BMW Magazine FR 2004 2

BMWMagazine 2 2004 EDITION BELGE

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BMW 645Ci CABRIO La légèreté de l’être Voyage Les plus prestigieux casinos d’Europe Chine

Les premières BMW construites sur place

Flamant Des intérieurs inspirés du monde

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C'est sur le sable que les BMW X5 du team privé X-raid auront le plus roulé en ce début d'année. Grégoire de Mevius et Luc Alphand ont démontré, tout au long des dix-huit jours du «Dakar», le plus célèbre des rallyeraids, la vélocité et l'endurance de leur X5 diesel. Certes, le Belge de Mevius a connu quelques problèmes l'empêchant de terminer à la deuxième place, position qu'il occupait au terme des dix premiers jours, mais son équipier français, lui, a remporté la première place en catégorie diesel. Cet exploit est d'autant plus remarquable que les deux X5 du team allemand X-raid ont été confrontées à des équipes disposant de moyens nettement supérieurs.

Pendant ce temps, le salon de l'automobile de Bruxelles battait son plein. Vous avez été particulièrement nombreux à venir découvrir, sur le stand BMW, la nouvelle BMW X3 et la X5 redessinée. Vous avez rêvé devant la Série 6 Cabrio, présentée en première européenne, et apprécié en connaisseur la Série 6 Coupé. Nos concessionnaires ont été mis à rude épreuve par vos nombreuses commandes de voitures.

Un nombre record d'immatriculations pour votre marque a été enregistré. En effet, pas moins de 3 039 nouvelles BMW ont été mises en circulation durant le premier mois de l'année. Depuis la fin de ce salon, vous avez continué à nous témoigner votre fidélité et votre confiance, ce dont nous vous remercions.

Notre stand moto n’a pas été moins actif puisque plus de 400 motos ont trouvé preneurs pendant le salon, ce qui constitue un nouveau record absolu. Parmi les vedettes des deux roues, il en est une qui joua l'Arlésienne au Heysel. Bien qu'absente du salon, la R 1200 GS a déchaîné les passions des amateurs. En effet, elle était présentée à la presse internationale en Afrique du Sud à ce même moment. Les journalistes ayant pu l'essayer sont revenus enchantés par les améliorations apportées par rapport à l'ancienne R 1150 GS, pourtant déjà largement primée. Vous trouverez une présentation exhaustive de la nouvelle BMW R1200 GS dans les pages de ce magazine.

DU SABLE PLEIN LES RÊVES

La BMW Série 6 Cabrio arrive sur nos routes en même temps que la nouvelle livraison du BMW Magazine. C'est l'occasion rêvée de vous présenter, en détail, une véritable première pour BMW. Jamais, en effet, à l'exception de la BMW 503 des années 50, nous n'avions produit un tel cabriolet 2+2. Les cheveux au vent, à quatre dans une voiture d'exception, racée, dynamique, sportive sans négliger la capacité d'un vrai coffre, c'est, en résumé, l'offre de la BMW Série 6 Cabrio.

A la veille de la seizième saison de la BMW Golf Cup, je ne peux qu'espérer voir à nouveau un golfeur belge ou luxembourgeois monter sur la plus haute marche du podium lors de la finale mondiale, qui se disputera cette année en Australie, à Sidney. Vous trouverez dans cette édition toutes les informations concernant ce grand tournoi, le plus important du monde, réservé aux joueurs amateurs.

Je vous souhaite une agréable lecture de ce BMW Magazine et vous prie de croire, Madame, Monsieur, à l'assurance de mes sincères salutations.

Philippe Dehennin Administrateur Délégué Directeur Général BMW Group Belux

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SOMMAIRE

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Personnalités BMW Juliane Wolf dirige le service «Energie, Carburants et Infrastructures» chez BMW.

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Destination Sydney La BMW Golf Cup International attaque sa seizième édition. Toutes les conditions sont réunies pour qu’elle ne soit pas des moindres.

RUBRIQUES

EN COUVERTURE 6

La légèreté de l’être La nouvelle BMW 645Ci Cabrio ou la fascination de rouler dans une automobile de rêve.

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Active Life La qualité BMW à vélo – il existait une demande.

BMW y répond en créant une gamme de deux-roues, fidèle à ses normes de qualité.

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Techno Talk Confort et concentration – une bonne concentration, une conduite agréable et attentive sont en partie déterminées par la qualité du siège dans lequel vous vous installez.

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Garez-vous!

Dix parkings impressionnants.

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Les brèves Tour d’horizon de l’univers BMW et nouvelles des concessionnaires.

REPORTAGES 20

«Conduire une BMW est un symbole de réussite» Joint-venture entre BMW Group et le constructeur automobile chinois, Brilliance.

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Retour aux sources Inspirer les autres pour qu’ils puissent réussir à se construire un intérieur qui leur ressemble. Telle est la devise des frères Flamant.

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Faites vos jeux!

Tournée des casinos de Baden-Baden, Monte-Carlo, San Remo, Baden près de Vienne et Marienbad en BMW 645 Ci.

BMWMagazine est une publication trimestrielle et le maillon entre les propriétaires BMW – automobilistes et motards – et BMW Group Belux. Son but est d’informer les propriétaires BMW sur la gamme des produits BMW. Indien u de Nederlandse editie van het BMW Magazine wens te ontvangen, gelieve ons dan het adreslabel terug te zenden. Vos données à caractère personnel nous permettent de vous tenir régulièrement informé des activités de BMW Group Belux. Sauf opposition de votre part, adressée à BMW Group Belux, ces données pourront être communiquées à des sociétés liées à BMW Group Belux qui pourront vous adresser des offres de produits ou services. Vous

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L’art de la compression Une suralimentation à deux étages fait du nouveau six cylindres diesel de 3 litres le moteur de série le plus puissant de sa catégorie.

disposez à tout moment du droit d’accès et de rectification de ces données ainsi que du droit d’opposition.

Le responsable du traitement est BMW Group Belux, Customer Relations, Lodderstraat 16 à 2880 Bornem qui vous garantit que vos données seront traitées en parfaite conformité avec la législation en vigueur en matière de vie privée.

Editeur responsable, rédaction, réalisation, correspondance, régie publicitaire:

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Premier Diesel, 4 au général Deux pilotes au profil complémentaire ont conduit les BMW X5 du team X-raid à bon port lors du dernier rallye du Dakar. e

Jacques Borgenon, BMW Group Belux, Lodderstraat 16 - Industriepark “De Vliet” - 2880 Bornem.

Rédaction internationale: Hoffman und Campe Verlag GmbH, München Rédaction belge: Roularta Publishing, Brussels Media Centre, rue de la Fusée 50, boîte 12, 1130 Bruxelles, tél. + 32 2 702 47 56

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Une question de pression Ralf Schumacher explique comment bien freiner.

Directeur: Michel Boedt (michel.boedt@roularta.be) Rédacteur en chef: Nusrat Ahmad (nusrat.ahmad@roularta.be) Collaborateurs: Marc Emile Baronheid, Mélanie Cramazou, Peter Geens, Axel Jageneau, Kaat Kerkhove,

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L’appel de la nature La nouvelle BMW R 1200 GS est plus légère, plus rapide et plus maniable que sa devancière. Premier compte-rendu d’essai.

Karin Laporte, Hans Vanneste, Alex Van den Berghe, Dominique Van Nieuwenhove, Christophe Weerts.

Imprimerie: Roularta Printing, Meiboomlaan 33, 8800 Roeselare, tél. + 32 51 26 61 11

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Nouveauté BMW Série 6 Cabrio

LA LÉGÈRETÉ DE L’ÊTRE Rouler le matin à ciel ouvert transporte l’âme.

Six bonnes raisons d’opter pour un Cabrio.

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Photos: Kai-Uwe Gundlach

Nouveauté BMW Série 6 Cabrio

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Nouveauté BMW Série 6 Cabrio

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Nouveauté BMW Série 6 Cabrio

LE SOLEIL Le jour se lève, la lumière se reflète sur l’eau, un vent tiède souffle légèrement du sud-ouest. Un moment privilégié qui donne envie de communier avec la nature. Les premiers rayons du soleil, l’air pur de la première heure: tout est plus sensuel, plus intense lorsque l’on roule le matin, à ciel ouvert. Une belle journée s’annonce. En Cabrio, le plus court trajet pour se rendre au travail est un événement.

Mais pourquoi ne pas faire un petit détour, remettre quelques rendez-vous à plus tard et partir au hasard? A vous de décider. La vie est belle!

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Nouveauté BMW Série 6 Cabrio

LE CIEL Voici ce qui vous attend une fois arrivé à destination: le port est inondé de soleil, les palmiers projettent leur ombre sur le Cabrio. Ici, aucune trace de stress ni de hâte, pas de sonneries de téléphone, pas de rendez-vous à respecter. Tout respire le calme et la décontraction. Sur l’autoroute, vous avez laissé la capote fermée et franchi les montagnes à vive allure. Après la sortie, une simple pression sur un bouton suffit à faire disparaître la capote – et constater que le ciel n’est plus le même.

«LE QUOTIDIEN DISPARAÎT DANS LE RÉTROVISEUR ET LA VIE APPARAÎT À L’HORIZON, DEVANT LE CAPOT.»

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Nouveauté BMW Série 6 Cabrio

L’ÉVASION Les vrais voyageurs sont ceux qui ne partent pas seulement pour arriver mais qui partent également pour partir. Le Cabrio incarne cette philosophie. Il est une invitation à fuguer par une belle journée ensoleillée, pour voir disparaître le quotidien dans son rétroviseur et voir apparaître la vie devant le capot.

Des routes lointaines, des hôtels côtiers cachés, des plages solitaires. Il y a tant de choses à découvrir. Le grand poète américain Robert Frost a écrit dans son poème «The Road Not Taken» (La route non prise): «Sachant qu’un chemin mène à un autre, je doutais de jamais revenir». Il devait conduire un Cabrio.

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Nouveauté BMW Série 6 Cabrio

L’ATTRAIT DE L’INCONNU Dans la jungle emplie de plantes grimpantes et d’animaux sauvages, voyager en Cabrio serait déplacé. Mais quel plaisir, en revanche, de rouler, capote ouverte, dans la jungle des grandes villes! Tel un canoë dans un canyon, on glisse sans bruit et avec élégance le long d’une rue bordée de buildings vertigineux. Les mille attraits de la métropole deviennent perceptibles à tous les sens. En ville, le conducteur de Cabrio devient explorateur. Un brin de causette à la terrasse d’un café, sans descendre de voiture, un petit flirt au feu rouge?

Une courte escapade qui prend des airs de voyage vers une destination estivale.

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Nouveauté BMW Série 6 Cabrio

LE RAFFINEMENT «J’ai un goût très simple : ce qu’il y a de meilleur», a dit un jour Oscar Wilde. Celui qui vit selon cette devise a des attentes particulières à l’égard d’un Cabrio: il faut que ce dernier soit beau et sûr, à la fois source d’émotion et de décontraction, de quiétude et de plaisir. Le conducteur d’un Cabrio veut être proche de la nature, sentir le soleil et le vent dans toute leur intensité – sans pour autant arriver au bout du voyage ébouriffé comme après un ouragan. Seuls quelques rares cabriolets réalisent la prouesse de vous faire arriver plus frais, plus détendu et plus heureux qu’au départ. C’est si simple de choisir le meilleur.

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Nouveauté BMW Série 6 Cabrio

645Ci CABRIO Moteur Cylindrée Puissance Couple Accélération

Vitesse max.

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4,4 litres 8 cylindres 4 392 cm3 245 kW (333 ch) 450 Nm (3 600 tr/min) 0 à 100 km/h: 6,2 s 80 à 120 km/h: 5,5 s (4e rapport) 250 km/h (sur circuit)

Nouveauté BMW Série 6 Cabrio

LE PLAISIR Quel plaisir de pouvoir se détendre après une journée de travail bien remplie! Un plaisir décuplé lorsque l’on a la possibilité de s’évader à bord d’un Cabrio, avec pour unique toit au-dessus de la tête, le ciel. Dans la vie professionnelle, l’ouverture est un défi qui requiert chaque jour de nouvelles idées, de l’intelligence et de l’intuition. En conduite automobile, l’ouverture est un plaisir raffiné. «Blue skies / Smiling at me / Nothing but blue skies / Do I see», chantait Frank Sinatra avec cette nonchalance inimitable et, quand on écoute cette chanson en roulant à ciel ouvert, on sait où l’on est: On the sunny side of the street – pour reprendre une autre chanson.

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Nouveauté BMW Série 6 Cabrio

Le dessin unique de la capote confère à la BMW Série 6 Cabrio une silhouette rappelant celle d’un Coupé.

La lunette arrière verticale s’ouvre et se ferme séparément.

LA BMW SÉRIE 6 CABRIO OUVERTE SUR LE CIEL La BMW 645Ci Cabrio est synonyme de luxe, d’élégance et de tempérament sportif. Le langage esthétique moderne, avec l’avant

musclé, la ligne de ceinture basse et l’arrière typé, est en parfaite harmonie avec la ligne tendue analogue à celle d’un Coupé.

Si le design est fascinant, le contenu technologique est tout aussi enthousiasmant : grâce à la mise en œuvre systématique d’un principe de construction allégée ultramoderne, la BMW Série 6 Cabrio ne pèse pas plus de 1 800 kilogrammes. Malgré ce poids modéré, la carrosserie présente une grande rigidité due à une ossature de conception originale et un comportement en flexion comparable à celui d’un roadster.

Les ingénieurs BMW ont également réussi à obtenir une répartition optimale du poids entre les deux essieux, soit environ 50/50, ce qui confère à cette automobile un parfait équilibre. Que la capote soit ouverte ou fermée, la BMW Série 6 Cabrio se distingue des grands cabriolets huit cylindres par une maniabilité exceptionnelle.

La nouvelle conception de la capote est unique en son genre. Son revêtement spécial offre une excellente isolation acoustique et thermique.

Même à vitesse soutenue, il est possible de s’entretenir avec les passagers, sans élever la voix. Avec ses deux pans terminaux effilés s’appuyant sur le logement de capote, la capote fermée confère au Cabrio une allure de Coupé élancée et sportive. La lunette arrière en verre se dresse à la verticale entre les deux pans. Le conducteur peut l’ouvrir ou fermer, indépendamment de la capote. La lunette peut ainsi être baissée

pour aérer, sans courants d’air, la BMW Série 6 Cabrio, même lorsque la capote est fermée. Contrairement à une lunette inclinée, la verticale n’encombre pas le coffre à bagages lorsque la capote est ouverte. Le coffre est ainsi nettement plus spacieux que les autres modèles de cette catégorie. Même capote ouverte, il peut accueillir deux grands sacs de golf et une petite valise. Les adeptes des sports d’hiver peuvent ranger leurs skis dans un sac à skis spécial (disponible en option).

Le huit cylindres de 4,4 litres de la 645Ci constitue la motorisation idéale pour ce Cabrio luxueux. Le moteur en alliage léger

primé illustre la position de tête occupée par BMW dans le développement des moteurs. Il accélère la BMW Série 6 Cabrio avec une souplesse et une aisance impressionnantes dans toutes les situations. Le moteur réagit à la moindre sollicitation de la pédale d’accélérateur, donnant ainsi au conducteur un agréable sentiment de souveraineté. Le tout est couronné par une musicalité envoûtante. A peine audible au ralenti, le V8 se montre très mélodieux à pleine puissance. Outre son moteur remarquable, la BMW Série 6 Cabrio bénéficie d’autres technologies d’exception.

La Direction Active révolutionnaire rend la voiture encore plus maniable et le système Dynamic Drive réduit l’inclinaison latérale de la caisse dans les virages. En BMW Série 6 Cabrio, le raffinement et le plaisir de rouler, cheveux au vent, se conjuguent pour faire de la conduite autowww.bmw.be et www.bmw.lu mobile un véritable événement.

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Economie BMW Group en Chine

Sherry Lu, vendeuse d’automobiles (à droite); halls d’exposition de BMW Group dans le quartier Pudong à Shanghai; scène de rue au carrefour Xu Jia Hui; à bord d’une BMW 745Li sur le Bund; signalisations et marquages «couloir autobus» (ci-dessous, de gauche à droite).

