BMW Magazine FR 2004 4

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BMWMagazine 4 I 2004

LA NOUVELLE BMW SÉRIE 1 A l’épreuve du quotidien Moteur

Un six cylindres doté d’une technique révolutionnaire

Escapade

Traversée de charme en Moselle

K 1200 S

Maniabilité et performances redoutables


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Ode à la joie, tel est le slogan pour le lancement de la nouvelle BMW Série 1. Unique elle l’est certainement par sa conception exclusive qui, dans le segment des voitures compactes, lui confère un plaisir de conduire exceptionnel. Avec cette voiture, BMW complète son offre dans tous les segments d’exception dits « premium ». De la MINI à la Rolls Royce, il n’est désormais plus une catégorie automobile où BMW Group ne soit représenté. L’arrivée de BMW dans ce nouveau segment répond à cinq motivations très claires. Tout d’abord, il s’agit d’offrir une gamme de voitures se positionnant entre la MINI et la BMW Série 3, un modèle qui, depuis son introduction sur le marché en 1975, soit il y a presque 30 ans, a considérablement grandi. La deuxième raison réside dans le fait qu’à l’avenir, les produits premium seront ceux pour lesquels la demande sera la plus grande avec une croissance deux fois supérieure à celle des produits de masse. Une troisième motivation vient de l’analyse du marché qui démontre que le segment des voitures compactes est le plus important en termes de volume. Au sein des compactes, la demande pour les produits premium devrait augmenter de 50% d’ici à 2010. La Série 1 qui est un produit authentique à l’image de chaque BMW répond en tous points à la demande des clients pour davantage d’individualisation, de qualité et de différenciation. L’introduction de la Série 1 s’explique aussi par la possibilité de conquérir de nouveaux publics demandant des voitures sportives de haute qualité. Enfin, la Série 1 répond à l’attente des clients qui veulent une voiture à leur image, unique, grâce aux nombreuses possibilités d’individualisation. La BMW Série 1 est disponible en quatre motorisations (116i, 120i, 118d, 120d) auxquelles se joindra la 118i dans le courant du mois de décembre.

ODE À LA JOIE

En même temps, les investissements sur les autres séries se poursuivent avec toujours davantage d’intensité. Grâce à l’expérience acquise par le team X-raid et ses deux BMW X5 lors des deux derniers rallyes Paris-Dakar, nous introduisons cet automne un nouveau moteur turbo diesel à deux étages de suralimentation développant 272 cv avec un couple phénoménal de 560 Nm. Ce moteur exceptionnel, directement dérivé de la compétition, est à découvrir dès cet automne dans les BMW 535d, Berline et Touring. Les deux roues ne sont pas en reste puisque BMW Motorrad présente une première mondiale au Salon International de la Moto Intermot à Munich. La K 1200 S est le couronnement des modèles sportifs de la gamme Motorrad. D’une puissance de 167 cv et d’un poids de 248 kg, la K 1200 S répond aux exigences les plus élevées en matière de dynamisme et de performances routières. D’une personnalité totalement à part, elle incarne ce que BMW entend par moto de sport : une précision de pilotage et une agilité extrêmes, une puissance moteur et des performances routières exauçant tous les souhaits. Le tout doublé d’une maîtrise à la fois sûre et sereine de toutes les situations. Je voudrais accueillir les lecteurs luxembourgeois qui reçoivent pour la première fois leur BMW Magazine et les assurer de notre volonté d’être tout autant à leur écoute que nous le sommes pour nos lecteurs belges. C’est avec beaucoup de fierté que BMW Group Belux distribue ses produits au Grand-Duché de Luxembourg. Main dans la main avec nos quatre concessionnaires luxembourgeois, nous ne ménagerons aucun effort pour vous satisfaire. Vous souhaitant un automne riche en émotions positives, je vous prie de croire, cher lecteur, chère lectrice, en l’assurance de mes sentiments les plus dévoués.

Philippe Dehennin Administrateur Délégué Directeur Général BMW Group Belux

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SOMMAIRE

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L’épreuve de force La nouvelle K 1200 S : une technique révolutionnaire, des performances hors du commun et une maniabilité exceptionnelle.

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Une 16e édition éclectique Résumé d’une édition de la BMW Golf Cup International haute en couleur.

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Leçon de natation Ralf Schumacher explique comment réagir en cas d’hydroplanage.

EN COUVERTURE

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BMW Série 1: le test Un manager, un joueur de basket, un pilote de course, une ‘bookeuse’ et une famille ont essayé la nouvelle BMW Série 1 et font part de ce qu’ils en pensent.

RUBRIQUES

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Active Life - Pilotes en herbe Le constructeur met le monde de l’automobile à la portée des petits. Mais toujours dans le respect scrupuleux d’un critère fondamental : la sécurité.

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Techno Talk - Adapter à l’infini Avant même qu’une BMW Série 1 ne soit construite, son propriétaire peut commander un ensemble d’options qu’il souhaite y voir figurer. Une manière intelligente de personnaliser à l’infini.

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Top Ten - Ronds-points Dix exemples explicites de ce que la code de la route définit comme ‘carrefour à sens giratoire’.

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Les brèves - Tour d’horizon de l’univers BMW.

REPORTAGES

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Un moral en acier trempé Visite au siège luxembourgeois d’Arcelor, numéro un mondial de la sidérurgie. Michel Wurth, directeur éclairé, lève posément un coin du voile sur les rouages de l’entreprise.

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Six-appeal Un nouveau six cylindres en ligne a fait son entrée en scène sur la BMW 630i. Tout sur ce nouveau moteur aux performances exceptionnelles.

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Traversée de charme au Grand-Duché La Moselle, région délicieusement authentique, est placée sous le signe du vin. Reportage-découverte au cœur du terroir luxembourgeois à bord de la BMW X3.

BMWMagazine est une publication trimestrielle et le maillon entre les propriétaires BMW – automobilistes et motards – et BMW Belux. Son but est d’informer les propriétaires BMW sur la gamme des produits BMW. Indien u de Nederlandse editie van het BMW Magazine wens te ontvangen, gelieve ons dan het adreslabel terug te zenden. Vos données à caractère personnel nous permettent de vous tenir régulièrement informé des activités de BMW Belux. Sauf opposition de votre part, adressée à BMW Belux, ces données pourront être communiquées à des sociétés liées à BMW Belux qui pourront vous adresser des offres de produits ou services. Vous disposez à tout moment du droit d’accès et de rectification de ces données ainsi que du droit d’opposition. Le responsable du traitement est BMW Belux, Customer Relations, Lodderstraat 16 à 2880 Bornem qui vous garantit que vos données seront

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Unis pour le meilleur Des passionnés de BMW issus du monde entier présentent leurs modèles anciens, dont ils prennent le plus grand soin.

traitées en parfaite conformité avec la législation en vigueur en matière de vie privée. Editeur responsable, rédaction, réalisation, correspondance, régie publicitaire: Jacques Borgenon, BMW Belux, Lodderstraat 16 - Industriepark “De Vliet” - 2880 Bornem. Rédaction internationale:

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Toutes voiles hissées Le succès de la BMW Sailing Cup, rallye nautique organisé pour BMW Belux, ne cesse de grandir. Pour preuve, sa troisième édition, qui a eu lieu en juin dernier, a compté plus de 130 équipages.

Hoffman und Campe Verlag GmbH, München Rédaction belge: Roularta Publishing, Brussels Media Centre, rue de la Fusée 50, boîte 12, 1130 Bruxelles, tél. + 32 2 702 47 56 Rédacteur en chef: Nusrat Ahmad (nusrat.ahmad@roularta.be) Collaborateurs: Marc Emile Baronheid, Laurent Brandajs, Peter Geens, Kaat Kerkhove, Karin Laporte, Marjan Mannaert, Yves Merens, Patricia Mettens, Alex Van den Berghe, Hans Vanneste, Dominique Van Nieuwenhove,

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Une symphonie inachevée BMW a fait un retour remarqué aux célébres 24 Heures de Francorchamps après trois ans d’absence. Compte-rendu.

Christophe Weerts. Imprimerie: Roularta Printing, Meiboomlaan 33, 8800 Roeselare, tél. + 32 51 26 61 11

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Nouveauté BMW Série 1

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Nouveauté BMW Série 1

La nouvelle BMW est-elle aussi convaincante comme voiture de fonction à Genève que comme familiale à Copenhague? Fait-elle aussi bonne figure sur le circuit de Jerez que dans les rues de Milan? Offre-t-elle suffisamment d’espace à un basketteur francfortois?

BMW SÉRIE 1: LE TEST PHOTO: MATTHIAS KOSSLIK

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PHOTO: KAI-UWE GUNDLACH

Nouveauté BMW Série 1

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Nouveauté BMW Série 1

BMW SÉRIE 1 Une nouvelle dimension du plaisir de conduire. Sa transmission place la BMW Série 1 en tête de catégorie en matière de dynamisme de conduite. Comme toutes les propulsions, elle dispose d’une motricité optimale et d’une répartition équilibrée de la charge entre l’essieu avant et arrière.

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Nouveauté BMW Série 1

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Nouveauté BMW Série 1

BMW SÉRIE 1 PHOTO: ASTRID GROSSER

Ses performances ne laissent planer aucun doute: la BMW Série 1 est bel et bien une BMW.

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Joachim von Buchwaldt profite du temps passé dans sa nouvelle BMW 120d pour réfléchir et passer des coups de fil. «Grâce à la boîte automatique, la technologie Bluetooth et la commande vocale, on garde l’esprit libre pour conduire.»

PHOTOS: KAI-UWE GUNDLACH

LE TEST DE STYLE SUISSE - GENÈVE

CE QUI ME PLAÎT DANS LA BMW 120d Moteur diesel sportif

Le quatre cylindres de deux litres de la BMW 120d à rampe d’injection commune est particulièrement régulier et silencieux. Il délivre 163 ch/120 kW et un couple de 340 Nm, et consomme 5,7 litres aux 100 kilomètres. Volant avec touches multifonctions

Le téléphone et la radio sont commandés par des touches au volant. Deux touches peuvent être programmées librement. Interface Bluetooth-portable

La technologie Bluetooth permet de téléphoner dans la BMW Série 1 en gardant les mains sur le volant. Commande vocale pour les fonctions de téléphonie, de navigation et de divertissement

Le conducteur peut commander par la voix les principales fonctions de téléphonie, de navigation, de divertissement et de climatisation. Concept de commande novateur iDrive

De nombreuses fonctions de confort se commandent intuitivement d’une seule main via la molette iDrive. L’écran escamotable monté dans la partie supérieure du tableau de bord se trouve dans le champ visuel direct du conducteur. Affichage de l’échéance de remplacement des pièces d’usure (Conduction Based Service)

Un service sur mesure. Un affichage informe le conducteur et le garage de l’état des principales pièces d’usure. Aide au stationnement PDC avec signaux sonores

Des capteurs à ultrasons à l’avant et à l’arrière détectent les obstacles et préviennent le conducteur dès qu’il s’en approche.

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Joachim von Buchwaldt est ‘Corporate Affairs Manager’ d’une société de conseil genevoise. Il a noté ses impressions dans son agenda : 8h30 Je sors la nouvelle BMW Série 1 du parking souterrain. Elle a belle

allure parmi les autres automobiles – cela tient, entre autres, à la teinte de sa carrosserie : la teinte métallisée ‘Havanna’, un brun tout à fait original, qui lui confère style et modernité. 9h00 J’habite depuis longtemps à Genève. J’ai remarqué qu’ici les gens apprécient les voitures. Il faut dire qu’une fois par an, la ville accueille le Salon International de l’Automobile. J’ai l’impression que la BMW Série 1 plaît beaucoup aux Suisses. 9h20 J’ai un premier rendez-vous au bureau – un député polonais qui se fait conseiller en publicité. Le travail d’un ‘Corporate Affairs Manager’ est souvent comparable à celui d’un diplomate : les négociations doivent être menées dans le calme. 10h40 Je dois élaborer le plan d’un discours. Je me rends au bord du lac Léman et laisse vagabonder mes pensées. C’est très agréable de disposer d’une boîte automatique. Conduire permet de mettre de l’ordre dans ses idées. 11h15 Chemin faisant, j’ai le temps d’étudier la Série 1 de plus près. L’ordinateur de bord indique qu’en ce moment même, la BMW consomme moins de six litres de gazole. J’ai bien fait d’investir dans une BMW Série 1 : elle est belle, fiable et offre un excellent rendement. 11h30 Rendez-vous à l’hôtel pour un entretien. Ici, l’automobile est aussi une carte de visite. La BMW Série 1 fait souffler un vent nouveau dans le monde des affaires. 13h05 De retour au bureau, je gare la BMW Série 1 sur le parking réservé aux voitures de fonction. Grâce aux capteurs à ultrasons des deux parechocs, faire un créneau est un jeu d’enfant, même dans les espaces étroits. Un bip sonore indique l’espace qui reste devant et derrière le véhicule. 17h25 Je reprends le volant pour Gstaad où m’attend un rendez-vous d’affaires, suivi d’un dîner. En cours de route, je téléphone beaucoup et donne rendez-vous à un ami pour jouer au tennis.


Nouveauté BMW Série 1

Helena et Davide sillonnent Milan, la nuit. Dans la métropole du design, la nouvelle BMW 120d fait sensation. PHOTOS: LARS BOTTEN, CELLINA VON MANNSTEIN (1)

LE TEST DE BEAUTÉ A l’agence, pendant un casting pour une publicité. «A Milan, ce qui

compte avant tout, c’est la beauté», déclare Helena qui est ‘bookeuse’. Toute la journée, elle passe des mannequins en revue, examine des visages que l’on ne connaît qu’en photo. Helena, 27 ans, est anglaise. Elle travaille pour l’une des plus célèbres agences de mannequins du monde. «Les Milanais raffolent de tout ce qui est beau», affirme Helena. Après le casting, nous repartons vers le centre-ville au volant de la BMW Série 1. «Dans une ville aux rues étroites comme Milan, cette voiture compacte est idéale.» Helena est venue à Milan alors qu’elle était mannequin. Elle n’en veut pas, aujourd’hui, à la BMW de lui voler la vedette. «C’est une superbe voiture, à la fois moderne et élégante avec cette ligne de caractère qui court sur le flanc», déclare-t-elle. Puis, elle réfléchit un instant à la recherche d’un mot et finit par dire : ‘classy’, voulant dire à la fois ‘classique’ et ‘qui a de la classe’. Nous passons prendre Davide, mannequin également. Il se déclare prêt à prendre le volant. «C’est un nouveau modèle, n’est-ce pas?» demande-t-il les yeux brillants. Davide a rendez-vous avec Luca au restaurant. Contrairement à Davide, Luca n’est pas un fan de voiture. Cela ne l’empêche pas d’appuyer sur tous les boutons, de jouer avec le Controller iDrive et de caresser la planche de bord. «C’est beau. Les matériaux sont agréables au toucher.» Après le souper au Café Shu, la soirée se poursuit juste à côté, au ‘Mia Divina’. Plus tard, alors que Davide est le seul à pouvoir encore conduire, Helena s’assoit à côté de lui. Certains détails de la voiture l’ont séduite : «La ligne latérale donne l’impression d’une illusion d’optique. La teinte est superbe, à la fois discrète et brillante. J’adore.» La carrosserie est de couleur ‘Havanna’ et l’habitacle beige. Nous repartons dans la tiédeur de la nuit milanaise. Avant de rentrer, les noctambules vont faire le plein à la stationservice. Lorsqu’Helena revient vers la voiture, elle admire d’autres détails tels que le déverrouillage de la portière au contact de la poignée, pour lequel elle n’a même pas besoin de sortir la radiocommande de son sac : «C’est comme si la BMW vous reconnaissait.»

