaires réellement passionnés et ceux qui envisagent les Jeux uniquement comme un bon business. Cela apporterait aussi plus d’unité entre athlètes valides et moins valides. Tous sont des sportifs de pointe. Mais il est clair que la décision de lier JO et Paralympics implique un réexamen des catégories handisport. D’abord il y en a trop, puis certaines ne sont pas assez spectaculaires pour espérer recueillir l’intérêt d’un public non initié.
Vous avez été une terreur de la discipline, toujours parmi les favoris, mais les Jeux ne vous ont jamais réussi. Comment efface-t-on ce genre d’échec ? En vérité, je n’ai aucun regret. Comme sept milliards de personnes sur terre, je n’ai pas de médaille olympique et ça ne m’empêche pas de dormir. Je n’ai jamais été obsédé par les JO et je n’ai même jamais été obnubilé par l’idée de gagner. Parfois ça passe, parfois pas.
Evoquer les JO nous amène forcément - et malheureusement au dopage. Vous qui avez toujours lutté pour un sport propre, vous n’avez pas le sentiment de prêcher dans le désert ? Non, et quand bien même… je ne changerais pas d’attitude pour autant ! Evidemment, c’est un combat difficile. Il faut du courage, de la volonté et beaucoup d’obstination pour dénoncer, prouver et suspendre. Mais on y arrive
de temps à autre. Regardez Lance Armstrong… même s’il est sûr qu’on aurait pu agir plus tôt s’il n’avait pas été protégé par tant de lobbies. La solution à long terme ? Elle réside dans la totale indépendance de l’Agence Mondiale Antidopage (AMA), puisque cette indépendance ne viendra pas des états et des fédérations qui ont trop besoin de super champions et qui, du reste, n’ont aucune envie de ternir leur image en admettant qu’il y a quelque chose de tordu dans le système. Le sport pour tous ne souffre pas du même mal ? Oui, aujourd’hui n’importe qui prend n’importe quoi pour aller plus vite, mais dans le sport pour tous, c’est du ressort de la santé publique. Et, dans ce cas, la répression est encore plus difficile, puisqu’on ne peut pas travailler de manière aussi ciblée. Pour conscientiser les sportifs amateurs, l’exemple doit venir d’en haut. Dans le contexte actuel, c’est le mieux qu’on puisse faire. On vous a rarement vu blessé quand vous courriez parmi l’élite. Quelle était votre recette ? Un bon entraîneur (Fernand Urtebise) qui vous considère comme un modèle unique. Il n’y a pas de constantes physiques immuables chez les sportifs de haut niveau. Chaque corps est différent et le corps évolue sans cesse. Il faut savoir l’écouter, surtout quand on le sollicite énormément. Vous étiez du genre travailleur ? Oui, hyper, parce que je n’étais pas surdoué. D’aucuns prétendent que le sport à grande dose est destructeur. Vous le confirmez ? Le sport n’est pas un médicament, mais le sport est bon pour la santé. Tout dépend de la posologie… Je veux dire par là que l’art et la méthode fonctionnent de pair. Ne jamais forcer, c’est la règle, que l’on soit champion ou débutant. Pour prolonger cette conversation, une bonne adresse :
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TOKYOBIKE ‘CLASSIC’ La nouvelle folie : cette petite fabrique indépendante fondée en 2002 à Yanaka, banlieue calme et charmante de la capitale japonaise. Son appellation résume à lui seul la philosophie des concepteurs : de même que le mountain bike a été imaginé pour rouler en montagne, le Tokyobike a été étudié pour se balader à Tokyo. Logique ! Voici le modèle Classic, d’une sobriété tout ce qu’il y a de plus sophistiqué. Montage Shimano RD-2300. Poids 10,8 kilos. Il vous reste à choisir la couleur parmi une large palette. 680 € B'TWIN B'EBIKE 7 Vélo de ville ‘Dame’ à assistance électrique (250 watts). Autonomie de 40 à 65 km. Grandes roues de 28 pouces. La fourche en acier est cintrée pour mieux filtrer les vibrations. Le cadre a été surbaissé pour un enjambement facile. Transmission à plateau unique. Les 6 vitesses s’actionnent par ‘poignée tournante’. Livré avec porte-bagages, garde-boue, protège-chaîne et béquille. Cadre peint en noir brillant. Très classe ! En vente chez Decathlon. 799,95 €
TEVA THE LINKS Assistée par le rider Jeff Lenosky, la marque américaine a créé cette chaussure destinée au VTT. Sa semelle garantit un bon grip sur les pédales. Une protection flexible en caoutchouc sur la partie avant prévient les blessures aux orteils. Comme son nom l’indique, la technologie « ShocPad » absorbe les chocs au niveau du talon et de la plante. Un rembourrage supplémentaire a été prévu autour de la cheville. Puis il y a évidemment le dispositif « Ion-Mask » qui garde les pieds au sec : une des spécialités de la maison Teva.
