monsport 42

#42 - 2013/14

3,95€

L’HIVER,

C’EST MAINTENANT !

Don’t stop moving !

Carnet de course CRAZY NEW YORK CITY MARATHON !

Lara Gut plein schuss INTERVIEW D’UNE JOLIE FONCEUSE

Montres et GPS 8 ÉLECTRO-COACHS TESTÉS POUR VOUS

Qu’importe la météo…

NOS BONS PLANS INDOOR POUR RESTER EN FORME

monsportmagazine.com

MES DESTINATIONS

GRAND BLANC monsport PHOTO AWARDS ÉMOTION, RÊVE ET ACTION !

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Hibernation, connais pas !...

Bien sûr, quand vient l’hiver, on est tenté de mettre la pédale douce.

Sortir affronter la grisaille et ce mauvais crachin… Pas terrible. Puis, il y a l’obscurité, les aurores tardives et les après-midi trop courtes. Sans parler du froid qui pique au visage et raidit les articulations… Oui, vraiment, certains jours on préfèrerait rester dans son fauteuil à siroter une infusion !

Pourtant, il faut soigner sa condition, et plus que jamais en cette saison où le corps doit repousser les assauts d’une foultitude de virus, bactéries et microbes. Voilà pourquoi nous vous proposons quelques bons plans « indoor » pour vous activer sans être tributaires des conditions météo : la swiss ball idéale pour la proprioception, l’escalade en salle parfaite pour la souplesse ou, tout simplement, la natation à pratiquer bien à l’abri dans la piscine couverte la plus proche. Rien de tel pour entretenir muscles, souffle et moral avant de partir skier dans l’une des stations présentées dans notre cahier Grand Blanc.

Ce numéro est aussi riche d’interviews : ainsi, Franck Cammas et Lara Gut pour des rencontres entre mer et montagne. Sans oublier les tests de montres et GPS, les récits ramenés des quatre coins de la planète (Chine, Suède, Finlande, New York), le shopping, la boutique thématique, l’agenda de la glisse, notre rubrique santé et - très important les PixPages consacrées aux monsport Photo Awards : un concours auquel les chasseurs d’images ne manqueront pas de répondre !

Nous vous souhaitons bonne lecture.

Et que la forme soit avec vous !

Denis Asselberghs, rédacteur en chef

EDITO 3

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Envoyez-nous vos meilleures photos !

Plus d’infos en p.88 et sur

WWW.MONSPORTMAGAZINE.COM

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masanté #42

MON ACTU

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CAHIER « GRAND BLANC »

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PORTFOLIO Sacerdoce, solidarité et pari fou

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AGENDA Les rendez-vous de la glisse

BONS PLANS Nos stations coups de cœur

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PIXPAGES

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DOSSIER INDOOR

monsport PHOTO AWARDS A vous de jouer !

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CYCLISME SUR PISTE Quand l’Union Jack dicte sa loi

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MES DESTINATIONS

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LA FINLANDE Pour une rando « nature »

SWISS BALL Améliorez votre proprioception

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ÖTTILÖ RACE La Suède de l’Xtrême

NATATION Quelle que soit la saison

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ESCALADE EN SALLE Sécurité d’abord

FRANCK CAMMAS Parce qu’il aime ça…

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MA SANTÉ

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CARNET DE COURSE 1993, Marathon de New York

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LA DIAGONALE DES FOUS Des docteurs très occupés

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100

LE RIZ Oui, mais lequel ?

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SHOPPING Une sélection très hivernale

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DOBRI DIEN SOTCHI Des JO sous tension

FAIT MAISON Une huile anti-contracture

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L’ÉQUILIBRE ACIDO-BASIQUE Plus qu’une mode, une vraie réponse

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LARA GUT Petit gabarit, grandes ambitions

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SEPPE SMITS La ruée vers l’or

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THEMA-BOUTIQUE Chaud dedans !

LA BELGIQUE DU NORD AU SUD Dix balades à la carte

TEST Montres et GPS pour tenir la forme

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PIERRE CRAHÈS La Chine pour thérapie

106 110

ON THE MOVE

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SOMMAIRE

MA MOBILITÉ

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PNEUS HIVER Ça tombe sous le sens

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Editeur responsable Directeur de la publication Denis Asselberghs (denis@rushmore.be) Rédacteur en chef : Denis Asselberghs Mise en page Emeric de Baré (direction artistique) Philippe Dieu Collaborateurs Arnaud Asselberghs, Maxime Aubertin, Auriana Beauté, Louise Biron, Pascal Boutreau, Mark De Geest, Raphaël Godet, Sophie Mathay, Jacqueline Reul, Eric Verschueren Photos : PhotoNews, Shutterstock, Dan Ferrer, Ben Ditto, Auriana Beauté, Sinta Giesen, Odd Andersen, Derek Ramsey, Wouter Delange, Robert Paul Young, Lasse Fuss, Lorenz Holder / Scott Serfas (Red Bull Illume), Jean-Pierre Vidot (Grand Raid), Anton (Snowkite Masters), Jean Richard (Groupama), Nadja Odenhage / Jakob Edholm (Ötillö Race), John Wright (FHM Magazine), Pascal Boutreau (Plein Zoom), Zooom Productions GmbH (Suunto), CPI Sochi 2014, Pierre & Vacances media, Red Bull pix, KCO-La Grande Odyssée, Freeride World Tour press service, Salomon RP, Merida-bikes,­ Halfords-bikes, skionline.ch, ensvensklassikers.se, running.competitor.com, sport365.fr, altervista.org, sochi.ru Galeries : Office du Tourisme de Val Thorens, Alpe d’Huez communication, Pierre Crahès Archives : Anna Frost, Lara Gut Illustrations cahier Grand Blanc : Presse Châtel (J.F. Vuarand), Les Contamines (G. Lansard, N. Joly), Haute Maurienne Vanoise (agence Anrigo, P. Roger, P. Lebeau), Méribel Vallée (Elio Photo, D. André, J.M. Gouedard), Les Montagnes du Jura & CRT Franche-Comté (S. Cervos, T. Hytte, C. Demoly, Assoc. AMB), Orcières (G. Baron, B. Bodin), Praz de Lys-Sommand RP, Vars (P. Augier, O. Leblond), La Rosière (A. Baderspash, agence Propaganda, Neek’O Photography, A. Crouvisier), Les Saisies (M. Dalmasso, P. Somelet, agence Zoom), La Tania (P. Jacques, L. Aufrare), Val d’Aoste (P. Rey, L. Vicquery, M. Spataro) Couverture : © Shutterstock Publicité Belgique et international : Maxime Asselberghs (Big Bang Agency) +32 (0)498 20 71 95 maxime@bigbang-agency.be France : Karine Chapochnik (Chapcom Media) +33 (0)4 26 03 47 90 kchapochnik@chapcom.fr Distribution et administration info@monsportmagazine.com monsport est une publication Rushmore Communication av. de l’Exposition 424 – BT 20 1090 Bruxelles — Belgique T. 0032 2 307 51 56 / info@rushmore.be www.monsportmagazine.com

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MA PLANÈTE « 82 4.000 » pour la bonne cause

COMMUNICATION & EDITION

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Quand c’est fini, ça recommence…

Une année en vert et blanc

MON SACERDOCE Avec le retour de l’hiver, les sports de glisse se pressent au portillon. Les compétiteur réenfilent leurs habits de lumière pour se réapproprier cette neige qui leur a tant manqué. Enfin la reprise !... Le beau cliché que voilà. Car, en réalité, cela fait belle lurette que les athlètes sont à pied d’œuvre pour affûter leur condition physique, tester du nouveau matériel et travailler jusque dans les moindres détails ces petits « + » qui leur permettront d’améliorer leurs performances. Dans certaines disciplines, c’est encore plus dur… et plus clair : on n’arrête jamais les courses ! Pas de farniente, même quand l’herbe est verte et le sable chaud. C’est le cas des sauteurs à ski qui, de juillet à octobre, disputent leur traditionnel « Grand Prix d’été » sur des tremplins à revêtement synthétique. Ces épreuves tout ce qu’il y a plus sérieuses sont organisées par la FIS. Même emploi du temps surchargé pour les biathloniens qui ne s’accordent qu’un bref répit avant d’entamer un championnat estival sur skis à roulettes dans des stades asphaltés… Après quoi, place aux flocons pour 5 mois d’attaque à donf sur les carres… Vous pensez comme nous qu’alterner les saisons sans sortir la tête du guidon, ce n’est pas une vie ? Et pourtant, on vous promet qu’ils adorent ça !

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Kilian Jornet Vitesse ou précipitation ?

Le surdoué du trail a posé ses jalons pour 2014 : d’abord la Coupe du Monde de ski alpinisme, puis consacrer toute son énergie au défi « Les sommets de ma vie » : défi qui consiste à gravir lesdits sommets au sprint, en autonomie complète, avec la tenue la plus légère possible. L’Espagnol a démarré sur les chapeaux de roues, établissant ces derniers mois d’incroyables records de vitesse sur l’ascension du Mont-Blanc (4h57) et du Cervin (2h52). Pour autant, tout n’est pas simple, puisqu’il a échoué au Mont Elbrouze, dans le Caucase, en raison des intempéries. Idem à Chamonix, lorsqu’en septembre, à l’entraînement, il a été secouru par un peloton de gendarmerie alors qu’il était en très mauvaise posture dans la face nord de l’Aiguille du Midi : surpris par une météo changeante (un froid de canard !), il a été récupéré à 3.800 m d’altitude à peine vêtu d’un short, d’un coupe-vent et de chaussures de running totalement inadaptées aux conditions du moment. D’où la grosse colère des autorités locales qui jugent son approche « irresponsable et dangereuse pour lui comme pour ceux qui seraient tentés de le prendre pour modèle »…

Qu’à cela ne tienne, Kilian n’est pas prêt de s’arrêter. Au programme des prochains mois, le McKinley en Alaska (6.194 m) et l’Aconcagua en Argentine (6.962 m) !

Si le personnage vous passionne, ne manquez pas son second livre « La frontière invisible » qu’il définit lui-même comme une introspection (vient de paraître chez Outdoor-Editions).

MES HAUTS ET MES BAS

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MES COUPS DE CŒUR 11

Cap 48-10 Mes pas dans les tiens

Journaliste à la RTBF (et collaborateur régulier de notre magazine), David Bertrand a eu cette idée remarquable d’emmener au Mont-Blanc (4.810 m) une cordée singulière. Singulière, parce qu’associant des personnes à mobilité réduite et des déficients mentaux. Pourquoi ce projet ?... Pour prouver que rien n’est insurmontable et que chacun, s’il s’en donne la peine, peut aller puiser loin, très loin, dans ses propres ressources pour trouver une ultra motivation et les forces qui vont avec. Si David et ses équipiers n’ont pas complètement atteint leurs objectifs, ils ont néanmoins approché le toit de l’Europe, pas à pas, encadrés par des médecins, des guides, des éducateurs et même un parapentiste (l’excellent Thomas de Dorlodot). L’initiative a reçu le soutien de plusieurs partenaires qui apportaient leur contribution à Cap 48, une opération caritative dont le slogan résume parfaitement cette expédition dans les neiges éternelles : « Pour que l’handicap ne soit plus un handicap, ensemble, même si on est différent ».

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UN HIVER DE GLISSE Les incontournables L’INEXORABLE CYCLE DES SAISONS… ET VOICI LA NEIGE ! AVEC ELLE, PLEIN FEU SUR DES COMPÉTITIONS TROP PEU MÉDIATISÉES ET POURTANT PALPITANTES SI L’ON PREND LA PEINE DE S’Y INTÉRESSER. MAIS IL Y A DE L’ESPOIR, PUISQU’À L’INSTAR DU BIATHLON QUI A VU SON AUDIENCE EN ALLEMAGNE MULTIPLIÉE PAR TROIS EN L’ESPACE DE 10 ANS, PLUSIEURS SPORTS DE GLISSE FONT AUJOURD’HUI LE FORCING POUR PASSER LA RAMPE ET NE PLUS SE LIMITER AU PUBLIC MONTAGNARD. EXEMPLE : LE FREERIDE WORD TOUR. IL RÉUSSIT DE SUPER SCORES SUR LA TOILE. IDEM POUR LE SAUT À SKI, DÉSORMAIS TRÈS TENDANCE. PUIS, N’OUBLIONS PAS QUE CET HIVER EST OLYMPIQUE : DU 7 AU 23 FÉVRIER, SOTCHI VA FAIRE LES GROS TITRES DANS LA PRESSE GÉNÉRALISTE ET SUR LES TÉLÉS DU MONDE ENTIER. DES ATHLÈTES MÉCONNUS VONT ENFIN OBTENIR L’ÉCLAIRAGE QU’ILS MÉRITENT. OPHÉLIE DAVID, SEPPE SMITS, KEVIN ROLLAND… ET TANT D’AUTRES. POUR SUIVRE LEURS PERFORMANCES JUSQU’AUX PREMIERS JOURS DU PRINTEMPS, ET PAS SEULEMENT PENDANT CETTE ‘CAMPAGNE DE RUSSIE’, NOUS AVONS POINTÉ LES RENDEZ-VOUS PHARES DANS UNE DIZAINE DE DISCIPLINES.

Ski alpin

Ski de vitesse

COUPE DU MONDE 16 > 19 JAN : Wengen (SUI) MEN 23 > 26 JAN : Kitzbuehel (AUT) MEN 12 > 16 MARS : finales à Lenzerheide (SUI) MEN & WOM COUPE DU MONDE

COUPE DU MONDE 24 > 26 JAN : Vars (FRA) MEN & WOM

Skicross & Boardercross 9 > 11 JAN : Megève (FRA) MEN & WOM 21 > 23 MARS : La Plagne (FRA) MEN & WOM

Télémark COUPE DU MONDE 21 > 23 DEC : Les Contamines (FRA) MEN & WOM

Le skicross dans un format parfait pour cartonner à la télé.

Biathlon COUPE DU MONDE 12 > 15 DEC : Annecy / Le Grand Bornand (FRA) MEN & WOM 3 > 5 JAN : Oberhof (GER) MEN & WOM 8 > 12 JAN : Ruhpolding (GER) MEN & WOM CHAMPIONNATS DU MONDE 7 > 17 FEV : Nove Mesto (CZE) MEN & WOM

Un genou au sol... Pas de doute, c'est du télémark, magnifique discipline remontant aux origines du ski.

www.sochi2014.com www.fis-ski.com www5.biathlonworld.com www.freerideworldtour.com http://xgames.espn.go.com www.isu.org

MES RENDEZ-VOUS 13

Ski Alpinisme COUPE DU MONDE 18 > 19 JAN : Vertical Race + individuelle à Verbier (SUI) MEN & WOM « GRANDE COURSE » SERIES 20 > 23 MARS : Pierra Menta (Arêches Beaufort / FRA) MEN & WOM

Patinage artistique CHAMPIONNATS D’EUROPE 13 > 19 JAN : Budapest (HUN) MEN & WOM

Patinage de vitesse Touche de charme en Coupe du Monde de saut à ski. Les dames sont enfin admises officiellement. Elles entameront leur histoire olympique en février à Sotchi.

Saut à ski COUPE DU MONDE 20 > 23 MARS : finales à Planica (SLO) MEN & WOM TOURNÉE DES 4 TREMPLINS 28 > 29 DEC : Oberstdorf (GER) MEN 31 DEC > 1 JAN : Garmisch (GER) MEN 3 > 4 JAN : Innsbruck (AUT) MEN 5 > 6 JAN : Bischofshofen (AUT) MEN Le Freeride World Tour : entre Europe et Amérique du Nord pour un spectacle d'une audace folle.

CHAMPIONNATS DU MONDE 18 > 19 JAN : Nagano (JAP) MEN & WOM

Free Ski FREERIDE WORLD TOUR 18 JAN : Courmayeur-Mont-Blanc (ITA) MEN & WOM 25 JAN : Chamonix-Mont-Blanc (FRA) MEN & WOM 1 FEV : Fieberbrunn Pillerseetal (AUT) MEN & WOM 1 MARS : Kirkwood (USA) MEN & WOM 10 MARS : Revelstoke (CAN) MEN & WOM 22 MARS : Verbier (SUI) MEN & WOM WINTER X GAMES 23 > 26 JAN : Aspen (USA) MEN & WOM

Nordique DO-IT-YOURSELF !

Dans l’univers de la glisse, le ski de fond a un petit côté « jogging », puisqu’il propose lui aussi des épreuves de masse, certaines attirant plusieurs milliers de participants. Au fil des hivers, le calendrier est de plus en plus fourni.

Impossible de répertorier toutes les organisations d’Europe, ni même de France, tant elles sont nombreuses. Limitons-nous aux plus populaires. Et bonne chance si vous vous préparez à disputer l’une d’elles.

29 DEC : La Transfagnarde à Sourbrodt / Mont-Rigi (BEL) 11 > 12 JAN : Le Marathon de Bessans (FRA) 15 > 19 JAN : La Foulée Blanche à Autrans (FRA) 8 > 9 FEV : La Transjurassienne à LamouraMouthe-Les Rousses (FRA) 9 FEV : La Volkslauf à Elsenborn (BEL) 23 FEV : La Trace Vosgienne à Gérardmer (FRA) 2 MARS : La Vasaloppet à Mora (SWE) 9 MARS : L’Engadin Ski Marathon à Maloja (SUI) 23 MARS : L’Etoile des Saisies (FRA)

Incroyable affluence à la Vasaloppet : plus de 15.000 skieurs commémorent la Longue Route (90 km) du Roi Vasa.

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MES RENDEZ-VOUS

Snowkite Masters

Dix ans déjà !

SERRE CHEVALIER VALLÉE TOUTES VOILES DEHORS Du 11 au 17 janvier, la crème du kite s’est fixée rendez-vous dans les Hautes Alpes pour un moment d’échange, de bonne humeur et de compétition. A la clé, les titres prestigieux de Champion de France et de « Freestyle & RaceWorld Snowkitemasters 2014». Ceci, tant en ski qu’en surf. Sûr qu’il y aura du spectacle avec les meilleurs riders de la planète tentant des figures inédites pour décrocher la timbale. Sensations et émotions garanties dans le Park du col du Lautaret ! Dès le samedi matin (8h30), la fine fleur s’attaquera à la SKM Mood Race : une course ponctuée d’obstacles style boardercross avec départ en ligne de 16 concurrents toutes les 5 minutes.

Pour s’imposer, il faudra être un expert dans la lecture du terrain, du vent, être fin tacticien et, bien entendu, avoir une endurance hors normes. Le grand public sera de la fête, encadré par toute l'équipe du SKM. Des moniteurs proposeront des initiations et - important ! - il y aura du chocolat chaud pour tout le monde… Soulignons que la pratique du snowkite n’exige pas des compétences démesurées. C’est un sport complet qui se vit en totale harmonie avec la montagne et la nature, en apprenant à analyser les éléments pour profiter au maximum des « aides » que procure l'environnement pour progresser sur les pentes montantes et descendantes. Avec, pour seul moteur, les forces d’Eole. www.snowkitemaster.com

La Grande Odyssée Savoie Mont Blanc est considérée comme la plus technique de toutes les courses de chiens de traineau. Cet hiver (du 11 au 22 JAN), elle mettra les petits plats dans les grands pour célébrer son 10e anniversaire. Au menu : 8 étapes, près de 1.000 km et 30.000 m de dénivelé. On attend 41 mushers de 9 nationalités, 400 chiens et pas loin de 100.000 spectateurs. Happy birthday à cette merveilleuse caravane ! www.grandeodyssee.com

Jamais trop tôt Comme il n’est jamais trop tôt pour se préparer quand on fait de la course longue distance, voici quelques dates à tenir à l’œil.

29 MARS : Ecotrail de Paris Ile-de France 27 AVR : 10 Miles & Marathons d’Anvers AVR > NOV 2014 : Raid BruxellesSaigon à vélo, soit 10.000 km et 16 étapes à travers 15 pays en transitant par Vienne, Budapest, Istanbul, Bakou, New Delhi, Bangkok et Phnom Penh.

Constituez une équipe, aménagez votre planning et en selle pour une formidable aventure assortie d’une mission humanitaire. www.traildeparis.com www.dvvantwerp10miles.be www.raid-bxl-saigon.com

Ne manquez pas non plus…

22 DEC : Lotto Crosscup Brussels au Parc de Laeken, av. du Grand Tilleul.

Les manches suivants auront lieu à Hannut (26 JAN), Rotselaar (16 FEV) et Dour (23 FEV), avant la grande finale de Wachtebeke le 9 MARS. www.lottocrosscup.be 13 > 26 JAN : l’Open d’Australie à Melbourne pour entamer la saison de tennis avec cette question inévitable : jamais trois sans quatre, Novak ?... Après avoir remporté le tournoi en 2011-20122013, Djokovic se verrait bien rééditer son exploit en 2014, d’autant que le Serbe tient une forme resplendissante, bien accroché à son n°1 mondial. www.atpworldtour.com

19 JAN : premier round du tout nouveau Ultra-Trail World Tour. Le coup d’envoi sera donné en Chine à l’occasion du Vibram® Hong Kong 100 : un effort, vous l’aurez compris, de 100 km.

Dénivelé positif, 4.500 m. www.ultratrailworldtour.com www.hk100-ultra.com 1 > 2 FEV : Championnats du Monde de cyclocross à Hoogerheide (NL). On attend la grosse foule des supporters - essentiellement belges et hollandais pour encourager les stars de cette discipline exigeante au possible. www.wkhoogerheide2014.com 26 FEV > 2 MARS : cyclisme sur piste à l’occasion des Championnats du Monde qui se tiendront à Cali en Colombie. Lire à ce propos notre article en page 16. www.uci.ch

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Qu’il pleuve ou qu’il vente…

LE SPORT vogue “SOUS TOIT” outre-Manche,Trèsonentrouve dans les vélodromes tous les ingrédients PAR TOUS d’un authentique sportun enchaînement LES TEMPS spectacle :d’épreuves courtes, Un vélodrome, pour quoi faire ?

Petite leçon de swiss ball Natation, la nec plus ultra L’escalade en salle, total contrôle

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aucun temps mort, une vision panoramique, un ambiance très électrique, des engins high-tech et pas la moindre contingence météo.

DOSSIER INDOOR

Cyclisme sur piste L’EXEMPLE ANGLAIS

C’EST UNE MAGNIFIQUE DISCIPLINE INDOOR. ENFIN, ÇA POURRAIT L’ÊTRE, S’IL Y AVAIT DES INFRASTRUCTURES À LA HAUTEUR : CES PISTES QUI NOUS FONT SI CRUELLEMENT DÉFAUT, NOUS, LES BELGES ET, DANS UNE MOINDRE MESURE, NOS VOISINS LES FRANÇAIS. OR, NOUS AVONS ÉTÉ DEUX NATIONS PHARES À LA BELLE ÉPOQUE DES “SIX JOURS”. A L’INVERSE, LE ROYAUME-UNI S’EST LONGTEMPS DÉTOURNÉ DE CE SPORT. MAIS DEPUIS UNE QUINZAINE D’ANNÉES, LES INVESTISSEMENTS SE SONT MULTIPLIÉS, À TEL POINT QUE L’UNION JACK DICTE DÉSORMAIS SA LOI DANS LA PLUPART DES SPÉCIALITÉS DU CYCLISME SUR PISTE. par Denis Asselberghs

La comparaison fait mal : des arenas à gogo dans la Grande Albion, avec des écoles de jeunes, des clubs, des accès en nocturne pour les licenciés amateurs, des gradins combles à Manchester quand sont organisés des meetings inter ou des soirées de gala… alors qu’ici, c’est quasiment le désert. Il faut se contenter d’un bel anneau couvert à Gand où les compétitions sont hélas trop occasionnelles, et dans l’Hexagone, la situation n’est guère plus glorieuse. Certes, il y a davantage de vélodromes, mais souvent vieillissants. Quant aux médias, ils sont d’une parfaite indifférence : ils attendent les JO pour apporter un semblant d’éclairage sur cette ­p ratique qui a pourtant rapporté un paquet de médailles à la France (125 couronnes mondiales et 1 6 t i t re s o l y m p i q u e s g r â c e à Morelon, Rousseau, Tournant et Baugé du côté des garçons ; Longo et Ballanger chez les filles). En

Belgique, c’est encore pire : qu’il est loin le temps où Patrick Sercu se battait parmi l’élite. Depuis le milieu des années 70, plus aucun de nos athlètes n’a réellement émergé.

Mais faut-il s’en étonner vu le manque de moyens ?

SPORT-SPECTACLE Or, il y a dans le cyclisme sur piste (apparu à l’Exposition Universelle de Chicago en 1893, svp !) tous les ingrédients d’un authentique sports pe c t a c le : un e nc h a î n e m e n t d’épreuves courtes, aucun temps mort, une vision panoramique qui facilite la compréhension des courses, un ambiance très électrique, des engins high-tech et pas la moindre contingence météo susceptible d’entraver la bonne marche des opérations. Mais voilà… le hic, c’est l’argent. Alors qu’outreManche, en Espagne et aux PaysBas, les promoteurs osent parier sur un développement à long terme,

— Jusqu’en 2013 (année de sa retraite), le maître de la discipline, c’est lui, Chris Hoy. Ou plutôt “Sir” Chris Hoy, puisque promu par la reine au rang de Commandeur de l’Ordre de l’Empire britannique.

chez nous, même les pouvoirs publics marchent à reculons.

En 2012, il était question de construite un vélodrome couvert à Louvain-la-Neuve. Projet aussitôt écarté par la Fédération Wallonie-Bruxelles : pas les fonds nécessaires. Pendant ce temps, de l’autre côté du Channel, des entrepreneurs privés injectent des millions de livres sterling dans de nouveaux complexes, comme celui inauguré récemment à Glasgow par la star des Jeux de Londres, Chris Hoy. Et ça roule ! Le public afflue, des synergies se dégagent, le business tourne… parce qu’on y croit.

AVANCER OU VÉGETER En cela, le cyclisme sur piste est exemplaire. Venant de rien, les Britanniques sont aujourd’hui au sommet, créant un engouement populaire autour d’un sport que d’aucuns chez nous jugent marginal et trop coûteux. Tout est dans le volontarisme, l’enthousiasme et la fierté. Avec ces qualités, on avance.

Sans elles, on végète pour bientôt complètement disparaître des tableaux marquoirs. Dommage.

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DOSSIER INDOOR

Qui es-tu, Victoria ?

TRIPLE MÉDAILLÉE OLYMPIQUE ET HUIT FOIS CHAMPIONNE DU MONDE, ELLE EST DEVENUE DEPUIS LES JEUX UNE TOTALE ICÔNE EN GRANDE-BRETAGNE. LA COQUELUCHE DES TABLOÏDES, LA GOLDEN GIRL FAVORITE DES MAGAZINES DE MODE, PARCE QU’ELLE A DES YEUX DE TIGRESSE ET UNE PLASTIQUE À RÉVEILLER UN OCTOGÉNAIRE. MAIS VICTORIA PENDLETON VAUT BEAUCOUP MIEUX QU’UNE PHOTO DÉNUDÉE. C’EST UNE FEMME INTELLIGENTE QUI S’INTERROGE SUR SON SPORT ET VEUT DONNER DU SENS À SON EXISTENCE. QUALITÉ RARE.

La gamine du Bedfordshire dispute sa première course sur piste à 9 ans.

A 16 ans, elle est repérée par le sélectionneur national, mais ne se consacre pleinement à sa discipline qu’après ses études universitaires.

Pendant une dizaine de saisons, elle se donne à fond, multiplie les ­s uccès et connaît parfois de cuisants échecs (ses larmes resteront célèbres). Au fil du temps, sa popularité atteint des sommets. Cette

« J’étais coincée, engagée à fond dans une descente sans pouvoir freiner. »

fille véhicule de l’émotion. On sent que derrière une a p p a re n t e c o n f i a n c e e n e l l e , “Queen Vicky” doute, rame et se flagelle pour gagner. Rien n’est simple pour elle. Alors, après son sacre à Londres en 2012, elle décide à 32 ans d’en finir avec le cyclisme pour entrer dans la vie ‘normale’, épouser son entraîneur, l’Australien Scott Gardner, et faire de beaux enfants. Dans son autobiographie,

Victoria tient des ­p ro p o s é t o n n a n t s . « M’arrêter fut un énorme soulagement, comme si on m’enlevait un poids des épaules. Même si c’était fantastique d’entendre la foule scander mon nom, je savais qu’il était temps.

Aujourd’hui, vous pourriez me donner un million de milliards de livres, je ne pourrais plus m’y remettre.

Non, je ne porterai plus jamais de combinaison et ça ne me manquera pas. J’en ai ma claque. Je cours depuis tant d’années sans jamais rater une saison… Toutes ces heures en selle sans trop savoir pourquoi… J’aime la piste mais quand même, c’est toujours tourner en rond pour aller nulle part, très vite »… Et de conclure par ces mots qui cognent : « J’ai commencé le vélo pour faire plaisir à mon père et j’ai continué pour ne pas décevoir mes coachs, puis pour imposer les couleurs du Royaume-Uni. J’étais coincée, engagée à fond dans une descente sans pouvoir freiner. » Terminus Victoria. Et bonne chance pour la suite.

— Elle pose dans le plus simple appareil en 2009 pour FHM. Objectif : casser l’image des cyclistes aux cuisses hypertrophiées…

Et si on vous offrait des kilomètres?

Vars vous offre les kilomètres de votre domicile jusqu’à la station!

Et quel que soit votre moyen de transport!* Pour être en forme tout l’hiver, rien de tel qu’un cocktail d’oxygène, de soleil et de neige! *Offre valable du 21 au 28/12/13, du 15 au 22/02/14 et du 08 au 15/03/14. infos et conditions sur vars.com

VARS en bref

Au coeur des Hautes Alpes - 185 km de pistes - 7 snowparks 34 km de sentiers piétons et raquettes Espaces Bien-être - Activités et animations pour toute la famille A 990km de Bruxelles

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DOSSIER INDOOR

Red Bull Mini Drome, L’INCROYABLE TOURNIQUET

IMAGINÉ EN 2010 PAR DES NÉO-ZÉLANDAIS, CE CONCEPT ULTRA INNOVANT REDÉFINIT LES CODES DU CYCLISME TRADITIONNEL SUR PISTE.

Alors qu’un vélodrome peut avoir jusqu’à 500 mètres de circonférence, le Mini Drome se contente de 9 x 14 mètres. Comme leurs grands frères, les vélos sont à pignon fixe et eux aussi n’ont pas

de freins (inutile !). Seule différence : le guidon est ici à cintre plat.

Les épreuves se déroulent en deux temps. D’abord, 10 tours chronométrés pour les qualifications.

Ensuite, des runs à ‘1 contre 1’

Dingue et drôle à la fois !

(10 tours également) pour aller jusqu’à la grande finale.

Plusieurs “vrais” pistards ont testé l e M i n i D ro m e . C e q u ’ i l s e n pensent ? Dingue et drôle à la fois !

création graphique : Jérémy Guntz / jezzerdesign.com • crédit photo : OT La Tania, Lorène Aufrère, Robin Garnier

Découvrez le secret le mieux gardé des 3 Vallées…

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SWISS BALL

Il suffisait d’y penser…

OH, LE BEAU BALLON ! L'OBJET PARAÎT ENFANTIN. IL ATTIRE LE REGARD ET LA CURIOSITÉ. JE VAIS VOUS EN RÉVÉLER QUELQUES-UNS DES SECRETS. par Sophie MATHAY Tout d’abord, présentation. C'est une kinésithérapeute suisse qui a l'idée dans les années 60 d'utiliser une ‘grosse balle’ pour la rééducation du dos de ses patients. Facile, intelligent… mais il faudra attendre deux décennies pour que la trouvaille se développe enfin aux Etats-Unis et un peu plus tard en Europe. Depuis, la swiss ball est devenue un outil incontournable, autant pour le particulier à l'écoute de son corps que pour le sportif de haut niveau qui y trouve de réels atouts.

les mécanismes ‘réflexe’ qui permettent de garder une position stable.

Maintenant, si je vous dis que la proprioception peut être améliorée par des exercices pratiques, vous voyez où je veux en venir ? A notre fameuse swiss

ball, bien sûr, qui, en aidant le corps à contrôler sa stabilité de façon spontanée et presqu’induite, permet de réduire les risques de blessures (muscles froissés, fractures, etc). Dès lors, booster le système proprioceptif est un must, sachant qu’il intervient en permanence pour maintenir notre équilibre lorsqu’on est en position instable. C’est le cas sur un sol meuble ou inégal, sur des skis, un skate ou un surf. Et même les joggeurs peuvent en tirer bénéfice.

MÉNAGEZ VOS CHEVILLES L’entorse est l’un des bobos les plus fréquents en course à pied. Elle correspond à une lésion plus ou moins importante du ligament attenant.

L’une des causes de l’entorse peut être précisément le manque de réflexe nécessaire à la contraction ou au maintien de la cheville. Autrement dit, une proprioception insuffisante. Or, répétons-le, la réactivité du système proprioceptif se stimule par l’entraînement : en s’adonnant notamment à la slackline (marcher sur une lanière large suspendue à quelques centimètres du sol) ou, plus simplement, en s’offrant une swiss ball (un peu encombrante, mais tellement utile !)…

AMÉLIORER NOTRE STABILITÉ La proprioception : derrière ce terme savant se cache la connaissance inconsciente de notre position dans l’espace et

Un outil idéal pour booster le système proprioceptif et s’éviter bien des bobos.

COMMENT ÇA MARCHE ?

Assis, couché, de face, sur le côté, à genou… En variant les positions et le nombre d’appuis, les exercices de swiss ball vont du plus basique au plus complexe. Pour les exécuter de façon optimale, il faut une concentration soutenue et un bon contrôle de la respiration. Certains mouvements permettent de muscler le corps tout en longueur : avec ‘la grosse balle’, on obtient des étirements d’une très grande amplitude. Elle permet aussi de renforcer les muscles profonds (comme le psoas, l’iliaque, le long dorsal). Bref, elle est idéale pour la ceinture abdo/lombaire.

D’accord, mais vous manquez de temps - et éventuellement de créativité - pour « jouer » avec la swiss ball. Alors, contentez-vous de l’utiliser comme un

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siège : assis sur ce ballon de gym, vous sollicitez vos muscles posturaux sans même vous en rendre compte. Votre dos est droit, vos abdominaux travaillent : une solution simple pour éliminer les douleurs lombaires. D’ailleurs, il n’est pas rares de rencontrer aujourd’hui des swiss balls au bureau, en lieu et place des habituelles chaises !

• un diamètre de 65 cm pour les personnes mesurant de 1,65 m à 1,85 m ; • un diamètre de 75 cm pour les personnes mesurant plus de 1,85 m.

Important, les règles de gonflage !

Beaucoup de pression rend la balle moins stable et plus sportive. A l’inverse, moins de pression amène plus de confort et plus de facilité d'utilisation.

Je vous propose donc de débuter avec un ballon pas trop gonflé. Ayez toujours en tête qu’il ne faut jamais forcer à froid. Si ça fait mal, on n'insiste pas.