ITALIE - MILAN

CE QUI ME PLAÎT DANS LA BMW 120d Ligne sportive, rappelant celle d’une coupé

La puissance que dégagent les flancs de la BMW Série 1 prend sa source dans les surfaces étirées des vitres latérales et la ligne de toit basse. La ligne de caractère se déploie des passages de roues puissants aux feux arrière en passant par les portières. Typiquement BMW : les doubles naseaux typés, le pan coupé dit de Hofmeister dans la vitre de custode et les doubles projecteurs. Partie arrière puissante

Large partie arrière avec un hayon s’ouvrant en grand. La commande d’ouverture du hayon est intégrée au macaron BMW. Empattement long et porte-à-faux courts

Ils confèrent à la BMW Série 1 une remarquable tenue de route. Capot moteur allongé

Un trait typique de toutes les BMW, qui souligne la silhouette en rappelant celle d’un coupé et invite à découvrir ce qui se cache dessous. Nouvelles teintes et matériaux dans l’habitacle

Les combinaisons de teintes ‘Grau’, ‘Braun/Beige’, ‘Braun/Schwarz’ et ‘Schwarz/Beige’ en tissu ou en cuir offrent une grande liberté pour personnaliser la BMW Série 1. Teinte de carrosserie ‘Havanna’

La BMW Série 1 existe en quatre teintes unies et sept teintes métallisées. La teinte de carrosserie métallisée ‘Havanna’ est particulièrement élégante. Kit éclairage

Le kit éclairage comprend aussi l’éclairage dans les poignées de portières de la zone d’accès au véhicule pendant 20 secondes après le déverrouillage de la portière.

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PHOTOS: ASTRID GROSSER

Cédric est-il trop grand pour sa nouvelle BMW? Absolument pas! La BMW 120i convient parfaitement au basketteur. La clé dotée d’une fonction ‘mémoire’ retient tous les réglages du siège, des rétroviseurs, de la radio et de la climatisation.

LE TEST D’HABITABILITÉ ALLEMAGNE - FRANCFORT

CE QUI ME PLAÎT DANS LA BMW 120i Espace généreux

Dans la BMW Série 1, le conducteur et le passager avant disposent d’un espace confortable. A l’arrière également, les passagers ne se sentent pas à l’étroit. Fonction mémoire

La fonction ‘mémoire’ permet au conducteur de retrouver automatiquement ses réglages du siège, de la climatisation, des rétroviseurs extérieurs et de l’autoradio. Bouton de démarrage «Start/Stop»

Le moteur de la BMW Série 1 démarre grâce à un bouton ‘Start/Stop’. La radiocommande est insérée dans une fente au-dessous du bouton, ce qui désactive la sécurité anti-démarrage. En option : l’accès Confort. Pour ouvrir les portières et faire démarrer le moteur, il n’est pas nécessaire de prendre la radiocommande en main. Les portières se déverrouillent automatiquement lorsque le conducteur porte la radiocommande sur lui et appuie sur la poignée. Sièges sport avec réglage de la largeur du dossier

Le siège Sport à réglages multiples en option s’adapte à la morphologie de celui qui l’occupe. Les flancs se règlent individuellement. Système Hi-Fi

L’excellente restitution sonore du système Hi-Fi de la BMW Série 1 est due, entre autres, aux deux caissons de basses montés sous les sièges avant. En option, ce système peut être équipé d’un lecteur de MD. La prise AUX-IN permet de raccorder des appareils externes tels qu’un lecteur MP3.

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Cédric fait passer nonchalamment son mètre nonante-quatre par la portière. Il se coule sur le siège conducteur avec une grâce toute

féline. Ses longues jambes disparaissent sous la colonne de direction réglée dans la position la plus haute. Cédric a réglé la hauteur de son siège de manière à ce qu’il reste encore de la place pour glisser une balle de tennis entre sa tête et le pavillon. Les personnes de grande taille ont souvent des difficultés à trouver la bonne position. Il est rare que tous les réglages soient parfaits d’emblée. Il joue un moment avec les différents boutons de réglage électrique du siège jusqu’à ce que celui-ci seye parfaitement. Cela ne lui demande pas beaucoup d’efforts. La prochaine fois que Cédric prendra place dans la BMW Série 1 après que quelqu’un d’autre l’eut conduite, celle-ci adaptera automatiquement la position du siège à sa taille grâce à la fonction ‘mémoire’. Cédric revient de son entraînement où il passe deux heures par jour à soulever des haltères ou à faire des sit-ups et des pompes. Il doit être en parfaite forme pour les matchs du week-end, car il est ailier dans une équipe progressant en ligue régionale de basket-ball. Là, il appuie sur le bouton de démarrage et conduit la Série 1 à travers les rues de Francfort. Il manie la voiture comme s’il dribblait ses adversaires sur le terrain : il accélère brièvement, s’arrête, regarde, tourne et change de voie, le tout dans une parfaite décontraction. Il règle le régulateur de vitesse sur 60 km/h, le compte-tours indique quelque 2 500 tours/min. Cédric aime le chant du moteur lorsque celui-ci grimpe haut dans les tours. A partir de 4 000 tr/min, la BMW rugit comme une sportive de haut niveau, s’envolant dans les tours avec allégresse. «On ne s’en lasse pas», précise Cédric. Il allume la radio. La station passe de la publicité. Il appuie sur le bouton de commande vocale qui se trouve juste à côté du Controller iDrive, énonce à voix haute le nom de sa radio préférée que le système trouve automatiquement. La commande vocale de la BMW Série 1 évite d’avoir à manipuler des boutons. «On peut se concentrer entièrement sur la conduite.» Cédric se sent comme sur un terrain de basket : une précision parfaite pour un maximum d’efficacité.


PHOTOS: MATTHIAS KOSSLIK

Nouveauté BMW Série 1

Le pilote d’essai de Formule 1 Marc Gené dans la nouvelle BMW 120i. Sur le circuit sud-espagnol, il pousse la voiture jusque dans ses derniers retranchements: «La BMW Série 1 est très agréable à piloter. Elle semble scotchée au bitume.»

LE TEST DE LA FORMULE 1 L’écurie BMW WilliamsF1 est sur le circuit : le pilote Marc Gené

doit réaliser quelques tours d’essai au volant de la Formule 1... et quelques autres au volant de la BMW Série 1. Chaque fois que l’un des mécaniciens circule entre les énormes camions et le stand, il s’arrête pour jeter un coup d’œil à la Série 1 qui attend Marc Gené. «Tiens, cela ressemble à une BMW mais à aucun des modèles connus.» Peu à peu, les membres de l’écurie se risquent à demander s’il s’agit de la nouvelle BMW et souhaitent l’examiner de plus près. «Peut-on voir le moteur?» Une première personnalité sort du motor-home : Ralf Schumacher. «C’est la nouvelle Série 1?» demande-t-il déjà assis sur la banquette arrière. Il examine la finition, vérifie que l’espace aux jambes est suffisant. «Bien!» répète-t-il plusieurs fois. Il aimerait l’essayer mais n’a malheureusement pas le temps. «Quand sort-elle?» demande-t-il encore en partant. Marc Gené sort du stand. Au moment où nous allons nous élancer sur la piste, une BMW X5 se met en travers de notre chemin. Juan Pablo Montoya se penche à la fenêtre : «Eh, c’est quoi comme voiture?» demande-t-il en espagnol. «La nouvelle BMW, lui répond l’Espagnol Gené, tu veux l’essayer?» Mais Montoya est pressé lui aussi. Une fois sur le circuit, Gené démontre avec éclat ce qui différencie l’amateur du professionnel. Beaucoup de gens, notamment les conducteurs de BMW, aiment conduire de manière sportive. Marc Gené, lui, exploite au maximum les performances de la voiture. Il appuie énergiquement sur l’accélérateur. «La BMW Série 1 est très agréable à piloter, déclare-t-il, elle semble scotchée au bitume.» Gené apprécie tout particulièrement le petit volant, le train roulant sport, la suspension ferme. «Grâce à sa propulsion, la Série 1 affiche le dynamisme unique qui caractérise toutes les BMW.» Gené s’engage dans l’allée des stands et freine à fond. «Les freins réagissent à la perfection!» dit-il avant de monter dans la Formule 1 FW26. Lorsque l’on ne perçoit plus que le rugissement des plus de 900 chevaux dans le lointain, quelques mécaniciens s’approchent de la BMW Série 1 et demandent : «On peut l’essayer, nous aussi?»

ESPAGNE - JEREZ

CE QUI ME PLAÎT DANS LA BMW 120i Propulsion

La BMW Série 1 est la seule de sa catégorie à être propulsée par ses roues arrière. Ce type de transmission est idéal pour les voitures dynamiques et puissantes. Moteurs essence et diesel puissants

116i et 120i : moteurs essence 4 cylindres de 115 ch/85 kW et 150 ch/110 kW. 118d et 120d : moteurs diesel 4 cylindres de 122 ch/90 kW et 163 ch/120 kW. Direction précise, offrant une excellente perception de la chaussée

Une précision de direction unique caractérise les propulsions, car leurs roues avant n’ont pas à transmettre la force motrice à la route. Boîte de vitesse à six rapports

Les BMW 120i, 118d et 120d sont équipées de série d’une boîte à six rapports. BMW 120i avec Valvetronic

La commande entièrement variable de la levée des soupapes améliore les performances tout en réduisant la consommation et les émissions polluantes. Répartition idéale de la charge entre les essieux

Grâce au positionnement du moteur et de la boîte à l’avant, et de l’arbre de transmission et du différentiel à l’arrière, la répartition de la charge entre les essieux est remarquablement équilibrée (50/50). Train avant en aluminium

Aucune autre compacte n’est dotée d’un train avant aussi élaboré. Le recours à l’aluminium assure une très grande rigidité et un gain de poids. Train arrière à cinq bras

Le nouveau train arrière de construction allégée assure un comportement routier et un confort de roulement uniques dans cette catégorie.

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PHOTOS: LARS BOTTEN

Quatre Danois fêtent un anniversaire sur la plage. Mads et Andrea, les parents, et Strom et Ciska, les enfants, posent, devant le nouveau ‘membre’ de la famille, une BMW 120i. Grâce à une technique de sécurité intelligente à l’arrière, les petits sont comme dans un cocon.

LE TEST DE LA FAMILLE DANEMARK - COPENHAGUE

CE QUI NOUS PLAÎT DANS LA BMW 120i Quatre portes, un grand hayon

Quatre portes permettent d’accéder facilement à toutes les places, notamment à l’arrière. Une personne de 1 mètre 80 peut se tenir droite sous le hayon ouvert. Compartiment à bagages pratique

Le compartiment à bagages a un volume de 330 litres. Grâce aux dossiers de la banquette arrière rabattables asymétriquement (60/40), ce volume peut être porté à 1 150 litres. Coussins gonflables de sécurité frontaux et latéraux à l’avant, de type rideau pour la tête à l’avant et à l’arrière

Le conducteur et le passager avant sont protégés par un coussin de sécurité à deux niveaux de gonflage et par un coussin latéral intégré au dossier. Les coussins gonflables de sécurité rideaux pour la tête à l’avant et à l’arrière offrent une excellente protection en cas de collision latérale et contre les débris de verre. Contrôle Dynamique de la Stabilité DSC

A l’approche des limites d’adhérence, le DSC de série stabilise la BMW Série 1 en la freinant et en intervenant sur la gestion moteur. Feux de stop bi-intensité

La surface éclairée des feux stop s’agrandit en cas de freinage d’urgence. Ces feux stop minimisent les risques de télescopage. De la place pour trois sièges enfant avec fixations ISOFIX

Rapide, simple et sûre... la fixation pour sièges enfants ISOFIX est ce qui se fait de mieux dans ce domaine actuellement. Le système ISOFIX est proposé en option pour le siège passager et la banquette arrière. Pneumatiques à flancs RSC

Ces pneus permettent de continuer à rouler sur 150 km à une vitesse de 80 km/h maximum, même en cas de perte de pression totale des pneus.

Le soleil lance ses premiers rayons lorsque Mads se lève pour réveiller les enfants. Ils veulent aller à la campagne. Pendant que Storm et Ciska mettent le couvert pour le petit déjeuner. Mads s’active autour de la Série 1 dont il charge facilement le coffre grâce au grand hayon. Andrea dort encore, c’est son anniversaire aujourd’hui. Lorsqu’elle vient prendre son petit déjeuner, à huit heures, dans leur maison située dans une rue tranquille de Copenhague, Mads déclare : «La voiture est prête, nous partons tout de suite!» Le soleil brille, la BMW Série 1 resplendit tel un métal précieux. Mads s’y connaît en la matière puisqu’il est orfèvre. Le coffre est rempli au maximum: les sacs d’excursion côtoient le ballon de foot de Storm et un panier rempli d’affaires de plage. Storm et Ciska ont encore besoin de rehausseurs. Le petit va bientôt avoir six ans et la petite cinq. Ils sont maintenus par des ceintures à trois points d’ancrage. Et, en cas d’accident, ils seraient protégés par des airbags* et un système électronique de sécurité intelligent. De plus, une commande électronique permet de verrouiller les portières pendant le trajet – les petits sont comme dans un cocon. Mads a réglé la climatisation automatique sur 18 degrés – d’après la météo, il va faire chaud aujourd’hui. De son côté, Andrea préfère une température un peu plus douillette : elle règle le bouton sur 20,5 degrés. Elle met également en marche le chauffage du siège et apprécie que le dossier commence déjà à chauffer légèrement. «Où sont les affaires?» demande-t-elle à son mari au moment où ils s’engagent sur la nationale. «J’ai pu tout caser dans le coffre», répond Mads. Andrea se pelotonne sur son siège. «Mads, j’adore cette voiture. Ses dimensions sont idéales pour nous.» Une fois sortis de la ville, Andrea ouvre le toit coulissant en verre. La route longe prés, pâturages et lacs. La maison de campagne est située dans une lande boisée. Elle est rouge avec des fenêtres blanches à croisillons. A peine arrivés, les enfants dévalent la colline pour se rouler dans l’herbe. Les parents vont d’abord vers la maison pour ouvrir portes et fenêtres avant de rejoindre les enfants. * Coussins gonflables de sécurité

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Portrait Michel Wurth

UN MORAL EN ACIER TREMPÉ Directeur général d’Arcelor, numéro un mondial de la sidérurgie, Michel Wurth est un Luxembourgeois bon teint: peu enclin aux accès de lyrisme, pondéré, lucide, déterminé. Dans un marché en perpétuel mouvement, l’anticipation est une vertu cardinale.

La négociation est-elle partie intégrante de votre métier?

Michel Wurth: La négociation est affaire quotidienne. Je me définis comme un artiste de l’argent. Ces termes n’ont rien d’antinomique. Vous connaissez l’adage selon lequel il vaut mieux être riche et bien portant que pauvre et malade... Je pense que l’argent aide l’humanité à progresser. Une bonne table demeure-t-elle un élément positif de toute négociation?

Te x t e : M a r c E m i l e B a r o n h e i d Photos: Laurent Brandajs

MW: Elle la facilite, c’est certain. La négociation n’est pas nécessairement une confrontation. Elle doit déboucher sur un compromis acceptable par tous et, à fortiori, être constructive. Tout ce qui permet d’arrondir les angles est donc appréciable. Chaque négociation est différente et, dans toutes les hypothèses, la table de restaurant reste intéressante. Existe-t-il une manière luxembourgeoise de négocier?

MW: Ici, l’on tend plutôt à éviter la confrontation. Quand un pays est petit, il doit être conscient de sa faiblesse relative. Mais l’histoire du Grand-Duché de Luxembourg a montré que ce statut n’est pas incompatible avec l’obtention de succès. Notre contribution à l’avancée de l’Europe en est un bel exemple. En s’emportant lors d’une discussion, on diminue d’autant la part de la raison. Je préfère donc négocier avec rondeur.

Une grande organisation est toujours complexe. Les rôles et les processus doivent y être clairement définis sans, pour autant, brider les initiatives personnelles.

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Portrait Michel Wurth

doit avoir plus de liberté d’expression pour faire progresser l’entreprise.

Vous avez étudié à l’étranger, vous voyagez sans cesse... Qu’est-ce qui vous étonne dans la vie luxembourgeoise?