Vue du haut du Bund Center à Shanghai, au fond la tour de télévision; au volant d’une BMW 745Li; kiosque à journaux: la vendeuse présente un des nombreux magazines automobiles avec la nouvelle BMW Série 5 en couverture (ci-dessus, de gauche à droite, et ci-contre).

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Economie BMW Group en Chine

«CONDUIRE UNE BMW EST UN SYMBOLE DE RÉUSSITE» Des millions de Chinois rêvent de posséder une voiture.

A l’automne 2003, les premières BMW fabriquées en Chine sont arrivées sur le marché. Qui construit ces automobiles?

Qu’attendent de leur partenariat BMW Group et le constructeur automobile chinois Brilliance?

Te x t e : J u t t a L i e t s c h

Photos: Jan Siefke

Bleu nuit, la première «Baoma», ce qui signifie «pur-sang» ou «cheval de course» en chinois, est placée discrètement dans un coin de

l’atelier. Née le 28 juillet, elle est déjà entrée dans la légende de BMW Group : c’est la première BMW construite en Chine. Depuis le 1er septembre, des BMW Série 3 sortent de chaîne dans un quartier traditionnellement industriel de la ville de Shenyang, au nord-est de la Chine.

Depuis la mi-octobre, les tout nouveaux modèles BMW Série 5 sont également fabriqués sur place.

BMW au cœur du lointain Empire du Milieu : sans nul doute, l’un des plus grands défis relevés par BMW Group. «C’est un formidable pas en avant sur un marché qui va jouer, à l’avenir, un rôle prépondérant», déclare Helmut Panke, président du Directoire de BMW Group. Avant de lancer la production dans ce pays de 1,3 milliard d’habitants, il ne suffit pas de disposer d’ateliers adéquats et de personnels compétents, il faut également mettre en place un réseau de distribution et de service après-vente sans faille. Les Chinois affirment qu’un tel projet est «aussi difficile à réaliser que l’ascension de la montagne sacrée du Tai Shan».

De plus, il est indispensable de dénicher un partenaire à la hauteur.

BMW Group l’a trouvé : c’est le constructeur automobile chinois Brilliance China Automotive Holdings Limited.

Depuis l’été 2003, dans une usine neuve, les travailleurs chinois ont fait l’apprentissage de chaque geste. La plupart d’entre eux sortent tout juste des collèges techniques professionnels ou des écoles d’ingénieurs du pays. Certains ont déjà travaillé dans d’autres usines de construction mécanique. Les candidats ne manquent pas mais les bonnes places sont rares dans la région. «C’est mon rêve», dit Zhang Haitao, technicien de 21 ans qui se surpasse pour réussir sa période d’essai de deux mois. Dans la

salle voisine, hall de réception des marchandises, quelques membres du personnel allemand de BMW contrôlent les listes des pièces détachées qu’un camion vient d’aller chercher à la douane. «Même les vis sont comptées scrupuleusement», nous dit Georg Stadler, récemment arrivé de Bavière pour passer six semaines à Shenyang.

Bien que n’étant pas le premier constructeur allemand à fabriquer des automobiles en Chine, BMW Group est à l’avant-garde, dans la mesure où il est le seul industriel à oser produire, ici, des voitures de luxe. Helmut Panke assure que «le moment est bien choisi», car la demande d’automobiles haut de gamme commence à peine à se développer. Il y a quelques années, seuls les services publics et les administrations pouvaient s’offrir des véhicules de fonction. Aujourd’hui, de plus en plus de particuliers acquièrent une voiture pour leur usage personnel. L’année dernière, les Chinois ont acheté 75 % de véhicules de plus qu’en 2002. On constate aussi que les automobiles de luxe font l’objet d’une très forte demande.

En effet, celle-ci a triplé depuis 1999. D’après M. Panke, le groupe est convaincu que ce marché est prometteur, étant donné que ses «produits répondent à l’attente d’une clientèle plus désireuse d’extérioriser son individualité». Il faut séduire les classes moyennes et leur offrir un service après-vente parfait. «Notre objectif est de devenir, en Chine, la marque de luxe préférée des particuliers.»

Entre-temps, la «Baoma» est la voiture dont rêve toute une génération de jeunes ambitieux. BMW Group qui, depuis 1994, dis-

tribue des voitures importées sur le marché chinois, a vendu au cours de l’année dernière plus de 18 000 BMW et MINI en Chine, soit une augmentation de plus de 130 % par rapport à l’année précédente.

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Economie BMW Group en Chine

De gauche à droite, de haut en bas: BMW 760Li devant des immeubles modernes du quartier de la gare à Shanghai; heure de pointe sur le pont Naupu; BMW 760Li dans la vieille ville de Shanghai; publicité BMW pour la Série 7 à Pudong; logo BMW et nom du monteur Gui Xiachua sur sa combinaison; jeune Chinoise au volant de sa BMW Série 3; affiche prônant la moralité; autoroute urbaine de Shanghai.

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Economie BMW Group en Chine

«NOTRE OBJECTIF: ÊTRE LA MARQUE DE LUXE PRÉFÉRÉE DES PARTICULIERS» produire en Chine qu’à condition qu’une entreprise chinoise détienne au moins 50 % des parts. Helmut Panke se réjouit «d’avoir trouvé en Brilliance le partenaire idéal».

Actuellement, le nombre de pièces importées d’Allemagne est en constante diminution tandis que la quantité de celles fabriquées en Chine ne cesse d’augmenter. Selon Heinz-Jürgen Preisler, administrateur du nouveau joint-venture depuis le 1er juillet de l’an dernier, la plupart des fournisseurs internationaux, tels Bosch ou Siemens, ont déjà des unités de production en Chine. Il sera possible, à moyen terme, de monter 40 % de pièces fabriquées sur place, comme l’exige le gouvernement chinois.

Les ateliers construits par Brilliance il y a trois ans n’ont rien de commun avec la plupart des usines chinoises étatisées. Les machi-

L’usine BMW, en Chine, est l’un des signes les plus manifestes des transformations prodigieuses survenues, en un temps record, dans cet immense pays au cours des dernières années. Avec ses 7,2 millions d’habitants, Shenyang comptait sous Mao Tsé-toung parmi les principaux centres industriels où blindés et camions, câbles et produits chimiques étaient fabriqués dans des entreprises publiques gigantesques. Devant la centrale du parti, la statue de Mao – la plus grande de Chine – rappelle les années 60 et 70. Aux pieds de Mao, des groupes de travailleurs, paysans et soldats sculptés dans la pierre, se tournent, pleins d’espoir, vers un avenir radieux.

Mais aujourd’hui, les entreprises publiques ne sont plus rentables. La province de Liaoning est qualifiée de «ceinture rouillée» de la Chine. Le libéralisme économique a fait depuis longtemps son entrée à Shenyang.

Et le chemin que montre Mao de la main est celui de l’hôtel «Holiday Inn». A deux pas d’usines délabrées et de cités lugubres se sont construits de nouvelles routes, des gratte-ciel de bureaux, des grands magasins et des quartiers résidentiels. D’immenses affiches publicitaires vantent articles de mode, électronique grand public, meubles et téléphones mobiles.

En février 2004, la production a été transférée dans la nouvelle usine principale située à Dadong, le secteur se situe dans la ville de Shenyang. C’est dans les nouveaux locaux de ce «Grand Est» que les BMW Série 3 et 5 sortent désormais des chaînes. Cette unité de production appartient également à la société Brilliance. Après presque trois ans de négociations, BMW Group et Brilliance ont, en effet, signé en mars 2003 l’accord qui établit leur partenariat (un joint-venture). En fait, cette association avec une entreprise chinoise était dictée par le gouvernement de Pékin : les constructeurs automobiles étrangers ne peuvent

nes et robots importés d’Allemagne et du Japon ainsi que les revêtements de sol resplendissants les mettent au rang des unités de production les plus modernes de l’industrie automobile chinoise. Philip Christian Eller, chef du département de logistique, ne tarit pas d’éloges : «Ces locaux n’ont rien à envier aux usines allemandes.» Cadre supérieur jusqu’alors en poste à Munich, il fait partie des 250 collaborateurs allemands, chinois et de multiples autres nationalités engagés par la société.

Fin 2003, celle-ci comptait déjà un effectif de 1200 personnes qu’elle a prévu de porter à 3 000.

Dans le hall M1, des travailleurs chinois montent le modèle-phare de Brilliance : la «Zonghua» (Chine), une berline de classe moyenne que le copartenaire a commercialisée en 2002. Un panneau numérique indique les chiffres instantanés de la production : 20 000 unités ont déjà été fabriquées. Wu Xiao An (41 ans), président de Brilliance China Automotive Holdings Ltd. et, parallèlement, président du Conseil de surveillance du nouveau joint-venture, fait partie, depuis sa création, de l’équipe dirigeante de la compagnie chinoise, dont les actions sont cotées en Bourse à New York et Hong Kong depuis 1992. Après s’être tout d’abord concentrée sur la fabrication de minibus haut de gamme, Brilliance a élargi son éventail de produits aux voitures de tourisme fin des années 90.

Depuis la mi-octobre, les Chinois peuvent acheter des BMW fabriquées sur place. Fin 2003, plus de 3 000 BMW, sorties des ateliers de Shenyang, ont été livrées à des autochtones. Jusqu’à présent, les clients devaient attendre leur véhicule d’importation quatre à six semaines en raison de formalités douanières très compliquées. Ils ont une bonne raison de se réjouir puisqu’ils économisent, désormais, la taxe d’importation qui augmentait sensiblement le prix des voitures. Ainsi, ce partenariat, dans lequel Brilliance et BMW veulent investir ensemble 450 millions d’euros d’ici 2005, profite à tous et, avant tout, à la clientèle. Pour les Chinois, «conduire une BMW est un symbole de réussite», dit Heinz-Jürgen Preisler. Ils ne sont donc pas vraiment différents des autres acheteurs d’automobiles à travers le monde. www.brillianceauto.com

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Portrait Alex Flamant

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Portrait Alex Flamant

RETOUR AUX SOURCES Alex, Georges et Jacques Flamant sont à l'aménagement intérieur des habitats ce que les frères Troigros ont incarné en gastronomie: l'affirmation, à la fois sereine et ambitieuse, d’un certain art de vivre. Dans leurs boutiques, on s'attend à rencontrer l’inconnue de l’Orient-Express ou quelque créature mystérieuse, au bras d’un séducteur au panama blanc. Ces temples pour casaniers évoquent paradoxalement l'invitation au voyage.

Te x t e : M a r c E m i l e B a r o n h e i d

Photos: Axel Jageneau

L'entreprise Flamant est régie par un triumvirat. Une gestion feutrée ou l'occasion de confrontations musclées?

Alex Flamant: Tout se passe entre nous de manière très harmonieuse. Bien sûr, les échanges d'idées sont monnaie courante et donnent parfois lieu à des confrontations lors desquelles nous argumentons avec détermination, sans que cela ne nuise à notre entente. Mes frères cadets et moi-même œuvrons ensemble depuis vingt ans. La répartition des rôles? Au début, chacun de nous s'occupait un peu de tout : de la manutention à la facturation, en passant par la présentation. Aujourd’hui, les rôles sont définis précisément. Geo s'occupe de la clientèle et de la distribution, Jacques gère les boutiques et je me charge du management général et de la création.

Un partage des responsabilités dicté par la formation de chacun d'entre vous?

AF: Nous n'avons pas été préparés de manière spécifique à cette activité.

Pour ma part, j'ai étudié les sciences économiques pendant deux années, puis des raisons familiales m'ont amené à seconder mon père dans ses activités d'antiquaire. Je suis arrivé au moment où commençait une ère plus conceptuelle et où se manifestait un attrait pour un certain art de vivre. Notre formation a été humaine plutôt que scolaire. Dès notre plus jeune âge, notre père nous a inculqué le goût d’une ambiance «de maison», avec une mère au foyer.

Avez-vous gardé cet esprit cocooning, de «maison»?

AF: Bien sûr. Je suis aussi casanier que me le permettent mes obligations professionnelles et mes nombreux voyages. Ma femme et moi avons rénové une gentilhommière du XVIIIe siècle, située en pleine nature.

Notre intérieur évolue en permanence, au fil des saisons, notamment en matière de tissus et de couleurs : les housses de canapés et les abat-jour changent régulièrement.

Un de vos arguments commerciaux est précisément que la maison change. Préconisez-vous une révolution ou une évolution douce?

AF: Nous conseillons plutôt une lente évolution. Un intérieur se construit et se modifie au fil du temps et des âges. Ce n'est pas du clé sur porte mais, au contraire, une progression constante.

«Des produits de qualité, faits pour durer» mais que l'on renouvelle peu?

AF: Nous avons, en effet, l'ambition de proposer des produits de qualité, utilisables à vie. Dès lors, nous adaptons notre gamme plutôt que de la renouveler. Un produit peut avoir plusieurs vies. Il suffit d'acheter la base – un pied de lampe ou une série de chaises – et de nous consulter ultérieurement pour les adaptations possibles. Visiter nos boutiques est une source d'inspiration, puisque chaque espace commercial est repeint BMWMagazine 25

Portrait Alex Flamant

UN INTÉRIEUR SE CONSTRUIT ET SE MODIFIE AU FIL DU TEMPS ET DES ÂGES. CE N’EST PAS DU CLÉ SUR PORTE.

deux fois par an afin de lui donner des couleurs, soit estivales soit hivernales et de persuader ainsi le client d'en faire autant. Un de nos slogans est d'«oser changer» mais en restant toutefois très classique, car les choses audacieuses sont celles qui fatiguent le plus rapidement. Les meubles restent beaux longtemps. Ce sont les accessoires qui font vivre un intérieur.

Vous avez donc l'ambition d'incarner une tendance classique, bon chic bon genre, à travers une profusion d'objets?

AF: Pas seulement. Notre objectif est d'amener l'acheteur à se dire que «chez Flamant, tout est possible». La profusion dans nos boutiques tient à des raisons commerciales. Nous montrons beaucoup d'objets afin d’inspirer. Nous recommandons à nos décorateurs et architectes d'intérieur d'analyser d'abord leur client, afin que son futur intérieur devienne, pour lui, un lieu de plaisir. Il ne faut, en aucun cas, lui imposer un style qui ne serait pas le sien.

Vous avez des boutiques dans plusieurs pays. Quelle est la différence notoire entre celles de Hambourg et du Japon?

AF: Au Japon, le style européen appartient à une démarche nouvelle et s'apparente parfois à un certain goût pour l'exotisme. Si l'on adopte le style Flamant, on ne pourra jamais décorer une maison de manière complètement japonaise mais, tout au plus, l'accessoiriser en ce sens. Tel article prisé à Hambourg ne l'est peut-être pas à Paris. Nous sommes capables d'évolution et d'adaptation en fonction de l'endroit et de la culture mais n'oublions pas que la demande étrangère repose, avant tout, sur un attrait certain pour les conceptions belges.

Le cadre de vie est-il un facteur de séduction?

AF: Tout à fait. C'est, avant tout, un facteur d'autoséduction. Je remarque que les gens qui mènent une vie très active sont sensibles au plaisir de se retrouver chez eux. Attacher de l'importance à cette notion rend 26 BMWMagazine

plus ouvert aux goûts des autres, plus apte à les apprécier et moins enclin à les dénigrer.

Est-ce également un facteur d'affirmation?

AF: Pour beaucoup de gens, oui. Mais certains prennent une direction qui peut devenir dangereuse. J'ai vu plusieurs intérieurs réalisés à grands frais par des décorateurs ayant reçu les pleins pouvoirs. Ils créent alors un cadre de vie prestigieux sans que le commanditaire n'intervienne autrement qu'en signant des chèques. Mais, dans ce cas, on décèle immédiatement que l'endroit n'a pas été construit pour le maître des lieux. En effet, le décor est dépourvu de toute touche personnelle. J'appelle cela des intérieurs stériles.

Dans ce domaine, qu'est-ce qui a changé depuis vos débuts?

AF: La globalisation a énormément favorisé l'accès aux autres cultures et, donc, aux mélanges de styles. Désormais, le classique et le baroque coexistent dans un même intérieur et une antiquité et une pièce contemporaine sont voisines. On associe des objets chers et bon marché. Il y a vingt ans, on se cantonnait à un style unique : tout en XVIIIe, entièrement classique, sans le moindre anachronisme ni mélange. De nos jours, on ne s'étonne plus qu'un bloc de béton soit posé auprès d'une commode d'époque Louis XIII. Je n'y déroge pas. J'ai ramené de mes dernières vacances un morceau de bois flottant, trouvé sur une plage, et je l'ai intégré à mon intérieur. La maison est fortement influencée par la mode au sens noble du terme. Là aussi, tout est permis. Il faut se dire qu'en décoration, il n'y a pas de dogme.