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CAHIER SANTÉ Attention les yeux Le sel, c’est naturel Home made, les boissons isotoniques Handisport, interview Heinz Frei
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Les lunettes, si elles servent d’abord à affronter des lumières intenses, ont une autre fonction dans le vélo : former un écran contre les projections de poussières et de graviers.
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LUNETTES SOLAIRES Quels verres, quelle protection ? SI NOUS NOUS ENDUISONS SOIGNEUSEMENT DE CRÈME SOLAIRE, TROP SOUVENT NOUS OUBLIONS NOS YEUX. OR, ILS TRINQUENT : ULTRA-VIOLETS, POUSSIÈRE, SUEUR… ALORS, RÈGLE D’OR : N’ATTENDONS PAS D’ÊTRE GÊNÉS POUR SORTIR NOS LUNETTES. ET PAS SEULEMENT QUAND L’ASTRE DIVIN COGNE, MAIS AUSSI QUAND NOUS ÉVOLUONS SUR DES SURFACES RÉFLÉCHISSANTES, EAU, NEIGE, PARTICULIÈREMENT AGRESSIVES POUR LA VUE. par Louise BIRON
NE PAS CONFONDRE Si la nuit, tous les chats sont gris… le jour, toutes les lunettes n’ont ni la même fonction, ni le même rendement ! Explication : c’est le choix des verres qui fait la différence. Les uns protègent en priorité des UV. Disponibles dans plusieurs teintes, ils peuvent être traités avec un antireflet ou un miroité. Il ne faut pas les confondre avec les verres polarisés qui, eux, filtrent les reflets provenant des revêtements lisses comme un lac ou une route humide. L’objectif est ici l’éviter l’éblouissement. Ce type de verre est uniquement disponible en brun, gris et grisvert. Donc, avant toute chose, définissez vos besoins exacts, puis faites le tri entre les lunettes anti-UV et pola-
risantes, mais en privilégiant, dans les 2 catégories, les modèles prévus pour les conditions de lumière les plus extrêmes. Attention, Il est important de retenir que c’est la couche UV qui protège des rayons nocifs du soleil et pas uniquement la couleur. Dans les tonalités classiques, un verre brun donnera toujours un aspect plus ensoleillé qu’un verre gris. Quant aux verres colorés, ce sont en réalité des verres blancs poreux qui ont été plongés dans un bain de couleur. Enfin, si vous souffrez d’une déficience visuelle, sachez que certaines marques commercialisent des verres fumés correcteurs. PETIT MEMO Voici quatre conseils bien utiles au moment de l’achat. 1° Plus les verres sont foncés, mieux ils protègent. 2° Comme le vent et le soleil frappent souvent sur le
côté, préférez des lunettes enveloppantes ou des montures munies de branches plus épaisses au niveau des tempes (mais en laissant quand même un peu d’espace entre la monture et le visage, sinon la transpiration va très vite embuer les verres). 3° Gare aux chocs et aux chutes : les montures souples ne sont pas forcément incassables, mais en tout cas plus résistantes. 4° Si vous portez un casque, emmenez-le avec vous quand vous essayerez vos futures lunettes. Ainsi, vous serez sûr que la forme de la monture s’adapte bien au contour de la coque. DANS MA BULLE Au fait, pourquoi de nombreux athlètes, qu’ils soient sprinters ou marathoniens, portent-ils des lunettes solaires ? Parce qu’elles ont un pouvoir décontractant. Elles favorisent la concentration en plaçant le sportif dans une sorte de pénombre artificielle. Autre bonne question : pourquoi les cyclistes et vététistes utilisent-ils souvent des verres jaunes ? Parce que les lunettes, si elles servent d’abord à affronter des lumières intenses, ont une autre mission dans le vélo : former un écran contre les projections de sable, de terre et de graviers. Aussi, quand la météo est difficile (brume, ciel couvert), les adeptes de la petite reine optent plus volontiers pour des verres jaunes offrant une meilleure acuité visuelle que les classiques lunettes teintées noir.
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GARE AU SEL
Nous sommes tous en dépassement !