Le Directeur Général ressent-il une pression au quotidien?

MW: Le Luxembourgeois ne se pose pas de question en termes de comparaison avec les mentalités qui ont cours ailleurs. Il est un provincial – d’où son sérieux – et n’aime pas la prise de risques. Quand il est de retour au pays, après des études ou une carrière à succès menée à l’étranger, il se rappelle qu’il est d’abord un paysan. Qu’est-ce qui vous rend plus compétent?

Chaque membre doit avoir plus de liberté d’expression pour faire progresser l’entreprise.

MW: L’expérience. Les échecs et les succès – à condition de pouvoir les percevoir comme tels. Mais surtout les succès, qui sont de loin préférables, lorsqu’on travaille pour une organisation de la taille d’Arcelor. Le profil des managers d’Arcelor est défini avec soin et précision. Avantage ou formatage?

MW: Une grande organisation est toujours complexe. Les rôles et les processus doivent y être visibles et clairement définis, sans pour autant brider les initiatives personnelles. Je prétends que le formalisme et la liberté d’entreprise sont aisément conciliables. Il s’agit d’une question qui a été beaucoup discutée au sein d’Arcelor, puisque le groupe résulte de la fusion de trois entreprises et que l’intégration a été parfaitement réussie. L’étape suivante concerne la transformation de la société et l’une des questions majeures porte sur le fait que chaque membre

MW: Par la force des choses. La fonction implique des calendriers chargés, de nombreux voyages et quantité de réunions formelles. Le problème majeur consiste à bien gérer son temps. Mais le fait d’être sous pression rend généralement plus efficace; il faut simplement éviter qu’elle ne soit excessive. Je me considère comme l’animateur et le capitaine d’une équipe, ce qui implique le souci de donner le plus de latitude possible à mon entourage, pour me consacrer strictement à l’essentiel.

Comment piloter une entreprise? Comment motiver ses collaborateurs?

MW: Il faut avoir des idées claires et une organisation capable de les mettre en œuvre. L’organisation réside en premier lieu dans la mise en place d’équipiers. La motivation, elle, se puise dans le fait de vivre ensemble les projets, d’affronter ensemble les problèmes et de fêter ensemble les succès. Il ne m’arrive pas souvent de me séparer de collaborateurs et, si c’est le cas, je considère cela comme un échec. Si quelqu’un prend la décision de s’en aller, je me dis que j’avais fait un mauvais choix ou que l’équipe n’a pas fonctionné comme elle aurait dû le faire. Bien sûr, il existe parfois des raisons objectives à un départ. Quant à la confiance, elle est, à n’en pas douter, l’un des ciments d’une

Pour piloter une entreprise, il faut avoir les idées claires et une organisation capable de les mettre en œuvre.

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La motivation se puise dans le fait de vivre ensemble les projets, d’affronter les problèmes et de fêter les succès.

L’HISTOIRE DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG A MONTRÉ QUE LE STATUT DE PETIT PAYS N’EST PAS INCOMPATIBLE AVEC L’OBTENTION DE SUCCÈS société. Avec elle, la liberté d’entreprendre y est plus grande et le sentiment d’appartenance, plus fort.

La délocalisation est-elle un processus auquel une entreprise ne peut résister?

Fin décembre 2003, Arcelor employait 98.000 personnes dans le monde, dont six pour cent au Luxembourg. Pareille proportion constitue-t-elle le reflet fidèle de votre importance?

MW: Il y a cent ans d’ici, l’agriculture assurait cinquante pour cent de la richesse du Luxembourg. Aujourd’hui, elle ne représente plus qu’un ou deux pour cent, et ce, même si le volume de la production a augmenté. Cette diminution a permis le développement d’autres sphères. L’activité décroissante d’un secteur n’est donc pas nécessairement une mauvaise chose. La sidérurgie a plongé parce que l’industrie des services s’est développée. Les firmes de sous-traitance sont, pour beaucoup, situées à l’extérieur d’un pays, parce que les entreprises nationales se concentrent sur ce qu’elles savent faire le mieux. Le problème, lorsqu’une activité se déplace parce qu’elle n’a pas su maintenir sa compétitivité, c’est que la politique économique n’a pas été capable d’anticiper.

MW: Les chiffres montrent qu’Arcelor est une grande société internationale, servant essentiellement les marchés de la construction et du transport – nous sommes le premier producteur de tôle pour automobile – avec un chiffre d’affaires de 25 milliards d’euros. Luxembourg est le centre de décision! Le pays possède une grande tradition sidérurgique. Voici 30 ans, le secteur employait 30.000 personnes et apportait au produit intérieur brut luxembourgeois une contribution de trente pour cent qui est retombée aujourd’hui à deux ou trois pour cent.

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Portrait Michel Wurth

LA LIBERTÉ N’EST CERTAINEMENT PAS SYNONYME D’ABSENCE DE CONTRAINTE, CAR CELA EST CHOSE IMPOSSIBLE Vous êtes président de la Chambre de commerce du Luxembourg. Quels sont vos objectifs?

MW: J’ai été élu parce que Arcelor est la plus grande société du pays. Le monde économique luxembourgeois se sent donc bien représenté. Si les deux tâches sont indépendantes l’une de l’autre, on ne peut cependant nier qu’elles soient complémentaires. La Chambre de commerce est le porte-parole de l’économie luxembourgeoise. Elle entend réfléchir et agir dans la globalité, s’adresser au gouvernement, influencer la politique économique et favoriser l’avenir. L’accession du Luxembourg à la présidence de l’Union européenne en 2005 constitue-t-elle un événement favorable?

MW: Le Luxembourg a souvent tenté, avec succès, de trouver des compromis difficiles entre grands pays. Ses hommes politiques s’inscrivent dans la durée. L’influence luxembourgeoise est beaucoup plus importante que la taille du pays et, à fortiori, son poids politique, ne le laissent augurer. Nous voulons rendre l’économie la plus compétitive possible, dans l’optique 2010. En 2007, la ville de Luxembourg sera capitale européenne de la culture. Cela se fera-t-il avec la bénédiction d’Arcelor?

MW: Arcelor sponsorisera l’un ou l’autre événement. La ville a le pro-

Il est essentiel de pouvoir dissocier métier et vie privée. Je m’emploie donc à avoir une vie de famille la plus riche possible.

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Portrait Michel Wurth

jet d’inscrire ce statut dans le cadre de trois autres régions: la Lorraine, le Luxembourg belge et la Rhénanie-Palatinat, dans lesquelles les intérêts d’Arcelor sont représentés. Une entreprise citoyenne se doit de participer à de telles manifestations d’envergure, mais de manière discrète. Développez-vous une politique de mécénat?

MW: Nous avons conclu un accord de partenariat avec l’Orchestre Philharmonique de Luxembourg et nous finançons des concerts internationaux. L’orchestre s’est produit récemment à Tokyo et Séoul, car nous cherchons à établir des partenariats avec les pays dans lesquels Arcelor est implantée. Le projet n’est pas seulement culturel, mais également philanthropique. Ainsi, nous avons favorisé les greffes de moelle en France, par la mise en place d’une banque de données.

parce que le défi de l’intégration des étrangers – un peu plus d’un tiers d’habitants et deux tiers de travailleurs non luxembourgeois – a peutêtre été mieux géré dans ce pays. Quelle place y a-t-il pour le romantisme dans votre quotidien?

MW: Il est essentiel de pouvoir dissocier métier et vie privée. Je m’emploie donc à avoir une vie de famille la plus riche possible; c’est primordial pour mon équilibre. Et j’apprécie les arts – la sculpture plus particulièrement, pour sa plasticité. Je m’adonne également à la photographie. Comment concevez-vous la liberté?

MW: Ce n’est certainement pas l’absence de contrainte, car cela est chose impossible. Je définirais la liberté comme étant le fait de se sentir bien.

Un mécénat beaucoup moins spectaculaire que celui des banques...

Si vous vous voyiez offrir un congé sabbatique et un billet d’avion pour la destination de votre choix?

MW: Plus discret, assurément. Il faut savoir rester modeste. La politique des banques en la matière est plus directe, parce que leur fonds de commerce l’est également. Nous avons aidé la ville de Luxembourg à acheter une sculpture d’Henry Moore et, en remerciement, celle-ci a été installée en face de nos bâtiments.

MW: J’irais passer six mois en Asie. Sans hésiter. C’est là qu’ont lieu les plus grands changements actuels. L’Europe n’est plus au centre du monde. Observer ce qui se fait en Asie peut aider à comprendre comment nous devons nous adapter. La taille d’un pays ou d’une entreprise n’est pas nécessairement le critère majeur. Il importe d’être au moins aussi rapide que les plus rapides...

Un autre aspect surprenant de votre personnalité est votre engagement en faveur de la Croix-Rouge...

MW: Chacun, selon moi, doit se consacrer à une activité bénévole. Ici, la valeur ajoutée provient du caractère caritatif de la Croix-Rouge, de son engagement international humanitaire. Il n’y a pas d’adresse plus noble que la sienne. J’assure le secrétariat de l’antenne luxembourgeoise avec beaucoup de fierté et de conviction. Les champs d’intervention ne sont pas très différents ici, dans la mesure où nous souffrons des mêmes maux que les pays riches voisins. Avec une différence malgré tout: au Luxembourg, le chômage est nettement moins important,

Vous sentez-vous inquiet pour l’Europe?

MW: Non. Je constate simplement que les rigidités y sont parfois un peu trop grandes et les avancées un peu trop lentes. Mais si la pression est suffisamment forte, je suis persuadé que l’Europe trouvera les ressources nécessaires pour faire face. A 25 ans, elle est plus grande que les Etats-Unis d’Amérique et son potentiel est énorme. Aujourd’hui, le processus de décision n’est pas suffisamment efficace, mais je suis optimiste quant à l’avenir.

L’Europe n’est plus au centre. Observer ce qui se fait en Asie peut aider à comprendre comment nous devons nous adapter.

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Motorisation Six cylindres

SIX-APPEAL Le nouveau moteur six cylindres en ligne de BMW est le plus avancé de sa catégorie. Voici, dans le détail, les quatre principales innovations dont il bénéficie. Te x t e : M i c h a e l S e i t z

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Photos: Marcus Gaab


Motorisation Six cylindres

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Motorisation Six cylindres

LE CARTER DE VILEBREQUIN EN MAGNÉSIUM ET ALUMINIUM La présence de magnésium dans un alliage est synonyme de réduction de poids. Le carter de vilebrequin du nouveau moteur six

cylindres BMW représente une première mondiale. Il s’agit du premier carter de vilebrequin réalisé dans une combinaison de magnésium et d’aluminium monté sur une voiture de série. Le carter de vilebrequin est l’élément central du moteur. C’est lui qui reçoit les chemises des cylindres, mais aussi les conduits d’eau et d’huile pour le refroidissement. La partie inférieure du carter accueille les paliers supérieurs du vilebrequin. La culasse est vissée sur la partie supérieure. Le carter de vilebrequin représente la masse la plus importante du moteur. La mise en œuvre de matériaux légers pour ce composant permet donc d’obtenir une réduction de poids non négligeable. C’est la raison pour laquelle les carters de vilebrequin des moteurs essence de BMW sont depuis longtemps réalisés en aluminium. Pour faire mieux encore, les concepteurs ont également utilisé le magnésium qui représente un gain de poids d’environ 80 % par rapport à la fonte grise et de 35 % par rapport à l’aluminium. Et ils ont trouvé une solution ingénieuse : le magnésium n’étant pas un matériau idéal pour les chemises de cylindre et n’étant pas adapté aux sollicitations élevées à l’intérieur du moteur, un insert en aluminium a été mis au point. Cet insert est une sorte de noyau enveloppé de fonte de magnésium : il comprend les chemises des cylindres, la chambre d’eau et tous les assemblages vissés soumis à de fortes sollicitations. 26 BMWMagazine

Le développement du carter de vilebrequin en magnésium-aluminium n’aurait pas été possible sans l’expérience des spécialistes en fonderie de BMW. Ils ont commencé par mettre au point un alliage de magnésium radicalement nouveau. Tout le processus de fonderie a dû être modifié. Le responsable du développement de la fonderie à Landshut, Andreas Fent, en explique les spécificités : «A l’aide d’un poids de 60 tonnes, nous injectons le magnésium liquide en l’espace de six centièmes de seconde dans le moule pour coulée sous pression, correctement mis en température. Par ailleurs, pour chaque carter de vilebrequin, nous contrôlons si la liaison entre le magnésium et l’aluminium est bonne, à l’aide d’une technique aux ultrasons issue de l’astronautique.» Résultat de tous ces efforts : le carter de vilebrequin en magnésiumaluminium pèse 10 kilos de moins qu’un carter comparable entièrement en aluminium – une réduction de poids décisive. Pesant 161 kilos, le nouveau moteur est le six cylindres le plus léger de sa catégorie.


Motorisation Six cylindres

LA POMPE À EAU ÉLECTRIQUE Puissance en hausse, consommation en baisse. Une nouvelle

pompe à eau fait partie des principales innovations de ce moteur BMW. La fonction de cette pompe est de faire circuler le fluide de refroidissement entre le moteur et le radiateur. Contrairement à une pompe à entraînement mécanique, la pompe électrique ne sollicite aucunement le moteur. Elle fonctionne indépendamment du régime. Son débit est régulé en fonction des besoins en matière de refroidissement. Asservies au régime du moteur, les pompes à eau conventionnelles sont conçues pour répondre à des conditions d’utilisation extrêmes, telles qu’une conduite dans les embouteillages en plein été, et leur débit est donc élevé dès les bas régimes. Dans les hauts régimes, leur débit est dix fois plus important que nécessaire, privant ainsi inutilement le moteur d’une partie de sa puissance. Une pompe à eau électrique fonctionnant indépendamment du régime consomme dix fois moins. Résultat : une économie de carburant et une puissance disponible en hausse. BMWMagazine 27


Motorisation Six cylindres

Un couple en hausse dans les bas régimes. Pour son nouveau moteur, BMW fabrique pour la première fois une commande variable des arbres à cames VANOS en aluminium. Le système VANOS agit sur la rotation de l’arbre à cames d’admission et de l’arbre à cames d’échappement. Il leur fait prendre de l’avance ou du retard par rapport à leur position neutre et, par là même, décale dans le temps l’ouverture et la fermeture des soupapes. Il commande ainsi la distribution en fonction du régime et de la position de l’accélérateur. Le mécanisme de calage VANOS pour l’arbre à cames d’admission fait partie intégrante du système Valvetronic (voir page 29). Il détermine le point de fermeture des soupapes d’admission et pilote la charge avec la levée variable des soupapes. Avec le calage des soupapes d’échappement, le système VANOS influe directement sur les émissions polluantes et la courbe de couple. A bas régime par exemple, l’avance de fermeture à l’échappement permet de stocker une grande quantité de gaz résiduel chaud dans le cylindre. Ce gaz résiduel se mélange bien avec le mélange frais aspiré, brûle très efficacement et produit ainsi peu d’émissions. A l’inverse, quand le conducteur accélère à bas régime et qu’un couple maximal est requis, le système VANOS ferme les soupapes d’échappement plus tard. Le gaz résiduel s’échappe alors complètement, le moteur ne brûle que du mélange frais avec un maximum d’efficacité. Avec ce calage variable des arbres à cames, les ingénieurs ont aussi amélioré la régularité de fonctionnement au ralenti.

