monsport 44

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monsport

#44 / 2014

3,95€

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Un numero

100% OUTDOOR! Quand les glaciers se jettent à la mer… TREKKING EN PATAGONIE

Jusqu’où ne pas aller trop loin… L’ULTRA-TRAIL DESTRUCTEUR ?

Electrique mais toujours authentique L’e-VTT POUR DE NOUVEAUX CHALLENGES

Sur les parois du Yosemite Park VANESSA FRANÇOIS : HANDICAP, CONNAÎT PAS !

mes destinations

monsportmagazine.com

GRAND VERT



Editorial

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CHANGER D’AIR… Autres paysages, autre rythme. On fait le break pour se vider le tête et recharger les accus… N’est-ce pas la fonction première des congés ? Se remettre « à neuf » par la détente et l’activité physique, de préférence dans un environnement serein : cette belle nature qui s’offre à ceux qui la respectent. Bien sûr, pour la majorité d’entre nous, la pause estivale passe par les loisirs actifs : jogging, mountain bike, cyclo, escalade, hiking… Toutes ces disciplines outdoor sont au cœur du numéro que vous tenez en main. Un monsport new look, puisque - vous l’aurez remarqué - il adopte un format plus confortable pour un meilleur équilibre entre le texte et l’image. C’est particulièrement perceptible dans les sujets ‘voyage-aventure’ qui vous transporteront cette fois dans les déserts proche-orientaux, sur les parois verigineuses du Yosemite Park, dans les stations alpestres les plus accueillantes et sur les immenses glaciers de Patagonie… De quoi vous permettre de passer quelques bonnes heures de lecture ! Puis, il y a la santé, une rubrique que nous voulons pertinente. Avec notamment un article édifiant sur les dangers que génère la pratique excessive du trail running. S’il est gratifiant d’établir des performances et merveilleusement stimulant de relever des challenges, il n’en faut pas moins raison garder. Même si vous êtes un cador et même si puiser dans vos réserves ne vous a jamais posé de problèmes, méfiez-vous de « la course de trop » : c’est prendre le risque de graves séquelles qui pourraient vous tenir éloignés des pelotons pendant trop longtemps. Rester lucide, ne jamais se surestimer : c’est notre conseil en ces temps de vacances que nous vous souhaitons riches d’échanges, d’expériences et de plaisirs simples dans cet univers du sport que nous aimons tant. Denis Asselberghs rédacteur en chef

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Sommaire

SOMMAIRE

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monsport MON ACTU

masanté #44 18

06 PORTFOLIO

Anna, Hazel, Wouter, Torin et les autres

AGENDA Préparez la rentrée !

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RUNNING Des groupes très motivants

CARNET DE COURSE Frappadingue… vraiment dingue

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Mise en page Direction artistique Emeric de Baré emeric@chello.be

62 ANJOU VÉLO VINTAGE Si trop sérieux, s’abstenir

64 70 SHOPPING Le top des équipements

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PIXPAGES

29 FILLES ET VTT En plein boum !

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TRANS TUNISIA Que du bonheur !

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Rédacteur en chef Denis Asselberghs

ON THE MOVE

DOSSIER OUTDOOR

76 PHOTO AWARDS Des lecteurs très doués…

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ASSISTANCE ÉLECTRIQUE La révolution VAE

MATÉRIEL Et pourquoi pas un drone ?

36 LE STREETSTEPPER Un hybride très tendance

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79 COUNTRYSIDE La nature en numérique

MA SANTÉ

TEST HIKING 6 chaussures à la loupe

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FONDATION LAFUMA De la nécessité d’être éco

80 ULTRA-TRAIL Gare aux excès

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LA BANANE Ne vous privez pas

VANESSA FRANÇOIS Elle a la foi !

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FAIT MAISON Le granola d’Auriana

D’HIER ET D’AUJOURD’HUI L’évolution des sacs Osprey

MES DESTINATIONS

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Y VOIR CLAIR Julbo RX Trem

BIBLIQUE… Trek en Terre Sainte

CAHIER GRAND VERT

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AVORIAZ Des vététistes choyés

93 LA PATAGONIE Entre gauchos et manchots

MA PLANÈTE

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BEAUFORTAIN Le goût du vrai

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Editeur responsable Directeur de la publication Denis Asselberghs denis@rushmore.be

CHÂTEL A fond la forme !

PRAZ DE LYS Escalade et parapente

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GRAND-MESSE Le Roc d’Ardenne

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CLIMATOLOGIE Les colères de Werner Munter

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Collaborateurs Maxime Aubertin, Auriana Beauté, Louise Biron, Paul Chance, Mark De Geest, Bernard Frantz, Raphaël Godet, Sophie Mathay, Nolwenn Patrigeon, Jacqueline Reul, Grégory Rohart, William Thovex, Julie Verbeke, Eric Verschueren Photos Shutterstock, Photonews, Grégory Rohart, Bernard Frantz, Auriana Beauté, Maxime Asselberghs, Nicolas Pirlot, Ciryl Charpin, Stéphane Regnard, Rosanna Castrini, Shaun Argent, Rich Christiansen, Moustache Bikes, A.S.O./S.Boué, Red Bull Content Pool, La Haute Route Communication, Porsche Pix-Gallery, On Running, Scott Sports, Julbo Media + Galeries : Trans Tunisia (Thierry Dricot, Luc Paquier, Sophie Mathay, Birgit Carly) Anna Frost (Salomon Press, Jordi Saragossa) B&E Inventational (David Malacrida) - Hazel Findlay (Big UP Productions) - Anjou Vélo Vintage (B. Bechard, C. Pilard) - Les Contamines presse (G. Lansard) - Les Saisies presse (J.L. Armand, A. Parant) - Avoriaz presse (S. Lerendu, P. Gombert) Le Beaufortain presse (C. Martelet, J. Dorol, G. Lansard) - Praz de Lys-Sommand presse (L. Girard, F. Patry) - Châtel presse (J.F. Vuarand) Frappadingue (Panam Xtrem 2013) - Roc d’Azur (Blanco Negro) + Archives : Fondation Lafuma (Daily Mail) Osprey - Eric Verschueren (Streetstepper) panzenberger.com - altitudefilm.fr (Vanessa François) - berge-im-kopf.ch Couverture © Scott Sports > action Contessa Genius 710 Publicité (Belgique et international) Maxime Asselberghs Big Bang Agency +32 (0)498 20 71 95 maxime@bigbang-agency.be Publicité (France) Karine Chapochnik Chapcom Media +33 (0)4 26 03 47 90 kchapochnik@chapcom.fr Distribution & administration info@monsportmagazine.com monsport est une publication Rushmore Communication av. de l’Exposition 424 – BT 20 1090 Bruxelles Belgique +32 2 307 51 56 info@rushmore.be


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Anna Frost Retour gagnant ! Victime d’une fracture de fatigue, la charmante Néo-Zélandaise a vécu deux années de galère, mais elle s’est bien soignée pour finalement revenir au top. La preuve : cette magnifique victoire sur la Transvulcania, en Espagne, aux Canaries. Surclassant la concurrence lors de cette première épreuve des Skyrunner® World Series version Ultra, notre « kiwi survitaminé(e) » (qui nous a fait le plaisir d’intégrer le jury des monsport Photo Awards - ndlr) en a profité pour s’attaquer au record de l’épreuve. Objectif atteint, puisqu’Anna a amélioré de près d’une minute le temps qu’elle avait elle-même établi lorsqu’elle s’était imposée en 2012. Son chrono : 8 heures, 10 min et 41 sec. Ambassadrice de Salomon, Miss Frost portait pour l’occasion une séante tenue bleue issue de la collection qu’elle a dessinée avec son partenaire. On retiendra aussi son grand sourire tout au long du parcours, sa joie de vivre si communicative. Une véritable marque de fabrique. Car pour Anna Frost, courir, c’est avant tout prendre du plaisir. Belle philosophie !


Mes Exploits

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Mes Vertiges

Hazel Findlay Qu’elle est raide, ma falaise ! Respect pour cette blonde Anglaise, la toute première femme à avoir grimpé une voie traditionnelle en E9 ! Une ascension folle sur une dalle de 48 mètres à laquelle vous avez pu assister dans le moyen métrage « Spicy Girl » projeté lors du dernier Banff (le festival du film de montagne et d’aventure). Quand on apprend que cette paroi, qui se dresse à Dyer's Lookout (dans le Devon), est exposée aux vents et balayée par les embruns d’une mer rarement calme, on ne peut qu’être épaté par l’audace de Hanzel Findlay, 23 ans, diplômée en philosophie à Bristol. Détail amusant… et humour typiquement british : la voie empruntée s’appelle « Once Upon A Time In The Southwest ». Depuis ce tour de force, la sujette de Sa Très Gracieuse Majesté défie la verticalité aux quatre coins de l’Europe, mais aussi dans le Yosemite Park, l’un de ses spots favoris, à l’instar de Vanessa François que vous retrouverez en page 46.

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Wings For Life World Run Essai transformé C’est le 4 mai qu’a été portée sur les fonts baptismaux cette course qui fédère les joggeurs à travers 6 continents et 32 pays. Une épreuve planétaire pour la bonne cause : réunir des fonds au profit d’une association œuvrant dans la recherche médicale (les lésions de la moelle épinière). D’emblée, les promoteurs ont affiché un bilan positif avec 35.397 participants et plus de 3 millions d’euros récoltés. Bravo ! En Belgique, à Ypres (photo ci-dessous), ils étaient 2.142 à avoir répondu présent. Malgré un soleil radieux pas idéal pour les grosse perfs, le peloton a défié avec bravoure la maudite Catcher Car… On vous rappelle le principe : démarrant une demi-heure après le coup d’envoi, cette voiture-balai élimine les concurrents au fur et à mesure qu’elle les dépasse. Le dernier « survivant » se nomme Wouter Decock. Il n’a été rattrapé qu’après 65,11 km. Impressionnant ! Mais que dire alors de Lemawork Ketama et Huaman Quispe qui ont respectivement couvert 78,57 et 78,48 km, l’un à Sankt Polten en Autriche, l’autre à Lima au Pérou. Ils sont les grands dominateurs de ces 1ers Wings For Life World Run. A noter qu’à Ypres, la mignonne Nele Louwagie s’impose chez les filles. Plusieurs célébrités ont soutenu l’événement à travers le monde, comme Sebastian Vettel, Lindsey Vonn, Mark Webber et David Coulthard. En 2015, les runners ailés s’élanceront le 3 mai. Notez-le déjà dans votre agenda !

Nele Louwagie

Wouter Decock


Mes Coups de Coeur

Un jour, une course, une planète… Petit patchwork d’images ramenées de Vérone (Italie), Barcelone (Espagne), Sankt Pölten (Autriche), Darmstadt (Allemagne), Ljubljana (Slovénie), Zadar (Croatie), Bucarest (Roumanie), Florianopolis (Brésil), Cape Town (Afrique du Sud) et Auckland (Nouvelle-Zélande).

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Candide Thovex

B&E Inventational Le show avec B-Dog et E-Dollo ! Neige de glacier à la pointe de l’été ? Non, neige de printemps pour vous garder au frais… Car monsport adore la glisse et prépare déjà le prochain hiver. Voilà pourquoi ces photos qui fleurent bon les flocons ! Elles ont été prises aux Arcs les 5 et 6 avril lors du B&E Inventational, un événement hors du commun initié par le Canadien Phil Casabon (aka « B-Dog ») et le Suédois Henrik Harlaut (aka « E-Dollo ») : deux skieurs à l'imagination débordante, sans doute les plus inspirés du moment. Pour leur petite partie de jambes en l’air, B&E avaient imaginé un terrain de jeu complètement fou. Ils y ont convié 19 riders triés sur le volet. Phil et Henrik voulaient mettre la barre haut, très haut. Leur ambition : révolutionner la discipline, la réinventer, rien de moins ! Le show fut de toute beauté, privilégiant le style à la difficulté pour un maximum de fun et un minimum de pression. Avec un joli succès à la clé, puisque 5.000 spectateurs et quelque 35.000 internautes ont suivi le contest en live. Torin Yater-Wallace, l’étoile montante du halfpipe - élu meilleur rider de la journée par ses pairs - est reparti avec 10.000 dollars, tandis que la légende du freeski Candide Thovex marquait une fois encore les esprits avec un surprenant double backflip.

Phil Casabon et Torin Yater-Wallace (de G. à DR.)


Mes Revenons-y

Henrik Harlaut

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AGENDA

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Mes Rendez-Vous

PROFITEZ DES VACANCES… , ,

pour preparer la rentree

TRAILS, VARIEZ LES PLAISIRS Montagne, campagne ou ville… Le running tout terrain se diversifie en réclamant des efforts parfois très différents. C’est tout bénéfice pour la discipline et le cercle des adeptes qui s’agrandit chaque jour un peu plus. • 29 AUG > The North Face Ultra-Trail du Mont-Blanc® : 168 km et 9.600 m de dénivelé depuis Chamonix. C’est le Graal ! • 13 SEPT > Le 3e Ecotrail de Bruxelles avec tout un panel de courses : 9, 19 et 80 km, en solo, en duo, en rando et même en formule Run Bike Bike. • 28 SEPT > Toujours à Chamonix, décidément très prisé, les recalés de l’UTMB (ou les revanchards ?… ou les infatigables ?) prendront plaisir à disputer le Trail des Aiguilles Rouges (50 km / 4.000 m D+) ou le P’tit Trail (15,6km /1.240m D+). • 5 OCT > Le Jura est une région splendide et Besançon, une agglomération paisible, agréable. Mais avec le Jungle Run, changement d’ambiance : c’est la folie sur 7 ou 14 km, avec une foule d’obstacles à affronter (filet de grimpe, champs de pneus, tuyaux, franchissement de voitures, bennes, rondins, mousse, fumée, bus, etc). Lire à ce propos le Carnet de Raphaël Godet en page 22.

• 19 OCT > retour à une ambiance plus calme… et moins boueuse : le Brugge Urban Trail vous invite à sillonner la Venise du Nord sur 10 km à travers espaces verts, canaux et vieilles pierres.

MARATHONS, UN FLORILÈGE Pour boucler les mythiques 42,195 km, la fin de l’été et surtout l’automne sont des périodes propices. Le calendrier offre 1001 possibilités, du plus prestigieux au plus improbable. Exemple : courir sur une île anglo-normande, à Guernesey (24 AUG), c’est sympa et très minimaliste. Plus hard et plus pentue, la Suisse vous convie au Jungfrau Marathon (13 SEPT). A Cologne, le coup d’envoi sera donné au pied d’une des plus belles et plus hautes cathédrales d’Europe (14 SEPT). Envie de poser les pieds à l’autre bout du monde : Sydney vous fixe rendez-vous le 21 SEPT. Ou Moscou, le même jour ?… mais en ces temps troublés, ce n’est pas politiquement correct. Le trekking de Grégory Rohart (page 93) vous a fait rêver ? Alors, va pour le Patagonian International Marathon (27 SEPT). Le lendemain, vous avez le choix entre Montréal et Berlin. L’accueil dans la capitale allemande est toujours très apprécié des coureurs. Le 5 OCT, Lisbonne vous attend, mais, attention, ça monte et

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monsport ça descend non-stop. Donc, dur, dur ! Le même dimanche, à Bruxelles, c’est plus simple (encore que…). Le 12 OCT, relief nettement plus plat à Eindhoven - normal, les Pays-Bas - et Chicago qui borde le Lac Michigan. Le 18 OCT, grosse ambiance à Bilbao et, le 19 OCT, à Amsterdam. Besoin d’eau pour vous donner du courage ? Le Marathon des Niagara Falls se déroule côté canadien le 26 OCT. Même date pour Venise et sa lagune. Vous voulez du rude et du chaleureux : Dublin le 27 OCT, voilà ce qu’il vous faut. Pour New York, vous devrez patienter jusqu’au 2 NOV. Et si vous exigez la météo idéale, pourquoi pas Lanzarotte dans les Canaries (29 NOV) ? Enfin, c’est en Toscane que vous affronterez l’hiver, avec les marathons de Florence (30 NOV) et de Pise (21 DEC).

VOUS VOULEZ PLUS COURT ? Trois bons plans pour ceux qui aiment l’asphalte. Le 28 SEPT, Paris-Versailles qui démarre près de la Tour Eiffel, grimpe la terrible côte de Meudon et se termine après 16 km aux portes du château

qui fit la gloire du Roi Soleil. Le 12 OCT, pourquoi ne pas essayer les 20 Km de Paris (à ne pas confondre avec le semi) ? Et le 7 SEPT, si vous n’avez pas de projet pour occuper gaiement votre dimanche, inscrivez-vous à la Color Run de Tour & Taxis. Vous en reviendrez rose de bonheur (ou jaune, ou bleu…).

MA BÉCANE ET MOI Le vélo continue à faire recette, y compris le cyclo qui, après quelques années difficiles, revient en force. Beaucoup de sorties à caractère sportif sont organisées. En voici une dizaine pour finir la saison en beauté. • 9 AUG > La Decathlon Classic Leuven : de 42 à 169 km selon vos aptitudes ou vos envies. • 16 au 22 AUG > La Haute Route Dolomites Alpes Suisse : 7 étapes chronométrées de Venise à Genève. • 23 AUG > Les Géants des Ardennes : 85 ou 143 km depuis Liège (Angleur). • 24 et 25 AUG > La Haute Route Compact : 2 étapes


Mes Rendez-Vous chronométrées de Genève à Courchevel. • 24 au 30 AUG > La Haute Route Alpes : 7 étapes chronométrées de Genève à Nice. • 30 AUG > Climbing for Life : la montée du Tourmalet qui culmine à 2.115 m et, la veille, une rando de 105 km autour d’Argelès. • 1 au 7 SEPT > La Haute Route Pyrénées : 7 étapes chronométrées de Barcelone à Anglet sur la Côte Basque. • 13 SEPT > La Ronde Picarde : de 50 à 180 km au départ d’Abbeville dans la Somme. A CHACUN SON NIVEAU A moins d’être un athlète de pointe, il y a peu de chance que vous participiez à ces meetings… mais persévérez, l’espoir fait vivre ! • 21 AUG > athlétisme, IAFF Diamond League à Stockholm Pour le plaisir des yeux : Maria Sharapova en route vers une 2e victoire à Flushing après celle de 2006 ?

• 25 AUG au 7 SEPT > US Open de tennis à Flushing Meadows (Queens, New York) • 24 et 28 AUG > athlétisme, IAFF Diamond League à Birmingham et Zurich • 3 au 7 SEPT > Championnat du Monde de VTT/Trial à Hafjell (NOR) Comme d’hab, un plateau royal au prochain Van Damme.

• 5 SEPT > athlétisme, Memorial Van Damme au Stade Roi Baudouin pour clôturer la IAFF Diamond League 2014 • 13 SEPT > Championnat d’Europe de Triathlon longue distance à Almere (NL) • 11 OCT > Ironman à Kailua-Kona qui n’est autre que le très fameux triathlon d’Hawaii (USA)

er

Souvenir intense quand, l’an passé, Frederik Van Lierde gagnait l’Ironman d’Hawaii !

• 28 OCT au 3 NOV > tennis, finale de la Fed Cup • 17 au 23 NOV > tennis, finale de la Coupe Davis


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De l’air et de l’action ! Le renouveau du jogging Frappadingue, attention les taches… Alpes, Azur, Ardennes, 3 ROC ou rien ! VTT, aussi l’affaire des filles VAE, take it easy Streetsteppers, ça vient de sortir Comparatif chaussures de hiking Lafuma, une fondation Portrait Vanessa François Osprey then & now Zoom Julbo RX Trem

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COURIR EN GROUPE

le second souffle du running

La course à pied fait un retour en force. Les pelotons des joggings et des marathons n’ont jamais été aussi fournis. On voit des gens trottiner partout et à toute heure. Dans les bois, sur les RAVELs. Même sur les pistes d’athlétisme. Et de plus en plus souvent, on croise de grands groupes : généralement des débutants sous la conduite d’un coach. Clairement, la révolution est en marche… accélérée. A la fin des années ’60, surtout en NouvelleZélande et aux Etats-Unis, on vit apparaître un nouveau sport voué à un bel essor : le jogging. A la base, il s’agissait de courir calmement, sous la barre des 10 km/h, ce qui

Depuis quelques années, le running regagne du terrain avec une vigueur inattendue. Les grands rendez-vous sont très vite sold out, certains marathons comme Londres ou New York organisant même des loteries pour départager les candidats !

par Eric VERSCHUEREN


Dossier Outdoor n’est plus vrai maintenant, car si le terme jogging est resté, l’allure, elle, s’est adaptée aux envies et aux capacités des pratiquants. Pendant plus de 10 ans, le nombre d’adeptes est allé grandissant. Des rendez-vous importants ont vu le jour, comme le marathon de New York (première édition en 1970), puis ceux de Berlin (1974), Paris (1976) et Londres (1981). Après un pic au milieu des Eighties, l’enthousiasme s’est peu à peu tassé. Pas que le soufflé soit complètement retombé, mais il était clair que la courbe de progression avait arrêté de grimper, Monsieur et Madame Tout le Monde choisissant de se diriger vers d’autres sports récréatifs comme le VTT, le tennis, la randonnée, voire le golf.

montagneux, par opposition à l’asphalte qui caractérise les joggings routiers. LES « FÉMININES » AFFLUENT Pour les femmes, les statistiques confirment notre propos. Voici 10 ans, sur 100 inscrits à une course de 10 km, 10% à peine étaient de sexe féminin. En 2014, ce pourcentage est à multipler par 3 ou 4 ! Mieux, des promoteurs réussissent des scores incroyables en montant des joggings exclusivement destinés à ces dames et ces demoiselles. Nos fidèles lecteurs se souviennent d’ailleurs que monsport a montré la voie en imaginant avec Jacques Borlée la « Ladies Run Olivia Borlée » (devenue

ensuite « Spirit Run Olivia Borlée »). En 2009, pour son lancement, elle réunira d’emblée pas loin de 1.500 participantes sur un parcours tracé dans un des lieux les plus bucoliques de Bruxelles : le Bois de la Cambre. Aujourd’hui, d’autres organisations ont pris le relais avec des chiffres de fréquentation en hausse constante. Exemple : 3.000 filles se sont retrouvées à Courtrai en mai 2013. Pourquoi tant de femmes, comment l’expliquer ? Sans doute par le phénomène des groupes d’initiation du genre « Start to Run » ou « Je cours pour ma forme ». L’idée (évidemment dictée par des considérations commerciales : plus il y a de coureurs, plus il y a d’ache-

La femme est-elle l’avenir du jogging ? En tout cas, elle contribue à son renouveau.

Voici 10 ans, sur 100 inscrits à une course de 10 km, 10% à peine étaient de sexe féminin. Aujourd’hui, les filles sont 3 à 4 fois plus nombreuses ! UNE VIGUEUR RETROUVÉE Or, depuis quelques années, le running regagne du terrain avec une vigueur inattendue. Les courses de 10 à 15 km voient leurs entry lists grossir. Les grandes épreuves sont très vite sold out, certains marathons comme Londres ou New York devant même passer par la case loterie pour départager les candidats ! Deux tendances lourdes expliquent ce phénomène : l’arrivée en masse des femmes et le succès du trail running, nom à coloration « marketing » donné aux coursesnature, celles qui se disputent sur des sentiers, dans le sable ou sur les terrains

Pour sa première édition, en 2009, la Ladies Run Olivia Borlée avait rencontré un franc succès.