Est-ce également l'esprit de votre entreprise?

AF: Nos collaborateurs sont sélectionnés parmi des personnalités qui comprennent, dès le départ, l'esprit Flamant et sont capables de le faire évoluer avec nous. Avec les plus proches d'entre eux, il existe une sorte d'alchimie. Il en va de même entre frères : nous «sentons» les choses. Nos différentes sensibilités deviennent source d'enrichissement et nous permettent d'éviter l'écueil de la standardisation.

Portrait Alex Flamant

Les meubles restent beaux longtemps. Ce sont les accessoires qui font vivre un intĂŠrieur.

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Portrait Alex Flamant

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Portrait Alex Flamant

NOS DIFFÉRENTES SENSIBILITÉS DEVIENNENT SOURCE D’ENRICHISSEMENT ET NOUS PERMETTENT D’ÉVITER L’ÉCUEIL DE LA STANDARDISATION. Notre objectif est d’amener l’acheteur à se dire que «chez Flamant, tout est possible».

Nous montrons beaucoup d’objets afin d’inspirer.

Que pensez-vous du dépouillement minimaliste, façon zen?

AF: Tout comme un décor baroque, cela peut être magnifique, pourvu qu'il soit appliqué à un cadre approprié et qu'il corresponde aux personnes qui y évoluent. Des fauteuils en tissu blanc sur lesquels des enfants de 4 ou 5 ans viennent manger des tartines à la confiture n'est pas une situation idéale. Mes enfants ont appris à respecter les choses mais nous ne les avons jamais obligés à sauter les étapes. C'est un autre facteur d'évolution de l'intérieur : on habite chez ses parents, puis on devient étudiant ou célibataire, ensuite on vit en couple. Plus tard, une famille se constitue et, à chaque étape, on aménage un nouveau cadre de vie. En fait, j'adore les styles de tous les pays mais je n'aimerais pas habiter une maison typiquement japonaise en plein cœur de Bruxelles.

et j'en éprouve un réel plaisir. S'il s'agissait de la pièce originale, j'y trouverais peut-être un agrément supplémentaire. Mais est-ce fondamental?

Y a-t-il tout de même des aménagements qui vous hérissent le poil?

Qui conçoit et décore votre maison?

AF: Comme je l'ai dit précédemment, ce qui ne correspond pas au propriétaire est juste là pour faire de la décoration. Le terrorisme des revues?

Oui, il existe mais il y a également celui de certaines écoles d’art. Nous avons vu défiler pas mal de stylistes formatés, capables uniquement de réaliser des intérieurs mi-chambre d'hôpital, mi-hall de gare. Tout n'y est cependant pas négatif, il en résulte parfois certains avantages collectifs.

AF: Chacun d'entre nous prend des initiatives. Pour ma part, je chine pas mal et achète beaucoup de tableaux contemporains.

Envisageriez-vous de faire appel à des créateurs externes?

Philippe Starck par exemple?

Etes-vous collectionneur?

AF: Par périodes. Autrefois, c'était l'art africain et aujourd’hui, l'art contemporain chinois. Je n'amasse pas, je renouvelle. Il ne s'agit pas d’un trouble obsessionnel. J'ai longtemps accumulé d'anciennes malles en cuir, puis je les ai revendues. J'aime beaucoup la verrerie du pauvre, que l'on appelle le Mercure.

AF: Je rêve de travailler avec des gens comme lui mais nous collaborons déjà avec beaucoup de stylistes de talent dans une réflexion globale sur notre démarche ainsi que sur la création de nos produits. Certaines discussions permettent de mettre en évidence une seconde interprétation de notre gamme, parfois totalement différente. Nous participons également à certains projets dans lesquels nous intervenons comme fournisseurs.

Alex Flamant est-il sensible aux plaisirs de la table?

En tant que fils d'antiquaire, n'avez-vous pas envie de développer le concept de la pièce unique?

AF: Rien! De temps en temps, c'est agréable. Je reste le plus souvent possible avec ma femme et mes enfants. La famille est une source d'équilibre. J'aime la nature et le sport – ski, tennis, cheval, golf, plongée. Le sport est important, ne serait-ce parce qu'on y apprend à perdre et à recevoir des coups.

AF: L'accessibilité au métier a été un réel élément déclencheur. Nous ne sommes pas frappés par la folie des rééditions ou des copies. Je bois mon chocolat chaud dans une belle réplique d'une chocolatière du XVIIIe siècle

AF: Je suis surtout sensible à l'ambiance. En matière gastronomique, je m'en tiens aux classiques. Cela me fait plaisir qu'on me serve des mets de chez nous : waterzooi, blanquette de veau, escalope. J'ai aussi un faible pour la cuisine italienne. Ma table préférée? L'Ecailler, au Sablon.

Que faites-vous les jours de relâche?

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FAITES VOS

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Voyage Casinos

L’univers du jeu existe toujours et a, de tout temps, fasciné les artistes et les gens de lettres. Un voyage sur les traces de Dostoïevski, Goethe, Chopin et Tolstoï, à la découverte des casinos les plus mondains d’Europe.

Te x t e : P e t e r M ü n d e r

Photos: Werner Hinniger

Tapis rouges, lustres de cristal, peintures à l’huile et colonnes innombrables : nous ne sommes pas au Palais des Doges à Venise mais

JEUX! Monte-Carlo: un endroit magique pour tous les joueurs – combien d’aventuriers n’ont-ils pas tenté de conjurer le sort dans les jardins du casino!

dans le «Salon Rouge» et le «Salon Florentin», salles d’apparat du prestigieux casino de Baden-Baden, dont Marlene Dietrich affirmait, avec enthousiasme, qu’il était le plus beau du monde. Dans une salle plus modeste, quelques joueurs de poker tentent leur chance au «stud poker», au «Texas Hold’em» et à «Omaha». Il y a aussi quelques tables de baccara et de black jack. Veston et cravate sont de rigueur. Ici, rien ne vient troubler le recueillement des grands joueurs : on a relégué sous les voûtes des caves les «bandits manchots», autrement dit, les machines à sous et leur brouhaha excédant.

A 23 heures, quand seuls les véritables joueurs se pressent encore autour des tapis verts, il règne une telle effervescence qu’on a du mal à placer sa mise. A la table 6, une discrète plaque de laiton signale que la mise minimum est de dix euros, le maximum étant de sept mille euros.

Derrière le Chef de table, la bande lumineuse électronique indique que, sur les douze derniers numéros, le 32 est sorti trois fois mais le zéro aucune. Tandis que le premier croupier, du haut de son mirador, observe attentivement la fiévreuse agitation, les deux autres, autour de la cuvette, s’affairent à distribuer les jetons et à lancer la boule. Serait-il judicieux à présent d’imiter la grand-mère excentrique et fortunée qui, dans «Le Joueur», roman de Fedor Dostoïevski, se lance à la poursuite du zéro, non sorti depuis si longtemps, pour encaisser 35 fois la mise?

C’est aussi dans la chasse au zéro que s’était spécialisé l’auteur italien Nanni Delbecchi, dans l’espoir de gagner les dix mille dollars nécessaires pour participer à la légendaire coupe du monde de poker. Elle se dispute chaque année, en octobre, à l’hôtel casino Binion’s Horseshoe de Las Vegas. Dans son livre «Les Joueurs», il décrit avec drôlerie son tour des casinos européens : tous les jeux lui furent bons dans les 21 établissements de huit pays, aussi bien roulette, baccara et black jack, que craps ou, plus vulgairement, video poker.

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Voyage Casinos

CASINO Accès uniquement sur présentation d’une pièce d’identité. L’étiquette est moins stricte qu’autrefois. Seuls les casinos de Baden-Baden, Monte-Carlo et Baden près de Vienne exigent le veston; à Baden-Baden, la cravate est obligatoire. Mais rares sont les éconduits car les casinos louent les accessoires nécessaires.

ROULETTE Sur un lourd plateau tournant, une boule roule en sautant sur les nombres de 1 à 36. Celui qui place bien ses jetons gagne plusieurs fois sa mise.

ROULETTE AMÉRICAINE Variante de la roulette rapide car elle se joue avec 8 joueurs maximum, qui ont chacun des jetons individuels, identifiables à leur couleur. Ils ne peuvent être convertis qu’à la table de jeu.

BLACK JACK (vingt-et-un) Avec ses cartes, on doit obtenir 21 points ou s’en rapprocher le plus possible sans les dépasser. Il suffit aussi d’avoir plus de points que la banque (as = 1 ou 11 points, figures = 10 points). Black jack est la combinaison maximum: as plus une figure ou un dix.

BACCARA (chemin de fer) Jeu de cartes où l’un des joueurs tient la banque et distribue les cartes sous la surveillance d’un croupier. Les autres joueurs sont appelés «pontes»; ils jouent pour la mise du banquier, c’est-à-dire les uns contre les autres. Au cours d’une partie, il y a donne de quatre cartes au moins et de six au plus. Il faut obtenir un maximum de neuf points, si possible avec deux cartes seulement. Le 10 et les figures valent zéro, l’as un point et les autres cartes, leur propre valeur.

CRAPS (seven eleven) Se joue avec deux dés. On additionne les points obtenus, les joueurs lancent les dés à tour de rôle.

Salle des Amériques au Casino de Monte-Carlo.

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Voyage Casinos

À LA TABLE 6, UNE DISCRÈTE PLAQUE DE LAITON SIGNALE QUE LA MISE MINIMUM EST DE DIX EUROS, LE MAXIMUM ÉTANT DE SEPT MILLE EUROS Grande salle du Casino de Baden, près de Vienne.

Jeu de dés au casino de Baden. Les craps, appelés aussi seven eleven, se jouent avec deux dés.

«On est bien ici : le soleil brille, tout est vert et frais, c’est beau», s’exclama Ivan Tourgueniev en découvrant Baden-Baden en 1862.

L’auteur du roman «Pères et Fils» voulait émigrer «pour toujours» sur les bords de la petite rivière Oos. Le parc et le Pavillon de Conversation, où était déjà établie la maison de jeu, n’étaient pas seuls à l’enchanter. Il était follement amoureux de la chanteuse française Pauline Viardot, installée à l’époque dans la «métropole estivale» qu’était alors Baden-Baden. De plus, on y trouvait une importante colonie russe, qui avait coutume de se réunir pour épiloguer sur la décadence de l’Occident, sur le tsar et sur la voie que devait suivre la Russie. Dans son roman «Fumée», qui a pour cadre la célèbre station thermale, Tourgueniev fait une satire mordante de la passivité de ses compatriotes, qui discutaient des nuits entières sans jamais passer à l’acte. Dostoïevski se montra à ce point indigné par cette critique acerbe que les deux amis se brouillèrent.

Léon Tolstoï avait autant de plaisir à prendre les eaux dans la station qu’Ivan Gontcharov, le créateur d’«Oblomov». Avec «Le Joueur», Dostoïevski, lui-même animé par la passion du jeu, a immortalisé Baden-Baden sous le nom de Roulettenbourg, le «fief de la roulette», qui mena à sa perte le personnage d’Alexis Ivanovitch.

Lors de son séjour de deux mois en 1863, Dostoïevski, qui s’était ruiné au jeu, ne put s’offrir qu’une humble chambre chez un forgeron, où il enrageait d’être réveillé tous les jours à six heures du matin par un bruit infernal. Sur la terrasse du «Brenner’s Park Hotel», par contre, on ne perçoit que le gai murmure de la rivière. Dans les salles du restaurant et du jardin d’hiver, toutes les fenêtres sont escamotables, si bien qu’on peut se croire en pleine nature. «L’arbre russe» a disparu mais on rencontre cependant bon nombre de Russes au casino et à l’hippodrome, tout proche d’Iffezheim, où ils font courir leurs chevaux.

Durant la saison hippique, le bar Oleander ne désemplit pas. Au mur, un gigantesque tableau en hommage à «Oleander», le seul pur-sang qui ait jamais gagné trois courses badoises à la suite (1928, 29 et 30). L’hôtel Brenner’s Park est un lieu éminemment historique. Il a reçu l’empereur Guillaume et Bismarck, le président Heuß et Helmut Schmidt, Karajan et Furtwängler, le roi Edouard VII, le Dalaï Lama et Gerhart Hauptmann.

L’amitié franco-allemande y a été scellée en 1962 par de Gaulle et Adenauer devant une «selle de chevreuil à la badoise». Si vous souhaitez assister à un concert d’Anne-Sophie Mutter ou du pianiste russe Arkadi Volodos, dont la virtuosité au clavier est éblouissante, rien de tel que de se faire conduire, dans une BMW Série 7 de l’hôtel, au Festspielhaus pour prendre une coupe de champagne dans la loge VIP du Brenner’s Park.

Récemment, Frank Marrenbach – à 35 ans, le plus jeune directeur d’un établissement de la chaîne «Leading Hotel of the World» – s’est encore une fois distingué par une idée originale, le «Menu Roulette» destiné, avant tout, aux joueurs impénitents. Un croupier du casino se présente dans la salle de restaurant du Brenner’s Park avec une cuvette mobile montée sur table roulante, permettant ainsi aux clients de gagner, à la roulette, différents plats, voire un menu complet. Par exemple, en misant cinq euros sur l’entrée (crevettes entières sur crème aux truffes et à la ricotta), ils peuvent gagner ce petit délice. Les premiers dîneurs à participer à ce jeu inattendu s’y sont tellement amusés qu’il fait désormais partie intégrante du programme, une fois par mois.

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Voyage Casinos

Salon florentin du Casino de Baden-Baden: cinq gigantesques lustres de cristal illuminent les tables réservées à la roulette.

Côté jardin: terrasse de l’hôtel Esplanade à Marienbad, avec vue sur le putting green où peuvent s’entraîner les golfeurs.

PLUS LES YACHTS SONT LUXUEUX AUX BORDS DE LA MÉDITERRANÉE, PLUS ON S’APPROCHE DE MONACO

BMW 645Ci Cylindrée: 4398 cm3 Puissance: 245 kW (333 ch) Couple maximum: 450 Nm (3600 tr/min) Accélération: de 0 à 100 km/h en 5,6 s de 80 à 120 km/h en 5,1 s Vitesse maximum: 250 km/h (sur circuit)

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Quel dommage de devoir quitter ce petit paradis! En route vers le sud à bord de la nouvelle BMW 645Ci. Il faut traverser la Forêt Noire et la Suisse avant que la vallée du Pô n’apparaisse aux lueurs du crépuscule et que commence, près de Gênes, la plus belle étape du voyage sur les bords de la Méditerranée, en direction de la Côte d’Azur. Plus les yachts sont luxueux et les manœuvres des hélicoptères sur les minuscules aires d’appontage spectaculaires, plus on s’approche de Monaco. Comme par enchantement, tous les chemins mènent alors au casino. En traversant l’immense atrium pour aller déposer son obole de dix euros à la caisse, on se trouve d’abord nez à nez avec Marilyn Monroe. Une sculpture d’un réalisme époustouflant montre la star rayonnante, essayant, dans un éclat de rire et une pose un peu osée, de dompter l’envolée de ses jupes. Puis, dans un coin retiré, on découvre une maquette de l’ancien théâtre dans lequel se produisirent les plus grands artistes lyriques et comédiens du monde, dont la légendaire Sarah Bernhard. C’est à MonteCarlo que Nietzsche assista à «Parsifal» et à «Lohengrin». C’était, à l’époque, un véritable lieu de pèlerinage pour les amateurs d’opéra. Selon François Blanc, le directeur du casino qui dépensait des sommes folles

Voyage Casinos

pour des interprètes d’élite, l’investissement en valait la peine. En effet, le plus souvent, les artistes perdaient leur cachet au jeu et faisaient, en plus, une publicité inestimable pour son établissement.

C’est dans cette ambiance raffinée que Stefan Zweig fait évoluer les personnages de «Vingt-quatre heures dans la Vie d’une Femme», une nouvelle mélancolique dans laquelle il analyse, avec un certain pathos mais beaucoup de sensibilité, l’autodestruction d’un joueur obsessionnel.