LA COMMANDE VARIABLE DES ARBRES À CAMES ‘VANOS’

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Motorisation Six cylindres

Innovation BMW maintes fois primée, le Valvetronic est une pièce maîtresse de la réduction de la consommation. Il adapte la

levée et le moment de fermeture des soupapes d’admission en continu, selon la position de l’accélérateur. D’abord mise en œuvre sur les quatre cylindres de BMW, cette technique élaborée a ensuite été appliquée aux huit et douze cylindres. Aujourd’hui, avec les nouveaux six cylindres, c’est l’ensemble de la gamme de moteurs BMW qui en bénéficie. Le fonctionnement? Par le biais d’un arbre à excentrique, une unité de commande centrale positionne un levier entre l’arbre à cames d’admission et la soupape d’admission. L’arbre déplace ce levier intermédiaire de façon à obtenir une levée plus ou moins importante de la soupape. Plus la pression sur l’accélérateur est forte, plus la levée de la soupape d’admission est importante et plus la quantité de mélange transvasé est importante. Le Valvetronic rend donc superflu le papillon d’air. Le mélange est aspiré sans perte de charge. Le moteur respire plus librement et est plus efficace. Le Valvetronic autorise également une plus grande spontanéité des réponses. Sur les moteurs dépourvus de Valvetronic, la pression sur l’accélérateur et l’ouverture consécutive du papil-

lon d’air se traduisent dans un premier temps par le remplissage d’air de la tubulure d’admission entre le papillon et la soupape. S’il reste minime, ce décalage dans la réaction n’en est pas moins nettement perceptible. Pour remédier à cet inconvénient sur les moteurs sportifs, des papillons d’air individuels sont mis en œuvre pour chaque cylindre. Avec le Valvetronic, BMW obtient un résultat comparable. Pour obtenir le régime élevé de 7 000 tours du nouveau six cylindres, l’équipe dirigée par Theo Melcher a perfectionné le Valvetronic de première génération en deux points : l’ensemble est désormais plus court, plus rigide et, par là même, plus résistant à haut régime. Par ailleurs, au niveau de toutes les surfaces de contact des arbres à cames, des leviers intermédiaires, de l’arbre à excentrique et du linguet oscillant pour la commande de la soupape, le frottement par glissement a été remplacé par le frottement de roulement. Par rapport à son prédécesseur, le moteur atteint ainsi un régime maximal augmenté de 500 tr/min. Cela va de pair avec un surcroît de puissance de 12 %, soit 258 ch à 6 600 tr/min. Parallèlement, la consommation a pu être réduite de 12 % par rapport au moteur précédent et ce, essentiellement grâce au Valvetronic.

LE VALVETRONIC DE LA DEUXIÈME GÉNÉRATION

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Motorisation Six cylindres

LE NOUVEAU SIX CYLINDRES FAIT SON ENTRÉE EN SCÈNE SUR LA BMW 630i La physique édicte des règles claires. L’une d’elles dit que la dispo-

sition optimale pour un moteur six cylindres est celle du six cylindres en ligne. D’un point de vue purement technique, c’est ce qui se fait de mieux. Tandis que le cycle de combustion d’un V6 s’accompagne de forces d’inertie non compensées, le six cylindres en ligne se distingue par un parfait équilibre de fonctionnement jusque dans les plus hauts régimes. Les moteurs V6 doivent, pour leur part, amortir les vibrations par des arbres d’équilibrage. Malgré ce constat, BMW reste le seul constructeur à produire des six cylindres en ligne en grande série. Les arguments avancés par la concurrence – les moteurs V6 sont plus courts et peuvent être produits en parallèle avec des moteurs V8 – peuvent convaincre les stratèges des économies d’échelle, mais pas les passionnés de moteurs. Les conducteurs qui font le choix d’un six cylindres en ligne BMW apprécient tout particulièrement sa régularité, ses montées en puissance souveraines et sa spontanéité. La part des six cylindres en ligne dans la gamme de modèles BMW ne cesse donc d’augmenter. Dans quelques années seulement, les six cylindres essence équiperont une BMW sur deux. Le six cylindres en ligne est le moteur phare de BMW. Le modèle de 3,0 litres présenté sur la nouvelle BMW 630i est à la base de toutes les variantes de cylindrée à venir et, au cours des prochaines années, il sera proposé sur la plupart des séries BMW. De conception entièrement nouvelle, il s’agit du projet de motorisation le plus important de l’histoire de BMW. L’équipe réunie autour de Theo Melcher, responsable du projet, a dû répondre à un niveau d’exigence extrêmement élevé. Le nouveau moteur devait être plus puissant, consommer moins, produire moins d’émissions 30 BMWMagazine

polluantes et être plus léger. Impossible d’y parvenir en se contentant d’améliorer le six cylindres existant. Il s’agissait donc de concevoir un moteur radicalement nouveau. Résultat : un nouveau moteur intégrant de nombreuses innovations. BMW est ainsi le premier constructeur à utiliser le magnésium à grande échelle sur un moteur de série. Une partie du carter de vilebrequin, le couvre-culasse et le carter chapeau sont réalisés dans un alliage de ce métal léger. Avec ses 161 kilos, ce six cylindres est le plus léger de sa catégorie. Ses caractéristiques sont remarquables pour un moteur de série : puissance de 258 ch, régime maximal de 7 000 tr/min, couple de 300 Nm et puissance volumétrique de 86 ch par litre de cylindrée. Par rapport à son prédécesseur, la puissance du nouveau moteur six cylindres en ligne a été relevée de 12 %, tandis que sa consommation a été réduite de 12 %. La consommation moyenne de la BMW 630i est ainsi de 9,0 litres aux 100 kilomètres. Son dynamisme et sa sobriété sont principalement à porter au crédit du Valvetronic perfectionné, de la pompe à eau électrique, du système d’admission de conception nouvelle et de la commande variable des arbres à cames VANOS. Chaque pièce de ce moteur a fait l’objet d’une nouvelle étude. Ce que les concepteurs n’ont pas pu améliorer ou alléger, ils l’ont réinventé. Les premiers conducteurs de la nouvelle BMW 630i sauront apprécier ces innovations. Theo Melcher est enthousiaste : «Grâce au magnésium, le moteur dispose d’une belle sonorité. C’est une caractéristique réservée aux moteurs en alliage léger. Un vrai bonheur pour les oreilles, tout particulièrement dans les plus hauts régimes.» www.bmw.be – www.bmw.lu


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Voyage La Moselle en BMW X3

La vallée mosellane telle qu’elle apparaît à Ehnen.

BEAUTÉ ET VERTIGES DES PAYSAGES, POÉSIE DES LIEUX... LA BMW X3 S’EST ASSURÉMENT TROUVÉ UN DÉCOR À SA MESURE!


Voyage La Moselle en BMW X3

TRAVERSÉE DE CHARME AU GRAND-DUCHÉ Terroir aux racines millénaires, la vallée de la Moselle luxembourgeoise est propice à une escapade relaxante. Région aux charmes naturellement authentiques, elle est placée sous le signe bienveillant du vin, et ses vignes, omniprésentes, dessinent un paysage magnifique, à découvrir au volant d’une automobile d’exception idéale dans ce décor, la BMW X3. Te x t e e t p h o t o s B M W X 3 : Y v e s M e r e n s P h o t o s : O f f i c e n a t i o n a l d u To u r i s m e l u x e m b o u r g e o i s

La BMW X3, à l’aise tant sur les voies rapides que dans les jolies ruelles typiques des villages mosellans.

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Voyage La Moselle en BMW X3

Détente et quiétude sont au rendez-vous dans la petite ville d’eaux de Mondorf-les-Bains.

Une promenade en Moselle luxembourgeoise allie harmonie naturelle, plaisirs gustatifs et détente revigorante. Partant de Luxem-

bourg ville, ce circuit peut s’aborder tant par le sud que par le nord, la Moselle luxembourgeoise s’écoulant de Schengen, au sud, à Wasserbillig, au nord. Libre donc à chacun de l’entamer ou de l’achever par une halte thermale à Mondorf-les-Bains, ville de cure réputée, située au sud de la capitale. Le parcours qui y mène est en grande partie autoroutier et permet de se rendre compte de l’aisance de la BMW X3. Superbe Sports Activity Vehicle (SAV), première au monde dans le segment des véhicules de catégorie moyenne, la BMW X3 maîtrise indéniablement les routes rapides. Par l’introduction de la X32.0d, BMW équipe pour la première fois le SAV de sa gamme d’un moteur quatre cylindres parfaitement adapté à ce type de parcours puisqu’il dispose d’une boîte de vitesses à six rapports. Laquelle, montée d’origine, assure une faible consommation pour d’excellentes performances. La BMW X32.0d ne consomme en effet que 7,2 litres et peut parcourir 875 kilomètres, selon le cycle combiné CE, avec un seul plein de carburant. Et ce, tant sur les voies les plus rapides que sur les chemins escarpés, parmi les vignobles, par exemple. Reconnue depuis 1820 pour les bienfaits de son eau, Mondorf-

les-Bains dispose de tout le confort et la modernité requis pour relaxer ses visiteurs. Le nouveau centre thermal est un complexe aux installations récentes, alimentées par trois sources d’eau fortement minéralisées dont 34 BMWMagazine

les effets se révèlent curatifs et apaisants. Le Parc Hôtel constitue une étape presque obligée à Mondorf-les-Bains puisqu’il est directement relié au domaine thermal. Piscines, hammams, saunas, jacuzzi, fitness et soins esthétiques, tout y est dédié aux soins du corps. Autre centre d’intérêt de la petite ville : le Casino 2000, qui propose tables de roulette, de black-jack, machines à sous... et abrite en ses murs un restaurant gastronomique de premier plan étoilé Michelin – ‘Les Roses’ –, qui répond aux attentes des plus fins gourmets. Canalisée depuis 1964, la Moselle offre 42 kilomètres de parcours luxembourgeois. Avec des dénivelés importants oscillant entre

142 et 129 mètres d’altitude, elle forme une frontière naturelle entre le Luxembourg et l’Allemagne. Première étape en cette vallée mosellane : Schengen qui fait partie d’une commune étendue, contiguë à la France et à l’Allemagne. Symbole européen puissant, le paisible village de Schengen doit sa célébrité aux accords signés en 1985 et en 1990 qui entérinent la libre circulation des biens et des personnes au sein d’une partie de la Communauté européenne. Cette reconnaissance soudaine et internationale n’a en rien modifié les habitudes du village qui continue à vivre au rythme de la nature. Ici, ce sont les rieslings et pinots gris qui ont force de loi. Ainsi que la nature sauvage à la sauvegarde de laquelle les habitants veillent farouchement. Les grands étangs notamment abritent une faune et une flore restées presque intactes. Les jardins baroques du château datant de 1812 et accessibles au public durant toute l’année témoignent tout au contraire des talents paysagers de l’homme. Un peu plus au nord, la route qui longe la Moselle débouche sur Wellenstein. Façades historiques, ruelles romantiques, arcades du XVIe siècle... le village a conservé tout son charme d’antan. Un patrimoine authentique que les habitants se sont employés à protéger et à mettre en valeur et qui


Voyage La Moselle en BMW X3

LES VINS DE LA MOSELLE LUXEMBOURGEOISE

A mi-chemin sur la route des vins, Remich et son architecture typique.

reste le garant d’une tradition encore bien vivante. Les anciennes maisons vigneronnes peuvent être louées et la cave coopérative se révèle imposante. Wellenstein est également le seul village de la Moselle luxembourgeoise qui soit un port de plaisance. Tout à côté se trouve Kleinmacher dont les anciennes maisons vigneronnes ‘A Possen’ et ‘Muedelshaus’, datant de 1617, ont été transformées en musée folklorique et viticole. Plusieurs magnifiques points de vue surplombent cette belle vallée évasée, large de 300 à 400 mètres, où le vignoble luxembour-

geois, l’un des plus septentrionaux d’Europe, se cultive à perte de vue. Les vignes sont plantées sur des coteaux abrupts que la BMW X3 n’a aucun mal à gravir, jusqu’au panorama du ‘Scheuberg’. Ici, tous les chemins qui sillonnent entre les pieds de vigne centenaires offrent des points de vue superbes. Des sentiers escarpés que la BMW X3 emprunte aisément, grâce à sa transmission intégrale multidisques à contrôle électronique, qui répartit la traction sur les deux essieux en quelques fractions de seconde. Le système garantit non seulement une excellente traction, mais également une réaction

Façades historiques, arcades du XVIe siècle... le village de Wellenstein a conservé tout son charme d’antan.

L’histoire des vins mosellans est inévitablement liée à celle de la Moselle qui coule au pied des vignes. Les historiens n’arrivent pas à se mettre d’accord quant à savoir si ce furent les Romains qui vinrent implanter la vigne sur ces coteaux ou s’ils la découvrirent à leur arrivée. Quoi qu’il en soit, de nombreux objets funéraires de l’âge de fer, retrouvés durant les fouilles sur les berges, sont gravés de motifs représentant raisins et grappes. La région de la Moselle produit surtout des vins blancs qui portent le nom de leur cépage, sans oublier, bien entendu, les vins mousseux et les crémants luxembourgeois. Elbling Cultivé dans la région depuis l’époque gallo-romaine, ce vin acide est léger et très frais. C’est l’entrée de gamme de la Moselle. Rivaner Il est le vin le plus répandu au Grand-Duché de Luxembourg et s’avère facilement reconnaissable grâce à son agréable douceur que soutient un savoureux parfum. Auxerrois Ce vin bien charpenté surprend par son bouquet affirmé et sa bonne garde. Fruité, il a du corps. Pinot blanc Issu des mutations successives du pinot gris, il possède élégance, fraîcheur et souplesse. Pinot gris Comme le pinot blanc, il est issu de mutations successives – mais de pinot noir cette fois. Il se révèle épicé et charnu, presque corsé. Pinot noir Originaire de Bourgogne, ce vin était à l’origine destiné à la production de rosés et dispose d’un très beau bouquet. Riesling Le ‘Roi des Vins’ de Moselle est reconnu pour sa richesse fruitée et corsée. Gewürztraminer Très racé, sec et moelleux, ce vin séduit par ses arômes et sa sapidité.


Voyage La Moselle en BMW X3

CARNET DE ROUTE MONDORF-LES-BAINS Infos: tél. +352 23 66 75 75, www.mondorf-info.lu Parc Hôtel **** Avenue des Bains, B.P. 52, tél. +352 23 66 60, fax +352 23 66 10 93, ww.mondorf.lu, domaine@mondorf.lu Casino 2000 Tél. +352 23 6 11 1, fax +352 23 6 11 229, www.casino2000.lu, info@casino2000.lu REMICH Infos: tél. +352 23 69 84 88 Caves Saint-Martin-Gales Route de Stadbredimus 53, tél. +352 69 90 91 HËTTERMILLEN Domaine viticole Cep d’Or Route du Vin 15, tél. +352 76 83 83, www.cepdor.lu, info@cepdor.lu EHNEN Musée et maison du vin Route du Vin 115, tél. +52 76 00 26 GREVENMACHER Infos: tél. +352 75 82 75, www.grevenmacher.lu, sitg@pt.lu Caves Bernard-Massart et Clos des Rochers Rue du Pont, 8, tél. +352 75 05 45 1, bermas@pt.lu Caves de Grevenmacher des Domaines des Vinsmoselle Rue des Caves, 12, tél. +352 75 01 75, info@vinsmoselle.lu Jardin des Papillons Route de Trèves, tél. 00352 75 85 39 WELLENSTEIN Infos: tél. +352 23 69 98 58, www.siw.lu

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Modernité et tradition: la BMW X3 parmi les vignes millénaires.

SUR CE TERRAIN QUASI MONTAGNEUX, LA BMW X3 FAIT PREUVE D’UNE AGILITÉ IMPRESSIONNANTE.


Voyage La Moselle en BMW X3

à pied. Si Wolmerdange est reconnue comme étant la commune qui possède la plus vaste étendue de vignes de la région, elle est également considérée comme la capitale du riesling et un haut lieu du crémant luxembourgeois. Le paysage mosellan réserve aussi parfois quelques surprises.

