Streifzug - BLS Kundenmagazin, Frühling / Sommer / Herbst 2016

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Streifzug.

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Kundenmagazin, Frühling / Sommer / Herbst 2016. Magazine client, printemps / été / automne 2016.

Judith Wyder «Ich brauche Bewegung an der frischen Luft und Emotionen.» ab Seite 6 «J’ai besoin de bouger en plein air et d’émotions.» page VI

Stadtspaziergang: «11i-Tour» in Solothurn ab Seite 10

Balade citadine: «11-Tour» à Soleure VIII

Eine U-Bahn zwischen Neuen­ burg und La Chaux-de-Fonds? ab Seite 52

Un métro entre Neuchâtel et La Chaux-de-Fonds? page V


republica

À LA RENCONTRE DE VOS STARS PRÉFÉRÉES AVEC BLS.

Friday Night Special au Westside: concerts exceptionnels avec des stars et de jeunes artistes. Programme sur westside.ch/events


EDITORIAL

Chère lectrice, cher lecteur En vous présentant ce numéro, je vous invite à un voyage à travers la région et dans le temps. Les nombreux retours positifs après notre portrait citadin de La Chaux-de-Fonds dans notre dernière édition nous ont incités à brosser le portrait d’une autre ville pouvant être considérée comme une illustre inconnue de notre réseau: Soleure – cette ville où le chiffre onze occupe une place particulièrement importante. Même si la ville ne compte ni voie 11 ni S11 (en revanche, notre S44 y mène), Soleure compte bien plus de 11 atouts valant la peine d’être découverts. Vous n’avez pas besoin d’un sens de l’orientation particulièrement développé pour explorer Soleure. En revanche, notre interlocutrice Judith Wyder en a à profusion puisqu’elle est championne de course d’orientation. Son endurance, sa force, sa vitesse et sa précision sont des qualités que nous cherchons nous aussi à appliquer afin de pouvoir continuer d’offrir jour après jours de hautes performances en matière de mobilité. Notre voyage est aussi un voyage dans le temps. Dans la rubrique «Thème», nous vous montrons comment nous prenons soin du patrimoine historique du BLS et des compagnies antérieures en vue de le conserver pour la postérité: du billet en carton via la première locomotive à commande individuelle des essieux jusqu’à la «Flèche bleue» qui a été le tout premier moyen de transport ferroviaire à s’être vu décerner le prix suisse de conservation du patrimoine. Pour y parvenir, il faut non seulement disposer du savoir-faire respectif, mais surtout aussi être capable de se donner corps et âme. Cela et bien d’autres sujets sont abordés dans ce numéro de «Streifzug» qui vous invite à les découvrir avec nous sur le rail, la route et l’eau. Où que vous soyez, je vous souhaite à tout instant un confortable voyage.

SOMMAIRE

Un métro entre Neuchâtel et La Chaux-de-Fonds? page V Judith Wyder à propos des hauts et des bas dans sa carrière et son attachement au chemin de fer page VI Promenade en ville: l’obscur rôle du chiffre 11 à Soleure page VIII

III Editorial / Sommaire / Impressum IV Actualités V Inside: Qu’apporte le prolongement de la ligne BLS jusqu’à La Chaux-de-Fonds? VI Interview: Judith Wyder, championne de course d’orientation Retrouvez ici l’intégralité de «Streifzug» en allemand! VII Conseil gourmet: Restaurant Tanne, Juchlishaus VIII Balade citadine à Soleure X Plus de BLS XI Loisirs

La championne de course d’orientation Judith Wyder à la gare de Belp, photographiée par Rob Lewis

IMPRESSUM BLS SA, marketing trafic voyageurs, Markus Hügli, case postale, CH-3001 Berne, www.bls.ch/streifzug, streifzug@bls.ch Rédaction: textatelier.ch, Bienne: Thorsten Kaletsch, Peter Bader, Erich Goetschi, Mia Hofmann, This Rutishauser, Mike Sommer. Collaborateurs de ce numéro: Manu Friederich, Rob Lewis, Anita Vozza. Graphisme / mise en pages: Republica AG, CH-3000 Berne 13 / AST & FISCHER AG, CH-3084 Wabern. Coordination, annonces et impression: AST & FISCHER AG, CH-3084 Wabern, Daniel Linder, Alfred Zitzenbacher (annonces), Susanne Weber (typographie). Imprimé en Suisse, 40 000 ex. (dont 19 000 avec cahier spécial en français). SERVICE CLIENTÈLE

Bien cordialement

BLS SA, Service clientèle, case postale, CH-3001 Berne Tél. +41 (0)58 327 31 32, du lundi au vendredi, de 07 h 00 à 19 h 00; www.bls.ch/service-clientele Facebook “f ” Logo

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CHANGEMENTS D’ADRESSE

Andreas Willich Chef du trafic voyageurs Membre de la direction

BLS AG, Streifzug, case postale, CH-3001 Berne, streifzug@bls.ch «Streifzug» est gratuit; le prochain numéro paraît en novembre.

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ACTUALITES

Programme de remise en forme pour les NINA Les premières NINA (rames-navettes pour courte distance à plancher surbaissé) à trois caisses remises en état circulent selon l’horaire depuis novembre 2015, respectivement février 2016. La 1re classe est déplacée au centre du train (plancher surbaissé) et séparée par des baies et des portes coulissantes vitrées. Equipée de prises électriques, elle dispose par ailleurs de nouveaux revêtements de sièges en tissu. S’ajoutent un espace multifonc-

tions supplémentaire, un éclairage plus clair dans ­le compartiment passagers et dans les WC, la mise en place d’un système de détection d’incendie ainsi que le marquage des places assises pour les voyageurs handicapés. Ce programme de remise en état a également pour but de garantir une utilisation économique et techniquement irréprochable pendant 15 à 20 années supplémentaires. www.bls.ch/nina

Travaux de planification au Lötschberg La «Flèche bleue» récompensée

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Le Prix de la conservation du patrimoine a été décerné pour la première fois à un moyen de transport ferroviaire, la «Flèche bleue». La Conférence suisse des conservateurs des monuments a voulu récompenser le travail exemplaire de la fondation BLS pour la restauration de cette rame. Jusqu’en 1983, la «Flèche bleue» était en service sur la ligne Bern–Neuchâtel (BN) et circulait sur l’ensemble du réseau BLS puis, jusqu’en 1999, sur celui du Sensetal­bahn. La fondation BLS a acquis la rame automotrice légère en 2011 avant de la restaurer jusqu’en 2014. www.bls.ch/flechebleue

Le BLS a attribué les travaux de planification et d’extension du tunnel du Lötschberg à l’IG VALBT (communauté d’ingénieurs chargée de l’achèvement de l’extension du tunnel de base du Lötschberg). Les travaux de planification comprennent le doublement de la voie entre Ferden et Mitholz (14 km) et, en option, l’aménagement complet entre Ferden et Frutigen. Le projet qui sera mis à l’enquête doit être élaboré d’ici fin 2018 et constitue une base essentielle pour la décision concernant la poursuite de l’aménagement du tunnel de base. Cette extension offre l’occasion d’assurer la cadence semi-horaire entre le Plateau suisse et le Valais et élargit la marge de manœuvre pour la conception de l’horaire.


INSIDE BLS

INSIDE BLS

Offre TP dans le canton de Neuchatel

Texte: Mike Sommer Photo: BLS

Le BLS RegioExpress à la sortie de La Chaux-de-Fonds.

Le tunnel ferroviaire se rapproche. Le BLS relie depuis peu Neuchâtel à La Chaux-de-Fonds. Un tunnel devrait permettre de raccourcir à l’avenir de moitié la durée du trajet. Le 28 février, les votants du canton de Neuchâtel ont clairement adopté aux urnes la stratégie «Neuchâtel Mobilité 2030» qui leur était soumise. Celle-ci comprend différents investissements dans l’infrastructure routière et ferroviaire – dont un tunnel reliant directement Neuchâtel à La Chaux-de-Fonds. Il est censé raccourcir la durée du trajet à moins de la moitié (14 minutes) et assurer la cadence d’une rame RER toutes les 15 minutes. L’aménagement d’une gare à Cernier permettrait de desservir également le Val-de-Ruz. Il faut dire qu’une liaison ferroviaire plus efficace s’impose. La ligne existante est en service depuis plus de 150 ans et ne répond plus aux exigences. Même une réhabilitation coûteuse ne permettrait pas de remédier à son plus lourd handicap: le détour par Chambrelien, à l’entrée du Val-de-Travers, prend énormément de temps. La circulation routière montre clairement que les transports publics ne sont pas suffisamment attractifs aux yeux de nombreux pendulaires: depuis des années, le trafic ne cesse de s’intensifier. Une amélioration sensible pour les voyageurs ferroviaires a été opérée en décembre dernier. Le prolongement du RegioExpress BLS Berne–Neuchâtel jusqu’à La Chaux-de-Fonds permet en effet d’assurer la cadence semi-horaire entre la capitale cantonale et la ville industrielle située à 1000 mètres d’altitude. La capacité sur ce trajet est en revanche déjà épuisée. Grâce à «Neuchâtel Mobilité 2030» et le tunnel prévu, le canton de Neuchâtel entend éponger ses dettes dans l’infrastructure du trafic. Pour le conseiller d’Etat Laurent Favre, chef du Département du développement territo-

rial et de l’environnement, la décision prise par les électeurs est d’une importance capitale: «Elle montre le rassemblement de la population neuchâteloise autour de l’avenir du canton par une stratégie durable de mobilité. Le oui démontre le caractère indispensable de nos projets pour le développement socio-économique de nos régions de l’Arc jurassien, notamment du tissu industriel des Montagnes neuchâteloises.» Le tunnel n’est cependant pas encore une affaire conclue. Etant financé par la Confédération, la décision concernant ce projet de 900 millions de francs sera prise par les Chambres fédérales et devrait intervenir en 2019. Laurent Favre se montre optimiste: «Le vote favorable des Neuchâtelois est une belle victoire d’étape avant de débuter le processus parlementaire à Berne. Un important et indispensable travail de conviction doit désormais être réalisé afin de faire reconnaître les besoins de rattrapage de nos régions en matière d’infrastructures.» Reste à savoir quelles seront les conséquences du nouveau tunnel pour le BLS. Hans-Bernhard Fiechter, chef du service de planification de l’offre du BLS, salue l’évolution mise en route: «Nous voulons en tout cas continuer de proposer à l’avenir une liaison directe sans changement entre Berne et La Chaux-de-Fonds. Grâce au nouveau matériel roulant, dont l’entrée en service est prévue pour 2021, notre offre sera encore plus attractive pour les voyageurs qu’elle ne l’est déjà aujourd’hui.» > Texte intégral et informations complémentaires dans la partie allemande en page 52.

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INTERVIEW

Interview

Judith Wyder coureuse d’orientation

Interview: Thorsten Kaletsch Photo: Rob Lewis

«Je préfère vivre des hauts et des bas.» La coureuse d’orientation Judith Wyder se prépare en Suède aux championnats du monde 2016. Entretien sur sa seconde patrie, les hauts et les bas de sa carrière et la question de savoir pourquoi le chemin de fer est une importante constante dans sa vie. Madame Wyder, peu de sportifs ont vécu en si peu de temps autant de hauts et de bas que vous. En 2014, vous avez décroché trois médailles d’or aux championnats d’Europe et trois autres aux championnats du monde. L’an dernier, pour des raisons de santé, vous avez raté une possible médaille en tant que dernière coureuse du relai et avez été forcée de déclarer forfait pour la suite de la compétition. Comment avez-vous vécu ce revers? Je suis quelqu’un qui préfère vivre des hauts et des bas. Les pics nous permettent d’aller plus loin qu’en maintenant sa carrière à un niveau moyen constant. En tant qu’athlète, j’atteins souvent mes limites. Si la santé n’est pas au rendez-vous, rien ne sert de vouloir s’imposer et se lancer dans la bataille malgré tout. Alors que je ne pouvais plus m’entraîner à cause de problèmes de dos, mon corps m’a clairement fait comprendre que c’était lui le chef qui dicte ce qu’il faut faire. Ce qui m’importe, c’est que je sois de nouveau en forme et puisse courir sans douleurs. Avez-vous besoin de succès sportifs pour être heureuse? J’ai besoin de bouger en plein air et d’émotions. Mon but en tant que sportive de haut niveau est en effet d’accumuler les succès. La récolte de bons résultats après le dur travail d’entraînement me remplit de bonheur. En fin de compte, rien ne me paraît plus souhaitable que de pouvoir être au grand air. Le sentiment d’avoir bougé et fait quelque chose pour soi-même est d’une beauté indescriptible. VI

Quelles récompenses vous accordez-vous?

Rien ne m’enchante plus qu’un bon dîner entre amis ou en tête-à-tête avec mon compagnon. De temps en temps, je m’offre quelque chose de sucré, de préférence une friandise sortie du four. Je m’accorde volontiers de telles faveurs que je savoure d’ailleurs pleinement. Je ne peux pas non plus renoncer à avaler de temps en temps un café, sans compter le chocolat dont je raffole. Plus il est noir, plus j’adore. Quelle importance prêtez-vous à vos déplacements en train? Le chemin de fer est pour moi incontestablement le moyen de transport numéro un. C’est lui que je choisis de préférence pour me rendre aux compétitions et à mon lieu de travail de physiothérapeute. Et quand je m’impose une séance d’entraînement prolongée, j’aime par exemple volontiers me rendre en train dans le Gürbetal et revenir à Berne à pied. Le chemin de fer est une composante fixe de ma vie. Judith Wyder (27 ans), domiciliée à Zimmerwald, a terminé en 2012 sa formation dans le domaine sanitaire en obtenant le grade de Bachelor of Science en physiothérapie et entamé au même moment une carrière de sportive professionnelle. Faisant partie de l’équipe nationale Elite A en course d’orientation, elle a décroché trois médailles d’or aux championnats d’Europe de 2014 (sprint, longue distance et relai) ainsi que trois autres médailles d’or (sprint, relai sprint et relai) et une de bronze (longue distance) aux championnats du monde de la même année. > Découvrez l’intégralité de l’interview ainsi qu’une suggestion d’excursion de Judith Wyder dans la partie allemande de «Streifzug» (page 6).


Streifzug.

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Kundenmagazin, Frühling / Sommer / Herbst 2016.

Judith Wyder «Ich brauche Bewegung an der frischen Luft und Emotionen.» ab Seite 6

Stadtspaziergang: «11i-Tour» in Solothurn ab Seite 10 Wie die BLS ihr Erbe pflegt ab Seite 16

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republica

MIT BLS DIREKT ZU DEINEN STARS.

Friday Night Special im Westside: Mitreissende Konzerte mit Stars und Newcomern. Programm unter westside.ch/events


INHALTSVERZEICHNIS

EDITORIAL

Liebe Leserin, lieber Leser Mit dieser Ausgabe lade ich Sie herzlich zu einer Reise durch Region und Zeit ein. Die vielen positiven Rückmeldungen auf unser Porträt von La Chauxde-Fonds in der letzten Nummer haben uns dazu angespornt, eine weitere bekannte unbekannte Stadt unseres Netzes zu porträtieren: Solothurn – die Stadt, in der die Zahl Elf eine besondere Bedeutung hat. Auch wenn es dort weder ein Gleis 11 noch eine S11 hat (dafür fährt unsere S44 dorthin), bietet die Stadt mehr als elf entdeckenswerte Ziele. Um Solothurn zu erkunden, benötigen Sie keinen ausgeprägten Orientierungssinn. Über diesen verfügt jedoch unsere Interviewpartnerin, die Orientierungsläuferin Judith Wyder. Ihre Ausdauer, Kraft, Schnelligkeit, Präzision sind Eigenschaften, die auch wir gerne einsetzen, um Ihnen jeden Tag Spitzenleistungen in der Mobilität anzubieten. Unsere Reise ist auch eine Zeitreise. Im «Thema» zeigen wir Ihnen, wie wir das historische Erbe der BLS und ihrer Vorgängerbahnen pflegen und für die Nachwelt erhalten: vom Kartonbillett über die einst weltstärkste Einrahmenlok Ae 6/8 bis zum «Blauen Pfeil», der als erstes Schienenfahrzeug überhaupt Anfang dieses Jahres mit dem Schweizer Denkmalpreis ausgezeichnet wurde. Dazu ist nicht nur eine Menge Fachwissen, sondern auch ebenso viel Herzblut nötig. Dies und noch viel mehr können Sie in diesem «Streifzug» und überhaupt mit uns auf Schiene, Strasse und Wasser entdecken. Dazu wünsche ich Ihnen jederzeit und überall gute Fahrt.

Judith Wyder über die Höhen und Tiefen ihrer Karriere und die Liebe zur Bahn ab Seite 6

3 Editorial / Inhaltsverzeichnis 4 News 6 Interview: Judith Wyder, OL-Läuferin 10 Reportage: Stadtspaziergang in Solothurn 16 Thema: BLS-Stiftung 23 Fahrgastporträt: Theodor Schmid, 98 24 Blickpunkt: Reisezentrum Weissenbühl 27 Poster zum Herausnehmen 28 BLS-Streckennnetz 31 Gastrotipp: Restaurant Tanne, Juchlishaus 34 Unterhaltung / Leserbriefe 37 Wettbewerb: Wo ist das BLS-Logo versteckt? 39 Familientipp: Erlebnispfad Grimmimutz 40 Wandertipp: Wildwasserweg Gürbe 43 Ausflugstipp: Brigerbad 44 Freizeit 46 Mitarbeiterporträt: Thomas Hempel, Bauingenieur, Projektleiter 48 Broschürenbestellung / Impressum 49 BLS-Shop 50 Event- und Kulturagenda 52 Inside BLS: Wann kommt der neue Tunnel auf der BLS-Linie nach La Chaux-de-Fonds? 54 Endstation: Bänz Friedli

Stadtspaziergang: Was es in Solothurn mit der «11» auf sich hat ab Seite 10

Herzliche Grüsse

Andreas Willich Leiter Personenverkehr Mitglied der Geschäftsleitung BLS-Stiftung: Mit Herzblut im Dienst der Geschichte ab Seite 16

Orientierungsläuferin Judith Wyder am Bahnhof Belp, fotografiert von Rob Lewis

Theodor Schmid, 98, fährt mit dem Zug am liebsten einmal um den Napf ab Seite 23

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NEWS Fitnessprogramm für NINAs.