Pour cet aristocrate polonais, de même que pour l’«Alexis» de Dostoïevski, rien ne compte plus que l’exaltation. Chez Zweig, la protagoniste a beau se sacrifier pour conjurer l’envoûtement qu’exerce la roulette sur le Polonais, ses efforts pour le séduire restent vains.

Ensuite, on arrive rapidemment à l’étape suivante, San Remo, la ville fleurie. «Vue sur les rails ou sur le casino?», demande la réceptionniste de l’hôtel Europa, situé entre la gare et le casino. Avec ses pompeuses colonnes grecques et son escalier monumental digne du Capitole, l’établissement est imposant. La salle des jeux est immense, on y devine encore la splendeur d’autrefois. Et pourtant, tout est suranné dans ce temple de la chance, un peu comme dans une pièce de Luigi Pirandello. Le cercle de vieux messieurs qui bavardent sans doute ainsi tous les soirs autour de la table de roulette portent des chemises bon marché. On dirait six personnages en quête de leur mise perdue. Je pars à la conquête du zéro mais la malchance me poursuit. Il sort à chaque fois que je commande un champagne au bar.

Il vaut mieux que je quitte cette petite famille de somnambules qui finissent apparemment leurs jours autour du tapis vert.

nombre de jeunes couples élégants. L’habile stratégie de marketing offensive, adoptée par la chaîne des casinos autrichiens, semble porter ses fruits. Pour 21 euros, le novice obtient plusieurs bons, un «Forfait Chance» qui lui donne droit à une pile de jetons d’une valeur de 25 euros et à une coupe de mousseux.

De la terrasse du casino qui surplombe l’avenue Kaiser-Franz-Ring, on a une vue panoramique sur les jets d’eau et, au-delà, sur le Grand Hôtel et le vaste parc, où s’élèvent le pavillon et le monument dédiés à Strauß et Lanner, les rois de la valse. Quand Arthur Schnitzler publia, en 1926, «Les Dernières Cartes», le déclin de la monarchie austro-hongroise, grisée par les tourbillons à trois temps, avait déjà pris fin. Dans ce roman, Schnitzler fait preuve d’une sagacité remarquable. Le jeune lieutenant Kasda veut gagner mille florins au baccara pour venir en aide à son cama-

Partons pour Baden, l’ancienne «villégiature impériale» près de Vienne.

Impossible de ne pas s’arrêter à Vérone et BMW 645Ci devant le mausolée des princes Stourdza de Roumanie à Baden-Baden.

Venise, où Giacomo Casanova, l’un des aventuriers les plus célèbres de tous les temps, a inventé le loto. La police italienne patrouille sur les routes nationales mais sa présence n’empêche pas les Itarade Bogner qui a détourné de l’argent et s’attend à une vérification de liens de doubler les touristes, à la façon Schumi! Comme toujours, ils ses comptes. Il gagne plus de quatre mille florins et, malgré toutes ses mettent un point d’honneur à démontrer aux étrangers combien ils bonnes résolutions, il est alors pris d’un vertige enivrant. Avec ce gain, il savent jouer serré. Le voyage continue plus paisiblement par Klagenfurt et pourrait, certes, réaliser ses rêves, «s’offrir une nouvelle tunique et le porteGraz, capitale européenne de la culture en 2003. A Baden, le casino, situé épée qui va avec, des chaussures vernies, des soupers à deux ou trois, des au cœur du parc, accueille justement le championnat d’Europe de backsorties dans la forêt viennoise» mais pourquoi s’arrêter là? Un coup grangammon, réservé au personnel des casinos. Outre les croupiers du pays, diose ne pourrait-il pas changer toute sa vie? Finalement, Kasda perd plus on trouve, parmi les 34 participants, de nombreux Hollandais et Allede onze mille florins, se voit sommé de régler ses dettes sous 24 heures et mands. Wolfgang Wesely est tout à fait décontracté. Dans la salle où se n’a d’autre issue que le suicide. Les croupiers de Baden connaissent bien déroule le tournoi, il commande une bière au comptoir et mise de temps cette histoire. Identifient-ils au premier coup d’œil les joueurs obsédés, tel à autre à la roulette. «C’est vraiment formidable de pouvoir enfin jouer Kasda? «Bien sûr», affirme Peter Koczan, «ils sont reconnaissables à de soi-même», nous confie, dans un large sourire, le Chef de salle du casino nombreux détails, à leur gestuelle, leur façon de miser et surtout à leur de Linz avant d’avaler une bonne gorgée et de retourner à la table de rouregard. Il y a d’ailleurs, ce soir, quelques Kasda parmi nous.» lette. Il a misé sept piles de jetons, dont le croupier fait glisser la plupart Le lendemain matin, je repars, plein d’espoir, pour un dernier dans le tronc d’un geste élégant, mais les gains qu’il encaisse n’en restent enjeu dans la ville de Marienbad, appelée aujourd’hui Mariánské pas moins substantiels. Et il reprend son tournoi de backgammon...

Lázné. Quand on quitte Vienne par son paisible quartier boisé, on longe Dans l’intimité de Baden, les noctambules nostalgiques se complaila frontière. Une fois en République tchèque, on se heurte au manque de sent dans les mondanités traditionnelles. Cependant, on est surpris du BMWMagazine 35

Voyage Casinos

Casino de San Remo: tables de roulette dans la salle Liberty.

panneaux de signalisation. Heureusement, notre BMW Série 6 Coupé est équipée d’un système de navigation qui nous conduit jusqu’à destination.

Marienbad est le rêve des restaurateurs de monuments historiques, des architectes et des inconditionnels du rétro. On peut y voir des maisons retravaillées avec amour, se balader dans les thermes ornés d’un pavillon en fonte de l’époque de la monarchie austro-hongroise et admirer un monument dédié à Goethe, qui présente le maître assis, en pleine réflexion. A 74 ans, alors qu’il résidait, en 1823, dans le palais de la famille Klebelsberg, il s’éprit de la fille de la maison, Ulrike von Levetzow, âgée de 17 ans. La demande en mariage fut rejetée et le «prince des poètes», vexé, quitta les lieux précipitamment. Dans sa célèbre «Elégie de Marienbad», il s’apitoie sur son sort et se complaît dans le deuil de cet amour. Au musée municipal, on a reconstitué les appartements de Goethe avec les meubles d’origine, de ravissants tableaux, le dictionnaire allemand-tchèque qu’il utilisait alors et un certain nombre de manuscrits.

Sur les bancs du parc, soigneusement entretenu, on reconnaît les curistes allemands à leur inévitable tasse à bec. Le contraste avec les jeunes joueurs ne saurait être plus frappant. De nombreux ressortissants des

ADRESSES BADEN-BADEN Casino de BadenBaden, Kaiserallee 1, D-76530 Baden-Baden, tél. +49(0)7221-3024-0, Splendides salles d’apparat dessinées en 1855 par Edouard Benazet, spécialiste des casinos. Pur Belle Epoque.

Ambiance raffinée, tenue correcte de rigueur (veston et cravate), machines à sous dans les caves historiques. www.casino-baden-baden.de.

Brenner’s Park Hotel & Spa, Schillerstraße 4-6, D-76530 BadenBaden, tél. +49(0)7221-900-0. Grand style, personnel très avenant, cuisine gastronomique couronnée. Un des meilleurs palaces au monde. Offres spéciales, p.ex. pour automobilistes exigeants: pendant qu’il se détend aux bains, des spécialistes bichonnent sa voiture. www.brenners.com MONTE-CARLO Casino de Monte-Carlo, Place du Casino, MC-98000 Monte-Carlo, tél. +3779216-2000. Edifié en 1863; après une phase initiale difficile, réaménagé par François Blanc, magnat des casinos. Il lui annexa un orchestre et engagea des stars d’opéra; le casino se transforma vite en rendez-vous culturel doté de salles de jeux. www.casino-monte-carlo.com Hôtel de Paris, Place du Casino, MC 98000 Monte-Carlo, tél. +377 9216-3000. Etablissement mondain, l’une des meilleures adres-

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pays limitrophes se pressent également au casino. Un Autrichien, pris dans l’engrenage du jeu, mise à deux tables à la fois et y essuie de grosses pertes.

Pour ma part, j’empoche au moins un modeste gain – la misérable somme de soixante-dix euros – et rentre à l’hôtel «Nove Lazne», une merveille datant de 1896, qui vient de retrouver toute sa splendeur d’antan. A l’entrée siège la cabine royale et dans le foyer, on découvre un portrait d’Edouard VII, qui résida ici, ainsi qu’une piscine aux colonnes de marbre, telle une rélique de l’empire ottoman. Je ne peux traverser l’interminable corridor qui mène à ma chambre sans songer aux dédales de couloirs et aux «salles d’un autre âge» qu’Alain Resnais a mis en scène, avec tant de force, dans son étrange film «L’année dernière à Marienbad».

ses au monde. Rendez-vous des célébrités. Le restaurant gastronomique Louis XV est tenu par Alain Ducasse, grand chef de la haute cuisine. Cave légendaire avec 300 000 bouteilles en réserve. www.montecarloresort.com SAN REMO Casino di Sanremo, Corso degli Inglesi 18, I-18038 Sanremo (IM), tél. +39(0)1845951. Somptueux temple du jeu datant de 1905, plutôt calme en semaine. En été, tenue décontractée. www.casinosanremo.it Hotel Europa Sanremo, Corso Imparatrice 27, I-18038 San Remo, Tél. +39(0)184578170. Maison cossue au centre avec vue sur casino ou gare (et mer). 57 chambres, bon restaurant. Courriel: aleuropa@tin.it BADEN BEI WIEN Casino de Baden, Kaiser-Franz-Ring 1, A-2500 Baden bei Wien. Cadre de grand style. De la terrasse du restaurant, vue splendide sur le parc.

Grand Hotel Mercure, Herzoghof Baden, Kaiser-Franz-Ring 10, A-2500 Baden bei Wien, tél. +43 (0) 2252 872 97. 30 chambres, 4 suites en face du casino et du parc des sources. Spectaculaire panorama sur verre de Otto Barth dans la salle de restaurant. www.mercure.com MARIENBAD Casino Bellevue, Anglická 281, CZ-Mariánské Lázné 353 01, Tél. +420 354 628628. Un des plus anciens casinos d’Europe, amoureusement restauré en 1996: colonnes de marbre, lustres de cristal, plafonds ornés de stuc doré à la feuille. www.casino-bellevue.de Hotel Nove Lazne, Reitenbergerova 53, CZ-Mariánské Lázné 353 01, tél. +420(0)165644111. De nombreuses altesses y ont pris les eaux dans la cabine royale. La piscine de style ottoman est unique en son genre. Thermalisme bien organisé, personnel aimable. Courriel: novelazne@marienbad.cz

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Technique moteur 535d

La suralimentation par 2 turbocompresseurs dans le détail (bleu).

Côté échappement avec le petit compresseur en haut…

… et le gros compresseur en bas

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Dans la tubulure grise, l’air comprimé est acheminé vers le refroidisseur d’air de suralimentation.

L’air frais entre en haut à droite. Il est comprimé dans le système de suralimentation à deux étages.

Technique moteur 535d

L’ART DE LA COMPRESSION BMWMagazine 39

Technique moteur 535d

Un système de suralimentation à deux étages fait du diesel 3,0 litres le moteur de série le plus puissant de sa catégorie. Avec une puissance de 200 kW et une plage de régimes unique, le moteur de la BMW 535d sera présenté en première mondiale à Genève.

Te x t e : M i c h a e l S e i t z

Lorsque la BMW 535d sera commercialisée en automne, le public pourra découvrir ce qui fait dès à présent le bonheur des ingénieurs BMW du centre de développement diesel. A compter de ce jour, le capot moteur de la Série 5 abritera un nouveau six cylindres diesel, basé sur le diesel de 3,0 l actuel, offrant une courbe de puissance sensationnelle.

Avec une cylindrée inchangée de 2 993 cm3, le moteur retravaillé délivre la puissance impressionnante de 272 ch (200 kW). Le couple atteint le record de 560 Nm. Avec le nouveau moteur, la BMW 535d atteint les 100 km/h en moins de 7 secondes. La vitesse maximale n’est que de 250 km/h car elle est bridée électroniquement.

Avec de telles caractéristiques, ce super-diesel est, de loin, le moteur de série le plus puissant de sa catégorie. Mais ce n’est pas tout car les ingénieurs BMW ont également réussi à améliorer de façon substantielle la courbe de puissance. Le nouveau moteur réagit à bas régime avec une spontanéité incomparable. A 1250 tr/min, autrement dit, à peine dépassé le régime de ralenti, il développe déjà un couple phénoménal de 500 Nm. Il surprend davantage à régime élevé. Il défie toutes les lois existantes en matière de diesel à injection directe et monte jusqu’à près de 5 000 tr/min. Et juste avant d’atteindre ce régime maximum, 90% de la puissance maximale est encore disponible. Pour les autres moteurs diesels à injection directe, en revanche, la courbe de puissance décline nettement à partir de 4 000 tr/min.

Pour couronner le tout, le nouveau moteur ne consomme pas plus de carburant et n’est qu’à peine plus lourd. Le poids de la BMW Série 5 reste ainsi réparti de manière équilibrée (50/50) entre les essieux avant et arrière. La voiture conserve sa dynamique de conduite réputée, sa souplesse et son excellente maniabilité. Mieux encore : combi-

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nées avec les performances phénoménales et la courbe de puissance remarquable de ce moteur, ces caractéristiques atteignent un niveau inédit. La cause de ces qualités exceptionelles est la suralimentation à deux étages.

Les turbocompresseurs de suralimentation ne constituent pas une nouveauté sur les moteurs diesels BMW. Une turbine, entraînée par les gaz d’échappement, fait tourner un compresseur qui comprime l’air frais aspiré pour la combustion. L’air frais ainsi comprimé permet d’augmenter nettement la puissance. Il s’agit d’une découverte géniale mais qui peut encore être perfectionnée. Comme toutes les turbomachines, le turbocompresseur ne fonctionne efficacement que dans une plage de régimes limitée. A bas régime, le compresseur doit être le plus petit possible pour monter en régime le plus rapidement possible.

A haut régime, avec un faible débit d’air, un petit turbocompresseur agirait comme un étranglement et empêcherait le moteur de rejeter les gaz d’échappement. A haut régime, le turbo optimal serait donc le plus gros possible. «Le turbocompresseur idéal pour les moteurs à combustion interne n’existe pas : il faudrait qu’il soit extensible», affirme Detlef Hiemesch, le spécialiste moteurs de Steyr.

Les turbines à géométrie variable constituent un premier véritable progrès. Chez BMW, chaque turbocompresseur de suralimentation en est déjà équipé. Ces turbocompresseurs peuvent faire varier l’incidence des aubes de leur turbine dans le flux des gaz d’échappement. Ce qui leur permet de moduler leur réseau de caractéristiques et d’augmenter ainsi leur plage d’efficacité.

Avec le nouveau moteur de 272 ch de la BMW 535d, les ingénieurs BMW se rapprochent encore un peu plus du turbocompresseur de sur-

Technique moteur 535d

FILTRE À PARTICULES SUR LA SÉRIE 5 Une puissance élevée, d’excellentes performances routières, une consommation modérée et des émissions de CO2 réduites – les moteurs tels que le super-diesel de la BMW 535d combinent de manière inédite respect de l’environnement et plaisir de conduire. Dans cette optique, BMW équipe, dès 2004, tous les six cylindres diesels de la Série 5 du tout dernier système de filtre à particules.

Contrairement à la version précédente, ce filtre à particules de deuxième génération ne requiert pas la présence d’un additif dans le carburant.

Un revêtement catalytique, combiné à une brève augmentation de la température des gaz d’échappement, lui permet de brûler les particules. Le filtre, qui n’est pas encrassé par les cendres d’un additif, n’a aucune incidence sur la puissance du moteur ni sur la consommation.

Grâce à ce nouveau filtre, toutes les BMW Série 5 animées par un moteur diesel satisfont, dès à présent, aux très sévères normes européennes UE4.