C’est le cas du domaine ‘Cep d’Or’ à Hëttermillen, dont le bâtiment design, constitué de sable, de cailloux et de ciment, surgit au détour d’un méandre de la rivière, se dressant au milieu des vignes. Une architecture moderne qui ne manque pas de surprendre dans une vallée aux perspectives le plus souvent traditionnelles. Ce qui frappe d’entrée, c’est la tour. A la fois pyramide inversée et entonnoir, elle n’est en réalité d’aucune utilité en tant que tour mais apparaît comme emblématique de ce qu’ont voulu les propriétaires, la famille Vesque. Vignerons de père en fils depuis 1762, les Vesque ont décidé de dynamiser leur production de vin, en la plaçant dans l’air du temps. Cela a coïncidé avec la construction, en 1995, de ce nouveau bâtiment. Une création de l’architecte Hermann Valentiny, qui s’est progressivement couverte de vignes vierges et fait la part belle aux formes contemporaines en y ajoutant des fonctionnalités intéressantes. Ainsi, elle permet au vin de s’écouler naturellement, par effet de gravité, jusqu’aux chais. Ceux-ci sont surmontés d’un bassin extérieur empli d’eau qui régule la température intérieure. L’étage supérieur est doté d’une terrasse panoramique où il est possible de déguster les productions maison. Inspirés par le travail d’œnologues néo-zélandais, les vins se révèlent fruités et légers. Non loin de là, le musée du vin d’Ehnen dévoile l’histoire de la vigne mosellane et du travail que l’homme y accomplit. Digne représentante de la tradition vinicole luxembourgeoise, Grevenmacher possède les plus

de motricité rapide et une vitesse encore jamais atteinte par un 4x4 à traction permanente. Et si, d’aventure, le conducteur était tenté de prendre le système en défaut, force lui sera de constater que rien n’y fait : la BMW X3 fait preuve d’une agilité impressionnante sur ce terrain quasi montagneux. Remich se situe presque à mi-chemin sur la route des vins et constitue assurément l’endroit rêvé pour profiter pleinement de la région. Les passionnés de vacances actives pourront y trouver un circuit de fitness, des courts de tennis, un mini-golf, une patinoire, une piscine en plein air, et y pratiquer toutes sortes de sports nautiques. Tandis que les amateurs de détente y apprécieront plutôt les terrasses, l’esplanade, la promenade en bateau et les restaurants typiques. Quoi qu’il en soit, il est impératif d’y déguster un plat de friture de la Moselle, sorte de spécialité locale constituée de petits poissons frits, à croquer sans retenue. Et d’y découvrir les produits proposés par de nombreux vignerons, dont ceux des caves Saint-Martin qui sont les seules de la Moselle à être creusées dans la colline. Quelques kilomètres plus loin, à Wormeldange, les chemins et sentiers montent vers un autre point de vue grandiose, situé juste à côté de la chapelle Saint Donat, sur la colline ‘Koeppchen’. Une fois encore, la BMW X3 fait merveille et hisse sans faiblir ceux qui ne désirent pas grimper cette côte

anciennes caves de la région. S’y trouve notamment implantée l’une des caves de dégustation des Domaines des Vinsmoselle. Cette coopérative regroupe de nombreux récoltants et produit environ 70% des vins du pays. L’offre, abondante, s’étend à toutes les spécialités de la région. Le centre de Grevenmacher a conservé le cachet de son passé historique et invite à la flânerie, jusqu’au splendide jardin des Papillons notamment. La serre au climat tropical abrite des centaines de lépidoptères multicolores tous plus éblouissants les uns que les autres. Créé à partir d’une initiative privée, ce jardin appartient aux Caves Bernard-Massart qui sont les plus grandes caves privées du Luxembourg. De même que les plus connues. Leurs 40 hectares de vignes produisent essentiellement des vins mousseux. Appartenant à la même entité de ‘domaine et tradition’, les vins du Clos des Rochers se révèlent d’excellente qualité et démontrent une fois de plus l’indéniable valeur du savoir-faire local. Beauté et vertiges des paysages, vigueur de la rivière, poésie des lieux, saveurs des breuvages... la BMW X3 n’a pas manqué, lors de cette traversée de charme de la Moselle luxembourgeoise, de trouver un décor assurément à sa mesure!


Histoire 75 ans

Elle: 502 V8 Super de 1962 Lui: Werner Senn, 69 ans, Winterthur, Suisse, fabricant de clous à la

retraite

PHOTO: NOË FLUM

Werner Senn est un véritable sauveur : en 1975, un automobiliste voulait envoyer cette BMW 502 à la casse après seulement 13 ans de bons et loyaux services. Senn l’a achetée – seuls 528 exemplaires de ce type avaient été fabriqués – et l’a intégralement restaurée avec l’aide d’un mécanicien spécialisé. Sa BMW s’est montrée ‘reconnaissante’ : «Elle n’est jamais tombée en panne», déclare l’heureux retraité. Et ce, bien qu’il parcoure jusqu’à 10 000 kilomètres par an à son bord, pour se rendre à des rencontres avec d’autres propriétaires de BMW de collection ou pour fêter des anniversaires : «Ma femme et moi nous rendons alors au bord du lac de Constance.» La 502 développe 160 chevaux et affiche près de 380 000 kilomètres au compteur. Elle peut monter jusqu’à 190 kilomètres à l’heure. Mais Werner Senn se montre particulièrement fier d’une chose : «Avec cette automobile, on me laisse généralement la priorité.» Après quelque 30 années passées ensemble, la 502 est devenue une amie et, dans l’intimité, il lui donne même un petit nom.

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Histoire BMW 75 ans

UNIS POUR LE MEILLEUR BMW construit des automobiles depuis 75 ans. Nombre d’exemplaires aujourd’hui historiques continuent de rouler dans le monde entier. Petite sélection parmi ces modèles et rencontre avec leurs heureux propriétaires. Manifestement, tous vivent une belle histoire d’amour. Te x t e : O l i v e r C r e u t z

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Histoire 75 ans

PHOTO: JUAN CASTOGNOLA

PHOTO: TOBIAS TITZ

«JE VEUX TOUJOURS L’AVOIR À MES CÔTÉS. ET LORSQUE JE DOIS M’ABSENTER QUELQUES JOURS, ELLE FINIT TOUJOURS PAR ME MANQUER» Elle: M3 Group A Race Car de 1989 Lui: Warren Good, 53 ans, Dunedin, Nouvelle-Zélande, transporteur

Elle: 2002 de 1970 Lui: Marcelo Carambula, 30 ans, Montevideo, Uruguay, responsable

marketing En 1989, Warren Good assiste à la ‘Wellington 500’, une course organisée en Nouvelle-Zélande. Il y voit une BMW M3 franchir la ligne d’arrivée en tête. Conçu par l’équipe Schnitzer, ce modèle a précédemment remporté une course de tourisme sur le Nürburgring. Warren pense alors qu’il aimerait bien l’acquérir. Mais ce n’est qu’en 2001 qu’il peut enfin l’acheter au formateur de pilotes de course Ringo Chong, à Singapour. Depuis 1989, la liste des triomphes de la M3 s’est considérablement allongée. Aujourd’hui, le précieux modèle se trouve dans le garage de Warren. «Je veux toujours l’avoir à mes côtés. Et lorsque je dois m’absenter quelques jours, elle finit toujours par me manquer.» La M3, qui continue à rouler avec le moteur Schnitzer, ne participe quasiment plus à des compétitions. «Elle ne s’illustre plus que dans des courses de rue locales, à Dunedin, déclare Warren. Mais elle est tellement facile à conduire et elle pardonne tant d’erreurs de pilotage que je suis sûr qu’elle pourrait encore remporter des épreuves d’endurance.» 40 BMWMagazine

«Mon père et moi avons la même passion pour BMW – nous lavons nos automobiles ensemble, nous nous rendons au garage ensemble et nous allons voir des courses automobiles ensemble. BMW est notre trait d’union.» Lorsque, plus jeune, Marcelo Carambula est parti avec un ami faire une virée à bord d’une BMW 325i, alors que son père le lui avait interdit, ce dernier ne lui en a pas tenu rigueur. «C’était la voiture flambant neuve du grand-père de mon copain!» Depuis 1999, Marcelo possède sa propre BMW, une 2002 : «Je profite de chaque instant passé à son bord». Mais les hautes performances ne sont pas tout dans la vie : «Au volant de ma 2002, je fais craquer les filles sur la plage.» C’est d’ailleurs ainsi que Marcelo a séduit sa femme. S’il est très amoureux, il n’est pas pour autant prêt à tout accepter : «Elle voudrait bien prendre le volant, mais c’est là un privilège réservé à mon père et à moi-même.»


Histoire 75 ans

Elle: 328 de 1938 Lui: Alfred Wohlmann, 52 ans, Mödling, Autriche, informaticien

PHOTO: URBAN ZINTEL

L’affaire avait été conclue peu avant Noël, avec un artisan qui souhaitait vendre sa BMW 328. C’était il y a une vingtaine d’années. «Cela a été une sorte de cadeau de Noël», déclare aujourd’hui Alfred Wohlmann. Mais l’enthousiasme fut de courte durée : «La voiture était dans un état déplorable. La base était O.K., mais le reste était bon à jeter». Ont alors suivi 16 années de dur labeur, plusieurs composants en bois et en aluminium devant être entièrement fabriqués à neuf. Depuis l’an 2000, la BMW 328 est telle que Wohlmann l’a toujours souhaitée : un roadster argent doté de sièges rouges. «Une automobile spartiate et néanmoins synonyme de plaisir.» Dans cette ancienne voiture de course, on se trouve assis assez bas, ‘comme dans un kart’ et, les portières étant très échancrées, on se sent proche de l’asphalte. Autrefois, les pilotes poussaient ce bolide de 80 ch et 700 kilos à une vitesse de 190 kilomètres à l’heure.Wohlmann privilégie une conduite plus détendue : «Mon amie et moi, nous partons souvent en excursion à la campagne.» Pour profiter pleinement de certains cadeaux de Noël, il faut parfois savoir patienter jusqu’à l’été.

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Histoire 75 ans

Elle: Z1 de 1991 Lui: Michel Moukannas, 47 ans, Beyrouth, Liban, agent commercial

dans l’immobilier et la mode Un jour, un roi du pétrole a tenté d’acheter l’âme de Michel Moukannas : «Il m’en a proposé 150 000 dollars». Mais pour Michel, il n’était pas question de céder sa BMW Z1 – son ‘âme’. Pas à ce prix. Et à aucun prix d’ailleurs. Il sait qu’il possède quelque chose de particulier et il en prend soin : il l’emmène au portique de lavage trois fois par semaine et lui accorde une nouvelle couche de peinture tous les ans. Il y a huit ans, il avait dû tout de même vendre son yacht de luxe pour pouvoir se payer cette BMW Z1: «Je l’ai achetée à un ministre!» Une telle automobile ne manque jamais d’attirer l’attention : «Dernièrement, un policier m’a fait signe de m’arrêter. Je me voyais déjà écoper d’une amende, mais, en fait, l’agent voulait juste me poser des questions au sujet de ma voiture.» A Beyrouth, il n’est pas facile de trouver des occasions de faire grimper la BMW Z1 haut dans les tours. Lorsque Michel souhaite vraiment rouler pied au plancher, il se lève le samedi à cinq heures du matin et fonce jusqu’au petit bungalow qu’il possède sur la plage : «Les rues sont désertes à cette heure-là», précise-t-il. Et la police dort encore. 42 BMWMagazine

PHOTO: NOSHE

«UNE TELLE AUTOMOBILE NE MANQUE JAMAIS D’ATTIRER L’ATTENTION»


Histoire 75 ans

Elle: 3.0 CSL de 1973 Lui: Hosobuchi Masakuni, 43 ans, Tokyo, Japon, entrepreneur

Elle: DA 1 ‘Dixi’ de 1928 Lui: Herbert Nocker, 63 ans, Rottenbuch, Allemangne, mécanicien retraité

Il existe plus d’une façon de sourire au Japon. Le sourire affiché par Hosobuchi Masakuni lorsqu’il parle de sa BMW 3.0 CSL va cependant bien au-delà de la simple marque de politesse à la japonaise. Buchi, comme l’appellent ses amis, rayonne littéralement, de la même manière qu’il a dû le faire lorsqu’il a reçu sa première BMW, une 320, pour son 18e anniversaire. Buchi a passé un an à Munich, dans le cadre de ses études, et la première chose qu’il a su dire en allemand était ‘Freude am Fahren’ – le ‘plaisir de conduire’, dans la langue de Goethe. Buchi a reçu la 3.0 CSL comme une sorte de sceptre : elle lui a été cédée lorsqu’il a été nommé président du club BMW japonais, par son prédécesseur, Takahashi Kazuhiro. «Personne n’a construit d’aussi beaux coupés que BMW», affirme Hosobuchi qui, grâce à la 3.0 CSL, s’est également fait un ami pour la vie, en la personne de Gerhard Knöchlein, un célèbre collectionneur de BMW. «Monsieur Knöchlein était mon meilleur ami et, sans ma 3.0, je n’aurais jamais eu l’occasion de faire sa connaissance.»

Quinze ch, c’est tout ce que cette Dixi de plus de 75 ans a en réserve sous le capot. Cela n’a pas empêché Herbert Nocker de se lancer dans un projet complètement fou au mois de septembre dernier. «Je sais de quoi est capable cette voiture», déclare le collectionneur. Il est donc parti pour un tour du monde en compagnie de son fils Philipp, 23 ans. Baltimore, Washington, puis le Texas, le Mexique et l’Amérique centrale jusqu’au canal de Panama. Vitesse de croisière : 50 kilomètres à l’heure maximum. Du Panama, les deux voyageurs ont rejoint l’Australie en bateau. Ont alors suivi 60 jours à travers un no man’s land, par 55 degrés, sans un brin d’ombre. Une épreuve surmontée sans peine par la Dixi. Pour l’occasion, le père et le fils dormaient dans une tente dépliée sur le toit, bien à l’abri des serpents et des fourmis. Partout où ils faisaient étape, des équipes de télévision et un public enthousiaste étaient là pour les accueillir. Seule perte à déplorer durant le voyage : un morceau de la grille de calandre dérobé à la frontière... allemande. Prochaine destination : l’Afrique. La Dixi est prête à reprendre la route.