IL EST DIFFICILE DE RENONCER AUX CHIPS À L'APÉRO, À LA PIZZA QUI NOUS FACILITE LA VIE, AU PAIN, À LA CHARCUTERIE OU AU MORCEAU DE FROMAGE À LA FIN DU REPAS. SANS PARLER DES PLATS CUISINÉS DONT LES VENTES NE CESSENT D'AUGMENTER… DE QUOI RENFORCER NOTRE ACCOUTUMANCE AU GOÛT SALÉ. par Sophie MATHAY
Faites le test : préparez des pommes de terre sans sel. C’est fade… sauf que chaque variété de pommes de terre possède son goût propre, mais qui ne nous suffit plus, car aujourd’hui le sel (comme le sucre d’ailleurs) inféode littéralement notre alimentation. On en ajoute partout ! Pire, nous l'imposons à nos enfants dès le plus jeune âge en les nourrissant avec ces petits pots bien pratiques*… Bref, même en étant vigilant, il est bien difficile de ne pas dépasser les 2 à 5 grammes/jour recommandés. L’EXCÈS NUIT EN TOUT L’idée ici n’est évidemment pas de plébisciter le régime sans sel (que nous laisserons aux personnes souffrant de maladies cardiaques, rénales ou endocriniennes). L’objectif est plutôt de comprendre jusqu’où il ne faut pas aller avec le sel et de mentionner quel intérêt il peut présenter dans des contextes particuliers. Car il faut savoir que le
sel - en bon chlorure de sodium qu’il est (NaCl) - remplit plusieurs missions fondamentales dans l'organisme : il participe au maintien d'une bonne hydratation et à la construction de l'influx nerveux, il aide à éviter les contractions musculaires et garde la pression artérielle à un niveau normal… Jusque-là, rien à redire. Mais comme toujours, le danger vient
sels minéraux. Bien sûr, nous avons d'autres sels à notre disposition : le gris, la fleur de sel, le sel de l'Himalaya, le sel de Guérande, le noir d’Hawaï, le bleu de Perse, le salish… Ils ont d’autres textures, libèrent d’autres saveurs et la plupart constitue de bons substituts, mais quel que soit le type utilisé, un constat s’impose : tous fournissent pratiquement la même quan-
Tout n’est pas négatif, puisque le sel participe au maintien d'une bonne hydratation et à la construction de l'influx nerveux, tout en évitant les contractions musculaires. de l’excès : avec le sel, si vous êtes fréquemment en dépassement, vous multipliez les risques d’infarctus, d’AVC, d’obésité, etc. DE TABLE OU MARIN IODÉ ? Le sel marin est iodé et riche en minéraux. Pour rappel, l'iode est essentiel au bon fonctionnement de la thyroïde et stimule le processus de croissance de tous les organes. A contrario, le sel de table, essentiellement composé de chlorure de sodium, est pauvre en
tité de sodium et sont donc aussi néfastes les uns que les autres s’il y a surconsommation. LE SODIUM À PETITES DOSES Le « bon » dans le sel, ce sont les minéraux. Mais vous en trouverez sous d'autres formes dans les fruits, les légumes, les céréales, avec des oligo-éléments en prime. Autre apport positif du sel : l'iode. Mais pour profiter de ses bienfaits, le sel n’est pas indispensable ! Il suffit de privilégier les produits de la mer,
MA SANTÉ 87 algues, poissons, crustacés… En fait, le vrai souci dans le sel, c’est le sodium. Or, lui aussi a des vertus, puisqu’il équilibre les fluides dans notre organisme. En revanche, le sodium a un gros défaut : il contribue à augmenter la tension artérielle en créant un appel d’eau. Pour s’en prémunir, modérez votre consommation de sel. Et si, néanmoins, votre tension demeure élevée, aménagez-vous un régime alimentaire riche en potassium (que l’on trouve notamment en quantité dans les abricots secs, les bananes et les figues séchées, les noix, les dattes). BOIRE AVEC MESURE Forcément, la problématique du sel nous amène à l’hydratation. On le répète sans cesse : si vous faites du sport, n'oubliez pas de vous désaltérer régulièrement. C’est le b.a.-ba pour tous ceux qui puisent dans leurs réserves lors d’efforts sollicitant l’endurance. Oui, mais... connaissez-vous l'hyponatrémie ? C’est un phénomène redoutable dont on parle rarement : boire en trop grande quantité (4 à 5 litres… ou plus) finit par diluer le sel contenu dans le corps jusqu’à des seuils dangereux pour la santé. Oui,
dangereux, car un taux de sel insuffisant dans le sang peut entraîner un oedème pulmonaire avec des suites dramatiques en fonction de votre âge et de votre état général. Conclusion ? Que ce soit au bureau ou lors d’une épreuve sportive, buvez à votre soif, mais pas au-delà ! Et que boire ? Voilà une bonne question… assortie d’un conseil à garder toujours à l’esprit : prenez la peine de regarder l'étiquette ! Car vous ne serez pas déçu en découvrant la composition chimique de certaines eaux embouteillées ! Impossible de les énumérer toutes, mais retenez par exemple que les sulfatées calciques ne sont pas excellentes pour les calculs rénaux et carrément contre-indiquées pour le biberon de bébé. D'autres ont une haute teneur en sodium : à proscrire pour les cardiaques et les hypertendus. A TABLE ! Pour terminer sur une note positive, que diriez-vous d’une petite recette ? Le flan de légumes… sans sel. Ingrédients : un œuf, 125 ml de lait, 30 gr de courgettes et de haricots verts, 20 gr de poivrons, 80 gr de tomates, 10 gr d’oignons,
une demie gousse d’ail, une cuillerée à café d’huile, de la muscade et du poivre. La préparation est très simple. Faites dorer l’oignon dans l’huile. Ajoutez dans la poêle le poivron et les haricots verts (le tout coupé en petits morceaux). Ensuite une ‘louchette’ d’eau, puis enfin la courgette (elle aussi en petits morceaux) ainsi que la tomate et la demie gousse d’ail entière. Couvrez et laissez mijoter à l’étouffée pendant 10 minutes. Dans un plat, battez l’œuf et le lait. Intégrez le poivre et la muscade. Retirez l’ail de la poêle et incorporez les légumes au mélange œuf/lait. Versez dans des ramequins individuels. Passez au four thermostat 7 ou au bain-marie pendant 20 min. Bon appétit ! (*) Notons quand même que certaines marques pour bébés ont réagi en proposant des produits sans sel ajouté…
Si votre tension demeure élevée, optez pour un régime alimentaire riche en potassium.