On s’étire et on reprend doucement.

dos et recommencez ces mouvements en sentant la colonne vertébrale se « dénouer ». Après quoi, allongez le dos sur le ballon et une fois encore faites-le rouler. Retournez-vous pour poser le ventre sur le ballon, mains au sol. Dans cette position, avancez et reculez (attention, il est important de durcir les abdos pour que le dos ne se cambre pas)… Et voilà pour votre initiation express.

JENNIFER, SHARON ET LA MADONE Cette balle de gym est aussi recommandée pour la méthode Pilates, une pratique très soft d’écoute du corps par l’alignement, la posture, la qualité du geste, en évitant les interminables séries répétitives. De quoi remettre en forme les articulations sans les brusquer.

Plusieurs stars en sont des adeptes convaincues : Jennifer Aniston, Madonna, Sharon Stone…

ON ESSAYE ?

Les bienfaits de la swiss ball vous ont convaincu, passez à l’achat. D’abord, quel diamètre choisir ? Il existe 3 tailles standards : • un diamètre de 55 cm pour les personnes mesurant moins de 1,65 m ;

Envie de persévérer ? Bravo ! Consultez l’abondante littérature web ou print dédiée à la swiss ball et programmez deux à trois séances hebdomadaires de 20 à 30 minutes chacune… Ça ne devrait pas vous poser trop de problèmes, car quand on a adopté la swiss ball, on ne la quitte plus ! (*) Pour un premier contact, asseyez-vous sur la moitié antérieure de la balle plutôt qu'à son sommet.

Cette balle de gym est aussi recommandée pour la méthode Pilates, une pratique très douce d’écoute du corps par l’alignement, la posture et la qualité du geste.

UNE SÉANCE TYPE Petite conduite pour un échauffement matinal ou une pause-détente pendant la journée. Asseyez-vous sur la swiss ball*, tenez-vous droit, les abdos légèrement contractés, les épaules en arrière. Opérez quelques rotations du bassin, roulez vers l'avant, vers l'arrière, à droite, à gauche, tournez dans le sens des aiguilles d’une montre, puis dans l'autre. Arrondissez le

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DOSSIER INDOOR

NAGER

quoi de mieux ?

LA NATATION APAISE ET DÉCONTRACTE. MODULABLE DANS SA DURÉE ET SON INTENSITÉ, ELLE EST IDÉALE POUR CEUX QUI VEULENT SE REMETTRE EN FORME. SANS COMPTER QU’ELLE SE PRATIQUE EN TOUTE SAISON. par Louise BIRON

Dans la plupart des centres sportifs, les piscines sont accessibles tôt le matin jusque tard le soir. Donc, parfait pour votre emploi du temps.

Informez-vous, il y a certainement un bassin couvert près de chez vous. La bonne affaire, car nager est sans doute la plus bénéfique de toutes les activités physiques.

d’activité sportive permettant des efforts en douceur, une mobilisation ample des articulations et une respiration profonde. Puis, il y a aussi cet effet centrifuge qui pulvérise le stress et le surmenage. Mais ce n’est pas tout ! Ceux qui, pour diverses raisons, ne peuvent récolter les fruits d'un exercice physique sur la terre ferme, peuvent envisager la natation comme une formidable alternative pour, entre autres, développer leur capacité pulmonaire, soigner un problème de dos, combattre un excès de poids et se rétablir d’une blessure, d’une fracture ou d’une intervention chirurgicale.

Ce sera d’autant plus efficace s’ils prennent la peine de choisir la nage la mieux adaptée à leurs besoins.

ALLÉGÉ DE 80% Elément sensoriel par excellence, l’eau induit immédiatement une impression de relâchement. Allégé de 80%, le corps subit moins de charge. Au-delà du bien-être qu’elle génère, la nage est incontestablement la forme la plus complète

CRAWL, LA RAPIDITÉ Pour les puristes, c’est le style roi, celui qui permet à l’homme de se déplacer le plus vite dans l’eau. Il exige une bonne synchronisation entre respiration, mouvements des bras et battements des jambes. Sa pratique prolongée, sur un rythme

régulier et d’intensité moyenne, développe les appareils cardiovasculaire et pulmonaire. Les bienfaits sont multiples : stabilisation de la tension artérielle, baisse de la fréquence cardiaque au repos, meilleure tolérance aux efforts. Attention toutefois, il faut bien respirer des deux côtés (tête à gauche, tête à droite) pour éviter de crisper les cervicales.

Informez-vous, il y a certainement un bassin couvert près de chez vous.

La bonne affaire, car la natation est sans doute le plus bénéfique de tous les sports.

BRASSE, LA SIMPLICITÉ Voilà un exercice idéal pour tonifier les pectoraux et les muscles des bras.

Son caractère symétrique en fait sans doute la nage la plus facile, bien qu’elle réclame elle aussi une bonne synchronisation entre membres inférieurs et supérieurs. Retenez qu’elle est moins exigeante que le crawl pour la respiration et qu’elle constitue un excellent exercice d’endurance agissant de façon très favorable sur l’appareil pulmonaire. Par contre, on déconseille la brasse en cas de problèmes au dos.

DOS CRAWLÉ, LA SOUPLESSE Il est parfait pour la colonne vertébrale et le dos en général, mais à condition d’être bien pratiqué. En apesanteur, la colonne se décompresse, soulageant la pression qui Suite de l’article en page 27

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L’eau qui soigne L’eau est idéale pour rééduquer le corps. Et ce qui ne gâche rien, c’est un remède naturel. Mais comment en tirer un profit maximal ? En créant des salles de musculation littéralement immergées ! Oui, il est grand temps que notre société « moderne » y pense. Ceci pour plusieurs raisons. Premièrement, parce qu’un corps dans l’eau est rééquilibré au niveau postural : vous rattrapez vos hauteurs et antériorités d’épaules et de bassin. Deuxièmement, parce que, dans l’eau, on travaille de façon iso cinétique, avec une force constante dans l’exécution du mouvement. Troisièmement, parce qu’on peut réaliser des exercices au fond de l’eau qui permettent de développer la cage thoracique tout en harmonisant la zone inter scapulaire. Quand notre coach-vedette Jacques Borlée entraînait des joueurs de tennis, il proposait régulièrement des séances de musculation des bras… dans l’eau : une méthode parfaite pour un placement harmonieux des épaules et une bonne protection de toute cette région du corps contre les tendinites et les problèmes articulaires. De même, lorsqu’aujourd’hui un de ses athlètes a un problème physique, il programme des exercices de course dans l’eau avec une ceinture de maintien. C’est extrêmement productif, vous gardez une bonne condition et vous musclez en harmonie. Le nec plus ultra serait qu’un athlète en phase de préparation puisse effectuer des demi squats* et du bench presse* dans l’eau. Cela diminuerait de façon radicale les risques de blessure. (*) Mouvements rois pour les quadriceps et les fessiers. s’accumule de vertèbre en vertèbre.

Les dorsales sont tonifiées, ce qui prévient les douleurs lombaires. De plus, si en position debout, vous vous tenez voûté ou trop cambré, le dos crawlé vous apportera de la souplesse et un meilleur maintien. Mais il faut une certaine accoutumance pour en tirer un profit maximal.

BRASSE PAPILLON, LA PUISSANCE Très difficile, car réclamant une grande coordination. Si elle

impressionne et inspire le respect, la brasse papillon a surtout tendance à effrayer, car elle paraît hors d’atteinte aux nageurs lambda. Quoi qu’il en soit, c’est incontestablement le style le plus athlétique, celui qui réclame le plus de force, de tonus, de rigueur et de synchronisation. Si des épaules bien carrées et un buste de malabar vous tentent, la brasse papillon est faite pour vous !

NE PAS FORCER Reposant sur une simple règle de trois (flottaison + propulsion + respiration), on le répète, la natation est un des sports les plus bénéfiques. Mais comme toujours, une activité pratiquée à l’excès peut engendrer des traumatismes, surtout si votre technique est mal adaptée. N’hésitez pas à vous adresser à un coach pour vous aider à vous améliorer et vous apprendre à mieux maîtriser votre souffle (le point faible de bien des nageurs).

En cas de soucis musculaires, d’arthrose ou de faiblesse à la colonne vertébrale, ne vous lancez à l’eau qu’après avoir reçu le feu vert d’un médecin ou d’un kiné.

L’endurance lente

En apesanteur, les muscles travaillent contre la seule résistance de l’eau.

L’eau est aussi un partenaire exceptionnel pour les efforts en « endurance lente ». Comprenez que votre corps est porté par l’eau et que tous les exercices sont réalisés à vitesse réduite, ce qui protège les articulations. Parfait pour les personnes plus âgées ou les corps fatigués… Voilà, la boucle est bouclée : à tous les âges, du nourrisson au retraité, l’eau possède des vertus qu’on ne peut ignorer. Que vous soyez hyper sportif ou que vous cherchiez simplement à vous entretenir physiquement, sachez en profiter !

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ESCALADE EN SALLE Le geste juste S’IL EST UN SPORT INDOOR QUI PEUT SE TARGUER DE TRÈS NOMBREUX APPORTS SANS BRUTALISER LE CORPS, C’EST BIEN L’ESCALADE EN SALLE. AVEC ELLE, TOUT EST PROPRIOCEPTION, ÉQUILIBRE, GESTION DE L’EFFORT. CE QUI POUSSE LE DÉBUTANT À DÉVELOPPER TRÈS VITE CES VALEURS ESSENTIELLES QUE SONT LA RIGUEUR, L’AUTONOMIE ET LA DÉCOUVERTE DU GESTE JUSTE. RIEN QUE DU POSITIF ! MAIS GARE AU DANGER. par Denis ASSELBERGHS

dans ce sport de contrôle et de lucidité, il faut forcément une pratique régulière.

Depuis le milieu des années 80, l’escalade indoor a connu un développement exponentiel. Parce qu’elle est riche d’enseignements. Mais aussi parce qu’en grimpant dans un local abrité, le temps et les saisons ne sont plus des freins pour cette discipline qui, dans son format original outdoor, est en revanche totalement dépendante du timing comme des conditions météo.

UNE ACTIVITÉ INNÉE ET INSTINCTIVE Dans un précédent numéro, notre collaboratrice Auriana Beauté vous exposait cette réalité indubitable : « L’être humain, comme son cousin le primate, est doté de pouce opposable à chaque main. Cette particularité lui confère la capacité de se hisser pour se réfugier en hauteur. Ainsi, l’action de grimper, dont découle l’escalade, est une activité innée et instinctive qui émanerait directement de notre morphologie. Cela revient à dire qu’elle ne nécessite pas d’apprentissage et qu’elle n’est pas liée à l’âge. La preuve : un enfant grimpe les escaliers avant même de savoir marcher. »… Certes, certes, mais l’escalade sur rochers, falaises ou murs artificiels s’inscrit dans une toute autre logique ! Pour progresser

ATTENTION, DANGER !

Clairement, grimper est un jeu magnifique. Mais c’est aussi un jeu dangereux. D’où la nécessité d’avoir de vrais repères que l’on acquiert par l’entraînement. C’est un must pour parer au danger. Car ne croyez surtout pas ceux qui prétendent que les accidents en salle, ça n’existe pas… On estime à 0,5% le nombre de chutes d’une hauteur supérieure à 4 mètres : 0,5 %, c’est peu, mais les conséquences sont souvent graves. On remarque que 50% des accidents arrivent à de nouveaux venus ayant une mauvaise connaissance du matériel et des risques encourus (tristement classique !). Plus étonnant, les 50 autres pour cents concernent principalement des grimpeurs expérimentés qui se déconcentrent parce que l’ambiance dans le salle est trop relax… Quant aux sinistres provoqués par une défaillance du mur, ils sont rarissimes, puisque les structures sont habituellement construites par des entreprises spécialisées (et si ce n’est pas le cas… attention, ça craint !).

LE B.A.-BA Terminons par ces quelques conseils de première importance quand on est néophyte.

• N’hésitez pas à prendre une ou deux leçons pour apprendre la technique de base et les règles de sécurité.

Pour progresser dans ce sport de contrôle et de lucidité, il faut forcément une pratique régulière.

• Ne vous faites jamais assurer par quelqu’un dont vous ignorez les capacités.

• Que vous soyez le grimpeur ou l’assureur, vérifiez mutuellement si le nœud en « 8 » est correct, le grigri bien monté et les deux baudriers bien fermés.

• Enfin, si vous avez un doute sur une manœuvre, posez la question.

Il y a certainement dans la salle des gens sympas qui ne demandent qu’à rendre service !

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Défier les éléments Interview Franck Cammas Carnet de course, le Marathon de New York Pierre Crahès, l’anti-crise Notre shopping préventif : gare à l’hiver !

JO de Sotchi, tant de maladresses Lara Gut, la Suisse qui gagne Big Air, un mécano géant pour la glisse Thema Boutique : sous-vêts de saison

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Franck Cammas, insatiable navigateur qui multiplie les projets avec une incroyable réussite !

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FRANCK CAMMAS

« Tant que je m’éclate, je continue » TRIPLE VAINQUEUR DE LA TRANSAT JACQUES VABRE (2001, 2003, 2007), IL AURA MARQUÉ LA 11e ÉDITION… PAR SON ABSENCE. MAIS FRANCK CAMMAS A TELLEMENT DE CHANTIERS EN COURS QU’ON LUI PARDONNE SA DÉFECTION. AH, CAMMAS ! LE SKIPPER FLAMBOYANT. L’HOMME QUI GAGNE À PEU PRÈS TOUT CE QU’IL ENTREPREND SUR UN BATEAU. A 40 ANS, CELUI QU’ON SURNOMMAIT « LE PETIT MOZART DES MERS » N’A PAS PRIS UNE RIDE. VIRTUOSE, IL FUT, VIRTUOSE, IL DEMEURE. NOUS L’AVONS RENCONTRÉ. ENTTRETIEN. par Raphaël GODET

Franck, vous n’arrêtez donc jamais ?... (surpris) Mais pourquoi dites-vous ça ?

Parce que vous êtes partout, tout le temps…

C’est vrai que je fais un métier prenant, mais tellement passionnant… La semaine de 35 heures, moi, je ne connais pas !

Vous avez remporté le Tour de France à la voile cet été. Pas mal pour une première participation.

En effet ! Cette victoire fut un vrai bonheur. Quand ça tourne aussi bien, c’est merveilleux. Ça vous a sans doute rappelé la Volvo Ocean Race que vous avez gagné en juillet 2012 ?

Un peu, oui. Même ambiance, même réussite.

On dit que la fête fut totale après l’arrivée…

Exact ! (sourire)… On a célébré ça « comme il faut » (sic) avec mes équipiers, les amis, les sponsors, l’encadrement, la famille… (pause) Quand j’y repense, j’ai l’impression que ça fait déjà des mois et des mois.

C’est fou comme le temps passe vite.

Même si je domine un jour une autre Volvo Ocean Race, je suis sûr que c’est la première édition qui me laissera le souvenir le plus fort.

Cammas-express Né le 22 décembre 1972 à Aix-en-Provence • 1997, vainqueur de la Solitaire du Figaro • 2001, 2003, 2007, triple vainqueur de la Transat Jacques Vabre (dont il détient le record avec Stève Ravussin sur Groupama 2 en 10j 0h 38min 43sec) • 2010, bat le record du Trophée JulesVerne (48j 7h 44min) • 2010, vainqueur de la Route du Rhum • 2012, vainqueur de la Volvo Ocean Race (tour du monde en équipage avec escales) • 2013, vainqueur du Tour de France • 2013, Champion du Monde en Class C (la « petite » Coupe de l’America)

Le tour du monde en monocoque avec un équipage en béton. La victoire de Groupama 4 sur la Volvo Ocean Race ne doit rien au hasard.

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monsport Impitoyable coude à coude et fantastique défi technologique : la Coupe de l’America 2013 a mis la barre plus haut comme jamais !

Franck, vous avez un palmarès somptueux (lire par ailleurs).

Comment considérez-vous votre succès sur la Volvo ? Important ?

Comme un moment exceptionnel, une performance qui marque ma carrière. Même si je domine un jour une autre Volvo Ocean Race, je suis sûr que c’est la première qui me laissera le souvenir le plus fort.

D’autant qu’au départ, on ne vous donnait pas super favori…

Il faut bien reconnaître que, même nous, n’avions pas une idée précise de nos chances dans cette course. Tant mieux peut-être.

Notre position d’outsiders était plus simple à gérer et un podium nous aurait sans doute satisfaits.

Mais quand nous avons constaté que nous étions dans le coup et même un peu mieux que ça (amusé), nous ne nous sommes pas privés d’attaquer. Pour une

fois que les Anglo-Saxons trouvent plus forts qu’eux sur la Volvo !…

C’est une épreuve interminable…

Oh, oui ! Neuf mois, c’est long.

Vous l’avez vécue comme un avantage ou un inconvénient ?

La durée ? Plutôt comme un avantage. Neuf mois, c’est comme disputer tout un championnat de Ligue 1 en foot ! Ça permet de tenir le public en haleine. Il y a des rebondissements, des pauses et encore des rebondissements…

Vous avez fait la Une des journaux avec cette victoire. Mais, pas de chance, un autre skipper vous a volé la vedette quelques semaines plus tard…

Vous voulez parler de François Gabart après son triomphe au Vendée Globe ?

Oui. (ironique) Vous savez, je ne suis pas en concurrence avec François. On nous trouve même des points communs…

Lesquels ?

Ben, apparemment, nous sommes tous les deux « bons clients » auprès des médias…

Franck, arrêtons-nous quelques instants sur l’America’s Cup. J’imagine que vous avez suivi le dernier sacre d’Oracle ?

Naturellement. Quel finish !

Et vous, vous y allez quand ?

J’espère vraiment y être en 2015.

J’ai commencé à travailler sur ce dossier, je suis d’ailleurs déjà loin dans le processus. Et heureusement !... car il faut s’y prendre très tôt avec un projet aussi ambitieux. Fédérer tous les milieux concernés par la

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L’America’s Cup ? Rien de moins que la course la plus difficile à gagner au monde !… C’est ce qui m’excite dans ce défi. J’ai vraiment envie de le relever. voile en France n’est pas une mince affaire. Certains de mes confrères, et non des moindres, s’y sont cassés les dents.

Les frères Peyron, par exemple…

Voilà. Mais en remportant la Volvo Ocean Race, j’ai prouvé avec mon équipe que nous étions capables d’atteindre le plus haut niveau dans une compétition internationale.

Puis, avec mes expériences chez Oracle et Prada, j’ai maintenant une bonne vision de ce qu'il faut faire et ne pas faire sur l’America’s Cup. Elle représente quoi, cette Coupe si onéreuse et pourtant tellement convoitée ?

Je dirais que c’est rien de moins que la course la plus difficile à gagner au monde !… C’est ce qui m’excite dans ce défi. J’ai vraiment envie de le relever. C’est un superbe challenge sportif assorti d’énormément de technologie. Mais aujourd'hui, nous n’avons pas les sous pour y aller. En revanche, nous avons l’entraînement et les compétences.

Oracle affichait un budget de 200 millions de dollars. Une équipe française est capable de réunir une pareille somme ?

Bien sûr ! Mon pays est aussi apte à y parvenir que l’Italie ou la Nouvelle-Zélande. J’affirme même que ce qu’a fait Team New Zealand (qui fut bien près de gagner cette 34e Coupe de l’America - ndlr) est à la portée de la France.

Il vous faudrait combien, vous ?

A 100 millions, ça le fait. C’est beaucoup, oui, mais c’est vingt fois moins que le budget d’une écurie de Formule 1 !

Le Champagne pour célébrer sa victoire dans la Route du Rhum 2010.

Et comme si ça ne suffisait pas, vous avez les Jeux de Rio à préparer… Là, vous naviguerez sur un bateau spécial.

Racontez-nous.

C’est le Nacra 17, un nouveau venu. Il s’agit d’un catamaran de 17 pieds (un peu plus de 5 mètres).

Je dirais que c’est une mini Ferrari des mers. Quand les conditions sont excellentes, il peut atteindre 23 nœuds… Plus de 40 km/h !

Avec lui, tout est à découvrir. Et comme tous les concurrents seront logés à la même enseigne au niveau matériel et acquisition, c’est très excitant !

Mono ou multicoque avec toujours la même efficacité. Ici, le trimaran Groupama 3 qui a battu records sur records (notamment le Trophée Jules Verne pour la première fois sous la barre des 50 jours).

Vous avez une bonne chance de médaille. Pour cela, vous serez accompagné… d’une femme. C’est suffisamment rare pour être souligné.

C’est vrai que ça n’arrive pas tous les jours. J’ai choisi de m’engager en équipage mixte, avec Sophie De Turckeim. On s’entend vraiment bien. Bien sûr, les rapports hommefemme sont un peu différents, il faut dire les choses avec d’autres mots… Mais à part ça, c’est top !

Comment faites-vous pour tout mener de front ?

Je n’ai pas de secret ! (rire) Tant que je m’éclate, je continue… (marque un temps d’arrêt) Franchement, si on vous payait pour vous balader sur l’eau, vous signeriez des deux mains, non ?

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monsport CARNET DE COURSE Sportifs, nos journalistes ? Affirmatif ! Ils vous racontent leurs courses d’ici et d’ailleurs, à pied, à vélo ou à la rame…

Attention, ça va suer.

NEW YORK CITY

MARATHON

par Denis ASSELBERGHS

Le 905 vous salue bien 905, C’EST MON NUMÉRO DE DOSSARD. TROP BEAU DOSSARD POUR UNE PREMIÈRE EXPÉRIENCE SUR 42,195 KM, J’EN CONVIENS. MAIS ENFIN, IL NE ME DÉPLAÎT PAS DE PENSER QU’AVEC LUI, JE FERAI CERTAINEMENT DES ÉTINCELLES… CANDEUR OU VANITÉ D’UN NÉOPHYTE QUI, POUR S’ESSAYER AU MARATHON, A CHOISI D’ATTERRIR À NEW YORK ! NOUS SOMMES EN 1993. JE VAIS PASSER UN SACRÉ MOMENT DANS « LA VILLE QUI FAIT BATTRE LE CŒUR DU MONDE »…

ON THE MOVE 35 Selon vous, quelle est la meilleure manière de se mettre au diapason d’une telle épreuve ? Monter au sommet de l’Empire State Building, par 380 mètres d’altitude.

Quel choc ! La Grosse Pomme s’offre à vous. Immense. Des centaines de milliers de loupiotes à perte de vue. Maintenant, du regard, cherchez la Lower Bay. C’est là,

Avec la notoriété que draine son nom, Pierre sollicite les médias. Afin qu’ils s’intéressent à son combat. Qu’ils en parlent à leurs lecteurs, auditeurs ou téléspectateurs. Voilà pourquoi en octobre 1992, notre homme a bouclé 100 km non-stop dans les rues d’Auderghem, une commune bruxelloise. Et voilà pourquoi il dis-

dans cette direction, passé Manhattan.

Une banlieue perdue. Le fond du fond.

Quand on songe qu’il va falloir s’élancer d’aussi loin, on se sent petit, tout petit, investi d’une mission presqu’impossible.

Mais pourtant, pas question de renoncer.

Il serait impardonnable de manquer à l’appel alors que New York s’apprête à vivre son dimanche le plus fou. Une journée inoubliable.

J’assiste au spectacle stupéfiant de mes propres condisciples !... Une masse grouillante me précède sur plus d’un kilomètre ! Et derrière moi, ils doivent être aussi nombreux.

POUR QUI, POUR QUOI ?

Je me suis laissé entrainer dans cette merveilleuse galère par Pierre Brel, le frère du grand Jacques. Pierre ne chante pas. Il court. C’est son hymne à l’amour. Le running lui permet, en effet, d’œuvrer pour l’Association sportive contre le cancer.

putera ce week-end son 3e Marathon de New York. Un événement, car il vient d’avoir 70 ans ! Pierre récolte ainsi des fonds. Des dons de sympathie. Quelques dizaines, voire quelques centaines de milliers de francs belges (ndlr - l’euro n’existait pas encore) destinés aux chercheurs qui tentent d’endiguer cette fichue maladie*. Comme Merckx, Ickx et bien d’autres, Pierre Brel a rejoint l’Association

sportive contre le cancer parce qu’elle apporte une aide concrète. Elle n’a qu’un objectif : répondre aux besoins de la médecine en achetant du matériel scientifique. De plus, elle se compose de bénévoles et ses frais de fonctionnement sont réduits à moins de 2%. Bref, elle est crédible ! A mon tour, j’ai décidé de soutenir

Pierre et les siens. Coup d’esbroufe : je témoignerai depuis l’intérieur, parmi les 26.000 participants d’une des courses les plus mythiques. Le reportage n’en sera que meilleur…

PORTRAIT-ROBOT Fondé en 1970 par Fred Lebow, le New York City Marathon jouit dès le début d’une réputation planétaire. De l’athlète

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monsport accompli à la vedette du showbiz en passant par des nuées d’anonymes passionnés, les joggeurs convergent ici de partout, Américains, Chinois, Finlandais, Espagnols, Kenyans, Français (beaucoup de Français !)… Plus de 100 pays sont représentés. Mais qui sont ces fêlés dévorant 42,195 km comme vous mangez des cracottes ? Une étude statistique (de l’époque) nous révèle que 38% des inscrits ont de 30 à 39 ans, 52% sont mariés, 37% ont un diplôme universitaire et 77% sont des hommes. Eh oui, les girls sont largement minoritaires (ndlr - depuis, la proportion hommes/femmes est restée pratiquement la même). L’une de ces courageuses s’appelle Béatrice. C’est l’épouse de Pierre Brel. Samedi, veille de l’épreuve, les plus déterminés se retrouvent tôt le matin au siège de l’ONU. Pour un sit-in ?...

Non, pour un ultime échauffement : 6 km, toutes races et tous sexes confondus, suivi du rituel International Breakfast.

Puis, repos avant les choses sérieuses.

LE CALME AVANT LA TEMPÊTE Dimanche 14 novembre. Debout à l’aube. Un coup d’œil à la fenêtre.

Horreur ! Un énorme soleil rouge laisse présager bien des souffrances (la plupart des marathoniens détestent la chaleur).

Et dire qu’hier il faisait gris et frais, avec en prime un petit crachin. Des conditions idéales pour couvrir la distance.

Condition qu’aujourd’hui, c’est sûr, le ciel nous refusera. A 7h30, rendez-vous sur la Fifth Avenue devant la célèbre Librairy.

Une septantaine de bus nous embarquent vers le start. A 8h30, ils nous dépo-

sent à la Naval Station : notre « camp retranché ». Nous y attendrons le départ durant 120 longues minutes. A siroter du Vittel. A nous masser les mollets. A serrer et desserrer nos godasses. 10h30, la tension monte. L’accès au Verrazano Bridge nous est ouvert. Ce gigantesque pont comporte plusieurs étages. Les plus performants investissent la passerelle supérieure, cependant qu’en dessous sont regroupés les débutants, les seniors et les filles. Le thermomètre indique 23°C. Oui, 23°C aux portes de l’hiver… j’hallucine !

Perdu dans la foule, je me sens soudain très seul. 10h50. Une détonation. Avanti, c’est parti !

GLOIRE AUX BRAVES Dans un grondement sourd, la meute s’ébranle. Vu la densité, le rythme est d’abord terriblement lent. Une dizaine d’hélicos filment cet instant d’exception.

Et 300 mètres plus bas, sur les eaux du Detroit Narrows, les bateaux-pompes sablent le champagne. En pénétrant dans Brooklyn, j’assiste au spectacle stupéfiant de mes propres condisciples !... Une masse grouillante me précède sur plus d’un kilomètre ! Et derrière moi, ils doivent être aussi nombreux. Pour nous encadrer de part et d’autre de la chaussée, un public débordant d’enthousiasme.

Au total, il y aura sur le parcours plus de

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M’extraire du Queensboro Bridge tient du miracle.

La First Avenue vire au cauchemar.

Je me traîne.

Les chevilles se tordent.

La douleur me tape dans la tête comme un tocsin.

2 millions de personnes. Brandissant des calicots. Répétant sans cesse « Go, man, go ! », « You are great », « I love you »…

Sympa, vraiment ! Sympa aussi tous ces orchestres qui nous bétonnent le moral à grand renfort de blues, de jazz, de country ou de hard. Sans oublier les prédicateurs qui nous scandent leurs incantations. Ou ce (faux ?) policier fantoche qui, debout sur un tabouret, hurle - matraque à la main - « Le premier qui s’arrête, je lui colle une amende ! »… Fourth Avenue…

Ashland… Lafayette… Bedford… Ma foulée est légère, déliée. Si je parviens à maintenir ce train, je bouclerai les 26,2 miles en moins de 3h30. Sous mes yeux, les populations défilent. Italiens, juifs, orthodoxes et bientôt les noirs d’Harlem, puis les latinos du Bronx.

CAPITULER ? JAMAIS !

A l’approche du Halfway, catastrophe, je ressens un violent pincement au niveau du pied gauche. Quéqucéça ?!... La plante est touchée, une mauvaise cloche s’est formée. Stupide. Insupportable. Et je ne suis qu’à la moitié du parcours. En abordant le Pulaski Bridge, je dois ralentir la cadence. Cahin-caha, j’élabore un nouveau plan de bataille. Dorénavant, je me ravitaillerai à chaque point d’eau. Et surtout, je marcherai une à deux minutes tous les 4 kilomètres pour reposer ce pauvre peton bien abîmé. En vain ! A son tour, le pied droit m’abandonne.

M’extraire du Queensboro Bridge tient du miracle. La First Avenue vire au cauchemar. Je me traîne. Les chevilles se tordent.

La douleur me tape dans la tête comme

Moi aussi à New York en 1993 ! par Eric Verschueren (3h36)

L’incroyable gouttière à pipi se jetant dans l’Hudson…

Démarrer sa « carrière » de marathonien par le rendez-vous de New York, ça le fait, comme on dit ! Tout est matière à étonnement lorsque je débarque dans Big Apple le jeudi précédent cette édition ‘93. Je ne connais pas la ville, elle me prend à la gorge. Un peu d’oppression, beaucoup de fascination.

Puis arrive la course proprement dite, avec des rituels auxquels je ne suis pas vraiment habitué. J’ai passé les deux jours précédents à sillonner les avenues, à manger sans aucun souci diététique. J’ai profité. Le dimanche, je suis déjà un peu « down ». Mais les yeux sont en perpétuel mouvement, aiguillés par la curiosité et l’émerveillement. Les images que je garde aujourd’hui sont bien marquées. Il y a d’abord cette « gouttière à pipi » sur le pont de Verrazano. Plus de 200 mètres de long pour permettre aux milliers de vessies « mâles » de se vider une dernière fois avant le départ. Au début, le flot est petit. A la fin, au moment de se jeter dans l’Hudson, c’est un petit « ruisseau » qui s’enfuit. Il y a aussi ces arbres sur lesquels les coureurs jettent les survêtements qu’ils avaient gardés pour ne pas avoir froid avant de commencer à courir. Pas beau. Mais surprenant. Il y a encore toutes ces animations « pré-start », avec de l’aérobic, des services religieux, des jeunes qui viennent vous trouver pour vous dire des paroles d’encouragement. La course ?

Grandiose. Un choc aux multiples déclinaisons. Chaque quartier a son ambiance propre, du très chaud (chez les latinos) au très froid (Brooklyn). Je garde également le souvenir de l’arrivée dans Central Park, avec une médaille, une couverture de survie, des volontaires qui viennent vous aider et s’enquérir de votre état.

C’était il y a 20 ans… comme si c’était hier.

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monsport un tocsin. Alors quoi ? Capituler ? Jamais !

Me faire soigner ?... J’y ai pensé quelques secondes, mais non, si on me retire mes chaussures, je ne redémarrerai plus. Il n’y a donc qu’une solution : endurer. Bouffer ma caisse. Tirer sur l’élastique en priant Dieu que mes jambes résistent. Et elles résisteront ! Comme quoi, il y a parfois en nous plus de ressources que prévu. Voilà Central Park. Le dernier rush. Quelques méchantes petites côtes. Puis, serait-ce un mirage ?... L’arrivée ! Mon temps : 4h16.

Je termine 12.330e. Dans la première moitié du peloton. L’honneur est sauf. Pierre Brel (qui avait le double de mon âge – et qui, depuis, nous a quitté, mais je pense souvent à lui) mettra 4h43. Béatrice, 3h54. Qu’ajouter ? Que ce premier marathon fut pour moi une école d’humilité.

Du vainqueur (le Mexicain Espinosa (en 2h10) au dernier à franchir la ligne (en 8h26), tous les concurrents ont eu cette foi qui sauve l’Homme. Je comprends la démarche de Pierre. Et je reviendrai, c’est promis.

Voilà Central Park. Le dernier rush. Quelques méchantes petites côtes.

Puis, serait-ce un mirage ?... L’arrivée !

EPILOGUE Oui, depuis je suis revenu courir en Amérique du Nord. Mais curieusement, plus à New York. Parce que je ne voulais pas que d’autres participations finissent par altérer le souvenir de cette « initiation » au marathon dans Big Apple. Un baptême boitillant mais quand même très excitant. Alors, pour varier les plaisirs et changer de style, je suis parti défier les 42,195 km à Montréal, puis à Big Sur, sur la Highway No.1 longeant la magnifique côte pacifique… Une autre histoire que je vous proposerai dans un prochain Carnet de course.

(*) Pour mémoire, le cancer a emporté Jacques Brel en 1978. Ce qui expliquait sans doute l’hyper motivation de son aîné.

ON THE MOVE

Une autre façon de courir à New York…

Empire State Building Run-Up L’arrivée est au 86e !

C’est le plus emblématique des gratte-ciel : l’Empire State Building. Depuis 1978, s’y dispute chaque année, en février, un jogging tout aussi singulier qu’épuisant. Il s’agit de mettre le turbo pour gagner le plus vite possible la passerelle d’observation du 86e étage… par les escaliers !

Les participants viennent du monde entier et les places sont comptées. Il s’agit de s’inscrire dès l’ouverture des listes (www.nyrr.org).

En 2013, l’Empire State Building Run-Up a été remporté par l’Australien Mark Bourne (29 ans). Son temps : 10’12’’.

Première fille, la Singapourienne Suzy Walsham (39 ans). Elle a réussi l’ascension en 12’05’’, finissant 14e au classement scratch sur 724 participants (476 hommes et 248 femmes). On salue la performance des 2 vainqueurs de cette 36e édition, car elle est de taille. Mais alors que dire du chrono canon établi en 2003 par un autre Australien, Paul Crake (le bien nommé) : 9’33’’ pour s’enfiler les 1.576 marches ! A ce jour, c’est le record absolu.

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monsport

PIERRE CRAHÈS

candidature spontanée C’EST L’HISTOIRE TRISTEMENT BANALE D’UN SALARIÉ QUI A PERDU SON EMPLOI AVEC LA CRISE. SAUF QUE, POUR S’EN SORTIR, CELUI-CI A DÉCIDÉ D’AFFRONTER LES MONTAGNES CHINOISES… PLUTÔT QUE LES GUICHETIERS DE PÔLE EMPLOI ! RENCONTRE AVEC PIERRE CRAHÈS. par Raphaël GODET

Il est de ces garçons qu’on vous déconseille fortement de suivre, sous peine de perdre votre souffle. Sur les pentes du col des Courmettes dans les Alpes Maritimes, il arrive comme une flèche avec ses baskets colorées.