ILLUSTRATION: TECHNICAL ART SCHÄFER

alimentation parfait. Le système de suralimentation de ce moteur se compose de deux turbocompresseurs montés de série. Des clapets de commande les font intervenir en souplesse, assurant ainsi une pression de suralimentation supérieure et un meilleur rendement. Le plus petit des deux réagit à la moindre pression sur l’accélérateur et augmente la puissance dès que le régime est au ralenti. On lui doit en premier lieu le couple phénoménal de 500 Nm à 1250 tr/min. A partir d’un certain régime, un clapet de dérivation détourne la plus grande partie des gaz d’échappement vers la turbine basse pression du gros turbo, monté en aval du petit. Le gros turbocompresseur assure la montée en puissance continue jusqu’à 272 ch à 4 000 tr/min.

Le débit extrêmement élevé de ce deuxième turbo permet au moteur diesel d’atteindre, sans difficulté, les 5 000 tr/min. Même au-delà des 4 000 tr/min, la courbe de puissance du moteur se maintient à un niveau remarquablement élevé. La combinaison variable des deux turbos assure une efficacité maximale et un excellent rendement. C’est ainsi que les ingénieurs BMW ont obtenu la puissance effective élevée et des réponses impeccables. Résultats couronnés en plus par une consommation modérée.

et modifier la forme de la cavité de combustion dans la tête de piston.»

Un gros effort a été nécessaire pour définir les flux d’air, côté admission et côté échappement. Au final, le conducteur ne doit rien ressentir lorsqu’une turbine passe le témoin à l’autre, comme dans une course de relais. Mais tous ces efforts en valaient la peine. «Une puissance supérieure de 25% pour une consommation identique est déjà un magnifique résultat. Cependant, ce moteur offre en plus une plage de régimes unique et des réponses hors pair», a ajouté Fritz Steinparzer.

Avec son succès remporté au rallye Paris-Dakar sur une BMW X5, le nouveau moteur vient d’apporter la preuve de ses performances en matière de puissance et de robustesse. www.bmw.com/genevamotorshow

BMW 535d Moteur

6 cylindres diesel

Un petit et un gros turbocompresseurs, montés de série, sont traversés par des gaz d’échappement dont le flux varie en fonction du régime du moteur. Ce qui paraît simple au premier

Cylindrée

2 993 cm3

Puissance

200 kW (272 ch)

Couple

560 Nm

abord requiert, en fait, un énorme souci du détail. Fritz Steinparzer, responsable diesel, affirme à propos des mesures : «Nous avons dû adapter l’ensemble du système à injection, jusqu’aux injecteurs euxmêmes, harmoniser l’unité de commande avec les deux compresseurs

Accélération

de 0 à 100 km/h en moins de 7 s

Vitesse max.

250 km/h

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Reportage Sur la route du Dakar

BMW X5 DU TEAM X-RAID:

PREMIER DIESEL, 4 e AU GÉNÉRAL La 26e édition du célèbre rallye Dakar a eu lieu du 1er au 18 janvier dernier. Parmi les 120 voitures engagées dans la course figuraient deux BMW X5, alignées par le team privé X-raid.

Au volant de ces deux X5, propulsées par le moteur diesel 3.0, deux pilotes au profil complémentaire.

D'une part, Grégoire de Mevius, ancien champion du monde de rallye, reconverti dans les rallye-raids et, d'autre part, Luc Alphand, ancien champion de ski français reconverti dans le sport automobile.

Te x t e : C h r i s t o p h e W e e r t s

Ci-dessus: la BMW X5 de Grégoire de Mevius durant la spéciale longue de 25 km aux environs de Narbonne. A droite: dans le désert marocain Quarzazatec, de Mevius et son coéquipier Guehennec réalisaient une excellente prestation en maintenant un rythme constant et prudent.

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Reportage Sur la route du Dakar

DE LA NEIGE AU SABLE…

Partis de Clermont-Ferrand le 1er janvier sous la neige, les pilotes du team X-raid s’emparaient des 5e et 10e places, sans prendre de risque inutile. Le 2 janvier, la pluie leur donnait rendez-vous sur la spéciale de 25 km, tracée aux alentours de Narbonne, la ville chère à Charles Trenet.

Alphand et de Mevius remontaient au classement général en prenant les 3e et 4e places, avant de faire mieux encore, le lendemain, sous le soleil et sur le sable lors de l'étape espagnole disputée à Castellon. Grégoire de Mevius abordait ainsi le continent africain en troisième place, suivi comme son ombre par Luc Alphand.

Après une longue liaison en Espagne et une traversée nocturne en bateau entre Algésiras et Tanger, les concurrents disputaient, le dimanche 4 janvier, leur première spéciale africaine du rallye. Tracé au cœur de la forêt de Mamoora, près de Rabat, le parcours y était sablonneux avec, pour résultat, une septième place à l'étape et le maintien à la troisième position au général pour le Belge tandis qu'Alphand reculait à la 8e place. …ET DE LA PLAGE AUX DUNES

Synonyme de diversité et pistes rapides, sablonneuses et caillouteuses et franchissements de dunes, la 5e étape constituait la première digne de ce nom. Les BMW X5 de Grégoire de Mevius et Luc Alphand répondaient parfaitement à l'attente, signant respectivement les 4e et 5e chronos de la spéciale, remportée par le Français Peterhansel (Mitsubishi). Au classement général, de Mevius restait 3e tandis qu'Alphand remontait à la 4e place, à 24 secondes de son équipier.

La 6e épreuve, ultime étape marocaine avant le passage en Mauritanie et son légendaire océan de sable, nécessitait beaucoup de prudence sur les pistes sinueuses, truffées de pièges et propices aux crevaisons. D'un rythme prudent, les deux BMW X5 ralliaient respectivement l'arrivée en 5e et 6e positions, à 8 et 9 minutes du vainqueur du jour, le Japonais Masuoka, nouveau leader de l'épreuve. Néanmoins, après avoir écopé d'une pénalité de cinq minutes pour être passé à plus de 200 mètres d'un

point GPS (Global Positioning System), obligatoire dans l'étape de la veille, le pilote belge de Mevius rétrogradait de la 3e à la 5e place au classement général, juste derrière son équipier. «Cette pénalité de cinq minutes ne me satisfait pas. La piste était barrée et des spectateurs locaux nous ont déviés dans la mauvaise direction. Je trouve cela cher payé par rapport à la pénalité infligée à Peterhansel quand il fut tracté pendant 200 km en liaison», déclarait alors de Mevius.

Le 7 janvier, la veille de la première étape marathon, les pilotes prenaient part à une épreuve spéciale, impressionnante transition de quelque 700 km entre Tan-Tan et Atar. Pistes rapides et franchissement d'ergs étaient au menu du jour. L'erg célèbre d’Oumaghawaba était en vue aux approches d'Atar, que la plupart des concurrents atteignaient la nuit tombée, voire au petit matin. La journée avait mal débuté pour la BMW X5 de Luc Alphand, arrêtée après 97 km de course seulement, suite à trois crevaisons et des problèmes de transmission. Au décompte final, l'ancien champion de ski perdait 1h48 et plongeait au classement général. Auteur d'une nouvelle étape régulière, la BMW X5 de Grégoire de Mevius se classait, quant à elle, 4e de l'étape, remontant ainsi à la 4e place au général.

DE MEVIUS, DEUXIÈME AU CLASSEMENT GÉNÉRAL

Au lendemain de l'étape la plus longue du rallye, les concurrents abordaient le premier volet d'une double étape marathon entre Atar et Nema.

Pas d'assistance à l'étape de Tidjikja, sauf, bien entendu, celle des camions en course venus par la piste du rallye. Après une courte nuit, les rescapés de ce 26e Dakar attaquaient donc prudemment cette brève mais intense étape. Un vent de sable était au rendez-vous, rendant la visibilité aléatoire

A gauche: la voiture de Luc Alphand à Rabat: l’ancien champion de ski menait un rude combat contre l’immensité de terre, de sable et de pierres. A droite: la BMW X5 du Belge de Mevius dans le vaste désert de Tidjika, véritable torture pour la suspension de l’automobile.

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Reportage Sur la route du Dakar

De gauche à droite: après 17 jours et plus de 11 000 km, Grégoire de Mevius et Alain Guehennec atteignaient finalement la plage de Dakar – A Nema, toute l’équipe du X-raid s’était penchée, 10 heures durant, sur le moteur de la X5 de Grégoire de Mevius – L’arrivée de Luc Alphand à Dakar – de Mevius traversant la dune ErRachidia – Grégoire de Mevius au finish: «Pas une seconde je n’ai regretté d’avoir participé à cette aventure!»

sur certaines portions du parcours. Sur cette piste, la BMW X5 de Grégoire de Mevius et d'Alain Guehennec se comportait parfaitement.

Signant le troisième chrono de l'étape, le pilote belge se hissait à la 2e place au classement général provisoire de l'épreuve. 5e de l’étape, la BMW X5 de Luc Alphand, victime d'une crevaison, remontait cependant à la 5e place au «général». Selon de Mevius : «Il s'agissait peut-être d'une étape courte mais je peux vous affirmer qu'elle n'était pas des plus simples.

Le terrain était difficile et les notes du road book assez vagues. Comme plusieurs autres concurrents, nous nous sommes perdus. Finalement, nous réalisons un bon score puisque nous profitons des ennuis subis par Masuoka et passons ainsi à la 2e place au général. Nous roulons à notre rythme, sans forcer. Pour nous, ce sera la seule manière d'obtenir un bon résultat final.»

Après une semaine de course, les deux BMW X5 étaient donc parfaitement classées. Cependant, rien n'est joué avant le signal du drapeau à damier, comme allait l’illustrer, malheureusement, la suite de cette étape d'endurance pour le pilote namurois.

Disputée entre Tidjika et Nema sur 736 kilomètres, la plus longue spéciale de ce rallye, deuxième volet de l'étape marathon, invitait un peloton, déjà très éprouvé, à s'attaquer à l'un des plus gros «morceaux» mauritaniens. Au programme : des pistes sinueuses, des passages dans de grandes étendues de sable mou parsemées, à l'infini, d'herbes à chameaux, véritables supplices pour les suspensions des voitures. Dans ces conditions, la BMW X5 de Grégoire de Mevius et d'Alain Guehennec, encore 44 BMWMagazine

deuxième au classement général au moment du départ, tirait parfaitement son épingle du jeu. Classés troisièmes de l'étape au dernier contrôle du jour, ils étaient pourtant arrêtés sur la piste à 30 kilomètres de l'arrivée, de l'étape à Nema. Tractée jusqu'à la ligne d'arrivée, la BMW X5 perdait donc plus de trois heures, avant de glisser à la 4e place au classement général. Grégoire de Mevius déclarait alors : «Tout allait si bien. J'étais parvenu à devancer d'une heure Schlesser (Buggy-Ford) lorsque, brutalement, la boîte a rendu l'âme à 30 kilomètres de l'arrivée. Là, plus personne ne passait. Lorsque Luc Alphand est arrivé, il ne pouvait rien faire pour moi. Il avait le turbo cassé et aurait été incapable de me tracter.

Andrea Mayer nous a alors aidés à parvenir à 6 km de l'arrivée, où le buggy du Français Magnaldi a terminé le travail, pliant même son axe avant dans un oued pour me tracter jusqu'à la fin. J'écoperai d'une pénalité de 5 minutes mais tant pis. Je viens de perdre trois heures et, sans doute, tout espoir de monter sur le podium de ce rallye.»

Quelques heures plus tôt, en début de soirée, on apprenait que, pour des raisons de sécurité, les 10e et 11e étapes seraient disputées en liaison, avec un passage à Bamako plutôt qu'à Mopti, au Mali. Le lendemain, les concurrents rejoignaient Bobo-Dioulasso (Burkina Faso) pour profiter, lundi, de la journée de repos initialement prévue.

L'EXPLOIT DES MÉCANOS DU TEAM

La nuit précédant la liaison ne fut cependant pas de tout repos. Tandis que les concurrents rescapés continuaient à rejoindre, au compte-gouttes, le bivouac de Nema, le team X-raid entamait une longue nuit de travail. Rentrée très tard le vendredi avec une boîte de vitesses cassée, la BMW X5 de Grégoire de Mevius s'avérait sérieusement atteinte. Toute l'équipe se pencha sur le moteur pendant dix heures afin de le reconstituer dans les règles de l'art et dans le respect du règlement. En fin de matinée, les deux BMW X5 de Grégoire de Mevius et Luc Alphand, occupant les cinquième et sixième places au classement général, reprenaient la route

Reportage Sur la route du Dakar

PERSONNE N’AURAIT PU PRÉVOIR QUE LE RALLYE DE 2004 S’AVÉRERAIT L’UN DES PLUS DIFFICILES DANS L’HISTORIQUE DU DAKAR.

de Bamako, suivies par les camions d’assistance. Alain Guehennec, coéquipier de Grégoire de Mevius, appréciait à sa juste valeur le travail nocturne de l'équipe : «Etant motoriste moi-même, je réalise à quel point le travail effectué est exceptionnel. Jusqu'à présent, les seules à avoir réussi ce genre d'opération sur le rallye étaient les grandes équipes officielles.

C'est ahurissant et je les félicite. Ce matin, ils étaient huit à réparer le moteur, après avoir changé les pistons.»

VICTOIRES DE ALPHAND, PROBLÈMES POUR DE MEVIUS

Parti en 5e position dans le sillage de Jean-Louis Schlesser, Luc Alphand et sa BMW X5 réalisait un sans faute dans la 12e étape, reliant Bobo-Dioulasso à Bamako. Première victoire BMW dans ce 26e Dakar et la deuxième de Alphand, après celle acquise lors de la dernière étape à Louxor (Egypte) en 2003. Grégoire de Mevius, parti en 13e position derrière les trois camions de pointe, perdait malheureusement 19 minutes dans l'aventure. Lors de la 13e étape, les deux pilotes BMW X-raid, toujours 5e et 6e, renforçaient leur position, de Mevius reprenant 15 minutes au concurrent le précédant.

Le 15 janvier eut lieu la nouvelle étape marathon de 548 km de spéciale, constituée d'herbes à chameaux, de franchissements de dunes dont celle de la falaise de Taskast, haute de 200 mètres. A trois jours de l'arrivée finale, Luc Alphand et son coéquipier Henri Magne prenaient la tête des opérations et terminaient ainsi, pour la deuxième fois du rallye, en première position. Par contre, la chance souriait nettement moins à notre compatriote. Bloqués sur de l'herbe à chameaux, Grégoire et son coéquipier cassaient le moyeu arrière gauche de leur X5, ce qui leur coûta la cinquième place au classement général. Le lendemain, les ennuis techniques reprenaient de plus belle avec un embrayage fatigué et une transmission à l'agonie. Alors qu'ils pointaient encore en 4e position dans cette avant-dernière étape, ils effectuèrent deux tonneaux. Indemnes, ils ont néanmoins pu rejoindre la ligne d'arrivée. Résultat des courses : de

Mevius dégringolait à la 8e place au classement général tandis qu'Alphand terminait deuxième de l’étape, derrière Jutta Kleinschmidt.

PREMIER DIESEL, QUATRIÈME AU CLASSEMENT GÉNÉRAL

Le Lac Rose et les plages sénégalaises apparaissaient enfin à l'horizon pour clôturer les 17 jours et 11 000 kilomètres de ce rallye, qui restera l'un des plus durs de toute l'histoire du Dakar.

Quatrièmes au classement auto et, surtout, premiers en catégorie diesel au décompte final, Luc Alphand et Henri Magne ont signé une excellente performance au volant de leur BMW X5. Avec deux victoires d'étape à son palmarès, le duo français du team X-raid a enregistré un résultat exceptionnel, dans le sillage des pilotes et des écuries les plus confirmés de la discipline. Quant à la BMW X5 du Belge Grégoire de Mevius et de son équipier, le Français Alain Guehennec, encore troisième au classement général peu avant la mi-parcours, elle terminait finalement à la huitième place, suite à quelques soucis mécaniques.

Luc Alphand : «Avant tout, je dirais que je suis très heureux d'avoir terminé ce Dakar. Nous aurions pu rêver d'un meilleur résultat mais la voiture, les équipages et toute l'équipe ont prouvé que nous n'avions rien à envier aux autres. Un podium aurait sans doute été la juste récompense de nos efforts et de nos qualités réelles mais c'est le Dakar. Il faut en accepter les règles.»