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Dossier Outdoor

monsport teurs potentiels sur le marché du running CQFD) est de « transformer » des néophytes complètes en sportives capables de tenir 5, 10, voire 21 kilomètres. Un objectif que la plupart atteignent grâce à des plans d’entraînement bien pensés (une préparation habituellement de 3 mois), mais aussi - et surtout - grâce à cette fameuse dynamique de groupe qui fait que les femmes, majoritairement peu enclines à courir seules, trouvent là une occasion rêvée de franchir le pas… POUR LA SANTÉ, PAS POUR LA PERF’ « Fin des années ’90, le concept ‘Start to Run’ est apparu en Belgique, d’abord en Flandre, nous explique Jean-Paul Bruwier, directeur de publication chez Zatopek, un mensuel spécialisé running. On trouvait derrière cette initiative un magazine (Runnersworld ), un équipementier (Nike) et l’aile flamande de la fédération d’athlétisme (VAL). Il s’agissait surtout d’un mouvement de santé assez éloigné de la philosophie des clubs. Les gens s’inscrivaient pour se sentir bien, pour bouger. Pas pour signer des performances. En 2006, nous avons lancé de notre côté ‘Je cours pour ma forme’. Le nom nous avait été inspiré par l’Association Francophone de Sport Scolaire qui, la même année, avait créé cette opération qui

devait toucher près de 70.000 enfants ». ‘Je Cours pour ma forme’ (13.000 participants en 2013 contre 10.000 l’année d’avant) met aussi l’accent sur la santé et la convivialité, avec un modus operandi qui associe les communes (122 ont répondu présent dans le sud du pays). Celles-ci envoient de futurs responsables de groupes se familiariser aux techniques de coaching chez Zatopek. Ceci fait, Zatopek leur remet des carnets d’entraînement, des vestes… et les moniteurs fraîchement formés entament alors leur mission : un programme sur 12 semaines (au rythme de 3 sorties hebdomadaires) à l’issue desquelles l’élève bouclera, sans forcer et sans s’arrêter, la distance de 5 kilomètres (voire plus s’il en a les aptitudes). « Le but est vraiment de leur donner l’envie de continuer, reprend Jean-Paul Bruwier. Suivant les communes, le prix va de 4 à 40 ¤ pour un cycle. Le public est majoritairement féminin (80 à 85%). On rencontre beaucoup de jeunes femmes qui, après avoir accouché, cherchent près de chez elles une activité sportive bon marché. Le fait d’être en groupe les rassure, car, je le répète, c’est avant tout convivial. Pour preuve, nous avons commencé à fêter nos premiers mariages ‘Je cours pour ma forme’ ! »… C’est effectivement un signe qui ne trompe pas !

Salomon Free Citytrail Training Ou quand un fabricant s’implique à fond dans l’exploitation de ses produits… Explication. Salomon ne se contente pas de vendre des chaussures, il propose désormais des parcours pour en tirer le meilleur. Pour le moment (mais ce n’est qu’un début), l’équipementier se limite aux tracés urbains. Vous pouvez les télécharger via l’application Citytrail. Prenons Paris pour illustrer notre propos. Salomon y a imaginé plusieurs circuits thématiques : 8.5 km dans le Bois de Vincennes, 5.75 km dans Montmartre et ses alentours ou 10.5 km pour une tournée des grands parcs (Luxembourg, Montsouris et Cité Universitaire). En France, une quarantaine de villes ont été sélectionnées. Au Royaume-Uni, 13. En Espagne, 11. En Italie, 4. En Suisse, 3. Idem au Portugal. Et la Belgique n’a pas été oubliée avec 2 runs dans le centre historique de Bruxelles (8.3 km et 11.2 km). Le principe est de vous amener à partager vos expériences avec la communauté Salomon en enregistrant vos Citytrails. Encore plus fort : joignez-vous aux Community Runs sous la conduite de guides Salomon. En consultant l’adresse internet dédiée, vous trouverez des lieux de rendez-vous déterminés selon vos aptitudes, débutant, confirmé ou intermédiaire. Inscrivez-vous en pointant le jour et le niveau qui vous conviennent (entendu que les sorties sont prévues pour un nombre limité de personnes et que les places restantes sont clairement mentionnées sur le website). Belle idée, bravo Salomon ! http://citytrail.salomonrunning.com

Quelques groupes JE COURS POUR MA FORME Programme établi sur un trimestre à raison de 3 séances hebdomadaires. S’adresse aux plus de 12 ans. Quatre niveaux existent : 0 à 5 km, 5 à 10, 10 à 15 et 15 à 20. Pour tous renseignements et découvrir la liste des communes qui adhèrent : www.jecourspourmaforme.be START TO RUN Comme le rappelle le website, Start to Run s’adresse « aux hésitants, aux débutants, aux filles qui se trouvent un peu enveloppées, aux jeunes, aux moins jeunes, aux mecs un peu essoufflés »… Le programme tourne sur 10 semaines. Il est placé sous l’égide des fédérations d’athlétisme du nord et du sud du pays. But premier : courir 5 km sans s’arrêter. Ensuite, l’objectif sera de tenir sur des distances plus longues ou d’intégrer la section jogging d’un club d’athlétisme. www.starttorun.be START FOR LIFE 500 à 600 membres basés dans la province de Liège. Credo : « Courir ensemble pour son bien-être et sans obligation de niveau ». www.womanrace.be (Mais ouvert aussi aux hommes) JOG IN ATTITUDE De 7 à 97 ans, pour apprendre à courir, pour progresser ou pour atteindre un objectif particulier. Sur Liège. www.joginattitude.be DIVERS www.jamesclub.be (Bruxelles) www.brusselssightjogging.com (Bruxelles) www.sportpourtouswavre.be (Wavre) www.vitalite-binche.be/jogging (Binche) www.leseclates.be (Péruwelz) www.rtsprimont.be (Sprimont)



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monsport CARNET DE COURSE Nos journalistes ne se contentent pas d’observer, ils passent à l’action ! Compétitions en tous genres, à pied, à vélo, à la rame ou à la voile, oui, ils participent. Et vous racontent.

LA FRAPPADINGUE

par Raphaël GODET

Dans la boue et la bonne humeur Galoper dans la boue, ramper, grimper, porter, tirer… Les courses à pied en mode « commando » connaissent un énorme succès. Notre reporter a testé « La Frappadingue » près de Paris. Récit.

C’était un dimanche d’octobre qui coïncidait avec le changement d’heure. Une heure de plus au plumard avant d’attaquer ce que mon pote m’avait vendu comme « une épreuve rigolote ». On arrive sur place, à Jambville, dans les Yvelines. C’est là, sur le domaine du Forest Hill, que va

être donné dans quelques minutes le départ de la Frappadingue : 12 kilomètres pas comme les autres. « Voyage au bou(e) de l’enfer, et le pire, c’est qu’on aime ça » dit le slogan. C’est vrai que l’endroit est parfait, il y a de l’eau, des trous, de la boue, du dénivelé, un château...

2.300 RUNNERS FOUS Ce matin-là, je suis accompagné de 2.300 runners fous. La plupart se sont déguisés pour l’occasion, ce qui donne lieu à des scènes assez drôles. Superman papotant avec une bonne sœur. Les Dalton bavassant avec un gendarme. Un


Dossier Outdoor

Je me rappelle alors que le principe de l’épreuve est de croiser sur son chemin un obstacle tous les 400 mètres… Mouainnn, on n’est pas rendu ! Schtroumpf qui devise avec un homme de Cro-Magnon… Un concurrent me confie qu’il voulait se déguiser en cheval « histoire d’être bien raccord avec cette course à obstacles, mais ma copine ne voulait pas que je lui prenne sa paire de bottes marron. » Dommage ! Bref, l’ambiance est joyeuse dans ce carnaval géant. Une sono maintient la pression en attendant le top départ. Des coureurs ont quand même le visage fermé. Pour eux, c’est du sérieux. D’autres essayent de se concentrer ou font d’ultimes étirements. Quelques-uns ne tiennent plus en place. Certains, enfin, s’étonnent d'être là. Mais

pas un seul ne regrette. Avec mon ami, je m’installe dans le sas de départ. « C’est bientôt votre tour d’y aller » prévient un officiel. Un de mes voisins, apparemment habitué à ce genre de sorties dominicales, me conseille de bien regarder une dernière fois le bleu de travail que j’ai enfilé pour l’occasion. « Tu ne le reconnaîtras pas à l’arrivée… et tu n’auras plus qu’à le jeter. » Ah bon ? COMME DES GOSSES Cette fois, nous y sommes, dans l’enfer de la Frappadingue. Premiers mètres et déjà premiers obstacles. Faut se mouiller, pas le choix. « C’est dur au début de se salir, mais tu vas voir, on s’y fait » me déclare le même gars qui m’avait prévenu pour mon bleu de travail ‘bon pour la poubelle’... Clairement, je suis cerné. J’ai de l’eau jusqu’à la taille. Trempé, je n’arrive plus à avancer… et j’ai à peine fait un kilomètre ! Je me rappelle alors que le principe de l’épreuve est de croiser sur son chemin un atelier (traduisez ‘un obstacle’) tous les 400 mètres… Mouainnn, on

n’est pas rendu ! Et hop, la galipette sur la pelouse. Et hop, la roulade sur les bottes de paille. Je n’ai pas encore trouvé mon second souffle qu’une palissade s’offre à moi. « Prends la corde, prends la corde ! » me hurle un bonhomme très énervé qui me traite comme un moins-que-rien. Non, mais, tranquille, je l’ai vue ta corde. Allez, première tentative : argghhh, je glisse. Ce fichu bout de ficelle est trempé. Deuxième essai : re-échec. Troisième essai : re-re-échec. Quatrième essai : re-re-re-… Ah non, c’est bon, j’y suis ! (merci pour le coup de main, les sympas déguisés en « Bioman »). Je me remets à courir. J’ai l’impression de peser

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monsport 200 kilos ! Je me retourne pour demander à mon pote comment il va. Il se marre en me voyant. « Tu as les cheveux tout marron ! » Il n’est pas beaucoup mieux avec son short dégoulinant de boue… ce qui, vous en conviendrez, peut porter à confusion.

Et hop, la galipette sur la pelouse. Et hop, la roulade sur les bottes de paille…

UNE BELLE GALÈRE Nous sommes à mi-parcours. En tout cas, je crois, car il n’y a aucun panneau indiquant le kilométrage. Je me prépare à franchir ma 123.456e flaque d’eau (boueuse, bien sûr !) et, sur le bas-côté, un supporter se moque de moi. Il est tout propre. J’ai bien envie de le salir un peu. Trop tard, d’autres s’en sont chargés pour moi… Un peu plus loin, le passage dans des tubes de chantier semble être une belle galère. Dans ces cas-là, tu trouves toujours quelqu’un qui sait mieux y faire que toi. « Il faut traverser sur le dos, c’est plus simple », me crie un quadra sûr de son coup. Eh bien, vas-y, je te regarde. Et le voilà qui se lance. Ça commence plutôt bien… mais ça peine à finir. Le pauvre, n’y arrivant pas, se plaint auprès des organisateurs : « Beaucoup trop petit, votre machin, c’est impossible ! »… Allez, obstination, reine des vertus : nous, on en termine, l’arrivée n’est plus qu’à 300 mètres. J’ai l’épaule gauche douloureuse, j’ai flingué ma paire de baskets, mon bleu de travail est effectivement bon pour la poubelle, mais quelle belle matinée !... « Génial, cette thalasso ! » conclut mon pote en récupérant sa médaille de finisher. Oui, génial. On reviendra.

Gadoue, on en redemande ! Si les courses à obstacles vous branchent, si les roulé-boulé dans la boue participent à votre bonheur, si vous n’en avez jamais assez… alors sachez qu’il existe plusieurs organisations mettant ce genre d’épreuves à l’honneur. • La Frappadingue des Yvelines a désormais des sœurs : Opale, Occitane, Alp, Rhône, Ardennes… www.frappadingue.net

• Venue d’Amérique du Nord, la Spartanrace est désormais bien implantée au Royaume-Uni. Mais d’autres pays européens l’accueillent à leur tour, notamment l’Allemagne, l’Espagne, l’Italie et la France (près de Paris le 13 septembre et au Castellet les 11/12 octobre). > www.spartanrace.com • Très prisée aussi, la Fisherman’s Friend StrongmanRun fait le plein partout où elle se pointe : en Belgique (à Zolder, c’était le 24 mai), en Suisse, au Luxembourg, en Autriche, en Hollande (à Hellendoorn, le 7 septembre) et en France (à Mantes-la-Jolie le 9 novembre). www.strongmanrun.eu • Sans oublier, en Flandre, la Gladiator Run qui prendra ses quartiers le 7 septembre à Diest et les 22/23 novembre à Vossem. http://gladiatorrun.be



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ROC

en stock !

De la Côte d’Azur aux Ardennes belges, la plus importante manifestation mondiale de VTT a dupliqué à Houffalize, près de Bastogne, une partition répétée depuis 30 ans sur le littoral méditerranéen. Du 2 au 4 mai, la ville-référence du VTT noir-jaune-rouge cumula 3 événements en 3 jours, ajoutant des courses Elite et des sessions pour tester les nouveaux vélos aux traditionnelles épreuves de masse qui ont forgé la réputation du Roc. par Paul CHANCE

« L’exportation du Roc d’Azur est une belle chose » acquiesce Stéphane Hauvette, le fondateur du Roc d’Azur en 1984. La grande kermesse internationale du VTT s’est offert une jolie escapade en Belgique l’année de son 30e anniversaire. Quelque 4.000 personnes se sont jointes aux festivités calquées sur le format de la manifestation-mère avec des randonnées, un marathon de 81 km, un enduro, une course dans la ville (Roc Ruelle) et l’épreuve-reine du dimanche sur 51 km.

LE FUN, LA GLISSE Houffalize, haut-lieu du VTT européen, ouvrit le bal par une manche de la Coupe du Monde UCI (Union Cycliste Internationale). Là, ce n’est évidemment pas le même sport. Des athlètes affûtés comme des sabres de samouraï luttent sur

des tours de circuit, les uns pendant deux heures (51 km), les autres durant trois heures (81 km). Dur ! « L’esprit du VTT, c’est le fun, la glisse » déplore Stéphane Hauvette devant ce spectacle éloigné du mountain bike originel, dévoreur de grands espaces. Mais le pionnier fran-

La grande kermesse internationale du VTT s’est offert une jolie escapade en Belgique l’année de son 30e anniversaire. Quelque 4.000 personnes se sont jointes aux festivités calquées sur le format de la manifestation-mère.


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çais du VTT dans les années 80 retrouvera tout son bonheur dans les courses populaires Roc 51 et Roc Marathon, sur des tracés d’une seule boucle. LA CÔTE MYTHIQUE DE SAINT-ROCH Le Roc attire un public de pratiquants, à l’image de David Riberoyle, venu du département du Val d’Oise avec douze

f u r ie u x d e s o n c l u b , l a H a r d e d e Survilliers : « J’aime les parcours variés. Houffalize, c’est très bien. En plus, nous avons pu essayer du matériel » (lors des Happy Bike Days organisés par notre confrère O2 Bikers). Le départ de la légendaire côte de Saint-Roch, un des raidards de Liège-Bastogne-Liège, porte l’ADN de ce nouveau rendez-vous.

De 7 participants à la première édition en 1984, le Roc d’Azur attire aujourd’hui 15.000 vététistes…

Le Roc d’Azur, ce nomade De 7 participants à la première édition en 1984 (notre photo !), le Roc d’Azur attire aujourd’hui 15.000 vététistes… A l’initiative de cet incroyable rassemblement, Stéphane Hauvette, l’homme qui importa le mountain bike dans l’Hexagone en 1983. Pour mémoire, il y a 30 ans, le Roc d’Azur se disputait entre Ramatuelle et Saint-Tropez. Ramatuelle restera sa ville d’accueil jusqu’en 1995, mais vu l’affluence, l’épreuve allait devoir quitter le site pour Fréjus après une année intermédiaire à Cogolin.

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Les Happy Bike Days L’esprit du VTT, c’est le fun, la glisse. Une ambiance portée à son paroxysme dans les courses populaires Roc 51 et Roc Marathon. « Nous voulions débuter par cet endroit mythique et terminer par les deux derniers kilomètres du tracé légendaire de l’ancienne Coupe du Monde » précise Christophe Impens de Golazo Sports, prestant ici pour ASO (Amaury Sport Organisation). Avec ses spots prestigieux, le Roc d’Ardenne prend exemple sur le Roc d’Azur qui a bâti son histoire sur des incontournables - la descente du Fournel, le Col du Bougnon et le Chemin des Douaniers - convoités chaque année par des milliers de vététistes. C’est le propre des grandes courses, comme ParisRoubaix avec la tranchée d’Arenberg. LE ROC FAIT DES PETITS Depuis ses origines, le Roc tente d’assurer sa descendance. « Nous avions lancé le Roc Euskadi en 1996, du côté de Biarritz. Je me souviens aussi avoir déposé le nom

du Roc Vendée qui devait être le pendant terrestre du Vendée Globe. A l’époque, nous avions aussi planché sur le Roc Champagne, le Roc Paris et le Roc Oise » se rappelle Philippe Lesage, responsable de l’épreuve azuréenne de 1994 à 1999. Il fallut attendre le rachat par la société ASO pour voir un premier drapeau planté à la Clusaz en juin en 2013 (Roc des Alpes), puis en Argentine en février 2014 (Roc de Los Andès). Le Roc Paris, initialement prévu cette année, a été reporté à 2015. Il devrait s’accompagner de nouvelles déclinaisons en Amérique du nord et en Europe. Quant au Roc en Belgique, tout semble indiquer qu’il restera à Houffalize encore longtemps. Normal… « Pour le VTT, la Belgique c’est Houffalize » conclut le GO Christophe Impens. L’édition 2015 est déjà fixée aux 1-2-3 mai.

Pour sa dix-septième édition, le camp-test du magazine O2 Bikers a cohabité avec le Roc d’Ardenne. Une alliance réussie, selon Christophe Meurice, rédacteur en chef. « Les Happy Bike Days, c’est un village d’exposants mettant à disposition des vélos à essayer pour 17 euros par jour. En 2014, nous comptions 45 exposants dont 35 marques de cycles. Il y a essentiellement des VTT à tester, dont quelques électriques, et des modèles routiers. Au total, 167 vélos. Pas moins de 1.043 vététistes ont réalisés plus de 4.000 essais pendant les 3 jours. Les participants roulaient en moyenne sur 4 à 6 vélos par jour, en empruntant des parcours spécifiques. Notamment une boucle de 3,5 km pour le cross country avec 4 variantes de difficultés croissantes (vert, bleu, rouge, noir). Il y avait également un tracé sur route de 8 km et un circuit de 2 km pour le VTT enduro. Ainsi, les utilisateurs pouvaient se faire une réelle opinion sur les vélos avant un éventuel achat. »


Dossier Outdoor C’est un sport d’endurance qui, non content de vous donner ‘la caisse’, sollicite le corps dans sa totalité : cuisses, fessiers, abdominaux… et même les bras.

LE VTT AU FÉMININ ?

100% compatible !

1.

Pédaler en montagne sur des sentiers plus ou moins escarpés n’a certes jamais été réservé aux hommes, mais cette pratique possède une image tellement associée à l’effort intense et à la difficulté… qu’elle en vient à décourager un grand nombre de filles. Beaucoup sont encore persuadées que ce sport n’est pas pour elles. Faux ! Voici la preuve par cinq.

2.

LE TERRAIN ÉVOLUE A l’image du ski, les pistes de descente en VTT prennent des couleurs. Il existe aujourd’hui de nombreuses vertes très accessibles. De même, beaucoup de boucles et circuits enduro ou cross country sont proposés, dont certains avec un faible dénivelé. Astuce : en utilisant les remontées mécaniques, vous profitez d’une sortie en pleine nature sans dénivelé montant.

UN MATÉRIEL ADAPTÉ Pratiquement chaque marque possède désormais une gamme Femme. Ce qui était encore une niche il y a quelques années est désormais un vrai marché. Le matériel est adapté à la morphologie féminine (bassin plus large et proportion jambes/buste différente des hommes). Les VTT Dames ont donc un cadre spécifique, un tube horizontal plus court et plus bas, un angle de tube de selle plus

par Nolwenn PATRIGEON

redressé et une selle plus large. Autre grande avancée technologique récente: le VAE (pour “Vélo à Assistance Electrique”). Cette pratique n’est bien sûr pas réservée aux femmes, mais elle permet de produire un réel effort physique tout en ayant la sensation qu’une main vous pousse dans le dos. Le VAE est idéal pour rouler avec quelqu’un d’un niveau supérieur ou pour accéder à des circuits plus ardus.

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© Scott-Sports

3.

UN SPORT TRÈS COMPLET

4. 5.

Le VTT ne se limite pas à faire travailler les mollets ! C’est un sport d’endurance qui, non content de vous donner ‘la caisse’, sollicite le corps dans sa totalité : cuisses, fessiers, abdominaux… et même les bras.

UNE PLONGÉE DANS UN MILIEU NATUREL Quel plaisir d’évoluer en pleine nature, de profiter du grand air, des paysages, des petites fleurs et parfois même de croiser, au détour d’un sentier, une faune montagnarde magnifique.

RESSENTIR LE PLAISIR DU PILOTAGE Autant le VTT peut être exigeant, autant il peut être très ludique. Les efforts sont variés et savoir piloter, gérer ses trajectoires, appréhender le terrain… tout cela s’apprend, avec de super sensations en prime. Scott mise beaucoup sur sa gamme Contessa.

Le matériel est adapté à la morphologie féminine avec notamment un cadre spécifique, un tube horizontal plus court, plus bas, et une selle plus large.

Bel exemple de VTT performant conçu pour une pratique au féminin : le Giant Intrigue 27.5.

Regler son VTT, les conseils d’un mono

Alexandre Sicard, moniteur de VTT dans la station de Megève, nous délivre ses conseils pour éviter les erreurs de débutant(e) et régler au mieux sa monture. POSTE DE PILOTAGE : - la garde > quand elle est courte, elle permet de freiner avec un seul doigt : vous avez donc une meilleure tenue de guidon, tout en évitant les crampes aux mains et aux bras, très fréquentes au début. - inclinaison des leviers de frein > il faut que les segments (doigts, poignets, coudes) soient alignés pour gagner en efficacité et en confort. LA SELLE : - pour la montée (cross country) > en position assise avec le talon sur la pédale, la jambe doit être tendue : une selle trop basse provoque une compensation au niveau du dos et, par conséquent, des douleurs. - pour la descente > en position assise, jambe tendue, le pied touche par terre, le but étant de descendre son centre de gravité et d’avoir plus de mobilité avant/arrière lorsqu’on est en position debout sur les pédales.


Dossier Outdoor Les efforts sont variés et savoir piloter, gérer ses trajectoires, appréhender le terrain… tout cela s’apprend, avec de super sensations en prime.

Trois destinations pour << rouler de plaisir >>… LES SAISIES À LA CARTE La topographie des Saisies permet de pratiquer toutes les disciplines avec, si on le souhaite, peu de dénivelé. Le bike park offre 160 km d’itinéraires crosscountry répartis en 13 parcours, 13 pistes de descente - de la noire à la verte accessibles par 2 remontées mécaniques. Il y a aussi 3 itinéraires d'enduro (7-9-19 km) pour évoluer sur des sentiers naturels, plus un ludo park pour s'initier et se perfectionner. A VALLOIRE, UNE SEMAINE POUR APPRENDRE LES BASES La station savoyarde de Valloire propose un pack spécial hébergement + accès Bike Park. Possibilité d’inclure la location du VTT et les cours avec un moniteur. Appartement ** base pour 4 personnes. Tarifs : hébergement semaine + Bike Park 6 jours + location VTT 6 jours + moniteur VTT 2 demi-journées à partir de 329€ la semaine. Contact : Valloire Réservations, 04 79 59 00 22 www.resavalloire.com UN COUP DE POUCE ÉLECTRIQUE AUX CONTAMINES. Le VTT à assistance électrique permet à tous (et toutes !) de parcourir la montagne en donnant la priorité au plaisir et à la découverte des paysages. L’assistance électrique se met en marche au premier coup de pédale pour ménager l’effort du pilote sur le plat mais aussi, mais surtout, dans les montées ! Tarifs : 10€/heure ; 45€/journée - Contact : magasin Au Virage, 04 50 47 04 46

Avis d’expert Vincent Ancelin est ambassadeur VTT aux Saisies. Il l’est aussi pour l’enseigne Peugeot Cycles. Sa parole mérite d’être écoutée. « L’évolution est grandissante, même si l’on est encore loin des pays comme le Canada où, dans une station comme Whistler, les femmes représentent 30% de la clientèle VTT. On voit chez nous aujourd’hui de plus en plus de filles pratiquantes. Et celles-ci ne sont pas toutes néophytes, loin de là ! Certaines s’engagent à fond sur les pistes noires de descente, d’autres prennent un grand plaisir à pédaler pendant quatre heures d’affilées sur des circuits cross country. En ce qui concerne les débutantes, énormément de choses sont mises en place pour que la découverte soit un plaisir et que l’image du VTT ne suscite plus la peur. Si j’avais un seul conseil à donner, ce serait de prendre une ou deux heures de cours pour se familiariser. A l’instar du ski, cela me paraît primordial ! Le moniteur vous donnera des infos de base qui vous permettront de progresser plus rapidement. »

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monsport Une véritable révolution est en chemin, peut-être équivalente à celle vécue lorsque le dérailleur est apparu dans le cyclisme au début du XXe siècle !