Ce dimanche-là, il est allé sur les hauteurs pour, dit-il, « se faire les cuisses ». De solides dévers qui ribouldinguent. Des à-plats, des méplats, des faux plats. De vraies vacheries à vous tordre les chevilles.

Le pire, c’est qu’il adore ça ! « Je suis comme un gamin quand je cours.

Vraiment dans mon élément. » Comme un gamin, Pierre Crahès ? Ça tombe bien, le bonhomme a le physique d’un adolescent : 1.76 m pour 54 kg. « J’ai 34 ans quand même ! », rectifie-t-il.

TU VEUX FAIRE QUOI MAINTENANT ?

Godasses aux pieds, Pierre est effectivement heureux comme un enfant dans un magasin de jouets, la tête dans les nuages, toujours émerveillé. En descente, il déboule les bâtons en l’air

entendre parler, ça a fait les gros titres des journaux à l’époque. » Exact, on se souvient qu’au printemps dernier, le site de l’entreprise américaine implanté sur la zone de Sophia-Antipolis, près de Nice, a dû fermer ses portes pour des raisons économiques.

Au boulot, tu es constamment la tête dans le guidon.

Là, bizarrement, cette perte d’emploi m’a donné du temps. Je me suis dit : tu veux faire quoi maintenant ? comme un funambule. Il reprend sa respiration et vous lâche : « En fait, je crois que je suis plus fort depuis ce truc »… On lui demande de quoi il parle. « De mon licenciement chez Texas Instruments. Vous avez dû en

Résultat : 517 emplois supprimés d’un coup, 517 vies brisées. Pierre est dans la charrette. « Du jour au lendemain, on te dit que ce n’est plus la peine de venir au travail.

Tu n’as plus de boîte mail, plus de bureau, plus de casier. Terminé…

ON THE MOVE 41 Ça m’a mis un coup. » Il y a bien eu des défilés syndicaux. Mais pour rien. La direction n’avait pas l’intention de revenir sur sa décision. Pierre entame alors un processus de reclassement, comme la loi l’autorise, mais il a la tête ailleurs. « Je voulais profiter de cet épisode pour repenser ma vie. Au boulot, tu es constamment sous pression. Là, bizarrement, cette perte d’emploi m’a donné du temps. Je me suis dit : tu veux faire quoi maintenant ? »

ce n’est pas tout… Amoureux de la Chine, il s’est entiché d’aller trottiner là-bas, dans le lointain Empire du Milieu. Il s’est renseigné sur les possibilités. En est ressorti un défi personnel à travers les montagnes : « Huit marathons en 31 jours. Soit 340 km environ, en octobre 2013. » Avec un itinéraire passant par Multianyu, Huanghuacheng, Heng Shan, Wutai Shan, Tai Shan, Song Shan, Huai Shan, et Emei Shan… Et, en prime, la traversée de la Muraille

en solo dans le Parc National du Mercantour. Il s’était fixé un seuil à atteindre : 185 km et 13.000 m de dénivelé positif. Mission accomplie. Il a rallié Allos à Sospel : un parcours ponctué de huit sommets qu’il a grimpés sans trop de problèmes. « J’ai constaté que mon corps résistait bien à la douleur, à la fatigue, à la faim, à la soif… » C’était aussi l’occasion de jauger son équipeme nt, son a lime nta tion e t d’essayer tous les dispositifs de

de Chine. Tout seul sur place, avec un sac à dos d’une dizaine de kilos pendant chaque étape de son périple. Mais rassurez-vous, Pierre parle un peu chinois (sic)... « Disons que je me débrouille, je sais me présenter, dire où je veux aller »…

sécurité qu’il allait emporter en Chine. Une sorte de répétition générale ou de mise en jambe, appelez ça comme vous voulez.

Ce qui est sûr, c’est que ça n’aura pas été de tout repos. « Il y avait encore de la neige à certains endroits, c’était freestyle parfois ! », raconte celui qui est pourtant rôdé aux sentiers montagnards (puisqu’il y fait du VTT depuis de nombreuses années).

Au final, ce qu’il aura surtout retenu du Mercantour : « C’est la difficulté de courir dans le froid et l’humidité pendant plusieurs heures »… Preuve une fois encore que l’exploit sportif, même amateur, ne connaît pas la clémence !

Une simulation de 5 jours en solo dans le Parc National du Mercantour : 185 km et 13.000 mètres de dénivelé positif... comme une sorte de répétition générale.

JE PARLE UN PEU LE CHINOIS Sportif dans l’âme, mais pas joggeur pour un sou, l’ex-ingénieur de chez Texas a brutalement changé d’aiguillage. Il voulait passer à autre chose. « Dès que les rumeurs de plan social sont apparues, je me suis mis à courir. Ça me permettait de me sentir mieux, de moins gamberger. » Il s’est pris au jeu, a commencé à faire des sorties d’une heure, puis deux, en s’attaquant aux collines qui entourent sa commune. « Je trouve que dans le trail, on se surpasse, on se construit un mental fort. Moi, en tout cas, ça m’aide à avancer. Comparé à d'autres collègues, cette passion m'a permis de mieux encaisser le choc. » Mais

RÉPÉTITION GÉNÉRALE Avant de s’envoler pour cet immense pays qui le fascine, Pierre Crahès s’est entraîné dur, totalisant 1.000 bornes dont 500 sur bitume et autant sur chemins.

Des sorties plus ou moins longues, entre 30 minutes et 1h30. Il a ensuite voulu tester ses capacités comme s’il était déjà en Chine : une simulation de 5 jours

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monsport SON CARNET INTIME Plutôt doué en informatique, Pierre Crahès a créé son blog http://perfecttrails.com/"perfecttrails.com.

Il y a raconté sa préparation au quotidien. Mais c’est avec son carnet de voyage qu’il allait véritablement faire le lien entre la Chine et tous ceux qui, en France, l’avaient soutenu dans son projet. « Je ferai pratiquement le récit de mon aventure au jour le jour, expliquait-il, … mais tout dépendra évidemment du réseau. » Ses anciens collègues de Texas Instruments avaient promis de suivre son périple. Il en a d’ailleurs revu quelques-uns avant son départ. « Certains ont retrouvé du travail, d’autres continuent à chercher, ce n’est pas simple… » Et lui, où en estil ? A ceux qui lui posent la question, il répond par un habile entrechat : « Je leur dis que je me suis reconvertis. » La plupart comprennent et l’encouragent. Ses partenaires notamment. D’autres sont plus sceptiques.

C’est le cas des agences de recrutement qu’il rencontre régulièrement. « Je n’entre dans aucune case pour les offres d’emplois. Donc, ça les ennuie. » Et s’il n’a pas encore eu le culot de se pointer à un de ces rendez-vous en short et en baskets… ça le démange ! « J’estime que mon projet est juste une manière différente de rebondir après un licenciement professionnel. »

IL L’A FAIT !

Voilà pour la genèse de l’histoire.

Mais où en est aujourd’hui Pierre Crahès ? C’est un homme heureux qui nourrit le sentiment du devoir accompli. Car le voilà de retour. Oui, il l’a fait, il a été au bout de son pari après six semaines passées en Chine ! « Je reviens entier, sans blessure, avec plein d’images positives. » Ni stress, ni frayeur ? « Comme on pouvait le craindre, les cartes que nous avions à notre disposition pour tracer l’itinéraire manquaient de précision. Ça m’a valu quelques surprises en cherchant des voies qui n’existaient plus depuis longtemps… Mais bon, j’ai improvisé en trouvant chaque fois des solutions. Dormir sur la Grande Muraille restera un moment insolite ! J’avais avec moi une couverture de survie, des vêtements chauds, de quoi m’alimenter.

Donc, pas de quoi paniquer. » Des moyens GPS ? « Oui, mais le réseau était insuffisant pour pouvoir vraiment naviguer avec. » Et la population ? « Géniale ! Un contact chaleureux, des gens aux petits soins qui faisaient le maximum pour m’aider, me renseigner. Rien à voir avec l’image froide et

La population chinoise ?

Géniale ! Un contact chaleureux, des gens aux petits soins qui faisaient le maximum pour m’aider, me renseigner. Rien à voir avec l’image froide et réservée que nous avons des Asiatiques. réservée que nous avons des Asiatiques. » Alors, si c’était à refaire ? « Je serais toujours partant. Cette expérience m’a permis de réfléchir, de me mettre en immersion et de me projeter dans l’avenir. Je me suis auto-formé en logistique, communication, marketing et technologies web. Puis, surtout, je me suis forgé un moral d'acier avant de retourner dans le monde du travail… Oui, franchement, c’est beaucoup mieux que le Pôle Emploi ! »

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UN SHOPPING bien emmitouflé !

PROTEST NYMPF (W) Une veste de snowboard, certes, mais aussi une veste pour tous les jours quand le froid s’installe.

Confectionnée dans un tissu uni, imperméable et respirant, elle est pourvue d’une double rangée de boutons à l’avant et d’une capuche amovible à cordons. Coupe très classe, coloris sobre et doublure imprimée. Avec jupe pare-neige, ouatage dans les manches et serrage velcro aux poignets

90 EUR

LAFUMA PRIMUS COAST PK (M) Un parka Homme, idéal en hiver pour un usage semi sportif (balade en altitude, mushing, etc), mais également comme manteau de ville décontracté et élégant. D’un toucher agréable, le Primus Coast est en Gore-Tex et polycoton. Avec 2 poches repose-main sous rabat, des coutures étanches et une doublure ouatée.

169,90 EUR

190 EUR

PROTEST NORI (M) Une doudoune très hype et très coquette. Exclusivement réservée aux filles ?… Non ! Cette Protest poids plume (garnie de… duvet de canard) figure dans la collection Homme. Elle peut être pliée et rangée facilement, de sorte que vous puissiez toujours l’emporter avec vous pour parer aux grands froids.

350 EUR

WED’ZE MAXTRIP (W) Conçue dans une membrane technique chaude et imperméable, la Matrix est une veste 3 en 1 pourvue d’un duvet intérieur amovible. Idéale pour le ski et la neige, elle convient aussi à un usage quotidien, car souple, légère (1.290 gr) et d’une coupe près du corps.

En vente chez Decathlon.

MILLET DAVAÏ Chaussure thermique étudiée pour les courses hivernales et les escalades glaciaires. D’une résistance à toute épreuve, elle est aussi adaptée aux longues sorties en poudreuse, quand le thermomètre dégringole allègrement sous zéro. C’est vraiment le top pour une pratique montagnarde au sommet et les randos très enneigées en plaine ou plateau.

499,90 EUR

ON THE MOVE JULBO TENSING FLIGHT Envie d’essayer le speed riding cet hiver ? La Tensing Flight est une réponse adaptée à cette pratique ainsi qu’aux disciplines aériennes les plus extrêmes. La face bi-matière colle littéralement au visage et bloque les entrées d’air. Le bandeau élastique assure un maintien parfait autour de la tête et passe facilement sous le casque. La Julbo Tensing Flight est livrée avec des branches Twinflex et 2 types de verre (Zebra Light et polarisant).

39 EUR

125 EUR

WAHOO FITNESS En complément des tests publiés en page 110, cette gamme de produits adaptés à l’iPhone d’Apple. →→ Compteur de vélo RFLKT : il utilise une connexion Bluetooth pour afficher les données de l’application cycliste que vous aurez sélectionnée sur votre iPhone ; lequel peut ainsi rester en toute sécurité dans votre poche ou votre sacoche (à partir de 129,99 EUR). →→ Ceinture cardio Blue HR : avec elle, vous contrôlez directement sur votre iPhone vos pulsations et d’autres paramètres essentiels pendant vos entraînements (69,99 EUR). →→ Capteur Blue SC : il enregistre sur votre iPhone votre vitesse, votre cadence et la distance parcourue pendant que vous roulez à vélo (59,99 EUR).

SURF, SKATE & SNOW Un livre full board. Oui, la planche en est le fil rouge. L’auteur, Christophe Perez retrace l’évolution de la culture glisse depuis ses origines dans le surf jusqu’à l’apparition des pratiques les plus ride dans le snowboard, en passant par l’engouement pour le skateboard dans les années 70 puis 90. Avec, en parallèle, les influences musicales et artistiques, la mode et les phénomènes sociaux. C’est passionnant, bien illustré et très créatif. Bravo ! 24,3 x 28 cm, 168 pages, aux éditions Courtes et Longues.

www.protest.eu www.decathlon.be www.decathlon.fr www.lafuma-boutique.com www.millet.fr www.julbo-eyewear.com http://eu.wahoofitness.com www.cleditions.com www.ospreypacks.com

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Entre chien et loup KALENJI BY NIGHT Des équipements de running pour voir et être vu dans l’obscurité. Comportant des éléments rétro-réfléchissants ou éclairants, ils participent à la sécurité, tout en garantissant ces fondamentaux de la course hivernale que sont la respirabilité, la liberté de mouvement et l’isolation. Outre les maillots, casquettes, bandeaux et gilets de protection, on trouve dans la gamme : →→ le sac 2 positions Bag Lumière > 24,95 EUR →→ le brassard Smartphone Full Reflective > 10,95 EUR →→ les gants Full Reflective > 15,95 EUR →→ le LED SGN 400, un petit éclairage très léger qui se fixe partout > 5,95 EUR

OSPREY BIKE LIGHT Vous vous rendez au travail ou aux cours à vélo ? Avec la bagagerie Osprey, soyez safety first. Au départ, trois sacs à dos de la gamme Portal (Cyber, Pixel et Beta) pensés pour la génération tablette. Mais non contents de pouvoir transporter ladite tablette, les cahiers, les syllabus (…et tout le reste), ils se caractérisent par un système innovant baptisé Port™.

Explication : pensant aux nombreux cyclistes souvent peu visibles sur la route en cette saison, Osprey a fait développer l’application Bike Light.

La tablette est visible derrière la fenêtre Port™. Une fois l’application lancée, la tablette génère un éclairage très brillant qui permet au cycliste de bénéficier d’une visibilité sans comparaison tout le long de son parcours. Bike Light est disponible gratuitement sur Google Play.

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UN VAN LIERDE PEUT EN CACHER UN AUTRE FANTASTIQUE PERFORMANCE DU BELGE FREDERIK VAN LIERDE. LE 13 OCTOBRE, IL A GAGNÉ HAUT LA MAIN L’IRONMAN D’HAWAÏ EN 8 HEURES 12 MINUTES ET 29 SECONDES APRÈS AVOIR NAGÉ 3,86KM, PÉDALÉ 180,2 KM ET COURU 42,195 KM… Deuxième l’an dernier, il pensait bien pouvoir l’emporter un jour. « J’ai travaillé très dur toute l’année, je ne me suis jamais autant préparé et j’avais un bon sentiment ce matin »… A 34 ans, l’athlète de Menin entre dans le gotha du triathlon. Il a été félicité par son compatriote Bart Aernouts, lui-même auteur d’une magnifique course (8e à 13 minutes) et l’Anversoise Stefanie Adams. La performance de cette dernière mérite d’être soulignée. Alors qu’elle pratique la discipline en amateur, Stefanie (35 ans) termine 18e du classement féminin (et 289e au scratch) après s’être offert le luxe de mener l’épreuve pendant un bon moment.

Parmi les supporters de Frederik Van Lierde, une vieille connaissance : son homonyme, Luc Van Lierde, vainqueur ici même à Hawaï en 1996 et 1999.

Entre les deux hommes, aucun lien de parenté mais une vraie complicité, puisque Luc (44 ans) entraîne Frederik. Commentaire du coach : « Phénoménal ! C’est comme si j’avais gagné une 3e fois »…

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SOTCHI

Si superstitieux, s’abstenir !

La médaille d’or du dépassement budgétaire !

EN 2010, LES JEUX DE VANCOUVER AVAIENT COÛTÉ AUX CONTRIBUABLES CANADIENS 1,4 MILLIARD D’EUROS. CEUX DE TURIN, EN 2006, PRÈS DE 3,5 MILLIARDS. JOLIES SOMMES, N’EST-CE PAS ? MAIS ALORS, QUE DIRE DE SOTCHI AVEC SES 36 MILLIARDS D’EUROS ?... QUE TOUS LES RECORDS SONT BATTUS (PLUS CHER QUE PÉKIN !) ET QUE CONFIER CES OLYMPIADES D’HIVER AUX OLIGARQUES CAUCASIENS N’EST PEUT-ÊTRE PAS UNE EXCELLENTE IDÉE. par Denis Asselberghs Non, pas une excellente idée, car sur ce constat de dépassement budgétaire (venant d’une estimation initiale de 14 milliards d’euros…) se greffent bien d’autres problèmes. La corruption, pour commencer. Elle a valu à Akhmed Bilalov, n°2 du comité olympique russe, de se faire limoger. Puis, il y a la construction chaotique des infrastructures (entrepreneurs fantômes, cahiers de charges non respectés, retards récurrents). Et, pire encore, les menaces terroristes se précisent chaque jour un peu plus, avec notamment un chef islamiste opérant sur les rives de la Mer Noire, Dokou Oumarov, dont les projets d’attentats font à peine mystère… Autant dire que d’ici le 7 février, Vladimir Poutine a intérêt à redorer son image.

Ou quand les dysfonctionnements de la flamme olympique ne laissent rien présager de bon… Ainsi, Vadim Gorbenko, un ancien entraîneur russe de lutte gréco-romaine, est décédé après avoir participé à son relais à Kourgan. Crise cardiaque. Il avait 73 ans. Un des membres de l’équipe russe de bobsleigh qui avait concouru aux JO de Turin, Piotr Makartchouk, a vu son uniforme prendre feu. Une torche a explosé dans les mains d’une jeune participante qui s’en tire miraculeusement avec de légères blessures. Sans compter qu’à maintes reprises, la flamme s’est éteinte.

Etonnant quand on sait qu’elle a été fabriquée à grands frais par une usine construisant habituellement des… missiles.

tirer à boulet rouge sur les hauts dignitaires de Moscou. Il faut dire qu’ils se sont surpassés ces derniers mois en interdisant par décret « tous rassemblements, manifestations, réunions et marches » qui pourraient entraver l’organisation des JO… Pour la liberté d’expression, il faudra repasser ! Quant aux homosexuels russes, ils sont officiellement priés de se tenir à l’écart des stades : le genre de décision qui ne pouvait qu’indigner la communauté internationale. La preuve : Barack Obama s’est empressé d’annoncer que l’ex-tenniswoman Billie Jean King - lesbienne déclarée - accompagnera la délégation américaine.

La chanteuse Cher a, elle, renoncé à participer à la cérémonie d’ouverture, à l’inverse d’Elton John qui a mis un point d’honneur à maintenir son concert du Crocus City Hall en

décembre pour « soutenir les sodomites locaux (sic) et briser la loi du Kremlin ».

Poutine ne semble pas s’émouvoir du climat délétère qui entoure ces jeux : dépenses somptuaires, chantiers pharaoniques… mais aussi mafia, dessous-de-table et lenteur accablante dans l’exécution des travaux.

DIPLOMATIE D’ABORD Pourtant, il n’est pas question de boycotter politiquement cette 22 e olympiade d’hiver. Certes, Obama n’ira pas, mais la Maison Blanche sera représentée. De même, le président allemand Joachim Glauck ne fera pas le déplacement, mais la Chancellerie enverra l’un des siens. Et tant mieux : le sport est devenu un formidable outil diplomatique. Il serait dommage de ne pas s’en servir pour apprendre les bonnes manières à Poutine et ses chers amis.

AUTORITARISME ET HOMOPHOBIE Dans ce climat lourd de soupçons en tous genres, les défenseurs des droits de l’homme en profitent pour

Un briquet, svp, pour rallumer ce merveilleux produit de la technologie russe !

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She feels GUT !

MIGNONNE, TRÈS MIGNONNE ! 1 MÈTRE 60, DU TEMPÉRAMENT À REVENDRE ET BEAUCOUP DE TALENT. TALENT POUR SKIER, MAIS AUSSI POUR MENER DANS SON SILLAGE TOUTE UNE ÉQUIPE TECHNIQUE. TALENT POUR COMMUNIQUER DANS TOUTES LES LANGUES DE LA “PLANÈTE NEIGE” : ITALIEN, ALLEMAND, FRANÇAIS, ANGLAIS. ET, ACCESSOIREMENT, TALENT D’INTRIGUER CEUX QUI LA REGARDENT ÉVOLUER DANS LE PARC FERMÉ DES CONCURRENTS : ZEN ET ACTIVE À LA FOIS, TRÈS OCCUPÉE MAIS NÉANMOINS DISPONIBLE, CHARMANTE MAIS INFLEXIBLE QUAND IL S’AGIT DE RESPECTER SON EMPLOI DU TEMPS. UNE SUPER PRO, QUOI ! OR, ELLE N’A QUE 22 ANS. QUE FAIT, QUE DIT, QUE PENSE LARA GUT À L’ÂGE OÙ LA PLUPART DES JOLIES BLONDES SE PROMÈNENT DANS LA VIE ? INTERVIEW. par Denis Asselberghs C’est d’abord une descendeuse et une super-géantiste malgré son mètre 60 et ses 56 kilos.

Lara, comment analysez-vous votre campagne 2012-2013 alors que nous entamons une année olympique ? ⇒ Elle avait très bien commencé, avec une victoire à Val d’Isère. Puis j’ai connu un moment de fatigue.

Sans doute un problème de nutrition, il me fallait une alimentation plus cadrée. J’ai passé un mois de janvier irrégulier, ‘en balançoire’… mais ma médaille au Championnat du Monde à Schladming (1) m’a remise en selle.

Les disciplines de vitesse sont clairement votre spécialité ? ⇒ Disons qu’elles me conviennent mieux, mais je revendique ma poly-

« Je n’ai ni gourou, ni idole… Non, personne à copier. Je m’efforce juste de bien comprendre qui je suis et quelles sont les potentialités que je peux exploiter pour réussir de belles choses. » valence. Je suis capable de gagner en Géant, même si je n’y suis pas encore arrivée (2).

Où est la difficulté ? ⇒ En Géant ?... Mes adversaires.

Ces filles se consacrent presqu’exclusivement à cette discipline, alors que moi… j’en fais trop. A part le Slalom Spécial, je suis sur tous les fronts. Or, le Géant exige que tout soit parfait. En Descente et Super-G, on peut retrouver son meilleur niveau assez rapidement. Pas en Géant. Moi, après quelques chutes et un changement de matériel, j’ai dû m’armer de patience pour revenir à mon maximum.

D’accord, mais, a contrario, il y a cette bizarrerie... Vous n’avez pas le profil d’une descendeuse et pourtant vous performez sur des pistes où votre petit gabarit devrait vous pénaliser. Comment l’expliquez-vous ? ⇒ D’abord, j’aime la vitesse. Ensuite, ma taille me favorise dans toutes les sections sinueuses, là où les ‘grandes’ sont rarement à l’aise. Par contre, dans les

(1) L’argent en SG. (2) Cette victoire en Géant qu’elle vient justement d’empocher, à Sölden, en octobre dernier, après que nous l’ayons rencontrée.

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monsport secteurs de longues lignes droites où il faut miser à fond sur la glisse, je suis défavorisée… encore qu’il n’y ait pas vraiment de règle… (elle réfléchit) Quand je suis dans un jour de forme, je réponds présent quel que soit le tracé… Il ne faut pas toujours être dans un contexte idéal pour viser le haut du classement. Si tout était écrit d’avance, ce ne serait pas très motivant… Ça fait plus de 10 ans que vous skiez en compétition et depuis bientôt 7 ans en Coupe du Monde. Avez-vous un modèle, un ou une athlète qui vous inspire particulièrement ? ⇒ Je n’ai ni gourou, ni idole…

Non, personne à copier. (rire) Je m’efforce juste de bien comprendre qui je suis et quelles sont les potentialités que je peux exploiter pour réussir de belles choses. Par contre, j’ai des amies sur le circuit, comme Dominique Gisin avec qui je m’entends à merveille.

On raconte dans le milieu que Lara Gut a un sacré caractère… ⇒ Un caractère bien trempé, oui, c’est exact. Je sais ce que je veux.

C’est indispensable dans le sport.

On ne peut pas être doux et skier parmi l’élite. Mais ça ne m’empêche pas d’être agréable… vous ne trouvez pas ? (sourire)

Elle a remporté en octobre 2013 la manche de Sölden, première course de la saison : un événement pour celle qui ne s’était jamais imposée en Géant. Du coup, Mademoiselle Gut a le moral au zénith. « Gagner à Sölden, c’est un bon signe, les statistiques sont formelles. » Lara sent qu’elle va cartonner cet hiver ! Elle est ici avec Annalisa Gerber, responsable de la Fédération Suisse de Ski.

L’affiche du long métrage de fiction « Tutti Giu » dans lequel elle a tourné en 2012. Plus d’une corde à son arc, Lara ?

Vous skiez sous les couleurs de la Suisse, mais vous ne vous entraînez pas avec l’équipe nationale. Pourquoi ? ⇒ J’ai effectivement monté ma propre structure. Je la finance avec mes partenaires, estimant que, dans un sport individuel, c’est nettement plus profitable. Ainsi, je peux travailler à la carte, sans m’occuper du groupe. Nous sommes très nombreux dans le ski à avoir choisi cette voie. Ce n’est pas par hasard. Cela fait maintenant 5 ans que je m’appuie sur un staff que j’ai sélectionné et j’en suis ravie.

Dans votre pays, les communautés doivent cohabiter. Il paraît qu’en Suisse, le ski est très « germanique ». Vous confirmez ? ⇒ Je l’analyse autrement. Quand on apprend qu’en Suisse, la population d’expression italienne ne représente que 3% des habitants, on comprend mieux pourquoi une skieuse tessinoise est forcément minoritaire et peut-être un peu seule.

« J’ai effectivement monté ma propre structure. Dans un sport individuel, c’est nettement plus profitable. Ainsi, je peux travailler à la carte, sans m’occuper du groupe.

Nous sommes très nombreux dans le ski à avoir choisi cette voie.

Ce n’est pas par hasard. »

ON THE MOVE

La randonnée en montagne : un autre style d’effort dans un décor qui lui est familier.

Photo prise à l’aube de sa carrière dans une de ces salles de musculation où elle peaufine sa condition physique des heures durant.

Une athlète complète, même si le vélo n’est pas vraiment sa tasse de thé.

aléatoire. Personnellement, je n’ai qu’une approche : mettre tout en œuvre pour être bien à chaque course. A mes yeux, c’est le seul calcul qui paie. Et si je parviens à être au top à Sotchi, tant mieux !

Comment Lara Gut conçoit-elle les loisirs ? ⇒ Je voyage beaucoup. Des villes pour me dépayser, des plages pour me ressourcer. Et, évidemment, je pratique d’autres sports (tiens, ça nous étonne ! - ndlr). J’adore la rando en montagne et j’ai découvert récemment le kite surf. C’est ma nouvelle passion.

Bientôt les Jeux de Sotchi.

C’est un rendez-vous important ? ⇒ Pas plus qu’un autre. Naturellement, monter sur un podium olympique, ça laisse des souvenirs, mais je serai bien la dernière à concentrer toute ma préparation sur les JO. Espérer atteindre le meilleur de sa forme juste à ce moment, c’est très

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SEPPE SMITS Il peut le faire, il veut le faire !

LA PLANÈTE BLANCHE FAIT SA RÉVOLUTION. LES ÉPREUVES URBAINES SE MULTIPLIENT, ORGANISÉES SOUVENT BIEN LOIN DES ALPES, SUR DES TERRES SANS RELIEF. ON Y CÔTOIE DE PLUS EN PLUS DE CHAMPIONS FORMÉS DANS LES DÔMES : CES FRIGOS GÉANTS OÙ LES ENFANTS DES PLAINES S’EN VONT GOÛTER AUX PLAISIRS DE LA GLISSE AVEC, POUR TOUT SOLEIL, LA LUMIÈRE DES NÉONS… SEPPE SMITS FUT L’UN DE CES KIDS. IL A DÉCOUVERT LE SURF EN TENTANT DES TRICKS SUR LA NEIGE DE CULTURE. MAIS DEPUIS, LE BELGE A PARCOURU UN SACRÉ BOUT DE CHEMIN !

Etonnant destin que celui de Seppe Smits : né dans ce Plat Pays qui est le nôtre, il s’est passionné à l’adolescence pour le snowboard. Doué, opiniâtre, on l’a vu très vite marquer des points dans une discipline où « les gamins des montagnes » ont pourtant un net avantage.

C’est du moins ce qu’on pensait.

Car le Flamand est devenu une terreur. Dans les courses FIS, il se bat pour la gagne. Son palmarès

est éloquent : à 22 ans, il a déjà été sacré Champion du Monde en Slopestyle (2011), vice-Champion en Big Air (2009-2011) et l’an passé, il a ramené des Mondiaux de Stoneham une nouvelle médaille, de bronze celle-là. Mais ce que l’on retient surtout, c’est son titre 2013 en Coupe du Monde, ex aequo avec le Japonais Ryo Aona. De quoi faire taire ceux qui laissaient entendre à l’époque

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Entrera-t-il dans l’histoire en remportant une médaille - d’or si possible - aux prochaines olympiades d’hiver ? de ses premiers succès que Seppe jouait de chance et que sa réussite précoce ne serait qu’un feu de paille.

Faux ! D’ailleurs, pour bien mettre les point sur les « i », le natif de Westmalle a remporté en novembre 2012 une manche de la World Cup organisée chez lui, à Anvers, sur une gigantesque rampe construite de toute pièce dans les bassins de l’Escaut : hauteur 39m, longueur 123m, largeur 20m, avec une inclinaison maxi de 45% et une surface neigeuse de 1.600m2.

Se dressant dans ce lieu improbable, elle a attiré la grosse foule, y compris les voisins hollandais, venus nombreux encourager les leurs, des riders également très offensifs sur la scène internationale. Quant aux supporters du régional de l’étape, ils le voient déjà entrer dans l’histoire en ramenant l’or des prochaines olympiades d’hiver. Car snowboard et freestyle seront de la fête à Sotchi.

Good luck, flying Belgian.

Ou plutôt… Veel succes, Seppe !

< Anvers, novembre 2012. Les quais de l’Escaut avaient une drôle d’allure ce week-end là !... Les dimension de la rampe parlent d’elles-mêmes : hauteur 39m, longueur 123m, largeur 20m, avec une inclinaison maxi de 45% et une surface neigeuse de 1.600m2.

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MÊME AU CŒUR DE L’HIVER…

Toujours bien dans ma (seconde) peau !

UNE SÉLECTION DE SOUS-VÊTEMENTS TECHNIQUES POUR AFFRONTER NEIGE ET FRIMAS DANS UN CONFORT MAXIMAL.

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Régulation thermique parfaite, évacuation optimale de l’humidité et séchage rapide.

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LAFUMA LAKI SEAMLESS (M/W) T-shirt et collant techniques « first layer stretch » d’un excellent rapport qualité/prix.

Respirants, antibactériens et sans coutures, ils bénéficient d’une coupe très ajustée tout en offrant une grand liberté de mouvement. Destinés aux activités dynamiques comme le ski nordique ou le trail-running en hiver.

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MILLET CARLINE PLUS LS (M/W) Sous-vêtements confectionnés dans une maille prévue pour un usage intensif. Face interne Grid pour optimiser l’évacuation des vapeurs d‘eau (transpiration) et favoriser la circulation du flux d’air.

Présence de Thermolite, une fibre creuse qui conserve la chaleur pour garantir une excellente protection contre le froid.

Haut 130 EUR / Bas 140 EUR Haut 49 EUR / Bas 49 EUR

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ON THE MOVE PULL-IN FIRST LAYER AMIRAL (M) Très amusant, mais néanmoins étudié… pour le sport ?

Affirmatif, mon amiral ! En matières Dry Clim et Thermo, cette tenue singulière tient près du corps. Fibre souple et bon transfert de chaleur. Peut aussi faire office de… pyjama ? Affirmatif, mon amiral ! Il existe dans le catalogue Pull-in toute une série d’autres motifs originaux pour homme et pour femme.

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SALOMON LT WT LONG SLEEVE CREW (W) Idéal pour vos activités sportives intenses, ce t-shirt à manches longues est confectionné dans une fibre procurant une agréable sensation de douceur sur la peau. Le Salomon LT WT Long Sleeve Crew est labellisé « Advanced Skin Active Dry ». Traduction : il évacue l’humidité et contrôle les odeurs.

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WED’ZE MYSLIM (M/W) Conçus pour les skieurs et skieuses recherchant des sous-vêtements chauds et respirants avec des sections aérées pour un confort thermique performant. Tricot à épaisseur variable et composants très extensibles pour une bonne liberté de mouvement. Mousse absorbante dans les parties du corps les plus exposées aux chutes.

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VAUDE SEAMLESS LIGHT LS SHIRT (W) Un mélange de polyamide et polyester, avec des zones de maintien en fibre et tricot léger là où le buste en a le plus besoin (articulations, abdominaux, hanches).

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Destinations neige

Nos coups de cœur 2014 Val d’Aoste : quand l’Italie des neiges parle français Montagnes du Jura : ambiance nordique loin de la cohue Châtel : un village tout en modernité Les Contamines : une qualité de vie remarquable Haute Maurienne : un autre rythme dans un territoire d’exception Méribel : élégance simple et convivialité sans outrance Orcières : snow, sun and fun dans une nature préservée Praz de Lys-Sommand : goûtez aux plaisirs authentiques La Rosière : un subtil mélange de traditions Les Saisies : familiales et polyvalentes La Tania : ambiance intime au cœur des 3 Vallées Vars : le Sud entre KL, mélèzes et ciel bleu

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VALLÉE D’AOSTE Grand Ski aux pieds des géants ENTOURÉE DES MONTAGNES LES PLUS HAUTES D’EUROPE, LA PLUS PETITE RÉGION D’ITALIE ÉMERVEILLE LES VISITEURS. SON CHARME SECRET TIENT CERTAINEMENT AUSSI À SON ÂME FRANÇAISE DONT LE BILINGUISME EST L’UNE DES ILLUSTRATIONS. En Vallée d’Aoste, la notion ‘d’exotisme de proximité’, tellement dépaysant et si rassurant, s’incar ne pleinement. Cette région cultive ses différences avec talent et un « sens infini du détail » qui n’est autre que sa signature (et sa fierté !). La gastronomie y est enchanteresse et l’architecture typique, tout comme les paysages, toujours d’une grande beauté. Avec, en prime, une pluralité d’expériences entre modernité et histoire, sport et culture, dépassement et bien-être… Voilà pourquoi la Vallée d’Aoste comble ceux qui la découvrent, qu’ils soient adeptes de quiétude dans de charmants villages isolés ou de sensations hype dans des stations renommées.

GRAND SKI Skis aux pieds, l’expérience valdôtaine est tout aussi fascinante. De par sa situation géographique exceptionnelle, la Vallée d’Aoste permet de prendre son petitdéjeuner en Italie, de goûter la gentiane en Suisse et de dîner en France… tout cela, avec le même forfait !

La Vallée d’Aoste, ce sont cinq domaines qui ont, chacun, leur spécificité. Voyez plutôt.

• Courmayeur Mont-Blanc : le massif du Mont-Blanc avec ses glaciers, ses légendes et son histoire plaira tant aux débutants qu’aux skieurs chevronnés et, bien sûr, aux amoureux de la nature.