Die beiden ersten umgebauten dreiteiligen NINAs (Niederflur-Nahverkehrszug) sind seit November 2015 bzw. Februar 2016 fahrplanmässig unterwegs. Die 1. Klasse in der Zugsmitte (Niederflurbereich) ist neu mit einer Glaswand und -türe abgetrennt und mit Steckdosen ausgerüstet, verfügt zudem über neue Stoffsitzpolster. Hinzu kommen ein zusätzlicher Mehrzweckbereich, hellere Beleuchtungen für Fahrgastraum und Toilette, eine Brandmeldeanlage und gekennzeichnete Sitzplätze für Reisende mit Handicap. Mit diesem Refit-Programm soll auch ein wirtschaftlich und technisch einwandfreier Einsatz der insgesamt 36 Fahrzeuge für weitere 15 bis 20 Jahre gewährleistet werden. www.bls.ch/nina

Nadelöhr wird beseitigt

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Im Wylerfeld, im Osten von Bern, laufen die viel befahrenen Bahnstrecken von Olten, Biel /Bienne und Thun nach Bern zusammen. 900 Züge verkehren täglich, teilweise überschneiden sich ihre Fahrwege. Schon eine geringe Verspätung eines Zugs wirkt sich auf die Fahrzeiten anderer Züge aus. Ein 300 Meter langer Tunnel, der die bestehenden Gleise unterquert und damit einen reibungslosen, kreuzungsfreien Verkehr auf allen vier Gleisen ermöglicht, wird die Situation entschärfen. Für den Bau sind umfangreiche Anpassungen an den Gleisen, am Bahnhof Bern Wankdorf (Südseite) und bei den beiden Brücken Scheibenstrasse und Stauffacherstrasse nötig. Die 270 Mio. Franken teuren Bauarbeiten – finanziert von Bund, Kanton und Stadt – dauern bis Ende 2022. www.sbb.ch/wylerfeld

BLS: Partner von Swiss Volley Die BLS wird zu einem «Leading Partner» des Schweizer Dachverbandes des Volleyball- und Beachvolleyballsports. Der dreijährige Vertrag wurde Anfang Februar unterzeichnet. «Beide Unternehmen bewegen Menschen – die BLS als Mobilitätsanbieterin und Swiss Volley mittels Meisterschaften und Turnieren», sagt Sandro Borrelli, Leiter Marketing BLS.


Planungsarbeiten am Lötschberg Die BLS hat die Arbeiten für die Planung des Weiterausbaus des Lötschberg-Basistunnels – Doppelspurausbau Ferden–Mitholz (14 km) und als Option den Vollausbau Ferden–Frutigen (21 km) – an die «Ingenieurgemeinschaft Vollendung Ausbau Lötschberg-Basistunnel» vergeben. Das Auflageprojekt soll bis Ende 2018 ausgearbeitet sein und bildet eine wesentliche Grundlage für den Realisierungsentscheid zum Weiterausbau des Basistunnels. Dieser Weiterausbau bietet die Möglichkeit eines Halbstundentakts Mittelland–Wallis, verbessert den Spielraum bei der Fahrplangestaltung und fördert die Voraussetzungen für die Verlagerung von der Strasse auf die Schiene.

Moderne Bahnhöfe Die BLS modernisiert den Bahnhof Reichenbach im Kandertal für rund 22 Millionen Franken. Der neue Bahnhof soll den Kunden dank Treppen und Rampen nach BLS-Standard, höheren Perrons und einer Perronüberdachung einen bequemeren Zugang zur Bahn gewähren und ausserdem behindertengerecht ausgebaut werden. Die Bauarbeiten dauern voraussichtlich bis Mitte 2018. Für 25,6 Millionen Franken wird der zwischen Willisau und Huttwil gelegene Bahnhof Hüswil den heutigen Anforderungen angepasst. Erneuert werden die Gleise, die Fahrleitungen und die Sicherungsanlagen. Geplant sind auch ein 150 Meter langer, behindertengerechter Perron und die Neugestaltung der Umgebung. Die Modernisierungsarbeiten dauern bis Mitte 2017. Folgende Bahnhöfe werden 2016 ebenfalls dem Standard des Behindertengleichstellungsgesetzes angepasst: Bigenthal, Mittelhäusern, Schwarzwasserbrücke und Stalden i. E. Demnächst sind noch weitere Bahnhöfe dafür vorgesehen oder bereits in Arbeit, teilweise kombiniert mit weitergehenden Modernisierungen. Dazu gehören Huttwil mit dem neuen Reisezentrum, Gümmenen, Müntschemier und Zweisimmen u.a. mit der Umspuranlage für das Projekt «TransGoldenPass». www.bls.ch/infrastruktur

Ausgezeichneter «Blauer Pfeil» Der «Blaue Pfeil» erhielt den Denkmalpreis 2015. Damit würdigt die Konferenz der Schweizer Denkmalpflegerinnen und Denkmalpfleger (KSD) das Engagement der BLS-Stiftung bei der sorgfältigen und fachgerechten Restaurierung. Der «Blaue Pfeil» war bis 1983 bei der Bern– Neuenburg-Bahn (BN) in Betrieb und fuhr auf dem ganzen Netz der BLS. Anschliessend kam er bis 1999 auf dem Netz der Sensetalbahn zum Einsatz. 2011 erwarb die BLS-Stiftung den Leichttriebzug und restaurierte ihn bis 2014. www.bls.ch/blauerpfeil, siehe auch S. 16

Jeder Tag ist öV-Tag öv-tag.ch

Jeder Tag ist öV-Tag Der öffentliche Verkehr im Kanton Luzern ist eine Erfolgsgeschichte. Immer mehr Luzernerinnen und Luzerner lassen das Auto stehen und nutzen Bahn und Bus. Mit dem Aktionsjahr «Jeder Tag ist öV-Tag» soll der Bevölkerung aufgezeigt werden, was Kanton, Gemeinden und Transportunternehmen in den öV investieren. www.öv-tag.ch

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INTERVIEW

Interview

Judith Wyder OL-Läuferin

Interview: Thorsten Kaletsch Fotos: Rob Lewis

«Ich bin ein Mensch, der lieber Höhen und Tiefen erlebt.» OL-Läuferin Judith Wyder aus Zimmerwald bereitet sich in Schweden auf die Weltmeisterschaft 2016 vor. Ein Gespräch über ihre zweite Heimat, über die Höhen und Tiefen ihrer Karriere und über die Frage, warum die Bahn eine wichtige Konstante in ihrem Leben ist. Frau Wyder, wo erkennt man Sie öfter auf der Strasse – in Schweden oder in der Schweiz? In Schweden bin ich etwas mehr im sportlichen Umfeld unterwegs und werde deshalb relativ schnell erkannt. Hierzulande werde ich in Bern ab und zu angesprochen, in der übrigen Schweiz eher weniger. Orientierungslaufen ist halt eine Randsportart, deshalb komme ich noch immer «gäbig» durch die Schweiz. In Schweden ist OL populärer? In Schweden ist OL sicher besser verankert, hat eine längere Geschichte und ist so etwas wie ein Nationalsport. Wenn es aber um Finanzierungsfragen und Medienaufmerksamkeit geht, ist die Situation ähnlich wie in der Schweiz. Unser Land hat viel aufgeholt und ist in der OL-Weltspitze auch resultatmässig gleichauf.

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Stört es Sie, dass Sie als je dreifache WM- und EM-Goldmedaillengewinnerin in der Schweiz

weniger bekannt sind als andere Weltklassesportler? Nein, sonst hätte ich mich nicht für OL entschieden. Ich hatte auch die Möglichkeit, auf Langlauf zu setzen. Aber ich mache OL, weil mich diese Sportart fasziniert. Selbstverständlich gibt es aber Situationen, wo ich mich nerve, dass meine Leistungen in der Öffentlichkeit nicht anerkannt werden, und ich froh um eine bessere finanzielle Unterstützung wäre. Warum haben Sie sich nicht für Langlauf entschieden? Das war keine Entscheidung gegen Langlauf, Ski-OL oder Ballett, sondern vielmehr eine Entscheidung für den OL. Ich liebe es, im Wald und querfeldein zu rennen, mit den unterschiedlichen Informationen auf der Karte und dem Kompass die Routen zu den Kontrollposten zu planen, das Kartenbild im Gelände zu interpretieren, den Attackpoint klar zu identifizieren und nach einer


INTERVIEW

guten Umsetzung der Route die rot-weisse Flagge auf Anhieb zu sehen und den Posten zu stempeln. Ich freute mich immer, meine Kolleginnen und Kollegen, die OL machten, zu sehen. Das war für mich wie eine Familie. Und die Faszination für diesen Sport wuchs ständig. Trotzdem halte ich mich im Hinblick auf andere Sportarten an die Devise «Sag nie nie!». Sie betreiben den OL-Sport aber trotz Ihrer Ausbildung als Physiotherapeutin profimässig? Ja. Die Arbeit als Physiotherapeutin in Birsfelden ist für mich im Moment eher eine gute Abwechslung. Der Sport geniesst hundertprozentige Priorität. Arbeiten kann ich, wenn ich Lust habe. Letztes Jahr habe ich zum Beispiel von September bis Dezember mit einem 30-Prozent-Pensum gearbeitet. Beim Stichwort Orientierungslaufen fällt in der Schweiz auch nach ihrem Rücktritt noch oft der Name Simone Niggli-Luder. Ärgert Sie das oder sind Sie ihr dankbar, dass Sie Ihren Sport bekannter gemacht hat? Simone ist eine Persönlichkeit, die viel für den OL getan hat. Dafür sind wir alle dankbar. Wir trainieren immer noch ab und zu zusammen. Sie war lange Konkurrentin und Kollegin, jetzt ist sie vor allem Freundin. Ich stand bei Wettkämpfen oft in ihrem Schatten, was nicht immer einfach war. Aber ich habe auch sehr von ihr profitiert, weil wir zusammen trainieren und stark werden konnten. Kaum eine andere Sportlerin hat in kurzer Zeit so ausgeprägte Höhen und Tiefen durchlebt wie Sie. 2014 gewannen Sie drei EM- und drei WM-Goldmedaillen und letztes Jahr verpassten Sie wegen gesundheitlicher Probleme als Staffel-Schlussläuferin eine mögliche Medaille und mussten für die restlichen WM-Rennen Forfait geben. Wie haben Sie das verkraftet? Ich bin ein Mensch, der lieber Höhen und Tiefen erlebt. Mit Peaks kann man mehr erreichen als mit einer Karriere auf konstant mittlerem Level. Als Athletin versuche ich alles herauszuholen und bewege mich oft am Limit. Wenn die Gesundheit nicht mitmacht, hilft aber alles Wollen und Kämpfen nichts. Ich habe 2015 vieles richtig gemacht, aber auch einiges nicht wahrhaben wollen. Sie durften wegen Ihren Rückenproblemen anderthalb Monate lang gar keinen Sport mehr treiben. War das nach der goldenen Saison 2014 der bisher schwärzeste Moment in Ihrer Karriere? Nein, ich sehe das nicht so als hell und dunkel, denn zu einer Karriere gehören neben dem Erfolg auch schwierige Phasen. Klar möchte ich diese Momente nicht

«Für mich geht nichts über ein feines Znacht mit Freunden oder meinem Partner»: Judith Wyder (links vor einem Doppelstocktriebzug MUTZ im Bahnhof Belp).

mehr erleben, aber aus diesen Erfahrungen kann ich auch lernen. Sie machen die schönen Momente spezieller und wertvoller. Man schätzt die Erfolge dann mehr, kann sich intensiver freuen. In der Phase, in der ich wegen Schmerzen und Müdigkeit nicht mehr trainieren konnte, sagte mir mein Körper ganz klar, dass er der Chef ist, der zeigt, wo es lang geht. Wichtig ist für mich, dass ich jetzt wieder gesund bin und schmerzfrei rennen kann.

Judith Wyders Ausflugstipps «Es gibt in der BLS-Region so viele schöne Ausflugsziele!» Judith Wyder fiel die Entscheidung für einen einzigen Tipp nicht leicht. «Mein absoluter Lieblingsberg ist das Morgenberghorn», verriet sie dann. «Die Weitsicht ist einfach genial!» Sie empfiehlt eine Anreise mit der Bahn nach Interlaken West und dann mit dem Bus nach Saxeten. Nach der Wanderung aufs Morgenberghorn empfiehlt sie den Abstieg nach Aeschiried und die Rückreise mit Bus und Bahn via Spiez. Die OL-Läuferin schiebt aber gleich einen zweiten Tipp nach: Eine Reise mit der Bahn nach Mülenen und einen Lauf oder eine Wanderung auf den Niesen. «Wenn man ganz früh aufsteht, reicht es sogar für den wunderschönen Frühstücksbrunch auf dem Niesen Kulm!» 7


INTERVIEW

Das Zusammenspiel zwischen Kopf und Beinen: Judith Wyder an einem Sprint-Weltcup in Schweden. Foto: Jonas Mathys

Ist es ein Vorteil, dass Sie als Physiotherapeutin Ihren Körper sehr gut kennen? Es ist einerseits ein Vorteil, die physiologischen Hintergründe zu kennen. Andererseits ist es schwierig und oft nicht möglich, sich selber zu behandeln. Die Sache mit den Rückenproblemen war nicht einfach für mich, weil ich zuerst im Ungewissen über die Ursachen war. In meiner Wirbelsäule blockierte es einen Wirbel. Das führte dazu, dass ich ein Bein kaum mehr heben konnte, weil die neurologische Übertragung nicht mehr funktionierte. Leider geschah das genau in der WM-Sprintstaffel. Wenn ich das gewusst hätte, hätte ich auf den Start verzichtet. Brauchen Sie sportliche Erfolge, um glücklich zu sein? Ich brauche Bewegung an der frischen Luft und Emotionen. Mein Ziel als Spitzensportlerin sind sportliche Erfolge. Das Ernten von guten Resultaten nach der harten Arbeit im Training erfüllt – so wage ich zu behaupten – jeden Sportler mit Glück. So auch mich, jedoch gibt es für mich unter dem Strich nichts Besseres, als draussen sein zu können. Das Gefühl zu haben, dass man sich bewegt hat, aktiv war und etwas für sich selber getan hat, ist unbeschreiblich schön. Sie waren früher in den Langlauf-Regionalkadern, fahren Mountainbike und joggen. Wandern Sie auch? Ja, ich wandere auch sehr gerne. Leider fehlt mir während der Saison oft die Zeit dafür. Aber im Herbst stehen meistens ein, zwei Wandertouren auf dem Programm, die ich dann sehr geniesse. Die BLS-Region, in der Sie aufgewachsen sind, muss das perfekte Trainingsmekka für Sie sein. Ja, absolut! Für eine Outdoor-Sportlerin wie mich ist das traumhaft. Es gibt in unmittelbarer Umgebung Berge wie den Gurten oder den Ulmizberg, aber auch die Aare. Zum perfekten Trainingsumfeld gehören aber auch die vielen Kolleginnen und Kollegen in meiner Sportart, die in der Region Bern leben. Dann ist es kein Zufall, dass so viele OL-Spitzenläufer aus dem Raum Bern kommen? Nein. In unserer Region wird bereits im Nachwuchsbereich sehr gut gearbeitet. Für die älteren Athletinnen und Athleten gibt es in Bern ein nationales Leistungszentrum, sodass viele Orientierungsläufer Bern bewusst als Studien- oder Arbeitsort wählen, um hier trainieren zu können.

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Beim OL wird oft das Zusammenspiel zwischen Kopf und Beinen herausgestrichen. Stimmt es, dass Ihre Stärken vor allem in den Beinen liegen?


INTERVIEW

Nein, das stimmt nicht. Vor allem im Moment nicht. Sicher gehörte ich 2014 physisch zu den Besten. Wenn man international eine Chance haben will, muss man läuferisch sehr stark sein. Es braucht wirklich das Zusammenspiel zwischen Kopf und Beinen, das man perfektionieren muss. Wenn man im Kopf nicht hundertprozentig parat ist, bleibt man besser zu Hause. Muss man als Weltklasse-Ausdauersportlerin asketisch veranlagt sein und verzichten können? Ich habe nicht das Gefühl, verzichten zu müssen. Ich habe das Privileg, mein Hobby und meine Passion als Beruf ausüben zu dürfen. Dafür bin ich sehr dankbar. Die Zeit, während der ich das machen kann, ist begrenzt. Deshalb liegt mein Schwerpunkt momentan auf anderen Bereichen als in fünf oder zehn Jahren. Wie belohnen Sie sich? Für mich geht nichts über ein feines Znacht mit Freunden oder meinem Partner. Oder ich belohne mich mit etwas Süssem, am liebsten etwas selbst Gebackenem. Solche Dinge gönne ich mir und geniesse sie auch. Auf einen Kaffee zwischendurch kann ich nicht verzichten, und auch Schokolade ist bei mir hoch im Kurs. Je dunkler, desto besser.

Es ist definitiv meine zweite Heimat und es fühlt sich immer wie ein Heimkehren an. Ich spreche fliessend schwedisch, zum Teil sogar besser als deutsch (lacht). Was haben Sie sich für dieses «Schwedenjahr» vorgenommen? Es wird ein spannendes Jahr mit der EM in Tschechien und der WM in Schweden. Auf diese beiden Saisonhöhepunkte freue ich mich. Der Grund für meinen ausgedehnten Aufenthalt in Schweden ist die Vorbereitung für die WM, damit ich möglichst lange in diesem technisch und physisch anspruchsvollen Gelände mit den tiefen, feuchten Böden trainieren kann und mich darin wohler fühle. Der Tapetenwechsel bewirkt zudem eine neue Motivation. Es ist ein neues Kapitel meiner Karriere als Sportlerin, das ich aufschlagen kann, ein neues Abenteuer. Wenn mit dem Formaufbau alles klappt, kann ich wieder Medaillenplätze anpeilen. Momentan fehlt noch immer etwas, aber ich bin auf einem guten Weg.

Als Spitzensportlerin müssen Sie oft reisen. Tun Sie das gerne? Ja, durchaus. Ich kehre zwar immer wieder gerne heim nach Zimmerwald oder Bern, aber ich sehe auch das Reisen als Privileg. Es ermöglicht mir, viele Städte und viele Wälder zu sehen. Wenn mir das zuwider wäre, würde ich meinen Sport sicher nicht so gerne ausüben. Welche Bedeutung hat für Sie das Bahnfahren? Der Zug ist für mich das Fortbewegungsmittel Nummer 1. In der Schweiz sind wir verwöhnt vom öffentlichen Verkehr und können problemlos von A nach B reisen. In vielen Fällen fährt jede Viertelstunde oder alle 30 Minuten ein Zug. Ich geniesse es, im Zug zu sitzen, am Laptop zu arbeiten oder einfach aus dem Fenster zu schauen. Die Bahn ist für mich ein Transportmittel zu Wettkämpfen und zur Arbeit als Physiotherapeutin. Und wenn ich lange Trainings mache, fahre ich zum Beispiel gerne ins Gürbetal und laufe zurück nach Bern. Die Bahn ist eine fi xe Komponente meines Lebens. Welche Assoziationen haben Sie zum Stichwort BLS? Ich bin in Zimmerwald aufgewachsen und schon von klein auf oft mit dem «Gürbetal-Schnägg» nach Thun oder von Kehrsatz nach Bern gefahren. Die BLS fährt in wunderschöne Gegenden – etwa nach Kandersteg und ins Lötschental. Das ist für mich wie ein Zuhause. Apropos Reisen: Schweden ist für Sie zur zweiten Heimat geworden. Sie haben in Mora drei Jahre lang das Sportgymnasium absolviert und weilen seit Anfang Januar für acht Monate in Göteborg.

«Der Zug ist für mich das Fortbewegungsmittel Nummer 1»: Judith Wyder vor dem Bahnhof in Belp.