«PERSONNE N’A CONSTRUIT D’AUSSI BEAUX COUPÉS QUE BMW» PHOTO: KATRIN PAUL

PHOTO: URBAN ZINTEL

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Histoire 75 ans

Elle: Isetta 300 de 1956 Lui: Dieter Liedtke, 45 ans, Windhoek, Namibie, électricien

Dieter Liedtke est convaincu que sa voiture lui a sauvé la vie : en 1987, il parvient, non sans mal, à convaincre un ami de lui céder une Isetta 300. Peu après, il tombe gravement malade. C’est l’envie de faire à nouveau rouler cette automobile qui lui donne la force de vaincre la maladie : «Je n’ai jamais cessé d’y penser. Je voulais donc absolument guérir». Huit ans se sont écoulés avant que l’Isetta ne puisse reprendre la route : elle n’était pas en très bon état. Au début, les autorités ne savaient pas très bien comment classer cette étonnante petite voiture animée par un moteur de moto. Ce n’est qu’à partir du moment où Dieter a transformé les feux de stop en clignotants qu’il a reçu l’homologation. C’est aujourd’hui la seule Isetta à rouler en Namibie : «Les gens sont toujours étonnés. Tous me regardent avec de grands yeux et me font un signe de la main. Et les routiers jouent du klaxon». Dieter doit d’ailleurs faire attention : son Isetta pourrait très vite provoquer un chaos sur la route – une belle performance pour une aussi petite voiture! 44 BMWMagazine

PHOTO: WARREN RASMUSSEN

«LES GENS SONT TOUJOURS ÉTONNÉS, TOUS ME REGARDENT AVEC DE GRANDS YEUX»


Histoire 75 ans

BMW BELUX, UNE LONGUEUR D’AVANCE Elle: M1 de 1980 Lui: Gordon Medicina, 52 ans, New York, Etats-Unis, conseiller

C’est en 1974 que fut fondée la société BMW Belgium. Il s’agissait à

en relations publiques

la distribution des voitures et motos de la marque. Lorsque BMW

l’époque d’une filiale de BMW Munich ayant pour but l'importation et Belgium a entamé ses activités, la série 1500 de la marque bavaroise

Gordon Medicina a pour la première fois entendu parler de la M1 alors qu’il débutait en tant que pilote de rallye au volant d’une BMW 1600 : «Je me suis tout de suite intéressé à la M1, déclare Gordon. Je n’aurais cependant jamais pensé pouvoir en posséder une un jour». A l’époque déjà, la M1 lui plaisait par son côté sportif non ostentatoire : «Elle n’a rien de prétentieux et est capable de hautes performances!». Aujourd’hui, Gordon en est à sa deuxième M1, un exemplaire blanc de 3,5 litres qu’il a échangé en 1997 contre sa première M1, un modèle rouge au volant duquel il avait remporté la course ‘Car and Driver One Lap of America’ en 1995. «C’est une automobile qui ne se satisfait d’aucun compromis. Et ce, même si j’ai dû constater qu’elle brillait plus encore sur route que sur les circuits.» Les rêves devenus réalité se doivent d’être bien protégés et Gordon ne pilote donc plus sa M1 que très rarement. A part lui, une seule personne est autorisée à s’installer au volant : «Le mécanicien de l’atelier BMW.»

venait de gagner le cœur du public. L'expansion des effectifs est allée de pair avec la progression du volume des ventes de voitures et de motos. Dix ans à peine après la création de BMW Belgium, le chiffre d'affaires de la société s'élevait déjà à sept milliards de FB et le parc automobile comptait quelque 100 000 unités de la marque au logo bleu. Il ne fut dès lors pas étonnant que la société envisage rapidement une expansion. La première démarche consista à choisir une infrastructure plus moderne et plus vaste que celle qu’elle avait occupée pendant dix ans à Kontich puis à s’y installer. Après mûre réflexion, le choix se porta sur une parcelle de 5,5 hectares à Bornem, une commune idéalement située dans le triangle Anvers - Malines Saint-Nicolas. Le nouveau centre de distribution, qui constitue en même temps le siège central de BMW Belgium, comprend essentiellement une unité administrative, véritable centre nerveux de la société. Les nouveaux bâtiments abritent un atelier, des locaux de formation et

PHOTO: TOBIAS PRASSE

d'apprentissage, un magasin pour les pièces de rechange, intégrant les technologies les plus sophistiquées en matière de logistique et de stockage du magasin, une salle d'exposition et un restaurant. L’ensemble est particulièrement bien aéré et présente au monde extérieur un visage élégant mais néanmoins sobre, reflet parfait de la philosophie BMW. La nouvelle filiale de BMW Belgium – BMW Brussels – voit, elle, le jour en 1988. Elle sera la carte de visite de BMW dans la capitale européenne. Anticipant sur l’Europe de 1992, BMW Belgium fonctionne depuis le 2 janvier 1991 comme centre de distribution des pièces de rechange et accessoires BMW pour la Belgique et les PaysBas. Cette réorganisation a fait doubler l'output du magasin à Bornem et créé de nouveaux emplois. Le magasin a été complètement restructuré et la gestion du stock, les commandes et la facturation sont désormais contrôlées par de nouveaux systèmes informatiques hautement sophistiqués. A partir de septembre 2001, BMW Belgium se charge également de la distribution de la marque MINI et devient BMW Group Belgium. En Belgique, le réseau est constitué de 69 concessions BMW et de quatre ateliers de services. BMW Group AG confie ensuite la distribution de ses produits sur le marché de Grand-Duché du Luxembourg et devient en septembre 2003, BMW Belgium Luxembourg n.v. - s.a. (BMW Belux). Au Luxembourg, la marque avait été introduite il y a 50 ans par Monsieur Arnold Kontz.

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Event BMW Sailing Cup

TOUTES VOILES HISSÉES En juin dernier, BMW Belux organisait la troisième édition de la BMW Sailing Cup, rallye nautique et touristique dont le succès ne cesse de croître. Cette année, plus de 130 équipages sont venus partager leur passion de la voile et découvrir la gamme BMW, dont la nouvelle BMW Série 1. Te x t e : Y v e s M e r e n s

Photos: Mark Meulemans

Le principe de ces journées est simple : il s’agit pour les passionnés

de voile de participer à un rallye touristique en mer et de découvrir la marque BMW autrement. La volonté des organisateurs de cet événement unique en Belgique est de permettre à tous de passer un agréable moment de détente tout en découvrant des aspects peut-être méconnus de la marque. Pour BMW, le lien avec la discipline de la voile est un lien fort. La marque y est en effet impliquée au plus haut niveau grâce au BMW ORACLE Racing, bateau du Class America. Cette véritable machine de course, comparable aux meilleures automobiles de sport vient de disputer, du 5 au 11 septembre derniers, le premier acte de cette compétition relevée, en participant à la ‘Marseille Louis Vuitton Act’ où le Defender Alinghi était opposé au Challenger BMW ORACLE Racing. S’associant à l’événement, BMW Belux a d’ailleurs convié l’équipage gagnant de la troisième Sailing Cup à assister à cette course d’exception. Sur la terre ferme

C’est du 25 au 27 juin derniers que les participants à cette édition 2004 de la BMW Sailing Cup se sont retrouvés dans le port de plaisance de Nieuport pour vivre ensemble leur passion de la voile et de BMW. Pour les accueillir, les organisateurs avaient prévu un superbe chapiteau, sous lequel il était loisible de se restaurer, ainsi que quelques surprises de choix. En effet, toute la gamme BMW était représentée pour la circonstance. De la Série 3 à la Série 7, en passant par le roadster Z4, la 645 Ci Coupé et la 645 Ci Cabrio, la Série 5, la X3 et la X5. 46 BMWMagazine

Toutes ces automobiles d’exception étaient mises à la disposition des amateurs pour un essai sur route. Et, cerise sur le gâteau, deux exemplaires de la nouvelle BMW Série 1 étaient exposés sur ce parking si richement agrémenté. Berline à cinq portes et au naturel sportif, la Série 1 a attiré les curieux qui se sont très rapidement montrés fort élogieux à son égard. Grâce à ce nouveau modèle, BMW réussit à importer les vertus typiques de la marque que sont le dynamisme et la qualité de grand prestige dans un nouveau segment automobile. La BMW Série 1 a été conçue pour des automobilistes qui optent délibérément pour une voiture maniable et fonctionnelle sans pour autant vouloir renoncer à des qualités routières sportives et à une perfection n’excluant aucun détail. Ses lignes n’ont en tout cas pas manqué de séduire les participants de la BMW Sailing Cup. Les membres des équipages ont également eu le loisir de mesurer leur habileté grâce aux épreuves du X3-Parcours Drive qui se déroulaient à l’autre extrémité de l’esplanade, trois BMW X3 se prêtant chacune à un test de concentration pure. La première d’entre elles était placée devant une sorte de pont oscillant. Le but du jeu était de placer l’automobile en équilibre sur cette bascule en moins de quatre minutes. Le moindre coup d’accélérateur trop violent et cette dernière s’inclinait sur le tarmac. Tous les participants sont arrivés à contrôler cet équilibre précaire sans trop de difficulté. Ce test, très spectaculaire et relativement inhabituel, a assurément ravi les spectateurs. Et c’est une conductrice qui s’y est révélée la plus habile.


Event BMW Sailing Cup

BMW X3, 645 Ci Coupé... les amateurs de BMW sont à la fête. Tout comme l’équipage gagnant.

PLAISIR ET AMBIANCE FAMILIALE SONT LES PRINCIPAUX INGRÉDIENTS DE CET ÉVÉNEMENT Un peu plus loin, une deuxième BMW X3 avait pour mission de se faufiler sur un parcours de bois sans poser une roue sur l’asphalte. L’adresse des conducteurs a été mise à rude épreuve puisque ceux-ci avaient les yeux bandés et étaient guidés par un coéquipier, le tout à un rythme relativement lent. Là aussi, la bonne humeur fut générale. Enfin, le dernier de ces trois tests de maîtrise automobile consistait à manœuvrer une X3 tractant une remorque avec bateau entre différents obstacles, comme pour la faire entrer dans un garage imaginaire. Un exercice exigeant précision et habitude mais rendu plus aisé grâce à l’agilité et à la maniabilité de la BMW X3. Larguer les amarres

Ambiance familiale et plaisir constituent donc les ingrédients principaux de cet événement auquel s’inscrivent les skippers de voiliers de six mètres ou plus. La BMW Sailing Cup n’est pas une course en soi. Elle correspond plutôt à un rallye touristique en mer. Pas de chrono donc, mais un parcours de régularité agrémenté de questions ayant trait à la sécurité en mer, à la navigation, mais aussi à la marque BMW. Pour les 750 membres qui constituaient les équipages, il s’agissait donc d’être attentif. Non seulement pour bien manœuvrer le bateau mais aussi pour repérer les indices en mer, présents sur les bouées, et répondre judicieusement au questionnaire. Les manuels de navigation étaient d’ailleurs les bienvenus à bord, les questions s’avérant parfois très pointues – sur quel type de voilier peut être montré le feu tricolore en tête de mât? Com-

ment «lofer» dans une risée LES RÉSULTATS DE LA soudaine avec un voilier TROISIÈME BMW SAILING CUP naviguant au près?... Par ailPodium: leurs, il fallait également 1. Bauvier 2 connaître un tant soit peu Skipper: M. Bart Verhaeghe l’univers de BMW puis2. Diesnatalis qu’une dizaine de questions Skipper: M. Herman Bleys s’y rapportaient. Il était très 3. Stevelyne opportun par exemple de Skipper: M. Paul Derre savoir que c’est en 1991 que l’ABS a été monté sur tous les modèles de la marque. La question subsidiaire, destinée à départager les ex aequo, a permis de se rendre mieux compte encore que la pratique de la voile et la conduite d’une BMW offrent des sensations de plaisir similaires. Il fallait en effet deviner la distance parcourue par une BMW 645 Ci Cabrio effectuant un certain nombre d’allers-retours le long d’un chenal emprunté par un voilier de type ‘Grand Surprise’. Après cette journée riche en émotions, l’ensemble des équipages et leurs invités se sont retrouvés sous le chapiteau pour une soirée festive de remise de prix et de danse grâce au groupe ‘The Magical Flying Thunderbirds’. De quoi laisser de magnifiques souvenirs à tous les convives et prouver, une fois de plus, combien l’esprit de la voile et celui de BMW sont proches, alliant tous deux passion, dynamisme et sécurité.

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Active Life Jouets

PILOTES EN HERBE Dès leur plus jeune âge, les enfants sont fascinés par tout ce qui roule, de l’auto miniature à la voiture de course dans laquelle ils peuvent s’asseoir. Malheureusement, les magasins de jouets en profitent trop souvent pour vendre n’importe quoi. Or, une petite auto conduite par un enfant reste avant tout une voiture. Elle doit donc également répondre à certaines normes en matière de sécurité. Une réglementation que les constructeurs automobiles connaissent parfaitement. Raison pour laquelle BMW propose également ses prestigieux modèles aux plus petits. Te x t e : A l e x V a n d e n B e r g h e

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Active Life Jouets

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1. Auto Baby X3 2. Junior Bike 3. Baby Racer F1 4. BMW Z4 5. BMW M3 cabrio

Auto Baby X3

La BMW X3 a inspiré cette voiture pour bébé en peluche bleue de grand format (32 cm de long). Un petit ours en peluche est installé derrière le volant et peut être extrait de la voiture. Le coffre contient de la place pour ranger de petites affaires et un miroir sympa est collé sur la lunette arrière. €31,00 (€29,46 Lux.) Junior Bike

Un trois roues très demandé qui a été conçu à partir du modèle BMW R1100GS. Il existe en bleu et jaune et se démonte facilement. Le Junior Bike possède des roues très stables qui garantissent une promenade confortable et sécurisée. €99,00 (€94,09 Lux.)

plus. ‘L’Edition’, version de luxe, présente un design exclusif et est équipé d’éléments électroniques, tels que phares, feux arrière et clignotants véritables. Baby Racer II: €75,00 (€71,28 Lux.) - Baby Racer F1: €99,00 (€94,09 Lux.) - Baby Racer Edition: €140,00 (€133,05 Lux.) BMW Z4

Ce cabrio destiné aux enfants de 3 à 5 ans est un monoplace à siège réglable. L’une des deux versions est équipée de pédales confortables et faciles à l’emploi, tandis que l’autre est alimentée par une batterie équipée d’un démarreur électronique breveté par BMW. La version électrique est livrée avec chargeur et atteint 4 km/h en quelques secondes seulement. Modèle à pédales: €199,00 (€189,13 Lux.) - modèle à batterie: €339,00 (€322,19 Lux.)

Baby Racer II

Le Baby Racer est un classique de la gamme ‘BMW for kids’. Ce porteur, destiné aux enfants d’1 an et demi à 3 ans, constitue le véhicule idéal pour explorer le monde. Le Baby Racer II existe en rouge et en bleu, arbore un aspect métallique à l’arrière et porte l’emblème de BMW. Il possède une reproduction du compteur de vitesse ainsi que du comptetours. A l’image de la voiture de maman ou papa. Le Racer est approuvé TÜV et son volant sport et son spoiler avant rappellent le style BMW. Il est disponible en deux versions spéciales. Le ‘Formule 1’ équivaut à la F1 des Baby Racers, mesurant et pesant respectivement 3 cm et 2 kg en

BMW M3 cabrio

Un véritable cabrio destiné aux enfants de 4 à 7 ans. Le siège est adaptable à la taille de l’enfant. Le volant sportif et les pneus en caoutchouc robustes assurent un grand plaisir de conduite. Le Cabrio M3 est solide à tous points de vue, en ce compris sa structure qui comporte des barres en acier. Deux versions sont proposées : l’une avec pédales et chaîne à propulsion et l’autre fonctionnant avec batterie. Ce dernier modèle atteint une vitesse de pointe de 8 km/h. Modèle à pédales: €319,00 (€303,18 Lux.) - modèle à batterie: €459,00 (€436,24 Lux.) BMWMagazine 49


BMW X5 RC Hobby

Une fidèle copie de la BMW X5, actionnée par une commande à distance extrêmement pratique. Tout comme l’originale, la BMW X5 RC Hobby possède des qualités de terrain exemplaires. Elle est donc adaptée à toutes les situations, roulant aisément sur tous les types de terrains, de la pente raide aux étendues de sable. €119,94 (€113,99 Lux.) Lego Racer Junior

Construisez vous-même votre Formule1! Grâce à cette boîte de construction Lego, les enfants pourront s’amuser des heures durant en donnant forme à ce petit miracle de technologie. Il s’agit d’une copie fidèle de la voiture de course de l’équipe BMW Williams F1. Elle est équipée du logo du sponsor et du puissant moteur ‘pull back’. Echelle : 1: 27. €21,40 (€20,34 Lux.)

6. BMW X5 RC Hobby 7. Lego Racer Junior 8. BMW Z4 Playcar 6

BMW Z4 Playcar

Le Playcar inspiré du Z4 a été construit par Playmobil et s’intègre parfaitement dans l’univers du célèbre constructeur de jouets. Il a été conçu à l’échelle 1: 18 et sous le capot se cache une reproduction fidèle du moteur véritable. La petite Z4 est disponible en rouge et en bleu. Deux personnages Playmobil sont livrés avec chaque Playcar. €30,00 (€28,51 Lux. )

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Techno Talk Accessoires

ADAPTER À L’INFINI... «Nous serions surpris qu’en l’espace d’un an, soient construits deux exemplaires identiques de cette voiture!» Voilà ce qu’ont déclaré les porte-parole de BMW lors du lancement de la BMW Série 1. Une manière claire d’illustrer les possibilités infinies qui permettent de personnaliser la BMW Série 1. Lors de la construction de la voiture, le futur propriétaire peut, en effet, choisir une série d’options lui permettant d’acquérir exactement l’automobile qu’il désire et dont il a besoin. Et, après la livraison, le concessionnaire BMW a tout le loisir d’y ajouter encore quelques accessoires. Aperçu des différentes ‘possibilités de construction’. Te x t e : A l e x V a n d e n B e r g h e

UN LOOK SPORTIF ET AÉRODYNAMIQUE

CHARGER LE TOIT EN TOUTE SÉCURITÉ

Spoiler avant et arrière, spoiler fixé sur le bord du toit, au-dessus du hayon... voilà de quoi donner à la BMW Série 1 un look encore plus sportif. Les spoilers rendent la tenue de route plus dynamique et s’harmonisent parfaitement aux équipements standard de la voiture. Ils sont, par exemple, assortis à la grille réniforme, aux phares anti-brouillard et aux lave-glaces des phares. Cet ensemble aérodynamique comprend une jupe avant, une jupe arrière et un spoiler sur le bord du toit. Le prix du pack (1900 euros) inclut également le montage (4 à 5 heures de travail), la peinture et la TVA.