• La Thuile : entre les stations de La Thuile (Italie) et de La Rosière (France), le ski se pratique sous le

Une situation géographique exceptionnelle permet de prendre son petit-déjeuner en Italie, de goûter la gentiane en Suisse et de dîner en France… tout cela, avec le même forfait !

FICHE SIGNALÉTIQUE H Italie (nord-ouest) H 870 km de Bruxelles* H 670 km de Paris* H Gares à proximité : Turin et Genève H Aéroports : Turin, Milan, Genève (*) Distances calculées depuis le chef-lieu Aoste source : Via Michelin

regard des Géants des Alpes. Piste, hors piste, freestyle, héliski, snowkite… on n’a que l’embarras du choix !

• Aoste-Pila : entre vestiges de l’aire mégalithique, remparts romains, églises médiévales et édifices néoclassiques, le ski se mêle à l’art et la culture. Depuis la place centrale d’Aoste, il suffit de 18 minutes en télécabine pour rallier la station de Pila !

• Breuil-Cervinia-Valtournenche : au pied de la mythique « pyramide », le luxe de Breuil-Cervinia reliée à Zermatt (SUI) - convient à merveille aux adeptes du Grand Ski. • Monterosa Ski : trois vallées, six stations et 180 km de pistes composent l’un des domaines les plus évocateurs et les plus spectaculaires de la chaîne des Alpes. Ici l’innovation met en valeur la tradition, et la glisse devient alors synonyme de voyage.

CAHIER GRAND BLANC 65 En notant que les multiples possibilités de déposes, à une altitude pouvant atteindre 4.000 mètres, font de la Vallée d’Aoste un véritable royaume de l’héliski. Le profond manteau neigeux se déroule le long d’itinéraires qui offrent des dénivelés de plus de 2.000 mètres dans des secteurs somptueux.

PLAISIR DES PAPILLES Paradis des épicuriens, la Vallée d’Aoste séduit aussi par sa gastronomie. Car les Valdôtains ont su conserver les produits et les saveurs de leur terroir, de même qu’ils n’ont rien perdu de l’art millénaire de les accommoder… et de les déguster.

Des appellations de qualité DOC (AOC) et DOP (AOP) viennent donner aux secrets des recettes leurs lettres de noblesse : la Fontina, le Jambon des Bosses, le Lard d’Arnad… Mais ici la gastronomie se vit aussi sur les pistes ! Au menu : lapin-polenta, risotto et café valdôtain. Voilà qui change du traditionnel steak-frites !

La gastronomie y est enchanteresse et l’architecture typique, tout comme les paysages, toujours d’une grande beauté.

Agenda Du 9 au 15 décembre > Courmayeur Noir in Festival : festival du Film Policier.

Du 17 au 24 janvier > Swatch Freeride World Tour by The North Face® (Courmayeur) : deuxième étape de la saison après Revlestoke et avant Chamonix 30 et 31 janvier > Foire de Saint-Ours (Aoste) : une grande manifestation populaire, hymne à la créativité des montagnards. Chaque année, un millier d'exposants, artistes et artisans valdôtains, y présentent le fruit de leur travail (sculpture sur bois, pierre ou fer, vanneries, etc).

8 février > I Light Pila (Pila) : descente aux flambeaux ouverte à tous.

Un événement sensationnel qui dessinera des traces roses sur le manteau blanc de Pila au pied des sommets les plus hauts d’Europe.

4 et 5 avril > Championnats du Monde de patinage synchronisé (Courmayeur) : le principal rendez-vous international de la discipline avant les JO !

SOURCES DE BIEN-ÊTRE Côté bien-être, les Thermes de PréSaint-Didier proposent une impressionnante palette de soins et les trois grandes piscines thermales extérieures garantissent une vue incomparable sur le Mont-Blanc : l'endroit idéal pour se délasser après une bonne journée de ski. Les Thermes

Informations et réservations www.lovevda.it www.facebook.com/ sejours.valleedaoste

Bon plan Skiez gratuit à Monterosa !

Au pied du Mont-Rose, pour tout séjour de 4 nuits minimum, l’hôtel* offre le forfaitski ! La formule idéale pour s’immerger dans la culture Walser et profiter à fond du fabuleux domaine Monterosa Ski et ses 180 km de pistes au sein des vallées d’Ayas, de Gressoney et d’Alagna Valsesia dans le Piémont.

• 4 nuits en hôtel ½ pension + forfait 4 jours valable sur le domaine Monterosa Ski à partir de 240 €/ pers.

• 7 nuits en hôtel ½ pension + forfait 6 jours valable sur le domaine Monterosa Ski à partir de 420€/ pers.

Offres valables du 9 au 25 décembre, du 7 au 24 janvier et du 23 mars au 21 avril. Avantages et réductions pour la location de ski et l’école de ski.

Informations et réservations ATI Monterosa info@vacanze-monterosa.it (*) Tous les hôtels ou résidences hôtelières de la zone du Mont Rose (Vallées d’Ayas et de Gressoney). de Saint-Vincent disposent, eux, d'un spa de la dernière génération avec un espace esthétique. Et, à l'image du spa de l'hôtel Bellevue**** désigné « Meilleur Spa d’hôtel en Europe » par le jury du Prix Villégiature 2013, plusieurs établissements hôteliers, réunis au sein du club Wellness, ont fait de la relaxation et de l’entretien corporel une véritable spécialité.

AU FIL DE L’HISTOIRE Une concentration exceptionnelle de témoignages du passé - monuments mégalithiques préhistoriques, importants vestiges de l’époque romaine, châteaux médiévaux et forteresses parsème le territoire. Ces véritables pépites vous ouvrent leur porte.

Accordez-vous une journée à l’écart des pistes pour visiter par exemple le Fort de Bard, ancienne forteresse militaire reconvertie en Centre Européen de la Culture. Vous y trouverez de quoi satisfaire votre curiosité avec une exposition permanente sur l’histoire du lieu, et le Musée des Alpes pour une plongée dans la culture alpine. Le tout porté par la technologie du XXIe siècle.

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MONTAGNES DU JURA Un paradis nordique… et bien plus encore

FICHE SIGNALÉTIQUE H France, Franche-Comté/ Rhône-Alpes, Doubs/Jura/Ain H 506 km de Bruxelles* H 430 km de Paris* H Gares à proximité : Besançon et Bellegarde (ou Genève) H Aéroport : Genève (*) Source : Via Michelin jusqu’à Montbéliard

BORDANT LA FRONTIÈRE SUISSE, DEPUIS MONTBÉLIARD AU NORD JUSQU’AUX PORTES DE LYON AU SUD, LES MONTAGNES DU JURA S’ÉTIRENT SUR 350 KM, EN CULMINANT À 1.720 MÈTRES D’ALTITUDE. ELLES SE DÉPLOIENT SUR TROIS DÉPARTEMENTS (LE DOUBS, LE JURA ET DE L’AIN) À SEULEMENT QUELQUES HEURES DE BRUXELLES ET PARIS. GAGE D’UNE NATURE PRÉSERVÉE ET D’UN ENVIRONNEMENT AUTHENTIQUE, C’EST UN ADMIRABLE ÉCRIN VERT QUI, EN HIVER, SE PARE… DE BLANC. CAR LA NEIGE EST ABONDANTE DANS LES MONTAGNES DU JURA. UNE RÉGION PLEINE DE CARACTÈRE ET RÉSOLUMENT NORDIQUE. LA GLISSE AUTREMENT Véritable paradis des disciplines nordiques, les Montagnes du Jura invitent à des vacances saines et sportives. Ici, le ski de fond (classique ou skating), le biathlon, la randonnée (avec ou sans raquettes), les balades en chiens de traîneau, le ski joêring et la luge sont évidemment à l‘honneur. Le cadre se prête également à des randonnées de plusieurs jours.

Les Grandes Traversées du Jura permettent ainsi de s’imprégner du calme et de la beauté ambiante.

Quelque 130 hébergeurs-partenaires se feront un plaisir de vous accueillir dans leur cocon pour terminer la journée dans un nid feutré

et repartir du bon pied. Refuges isolés, gîtes, hôtels, auberges, chambres d’hôtes… chacun trouvera un logement à son goût et à son budget. Depuis peu, une carte interactive reprenant les 21 domaines nordiques et les 3.000 km d’itinéraires balisés que comptent le territoire est disponible sur www.espacenordiquejurassien.com. Concevoir son parcours, connaître l’enneigement en temps réel, l’état des pistes ou encore les services offerts, tout cela devient un jeu d’enfant. Et comme la technologie participe au progrès, une application pour smartphone est également de la partie, les données fournies permettant un gui-

Invitant à des vacances saines et sportives, les Montagnes du Jura raffolent des disciplines nordiques.

Pour autant, elles réservent au ski alpin des secteurs de qualité.

dage par GPS. Enfin, si vous êtes fana de ski de fond, ne manquez pas l‘événement incontournable du massif : la Transjurassienne (voir agenda).

L’IDÉAL POUR DÉBUTER Loin de la cohue et du stress des grands domaines savoyards, les Montagnes du Jura réservent au ski alpin des secteurs de qualité, en faisant de l’accueil des débutants l‘une de leurs spécialités. Les choisir, c’est la garantie de progresser rapidement sur des pistes rassurantes et bien préparées. Le tout, sans se ruiner, avec un bon encadrement et des programmes adap-

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Bons plans hébergements

tés à l’initiation. Les principales stations du massif sont Metabief, Les Rousses et Monts Jura. Même les skieurs les plus avisés y trouvero n t l e u r b o n h e u r, p u i s q u e l’Equipe de France de ski alpin a pris l’habitude de s’entrainer à Lélex, un des 4 villages des Rousses reconnu pour son très bon enneigement et son dénivelé intéressant (de 900 à 1.700 mètres). Preuve, si besoin est, que le ski alpin a également sa place dans ce territoire.

Sinon, que diriez-vous d’une petite sortie en ski de rando ? Là aussi, les possibilités sont nombreuses…

LES PAPILLES EN ÉVEIL La région compte à elle seule trois fromages d’appellation protégée (AOP) : le Comté, le Morbier et le Bleu de Gex. On y trouve aussi l a c é l è b r e Va c h e q u i R i t , l a Cancoillotte ou le Mont d’Or. Charcuterie et salaisons ne sont pas oubliés, avec une spécialité

incontournable : la Saucisse de Morteau. Les vins du Jura, connus notamment pour leur couleur jaune (vin de Paille), valent également le déplacement. Rayon gastronomie, cèpes, morilles, poissons d’eau douce, volailles de Bresse, fondues et spécialités à base de fromage vous donneront l’énergie nécessaire à vos journées bien remplies ! Pour ceux qui veulent approfondir la question, de nombreuses fruitières se visitent et permettent d’assister à la fabrication des fromages.

Informations et réservations Montagnes du Jura Tél. +33(0)3 81 25 54 55 www.montagnes-du-jura.fr

L’alpage du Levant > Une maison de charme située dans un lieu d'exception, à 1.300 mètres au coeur d'un somptueux site nordique (220 km d’itinéraires). Bénéficiant d’une vue à couper le souffle, cet ancien chalet d'alpage a été totalement restauré et équipé dans l’esprit « écogite » afin d’accueillir jusqu’à 8 personnes dans un très grand confort (classé 4 étoiles). Nombreux itinéraires raquettes à proximité, pistes de ski alpin à 9 km. www.alpage-du-levant.com La Belle Taule > Appartement néo-rétro grand confort de 92 m2 pour 5 personnes dans une maison de village du 19e siècle (autrefois café-boulangerie) au coeur de Lamoura. Au programme : cuisine à l’ambiance bistrot, chambres aux murs lambrissés, oreillers moelleux, lumière chaleureuse de l’hiver jurassien, livres, jeux de société… Sans oublier la vue sur le clocher de l’église qui donne au temps sa pleine mesure.

De quoi se passer allègrement de TV ! www.labelletaule.com

Environnement authentique, nature préservée, plaisirs de la glisse et des papilles… Ici l’hiver prend d’autres tonalités.

Agenda

11 et 12 janvier > Coupe du Monde de combiné nordique (Chaux-Neuve) : les meilleurs « fondeurs-sauteurs » de la planète se retrouvent à moins d’un mois des JO de Sotchi.

8 et 9 février > Transjurassienne : une course mythique de ski de fond entre Lamoura et Mouthe. C’est la seule épreuve française comptant pour la Coupe du Monde ‘longue distance’. Ses 76 km la placent au deuxième rang planétaire, juste après la Vasaloppet en Suède (90 km). www.transjurassienne.com 25 et 26 janvier > 30e Retordica (Chatillon-en-Michaille) : compétition de chiens de traineau et de ski joëring d’envergure internationale, sur le Plateau de Retord.

29 et 30 mars > Championnats de France de ski nordique (Les Rousses) : ski de fond, saut à ski, combiné nordique et biathlon.

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CHÂTEL

La station-village aux idées larges

L’HIVER À CHÂTEL, IL Y EN A POUR TOUS LES GOÛTS, DES PLUS SPORTIFS AUX PLUS CONTEMPLATIFS, QUE L’ON SOIT FONDU DE SNOWPARK, AMATEUR DE POUDREUSE OU À LA RECHERCHE, TOUT SIMPLEMENT, DE BELLES ET LONGUES PISTES SOIGNEUSEMENT PRÉPARÉES. AVEC, POUR PONCTUER VOTRE SÉJOUR, UN PAYSAGE ADMIRABLE, UNE OFFRE HORS SKI DIVERSIFIÉE ET DES SOIRÉES AUTHENTIQUES AU COIN DU FEU… CAR CHÂTEL, C’EST VRAIMENT L’APPEL DE LA MONTAGNE À TRAVERS TOUS LES PLAISIRS ENNEIGÉS. AUTANT DIRE QUE LES PETITES ET LES GRANDES TRIBUS (PUISQUE LA STATION EST LABELLISÉE FAMILLE PLUS) S’Y RETROUVENT AVEC JOIE !

Châtel se situe en Vallée d’Abondance. A l’image de ce territoire labellisée « Pays d’Art et d’Histoire », la station-village franco-suisse allie avec bonheur les traditions et la modernité. Autre atout et non des moindres : Châtel s’ouvre sur les Portes du Soleil, le plus vaste ‘domaine skiable relié’ du monde avec ses 400 km2 !

LE SKI… ET LE RESTE AUSSI !

Ici, autant la glisse est reine, autant les activités hors ski sont prises en compte. Cela va de la pêche sous glace au lac de Vonnes à la fa b rica tion d u fro ma g e d’Abondance (AOC) en passant par le goûter à la ferme, les parcours en raquettes, la patinoire, le sentier à thème « L’Eterlou », la Piste Mauve Milka, les spectacles

pour enfants et les ateliers spécifiques qui leur sont réservés par tranches d’âge, etc.

CONNAISSEZ-VOUS LA ZONE LUDIQUE ?

La jeune génération peut également partir à la découverte de la glisse avec les nombreux professionnels de la station. Des pistes de toutes les couleurs les attendent ! Les plus âgés pourront s’adonner à leur sport favori sur les pentes situées en lisière de forêt ou en passage découvert parmi les chalets d’alpages et les restaurants d’altitude. En n’oubliant pas de contempler des panoramas à couper le souffle !

Le snowpark et la zone ludique offrent une alternative intéressante à celles et ceux qui souhaitent avoir d’autres sensations !

FICHE SIGNALÉTIQUE H France, Haute-Savoie, région du Chablais H 790 km de Bruxelles* H 580 km de Paris* H Gares à proximité : Thonon (FRA), Aigle et Monthey (SUI) H Aéroport : Genève (*) source : ODT Châtel

JOUEZ LES PROLONGATIONS Quand arrive la fin de l’après-midi, jouez les prolongations au grand air avec le snake gliss, le bodyboard et le yooner. Essayez, ça décoiffe ! Puis vient la soirée, très occupée elle aussi grâce aux nombreux pubs et restaurants, sans oublier le cinéma, le bowling et la discothèque « Le Sloopy’s » très appréciée des noctambules. Bref, à Châtel, les vacances entre amis ou en famille, c’est vraiment du plaisir non stop !

LE PLEIN DE NOUVEAUTÉS Quelles sont les principales nouveautés pour cette hiver 2013-2014 à Châtel ?

Dans le domaine skiable > Le secteur Super-Châtel : création d’un Arva Park et mise en place d’un système vidéo sur le Smoothpark (snowpark) ainsi qu’un nouveau stade de slalom pour l’entraînement de nos futurs champions.

« Châtel l’authentique » par son architecture, mais aussi « Châtel la tendance » via les nouvelles glisses.

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Dans l’espace nordique > Aménagement d’une extension au lac des Plagnes (au-dessus d’Abondance) avec pistes de ski de fond, itinéraires-raquettes, activités ski joëring et chiens de traîneaux. A noter le 19 janvier le grand rendez-vous « Festi’Nordic ».

Pour découvrir le patrimoine > Ne manquez pas l’exposition temporaire « Contrebande et Jupons » à La Vieille Douane jusqu’au 31 juillet 2014.

Présentation de l’activité sylvicole avec bientôt l’ouverture au public de la scierie Crépy.

Pour leur bien-être > Le Spa Ô des Cimes (Résidence de Tourisme « Les Chalets d’Angèle »****) propose deux protocoles de soins à la jeune génération : « Frimousse Grand Nord » et « P’tit Trappeur, le Pied ! », plus un enveloppement régénérant baptisé « Velours Myrtille »…

De quoi faire de Châtel l’une des stations-villages les plus dynamiques du massif alpin.

L’essayer, c’est l’adopter !

Un vrai village de montagne qui réussit à fusionner respect du patrimoine avec modernité, confort, services et diversité.

Informations et réservations Châtel Tourisme Tél. +33(0)450 73 22 44 touristoffice@chatel.com www.chatel.com

Les grandes dates de l’hiver 2013-2014 Du 21 au 24 janvier : 4e édition des « Neiges Etoilées », LE rendez-vous de la gastronomie. Professionnels et amateurs (petits et grands) se rencontrent pour vivre ensemble 4 jours d’ateliers, de dégustations, de conférences… autour d’un challenge culinaire qui regroupe une dizaine de chefs de France et de Suisse. Parrain de cette nouvelle édition : Gilles Goujon, 3 étoiles au Guide Michelin !

Le 15 mars : Snoweekend / Razorsnowbike, un événement dédié au VTT sur neige.

Il s’adresse lui aussi aux amateurs et professionnels avec, à l’affiche, le derby, le ten-cross et le Championnat d’Europe de bodyboard.

Les 22 et 23 mars : Championnat du Monde de snowscoot (freestyle, descente et dual slalom).

Du 26 au 30 mars : Festival « Rock the Pistes » ou quand les Portes du Soleil accueillent le meilleur des scènes pop-rock francophones et internationales.

Un concept unique en Europe avec des concerts gratuits en journée sur des scènes éphémères montées au milieu du domaine skiable !

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LES CONTAMINES Naturellement !

UN ÉCRIN TOUT DE BLANC VÊTU, UNE VUE IMPRENABLE SUR LE MONT-BLANC, UNE AMBIANCE COSY PLEINE DE CHARME, TOUTES LES FACILITÉS D’UNE STATION MODERNE. ET PAR-DESSUS TOUT, UNE QUALITÉ DE VIE REMARQUABLE, ENTRE CULTURE ET GASTRONOMIE, REMISE EN FORME, PATRIMOINE ET, BIEN SÛR, LA GLISSE À TRAVERS TOUT CE QUE LA NEIGE NOUS APPORTE COMME DISCIPLINES… LES CONTAMINES ? MAIS OUI, C’EST L’ÉQUILIBRE PARFAIT !

SITUATION EXCEPTIONNELLE, SKI XXL !

Ski panoramique au sommet, ski en forêt dans la partie basse : ce sont 48 pistes qui s’offrent à vous entre 2.500 et 1.068 m (l’altitude du village). Des pistes pour tous niveaux desservies par 24 remontées mécaniques. Nouveauté de cet hiver : un télésiège plus long et surtout plus rapide remplace celui de Buche Croisée, ce qui permet de redécouvrir une partie du domaine.

Le dispositif d‘accueil (parkings, caisses, flux) au départ de la télécabine Montjoie a également été optimisé. Mais Les Contamines, c’est surtout un enneigement audessus de la moyenne grâce à un couloir météorologique favorable.

Autant dire qu’à l’Aiguille Croche, point culminant de la station, les fanas de poudreuse trouvent largement de quoi s’exprimer (et pas que dans ce secteur d’ailleurs, puisque les Contamines sont bien connues en matière de freeride et de ski de rando). Autre atout : si la météo fait des siennes, 210 ennei-

geurs prennent le relais. De quoi garantir des conditions de glisse plus que correctes toute la saison.

SKICROSS ET TÉLÉMARK Pour avoir longtemps organisé une épreuve-phare de la Coupe du Monde de skicross, Les Contamines excellent dans cette discipline avec pas moins de 3 tracés ouverts au public. Dans la dynamique du globe de cristal remporté par son ambassadeur Antoine Bouvier en Dual Sprint, la station met aussi le télémark à l’avant-plan avec notamment des cours ESF, des stages et la possibilité de louer du matériel.

Sans oublier qu’une fois par semaine (et même deux fois durant les vacances scolaires), le téléski des Loyers, au centre du village, reste ouvert plus tard pour continuer à glisser après le coucher du soleil.

NORDIC ATTITUDE Ambiance résolument zen à Notre Dame de la Gorge. Dans un environnement merveilleusement préservé, on peut s’adonner au ski de

Un enneigement au-dessus de la moyenne grâce à un couloir météorologique favorable.

FICHE SIGNALÉTIQUE H France, Rhône-Alpes, Haute-Savoie H 854 km de Bruxelles* H 611 km de Paris* H Gare à proximité : Saint-Gervais H Aéroport : Genève (*) Source : Via Michelin

fond sur un itinéraire balisé de 25 km comprenant un espace d’initiation et - fait suffisamment rare pour être mentionné - une boucle de 2 km praticable en nocturne une fois par semaine (gratuitement qui plus est !). Non loin, vous découvrirez des cascades de glace, le tremplin du Nivorin et des infrastructures de biathlon dans l’un des rares stades permanents de France.

ACTIVITÉS À LA CARTE S‘étendant dans une vallée assez plate, Les Contamines ont aussi de quoi ravir les amateurs de marche à pied et de raquettes, avec de nombreux itinéraires faciles. Vous profiterez également d’une patinoire naturelle. Et si vous aimez les expériences insolites, vous pourrez tester le parapente, le speed riding, le snake gliss, le curling, l’escalade et le hockey sur glace…

Vous voulez plus « slow » ? Alors, va pour la calèche et le traîneau tirés par des chiens ou des chevaux. Enfin, de nombreuses animations, la plupart gratuites, vous

CAHIER GRAND BLANC 71 attendent : pot d’accueil, défi luge, village inuit, contests, spectacles, etc. Avec, en prime, une garderie pour chouchouter vos enfants dès l’âge de 1 an.

SO BIOTIFUL… Alors, pensez-vous qu’elles soient éclectiques, Les Contamines ?

Affirmatif ! Et, de surcroît, très attentives à la préservation du milieu (à l’image des navettes qui incitent à laisser sa voiture au garage) ainsi qu’à la valorisation d’une réserve naturelle de 5.500 ha : la plus haute de France et la seule à disposer d’un étage glaciaire. Puis, il y a ce précieux silence, la parfaite conservation de chalets centenaires et plusieurs églises baroques ancrées dans l’histoire savoyarde…

Bref, rien que des valeurs fortes que vous ponctuerez de plaisirs raffinés : repas étoilés (la station compte quelques très grandes tables), détente aux Thermes de SaintGervais, visites d’artisans, expositions de « Land Art » (l‘art de la décoration à base de tricots)… Tout cela, pour un budget très raisonnable, aux Contamines, l’épicentre d’une montagne vraie !

Agenda

Bon plan Tout compris > 7 nuitées et skipass de 6 jours à partir de 445 €par personne* dans un hôtel en demi-pension ou 184 €par personne* dans un meublé 2 étoiles prévu pour 4 personnes. (*) Offre soumise à conditions.

Branchées « compétition », Les Contamines soutiennent notamment Marie Marchand-Arvier en ski alpin.

Du 20 au 23 décembre > Coupe du Monde de télémark : Classic Sprint, Dual Sprint et course de nuit en bonus.

Du 24 décembre au 3 janvier > Fêtes de fin d’année : assistez à l’arrivée du Père Noël, faites-le venir chez vous et profitez de nombreuses animations dans une ambiance féérique.

Du 25 janvier au 2 février > Premier « Natur’Art Festival » ou quand art et nature se rencontrent. Nombreux rendez-vous tout au long de la semaine.

4 mars > Fête du Froid : grand spectacle à Notre Dame de la Gorge avec feu d’artifice et vin chaud.

Du 8 au 15 mars > Stages de zumba/pilates.

Ski panoramique au sommet, ski en forêt dans la partie basse : ce sont 48 pistes qui s’offrent à vous.

Informations Office de Tourisme des Contamines + 33(0)4 50 47 01 58 info@lescontamines.com www.lescontamines.com Réservations Centrale de réservations des Contamines +33(0)4 50 47 05 10 www.lescontamines.com

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HAUTE MAURIENNE VANOISE Tant de rencontres généreuses et passionnées !

DIRECTION LA HAUTE MAURIENNE VANOISE, SES 7 STATIONS-VILLAGES, SES 3 DOMAINES DE SKI ALPIN ET SES 3 SECTEURS NORDIQUES, POUR UN SÉJOUR À LA NEIGE ASSURÉMENT RÉUSSI !

Située à la frontière italienne au pied du Col du Mont Cenis, la Haute Maurienne Vanoise est un écrin magnifique. Une terre d’accueil où vous attendent 7 stationsvillages à l’ambiance chaleureuse : Bramans, Sollières-Sardières, Termignon, Val Cenis (Lanslebourg e t L a n s l e v i l l a rd ) , B e s s a n s e t Bonneval-sur-Arc. Il y fait bon vivre, à un autre rythme, respectueux de la nature et des traditions. Non loin, expérimentez librement le Parc National de la Vanoise qui a fêté ses 50 ans en 2013 : un territoire d’exception où faune et flore sont protégés comme jamais. Rien d’éton-

nant donc si, dans cette belle région, les reliefs enneigés prennent une autre dimension. Vous ne profiterez que mieux des vastes domaines skiables de Val Cenis Vanoise et Bonneval sur Arc (ou celui, plus petit mais très agréable, de Bessans). Puis, surprenez-vous en savourant en famille d’autres plaisirs hivernaux, entre ski nordique et mushing dans les secteurs de Sollières-Sardières, Bramans et Bessans (qui a plus d’une corde à son arc, puisque c’est aussi un haut lieu du biathlon). De quoi se dépayser et recharger ses accus dans des lieux d’une rare majesté.

FICHE SIGNALÉTIQUE H France, Rhône-Alpes, Savoie H 939 km de Bruxelles* H 679 km de Paris* H Gare à proximité : Modane H Aéroports : Lyon Saint-Exupery, Turin, Genève, Grenoble, Chambéry (*) Source : Via Michelin avec arrivée à Bramans La Haute Maurienne Vanoise est une destination labélisée « Alpine Pearls », privilégiez les transports en commun.

De quoi se dépayser et recharger ses accus dans des lieux d’une rare majesté.

Agenda 11 et 12 janvier > 33e Marathon International de ski de fond (Bessans) Du 18 au 23 janvier > Grande Odyssée Savoie Mont Blanc : les dernières étapes avant l’arrivée finale à Val Cenis Lanslebourg.

Du 25 au 31 janvier > 13e Festival National d'accordéon (Termignon) Du 31 janvier au 2 février > Rencontres d'escalade sur glace de Haute Maurienne Vanoise (Val Cenis, Bonneval-sur-Arc) Du 22 au 25 mars > 3e édition de "C'est l'Printemps à Val Cenis"

CAHIER GRAND BLANC 73 LE SKI ALPIN À LA MESURE DE CHACUN 3 domaines, près de 160 km de pistes, de 1.200 à 2.800 m d’altitude, un enneigement généralement exceptionnel de décembre à avril, des panoramas somptueux…

La Haute Maurienne Vanoise a largement de quoi séduire les amateurs de ski alpin.

H Val Cenis Vanoise > 125 km balisés, tous les niveaux de difficultés dans des infrastructures à taille humaine (adultes : 1 jour 33€ / 6 jours 165€ - enfants : 1 jour 26.5€ / 6 jours 132€).

H Bonneval-sur-Arc > 25 km de pistes, idéal pour le ski en famille avec des enfants… plus quelques très beaux hors-pistes pour pratiquants confirmés (adultes : 1 jour 24€ /6 jours 111€ - enfants : 1 jour 21€ /6 jours 85€).

H Bessans > Un domaine où les plus petits comme les simples néophytes évolueront sans complexe dans des conditions optimales de sécurité (adultes : 1 jour 9,95€ / 6 jours 44,8€ - enfants : 1 jour 7,5€ /6 jours 33,75€).

LE SKI DE FOND SUR TOUTES LES NOTES DE LA GAMME 3 secteurs dédiés, 230 km d’itinéraires balisés : de quoi s’adonner à la glisse nordique sur une neige de qualité, au cœur d’un environnement naturel remarquable.

H Bessans > 133 km parfaitement préparés pour les amoureux de skating, de cross country et, bien sûr, de biathlon, puisque Bessans possède un stade dédié à cette discipline (adultes : 1 jour 9,95€ / 6 jours 44,8€ - ado : 1 jour 4€ / 6 jours 18€).

H Bramans - Le Planay > 30 km de pistes pour les épris de calme (adultes : 1 jour 6€ /6 jours 29€ enfants : 1 jour 3€ /6 jours 10€).

H Sollières-Sardières > 35 km « de caractère » dans le domaine du Monolithe (adultes : 1 jour 8€ / 6 jours 30€ - enfants : 1 jour 4€ / 6 jours 11€).

VARIER LES PLAISIRS, C’EST TELLEMENT MIEUX !

Avec pas moins de 24 parcours

Il y fait bon vivre, à un autre rythme, respectueux de la nature et des traditions. tracés autour des villages, il y a de quoi se balader sur les pourtours du Parc National de la Vanoise : sorties accompagnées en raquettes, ski de randonnée,

traîneaux à chiens, ski pulka, ski joering… il y en a pour tous les goûts. Avec, pour ponctuer vos journées, des activités étonnantes : cascade de glace, snake gliss, parapente, biathlon, plongée sous glace, via ferrata, luge sur pistes sécurisées, patinoire…

Oui, la Haute Maurienne Vanoise saura vous divertir !

UN PATRIMOINE GÉNÉREUX Fiers de leur « Pays d’Art et d’Histoire », les habitants aiment à partager les richesses du patrimoine. Au programme : des ateliers

‘fresques et sculptures sur bois’, des sentiers historiques, des musées, des artisans passionnants et passionnés, ainsi que des produits du terroir très alléchants.

DES ENFANTS CHOUCHOUTÉS Terminons par l’attention toute particulière portée aux plus jeunes. Ils sont pris en charge dès 3 mois et peuvent apprendre à skier dès 3 ans. Jardin des neiges, espace kids et ESF sont là pour les initier aux joies de la neige. Dans un autre registre, ils pourront aussi visiter une ferme, se promener en calèche ou en traîneau à chien… Bref, rien ne manquera à leur bonheur. Ni au vôtre, d’ailleurs !

Informations et réservations Office de tourisme de Haute Maurienne Vanoise +33(0)4 79 05 99 06 www.haute-mauriennevanoise.com

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MÉRIBEL White sensation

C’EST PARCE QUE DEPUIS 70 ANS, MÉRIBEL A SU RESPECTER CE QUE SES MONTAGNES ET SES ANCIENS LUI ONT LÉGUÉ, QU’ELLE A FAIT DU RESPECT DE SES VISITEURS LA VALEUR PREMIÈRE DE SON IDENTITÉ.

Cette station dégage une atmosphère, un fluide, une force qui la rendent unique, absolument différente et tellement attachante. Avec, pour ajouter à son charme, une touche de chic faite d’élégance simple et de convivialité sans outrance. Sans oublier un dynamisme et une créativité qui confèrent à votre séjour un parfum d’insolite. Voilà pourquoi Méribel occupe une place à part dans le cœur des skieurs qui ont un jour croisé son chemin.

DU MOUVEMENT, DES IDÉES C’est bien connu : qui n’avance pas, recule… Autant Méribel se nourrit de traditions, autant la station savoyarde aime le changement et les expériences qui contribuent à son attrait. Cet hiver en est une belle illustration

avec, parmi les nouveautés, un éco-refuge, deux labels et une appellation qui élargit encore le champ des possibilités : « Méribel Vallée ».

CHACUN AU GRÉ DE SES ASPIRATIONS Méribel Vallée, c’est d’abord une station cosmopolite composée de plusieurs quartiers, Les Allues, Village, Centre, Les Hauts et Mottaret. Chacun a son identité, sa spécificité, son ambiance, dans une multiplicité de chalets d’une grande beauté, de bâtiments conjuguant pierre et bois, d’hôtels typiques aux intérieurs tout droit sortis des rêves d’enfants !

Deuxième atout majeur : Méribel Vallée, c’est un ensemble exceptionnel de pistes tracées au cœur du premier domaine skiable au

Cette station dégage un atmosphère, un fluide, une force qui la rendent unique, absolument différente et tellement attachante.

FICHE SIGNALÉTIQUE H France, Rhône-Alpes, Savoie, Les 3 Vallées H 920 km de Bruxelles* H 630 km de Paris* H Gare à proximité : Moûtiers H Aéroports : Genève, Lyon, Chambéry (*) source : Via Michelin

monde : les 3 Vallées. Et Méribel Vallée, c’est, enfin, une formidable variété d’équipements et de services dédiés aux skieurs comme aux non-skieurs, aux débutants comme aux experts, aux épris de calme comme aux candidats à la fête… Car Méribel Vallée donne la possibilité à chacun de mixer les activités au gré de ses aspirations, sans jamais être frustré de ne pouvoir aller au bout de ses envies ! Et cela, plus qu’un leitmotiv, c’est un pacte scellé avec la clientèle.

CAHIER GRAND BLANC 75 DEUX LABELS, UNE MÊME APPROCHE Si Méribel est fière d’afficher ses labels « Famille Plus » et « Qualité Tourisme », c’est qu’elle a beaucoup travaillé pour les obtenir et qu’elle continue à œuvrer quotidiennement pour les mériter. « Famille Plus » salue les initiatives

Bons plans

Le Bistrot de l’Orée

• Le Bistrot de l’Orée Cette toute nouvelle halte au pied des pistes propose, au bar ou à table, une cuisine savoureuse avec une carte variée. Le coin lounge permet le grignotage à toute heure : beaufort d’alpage, huîtres, assiette de sushi, macarons salés et sucrés… De délicieux moments en perspective ! www.meribel-oree.com • L’Alpen Ruitor**** continue sa mutation Réaménagement total de ce superbe hôtel au décor montagnard. Fresques, bois et fer forgé se tiennent en harmonie. Une des plus belles adresses des alpes. www.alpenruitor.com • Refuge du Christ, vive l’éco !