Das «Goldjahr» 2014 Judith Wyder (27) aus Zimmerwald schloss 2012 ihre Ausbildung im Gesundheitsbereich mit dem Bachelor of Science in Physiotherapie ab und ist seitdem als Profisportlerin tätig. Sie gehört dem Nationalen Elite-A-Kader im OL an und gewann 2014 dreimal Gold an den Europameisterschaften (Sprint, Langdistanz und Staffel) und dreimal Gold (Sprint, Sprintstaffel und Staffel) sowie einmal Bronze (Langdistanz) an den Weltmeisterschaften. 2015 war sie von gesundheitlichen Problemen geplagt und konnte nicht ganz an diese Erfolge anknüpfen. Für das Jahr 2016 steckt sie sich wiederum hohe sportliche Ziele. www.judithwyder.ch 9


REPORTAGE

Reportage

Stadtspaziergang in Solothurn

Text: Mia Hofmann Fotos: Andreas Jenni, Region Solothurn Tourismus

11-Stunden-Tag und Riviera am Aarequai. Worauf sind die Einwohner Solothurns stolz? Auf die St. Ursen-Kathedrale, die Fasnacht, das Literatur- und Filmfestival, das Öufi -Bier und das Aareufer mitten in der Stadt. Wir lassen uns von einer App und einem Einheimischen durch die Stadt führen. Der «Füdlistei» stand am ehemaligen Berntor. Immer wenn sie vorbei gingen, streckten die Katholiken den grossstädtischen Protestanten symbolisch ihren Allerwertesten hin. So zeigten sie ihnen, was sie von ihnen hielten. So will es zumindest die Legende. Heute steht der grosse Hintern aus Stein bescheiden in einem Innenhof nahe der Kreuzackerbrücke zwischen anderen historischen Funden. Dennoch kann man die durch den Stein ausgedrückte Eigenwilligkeit und den Humor auch heute noch spüren: Die Kleinstadt Solothurn ist eigenständig und hat kulturell sehr viel zu bieten. Und die Bewohnerinnen und Bewohner des barocken Städtchens klingen mit ihrem weichen, runden Dialekt stets ungestresst und gut gelaunt.

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Elf, elf und nochmals elf Wie viele Brunnen stehen in Solothurn? Elf. Wie viele Kirchen? Elf. Wieviele Altare in der Kathedrale St. Ursen?

Natürlich elf. Als elfter Stand trat Solothurn der Schweizer Eidgenossenschaft bei, der Moonliner zwischen Solothurn und Bern heisst M11. Forscht man aber nach, was es denn mit der Zahl elf und der Stadt eigentlich auf sich hat, stösst man auf ein Rätsel: Die Wurzeln des Mythos reichen angeblich bis ins Mittelalter zurück, doch die inhaltliche Verbindung liege im Dunkeln. Die Solothurner scheint das nicht zu stören. Munter lancieren sie neue Produkte mit der Zahl. Zum Trinken das «Öufi-Bier», auf der Aare das «Öufi-Boot», anstossen kann man in der «Öufi-Bar». Kein Wunder also, gibts auch Stadtführungen mit dem Motto «elf» und neuerdings die «11i-Tour», einen interaktiven Rundgang auf der Applikation «drallo». Wir haben die App, die entlang der wichtigsten Sehenswürdigkeiten durch die Altstadt lotst, auf der Hinfahrt im Zug runtergeladen. Um ein komplettes Bild der Stadt zu bekommen, ist aber zusätzlich ein echter Solo-


REPORTAGE

Gut zu wissen Hin- / Rückreise: Mit der Bahn nach/ab Solothurn. Reisetipp mit der BLS: Seit Dezember 2015 fährt die S44 direkt die Linie Solothurn–Burgdorf–Bern–Belp–Thun. Rundgang: Bahnhof–St. Ursen-Kathedrale– Schanzenanlage–Bieltor–Aarequai–Hafen– Bahnhof, reine Gehzeit ca. 1 Std. 45 Min. Einkehr: siehe Extrakasten. Extras: Solothurner Biertage 28.–30. April, www.biertage.ch; Solothurner Literaturtage 6.–8. Mai, www.literatur.ch; Bike Days 20.–22. Mai, www.bikedays.ch Tipp: Stadtrundgang «11i-Tour» auf dem Smartphone. Oder eine der zahlreichen Themenführungen z.B. zu Casanovas Zeit in Solothurn oder eine Öufi-Boot-Führung auf dem Fluss. Mehr Infos: Region Solothurn Tourismus, Hauptgasse 69, Tel. +41 (0) 32 626 46 46, www.solothurn-city.ch

Karte mit Spaziergang unter » www.bls.ch/streifzug

Frech und fromm: der «Füdlistei» (rechts) und die St. Ursen-Kathedrale.

thurner mit auf der Tour: Wir wollen schauen, wer der bessere Guide ist … Tourstart ist auf der Kreuzackerbrücke (siehe Bild oben). Diese ist vom Bahnhof sehr einfach zu erreichen und bietet schon einen ersten Blick auf die «Riviera» von Solothurn: den Aarequai. Die Menschen sitzen an der noch kühlen Morgensonne beim Kaffee. Gleich zu Beginn schickt uns die App zum Leckerbissen: zu der St. UrsenKathedrale. Das frühklassizistische Gebäude mit dem Zwiebelturm wurde 1773 vollendet. Bei der Planung der Kirche liess sich Architekt Matteo Pisoni von der Zahl Elf inspirieren: drei Mal elf Treppenstufen führen zum Eingang, elf Glocken hängen im Turm. Die goldene Schrift auf dem Jurakalkstein glänzt in der Sonne, durch das Weiss wirkt die Kathedrale trotz der beachtlichen Höhe von 66 Metern leicht und elegant. Dieses Gefühl zieht sich auch im Inneren weiter: Die grossen Bogengänge auf der Seite mit den fein ausgearbeiteten Blumenstuckaturen geben Raum zum Atmen. Das Weiss ist tatsächlich frisch: Nach einem Brand 2011 musste die St. Ursen-Kathedrale umfassend renoviert werden.

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REPORTAGE

Vergeht die Zeit hier schneller oder langsamer? Die «Solothurner Uhr» mit nur elf Stunden, das umgenutzte Alte Spital und die Schanzenanlage verlocken, noch etwas länger zu bleiben.

Gleich gegenüber steht das Hotel Couronne, die «Chrone», wie die Einheimischen sagen. Solothurn wird auch die Ambassadorenstadt genannt, weil sie 1530 bis 1792 in engem Kontakt mit dem französischen Königshof stand. Patrizierfamilien investierten Geld in die Verschönerung der Stadt, bauten ausserhalb der Stadt feudale Landsitze wie etwa das Schloss Waldegg der Familie Besenval. Ja, und was ergeben die Anfangsbuchstaben der Parole der Französischen Revolution «Egalité, Liberté, Fraternité»? Ja genau, elf. Insider-Tipps «Am Abend müssen wir unbedingt in die ‹Grüne Fee›!», stoppt mich mein Begleiter anstelle der App. «Die Leute reisen von weit her an, um hier einzukehren: Sie hat die grösste Auswahl von diesem Getränk überhaupt.» Da die Absinth-Bar erst später öffnet, können wir nur die Nasen an der Scheibe flachdrücken und einen Blick auf die stilvollen Barhocker, die türkis gestrichene Wand und die roten Sitzpolster erhaschen. Durch das Baseltor verlassen wir die Altstadt zum ersten Mal wieder: Die App empfiehlt, gleich nach links zu schwenken und die Schanzenanlage zu besichtigen. Mit Kindern lohnt sich aber ein Abstecher nach rechts, weiss der Einheimische: Im Park befindet sich eine Volière mit zahlreichen Kanarienvögeln und Papageien. Auf der Rückseite des Häuschens wartet eine Antiquität: Für 50 Rappen tanzen zwei Paare in einem Puppenkasten zu leiser Musik, umrahmt von rosaroten Vorhängen. Auf einer kleinen Goldplakette darunter steht «Danseurs 1782».

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Über die Schanzenanlage mit dem eindrücklichen Burggraben schlendern wir zum Kunstmuseum. Bereits im

Park vor dem imposanten gelblichen Bau stehen Kunstwerke: Am auff älligsten ist der Stiefel von Roman Signer, der fröhlich und unberechenbar hin- und herpendelt und schon zahlreiche Besucher nass gespritzt hat. Hier fordert uns die App auf, ein Bild zu schicken. Sie funktioniert einwandfrei, lokalisiert uns genau, schickt immer im passenden Moment die nächste Anweisung. Im Zickzack kehren wir immer wieder in die Altstadt zurück und verlassen sie beim nächsten Tor wieder. Als Nächstes werden wir zum Rathaus geführt, das mit zahlreichen Gesichtern aus Stein geschmückt ist. Der älteste Teil, das «Armbruster-Haus» stammt aus dem 13. Jahrhundert, das Haus wurde aber in mehreren Etappen immer weiter ausgebaut. Uns sticht vor allem die Westflanke ins Auge: Altrosa Blüten auf moosgrünem Grund, in dunklen Stein gehauene Eichenranken, in gelben Stein eingefasste Fenster – wunderschöne Jugendstilornamente schmücken hier die Fassade. Durch das Bieltor gelangen wir in die neuere Weststadt. Hier steht mal wieder eine Elf auf dem Programm: Auf der Rückseite des UBS-Gebäudes hängt eine Uhr mit nur elf Stunden! Auf der Uhr sitzt ein Narr aus Metall, er ist bereit, auf seine elf Glocken einzuhämmern. Dies tut er jeweils um 11, 12, 17 und 18 Uhr. Die «Solothurner Uhr» von Paul Gugelmann und Bruno Aschwanden hängt hier seit 2001. Ob wohl die Einführung eines 11-Stunden-Tags mal debattiert wurde? Zu viele lauschige Plätze Wieder in der Altstadt halten wir inne. Die Blätter der Bäume rascheln im Wind: Der Friedhofsplatz verbreitet Ruhe und wir nehmen auf einem der Rundbänke Platz. Die schmalen Altstadthäuschen schmiegen sich eng anei-


REPORTAGE

Rund um Solothurn

nander, von blau über orange und lindgrün in allen Farben gestrichen. Die App erklärt uns, dass der Brunnen zu unserer Linken Simsonbrunnen heisst: Ein Mann hält einem Löwen mit beiden Händen den Rachen auf und verdreht ihm den Hals. Im Alten Testament zerreisst die Figur einen Löwen mit blossen Händen. Mein Begleiter drängt zum Aufbruch: Am Aarequai sei Verweilen angesagt. Also schlendern wir die restlichen Meter zum Flussufer – dabei sind sich Mensch und App einig. Möwen kreischen, ziehen ihre Kreise über der breiten und langsam fliessenden Aare. Hier gönnen wir uns einen Kaffee. Und als Zwischenverpflegung gibts ein Stück Solothurner Torte: eine Haselnusstorte mit Meringues und Rahm. «Der neuste Sommer-Trend ist das Tubing: Sich mit einem grossen Gummiring hier am Aarequai vorbeitreiben zu lassen», erzählt mein Begleiter, «das ist sehen und gesehen werden à la Soleure!» Krummer Turm und sonnige Stunden Wer den Spaziergang noch etwas verlängern will, kann dies etwa in Richtung des Hafens tun. Wir überqueren die Wengibrücke und kommen zum Alten Spital, dessen weisse Fassade mit den rot-weiss gestreiften Fensterläden uns schon über den Fluss hinweg angezogen hat. Die von den Nebengebäuden eingeschlossene Terrasse ist für jedermann zugänglich. Gleich dahinter steht der mittelalterliche Krummturm. Er hat eine spannende Form – sein Grundriss stellt ein unregelmässiges Fünfeck dar – und die Wahrnehmung des Dachs verändert sich mit der Perspektive. Sieht es erst ganz grad und dreieckig aus, so wirkt es später klar zu einer Seite hin gebogen: Der Architekt sei daran verzweifelt, erzählt meine Begleitung, er habe das Dach noch einmal ab-

Verenaschlucht: Wanderklassiker zur Einsiedelei in 45 Min. vom Bahnhof Solothurn, www.einsiedelei.ch Planetenweg: Mit der Gondelbahn vom Bahnhof Oberdorf SO auf den Weissenstein und vor dort zu Fuss auf den Untergrenchenberg, mit zahlreichen Stationen mit Infos rund ums Universum in 3 Std. 25 Min., www.seilbahn-weissenstein.ch «Beizetour»: Zwischen Untergrenchenberg und Weissenstein kommt man an rund zehn ausgezeichneten Bergbeizen vorbei, die getestet werden wollen, 4 Std., www.solothurn-city.ch/aktiv Dinosaurierspuren Lommiswil: Steinbruch mit dem grössten Fährtenfeld vierfüssiger Dinosaurier in Europa: Insgesamt sind neun Fährten mit über 400 Tritten sichtbar. Ab dem Bahnhof Oberdorf SO in 20 Min. zu Fuss, www.solothurn-city.ch/entdeckungen Seilpark Balmberg: Grösster Seilpark der Deutschschweiz: Neun Parcours mit unterschiedlichen Schwierigkeitsgraden. Ab Solothurn mit dem Bus nach «Oberbalmberg, Kurhaus», www.seilpark-balmberg.ch RBS-Wanderweg: Zwischen Solothurn und Bern einen beliebigen Abschnitt wählen und sofort wieder in die Bahn einsteigen, z.B. ab Bätterkinden in 2 Std. 50 Min. der Emme entlang über Biberist und durch den Oberwald nach Solothurn wandern, www.rbs.ch

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REPORTAGE

Wie wärs mit einem Apéro? Die Riviera von Solothurn beim Eindunkeln.

reissen und neu bauen lassen. «Als es ihm wieder nicht gelang, hat er sich umgebracht – sagt jedenfalls die Legende!» Beim Kofmehl wechseln wir wieder die Aareseite und schlendern an der Badi mit dem 10-Meter-Sprungturm vorbei zum Hafen: Der vieldiskutierte Bau ist zwar nicht wahnsinnig gross und imposant, dafür gibts gleich daneben eine richtige Hafenbeiz. Die Glasverkleidung des Pier11

lässt sich komplett aufschieben, so bekommt man bei jeder Temperatur eine Portion Sonne ab. Heisst die Stadt wohl wegen der Sonnenstunden «Soleure»? Darauf weiss weder die App noch mein Begleiter die Antwort. Also fragen wir Google: Der Name Solothurn kommt von keltisch «Salodurum», doch was dieses Wort für eine Bedeutung trägt, weiss man bis heute nicht.

Ausgehen in Solothurn Restaurants: Altes Spital: Restaurant Aaregarten, Hotel, Seminarräume, Bouldern, Konzerte, Siebdruckatelier, Holzwerkstatt usw., Oberer Winkel 2, Tel. +41 (0)32 626 24 44, www.altesspital.ch Baseltor: 13-Gault-Millau-Küche, schnörkellos und hausgemacht, Hauptgasse 79, Tel. +41 (0)32 622 34 22, www.baseltor.ch Kreuz: Stadtbekannte Genossenschaft seit 1973, Kreuzgasse 4, Tel. +41 (0)32 622 20 20, www.kreuz-solothurn.ch Pier11: Hafenbeiz mit Segler-Flair und Fischknusperli, Glutzenhofstrasse 3, Tel. +41 (0)32 621 89 36, www.pier11.ch Roter Turm: Solothurner Spezialitäten in Gaststube mit nostalgischem Charme, 15 Punkte Gault Millau, Hauptgasse 42, Tel. +41 (0)32 622 96 21, www.roterturm.ch Salzhaus: Exquisite, saisonale Fusionsküche mit asiatischen Einflüssen, Landhausquai, Tel. +41 (0)32 622 01 01, www.restaurant-salzhaus.ch Vini al grappolo: Wein ist Programm: Gute Weine im Offenausschank und zum Verkauf, Prisongasse 4, Tel. +41 (0)32 623 55 45, www.algrappolo.ch Zum Alten Stephan: 16-Punkte-Beiz von Andy Zaugg, mit grossem Wein-Angebot,

Friedhofplatz 10, Tel. +41 (0)32 622 11 09, www.alterstephan.ch Zur Grünen Ecke: Restaurant und Pizzeria, bekannt für seine immensen Pizzen, Gerberngasse 5, Tel. +41 (0)32 622 28 27, www.gruene-ecke.ch Cafés, Bars, Konzerte: Barock: Café und Bar mit freigelegten alten Steinmauern, Terrasse an der Aare, Landhausquai, Tel. +41 (0)32 621 46 46, www.barocksolothurn.ch Die Grüne Fee: Weitherum bekannte Absinth-Bar mit klassischen Glasbehältern, Kronengasse 11, Tel. +41 (0)32 534 59 90, www.diegruenefee.ch Kofmehl: Kulturfabrik im grossen Rost-Kubus, bekannt für ausgezeichnetes Konzertprogramm, Kofmehlweg 1, Tel. +41 (0)32 621 20 60, www.kofmehl.net Pittaria: Orientalisches Imbiss- und Teehaus, von den Solothurnern heiss geliebt, Theatergasse 12, Tel. +41 (0)32 621 22 69, www.pittaria.ch Solheure: Der Klassiker am Aareufer zum Essen, Trinken und Feiern, Ritterquai 10, Tel. +41 (0)32 637 03 03, www.solheure.ch Vitaminstation: Selbstgemachte Gelati und Fruchtsäfte das ganze Jahr, Stalden 7, Tel. +41 (0)79 436 77 27, www.vitaminstation.ch 15


THEMA

Thema

BLS-Stiftung

Text: Peter Bader Fotos: Anita Vozza, BLS

Mit Herzblut im Dienst der BLS-Geschichte. Die BLS-Stiftung ist das Gedächtnis des Bahnunternehmens: Sie sorgt zusammen mit der Abteilung Personenverkehr dafür, dass ausgewählte Fahrzeuge, Plakate, Filme, Uniformen oder Schilder erhalten bleiben und der Öffentlichkeit zugänglich gemacht werden. Dahinter stecken Mitarbeiter, die sich mit viel Herzblut um die Geschichte der BLS kümmern. Wenn Kilian T. Elsasser vom «Blauen Pfeil» spricht, gerät er ins Schwärmen. Der legendäre Leichttriebzug sei der Urvater der heutigen S-Bahn- und Regionalverkehrszüge, eine Pionierleistung bezüglich innovativer Technik, moderner Gestaltung und tiefen Kosten. Der Zug habe die Schweiz geprägt und «eine neue Sachlichkeit» in den Eisenbahnbau gebracht. 1939 wurde er dem Publikum an der «Landi» als eines der Symbole für die technische Innovationskraft der Schweiz vorgeführt.

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Im Vergleich zum «Roten Pfeil» der SBB sei der «Blaue Pfeil» ausserhalb des Kantons Bern allerdings lange unterschätzt worden, sagt Elsasser. «Der ‹Rote Pfeil› galt als

fi ligraner Schnelltriebwagen, der ‹Blaue Pfeil› war ein Arbeitstier.» Spätestens heute bekommt letzterer allerdings die Aufmerksamkeit, die ihm gebührt: Der letzte dieser «Blauen Pfeile», der Doppeltriebwagen BCFe 4/6 Nr. 736, der zwischen 1938 und 1983 für die ehemalige Bern– Neuenburg-Bahn und anschliessend bis 1999 für die Sensetalbahn im Einsatz stand, wurde nämlich in den vergangenen Jahren für rund 2 Millionen Franken restauriert und für den Betrieb flott gemacht. Seit vorletztem Sommer ist er nun wieder sehr erfolgreich auf dem Schweizer Normalspurnetz unterwegs (siehe Kasten). Obendrauf gab es für die Restaurierung den Schweizer Denkmalpreis – eine Premiere für ein Schienenfahrzeug.