Grégoire de Mevius : «Nous avons connu une fin de rallye difficile mais en y réfléchissant, je n'ai pas le moindre regret. Samedi, sur cette avantdernière étape, je voulais attaquer pour signer un bon dernier chrono.

En dépassant un concurrent, un enchaînement de trous nous a fait faire des tonneaux. Heureusement, nous avons pu repartir grâce à un gigantesque travail d'équipe. Nous avons effectué un excellent début de rallye.

Je crois que la BMW X5 et tout le team X-raid sont la preuve d'un potentiel extraordinaire. Cette équipe mérite d'avoir un avenir dans cette discipline.»

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L’art de conduire Le freinage

UNE QUESTION DE PRESSION En cas d’urgence, seule une pression à fond sur la pédale de frein, doublée d’une manœuvre d’évitement, permet d’échapper au pire. Le pilote de Formule 1, Ralf Schumacher, nous dévoile les meilleures astuces enseignées dans les stages de pilotage BMW.

En F1, nous exploitons toujours tout le potentiel de nos voitures. C’est particulièrement vrai lorsqu’il s’agit de freiner – les disques en carbone des freins de ma Williams BMW FW25 sont toujours incandescents à l’entrée d’un virage. Par contre, en condition de circulation normale, les automobilistes ont plutôt tendance à ménager leurs voitures. Souvent, ils commencent par freiner en douceur pour accentuer ensuite la pression sur la pédale, au fur et à mesure qu’ils se rapprochent de l’obstacle. Cette méthode n’est pas adaptée aux situations de danger qui nécessitent, dès le départ, une décélération maximale.

C’est pourquoi tous les stages de conduite BMW débutent par un exercice de freinage. En cas d’urgence, le conducteur doit toujours freiner aussi vite que possible, en appuyant de toutes ses forces sur la pédale. Pas de panique, elle est conçue pour résister et ne risque pas de casser. Que la chaussée soit sèche ou humide, lorsqu’on freine à fond, les systèmes de régulation du train roulant sont toujours de la partie. L’action de l’ABS se manifeste par des saccades au niveau de la pédale et par un bruit de cognement qui accompagne la régulation.

Toutes les BMW sont équipées, de série, de l’ABS depuis 1991. Ce système empêche les roues de se bloquer, ce qui permet au conducteur de freiner tout en conservant la maîtrise directionnelle de son véhicule.

Si, malgré le freinage à fond, une collision est à redouter, le conducteur peut tenter, en dernier ressort, d’éviter l’obstacle. Juste avant d’entamer la manœuvre, il doit porter son regard sur la trajectoire d’évitement et non plus sur l’obstacle. En fixant ce dernier, il ne serait pas en mesure de repérer une alternative et irait droit à la collision. Avec l’ABS, il maintient la pression sur la pédale de frein, même durant la manœuvre d’évitement, jusqu’à immobilisation de son véhicule.

Sur toutes les nouvelles BMW, la fonction DBC (Contrôle Dynamique du Freinage) permet des freinage rapides. Lorsque le conducteur

retire brusquement le pied de l’accélérateur pour freiner, des capteurs signalent une situation d’urgence. La pression de freinage maximale est alors appliquée, même si le conducteur n’appuie pas à fond sur la pédale. Ainsi, les roues avant, mais aussi les roues arrière moins sollicitées, sont amenées plus rapidement dans la plage de régulation de l’ABS. Souvent, les conducteurs réduisent la pression de freinage dès qu’ils remarquent l’intervention de l’ABS. Ce faisant, ils augmentent inutilement la distance de freinage car, à ce moment-là, si les roues avant sont parvenues à leur limite de freinage, ce n’est pas encore le cas des roues arrière.

Les décélérations en courbe, particulièrement délicates, bénéficient de l’action du CBC (Contrôle de Freinage en Courbe), autre fonction du système de régulation DSC (Contrôle Dynamique de la Stabilité).

En cas de freinage d’urgence dans un virage, le train avant se trouve chargé plus fortement. Le véhicule est plus léger à l’arrière et a donc tendance à survirer (décrochement de l’arrière). Le CBC permet d’éviter ce dangereux tête-à-queue. Il répartit les forces de freinage, freine davantage les roues extérieures au virage et stabilise ainsi le véhicule.

Malgré tout, le CBC ne peut empêcher que, dans un premier temps, le virage soit accentué par le freinage. Cependant, le conducteur peut rapidement reprendre le contrôle directionnel de son véhicule lorsque la vitesse diminue.

Pour ce faire, il est important qu’il regarde vers le point d’inflexion du virage. En effet, on se dirige toujours là où l’on regarde. Tous les experts de la conduite sont unanimes pour dire qu’il faut s’exercer régulièrement à freiner en urgence. A cet égard, les stages de conduite BMW sont parfaits car on y apprend également à maîtriser les manœuvres d’évitement et à freiner sur sols mouillés. www.bmw.com/driver-training

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Active Life Vélo

LES DEUX ROUES BMW BMW souhaite également se démarquer dans les autres domaines de la mobilité en proposant des produits de qualité. C'est pourquoi la marque allemande a lancé récemment une gamme étendue de vélos et d’accessoires ainsi qu'un guide de randonnées pédestres et cyclistes.

Te x t e : A l e x V a n d e n B e r g h e

Kidsbike est aussi un «vélo évolutif». Une fois que le jeune parvient à obtenir une certaine stabilité, on peut facilement fixer une paire de pédales sur le cadre. Le dérailleur est également simple à monter. A la place du vélo d'apprentissage, vous avez alors un vélo d'enfant qui peut être utilisé jusqu'à l'âge de 6 ans. Pour les garçons, le vélo est bleu alors que pour les filles, il est rouge. Il est également équipé d'un casque de la même couleur. Lors de la conception du vélo, BMW a mis l'accent sur la sécurité et la solidité. Pour les enfants, il s'agit aussi bien d'un jouet que d'un moyen de transport. Sur la route, il doit donc être suffisamment sécurisant et résistant. C'est pourquoi il a été construit avec des matériaux solides et conçu en fonction de la constitution physique et des capacités des jeunes. Les poignées du guidon, par exemple, ont été dessinées de telle façon qu'elles épousent parfaitement la forme des mains des enfants. Tous les éléments du vélo ont été vérifiés en détail. La sécurité optimale est donc garantie et les parents peuvent, dès lors, laisser leurs enfants rouler en vélo en toute tranquillité.

Kidsbike: € 249 Le nouveau Kidsbike

City Bike Q3.T

Le très attendu Kidsbike de BMW est sorti au printemps. Le concept du «deux vélos en un» est inhabituel mais ingénieux. Dès ses deux ans, l'enfant peut utiliser le Kidsbike comme un vélo d'apprentissage. Le vélo se compose alors d'un cadre avec une selle, deux roues et des freins. Il est dépourvu de pédales car le jeune enfant ne sait pas encore se tenir en équilibre. C'est pour cette raison qu'il s'agit d'un vélo d'initiation car il permet à l'enfant de s'asseoir et d'apprendre à garder son équilibre en poussant le vélo avec ses pieds sur le sol. Mais le BMW

Le City Bike est souvent considéré, à tort, comme un vélo ordinaire. En effet, il n'est pas comparable à un vélo «tous usages». Il possède des caractéristiques spécifiques qui lui permettent d'être utilisable en ville.

Par exemple, lors de la construction du Q3.T, le poids du vélo a été limité afin que la puissance du coup de pédale soit productive au maximum. Avec un poids plume de 15 kg, le Q3.T est une référence dans cette catégorie. Cependant, un vélo de ville doit aussi être facilement manœuvrable. La structure, l'espace de virage de la roue avant (voir

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Active Life Vélo

Photo en détail Q4

Photo en détail Q4

image) ainsi que l'adhérence sur la route sont donc des paramètres importants. Dans le cas du Q3.T, cette adhérence est assurée par un télescope à fourchette à suspension en élastomère conçu par BMW. Ce système, confortable pour les bras, permet un contact optimal du vélo avec la surface de la route.

Un City Bike doit également être pratique. C'est pourquoi le Q3.T utilise les tuyaux pour faire passer les câbles qui servent à manœuvrer le vélo. Le feu arrière est intégré dans le porte-bagages et les garde-boue ont été spécialement créés par BMW dans le but de protéger davantage le vélo contre les giclées d'eau et de gadoue. Lorsqu'on enlève la roue avant, on peut aussi débrayer le garde-boue avant grâce à un mécanisme simple. Il est alors facile de ranger le vélo dans la voiture. Le Q3.T est disponible avec une chaîne de connexion pour 24 vitesses (en rouge et bleu) ou avec un moyeu de connexion avec 7 liaisons et un frein à rétropédalage (le cadre est alors de couleur argenté). Les deux versions proposent trois modèles différents: S jusqu'à 168 cm, M de 165 à 178 cm et L à partir de 174 cm.

Moutainbike Q4.S

La qualité du matériel va de pair avec le plaisir éprouvé lors de la pratique d'un sport. Cela ne vaut pas seulement pour une voiture de sport mais également pour un Moutainbike. Le confort, la sécurité et les prestations sportives sont autant d'éléments qui contribuent à la satisfaction du sportif. Le Q4.S est un vélo tout terrain créé et fabriqué de façon minutieuse. Les matériaux de haute qualité sont soudés à la main. Le cadre est composé de tuyaux en aluminium, conçus par BMW avec l'aide d'ingénieurs de la construction automobile. A l'endroit où les tuyaux ont été soudés, la soudure est restée visible. Le Q4.S est un exemple de solidité grâce à un ingénieux mécanisme démontable, breveté par BMW, qui facilite le transport du vélo. Le ressort de la fourchette avant attire tout de suite l'attention car il s'agit d'un véritable petit bijou. La suspension, de type Judy de Rock Shox, se détend sur une distance de

City Bike Q3.T: € 1099 (24 vitesses) € 1179 (7 liaisons et un frein à rétropédalage)

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Active Life Vélo

80 mm. La tension avant peut être réglée manuellement en fonction du parcours. Les chocs sont amortis par une plaque d'huile, ce qui assure un grand confort et un champ de manœuvre parfait, y compris dans les situations difficiles. Les différents éléments du vélo proviennent de la série Deore de Shimano, les jantes des freins hydrauliques sont de Magura et le vélo est disponible en couleur argent et bleu acier. Trois modèles différents sont proposés : S jusqu'à 168 cm, M de 165 à 178 cm et L à partir de 174 cm.

Moutainbike Q4.S: € 1 299 Un sac à dos pratique

BMW a conçu des vêtements et un assortiment complet d'accessoires pratiques et solides pour le vélo mais également un séduisant sac à dos.

Le design est novateur et correspond aux besoins du cycliste amateur.

Les ceintures ajustées au niveau des épaules et des hanches ont été spécialement conçues pour une longue utilisation. De plus, le sac à dos Bike est pourvu d'une série de poches intérieures et extérieures, d'un porte-bouteille et d'un porte-casque escamotable. Le matériel réfléchissant assure, quant à lui, une parfaite sécurité.

Sac à dos Bike: € 94,00 L'Asphalte scintille

De nos jours, la combinaison vélo, auto et voiture, marche à pied a le vent en poupe. Il existe de nombreuses formules pour connaître davantage sa région ou son propre pays. Sous le titre «L'Asphalte scintille», BMW a rassemblé une série de randonnées à vélo, de circuits pédestres et de charmants hôtels. Ce guide utile et bien présenté est édité par Touring/Lannoo. Les 75 circuits sont étendus aux 10 provinces belges et à la région de Bruxelles capitale. Ils sont présentés aux lecteurs avec une série de détails pratiques, un plan clair, des itinéraires précis et des photos d'ambiance. Quelque 100 hôtels charmants et Bed & Breakfasts – accompagnés de photos, d'un court descriptif et des coordonnées – complètent l'offre. Dès que vous aurez «L'Asphalte scintille» entre vos mains, vous serez saisis d'une irrésistible envie de partir. Vous effectuerez tout d'abord une partie du trajet en voiture et puis vous continuerez à pied ou à vélo. Les idées d'excursions de ce guide vous permettront de découvrir les plus beaux coins de votre région.

L’Asphalte scintille: € 25,00

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Techno Talk Siège actif et ventilation active

UNE CONDUITE SÛRE DÉBUTE PAR UNE ASSISE CONFORTABLE Conduire une voiture requiert de la concentration. En effet, nous ne sommes pas les seuls usagers de la chaussée: de nombreuses personnes et voitures empruntent les mêmes routes. Nos chemins se croisent, une expression qu'il faut souvent prendre au sens littéral. L'intensité du trafic nous oblige à garder la tête froide et à ne pas relâcher l'attention. Des études ont démontré que la concentration est étroitement liée à la condition physique du conducteur à ce moment précis. Dès lors, il n'est pas étonnant que les constructeurs automobiles se soient, eux aussi, penchés sur le problème. Il s'agit en fait d'optimaliser le «facteur humain», point sur lequel les systèmes électroniques restent impuissants.

Te x t e : A l e x V a n d e n B e r g h e

BMW a créé deux accessoires innovateurs afin de vous per-

mettre de rester frais et dispos derrière le volant : le «siège actif» et la «ventilation active du siège». Le confort d'assise est l'un des facteurs qui déterminent la fatigue du conducteur. C'est la raison pour laquelle BMW a élargi les fonctions de base du siège standard – réglage longitudinal et en hauteur du dossier et de l'inclinaison du siège. Grâce à ses rembourrages latéraux élevés, le siège sport garantit un soutien latéral en toute situation. Le soutien des cuisses y a également été amélioré.

Les sièges confort offrent d'autres atouts : ils sont équipés d'appuietêtes à éléments latéraux réglables et d'un dossier avec réglage du sou-

Le siège actif, outil innovant au service de la sécurité active.

BMW est le seul à avoir découvert un système qui combine, de manière subtile, la détente des muscles et l'augmentation de la concentration du conducteur.

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Techno Talk Siège actif et ventilation active

Grâce au concept de ventilation active de BMW, les ventilateurs ont été installés dans le siège de l'automobile et sont réglables sur trois intensités différentes. Le conducteur peut donc régler son siège à température idéale en quelques secondes seulement.

maintenir ainsi la souplesse du bas de la colonne vertébrale et des muscles.

Ces légères pressions assurent une meilleure irrigation sanguine, sans que le conducteur ne soit contraint de changer de position.

Le principe du «siège actif» repose sur deux chambres à fluide hydraulique, situées sous l'assise.

Une pompe transvase très lentement le liquide des chambres de gauche à droite et inversement.

tien des épaules. En outre, les repose-tête peuvent être ajustés en hauteur, la largeur de l'accoudoir peut être modifiée et le siège confort est muni d'un soutien lombaire. Enfin, les ajustements, tant du siège conducteur que passager, peuvent être mémorisés.

Siège actif

Le nouveau «siège actif» va encore plus loin. A quel problème de base le conducteur est-il confronté? Le fait de rester en position assise pendant longtemps, notamment lors de longs trajets sur autoroute, provoque un raidissement des muscles dorsaux. La circulation sanguine de la colonne vertébrale et des muscles dorsaux qui en dépendent n'est pas suffisante. Il en résulte une sensation de fatigue et ces symptômes peuvent nuire aux réflexes.

Indépendamment de la sensation de douleur, la fatigue dorsale représente aussi un danger. Le conducteur y résiste de manière spontanée, en changeant de temps à autre de position de conduite. Cependant, ce n'est certainement pas la bonne solution car il s'écarte ainsi de la position assise idéale.

Comment résoudre ce problème? Certaines études médicales démontrent qu'un très léger basculement du bassin suffit pour éviter les douleurs dorsales et les phénomènes de fatigue.

BMW a tenu compte de ces résultats en mettant au point un système dans lequel les parties gauche et droite du coussin s'élèvent et s'abaissent de manière cyclique. Ces petits mouvements perceptibles sont suffisants pour faire légèrement bouger le bassin en permanence et

Les deux coussins qui se trouvent sous le siège permettent au siège actif de s'élever et de s'abaisser de manière cyclique.

Le «siège actif» est une invention simple mais géniale. Les utilisateurs qui l'ont testé à l'occasion de longs trajets ont pu noter une différence spectaculaire.