Conçu pour être autonome (panneaux photovoltaïques, récupération des eaux de pluie, micro station d’épuration, chaudière à granulés de bois), ce refuge « bien dans l’air du temps » dispose de 13 couchages répartis dans 2 dortoirs et 2 chambres doubles. Il vous attend à l’aplomb des Allues. www.lerefugeduchrist.com

Agenda Une touche de chic faite d’élégance simple et de convivialité sans outrance, mais surtout un dynamisme et une créativité qui confèrent à votre séjour un parfum d’insolite. engagées en faveur des familles, leur confort, leur encadrement, avec des animations pour tous les âges, des tarifs adaptés, des facilités et un personnel motivé. Un exemple parmi tant d’autres : Garde’n Spa. Pendant que les parents se font dorloter dans l’espace bien-être du Parc Olympique, les bouts d’choux sont pris en charge gratuitement au jardin d’enfants Piou-Piou entre 17h30 et 20h00. Quant à la marque « Qualité tourisme », instaurée à l’initiative de l’Etat, elle vise à améliorer la qualité de l’accueil et le niveau des prestations touristiques, en insistant sur la valorisation des ressources locales et le professionnalisme des prestataires. Le nouveau Pôle Prestige de Méribel Réservation s’inscrit dans cette démarche : participer à la montée en gamme

de la station en offrant aux vacanciers des conseils personnalisés sur les appartements, les chalets et les établissements hôteliers. Un vrai service « sur mesure » pour un maximum de satisfaction. Ce pourrait être un bon slogan pour cet hiver. Mais comme la station se veut ludique et désirable, elle lui préfère « Méribel, strictement réservée à vos envies » !

Informations et réservations +33 (0)4 79 08 60 01 www.meribel.net

2 janvier > Finale de La Coupe de La Ligue : un événement national confrontant les deux meilleures équipes française de hockey sur glace dans une ambiance digne de la NHL !

Du 2 au 7 février > L’armée britannique dispute sur les pentes de Méribel son traditionnel championnat de ski et de snowboard.

Du 17 au 24 mars > Championnats de France de ski alpin : l’occasion d’accueillir les stars de l’Equipe Première fraichement rentrées des Jeux de Sotchi et de fêter, espérons-le, leurs succès olympiques !

Du 24 mars au 6 avril > Depuis plus de 10 ans, la station se met à l’heure de Big Ben. Plus de 1.000 concurrents venus d’outre-Manche participent au championnat britannique de ski alpin dans le stade de Corbey. Pour mémoire, Méribel a été créée en 1938 par un sujet de Sa Très Gracieuse Majesté (Peter Lindsay) et, depuis, elle reste l’une des destinations hivernales les plus appréciées de nos amis anglais.

6 avril > « 3 Vallées Enduro » : une course ouverte à tous, que l’on soit en famille ou entre amis, venus pour le plaisir ou par esprit de compétition. Le principe : sillonner le domaine des 3 Vallées à travers des épreuves de freeride, skicross, KL, slalom, derby, etc.

Sans oublier la culture avec notamment le jazz qui sera à l’honneur lors de concerts programmés les 26 décembre, 23 janvier, 13 février, 6 mars, 27 mars et 10 avril.

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ORCIÈRES

Le meilleur des Alpes, le charme du Sud en prime !

SITUÉE DANS LA VALLÉE DU CHAMPSAUR, ORCIÈRES 1850 CONJUGUE SOLEIL ET FLOCONS : L’ENNEIGEMENT ABONDANT DU MASSIF DES ECRINS ET LE DOUX CLIMAT DES ALPES DU SUD.

FICHE SIGNALÉTIQUE H France, Provence-Alpes Côte d’Azur, Hautes-Alpes H 941 km de Bruxelles* H 681 km de Paris* H Gares à proximité : Gap et Grenoble H Aéroports : Marseille et Grenoble (*) Source : Via Michelin

Forte de ses 100 km de pistes, cette station à taille humaine a fêté en 2011 ses 50 ans. Une « quinqua » en pleine forme et aux multiples atouts ! Car si elle est connue pour sa rude montée qui fit entrer Luis Ocaña dans la légende du Tour de France alors qu’il luttait contre un certain Eddy Merckx, Orcières est aussi une station très active labellisée Famille Plus. A moins d’une heure de Gap, rien n’y manque. La preuve…

UN DOMAINE À LA HAUTEUR Culminant entre 1.850 et 2.725 m, le domaine d’Orcières sera ouvert cet hiver du 14 décembre au 27 avril. Il compte 44 pistes (7 vertes, 14 bleues, 17 rouges, 6 noires) dont 54% sont aujourd’hui équipées de canons a neige. Côté remontées mécaniques, on en dénombre 28 dont 3 très intelligents télémix, tandis que le télésiège à 2 places des Lacs disparaît au profit d’un 6 places débrayable. La station peut également se targuer d’avoir un snowpark de quelque 16.000m2, un big airbag, deux boardercross et de

Dans une nature préservée, aux portes du très réputé Parc National des Ecrins : un vaste territoire d’une richesse paysagère et biologique absolument exceptionnelle.

Bons plans Pack « Sensations »* > A partir de 327 €par personne pour 7 nuits en appartement de 4 personnes + forfaits 6 jours + accès illimité à la piscine et à la patinoire + une activité au choix par personne : speed riding ou parapente + une seconde activité au choix par personne : tyrolienne, conduite sur glace ou snake gliss.

Ouvrez le domaine ou passez une nuit en dameuse > A Orcières, tout est possible, même ouvrir le domaine à l’aube en compagnie des pisteurs ou accompagner le « pilote » d’une des dameuses qui prend soin des pistes pendant toute la nuit. Places limitées, inscriptions à l’Office de Tourisme. (*)Hors vacances scolaires, voir conditions des offres sur www.orcieres-reservation.com

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Implantée en balcon sur un site plein sud, Orcières est aussi une destination privilégiée pour ceux qui veulent profiter d’un bel ensoleillement.

très beaux hors-pistes (Autanes, Coupa…). Sans oublier Opoualand, une nouvelle piste ludique et pédagogique destinée aux 6-12 ans, et Waouland, son équivalent destiné à toute la famille. Depuis peu, le domaine s’est également enrichi de petits restaurants d’altitude fort agréables, ainsi que d’un snack situé en haut du Drouvet, à 2.655 m, avec une magnifique vue panoramique en prime. Les amateurs d’activités nordiques ne sont pas en reste, pouvant compter sur 50 km d’itinéraires dédiés au ski de fond, aux sorties en raquettes et aux balades en chiens de traîneaux… Le tout, dans une nature préservée, aux portes du très réputé Parc National des Ecrins : un vaste territoire d’une richesse paysagère et biologique absolument exceptionnelle.

TYROLIENNE, NUIT EN IGLOO OU BOWLING ?

Implantée en balcon sur un site plein sud, Orcières est aussi une destination privilégiée pour ceux qui veulent profiter d’un bel ensoleillement. Car il est bien là, l’astre divin ! Très conviviale (proximité de la Provence oblige), la station propose de nombreuses activités hors-ski et de multiples infrastructures dédiées au bien-être.

Randonnées pédestres à thème, visite d’une ferme pédagogique, étude du manteau neigeux… il y en a pour tous les goûts… et plus encore ! Car Orcières fait dans l’inédit avec un florilège d’expériences hivernales inoubliables : quad bike, yooner, cascade de glace, snake gliss, nuit en igloo, ski joering, parapente, montgolfière, conduite sur glace (d’une

voiture, d’un buggy ou d’un karting électrique)… Thomas Daniel et le team Fusion vous apprendront même à « voler skis aux pieds », puisque le speed riding est aussi de la fête à Orcières !

Bref, ici tout est possible ! Y compris voltiger sur la plus grande tyrolienne d’Europe (2 km de long) ou inviter le Père Noel a domicile. Atout majeur pour varier les plaisirs : la station possède un palais des sports de 10.000 m2.

Baptisé « la Grande Ourse », ce complexe intègre un centre aquatique avec espace détente, une patinoire, un institut de beauté, un bowling avec bar et un cinéma.

ENVIRON 200 € PAR PERSONNE Orcières, enfin, c’est un formidable rapport qualité-prix-plaisir. Un chiffre ? Le prix d’attaque pour passer de « vraies vacances » : environ 200 € par personne, pas davantage ! De quoi accéder au package de base (7 nuits en appartement de 4 personnes + forfaits 6 jours + accès illimité a la piscine et à la patinoire). Dans la même optique low cost, des offres spéciales (les pack « Sensations ») vous permettront de découvrir les activités de la station. Sans oublier les clubs de vacances Belambra (bénéficiant d’un accès aux pistes « skis aux pieds ») et Villages Clubs du Soleil qui proposent des formules tout compris très avantageuses.

Agenda • A toutes les pleines lunes > Full Moon Party : ski nocturne (gratuit), commerces et activités accessibles jusque tard dans la soirée, descente aux flambeaux, concerts, spectacles…

• Chaque samedi de janvier à mars > La Folie de l’Ours : la terrasse du chalet d’altitude Roche-Rousse se transforme en club à ciel ouvert (DJ’s, concerts…).

• Du 21 au 28 décembre > Festival des Oursons : spectacles tous les soirs, ateliers, parade « feux et lumières » sur le front de neige…

• Du 30 janvier au 1er février > Coupe d’Europe de skicross : une centaine de compétiteurs, une dizaine de nations, un parcours de 1.000 m et 300 m de dénivelé avec arrivée sur le front de neige !

• Du 29 mars au 5 avril > Célib’Orcières : semaine dédiée aux célibataires avec des animations spécifiques et plein de surprises.

Informations Office de Tourisme d’Orcières info@orcieres.com Tél. +33(0)4 92 55 89 89 www.orcieres.com Réservations resa@orcieres.com Tél. +33(0)4 92 55 89 69 www.orcieres-reservation.com

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PRAZ DE LYSSOMMAND Authentique, simplement, merveilleusement !

A 1.500 M D’ALTITUDE ET À 40 MINUTES DE GENÈVE, CETTE STATION DE CARACTÈRE OFFRE UN SITE REMARQUABLE POUR S’ADONNER À TOUTES LES ACTIVITÉS QU’OFFRE UNE MERVEILLEUSE NATURE. AVEC, EN POINT DE MIRE, LA CHAÎNE DU MONT-BLANC ET SES SOMMETS MYTHIQUES. Implantée il y a maintenant plus de 40 ans en Haute-Savoie, au coeur des montagnes du Giffre sur la route des Grandes Alpes, Praz de Lys-Sommand se compose de deux villages faits essentiellement d’anciennes fermes d’alpage et de chalets. Harmonieusement disposés et aisément accessibles, rares sont les hébergements qui ne sont pas « skis aux pieds ». Une aubaine, tant pour les amoureux de ski alpin que pour les amateurs de glisse nordique.

45 KM DE PISTES TOUS NIVEAUX Entre sport et détente, ici on prend le temps de savourer son plaisir. Le domaine alpin, riche de 45 km de pistes tous niveaux et de 24 remontées dont 6 télésièges, vous pourrez d’alterner descentes « relax » et grand ski du 21 décembre au 21 avril.

On trouve aussi un snowpark, deux boardercross et un tout nouveau big airbag. Grâce à une exposition idéale qui vous permettra de profiter du soleil toute la journée, vous évoluerez dans un panorama de rêve, avec vue

FICHE SIGNALÉTIQUE H France, Rhône-Alpes, Haute-Savoie H 830 km de Bruxelles* H 587 km de Paris* H Gare à proximité : Genève H Aéroport : Genève (*) Source : Via Michelin

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Entre sport et détente, ici on prend le temps de savourer son plaisir dans le domaine alpin et ses 45 km de pistes ou dans le secteur nordique et ses 60 km d’itinéraires. sur les massifs du Mont-Blanc, des Bornes-Aravis, du Chablais et du Jura.

Rien de moins ! C’est particulièrement vrai sur la piste du Lac qui s’élance du point culminant de la station à 2.000 m d’altitude pour se terminer à 1.240 m, tout en offrant une incroyable vue à 360 degrés depuis les Alpes jusqu’au Jura.

UN IMMENSE TERRAIN DE JEU NORDIQUE Avec 60 km de pistes, le domaine nordique de Praz de Lys-Sommand est l’un des plus vastes de Haute-Savoie et, sans conteste, l’un des meilleurs de France, labellisé ‘Nordique France’ et ‘Haute-Savoie Nordic’. Il s’étend à travers forêts, alpages et hameaux.

Piétons et adeptes des raquettes ne sont pas oubliés : 30 km d’itinéraires damés, balisés et libres d’accès leur permettent de découvrir un autre visage de ce terrain de jeu naturel.

Les sous-bois enneigés invitent à la balade. Un must pour s’oxygéner et observer l’environnement. À noter que, depuis fin 2012, deux nouveaux tracés sont dédiés au mushing, avec baptême en chiens de traîneau et initiation à la conduite d’attelage autour de la magnifique tourbière de Sommand et du site de la Savolière.

DES PETITS « + » FORT APPRÉCIABLES Parmi les nombreuses activités proposées par la station, une mention particulière pour la piste de ski de fond « Forme et Santé ». Elaborée par des spécialistes, avec des panneaux didactiques pour apprendre à gérer idéale-

Grâce à une exposition idéale qui vous permettra de profiter du soleil toute la journée, vous évoluerez dans un panorama de rêve, avec vue sur les massifs du Mont-Blanc, des Bornes-Aravis, du Chablais et du Jura. Rien de moins !

ment son effort*, elle est incontournable pour ceux et celles qui souhaitent découvrir cette glisse venue de Scandinavie. Il est aussi possible de faire une sortie en raquettes la nuit tombante avec repas en altitude et retour en minibus. Ou encore, de suivre les traces d’une faune montagnarde toujours très secrète, faire un feu sur la neige, puis construire un igloo… façon trappeur ! Grosse nouveauté : les enfants de 3 à 7 ans peuvent eux aussi s’essayer à la conduite de traîneaux à chiens dans le bien nommé « Baby Traîneaux Parc ». Praz de Lys-Sommand est par ailleurs dotée d’une patinoire 100% écologique et d’installations wellness.

Le volet culturel et gastronomique est également important avec la Chartreuse de Mélan, le pôle dépar-

Bon plan Tous les jours, l’Office de Tourisme vous propose une à deux activités gratuites : descente aux flambeaux, course d’orientation, animations pour enfants, spectacles, ateliers trappeurs… temental d’art contemporain, les chapelles, la fruitière des Hauts Fleury…

Vraiment, vous n’aurez que l’embarras du choix ! (*) Un cardio-fréquencemètre est même fourni par l’Office de Tourisme de Praz de Lys.

Informations et réservations Offices de Tourisme de Praz de Lys-Sommand Tél. (Praz de Lys) +33(0)4 50 34 25 05 Tél. (Sommand) +33(0)4 50 43 02 72 www.prazdelys-sommand.com

Agenda 21 décembre > 10e Fest’Hiv : fête d’ouverture de la station, skiez toute la journée pour 5 EUR !

14 janvier > 10e Grande Odyssée Savoie Mont Blanc : ambiance de fête avec le passage de la célèbre endurance pour chiens de traîneau réunissant 30 des meilleurs mushers au monde. Originalité de l’étape de Praz de Lys-Sommand, pour la troisième fois, une course est exclusivement dédiée aux jeunes pratiquants. C’est « l’Odyssée des Enfants ». www.grandeodyssée.com Du 9 au 14 février > Semaine « Saveurs et Gourmandises » : démonstrations de cuisine du terroir, randonnée gourmande, dégustations de produits locaux, spectacles gastronomiques, soirées spéciales dans les restaurants…

Du 2 au 7 mars > Semaine « Grand Nord » : activités « polaires » tous les jours.

9 mars > Traversée de la Ramaz : course populaire de ski nordique. www.traverseedelaramaz.fr 28 février > Assaut du Haut-Fleury : compétition de ski alpinisme en nocturne. www.mountainskitour.com 6 avril > Skiathlon du Vélard : épreuve enchaînant le ski alpinisme et le ski nordique, en solo ou par équipe.

Du 13 au 18 avril > Semaine « multi-activités » : nombreuses animations « après-ski » sur le front de neige.

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LA ROSIÈRE

Le trait d’union entre la Savoie et la Vallée d’Aoste

UN DOMAINE INTERNATIONAL - L’ESPACE SAN BERNARDO - AU PRIX D’UNE STATION-VILLAGE, AVEC DES ÉQUIPEMENTS ET DES SERVICES À MÊME DE SATISFAIRE LES MOINDRES DÉSIRS DE VOTRE TRIBU… ÇA VOUS DIRAIT ? ALORS, « BENVENUTO » À LA ROSIÈRE, DANS LA VALLÉE DE LA HAUTE-TARENTAISE. UNE STATION-VILLAGE PLEINE D’ÂME La Rosière fait partie de ces lieux uniques qui cultivent le bonheur et procurent des émotions intenses, tout en offrant aux vacanciers le repos et la quiétude tant recherchés pour se ressourcer. Perchée, face au soleil, sur un balcon à 1.850 m d’altitude, cette station-village est née il y a tout juste 50 ans, à deux pas du Val d’Aoste, la région francophone d‘Italie. Discrète et à dimensions humaines, elle offre un subtil mélange de traditions savoyardes et valdôtaines. C’est aussi une authentique perle d’architecture où chalets en pierre et bois coiffés d’un toit de lauzes se marient parfaitement au paysage. Un véritable cocon douillet offrant un panorama exceptionnel à 360 degrés sur les majestueuses Alpes. Du Mont-Blanc à la Tarentaise, en passant par les Grandes Jorasses ou le Cervin, les plus beaux sommets sont là, sous vos yeux. Où que vous

alliez, vous rencontrez des personnes simples et heureuses de vous accueillir chez elles. Comme Roger Gaide, « l’homme qui a vu naitre La Rosière » et qui fait désormais revivre la carrière de lauzes de la Roche Enverse. Ou Dany et Franck, un couple devenu gérant du tout premier bistro de la station, Le Bar du Petit Saint-Bernard.

LA GLISSE À CHOIX MULTIPLE ENTRE FRANCE ET ITALIE L’Espace San Bernardo est le seul domaine franco-italien des Alpes du Nord. Avec ses 160 km de pistes, c’est un terrain de jeu d’une diversité unique. Côté français, on profite d’un versant doux et ensoleillé (200 jours de soleil par an !), mais avec un très bon enneigement vu la proximité du Mont-Blanc. De quoi ravir

FICHE SIGNALÉTIQUE H France, Rhône-Alpes, Savoie, Haute-Tarentaise H 913 km de Bruxelles* H 669 km de Paris* H Gares à proximité : Chambéry, Bourg Saint Maurice H Aéroports : Lyon, Genève, Chambéry (*) source : Via Michelin

ceux et celles qui recherchent un ski facile où émerveillement et bronzage font partie du package. De l‘autre côté du col du Petit Saint-Bernard, changement de décor avec des pentes plus techniques et plus raides, ponctuées de sapins : l’idéal pour un ski sportif et engagé. Sur le plan culinaire, même diversité : à la pause de midi, spécialités savoyardes ou valdotaines à volonté. LA bonne adresse ?

Lo Riondet, à La Thuile : cet ancien chalet de pierre devenu restaurant d’altitude a la polenta pour spécialité. A essayer d’urgence !

Discrète et à dimensions humaines, La Rosière offre un subtil mélange de traditions savoyardes et valdôtaines.

C’est aussi une authentique perle d’architecture.

CAHIER GRAND BLANC 81 LA PLÉNITUDE À PRIX SERRÉ Choisir l’Espace San Bernardo, c’est opter pour une glisse en paix à prix mesuré, sans la grande foule sur les pistes et sans files d’attente.

des Moulins. Et si vous souhaitez prendre encore plus de hauteur, optez pour une session d’heliski depuis l’Italie à la conquête des espaces vierges.

UN ACCUEIL PENSÉ POUR TOUTE LA TRIBU Labellisée « Famille Plus », La Rosière propose des activités originales pour vos petits chérubins : première sortie en raquettes version trappeur à la recherche des traces d’animaux ; découverte de

Bons plans • L’igloo en amoureux : un savoureux dîner en tête-à-tête, suivi d’une nuit en igloo, puis d‘un petit-déjeuner au lever du soleil. What else ?

A partir de 150€ par personne.

• L’aventure Dolce Vita : forfait 2 jours Espace San Bernardo + une nuit en chambre double confort en demi-pension à l’hôtel de charme Miramonti (un 4 étoiles à deux pas de la Thuile) + accès aux Thermes du Pré-St-Didier + transferts aller-retour du pied des pistes à l’hôtel.

A partir de 160€ par personne.

• Ski promo : faites d’une pierre deux coups… partez à moindre coût et évitez l’affluence des vacances scolaires.

Hébergement 7 nuits + skipass de 6 jours à partir de 215€par personne. Valable du 4 au 15 janvier et du 22 au 29 mars.

Agenda • Toutes les semaines > Trophée San Bernardo : l’incontournable slalom géant opposant chaque jeudi soir plus d’une centaine de vacanciers, juste pour le fun !

L’Espace San Bernardo est le seul domaine francoitalien des Alpes du Nord. Avec ses 160 km de pistes, c’est un terrain de jeu d’une diversité unique.

Le club des Galopins (à partir de 3 ans) et les nombreuses zones « débutants » permettent de goûter sereinement aux joies de la neige. Idem pour le hors-piste avec des secteurs sécurisés. On trouve aussi un boardercross et un snowpark ouverts à tous. Vous y croiserez peut-être Jules Bonnaire, le « régional de l’étape » qui vise le haut du classement en slopestyle aux Jeux Olympiques de Sotchi.

Pour le snowkite, rendez-vous sur le col du Petit Saint-Bernard : un site de renommée internationale, au carrefour des vents français et italiens. Les apprentis speed riders peuvent également faire leurs gammes dans de super conditions sur la pente école de la Combe

l’univers des chiens de traîneau ; construction d’un igloo miniature… Sûr qu’ils se souviendront de ces vacances ! Les résidences CGH proposent même dans leur spa des soins spécialement pensés pour eux, comme le gommage « éclat choco » ou le massage « Ptit champion zen » (à partir de 6 ans).

Et pour des sensations vraiment insolites, faites un repas savoyard sous une yourte ou découvrez le paret, considéré comme l’ancêtre de la luge. Enfin, pour clôturer la semaine en beauté, que diriezvous d’un petit verre au 1850, le bar branché, suivi d’une séance de cinéma et d’un repas « Aux Trois Ours », l’adresse gourmande à ne pas manquer ?

• Du 21 janvier au 2 février > Semaine freestyle et Coupe d’Europe de skicross : après avoir accueilli les meilleurs européens en ski de bosses l’an passé, La Rosière fait de même cette fois avec le skicross. Car ici, oui, on aime les nouvelles glisses !

Informations Office de Tourisme de La Rosière +33(0)4 79 06 80 51 info@larosiere.net www.larosiere.net/unique Réservations La Rosière Réservation +33(0)4 79 06 83 92 reservation@larosiere.net www.larosiere.net

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LES SAISIES Glisses alpines et nordiques

au cœur du domaine olympique

FICHE SIGNALÉTIQUE H France, Savoie, Espace Diamant H 849 km de Bruxelles* H 603 km de Paris* H Gare à proximité : Albertville H Aéroports : Lyon, Chambéry, Genève (*) source : ODT des Saisies

LES SAISIES : LA STATION FAMILIALE PAR EXCELLENCE. BRANCHÉE SKI ALPIN, OUI, BIEN SÛR, MAIS ÉGALEMENT RÉPUTÉE POUR SON SECTEUR NORDIQUE, CE QUI EN FAIT L’UNE DES OFFRES LES PLUS POLYVALENTES DE FRANCE ET D’EUROPE. L’UNE DES PLUS « NATURE » AUSSI, MULTIPLIANT LES ITINÉRAIRES À TRAVERS ALPAGES ET FORÊTS. AVEC, EN PRIME, DES PAYSAGES À COUPER LE SOUFFLE ET UN PANORAMA À 360° SUR LE MONT-BLANC, LE MASSIF DU BEAUFORTAIN ET LA CHAÎNE DES ARAVIS. C’est d’autant plus beau qu’une exposition particulière permet au soleil d’inonder chaque versant, tout en bénéficiant d’un enneigement exceptionnel pour une praticabilité chaque saison jusqu’à la fin avril. Bienvenue aux Saisies !

VARIER LES PLAISIRS L e s S a i s i e s s ’ i n t è g re n t d a n s l’Espace Diamant, soit 185 km de p i s t e s e n t r e Va l d ’ A r l y e t l e Beaufortain. Ainsi, vous pouvez rallier skis aux pieds Praz-sur-Arly, Notre Dame de Bellecombe, Flumet, Crest-Voland Cohennoz et Hauteluce, un village au riche patrimoine. Quant au domaine nordique des Saisies, son étendue

(120 km) et sa qualité lui ont valu la renommée internationale lors des Jeux Olympiques d’Albertville en 1992.

LES ENFANTS EN RAFFOLENT, LES PARENTS AUSSI Puis, il y a tous ces petits plus qui font d’un séjour aux Saisies un grand moment de bonheur : chiens de traineaux, sentiers pour raquettes et piétons, sans oublier le Mountain Twister, une luge sur rails totalement sécurisée pour des sensations uniques proches du bobsleigh. Les enfants en raffolent ! Les parents aussi… Après quoi, c’est ensemble qu’ils iront se balader dans la Forêt des Elfes à la

Une des offres les plus polyvalentes d’Europe entre ski alpin et glisse nordique.

découverte d’un monde féérique à l'abri des sapins. Et ils finiront leur journée autour d’une bonne table à déguster des plats cuisinés au Beaufort, le fromage qui fait l’orgueil de cette région qui lui a donné son nom.

Bon appétit. Et bonnes vacances !

Informations +33(0)4 79 38 90 30 www.lessaisies.com Réservations +33(0)4 79 389 389 resa@lessaisies.com

CAHIER GRAND BLANC 83

Des inédits aux Saisies

www.lessaisies.com

Développement durable > La station des Saisies était l’une des seules en France à utiliser des navettes électriques en montagne l’hiver dernier.

L’initiative a rencontré un tel succès qu’elle a évidemment été reconduite. Il faut savoir que sur une distance annuelle de 25.000 km, l’utilisation de ces deux véhicules représente une économie substantielle de CO2 (24,4 tonnes !). A terme, la station pourrait convertir l’ensemble de ses navettes gratuites au « tout électrique ».

Piloter une dameuse > Dès la fermeture des pistes, bien installés dans le siège de cette impressionnante machine, les apprentis conducteurs se prennent pour les maîtres du domaine skiable.

Tarif : 38€ la balade « baptême » de 20 min ; 95€les ¾ d’heure d’initiation au pilotage (à partir de 16 ans). Avec, à la clé, la remise d’un diplôme.

Info chez Intersport Les Saisies +33(0)4 79 38 91 28 Un train d’enfer > Le Mountain Twister : une descente folle grâce à cette luge « toute saison » montée sur rails. Sur près d’un kilomètre, en s’élevant jusqu’à 8 mètres au dessus du sol, goûtez aux poussées d’adrénaline grâce à de fortes accélérations, des virages en épingle, des vrilles de 360 à 540°, des séries de vagues et mêmes des sauts.

Eclats de rires garantis en solo, en duo ou en famille avec les bambins dès l’âge de 3 ans.

La montée : 5,30 € par luge.

Une des offres les plus polyvalentes d’Europe entre ski alpin et glisse nordique.

« Vis ma vie… » > Ma vie de pisteur, par exemple. Dès l’aube, pénétrez les coulisses de ce métier passionnant. C’est gratuit, sur simple inscription ! Ou cette autre plongée dans un univers insolite : « Vis ma vie de trappeur ». Découvrez dans un environnement reconstitué les techniques de chasse, de tannage, de tissage et de cuisine adoptées jadis par les Canadiens du Grand Nord. De 11 à 17h00, infos à l’Office de Tourisme.

La Biathlon Experience > Xavier Blond propose des initiations et prodigue ses conseils aux adeptes de cette discipline olympique.

Dans le Domaine Nordique,

tous les dimanches des vacances scolaires, de 9h30 à 12h30, puis de 13h00 à 16h00. Gratuit, mais inscription obligatoire.

Infos à l’Office de Tourisme.

Bonnes adresses > « Un flocon dans le thé » : un salon de thé-tisanerie installé dans un ensemble chaleureux comprenant une épicerie bio et une boutique de décoration. Autre genre, autre ambiance : le « Tahiti Eden Lounge » dont l’enseigne fleure bon la Polynésie mais où l’on sert des spécialités du Val d’Aoste et d’excellentes fondues fribourgeoises.

Entre Alpes et lagon bleu, en quelque sorte !

Les Saisies fêtent leur jubilé !

Tout au long de la saison, des animations vont commémorer ce 50e anniversaire. Ainsi, « Raconte-moi les Saisies » : une fois par semaine, un acteur ayant contribué ou assisté au développement de la station la raconte à sa manière. Autre façon ludique de célébrer le Cinquantenaire : un concours de dessin pour représenter les Saisies dans 50 ans.

Et encore d’autres surprises…

Agenda Les Saisies Du 21 au 28 décembre et du 11 au 18 janvier > La Garmin Endurance Week : toute une semaine consacrée à la pratique des sports d'endurance (ski de fond, raquettes, courses sur neige, randonnées nordiques et alpines). Vous serez coaché par Raphaël Poirée et Jean-Claude Banfi.

Les 29 et 30 mars > Jeux Aériens : des dizaines de ballons illuminent le ciel des Saisies. Un spectacle majestueux.

Le 23 mars > L’Etoile des Saisies : compétition de ski de fond ouverte à tous (de 1,5 km pour les plus jeunes à 42 km pour les plus avertis).

L’exposition particulière des Saisies permet de combiner grand soleil et enneigement exceptionnel.

Bon plan aux Saisies Du 5 au 19 avril, profitez de la station des Saisies et des pistes de l’Espace Diamant à un tarif hors norme : moins de 245 €la semaine par personne, comprenant l’hébergement en appartement meublé type studio cabine (ou alcôve 4 personnes) en remplissage maximum + 4 forfaits ski ‘Espace Diamant’ !

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LA TANIA

Un secret encore bien gardé

SITUÉE DANS LES 3 VALLÉES À MI-CHEMIN ENTRE COURCHEVEL ET MÉRIBEL, LA TANIA SE NICHE DANS UNE CLAIRIÈRE AU CŒUR DES ÉPICÉAS. FACE AUX « GRANDES » STATIONS VOISINES, ELLE TIRE SON ÉPINGLE DU JEU EN OFFRANT UNE VRAIE PROXIMITÉ AUX VACANCIERS ET UN RAPPORT QUALITÉ/PRIX QU’IL EST DIFFICILE DE TROUVER AILLEURS, SURTOUT « SKIS AUX PIEDS ».

La Tania, c’est un petit village charmant où l’on se sent tout de suite à l’aise. Le centre piétonnier n’y est certainement pas étranger : ici, pas de stress avec les enfants. On peut les laisser jouer en toute tranquillité et les pistes sont accessibles skis aux pieds depuis la majorité des logements. En deux remontées, il est possible de basculer, soit sur Courchevel, soit sur Méribel, et s’évader ainsi sur le plus grand domaine skiable du monde… rien que ça !

600 KM DE PISTES BALISÉES Vous l’aurez compris : bien que La Tania soit de taille modeste, on y pratique le ski dans des conditions

exceptionnelles, sur 600 km de pistes balisées et adaptées à tous niveaux… ou en dehors si vous raffolez de la poudreuse ! Grâce à une situation idéale, une altitude suffisante (1.400 mètres) et une orientation parfaite, le retour vers le village se fait sur un tracé en forêt très apprécié, avec un enneigement garanti durant toute la saison hivernale.

UNE MULTITUDE D’ACTIVITÉS HORS ET APRÈS-SKI Pour ceux qui ne sont pas skieurs, des chemins praticables en raquette sont facilement accessibles. Des itinéraires sont aussi prévus pour le ski de fond. Et la proxi-

FICHE SIGNALÉTIQUE H France, Savoie, Tarentaise H 921 km de Bruxelles* H 661 km de Paris* H Gare à proximité : Moûtiers H Aéroports : Lyon, Genève, Chambéry, Grenoble (*) source : Via Michelin

A ne pas manquer : la descente aux flambeaux

Les plus grands prennent une torche, les plus jeunes un lampion, et, une fois la nuit tombée, le défilé peut commencer. Bonne et belle ambiance garantie pour une soirée inoubliable !

CAHIER GRAND BLANC 85 mité d’autres stations donne la possibilité de profiter de multiples activités hors ski : patinoires, piscines, espaces dédiés à la luge, balades en traineau à chiens, etc.

La liste est longue ! Enfin, à la tombée du jour, rendez-vous avec l'équipe d’animation au centre de La Tania pour passer un moment convivial. Et tous les soirs, concerts dans les pubs !

PROGRESSER EN S’AMUSANT Pour les plus jeunes, le village dispose d’une garderie qui accueille les enfants de 4 mois jusqu’à 5 ans révolus. Passé cet âge, le club Piou Piou les initie au ski de manière ludique et adaptée. Objectif : progresser en s’amusant.

Une vraie proximité avec les vacanciers et un rapport qualité/prix qu’il est difficile de trouver ailleurs.

Bons plans Des forfaits très économiques Connue pour être une station abordable, La Tania propose différentes formules qui permettent d’économiser jusqu’à 90€ sur les forfaits-ski.

• Gratuité pour les moins de 5 ans qui profitent d’un libre accès aux tapis roulants et aux téléskis desservant le centre de la station.

• Le Pass Duo : 20€de réduction pour l’achat de 2 forfaits 6 jours.

• Le Pass Tribu : à partir de 3 forfaits 6 jours, bénéficiez de 15€de remise par personne.

• Le Pass Famille : tous les membres de la famille skient au tarif enfant à l’achat de 2 forfaits adultes et enfants, soit 93.6€d’économie !

Le Farçon, un étoilé à prix serré Le restaurant Le Farçon - une étoile au guide Michelin - vous accueille tous les midis avec sa formule à 35€, pour que tout un chacun puisse goûter aux plaisirs de la haute gastronomie !

Informations et réservations Office de Tourisme de La Tania +33 (0)4 79 08 40 40 info@latania.com www.latania.com

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VARS

3, 2, 1... Action !

NICHÉE AU CŒUR DES HAUTES ALPES ENTRE UBAYE, QUEYRAS ET ECRINS, LA STATION DE VARS GARANTIT À SES VISITEURS DES SENSATIONS FORTES. AU MENU : SKI DE VITESSE, FREESTYLE ET FREERIDE DANS UN ENVIRONNEMENT BOISÉ DIGNE DES PLUS BEAUX CONTES DE NOËL. SANS OUBLIER DES ACTIVITÉS POUR TOUTE LA FAMILLE. Réputée pour son enneigement et son ensoleillement particulièrement généreux, la Forêt B l a n c h e r e l i e Va r s à R i s o u l .

S‘étendant à flanc de montagne e n t re 1 . 6 5 0 e t 2 . 7 5 0 m , s e s 185 km et ses 116 pistes en font l’un des plus grands domaines skiables des Alpes du Sud. De quoi garantir une glisse accessible à tous, dans tous les styles et pour toutes les envies.