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Faites le Vous-MÊMe
Une boisson isotonique « sur mesure » C’EST LE GRAND RETOUR DU « DO IT YOURSELF »… CUISINE, BRICOLAGE, COUTURE, COSMÉTIQUE, JARDINAGE, ETC. LA FAUTE À LA CRISE ? PEUT-ÊTRE PAS. SI LE « FAIT MAISON » EST AUJOURD’HUI TENDANCE, C’EST SANS DOUTE DAVANTAGE POUR UNE HISTOIRE DE CONSCIENCE ÉCOLOGIQUE QUE POUR DES RAISONS ÉCONOMIQUES. ET SI NOUS AVIONS L’ENVIE DE REDONNER DU SENS À NOS GESTES QUOTIDIENS ? RIEN N’EST PLUS VALORISANT QUE LE « SAVOIR FAIRE SOI-MÊME »… ALORS, PRÊT À VOUS LANCER ? par auriana Beauté Les recettes s’enchaînent et, cette fois, je m’attaque aux boissons isotoniques. Certaines vendues dans le commerce remplissent parfaitement leur office. D’autres sont plus discutables, trop agressives ou totalement inopérantes. Cela fait plusieurs années que Jules expérimente toutes sortes de formules à base de jus d’orange, de miel ou de thé. Louable intention, mais suscitant toutes sortes d’effets secondaires pas vraiment souhaitables : crampes, crises d’hypoglycémie, etc. Si ces potions fonctionnent de temps à autre, je me méfie des
expériences de « mon-apprentichimiste-de-mari » (appellation déposée C ), surtout quand ses courses mettent la barre très haut. Je commence à me renseigner et, concernant les boissons isotoniques, si elles sont très faciles à réaliser soi-même, elles n’en exigent pas moins beaucoup de précision. Sur internet, comme d’habitude, on trouve tout… et n’importe quoi. l’équiliBre moléculaire entre deuX solutions Commençons par nous poser les bonnes questions : à quoi sert une boisson isotonique ? Pour faire simple, l’isotonie est l’équilibre moléculaire entre deux solutions. Dans notre cas : entre l’eau perdue durant l’effort physique (via la sudation) et la fameuse boisson régénératrice (ou énergisante). Il faut toutefois se rappeler qu’en transpirant, nous ne perdons pas que de l’eau, mais également une large q u a n t i t é d e m i c ro n u t r i m e n t s qu’il est impératif de remplacer au plus vite pour conserver un bon rendement.
En transpirant, nous perdons de l’eau mais également une large quantité de micronutriments qu’il est impératif de remplacer au plus vite pour conserver un bon rendement pendant l’effort.