VAE…

l’alternative du roulant continu

Un léger coup de pédale et la machine s’emballe ! Comme gonflées à l’hélium, les cuisses tournent avec la régularité d’une hélice. De quoi faire pâlir les olympiques Nino Schurter et Julien Absalon. Un rêve ? Non, une réalité qui porte un nom : VAE pour « VTT à assistance électrique »… De quoi prouver aux intégristes de la condition physique que si rouler les mécaniques, c’est bien, se connecter, c’est nettement plus confort ! par Paul CHANCE


Dossier Outdoor Olivier Giordanengo, vainqueur des deux premières éditions de la Transvésubienne à l’attaque sur un VTT à assistance électrique dans le massif du Mercantour.

VOUS FACILITER LA TÂCHE S’il fallait le résumer en une phrase, nous dirions que le vélo à assistance électrique rallonge les distances et raccourcit les efforts (ou l’inverse…). Avec lui, suivre son fils aîné dans les sentiers escarpés, s’offrir une escapade familiale sans un entraînement de titan ou barouder dans des épreuves d’endurance devient possible pour un pratiquant « moyen ». Pour autant, le VAE peut se montrer très athlétique, mais là n’est sans doute pas sa fonction première. Avec lui, l’objectif prioritaire, c’est vous faciliter la tâche… tout en pédalant. Car rappelons quand même qu’il faut appuyer sur les pédales ! 250 WATTS… OU PLUS EN BRICOLANT Réglementé pour emprunter les voies publiques, le VAE des champs dispose, tout comme son frère des villes, d’une motorisation bridée à 250 watts pour les modèles de série. Bien entendu, les pionniers de ce genre nouveau installent des kits sur des vélos mécaniques davantage adaptés aux grands barouds en mon-

tagne. Ça bricole dans les ateliers et les bureaux d’études… comme aux origines de l’aviation, de la moto ou de l’auto. Plus près de nous, on a l’impression de retourner, les moteurs en moins, aux temps héroïques des rallyes africains façon Paris-Dakar, quand chacun y allait de sa trouvaille pour fiabiliser les véhicules et mieux affronter les obstacles. LE VÉLO MÉCANIQUE BIENTÔT DÉTRÔNÉ ? Maintenant, grande question : à qui se destine ce mutant moto/vélo qui mériterait, au lieu du vilain acronyme VAE, un néologisme de type ‘molo’ ou ‘véto’ ? Alexandre Maslin, directeur du Roc d’Azur, estime que « l’intérêt de l’assistance électrique s’exprime surtout dans la randonnée ». D’ailleurs, toutes les randos du Roc lui sont ouvertes depuis 2013. Le Roc des Alpes organise même une épreuve exclusivement réservée aux électriques. Des raids plus extrêmes se sont également adaptés : au départ de la mythique Transvésubienne et ses 100 km de VTT dans la vallée de la Vésubie (au

Les limites de ce coach sportif permanent ? La capacité de ses batteries : entre 27 et 30 km dans un dénivelé positif de 1200 m. Véritable petite moto silencieuse et vertueuse, le nouveau VTT électrique conquiert amateurs et sportifs chevronnés.

En trois lettres - VAE - et deux coups de pédales, les ‘surdoués assistés’ de la famille vélo ont fait une entrée remarquée au Roc d’Azur et à la Transvésubienne, deux sanctuaires pourtant purs et durs du Vélo Tout Terrain. Côté randonnée, de nombreuses stations de montagne louent déjà des VAE et leur ouvrent des tracés, (comme le domaine des Portes du Soleil). En plaine, partout le tourisme leur fait les yeux doux, mais plutôt dans les catégories VTC, moins sportives.

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Monter, descendre, sauter, virer, le VTT à assistance électrique sait tout faire.

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Ou rouler en competition ? cœur du Mercantour), les baroudeurs ne badinent pas. « On retrouve parmi les engagés des pointures de la Descente et de l’Enduro VTT, souligne l’organisateur George Edwards, mais nous voulons aussi attirer les amateurs ». Les concurrents roulent-ils plus vite en électrique ? Pour l’instant, non, mais ça pourrait changer… « En 2012, ils étaient 3 au départ, 5 en 2013. Même sur un VAE, la course n’est pas donnée à tout le monde », revendique le trublion du VTT français, également pro-

UN COACH SPORTIF PERMANENT La première escapade sur un VTT à assistance électrique fait ressurgir les souvenirs des tout premiers tours de roues sur son vélo d’enfant… encore qu’Olivier Giordanengo ait un feeling un peu différent : « On a l’impression de rouler sur un vélo de Descente ou sur une moto de trial très légère ! » Le gymkhana dans les racines et sur les marches se joue des difficultés. Sur les bosses, une main invisible semble vous pousser dans le bas du

En location dans de nombreux massifs montagnards mais aussi en plaine, le VTT à assistance électrique est admis dans de plus en plus d’épreuves. Quelques exemples... • l’Electro Bike Festival d’Auron, du 4 au 6 juillet • le Mégavalanche à l’Alpe d’Huez, du 7 au 13 juillet • le Roc d’Azur à Fréjus, du 8 au 12 octobre C’est aussi le cas à la Transvésubienne (à Saint-Martin-Vésubie/Nice, fin mai), au Roc des Alpes (à La Clusaz, en juin) et à la course de côte de Limonest (également en juin).

Plébiscité pour ses vertus environnementales, adoubé par le corps médical, acclamé par les professionnels du tourisme, le vélo à assistance électrique n’attend qu’une réaction du mouvement sportif pour aller encore plus loin. moteur de challenges plus accessibles pour VAE. Olivier Giordanengo, vainqueur des deux précédentes éditions dans la catégorie électrique, se prépare en coulisses pour voler la vedette aux ‘mécaniques’ : « Cette fois, j’espère faire un meilleur temps que le premier* ». Une véritable révolution est en chemin, peutêtre équivalente à celle vécue lorsque le dérailleur est apparu dans le cyclisme au début du XXe siècle ou quand le mountain bike est né dans les années 70. (*) Verdict le 1er juin www.transvesubienne.com

dos… Les limites de ce coach sportif permanent ? La capacité de ses batteries. Généreusement affichées pour couvrir de 70 km à 80 km sur le plat en mode standard, leur autonomie décroît dès que la pente s’élève ou que la température diminue. « Une batterie tient entre 27 et 30 km dans un dénivelé positif de 1200 mètres » constate Olivier Giordanengo. UN AVENIR RADIEUX Bref, le VAE n’en est qu’à ses balbutiements. Les devins lui prédisent un avenir radieux. Plébiscité pour ses vertus environnementales, adoubé par le corps

médical, acclamé par les professionnels du tourisme, loué par l’industrie du cycle et salué par l’économie française qui voit les assemblages revenir dans l’Hexagone, le vélo à assistance électrique n’attend qu’une réaction du mouvement sportif pour aller encore plus loin. La prochaine discipline olympique est sans doute là !



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LE STREETSTEPPER

Pour courir sur deux roues

C’est le nouvel engin « tendance ». Vous le rencontrerez sur les sentiers et les routes d’entraînement. Deux roues, un guidon, mais pas de selle ni de pédales traditionnelles. Un gadget, le Streetstepper ? Non. Ses adeptes sont de plus en plus nombreux. Et tous louent ses spécificités et la qualité du travail demandé pour le faire avancer. Focus. par Eric VERSCHUEREN

Il nous vient d’Allemagne où il fut présenté en 2008 au salon Eurobike, la plus grande manifestation commerciale consacrée au cycle. Il a d’abord suscité un effet de curiosité. Son look étonnait, évoquant un hybride entre le citybike et le step bien connu des adeptes de salles de fitness. D’où son nom : Streetstepper. UN TRAVAIL COMPLET Le bouche-à-oreille marchant à merveille, un réseau de revendeurs s’est monté en Europe, permettant un impressionnant mouvement de « viralisation » s’appuyant sur les particularités de cet étrange engin. Justement, qu’elles sont-elles ? Même si la gamme s’élargit de plus en plus, passant de l’utilisation loisir à une exploitation plus sportive, voire tout-terrain, la base reste la même. Le mode de propulsion (deux plate-formes fixées au bout de leviers que l’on actionne à la manière d’un step) permet de faire travailler à l’intensité souhai-

tée tout à la fois les cuisses, les mollets et les fessiers. A vous de choisir le braquet qui vous convient, ainsi que la vitesse et la pente. Ensuite, un vrai gainage abdominal s’opère de manière automatique et quasi inconsciente. Epaules et pectoraux peuvent également être sollicités via la traction sur le guidon. En résumé, le travail sur un Streetstepper peut s’assimiler à une montée en danseuse pour un cycliste et à la foulée tendue d’un joggeur dans une côte plus ou moins raide.

LE CORPS ÉPARGNÉ Mais le gros intérêt du concept réside dans le bon dosage qu’il offre, de manière à ne pas maltraiter le corps. Imaginez par exemple le trailer qui doit passer par l’augmentation de la puissance dans ses jambes s’il veut espérer progresser sur des terrains accidentés. Avec cette nouvelle pratique, il peut développer ses quadriceps sans s’exposer aux chocs de la course à pied, véritable source de problèmes cartilagineux, musculaires, osseux et tendineux. Le Streetstepper est donc un sport à décharge. Comme le vélo ? Oui, mais avec l’avantage de la position haute. Certes, l’absence de selle fatigue plus vite, mais, au moins, vous ne ressortez


Dossier Outdoor Le travail sur un Streetstepper peut s’assimiler à une montée en danseuse pour un cycliste et à la foulée tendue d’un joggeur dans une côte plus ou moins raide.

pas d’une longue séance avec des raideurs à la nuque et dans le bas du dos. Et si cuisses et mollets sont bien entamés, c’est seulement parce que vous avez voulu qu’il en aille ainsi. Explication. Les différentes vitesses (jusqu’à 30 km/h sur le nouveau Streetstepper « tout terrain ») permettent de moduler l’effort. Vous avez envie de « souffrir » ? Pas de problème. Vous préférez opter pour une balade tranquille entre copains ? Même chose. UN COMPLÉMENT D’ENTRAÎNEMENT Toutes ces caractéristiques offrent au Streetstepper de belles perspectives d’avenir. Selon le modèle, il pourra être employé comme un simple moyen de

déplacement urbain, comme un compagnon de balade tranquille ou, au contraire, comme un véritable « engin de torture » pour ceux et celles qui cherchent à diversifier leurs entraînements sans risquer les douleurs traumatiques. La prise en mains est facile : en 10 minutes à peine, vous aurez compris le fonctionnement de base. Dangereux ? Absolument pas. Pneus larges, bonne tenue de route et freins puissants sont les garants de votre sécurité. Bon, maintenant, il faut tout de même faire attention : si les 35 km/h sur le plat sont a priori sans risque, on ne vous conseille quand même pas d’approcher les 80 km/h en descente (une vitesse déjà atteinte par les testeurs du fabricant)…

Dangereux ? Absolument pas. Pneus larges, bonne tenue de route et freins puissants sont les garants de votre sécurité. AVIS D’EXPERTS Deuxième de la Diagonale des Fous en 2011, Pascal Blanc pratique régulièrement cette drôle de monture. Voici comment il procède. « Je me fixe des blocs de préparation de 3 à 4 semaines. Sur chaque bloc, j’essaie de cibler un thème spécifique (VMA, VMA ascensionnelle, travail au seuil...). Pour chacun de ses thèmes, le Streetstepper me permet d’augmenter la charge de travail spécifique de mon entraînement sans risquer les traumatismes et la lassitude. Mais le principal

atout pour un trailer est la capacité du Streetstepper à éviter les chocs. » Même son de cloche chez Sébastien Chaigneaux (2 podiums sur l’UTMB) : « L’intéressant, comparé au trail, c’est le travail en puissance dans les côtes et l’absence de chocs dans la descente qui suit. On peut aussi accentuer un peu plus le travail en période de fatigue sans entamer le capital physique. Même chose pour un travail plus pointu, plus spécifique et plus qualitatif : on ne se fera pas mal. En tout cas, on ne se blessera pas, tout en faisant grimper bien haut les pulsations… »

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Bon a savoir • Importateur pour la Belgique et le Luxembourg : www.streetstepperbenelux.com • Importateur en France : www.streetstepper.fr • Prix: de 998 € (modèle sans vitesse) à 3.490 € (modèle tout terrain) • Poids moyen: +/- 14 kilos • Quelques ambassadeurs de la marque : Jonathan Wyatt (multi Champion du Monde de courses de montagne), l’équipe olympique allemande de ski de fond, Laurent Brochard (exChampion du Monde cycliste)…

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TEST

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6 Pour vos randos estivales

CHAUSSURES DE HIKING

Adieu les grosses godasses de montagne, pesantes et fatigantes. Les fabricants ont fait d’immenses progrès pour vous proposer des modèles ergonomiques aux performances étonnantes. Qu’il semble loin le temps des ampoules et des orteils surchauffés…

LAFUMA M CIAMA CLIMACTIVE

Le bon compromis

Elle a belle allure, cette chaussure enveloppante et légère. Parfaite pour les randos « à la journée » sur sentiers balisés et terrains moyennement techniques, elle soutient bien le pied, avec tous les renforts nécessaires à une protection efficace, notamment un pare-pierres avant. Mais surtout, malgré son aspect relativement massif, la Ciama Climactive n’entrave pas le mouvement naturel de la cheville : un délié rendu aisé par le poids modéré de la chaussure et un dessin de tige assez échancré sur l’arrière. Accordons aussi un bon point au serrage des lacets : simple, via 4 passants et 2 boucles, il assure un excellent maintien. La semelle extérieure Ciama est en caoutchouc. Suffisamment crantée et étudiée pour un débourrage correct sur sol gras, elle s’avère stable sous la voûte plantaire, un peu trop rigide dans la partie centrale, mais bien amortie au niveau du talon : de quoi remplir son office sans faiblir si l’environnement n’est pas trop accidenté. Car, rappelons-le, cette Lafuma n’a pas de prétentions extrêmes. Quant à l’habillage, il combine textile résistant et croûte de cuir d’une épaisseur de 1,8 mm. Le tout, dans une finition bicolore plutôt réussie, comme ici ce joli Coral Blue. Examinons maintenant l’intérieur. Premier atout : la membrane Climactive®. Microporeuse, elle est imperméable, respirante et d’un contact agréable, tout comme la languette moussée à soufflet et la semelle intercalaire EVA. Bref, un modèle qui souffre de peu de défauts. Il vise une clientèle de milieu de gamme cherchant un compromis entre confort et fiabilité. Cet objectif, la Lafuma Ciama Climactive le remplit très honnêtement pour un budget attractif. En notant que la version Women fait l’objet de quelques adaptations afin de correspondre au mieux à la morphologie féminine.

Catégorie Construction Doublure Semelle extérieure Poids Coloris homme Pointures homme Coloris femme Pointures femme

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• Agrément • Prix ! • Imperméabilité • Poids

-• Pare-pierres un peu court • Rigidité au centre de la semelle

97€

rando « light » / tige haute croûte de cuir, textile et caoutchouc membrane Climactive® Ciama moulé 932 g la paire M en 411/3 Coral Blue ou Brick Red de 391/3 au 471/3 Absolut Rose de 36 à 42


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• Allure générale • « Lecture » du relief • Stabilité

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• Crochets de laçage

150€ SALOMON X ULTRA MID GTX

Pour y aller franco !

Elle a du style et donne son maximum, cette Salomon mi-montante. Très stable, elle est aussi très accrocheuse avec sa semelle Contagrip® en caoutchouc dense. Idéale pour une marche rapide sur terrain vallonné avec une charge légère, cette championne des « randos aventure » (dixit ses créateurs) offre une véritable lecture du relief grâce à son Advanced Chassis : disposé entre la semelle extérieure et l’intercalaire, il améliore le contrôle des mouvements. Clairement, vos pieds ont une meilleure relance. Ils peuvent y aller franco, d’autant que les pare-pierres avant sont assez robustes. Idem pour les protections latérales, fermes mais pas rigides, car - et c’est sans doute le plus important - cette chaussure séduit par son « enroulé », son intelligence dans le positionnement, surtout quand vos pas empruntent des voies improbables… L’habillage intérieur est du même acabit, bien pensé et bien fini, avec une protection Gore-Tex® contre les intempéries et une mousse OrthoLite® qui crée un environnement plus sec, plus frais et plus sain sous la plante. Sans compter que l’OrthoLite® est un support anatomique essentiel qui épouse la forme du pied. Les matériaux textiles utilisés en périphérie ont évidemment les propriétés de respirabilité et de séchage que l’on attend d’une Salomon digne de ce nom. En remarquant que la languette à soufflet est reliée à la tige pour empêcher les corps étrangers d’entrer dans la chaussure. Conclusion : l’X Ultra Mid GTX nous apparaît comme un modèle convaincant, esthétiquement réussi et immédiatement confortable. Quelques pas suffisent à se sentir à l’aise… à condition de ne pas porter des chaussettes épaisses, car cette chaussure est assez étroite dans sa partie haute.

Catégorie Construction Doublure Semelle extérieure Poids Coloris homme Pointures homme Coloris femme Pointures femme

fast hiking / tige mi-montante cuir imperméable, textile et caoutchouc Gore-Tex® Contagrip® 900 g la paire M en 42 noir et brun, de 40 à 48 gris de 36 à 422/3

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• Rapport robustesse/dynamisme • Poids • Maintien • Amorti • Accroche • Confort • Imperméabilité • Durabilité • Polyvalence • Prix • Chaussant assez étroit

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259,90€

MILLET HEAVEN PEAK GTX

Les gladiatrices

Voici à coup sûr le modèle le plus robuste de notre test : des chaussures de trekking à tendance alpine, dotées d‘une finition au sommet. Nubuck, cuir pleine fleur, tige en croûte huilée-pressée, enrobage intégral en gomme, membrane Gore Tex®, semelle Vibram® nervurée à souhait, pare-pierres blindé… Une fois ce petit bijou au pied, on se sent en confiance, prêt à affronter la montagne dans les pires conditions. Confirmation sur le terrain : ces Millet ne déçoivent pas, oh que non ! Parées à tous les chocs, elles s’amusent de l’eau et tiennent la route, qu‘elle soit jonchée de pièges ou non. Chaudes, car ‘toutes saisons’, les Heaven Peak GTX peuvent aussi se montrer assez respirantes. Mais là où Millet fait fort, c’est avec son système Locking Flex®, consistant en deux crochets déportés autobloquants pour un laçage plus personnalisé. On en ressent réellement les effets en termes de flexion, de maintien de la cheville et de dynamisme du déroulé. Les Heaven Peak GTX marquent également des points avec leurs poids plume : 1.350 g la paire pour des chaussures de ce gabarit, c’est une réelle prouesse. Il y a aussi ces petites attentions qui font la différence, comme une semelle de confort en cuir « full grain » et une semelle intermédiaire en EVA Micro bi-densité thermo-compressé avec stabilisateur micro-cellulaire rigide dans la zone talon. Certains aimeront moins le chaussant relativement étroit, mais en desserrant bien les lacets, l’accès ne pose pas de problème majeur. Au final, on peut parler d’un bon compromis entre robustesse, confort et dynamisme. Mais attention, il s’agit vraiment de chaussures pour partir à l’aventure, bien équipé (l‘usage de bonnes chaussettes est vivement conseillé). Peu polyvalentes, elles ne sont pas non plus à la portée de toutes les bourses. Par contre, en tant que randonneur exigeant recherchant performances et durabilité, vous pouvez être certain que ces Millet Heaven Peak GTX vous accompagneront dans vos périples des années durant.

Catégorie Construction Doublure Semelle extérieure Poids Coloris homme Pointures homme Coloris femme Pointures femme

trekking alpin tige haute nubuck, cuir pleine fleur, gomme, mesh 3D, croûte huilée-pressée… membrane Gore Tex® Vibram® et EVA Micro bi-densité thermo-compressé 1.300 g la paire en 42 gris/noir/orange de 391/3 à 471/3 gris/noir/jaune de 351/3 à 42 Chaussant spécial pour femme


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HI-TEC SPHIKE NIJMEGEN MID 1 W

Pour un super toucher

Elle est bien dans l’air du temps, cette SpHike dont nous vous présentons la version Women. L’idée ? Construire une chaussure de rando à caractère sportif autour d’une structure light. Hi-Tec (marque anglaise fondée en 1974) l’a développée en collaboration avec des podologues pour bien intégrer les caractéristiques de la marche féminine (entendu qu’hommes et femmes n’ont pas la même foulée). Le profil de ce modèle est assez particulier : mi-haut, relevé à l’avant et s’appuyant sur une tige faiblement inclinée dans la partie postérieure pour créer une zone d’articulation qui protège la cheville tout en préservant sa flexion naturelle. Autrement dit, étudié pour un pied libre et agile, indispensable pour évoluer avec un super toucher sur un dénivelé de terre ou de rocaille. La carène de la Hi-Tec SpHike associe nubuck synthétique et nylon hydrofuge : de quoi garantir un produit costaud sans en altérer la légèreté. Petit bonus non négligeable quand on connaît la coquetterie de ces dames : l’ensemble est traité en ‘i-shield’ contre l’huile, les taches et ces vilaines auréoles qui ont tendance à se former au contact d’une forte humidité. Même approche à l’intérieur : la doublure textile se complète d’une membrane Dri-Tec imperméable et respirante pour améliorer la régulation thermique et garder vos petons bien au sec. Ce revêtement réduit aussi les frottements, tout comme la languette matelassée. Puis, enfin, il y a la semelle amovible OrthoLite sur laquelle repose la plante du pied. Antimicrobienne et anti-odeurs, elle offre un bel amorti, parachevant ainsi l’excellent travail de la semelle extérieure Vibram ; laquelle est en caoutchouc-carbone à double densité. Le dessin de ses crampons empêche les salissures de s’incruster. En additionnant toutes ces qualités, on se dit que la SpHike Nijmegen Mid 1 Women réunit tous les ingrédients de grip, de confort et de solidité utiles à ceux (et celles !) qui pratiquent le hiking régulièrement sur des itinéraires de moyenne difficulté. Au fait, pourquoi Hi-Tec a-t-il choisi l’appellation Nijmegen (Nimègue en français) ? En référence aux célèbres 4 Jours qui attirent chaque année dans cette ville de Hollande plusieurs dizaines de milliers de marcheurs.

Catégorie Construction Doublure Semelle extérieure Poids Coloris homme Pointures homme Coloris femme Pointures femme

hiking light et fast / tige mi-haute nubuck, nylon et caoutchouc-carbone Dri-Tec Vibram 860 g la paire W en 39 brun de 41 à 48 noir de 37 à 43

+

• Agile • Solide • Respirabilité

-• Protection avant

129,95€

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• Confort • Amorti • Maintien • Rapport qualité-prix

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• Finition • Elégance

79,95€

QUECHUA FORCLAZ 700 LOW NOVADRY

Des baroudeuses au meilleur prix

Ce qui se fait de mieux en tige basse chez Quechua. De bonnes chaussures d’approche conçues pour un usage régulier en rando à la journée, sur terrain technique et rocheux. Elles sont relativement rigides et précises, à défaut d‘être réellement dynamiques (comme l‘indique leur poids : tout de même 898 g la paire en 43). Uniquement disponibles dans cette variante de couleurs assez bariolées, elles ne feront pas l’unanimité question look. A contrario, tous les pieds y trouveront le confort, sauf s’ils sont très fins, car le chaussant est assez large (il ne faut d’ailleurs pas hésiter à bien serrer les lacets). Suffisamment structurée et d’une épaisseur appréciable, la semelle extérieure assure un amorti correct et une belle accroche sur terrain difficile (rochers mouillés, cailloux…). De même, le maintien est plus qu’honnête pour un modèle à tige basse : le mérite en revient à la rigidité du talon, à une empeigne très travaillée et au laçage prolongé à l’avant du pied. Pare-pierres et protection globale sont aussi très satisfaisants, tandis que Quechua indique une imperméabilité garantie pendant 4h avec sa membrane Novadry. En pratique, l’eau a plus de chance de s’infiltrer qu’avec une doublure en Gore Tex®, mais la résistance de ces Forclaz sera déjà suffisante pour beaucoup. Reste la finition (coutures, points de colle…) qui n’est peutêtre pas exceptionnelle, mais franchement, pour ce budget-là, on est bien servi !