Les mélèzes, omniprésents, conjugués au ciel bleu, rendent l’atmosphère unique. Evasion garantie ! Et pour un contact encore plus intime avec la nature, embrayez avec une balade à pied ou en raquettes : 34 km de sentiers ont été tracés à cet effet.

RECORD À BATTRE : 248 KM/H ET DES POUSSIÈRES !

Vous préférez la Vitesse avec un grand V ? Alors, direction la mythique piste de Chabrières, rendue célèbre par les nombreux records établis par des skieurs supersoniques !… Vous pourrez vous initier à cette discipline complètement folle et repousser vos limites. Avec, pour vous conseiller, svp, l’ex-recordman de la piste : Philippe Billy himself ! Vous serez chronométré et un diplôme vous sera remis : de quoi célébrer dignement le plus long shuss de votre vie ! Pour autant, n’allez pas croire que ce plaisir soit réservé à une élite : il suffit d’avoir le niveau 3 étoiles et même les enfants (à partir de 6 ans) sont les bienvenus pour une bouffée d’adrénaline en toute sécurité.

FICHE SIGNALÉTIQUE H France, Provence-Alpes Côte d’Azur, Hautes Alpes H 991 km de Bruxelles* H 731 km de Paris* H Gares à proximité : Briançon, Valence, Grenoble et Marseille H Aéroports : Turin et Marseille (*) Source : Via Michelin

FREESTYLE ET FREERIDE À VOLONTÉ Autre point fort de Vars : le freestyle. Derrière l’appellation Varspark, se cachent pas moins de 7 snowparks, avec leurs spécificités. Chacun y trouve un terrain de

Un petit bonus bien agréable : la station vous rembourse vos frais de déplacement quel que soit votre moyen de transport.

CAHIER GRAND BLANC 87 jeu adapté à ses attentes. Ainsi, le Kid Park permet aux tout-petits, dès 3 ans, de bénéficier d'un apprentissage en douceur. Au Girly Park, les demoiselles accèdent à des rails roses pour faire leurs premiers « slides ». À l'autre extrême, le Park des Écrins offre aux riders expérimentés l'un des meilleurs spots d'entraînement et de perfectionnement de l'Hexagone. Quant au Park de l’Eyssina, destiné à tous, il dispose d’une vidéozone : souvenir garanti ! D’accord, mais, vous, votre truc, c’est plutôt… le freeride.

Qu’a cela ne tienne : la Forêt Blanche a aussi tout ce qu’il faut pour vous combler. On y dénombre pas moins d’une centaine de couloirs et les nombreux sapins, en plus de protéger des intempéries les jours de mauvais temps, en font un espace très ludique.

ASSURÉMENT FESTIVE Outre de multiples manifestations (voir agenda) et des animations pendant tout l’hiver, une descente géante en luge est organisée tous les mardis (le lundi et le vendredi durant les vacances scolaires françaises) : ce sont jusqu’à 200 participants qui s’élancent du haut

des pistes après la fermeture du domaine ! Le mercredi (ou le mardi pendant les congés scolaires), place au ski en nocturne : une piste bleue et le snowpark des Ecrins s’illuminent, histoire de prolonger le plaisir. Une partie du domaine est également ouverte les soirs de pleine lune, où quelques ballons éclairants viennent soutenir l’astre tranquille en offrant un éclairage presqu’irréel. Inoubliable ! Et pour flatter vos papilles après une journée bien remplie, que diriez-vous d’un délicieux repas dans l’une des bonnes adresses de la station, comme le Chal’Heureux ou le refuge Napoléon ?...

Bon plan Séjour ski de vitesse > 7 nuits en studio 2 ou 4 personnes + forfait 7 jours + initiation au ski de vitesse à partir de 208€ par personne*.

Vars vous offre les kilomètres ! > La station vous rembourse vos frais de déplacement quel que soit votre moyen de transport. A concurrence de 10 centimes/km pour tout séjour incluant au moins 4 forfaits 6 jours, de 5 centimes/km dans les autres cas*. Etablissez votre calcul sur www.vars.com/km.

Des packages sont également proposés à l’occasion de chaque évènement.

Plus d’infos sur www.vars.com. (*)Offres soumises à conditions.

Tout cela à Vars.

Et nulle part ailleurs !

Informations et réservations Office de Tourisme de Vars +33(0)4 92 46 51 31 info@otvars.com www.vars.com

Agenda • FREESTYLE Du 22 au 26 mars > Vars Tournament : le gratin mondial se retrouve dans le Varspark pour des « 1 contre 1 » sur un ensemble de modules créés pour l’occasion. Chaud !

12 avril > Urban Jib Arena : pour la dixième année, un snowpark éphémère se dressera au centre de la station. Cet hiver, le thème sera le Far West. Cowboys et indiens peupleront les lieux le temps d’une journée ! Au programme : contests, animations et concerts gratuits.

• SKI DE VITESSE Du 24 au 26 janvier > Les skieurs les plus rapides de la planète rejoignent Vars et sa piste mythique de Chabrières pour y donner le coup d’envoi de la Coupe du Monde de la spécialité. Spectacle assuré !

Du 28 mars au 4 avril > Les Speed Masters : un seul objectif, battre le record du monde établi par l’italien Simone Origone (251,40 km/h).

• ANIMATIONS 14 décembre > Vars en Scène : traditionnel événement d’ouverture du domaine skiable avec, cette année, un concert gratuit de Gérald de Palmas à 19h00 sur le front de neige (la première étape de sa tournée européenne, suite à la sortie de son nouvel album).

Tous les jeudis des vacances de Carnaval françaises > Festivars : Vars innove avec des concerts gratuits tous les jeudis. A l’affiche : Boulevard des Airs le 20 février, Les Têtes Raides le 27 février, Sergent Garcia le 6 mars et Sanseverino le 13 mars !

Les mélèzes, omniprésents, conjugués au ciel bleu, rendent l’atmosphère unique. Evasion garantie !

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PixPages Un talent fou !

VOUS AVEZ UN TALENT FOU ? ON N’EN DOUTE PAS… MAIS QUAND MÊME, PROUVEZ-LE NOUS ! VOILÀ POURQUOI NOTRE RUBRIQUE PIXPAGES EST CETTE FOIS PRESQU’INTÉGRALEMENT CONSACRÉE AUX PHOTO AWARDS DONT NOUS ORGANISONS LA PREMIÈRE ÉDITION. CE PROJET RÉSULTE D’UNE ÉVIDENCE : AUJOURD’HUI, LA PLUPART DES ACTES SPORTIFS S’ACCOMPAGNENT D’IMAGES. IMAGES SOUVENIRS, IMAGES TÉMOINS. IMAGES RAMENÉES DES TRIBUNES D’UN STADE OU DU FIN FOND DE LA TOUNDRA. IMAGES VIA UN MOBILE, UN COMPACT OU UN REFLEX… PEU IMPORTE. OUI, PEU IMPORTE L’ENDROIT, PEU IMPORTE L’APPAREIL, POURVU QU’IL SE PASSE QUELQUE CHOSE DANS CES « SÉQUENCES DE L’ACTION » CAPTURÉES SUR UNE CARTE-MÉMOIRE.

par Denis ASSELBERGHS

Pour qu’une photo soit bonne, il faut qu’elle se démarque par un style qui lui soit propre. Il faut aussi qu’elle s’appuie sur un minimum de technique à travers le cadrage et, éventuellement, la vitesse d’obturation si vous préférez les réglages manuels. Il est incontestable que ces paramètres interviennent dans la qualité d’un cliché, mais il n’empêche que la priorité doit rester la force que véhicule une photo. Sa capacité à surprendre, amuser, impressionner, effrayer ou faire rêver.

C’est la raison pour laquelle depuis avril, nous vous présentons les images primées au Red Bull Illume. Elles sont une belle illustration d’un savoir-faire exceptionnel.

Généralement mises en boîte par des

La priorité doit rester la force que véhicule une photo. Sa capacité à étonner, amuser, impressionner, effrayer ou faire rêver. photographes professionnels, elles bénéficient d’une énorme expérience et d’un matériel de pointe… Or, ça ne compte pratiquement pas dans la cotation du jury.

Le seul facteur vraiment déterminant, c’est le caractère particulier de la compo-

sition. Ce qui n’implique pas d’être original à tout prix, en se limitant aux exploits les plus insensés dans les lieux les plus improbables. (ce qui serait d’un jusqu’auboutisme réducteur !)… Non, le top du top, c’est d’être capable d’appuyer sur le déclencheur au moment précis où une situation, sinon anodine, en tout cas prévisible, rompt soudain avec la logique attendue. Il suffit d’un geste, d’une expression, d’un facteur extérieur qui vient modifier le cours du récit…

Modifier le cours du récit, oui, c’est exactement cela : les images racontent des histoires. Et les meilleures sont toujours celles dont la chute est la plus étonnante.

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Matériel

Test

MIO MIVUE M350 Hyper compacte, légère (106 gr) et très robuste, cette caméra Mio résiste aux taux d’humidité les plus élevés. Avec une étanchéité certifiée IPX8 et un angle de vue de 170°, c’est une arme idéale pour les vidéastes sportifs filmant en full HD dans le neige ou sur les vagues. Cerise sur le gâteau : la M350 est prête à l’emploi dès sa sortie d’emballage. Elle se recharge rapidement et même en mode enregistrement (il n’est donc pas indispensable de l’arrêter pour remplacer la batterie). Seul bémol : la petite se révèle assez frileuse. Jusqu’à -10°, tout va bien, mais au-delà, c’est moins sûr…

La Mio MiVue M350 vous laisse le choix entre plusieurs options d’accroche pour un usage « mains-libres ». Exemple : le kit livré dans la boîte comprend un brassard universel pour fixer l’équipement en toute sécurité au bras ou au casque.

199 EUR

PNJ AEE SD23 Un autre concentré de technologie embarqué : cette PNJ Cam munie d’un puissant processeur Ambarella.

La SD23 offre un large choix de résolutions vidéo (jusqu’à 1080p) dans une qualité d’image professionnelle. Elle cadre super large (175°). C’est, du reste, un solide appareil photo dont le capteur permet de grimper jusqu’à 16 méga pixels pour un résultat chromatique fin et détaillé. Important : la dernière-née de la gamme AEE possède une optique fish-eye en verre avec 2.6 comme ouverture de focale : parfait pour conserver de la netteté même quand la lumière ambiante est faible. Sachez enfin qu’un écran LCD composé de 2 boutons distincts permet de contrôler séparément l’enregistrement vidéo et les prises de vue photographiques. Tout cela avec une ergonomie maximale et une grande facilité d’utilisation. Le modèle AEE SD23 reçoit d’office une batterie supplémentaire, une télécommande et un caisson antichoc complètement étanche.

249 EUR

NIKON Df Vous voulez du vintage ? En voici du beau et du meilleur ! En dépit des apparences, le Nikon Df n’est pas un reflex argentique. Dédié à la photographie « à l'état pur », il arbore l’élégant design des 24x36 qui ont fait la gloire du fabricant japonais dans les années 70/80, notamment le magnifique F3. Mais au-delà du look rétro, le Df est évidemment une bête de course. Grâce à un équilibre parfait entre la taille du capteur FX (36 x 23,9 mm) et les 16,2 millions de pixels effectifs, le rendu est d’un piqué et d'une profondeur exceptionnels. Vendu en noir ou argenté, l’appareil adopte dans sa version de base l’excellent objectif Nikkor AF-S 50mm f/1.8G. 2.899 EUR

SWAROVSKI OPTIK CL POCKET 8 X 25 Profitant d’une saison idéale pour balader en forêt et observer la faune, nous avons essayé ces jumelles de poche considérées parmi les meilleures du marché.

Alors, vrai ? Oui, vrai ! Les Swarovski Optik CL ont un rendement phénoménal. La netteté et les contrastes sont magiques, avec un champ de vision très étendu. Or, repliées, elles sont à

peine plus grandes qu’un paquet de cigarettes. Atout supplémentaire : leur dessin convient aux porteurs de lunettes. Question finition, rien à redire : l’alu brossé tient bien en main et les contours sont fluides pour une maniabilité parfaite. Bien sûr, le prix (670 EUR) a de quoi effrayer, mais il est dans la norme quand on compare avec la concurrence, entendu qu’il s’agit d’un instrument de très haute précision. Existe aussi en format 10 x 25 (720 EUR).

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SHOOTEZ ET GAGNEZ !

Jusqu’au 31 janvier 2014*, envoyez-nous régulièrement vos plus belles photos*.

Règles essentielles : vous devez en être l'auteur et elles doivent avoir un lien direct avec le sport, à l'exclusion des disciplines motorisées que notre magazine apprécie mais qui ne s'inscrivent pas dans notre ligne rédactionnelle. Compétitions de haut niveau, épreuves de masse, pratiques individuelles ou collectives, expériences vécues, expressions, attitudes, ambiances, stades, foules... Allez-y gaiement ! Le champ est vaste, les possibilités nombreuses. Profitezen pour varier les plaisirs. Et surtout mettezy de la force, du talent, de l’émotion… Vous en serez récompensé !

3 x 2 gagnants Toutes les photos que nous recevrons seront diffusées dans un album à découvrir sur notre page Facebook. Les trois images qui auront obtenu le plus de likes d'ici le 15 février 2014 seront primées. Parallèlement au vote Facebook, trois autres photos lauréates seront désignées par un jury composé de sportifs professionnels. Ces ambassadeurs de choc vont opérer leur choix sur base d'une présélection établie par notre rédaction.

Dotation Des séjours Pierre & Vacances, des smartphones Sony, de la bagagerie sportive Salomon et des lunettes de soleil Julbo…

Plus d’infos ci-contre (P.91) et sur notre nouveau website.

Adresse pour vos envois : concours@monsportmagazine.com Règlement et plus d’infos www.monsportmagazine.com (*) Une ou plusieurs photos par envoi pour un maximum de dix par participant au terme de la période susmentionnée.

A nous adresser en format JPG haute résolution.

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Votre dotation 1ER PRIX FACEBOOK & JURY Pour chacun des deux lauréats : • un séjour d’une semaine pour 4 personnes en appartement 2 pièces 4/5 ou en studio 4 personnes dans la Résidence (ou le Village Club) Pierre & Vacances de votre choix* • Un smartphone Sony Xperia Z1 • Une paire de lunettes de soleil au choix dans la gamme Julbo 2ÈME PRIX FACEBOOK • Une paire de lunettes de soleil au choix dans la gamme Julbo • Un trolley Mountain Life Salomon (container 93 L avec poche étanche) • Un sac à dos Revo 25 Salomon 2ÈME PRIX JURY • Une paire de lunettes de soleil au choix dans la gamme Julbo • Un sac de sport XL Salomon • Un sac étanche Salomon type néoprène 3ÈME PRIX FACEBOOK & JURY • Pour chacun des deux lauréats : • Une paire de lunettes de soleil au choix dans la gamme Julbo (*) Du samedi au samedi, hors vacances scolaires, en fonction des disponibilités.

Séjour valable un an à partir de la date d'émission du bon.

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Notre jury ****** !

THOMAS de DORLODOT Endorcé par Red Bull, le Belge Thomas de Dorlodot a commencé le parapente à l'âge de 15 ans. Plus souvent dans les airs que sur terre, il a été le premier à survoler la mystérieuse cité péruvienne de Machu Picchu. C’était en 2008. Deux ans plus tard, Thomas a établi un record de distance depuis le site mexicain de La Caeja. Sa plus grande fierté ? Les 226 km qu'il a couverts en 8 heures dans la partie pakistanaise du massif de l’Himalaya par moins 25 degrés à une altitude de 6.000 m. Un exploit de plus à ajouter à son impressionnant plan de vol...

OPHÉLIE DAVID Avec sept globes de cristal en skicross, la pétillante Française reste THE référence sur le circuit mondial et, malgré ses 37 ans, toujours LA fille à battre. Soutenue par l'Alpe d'Huez, sa station d’adoption, elle a aussi gagné quatre fois les Winter X Games entre 2007 et 2010, lorsque cette discipline y était encore représentée. Un palmarès auquel il faut ajouter une médaille de bronze aux Championnats du Monde de Voss-Oslo en 2013. Egalement très active l’été sur son VTT, l’ambassadrice de Julbo et Salomon vise maintenant l’or aux JO de Sotchi, histoire de terminer sa carrière en beauté. C'est tout le mal qu'on lui souhaite ! Go Ophé' !

ANNA FROST Née aux Antipodes sur une île merveilleuse qui lui ressemble, la Nouvelle-Zélande, "Frosty" comme elle aime à s’appeler n'est rien de moins qu'une des toutes meilleures traileuses au monde. Membre du team Salomon, elle a notamment remporté la Transvulcania en 2012 avec, à la clé, le record de l'épreuve en 8h11. Toujours en quête d'aventures, cette jolie blonde passe sa vie à arpenter les montagnes afin de repousser ses limites toujours plus loin.

Mais sans oublier l'essentiel : profiter au maximum de l'instant présent.

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CÉDRIC DUMONT Un autre Belge portant les couleurs du Red Bull Team.

Cédric Dumont est né avec des ailes. Totalisant quelque 10.000 sauts en parachute et 2.000 en base jump, il s'est mis au wingsuit en 1999 et s'est notamment fait remarquer par un drop hallucinant sur la Jimnao Tower à Shanghai (431 m). En 2007, Cédric a créé sa propre école de parachutisme : Skydive Belgium. Véritable touche-à-tout, il a également fait partie de l'équipe nationale belge de... golf !

AURÉLIEN DUCROZ Champion du Monde à deux reprises, Aurélien Ducroz est l'un de ces skieurs emblématiques qui ont littéralement écrit l'histoire du freeride. Tout jeune retraité du FWT (sur lequel il pourrait encore faire l'une ou l'autre apparition, à Verbier notamment), Aurélien s'est lancé il y a quelques années dans une nouvelle passion et un nouveau défi : devenir skipper. Tenace et carrément doué (ça vous étonne ?), le Savoyard originaire de Chamonix vise une participation au Vendée Globe 2016 !

NICOLAS FAVRESSE Résidant à Bruxelles, il s'est mis à l'escalade à l'âge de 15 ans. Dans le cadre d'un programme d'échanges, Nicolas Favresse part étudier aux Etats-Unis où, à 18 ans, il découvre le Yosemite Park et se passionne pour les "big walls". Depuis, il n'a cessé de gravir les plus grandes parois du monde, en Patagonie, au Pakistan, au Groenland, au Venezuela ou encore au Canada.

Une existence « verticale » qui le mène haut, très haut, avec les encouragements de son sponsor Julbo.

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L’elfe et le géant La 3e édition du concours photo le plus Xtrême et sans doute le plus médiatisé du moment a rendu son verdict. Le palme revient à l’Allemand Lorenz Holder, un chasseur d’images qui capte l’action avec une technique phénoménale et, surtout, un sens esthétique rare. La légende rapporte qu’après une blessure grave en 2003, cet ancien snowboarder semi-professionnel s’est lancé dans la photographie pour garder le contact avec ses amis riders.

Lorenz ne dément pas, mais s’empresse s’ajouter que la photographie a toujours été sa première passion. Il aime les histoires que véhicule un cliché. « Je suis fasciné par la force d’évocation que peut avoir un simple instantané. » Celui couronné par le jury du Red Bull Illume met en présence un elfe et un géant : le surfeur des neiges Xaver Hoffmann et ce gigantesque radiotélescope se dressant à Raisting en Haute Bavière. Admirez la chromie, le ciel obscur, sa profondeur. Holzer n’a pas volé sa victoire !

Petit bonus pour nos lecteurs fans de poudreuse : cette autre photo primée au Red Bull Illume 2013. On y voit, minuscule combattant dans un désert blanc, Travis Rice dévalant les Tordrillo Mountains en Alaska. L’auteur de cette œuvre, car c’en est une : le Canadien Scott Serfas. Il remporte la catégorie “Illumination” (luminosité). Pour lui aussi, c’est amplement mérité. Une vraie splendeur ! Bravo l’artiste…

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Comme un grand besoin de nature !

Randonnée finnoise entre lacs et lichens Ötillö Race, un multi-raid à la suédoise Le top 10 des balades « courtes » en Belgique Tests comparatifs montres et GPS sport

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FINLANDE

Pour un retour aux sources DEPUIS LE MÉSOLITHIQUE, L'HOMME A PROSPÉRÉ. PENDANT DES SIÈCLES, IL A ERRÉ À LA RECHERCHE DE GIBIERS ET DE FRUITS AVANT DE SE SÉDENTARISER. IL A DÉFRICHÉ LES FORÊTS ET ÉLIMINÉ LES PRÉDATEURS SAUVAGES CONCURRENTS, LOUPS ET OURS NOTAMMENT. AUJOURD'HUI, LES ANIMAUX SONT ÉLEVÉS EN BATTERIES, LES CULTURES SONT INTENSIVES, LA PRODUCTION EST INDUSTRIELLE, TOUJOURS PLUS BOULIMIQUE D'ÉNERGIE ET DE MATIÈRES PREMIÈRES POUR SATISFAIRE AUX BESOINS D'UNE HUMANITÉ INCAPABLE D’ENRAILLER SA SPIRALE DÉMOGRAPHIQUE. CETTE SURCONSOMMATION, AMNÉSIQUE DES ERREURS PASSÉES OU INDIFFÉRENTE AUX PÉRILS QU'ELLE GÉNÈRE, DEVIENT UNE ADDICTION AU MATÉRIEL. ELLE DÉTRUIT LES VALEURS DE DIVERSITÉ ET DE RÉGÉNÉRESCENCE DU MONDE VIVANT. UNE LENTE DÉRIVE. MAIS POUR AUTANT, UNE FATALITÉ ? par Sophie MATHAY

MES DESTINATIONS Cette réflexion me donne des envies de redécouverte. Aller là où notre planète tient encore debout.

Dans un coin de ce bas monde où la nature reste authentique. Un pays qui ne dérape pas. Enfin, pas trop. Alors, je pars en Finlande, au sud du Cercle Polaire, près de Kaïnu. Cette région possède plusieurs écosystèmes bien différenciés : marais, tourbières et vastes espaces couverts d'épicéas et de bouleaux. On y côtoie une population de lynx, de rennes, de fouines et d'écureuils, sans compter d’innombrables oiseaux.

auberge de bois blond.

Nous sommes dans le parc de Paljakka. Notre hôte va nous initier aux secrets de la forêt boréale. L’environnement, s’il semble hors du temps, est complètement rassurant, presque bienveillant.

Ici, pas d’agressivité animale envers l’homme, pas de forêts impénétrables, pas de reliefs vertigineux. C’est doux. Rien de semblable en hiver, évidemment, quand le froid est tel que l’improvisation n’a plus cours.

DEUX SAISONS LONGUES À N’EN PLUS FINIR… L'hiver et l'été sont les deux saisons qui rythment la vie finlandaise. Le printemps et l'automne sont trop brefs (mais flamboyants, paraît-il). En janvier, le thermomètre descend régulièrement à - 30°, le manteau neigeux est important et les nuits sont interminables. L'été, au contraire, les températures sont douces (une bonne vingtaine de degrés en moyenne) et les journées sont longues, très longues, puisque la nuit va jusqu'à disparaître complètement en Laponie. C’est cette Finlande-là que j’ai décidé d’approcher pour une immersion que j’espère totale.

Un voyage en tout cas dépaysant… et pour vous aussi qui lirez ce reportage alors que les feuilles mortes de France, de Belgique et de Navarre se seront déjà ramassées à la pelle…

ELAN OU MYTHE ?

Tous nos sens sont en éveil en entamant notre première journée.

Nos pas s'enfoncent dans l'épaisseur moelleuse des lichens nichés dans les sous-bois, à l'ombre d'épicéas pluri-centenaires. Nous y trouvons toute sorte de champignons, fruits rouges que nous pouvons cueillir… et retrouver le soir dans nos assiettes. Sigi partage ce qu'il sait de la vie sauvage, nous montre les empreintes de son « moose » (un élan ou… un mythe ?).

HORS DU TEMPS, MAIS RASSURANT A l'aéroport de Kajaani, un homme, cheveux longs, chapeau de cuir orné de plumes, nous accueille en souriant : « Hello, I'm Sigi »… Au cœur de ce qui ressemble fort à une taïga (la Russie est toute proche), Sigi et sa compagne Kaisa ont transformé une ancienne école en une chaleureuse petite < Au cours de nos sorties, nous croisons des lacs. Tant de lacs ! La Finlande en compte pas loin de 200.000.

Nous l’imaginons, débonnaire et silencieux, traversant le marais.

Hélas, nous n'aurons pas la chance de le rencontrer, pas plus que les ours bruns d’ailleurs. Une autre fois peut-être… En canoë, nous découvrons les méandres des rivières, si nombreuses. L'été finlandais bat son plein, la vie s'active de toute part, végétale et animale.

La tiédeur de l'air libère des senteurs d'humus. La mousse est gorgée d'eau. Un bourdon pollinise des fleurs de myrtilles, promesse de baies bleutées et sucrées. Des

Nous imaginons l’élan, débonnaire et silencieux, traversant le marais. Hélas, nous n'aurons pas la chance de le rencontrer, pas plus que les ours bruns d’ailleurs. Une autre fois peut-être…

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Le réchauffement de la planète n’épargne pas ce vaste territoire. Il y a quelques années encore, l'hiver en Carélie démarrait invariablement dans la seconde quinzaine d’octobre. Or, aujourd’hui, il faut attendre la mi-novembre. Parfois même en décembre, les températures sont anormalement élevées. bataillons de fourmis forment leur forteresse d'aiguilles. Les fougères se déploient, les sorbiers et les bouleaux poussent ci et là, et tout ce beau monde profite de la lumière.

COMME DES OMBRES AU TABLEAU Mais si cet immense biotope semble intact, la réalité est quelque peu différente pour ceux qui connaissent vraiment l’endroit.

Sigi, par exemple… Pour lui, c’est

MES DESTINATIONS 99 beaucoup d'humidité. » Toutes ces petites modifications climatiques entraînent immanquablement une adaptation des espèces. Il ne faut pas minimiser ces changements, car les conséquences sur la faune et la flore peuvent être graves dans un milieu finalement très vulnérable.

évident, l’industrie du bois constitue une menace. Tôt ou tard, la déforestation sera palpable, même s’il reste une forêt primaire protégée et même si les arbres sont replantés. Au cours de nos sorties, nous croisons des lacs. Tant de lacs !

La Finlande en compte pas loin de 200.000 (187.888 pour être précis). Celui de Särkijärvi sera pour nous l’occasion d’un sauna traditionnel au feu de bois suivi d’une baignade. J'en profite pour interroger notre guide sur les dérèglements climatiques. « Le réchauffement de la planète n’épargne pas la Finlande. Il y a quelques années encore, l'hiver en Carélie* démarrait invariablement dans la seconde quinzaine d’octobre. Or, aujourd’hui, il faut attendre la minovembre. Parfois même en décembre, les températures sont anormalement élevées. Le phénomène se vérifie aussi en été. Il y a davantage de vent, ce qui génère

Bien équipé pour mieux marcher Ce séjour en Finlande m'a fait un bien fou !

Un retour aux sources, des paysages merveilleux… Oui, j'en ai pris plein les yeux !

Nous partions chaque matin, équipés de bonnes chaussures de marche et d'un sac à dos. L’indispensable sac ! J'avais choisi

L’EXCEPTION FINNOISE Pour autant, ce pays reste une terre de pureté et de sérénité.

D’ailleurs - et ce sera le mot de la fin - il est des signes qui ne trompent pas : si la Finlande n'est pas dans le top 20 mondial en terme d’espérance de vie (l’Islande et la Suède sont mieux classées parmi les nations nordiques), elle est en revanche totalement épargnée par

certaines formes de cancers. C’est tellement frappant qu’on en vient à parler d’exception finnoise avec, parmi les explications les plus plausibles, l’influence d’un environnement exceptionnel. Comme le disait Sigi à notre descente d’avion : « Welcome in Finland ! » (*) La région de Kaïnu.

un modèle très fonctionnel et très technique : le Millet Axpel qui peut également servir pour des randos ‘toutes saisons’ en montagne. Ses atouts pour ma virée scandinave ? Un volume de 42 litres idéal pour transporter mon barda quotidien (veste, sur-pantalon, gourde, chaussures plus légères, etc) avec un double compartiment au fond du sac - accès zippé - vraiment très pratique. Je n’ai éprouvé aucune sensation d’inertie sur les hanches, aucune douleur ni pendant ni après une journée complète, et aucune gène dans les mouvements (il faut remercier le système MBS, une innovation majeure avec un axe pivotant au niveau de la ceinture pour, justement, libérer les mouvements). Tout est bien pensé dans ce sac : la rain cover pour la pluie, les poches zippées, les bretelles très confortables... Qualitativement, rien à redire, c’est costaud et bien fini. Aucun point négatif, donc. Si, quand même, faisons la difficile : le positionnement de la sanglepoitrine est désagréable pour les femmes.

Et, deuxième petite chose : le sac manque de stabilité quand on le pose au sol.

Millet Axpel 42 > 159,90 EUR

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ÖTILLÖ RACE

L’extrême « familial » made in Sweden « ILS ONT COURU SUR L’EAU… BELLES ÎLES EN MER… ENTRE TERRE ET MER »…

DEPUIS HUIT ANS, L'ÖTILLÖ RACE PROPOSE À PRÈS DE 250 ATHLÈTES UN DÉFI HORS DU COMMUN DANS L'ARCHIPEL DE STOCKHOLM : RELIER DEUX VILLAGES DISTANTS DE 75 KM EN COURANT 64 KM SUR UNE VINGTAINE D'ÎLES ET EN NAGEANT PRÈS DE 10 KM POUR PASSER DE L’UNE À L’AUTRE. IMMERSION. par Pascal BOUTREAU / Plein Zoom

Alterner 64 km de running et 10 km de nage, voilà le challenge !

MES DESTINATIONS 101 « Une des courses d’un jour les plus difficiles au monde »... Tant d’épreuves revendiquent - et affichent - ce titre de « la plus rude, la plus ultra, la plus déjantée » qu’il en devient compliqué de faire le tri !

Mais l’Ötillö Race y a bien droit…

Courir 64 km et nager en alternance dans une eau dont la température n’est jamais supérieure à 15° (quand elle n’est pas inférieure à 10° !) n’est évidemment pas à la portée de tous. Surtout quand il s’agit de crawler avec des chaussures de running et de courir dans une combinaison de natation.

Avec, pour corser l’affaire, des courants qui vous donnent parfois l’impression de faire du surplace, tout en ayant à gérer les différences de température de l’eau dues à de grosses variations de profondeur...

Et quand, enfin, on touche terre, la partie de plaisir continue, puisqu’il faut escalader des rochers hyper glissants, puis avancer sur des terrains escarpés au milieu de forêts souvent très denses.

UNE SOIRÉE BIEN ARROSÉE ET C’EST PARTI Une course extrême, donc ! Mais l’Ötillö est bien plus que cela. Elle est d’abord une belle histoire amorcée en 2002, à la fin d’une soirée bien arrosée entre potes. Anders Malm, propriétaire d’un bar sur l’île d’Utö, enchaîne les bières avec quelques amis dont les frères

Andersson. L’alcool aidant, un pari est lancé. Pari dont le scénario rappelle la création de l’Ironman, quand des militaires américains en eurent l’idée dans… un bar d’Hawaï ! Ici, à trois heures de Stockholm en ferry, Anders et ses amis échaffaudent un drôle de projet : la dernière équipe arrivée à Sandham - petit village se nichant soixante-dix kilomètres plus au nord, sur l’une des îles de l'archipel (qui en compte un millier !) - paiera l’hôtel et le dîner aux autres. Pour l’itinéraire, une seule obligation : passer par trois restaurants où la dernière équipe à pointer règlera l'addition des premiers. A bon entendeur…

ASSEZ DE DINGUES POUR S’Y INTÉRESSER Quelques jours plus tard, ils sont quatre, répartis en deux équipes, prêts à relever le défi. A l’aide de cartes et d’une boussole, ils avancent à travers des îles, rencontrant ci et là quelques habitants incrédules. En 29 heures, les plus rapides touchent au but... et remettent le couvert l’année suivante. C’est le début de l’épopée. « Un des gérants de l’hôtel à Utö m’a téléphoné, se souvient Michael Lemmel, co-organisateur de la course, professionnel des raids à travers le monde et aujourd’hui à la tête d’une société d’événements. Il m’a dit : ‘Ecoute, il y a des fous ici

sur l’île. Peut-être peux-tu créer quelque chose autour de ça ?’ J’en ai discuté avec Mats, mon coéquipier habituel et on s’est dit qu’un concept aussi dingue avait des chances de plaire. Nous sommes venus voir si c’était vraiment possible et la conclusion fut : OK, ça va être génial ! » LA POPULATION LOCALE, COMPLÈTEMENT IMPLIQUÉE Aidés par la législation suédoise qui permet d’accéder à tous les terrains sans avoir à demander d’autorisation (à condition de ne pas être trop proche des habitations), Michael et Mats créent l’Ötillö (qui signifie en suédois « d’îles en îles »). Seul l’axe sud-nord est inversé. Le départ sera donné à Sandham et l’arrivée jugée à Utö. Pour la première édition, à peine 11 équipes sont au départ… et 2 à l’arrivée. Mais aujourd’hui (après huit éditions), la course est devenue un rendez-vous majeur qui anime l’archipel chaque début de septembre. Pourquoi septembre ?

Parce que les milliers de touristes et de résidents secondaires venus passer l’été dans ce cadre idyllique quittent les lieux sur leur voilier ou leur hors-bord. Ne reste plus que la population locale, complètement impliquée dans l’Ötillö Race. « Quand nous nous sommes lancés en 2002, se souvient Jesper Andersson, l’un des « fous » du pari d’origine et l’un de ceux qui a

Tous les participants forment une famille.

Cet esprit se ressent dès qu’on monte sur le bateau à Stockholm.

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monsport depuis participé à toutes les éditions avec son frère, nous nous étions perdus dans le jardin d’une dame, Sylvia. Puis, au moment de tracer le parcours de la première course officielle, nous sommes retombés sur elle en essayant d’éviter son jardin... Elle nous a dit ‘Mais non, pas de problème, vous pouvez passer par ici’… Depuis, chaque année, avec toute sa famille, elle nous reçoit et prépare même de la soupe pour tous les coureurs. C’est une fierté pour elle d’accueillir l’Ötillö. »

l’Ötillö, il faut raisonner par le « nous ». Tous les participants forment une famille. Cet esprit se ressent dès qu’on embarque sur le bateau à Stockholm. Nous voulons savoir si nous sommes capables de le faire. Dans la vie, il est important de se fixer ce genre d’objectif, de prendre le risque de sortir des chemins traditionnels. » TOUJOURS AVANCER A l’Ötillö, il n’y a pas de place pour les frimeurs souvent rencontrés dans les triathlons. Même si beau-

garder le haut de la combi dans les secteurs courts et de le retirer pour les portions plus longues. Il est essentiel de ne pas perdre de temps. Nous avions calculé que si nous consacrions une seule minute à chaque transition et deux minutes à chaque ravitaillement, nous perdions une heure à l’arrivée.