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Les ingrédients à privilégier La théorie posée, penchons-nous maintenant sur les ingrédients à privilégier. Il faut naturellement du sucre pour l’apport énergétique, mais en juste quantité : à trop forte concentration, vous risquez des troubles digestifs et, a contrario, pas assez de sucre entraînera une mauvaise absorption du liquide par le corps. Du reste, il faut équilibrer les sucres : un peu de sucre intégral (sucre rapide et riche en minéraux) et du fructose qui agit comme un sucre lent, en diffusant l’énergie plus… lentement. Comme le sirop d’agave et le miel en sont très riches, je les préfère au fructose industriel. Citron, mon ami… Puis, vient le tour des sels minéraux dont les meilleurs et les plus assimilables par l’organisme sont ceux contenus dans notre alimentation. Les fruits, par exemple, en renferment en bonne quantité. Dans cette recette, j’ai opté pour le citron : malgré son PH très acide, ce petit agrume gorgé de soleil alcalinise le sang dès qu’on l’a digéré (une propriété que ne possède ni l’orange ni le pamplemousse). Sans oublier que le citron contient de la vitamine C, un excellent antioxydant, très utile dans les courses «longue distance». A noter qu’on peut également ajouter de la vitamine C en poudre (type Acérola) pour plus d’efficacité. Enfin, nous n’oublierons pas la petite pincée de sel (la transpiration est salée... mais là, je ne vous apprends rien). A chacun son niveau de performance Enfin, il ne faut pas oublier d’adapter ingrédients et dosages à votre niveau de performance, à la discipline pratiquée et à la durée. Comme Jules court rarement moins de deux heures, j’opte pour la
recette « effort long ». Mais cette fois-ci, pour l’élaboration, c’est Jules qui s’y colle. Car pour profiter au maximum des bienfaits du citron fraichement pressé, mieux vaut préparer la boisson juste avant de démarrer… et les levers dominicaux à 6h du matin, non, ce n’est pas pour moi ! Lettre à Jules « Mon athlète adoré, voilà de quoi préparer ta petite potion ! Dans la gourde d’un litre et demi, mélange 20g de sucre intégral, une pincée de sel et une cuillerée à café de vitamine C (la boîte d’Acérola bio). Tout est sur la table… Ajoute 25 cl d’eau et secoue énergiquement jusqu’à ce que les grumeaux disparaissent et que tout soit bien dissout. Complète avec du sirop d’agave (80g), un jus de citron et enfin les 75 cl d’eau restants. Bonne course ! » N.B. Merci à Alain Roche pour ces précieux conseils et son fantastique site : www.diet-sport-coach.com
Incontestablement, les meilleurs sels minéraux et les plus assimilables par l’organisme sont ceux contenus dans notre alimentation.
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monsport Habité par une combativité qui laisse pantois…
HEINZ FREI
la marche en avant
FAUTE DE JAMBES VALIDES, IL A « DES BRAS POUR COURIR », VITE, TRÈS VITE ! VICTIME D’UN GRAVE ACCIDENT LORS D’UN TRAIL EN MONTAGNE, SON EXISTENCE A BASCULÉ EN 1978. PARAPLÉGIQUE, HEINZ FREI AURAIT PU SOMBRER DANS LE DÉSESPOIR. MAIS CE N’EST PAS LE GENRE DU BONHOMME. AVEC UNE VOLONTÉ INCROYABLE, LE SUISSE S’EST LANCÉ DANS L’HANDISPORT, PULVÉRISANT L’UN APRÈS L’AUTRE TOUS LES RECORDS SUR TOUTES LES DISTANCES, 400, 800, 10.000 ET MARATHON… RENCONTRE AVEC UNE ICÔNE.
par Denis ASSELBERGHS
Heinz, vous avez 55 ans et vous dominez toujours la scène mondiale. Faute d’adversaires ? Ou parce que l’envie est plus forte que jamais ? Je penche pour la seconde solution ! (amusé)… Je crois que l’âge importe peu dans l’handisport. En tout cas, ce n’est pas un facteur déterminant. On peut être un quinquagénaire et se battre
Mon enthousiasme est intact. C’est une condition sine qua non quand on s’impose chaque semaine 500 km d’entraînement et deux sorties par jour.
devant, à condition d’avoir un mental solide, de travailler énormément et de récupérer assez vite. Car c’est sans doute là que se fait la différence. En vieillissant, les temps de récupération s’allongent. D’un athlète à l’autre, ça peut aller du simple au double. Moi, j’ai la chance de me maintenir à un niveau constant, sans traverser de passage à vide.
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J’avais encore des ressources, du souffle, des muscles, l’envie de me mesurer aux autres. J’ai dû trouver une nouvelle harmonie entre ma détermination et mes possibilités réelles qui n’étaient évidemment plus les mêmes ! Cela fait maintenant 35 ans que vous courez en fauteuil. S’il fallait résumer votre palmarès ?... Je dirais… (il réfléchit)… 22 médailles olympiques dont 15 en or et 111 marathons gagnants. Quand vous vous retournez et que vous regardez le chemin parcouru, vous pensez que le sport vous a sauvé ? J’aurais pu faire sans et peut-être trouver d’autres passions pour m’exprimer. Mais comme j’ai une nature très physique, après mon accident, j’ai logiquement cherché dans cette voie des solutions qui me permettraient de ne pas être prisonnier de ma paralysie. J’avais encore des ressources, du souffle, des muscles, l’envie de me mesurer aux autres. J’ai dû me rapproprier mon corps, trouver une nouvelle harmonie entre ma détermination et mes possibilités réelles qui n’étaient évidemment plus les mêmes ! (sourire)…L’apprentissage n’a pas été simple, mais c’est un chemin merveilleux pour se reconstruite et se forger une reconnaissance dans cette société qui craint l’handicap. Depuis, vous n’arrêtez plus ! Exact, mais, pour autant, la compétition n’a jamais été une obligation, une sorte de ghetto dont je ne parviendrais pas à m’extraire. Au contraire, mon enthousiasme est intact. C’est même une condition sine qua non quand on s’impose chaque semaine 500 km d’entraîne-
On est loin du fauteuil roulant de ses débuts !
