Campagne Push-Pull - lettre d'info 33

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Push-Pull : le truc qui triple la récolte Sans moi.

Votre don fait du 300 %

Le maïs est un aliment de base en Afrique de l’Est, cultivé par la plupart des familles rurales, avant tout pour leur propre consommation. Mais des ravageurs comme le foreur et la mauvaise herbe Striga, très répandus, réduisent massivement les récoltes. Ou même les anéantissent parfois. Les pesticides et engrais chimiques sont inabordables pour la majorité des

Maïs Pull Maïs

cultivateurs ; en plus, leur impact sur la biodiversité est très négatif. Pourtant, il existe une solution biologique. Ainsi, Biovision diffuse la méthode durable Push-Pull, utilisée aujourd’hui avec succès par 90 000 paysannes et paysans. Basée sur le principe de la culture mixte, elle a été optimisée par des scientifiques pour le maïs et le mil. Herbe à éléphant

Avec moi.

Pull Maïs Push

Desmodium

Push

Desmodium

Herbe à éléphant

Push-Pull : « repousser-attirer » Comment ça marche ? Entre les lignes de maïs ou de millet, on plante le desmodium. Son odeur repousse (push) le foreur de la tige. En même temps le desmodium, une légumineuse, détruit la mauvaise herbe Striga. En prime, il fertilise généreusement le sol en azote et retient l’eau. Autour du champ,

Votre engagement fait la différence ! Biovision s’est fixé un objectif ambitieux. Fin 2017, le nombre de familles paysannes utilisant Push-Pull aura au moins doublé. Le budget nécessaire pour y parvenir est estimé à 600 000 francs.

on plante l’herbe à éléphant qui attire le foreur de tige (pull). Quand il vient y déposer ses larves, il est piégé par les feuilles collantes. Ce contrôle naturel des parasites permet jusqu’à 300 % d’augmentation de rendement du maïs. Enfin, le desmodium et l’herbe à éléphant sont aussi un fourrage très nutritif pour le bétail, ce qui accroît la production de lait.

Nous comptons sur votre aide : 7 dons de 10 000 CHF 70 dons de 1000 CHF

2000 dons de 60 CHF

600 000 150 dons de 500 CHF 300 dons de 300 CHF

Suivez la progression des dons dès octobre 2014 sur www.biovision.ch/push-pull Lettre d’info octobre 2014

3000 dons de 25 CHF

800 dons de 125 CHF

Un très grand merci !


90 000 « paysans Push-Pull » : ce n’est qu’un début

« La complexité de l’agriculture et l’évolution actuelle réclament des solutions innovantes. La méthode PushPull elle-même doit évoluer aussi, par exemple avec un desmodium qui supporte la sécheresse. »

Le transfert des connaissances et la formation exigent toujours plus de moyens et de temps. Avec les projets Push-Pull, nous sommes fiers d’avoir apporté depuis 14 ans une importante contribution à la sécurité alimentaire en Afrique de l’Est. Mais maintenant, il est temps d’aider à propager massivement cette méthode dont l’efficacité a été scientifiquement prouvée !

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Nombre de cultivateurs Push-Pull 90 000 familles paysannes utilisent maintenant la méthode. Avec votre aide, le nombre de familles bénéficiaires va doubler d’ici 2017.

200 000

Ethiopie

Biovision s’est fixé un objectif, en collaboration avec l’Institut international de recherche sur les insectes (icipe) au Kenya, et d’autres partenaires : doubler – au moins – le nombre des utilisateurs Push-Pull d’ici 2017. En mettant le paquet : davantage de formations, de tutoriels vidéo et d’échanges directs entre les paysans.

Le succès de Biovision

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Ouganda

Kenya

Tanzanie

Biovision, avec 34 projets en Afrique de l’Est et en Suisse, suit l’approche holistique « 4S plus i » : le développement durable n’est possible qu’avec la santé simultanée des gens, des animaux, des plantes et de l’environnement. Le «i» signifie information : diffusion de connaissances pratiques dans la population et sensibilisation au niveau politique pour créer le cadre approprié.

150 000 100 000 50 000 0

2000 Utilisateurs actuels

2017 Objectif

800 $

400 $

Culture en Push-Pull

Maïs en monoculture 1re année 4e année

0

(Rendement brut USD/hectare)

82%

31% 20% 8% Impressum Lettre d’info N 32, octobre 2014 © Fondation Biovision, Zurich Editeur Biovision, Fondation pour un développement écologique, Avenue de Cour 1, 1007 Lausanne Rédaction Ueli Würmli Textes David Fritz, Samuel Ledermann, Ueli Würmli Traduction Daniel Wermus Crédit photos Peter Lüthi, Frank Messmer Concept, mise en page Rebel Communication, Zurich Production Jürg Weber Mode de parution La lettre d’info Biovision paraît cinq fois par an. Elle est comprise comme abonnement pour tout don dès 5 CHF Impression Karl Schwegler AG Papier Cyclus Offset (100% recyclé).

15%

22%

Revenu additionnel grâce à Push-Pull Par rapport aux monocultures de maïs, le système Push-Pull a généré dans le district de Vihiga, où habite Agnès Ambubi, un gain supplémentaire substantiel, selon une étude scientifique. Utilisation du revenu additionnel Constat réjouissant : la majorité des revenus supplémentaires sont investis dans l’avenir – l’éducation des enfants !

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Samuel Ledermann Coordonnateur du programme Biovision depuis 2012. Il a supervisé dix projets en éthiopie, au Kenya et en Tanzanie, incluant le programme Push-Pull dans les trois pays.

Principales utilisations (plusieurs mentions possibles)

Médecins et hôpital Ménage Rénovation maison

Achats aliments Frais scolaires Entretien troupeau

Activités concrètes ces trois prochaines années A côté du travail de base pour les projets Push-Pull, Biovision se fixe des priorités dans trois activités : • Nouveau matériel pédagogique, notamment des livres d’images dans les écoles publiques. Ainsi, les parents seront davantage touchés à travers leurs enfants. • Création de vidéos d’instruction et représentations théâtrales dans les villages. • Système de diffusion directe de connaissances entre paysannes et paysans, mettant l’accent sur l’herbe à éléphant et des semences résistant à la sécheresse. , Biovision et Push-Pull à la TV RTS he anc dim », le émission « Ensemb 19 octobre 2014, 12h30

« La première année, avec Push-Pull, j’ai pu augmenter ma récolte de maïs de 20 à 70 kilos. Et la deuxième année, j’ai engrangé déjà 280 kilos. Avec ça, j’ai pu nourrir ma famille et envoyer les trois enfants à l’école. » Agnes Ambubi, agricultrice à Ebukanga Village, au Kenya Elle utilise la méthode Push-Pull depuis 2002. Après la mort de son mari en 1998, avec sa petite ferme, elle n’arrivait même pas à nourrir ses trois enfants, ni elle-même. Un jour, elle a découvert Push-Pull chez un voisin. Et depuis, sa vie s’est nettement améliorée. Maintenant, elle a des champs supplémentaires, ainsi que deux vaches, un veau et 45 poulets.


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