Injouable… Il faut toujours avancer, c’est la clé. En cela, l’Ötillö rejoint la philosophie originelle du trail et c’est une formidable expérience ! » Jonas Colting, lui, fut un triathlète exceptionnel (plusieurs podiums sur

Pour corser l’affaire, les courants marins vous donnent parfois l’impression de faire du surplace…

SORTIR DES CHEMINS TRADITIONNELS Clairement, l’Ötillö Race est avant tout une aventure humaine au cœur d’un décor de carte postale.

C’est aussi un challenge contre les éléments et contre soi. Keep the move, comme répété lors du briefing. « J’avais cette course en tête depuis plusieurs années, raconte Maj Vadskjaer Hjordt Hansen, médecin danoise, adepte des Ironman et pour la première fois au départ. Sur des triathlons longue distance, le « je » est la priorité. Sur

coup arborent fièrement des sacs ou des tee-shirts siglés Ironman, tous savent que l’humilité sera leur principale alliée. Oui, l’humilité comme qualité essentielle pour espérer franchir la ligne. Et savourer. « Chaque île est une découverte, témoigne François-Xavier Li, un Français installé à Birmingham, ancien navigateur (Coupe de l’America) rompu aux courses extrêmes. Il y a une grande diversité, chaque section est différente.

On ne s’ennuie jamais. Stratégiquement, nous avions décidé de

l’Ironman et une couronne de Champion du Monde d’UltraTriathlon). Le Suédois a pris le départ de toutes les éditions d’Ötillo et terminé trois fois vainqueur ! C’est dire s’il entretient un rapport fort et intime avec cette épreuve où il a aussi abandonné à cinq reprises (cette année encore). « J’ai une relation d’amour-haine, confie-t-il. La première fois, je me suis dit que ça devait être comme un triathlon ou un aquathlon. Mais il faut une préparation très spécifique. Evidemment, si vous êtes bon nageur et bon coureur, ça aide !

Même si la durée de l’effort est à peu près similaire à un Ironman, dans l’Ötillo Race tout est plus complexe. En triathlon, tu peux planifier chaque action, il n’y a rien d’inattendu. Ici, au contraire, tout peut

MES DESTINATIONS 103 arriver. Et, bien sûr, le fait d’évoluer en équipe est un paramètre qui modifie complètement la physionomie de l’épreuve comparée aux triathlons… Au final, c’est vraiment une course unique et très sélective. On ne trouve pas ça ailleurs sur la planète ! » UN CONTREPOIDS POUR RETROUVER L’ÉQUILIBRE A l’arrivée, pas de DJ hurlant, pas de sono qui vous explose les tympans. Sur l’Ötillö Race, le superflu et les paillettes n’ont pas leur place. Tout est naturel. Ou plutôt, tout est nature. Michael Lemmel, après s’être présenté à tous les concurrents, un par un, à la descente du bateau, après avoir navi-

Keep the move. Il faut avancer, toujours.

On retrouve ici la philosophie originelle du trail.

Et c’est une formidable expérience. gué toute la journée sur la course, après avoir installé les points de ravitaillements, est encore là pour féliciter les finishers et leur remettre leur médaille. Le lendemain, il sera toujours là pour saluer les participants au moment d’embarquer pour Stockholm… exactement comme il le ferait avec les membres de sa famille. « L’Ötillö est l’Ötillö. Il ne faut pas chercher d’autres raids qui lui ressemblent, martèle-t-il. Nous vivons dans une société où nous sommes souvent enfermés dans des boîtes. Tout

est carré, digitalisé. D’un côté, ce progrès est fantastique et permet de réaliser de grandes choses.

Mais je crois que nous avons aussi besoin de revenir aux origines.

Nous sommes bâtis pour courir, nager, manger. Une course comme l’Ötillö est un contrepoids pour retrouver cet équilibre. » Et se sentir vivre.

Oui, l’Ötillö est un pari hors norme.

Mais pas que pour les surhommes.

C’est avant tout une course d’Hommes de Femmes en lettres majuscules.

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Quelques chiffres 74,175 > La longueur totale de la course dont 64,780 km à pied et 9,395 km à la nage.

44 > Le nombre de transitions natation-running (ou vice-versa).

Les 23 sections pédestres vont de 80 m à 19,5 km. Pour la nage, les distances des 22 sections varient entre 60 m et 1.650 m.

8h35 > Le temps des vainqueurs, le Suédois Björn Englund et le Canadien Paul Krochak. La dernière équipe a terminé en 14h25.

Au total, 99 équipes (74 chez les hommes, 9 chez les femmes et 16 en mixte) ont coupé la ligne sur les 114 au départ.

500 > Le nombre de demandes d’inscription… pour 120 places disponibles. Pour cette 8e édition, 70 entrées ont été attribuées sur dossier « au mérite » (280 demandes) ou lors des courses qualificatives et 50 autres par loterie (220 demandes). En 2014, seulement 30 sésames seront distribués par loterie. « J’aime bien l’idée de la loterie, explique Michael Lemmel, l’organisateur.

Il faut la maintenir. Cela permet un mélange intéressant entre les champions et des concurrents qui ne le sont sans doute pas, mais qui sont capables de finir.

C’est ce mélange qui rend l’esprit familial. »

Ötillö pratique L’ÉPREUVE SE DÉROULE ENTRE SANDHAM ET UTÖ. TROIS HEURES DE FERRY AU DÉPART DE STOCKHOLM SONT NÉCESSAIRES POUR REJOINDRE LE DÉPART. LE DROIT D’ACCÈS S’ÉLEVAIT EN 2013 À 1.100 EUROS PAR ÉQUIPE. CE PRIX COMPREND L’INSCRIPTION, LE TRANSPORT ALLER-RETOUR VERS LES ÎLES AINSI QUE L’HÉBERGEMENT POUR DEUX NUITS (LA VEILLE DU DÉPART ET À L’ARRIVÉE).

Le matériel « C’est un peu le royaume des McGyver du trail, raconte François-Xavier Li. Il n’y a pas de solution meilleure qu’une autre. Il faut juste prendre celle qui vous correspond le mieux. » En effet, tout est permis… ou presque. Pour la natation, les concurrents peuvent utiliser des plaquettes, des pull-buoys (sorte de flotteur) ou tout ustensile capable d’améliorer la portance sur l’eau, mais dans une dimension limite de 100 x 60 cm. Même les palmes sont autorisées.

En sachant toutefois que ce que vous emmenez, vous devez ensuite le porter lors des 64 km de course à pied… Dès lors, il faut trouver le bon compromis.

La plupart des coureurs utilisent des combinaisons de natation ‘shorty’ (coupées au-dessus du genou). Côté sécurité, les équipes doivent emporter dans un sac imperméable des bandes, une boussole, les cartes et deux sifflets.

A la conquête de l’Europe Michael Lemmel et Mats Andersson croient fort au développement du concept Swimrun. Plusieurs épreuves ont vu le jour en Suède dont l’Utö Swimrun (35 km) disputé le dernier samedi de mai et qualificatif pour l’Ötillö. Michael et Mats voudraient faire de l’Ötillö le Championnat du Monde de la discipline (à l’instar de l’Ironman d’Hawaï, finale du circuit mondial Ironman en triathlon). « Mais sans perdre l’esprit, précise Lemmel. La passion doit rester notre moteur pour garder la notion de famille. » Le projet d’une épreuve du même calibre se monte en Norvège. La Finlande est également prête à se lancer. Et les promoteurs d’Ötillö prospectent pour monter une épreuve au cœur de l’Europe.

La Suisse pourrait être le pays-hôte. « Le swimrun va exploser dans les dix ans à venir, prédit Lemmel. C’est accessible à tous et il ne faut pas investir dans un vélo à 6.000 euros. En plus, on partage l’effort avec un équipier, ce qui permet à chacun de se dépasser encore un peu plus. »

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8h35, le temps des vainqueurs. 14h25, celui des derniers.

Au total, 99 équipes ont coupé la ligne sur les 114 au départ.

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MARCHE ET RÊVE

10 balades dans un plat pays… qui ne l’est pas tant !

COMME SOUVENT, LE BONHEUR EST LÀ, TOUT PRÈS, PRESQUE CACHÉ. LA BELGIQUE EST BELLE À BIEN DES ÉGARDS. PAS D’ÉNUMÉRATIONS ICI, JUSTE UN FOCUS SUR UN DE SES POINTS FORTS : LA QUALITÉ DE SES RANDONNÉES. LE LONG DES COURS D’EAU, EN PRENANT DE LA HAUTEUR SUR DES CRÊTES DÉGAGÉES OU DANS UN COIN RECULÉ DU NORD… TOUT EST POSSIBLE. ET MÊME EN HIVER, DANS UNE AMBIANCE DÉCALÉE ABSOLUMENT DÉLICIEUSE, À L’ÉCOUTE D’UNE NATURE TOUJOURS VIVE. VOICI NOTRE TOP 10 DES PLUS BELLES BALADES À FAIRE DANS UN PLAT PAYS… QUI NE L’EST PAS TANT ! UNE SÉLECTION FORCÉMENT SUBJECTIVE. MAIS QUI NE VOUS DÉCEVRA PAS. par Eric VERSCHUEREN

LES HAUTES-FAGNES (BARAQUE MICHEL) - 12 KM • Départ et arrivée sur le parking de la Baraque Michel • Balisage : rectangles verts • Carte IGN : 50/1-2 Pour un marcheur, il est impossible de ne pas faire un détour par les Hautes-Fagnes. Les randonnées balisées y sont nombreuses.

Chacune a sa spécificité. En voici une de 12 kilomètres, faite de sentiers « mous » et de caillebotis. Nous traverserons la Grande Fagne pour rallier la Croix des Fiancés, avant de nous « perdre » dans des aulnes et des bouleaux contestant l’hégémonie des conifères. Attention, si la période est humide, ne pas hésiter à partir en bottes. Voire, si c’est en hiver, avec de bonnes chaussures de hiking.

LONGFAYE (CASCADE DU BAYEHON) - 9 KM • Départ et arrivée sur le parking proche du Moulin du Bayehon (route Ovifat-Longfaye) • Balisage : rectangles verticaux verts • Carte IGN : 50/1-2 Cet itinéraire se situe sur les hauteurs de Malmedy. Il permet de découvrir la cascade du Bayehon qui est répertoriée comme deuxième plus grande de Belgique derrière celle de Coo. Vous évoluerez le long d’un ruisseau (le Pouhon) que vous traverserez plusieurs fois sur de petits ponts en bois. Un vrai plaisir en forêt, avec des paysages rappelant la montagne. Certains passages ont même des allures de canyon…

Toutes les saisons apportent leur lot de belles choses. Parfait pour une sortie en famille.

AUTOUR DE L’ABBAYE DE VILLERS-LA-VILLE - 10 KM • Départ et arrivée au syndicat d’initiative de Villers-la-ville (ruines de l’Abbaye) • Balisage : rectangles horizontaux jaunes • Cartes IGN : 39/7-8 et 40/5-6 Q u a t re c i rc u i t s d e G r a n d e Randonnée (GR) traversent le Brabant Wallon. S’appuyant sur eux, de multiples promenades en boucles vous sont proposées dans la plus petite province de Belgique.

En voici une de 10 kilomètres qui part du syndicat d’initiative de Villers-la-Ville, près des ruines de la fameuse abbaye cistercienne. Il s’agit d’un tracé boisé qui vous amènera près de plusieurs ruisseaux, de quelques chapelles aussi, et d’un ancien moulin à eau. Avec, en prime, de très jolis points de vue.

MES DESTINATIONS 107 LES ÉCHELLES (ROCHEHAUT) 14,5 KM • Départ et arrivée à l’Eglise de Rochehaut • Suivre panneaux « Promenade n.84 » • Cartes IGN : 64/5-6 - 67/1-2 La région de Bouillon foisonne de très belles randonnées au bord de Semois ou, plus haut, sur des crêtes. La balade des échelles figure parmi les plus dures de cette sélection, avec un dénivelé costaud (près de 900 m), mais surtout le franchissement de 3 échelles métalliques enclavées dans la roche. Notons qu’en cas de pluie (ou de neige), elles peuvent être contournées. C’est même conseillé !

Beaucoup de forêt, beaucoup de panoramas, depuis Frahan, par exemple. Comptez 5 heures de marche… Franchement, c’est un must !

LES DEUX OURTHES (NISRAMONT) - 13 KM • Départ et arrivée au barrage de Nisramont • Suivre balisage rectangles rouges • Carte IGN : 60/3-4 L’Ourthe supérieure présente des atouts incroyables pour l’amateur de randos. Celle-ci, variée et sportive, vous conduira le long du cours d’eau et sur les reliefs. Mais toujours sous un couvert d’arbres.

Certains passages seront réellement bucoliques, avec, à la belle saison, la présence de pêcheurs à la mouche taquinant la truite. A faire de préférence avec de bonnes chaussures de marche pour mieux affronter racines, roches et pentes abruptes.

BLANKAART (DISKMUDE) 9,6 KM • Départ et arrivée au Château de Blankaart • Suivre balisage plaques hexagonales • Carte IGN : 12/5-6 Autre région, autre paysage et autre langue : nous voici du côté de l’Yser. Ici, c’est la plaine avec des prés et des prairies assez maré-

cageuses. Il s’agit d’une réserve naturelle, riche en oiseaux de toutes sortes. Un cadre serein et merveilleux…Vu la faible altitude (nous sommes à deux ou trois mètres au-dessus du niveau de la mer) et la quasi absence de relief, des inondations peuvent se produire, souvent en hiver, mais aussi à d’autres périodes, quand la pluie s’installe durablement.

LE NINGLINSPO ET LA VALLÉE DE LA CHEFNA (REMOUCHAMPS) - 14 KM • Départ et arrivée à Nonceveux (parking Ninglinspo) • Quelques indications sur place, mais à faire de préférence avec une carte… ou un GPS (voir nos tests P.110) • Cartes IGN 49/3-4 et 49/7-8 « Bain de Diane », « Bain de la Loutre » , « Bain du cerf »… Des noms que vous rencontrerez en suivant ce parcours somptueux bordant un ruisseau. Le vallon du Ninglinspo est classé au Patrimoine Exceptionnel de la Wallonie. Avec des ponts, des mains courantes, des vasques d’eau fraîche (en été, du moins)… Idéal en famille. Si

vous souhaitez prolonger le plaisir, dirigez-vous ensuite vers la vallée parallèle, la Chefna, tout aussi belle mais moins fréquentée.

VRESSE-SUR-SEMOIS - 13,5 KM • Départ et arrivée à l’église de Vresse • Suivre balisage rectangles rouges.

• Carte IGN 63/7-8 Une balade sans grande difficulté des deux côtés de la Semois. De paisibles « villages à tabac » traversés ou approchés (Mouzaive et Laforêt), des panoramas, des

Attention, si la période est humide, ne pas hésiter à partir en bottes. Voire, si c’est en hiver, avec de bonnes chaussures de hiking.

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MES DESTINATIONS 20 kilomètres et 600 mètres de dénivelé. C’est donc relativement long et bien vallonné. Mais c’est surtout très beau. Nous sommes dans un des plus grands massifs forestiers de Belgique. Les moins affûtés, ou ceux disposant de moins de temps, opteront pour un itinéraire « bis » : la promenade des Abanages, 9 kilomètres balisés par des rectangles verts.

Des découvertes étonnantes dans des coins de Belgique auxquels on ne pense pas pour aller marcher au grand air.

LES SOURCES (SINT-MARTENSVOEREN) - 8,5 KM • Départ et arrivée au Centre culturel « Het Veltmanshuis » • Suivre les nœuds 48 - 54 - 67 66 - 65 - 64 - 63 - 62 - 60 - 55 47 - 91 - 48 • Cartes IGN 34/7-8 Elue en 2012 « plus belle promenade de Flandre », elle n’en est pas mois de type… ardennais. Vous y croiserez des sources, des maisons construites entièrement en silex et des demeures à colombages. La randonnée est variée, entre prairies et forêts. Une découverte étonnante dans un coin de Belgique auquel on ne pense pas toujours lorsqu’il s’agit d’aller marcher au grand air.

secteurs boisés… Certains vestiges du passé vous transporteront dans l’histoire de ces entités protégées du progrès prédateur.

Ainsi d’anciens séchoirs à tabac.

Ou encore le Pont de Claies fabriqué en osier (et juste accessible l’été, pour traverser la Semois).

BILAUDE (SAINT HUBERT) 20 KM • Départ et arrivée au lieu dit Sapin-fi • Suivre balisage rectangles bleus • Cartes IGN 59/7-8 Une solide trotte, plutôt exigeante avec, dans les jambes,

Bonnes adresses www.grsentiers.org www.tourismegps.be www.randobel.be www.ign.be www.gta.be www.ardennes-etape.com www.eastbelgium.com

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TEST

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MONTRES & GPS MULTISPORTS

pour mesurer sa forme et garder le cap Garmin Tactix Cette montre a un petit côté militaire… et c’est voulu.

Son habillage noir mat non réfléchissant a été inspiré par les instruments de terrain qu’utilisent les unités tactiques de l’armée américaine. Autant dire que la Tactix a été conçue pour supporter des conditions extrêmes. Equipée d’une antenne GPS haute sensibilité, elle intègre des capteurs ABC (altimètre, baromètre et compas 3 axes). Créer des itinéraires et mémoriser les trajets parcourus s’inscrit évidemment dans son cahier de charges, la Tactix étant capable d’enregistrer jusqu’à 1.000 waypoints et 10.000 points de trace. Toujours très pratique, la fonction TracBack vous permet de retrouver facilement votre chemin jusqu’au campement, un sentier de rando ou votre véhicule. Et cela, avec une autonomie sans équivalent sur le marché. Mais ce n’est pas tout : la Garmin Tactix délivre des informations sur le soleil et la lune, affiche plusieurs fuseaux horaires simultanément et, surtout, vous permet de mesurer vos performances physiques en temps réels (distance parcourue, allure, cadence, calories consommées).

Question finition, c’est le top du top, puisque le boîtier de ce bel engin est antichoc, étanche jusqu’à 50 mètres, avec, en prime, un rétro éclairage à LED vert totalement compatible avec la vision nocturne (selon les spécifications de la US Army, svp !)…

449 €

MES DESTINATIONS

Polar RC3 GPS Si la firme finlandaise est depuis plus de 30 ans leader sur le marché des cardiofréquencemètres, cette montre n’en marque pas moins une étape importante dans son histoire, car elle est la première Polar avec GPS intégré. Un GPS qui s’avère d’ailleurs très rapide à trouver les satellites. Les données recueillies se lisent clairement sur un cadran assez large (4,62 cm avec les boutons). Autre bon point : la Polar est particulièrement fine et agréable au poignet. Par contre, deux regrets : il faut souvent faire défiler les écrans pour accéder aux infos et, plus grave, la RC3 GPS est étanche, mais PAS submersible.

Traduction : elle peut résister aux pluies diluviennes, mais PAS à une immersion sous l’eau.

Donc, à ne PAS acheter si vous êtes triathlonien ! Parmi les très nombreuses fonctions possibles, signalons la Back to Start qui ramène l’utilisateur jusqu’à son point de départ par la plus petite distance possible. Il y a aussi l’Autolap qui permet de faire sonner la montre à une distance voulue (par exemple, tous les kilomètres pour les joggeurs).

Puis, il y a toute une série d’évaluations très pertinentes. Ainsi, le Test de Fitness pour connaître votre niveau de forme. Ou le Training Load qui permet de déterminer le meilleur équilibre entre repos et entraînement.

Sans oublier le Running Index qui calcule le rendement de chacune de vos courses via une équation entre fréquence cardiaque et vitesse. Pour ce faire, une ceinture cardio est nécessaire. Ajustable, souple et confortable, cette ceinture est comprise dans le package de base. Tout cela, pour un prix très attractif.

279 €

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TomTom Multi-Sport Le fabricant hollandais de GPS s’essaie pour la première fois aux montres sportives.

Des débuts concluants ! Ce qui frappe d’abord, c’est le design recherché, la légèreté au poignet et la simplicité d’utilisation grâce à un seul bouton déporté sous l’écran.

La navigation entre les différents menus est un jeu d’enfant. Pour commencer, sélectionnez votre sport (running, natation ou vélo). Fixez ensuite vos objectifs (temps, kilométrage, vitesse) et, enfin, actionnez la fonction «fantôme» pour affronter un concurrent virtuel. Il paraît que ça stimule ! D’une pression vers le bas sur le fameux bouton unique, vous visualiserez la durée, la distance, la cadence du moment et le rythme moyen, ainsi que les calories brûlées. Malheureusement, les pulsations sont en option, puisque la ceinture cardio est vendue séparément. C’est une des faiblesses du TomTom, de même que l’interface Web, encore assez pauvre, mais des améliorations sont annoncées. Par contre, bravo pour la technologie QuickGPSFix qui permet de capter un signal satellite dès la mise sous tension. C’est rapide, très rapide ! Particularité de la TomTom Multi-Sport : la montre ne fait pas partie intégrante du bracelet. Elle se clipse dedans. Ce qui permet de la faire tenir aussi dans l’adaptateur prévu pour le guidon d’un vélo (le kit de fixation est fourni d’office). Dernière bonne note, et c’est plus qu’un détail : l’étanchéité est garantie jusqu’à 50 mètres.

199,95 €

Suunto Ambit2 Vous vous souvenez peut-être que l’Ambit avait été commercialisée en 2012 : une éternité dans l’univers high-tech !

Voici la version 2, véritable upgrade de cette montre imaginée par des cerveaux scandinaves. Très à l’aise pour le running, le vélo, la natation, le ski, le trek ou l’ultra, l’Ambit2 alterne les disciplines sans problème (contrairement à sa grande sœur dont c’était l’un des défauts majeurs). A titre d’exemple, voici ce qu’elle vous propose dans trois sports très différents : →→ cyclisme > infos liées à la vitesse, la distance, la cadence et la fréquence cardiaque ; →→ ski alpin > infos relatives à l’altitude, la descente et la météo ; →→ running > infos sur l’allure, la fréquence cardiaque et le chrono.

MES DESTINATIONS

Geonaute ON Move 100 Le plus simple des GPS et certainement l’un des meilleurs rapports qualité/prix du marché. Il va à l’essentiel avec chronomètre, distance parcourue et vitesse réelle (+ l’heure, tant qu’à faire…). Esthétiquement, il n’y a pas de quoi rougir, c’est réussi. L’affichage digital est de bonne tenue, il bénéficie d’un rétro-éclairage pour l’obscurité.

Maintenant, quid de la facilité d’emploi annoncée par ce fabricant étroitement lié à Decathlon ? Rien à redire : en deux poussées de bouton, on active la recherche d’un faisceau et c’est parti. Le coureur a sous les yeux les infos qu’il est en droit d’attendre, sauf la fréquence cardiaque et l’allure moyenne au km. Mais à moins de 100 EUR, c’est déjà pas mal ! Une fois rentré, vous transférez les données de l’entraînement sur votre ordinateur avec une pince USB livrée dans la boîte. Ceci fait, décortiquez votre séance sur votre page perso via une version bêta de My Geonaute.

C’est convivial, ludique, motivant et très complet (avec date, durée, kilométrage, tracé de votre parcours, récapitulatif de vos dernières séances, etc) : un des points forts du produit ! Bref, le GPS Geonaute ON Move 100 est une affaire en or pour ceux qui ont un budget serré, mais il est clair que pour les coureurs les plus expérimentés, il manque quelques options sinon essentielles, en tout cas bienvenues.

79,95 €

Mais c’est dans la partie analytique que l’Ambit2 fait réellement la différence : courbes, graphiques, plans… la lecture sur l’ordinateur devient un pur plaisir ! Sachez encore que vous pouvez afficher les heures de lever et de coucher du soleil dans le mode Alti & Baro. Côté look, cette Suunto, quoique très épaisse, ne manque pas de classe. Le boîtier en fibre de verre a été renforcé et les designers ont prévu sur le pourtour du cadran un petit rebord métallique, ce qui évite de rayer l’écran. Excellente initiative ! Un affichage spécifique, plus puissant, a été prévu pour la natation. L’autonomie de l’Ambit2 est de 16 à 50 heures selon l’utilisation.

A partir de 399 €

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Garmin Edge Touring Plus Fonctionnant comme le système de navigation GPS que vous utilisez dans votre voiture, le Edge Touring Plus offre un panel d’applications spécialement étudiées pour vous aider à trouver votre chemin lorsque vous êtes à vélo. Des cartes spécifiques, préchargées dans l’appareil, vous permettent de choisir entre des itinéraires pour cyclo, cyclotourisme ou VTT. Il vous reste alors à entrer une adresse et le Garmin vous mène à bon port. Vous n’avez aucune destination en tête ?

Recherchez sur Garmin Connect ou Garmin Adventures les parcours que d’autres ont déjà empruntés, puis téléchargezles dans votre Edge Touring Plus. Comparée à l’Edge Touring, la version Plus dispose d’un altimètre barométrique indiquant l’ascension totale, la descente totale, le dénivelé et, forcément, l’altitude… Autre bonus : la version Plus est compatible avec une ceinture cardio pour afficher vos pulsations sur l’écran. Celui-ci fait 2,6’’ et peut contenir 10 champs de données.

Autonomie de la batterie : 17 heures.

Notre avis : très positif, ce GPS annonçant ce qu’il faut, quand il faut, comme il faut avec une totale fiabilité.

299 €

MES DESTINATIONS

B’Twin SatCount+ Son premier argument imparable : le prix ! Car 130 €, ce n’est pas cher payer pour ce B’Twin (distribué par Decathlon) qui enregistre le temps écoulé, la vitesse, la distance parcourue et le dénivelé via une courbe topographique. Mais, attention, le SatCount+ ne fonctionne pas comme le GPS de votre voiture. Non, ce modèle n’a pas pour but de vous guider. Avec lui, vous obtenez ‘seulement’ des indications complètes sur vos performances. Petite déception pour les fans de technologie : l’écran est monochrome…Pas très grave ! Par contre, les docteurs ès électro seront ravis d’apprendre que, pour un coût minimum, l’appareil dispose d’une connexion ANT+ qui permet d’ajouter une ceinture cardio-fréquencemètres, un altimètre barométrique, une boussole électronique et un capteur de cadence. Les modes Défi et Intérieur sont compris dans le set de base : l’un pour vous lancer des… défis (comme faire 2.000 km en un mois) ; l’autre pour utiliser votre SatCount+ sur un vélo fixe. Très peu énergivore, le B’Twin se place sur le cintre ou sur la potence. Fixez le support avec soin, au bon endroit, et il tiendra parfaitement bien, même sur les terrains accidentés, quoi qu’en disent certains utilisateurs. Enfin, de retour à la maison, transférez vos données sur l’excellente interface My Geonaute.

129,95 €

Mio Cyclo 505HC Lui aussi se destine aux adeptes de la petite reine. Vous pourrez utiliser votre nouveau compagnon à peine sorti de l’emballage grâce à ses cartes d’Europe préinstallées. Il y en a deux : une routière Tele Atlas qui est parfaite tant qu’on ne s’écarte pas des routes et une cycliste Open Source qui mentionne les chemins pour VTT et les pistes cyclables. On peut donc choisir en fonction de sa pratique. Si le 505HC vous permet de vous rendre aisément d’un point A à un point B, vous pouvez également faire confiance à la fonction Surprise Me™ qui propose trois itinéraires cyclistes « surprenants » en fonction du temps, de la distance ou de la destination.

La navigation vous guide en toute fluidité et chaque consigne est précédée d’une alerte sonore bien audible.

Important pour les compétiteurs : non content d’emmagasiner toutes les données utiles à l’évaluation de leurs performances, le Mio 505HC contient également des programmes d’entraînement à réaliser en extérieur ou en salle selon la météo. Mais la grande nouveauté de ce GPS, c’est le WiFi intégré. Plus la peine de se connecter physiquement à un PC ou un Mac pour échanger avec le service en ligne MioShare : par la touche Synchro WiFi, on peut charger un trajet ou, dans l’autre sens, transférer un historique. C’est pratique à la maison et encore plus sur le terrain, car il n’est pas nécessaire d’avoir un ordinateur sur soi. L’écran plat, tactile et anti-reflets de ce Mio mesure 3’’. Il est complètement étanche. Le système de fixation au guidon brille par son extrême simplicité (le support tient en place grâce à 2 colliers autobloquants en plastique).

A noter que la version HC du Mio 505 est livrée avec une ceinture de fréquence cardiaque et un capteur de cadence/vitesse. De quoi satisfaire les cyclistes exigeants. 460 €

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SOIGNER LES CORPS FATIGUÉS !

La Diagonale des Fous au côté des toubibs Le riz, mieux que les pâtes ?

Do it yourself, une huile apaisante L’équilibre acido-basique, pour mieux « tamponner »

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« Rafistoler » pour permettre aux coureurs d’aller au bout : la mission première du pool médical sur la Diagonale des Fous.

MA SANTÉ 117 Décor paradisiaque pour une course d’enfer !

Des médecins pour « fous » LE DÉPASSEMENT DE SOI, MAIS PAS À N’IMPORTE QUEL PRIX. NOUS AVONS SUIVI LES ÉQUIPES MÉDICALES PENDANT LA DERNIÈRE ÉDITION DE LA DIAGONALE DES FOUS À LA RÉUNION, MI-OCTOBRE. par Raphaël GODET

Franchement, on a mal pour lui. « T’as vu mes pieds ? Put…» Nicolas est dégoûté. La montée vers Cilaos (altitude 1.200 m) a été pour lui un calvaire. « J’ai jamais été dans un état pareil. Pour avancer, pas le choix, je dois appuyer sur mes talons. » Pauvres talons, dans quel état !... Le Marseillais boitille jusqu’à une chaise pendant qu’un médecin lui retire les chaussures, puis les chaussettes. Audelà des odeurs que vous pouvez facilement imaginer après 60 kilomètres d’effort, il faut faire attention à ne pas appuyer là où ça fait mal… « Aïïïïïe ! » Bon, raté. Le médecin s’excuse, puis regarde ce qui ne va pas. Diagnostic rapide : « Classique, des ampoules ! » Oui, mais pas n’importe lesquelles : d’énormes cloques, grosses comme une pièce de deux euros. Dans la vraie vie, on aurait tranquillement conseillé à Nicolas de se reposer quelques temps, histoire de laisser tout ça guérir. Mais sur la Diagonale des Fous, les choses sont

différentes. Un coup de désinfectant, une bandelette, et hop… notre homme reprend son chemin avec un grand sourire ! Il dit que « c’est reparti comme en quarante. » Mouais… on préfèrerait quand même ne pas être à sa place : il lui reste encore cent bornes avant de franchir la ligne !

D’énormes cloques, grosses comme une pièce de deux euros. Dans la vraie vie, on vous aurait conseillé de vous reposer quelques temps. Mais sur la Diagonale des Fous, les choses sont différentes…

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monsport UN POOL DE 300 PERSONNES Des postes médicaux comme celui-ci, il y en a tout au long des 164 kilomètres de la Diagonale des Fous. « Ils sont positionnés tous les 5 ou 10 kilomètres environ, explique Robert Chicaud, organisateur de l’événement. Ils sont placés de manière stratégique. Plus l’endroit est considéré à risques, plus le staff est important. » En tout, 300 personnes composent l’équipe médicale de ce Grand Raid 2013. Des médecins bien sûr (une vingtaine), mais aussi des infirmiers (une centaine), des kinés (130), des ostéopathes (10), des pharmaciens (3) et des podologues (30). Tous sont là pour régler les bobos des 2.000 fous qui ont pris le départ le jeudi 17 octobre. La plupart ont quitté le confort de leur cabinet pour un environnement, disons,… plus sauvage. « Il y a du vent, de la poussière et une chaleur intense… Il faut faire attention à garder l’hygiène impeccable », poursuit Tiffany, l’infirmière. Chaque antenne médicale est composée de tables de massage, de groupes électrogènes (au cas où), de couvertures, de lits pliants et de tout le matériel pharmaceutique indispensable. Pour approvisionner les postes situés en montagne, pas le choix, il faut faire appel à un hélicoptère.

A LA FRONTALE !

Les conditions de travail sont encore toute autre pour les équipes médicales du service de nuit. Elles

Beaucoup de coureurs viennent nous voir en nous disant qu’ils ont mal au dos ou au genou.

En discutant un peu, on se rend compte qu’ils cherchent simplement à avoir du réconfort, des encouragements, une petite tape sur l’épaule. fonctionnent à la lampe frontale et à l’halogène dans des tentes qui ont bien du mal à se protéger des courants d’air. Ce qui fait dire à Didier - dossard 719 - qui s’est arrêté pour un problème à la hanche : « Ici, il ne faut pas attendre des miracles. Les médecins doivent réparer des corps déjà bien abîmés par l’effort. On ne peut pas trop en demander. Et puis bon, on l’a choisi, hein ! » Brunelle, jeune infirmière, apprécie la sympathie du coureur et poursuit : « Disons qu’on rafistole pour permettre aux coureurs d’aller au bout. » Ça, c’est quand le bobo est mineur.

Mais pour les cas les plus graves, c’est le poste médical central qui prend le relais. Il est situé à l’arrivée, au Stade de la Redoute, dans un préfabriqué. A l’intérieur,

une grande table avec une dizaine de téléphones et des cartes de l’île accrochées au mur. C’est le médecin référent de la Diagonale des Fous, Rémy Mamias, qui règle tout, décide, organise, donne les ordres.

Une dizaine d’années qu’il fait ça. « Il faut gérer des situations compliquées dans un milieu naturel qui l’est tout autant. Ça nous oblige à agir avec encore plus de calme que d’habitude. Les blessures sont souvent les mêmes : des fractures, des entorses aux chevilles, des tendinites ou des hypoglycémies. » Bonne nouvelle : cette année, le nombre d’appels au secours a été inférieur aux éditions précédentes, notamment 2012 où le taux d’abandons avait atteint 50% (contre seulement 33% en 2013).

Du coup, l’hélicoptère du peloton de gendarmerie de haute montagne est moins utilisé que d’habitude. « Quand on n’entend pas ses hélices, c’est bon signe, se félicite

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Guy Le Nevé, commandant du PGHM de La Réunion. Ça veut dire qu’il n’y a pas d’incidents majeurs. » Cet hélico peut atteindre n’importe quel coin de l’île en vingt minutes maximum (pour peu que l’atterrissage soit possible).

UNE CANETTE DE BIÈRE, COMME UN MIRAGE… Pendant ce temps, au poste médical de la Possession, on fait la queue pour avoir un lit de camp. Une petite sieste pour se retaper avant l’ultime run. « L’endroit est stratégique, car nous ne sommes qu’à 25 kilomètres de l’arrivée, explique Marie-Hélène. C’est la dernière ligne droite. Ici, les coureurs reprennent des forces avant d’en finir. » JeanLuc (dossard 1707) n’a pas attendu son tour pour sommeiller quelques minutes. Adossé à un panneau de basket, il roupille comme un bébé…

Lors du pointage, les toubibs veillent à la bonne forme des coureurs. « On regarde beaucoup les yeux, c’est très important, confie Emilie Fénétrier, médecin urgentiste au Samu de Saint-Denis. Les concurrents ne dorment pratiquement pas, voire pas du tout, et ça peut provoquer des hallucinations. Comme ce Suisse qui raconte avoir eu l’impression de voir une canette de bière devant lui, mais impossible de l’attraper »…

EXCLUS DE FORCE Même les meilleurs ne sont pas épargnés : la star de l’ultra-trail, Kilian Jornet, explique que son esprit vagabonde après plusieurs heures d’effort.