THEMA

Der «Blaue Pfeil» (links) ist das Prunkstück der BLS-Stiftung. Aber auch auf den «Wellensittich», in dem sie sitzen, sind Kilian T. Elsasser (grosses Bild vorne links), Thomas Furrer (v. r.), Peter Senn (h. l.) und Werner Stöckli (h. r.) stolz. Kleines Bild unten: Thomas Furrer posiert vor «seiner Freundin».

Geschäftsführer und Historiker Elsasser ist alles andere als ein klassischer «Bähnler». Bis heute, sagt er, habe er sich einen unverstellten Blick auf die Materie bewahrt, obwohl ihn die Bahn als «ökologisch sinnvolles und praktisches Verkehrsmittel» seit jeher fasziniert. Mit dem Blick des Aussenstehenden hat er im Verkehrshaus der Schweiz in Luzern von 1992 bis 2004 als Kurator der Ausstellung zum Schweizer Schienenverkehr einen Paradigmenwechsel mitgeprägt: weg von der leicht verstaubten Fachausstellung, hin zu Präsentationen, die sich auch an den Interessen der Besucherinnen und Besucher orientieren. Heute ist er selbstständiger Kurator und Historiker und leitet in einem 25-Prozent-Pensum die BLS-Stiftung. Insgesamt 40 Stellenprozente stehen der Stiftung zur Verfügung, einen wesentlichen Teil der Arbeiten leisten also Freiwillige, viele von ihnen sind pensionierte BLS-Mitarbeiter. Und sie tun dies mit viel Hingabe und Herzblut.

«Geschichte spannend vermitteln» Einer der Hauptverantwortlichen dafür ist Kilian T. Elsasser. Der 60-jährige Historiker ist seit 2012 Geschäftsführer der BLS-Stift ung, deren wichtigste Aufgabe es ist, das historische Erbe der BLS nachfolgenden Generationen zu erhalten. Dazu werden Teile des Bestands restauriert und nach Möglichkeit wieder in Betrieb genommen. An ihrem Hauptstandort in Burgdorf, im Depot der ehemaligen Emmentalbahn, beherbergt die Stift ung insbesondere Fahrzeuge, die als Pionierleistungen der Elektrotraktion der BLS und ihrer Vorgängerbahnen in die Verkehrsgeschichte eingingen. Die BLS-Stift ung teilt sich das Depot mit der Sammlung des BLS-Personenverkehrs, zu der Plakate, Modelle, Uniformen, Prospekte oder Filme gehören. Die BLS finanziert den laufenden Betrieb, die Stift ung selber ist bei konkreten Projekten wie etwa der Restaurierung des «Blauen Pfeils» für die Beschaff ung von Drittmitteln verantwortlich. Für die BLS hat die Stift ung denn auch eine grosse Bedeutung: «Der BLS ist es sehr wichtig, das historische Erbe zu bewahren, damit ihre Geschichte möglichst vielen Leuten auf eine spannende und emotionale Weise vermittelt werden kann», sagt Andreas Willich, Präsident des Stift ungsrats und bei der BLS Leiter des Personenverkehrs.

Die 140 Tonnen schwere Freundin Zu ihnen gehört zum Beispiel Thomas Furrer. Der 69-Jährige war ab 2000 Leiter Zugförderung bei der BLS, hatte also die Hauptverantwortung für Fahrzeugpark und Lokomotivführer. Bereits damals warf er ein besonderes Auge auf die historischen Fahrzeuge des Unternehmens. Schon als er sich als junger Mann in Biel am damaligen Technikum zum Elektroingenieur ausbilden liess, war er der Faszination des Schienenverkehrs erlegen. Vor den Fenstern des Schulzimmers verlief die Bahnlinie nach La Chaux-de-Fonds. Immer, wenn darauf ein Zug Richtung Jura durchratterte, musste er sich umdrehen, um zu sehen, um welches Fahrzeug es sich handelte. Zu Beginn seiner Laufbahn bei der SBB durchlief er die Ausbildung zum Lokführer. Das Ausüben seiner ganz grossen Leidenschaft, das Führen von Zügen, blieb ihm während seiner beruflichen Karriere mit Ausnahme von Dienstund Begleitfahrten allerdings verwehrt. 2008 wurde Thomas Furrer zu 70 Prozent pensioniert, mit den restlichen 30 kümmerte er sich fortan um das historische Erbe der BLS – und konnte nun endlich mit dem Fahren der historischen Fahrzeuge auch seinen grossen Traum leben.

Heute ist Thomas Furrer einer der «guten Geister» der Stiftung, wie es Geschäftsführer Elsasser formuliert. Er verfüge über grosses Fachwissen in der technischen Betreuung und über gute Beziehungen zur BLS, mit denen er gerade während der Restaurierung des «Blauen Pfeils» «viele Türen öffnen konnte». Von letzterem ist auch Furrer fasziniert, der «Pfeil» ist zweifelsohne das Prunkstück der Stiftungssammlung. Begeistert ist er auch von der Ae 6/8 205. Die 140 Tonnen schwere Elektrolok mit Baujahr 1939 war zu ihrer Zeit die stärkste der Welt mit Einzelachsenantrieb. «Während andere mit 60 Stundenkilometern den Berg hochkrochen, ging die Ae 6/8 mit 80 Sachen vorneweg», sagt Thomas Furrer. Sie befindet sich seit 1995

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THEMA

Die BLS-Stiftung beherbergt auch andere Bahnutensilien vergangener Zeiten.

im Bestand der historischen Fahrzeuge der BLS. Vor sieben Jahren wurden ihre Drehgestelle revidiert, gleichzeitig erhielt sie ein neues Zugsicherungssystem. Und sie wurde in den vergangenen Jahren immer wieder von Thomas Furrer besucht und betreut: «Meine Frau hat den gleichen Jahrgang wie die Lok, weshalb sie sie scherzhaft als meine Freundin bezeichnet», erzählt er schmunzelnd. Als Nächstes will die BLS-Stiftung die Ae 8/8 273 aus den 60er-Jahren wieder in Betrieb nehmen – «sofern die Finanzierung sichergestellt werden kann», wie Kilian T. Elsasser einschränkt. Das Fahrzeug trägt den Übernahmen «Muni», was nicht von ungefähr kommt: Dank ihrer Leistung von 8800 PS wurde die Ae 8/8 273 vorwiegend im schweren Güterzugsdienst zwischen Spiez und Brig eingesetzt. Innovatives Werbematerial Aber nicht nur in Sachen Elektrotraktion waren die BLS und ihre Vorgängerbahnen in der Vergangenheit oftmals führend, auch ihre Angebote vermarkteten sie innovativ. «Wenn das Geld knapp ist, braucht es umso bessere Ide-

en», sagt Peter Senn, 75, pensionierter Werbeleiter der BLS. Er und Werner Stöckli, 68, der auch in der Werbeabteilung arbeitete, betreuen das historische Werbematerial und die Sammlung anderer «antiker» Eisenbahnutensilien. Schon 1913, bei der Inbetriebnahme der bereits elektrifizierten Lötschbergbahn Frutigen–Kandersteg–Brig und des Lötschbergtunnels, warb die BLS mit Plakaten, Werbebroschüren und Prospekten im In- und Ausland. «Und zwar in sechs Sprachen, inklusive der Weltsprache Esperanto», wie Peter Senn betont. Die BLS, ergänzt Werner Stöckli, hätte Werbung schon damals mit touristischen Angeboten verbunden, von Anfang an habe sie sich als internationale Alpenbahn verstanden. So vermarktete sie etwa die direkte Eisenbahnverbindung von London nach Mailand über Bern und Brig – zu einer Zeit, als diese Reise noch zwei Tage dauerte. Die Verbindung durch den Lötschberg, bemerkt Werner Stöckli, habe für die Schweiz schon damals eine enorm grosse Bedeutung gehabt. In den 30er-Jahren warb man mit Diavorträgen bei Vereinen und andern Organisationen. Es folgten 16-mmWerbefilme, die auch in Kinos gezeigt wurden und durch die Schweizerische Verkehrszentrale weltweite Verbreitung fanden. In den 70er-Jahren kamen Tonbildshows und VHS-Kassetten dazu. Auf letzteren gab es erstmals auch Führerstandsfahrten zu sehen. Im Bestand der BLSStiftung gibt es also viele Trouvaillen: von der stattlichen Lok über einen Filmprojektor aus den 40er-Jahren bis zu alten Uniformen, Lampen und Schildern. Der Geist, der durch die Räume des Depots weht, spiegelt sich in dem wider, was Peter Senn zum Schluss sagt: «Wir sind stolz darauf, einen Teil der Geschichte der BLS für nachfolgende Generationen zu erhalten.» Der «Muni» soll als Nächstes restauriert und wieder in Betrieb genommen werden.

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Bahngeschichte erleben Es gibt einige Möglichkeiten, einen lebhaften Einblick in die Geschichte der BLS zu erhalten. Zum Beispiel mit einem geführten Besuch in den Hallen der BLS-Stiftung beim Bahnhof in Burgdorf. Neuerdings gibt es dort auch einen Bahnsimulator, der von der Ingenieurschule in Biel entworfen wurde. Er ist in einem abgetrennten Führerstand eines RBDe 566I eingerichtet. Unter Anleitung eines Lokomotivführers können Einzelpersonen oder Gruppen RegioExpress-Strecken der BLS befahren. Interessierte können sich aber auch auf eine reale Reise begeben, indem sie Züge oder auch nur einzelne Wagen der BLS chartern – sowohl moderne wie auch nostalgische. Das Aushängeschild solcher Charterfahrten ist der jüngst renovierte «Blaue Pfeil»: 2015 war er 40 Mal unterwegs, rund 7000 Kilometer legte er dabei zurück. Gruppen zwischen 20 und 200 Personen können die Fahrzeuge mieten, serviert wird dazu nach Wunsch alles vom einfachen Apéro am Sitzplatz bis zum mehrgängigen Essen. Auch für Unterhaltung oder spezielle Dekorationen wird nach Wunsch gesorgt. Mit dem «Blauen Pfeil» gibt es zudem öffentliche Sonderfahrten. Von den Fahrzeugen aus der aktuellen Flotte der BLS stehen zum Chartern etwa der Doppelstockzug «MUTZ», der Niederflur-Triebzug «Lötschberger» oder der Niederflur-Nahverkehrszug «NINA» zur Verfügung.

Aus dem historischen Bestand der BLS-Stiftung kann neben dem «Blauen Pfeil» unter anderem auch der Nostalgie-Triebwagen «Wellensittich» gemietet werden. Das 1953 gebaute Fahrzeug war zu seiner Zeit das stärkste in Europa und verkehrte zwischen Bern und Le Locle. Seit 2001 verfügt es wieder über den originalen grünen Anstrich, dem es seinen Namen verdankt. 2010 wurde der Triebwagen auch im Innern umfassend renoviert. Bei Charterfahrten können Fahrgäste zudem dem Lokführer über die Schulter schauen, kommen so also auch in den Genuss von Führerstandsfahrten. Mehr Infos und Buchung Sonderfahrten, Charterfahrten: BLS AG Reisezentrum Interlaken West Bahnhofstrasse 28, CH-3800 Interlaken Tel. +41 (0)58 327 47 50 charter@bls.ch www.bls.ch/charter, www.bls.ch/blauerpfeil Führungen, Bahnsimulator: Geschäftsstelle BLS-Stiftung, Kilian T. Elsasser Mythenstrasse 7, CH-6003 Luzern Tel. +41 (0)41 240 13 49 ke@museumsfabrik.ch www.bls-stiftung.ch www.bls.ch/simulator

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FAHRGASTPORTRÄT

Fahrgastporträt

Theodor Schmid

Aufgezeichnet von: Mia Hofmann Foto: Manu Friederich

«Meine Waffe ist das Plaudern.» «Einmal traf ich zwei Frauen im Zug: eine grosse und eine kleine. Ich habe die kleine gefragt, ob sie die Lehrtochter sei – aber sie war die Chefin und die grosse die Lehrtochter. Was haben wir darüber gelacht! Das Schönste beim Zugfahren sind die Unterhaltungen. Im Zug fühle ich mich noch wohler als in der Beiz. Ich spreche oft Leute an, egal, wie alt oder jung, ob in grossen Touristengruppen oder alleine. Am liebsten fahre ich einmal um den Napf: Das heisst für mich von Schüpfheim über Luzern, Basel, Biel, Lausanne und Bern wieder nach Schüpfheim. So kann ich mein Französisch anwenden, das ich in meinem Jahr im Internat Guglera bei Freiburg gelernt habe. Denn das ist jetzt über 80 Jahre her! Mit meinen 98 Jahren bin ich immer überall der Älteste. Wir waren fünf Brüder, alle anderen sind gestorben. Aber ich habe elf Kinder, viele Gross- und Ur-Grosskinder. Ursprünglich hat mir meine liebe Frau 13 Kinder geboren, eines ist ganz klein, das andere mit knapp 15 Jahren an einer Hirnblutung gestorben. Ich habe mein Leben lang in Schüpfheim gewohnt, bin zwei Kilometer vom Hof meiner Eltern auf den meiner Frau gezogen. Dort war ich erst Knecht, dann Pächter. Vor 70 Jahren hab ich geheiratet – zur selben Zeit bin ich der Viehzuchtgenossenschaft beigetreten. 2015 hat das Entlebucher Team mit meinem Grosssohn Beni und seiner Kuh Jaqueline den Schweizermeistertitel in der Viehzucht geholt. Darauf bin ich sehr stolz. Vor 27 Jahren hatte ich einen Kollaps. Seither gehe ich jeden Tag mindestens vier Kilometer zu Fuss – und das ohne künstliches Hüft- oder Kniegelenk. Ich führe minutiös Buch, kann von jedem Tag sagen, wie viel ich ge-

laufen bin. Als ich noch fitter war, habe ich ganze Gebiete zu Fuss erschlossen: Ich habe etwa die ganze Strecke von Schüpfheim nach Locarno in einzelnen Abschnitten erwandert und jede Kantonsgrenze zu Fuss überquert. Wichtig für mich ist die Religion. Ich bin seit jeher katholisch, aber der bravste Kirchgänger bin ich nicht. Das persönliche Gebet ist mir viel wichtiger, es gehört zu einem normalen Tag wie das Sudoku-Lösen in der Zeitung. Ich sammle alles übers Entlebuch: Briefmarken, Kaffeerahmdeckel, Münzen, alte Postkarten. Mein neuster Schatz: Ein Brief von seiner späteren Frau an unseren ehemaligen Bundesrat Joseph Zemp. Ich lebe nur noch im Heute. Wenn es Streit gibt, will ich mit allen wieder Frieden schliessen. Das ist nichts für mich, wenn man mit einem sauren ‹Gring› wegschauen muss, wenn man jemanden trifft. Meine Waffe ist das Plaudern: Am wichtigsten ist es doch, dass man mit einem Lächeln durchs Leben geht.»

Der Fahrgast Name: Theodor Schmid Alter: 98 Beruf: Pensionierter Landwirt Abonnement: GA, 2. Klasse Vorlieben: Vorwärts, rückwärts, seitwärts: Hauptsache, mit anderen Leuten

Strecken: Schüpfheim–Luzern Lieblingsstrecke: «Schü–Lu–Ba–Bi–La–Be– Schü» (Schüpfheim–Luzern–Basel SBB–Biel/ Bienne–Lausanne–Bern– Schüpfheim) 23


BLICKPUNKT

Blickpunkt

Reisezentrum Weissenbühl

Ernst Zimmermann vor «seinem» Reisezentrum im Berner Quartier Weissenbühl.

Text: Peter Bader Fotos: Manu Friederich, zvg

Weissenbühl: mehr als «schöni Meitschi». Das BLS-Reisezentrum in Bern Weissenbühl ist insbesondere für das Buchen internationaler Reisen bekannt. Ohnehin ist es bei Kundinnen und Kunden beliebt, was eine Unterschriftenaktion vor sechs Jahren deutlich machte.

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Dass es im «Wyssebüehl» schöne «Meitschi» gibt, ist schon länger bekannt. Polo Hofer, Berns dienstältester Mundartrocker, widmete einem von ihnen einst ein wunderschönes Lied. Das beschauliche Quartier im Süden Berns hat allerdings noch einiges mehr zu bieten: zum Beispiel ein beliebtes BLS-Reisezentrum. Deutlich wurde dies vor sechs Jahren, als das Unternehmen aus wirtschaft lichen Gründen dessen Schliessung in Erwägung zog. Dagegen regte sich im Weissenbühl massiver Widerstand: Mehr als 2000 Personen unterschrieben eine entsprechende Petition, weil sie ihr Reisebüro am Bahnhof nicht verlieren wollten. Die BLS nahm den Protest ernst, reduzierte zwar die Belegschaft, sah aber von einer Schliessung ab. Seither leitet Ernst Zimmermann das Reisezentrum erfolgreich quasi im «Ein-Mann-Betrieb»; eine Lernende oder ein Lernender steht ihm jeweils zur Seite.

Von Naters zurück ins Weissenbühl Seit 2003 arbeitet der 60-Jährige im BLS-Reisezentrum, in den ersten Jahren in einem Dreierteam. Dass er nun alleine in der Verantwortung stehe, habe Vor- und Nachteile: «Ich kann die Arbeit gestalten, wie ich will, das gefällt mir», sagt Ernst Zimmermann. Andererseits fehle ihm manchmal der Austausch mit erfahrenen Kolleginnen und Kollegen. Der Beliebtheit des Reisezentrums tut dies allerdings keinen Abbruch: Gerade für das Buchen internationaler Reisen ist es weit über das Quartier Weissenbühl hinaus bekannt. Ernst Zimmermann ist insbesondere in Europa viel herumgekommen und berät kompetent, er kenne vor allem auch die Züge aus eigener Reiseerfahrung und könne Kundinnen und Kunden genau sagen, was sie erwarte. Zudem habe sich herumgesprochen, dass die Wartezeiten


BLICKPUNKT

bei ihm kurz seien. Und so kommen manche auch von weither immer wieder ins Weissenbühl zurück: Ein Ehepaar aus Naters etwa, das früher im Berner Quartier Liebefeld wohnte, lässt sich seine Reisen an die Nordsee noch heute von Ernst Zimmermann zusammenstellen. Neben Ferienreisen ins In- und Ausland sind im Reisezentrum vor allem Pendlertickets gefragt, Libero-Abonnemente oder der SwissPass. Im Weissenbühl halten unter der Woche die S-Bahn-Züge acht Mal in der Stunde, am Wochenende gilt der Halbstundentakt. Dazu können am Bahnhof auch Tickets für Konzerte, Theater und Sportanlässe gekauft gekauft, Geld gewechselt oder Gepäck aufgegeben werden. Die höchsten Kundenzahlen, sagt Ernst Zimmermann, verzeichne er vor Ausflugswochenenden (z.B. Ostern) und den Ferien. Bahn-Liebe auf den zweiten Blick Dass aus Ernst Zimmermann ein «Bähnler» wurde, ist alles andere als selbstverständlich. Er stammt aus einer «Handwerkerfamilie», wie er selber sagt, sein Vater betrieb eine Spenglerei. Nach einem Welschlandjahr im Kanton Genf, wo er in einer Bäckerei arbeitete, aber Probleme mit dem Mehlstaub hatte, liebäugelte er mit einer Lehre zum Elektriker. Stattdessen ermöglichten ihm seine Eltern den Besuch der Verkehrsschule. Während dieser Zeit absolvierte er bei der Post eine Schnupperlehre,

wo ihm die Arbeit allerdings zu eintönig war. Deshalb begann er nach der Verkehrsschule eine Lehre bei der BLS, Kaufdorf war sein erster Bahnhof. Nach mehreren Stationen arbeitete er im Bahnhof Belp, bevor er als Leiter des BLS-Reisezentrums ins Quartier Weissenbühl kam. Dass er weder Pöstler, Bäcker oder Elektriker wurde, bereut er überhaupt nicht: «Sonst wäre ich nicht so lange bei der Bahn geblieben.»