Catégorie Construction Doublure Semelle extérieure Poids Coloris homme Pointures homme Coloris femme Pointures femme

rando « light » tige basse synthétique, caoutchouc, membrane Novadry® polyester (63%) et polyuréthane (37%) caoutchouc antidérapant et EVA 898 g la paire en 43 noir/bleu/jaune de 39 à 47 noir/bleu/jaune de 36 à 42


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+

• Poids • Dynamisme • Amorti • Souplesse • Aération • Imperméabilité/séchage • Polyvalence

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• Adhérence • Maintien • Protection

140€ HAGLÖFS L.I.M. LOW GT

Les minimalistes

Racheté par Asics en 2010, Haglöfs a pu piocher dans le savoir-faire du géant nippon pour concevoir ces chaussures de rando ultra light et dynamiques. Avec seulement 250 g sur la balance en 42, on les sent à peine au pied… Leur confort est tel qu’on dirait des pantoufles. Mais des pantoufles de compet’ pour marcher vite et bien ! Outre un chaussant agréable, un drop assez court et un bon angle d‘attaque à l‘avant, vous apprécierez l’insert en Gel® dans le talon : une technologie éprouvée en trail-running qui permet à ce petit bolide de bénéficier de super suspensions. Une fois à bord de l’engin, pieds et orteils respirent le bonheur grâce à une très bonne aération. Question imperméabilité, les metteurs au point d’Haglöfs ont aussi mis la barre très haut avec une membrane en Gore Tex® pour le moins efficace. Tant que l‘eau ne passe pas au-dessus de la cheville, rien à craindre et, en plus, les L.I.M. Low GT sèchent rapidement (‘testé et approuvé’ par notre envoyé spécial lors d’une sortie en kayak ! - ndlr). Bref, derrière ce look passe-partout se cache une chaussure des plus sérieuses pour parcourir de courtes distances sans trop de charge et faire plein d‘autres choses. Maintenant, on ne peut pas tout avoir. Niveau grip, ces Haglöfs pourraient mieux faire. Sur terrain glissant, elles ne sont pas top top top avec leur semelle en caoutchouc antidérapant au dessin peu travaillé, ce qui présage d’ailleurs d‘une usure assez rapide en cas d‘utilisation intensive. Leur conception volontairement minimaliste (peu d’épaisseur, pas de pare-pierres, peu de réels renforts…) ne leur permet pas non plus de sortir résolument des sentiers et, côté maintien, impossible de rivaliser avec une chaussure haute, bien rigide et bien carénée. En revanche, si vous avez les chevilles solides, si vous n’avez pas de temps à perdre pour faire votre petit « tour du monde » et si vous cherchez une chaussure polyvalente qui pourra vous accompagner jusqu’à l’aéroport, alors, oui, vous avez choisi le bon numéro !

Catégorie Construction Doublure Semelle extérieure Poids Coloris homme Pointures homme Coloris femme Pointures femme

rando « light » tige basse mesh non absorbant et cuir synthétique membrane Gore Tex® caoutchouc antidérapant et EVA perforé 500 g la paire en 42 bleu/noir, rouge/bleu, vert/jaune de 40 à 48 noir/mauve, rouge/beige, mauve/vert de 362/3 à 42 Existe aussi en version haute

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FONDATION LAFUMA ,

Un etat d’esprit

Créée en 2008, la Fondation Lafuma soutient des projets et des associations qui visent à promouvoir le respect de la nature, notamment dans la pratique des sports outdoor. Mais le fabricant français ne se contente pas d’apporter son aide, il se met lui-même au diapason de cette démarche via un outil de production moins énergivore et un catalogue plus « éco ». par Louise BIRON

viales avec l’organisation de transports ‘propres’ pour acheminer la marchandise en Amérique du Nord.

Tristes moissons dans les camps de base de l’Everest…

LA FAMILLE DES « ÉCO-CONÇUS » Reste la gamme qui fait, elle aussi, l’objet d’une attention nouvelle. En 2000, Lafuma a dévoilé son premier sac à dos « éco-conçu » : le Protect 25, co-signé avec le WWF. En 2002, place aux textiles à faible impact environnemental. En 2004, les chaussures ont suivi le mouvement. Et en 2010, l’Eco-Trophée a récompensé les concepteurs du Transatube, un fauteuil pliant dont la toile est recyclable.

PRÉSERVER L’ENVIRONNEMENT, UN MUST ABSOLU Bien avant le lancement de sa fondation, Lafuma avait déjà entamé des partenariats tournés vers la préservation du milieu. C’est ainsi qu’en 1992, la marque se lie à France Nature Environnement et, en 1999, au World Wildlife Fund. Depuis, elle poursuit dans cette voie, prenant régulièrement des initiatives tournées vers le public. L’une des dernières en date : en 2013, le nettoyage de la Mer de Glace à Chamonix en collaboration avec le Club Alpin Français. Une centaine de bénévoles y ont participé et 2.5 tonnes de déchets ont été collectés. En notant que Lafuma avait manifesté sa préoccupation pour l’assainissement des montagnes dès 2002 en équipant les membres de l’asbl « Dhaula Guéri » partis dans l’Annapurna déblayer un camp de base laissé à l’état de poubelle - mais oui ! - par la plupart

des expéditions qui s’y étaient arrêtées (et c’est hélas toujours d’actualité). UN MODE DE FONCTIONNEMENT LOW-EMISSION Autre facette de son attitude responsable : Lafuma repense progressivement son mode de fonctionnement pour affirmer son éco-responsabilité. Exemple : en 2005, l’entreprise a publié un rapport sur le développement durable. Puis, elle a instauré son Pure Leaf Grade Label permettant d’évaluer l’impact environnemental de sa production. Une charte a aussi été rédigée à l’attention des sous-traitants en intégrant une procédure d’audit. En 2007, près de 1.500 m2 de panneaux solaires ont été installés au siège du groupe à Anneyron. En 2011, ce fut le début des livraisons par camions électriques dans les points de vente lyonnais : une politique low-emission qui s’applique également aux voies flu-

Vous le constatez : depuis 15 ans, Lafuma joue la carte du développement durable à travers ses partenariats, sa logistique et sa production. Une stratégie consistante qui méritait bien ce coup de chapeau (en fibre 100% naturelle, cela va sans dire !)… Le Transatube pour un bain de soleil écoresponsable !



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VANESSA FRANÇOIS ,

El Cap’ a la force des bras !

Paralysée des membres inférieurs suite à un accident de montagne, la Belge Vanessa François a réussi l’ascension d’El Capitan, paroi mythique du Yosemite, en se tractant à la force des bras. par William THOVEX

C’était une belle journée d’escalade sur la face sud de l’Aiguille du midi à la sortie de l’hiver 2010. Une orgie de rires et de souvenirs entre amis. Vanessa, son pote guide François en tête et Olivier, grimpeur néophyte à qui la jeune femme exilée dans la vallée de Chamonix depuis une petite dizaine d’années, avait décidé de faire découvrir sa nouvelle vie. Un bloc

En 2003, elle avait découvert la grimpe avec coinceurs dans le Yosemite Park, paradis sur terre pour les amateurs de big wall. Elle s’était jurée d’y retourner un jour.

de granit qui se détache, une douleur qui lui transperce les reins et puis, le flou. Hélitreuillage, deux jours de coma artificiel, une cheville en vrac et la colonne vertébrale fracturée… SHOOTÉE À LA DÉPENSE PHYSIQUE Vanessa passera six mois en rééducation au centre hospitalier de Saint-Hilaire où


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monsport plein shut down (blocage des administrations américaines – ndlr) et le parc national était en principe fermé. Nous avons tout de même pu y entrer, mais nous ne pouvions en principe pas nous y arrêter. » Qu’à cela ne tienne, avec la complicité d’un ranger, ils y sont quand même allés, en pirate….

UNE POULIE POUR DÉMULTIPLIER SES FORCES

« Franchement, ce n’était pas difficile. Nous avions vraiment bien préparé ce projet et je m’étais beaucoup entraînée. Tout avait été pensé à l’avance et adapté pour moi. » elle réapprend l’autonomie. En chaise roulante plutôt que debout sur ses pieds. Mais cette infirmière de formation (elle travailla sept ans au service-réanimation de l’hôpital de Lille) reprend vite goût à l’existence. Sportive accomplie, elle enchaîne les activités outdoor : moutain board, ski roues, natation, parapente, handibike… Vanessa est une touche-à-tout shootée au grand air et à la dépense physique. Avant son accident, elle avait pris part au Marathon des Sables et remplissait son carnet de courses d’itinéraires prestigieux : les faces nord de l’Eiger et des Grandes Jorasses, la directe américaine aux Drus…

DIFFICULTÉ A2+ Très vite, les projets reprennent le dessus. Vanessa se remet à rêver de grandes voies,

de nuits à la verticale, de longueurs interminables… En 2003, elle avait découvert la grimpe avec coinceurs dans le Yosemite Park, paradis sur terre pour les amateurs de big wall. Elle s’était jurée d’y retourner un jour. C’est donc logiquement qu’en octobre 2013, elle s’est envolée pour les States. Direction, la Californie. Son but : escalader El Capitan, une mythique paroi rocheuse de plusieurs centaines de mètres de haut par la voie Zodiac (difficulté A2+, A3 en escalade artificielle). Autour d’elle, une équipe aguerrie : Marion, Fabien, Liv, Nico et Victor, tous alpinistes et grimpeurs de haut niveau. « Nous sommes arrivés aux Etats-Unis en

Le groupe s’engage dans la paroi pour 4 jours d’efforts intenses et 3 nuits en portaledge avec 600 mètres de mur à gravir. « Pour grimper, j’utilise une poignée jumar couplée à un système de poulies qui démultiplie les forces et que j’actionne avec les bras. Je suis assise dans une sellette de parapente adaptée. A chaque mouvement de traction des bras, je progresse de quelques centimètres. J’avais compté… Il me faudrait un peu plus de 4.000 mouvements pour arriver au sommet. » Pour Vanessa, privée de ses jambes, l’approche se fait à dos d’homme. La voilà au pied d’El Capitan. « J’étais impatiente de démarrer cette ascension, mais aussi un peu stressée par toutes ces interdictions et les prévisions météo qui nous obligeaient à anticiper le départ de 24 heures. »

RALENTIR LE TEMPS L’équipe de tête place les cordes, hisse les sacs de vivres et de matériel, puis installe les bivouacs. Vanessa, elle, tire sur ses bras,


Dossier Outdoor pas anticipé, c’était de retrouver mon fauteuil roulant quand nous sommes revenus au motel. Lorsque Nicolas me l’a présenté, j’ai soudain senti gonfler en moi c o m m e u n e v a g u e d e tr is te s s e . Evidemment, je m’y suis assise et j’ai poussé les roues. Mais avec l’énorme cadeau que je venais de recevoir, j’ai trouvé la force de ne pas pleurer plus longtemps et d’aller prendre une bonne bière avec toute l’équipe. » Elle s’interrompt, réfléchit, puis conclut : « Au final, ce projet ne m’apporte pas de fierté, mais plutôt des forces pour la suite et le sentiment d’avoir partagé quelque chose de fort avec mes compagnons d’aventure. » A suivre aussi sur : www.vanessafrancois.com

encore et encore. « Franchement, ce n’était pas difficile. Nous avions vraiment bien préparé ce projet et je m’étais beaucoup entraînée. Tout avait été pensé à l’avance et adapté pour moi. Physiquement, j’étais au top et je ne me suis jamais sentie handicapée pendant l’ascension. Le plus difficile, c’était parfois d’attendre que les longueurs soient installées par mes compagnons de cordée, de grimper dans le froid et la pluie le dernier jour ou encore de m’installer dans le portaledge, ce qui me demandait beau-

coup d’énergie. Mais le plus pénible, ce fut probablement la dernière longueur, parce que je ne voulais simplement pas sortir de cette voie ! J’y suis allée lentement en essayant de ralentir le temps pour m’emplir de toutes mes perceptions… »

COMME UNE VAGUE DE TRISTESSE Finalement, le groupe passe une dernière nuit au sommet avant de redescendre. « L’autre moment difficile, que je n’avais

« L’autre moment difficile, c’était de retrouver mon fauteuil roulant quand nous sommes revenus au motel. »

Connaissez-vous Need Sporty ? Premier réseau social pour athlètes valides et handicapés, Need Sporty est maintenant disponible sur l'Appstore. Découvrez les multiples possibilités qu’offre ce concept. L’idée : booster le relationnel entre sportifs pratiquants pour trouver des partenaires de jeu et échanger des bons plans. Avec en prime une notion de fair-play et de solidarité. Plus d’infos sur www.needsporty.com Vous pouvez aussi télécharger l’application sur l'Appstore d'Apple : https://itunes.apple.com/fr/app/ need-sporty-reseausocial/ id862412804?mt=8

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OSPREY THEN & NOW

The Times They Are A-changin’

Bob Dylan nous a inspiré le titre. Qu’il en soit remercié… Cinq mots qu’il mâchonnait d’une voix fluette pour un constat qui n’échappe à personne : les temps changent, le progrès est là, partout… Oui, mais ne reniez rien. A sa manière, Mike Pfotenhauer en est une belle illustration. par Louise BIRON

Mike qui ?… Mike Pfotenhauer, le fondateur et chief designer d’Osprey Packs, le très emblématique fabricant de sacs à dos qui fête aujourd’hui ses 40 ans. En quatre décennies, l’entreprise a pris du galon, tout en restant fidèle à sa philosophie : progresser encore et toujours, en repoussant les limites de la technologie. C’est sa signature. Profitons de cet anniversaire pour évaluer le chemin parcouru et jeter un regard mi-amusé, minostalgique, sur les premières heures d’un business qui était à l’époque très (très !) artisanal.

BEAUCOUP D’HUILE DE COUDE C’est à Santa Cruz, en Californie, qu’apparaît ce petit poucet : un nain sur le marché du sport aventure. Pourquoi Osprey ? Drôle de nom. Celui du bel oiseau (en français ‘le balbuzard pêcheur’) figurant sur son logo. La vocation du nouvel arrivant ? Concevoir des sacs à dos « à la carte ». Pratiquement des pièces uniques que Mike Pfotenhauer truffe d’astuces pour se distinguer de la concurrence. En 1974, ses méthodes de travail sont assez… élémentaires. Mike s’en amuse, confessant sans complexe qu’il produit tous les sacs chez lui, à la machine à coudre, avec un cutter chaud pour couper

Pour son quarantième anniversaire, Osprey revisite sa série Exos. Comparons-la avec la Stealth classique, lancée il y a juste 20 ans.


Dossier Outdoor A gauche, l’Exos 58 de 2014. Poids : 1.090 g. A droite, le Stealth 60 de 1994. Poids : 2.700 g. Admettons que si le look de l’ancien ne passe plus la rampe, techniquement il s’en tire plutôt bien avec son cadre flexible en aluminium qui suit la forme naturelle du dos. Côté tissu, on retrouve le fameux Cordura : du 500D dans la partie centrale et un épais 1000D pour renforcer le dessus et le dessous. Il y a déjà des sangles de compression bilatérales et une ceinture Fusion Series en mousse bilaminée : des éléments qui participent à la stabilité du Stealth 60.

Plus court et nettement plus pimpant, l’Exos 58 a été confectionné avec des nylons ripstop à haute résistance 100D simples et triples. Les sangles sont plus étroites et les boucles plus légères. Mais le réel ‘+’ vient du harnais exoforme. En maille et multicouches, il réduit la charge, offre davantage de confort et assure une ventilation supérieure. Essentielle aussi, la grande poche frontale stretch en Powermesh extensible. Avec elle, accéder aux objets les plus utilisés pendant une rando (cartes, bouteilles, gants, lunettes, etc) devient un jeu d’enfant.

la toile, une ponceuse pour les boucles et un poinçon manuel. « Plus, bien sûr, ajoute-il, beaucoup d’huile de coude ! »… COMPLÈTEMENT À CONTRE-COURANT Au début, les délais d’attente sont de 5 à 6 semaines en raison d’un carnet de commandes déjà bien chargé, en tout cas pour une équipe de trois personnes (Mike et ses deux assistantes). Osprey utilise d’abord un matériau répondant aux spécifications militaires : le 500D Cordura. Une fibre assez classique. Qu’à cela ne tienne, le jeune patron va y mettre sa touche avant-gardiste : il dévoile un sac suspendu avec cadre intérieur. C’est insolite et complètement à contre-courant, les marques les plus connues étant alors adeptes du cadre extérieur… mais elles vont très vite lorgner sur Osprey. Il faut dire que Mike Pfotenhauer n’est jamais à court d’idées, proposant coup sur coup le moulage de ceintures sur mesure et les panneaux en maille respirante (1976). Plus tard, viendra Isis : il est, en 1993, le premier d’une longue lignée de sacs pour femme avec ajustement personnalisé. Quant au système de compression Straightjacket, il arrivera en 1998 : une petite révolution, les parois latérales comprimant le contenu du sac pour mieux le stabiliser. LE SAC, RIEN QUE LE SAC En 2001, Osprey fait la couverture de Time Magazine avec l’Américain Erik Weihenmayer, un non-voyant au sommet de l’Everest. En 2003, Mike crée une filiale européenne. Elle est basée au Royaume-Uni, dans le Dorset. En 2013, autre temps fort de cette success-story : la série Portal est saluée par la critique. Il s’agit d’un sac à dos citadin adapté aux ordinateurs portables. Enfin, voici 2014, l’année qui célèbre le 40e printemps d’une entreprise toujours inventive, mais aussi - fait suffisamment rare pour être souligné - une entreprise fidèle à sa vocation première : le sac, rien que le sac, sans tomber dans une diversification qui trop souvent dilue les compétences. Car ça, non, ce n’est pas le genre de la maison !

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JULBO RX TREM ,

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Apres l’orage vient l’eclaircie Vous en avez marre d’être limité ou gêné par une mauvaise vue lors de vos activités sportives en plein air ? Vous ne trouvez pas de solution ? Julbo en a une avec son programme RX Trem. Conscient des difficultés rencontrées par beaucoup de sportifs, Julbo développe depuis plusieurs années des verres solaires de pointe adaptés à la vision de chacun. Proposant déjà de nombreuses montures spécialement étudiées pour la pratique des disciplines outdoor (rando, trail, VTT, voile…), la marque jurassienne - qui a soufflé ses 125 bougies en 2013 s'est ainsi positionnée comme le leader technologique d'un marché en pleine expansion. Avec, à la clé, un Silmo d’Or en 2013 (la récompense ultime dans le milieu - ndlr).

DU SUR MESURE Confectionnés à la demande, les verres galbés de la gamme RX Trem sont déclinés en unifocal ou en progressif. Ils offrent de multi-

Confectionnés à la demande, les verres galbés de gamme RX Trem sont déclinés en unifocal ou en progressif. Ils offrent de multiples avantages. surfaçage permet aux porteurs de lunettes RX Trem de s’adapter rapidement à leurs nouveaux verres, ce qui est toujours plus agréable (une garantie d’un mois est même offerte au cas où…). Julbo a également optimisé ses verres progressifs pour une bonne vision en mouvement.

ples avantages, notamment un champ de vision plus large sans déformation. Faits dans des matériaux légers à faible densité et haute résistance, en l’occurrence le NXT® ou le polycarbonate (moins cher), ces verres sont traités dans la masse. Autrement dit, coloration, photochromie et filtre polarisant sont au coeur de leur structure afin d’augmenter encore la durabilité et la solidité. En notant qu’un prisme compensateur dans le

L’EMBARRAS DU CHOIX Beaucoup de montures sont reprises dans ce programme, de sorte que chacun trouve les lunettes adaptées à sa pratique (même les enfants sont concernés). En NXT®, cinq verres sont commercialisés : Zebra 2-4 et 1-3 (running, vélo), Cameleon polarisant 2-4 (montagne et désert), Octopus 2-4 (voile / sports d’eau) et Falcon polarisant 2-3 (voyage / conduite). En polycarbonate, l’offre va des Spectron 3 et 4 au Polarized.

Pour plus d’infos www.julbo-eyewear.com

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AVORIAZ

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Le nouveau camp de base des vetetistes Nichée au centre du plus grand domaine VTT d’Europe (les Portes du Soleil, CQFD !), Avoriaz a décidé de passer à la vitesse supérieure pour proposer ce qui se fait de mieux aux vététistes. Un atout qui s’ajoute à une offre déjà pléthorique…

Cet été, effectivement beaucoup de nouveautés tournées vers le mountain bike. C’est ainsi qu’Avoriaz introduit 3 résidences de tourisme proposant des services spécialement adaptés à l’accueil des deux roues : gardiennage gratuit, atelier de réparation/entretien et station de lavage. Dans le même registre, profitant de l'ouverture du télésiège du Tour, les vététistes ont désormais un départ rapide et pratique depuis le centre d’Avoriaz. UNE APPROCHE INTERGÉNÉRATIONNELLE Les familles sont également à l‘honneur avec un nouveau « Pump Track » en bois destiné à tous et un bike park d’initiation spécialement conçu pour les enfants au cœur de la station. Un sentier récemment balisé traverse deux forêts magnifiques : Crêtes de Zorre et Lindarets (avec pause au village des Chèvres). Le tracé, adapté à tous les niveaux, fera la joie de votre tribu. On en déduira qu’Avoriaz dispose désor-

mais d'un panel d’infrastructures extrêmement complet destiné à tous les publics VTT : débutants, familles, experts… Chacun y trouve son bonheur. UN IMMENSE TERRAIN DE JEU Fidèle à son approche environnementale (pas de voitures pour un minimum d’émissions et un maximum de calme), Avoriaz est

Avoriaz dispose désormais d'un panel d’infrastructures extrêmement complet destiné à tous les publics VTT : débutants, familles, experts…

100% piétonne et « 110% vélo au pied » ! Idéalement située dans l’immense territoire des Portes du Soleil, c’est un formidable terrain de jeu où hiking et deux roues se partagent les premiers rôles. Ici, tout a été prévu pour que le plaisir soit total : 650 km d‘itinéraires balisés, 20 télésièges, 50 pistes de descentes, un circuit d’enduro de 80 km et pas moins de 5 bike parks. Avec, en prime, 3 écoles VTT pour s’appuyer sur les conseils avisés des moniteurs et suivre des stages d’initiation ou de perfectionnement dans les disciplines que vous affectionnez (1 heure de cours gratuit pour tous niveaux chaque dimanche !). Vous n’avez pas de matos ? Qu’à cela ne tienne : il est toujours possible de louer un vélo et des protections (casques, coudières, genouillères). LE VTT VERSION HIGH-TECH Toujours à la pointe, Avoriaz est une station super connectée. Dès votre arrivée, téléchargez sur votre smartphone le plan du domaine VTT. Envie d’évaluer votre style ?


Cahier Grand Vert Agenda • 27 juillet, 3 août et 10 août > Show Freestyl' Sport Mix : les meilleurs riders actuels s’affrontent dans un spectaculaire mélange de sports urbains (freerun, street trial, dirt jump et trottinette freestyle).

Tarifs VTT

• Forfait Portes du Soleil 1 jour : 24€ pour les adultes, 22€ pour les jeunes de moins de 20 ans, 18€ pour les enfants de moins de 16 ans. • Forfait Portes du Soleil 6 jours : 96€ pour les adultes, 86€ pour les jeunes de moins de 20 ans, 72€ pour les enfants de moins de 16 ans. • Sortie découverte avec un moniteur : les adultes à partir de 34€ et les enfants à partir de 28€ avec prêt du vélo et des protections. • Stage semaine junior (de 6 à 18 ans) : 176€ pour 5 demijournées avec prêt du vélo et des protections.

Bons Plans

Séjour VTT : à partir de 370€/semaine avec logement en studio 4 personnes dans une résidence 3 étoiles adaptée aux vététistes.