L’Espagnol de 26 ans dit entendre des voix, « des gens qui parlent au loin, alors que je sais que je suis seul et parfaitement conscient qu’il s’agit d’hallucinations. » Le pire dans l’affaire, c’est quand le trailer ne s’en rend plus compte. « Il est alors très facile pour lui de confondre un trou avec un chemin, et là les conséquences sont dramatiques », rappelle le médecin référent de l’épreuve, Rémy Mamias. Il raconte qu’il a parfois dû

En 2012, le taux d’abandons avait atteint 50% contre seulement 33% cette année. retenir par le bras un coureur malen-point pour l’empêcher de repartir. « C’est compliqué, car tous se sont énormément investis. Ils ont passé beaucoup de temps à se préparer en faisant parfois des sacrifices énormes. Et puis, disons-le, ils ont dépensé pas mal d’argent. Pour toutes ces bonnes raisons, forcer un participant à s’arrêter, c’est dur.

Mais le pari qu’ils font les amène parfois à être déraisonnables. Donc, à nous de garder raison. Alors, oui, il m’arrive d’exclure de force un coureur en lui coupant le dossard. C’est parfois une question de vie ou de mort et on ne joue pas avec ça, quitte à me prendre des insultes… » COMME DES MAMANS Heureusement, ça n’est pas fréquent. « Ce n’est que du sport après tout », rappelle Honorine Bernard, chef d’intervention pour la Croix-Rouge. La jolie blonde a aussi pas mal de travail pendant l’épreuve, mais pas forcément celui auquel elle s’attend… « Beaucoup de coureurs viennent nous voir en nous disant qu’ils ont

mal au dos ou au genou. On regarde et on ne trouve rien. En discutant un peu, on se rend compte qu’ils cherchent simplement à avoir du réconfort, des encouragements.

J’ai l’impression de jouer parfois les mamans ou les psys. Ils ont besoin qu’on leur donne une petite tape sur l’épaule. » Remarquez, rien d’étonnant : La Diagonale des Fous se gagne à 60% grâce au moral. C’est sans doute pour cela qu’un coureur a été vu en train de se badigeonner les pieds avec la crème de jour de sa femme. Ça n’avait eu aucun effet sur son physique. Mais sur son mental, par contre…

Classement 2013 Hommes 1. François d’Haene, 22h58mn00s 2. Freddy Thévenin, 25h40mn16s 3. Pascal Blanc, 25h47mn18s Femmes 1. Nathalie Mauclair, 28h45mn32s 2. Emelie Forsberg, 31h29mn05s 3. Christine Bénard, 34h19mn40s

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LE RIZ dans tous ses états !

LES JAPONAIS EN FONT DES SUSHIS, LES ESPAGNOLS DE LA PAËLLA ET LES BELGES DE LA TARTE ! SANS OUBLIER NOS AMIS ITALIENS QUI NOUS PROPOSENT LEUR "RISOTTO" OU LES CHINOIS QUI LE CONSOMMENT MASSIVEMENT COMME ACCOMPAGNEMENT POUR LA MAJORITÉ DE LEURS PLATS. BREF, RARES SONT LES CUISINES QUI IGNORENT LE RIZ ! par Sophie MATHAY

Les produits céréaliers tiennent une place importante dans notre alimentation et, ça tombe bien, ils sont essentiels pour les sportifs. La recommandation est de composer nos repas majoritairement de céréales.

Ensuite viennent les fruits et les légumes. Puis, en troisième position, les produits laitiers. Par céréales, on désigne avant tout des plantes à graines. Il en existe d’innombrables variétés sur terre. D’ailleurs, la plupart des civilisations se sont littéralement construites autour des céréales : l’Asie avec le riz, l'Amérique latine avec le maïs, l’Europe avec le blé.

COMPLET DE PRÉFÉRENCE Il suffit de se balader dans les rayons des hyper-marchés pour s’en convaincre : il existe toutes sortes de riz et plusieurs niveaux de transformation.

C’est dans sa forme complète que le riz présente le plus d’atouts, contenant un nombre impressionnant d'éléments nutritifs, antioxydants, vitamines et acides aminés.

Avec une certitude : c’est dans sa forme complète que le riz présente le plus d’atouts. C’est ainsi qu’il est le plus sain, contenant de multiples éléments nutritifs, antioxydants, vitamines et acides aminés. Sa teneur élevée en fibres insolubles joue un rôle « d'éponge » dans nos intestins en absorbant de grandes quantités d'eau. Le transit en est non seule-

ment amélioré, mais également accéléré, si bien que les substances nocives sont plus rapidement éliminées du colon. Autre intérêt : le riz est recommandé aux personnes atteintes de la maladie cœliaque (intolérance au gluten, une protéine qu’on retrouve dans le grain de plusieurs céréales… mais pas dans le riz). Et question allergies, le riz ne pose pratiquement aucun problème. Quelques cas de réactions (rhinite, asthme ou dermatite atopique) ont été rapportés, mais cela reste marginal.

L'EXERCICE PHYSIQUE COMMENCE À TABLE !

Sport et alimentation ont leurs règles. Pour se dépenser, il faut de l'énergie. Du carburant. Voilà p o u rq u o i o n c o n s e i l l e l e s céréales au petit-déjeuner. C’est

MA SANTÉ 121 un aliment stratégique, surtout pour celui qui programme une activité sportive dans les heures à venir. Explication : les nutritionnistes et les diététiciens s’accordent sur l’importance de consommer des sucres lents avant un effort physique.

Pourquoi ? Parce que les muscles ont besoin de glucose et d’oxygène pour fonctionner. Intervient alors une sous-question : quand voulez-vous tirer profit de cet apport en glucose ? Il faut se souvenir que la rapidité avec laquelle le glucose entre dans le sang n'est pas la même selon les a l i m e n t s . A u t re m e n t d i t , l a vitesse d’assimilation du glucose est complètement différente selon qu’on choisisse le soja, les pommes de terre ou ce fameux riz dont nous pensons tant de bien. C’est le taux de glycémie qui va déterminer cette vitesse.

AIDE-MÉMOIRE Retenez ce précepte simple : plus l'index glycémique est bas, plus le glucose arrive lentement dans le sang. Ce petit récapitulatif, à défaut d’être passionnant, vous permettra d’y voir plus clair.

• Aliments à index glycémique bas (inférieur ou égal à 50%) : germes de soja, lentilles, pâtes complètes, pois chiches, pain aux céréales, raisins.... à prendre 2 à 3 heures avant l'effort ; • Aliments à index glycémique moyen : pommes de terre bouillies, riz basmati, flocons d'avoine, riz complet, bananes... à prendre 1 ou 2 heures avant l'effort ; • Aliments à index glycémique élevé (supérieur à 70%) : riz blanc, corn flakes, carottes, miel, pain blanc... à prendre 15 à 30 minutes avant l’effort. Ces « sucres rapides », consommés à l’excès, peuvent déclencher des hyperglycémies. Ils n’en sont pas moins indispensables à certains sports, au début de l'effort.

UN RIZ N’EST PAS L’AUTRE Vous aurez donc noté que tous les riz n'ont pas le même index glycémique. Celui du basmati est

Recette santé SALADE DE RIZ, LENTILLES, ÉPINARDS ET NOIX DE CAJOU Pour 4 personnes, préparation 20 min, cuisson 40 min Ingrédients 200g de riz complet - 100g de lentilles - 50 g de pousses d’épinard - un oignon une gousse d’ail écrasée - une petite carotte - une branche de céleri - sel et poivre + une cuillère à soupe : de noix de cajou non salées, d’huile d’olive (+/- 5 ml), de vinaigre balsamique, de jus de citron Préparation Faites chauffer de l’eau. Lorsqu’elle bout, versez le riz et laissez cuire 15 à 20 minutes. Pendant ce temps, épluchez la carotte, coupez-la en petits morceaux ainsi que le céleri et émincez l’oignon. Dans une casserole, versez la cuillère à soupe d’huile et faites revenir l’oignon, l’ail, les morceaux de carotte et de céleri. Laissez cuire à feu doux pendant 5 minutes. Mettez les lentilles dans 400 ml d’eau portées à ébullition. Diminuez la flamme et laissez cuire 15 minutes. Egouttez le riz. Une fois les lentilles à point, égouttez-les aussi, sans les rincer, qu’elles gardent toute leur saveur. Mélangez les lentilles, le riz et l’accompagnement d’oignon, ail, carotte et céleri dans un saladier. Ajoutez les pousses d’épinard. Agrémentez de noix de cajou. Assaisonnez en additionnant 5 ml d’huile d’olive, le jus de citron et le vinaigre balsamique. Salez et poivrez légèrement. Voilà, c’est prêt !

Autant l’index glycémique du riz basmati est modéré, autant celui du riz blanc est élevé, puisqu’atteignant 87%. modéré. Encore plus bas pour le riz complet. Quant au riz blanc, son IG est au contraire très élevé, puisqu’atteignant 87%. Quant à savoir s’il est TOUJOURS mieux d’acheter des céréales complètes ?

Pour la santé, oui sans doute.

Mais pour se charger d’énergie, non, pas forcément. En dépit des messages que fait passer l’industrie agro-alimentaire, les céréales complètes n’ont pas obligatoirement un index bas. Attention aux tromperies commerciales !

Enfin, terminons par ce constat : des chercheurs ont établi un lien entre la consommation de riz blanc et le diabète de type 2. Or, les galettes de riz soufflé sont généralement composées de riz blanc, lequel est broyé, transformé et chauffé à de très hautes températures… ce qui a tendance à augmenter encore l’index glycémique ! Voilà pourquoi il ne faut pas abuser de ces galettes, certes pauvres en calories, mais pas forcément idéales pour l’organisme.

Risotto Box, le soleil en prime Pour les Italiens du Nord, le risotto a la même importance que les pâtes dans le Sud du pays, mais avec une image plus exclusive. Les amateurs de saveurs inédites ne s’y trompent pas : un grand risotto est une œuvre d’art culinaire.

Aujourd’hui, conscient des défis que nous impose notre société frénétique, Riso Gallo, le numéro 1 du riz en Italie, lance les Risotto Box : une solution rapide, pratique et équilibrée pour un vrai repas sur le pouce. Grâce à une préparation exclusive, ce risotto est prêt en une minute trente ! Il reste crémeux et al dente ! Et toujours sans colorants artificiels, ni conservateurs, huile de palme, graisses hydrogénées et autre mono glutamate de sodium. Pas mal !

Disponible en grande distribution.

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FAITES LE VOUS-MÊME

Une huile naturelle contre les contractures musculaires C’EST LE GRAND RETOUR DU « DO IT YOURSELF »… CUISINE, BRICOLAGE, COUTURE, COSMÉTIQUE, JARDINAGE, ETC. LA FAUTE À LA CRISE ? PEUT-ÊTRE PAS. SI LE « FAIT MAISON » EST AUJOURD’HUI TENDANCE, C’EST SANS DOUTE DAVANTAGE POUR UNE HISTOIRE DE CONSCIENCE ÉCOLOGIQUE QUE POUR DES RAISONS ÉCONOMIQUES. ET SI NOUS AVIONS L’ENVIE DE REDONNER DU SENS À NOS GESTES QUOTIDIENS ? RIEN N’EST PLUS VALORISANT QUE LE « SAVOIR FAIRE SOI-MÊME »… ALORS, PRÊT À VOUS LANCER ? par Auriana BEAUTÉ L’été et ses trails sont passés, laissant place à un automne généreusement pluvieux, puis un hiver glacial. De quoi inciter les corps à se reposer, enfin ! Pas question pour autant d’arrêter la salle de muscu qui s’accompagne généralement des petits maux physiques caractéristiques d’une période de semi arrêt (avec, en prime, une météo humide et l’inéluctable prise d’âge… ce qui n’arrange rien à l’affaire !). Bref, Jules est courbaturé et collectionne les petites contractures dans le dos. Il a besoin d’un bon massage.

Bref, Jules collectionne les petites contractures dans le dos.

PAS 100% SAFE Au fond d’un placard, je retrouve un antique flacon d’huile chauffante.

Périmée, bien sûr. Tiens, qu’y a-t-il dedans ? On peut lire en gros « A l’extrait de plantes ». Ça veut tout dire… La liste d’ingrédients me laisse perplexe : une énumération incompréhensible et inquiétante (surtout pour moi qui aie la manie de décortiquer les étiquettes). En tout cas, une chose est sûre : les parabènes (Methyl, Ethyl, Propyl), PEG et autres phtalates, ça ne sent pas bon ! Et, surtout, ce n’est pas 100% safe pour la santé. Les ouvrages que je consulte me confirment les effets néfastes de ces substituts chimiques (perturbateurs endocriniens, cancérigènes, etc). Il n’en faut pas davantage : je décide de me lancer moi aussi dans la confection de produits d’échauffement et de récupération. Car ça n’a pas l’air sorcier si j’en crois les blogs qui pullulent sur le Net!

Les ouvrages que je consulte me confirment les effets néfastes de ces substituts chimiques. Il n’en faut pas davantage : je décide de me lancer moi aussi dans la confection de produits d’échauffement et de récupération.

MA SANTÉ 123 SÉRIEUX ET ABORDABLE Ceci dit, côté cosmétiques, je me méfie de ce qu’on peut raconter sur la toile. C’est un coup à se retrouver couverte de boutons… Cette fois-ci donc, je cherche parmi les sites pro, ceux qui vendent des produits et proposent des recettes. Très rapidement, je trouve mon sésame : Aromazone.

Non seulement, il propose une très large gamme de composants naturels (à majorité biologiques, avec une traçabilité claire). Mais, en plus, il distille de précieux

conseils et donne des recettes.

Notamment celle d’une huile « décontracturante ». Parfait ! Avant de remplir mon panier, je me lance dans une petite étude comparative quant aux achats d’ingrédients nécessaires à la réalisation de ma mixture : Aromazone reste le plus abordable. Pas de doute, c’est le bon cheval !

RETOUR À L’ÉCOLE… Pour éviter tout gâchis, je me contenterai de préparer 50 ml d’huile. Pour un début, c’est plus prudent. A la réception de mon coli, tout est miniature : mini fouet, mini coupelle, mini éprouvettes, sans oublier les gants en latex et la seringue doseuse. J’ai l’impression de retourner à l’école, au cours de chimie. Je sens que je vais bien m’amuser ! Mais d’abord, l’hygiène. Tout doit être impeccable. Afin d’assurer la

On récapitule…

Matériel nécessaire • Mini fouet • Eprouvette graduée de 10 ml • Petit bol à bec en inox (ou, à défaut de bec, prévoir un mini entonnoir) • Flacon hermétique de 50ml Massage, mode d’emploi Appliquer l’huile après l'effort pour détendre les muscles, apaiser les douleurs et prévenir les courbatures.

Glossaire des ingrédients

bonne conservation des produits, il faut stériliser les plastiques à l’alcool 90° et le reste à l’eau bouillante.

A VOS ÉPROUVETTES C’est parti pour de bon : dans mon mini bol, je verse 5 ml d’huile végétale d’Andiroba et 42 ml d’huile végétale de Carthame. Ensuite, 21 gouttes d’HE* de Cryptomeria, 70 gouttes d’HE de Romarin à camphre et 25 gouttes d’HE de Gaulthérie. Enfin, 4 gouttes de Vitamine E. En veillant à bien mélanger (avec mon mini fouet) entre chaque ajout. Voilà, c’est prêt. Facile ! Il faut maintenant transférer le tout dans mon flacon et l’étiqueter consciencieusement afin d’éviter les dangereuses confusions.

Il est utile aussi de noter la date d’expiration du produit. Il se conserve trois mois à l’abri de la chaleur et de la lumière. Ce n’est pas tout : comme j’ai passé un bon moment et que je ne compte pas en rester là avec les cosmétiques maison, je me suis acheté un petit carnet afin de noter chaque produit : composition exacte, date de fabrication et mes remarques concernant son utilisation.

JULES, ES-TU LÀ ?

Il n’y a plus qu’à aller trouver mon cobaye chéri… Il ne devrait pas se faire prier bien longtemps pour tester mon mixture. Le pauvre se plaint depuis deux jours d’un sournois mal dans le bas du dos. Après un test préalable la veille dans le pli du coude (pour prévenir une éventuelle allergie), Jules a droit à son massage. Allez savoir si ce sont mes doigts de fée ou les vertus de cette huile faite « maison », mais

Huile végétale de Carthame > A l’odeur légère et particulièrement riche en oméga-6, elle stimule la régénération cellulaire. Idéale pour comme support à notre préparation.

Andiroba > Un très grand arbre qui pousse en Amazonie et dont les graines libèrent une huile très prisée par les populations indigènes pour soigner les inflammations articulaires. L’Andiroba est, en effet, dotée de nombreuses propriétés antalgiques.

HE de Romarin à camphre > Préconisée en cas de crampes ou courbatures. Attention, cette huile essentielle nécessite quelques précautions d’usage.

A proscrire aux femmes enceintes, aux enfants et aux sujets épileptiques.

HE de Gaulthérie > Un antidouleur conseillé contre les problèmes arthritiques et musculaires.

HE Cryptomeria > Fait également office d’antidouleur et de décontracturant.

Vitamine E > Extraite du tournesol, c’est un conservateur naturel qui évite le rancissement des huiles. (*) HE pour Huile Essentielle. Attention, elles sont pour la plupart très puissantes et doivent être employées avec modération et précaution.

A ranger hors de portée des enfants !

le lendemain, mon Tarzan s’en est retourné à la salle de muscu en sifflotant !

Source d’inspiration : www.aroma-zone.com (site traduit en anglais)

Allez savoir si ce sont mes doigts de fée ou les vertus de cette huile faite « maison », mais le lendemain, mon Tarzan s’en est retourné à la salle de muscu en sifflotant !

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ÇA VIENT DE SORTIR…

L’équilibre acido-basique VOUS AVEZ PEUT-ÊTRE DÉJÀ ENTENDU PARLER DE L’ÉQUILIBRE ACIDO-BASIQUE ? LE CONCEPT EST APPARU DANS LES MAGAZINES FÉMININS SOUS LE NOM DE « RÉGIME ACIDO-BASIQUE », PROMETTANT À CES DAMES UNE SILHOUETTE GRACIEUSE AVANT L’ÉTÉ. MAIS IL FAUT SAVOIR QUE LA PERTE DE POIDS N’EST QU’UN DES EFFETS SECONDAIRES D’UN MODE DE VIE QUI GAGNERAIT À ÊTRE MIEUX CONNU DANS LE MILIEU SPORTIF… QUI LIRA, SAURA. par Auriana BEAUTÉ

Nos corps modernes souffrent d’acidification, c’est un fait établi. La malbouffe, le stress, le café, le tabac et le sport pratiqué à haute dose participent à la production d’acide dans l’organisme.

UN CONCEPT Et voilà qu’arrive le concept « acido-basique ». Il repose sur l’étude de la chimie du sang : les protéines animales, sucres et graisse, sont sources d’acides uriques et acétiques lors de leur digestion. Le stress, quant à lui, nous inonde d’acide chlorhydrique.

Et le café, d’acide tannique. Sans oublier, bien sûr, le fameux acide lactique issu de la contraction musculaire, principal responsable de nos crampes et courbatures.

MAINTENU NATURELLEMENT À 7.4 Fort heureusement, la nature est bien faite. Face à ces arrivées massives d’acides, le corps réagit et neutralise (ou « tamponne ») l’acidité grâce à ses réserves en bases. Et cela, de sorte à maintenir l’équilibre acido-basique sanguin à un pH de 7,4. (pour rappel, vos cours de chimie au collège : acide + base = pH neutre). Ensuite, le corps évacue les cristaux formés, résidus de cette chimie, via les reins ou les pores de la peau (d’où l’importance de bien boire et de bien transpirer). Cependant, si le sang ne contient pas suffisamment de minéraux alcalins, il ira en chercher dans les réserves du corps : les cheveux (d’où calvitie), les tissus (d’où fonte musculaire) et les os (d’où ostéoporose), avec les conséquences délétères que cela implique pour notre santé.

SUJET FAVORABLE… OU PAS ?

Mais attention, nous ne sommes pas tous égaux dans l’art de « tamponner » : « Si certaines personnes réussissent à lutter contre l'agression que représente l'excès de substances acides, la plupart d'entre nous se montre, à divers degrés, peu capable de les neutraliser et les éliminer », explique le naturopathe Christopher Vasey, auteur de ‘L’équilibre acido-basique, source de bien-être et de vitalité’. « L'acidification du ‘terrain’ qui en résulte est la cause de très nombreux troubles, comme l’anxiété, la fatigue chronique, des difficultés à récupérer, les tendinites, etc. » UNE SOLUTION À PORTÉE DE FOURCHETTE Face à une alimentation de plus en plus déséquilibrée et pauvre en élé-

Si certaines personnes réussissent à lutter contre l'agression que représente l'excès de substances acides, la plupart d'entre nous se montre, à divers degrés, peu capable de les neutraliser et les éliminer.

MA SANTÉ 125 ments essentiels, il est vital de retrouver un peu de simplicité en faisant la part belle aux alcalins, tout en prenant garde aux excès : certains aliments, même très acidifiants, nous sont indispensables en matière de nutriments, de vitamines et de minéraux. Encore une fois, la santé repose sur un bon équilibre. Etant donné que nous produisons beaucoup d’acide en dehors de nos seuls repas, les aliments alcalins doivent être majoritaires dans nos assiettes, à hauteur d’environ 70% par rapport aux aliments acides.

ET LE SPORT DANS TOUT ÇA ?

C’est après l’effort, en phase de récupération, que l’acidité sanguine est très élevée. Ajouter des acides alimentaires sollicite considérablement notre organisme qui lutte déjà pour maintenir le pH sanguin. Avec, pour effet, de ralentir nos capacités de récupération, voire d’augmenter le risque inflammatoire. « La création d’acides lors d’une pratique sportive soutenue est en réalité un mécanisme de protection du corps, poursuit Christopher Vasey. Elle entraîne une sensation de fatigue, voire de douleur, qui nous incite à nous arrêter et à nous reposer (parce que le corps le réclame - CQFD). Mais certains sportifs ont des productions d’acides plus importantes que d’autres et devraient, s’ils souhaitent augmenter leurs performances, adopter des traitements de désacidification, voire une cure de plusieurs mois, comme je le préconise dans mon livre. » Cure qui consiste à associer des aliments alcalinisants avec des compléments alimentaires basiques (sels minéraux en poudre ou en comprimés).

PRÉFÉREZ-LA NATURELLE POUR MIEUX RÉCUPÉRER Parmi les cures les plus naturelles, celle au jus d’herbe d’orge est particulièrement appropriée, car elle s’appuie sur un produit naturel qui fait partie des compléments alimentaires basiques les moins transformés : une herbe mixée et séchée, simplement.

Outre son puissant effet alcalinisant, le jus d’herbe d’orge est également bourré de vitamines et minéraux.

L’idéal pour récupérer après l’effort. « C’est pour moi le complément le plus sain et le plus efficace en terme

Témoignage LAETITIA ROUX, CHAMPIONNE DU MONDE DE SKI-ALPINISME 2013 « Les sportifs se préoccupent souvent de leur bilan calorique. Ils devraient aussi se poser la question de la nature de leurs aliments. Chaque matin, je bois un jus de citron qui assure une bonne alcalinisation de mon organisme dès le début de la journée. »

Après l’effort, l’acidité sanguine est très élevée. Ajouter des acides alimentaires sollicite considérablement notre organisme qui lutte déjà pour maintenir le pH sanguin. Avec, pour effet, de ralentir nos capacités de récupération, voire d’augmenter le risque inflammatoire. d’assimilation. Je le recommande lors de courses à étapes, sur plusieurs jours, puisque c’est l’accumulation de l’acide au fil des jours qui aura une induction directe sur la baisse de rendement. En consommant du jus d’herbe d’orge soir et matin, vous tamponnez efficacement l’acidité accumulée sur toute la durée de la journée et vous repartez le lendemain avec vos réserves anti-acide pleines », confirme Cédric Berthomier, un diététicien (en chronobiologie, micronutrition, phytothérapie et nutrition sportive) qui accompagne les athlètes des équipes de France de ski. Pour lui, c’est clair, la cure au jus d’herbe d’orge est un magnifique allié pour la récupération du sportif (plus d’infos sur www.mydiet.fr).

EN CAS D’INFLAMMATIONS CHRONIQUES Enfin, notons que le pH sanguin agit directement sur la qualité de votre récupération et sur votre « potentiel » inflammatoire. En cas de tendinites chroniques par exemple, il est utile de vérifier l’acidité via des bandelettes urinaires : des mesures à effectuer trois fois par jours (sauf la première urine du matin) sur une période de deux semaines. En cas d’acidose, une cure ou un régime basifiant peut être envisagé.

Parmi nos sources : « La santé par la dépuration », de P. Jentschura et J. Lohkamper, Editions Dangles

Classification des aliments • Les aliments acidifiants > Produisent des résidus acides dans le sang suite aux transformations digestives, mais ils n’en sont pas moins utiles à l’organisme (viande, poisson, œufs, sucreries, fruits oléagineux, etc). A manger, par conséquent, en quantité mesurée.

• Les aliments acides > Aisément reconnaissables au goût acide, ils ont une action acidifiante ou alcalinisante suivant les personnes. Les ‘terrains’ acides doivent s’en méfier car, chez eux, l'effet de ces aliments sera toujours acidifiant. A l'exception des fruits, ils ne sont pas absolument indispensables, comme l'était d’ailleurs une partie des aliments acidifiants. Leur suppression ou, en tout cas, leur forte réduction est envisageable si votre organisme le réclame (on parle ici du vinaire, de la choucroute, du lait caillé, etc).

• Les aliments alcalinisant > Ils ont des vertus... alcalinisantes pour le ‘terrain’, quelles que soient les quantités ingérées. Ce sont ces aliments qui doivent être consommés avant tout par les personnes acidifiées (pommes de terre, bananes, châtaignes, tous les fruits secs sauf l’abricot, etc).

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MA MOBILITÉ 127

PNEUS HIVER Comme une évidence MALGRÉ LES CHUTES DE NEIGE FRÉQUENTES DE CES DERNIÈRES ANNÉES, MALGRÉ LES ROUTES BLOQUÉES PAR DES VÉHICULES MAL ÉQUIPÉS, MALGRÉ LE RISQUE D’ACCIDENT PAR MANQUE D’ADHÉRENCE… EH BIEN, OUI, MALGRÉ TOUTES CES BONNES RAISONS, CERTAINS AUTOMOBILISTES SE DEMANDENT TOUJOURS « POURQUOI CHAUSSER UN TRAIN DE PNEUS HIVER QUAND ON N’HABITE PAS À LA MONTAGNE ? » LA RÉPONSE TOMBE SOUS LE SENS ! par Denis ASSELBERGHS • Conditions neige durcie par la circulation : température - 5°C, vitesse 50 km/h > La distance d’arrêt est plus que jamais en faveur du pneu hiver : moins 37 m !

• Idem sur sol mouillé (+ 2°C, 90 km/h) : - 11 m pour le pneu hiver.

Comme on le voit, en toutes circonstances, le gain est flagrant.

NE PAS SE LAISSER PIÉGER Tout d’abord, les pneus hiver amènent un surcroît de sécurité. Mais pas seulement : ils contribuent aussi à une meilleure mobilité par le supplément de motricité qu’ils procurent. Un des principaux problèmes auxquels les automobilistes non équipés de pneus hiver doivent faire face est tout simplement… d’arriver à déplacer leur véhicule.

Combien de voitures ne restent pas bloquées à la moindre petite côte ? Combien ne comptent pas sur le coup de pouce de piétons, riverains ou autres usagers pour sortir de ce mauvais pas ? Sans évoquer les immenses pagailles que connaissent des agglomérations urbaines comme Paris et Bruxelles… pourtant bien loin des régions montagneuses ! D’aucuns objecteront qu’il s’agit là de situations exceptionnelles que l’on ne peut pas prévoir. Faux ! L’hiver revient chaque année. S’il y a bien une chose que l’on est en mesure de planifier, c’est la venue de l’hiver, tantôt précoce, tantôt tardif, mais qu’importe… tôt ou tard, givre et flocons seront de la partie.

Chausser des pneus adaptés, c’est se montrer prévoyant pour éviter de se retrouver coincé. Puis, bien sûr, il y a, répétons-le, un surcroît de sécurité que nous allons maintenant démontrer chiffres à l’appui.

SUR LE TERRAIN Nous parlions plus haut d’arriver ne seraitce qu’à se mouvoir. Mais lorsqu’on y parvient, encore faut-il pouvoir s’arrêter ! En freinage, les mesures qui prouvent la supériorité des pneus hiver sont révélatrices et incontestables. Voici les résultats de tests menés avec des enveloppes hiver et été fabriquées par un même manufacturier.

• Conditions glace : température - 5°C, vitesse 30 km/h > La distance d’arrêt est à l’avantage du pneu hiver : 13 m plus courte.

« NEIGE » OU « HIVER » ?

Les manufacturiers proposent tous dans leurs gammes des pneus « neige » adaptés aux conditions les plus rudes, rencontrées, par exemple, dans les Alpes, les Pyrénées ou en Scandinavie. En plaine, ces pneus neige sont peu vendus. On leur préfère des pneus hiver dont l’atout n°1 est d’être plus polyvalents. Concrètement, quand la température baisse, les pneus hiver garantissent une excellente adhérence grâce à la composition de leur gomme. C’est, en effet, le mélange utilisé qui permet à cette gomme de rester tendre et souple malgré le froid, alors que la gomme d’un pneu été, elle, se durcit avec les conséquences qui en découlent (moins de grip au freinage et en tenue latérale).

A contrario, quand les températures redeviennent pour quelques jours ou quelques heures quasiment printanières (ce qui devient de plus en plus fréquent, merci le réchauffement climatique !), les pneus hiver conservent un bon rendement, puisqu’ils se comportent alors comme des pneus été (mais en s’usant un peu plus rapidement).

L’HOMME FAIT LE RESTE Reste à rappeler une donnée fondamentale : le pneu peut beaucoup, mais ne peut pas tout. Ce n’est pas une assurance tout risque ! A vous de tenir le volant avec sagesse et vigilance, sans tomber dans ce panneau grossier qui consiste à croire que si les pneus hiver (ou neige) offrent un réel surcroît de sécurité, vous pouvez vous permettre d’augmenter votre vitesse… et prendre plus de risques. Autrement dit, gommer l’avantage procuré ! Une attitude parfaitement stupide, mais hélas trop fréquente.

Les chausser, c’est se montrer prévoyant pour bénéficier d’un surcroît de sécurité et éviter d’être bloqué à la moindre petite côte enneigée.

Pourquoi pas le train ?

Si la conduite sur neige vous convient modérément et si les embouteillages au pied des grands massifs vous insupportent (l’horreur absolue à Pâques ou au Carnaval !), pourquoi ne pas rallier votre station avec le train ? Ça va plus vite, il y a moins de stress, plus de confort et assez bien de liberté sur le volume de bagages autorisé. Mais, on vous le concède, le prix est relativement élevé et il faut - quand on vient, par exemple, de Belgique en Thalys - opérer à Paris un transfert en taxi ou en métro entre la Gare du Nord et la Gare de Lyon. Or, il existe des solutions pour palier à ces inconvéniens : anticiper l’achat des billets (d’où meilleurs prix) et prendre un Thalys Neige à destination des alpes françaises. Ainsi, vous arrivez DIRECTEMENT en gares de Chambéry, Albertville, Moûtiers, Aime-la-Plagne, Landry ou Bourg-St-Maurice ; gares où des services de navettes sont organisés vers les stations… Pensez-y !

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MA PLANETE

« 82 4000 »

Une équipe d’amis, un rêve commun, un porte-voix militant et solidaire

LE CONCEPT EST INÉDIT ET LA CAUSE, LOUABLE. REVENDIQUER LE DROIT AUX LOISIRS POUR TOUS EN RELEVANT UN CHALLENGE SPORTIF PEU COMMUN : L’ASCENSION DES 82 SOMMETS ALPINS CULMINANT À PLUS DE 4.000 MÈTRES D’ALTITUDE. CETTE OPÉRATION SOUTIENT L’ACTION D’ATD QUART MONDE ET, SURTOUT, SE COMPLÈTE D’ÉCHANGES EN MONTAGNE AVEC DES PERSONNES LAISSÉES POUR COMPTE ; L’IDÉE ÉTANT, À LONG TERME, DE LEUR TRANSMETTRE LA PASSION DE CETTE NATURE MAGNIFIQUE ET D’ACCOMPAGNER LEUR INSERTION. par Louise BIRON A la base, un groupe de copains, guides, accompagnateurs et alpinistes. Tous sont conscients du bonheur qu’ils ont d’évoluer dans un environnement exceptionnel. Bientôt, ils se fixent un objectif un peu fou : s’attaquer sur une courte période (3 ans1) à tous les sommet de plus de 4.000 mètres se dressant dans les Alpes. On en dénombre 82, répartis entre l’Oberland, le massif du Mont Blanc, le Valais, les Ecrins et la Bernina. Mais comme les protagonistes ne veulent pas réduire cette chevauchée à une simple performance, ils y ajoutent une dimension humaine, sociale, presqu’humanitaire2. Et c’est ainsi qu’au contact de l’association ATD Quart Monde, l’aventure devient le point de départ d’un défi solidaire.

2.000 NOUVEAUX DONATEURS Question incontournable : financièrement, comment ça marche ? Pour chaque 4.000 entrepris (sinon vaincu, car ce n’est jamais gagné d’avance), les alpinistes impliqués font un don et s’engagent à faire connaître ATD Quart Monde à 5 nouvelles personnes qui, à leur tour, font un don. Ce qui représentera pas loin de 2.000 nouveaux donateurs pour ATD au terme des 3 ans. A quoi sert cet argent ? D’abord à aider les personnes en difficulté approchées grâce à ATD Quart Monde. Ensuite, à monter un forum sur le droit au loisir pour tous. Et, enfin, à couvrir les frais d’édition d’un livre relatant cette démarche insolite entre ascensions et partage.

D’ILLUSTRES PARRAINS Il n’est pas inutile d’ajouter que les « 82 4000 » ont obtenu le soutien d’illustres parrains comme Patrick Poivre d’Arvor, Luc Alphand, Monseigneur Jean-Michel di Falco, Alain Souchon, Laurent Voulzy, Didier Barbelivien et François Soulage, qui préside le Secours Catholique. Tous à leur niveau s’impliquent dans le projet pour le cautionner et lui donner un maximum d’éclairage.

Info : www.824000.org Contact : 4000equipesolidaire@gmail.com

(1) De 2013 à 2015.

(2) Humanitaire, oui, certainement, mais le mot fait peur, car prétexte à trop de dérives.

Gravir tous les sommet de plus de 4.000 mètres se dressant dans les Alpes en y greffant une notion militante pour que chacun ait accès aux loisirs, mais aussi pour aider les plus défavorisés.

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