Das BLS-Reisezentrum Weissenbühl in Kürze Team: Ernst Zimmermann (Leiter), Silvan Schorro (Lernender 2. Lehrjahr). Kontakt: Reisezentrum Bern Weissenbühl, Südbahnhofstrasse 14, CH-3007 Bern, Tel. +41 (0)58 327 21 13, weissenbuehl@bls.ch Öffnungszeiten: Montag bis Freitag: 9–12.30 Uhr, 13.30–18 Uhr, Samstag und Sonntag: geschlossen. Routenverlauf unter

» www.bls.ch/reisezentren

Ernst Zimmermanns Ausflugstipp

«Eine Genussreise mit dem Zug» Fragt man Ernst Zimmermann nach einem Ausflugstipp, muss er nicht lange überlegen. Eine Fahrt mit dem Voralpen-Express von Luzern nach St. Gallen sei für ihn ein Genuss: «Ich nehme mir ganz bewusst Zeit für eine Reise mit dem Zug, geniesse die unterschiedlichen Landschaften, die an einem vorüberziehen.» Mit dem BLS-RegioExpress fährt er dazu erst durch das Emmental und Entlebuch nach Luzern, wo der Voralpen-Express startet. Nach einer ersten Kaffeepause geht die Reise los, sie führt vorbei an Vierwaldstätter- und Zugersee, an der Moorlandschaft Rothenturm, über den Zürcher Seedamm bis nach Rapperswil und St. Gallen. Mit der Ostschweiz ist der Leiter des Reisezentrums Weissenbühl ohnehin vertraut, seine Frau stammt aus dem Kanton Thurgau. In St. Gallen ist es Zeit für eine Stärkung, das letzte Mal, erzählt Ernst Zimmermann schmunzelnd, habe er an der Olma eine Bratwurst gegessen.

In St. Gallen besucht er zudem gerne die Stiftsbibliothek, die älteste der Schweiz mit einem Bestand von rund 170 000 Büchern und anderen Medien. Er mag dort vor allem «die ruhige und anmutige Atmosphäre im pompösen Lesesaal». Am Schluss geht es mit dem InterCity ohne umzusteigen von St. Gallen zurück nach Bern. «Ich mache diesen Tagesausflug manchmal auch alleine, weil ich dabei wunderbar vom Arbeitsalltag abschalten kann», sagt Ernst Zimmermann.

Gut zu wissen Hinreise: Mit der Bahn nach Bern, von dort weiter mit dem BLS-RegioExpress via Langnau i. E. und Wolhusen nach Luzern. Dort umsteigen auf den Voralpen-Express nach St. Gallen. Rückreise: Ab St. Gallen mit der Bahn. www.bls.ch/bern-luzern www.voralpen-express.ch 25


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LEGENDEN

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Brienzersee (nur Sommerbetrieb) Fläche: 29,8 km2 Seespiegel: 564 m ü.M. Tiefster Punkt: 304 m ü.M. Länge fahrplanmässige Fahrt Interlaken Ost – Brienz: 18,65 km Anzahl Schiffe: 5 (davon 1 Dampfschiff «Lötschberg»)

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Höchster Punkt: 1239,5 m ü.M. (im Lötschberg-Scheiteltunnel) Tiefster Punkt: 431,7 m ü.M. (Bahnhof Solothurn) Höchster Haltepunkt: Goppenstein (1216,3 m ü.M., höchster Bahnhof einer Adhäsions-Normalspurbahn der Schweiz) Tiefster Haltepunkt: Solothurn (431,7 m ü.M.) Nördlichster Haltepunkt: Langenthal Südlichster Haltepunkt: Lalden Östlichster Haltepunkt: Luzern Westlichster Haltepunkt: Chambrelien Längster durchfahrener Tunnel: Lötschberg-Scheiteltunnel (14,61 km) Längste überquerte Brücke: Lorraine (1080 m, zwischen Bern und Bern Wankdorf) Höchste überquerte Brücke: Bietschtal (78 m, zwischen Hohtenn und Ausserberg) Maximale Neigung: 37‰ (auf der Linie Bern–Schwarzenburg)

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DATEN UND FAKTEN

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Reliefkarte: © 2011 swisstopo

Die Netzpläne finden Sie auch unter www.bls.ch/netzplan


Autoverlad Lรถtschberg, bei Kandersteg, Berner Oberland


GASTROTIPP

Gastrotipp

Restaurant Tanne Juchlishaus

Text: Mike Sommer Fotos: Manu Friederich

Von «XXL Megableus» und halben Portionen. Die «Tanne» im ländlichen Westen von Bern ist seit vielen Jahren Treffpunkt der Rossfleisch-Liebhaber. Nach dem Pächterwechsel letzten Sommer kommt nun eine weitere Spezialität dazu: das Cordon bleu in jeder Grösse. Nach nur ein paar Minuten Zugfahrt ab Bern ist das geschäftige Treiben der Stadt weit weg. Ländliche Beschaulichkeit prägt Rosshäusern, daran ändert auch die Grossbaustelle des BLS-Doppelspurausbaus kaum etwas. Die Gegend ist für Spaziergänger, Wanderer und Velofahrer ein Paradies mit hohem Erholungswert. Und auch Schlemmer sind hier richtig – zum Beispiel im Restaurant Tanne im Weiler Juchlishaus, der sich leicht erhöht nahe des Bahnhofs befindet. Vor allem an Wochenenden pilgern sie von weit hierher, um die legendären Rossfleisch-Spezialitäten zu geniessen. Als das frühere Wirtepaar letzten Sommer nach 43 Jahren in Pension ging, sorgten sich viele Gäste um die Zukunft der «Tanne». Ende August öffnete das Restaurant unter der neuen Leitung von René Torzi und Corina Caspescha. Grosse Erleichterung: Entrecôte und Filet vom Pferd haben auf der Speisekarte weiterhin einen prominenten Platz. Für den Koch René Torzi war klar: «Eine dermassen beliebte Spezialität gibt man nicht einfach auf.» Gleichzeitig sei es aber ein Risiko gewesen, ein so erfolgreiches Restaurant zu übernehmen: «Man wird kritisch mit den Vorgängern verglichen.» Unterdessen kön-

nen die neuen Wirtsleute Entwarnung geben: Viele Stammgäste sind dem Lokal treu geblieben, andere sind dazugekommen. Denn heute ist die «Tanne» auch Treffpunkt der Liebhaber einer anderen Fleischspezialität: des Cordon bleu. Der 142,7-Kilo-Weltrekord In seiner Karriere hat René Torzi wahrscheinlich schon mehr Cordon bleus zubereitet als sonst ein Koch auf diesem Planeten. Das mit Schinken und Käse gefüllte und panierte Schweinsschnitzel hat seine Karriere als Koch nachhaltig geprägt. Das kam so: Als er vor vielen Jahren im Betrieb der Eltern in Basel als Küchenchef arbeitete, stachelten ihn die Gäste immer wieder dazu an, ein noch grösseres Cordon bleu zu braten. Zuerst war es ein 3,5-Kilo-Stück für eine Geburtstagsgesellschaft, mit 50 Kilo notierte er seinen ersten Weltrekord. 2009 dann der Höhepunkt: René Torzi kreierte ein Cordon bleu von 142,7 Kilo. Ein deutscher TV-Sender berichtete prominent vom Mega-Event, worauf Torzi selber zum Promi wurde. «Ich wurde auf offener Strasse erkannt und angesprochen», erzählt er und lacht erneut. Bis zu 1000 Cordon bleus habe er damals jeden Monat zubereitet.

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GASTROTIPP

Das Cordon bleu hat auf der Speisekarte der «Tanne» einen prominenten Platz. Auf Wunsch serviert es René Torzi auch in übergrossen Formaten.

Die «Tanne»-Küche buhlt nicht mit gewagten Geschmackskombinationen um Aufmerksamkeit. Stattdessen setzt sie auf Bewährtes, und das passt auch besser zum unspektakulären, aber heimeligen Ambiente des Lokals. Zum Beispiel das Pilzragout auf Brot (CHF 14.90), das wir als Vorspeise wählten: Die Pilze hatten Biss, die Sauce war schmackhaft – was will man mehr. Auch das Pferdefi let mit Kräuterbutter und Pommes frites (CHF 27.90) hielt, was wir uns davon versprochen hatten: Aussen knusprig, innen zart, präzis «medium» wie geordert. Der kräftige Humagne Rouge «Leukersonne» 2014 (CHF 7.60/dl) passte ausgezeichnet zum Gericht. Der Begleiter staunte derweil, dass der Käse dünnflüssig aus seinem Cordon bleu (CHF 23.90) quoll, wurde nach dem ersten Bissen aber rasch zum stillen Geniesser. Auch mit der Hälfte satt Bei allen diesen Gerichten handelte es sich um halbe Portionen, die aber mehr als satt machten. Praktisch alle Speisen gibts in der «Tanne» als grosse und etwas weniger grosse Portionen, was die Gäste laut René Torzi sehr schätzen. Gegen oben setzt der Chef keine Limiten: Der flambierte Mixed Grill «am Schwert» (CHF 48.–) scheint mit 350 Gramm ja noch im Bereich des Möglichen, aber wer wagt sich ans «Original XXL Megableu, bekannt aus Presse, Funk und Fernsehen» zu sagenhaften 1000 Gramm (CHF 48.–)? Das komme schon vor, sagt der MegableuErfinder, kürzlich habe ein Gast das Kilo-Stück in rund zwei Stunden geschafft. Übrigens: Vegetarier kommen mit dem Vegi-Cordon-bleu, dem Gemüseschnitzel und weiteren fleischlosen Gerichten ebenfalls auf ihre Kosten. René Torzi und seine Lebenspartnerin Corina Caspescha wollen ihre Standardkarte regelmässig mit saisonalen Gerichten ergänzen. Mit Wild aus der Region letzten Herbst und einer Metzgete im Januar haben sie bereits gute Erfahrungen gemacht, einheimischer Spargel steht als Nächstes auf dem Programm. Auch wenn Ross und Cordon bleu die erste Geige spielen, kommt in der «Tanne» so schnell keine kulinarische Langeweile auf.

Gut zu wissen Lokal: Restaurant Tanne, Riedbachstrasse 22, CH-3204 Rosshäusern. Mehrere Gaststuben und unterteilbarer Saal, gedeckte Terrasse, Kinderspielplatz. Hin- und Rückreise: Mit der Bahn nach Rosshäusern, Geleise unterqueren, dann links auf dem asphaltierten Fussweg nach Juchlishaus (ca. 10 Minuten). Gastgeber: René Torzi (Küchenchef), Corina Caspescha (Service). Öffnungszeiten: Mittwoch bis Samstag 9–24 Uhr, Sonntag 9–23 Uhr; Montag und Dienstag geschlossen. Reservationen: Online-Reservation unter www.megableu.ch, info@megableu.ch, Tel. +41 (0)31 751 01 87. Spezielles: Auf Bestellung «Megableu» ab 1 kg für Gruppen und Gesellschaften (Preis nach Gewicht). Streifzug-Angebot: Bei Abgabe dieses Bons erhalten Sie nach dem Essen gratis einen Kaffee. Kaf f

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LESERBRIEFE

BUCH-TIPP Berner Köpfe 35 Bernerinnen und Berner werden in Bild und Text vorgestellt. Damit vermittelt das Buch einen Blick hinter die Sandsteinfassaden auf jene Menschen, die diese Stadt prägen. «Bern – Porträt einer Stadt», Sandra Rutschi und Andreas Blatter, 2015, 192 Seiten, Farbbilder, CHF 19.–, Gmeiner Verlag, erhältlich im Buchhandel.

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Berner Album Ein neuer Bildband illustriert mit rund 400, teilweise noch unveröffentlichten Bildern die Geschichte der Stadt – und thematisiert auch das Alltägliche und Unscheinbare. «Bern – Das Album», Mario Marti, 2015, 176 Seiten, reich illustriert, CHF 24.90, Weltbild-Verlag.

Auch in Polen beliebt Auch unsere polnischen Freunde sind am «Streifzug» sehr interessiert. Nicht zuletzt deshalb, weil sie vor Jahren den Wanderweg «Lötschberger-Südrampe» unter die Füsse nahmen. Davon schwärmen sie noch heute! Werner Deck, D-Lünen Besser als das «VIA» Vorhin habe ich mir das «VIA» der SBB angeschaut und mich wieder mal über die unendlichen Kosmetik- und Werbeseiten geärgert. Seit Bern lese ich nun begeistert im «Streifzug». Die Vielfalt der Artikel, der Bezug zu Kunden, Eisenbahn und Region ist wirklich grossartig. Kinder, Bahnfreaks, Touristen und Gelangweilte werden gleichermassen befriedigt. Lukas Mani, Winterthur

Schreiben Sie uns! Ihre Meinung zum Streifzug, zu seinen Beiträgen und Wir sind gespannt auf Ihre Reaktionen.


RÄTSEL

AUFLÖSUNGEN AUF SEITE 49

Wertvolle Infos Wir besuchen einmal im Jahr die Schweiz und fahren dann mit der Bahn das Streckennetz ab. Dem «Streifzug» konnten wir so manche gute Info für unsere Tourenplanung entnehmen. Wolfgang Fuchs, D-Erpel am Rhein Sofort losziehen In jeder «Streifzug-Ausgabe» finden wir viele interessante Berichte. Die gut beschriebenen Wandervorschläge geben einem die Lust, sofort loszuziehen. Marilena Rohrer, Schmitten Merci: enfin en français! Merci d’avoir enfin consacré quelques pages de votre revue à des articles en langue française*. C’est une demande que

seiner Aufmachung interessiert uns immer.

j’avais exprimée déjà il y a plusieurs années. Merci d’avoir consacré un intéressant article à notre ville de La Chaux-deFonds, qui offre aussi de multiples possibilités de départ d’excursions dans une superbe nature, variée en sites et en altitudes, entre la vallée du Doubs et la Vue des Alpes! Marcel S. Jacquat, La Chaux-de-Fonds * In einer Teilauflage der Winterausgabe sind erstmals Beiträge auch in Französisch erschienen. Die Redaktion. Spannende Lektüre Hallo BLS! Habe mal euer Reiseheftli genommen. Nach 15 Min. bin ich erst auf Seite 9! Beim «VIA» der SBB bin ich nach gleich langer Zeit schon wieder am Ende angelangt. Liegt wohl am Inhalt … Marco Paganini, via Facebook

Kontaktadresse: BLS AG, Streifzug, Genfergasse 11, CH-3001 Bern streifzug@bls.ch

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Wandertipps Emmental 2016. Der BLS-Bus bringt Sie rasch und bequem zum Ausgangspunkt Ihrer nächsten Wanderung.

Der BLS-Bus bringt Sie rasch und bequem zum Ausgangspunkt Ihrer nächsten Wanderung im Heimatland: Lueg und Affoltern i. E. täglich; Lüderenalp, Mettlenalp (Napf) und Chuderhüsi NEU samstags und sonntags von Mai bis Oktober. Die Broschüre «Wandertipps Emmental» und weitere Ausflugsziele in der Region finden Sie unter www.bls.ch/heimatland

Heimatland E M M E N TA L

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www.bls.ch/bus


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Wettbewerb: Wo ist das BLS-Logo versteckt? Das Thema von Illustratorin Bea Artico ist diesmal Solothurn. Das BLS-Logo ist wie immer irgendwo im Bild versteckt. Schicken Sie eine Postkarte mit Absender und Lösungsquadrat an: BLS AG, Streifzug, Postfach, CH-3001 Bern oder füllen Sie im Internet unter www.bls.ch/streifzugwettbewerb den Wettbewerbstalon aus. Einsendeschluss ist der 31. Oktober 2016.

Zu gewinnen sind 10 attraktive Preise:

3 × 1 Tageskarte 1. Klasse für das BLS-Streckennetz (Bahn, Bus und Schiff) im Wert von CHF 100.–

1 × 1 Gutschein für ein Essen im Restaurant Tanne in Rosshäusern/ Juchlishaus im Wert von CHF 100.–

3 × 1 Sechs-Liter-Bike-Tagesrucksack von Transa im Wert von CHF 88.90

3 × 1 Alu-Proviantbox mit Verschluss von Transa im Wert von CHF 35.90

37 Teilnahmeberechtigt sind Leserinnen und Leser des «Streifzug». Mitarbeitende der BLS und deren Tochtergesellschaften, der Agenturen oder deren Angehörige sind von der Teilnahme ausgeschlossen. Es wird keine Korrespondenz geführt. Keine Barauszahlung und kein Umtausch der Preise. Die Gewinnerinnen und Gewinner werden benachrichtigt. Der Rechtsweg ist ausgeschlossen. Im Suchbild der letzten Ausgabe war das BLS-Logo im Feld F8 versteckt.