Les systèmes de massage intégrés aux sièges ont la particularité de détendre à ce point le conducteur que ce dernier en relâche son attention. BMW est le seul constructeur automobile à être parvenu à concevoir un système combinant, avec subtilité, les fonctions de détente et d'accroissement de la concentration. Le résultat? Le «siège actif» au service d'une sécurité active.

Ventilation active du siège

Les conducteurs soucieux de leur confort d'assise seront dès lors intéressés par la «ventilation active du siège» de BMW, qui intègre un système de ventilation dans les coussins du siège conducteur.

Les trois différents réglages d'intensité des neuf ventilateurs – 4 dans le dossier, 4 dans le coussin d'assise et un dans le soutien des cuisses (pas visible sur le dessin) – permettent de porter le siège à une température agréable, en un minimum de temps.

La ventilation peut, elle aussi, jouer un rôle important en ce qui concerne la fatigue du conducteur. Si les sièges sont trop chauds, le conducteur transpire, ce qui risque de nuire à ses réflexes. Si l'on évite la sueur, le conducteur se sent plus à l’aise et – un détail, quoique! – ses vêtements se chiffonnent moins.

Une simple pression sur le bouton du siège actif suffit à activer la fonction: les mouvements du siège permettent de faire légèrement bouger le bassin en permanence, ce qui permet d'éviter les phénomènes de fatigue.

Pour la BMW Série 3, la «ventilation active du siège» est disponible en kit de montage post-usine.

Pour les Série 5 et 7, elle est disponible en option, tout comme le «siège actif».

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Moto BMW R 1200 GS

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Moto BMW R 1200 GS

L’APPEL DE LA NATURE Avec la nouvelle BMW R 1200 GS, l’aventure commence, dans les Andes péruviennes, là où s’arrête la route.

Te x t e : R i c h a r d S o n n b e r g

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Moto BMW R 1200 GS

Dans un air pur et raréfié, quel plaisir de piloter: au nord-ouest de Cuzco, le massif montagneux de la cordillera Vilcabamba culmine à plus de 6 000 m (ci-dessous). Dans les tropiques aussi, la pluie se transforme en neige à cette altitude (à gauche).

«Attendez un instant». Le jeune Péruvien pose ses deux grandes corbeilles et fouille dans sa poche. Il en ressort… un appareil photo

numérique. Nous lui demandons pourquoi il veut nous photographier.

Avec son objectif, il nous vise, nous et nos motos : «Elles sont si belles vos motos, il faut que je les montre à mes copains», dit-il.

De très bonne heure le matin, nous parcourons les rues de Cuzco, l’une des plus belles villes du Pérou. Avant de nous mettre en route pour une première excursion, nous nous baladons dans les ruelles étroites et pavées de l’ancienne capitale des Incas. C’est sur la Plaza de Armas, le centre géographique et culturel de Cuzco, que nous rencontrons notre ami photographe. C’est ici aussi que bat le cœur de la ville; de nombreux commerçants y vendent toutes sortes de choses – comme, par exemple, un choix inimaginable de volailles, de légumes et de bonnets péruviens en alpaga.

Nous sortons de la ville et prenons la direction du nord en passant par l’un des cols les plus élevés et les plus dangereux du monde. Em56 BMWMagazine

prunter ce trajet à moto est une véritable aventure, même pour les habitués les plus chevronnés. De plus, l’air en altitude se raréfiant, nous éprouvons de légers vertiges.

Il n’y a qu’une seule piste grimpant toujours plus haut. Les cassis détrempés se terminent par des pierres grosses comme le poing et les dos d’âne alternent avec les blocs de pierre. La GS suit sa trajectoire en toute sérénité. La suspension amortit avec souplesse les irrégularités. De temps à autre, le sabot protège-moteur heurte une pierre mais remplit parfaitement son rôle en amortissant les chocs. Nous avons la chance d’être fin août, c’est-à-dire en hiver, car cette piste dangereuse de terre battue et d’éboulis n’est praticable qu’en saison sèche.

Dès les premiers kilomètres, le nouveau moteur de la R 1200 GS

démontre ses capacités par rapport au 1150 cm3 du modèle précédent : il est plus puissant (100 ch contre 85) et présente également une remar-

Moto BMW R 1200 GS

NOUS APPRÉCIONS LA REMARQUABLE MANIABILITÉ DE CETTE MOTO. AUCUNE GS N’AVAIT FAIT PREUVE D’UNE TELLE PRÉCISION JUSQU’À PRÉSENT. quable constance. Malgré une cylindrée plus élevée et un nouvel arbre d’équilibrage, il pèse, surtout, quelque trente kilos de moins.

A propos de perte de poids, un technicien BMW nous a relaté une petite anecdote concernant un bidon bleu de 30 l, posé dans un coin du bureau pendant tout le développement de la R 1200 GS. Le but était de rappeler aux ingénieurs quel était l’objectif fixé : la nouvelle GS devait peser 30 kilos de moins que sa devancière. Le résultat est plus que probant. Les responsables du développement ont réétudié chaque détail en termes de fonctionnement, de dimensions et de poids. 30 kilos de moins, ce n’est pas rien. Pour une moto de la catégorie GS, cela représente plus de 10% du poids total.

Nous apprécions la remarquable maniabilité de cette moto mais nous ressentons une tension extrême, à chaque mètre parcouru avec prudence. Il nous faut rester concentrés car le précipice nous rappelle sans cesse que la moindre erreur de pilotage, la moindre faute d’inat-

tention auraient des conséquences fatales. Cependant, nos efforts sont récompensés par une vue splendide : une vallée verdoyante s’étend à nos pieds tandis qu’en face de nous, les sommets enneigés dominent les flancs dénudés des montagnes.

Le soir, lorsque nous arrivons dans un petit village, nous sommes chaleureusement accueillis par la population locale. Elle nous invite à passer la nuit dans l’une des modestes cabanes du village. Auparavant, nous discutons de moto, en compagnie de quelques villageois intéressés. Même après plusieurs années, la passion du motard pour sa moto reste intacte et il la contemple toujours avec la même attention qu’au premier jour, découvrant sans cesse de nouveaux détails. Dans le cas de la toute nouvelle R 1200 GS, les raisons de s’émerveiller sont nombreuses. Le pare-brise à cinq niveaux de réglage, les habillages latéraux amovibles grâce à des fixations rapides, le moyeu arrière creux, l’échappement ovale avec catalyseur, les commodos au design nouveau et le BMWMagazine 57

Moto BMW R 1200 GS

BMW R 1200 GS

Le sigle GS est composé de «Gelände», en français «tout-terrain», et «Straße», en français «route».

Il décrit parfaitement la polyvalence de cette moto.

garde-boue avant en parfaite harmonie avec la ligne du réservoir. Tout cela nous ravit, tout comme les villageois qui acquiescent à chaque fois que l’on pointe quelque chose du doigt.

Après un crochet au nord, nous repartons vers le sud. L’étape de 380 kilomètres de Cuzco à Puno nous emmène à travers des vallées verdoyantes très encaissées. Il y a peu de lacets mais beaucoup de virages à 90 degrés qui, tantôt s’élargissent, tantôt se rétrécissent en sommet de courbe. Nous prenons de l’angle sans difficulté dans les virages. La moto répond à nos injonctions de manière contrôlée.

Aucune GS n’avait fait preuve d’une telle précision jusqu’à présent.

Nous en avons le cœur net lorsqu’un virage à droite s’avéra encore plus serré que les autres et qu’à la sortie, un véhicule surgit en sens inverse.

Dans un mouvement souple, nous prenons encore davantage d’angle et, contre toute attente, aucun crissement du repose-pied sur l’asphalte ne se fait entendre – la garde au sol a été nettement augmentée par rapport au modèle précédent.

Des deux côtés, la piste est bordée de champs en pente cultivés et ce, à 4 500 mètres d’altitude! En franchissant plusieurs cols, parfois couverts

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Moteur Cylindrée Puissance Couple Vitesse max.

Poids à vide Capacité du réservoir

bicylindre à plat 1170 cm3 74 kW (100 Ch) 115 Nm (5 500 tr/min) 205 km/h 225 kg 20 l

de neige, nous finissons même par dépasser les 5000 mètres, au-dessus du niveau de la mer. Un coup d’œil sur le compteur kilométrique nous révèle que nous avons déjà parcouru plus de 150 kilomètres, bien que nous ayons l’impression que c’était beaucoup moins. Détendus, nous profitons avec plaisir de la position assise confortable et nous réjouissons à l’idée que le réservoir de 20 l nous assure une autonomie de plus de 300 km.

Entre-temps, nous nous retrouvons en tout-terrain pour mettre les qualités de la GS à l’épreuve dans cette discipline. Une heure plus tard, nous repartons, fourbus mais ravis. Avant d’arriver à Puno, un point de vue magnifique nous attend sur le lac Titicaca, dont les flots d’un bleu profond scintillent sous le soleil à 3 810 mètres d’altitude.

Après avoir parcouru près de 400 kilomètres, loin de toute civilisation, pris de nombreuses photos et sué sang et eau lors de nos escapades en tout-terrain, rien ne saurait nous empêcher de piquer une tête dans le lac, même à une température de l’eau n’excédant pas les six degrés. Au contraire, nous profitons d’un petit rafraîchissement glacial – mais seulement après nous être un peu réchauffés près du moteur encore chaud de notre R 1200 GS. www.bmw-motorrad.be

Personnalités BMW Juliane Wolf

L’HYDROGÈNE: LE CARBURANT DE L’AVENIR? En route vers l’avenir avec CleanEnergy: Juliane Wolf dirige le service «Energie, Carburants et Infrastructures» chez BMW. Te x t e : M a n f r e d J e r z e m b e k Photo: Robert Fischer

La première station-service hydrogène publique intégrée est en passe de voir le jour à Berlin. Elle est construite par un consor-

tium, le Clean Energy Partnership (CEP), constitué de neuf entreprises industrielles, dont BMW Group, et le gouvernement fédéral allemand.

«Notre but est de créer une station-service où des mécaniciens pourront se familiariser avec les pratiques courantes d’un atelier d’entretien de véhicules fonctionnant à l’hydrogène», explique Juliane Wolf à propos du projet. Cette chimiste dirige le service «Energie, Carburants et Infrastructures» chez BMW et a l’intime conviction que l’hydrogène assurera à long terme une mobilité durable et propre.

Juliane Wolf a débuté chez BMW en 1987 : «Lors de mon entretien d’embauche, on m’a dit qu’il fallait mettre sur pied un tout nouveau service dans lequel les questions de sécurité sur le lieu de travail et la protection de l’environnement tiendraient une place importante.» Oser innover et découvrir l’inconnu sont des leitmotivs dans de la vie de Juliane Wolf. Car cette Allemande, originaire de Souabe, a toujours fait preuve de curiosité et d’ouverture d’esprit : «J’ai toujours eu un goût prononcé pour le travail scientifique.» A l’école, elle souhaitait déjà «travailler plus tard, là où on crée les nouveautés». Son souhait est devenu réalité. Après avoir écrit un mémoire de fin d’études sur la chimie textile, elle cherche à relever de nouveaux défis et accepte de travailler pour l’Institut Max-Planck de Stuttgart. Elle opte pour la recherche en physique de l’état solide. «J’y ai passé ma thèse de doctorat en faisant de la chimie inorganique ma spécialité.»

En débutant chez BMW, elle peut enfin mettre en pratique ses connaissances dans les domaines les plus variés. «Nous devions donner une appréciation sur les matières les plus diverses. Cela allait des peintures aux huiles pour moteurs en passant par les adhésifs.»

L’équipe ne compte alors que trois collaborateurs, de véritables pionniers. Juliane Wolf perfectionne le système informatique de son service, qui est rapidement repris pour toute l’organisation sous le nom de ZEUS. «Nous avons choisi ce nom grec parce qu’à l’époque, le responsable de l’équipe était grec. Aujourd’hui, je serais certainement plus audacieuse et j’appellerais le projet HERA», résume-t-elle en riant.

Hera était l’épouse du Père des Dieux et avait également une forte personnalité. Peu de temps après avoir participé à la mise en place de la nouvelle usine BMW à Spartanburg en Caroline du Sud, la famille de Juliane Wolf s’est agrandie : «Après la naissance de mon enfant, j’ai voulu retravailler le plus rapidement possible.» Mais comment faire?

«J’ai été l’une des premières, chez BMW, à profiter des avantages du télétravail». Elle apprécie aujourd’hui encore de pouvoir travailler chez elle pour «concilier travail et famille».

Depuis quelques années, Juliane Wolf se consacre à la recherche sur l’hydrogène. Dans le cadre du projet unique au monde Clean-

Energy de BMW Group, elle peut faire preuve de créativité. C’est à nouveau, pour elle, une expérience très enrichissante : «Un brin de liberté, une certaine marge de manœuvre pour pouvoir m’épanouir et un garde-fou : voilà ce qui compte pour moi.» En d’autres termes, la générosité, les idées audacieuses et la faculté de se projeter dans l’avenir font la particularité de projets comme CleanEnergy. «Nous nous considérons comme ceux qui conduisent l’expertise technique et préparent les travaux d’un point de vue scientifique. D’une part, nous sommes responsables de l’analyse au sein de l’entreprise, en nous tenant informés des problèmes survenant dans les domaines techniques et en proposant nos solutions. D’autre part, nous discutons de ces problèmes avec les politiques en apportant des arguments scientifiques.»

L’organisation d’expositions dans le cadre de la Conférence de Kyoto sur les changements climatiques en 1997, la présentation du parc automobile fonctionnant à l’hydrogène en mai 2000 à Berlin mais aussi l’exposition temporaire sur l’hydrogène organisée pour le Deutsches Museum de Munich ont été les grands moments de sa carrière chez BMW. La mère de la petite Friederike, âgée de 8 ans, se réjouit particulièrement d’une chose : «Nous sommes en train de préparer une version de notre travail pour les écoles.» L’hydrogène dans les écoles? Juliane Wolf est d’avis qu’il n’est jamais trop tôt pour commencer. Car l’avenir www.bmw.com/cleanenergy est dans l’hydrogène.

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Event BMW Golf Cup International

DESTINATION SYDNEY! Le printemps annonce le retour de la BMW Golf Cup International.

Il s’agit déjà de la seizième édition d’une formule éprouvée et particulièrement appréciée des invités, qu’ils soient clients ou prospects, des divers concessionnaires BMW. Te x t e : C h r i s t o p h e W e e r t s

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Event BMW Golf Cup International

Il faut dire qu'en sus de jouer sur quelques-uns des plus beaux parcours de Belgique et du Grand Duché de Luxembourg, les joueurs amateurs sont véritablement encadrés de manière professionnelle tout au long de la saison. Accueillis par un petit

déjeuner qui réconforte les plus matinaux d'entre eux, la journée se termine sur une note festive grâce à l'apéritif au Champagne clôturant la remise des prix. A ce propos, au terme des finales belge et luxembourgeoise, le meilleur de chaque catégorie se verra convié par BMW Group Belux à défendre ses couleurs nationales lors de la finale internationale.

Pour la première fois, la BMW Golf Cup International se disputera «Down under». En effet, du 14 au 19 novembre, c'est en Australie que les meilleurs des 100 000 amateurs prenant part aux qualifications, disputées dans une quarantaine de pays à travers le monde, se rassembleront pour succéder, entre autres, à Daniel Bouton, vainqueur belge en première catégorie en 2003. Le New South Wales Golf Club, situé à vingt minutes du centre de Sydney, accueillera les 130 finalistes mondiaux. Créé il y a 75 ans, ce Par 72 se parcourt le long de la côte de l'océan Pacifique, ce qui implique la présence d'un vent fort et soutenu et, donc, un défi supplémentaire pour nos représentants.

Avant de partir pour l'Australie, nos joueurs devront se qualifier lors d'un des onze tournois précédant la finale belge. Cette année,

elle sera disputée sur le superbe parcours du Royal Golf Club des Fagnes à Spa, le vendredi 10 septembre.

Le premier tournoi de qualification disputé en Belgique aura lieu le 6 mai à Hulencourt, où fut disputée la finale belge en 2002. Par ailleurs, les golfeurs luxembourgeois auront également la possibilité de se qualifier lors de tournois organisés dans différents clubs grands-ducaux, avant de retrouver les joueurs belges lors de la finale nationale. En effet, Belges et Luxembourgeois se qualifieront, chacun pour leurs couleurs, lors de la finale à Spa, en septembre 2004.