ment et deux sorties par jour. Pour accepter ce régime, il faut une énorme motivation. Et quand il neige ?... Je continue ! Avec des skis de fond que nous avons couplés à une nacelle. C’est une discipline à part entière qui m’a permis de participer 6 fois aux jeux d’hiver (la dernière, à Turin). C’est aussi un sport d’endurance, mais qui génère d’autres mouvements, sollicite d’autres articulations. Pour mon équilibre, c’est excellent. Puis, ça évite la routine. Vous vous considérez comme un professionnel ? Oui, puisque c’est mon activité principale. Avec des sponsors pour vous soutenir ? Ça n’a pas toujours été le cas, mais aujourd’hui les partenaires sont réceptifs. Ils me suivent en me considérant comme un authentique athlète. Techniquement, le matériel a beaucoup évolué ? Le jour et la nuit ! J’ai commencé dans une chaise roulante quasiment d’origine. Regardez le fauteuil que j’utilise ce week-end à Genève*. C’est une véritable Formule 1, très complexe et incroyablement rapide.
Avec Rita, son épouse.
Vous êtes très populaire en Suisse. Il paraît qu’une rue porte votre nom ? Absolument, la Heinz Freiweg dans ma bonne ville d’Etziken. Elle a été inaugurée après les jeux olympiques d’Atlanta. J’en suis très fier. Heinz, vous semblez inoxydable, toujours partant et éternellement souriant. Il vous arrive de penser à la retraite ? Il est encore trop tôt pour m’arrêter, j’ai toujours faim de victoires, mais je sais que je ne pourrai pas éternellement aligner les performances et me maintenir au top. C’est inéluctable. Tôt ou tard, je vais devoir ralentir et passer à une pratique plus soft, entre amis, sans chercher le dernier carat. Mais une chose est sûre, le sport restera le moteur de ma vie. (*) Le lendemain, Heinz et son handibike allaient couvrir les 21 km du Semi-Marathon de Genève en 36 minutes !
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monsport Tant de beautés à préserver : Shark Bay, Australie.
© Yann Arthus-Bertrand / Altitude
PLANET OCEAN
Yann Arthus-Bertrand au cœur des consciences PARENTS PAUVRES DE NOS PRÉOCCUPATIONS, LES OCÉANS SONT AUJOURD’HUI VICTIMES DE TOUS LES EXCÈS. LES MENACES PESANT SUR CES PILIERS DE NOTRE PLANÈTE SONT CHAQUE JOUR PLUS NOMBREUSES. SURPÊCHE, IMMERSIONS NUCLÉAIRES, DÉGAZAGES SAUVAGES… LES MERS DU MONDE ENTIER SUFFOQUENT. L’HOMME, PAR QUI TOUT CE GÂCHIS EST ARRIVÉ, SAIT QU’IL EST TROP TARD POUR ÊTRE PESSIMISTE. IL FAUT ABSOLUMENT PRÉSERVER CETTE RESSOURCE, CAR ELLE EST INDISPENSABLE À NOTRE SURVIE. par Denis ASSELBERGHS
Réveiller les consciences pour mettre en œuvre au mieux et au plus vite les remèdes qui s’imposent : c’est l’objectif n°1 de « Planet Ocean », un long métrage initié par Yann Arthus-Bertrand et Michael Pitiot. Grâce à des images époustouflantes, il embarque l’assistance dans un voyage inédit au cœur du Grand Bleu. Au fil des séquences,
Immanquablement, le spectateur s’indigne de ses propres négligences, de sa propre indifférence.
on mesure combien le lien ancestral qui nous unit aux océans est devenu fragile. Plaidoyer implacable, ce documentaire réalisé en HD et présenté il y a juste un an, est disponible en DVD et Blu-ray. Ne le manquez pas : vous en sortirez sans doute KO, mais lucide comme jamais du drame qui se trame. Et qu’il faut éviter impérativement.
MA PLANÈTE 93 Proies faciles, les mammifères marins sont menacés comme jamais en dépit des moratoires
René HEUZEY © Hugues Vitry
TROP BEAU POUR DISPARAÎTRE Comme « Home » en 2009, « Planet Ocean » est l’un des maillons du programme de sensibilisation lancé par Yann Arthus-Bertrand et sa fondation GoodPlanet. L’angle d’attaque est identique : révéler les beautés cachées d’une terre qui souffre, la magie d’écosystèmes marins malmenés, mais en attaquant toujours sous un angle positif pour mieux appuyer là où ça fait mal. Cette technique a du bon. Immanquablement, le spectateur s’indigne de ses propres négligences, de sa propre indifférence, s’invitant lui-même à être plus respectueux d’une nature qu’il serait dommage - insensé, scandaleux de condamner à mort… puisque tel est l’enjeu !
Seul 1,4% des mers, fleuves et océans est actuellement protégé. Une zone de non droits aussi vaste qu’incontrôlable.