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Kleines Mandli, verzauberter Riese. Der Erlebnisweg Grimmimutz führt hoch hinauf zur ältesten Sennhütte im Diemtigtal. Langweilig wird es dank den Spielen und Brätlistellen nie. Hinter jedem Wurzelstock könnte er stecken. Oder in der Krone der knorrigen Föhre. Der Grimmimutz ist überall, und doch sitzt er nicht mit am Feuer und grillt seine Cervelat. Das gutmütige Waldmandli lebt zuhinterst im Diemtigtal und hilft zusammen mit seinem treuen Helfer, dem Riesen Spillgert, allen Bewohnern der Grimmialp. Denn die Streiche der Pfefferhexe und ihrem Mann Lothar gehen denen gewaltig auf die Nerven. Junge und jung gebliebene Wandersleute können an verschiedenen Orten und Spielplätzen die Abenteuer aus den Büchern von Peter Zahnd draussen in der Natur nachspielen, Sennekegeln, auf der Seilbahn den Hexenflug üben und das Natur-Memory spielen. Kinderwagenweg bis zur Blockhütte Die reine Wanderzeit durch den Erlebnisweg im Regionalen Naturpark Diemtigtal beträgt rund anderthalb Stunden. Natürlich können kleine Wanderer und Wandererinnen auch einen ganzen Tag mit dem Grimmimutz verbringen. Bis zur Blockhütte oberhalb der Pfadibrücke ist der Weg ausserdem für Kinderwagen geeignet und Rastplätze liegen zahlreich und gut ausgerüstet entlang des Weges. Text: This Rutishauser. Foto: zvg

Gut zu wissen Hin- und Rückreise: Mit der Bahn nach Oey-Diemtigen, weiter mit dem Bus bis «Grimmialp, Hotel Spillgerten» (Endstation) und in 5 Minuten zu Fuss zum Startpunkt Senggiweid. Kosten: Das Kässeli für den Eintritt für Erwachsene (mind. CHF 4.–) und Kinder von 3 bis 6 Jahren (mind. CHF 2.–) befindet sich beim Ausgangspunkt Parkplatz Senggiweid. Öffnungszeiten: Von Mitte Mai bis Ende Oktober. Der untere Teil des Weges ist auch in den Wintermonaten begehbar, es sind jedoch nicht alle Spielposten in Betrieb. Einkehr: Verschiedene Brätlistellen. Restaurant Eggli, Annekäthi Klossner, Tel. +41 (0)33 684 00 17; Hotel/Restaurant Spillgerten, Tel. +41 (0)33 684 12 84. Mehr Infos: Tourismus & Naturpark Diemtigtal, Tel. +41 (0)33 681 26 06. www.loetschberger.ch/grimmimutz Wanderkarten und Höhenprofile unter

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Schlafende Ungeheuer und schöne Aussichten. Ein Ausflug auf dem Wildwasserweg zur Quelle der Gürbe ist kein Sonntagsspaziergang. Der abwechslungsreiche Bergweg führt an einem Lehrstück entlang, wie der Mensch die Naturgewalten zu bändigen versucht. Dunkle, fruchtbare Erde säumt die Bahnstrecke durch das Gürbetal. Die Saat spriesst auf den Äckern, grün leuchten die Wiesen im Sonnenaufgangslicht. An diesem Morgen ist es friedlich im Tal. Aus den Gräben aber, die die Flanken zerfurchen, donnern regelmässig heftige Gewitterbäche und Unwetterströme und befördern Schutt auf die Wiesen des Oberlaufs und feine Sedimente ins flache Tal. Oft entladen sich an diesen Bergen die Sommergewitter und lassen die lieblich plätschernde Gürbe in Minutenschnelle anschwellen. Noch sitzen wir im Zug und müssen die Bergschuhe erst noch enger schnüren. Denn auf unserem Wanderplan steht

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der Wildwasserweg. Von Wattenwil im oberen Gürbetal führt er nahe an den Quellen des Flusses vorbei zum Berghaus Gurnigel. Wir wollen erkunden, woher das fruchtbare Wasser kommt, das auch so furchtbar umbarmherzig sein kann. Nur einen Steinwurf vom Kreisel im Dorfzentrum entfernt, stehen wir bereits an der Gürbebrücke. An diesem Morgen rauscht nicht die Gürbe, sondern nur der Verkehr auf der Kantonsstrasse. Wir gehen bergwärts zur Quelle des 29 Kilometer langen Flusses, der in mehreren Quellbächen aus dem anstehenden Flysch in der Nünenfluh am Gantrisch entspringt und bei Kehrsatz in die Aare mündet.


WANDERTIPP

Schwelle um Schwelle um Sperre zur Quelle «Das geht aber noch ein Stück, bis Sie schon nur oben bei der Höhi sind», erklärt ein älteres Paar. Genau dort, wo die Gürbe aus den engen Gräben in die Weite des Tals fliesst und Geröll und Geäst nicht mehr aus dem Boden reisst, sondern liegen lässt. Auf den Schildern des Naturlehrpfades stehen die Namen von Vertretern der einheimischen Flora und Fauna, wie etwa der Ringelnatter, die schweizweit nur an wenigen Stellen heimisch und deshalb geschützt ist. Bereits sichten wir die erste Schwelle im Fluss. Gemütlich fällt das Wasser darüber. Die Schwellen sind aber wichtig: Sie drosseln das Fliesstempo, damit die Kraft der Fluten auch bei hohem Wasserstand nicht zu gross wird. Auf dem Jakobsweg gehen wir der Uferböschung entlang zur gedeckten Forstsagibrücke. Die Umgebung weist unmissverständlich auf die wilde Vergangenheit des Tals hin: Der Damm wird höher, die Verbauungen werden mächtiger, hinter dem Wald im Längmoos steht ein riesiger Rechen, der das Geschiebe auff ängt. Im breiten Bachbett wirkt die Gürbe hier wie ein ausgetrockneter Fluss. An einem ruhigen Tag wie heute bietet sie 1000 Brätlistellen. Doch im Naturschutzgebiet darf man nur an den bezeichneten Stellen Feuer machen. Sowieso sollte man hier den Weg nicht verlassen und Hunde an der Leine führen. Schnurgerade, mächtige Dämme Der Weg dreht nach rechts Richtung Gantrisch. Schnurgerade ziehen die mächtigen Dämme nun ein enges Korsett quer durchs Tal. Am schlafenden Ungeheuer Gürbe entlang geht es weiter. Das letzte Mal mit katastrophalen Folgen donnerten die Fluten aus Wasser, Geröll und Holz Ende Juli 1990 aus dem Graben ins Tal. Bis zu 250 Kubikmeter Wasser pro Sekunde, wie nachträglich berechnet wurde. Bei der «Bluemisteibrücke» staute sich das Wasser, lief über, füllte Keller und verwüstete Äcker und Weidland. Am Schluss hatte die wild gewordene Gürbe für 40 Millionen Franken Schaden verursacht – ein Vielfaches im Vergleich mit den 16,3 Millionen Franken, die seitdem in die Verbauungen investiert worden sind. Langsam steigt der Weg an und wir erreichen die ersten grossen Sperren. Über 100 Schwellen und Sperren zwischen Wattenwil und Gantrisch – aus Stein gemauert, aus Holz und Beton und in vielen verschiedenen Formen – sind Zeugnisse unterschiedlicher wasserbautechnischer Entwicklungen. Das Plätschern des Wassers verändert sich laufend und wird wegen der steigenden Fallhöhe immer lauter. Jetzt beginnt der Bergweg, der sich den Wald hochwindet. Die Holzbretter und -stege sind mit Drahtseilen an einen Anker gebunden, damit sie bei einem Hochwasser hängen bleiben und nicht weggeschwemmt werden. An einer Stelle führt eine Metalltreppe über eine Abbruchkante. Anderenorts zeigen Tafeln auf beiden Seiten des Nebengrabens auf den Weg. Dazwischen müssen wir uns den Weg über die Steine selber suchen. Kein Wunder, dass eine weitere Tafel darauf hinweist, dass der Weg bei hohem Wasserstand oder Unwettern nicht begehbar ist. Die Narben in der Landschaft überwindet der Wildwasserweg problemlos. Angesichts der wachsenden Zahl der Hö-

Der Wanderer begegnet manchen Sperren von der Rösslibrücke in Wattenwil bis zur Gürbequelle.

henmeter geraten wir auch mal ausser Atem. Weiter geht es am Rastplatz Hohneggwald vorbei bis zur letzten der vielen Schrammen im Berg. Nach dem Schwändlibachgraben zweigt der Weg rechts ab und führt hoch zum Schwändli. Weg vom Bergbach schweift der Blick dann ins Weite direkt zu den Quellen. Das Erstaunen, wie wechselhaft und abwechslungsreich die Landschaft sein kann, ist gross. Das schlafende Ungeheuer liegt ruhig im Graben und wir geniessen die Aussicht am Ende des Wildwasserwegs. Text: This Rutishauser Fotos: Naturpark Gantrisch, This Rutishauser

Gut zu wissen Hinreise: Mit der Bahn nach Seftigen und weiter mit dem Bus nach «Wattenwil, Bären». Rückreise: Ab «Gurnigel, Berghaus» mit dem Bus. Achtung: Der Bus fährt nachmittags nur zwei Mal: 13.09 und 16.28 Uhr. Wanderzeit: 4 Std. 10 Min. (Gegenrichtung 3 Std. 30 Min). Tipp: Einfache Wanderung auf dem Dammweg bis Weiermoos, hin und zurück ab Wattenwil ca. 2 Std. 40 Min. Kinderwagentauglich bis Bluemisteibrügg (1 Std. 25 Min. Rundwanderung). Einkehr: Restaurant Bären Wattenwil, Tel. +41 (0)33 356 06 40, www.gasthof-bärenwattenwil.ch (täglich geöffnet); Gurnigel Berghaus, Tel. +41 (0)31 809 04 30, www.gurnigel-berghaus.ch, ab Mai bis Oktober täglich geöffnet. Mehr Infos: www.gantrisch.ch / Sport / Wildwasserweg Gürbe Wanderkarten und Höhenprofile unter

» www.bls.ch/streifzug

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Schneller nach Iselle (I).

Iselle (I)

Museumsbahnfahrten 2016 10. April / 8. Mai / 12. Juni / 10. Juli / 14. August / 11. September1 / 9. Oktober

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Sumiswald‐Grünen Gammental3 Griesbach3 Affoltern‐Weier Häusernmoos Mussachen3 Dürrenroth Huttwil Sport‐Z.3 Huttwil

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Lötschberg

1 slowUp Emmental‐Oberaargau: Verdichteter Spezialfahrplan mit Zweizugsbetrieb 2 Umsteigemöglichkeiten auf den Bus nach Affoltern zur Emmentaler Schaukäserei

3 Halt auf Verlangen beim Zugbegleitpersonal oder per Tastenknopf an der Haltestelle

Fahrausweise Die Billette für den Museumszug sind beim Zugbegleitpersonal sowie am ETB‐Bahnschalter in Dürrenroth und Affoltern‐Weier erhältlich. Erwachsene Hin‐ und Rückfahrt: Fr. 30.00 / Einfache Fahrt: Fr. 20.00 Kinder bis 16‐jährig in Begleitung Erwachsener reisen kostenlos Mitfahren und Dampf ablassen auf der Emmentalbahn!

Der BLS Autoverlad Lötschberg verkehrt bis Mitte Oktober zwischen Kandersteg und Iselle. Die Tickets sind online bis fünf Stunden vor der Abreise erhältlich unter www.bls.ch/iselle

www.emmentalbahn.ch

Genuss pur Erlebnisse und Aussicht! Panoramarestaurant mit Sonntags-Brunch, Stockhorn-Zmorge, Tagesmenü und Abendanlässen Panorama-Aussichtsplattform mit atemberaubendem Tief- und Weitblick in der Stockhorn-Nordwand Zwei idyllische Bergseen zum Fischen und Relaxen Wandern und Spazieren in intakter Natur Bungee-Jumping, Delta- und Gleitschirmfliegen Stockhornbahn AG | 3762 Erlenbach i.S. | www.stockhorn.ch mit Livecam


Hier kann man sich treiben lassen. Das neu renovierte Brigerbad lockt mit vielen Attraktionen und Angeboten. Die Anlage im Rhonetal ist wie gemacht für einen Tagesausflug. Sie liegt an der Route des Wanderklassikers Lötschberger-Südrampe und ist mit Bahn und Bus perfekt erreichbar. Thermalbäder aussen und innen, ein Grottenschwimmbad mit Unterwasser-Massagedüsen und ein Spa-Bereich mit Saunen, Dampfbädern und Kneipp-Becken: Wer nach einem erholsamen Badeplausch sucht, ist im Brigerbad an der richtigen Adresse. Auf einer Fläche von 2600 Quadratmetern finden hier Besucherinnen und Besucher alles, was es für einen gelungenen Tagesausflug braucht. Erholungssuchende und Wasserratten kommen hier gleichermassen auf ihre Rechnung. So kann man sich im Sommer zusätzlich im Thermal-Flussbad bei einer Wasser-Temperatur von 29 Grad treiben lassen oder von der 182 Meter langen Rutschbahn hinunter ins Wasser sausen. Wer an seiner Schwimmtechnik feilen will, kann dies im Olympiabecken oder im Hallenbad tun. Und für die Kleinsten locken das wohltemperierte Kinderschwimmbad und ein Planschbecken. 30 Meter langer Stollen Wohltemperiert ist das Stichwort: Schon die Römer wussten um die warmen Mineral-Heilquellen im nahen Berg und betrieben eine Badeanlage, wie entdeckte alte Mauern vermuten lassen. Die Ursprünge des heutigen Thermalbads gehen weit zurück. 1958 trieb man erfolgreich einen 30 Meter langen Stollen in den Berg, um die Quellen direkt zu fassen, wo bis zu 50 Grad warmes Wasser aus dem Berg sprudelt. Nach dem Bau des berühmten Grottenschwimmbads und des Hallenbads wurde die Anlage sukzessive erweitert: 1980 mit dem Flussbad, 1995 mit dem 50-Meter-Olympiabecken und 1996 mit der 182 Meter langen Wasserrutsche. Ab 2012 wurde das Brigerbad etappenweise totalsaniert und Ende 2014 wiedereröffnet – unter anderem auch mit einem neuen Wellness- und Beauty-Bereich. Seither ist das Bad ganzjährig geöffnet.

Weniger neu, dafür umso praktischer, ist die gute Anbindung an den öffentlichen Verkehr. Die Anlage ist in wenigen Minuten von den Bahnhöfen Brig und Visp mit dem Bus erreichbar. Das Brigerbad ist zudem direkt an die Lötschberger-Südrampe, dem ersten Bahnwanderweg Europas, angeschlossen. Wanderungen lassen sich so optimal mit einem Besuch im Bad kombinieren. Müde und verhärtete Muskeln können hier wunderbar gelockert werden. Text: Erich Goetschi, Foto: zvg

Gut zu wissen Hin- und Rückreise: Mit der Bahn nach Brig oder Visp, weiter mit dem Bus bis «Brigerbad, Thermalbad». Eine Wanderung auf der Lötschberger-Südrampe lässt sich gut mit einem Abschluss im Thermalbad kombinieren (z.B. Start an den Bahnhöfen Brig, Eggerberg oder Ausserberg). Angebot: Insgesamt zwölf Bäder (innen und aussen), Wellness-, Beauty- und Spa-Bereich, Fitness, Restaurant, Bistro, Buvette. Preise: Tageseintritt: Spa & Baden CHF 32.– (kein Zutritt für Kinder), Thermal & Spass CHF 24.– (Kinder 18.–), Hallenbad & Fitness CHF 12.– (Kinder: 6.–), dazu kommen variable Preismodelle. Öffnungszeiten: Täglich von 9 bis 21 Uhr. Mehr Infos: www.bls.ch/suedrampe und www.brigerbad.ch, Tel. +41 (0)27 948 48 48. 43


FREIZEIT Frische Fische, frische Ausstellung.

Unter dem Titel «Wie der Fisch auf den Berg kam» erzählt die neue Dauerausstellung im Tropenhaus Frutigen in fünf virtuellen Themenwelten die faszinierende Geschichte des Hauses. Vier Figuren – ein einheimisches Murmeltier, ein eingewanderter Stör, eine Wissenschaftlerin und ein Koch – begrüssen die Besucherinnen und Besucher und führen sie auf spielerische Art durch die interaktive Ausstellung. Hintergrundinformationen erfahren die Gäste über ein ausgeklügeltes Audiosystem und die TropenhausApp. Gross und Klein können selber dies und jenes ausprobieren und erfahren dabei viel Neues. www.bls.ch/tropenhaus-frutigen

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Globi auf der Alp

Rasante Talfahrt

Auf der Engstligenalp ob Adelboden begrüsst diesen Sommer Globi Wandervögel und Naturfreunde. Die Comicfigur bietet Spezialitäten der Alpwirtschaft an, hilft beim Beobachten der Tierwelt und Suchen von Steinmännchen mit dem Feldstecher. Schiffe basteln, ein gemeinsames Picknick im Stroh des Schatthauses und die Hin- und Rückfahrt mit der GlobiLuftseilbahn sind drei weitere Attraktionen. www.loetschberger.ch/globi

Ein aufregendes Abenteuer wartet während der Ferienzeit auf Gäste an der Lenk. Dreirädrige «MountainCarts» versprechen einfachen und sicheren Fahrspass für die ganze Familie. Die Strecke führt von der Bergstation der Gondelbahn «Stand-Xpress» über die Strasse bis zur Mittelstation Metsch. Ausgerüstet sind die «MountainCarts» mit einem bequemen Sitz, breiten Reifen und guten Bremsen. www.loetschberger.ch/mountaincart


Hören, sehen, staunen Seit der Neueröffnung des Thun-Panoramas liefern Audio-Guides Hintergrundinformationen über Entstehung und Geschichte des Gemäldes des Künstlers Marquard Wocher. Ab Juni ergänzen neue Hörstationen in Deutsch, Englisch und Französisch die Ausstellung. Sie erläutern verschiedene Szenen des Wandbildes und die dahinterliegenden Geschichten im Detail. Bis am 4. September ist ausserdem die Sommerausstellung «Greetings from Thun» zu sehen. www.bls.ch/thun-panorama Mehr Bus im Emmental Für Pendler und Freizeitreisende sind die BLSBusse jeden Tag im Emmental unterwegs. Die Fahrzeuge steuern viele Ausgangspunkte und Ziele von Wanderungen im «Heimatland» an. Neu werden die Lüderenalp, Mettlenalp (Napf) und Chuderhüsi von Mai bis Oktober nicht nur sonntags, sondern auch am Samstag bedient. Auf die Lueg und nach Affoltern i. E. fährt der BLSBus wie gewohnt täglich. www.bls.ch/bus; Infos zu den Wanderungen: www.bls.ch/heimatland

Das «Wunder von Bern» am Thunersee Im dramatischen Finalspiel der Fussball-Weltmeisterschaft 1954 in Bern spielte der Aussenseiter Deutschland gegen Ungarn – und gewann 3:2. Die Deutsche Nationalmannschaft logierte damals im Hotel Belvédère in Spiez. Ein Ausstellungspavillon beim Bahnhof Spiez erinnert mit einem Modellbau an das Berner Wankdorf-Stadion, Bilder und ein Videozusammenschnitt an das denkwürdige Spiel. www.thunersee.ch

SCHIFF-TIPPS Sommersaison auf den Seen Auf dem Thuner- und Brienzersee beginnt die diesjährige Saison mit dem Frühlingsfahrplan am Karfreitag, 25. März. Die Schiffe verkehren wieder regelmässig auf beiden Seen und locken täglich mit frischem Frühstück und reichhaltigen Mittagsangeboten sowie von Mai bis Oktober auf dem Thunersee mit den beliebten Sonnenuntergangsfahrten. www.bls.ch/schiff Viva Mexico! Auf dem Fajita-Schiff serviert die Gastro-Crew Nachos, Guacamole und Fajitas à discrétion. Freitags, 1. April bis 10. Juni, Thun ab 19.10 Uhr / an 21.15 Uhr. www.bls.ch/fajitaschiff Feierabend auf dem DS «Blümlisalp» Entschleunigen, staunen und geniessen: All dies bietet die Rundfahrt auf dem Dampfschiff. Dienstag bis Samstag vom 14. Mai bis 24. September. Thun ab 18.40 Uhr / an 21.20 Uhr. www.bls.ch/dampfschiff «OaSee» mit exotischen Köstlichkeiten Das Lounge-Schiff «OaSee» kreuzt wieder auf dem Thunersee. Während der malerischen Abendfahrt können exotische Köstlichkeiten vom Grill genossen werden. Jeweils Mittwoch und Don-

nerstag vom 15. Juni bis 15. September. Thun ab 19.10 Uhr / an 21.15 Uhr. www.bls.ch/oasee Kinder auf den Dampfschiffen Mit dem Start des Sommerfahrplans am 14. Mai sind die Dampfschiffe mit betreuten Spielkajüten für die kleinen Fahrgäste wieder auf den Seen unterwegs: das DS Blümlisalp (Thunersee, täglich bis 16. Oktober) und das DS Lötschberg (Brienzersee, an Sonn- und allgemeinen Feiertagen und täglich vom 30. Mai bis 25. September). www.bls.ch/dampfschiff Tischreservation: Thunersee Tel. +41 (0)33 334 52 34, info@schiffcatering.thunersee.ch Brienzersee Tel. +41 (0)79 422 90 79, info@gastro-lac.ch Mehr Infos: Tel. +41 (0)58 327 48 11, www.bls.ch/schiff 45