Rien de plus simple : sur la piste de descente Tutti Frutti, une ‘vidéo zone’ a été aménagée. Il suffit de déclencher le dispositif avant de s’élancer, puis de récupérer les images sur www.avoriaz.com. Sans oublier la dernière tendance du marché : les VTT électriques à batteries solaires. Ils sont disponibles à la location : une manière fun de gravir les sommets sans trop se fatiguer. APRÈS LE SPORT, LE RÉCONFORT… OU DU SPORT ENCORE ! Choisir Avoriaz, c’est aussi opter pour l’Aquariaz, le plus grand paradis tropical d’altitude avec ses multiples bassins, geysers, toboggans et son fameux half pipe de 10 mètres à défier en bouée… Après ce morceau de bravoure, relaxez-vous dans l’Espace Détente ou travaillez votre swing sur un golf à 9 trous, alors que vos enfants dépenseront leur surplus d’énergie au minigolf, dans les trampolines ou sur le terrain multisports. A moins qu’ils préfèrent le parcours aventure qui leur est réservé (8-12 ans) ? Mais Avoriaz va encore plus loin

L’Aquariaz, le plus grand paradis tropical d’altitude !

avec ses équipements dédiés au beachvolley, au canyoning, au kayak, à la via-ferrata, à la spéléo, au parapente… et plus encore ! C’est ça, l’esprit d’Avoriaz : toucher à l’exceptionnel sans demi mesure ! INFORMATIONS Office de Tourisme d’Avoriaz +33 (0)4 50 74 02 11 info@avoriaz.com www.avoriaz.com RÉSERVATIONS Avoriaz Réservation +33 (0)4 50 74 24 26 resa@avoriaz.com http://reservation.avoriaz.com

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LE BEAUFORTAIN

Une vraie dimension humaine « Dernière vallée heureuse des Alpes » selon l’écrivain-alpiniste Roger Frison-Roche, le Beaufortain concilie modernité et respect des traditions. Appelé par certains « petit Tyrol français », ce joyau surplombe Albertville entre Tarentaise et Mont-Blanc. Majesté des paysages et dimension humaine en font un lieu pas comme les autres. Terre de tourisme et d’agriculture, le Beaufortain a su sauvegarder son patrimoine et préserver son environnement. Comptant 6 villages et 2 stations complémentaires (Les Saisies et ArêchesBeaufort), ce massif est vraiment le lieu idéal pour des vacances passionnantes et tellement différentes ! SYMPHONIE PASTORALE Riche de mille et un chalets authentiques, le Beaufortain prouve une fois encore la capacité et la volonté de ses habitants à vivre en communion avec la nature. Comme leurs ancêtres, ils sont les artisans de ce territoire, apprivoisant les pentes, perpétuant l'agriculture des anciens et produisant un fromage emblématique : le Beaufort. Ici plus qu’ailleurs, le tourisme est parfaitement maîtrisé et ce sont de paisibles vaches, broutant une herbe d'un vert intense, que les promeneurs croisent dans des alpages bien entretenus. Avec, pour ajouter à la sérénité ambiante, des

églises, chapelles et oratoires magnifiquement préservés, rappelant que le Beaufortain est une terre de croyance… Bref, de villages en hameaux, de dégustations à la ferme en visites à la coopérative laitière et de sentiers botaniques en balades sur les crêtes, cette « Montagne des Hommes » aime à partager ses multiples facettes sous l'œil bienveillant du Mont-Blanc. FAUNE, FLORE ET RANDONNÉE Puis, bien sûr, il y a la faune et la flore. Du mythique edelweiss à l'impressionnant aigle royal, de la douce marmotte à l'équilibriste chamois, le massif invite à une fascinante observation. Avec, en prime, de superbes panoramas. L’idéal pour s’adonner à la randonnée grâce à 550 km de chemins et de sentiers balisés parfaitement entretenus afin de garantir sécurité et confort à ceux qui les empruntent. Leur niveau de difficulté est clairement défini et il existe même des iti-

néraires sur un ou plusieurs jours à découvrir en famille ou entre amis, avec nuitées en altitude, puisque plus de vingt refuges et gîtes d’alpage peuvent vous accueillir. Sans oublier que le Beaufortain est aussi un écrin pour le trail via des parcours spécialement étudiés, accessibles à tous les accros de cette discipline en plein essor. LE MOUNTAIN BIKE PAS EN RESTE Depuis 2010, le Beaufortain s’est engagé dans un vaste programme pour développer la pratique du VTT. Résultat : en l’espace d’à peine 4 saisons, il s’est forgé une jolie réputation auprès des adeptes les plus exigeants. Toutes les tendances y sont représentées. Voyez plutôt… • Les férus de descente profitent de 12 pistes permanentes tous niveaux et de 4 remontées mécaniques ouvertes en juillet/août (plus certains week-ends de septembre). • Les amateurs d’enduro se régalent, eux, sur 100 km de single-tracks (dont la


Cahier Grand Vert Agenda • 5 et 6 juillet > Open Enduro du Beaufortain • 6 juillet > La Grande Aventure aux Saisies • 19 et 20 juillet > Ultra Tour du Beaufortain • 20 juillet > Tour du Mont-Blanc Cyclo by Odlo • 27 juillet > Fête de la Terre au cormet de Roselend et Fête des Saisies • 2 août > Frison Roche trail de montagne à Arêches-Beaufort • 2 et 3 août > Fête du bois et du bûcheronnage aux Saisies • 10 août > Fête Folklorique d’Arêches • 15 août > Fête du Beaufort aux Saisies • 24 août > La Diamant VTT aux Saisies • 28 et 31 août > Festival de l’Accordéon • 13 et 14 septembre > Finale de la coupe Rhône-Alpes de DH (VTT de descente) • 11 et 12 octobre > Salon du Goût à Beaufort

Cette « Montagne des Hommes » aime à partager ses multiples facettes sous l'œil bienveillant du Mont-Blanc. Dév'Albertville : 20 km, D- 1.925 m, D+ 330 m). Ces tracés, clairement renseignés, sillonnent la montagne en reliant stations et vallées. Plusieurs sont accessibles en navette. • Le cross-country n’est pas en reste avec 300 km d’itinéraires à travers alpages et forêts. • Quant aux néophytes et aux enfants, ils sont aussi les bienvenus, puisque 2 zones d’initiation sécurisées avec « pump track » leur sont spécialement destinées. DES NAVETTES À VOTRE SERVICE Prévues pour transporter des VTT, les navettes de la « Ligne Nature » fonctionnent tout l’été. Elles desservent les villages et stations du Beaufortain au départ d’Albertville. De quoi permettre aux promeneurs et bikers de profiter des multiples facettes de la région en prenant soin de la nature et sans se préoccuper de leur véhicule. Désormais, il est même possible d’aller jusqu’au très spectaculaire site de Roselend pour profiter d’un panorama exceptionnel : la vue plongeante sur le lac et le barrage mérite vraiment le déplacement ! Notez encore que de nombreux services annexes sont prévus pour les vététistes et cyclistes : stations de lavage, location de vélos, points de réparation, « bike patrol », moniteurs, sorties accompagnées, etc.

UNE APPLICATION PLEINE DE SECRETS L’Empreinte des Grandes Alpes est une nouvelle application gratuite répertoriant les lieux secrets du Beaufortain et du Val d’Arly. Elle permet de découvrir le territoire au-delà de ce que la route des Grandes Alpes offre à voir spontanément. Grâce à la géolocalisation, elle signale la présence de points d’intérêt, contenu multimédia à l’appui (textes, sons, vidéos, photos, etc). La réalité augmentée permet même aux utilisateurs de découvrir le village englouti de Roselend, par exemple ! Disponible sous Android et iOS (iPhone, iPad…). INFORMATIONS ET RÉSERVATIONS www.lebeaufortain.com www.beaufortain-vtt.com

Bons Plans

Le Passeport Découverte d’Arêches-Beaufort* Pour 35€ par personne, il donne droit à la visite du village, une montée en télésiège, la location d’une tablette tactile pour découvrir l’application « L’Empreinte des Grandes Alpes », un accueil à la coopérative laitière du Beaufortain, une place de cinéma et un accès au spa pour un moment de pure détente. Valable du 14.06 au 20.09.2014, Réservations : +33 (0)4 79 38 12 90 www.areches-beaufort.com Le Pack VTT des Saisies* Séjour à partir de 149€ par personne : hébergement dans un appartement meublé 4 couchages en remplissage maximum (sans restauration), forfait VTT 5 jours, plan des itinéraires. Réservations : + 33 (0)4 79 389 389 www.lessaisies.com (*) Offres soumises à conditions

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CHÂTEL ,

La montagne a choix multiples Châtel fait partie du fabuleux domaine franco-suisse des Portes du Soleil, un véritable territoire de « vie et d’aventure » déroulant ses 850 km de sentiers balisés dans une montagne préservée. Un bonheur total pour les randonneurs, traileurs et autres vététistes qui pourront désormais prolonger le plaisir dans un centre aquatique flambant neuf ! Si Châtel s’est beaucoup développé ces dernières décennies, ça ne l’a jamais été au dépend de son identité première. Car c’est encore un vrai village de montagne ancré dans son terroir. Pour autant, la station - labellisée Famille Plus - possède des équipements modernes et propose une large palette de loisirs pour tous et toutes. LE MULTIPASS À PARTIR DE 2¤/JOUR L’été, l’offre phare à Châtel est incontestablement le Multipass Portes du Soleil. Il donne un accès illimité aux piscines, lacs aménagés, terrains de tennis et patinoires, sans oublier, pour les piétons, les 24 remontées mécaniques opérationnelles durant cette période. Cette offre concerne aussi les trains touristiques et les navettes inter-stations, alors que des réductions sont accor-

dées sur les activités partenaires du Multipass. Le prix de ce précieux sésame : seulement 2¤ par jour ! Seule condition : réserver son séjour chez un des hébergeurs participant à l’opération. Nouveauté : cet été, les tarifs deviennent dégressifs sur la longueur du séjour. Ceux qui souhaitent simplement passer une journée dans les Portes du Soleil (sans logement) paieront, eux, leur Multipass 8¤/jour, ce qui reste toujours très démocratique !

Châtel se positionne à la fois comme un vrai village de montagne ancré dans son terroir et comme une station labellisée Famille Plus disposant d’équipements modernes.

PLUTÔT FANTASTICABLE OU PLUTÔT DH ? A Châtel, en solo ou en duo, les amateurs de sensations fortes doivent absolument tester le Fantasticable, une tyrolienne géante constituée de deux câbles indépendants qui se suivent. Le premier a une longueur de 1.200 m et le second, de 1.325 m. De quoi frôler les 100 km/h suspendu à plus de 200 m du sol… Clairement, ça décoiffe, avec une vue plongeante absolument inoubliable ! Le VTT est également à l’honneur dans le domaine des Portes du Soleil avec de nombreux itinéraires d’enduro complétés d’infrastructures plus spécifiques : c’est ainsi que Châtel dispose d’un espace trial et d’un bike park de 22 tracés (dont plusieurs pistes de descente pour tous niveaux).


Cahier Grand Vert CULTURE ET NATURE EN BONNES PLACES Par-delà, Châtel, c’est d’abord un village situé à deux pas de la Suisse dans la Vallée d’Abondance (labellisée Pays d’Art et d’Histoire). Une vallée qui a su conserver ses traditions, son savoir-faire, sa gastronomie, son habitat typique, le tout se transmettant de génération en génération. Les vacanciers qui y séjournent peuvent découvrir ce patrimoine de façon originale. Il est,

géologiques sont désormais reconnues par l’UNESCO et une « géoroute » passe par la station. Enfin, comme culture et sport font définitivement bon ménage en Vallée d’Abondance, un nouvel itinéraire balisé le long de la Dranse permet de s’adonner à une balade facile aux accents écologiques et culturels sur un tronçon d’environ 16 km ; lequel est accessible à pied, à vélo… ou en poussette, pour que toute la famille soit de la fête !

Bon Plan FORME D’O : UNE NOUVEAUTÉ RAFRAICHISSANTE En permanente évolution, Châtel présente cet été son nouveau centre aquatique baptisé « Forme d’O ». Bâti au cœur de la station, il sera officiellement inauguré le 14 juillet. Au menu, été comme hiver : espace bien-être et zone ludosportive avec bassins intérieur et extérieur.

par exemple, possible de s’entretenir avec les fermiers locaux dans le cadre de goûters récréatifs. Toujours dans cette approche didactique, une scierie va bientôt ouvrir ses portes au public. Vous voulez de l’insolite ? La visite du musée dédié à la contrebande en montagne est un must. Il occupe le bâtiment qui abritait jadis… la douane (sic). Une exposition temporaire et différentes animations pour petits et grands y sont également proposées. Vous noterez par ailleurs que la région du Chablais est devenue le quatrième Géoparc de France. Ses richesses

Le nouveau centre aquatique "Forme d'O" ouvre cet été : sur 4.000 m2, des bassins intérieurs et extérieurs ainsi qu'un espace bien-être.

INFORMATIONS ET RÉSERVATIONS Châtel Tourisme +33 (0)4 50 73 22 44 touristoffice@chatel.com www.chatel.com

Agensda • Du 27 au 29 juin > 11e Passportes du Soleil MTB et Salon du VTT aux Gets • 14 juillet > Fête nationale : spectacle pyrotechnique son et lumière au lac de Vonnes et bal gratuit sur la place de l’église. • Du 16 au 20 juillet > Châtel Bike Festival : nouvel événement entièrement dédié aux deux roues (VTT et vélo de route). Epreuves pour les pros et pour le grand public, démonstrations, initiations, animations, concerts… En bonus, passage du Tour du Val d’Aoste le 19 juillet et Montée de Bassachaux le 20 juillet. • 23 juillet > Concert de Bob Sinclar. • 26 et 27 juillet > Finale du Championnat de France « Stihl Timbersports » : le rendez-vous des meilleurs bûcherons sportifs du pays… • 3 août > Fête de la Saint Laurent : procession, défilé, grand bal… • Du 4 au 8 août > Stage de voile au lac de Vonnes. • Du 15 au 17 août > grande braderie des commerçants. • 17 août > La Belle Dimanche : fête des bergers à Plaine-Dranse. • 30 et 31 août > trial 4x4.

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PRAZ DE LYS SOMMAND

« << Une montagne de plaisirs >> » Situés au cœur de la vallée du Giffre sur la Route des Grandes Alpes, Praz de Lys-Sommand et ses deux villages - Taninges et Mieussy - sont bien connus des familles en hiver. Mais c’est également une alternative de premier plan en période estivale avec de multiples richesses naturelles, sportives et patrimoniales… Le tout dans un décor à couper le souffle, avec en point de mire la chaîne du Mont-Blanc. UNE MULTITUDE D’ACTIVITÉS Canyoning, rafting, via ferrata, pêche en lac et en rivières, équitation, fitness nordique, ski à roulettes, tennis, patinoire… Oui, la nature est ici particulièrement généreuse et il y a de quoi varier les plaisirs ! Ce sont également plus de 100 km d’itinéraires balisés qui s’ouvrent à vous, de la vallée (630 m) aux alpages les plus élevés (2.116 m) : un territoire somptueux entre roches et pâturages, idéal pour le trail-running. COMME UN GOÛT DE TOUR DE FRANCE… Cyclo-sportifs et cyclo-touristes ne sont pas oubliés. Le fameux Col de la Ramaz les attend pour une ascension de 14,3 km (d’une inclinaison moyenne de 6,8%) avec un joli final à 1.619 m. De nombreuses routes vallonnées peu

fréquentées par les automobilistes complètent le tableau. Quant aux vététistes, des plus jeunes aux plus experts, ils profiteront, tantôt de superbes parcours longeant les eaux du Giffre, tantôt de tracés bien aménagés grimpant vers les cimes. Avec, pour les accompagner, un cadre magique. DES BALADES À PERTE DE VUE Que vous soyez un marcheur acharné ou plutôt contemplatif, le domaine de Praz de Lys-Sommand a largement de quoi vous séduire. Cet été, le télésiège du Haut Fleury est ouvert aux piétons du 11 juillet au 24 août. Plus haut, deux tables d’orientation permettent de détailler le panorama à 360 degrés : une vue unique depuis le Lac Léman jusqu’au Mont-Blanc, en passant par les

monts du Jura. Plus bas, la très riche tourbière de Sommand vaut le déplacement. Parmi les prestations proposées : l’observation des mouflons, marmottes et chamois, des sorties pour enfants et diverses randos qui, toutes, ont leur cachet particulier (les unes aquatiques, les autres aux saveurs du terroir, avec notamment une dégustation de croûtes au fromage)… LE PARADIS DE L’ESCALADE ET DU PARAPENTE Réparti sur 5 secteurs offrant plus de 400 voies, Mieussy est un spot d’escalade exceptionnel. On y trouve le rocher d’Anthon, l’un des plus réputés de la région Rhône-Alpes. Mais Mieussy, c’est aussi le berceau du parapente, puisqu’en 1978 les premiers adeptes se sont élancés de la montagne de Pertuiset avec des


Cahier Grand Vert Un territoire somptueux entre roches et pâturages, idéal pour le trail-running. Un stage « trail au féminin » est même proposé.

Agenda

Cyclo et VTT ne sont pas oubliés avec le fameux Col de la Ramaz, de superbes parcours longeant la rivière dans la vallée du Giffre et de très nombreuses routes vallonnées peu fréquentées par les automobilistes.

• 21 juin > Origin’Ailes Parapente Festival : Mieussy fête le 36e anniversaire du parapente, né ici même au sommet du Pertuiset ! • Du 19 au 22 juillet > Grand Régional de Tourisme Equestre : un week-end placé sous le signe de l’équitation. • 27 juillet > 31e édition de la « Montée des Pavés » à TaningesPraz de Lys : trail et marche populaire, 9 ou 12 km (Challenge Running Conseil des Courses de Montagne). • 17 août > Opération « Un Jour, un Col » : rendu célèbre par le Tour de France, le col de la Ramaz est réservé aux cyclos. • 7 septembre > 10e Rando VTT de la Ramaz au départ de Mieussy. • 21 septembre > 8e Ecotrail de Praz de Lys-Sommand : 20 km, 50 km ou Ecorando (www.ecotrail.fr)

Bons Plans parachutes… Le parapente venait de naître. Depuis, le site revêt un caractère symbolique auprès des pratiquants. Envie d’essayer ? Des moniteurs diplômés sont à votre disposition pour un vol en tandem, un premier gonflage ou une formation en vue d’obtenir le brevet. UN PATRIMOINE À DÉCOUVRIR Courses et promenades sont l’occasion d’en apprendre un peu plus sur la vie des autochtones et leur passé. Les villages de Taninges et Mieussy regorgent de secrets… qu’ils vous dévoileront avec grand plaisir. Au programme : sites historiques, bâtis traditionnels, parcours didactique dans une fromagerie, visites de la poterie du Bois Gervaz, de l’escargotière d’Arno, de la galerie d‘art de Taninges ou du domaine vinicole du Vieux Chêne, pour que sport, culture et terroir fassent bon ménage !

INFORMATIONS ET RÉSERVATIONS Praz de Lys-Sommand Tourisme +33 (0)4 50 43 02 72 *33 (0)4 50 34 25 05 www.prazdelys-sommand.com

Stage trail au féminin Osez faire le pas, Mesdames, optez pour ce stage spécifiquement pensé pour vous : une nouveauté proposée par Vecteur Montagne. Au programme : améliorer sa technique de course, déterminer ses objectifs, travailler son mental, bien s’alimenter, élaborer son plan d’entraînement, apprendre à gérer l’effort puis à récupérer… Pour que le trail entre copines soit un pur plaisir ! www.vecteurmontagne.com Opération « Raconte-moi la montagne » (pour les 5-12 ans) Les espaces protégés de Praz de Lys-Sommand (tourbières, zone Natura 2000) font l’objet d’une valorisation auprès des 5-12 ans. Trois fois par semaine, ils peuvent partir en balade accompagnée, l’idée étant d’échanger autour de trois thèmes : la vie dans les prairies et les tourbières, la création des montagnes et l’éveil des sens.

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LE LOOK

de l’emploi

Clin d’œil à ceux et celles qui ont la bonne idée, cet été, de participer aux quelques événements cyclo « à l’ancienne » organisés dans nos régions - dont le très fameux Anjou Vélo Vintage. Un challenge doublement sympa. Car non content de ressortir du garage (ou du grenier ?) votre bonne vieille bécane chérie, il vous faut aussi une tenue coordonnée. Un cuissard, une casquette et un maillot bien ringards si vous êtes l’heureux propriétaire d’un cadre-course des années soixante. Ou des knickers, un lorgnon et des moustaches Belle Epoque si vous avez choisi de chevaucher un Grand-bi. Et pour vous, Mesdames, des jupes bien enveloppantes (hum…) et de grands chapeaux… bien accrochés ! Avec, à la clé, ces quelques photos pas piquées des hannetons illustrant le mariage pittoresque entre l’ultra kitch et la Petite Reine. Nous, on adore ça !


On the Move

Inscriptions, actualités, détail des parcours…. Toutes les informations sont sur : www.anjou-velo-vintage.com Consultez aussi : www.anjou-velo.com www.loireavelo.fr Powered by

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TRANS TUNISIA

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DEBOUT SUR MES CALE-PIEDS, <

je roule ,dans, un reve eveille

Quelle rupture ! Vous avez certainement déjà éprouvé cette sensation. Comme si soudain vous perdiez le fil de votre vie ‘normale’. En l’espace de quelques heures et quelques centaines de kilomètres, vous avez littéralement changé de planète. Tous vos répères habituels sont restés à la maison… C’est exactement ce que je ressens ! Hier, pour moi, c’était Bruxelles, le stress, les bouchons et ce fichu portable qui n’arrêtait pas d’appeler. Alors qu’aujourd’hui, rien de comparable : me voilà petit bonhomme casqué roulant sur une moto trop grande pour moi. Et tout autour, dans un paysage magnifiquement dépouillé, c’est le calme, la solitude. Juste trois chèvres, deux ânes et un berger… que je salue d’un signe de la main, tout en gardant les yeux rivés sur cette piste caillouteuse que mon Tripy me demande de suivre. par Denis ASSELBERGHS

L’aventure s’annonce belle. Elle le sera, j’en suis sûr. J’avais déjà participé à la Trans Tunisia en 2007 et je m’étais promis de revenir pour m’emplir une fois encore

de cette force incroyable que procure l’expérience : une semaine de reportage pas comme les autres, un moment hors du temps qui vous booste comme jamais.

LA QUESTION QUI TUE D’accord, mon capitaine, vive le tout terrain… mais que vient faire un récit pétaradant dans ce magazine traditionnelle-


On the Move ment voué aux disciplines non motorisées ? C’est évidemment la question qui tue ! Je vous remercie de me l’avoir posée… Eh bien, disons que la Transtu mérite une place à part. Parce qu’elle n’est pas une course, mais une épreuve personnelle. Une confrontation avec soi-même dans un environnement qui incite à l’humilité.

DE DÉLICIEUSES POUSSÉES D’ADRÉNALINE Quelle est la recette d’une Trans Tunisia réussie ? D’abord s’en tirer sans bobo : à part un faux mouvement qui va me chiffonner l’épaule, tout se passera pour le mieux. Ensuite, une machine qui tient le coup. Avec ma KTM 350, je peux y aller

Tripy, mon ami…

Indiana Jones et ses groupies… Pierre, Birgit et Sophie.