Emporter un vélo ou une planche de surf sur le toit d’une Série 1 ne pose aucun problème. Cela peut se faire en toute sécurité, le constructeur automobile n’ayant rien laissé au hasard lors de la conception du système de porte-bagages. La première étape consiste à monter les supports transversaux d’origine auquel, par la suite, on pourra accrocher une planche de surf ou un porte-vélo, par exemple. Des cercueils pour skis ou bagages supplémentaires sont également disponibles en deux volumes. Le cercueil de 320 litres coûte 399,29* euros (TVA comprise) et celui de 450 litres, 645,32* euros. Tous deux peuvent être livrés en noir ou en argenté. DES PNEUS ANTI-CREVAISON

La BMW Série 1 est équipée de pneus Runflat standard. La voiture ne dispose donc pas de roue de secours mais les pneus possèdent les caractéristiques désormais bien connues, spécifiques en cas de crevaison : si le pneu subit une perte soudaine ou progressive de pression, le conducteur en est averti immédiatement. Il peut encore manœuvrer et continuer à rouler pendant plusieurs dizaines de kilomètres. Et ce, même lorsque les quatre pneus se dégonflent. Le pneu crevé ne doit donc plus être changé sur place. Un arrêt pour cause de crevaison dans un 52 BMWMagazine


Techno Talk Accessoires

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virage, un tunnel ou sur la bande d’arrêt d’urgence des autoroutes appartient définitivement au passé. En fonction du chargement, vous pouvez continuer à rouler à une vitesse de maximum 80 km/h sur une distance d’environ 150 kilomètres. Si vous souhaitez voir comment ces pneus de qualité supérieure sont montés sur des jantes spécifiques, rendez-vous chez votre concessionnaire BMW. Cinq types de jantes peuvent être fournies: 1. Jantes en métal léger de 17 pouces, styling 178, double rayon Prix: €2105,40* 2. Jantes en métal léger de 18 pouces, styling 179, rayon en étoile jante compound. Prix: €3367,13* 3. Jantes en métal léger de 18 pouces, styling 180, rayon en étoile Prix: €2666,16* 4. Jantes en métal léger de 18 pouces, styling 182, double rayon Prix: €2666,16* 5. Jantes en métal léger de 18 pouces, styling 181, rayon en étoile Prix: €2666,16* ASSEMBLAGE

Les différentes options et le vaste choix d’accessoires feront de votre BMW une voiture unique! De plus, la marque facilite considérablement la vie du futur propriétaire dans la mesure où les prix de toutes les options et accessoires disponibles chez les concessionnaires BMW sont également mentionnés dans la liste de prix. De cette façon, ‘l’assemblage’ de sa voiture devient une tâche agréable, facile et conséquente. *TVA et frais de montage éventuels compris

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UNE GAMME D’OPTIONS ET D’ACCESSOIRES QUI RENDENT VOTRE BMW SÉRIE 1 UNIQUE


Reportage Les 24 heures de Spa-Francorchamps

UNE SYMPHONIE INACHEVÉE Après trois ans d’absence due à un changement de formule remisant les voitures de tourisme au garage au profit des Grand Tourisme (GT), BMW a fait un retour remarqué lors des célèbres 24 heures de Spa-Francorchamps, les 31 juillet et 1er août derniers. Te x t e : C h r i s t o p h e W e e r t s

Engagées en Groupe 2 – groupe ouvert aux voitures roulant dans un championnat national, le Belcar dans ce cas précis –, les deux

BMW M3 GTR inscrites par le Team Schnitzer faisaient office d’outsiders de référence face aux Ferrari, Chrysler Viper et autres Saleen. Outre la qualité de ses voitures et de son team, BMW pouvait compter sur deux équipages parmi les plus professionnels du plateau. En plus des pilotes officiels Jörg et Dirk Müller (à noter qu’il n’existe aucun lien de parenté entre eux) faisant équipe avec le très grand – par la taille et par le talent – HansJoachim Stuck, un quatuor inédit était formé par le Portugais Pedro Lamy, l’Anglais Andy Priaulx, le jeune Espagnol Antonio Garcia et le Belge Kurt Mollekens. Pour cinq de ces pilotes, le week-end s’annonçait des plus chargés avec, au programme, non seulement les Proximus 24 Hours of Spa mais également deux manches du championnat d’Europe des voitures de tourisme (ETCC). Ces courses disputées par nos représentants au volant de BMW 320i constituent un enjeu considérable, lorsqu’on sait que la marque à l’hélice domine actuellement ce championnat tant dans la catégorie des marques – devant Alfa Romeo ou Seat – que dans celle des pilotes. En guise de préparation, Charly Lamm, le redoutable team manager

de l’écurie Schnitzer, grâce à qui BMW a déjà remporté cinq fois le double tour d’horloge spadois, avait décidé d’inscrire ses voitures à tour de rôle dans deux manches du championnat Belcar. C’est ainsi que Kurt Mollekens, Pedro Lamy et Andy Priaulx ont été invités à prendre part à la manche du Belcar disputée au début du mois de juin sur quatre heures à Francorchamps où ils terminaient à une très belle quatrième place derrière des voitures objectivement plus rapides et compte tenu qu’ils connaissaient très peu la leur. La deuxième course disputée dans le cadre du Belcar eut lieu début juillet sur le nouveau circuit du Nürburgring. Ce fut cette fois au tour 54 BMWMagazine

Photos: Jacques Letihon

d’Antonio Garcia de découvrir la voiture aux côtés de H.-J. Stuck. Courue en grande partie sous la pluie, cette course se terminait de la meilleure manière possible puisque l’équipage de la BMW se classait premier. Cette victoire avait lieu trois semaines après que les deux BMW M3 GTR eurent remporté les deux premières places lors des 24 heures du Nürburgring dans des conditions dantesques. Bien que données favorites par de nombreux observateurs, les BMW ne pouvaient raisonnablement pas nourrir les mêmes ambitions qu’au temps des 24 heures pour voitures de tourisme. En effet, sauf hécatombe des concurrents régulièrement inscrits dans le championnat FIA GT ou météo aussi maussade que lors des 24 heures de Spa 2003, les chances de remporter une 22e fois l’épreuve ardennaise étaient assez maigres. Avec une puissance de quelque 150 chevaux de moins que les Ferrari ou les Saleen les plus rapides, les M3 GTR ne pouvaient guère espérer mieux qu’une place dans le top 10. Les essais allaient se dérouler de la manière dont l’avait prévu Charly Lamm : «Nous roulons contre les voitures les plus puissantes du championnat FIA GT. C’est pourquoi nous nous sommes concentrés sur les qualifications de chaque voiture et de tous les pilotes. Qualifiées en 11e place pour la voiture 142 (Müller-Müller-Stuck) et en 14e place pour la La BMW M3 GTR n° 143 pilotée par l’équipage Mollekens-Lamy-Priaulx-Garcia.


Reportage Les 24 heures de Spa-Francorchamps

143 (Mollekens-Lamy-Priaulx-Garcia), les deux BMW occupaient ainsi les deuxième et troisième places de leur groupe derrière la puissante Chevrolet Corvette de Marc Goossens et Anthony Kumpen. En pole position, on trouvait logiquement une Ferrari (la 550 M de Capellari-GollinBryner-Calderari) devant la Saleen d’Eric Van de Poele (dernier vainqueur des 24 heures de Spa sur une BMW). Disputées en lever de rideau des 24 heures le samedi midi, les deux manches du championnat d’Europe des voitures de tourisme allaient livrer un spectacle superbe devant les 60.000 spectateurs présents autour du circuit, et surtout deux victoires BMW de bon augure pour la suite de la journée. Roulant sur la voiture du BMW Team Belgium Luxembourg pour la dernière fois de la saison, Kurt Mollekens était l’objet de toute l’attention des spectateurs belges. Après un départ impressionnant dans la première manche malheureusement pénalisé par les commissaires sportifs, Kurt Mollekens allait effectuer une remontée exceptionnelle dans la seconde manche, terminant à la septième place après être parti de la dix-huitième! A peine sortis de leur voiture de tourisme, nos représentants en ETCC avaient juste le temps de changer de combinaison pour participer à la parade des pilotes dans le cadre de la présentation des équipages des 24 heures. Le soleil et la chaleur étaient au rendez-vous et les spectateurs invités par les concessionnaires BMW profitaient du spectacle depuis la tribune installée spécialement à leur intention par BMW Belgium Luxembourg dans le Raidillon, le plus beau virage du monde. A 16 heures précises, la meute des voitures s’élançait dans une ambiance surchauffée – le thermomètre indiquait près de 30°C.

Si la Saleen de Van de Poele prenait rapidement la tête de la course, elle allait très vite l’abandonner au profit d’une Ferrari. De leur côté, les BMW entamaient la course prudemment et en formation serrée avant qu’une pièce métallique perdue par un concurrent ne cause des problèmes et une demi-heure de travail aux mécaniciens de la voiture du trio allemand. Le rythme infernal imposé par les voitures de tête réussissait plutôt bien aux BMW M3 GTR puisque, après huit heures de course, la voiture 143 de l’équipage Mollekens-Priaulx-Lamy-Garcia était pointée en troisième position, tandis que la 142 occupait la 13e place après des problèmes de fuite d’huile consécutifs au heurt de la pièce métallique errante. Elle poursuivit néanmoins sa remontée heure après heure jusqu’à la mi-course environ. Alors que, vers 3h15 du matin, H.-J. Stuck s’apprêtait à prendre le relais de Dirk Müller remonté à la septième place, le démarreur ne voulut plus rien entendre et dut être remplacé. Conséquence : huit places de perdues. Toujours troisième et roulant aussi vite que les Ferrari de tête, la voiture de Mollekens pilotée alors par Antonio Garcia tomba en panne électrique à hauteur du virage du racL’équipage Stuck-Müller-Müller de la 142, vainqueur de sa catégorie.

cordement. Sans possibilité aucune de ramener la voiture, c’était l’abandon et une déception logique pour les pilotes et l’équipe. Avec un esprit combatif toujours aussi affirmé, les pilotes de la 142 poursuivaient de leur côté leur deuxième remontée. Poussant leur BMW M3 GTR jusque dans ses derniers retranchements pour atteindre la vitesse la plus élevée en course, à l’égal de la Ferrari des futurs vainqueurs (265 km/h), Müller-Müller-Stuck allaient réussir l’exploit de remonter jusqu’en sixième position au classement général et en première position dans leur catégorie (Groupe 2) au terme des 24 heures. Un exploit salué comme il se doit par les nombreux invités qui, du haut du Pavillon BMW, saluaient chaque passage de la BMW M3 GTR en agitant des drapeaux aux couleurs de leur marque préférée. Bien qu’ayant atteint l’objectif fixé, Mario Theissen, directeur de BMW Motorsport, présent à Spa depuis le vendredi, s’avouait quelque peu déçu : «J’espérais secrètement une voiture sur le podium final de cette course fabuleuse qui se dispute dans une ambiance sympathique et devant un public enthousiaste. J’éprouve un peu le sentiment d’avoir assisté à une symphonie inachevée. Nous allons donc terminer notre saison en ETCC, puis nous réfléchirons au futur...» A notre tour d’espérer que le retour de BMW aux Proximus 24 Hours of Spa aura enthousiasmé les nombreux amateurs de belles voitures et qu’ils auront à nouveau l’occasion d’encourager des BMW sur le toboggan ardennais l’an prochain.

Un public de fans de tous âges...


Nouveauté BMW K 1200 S

La BMW la plus redoutable de tous les temps? La nouvelle K 1200 S. Un moteur puissant et une technique révolutionnaire lui assurent des performances hors du commun et une maniabilité exceptionnelle.

L’ÉPREUVE DE FORCE Te x t e : J o h a n n e s R i e g s i n g e r Photos: Matthias Koslik


La puissance à l’état pur: la BMW K 1200 S n’a besoin que de 2,8 secondes pour atteindre 100 km/h, départ arrêté.

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Nouveauté BMW K 1200 S

Elle a la ligne, la BMW K 1200 S! Compte tenu de sa silhouette extrêmement élancée, rien ne porte à croire que cette moto est propulsée par un gros moteur quatre cylindres en ligne, monté en position transversale, si ce n’est son empattement long et le chiffre ‘1200’ inscrit sur son carénage. Puis, on remarque la suspension inhabituelle de sa roue avant. Alors que les autres motos sont équipées d’une fourche télescopique classique, la roue avant de la BMW K 1200 S semble n’être maintenue que par un support en alliage léger au galbe musclé. Ensuite, en cherchant sous le carénage, on découvre de robustes bras longitudinaux, des bras triangulés en forme de cisailles et un combiné ressort-amortisseur court : il s’agit du très sophistiqué système Duolever. Les enthousiastes ont les yeux brillants : pas de torsion lors d’un débattement en compression, en tournant le guidon ou au freinage, et variations minimes de la géométrie de la partie cycle, même lorsque la suspension est fortement sollicitée. Des conditions préalables idéales pour l’utilisation d’un ABS intervenant de manière extrêmement précise, pour une sensibilité de la direction authentique et pour une maniabilité parfaite. Le regard se déplace ensuite du projecteur à verre cristal au cadre en alliage léger en passant par les rétroviseurs à clignotant intégré. En raison de la forte inclinaison du moteur vers l’avant, le cadre a pu être allongé et aminci, ce qui permet d’abaisser nettement le centre de gravité et d’améliorer la rigidité. Le moteur, lui, ne pèse que 81,3 kilos. La transmission à la roue arrière par arbre à cardan est reprise des autres grosses BMW. Cependant, même cette technique sophistiquée a dû faire l’objet d’une évolution considérable : pour pouvoir être utilisé sur la BMW K 1200 S, le bras oscillant du Paralever, qui abrite l’arbre de transmission, a dû être allégé et nettement rigidifié. En effet, l’énorme puissance que développe le nouveau quatre cylindres pourrait tordre littéralement, à chaque accélération, un guidage de roue arrière traditionnel. Il a donc fallu perfectionner le système déjà existant. L’articulation du bras oscillant, c’est-à-dire la jonction articulée reliant le cadre au guidage de la roue arrière, a été élaborée selon le même principe. C’est à cet endroit critique, fortement sollicité en raison des énormes forces qui s’y transmettent, que les repose-pieds, le sélecteur de vitesses et le frein au pied devaient être montés. Pour éviter au pilote de trop écarter les jambes, cette partie devait être, en outre, la plus étroite possible tout en restant extrêmement rigide. Là encore, la BMW K 1200 S est une réussite : de la base des repose-pieds, en passant par la position optimisée du guidon, à l’étroite partie réservoir, à hauteur de genou, la nouvelle sportive de BMW offre à tous les pilotes, quelle que soit leur taille, une position assise extrêmement confortable et un contrôle maximal. Il va de soi que, comme sur toutes les BMW, le passager est lui aussi confortablement installé. Un pas en arrière : la technique est parfaite, mais qu’en est-il du design? Courte pause. Puis, signe approbateur de la tête : il s’agit bien

d’une BMW, haut de gamme, sans fioritures et tout en puissance. Nous sommes face à une ‘bête de vitesse’, dotée d’un garde-boue avant semblable à un museau prêt à dévorer les kilomètres, d’une bulle galbée et aérodynamique, de jantes en alliage léger et d’un carénage arrière minimal. Pour le carénage, les designers ont, en plus, découvert que des détails 58 BMWMagazine