MITARBEITERPORTRÄT

Mitarbeiterporträt

Thomas Hempel Bauingenieur, Projektleiter 46 Text: Peter Bader Foto: Anita Vozza


MITARBEITERPORTRÄT

«Zuhören, verstehen, vermitteln – und auch mal schnelle Entscheide fällen.» Thomas Hempel stammt aus dem schnellen Berlin und arbeitet jetzt im beschaulichen Spiez. Trotzdem fühlt er sich in der Schweiz sehr wohl. Das liegt auch daran, dass er bei der BLS eine herausfordernde Aufgabe gefunden hat. «Was mir an der Schweiz am meisten gefällt? Die Freundlichkeit der Menschen. Natürlich die Schönheit der Natur, die Ruhe hier am See in Spiez und die qualitativ hochstehenden Restaurants. Als junger Mann wäre ich wohl noch nicht hierhergekommen, in diesem Alter geniesst man ja noch das quirlige Leben der Grossstadt. Aber nun bin ich ja keine 25 mehr. In erster Linie war allerdings das Angebot der BLS sehr verlockend. Drum habe ich im Herbst letzten Jahres meine Koffer in Berlin gepackt und lebe jetzt in Olten. Hauptsächlich arbeite ich in Spiez, bin aber auch regelmässig in Bern. Und zwar als Projektleiter beim Umbau in Spiez. Das heisst: Im Rahmen des Projekts Proficio will die BLS ihre Zugflotte künftig an nur noch zwei Standorten warten. Einer davon ist Spiez. Dort sollen ab 2020 die leichten Instandhaltungsarbeiten an den Fahrzeugen durchgeführt werden. Aufgrund der geplanten Modernisierung der Zugflotte bauen wir auf dem bestehenden Areal in Spiez zwei neue Hallen. Zudem werden die Waschanlage erneuert und das Bürogebäude saniert. Eine ziemlich grosse und komplizierte Sache, da unter laufendem Betrieb gebaut werden muss. Meine Aufgabe als Projektleiter ist es, dafür Sorge zu tragen, dass das Budget und die Termine zwingend eingehalten werden. Und vor allem die Inbetriebnahme der Hallen zum 4. Quartal 2019 sichergestellt ist. Ohne Wenn und Aber. Gemeinsam mit den Spezialisten für die Instandhaltungsarbeiten sowie den Bauspezialisten und den Architekten müssen wir die Betriebsabläufe und die Baupha-

Der Mitarbeiter Namen: Thomas Hempel Alter: 49 Beruf: Projektleiter Familie: ledig Hobbys: Fotografie, Reisen, Radtouren an einen Badesee «Ich arbeite gerne bei der BLS, weil die Entscheidungswege kurz sind und sich auch der CEO für unsere Anliegen Zeit nimmt.»

sen aufeinander abstimmen und optimieren. So kommt man sich nicht gegenseitig in die Quere während den Instandhaltungsarbeiten oder den späteren Bauarbeiten. Zudem müssen die Anwohner und die Gemeinde ausreichend informiert werden. Ich muss also viele Informationen sammeln und verarbeiten, auf Leute zugehen, ihnen zuhören und ihre Anliegen verstehen, Vorschläge erarbeiten, verschiedene Interessen unter einen Hut bringen, um Verständnis werben. Oder auch Überzeugungsarbeit leisten, wenn die eine oder andere Lösung der BLS wirtschaft licher oder effizienter erscheint. Hierzu sind auch mal schnelle Entscheidungen nötig, was bei der BLS durchaus möglich ist. In den ersten Monaten habe ich mich gründlich in das Projekt eingelesen, sehe jetzt die Chancen und auch die Gefahren. Es ist eine sehr schöne und herausfordernde Aufgabe, auf die ich mich freue. Auch, weil ich die Zusammenarbeit in meinem Team und zwischen den verschiedenen Abteilungen der BLS als sehr angenehm empfinde. Ich bin ein waschechter Berliner. Vielleicht habe ich es diesem Umstand zu verdanken, dass ich gut mit unterschiedlichsten Menschen zurechtkomme. Die Stadt ist ja ein Schmelztiegel vieler Nationen. Dort habe ich mich zum Bauingenieur ausbilden lassen, dazu Haustechnik studiert und den ‹Master of Business Administration› gemacht. Ich bin also für die Aufgabe bei der BLS gut gerüstet: Ich kenne mich beim Bauen aus und behalte gleichzeitig die betriebswirtschaft liche Seite im Auge. In Berlin habe ich den Bau einiger Regierungsgebäude koordiniert, zuletzt Bahnhöfe und Tunnel für die städtischen Verkehrsbetriebe saniert. Das wollte ich nicht mehr, da die Arbeit unter Tage nicht so mein Ding ist. Zudem sieht man die Fortschritte nicht. Und um das Image des öffentlichen Verkehrs ist es in Deutschland ja nicht zum Besten bestellt. Das ist in der Schweiz ganz anders, hier schätzen die Menschen Bahn und Busse. Auch deshalb gefällt es mir hier sehr gut. Da kann ich es auch verschmerzen, dass die Ladenöffnungszeiten für mich ein bisschen knapp bemessen sind. Zumindest ist das in Olten so. Trotzdem: Ich bin zur BLS in die Schweiz gekommen, um länger zu bleiben.»

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1 Cornèrcard Volley-Cup-Final 2. April

2 slowUp Murtensee 24. April

Spannung, Dynamik und Emotionen bietet das Volleyball-Highlight der Saison 2015/16: Am Samstag, 2. April, findet der Cornèrcard Volley-Cup mit den beiden Finalspielen der Frauen und Männer in der St. Leonhard-Halle in Freiburg statt. Hautnah erleben die Zuschauerinnen und Zuschauer, wie die Volleyball-Teams um die begehrte Trophäe kämpfen und am Netz zu sportlicher Höchstform auflaufen. Neben einer unvergleichlichen Final-Atmosphäre erwartet das Publikum ein vielfältiges Rahmenprogramm für Gross und Klein, auch für das leibliche Wohl ist gesorgt. www.volleyball.ch/cupfinal

32 km Radfahren, Skaten oder Wandern ohne störende Autos: ein bewegender Spass für die ganze Familie. Das slowUp-Rezept ist so einfach wie überzeugend: Man nehme rund 30 km Strassen in einer attraktiven Landschaft, sperre die Strassen einen Tag für den motorisierten Verkehr und sorge für ein vielseitiges Rahmenprogramm entlang der Strecke. Daraus wird ein einzigartiges Fest für Jung und Alt, Gruppen und Familien, Genussmenschen und Bewegungsmenschen, verliebte Pärchen und einsame Herzen. Die BLS erhöht das Sitzplatzangebot in den Regelzügen und führt zusätzlich zahlreiche Extrazüge Bern–Murten/Morat–Bern. www.slowup.ch

Event- und Kulturagenda. 1 2. April 7.–10. April 2 24. April

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Fribourg (Poya)

Cornèrcard Volley-Cup-Final

www.volleyball.ch

Bern

Eigenheimmesse

www.eigenheimbern.ch

Murten

slowUp Murtensee

www.slowup.ch

29. April–8. Mai

Luzern

LUGA Erlebnismesse

www.luga.ch

29. April–8. Mai

Bern

BEA

www.beapferd.ch

8. Mai

Solothurn

slowUp Solothurn-Buechibärg

www.slowup.ch

11.–16. Mai

Luzern

Beachvolley U21 Weltmeisterschaft

www.beachvolley-lucerne.ch

14. Mai

Bern

Grand-Prix von Bern

www.gpbern.ch

25. Mai –5. Juni

Bern

Europameisterschaften Kunstturnen

www.em-bern2016.ch

1.–5. Juni

Biel

BEACH EURO, Beach Volley

www.beachmania.ch

3.–5. Juni

Steffisburg

Bernisch Kantonales Jodlerfest

www.jodlerfest2016.ch

3./4. Juni

Luzern

Allmend Rockt

www.allmend-rockt.ch

8.–11. Juni

Interlaken

Greenfieldfestival

www.greenfieldfestival.ch

9.–11. Juni

Biel

Bieler Lauftage

www.100km.ch

11. Juni

Sumiswald

Gotthelf-Märit

www.gotthelf-maerit.ch

18./19./24.–26. Juni Thun

Berner Kantonalturnfest

www.thun2016.ch

24.–26. Juni

Schüpfheim

Zentralschweizerisches Jodlerfest

www.jodlerfestschuepfheim.ch

24.–25. Juni

Luzern

Luzerner Fest

www.luzernerfest.ch

24.–26. Juni

Interlaken

Trucker & Country Festival

www.trucker-festival.ch

30. Juni–15. Juli

Avenches

Opernfestival Avenches «Madama Butterfly»

www.avenchesopera.ch

1.–3. Juli

Biel

Braderie

www.bielerbraderie.ch

5.–10. Juli

Gstaad

Gstaad Major, FIVB Beachvolley World Tour

www.beachworldtour.ch


3 Sugar – Manche mögens heiss 13. Juli bis 27. August

4 33. Gurtenfestival 14. bis 17. Juli

Vom 13. Juli bis 27. August präsentieren die Thunerseespiele die Musicalversion des grossen Filmklassikers «Manche mögen’s heiss» mit der blonden Stilikone Marilyn Monroe. Ein herrlicher Spass mitten in der prickelnden Atmosphäre der amerikanischen Gangster-Welt mit dem unverwechselbaren Sound der «Roaring Twenties». Seit 13 Jahren präsentieren die Thunerseespiele Musicals der Extraklasse. Die märchenhafte Kulisse am Fuss der UNESCO-geschützten Bergwelt von Eiger, Mönch und Jungfrau entführt Besucherinnen und Besucher in eine ganz besondere Welt. www.thunerseespiele.ch

Heisse Musiktage und lange Festivalnächte: Bereits zum 33. Mal wird der Berner Hausberg zur Showbühne des legendären Gurtenfestivals. Musikfans dürfen sich vom 14. bis 17. Juli auf internationale und heimische Acts freuen, die auf drei Bühnen Vollgas geben. Anschliessend kann in den Dance-Tents bis in die Morgenstunden weiter gerockt werden. Jedes Jahr zieht das Gurtenfestival täglich 20 000 gut gelaunte Besucherinnen und Besucher auf den Berner Hausberg. Für eine rasche und bequeme Heimreise setzt die BLS am Sonntagabend zahlreiche Shuttlezüge zwischen Wabern bei Bern und Bern ein. www.gurtenfestival.ch

3 13. Juli –27. Aug.

Thun

Thunerseespiele,

www.thunerseespiele.ch

«Sugar – Manche mögen's heiss» 4

14.–17. Juli

Bern

Gurtenfestival

www.gurtenfestival.ch

17.–20. Juli

Bern

Tour de France, Etappenort Bern

www.bern.ch

23. Juli

Erlenbach i.S.

Stockhorn Halbmarathon

www.stockhorn-halbmarathon.ch

18.–21. August

Gampel

Openair Gampel

www.openairgampel.ch

19.–21. August

Bern

Stadtfest

www.bern.ch

19. Aug.–11. Sept.

diverse Regionen

Genuss’16

www.regionalprodukte.ch

26.–28. August

Estavayer-le-Lac

Eidg. Schwing- und Älplerfest

www.estavayer2016.ch

27. August

Bern–Solothurn

Jubiläumsfest 100 Jahre RBS

www.rbs.ch

31. Aug.–2. Sept.

Bern

Coop Beachtour Schweizermeisterschaft

www.coopbeachtour.ch

3. September

Schwarzenburg

s2-challenge.ch

www.s2-challenge.ch

3./4. September

Lenk i.S.

Dampfbahntage Lenk

11. September

Huttwil/Sumiswald slowUp Emmental-Oberaargau

www.slowup.ch

24. September

Schüpfheim

Entlebucher Alpabfahrt

www.alpabfahrt.ch

28. September

Zäziwil

Brächete

www.zaeziwil.ch

28. Okt.–6. Nov.

Burgdorf

Krimitage

www.krimitage.ch

28. November

Bern

Zibelemärit

www.bern.ch

www.lenk-simmental.ch

Eine Auswahl ab Anfang April; Änderungen vorbehalten. Mehr Infos unter www.bls.ch/events Tickets für Musicals, Theater, Konzerte oder Sportveranstaltungen gibts in Ihrem BLS-Reisezentrum. Standorte und Öffnungszeiten unter www.bls.ch/reisezentren

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INSIDE BLS

INSIDE BLS

öV-Angebot im Kanton Neuenburg

Text: Mike Sommer Fotos: BLS, zvg

Eine U-Bahn zwischen Neuenburg und La Chaux-de-Fonds? Der Kanton Neuenburg möchte einen Tunnel zwischen Neuenburg und La Chaux-de-Fonds bauen, der die Reisezeit zwischen beiden Zentren massiv reduziert. Bis dahin fahren die Züge auf der seit 1860 bestehenden Strecke in die Uhrenstadt im Jura – auch jene der BLS. Das Projekt eines Bahntunnels zwischen Neuenburg und La Chaux-de-Fonds ist nicht neu und hat kürzlich wieder Schlagzeilen gemacht. Was steckt dahinter? «Streifzug»Leser M. B. aus Bern möchte es genauer wissen und fragt: «Wann wird der Tunnel gebaut? Und was bedeutet er für die direkte RegioExpress-Verbindung der BLS von Bern nach La Chaux-de-Fonds, die letzten Dezember eingeführt wurde?»

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Eine historische Strecke Blicken wir zuerst zurück. Die Bahnlinie zwischen Neuenburg und La Chaux-de-Fonds existiert seit über 150 Jahren. Die Züge müssen 515 Höhenmeter und eine maximale Steigung von 31 Promille überwinden. Von der Kantonshauptstadt am See kommend fahren sie nach Westen bis nach Chambrelien am Eingang des Val de Travers. In der dortigen Spitzkehre müssen sie wenden, bevor sie in Richtung Nordosten nach La Chaux-de-Fonds weiterrollen. Kurz vor dem Ziel durchfahren sie noch den 3259 Meter langen Tunnel «Les Loges» unter der Vue des Alpes. Bei der Eröffnung 1860 war er der längste im Land und ein Pionierwerk des Schweizer Eisenbahnbaus.

Die Luft liniendistanz zwischen den beiden Städten beträgt nur knapp 15 Kilometer. Die Bahnlinie ist wegen des Umwegs über Chambrelien aber rund doppelt so lang und die Fahrzeit von gut einer halben Stunde beträchtlich. Mit dem letzten Fahrplanwechsel erfolgte endlich die Einführung des Halbstundentakts. Ermöglicht wurde er durch die Verlängerung der stündlichen RegioExpress-Verbindung Bern–Neuchâtel der BLS bis nach La Chaux-deFonds. Vor allem für Pendler ist das ein Fortschritt. Die historische Strecke bleibt aber ein Sorgenkind des öffentlichen Verkehrs im Kanton Neuenburg. Die Infrastruktur müsste dringend für rund 430 Millionen Franken erneuert werden. Doch auch nach einer Sanierung bliebe die Fahrzeit lang und die Kapazität der Strecke beschränkt. Deshalb bemüht sich der Kanton seit Jahren um eine zukunftsorientierte Lösung. S-Bahn für die Zentren Am 28. Februar haben die Stimmberechtigten des Kantons an der Urne deutlich Ja gesagt zur Strategie «Neuchâtel Mobilité 2030». Zu dieser gehört – neben anderen Investitionen in die Strassen- und Bahninfra-


INSIDE BLS

struktur – auch ein Tunnel, der Neuenburg und La Chaux-de-Fonds auf direkter Linie verbindet. Mit einem Bahnhof in Cernier würde auch das Val de Ruz erschlossen. Vorgesehen ist nicht eine U-Bahn wie zum Beispiel in Lausanne, sondern ein echter S-Bahn-Betrieb mit Viertelstundentakt zwischen den beiden Zentren. Die Fahrt mit dem Zug würde dann noch 14 Minuten dauern. Die Gesamtkosten inklusive verschiedene Massnahmen auf der Strecke zwischen La Chaux-deFonds und Le Locle sollen rund 900 Millionen Franken betragen. 2012 hatte die Bevölkerung ein ähnliches Vorhaben noch verworfen. Das lag vor allem daran, dass der Kanton das Projekt zu zwei Dritteln der Kosten selber hätte finanzieren müssen. Unterdessen hat der Bund neue Finanzierungsinstrumente für die Bahninfrastruktur (FABI) geschaffen. Falls die eidgenössischen Räte 2019 den Tunnel ins Investitionsprogramm aufnehmen, will der Kanton umgehend mit dem Bau beginnen. Bezahlen würde der Bund, Neuenburg will das Projekt vorfinanzieren. Näher zusammenrücken «Neuchâtel Mobilité 2030» behebt Schwächen der Verkehrsinfrastruktur und lässt die beiden grössten Zentren des Kantons näher zusammenrücken. Angesichts der zunehmenden Mobilität der Bevölkerung und der Wirtschaft spricht man schon von einer einzigen Gross-Agglomeration. Deren Erfolg im Standortwettbewerb ist auf ein effizientes öV-System angewiesen.

Anders werden die wachsenden Pendlerströme nur schwer zu bewältigen sein. Unklar ist noch, was der neue Tunnel und die Einführung einer Neuenburger S-Bahn für die BLS bedeutet. HansBernhard Fiechter, Leiter Angebotsplanung der BLS, begrüsst die eingeleitete Entwicklung: «Wir sind auf jeden Fall daran interessiert, auch in Zukunft eine direkte, umsteigefreie Verbindung zwischen La Chaux-de-Fonds und Bern anzubieten. Dank des neuen Rollmaterials, dessen Einsatz ab 2021 vorgesehen ist, wird unser Angebot für die Fahrgäste noch attraktiver sein als heute.»

Bild: BLS-RegioExpress bei der Ausfahrt von La Chaux-de-Fonds.

Haben Sie Fragen zur BLS? Ist Ihnen etwas aufgefallen, das Sie nicht verstehen? Über das Sie gerne mehr wissen möchten? In jedem «Streifzug» beantworten wir die jeweils spannendste Frage. Richten Sie Ihre Frage an: BLS AG, Streifzug, Postfach, CH-3001 Bern

» streifzug@bls.ch

«Ein starkes Zeichen» Am 28. Februar hat der Kanton Neuenburg Ja gesagt zur Strategie «Neuchâtel Mobilité 2030». Laurent Favre, Neuenburger Staatsrat und Vorsteher des Departements Raumentwicklung und Umwelt, ist erleichtert.

Absolut! Dieses Resultat bei einer hohen Stimmbeteiligung ist ein starkes Zeichen an den Bund, dass wir neue Infrastrukturen brauchen. Die Bevölkerung ist bereit, sich finanziell zu engagieren. Mit «Neuchâtel Mobilité 2030» verpflichtet sie sich, den Tunnel zwischen Neuenburg und La Chaux-de-Fonds mit 110 Millionen Franken vorzufinanzieren. Damit hat unser Kanton ein starkes Argument, um den Bundesrat und das Parlament zu überzeugen.