20 ANS PLUS TARD En 1992, à l’occasion du Sommet de la Terre de Rio de Janeiro, l’ensemble des participants s’accordait sur la nécessité de sauvegarder les océans. Pourtant, au-delà des paroles rassurantes et des bonnes intentions, cette conférence internationale n’a débouché sur RIEN
Arpentant inlassablement les autoroutes de la mer, porte-conteneurs géants et supertankers donnent l’ultra priorité à la rentabilité. La donne environnementale n’a que très peu de valeur pour les armateurs.
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Au-delà des apparences, la Grande Barrière de Corail agonise, dévorée par des maladies bactériennes liées à la pollution ambiante.
Ce documentaire est un plaidoyer implacable dont on sort KO mais lucide comme jamais du drame qui se trame et qu’il faut éviter. respirons et régule notre climat, sans compter que le produit de la pêche représente au moins 15% des apports en protéines animales pour près de 3,5 milliards d’individus. Plus pour longtemps d’ailleurs, 90% des stocks de poissons destinés à la
Quand Yann Arthus-Bertrand et son équipe nous rappellent au bon souvenir du commandant Cousteau
© David Hannan
de concret ! On constate 20 ans plus tard que les objectifs ne sont toujours pas atteints et que seul 1,4% des mers, fleuves et océans est actuellement protégé. Or, l’élément liquide recouvre plus de 70% du globe. Il a fait naître la vie, produit 50% de l’oxygène que nous
MA PLANÈTE 95 consommation ayant disparu et une espèce sur trois étant en voie d’extinction.
dation veulent mettre le monde marin au cœur des préoccupations pour créer un électrochoc.
CRÉER UN ÉLECTROCHOC Le désastre est là, immense. Impossible de l’ignorer. Les instances responsables (pour peu qu’elles le soient) DOIVENT réagir. Mais rien n’est simple dans cette problématique : les deux tiers des océans échappent à toutes formes de juridiction. Une zone de non droits aussi vaste qu’incontrôlable. Avec les moyens médiatiques dont ils disposent, Yann Arthus-Bertrand et sa fon-
Voilà pourquoi il faut regarder ce film avec toute l’attention qu’il mérite et soutenir GoodPlanet. www.goodplanet.org/ocean
La banquise s’effrite, fond, part en lambeaux… et les ours blancs meurent de faim.
Eco News Belle initiative made in France qui se perpétue au fil des ans, l’Odyssée du Flocon à la Vague sensibilise petits et grands à l’importance de l’eau dans notre quotidienneté. Entre mer et neige, les sportifs de haut niveau s’associent à cette opération. Désormais, elle s’adresse aussi aux collectivités et entreprises : c’est « Save Water », un programme de sensibilisation pour économiser l’eau que nous consommons généralement trop et que nous polluons. www.dufloconalavague.org Le groupe Accor va plus loin dans sa démarche environnementale. Avec Planet 21, il s’est fixé des objectifs ambitieux à concrétiser d’ici 2015. Ses targets sont organisés autour de 21 engagements et 7 axes (santé, nature, carbone, innovation, développement local, emploi et dialogue). Afin de les ancrer dans la réalité opérationnelle de ses 3.500 hôtels du groupe, Accor se dote d’un nouveau système pour le suivi et le pilotage des performances de développement durable dans ses établissements. Basé sur quatre niveaux d’appréciation (bronze, argent, or et platine), ce dispositif permet de guider et d’encourager les hôteliers dans le déploiement de leurs actions responsables.
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Chez Patagonia, le concept « Common Threads » continue à évoluer. La marque de vêtements sport propose à ses clients de consommer moins et mieux. Comment ? En réduisant les achats (opter pour la qualité et la longévité des articles), en réparant, en remettant en vente les équipements dont on n’a plus besoin et en recyclant ce qui peut l’être.
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monsport Le River Bus londonien offre une vue spectaculaire sur les nouvelles constructions et les bâtiments historiques.
NAVETTE FLUVIALE
Design super futuriste pour la Nissan ZEOD qui s’attaquera aux 24H du Mans dès 2014 !