Pour ne jamais surpiloter, partagez la route avec des participants dont le niveau vous convient, ni trop rapides, ni trop lents, et raisonnables quand il faut l’être. Ça va vous paraître curieux, mais il y a comme une part de méditation dans cet engagement. Exactement comme un marathonien ou un ultra-trailer qui fait un voyage intérieur pour mieux ressentir le bonheur de courir, de puiser dans ses forces physiques et mentales pour toucher au but. Ce matin, au départ de Gammarth, nous étions sans doute nombreux à nourrir ce sentiment. Je pense notamment à ce concurrent qui rempile après plusieurs années d’absence. Je suis convaincu que pour lui, être ici est tout à la fois un challenge, une victoire et un besoin. Difficile de parler à sa place, mais, après avoir éradiqué la maladie, il me donne l’impression de s’engager dans une sorte de parcours introspectif. Car ce raid s’y prête à merveille.

sans crainte, elle semble indestructible. Puis, quel couple, quel comportement équilibré. Bravo les Autrichiens ! Tertio, partagez la route avec des participants dont le niveau vous convient, ni trop rapides, ni trop lents, et raisonnables quand il faut l’être. Ça vous évitera de surpiloter. Enfin, dernier ingrédient et non des moindres : avoir assez de flair, de vista, pour parer au danger. Puisque, oui, sans mentir, les risques existent. Mais tout est affaire de lucidité, d’anticipation. De concentration aussi. Avec, à la clé, de délicieuses poussées d’adrénaline. Comme un shoot qui vous insuffle un surcroît d'énergie. Résultat : le soir à l’étape, vous vous sentez un peu plus grand, un peu plus fort, parce que vous avez toujours trouvé les ressources

Celui-là, quand on l’a essayé, on ne peut plus s’en passer ! Adieu les notes-papier qu’on déroulait manuellement tout au long du parcours. Le Tripy, c’est la révolution : un road book digital qui affiche le tracé à suivre avec, en marge, des pictos ‘boule-flèche’ annonçant les changements de direction. Dès que vous vous écartez de la piste, le Tripy vous l’indique, puis vous ramène sur le droit chemin. Autrement dit, en utilisation tout terrain, ce n’est pas un GPS qui se contente de proposer le trajet le plus court. L’idée est, au contraire, de permettre à l’organisateur d’introduire les coordonnées géographiques du parcours qu’il a dessiné. Et ça fonctionne formidablement bien via un écran monochrome rétro-éclairé, un support articulé fixé au guidon, 15 heures d’autonomie et un boîtier étanche de 4.3 pouces. Tout ça, made in Belgium, puisqu’inventé par un ingénieur du cru et fabriqué à Gosselies, près de Charleroi.

d’avancer, même dans les secteurs les plus accidentés, même quand le soleil vous bouffait la vue et même quand votre roue arrière n’en finissait pas de danser dans ce foutu chemin de sable. Mais vous n’avez pas fléchi. Rien d’extraordinaire, au fond… mais pour vous, c’est énorme. MON CÔTÉ PÈRE MISSIONNAIRE Par delà le corps fatigué (mais d’une ‘bonne fatigue’) et le mental étonnement rasséréné, il y a un troisième pilier à prendre en compte : la mécanique. Elle réclame un maximum d’attention, parce

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monsport que la Transtu ne va pas la ménager, que vous ayez choisi le parcours TT destiné aux enduristes purs et durs ou l’itinéraire trail, plus conciliant. Forcément, on déplore à chaque édition des ruptures de boîte (ah, mon pauvre Gérard…), des fourches malmenées, des échappements baladeurs ou des problèmes électroniques provoqués par la chaleur et la poussière. Mais il y a entre tous les motards une véritable entraide quand survient la panne. Sans compter qu’une équipe d’assistance répondra présente pour vous sortir du pétrin et remettre votre bécane en état, prête à repartir le lendemain. Merci les gars !... Et merci au staff médical qui soulage les muscles endoloris. Ceci nous amène à la valeur ajoutée de cette escapade tunisienne : le facteur humain. Notre GO bien aimé, Luc Paquier, a le chic pour fédérer ses troupes. Il règne dans la

Après une petite semaine, il faut déjà rentrer. Mais, jamais deux sans trois, je reviendrai, c’est promis. Et le plus tôt sera le mieux ! communauté des gros bras une super ambiance, avec beaucoup d’échanges et - n’en déplaise à Julie (à lire en p.68) - de jolis contacts à nouer avec la population. Sachez aller vers elle, elle vous le rendra au centuple. Mais bon, ça c’est sans doute mon côté père missionnaire… DES IMAGES PLEIN LA TÊTE Epilogue. Pour moi et mon inséparable Lilou, cette Trans Tunisia s’est achevée à mi-parcours, sous les palmiers de Zarzis. Il fallait déjà rentrer, parce que trop de boulot, trop de machins à régler, trop de réunions… Et me voilà reparti dans mes

galères ! Mais avec des images plein la tête. Comme cette admirable cité perdue dans les montagnes à l’approche de Matmata. La traversée d’une mine de phosphate près de Redeyeff. Le franchissement d’un oued chargé d’eau à la tombée du jour. Ou cet apéro improvisé dans le désert au coucher du soleil. Sans oublier cette vision post-romantique : Pierre Vigoni et son bon vieux Willys (1943, svp) se jouant des obstacles. Et, naturellement, le col du Patient Anglais (oui, celui du film !) à Chebika. Grandiose ! Que dit l’adage ? Jamais deux sans trois. Donc je n’en ai pas fini avec la Transtu. Bonne nouvelle ! Et cette fois, promis, je n’attendrai plus 7 ans… Pour ne pas manquer la 32e édition : www.clubmoto80.be


On the Move

Et maintenant, sur 4 roues ! Histoire de découvrir la Trans Tunisia côté asistance, j’ai abandonné ma KTM 350 entre Matmata et Zarzis pour prendre le volant d’un pick-up Mitsubishi L200. Je ne l’ai pas regretté. Moi qui suis peu familier de la conduite automobile off-road, j’ai trouvé ce bel engin exceptionnellement facile à manoeuvrer, même avec la remorque. Pourtant, le Mitsu est imposant, mais son rayon de braquage est très court (5.9 m) et sa direction très légère. D’où sa maniabilité, encore accrue par une suspension à doubles triangles très raffinée à l’avant. Figurez-vous que même dans les zones sablonneuses, le L200 passait comme un chef alors que nous étions toujours en Mode 2H (2 roues motrices / rapports longs). Pilotage coulé, silence d’utilisation, c’est Byzance. Avec, en prime, 4 vraies places dans un habitacle confortable et un vaste plateau arrière surmonté d’un couvre-benne aux formes aérodynamiques. Charge utile 960 kg, charge tractable 2.700 kg… Franchement, pour affronter la piste, il y a pire !

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LA TRANSTU

une affaire d’hommes ? Oui, mais...

Parcourir une Tunisie insoupçonnée offrant des paysages à couper le souffle. Se retrouver en pleine nature toute la journée sur sa moto en empruntant des pistes variées, techniques, éprouvantes et souvent jouissives. vivre une aventure humaine hors du commun et respirer cette bulle d’oxygène si particulière pendant 2 semaines. Voilà qui est purifiant et salvateur ! par Julie VERBEKE

Cela fait une dizaine d’années que je roule à moto. Sur route comme en enduro. Je ne peux pas m’en empêcher : j’adore ! Si je ne pratique pas de manière assidue, c’est parce que je n’ai pas toujours de camarades avec qui jouer… Lors de ma première participation à la Trans Tunisia en 2011, j’ai réalisé que je

J’ai réalisé que je tenais plutôt bien, que j’avais un bon rythme et surtout que je n’avais pas peur de grand chose : vitesse, obstacles, sable, dunes, caillasse… oui, ça le faisait.

tenais plutôt bien, que j’avais un bon rythme et surtout que je n’avais pas peur de grand-chose : vitesse, obstacles, sable, dunes, caillasse… oui, ça le faisait. Mais par dessus tout, j’ai pris un plaisir fou, j’ai énormément appris et j’en suis revenue différente, requinquée, avec une envie énorme de recommencer.


On the Move BIRGIT ET MOI… Au départ de Gammarth, cette année, une soixantaine de motos, trois quads, un Willis, un Vitara, quelque 70 hommes et… 2 femmes : Birgit en quad Grizzly et moi à moto (une Beta 400 RR). Pas de course, pas d’enjeux, juste le privilège d’attaquer les pistes d’un programme en 10 étapes et 3.000 kilomètres, avec le luxe de choisir entre deux iti-néraires : la version trail ou le tracé tout terrain. FIRST, BE A WOMAN Lundi 28 avril. Réveil à 6h du mat. Petit coup d’œil dans le miroir pour vérifier que tout est en place avant le briefing prévu à 8h précises pour la première étape de 385 km. Pare-pierres, dorsale, protections pour les hanches, les coudes, les épaules et les clavicules. Plus, bien sûr, les bottes, les gants, le casque et les lunettes. Un maillot de cross rouge par dessus pour ressembler à autre chose qu’à Robocop. Puis, la touche finale : crème de jour sur le visage, mascara léger sur les yeux, rouge à lèvres discret, mains hydratées et ongles faits… parce qu’on peut être une femme et aimer la moto tout en restant coquette. Je dirais même plus, c'est indispensable vu la carapace portée et son apparence toute masculine.

ENDURANCE ET TÉNACITÉ Au fil des jours, en passant par Sbeitla, Tozeur, Matmata, Douz, Tataouine, Zarzis, Kairouan, je sue, je m’éclate, je peste, je tombe, je me relève, je repars, j’ai mal… Mais, que ce soit un coup de mou, des soucis mécaniques ou parfois, malheureusement, un problème physique, ici la solidarité et la bienveillance sont exceptionnelles. Et ça, c’est grâce au très bel esprit qui règne parmi tous les participants. UN FORT COEFFICIENT « PASSION » Entre nous tous, la moto, c’est le fil rouge, avec des discussions à n’en plus finir, les récits de chacun, la courbe idéale ou l’attaque d’un col sans mettre pied à terre… La performance, le dernier modèle de telle ou telle marque, la tenue qui déchire, le casque dernière évolution, chacun y va de son histoire, de ses opinions, mais toujours dans une ambiance rieuse et bon enfant ! MERCI LE STAFF Enfin, il y a la logistique. La Trans Tunisia, c’est vraiment une organisation à part. Tout y est pensé pour qu’on se sente bien. Le confort d’arriver chaque soir à l’hôtel, retrouver ses petites affaires acheminées

avec soin et attention par Robert et Roland, pouvoir prendre une bonne douche avant de passer à table : c’est un grand bonheur et ça retape les plus éreintés. Il y a dans le staff un tas de personnes qui oeuvrent pour faire de chaque édition (déjà la 31 e !) un terrain d’aventures unique : Luc, Stany, Slim, Alice et Mimi. Sans oublier l’assistance technique et l’équipe médicale qui font toutes les pistes bien après les participants pour en récupérer certains, ramener les motos malades et panser les bobos. PETIT BÉMOL Bref, boucler la Transtu, c’est s’éclater en enduro pendant 10 jours, mais c’est aussi passer par des villages retirés, saluer les paysans, croiser des enfants excités de voir tant de belles machines et tout autant de beaux aventuriers… Le petit bémol se situe dans la longueur des étapes qui ne permet pas souvent de prendre le temps de partager plus qu’un signe avec les Tunisiens, alors que leur accueil est si chaleureux et leurs sourires omniprésents. Ah, quelles vacances ! Des moments uniques et précieux pour qui se pique au jeu et… ne peut plus s’en passer.

Entre nous tous, la moto, c’est le fil rouge. Chacun y va de son récit, de ses opinions, mais toujours dans une ambiance rieuse et bon enfant !

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LE SHOPPING

de l’action !

JULBO DIRT Conçues pour les bikers, les Dirt en mettent plein la vue avec leurs verres larges et leur dessin affirmé. Ces lunettes ont une tenue remarquable. Quand vous enchaînez courbes et jumps, elles conservent un maintien parfait, tout en offrant un amortissement sans faille au niveau du nez et des branches. Vous anticipez aussi mieux les mouvements de terrain. Plusieurs variantes sont par Bernard FRANTZ disponibles, parmi lesquelles ce modèle très « sport » aux verres Zebra antibuée et photochromiques (catégories 2 à 4). 130€

JULBO DUST Que vous soyez vététiste ou coureur « nature », les Dust vous combleront. Ultra légères (34 g), elles sont aussi très ergonomiques et leur verres suspendus assurent un champ de vision XXL associé à une excellente ventilation. Fines et souples, elles se glisseront sans problème sous votre casque ou votre casquette pour ne plus par Bernard FRANTZ bouger. De nombreuses versions figurent au catalogue, dont cette monture bleue et verte également dotée de verres Zebra photochromiques (catégories 2 à 4). 130€

Pronation homme

Femme

CEINTURE KALENJI Quand on court, on ne sait jamais où mettre son téléphone. La solution ? Cet accessoire signé Kalenji. Il accueillera aussi vos clés et d’autres petits objets. Différents coloris. 7,95€

KALENJI KIPRUN WIND Le vent est parfois le pire ennemi du coureur. Voilà pourquoi Kalenji a doté cette veste poids plume (104 g) d’une membrane Novadry particulièrement résistante à l‘air. Les fines pluies seront aussi digérées sans problème. Et comme la marque de Decathlon aime les astuces, vous noterez qu’une des poches de la Kiprun Wind fait office de housse. Cette housse est munie d’une poignée. Ainsi, lors de sorties, vous tenez solidement à la main votre coupe-vent replié et vous le « déballez » quand le besoin s’en fait sentir. Malin ! 30€

Neutral homme

KALENJI KAPTEREN XT4 Sortez des sentiers battus avec ces chaussures de trail mettant l’accent sur l’accroche, l’amorti et le dynamisme. Un gros travail a également été fourni côté maintien et stabilité. Donc, vraiment un rapport qualité-prix au top ! Trois modèles sont proposés : deux pour homme (neutre ou pronateur) et un pour femme (neutre). Ceux qui veulent aller encore plus vite opteront pour les Race, totalement axées sur la performance mais nettement plus minimalistes dans leur fenêtre d’utilisation. En vente chez Decathlon. 79,95€


On the Move B’TWIN ROCKRIDER 8.1, 8.3 ET XC PRO FACTORY Avec le Rockrider 8.1, vous avez déjà une bécane solide, apte à une pratique régulière sur tous types de terrains. Si vous en voulez davantage, tournez-vous vers le 8.3. Plus léger, plus précis, ce VTT offre un meilleur amorti, ce qui en fait un candidat légitime à la compétition. Quant au XC Pro Factory, il est ce qui se fait de mieux chez B’Twin : une vraie machine de guerre, redoutable en cross country, et cela pour un budget très raisonnable. Plusieurs tailles et d’excellentes garanties. 699,95€ (8.1) 999,95€ (8.3) 3.149,95€ (XC Pro Factory)

Rockrider 8.1

Rockrider 8.3 Rockrider XC Pro Factory

EIDER COMMIT Comme la jupe Move et le tee-shirt Enjoy, l’Eider Commit fait partie de la collection Momentum. Modèle masculin de conception technique, il s’adresse aux aventuriers urbains voulant se rapprocher de la nature. Il bénéficie également de la fameuse maille Drycore. 49,95€ EIDER ENJOY TEE Se conjuguant parfaitement avec la jupe Move, ce joli dessus technique est lui aussi confectionné dans une maille légère au toucher (Drycore Cloudy Light) avec traitement Polygiène®. Proche du corps, l’Enjoy Tee présente des coutures plates contrastées et, dans le dos, une ouverture en forme de goutte. Plusieurs coloris. 37,95€ EIDER BLUFFY Derrière cette veste issue de la collection Annecy Living se cache une membrane deux couches Defender®. Particulièrement éprouvée, cette technologie « maison » est réputée pour son imperméabilité, sa résistance au vent et sa respirabilité. Un très bon rapport qualitéprix pour un usage quotidien. Divers coloris proposés, vifs ou passe-partout. 159,95€

EIDER MOVE Une jupe pleine de classe, les filles, pour vous adonner confortablement à vos loisirs actifs. Ultra légère, la Eider Move intègre un shorty en maille stretch pour une liberté de mouvements maximale. Une petite poche a été prévue pour les clés et les petits effets. Existe en noir et en gris. 54,95€ EIDER SINGHI Idéal pour les sorties en moyenne montagne, ce short en Drycore est à la fois stretch et résistant. Il sèche rapidement et est anti-UV (UPF 45). Comprend une ceinture amovible, des poches latérales, une poche-cuisse et une pochedos zippée, plus un empiècement à l’entrejambes pour un réel confort. Plusieurs coloris. 64,95€

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OVERSTIMS La marque 100% française fête les 10 ans de son gel antioxydant : l’occasion de reparler de ce précieux allié des sportifs qui contribue au bon fonctionnement musculaire par l’action conjuguée des vitamines et minéraux (calcium, magnésium). Six gouts sont proposés : citron, fruits rouges, menthe eucalyptus, cola, pomme verte et pêche-abricot. Sans oublier une déclinaison bio, également au citron. 22€ /10 pièces

GARMIN FORERUNNER 15 La fabricant américain a récemment complété son offre running avec un nouveau modèle d’entrée de gamme baptisé Forerunner 15. Très simple d’utilisation, cette montre GPS aux multiples fonctions (distance parcourue, vitesse, calories, etc) mesure l’activité physique quotidienne (même le nombre de pas effectués en une journée !). Un moniteur de fréquence cardiaque est vendu en option. La Forerunner 15 est disponible en deux coloris pour les hommes et une version spécifique pour les femmes disponible, elle, en trois couleurs. 149€ (179€ avec moniteur)

THE NORTH FACE HYPER TRACK GUIDE Se destinant aux courses ‘longues distances’ sur routes ou sur sentiers, les Hyper Track Guide ont pour principaux atouts leur faible poids (268 g en 42), leur réactivité et leur maintien. Sans oublier les semelles utilisant la technologie Cradle Guide pour une accroche de chamois, même dans les secteurs glissants. Les Hyper Track Guide sont déclinées au masculin comme au féminin. 120€

THE NORTH FACE FEATHER LIKE STORM BLOCKER JACKET Approuvée par les organisateurs de l’Ultra-Trail du Mont-Blanc, cette veste minimaliste est l’arme ultime contre le vent et la pluie. Fabriquée en nylon tissé indéchirable, elle pèse à peine plus de 100 g. Atout supplémentaire : elle est hyper compressible pour un rangement facile. L’ourlet et la capuche sont amovibles et réglables. En vert pour homme, en bleu pour femme. 180€

ODLO TOURMALET Que vous soyez adepte du cyclo ou du VTT, voici un maillot qui devrait vous plaire. Tissu doux comme la soie, léger et élastique, inserts en mesh sur les côtés et dans le dos, nombreuses poches à l’arrière et éléments réfléchissants. Coupes spécifiques pour les deux sexes. Disponibles notamment dans les couleurs nationales françaises, suisses et allemandes. 90€


On the Move MILLET LD TECHNO STRETCH HOODIE Fait de Technostretch fleece biface, le hoodie LD Techno Stretch est à la fois résistant, extensible et permet une bonne régulation thermique. Il se porte en première couche ou en couche intermédiaire, en mode alpinisme ou trekking. Elastiques au niveau de la taille et des poignets pour assurer maintien et protection. 99,90€ MILLET FITZ ROY JKT Une veste très polyvalente en Dryedge® All Weather 2,5 couches. Respirante et 100% imperméable, elle n’intègre pas de doublure, mais toutes ses coutures sont thermo-soudées. La capuche est réglable en hauteur/profondeur et les ventilations zippées au niveau des aisselles sont garantes d’une aération optimale. 149,90€

MILLET UBIC 45 MBS Il a plus d’un tour dans son sac, le UBIC 45 MBS ! Son dos bien rembourré et bien aéré est associé à une ceinture lombaire mobile pour mieux épouser les mouvements. Le grand compartiment zippé à sa base, les multiples poches et les sangles de compression idéalement placées participent à le rendre très pratique. Même constat quant au système Variloop® : il permet le portage d’une multitude d’équipements : piolets, bâtons, tente, matelas, skis, raquettes… Une jupe d’étanchéité est fournie. 149,90€ GANTS ANJOU VÉLO VINTAGE L’Anjou Vélo Vintage n’est pas seulement un événement incontournable pour les « rétropédaleurs », c’est aussi une collection au look joyeusement nostalgique. De quoi vous replonger dans les années d’or de la Petite Reine. Parmi les nombreux articles proposés, nous avons retenu ces gants tricolores d’une remarquable finition en cuir et coton. 20€

MILLET LD FERRET WDS JKT Un coupe-vent top gamme pour femme. Il est en Windstopper® 3 couches Helium avec panneaux additionnels en XCS 100 à construction biface : une matière déperlante, respirante et légère qui garantit une excellente résistance à l’abrasion ainsi qu’un transfert rapide de l’humidité vers l’extérieur. Manchons avec passepouce et éléments réfléchissants. Un très bon choix pour les « fast hikeuses ». 179,90€

MILLET DREAMER COMPOSITE 1000 LEFT & RIGHT ZIP Ce sac de couchage fait appel à un duvet synthétique étudié pour une gestion particulièrement efficace du froid et de l’humidité. Avec, en prime, toute une série de petits + qui font la différence : zip latéral long, rabat anti-froid interne, collerette d ‘épaules, capuche préformée avec cordon de serrage, pochette téléphone sur le rabat, zip gauche ou droit jumelable… la liste est longue ! Température d’utilisation idéale : 6°C. 159,90€ POLAR V650 Muni d‘un large écran de 2,8 pouces, le V650 permet aux férus de vélo de consulter et d’analyser de multiples paramètres. La vitesse et le nombre de kilomètres parcourus, bien entendu, mais aussi l’altitude grâce à un capteur de pression barométrique. Last but not least, un GPS intégré vient en renfort pour vous indiquer l’itinéraire. Le cardiofréquencemètre est en option (+50¤). 219,90€

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monsport SALOMON MINIM MIDLAYER M Ce dessus multi-usages composé de polyéthersulfone (91%) et d’élasthanne (9%) vous tient bien au chaud quand le soleil ne brille pas. Epaules renforcées et effet coupe-vent. A utiliser comme première couche ou comme sous-veste, sur les sentiers de rando ou au quotidien. Egalement disponible pour femme. 120€

SALOMON MINIM 2.5L JACKET M Aussi légère (280 g) que compressible, la Minim 2.5L résistera sans problème à plusieurs jours de rando dans des conditions variables grâce à la matière textile ClimaPro® reconnue pour son excellent rapport impérméabilité-respirabilité (10.000 mm-10.000/g/m²/24h). La coupe active de cette veste facilite les mouvements, tandis que capuche, poignets et tour de taille sont ajustables. 250€

SALOMON MINIM SHORT M Salomon n’a pas fait les choses à moitié avec sa collection « Minim » où vous trouverez même un short technique spécial rando. Le traitement Actilite® permet d’évacuer l’humidité du corps et de sécher rapidement. Mais ce n’est pas tout : avec le procédé ClimaUV® 50+, le revêtement textile lutte efficacement contre les rayons UVA et UVB. Le Salomon Minim Short est muni d’une ceinture ajustable et de diverses poches. Existe pour les deux sexes. 70€

SALOMON SYNTH JACKET M Destinée à la rando, la Salomon Synth combine une membrane Climawind® avec une doublure Primaloft® Sport 40g/m² : de quoi garantir un équilibre parfait entre isolation, respirabilité et protection contre le vent. Assez stretch, cette veste se veut très confortable. Vous la porterez en première couche ou en couche intermédiaire. Aussi déclinée pour femme. 175€ SALOMON APOGEE TEE Ce tee-shirt technique en Actilite® sèche aussi rapidement qu’il évacue l’humidité du corps. Ses coutures « flatlock » sont garantes d’un grand confort. Multiples coloris. Décliné avec col zippé pour ceux qui préfèrent. Aussi pour femme. 45€

SALOMON SYNAPSE Parfait pour une balade en montagne ou pour un usage quotidien, ce sac de 20 litres se distingue par ses bretelles et sa ceinture innovantes conçues pour un portage dynamique. Fond renforcé, compartiment camelbak avec système de suspension et porte-bâtons amovible viennent compléter l’offre. 90€

DAKINE DRAFTER 12L Un sac adapté à la pratique du VTT avec panneau dorsal suspendu. On peut y fixer un camelbak. Le compartiment avant permet de caser un casque. En prime, diverses poches dont une pour téléphone portable et une autre - doublée polaire - pour lunettes de soleil. En cas de pépin, un sifflet sur la sangle de poitrine vous permettra d’appeler à l’aide ! Différents coloris pour homme et femme. 100€


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LAFUMA SPEEDTRAIL V300 Les chaussures de trail les plus dynamiques de la gamme Lafuma, à l‘image de leur drop d’à peine 8 mm. Légères (300 g en 41 1/3) avec leur tige en mesh 3D et leurs lacets flat-light, elles jouent la carte du confort. Le moulage intérieur est en EVA injecté. Il y a de multiples renforts (dont un pare-pierre en PU) et les semelles Vibram® V-Grip sont hyper accrocheuses. Ces Lafuma Speedtrail V300 sont adaptées à toutes distances. Disponibles en vert pour vous, Messieurs, et en rose pour vous, Mesdames. 137€ LAFUMA T ZIP SPEEDTRAIL DRYWAY Tee-shirt très light et super ventilé. Extensible dans tous les sens, il peut compter sur la technologie Dryway® qui accélère le séchage. Zip autobloquant protégé par une sous-patte, panneaux en mesh sur la poitrine et dans le dos, coutures bord à bord pour éviter les frottements. Disponible en vert et en bleu. 77€

LAFUMA KEMPI Les grandes randos sur terrains difficiles avec une charge maximale, ce n’est pas votre truc ? Vous êtes plutôt pour les petites balades tranquilles ? Alors, optez pour les Kempi, ces chaussures minimalistes de type sandales, légères et confortables, assurant un positionnement correct du pied sur des itinéraires moyennement accidentés. 82€

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POC OCTAL Spécialiste des casques, notamment dans le ski, POC a développé l’Octal pour les cyclistes. Utilisé par les membres du team Garmin Sharp, il offre une ventilation optimale et pèse à peine 200 g en taille M. Côté sécurité, rien à craindre avec une doublure en EPS et un dessin très enveloppant au niveau de la nuque. Outre des réflecteurs, une casquette réfléchissante peut venir couvrir la coque à la nuit tombée. L’Octal est vendu en blanc, bleu et orange. 270€ LAFUMA RAID 30L Elaboré pour les raids multisports longues distances en collaboration avec les athlètes du team Lafuma, ce sac intègre un panneau dorsal de type Airshell®, gage d’une ventilation et d’un confort de portage irréprochables. Remarquons aussi la grande poche frontale extensible avec cordon élastique, les deux poches latérales, les deux porte-bâtons, les deux poches poitrine porte-bidons ou encore le compartiment pour poche à eau avec accès extérieur. Enfin, bravo au système de portage très abouti, à l’instar d’une ceinture lombaire solide et bien aérée. 122€

www.julbo-eyewear.com www.decathlon.be www.decathlon.com www.eider.com www.overstims.com www.garmin.com www.millet.fr www.salomon.com LAFUMA RUN TIGHT DRYWAY www.lafuma.com Fait à 92% de polyester et à 8% d’élasthanne, ce short de trail de type www.thenorthface.com cuissard garantit des mouvements aisés et un grand confort (via des www.odlo.com empiècement à l‘entrejambe, des coutures « flatlock », etc). Il sèche www.polar.com rapidement grâce à la technologie Dryway®. www.dakine.com 47€ www.anjou-velo-vintage.com www.pocsports.com


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PixPages Mais quel talent !