Welche Bedeutung hat der Volksentscheid für Sie? Eine grosse. Er zeigt, dass unsere Bevölkerung hinter der nachhaltigen Mobilitätsstrategie des Kantons steht. Das deutliche Ja bestätigt die Wichtigkeit unserer Projekte für die gesellschaftliche und wirtschaftliche Entwicklung im Arc jurassien und für die Hauptstadtregion Schweiz.

Die Eidgenössischen Räte entscheiden 2019, ob der Bund den Tunnel finanziert. Wie stehen die Chancen? Nach der positiven Abstimmung können wir optimistisch sein. Doch es ist nur ein Etappensieg. Jetzt müssen wir Überzeugungsarbeit leisten, damit man anerkennt, dass wir einen grossen Nachholbedarf haben. Der Arc jurassien und die Hauptstadtregion Schweiz brauchen für ihre Entwicklung neue Bahn- und Strasseninfrastrukturen.

Sind Sie mit dem Resultat von über 84 Prozent Ja-Stimmen zufrieden?

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n Hartman Bild: Vera

Besuch im Gefängnis. Macht offenbar Ferien in der Schweiz, die Familie aus Australien. Sie müssen am Flughafen zugestiegen sein: Mutter, Vater, beide etwas allzu braungebrannt, zwei beinahe erwachsene Kinder, sichtlich wohlerzogen. Der Sohn liest ein Buch, die Tochter hat einen Zeichenblock auf dem Schoss und zeichnet gerade eine Eule im Blätterwald, naiv-künstlerisch, durchaus gefällig. Ich beobachte es vom nächsten Abteil aus, schräg vis-à-vis. Das ihr unmittelbar gegenüberliegende Zweierabteil hat die Familie nämlich mit Fluggepäckstücken so vollgestopft, dass sich dort niemand mehr hinsetzen kann. Furchterregend aufgetürmt sind die immensen Rollkoffer. Und: Sie befinden sich nach hiesigem Eisenbahngebot am falschen Ort. Seit 2012 muss, wer mit seinem Gepäck einen Sitz belegt, ein zusätzliches Billett kaufen.

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Dass die Regel allerdings angewandt worden wäre, habe ich nie erlebt. Vielleicht wurde dann und wann jemand zu Stosszeiten vom Personal aufgefordert, sein Gepäck zu entfernen. Aber dass die fehlbare Person ein Ticket hätte lösen müssen? Nein. Und heute morgen – wir sind mitten am Vormittag Richtung Brig unterwegs – sind im Waggon ohnehin genug freie Plätze. Wer wollte sich also über die australische Familie ärgern?

Drei ältere Herren wollen sich ärgern. Und zwar gewaltig. O ja, sie kennen die Regelung, wonach für Koffer, die Sitze blockieren, bezahlt werden muss! Einer nach dem anderen weisen sie die Feriengäste zurecht. (Und fragen Sie mich nicht, warum solche Besserwisser stets männlich und fortgeschrittenen Alters sind …) «Sii!», geifert der Erste, «Sii! Das isch dänn verbotte!» Und noch mal: «Verbotte, jawoll! Händ er ghört?» Keine Reaktion. Der Alte gerät in Rage: «Chönnd er nöd lose?» Nach wenigen Minuten kommt der Zweite angetrottet, er ist eigens von seinem Sitz etwas weiter vorn aufgestanden, zeigt aufs Gepäck, erhebt den Drohfinger: «Das kostet, in der Schweiz», trompetet er. «Fahrkarte, hä!» Und als er merkt, dass er nicht verstanden wird: «Ticket, anderständ ju?» Wieder keine Reaktion. Der Sohn blättert auf die nächste Seite, die Tochter schraffiert mit grünem Farbstift ein Laubblatt. Die Schweiz ein Gefängnis, jeder Einwohner sein eigener Wärter – so skizzierte es einst Dürrenmatt. Aber mehr noch: Wir spielen uns auch als Wärter aller anderen auf. In Bern steigt ein Dritter zu, fordert die Australier auf, «ihren Karsumpel» wegzuräumen, er wolle sich hier hinsetzen, genau hier. Wo doch der Wagen halb leer ist! Der Kerl fuchtelt, keift, gibt aber, als er nur ein freundliches Nicken vom australischen Vater erntet, schliesslich klein bei und setzt sich woanders hin. So viel Kleingeist ist unerträglich. Lässig verbünde ich mich mit den Reisenden aus Down Under. «You know, every swiss is a policeman», raune ich ihnen entschuldigend zu, jeder Schweizer sei ein verkappter Polizist. Ich Heuchler! Hätte es ihnen ja selber beinahe gesagt, hab nur irgendwie den Moment verpasst. «They might charge you for this», hätte ich gesagt. Freundlich, vielleicht, aber doch: rechthaberisch, tadelnd – schweizerisch, halt. Als Touristenfreund hätte ich ihn getarnt, den Bürgerwehrler in mir. Noch ehe ich mich dafür schämen kann, kommt der Kondi und mit ihm der Moment des Triumphs für unseren australischen Vater: Er zückt seine Tickets, mitsamt zweier Karten für die versperrten Sitze, deutet aufs Gepäck und sagt ruhig: «I have booked these seats.»

Bänz Friedli Bänz Friedli (50) ist Preisträger des «Salzburger Stiers». Im Knapp Verlag erschien unlängst sein Buch «Und er fährt nie weg» mit Eisenbahngeschichten. www.baenzfriedli.ch


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CONSEIL GOURMET

Conseil gourmet

Restaurant Tanne Juchlishaus

Texte: Mike Sommer Photos: Manu Friederich

Des demi-portions aux «XXL Megableus». Le restaurant «Tanne», dans l’ouest rural de Berne, est depuis de longues années un lieu de rendez-vous très prisé par les amateurs de viande chevaline. Une autre spécialité est venue s’y ajouter depuis l’arrivée de nouveaux patrons: le Cordon bleu proposé dans toutes les tailles. Pour nombre de promeneurs, randonneurs et cyclistes, Rosshäusern, à l’ouest de Berne, est un vrai paradis à fort potentiel récréatif. Même les bons-vivants y trouvent leur compte – par exemple au restaurant «Tanne» situé au hameau Juchlishaus à quelques pas de la gare de Rosshäusern. Ses spécialités de viande chevaline comptent depuis de longues années de nombreux amateurs. Depuis août de l’année dernière, le restaurant est codirigé par René Torzi et Corina Caspescha. Le changement de gérance n’a pas privé l’entrecôte et le filet de cheval de leur place de choix sur le menu. Pour le cuisinier René Torzi, une évidence s’imposait: «On n’abandonne pas comme ça une spécialité aussi appréciée.» La continuité est payante: beaucoup de convives réguliers se sont fidélisés, d’autres sont venus s’y ajouter. En effet, entre-temps, l’établissement «Tanne» est devenu un lieu incontournable pour les amateurs d’une autre spécialité: le Cordon bleu.

Le filet de cheval au beurre aux herbes accompagné de pommes frites (CHF 27.50) a lui aussi parfaitement été à la hauteur de nos attentes: croustillant à l’extérieur, moelleux à l’intérieur, exactement «medium», comme nous l’avons commandé. L’Humagne Rouge corsé «Leukersonne» 2014 (CHF 7.60 / dl) s’est avéré être un excellent accompagnement. Quant au Cordon bleu (CHF 23.90), il a lui aussi tenu toutes ses promesses. Soit dit en passant, nous avons opté pour des demi-portions qui nous ont cependant rassasiés. Pour les appétits plus grands, il y a aussi des portions extra-grandes – comme le Mixed Grill flambé «am Schwert» (350 grammes, CHF 48.–) ou l’ «Original XXL Megableu, connu par la presse, la radio et la TV» qui pèse pas moins de 1000 grammes (CHF 48.–). Signalons enfin que, grâce au Vegi Cordon bleu, aux galettes de légumes et à d’autres plats sans viande, les végétariens ne quitteront assurément pas la «Tanne» le ventre creux.

René Torzi a probablement préparé plus de Cordons bleus dans sa vie que n’importe quel autre cuisinier de la planète. Lorsqu’il travaillait il y a quelques années comme chef cuisinier dans le restaurant parental à Bâle, les hôtes le motivaient à accomplir des prouesses de plus en plus extrêmes. Il a commencé par un Cordon bleu de 3,5 kilos cuisiné pour une fête d’anniversaire et a fini par en confectionner un d’un poids extravagant de 142,7 kilos. Une chaîne TV allemande n’a d’ailleurs pas tardé à révéler ce record du monde. «On m’a alors reconnu dans la rue et interpellé», dit le patron en riant.

> Texte intégral et informations complémentaires dans la partie allemande en page 31.

La cuisine servie à la «Tanne» renonce à d’audacieuses combinaisons de saveurs. L’endroit rustique mise bien plus sur la tradition. Par exemple, le ragoût de champignons sur du pain (CHF 14.90) constitue une entrée succulente.

Informations pratiques Etablissement: Restaurant Tanne, Riedbach­ strasse 22, CH-3204 Rosshäusern. Aller/retour: en train jusqu’à Rosshäusern, passer sous la voie ferrée, puis à gauche à pied jusqu’à Juchlishaus (env. 10 minutes). Réservations: tél. +41 (0)31 751 01 87, www.megableu.ch Offre «Streifzug»: voir partie allemande, page 33. VII


REPORTAGE

Reportage

Balade a Soleure

Texte: Mia Hofmann Photos: Andreas Jenni, Région Soleure Tourisme

Journée de 11 heures et riviera de l’Aar. Qu’est-ce qui rend les habitants de Soleure fiers de leur ville? La cathédrale St-Ours, le carnaval, les festivals de littérature et de cinéma, la bière Öufi et les quais de l’Aar dans le centre ville. Nous nous laissons guider à travers la ville par une application smartphone et un indigène.

VIII

Combien de fontaines trouve-t-on à Soleure? Onze. Combien d’églises? Onze. Combien d’autels dans la cathédrale St-Ours? Evidemment onze. Or, en creusant un peu pour tenter de comprendre le lien qui rattache le chiffre onze à la ville de Soleure, le mystère s’épaissit: l’origine du mythe remonte soi-disant au Moyen-Age, mais les véritables raisons du rapport restent obscures. Il existe aussi des visites guidées sous la devise «elf» (onze) ainsi que, depuis peu, le bien nommé «11i-Tour», un circuit interactif proposé par l’application «drallo». C’est pendant notre voyage aller en train que nous avons téléchargé l’appli qui conduit les visiteurs vers les principaux sites historiques de la vieille ville. Pour avoir une image d’ensemble complète de la vie, il faut cependant aussi nous faire accompagner par un Soleurois authentique. En effet, nous voulons savoir qui est le meilleur guide …

Notre point de départ est le pont de Kreuzacker (ci-dessus). Dès le début de la balade, notre appli nous envoie directement vers la cathédrale St-Ours qui devrait normalement constituer le point d’orgue de la visite. Cet imposant édifice du début du classicisme avec son clocher à bulbe a été achevé en 1773. En dessinant les plans de la cathédrale, l’architecte Matteo Pisoni s’est laissé inspirer par le chiffre onze: trois fois onze marches d’escalier conduisent vers l’entrée et le clocher compte onze cloches. Astuces secrètes Nous quittons de nouveau la vieille ville en passant sous l’arche du Baseltor: l’appli nous conseille de bifurquer aussitôt à gauche pour visiter les remparts. Lorsqu’on est en compagnie d’enfants, notre guide local nous recommande toutefois un petit crochet à droite jusqu’à un parc qui


REPORTAGE

Soleure puissance trois: horloge soleuroise à once heures, vieux hôpital et cathédrale St-Ours.

abrite une volière avec de nombreux canaris et perroquets. A l’arrière de la maisonnette apparaît une antiquité inattendue: en glissant 50 centimes dans la boîte à musique et à figurines, deux couples encadrés par des rideaux roses se mettent à danser sur une musique langoureuse. Nous passons par les remparts et leur impressionnant fossé pour nous diriger vers le musée des beaux-arts. Nous ne cessons de retourner en zigzag dans la vieille ville que nous laissons à nouveau derrière nous en passant sous la prochaine porte. Puis nous sommes dirigés vers l’Hôtel-de-Ville orné de nombreux visages sculptés en pierre. Le côté ouest attire particulièrement notre regard: des fleurs vieux rose sur fond vert mousse, des branches de chêne sculptées dans une pierre foncée, des fenêtres encadrées par de la pierre jaune – de magnifiques ornements Art Nouveau décorent la façade. Le Bieltor nous fait passer dans les quartiers ouest plus modernes. Une fois encore, le chiffre onze est au programme: à l’arrière de l’immeuble UBS pend une horloge qui ne compte qu’onze heures! Assis sur l’horloge, un bouffon en métal est prêt à frapper sur ses onze cloches. Il le fait tous les jours à 11, 12, 17 et 18 heures. Baptisée «Solothurner Uhr», cette horloge souleuroise de Paul Gugelmann et Bruno Aschwanden a été installée ici en 2001. Reste à savoir si l’introduction de la journée d’onze heures a un jour fait l’objet de débats politiques … Trop de charmants petits coins Nous nous arrêtons une fois de plus dans la vieille ville. Les feuilles des arbres bruissent dans le vent. La place du cimetière dégage une atmosphère de paix et nous prenons place sur l’un des bancs circulaires. Mais mon accompagnateur me pousse à repartir: il dit que les quais de l’Aar se prêtent mieux au délassement. Une fois n’est pas coutume, l’homme et l’appli tombent d’accord pour nous motiver à parcourir les quelques mètres restants jusqu’aux rives de l’Aar. Une pause café s’impose. «Le Tubing est la dernière tendance de l’été: il s’agit de se laisser balancer par les flots dans une grande bouée en caoutchouc», précise mon compagnon de route, «c’est voir et se faire voir à la soleuroise!» > La partie allemande de «Streifzug» vous fournit des suggestions d’excursions dans les environs de la ville ainsi que des adresses de restaurants, cafés, bars et clubs à Soleure (page 10).

Informations pratiques Aller / retour: En train vers / de Solothurn. Suggestion BLS: Depuis décembre 2015, le S44 emprunte directement la ligne Solothurn–Burgdorf–Bern–Belp–Thun. Circuit: Gare-cathédrale St-Ours-rempartsBieltor-quais de l’Aar-port-gare, durée de marche effective env. 1 h 45. Conseil: Visite de la ville «11i Tour» sur l’appli smartphone. Ou l’une des nombreuses visites thématiques guidées, par exemple Soleure à l’époque de Casanova ou une balade fluviale sur le «Öufi-Boot» (bateau d’onze heures). Renseignements: Région Soleure Tourisme, Haupt­gasse 69, tél. +41 (0)32 626 46 46, www.solothurn-city.ch

Carte avec promenade sous » www.bls.ch/streifzug IX


Plus de BLS. de

Streifzug.

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de

Kundenmagazin, Frühling/Sommer 2016.

Spannende Ausflüge mit Bahn, Bus und Schiff. Frühling/Sommer/Herbst 2016.

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Panoramakarte. Frühling/Sommer/Herbst 2016.

Stadtspaziergang: «11i-Tour» in Solothurn ab Seite 10 Wie die BLS ihr Erbe pflegt ab Seite 16

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Excursions * « Heimatland » (hiver/été)

Lötschberger * Travel Guide, Carte panoramique (hiver/été), Carte de randonnée

Carte journalière BLS Voyager en illimité en train, en bus et en bateau

Transport autos au Lötschberg Horaires et informations

Excursions * (hiver/été)

BLS Navigation * Horaire et offres lacs de Thoune et de Brienz, Courses spéciales, Carte excursion

La cadence de Berne.

Bus * Suggestions de randonnée dans l’Emmental

Trains charters * Le voyage c’est le but

S-Bahn Bern La cadence de Berne

GoldenPass Line

* disponible qu’en allemand Brochures à télécharger ou à commander Les brochures des chemins de fer, des bus, de BLS Navigation Oberland bernois, du transport autos et de la région du Lötschberg peuvent désormais être téléchargées. Nous sommes également disposés à vous envoyer les brochures à domicile (envoi gratuit). www.bls.ch/brochures eNewsletter BLS vous tient toujours au courant de l’actualité au moyen de différentes Newsletters. Abonnez-vous gratuitement à la newsletter de votre choix sur les chemins de fer (chantiers, matériel roulant, horaires, etc.), la BLS Navigation Oberland bernois, le transport autos Kandersteg – Goppenstein et Kandersteg – Iselle di Trasquera (I) ou sur la région d’excursion du Lötschberg. www.bls.ch/newsletter Informé à temps et individuellement avec SMS-Alerte Voulez-vous être informé sur les interruptions de lignes, ainsi que des dérangements d’exploitation sur le réseau BLS? Et cela taillé sur mesure selon vos besoins personnels? Alors n’hésitez-pas, inscrivez-vous pour le SMS-Alerte, facilement et gratuitement. BLS vous tiendra alors au courant par SMS lors de perturbations d’exploitation, rapidement et gratuitement, car BLS veut offrir un service optimal vis-à-vis de ses clients www.bls.ch/sms Magazine client Vous pouvez vous abonner gratuitement à notre magazine client « Streifzug ». www.bls.ch/streifzug BLS sur les médias sociaux www.bls.ch/socialmedia PRINT YOUTUBE LOGO SPECS

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LOISIRS

Poissons frais, exposition rafraîchissante Sous le titre «Comment le poisson est apparu en montagne», la nouvelle exposition permanente de la Maison tropicale de Frutigen raconte, dans cinq univers thématiques virtuels, la fascinante histoire de la maison. Quatre figures – une marmotte indigène, un esturgeon immigré, une scientifique et un cuisinier – saluent les visiteurs et les guident de manière ludique à travers l’exposition interactive. Des informations de fond sont transmises aux visiteurs à travers un système audio sophistiqué ainsi que l’appli de la Maison tropicale. Grands et petits sont par ailleurs invités à participer à certaines expériences qui leur apprennent un tas de choses. www.bls.ch/tropenhaus-frutigen

SORTIES EN BATEAU

Davantage de bus dans l’Emmental Les bus du BLS transportent quotidiennement les pendulaires et les excursionnistes à travers l’Emmental. Les véhicules rejoignent de nombreux points de départ ou d’arrivée de randonnées dans cette contrée populaire de Suisse. De mai à octobre, la Lüderenalp, la Mettlenalp (Napf) et Chuderhüsi ne seront plus seulement desservis le dimanche, mais également le samedi. Des bus BLS conduisent quotidiennement à Lueg et Affoltern i.E. www.bls.ch/bus Infos sur les randonnées: www.bls.ch/heimatland

Délicatesses exotiques à bord de l’«OaSee» Le bateau lounge «OaSee» sillonne de nouveau le lac de Thoune. Des délicatesses exotiques ­grillées peuvent être dégustées pendant une croisière romantique en soirée. Tous les mercredis et jeudis, du 15 juin au 15 septembre. Thoune départ 19h10 / arrivée 21h15. www.bls.ch/oasee Vapeurs pour enfants A partir de l’entrée en vigueur de l’horaire d’été, le 14 mai, les bateaux à vapeur équipés de cabines de jeu surveillées pour les passagers de bas âge naviguent de nouveau sur les lacs: le DS Blümlisalp (lac de Thoune, quotidiennement jusqu’au 16 octobre) et le DS Lötschberg (lac de Brienz, les dimanches et jours fériés et quotidiennement du 30 mai au 25 septembre). www.bls.ch/dampfschiff XI


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