D’autres perspectives
LONDRES, PARIS, ROTTERDAM ET MAINTENANT BRUXELLES… LA BATEAU-BUS, C’EST TRÈS TENDANCE. ET TRÈS MALIN ! LES BANLIEUSARDS SE RENDENT AU TRAVAIL SANS ENCOMBRE ET LES VOYAGEURS CHERCHANT À SE DÉPLACER DE FAÇON SYMPA S’EN TROUVENT ENCHANTÉS ! QUE DEMANDER DE PLUS, MON CAPITAINE ? par Denis ASSELBERGHS
LA TAMISE ET SES WHARFS A tout seigneur, tout honneur, commençons par Londres, car c’est bien dans la capitale britannique que les navettes fluviales sont les mieux organisées. Là on les appelle « River Bus ». A ne pas confondre avec le River Tour dédié aux touristes en mal de croisières. Confiés à la compagnie KPMG Thames Clippers, les catamarans circulant sur le fleuve d’Est en Ouest (et retour) sont considérés comme un transport public à part entière. D’ailleurs les quais d’accostage sont indiqués par le symbole du célèbre Underground (le légendaire Tube), mais sur fond bleu. L’aménagement intérieur des River Bus ne manque pas de confort, avec
220 places assises dans une cabine couverte. Elles se complètent d’une trentaine de sièges disposés sur le pont arrière, toujours très prisé les jours de beau temps. Mais le plus important, c’est la fréquence du service avec des rotations toutes les vingt minutes de 10h00 à 22h00 sept jours sur sept. Et cela, sur six lignes ponctuées de nombreux arrêts. Retenez, par exemple, que la très spectaculaire RB1 va de Woolwich Arsenal (dans l e b o ro u g h d e G re e n w i c h ) à
Embankment (près de Charring Cross et Westminster). Le parcours offre une vue superbe sur les nouvelles constructions et les bâtiments historiques. La RB2 fait la liaison entre Bankside (à proximité de Southwark Bridge) et Sint George Wharf sur la rive sud. Quant à la RB3, elle assure le trajet express entre London Bridge et Canary Wharf, le très moderne et très impressionnant quartier d’affaires se dressant dans l’East End. Comptez 5 £ pour un aller simple.
MA MOBILITÉ 97 LA SEINE DE SAINT-LOUIS À LA CITÉ Si les navettes fluviales parisiennes sont loin d’atteindre le niveau de leurs cousines londoniennes, félicitons quand même le pugnace Bertrand Delanoë. Monsieur le Maire se déclare adepte convaincu de la nouvelle mobilité et agit en conséquence. C’est ainsi qu’après l’échec de « Voguéo » (de 2008 à 2011 avec zéro rentabilité), il a mis sur les fonts baptismaux le « Batobus ». Cette fois, c’est du sérieux avec une jolie flotte de navires à grandes verrières et un itinéraire bien étudié. Il relie huit embarcadères disposés près d’endroits très fréquentés : Tour Eiffel, Champs-Elysées, Musée d’Orsay, Louvre, Saint-Germain-des-Prés, Hôtel de Ville, Notre-Dame et Jardin des Plantes. Départ toutes les 20 ou 25 minutes selon la période de l’année, avec un prix de 15 EUR pour le pass journée (9 EUR pour les étudiants, les retraités, les moins valides, etc). BRUXELLES DOUCEMENT MAIS… SÛREMENT ? En dépit d’embouteillages devenus calamiteux, la Capitale de L’Europe tarde à trouver des solutions fiables pour diversifier les transports et donner à la population l’envie d’abandonner sa voiture au profit d’autres services. Où reste le RER promis depuis 3 décennies ? A
Mobility news
quand des dessertes de trams et de métro réellement performantes ?... Alors, on fait contre mauvaise fortune bon cœur en applaudissant la création du « Waterbus ». Pour l’heure, il s’agit d’un bateau plutôt désuet qui remonte le Canal Maritime entre le centre-ville et Vilvorde dans la périphérie flamande. Soit 10 kilomètres et huit arrêts, à raison de 6 trajets par jour. Mais seulement les mardis et les jeudis du 1er mai au 31 octobre… Avec une capacité de 90 places, il
est indispensable de réserver. Avouez que tout ça fait un peu cheap ! La Patience est la reine des vertus, ajoutent les pouvoirs publics qui nous promettent des développements dans les années à venir : une plus grande fréquence, des bateaux-bus plus rapides (et plus nombreux ?), une grille hebdomadaire plus consistante.
Allez, on ne demande qu’à le croire, car la navette fluviale a bien des atouts. Rien de tel pour découvrir une agglomération urbaine sous un autre angle et désengorger le trafic automobile, pour peu que les embarcadères soient situés à proximité d’arrêts de bus ou de stations de métro. www.thamesclippers.com www.batobus.com www.waterbus.eu
World Solar Challenge Spécialiste du leasing, ALD Automotive sponsorise le Solar Team. Cette équipe formée d’étudiants de l’université de Louvain vise une participation au World Solar Challenge qui débute à Darwin en Australie le 6 octobre. La collaboration entre la KUL et ALD s'inscrit dans le cadre d'un programme d’aide aux entreprises œuvrant pour le développement durable. Enjoy Electric ! Du 1er septembre au 15 octobre, le musée Autoworld (Bruxelles, Parc du Cinquantenaire) accueille l’exposition « Enjoy Electric ! ». Elle retrace un siècle d’histoire à travers l’automobile électrique : une saga qui va de la Jamais Contente belge et première à avoir atteint 100 km/h en 1899 ! - à la Lunar Rover d’Apollo. Avec, en marge, deux rallyes 100% électriques les 14-15 septembre et la présentation de protos actuels comme l’I-Care Racing et sa carrosserie en lin.
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