Terminus, tout le monde descend… Après une mise en route difficile, les monsport PhotoAwards ont finalement tenu leurs promesses avec plusieurs centaines d’envois d’un très bon niveau général. Merci ! Et bravo pour votre éclectisme, car vos images ratissent larges et profonds, dans les disciplines et les styles les plus variés.

par Denis ASSELBERGHS

On y trouve effectivement « un peu de tout » : la mer, la montagne, l’été, l’hiver, dans des approches très classiques ou très extrêmes. Et dans tous les registres, humour, émotion, ambiance, action, attitudes, paysages. Avec, tantôt, beaucoup de technique photographique, tantôt, pas du tout… mais en compensant par l’originalité. Il va maintenant falloir désigner les heureux gagnants selon deux modes de scrutin : un vote « populaire » via Facebook en se basant sur le nombre de likes obtenus

Un peu de tout et dans tous les registres : humour, émotion, ambiance, action, attitudes, paysages. Avec, tantôt, beaucoup de technique photographique, tantôt, pas du tout… mais en compensant par l’originalité. (avec d’ores et déjà des tendances qui se dessinent, mais chut… ) et un jury de professionnels. Ce dernier regroupe les membres de notre rédaction, plus six athlètes

de pointe, puisqu’Ophélie David, Anna Frost, Aurélien Ducroz, Thomas de Dorlodot, Cédric Dumont et Nicolas Favresse ont accepté de se pencher sur votre travail. Pour plus d’infos, consultez notre site www.monsportmagazine.com. Vous y trouverez la dotation et l’ensemble des images retenues. Images dont voici une rapide sélection, histoire de vous mettre en appétit… Ouvrez l’œil, l’une de vos photos s’y trouve peut-être… Oui ? Alors, tous les espoirs sont permis !


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MATÉRIEL NIKON ACULON T11

à distance se fait aisément par télécommande ou par Wifi, depuis un smartphone ou une tablette compatibles avec iOs et Androïd. Très important : si vous perdez le contrôle du drone, une fonction ‘retour à la maison’ le ramène automatiquement à son point de départ. Idem quand la batterie faiblit : des avertisseurs lumineux se déclenchent pendant que le Toruk entame sa procédure d’atterrissage d’urgence. Le prix de ce joli joujou n’est pas encore communiqué.

Lancées en 2012, ces jumelles compactes sont très vite devenues un best-seller. Parfaites pour les événements en extérieur, les voyages et le sport, elles ont la plage de focales et le facteur de grossissement les plus puissants de leur catégorie. Mais sur le terrain d’observation, elles séduisent surtout par leur légèreté (350 g) et une commande de zoom unique qui permet d’agrandir de 8 à 24 fois avec beaucoup de facilité. Vu leur succès, Nikon décline désormais ses Aculon T11 dans 5 coloris dont un bleu brillant et un blanc éclatant. Parfait pour l’été ! 185¤

GEONAUTE 360°

AEE TORUK AP11 Un drone grand public capable d’effectuer des vols à grande vitesse (jusqu’à 25 m/s) à des altitudes élevées. Avec ses hélices d’un diamètre de 25,4 cm et sa batterie de 5300 mAh, il peut assurer des missions de 25 minutes. Très stable car très aérodynamique, le Toruk, grâce à sa nacelle Gimball, peut ramener des vues aériennes exceptionnelles filmées avec une caméra AEE S ou GoPro. Le pilotage

Une nouvelle façon de filmer ! Avec un champ de vision sphérique à 360° sur le plan horizontal et 150° sur le plan vertical, cette Geonaute commercialisée par Decathlon offre des possibilités complètement inédites. Non seulement les images sont insolites, mais de plus, grâce à trois lentilles quasi panoramiques (chacune dotée d'un capteur de 8 millions de pixels),

il n’est plus nécessaire de multiplier les caméras pour capturer chaque angle. Le mode d’emploi est d’une clarté déconcertante : allumez, sélectionnez entre les modes photo ou vidéo… et c’est parti ! La Geonaute 360° enregistre en format standard MP4, prêt à être visionné dès le téléchargement. En mode photo, vous pouvez choisir entre trois shootings : à l’unité, à intervalle ou en rafale. Très important pour l’athlète de l’Xtrême que vous êtes peutêtre : cette caméra est classée IPX7 pour sa robustesse. Avec son boîtier de protection, vous pouvez l’immerger dans un mètre d’eau pendant 30 minutes ! 399¤ THE IMPOSSIBLE PROJECT Une belle aventure : 11 salariés de l'ancienne usine Polaroid d'Enschede (aux Pays-Bas) ont racheté les machines restantes. Leur but : relancer la production de films photographiques instantanés. De nouvelles émulsions plus performantes (couleur et noir & blanc) ont été mises au point. Elles sont évidemment compatibles avec les bons vieux boîtiers Polaroïd qui deviennent du coup hyper tendance ! La vente des cartouches se fait en ligne ou via des réseaux de distribution spécialisés. The Impossible Project travaille aussi sur de nouveaux appareils instantanés. Mieux encore : afin que le concept vive avec son temps, nos 11 « survivors » ont imaginé un objectif adapté aux iPhone et iPod pour permettre le développement instantané des photos, exactement comme un Polaroid.


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LE COUNTRYSIDE ,

dans tous ses etats

Vous n’ignorez pas que nos amis britanniques adorent leur pays à travers son décor, ses campagnes, ses demeures traditionnelles. C’est le fameux « Countryside », un environnement magnifique dont ils profitent à fond par la balade, le sport, les pique-niques (très important, my dear !) et la photographie. Vu la beauté des paysages, la moisson de clichés est somptueuse. Les meilleurs font l’objet d’expositions soutenues par le National Trust ou Heritage, un autre organisme patrimonial qui a pignon sur rue dans la Grande Albion. Depuis quelques années, les sujets de Sa Très Gracieuse Majesté organisent même une compétition internationale sur le thème des jardins et de la nature. Leur île chérie est au cœur de l’inspiration, mais ce n’est pas une condition sine qua non : on trouve aussi des images ramenées des coins les plus sauvages, les plus verts ou les plus fleuris d’Europe continentale, d’Amérique, d’Asie, d’Afrique et d’Océanie. Inutile d’ajouter que le niveau est exceptionnel, les participants étant en majorité des professionnels réputés. Si vous-même vous pratiquez ce loisir voué à la patience et à l’observation, procurez-vous la dernière édition d’un ouvrage regroupant l’ensemble des lauréats de l’édition 2013. C’est une leçon de savoir-faire et une formidable source d’inspiration.

« International Garden Photographer of the Year, collection seven » chez Kew Publishing - 160 pages format 260 x 260 mm – 18£ Pour avoir un avant-goût du contenu de cette véritable bible, composez : www.igpoty.com

Première l’an passé toutes catégories confondues : l’Italienne Rosanna Castrini avec « My Garden Prairie ».

C’est une leçon de savoir-faire et une formidable source d’inspiration.

Bien dans l’esprit monsport : « Summer Running », une photo prise par Shaun Argent dans un parc de Ripon (North Yorkshire, UK).

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ULTRA-TRAIL

trop, c’est trop !

Pour le commun des mortels, courir en alignant des bornes par dizaines ne peut qu’être nocif pour la santé. Ces runners qui bouclent les 166 kilomètres de l’Ultra-Trail du Mont-Blanc en 40 heures sont-ils fous ? Ou, en tout cas, déraisonnables ?… Certains l’affirment. Mais est-ce vraiment dangereux ? Pour tenter d’y voir clair, voici les réponses croisées de quelques spécialistes. par Eric VERSCHUEREN

Un rapide état des lieux, d’abord. En 2008, une étude a été menée sur les pelotons de l’UTMB et de sa petite sœur, la CCC (98 km, 5.600 m de D+). Il s’agissait de répertorier et analyser les causes d’abandons (46% sur l’UTMB, 35% sur la CCC). Résultat : en premier lieu, venaient les troubles digestifs. Une fois sur cinq, le trailer renonçait en raison d’un organisme refusant toute alimentation après plusieurs heures de course ; un état s’accompagnant souvent de diarrhées, de n a u s é e s e t / o u d e v o m is s e m e n t s . Arrivaient ensuite (dans l’ordre) les tendinites, l’épuisement, les problèmes musculaires, puis enfin la « lenteur » (arrêt forcé par les organisateurs pour avoir dépassé des barrières-horaires sur certains points).

Ecouter attentivement son corps reste un principe de base en phase de préparation comme en course. L’IDÉAL POUR FAIRE DE VIEUX OS ? A bien y regarder, les maux pointés par l’étude sont légers. Sur le moment, ils sont fortement handicapants, mais par après, sauf exception, ils ne laissent pas trop de traces. Plus embêtante est la répétition à hautes doses des efforts. Comme l’écrit Grégoire Millet dans un ouvrage qui fait référence dans la discipline* : « Si les pathologies aigües de l’ultra-trail commencent à être ciblées, les consé-


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Ma Sante quences à long terme le sont beaucoup moins. Nous manquons de recul. (…) L’impact sur la santé dépend du type de pratique. Il existe ‘des ultras chez les ultras’, des coureurs capables d’enchaîner des trails longs à très longs dans un intervalle d’à peine deux ou trois semaines… quasiment toute l’année ! » Pour ces adeptes de l’extrême, boulimiques des efforts à répétition, l’intégrité physique peut être mise en danger. Le squelette est attaqué. Des chercheurs ont ainsi montré que le cartilage et le tissu osseux trinquaient de manière alarmante, surtout lors de courses sur route et lors d’épreuves de plus de 200 km. Les articulations morflent, elles aussi. A force, elles éprouvent de plus en plus de difficulté à assumer leur rôle de manière optimale. Normal : une cheville blessée s’expose davantage à une rechute qu’une cheville intacte.

Il existe ‘des ultras chez les ultras’, des coureurs capables d’enchaîner des trails longs à très longs dans un intervalle d’à peine deux à trois semaines… quasiment toute l’année ! A CŒUR VAILLANT… Autre organe à risque : le cœur. Mais là, étonnement, la tendance n’est pas à l’alarmisme. « Les problèmes coronariens (atteinte des artères du cœur) sont minimes chez les sportifs bien entraînés, si toutefois ils ne présentent pas de facteur de risque cardio-vasculaire », précise le docteur Laurence Poletti, fille des organisateurs de l’UTMB. Même son de cloche rassurant chez Jean-Louis Buissière, un cardiologue français, auteur d’une étude sur les concurrents de cette même épreuve. Pour lui, s’il est vrai qu’un coureur ne se met pas en danger dès lors qu’il vise seulement l’arrivée sans se précoccuper du chrono, il en va tout autrement de ceux et celles qui veulent performer et qui, pour cela, adoptent des rythmes cardiaques très élevés à différents moments. « Dans certains cas, on observe même une élévation des marqueurs sanguins, ce qui témoigne de la souffrance des cellules du myocarde », indique Jean-Louis Buissière.

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monsport Les problèmes coronariens sont minimes chez les sportifs bien entraînés, si toutefois ils ne présentent pas de facteur de risque cardio-vasculaire.

(*) « Ultra-trail, plaisir, performance et santé » par Grégoire Millet (Outdoor-éditions, 320 pages).

PRÉVENIR, C’EST COURIR Reste à proposer des solutions fiables pour permettre à l’ultra-trailer de réduire au maximum les risques d’atteintes à la santé. Quelle prévention ? D’abord, un examen médical sérieux avant de se lancer dans l’aventure du long. Ensuite, adopter une approche raisonnable, en refusant l’excès de kilomètres et le dépassement des limites. Ecouter attentivement son corps reste un

principe de base essentiel à deux niveaux : en phase de préparation, pour éviter le surentraînement et son cortège de blessures ; en course, pour interpréter au mieux les signes annonciateurs de la déshydratation, de l’hypoglycémie, du coup de chaleur ou des problèmes rénaux… Autant de pièges aux conséquentes parfois dramatiques sur le court comme sur le long terme. A bon entendeur !


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Ma Sante

PLAIDOYER POUR

la banane !

Je suis facile à transporter, bien emballée dans mon épaisse pelure… Digeste et savoureuse, on me mange pour le plaisir, mais aussi pour le bien-être. Car je suis « énergétique » et régénératrice. par Sophie MATHAY

Si je suis disponible tout au long de l’année, on me préfère généralement en hiver ou à l’arrivée du printemps. Pourtant, c’est quotidiennement - et 52 semaines par an ! qu’il faudrait me consommer, car je rends de fiers services. Riche en magnésium et en potassium, j’évite aux sportifs les crampes et les courbatures. Mais j’ai bien d’autres qualités… Quand vous aurez lu tout ce qui suit, je vous promets que vous me mettrez en bonne place dans votre alimentation, moi, la banane ! PAS FORCÉMENT CALORIQUE Dire que la banane a mauvaise presse n’est pas faux. Calorique (88kc/100g) et à haute teneur en glucides (plus de 20%), elle passe le plus souvent pour un fruit trop riche qui participe à l’embonpoint : un jugement réducteur et complètement erroné. Les glucides, par exemple. Leur nature varie selon le degré de mûrissement. C’est ainsi que, plus les bananes sont vertes, plus leur teneur en amidon est élevée. Cet amidon est « résistant ». Il agit

représente environ 30% des besoins journaliers d’un adulte). Puis il y a la vitamine C : en début de maturation, la banane en renferme environ 12mg/100g, ce qui la place dans la très bonne moyenne. QUEL INTÉRÊT SPÉCIFIQUE POUR LES SPORTIFS ? Une récente étude menée sur des athlètes montre que l’ingestion de bananes augmente le niveau de dopamine (qui est un neuromédiateur du plaisir), tout en atténuant certains marqueurs d’inflammation consécutifs à l’exercice musculaire (les IL10 et 8). De plus, la banane est pourvoyeuse de sels minéraux et de sucres lents. Les auteurs de cette étude en ont déduit que la consommation de bananes avant et pendant un exercice physique intense constitue une bonne stratégie. La banane est également parfaite après l’effort, puisqu’elle contient beaucoup de potassium : de quoi compenser, précisément, les pertes en potassium liées à la sudation.

Entre potassium, vitamine B6 et sels minéraux, la banane multiplie les atouts. Avec elle, on est « bien dans son corps », mais aussi « bien dans sa tête » grâce au tryptophane, une protéine qui améliore l’humeur ! comme le font les fibres. Par contre, quand la banane est bien mûre, avec une peau très jaune parfois, le degré d'amidon baisse au profit du glucose et du fructose. D’où cette première règle : pour une banane peu calorique, ne la choisissez pas trop mûre. Au-delà de cet aspect « minceur », il faut s’intéresser à l’apport vitaminal. Il est excellent, avec surtout de la vitamine B6 : une seule banane en contient près de 0.5mg/100g (ce qui

HEUREUX ! Entre potassium, vitamine B6 et sels minéraux, la banane marque des points, c’est incontestable. Mais elle génère encore d’autres bienfaits, dont certains plutôt inattendus… Il apparaît, en effet, qu’elle contribue à la santé mentale grâce au tryptophane, une protéine que le corps transforme en sérotonine. Connu pour détendre, le tryptophane améliore l’humeur. On se sent plus heureux ! Dans un registre moins ludique, la banane stimule la production d’hémoglobine dans le sang et aide l’organisme en cas d'anémie. Fibreuse quand elle n’est pas trop mûre, elle restaure l'action normale du côlon, sans devoir recourir aux laxatifs. Enfin, elle opère comme un « anti-acide » naturel du corps, particulièrement apaisant lorsqu’on souffre de brûlures d'estomac. Conclusion : vous pouvez consommer des bananes avant, pendant et après le sport, en collation le matin ou l’aprèsmidi, et en toutes saisons. Mais, svp, ne laissez pas traîner les pelures... Sinon, gare aux fractures !

L’OMS confirme Manger des bananes tout en diminuant les apports en sel permet de réduire de près de 25% les risques d’AVC. Ce n’est pas négligeable ! Les chercheurs de l’OMS l’ont confirmé dans les pages du très sérieux British Medical Journal. Ils ont mis en évidence l’importance d’élaborer une nourriture riche en potassium pour chasser l’hypertension et les accidents vasculaires cérébraux qu’elle provoque. Or, la banane est une véritable « pompe à potassium ». Pour une protection maximale contre l’AVC, l’Organisation Mondiale de la Santé préconise de compléter le régime avec des dattes et des épinards. Les chercheurs ajoutent, comme signalé plus haut, qu’une bonne teneur en potassium évite non seulement les contractures, mais régule aussi le rythme cardiaque.

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FAITES LE ,VOUS-MÊME ,

Granola, un petit dej energique et succulent C’est le grand retour du « Do It Yourself »… Cuisine, bricolage, couture, cosmétique, jardinage, etc. La faute à la crise ? Peut-être pas. Si le « fait maison » est aujourd’hui tendance, c’est sans doute davantage pour une histoire de conscience écologique que pour des raisons économiques. Et si nous avions l’envie de redonner du sens à nos gestes quotidiens ? Rien n’est plus valorisant que le « savoir faire soi-même »… Alors, prêt à vous lancer ? par Auriana BEAUTÉ

Ma petite manie d’analyser les étiquettes est devenue contagieuse ! Aujourd’hui, ça m’amuse même d’emmener mes proches à la coop bio et de les observer : eux, d’habitude si pressés de remplir leur caddie, prennent désormais le temps d’examiner la liste des ingrédients à l’arrière des paquets. Tous sont vigilants, à l’image de mon Jules que j’ai vu récemment reposer dans le rayon ses céréales préférées en me regardant d’un air abattu : « Tu te rends compte, il y a aussi de l’huile de palme dans ceux-là »…

On obtient en 2 minutes une jolie pâte de type crumble que l’on effrite sur une plaque de four recouverte d’un papier sulfurisé. Reste à cuire à 150°C pendant une demi heure, puis à consommer avec délectation…

SAIN MAIS CHER ET PAS TRÈS SAVOUREUX Si j’ai ressenti une certaine fierté d’avoir un homme soucieux de notre santé, j’ai vite déchanté : il venait de jeter son dévolu sur une autre marque un peu trop chic et trop chère à mon goût. « Ceux-là ont l’air super, non ? Ils ne sont pas bon marché, d’accord… mais la qualité, ça se paye. » A la caisse, je m’étrangle : à 6 euros le paquet de 350 grammes, manquerait plus qu’ils soient mauvais !...


Cahier Grand Vert En ces temps de rigueur financière, il va falloir surveiller les achats sains mais compulsifs de mon Jules adoré. Pourtant, le lendemain matin, je suis sceptique : si le produit vante la présence de quinoa et de graines en tout genre, le blé, l’avoine et le sucre restent les ingrédients majoritaires (plus de 60%). Bref, côté nutrition, c’est loin d’être idéal… Je sens que je vais devoir me remettre aux fourneaux. FAUT QUE ÇA CROUSTILLE Me voilà donc de retour sur le Net et dans mes livres de recettes. Comme d’habitude, rien de satisfaisant : soit trop « conventionnel » (sucré, gras et pauvre nutritivement), soit trop « diététique » et pas très bon… Mais, c’est bien connu, l’obstination finit toujours par payer : j’ai réussi à concocter une recette saine et bien croustillante. Car je sais que mon Jules aime quand ça « croustille » ! Dans un grand saladier, je mélange 200g de flocons de céréales (pour éviter l’overdose de gluten, j’opte pour des flocons de riz, de maïs, de millet et de quinoa) avec 200g d’oléagineux (ce que j’ai trouvé dans le placard : des graines de sésame, de tournesol, de lin, des amandes effilées, de la noix de coco râpée et de la poudre de noisette). Je complète avec 30g de farine de riz qui sera mon liant. Puis, je verse 1dl de jus de fruit (raisin-poire), 70ml d’huile d’olive et la même quantité de sirop d’agave (très fluide, avec un index glycémique bas). On obtient en 2 minutes une jolie pâte de type crumble que l’on effrite sur une plaque de four recouverte d’un papier sulfurisé. Faire cuire à 150°C pendant une demiheure, en veillant à remuer le granola toutes les 10 minutes. Laisser refroidir. Enfin, agrémenter avec des fruits secs*, baies de goji, raisins, dattes et abricots coupés en petits morceaux : 100g ou plus si vous êtes gourmand. Et si vous êtes vraiment TRES gourmand, remplacez-les par des pépites de chocolat ! EPILOGUE Un fois terminé, le granola trouve place dans une boîte fermée hermétiquement. Ou dans un beau pot en verre, si, comme moi, vous souhaitez l’exposer

fièrement dans la cuisine ! Côté conservation, difficile à dire, car comme ma tribu en raffole, la durée de vie de ce délicieux mélange n’excède jamais 4 jours !... Terminons par ce petit texto de Jules, parti pour le week-end en rando : « Hummm, mon amour, il est merveilleux ton granola. J’aurai du mal à en garder pour demain ! ». Je comprends,

Une mini orgie ! A se demander si c’était le granola qui accompagnait le yaourt ou l’inverse...

mon Jules… et j’avoue que moi-même et ma fille, nous en avons aussi largement profité. Une mini orgie ! A se demander si c’était le granola qui accompagnait le yaourt ou l’inverse...