Disputée en Single Stableford, la BMW Golf Cup International comporte habituellement trois catégories : deux pour les Messieurs (Hcp 0-12,4 et 12,5-28,4) et une pour les Dames (Hcp 0-28,4). Cependant, depuis 2003, une quatrième catégorie a été créee par BMW Group Belux. Cette dernière est réservée aux joueurs débutants ou n'ayant pas encore atteint un handicap leur permettant de participer à la compétition officielle. Classés au-delà du handicap 28,4, les joueurs peuvent se qualifier sur un parcours de neuf trous pour la finale belge. Au terme de celle-ci, le vainqueur (homme ou dame) accompagnera les trois finalistes belges à la finale internationale où il/elle participera au tournoi réservé aux accompagnateurs.

En Belgique, la BMW Golf Cup a toujours pu compter sur de fidèles sponsors.

Depuis son association avec BMW dans leur trophée commun, Laurent-Perrier figure au premier rang de ceux-ci. Les montres de prestige Corum et l'Hôtel Le Royal (5* à Luxembourg), rejoints par Loewe cette année, récompenseront les joueurs à l'issue de chaque manche.

Enfin, Singapore Airlines sera la compagnie officielle qui emmènera nos finalistes nationaux vers l'Australie.

Après avoir remporté la victoire en première catégorie Messieurs lors de la finale mondiale, disputée en novembre 2003 à Pehna Longa (Portugal), les finalistes belges tenteront certainement de se surpasser à Sydney.

Pour tenter sa chance lors d'une manche qualificative de la BMW Golf Cup, il suffit de s'adresser à un concessionnaire BMW qui possède toutes les informations utiles concernant une future participation.

Pour autant qu'il reste de la place car le nombre d'inscrits par tournoi est effectivement limité, afin de préserver le caractère incomparable de la BMW Golf Cup. Bien qu'il n’y ait pas de frais de participation, chaque joueur (détenteur obligatoirement d'une carte de la Fédération Royale Belge de Golf en cours de validité 2004) est invité à verser un montant de 30 euros à une œuvre caritative afin de valider sa participation. Cette année, il s'agit de la «Fondation Belge pour le Patrimoine Auto-Moto».

BMW GOLF CUP INTERNATIONAL PROGRAMME 2004 Brabant wallon Anvers Hainaut Anvers Flandre-Occidentale Flandre-Orientale Namur Liège Limbourg Anvers Brabant wallon Finale

Golf Club de Hulencourt 06/05 Bossenstein Golf & Polo Club 12/05 Royal Golf Club du Hainaut 24/05 Cleydael Golf & Country Club 03/06 Royal Oostende Golf Club 10/06 Royal Latem Golf Club 16/06 Golf Club du Château Royal d’Ardennes 23/06 Royal Golf Club du Sart Tilman 30/06 Limburg Golf & Country Club 05/07 Ternesse Golf & Country Club 09/08 Golf Château de la Tournette 23/08 Royal Golf Club des Fagnes (Spa) 10/09

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Top Ten Parkings

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Lorsque l’on pense parkings, on n’imagine pas forcément des chefs-d’œuvre architecturaux.

C’est, en fait, un jugement hâtif car certains sont très originaux et apportent des solutions créatives.

Nous avons déniché les plus beaux parkings du monde pour votre automobile.

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Top Ten Parkings

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PHOTOS : ARTUR/DIETER LEISTNER (1) ; ROLAND HALBE (1) ; WERNER HUTHMACHER (1) ; KLAUS FRAHM (1) ; ARCHITEKTURPHOTO (2) ; NIKOBE (1) ; CORBIS (1) ; LAIF (1) ; LOOK (1)

1 Miami – Floride/Etats-Unis Se garer facilement: dans le quartier de la finance à Miami, les visiteurs peuvent laisser leur automobile au parking et prendre le métro aérien «Metromover».

2 Lyon – France Parking souterrain situé sous la place des Célestins.

La rampe d’accès ressemble à un kaléidoscope. A la base du puits, un miroir tournant réfléchit la lumière.

3 Chicago – Illinois/Etats-Unis Les 20 premiers étages des tours Marina City, qui en comptent 60, abritent des parkings de luxe avec vue sur la Chicago River.

4 Hoboken – New Jersey/Etats-Unis Parking entièrement automatisé pour les riverains. On conduit son automobile sur une palette et le système de stationnement commandé par ordinateur fait le reste. Récupérer son véhicule prend entre 90 et 120 secondes.

5 Denver – Colorado/Etats-Unis Avec son toit spectaculaire, le parking de l’aéroport de Denver ressemble à un camp de tipis indiens.

6 Chichester – Grande-Bretagne Cette construction originale, située en bordure de la vieille ville historique, a rendu célèbre le bureau d’architectes BPR en 1989.

7 Chemnitz – Saxe/Allemagne Le parking de l’architecte star Helmut Jahn fait partie d’un concept visant à redynamiser le centre-ville de Chemnitz. De nuit, le bâtiment est illuminé uniquement de l’intérieur.

8 Wilhelmshaven – Basse-Saxe/Allemagne Façade du parking du centre commercial construit par les architectes hambourgeois Gerkan, Marg + Partner, après transformation de l’ancienne gare en 1997.

9 Singapour Dans la ville-Etat à la superficie réduite, conduire et surtout, se garer n’est pas une mince affaire. Le nouveau parking dans Chinatown vient à point nommé.

10 Stuttgart – Bade-Wurtemberg/Allemagne Porte d’entrée du parking à étages automatisé de la Posener Strasse 1. Sa mécanique entièrement apparente constitue le principal attrait de ce bâtiment protégé du vent et des intempéries uniquement par un système de panneaux en verre.

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PHOTOS: PETER SCHATZ/PS PRESS; PICTURE ALLIANCE DPA

Les brèves

BMW Concept M5

BMW CONCEPT M5, PUISSANTE SANS OSTENTATION Avec ses 500 ch (368 kW) et son couple de 500 Nm pour cinq litres de cylindrée, le moteur V10, capable de monter haut en régime et étroitement apparenté au moteur de Formule 1 BMW, confère à la BMW Concept M5 une puissance phénoménale sous une robe discrète. L’automobile est présentée au Salon automobile de Genève. www.bmw.com/genevamotorshow

LA F1 EN VILLE Vie PUMA habille le BMW WilliamsF1 Team. Nouveau partenaire officiel, le fabricant d’articles de sport fournit à l’écurie chaussures, vêtements et combinaisons de course. Les fans de F1 ne seront pas en reste. PUMA a développé, avec le BMW WilliamsF1 Team, une collection d’articles mode haut de gamme pour la ville. La collection PUMA for BMW WilliamsF1 Team est disponible chez les Concessionnaires BMW, dans la boutique BMW Pit Shop et dans les PUMA Concept Stores. www.bmw.williamsf1.com

FEUX DE STOP BI-INTENSITÉ Introduits d’abord aux Etats-Unis, les feux de stop bi-intensité sont à présent homologués également en Europe et dans de nombreux autres pays. Dans la plupart des nouveaux modèles BMW, cet équipement de sécurité est déjà intégré de série. Les nouveaux feux s’allument avec plus ou moins d’intensité en fonction de la pression du pied sur la pédale de frein. Le conducteur qui suit la BMW peut ainsi faire la différence entre un léger freinage et un freinage énergique, ce qui limite les risques de collision.

Technique www.bmw.com/bmwe/pulse/ technology/lexicon

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Les brèves

Film

PALPITANTE COURSE POURSUITE

PHOTO: CINETEXT

Michael Jennings (Ben Affleck) est un génie de l’informatique. Il travaille sur des projets top secrets commandités par des groupes de haute technologie. A l’issue de chaque mission, il est grassement payé et reçoit un «paycheck» – tel est le titre du film – puis sa mémoire est effacée. Mais cette fois, au lieu des millions de dollars habituels, il touche une enveloppe remplie d’objets hétéroclites et est traqué par des tueurs. Jennings prend la fuite avec sa petite amie, Rachel Porter (Uma Thurman), sur une BMW R1150R Rockster. Cette course poursuite de dix minutes à travers des tunnels et un labyrinthe de conteneurs est menée de main de maître par le roi du film d’action, John Woo (The Hire), avec son lot de surprises qui tiennent le spectateur en haleine. La BMW Rockster a été choisie pour ce rôle à couper le souffle en raison de son excellente maniabilité. www.paycheckmovie.com | www.bmw-motorrad.be

Série 5 Touring

PREMIÈRE MONDIALE À GENÈVE Synthèse de dynamisme, d’élégance et de polyvalence, la nouvelle BMW Série 5 Touring a fêté sa première mondiale au Salon de l’automobile de Genève (du 4 au 14 mars). Son hayon s’ouvre et se ferme automatiquement et elle peut être équipée en option d’un grand toit panoramique en verre. Alliant toutes les qualités de la BMW Série 5 Berline, doublées d’une plus grande adaptabilité, la BMW Touring est l’automobile idéale pour les activités professionnelles, la famille et les loisirs. www.bmw.com/genevamotorshow www.salon-auto.ch

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Les brèves

JEAN-MICHEL MARTIN s.a.

10 ANS DE PASSION AUTOMOBILE, ÇA SE FÊTE! Depuis 10 ans, Jean-Michel Martin est concessionnaire BMW à Bruxelles. Cet anniversaire a été célébré avec faste, en janvier dernier, lors d'une soirée exceptionnelle. Plus de 1 000 personnes s'étaient déplacées pour admirer les bâtiments entièrement remis à neuf. Parmi l'assistance, on a pu remarquer la présence du bourgmestre de Woluwe-Saint-Pierre, Jacques Vandenhaute, du Secrétaire d'Etat à la Région bruxelloise, Willem Draps et du Directeur Général de BMW Group Belux, Philippe Dehennin.

Soucieux d'améliorer sans cesse le service offert à sa clientèle, Jean-Michel Martin a profité de l'occasion pour transformer l'ensemble de ses bâtiments. La superficie de la concession a donc été doublée et s'étale, à présent, sur une surface de plus de 3 500 m2. Deux showrooms accueillent les différents modèles de la marque allemande, l'un deux étant exclusivement réservé à MINI. Un nouvel espace a également été créé pour les automobiles d'occasion. Quant à l'atelier flambant neuf, il est ultra-moderne et équipé des dernières technologies. Située sur le site urbain de Stockel, la concession a été rénovée dans le souci du respect de l'environnement. Les bâtiments sont modernes mais dépourvus de tout aspect industriel. A l'extérieur, les briques de la façade ont été conservées tandis que l'aménagement intérieur privilégie sobriété et luminosité. Lors de l'inauguration, les invités ont également pu découvrir les nouvelles BMW Série 6 et BMW X3, ainsi que l'Alpina Roadster S. Jean-Michel Martin s.a.

Rue François Desmedt 96 1150 Bruxelles Tél: 02 772 08 20

Concession

Fax: 02 772 12 56 info@jmmartin.net.bmw.be www.jmmartin.bmw.be

VAN AVONDT s.p.r.l.

UNE CONCESSION FLAMBANT NEUVE

Concession

Située à Herent, la concession BMW a été créée en 1971 par le père Van Avondt et ses deux fils. Après quelques années, l'un des fils a ouvert sa propre concession à Bruxelles, dans la commune de Jette, tandis que le second a repris la direction de la concession à Herent.

Ce dernier a pris l'initiative de rénover l'entièreté de l'infrastructure en opérant une sérieuse remise en état, conforme aux nouvelles normes de BMW. Le showroom a été agrandi et s'étend, à présent, sur une surface de 700 m2. La réception et les espaces de livraison ont été entièrement rénovés, ainsi que les salles d'attente, les installations sanitaires destinées à la clientèle et les espaces sociaux réservés aux employés.

Les bureaux ont également été étendus. La raison de ces transformations est d'offrir aux clients un service plus performant dans un environnement agréable. Le 8 janvier dernier, une brillante réception a été organisée à l'occasion de l'ouverture officielle et la mise en service des nouveaux bâtiments. Les nombreux invités ont pu découvrir les nouvelles infrastructures et le service unique de Van Avondt. Ils ont également eu le privilège d'admirer, en exclusivité, les nouvelles BMW X3 et BMW Série 6.

VAN AVONDT s.p.r.l.

Tél: 016 49 98 70 - Fax: 016 49 98 90

Brusselsesteenweg 72

info@vanavondtherent.net.bmw.be

3020 Herent

www.vanavondtherent.bmw.be

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Concession

PATRICK SMETS s.a.

INNOVER POUR AMÉLIORER LE SERVICE Depuis 1996, Patrick Smets dirige la concession BMW de Lier, créée à la fin des années 50. Elle était alors installée dans un autre bâtiment. En 1991, la concession a déménagé à l'adresse actuelle et, en 1996, Patrick Smets a repris la direction et lui a donné son nom. Aujourd'hui, une grande partie de l'infrastructure a été rénovée et étendue afin d'offrir un service encore plus performant aux clients. Les MINI se sont installées dans le showroom existant et un nouvel espace a été conçu pour les modèles BMW. Patrick Smets dispose donc, à présent, d'une surface d'exposition d'environ 1500 m2. La réception a, elle aussi, été entièrement restaurée tandis que les bureaux et les locaux sociaux ont été agrandis. Quelque 1100 invités, parmi lesquels la direction de MINI et BMW Group Belux, étaient présents le 9 janvier dernier lors de la réception officielle d'ouverture pour découvrir les nouvelles infrastructures. Les BMW X3 et BMW Série 6 étaient également exposées en avant-première.

PATRICK SMETS s.a.

Aarschotsesteenweg 328 2500 Lier Tél: 03 482 21 51 Fax: 03 422 52 54 info@psmets.net.bmw.be www.smets.bmw.be

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BMW Série 7 Individual: L’exclusivité répondant aux exigences les plus pointues

NOUVEAUTÉS La BMW Individual constitue l’incarnation de l’exclusivité et de la séduction dans toute leur splendeur. Elle se caractérise par la performance maîtrisée et dynamique, l’élégance incomparable et la perfection absolue. L’artisanat à son apogée et des matériaux de qualité incomparable permettent de répondre aux demandes des clients les plus exigeants. Ces éléments s’appliquent tout particulièrement à la BMW Série 7 Individual.

L’association unique de la finition peinture Carbonschwarz, du très raffiné cuir BMW Individual Merino Platin et des garnitures intérieures Pianolack Schwarz garantit une chose: cette gamme d’équipements ne peut être surpassée. Bien sûr, elle possède des variantes; par exemple pour ceux qui souhaitent allier leur passion de la mer à leur fascination pour leur BMW. La BMW Série 7 Individual équipée du kit Maritime leur conviendra à merveille avec sa finition peinture métallisée Nachtblau, son cuir BMW Individual Merino Champagner. Et ses garnitures intérieures Acajou Maritime agrémentées de quelques notes discrètes d’érable leur donneront la sensation de se prélasser dans un yacht.

La BMW Série 7 Individual équipée de la ligne Maritime confère à la route des airs de croisière.

Vous pouvez, en outre, faire votre sélection parmi une gamme d’autres équipements comportant des compositions harmonieuses tels que des finitions de peintures fascinantes, des cuirs ou des garnitures intérieures qui combleront vos souhaits les plus exigeants. Presque tout est possible, qu’il s’agisse de l’interphone ou d’installations DVD, d’éclairages de lecture dans le revêtement de toit, de consoles centrales comportant table et compartiment bar ou encore une unité de communication multifonctions. La BMW Série 7 Individual possède l’espace nécessaire à tous les conforts. Y compris pour l’élégant humidificateur permettant à un Cohiba de voyager dans le même luxe que celui que mérite votre personne. Votre concessionnaire se tient à votre disposition pour vous fournir tous les détails à ce sujet.

N’hésitez pas à en apprendre plus via Internet en surfant sur www.bmw.be.

BMW Série 7 Individual: Peinture métallisée Carbonschwarz équipée de l’intérieur cuir Merino Platin et de garnitures intérieures Pianolack Schwarz.

BMW Série 7 Individual: Peinture métallisée Carbonschwarz équipée de l’intérieur cuir Merino Goldbraun et de garnitures intérieures Pappel Rubin.

BMW Série 7 Individual équipée de l’équipement Maritime: Peinture métallisée Nachtblau, intérieur cuir Merino Champagner et de garnitures intérieures en Acajou.