(*) Petit conseil : ne les mettez qu’APRES la cuisson, à moins d’aimer les raisins secs calcinés…

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EN TERRE SAINTE

par les chemins de traverse

Berceau de la foi autant pour les chrétiens que pour les juifs et les musulmans, Israël foisonne de sites archéologiques exceptionnels. Du lac de Tibériade au désert du Néguev en passant par la Mer Morte, la Terrer Sainte regorge de paysages grandioses. Mais savez-vous qu’elle offre un réseau de sentiers bien balisés qui permet de découvrir ses richesses à pied ? par Bernard FRANTZ

Même un parfait mécréant sera impressionné par tant de ferveur et d’émotion : sur l’esplanade à Capharnaüm, un groupe de fidèles venus de Pologne - des insignes épinglés sur la poitrine le proclament - prie autour d’un prêtre en chasuble, à voix haute, les yeux fermés. Ce ne sont pas les seuls, loin de là. Il faut souvent jouer des coudes pour découvrir les lieux.

MARCHER DANS LES PAS DE JÉSUS Ici, au Mont des Béatitudes, se trouve la plus ancienne synagogue du pays. Jésus y aurait enseigné et fait des miracles. Non loin, on découvre les ruines de la maison de l’apôtre Pierre, celle sur laquelle aurait été édifiée la toute première église chrétienne. Dans la Bible, Capharnaüm est la ville la plus souvent citée après Jérusalem.

Aujourd’hui, elle se résume à ces lieux de pèlerinage, objets d’une grande dévotion. Ils attendent croyants et touristes dans un très bel endroit à la végétation luxuriante, sur les rives du lac de Tibériade. C’est aussi l’extrémité du « Gospel Trail », un sentier de randonnée qui marche littéralement dans les pas de Jésus. « Il quitta Nazareth et vint habiter à

Un véritable voyage biblique dans des paysages qui n’ont sans doute pas beaucoup changé en deux millénaires. Les parcourir à pied, lentement, à pas mesurés, permet de s’imprégner de leur beauté. Dans le makhtesh Ramon, un immense cratère long de plus de 40 km, sanctuarisé en réserve naturelle. Il abrite des gazelles, des chevaux sauvages, des loups…


Mes Destinations

Des treks parfois très engagés !

Capharnaüm (…) afin que s’accomplisse ce qui avait été annoncé par le prophète Esaïe » (Matthieu 4, 13-15). Long de 65 km, l’itinéraire part de Nazareth, où le Fils de Dieu passa son enfance, et relie les principales étapes de sa vie publique. En quatre jours, le trekkeur croise ainsi la ville de Cana, où se déroulèrent les noces durant lesquelles l’eau fut changée en vin, avant de rallier Tagba où eut lieu le miracle de la multiplication des pains et des poissons.

Le Mur des Lamentations. Le Saint-Sépulcre à Jérusalem.

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Des controles tres stricts <

DES PLANTATIONS SÉCULAIRES D’OLIVIERS C’est donc un véritable voyage biblique (ou plutôt évangélique - ndlr) dans des paysages qui n’ont sans doute pas beaucoup changé en deux millénaires. Les parcourir à pied, lentement, à pas mesurés, permet de s’imprégner de leur beauté. Quant au « Gospel Trail », il vous emmène aux Cornes de Hittin. C’est là que les Croisés du Royaume de Jérusalem furent impitoyablement écrasés par Saladin le 4 juillet 1187 lors d’une terrible bataille. Hormis un panneau explicatif, rien ne rappelle ces heures tragiques. Le piton volcanique offre une belle vue sur les paisibles vallons en contrebas, buco-

S’il est un domaine avec lequel Israël ne badine pas, c’est bien la sécurité. La démonstration en est faite avant même de monter dans l’avion : interrogatoire en règle, vérifications en tous genres, fouille des passagers et des bagages. Les formalités prennent une heure au minimum. Il vaut donc mieux arriver largement en avance ! Les contrôles sont tout aussi stricts dans le pays : bagages passés au scanner à l’entrée des hôtels, surveillance vidéo, avec une importante présence policière et militaire dans les zones dites sensibles. En tête de liste arrive Jérusalem. Vous voilà prévenu.

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Près de Jérusalem, une belle balade le long du wadi Qelt en direction de Jéricho.

liques à souhait. Plus loin, les sentiers longent des plantations séculaires d’oliviers d’une taille respectable. L’occasion d’échanger quelques mots avec des tra-

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Le monastère Saint-Georges dans le désert de Judée.

Une ambiance à laquelle ne pourra goûter le flot de vacanciers embarqués dans les nombreux cars circulant non loin sur des voies carrossables bien moins charmantes.

Decouvrir un kibboutz de l’interieur

Le kibboutz d’Ein Gedi, dans son oasis luxuriante, abrite un étonnant jardin botanique avec des baobabs flamboyants.

Un superbe village de vacances de 160 chambres - avec un luxueux spa - aménagé dans une oasis paradisiaque. Dans le même ensemble, une usine d’embouteillage d’eau minérale, un établissement thermal avec centre de remise en forme au bord de la Mer Morte… La propriété d’un grand groupe industriel ? Non, le kibboutz d’Ein Gedi ! A travers Israël se sont implantés quelque 270 kibboutzim (le pluriel de kibboutz). Ces communautés collectivistes ont été fondées par des idéalistes de tous crins. Le premier kibboutz est né en 1910, à Deganya, sur les bords du lac de Tibériade, et il s’en crée encore de nouveaux régulièrement. Chacun édicte ses propres règles, décide de son fonctionnement. A l’origine, c’étaient des fermes vivant en autarcie, mais au fil du temps, la plupart des kibboutzim se sont ouverts à d’autres activités, notamment l’hôtellerie. Les découvrir de l’intérieur reste une expérience intéressante. Bien situé au milieu du « Gospel Trail », le kibboutz de Lavi propose 184 chambres***. C’est aussi un important producteur de lait et il fabrique du mobilier pour les synagogues. Erigé en 1956, celui d’Ein Gedi est un véritable modèle du genre. Les pionniers ont ramassé les cailloux, planté et irrigué patiemment. Ils ont tiré le meilleur parti des sources pour faire de leur oasis un étonnant jardin botanique. Aujourd’hui, il compte 600 personnes et dispose, par exemple, de son propre lycée. Longtemps, Ein Gedi s’est autogéré selon les préceptes d’utopistes socialistes. Depuis peu, l’égalité des salaires y a été abandonnée. A l’inverse, cette règle est toujours de mise à Lavi qui est un kibboutz religieux. Du directeur d’hôtel à l’ouvrier agricole, « chacun donne ce qu’il peut et reçoit ce dont il a besoin ». Hôtel Lavi : http://hotel.lavi.co.il Resort Ein Gedi : www.ein-gedi.co.il Il est possible de séjourner comme volontaire dans un kibboutz durant une période de 2 à 6 mois : www.kibbutz.org.il


Mes Destinations La montée est rude, par un sentier escarpé serpentant entre les roches. Mais la récompense nous attend au sommet : une vue ‘grand angle sur le désert avec ses dégradés de couleur rouge et ocre. Somptueux !

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Plusieurs balades magnifiques sont proposées, notamment sur un tronçon de l’Israël National Trail.

Israel pratique . .

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PLUS DE RENSEIGNEMENTS Sur les traces du Christ, il y a en fait deux sentiers de randonnée : le Gospel Trail, géré par l’Office de Tourisme Israélien, et le Jésus Trail, une initiative privée. Les deux sont très bien balisés et suivent grosso modo le même itinéraire. Avec possibilités d’hébergement, portage des bagages et, si nécessaire, transfert des personnes d’une étape à l’autre. www.goisrael.com www.jesustrail.com

A VOIR ET À FAIRE D’une extrémité à l’autre d’Israël et jusqu’au désert du Néguev, de nombreux sites sont inscrits au Patrimoine Mondial de l’Unesco. La cité de Jérusalem mérite une visite approfondie. Parmi les immanquables figurent aussi un bain dans la Mer Morte et, tout à côté, l’imposante forteresse du roi Hérode à Massada.

D’AUTRES TREKS ET RANDONNÉES CYCLISTES • L’Israël National Trail traverse le pays du nord au sud, depuis la frontière libanaise jusqu’à Eilat sur la Mer Rouge. Il faut compter environ 45 jours pour couvrir la totalité des 1.009 km. Mais on peut bien entendu se contenter de quelques tronçons. www.israeltrail.net • A noter : les « Trail Angels », au nombre d’une cinquantaine, hébergent gratuitement les randonneurs.

•Une belle balade encore : près de Jérusalem, partir de la réserve naturelle d’En Prat et marcher le long du wadi Qelt, une rivière encaissée dans la roche, en direction de Jéricho jusqu’au monastère Saint-Georges. • Beaucoup de parcours pour marcheurs sont accessibles aux vététistes. Dans chaque secteur, sont diffusées des cartes cyclistes (souvent des initiatives privées). Dans la région de Mitzpé Ramon, dans le désert du Néguev, une dizaine de circuits cyclistes de 4 à 34 km sont ainsi proposés. Une bonne adresse : l’hôtel iBike, conçu par et pour des cyclistes www.ibike.co.il •Les treks sont possibles en toute saison, mais juillet et août sont déconseillés en raison de la chaleur. Crème solaire, lunettes, couvrechef et réserves d’eau sont de rigueur !

vailleurs se reposant à l’ombre. Très vite, le dialogue tourne court : ils ne parlent aucune langue étrangère. Qu’à cela ne tienne, ils nous invitent à boire un café confectionné sur un réchaud : un moment de tranquille félicité, bercé par le chant des oiseaux… Une ambiance à laquelle ne pourra goûter le flot de vacanciers embarqués dans les nombreux cars circulant non loin sur des voies carrossables bien moins charmantes. DÉSERT DU NÉGUEV, LE PLUS SPECTACULAIRE Puis, cap au sud, jusqu’au fin fond du désert du Néguev. Là, dans le makhtesh Ramon, il ne saurait être question d’autocar. Certes, une grande route traverse de part en part cette immense dépression mesurant 42 km de long et 3 à 12 km de large, mais ce n’est vraiment pas l’idéal. La solution pour profiter pleinement du site naturel le plus spectaculaire du pays, c’est le 4x4 via des pistes cahoteuses. L’endroit est le plus chaud de la région avec des températures moyennes impressionnantes ! Le sous-sol recèle pourtant d’importantes nappes phréatiques et au moment des pluies - car il y en a - le makhtesh se pare d’un très beau vert. Voilà qui explique la présence d’une faune importante : des gazelles qu’il n’est pas rare de croiser, des chevaux sauvages, des hyènes et même des loups. Plusieurs balades magnifiques sont proposées, notamment sur un tronçon de l’Israël National Trail. En partant des ruines d’un ancien caravansérail qui nous rappelle que la Route des Epices* passait ici, le randonneur se dirige vers des falaises abruptes. La montée est rude, par un sentier escarpé serpentant entre les roches. Mais la récompense nous attend au sommet : une vue ‘grand angle’ sur le désert avec ses dégradés de couleur rouge et ocre. Somptueux !

(*) Du Yémen à Pétra, en Jordanie.


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LES TREKKINGS DU BOUT DU MONDE DE GRÉGORY ROHART

Décors saisissants de pureté, faune riche et variée, montagnes de granit, glaciers démesurés, lacs innombrables, manchots « rigolos »… Des évocations qui appellent à l’aventure. Alors, vamos...

PATAGONIE

La nature XXL

Dans le massif de Nahuel Huapi, le Mont Tronador ('le mont tonnant') doit son nom au bruit émis par les immenses séracs qui s'effondrent.

Aux confins des Amériques, la Patagonie cultive un amour viscéral pour les grands espaces. C’est la destination rêvée des trekkeurs et des amoureux de Dame Nature. Découverte de trois lieux diamétralement différents... par Grégory ROHART Texte et photos

Dans la vie d’un marcheur globe-trotter, la Patagonie est une destination de référence. De la région des grands lacs aux étendues glacées, des Andes à l’Atlantique, la terre des gauchos offre une multitude d'expériences en un seul voyage. TREK EN AUTONOMIE DANS LA RÉGION DES GRANDS LACS ‘Pourquoi allez-vous à pied ? demanda le vieillard. Vous ne savez pas monter à cheval ? Les gens par ici n’aiment pas les marcheurs. Ils pensent que ce sont des fous.’… Notre semaine de trek dans le parc national Nahuel Huapi aux abords

de San Carlos de Bariloche auraient pu commencer par cet échange… sauf qu’il est tiré d’un grand classique des récits de voyages : « En Patagonie » de Bruce Chatwin. Après deux jours de marche dans le massif du Cerro Catedral, il faut se rendre à l’évidence. Le trekking est techniquement sans grande difficulté, mais il est physiquement exigeant. Il faut dire que les sacs à dos sont lourds avec tout le barda qu’on y a mis : tente, matelas, réchaud, nourriture... et que les sentiers sont souvent cassants. Comme la tortue, on avance doucement avec notre toit. Partis de la station de Villa Catedral, l’itinéraire nous conduit aux principaux

refuges - Emilio Frey, San Martin et Manfredo Segre - avant de nous enfoncer dans le cœur sauvage du parc dans une ambiance très haute montagne. Le Mont Tronador, seigneur des lieux avec ses 3.491 m, est de tous les panoramas et le fracas assourdissant des séracs qui s’effondrent ne dément pas son nom. Au col du Cerro Cristales, Simon Dubuis, notre guide du voyage, crie ‘Là, un condor !’… Les randonneurs lèvent la tête. Malgré une envergure qui peut aller jusqu’à 3,50 mètres, le plus grand des rapaces n’est qu’un petit point noir et blanc dans le ciel azur. Ça n’en restera pas moins l’un des moments forts passés dans ces

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Situé au bord de la laguna Toncek, c’est un camp de base idéal.

Après deux jours de marche dans le massif du Cerro Catedral, il faut se rendre à l’évidence. Le trekking est techniquement sans grande difficulté, mais il est physiquement exigeant. Il faut dire que les sacs à dos sont lourds et les sentiers souvent cassants.

Prêt pour un trek de huit jours dans le parc national Nahuel Huapi ? Première étape : le refuge Frey.

montagnes de Nahuel Huapi. Il s’en dégage une impression qu’on ne retrouve pas ailleurs en Patagonie : une certaine douceur minérale tapissée de lagunes rafraichissantes, d’arbres endémiques et de lys des Incas. De quoi nous faire oublier la fatigue… LOS GLACIARES, LE DIAMANT DE GRANIT ET DE GLACE Plus au sud, El Chaltén est la porte d’entrée du massif du Fitz Roy dans le nord du parc national Los Glaciares. C’est aussi, dit-on, la capitale du trekking en Argentine. Face au village, les sommets granitiques du Cerro Fitz Roy (3.405 m) et du Cerro Torre (3.102 m) aimantent le

regard des voyageurs. Plusieurs randonnées à la journée permettent de s’approcher des géants de granit. Il ne faut cependant pas oublier de scruter les plaines et les forêts des piémonts, paradis de la chevêchette australe ou du pépoaza œil-de-feu (un magnifique passereau aux yeux rouge sang). Peu de randonneurs s’aventurent au-delà du Fitz

Roy. C’est que, derrière lui, un champ de glace occupe tout le flanc ouest du massif, couvrant pas moins de 16.800 km² : rien de moins que la troisième calotte glaciaire au monde après l'Antarctique et le Groenland ! L’envie est trop forte, il faut aller voir ça de plus près. Au départ du port de Punta Banderas, non loin d’El Calafate, nous voici confortablement


Mes Destinations installés dans un grand catamaran. Il file à toute vitesse sur les eaux laiteuses du Lago Argentino. Quelques icebergs échappés du glacier Upsala commencent à dériver. Certains sont blancs, d’autres d’un bleu profond. C’est le degré de bulles d’air qui détermine la couleur. Moins il y en a, plus l’iceberg sera bleu. Le navire nous emmène au pied des glaciers Spegazzini et Perito Moreno. Face à ces forteresses, l’homme est un grain de poussière. Curieusement, le Perito Moreno est l’un des rares glaciers au monde à ne pas régresser. Que du contraire, il progresse d’environ deux mètres par jour ! C’est dire s’il a de la gueule, mesurant 60 mètres au-dessus de l’eau et au moins autant en dessous, le tout sur 5 km de front… Et encore, nous n'en voyons qu’un bout depuis la passerelle du bateau. Il faut se rendre sur les pontons en bois situés sur la péninsule de

La chevêchette australe est un oiseau de la famille des Strigidés, à la fois diurne et nocturne, ce qui facilite son observation.

Magellan pour embrasser le glacier dans son entièreté. Là, d’immenses blocs de glace se détachent et s’effondrent dans les eaux du lac. Quand ils atteignent massivement les rives de la péninsule de Magellan, le scénario est imparable :

‘Le glacier Perito Moreno bloque le passage des deux bras du Lago Argentino et provoque des inondations jusqu’à El Calafate’ raconte Ramirez Zully Mabel, guide conférencière de la région. Sous la pression des eaux, ce front cède régulièIl faut parfois se faufiler entre la végétation arbustive pour progresser.

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monsport rement. La première rupture a été observée en 1917, la dernière date du 2 mars 2012, et l’on enregistre ce phénomène en moyenne une fois tous les 4 ans.

ISLA PINGÜINO, RENCONTRE AVEC LES MANCHOTS Sur la côte Atlantique, face à la petite ville perdue de Puerto Deseado, la Isla Pingüino est un parc marin peu fréquenté. C’est pourtant le lieu le plus indiqué pour observer sans peine le gorfou sauteur. Après une heure de zodiac, les premiers oiseaux à venir à notre rencontre sont des manchots de Magellan. Cette espèce appartient au genre Spheniscus, le plus représenté avec plus d’un million d’individus recensés, essentiellement en Patagonie argentine. C’est le naturaliste allemand Johann Reinhold Forster qui fit

en 1781 la première description scientifique du manchot de Magellan : 60 à 70 cm de haut, de couleur blanche et noire, avec un liseré rose sur le tour des yeux, un bec bombé et étroit, et des pieds palmés. Certains mâles beuglent pour attirer les femelles. On dirait des ânes qui braient… Tout en continuant la balade, nous tombons nez à nez sur la colonie de manchots gorfous sauteurs estimés sur l’île à environ 1.000 individus. Ce sont les stars du parc marin. Plus petits que leurs cousins de Magellan, ils sont aussi plus colorés et tout aussi rigolos quand ils se mettent à sauter les pieds joints (d’où leur nom)… La Patagonie nous réservera encore bien des surprises. De quoi donner aux voyageurs l’envie de revenir. A moins de se faire gorfou pour y rester !...

Pas la moindre colonie de pingouins sur L’île aux Pingouins… Et pour cause, les pingouins vivent uniquement dans l'hémisphère nord. Mais alors, pourquoi cette appellation (Isla Pingüino) ? Parce que les hispaniques ne font pas de différence entre manchots et pingouins, tout simplement !

Patagonie pratique FORMALITÉS Pour un séjour de moins de 3 mois, pas de visa obligatoire en Argentine. Passeport valide au moins 6 mois après la date de retour. CONTACTS UTILES : Institution Nationale de Promotion Touristique d’Argentine www.argentina.travel/fr COMMENT Y ALLER ? Vol Bruxelles / Buenos Aires avec escale en Italie, en Turquie ou en Espagne. Puis, vol intérieur avec Aerolineas Argentinas vers San Carlos de Bariloche (secteur Nahuel Huapi) et Comodoro Rivadavia (secteur Isla Pingüino).

COMMENT CIRCULER SUR PLACE ? Le bus est le moyen de transport le plus répandu en Argentine. Les compagnies disposent d'autocars modernes et confortables pour assurer des liaisons vers toutes les villes importantes du pays. QUAND S’Y RENDRE ? La meilleure saison pour voyager s’étend de novembre à mars. L’hiver est rude et de nombreux sites sont inaccessibles à l’exception des domaines skiables. AVEC QUI PARTIR ? Yunka Trek est la seule agence francophone à proposer un circuit dans le parc national Nahuel Huapi. Créée par trois Français passionnés par l’Amérique du Sud, Yunka Trek a son siège au Pérou et propose des voyages souvent inédits dans toutes les Andes. http://www.yunka-trek.com


Mes Destinations Le Bruant Chingolo, à peine dérangé par les visiteurs du parc national de Los Glaciares. Car ici ils n’ont d’yeux que pour les géants de glace…

L’hypnotique Perito Moreno est l'un des rares glaciers de la planète qui continuent de progresser.

Sur la côte Atlantique, face à la petite ville perdue de Puerto Deseado, la Isla Pingüino est un parc marin peu fréquenté. C’est pourtant le lieu le plus indiqué pour observer sans peine le manchot de Magellan et le gorfou sauteur.

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RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE

Accuser l’homme est une foutaise

Werner Munter est un chercheur suisse au look original. Le style gourou chevelu descendu de son alpage. Ce qui fait dire à ses détracteurs qu’il est aussi peu sérieux dans l’élaboration de ses thèses qu’il est fantasque dans sa dégaine… La bonne affaire pour tous ceux qui veulent en finir avec cet iconoclaste impertinent. par Denis ASSELBERGHS Il est vrai que notre Bernois, qui est aussi guide de haute montagne et spécialiste des avalanches, dérange l’establishment en réfutant avec aplomb des théories pourtant bien ancrées. Un bel exemple : le réchauffement climatique. Selon Munter, il est absurde d’accuser l’homme et le CO2. Même s’il a du mal à désigner d’autres coupables, l’Helvète a acquis la conviction que les quelque 7 milliards d’individus peuplant la planète n’ont pas à endosser la responsabilité du phénomène, pas plus d’ailleurs que le dioxyde de carbone qu’ils génèrent… 3 RAISONS MAJEURES POUR S’OPPOSER À SES PAIRS. Face au scepticisme que déclenchent de tels propos, Werner Munter enfonce le

« Ces gens sont des imbéciles qui répètent en boucle des bêtises. Ils le savent et sont payés pour ! » clou : il ne croit pas à l’honnêteté des experts du GIEC, cet organisme intergouvernemental créé à l’initiative du G8. « Ces gens sont des imbéciles qui répètent en boucle des bêtises. Ils le savent et sont payés pour ! » Munter ajoute : « Je ne conteste pas le réchauffement lui-même. Ce que je remets en cause, ce sont les motifs invoqués. » Pour s’opposer à ses pairs, le scientifique s’appuie sur trois raisons majeures. • Primo, rien que dans les 10.000 dernières années, la Terre a connu 5 pics de températures comparables à celui que nous vivons. Ce sont des cycles naturels. Au Moyen-Age, de nombreux glaciers ont disparu. Depuis, ils se sont reconstitués… et ils vont sans doute mourir à nouveau pour mieux renaître plus tard. Or, les constatations du GIEC se concentrent sur les 150 dernières années : bien trop court pour une analyse crédible. • Deuxio, la concentration de CO2, même si elle augmente, reste négligeable : il y en a moins de 0,5% dans l’atmosphère dont à peine 1/20e imputable à l’activité humaine. Dixit Munter, il ne faut pas être fort en math pour comprendre que 0,025% est une proportion infime qui ne peut en aucun cas justifier l’ampleur du réchauffement et ses probables conséquences catastrophiques. • Tertio, le physicien suisse souligne que les récents rapports du GIEC contredisent sans vergogne les lois les plus éléDans un triste état : le glacier d’Argentière à Chamonix.

mentaires de la thermodynamique. Notre planète a une température moyenne de 15°C, mais on estime que l’atmosphère polluée par le CO2 est à -30°C (puisque contenue dans des couches célestes culminant à 10 km d’altitude). Prétendre qu’une atmosphère polluée si froide puisse réchauffer la Terre est une aberration. POUR OCCULTER UNE VÉRITÉ QUI FERAIT PEUR ? Mais alors, pourquoi cet entêtement des instances officielles à pointer du doigt l’homme et le CO2 ? Pour occulter une vérité qui ferait peur ? Probablement. Werner Munter parle de manipulation intellectuelle… Supposons que nous soyons effectivement dans une phase de fort rayonnement solaire. Nos dirigeants seront bien incapables d’enrayer le processus. Le mal sera profond et il durera longtemps, avec les conséquences qu’on imagine, et cette fois de façon incontournable : zones sinistrées, déplacements de populations, mouvements de panique, déprime économique, écroulement boursier… Bref, tout ce que nos responsables politiques craignent par dessus tout. En agissant comme d’incorrigibles champions du court terme, ils pensent qu’il vaut mieux laisser de faux espoirs que d’affronter de face une réalité douloureuse qui nous dépasse complètement. Faut-il l’interpréter ainsi, Monsieur Munter ?




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