‘sexy’, tels que les monogrammes latéraux BMW ou les échancrures au niveau du réservoir, pouvaient créer beaucoup d’effet. Même le silencieux arrière, qui, malgré sa forme imposante, se confond avec la machine, devient lui aussi un élément de style. Les arbres de roues creux, suggérant légèreté, dynamisme et stabilité, ne passent pas non plus inaperçus. Une courte pression sur le bouton de démarrage et le quatre cylindres part au quart de tour, accompagné du grondement grave émis par le pot d’échappement. Il s’agit d’une nouvelle sonorité, puissante et virile à la fois. Première vitesse : voilà bien le déchaînement presque brutal d’un puissant moteur de moto que l’on ressent dès le démarrage. Sans pour autant s’emballer, le quatre cylindres de 1200 cm3 propulse les 248 kg de la BMW K 1200 S avec une facilité presque déconcertante. Dans le dernier rapport, un léger coup d’accélérateur suffit à faire oublier que l’on est en côte. L’abaissement du centre de gravité de ce nouveau modèle de pointe se traduit par un comportement d’une vivacité incroyable. La BMW K 1200 S enfile les virages avec une merveilleuse facilité. Peu d’efforts sont nécessaires pour balancer sur l’angle cette moto de sport élaborée et l’inscrire dans le virage avec doigté selon l’inclinaison idéale. C’est l’avantage principal de la BMW K 1200 S : sa puissance élevée peut être exploitée sans danger, même par le pilote amateur, tandis que l’as de la route devient, lui, un véritable magicien. Sur les joints transversaux ou les nids de poule, la BMW K 1200 S reste tout à fait confortable même à vitesse soutenue. Dans les virages qui se resserrent, l’ABS, intervenant au maximum, vient renforcer la force de freinage. Dans une telle situation, le système Duolever permet à la BMW K 1200 S de conserver une adhérence parfaite et le freinage intégral ABS fait le reste. Il reste même encore assez de souffle pour crier: «C’est dément!» Et maintenant, l’épreuve de force : s’engager dans une longue ligne droite à plein gaz! Le quatre cylindres prend une longue inspira-


Nouveauté BMW K 1200 S

Réglage novateur de la partie cycle: le pilote peut ajuster à sa guise la suspension et l’amortissement en appuyant simplement sur un bouton au guidon. Peu d’efforts sont nécessaires pour balancer cette moto sur l’angle et l’inscrire dans le virage avec doigté. Les pilotes amateurs peuvent eux aussi profiter de sa puissance sans courir de risque.

BMW K 1200 S Moteur Cylindrée Puissance Couple Consommation Vitesse max. (sur circuit) 0 à 100 km/h Options

quatre cylindres 1157 cm3 167 ch/123 kW 130 Nm 4,7 l (à 90 km/h) plus de 200 km/h 2,8 s béquille centrale, poignées chauffantes, système de valises, sacoche de réservoir

tion avant de s’élancer vers l’horizon, propulsé par ses 167 chevaux. Cette moto est rapide. Très rapide même, si le pilote s’y attache. Et pourtant, d’une sérénité totale. Il faut voir la manière dont ce fabuleux engin inspire profondément avant de passer de l’objet high-tech sophistiqué au projectile lancé à toute allure, semblant voler au-dessus de la chaussée, comme en état d’apesanteur, sans le moindre effort, tout en puissance. Ce genre de sensations s’accompagne généralement d’un vacarme assourdissant. Les pilotes de moto apprécient de sentir leur monture piaffer tel un cheval sauvage. Mais attention, il ne s’agit pas de faire de l’esbroufe! Le pilote de la BMW K 1200 S n’a pas besoin de cette petite démonstration de puissance superficielle pour vivre sa passion à fond. La BMW K 1200 S est synonyme de technique révolutionnaire, de performances uniques et de maniabilité exceptionnelle, et ce à un niveau incroyablement élevé. Une bécane véritablement du tonnerre! www.face-the-power.com | www.bmw-motorrad.de

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PHOTOS: WWW.AURA.CH (2); CALYX MULTIMEDIA/SWINDON (1); GETTY IMAGES/M. LEWIS (1) / P. CRAPET (1); WWW.BILDERBOX.COM/E. WODICKA (1); PICTURE ALLIANCE/ASA (1); CORBIS/B. A. VIKANDER (1)/J. HAWKES (1); 2002 BY PICTURE-VISUELL/B. SCHINDZIELORZ (1)

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Le carrefour à sens giratoire est un moyen éprouvé pour sécuriser les carrefours dangereux. Il oblige les véhicules à s’arrêter avant de s’engager dans le carrefour et rend la circulation plus fluide. Voici dix exemples pris aux quatre coins du monde.

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Event BMW Golf Cup International

UNE 16 e ÉDITION TRÈS ÉCLECTIQUE Te x t e : C h r i s t o p h e W e e r t s

Entre les mois de mai et d’août de cette année, pas moins de sept tournois

de qualification ont eu lieu en Belgique, auxquels il faut ajouter les deux premiers tournois disputés au Grand-Duché de Luxembourg. C’est la première fois, en effet, depuis la création de BMW Belux, que trois tournois de qualification sont également organisés au Grand-Duché de Luxembourg. Auparavant, un seul tournoi grand-ducal qualifiait les trois représentants luxembourgeois. Depuis cette année, trois tournois sont donc mis sur pied, au terme desquels les gagnants de chaque catégorie sont invités à disputer leur finale nationale parallèlement à la finale belge – en l’occurrence, cette année, le 10 septembre au Royal Golf Club des Fagnes à Spa. A l’avenir, les finales belges et luxembourgeoises continueront d’être organisées ensemble selon une tournante permettant aux joueurs des différentes régions des deux pays de jouer alternativement dans l’un ou l’autre pays, tout en tenant compte des équilibres régionaux pour ce qui concerne la Belgique. Pour ce qui est de l’aspect sportif, on retiendra, dans le cadre du

BMW Newcomers Tournament, un début de saison dominé par les Dames avant que les Messieurs ne prennent le dessus lors des derniers tournois. Rappelons que ce tournoi, organisé à ce jour uniquement en Belgique, permet aux joueurs débutants de se qualifier en vue d’une sélection pour le tournoi de l’amitié organisé dans le cadre de la finale mondiale. Du côté de la BMW Golf Cup proprement dite, les résultats de cette année sont d’un assez bon niveau, avec des performances qui se sont affirmées nettement au-dessus de la moyenne lors de la manche disputée au Royal Latem Golf Club. Etait-ce dû au soleil omniprésent durant toute la journée, à l’absence de vent, à la préparation du terrain, à la forme des joueurs ou à la conjonction de tous ces éléments? Toujours est-il que les résultats de cette 6e manche de la BMW Golf Cup ont été les meilleurs enregistrés depuis le début de la saison: 39 points en première catégorie Messieurs, 41 chez les Dames et pas moins de 44 dans la deuxième catégorie Messieurs. Une journée à marquer d’une pierre blanche, assurément. A noter également l’impressionnant résultat enregistré en deuxième catégorie Messieurs (Hcp 12,5-28,4) au Limburg Golf & Country Club – 48 points Single Stableford – qu’Erik Vautmans, ancien finaliste mondial en 2002 a réalisé sur un terrain qu’il connaît, faut-il le souligner, particulièrement bien. 62 BMWMagazine

En termes d’analyse des résultats, on notera essentiellement les scores plus serrés dans la catégorie Dames. En effet, au Royal Golf Club du Sart Tilman et au Kikuoka Country Club (GrandDuché de Luxembourg) pour la première place, au Royal Golf Club du Hainaut pour la deuxième et au Royal Latem Golf Club pour la troisième, il a fallu départager les joueuses sur base des six derniers trous. Chose qui s’est avérée plus rare chez les Messieurs. En termes de conditions de jeu,

on retiendra surtout la présence soutenue du soleil, à l’exception notable du Royal Golf Club d’Ostende où la pluie a donné l’impression aux joueurs de se trouver sur un véritable Links écossais tout au long de la journée. L’orage qui a sévi durant la manche disputée au Royal Golf Club du Château Royal d’Ardennes n’a pour sa part réussi qu’à donner aux joueurs un temps de repos très court, avant de refaire place au soleil. Du côté luxembourgeois également, les deux manches disputées à ce jour se sont déroulées dans d’excellentes conditions météo. Si les joueurs participants sont uniquement les membres

des clubs concernés, le plaisir qu’ils éprouvent à tenter de se qualifier pour la prestigieuse finale en Australie est à l’image de celui de leurs homologues belges. Réunissant une centaine de membres par tournoi (jusqu’à 190 participants sur invitation en Belgique), cette première édition de la BMW Golf Cup organisée sur l’ensemble du territoire luxembourgeois semble en tout cas répondre à l’attente des joueurs grand-ducaux. Au moment de la parution de cette édition du BMW Magazine, les qualifiés pour la finale mondiale seront connus. Vous pourrez trouver leurs noms sur www.bmw.be/golfcup ou www.bmw.lu/golfcup. Avant de lire le compte-rendu de la finale mondiale de Sydney dans un prochain BMW Magazine.


Event BMW Golf Cup International

BMW GOLF CUP INTERNATIONAL 2004 ROYAL GOLF CLUB DU HAINAUT – 24 MAI 2004 Gagnant de la 3e manche du BMW Newcomers Tournament (9 holes) Brigitte Lesage (22) Classement du 3e tournoi de qualification de la BMW Golf Cup International 2004 Dames (0-28) 1e Ginette Cadiat (38) 2e Marie-Louise van Gils (37/20/15) 3e Marie Dupont (37/20/14) Messieurs (0-12,4) 1e Marc Taelemans (41) 2e Pascal Jacques (38) 3e Philippe Decoene (37) Messieurs (12,5-28) 1e Dominique Hooghe (39) 2e Giovanni Fulgaro (37) 3e Guy Brieven (35/19) - qui, absent lors de la remise des prix, remet sa qualification à Alain Hoyas (35/18)

CLEYDAEL GOLF CLUB – 3 JUIN 2004 Gagnant de la 4e manche du BMW Newcomers Tournament (9 holes) Isabelle Daems (18) Classement du 4e tournoi de qualification de la BMW Golf Cup International 2004 Dames (0-28) 1e Dominique Galliot (37) 2e José Lerdan (35/21) 3e Véronique De Broqueville (35/15) Messieurs (0-12,4) 1e Alain Cap (36) 2e Xavier Schlomer (34) 3e Philippe D’Archambeau (31) Messieurs (12,5-28) 1e Geert Mertens (43) 2e Gert Triest (40) 3e Richard Darquennes (38/19)

ROYAL OOSTENDE GOLF CLUB – 10 JUIN 2004 Gagnant de la 5 e manche du BMW Newcomers Tournament (9 holes) Anny Raes (19) Classement du 5e tournoi de qualification de la BMW Golf Cup International 2004 Dames (0-28) 1e Annick Dejonghe (39) 2e Mieke Henckes (38/22) 3e Marie-Paule Van Bogaert (38/19) Messieurs (0-12,4) 1e Stefan Schmid (37/21) 2e John Lorrez (37/17) 3e Luc Van Ryckegem (36/19) Messieurs (12,5-28) 1e Peter Spiessens (41) 2e Tony Levecke (39/24) 3e Ralph Ernst (38/18)

ROYAL LATEM GOLF CLUB – 16 JUIN 2004 Pas de BMW Newcomers Tournament en raison du règlement local Classement du 6e tournoi de qualification de la BMW Golf Cup International 2004 Dames (0-28) 1e Ann Eeckman (41) 2e Marie-Jose Coninckx (37) 3e Chantal Bellis (36/18/12) Messieurs (0-12,4) 1e Henri Cnops (39) 2e Michel Thommé (38) 3e Luk Herdewijn (37) Messieurs (12,5-28) 1e Olivier Stuart (44) 2e Bernard Vanhauter (41/20) 3e Marc Blanckaert (41/18)

ROYAL GOLF CLUB DU CHÂTEAU ROYAL D’ARDENNES 23 JUIN 2004 Gagnant de la 6 e manche du BMW Newcomers Tournament

Bernard Lenelle (19)

Classement du 7e tournoi de qualification de la BMW Golf Cup International 2004 Dames (0-28) 1e Christiane Hody (43) 2e Michèle Jacques (36) 3e Tania Bogaerts (32/16) Messieurs (0-12,4) 1e Rudy Leveque (38) 2e Jean-Claude Moise (35) 3e Pierre-Yves Burton (31/16) Messieurs (12,5-28) 1e Aimé Vandepoel (43) 2e Jean-Louis Zonderman (39) 3e Hubert Hannes (36/15)

ROYAL GOLF CLUB DU SART TILMAN – 30 JUIN 2004 Gagnant de la 7 e manche du BMW Newcomers Tournament Jean-Luc Conte (22) Classement du 8e tournoi de qualification de la BMW Golf Cup International 2004 Dames (0-28) 1e Géraldine Dugardin (38/18/12) 2e Verena Muhlbach (38/18/10) 3e Catherine Nizet (36) Messieurs (0-12,4) 1e Jacques Renard (36/22) 2e Philippe Troisfontaine (36/17) 3e Walter Luccioli (34) Messieurs (12,5-28) 1e Michel Vreven (41) 2e Samuel Noirhomme (38) 3e Walter Danmark (37)

LIMBURG GOLF CLUB & COUNTRY CLUB – 5 JUILLET 2004 Gagnant de la 8 e manche du BMW Newcomers Tournament Bart Degeneffe (22) Classement du 9e tournoi de qualification de la BMW Golf Cup International 2004 Dames (0-28) 1e Lea Geens (38/18) 2e Caroline Spiers (38/17) 3e Anne-Marie Wuyts (35) Messieurs (0-12,4) 1e Stijn Letens (41) 2e Dirk Bomijs (39/19) 3e Rudi Buyst (39/18) Messieurs (12,5-28) 1e Erik Vautmans (48) 2e Jan Renaer (40) 3e Luc Vitrier (39)

GOLF CLUB DE LUXEMBOURG – 31 MAI 2004 Dames (0-28)

1e 2e 3e Messieurs (0-12,4) 1e 2e 3e Messieurs (12,5-28) 1e 2e 3e

Claudine Heiliger (42) Nathalie Decker (39) Kirsten Hansen-Storm (35) Liam Petit (37) Tom Pundel (36) Jens Buch (34) Roger Weber (39) Peter Nielsen (37) Lino Schaus (36)

KIKUOKA COUNTRY CLUB – 16 JUILLET 2004 Dames (0-28)

1e 2e 3e Messieurs (0-12,4) 1e 2e 3e Messieurs (12,5-28) 1e 2e 3e

Anita De Viell (38/20/14) Verona Kieffer (38/20/12) Virginia Eickenhorst (35) Soren Gründahl (39) Laurent Welter (38) Fong Lung Chan (35) Robert Garand (39/20) Simon Vigor (39/19) George Karambilas (38)

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Les brèves

News 04/04

BMW M5

Belle et musclée

FESTIVAL OF SPEED QU’EST-CE QUE...?

BMW - 75 ans de sport automobile Pilotes et voitures de course légendaires : le ‘Festival of Speed’ de Goodwood, dans le sud de l’Angleterre, est la plus célèbre rencontre de véhicules de sport anciens. En 2004, la participation de BMW était placée sous le thème ‘75 années de voitures de sport BMW’. De la BMW 328 Mille Miglia Coupé, qui a remporté le célèbre rallye en 1940, à la WilliamsF1 BMW FW25... plus d’une dizaine de véhicules étaient présents sur la ligne de départ, dont la moto BMW vainqueur du Paris-Dakar en 1986, pilotée par le quadruple champion d’Europe Eddy Hau (photo).

le xDrive «Ce système de transmission intégrale répartit la force motrice entre l’essieu avant et arrière de manière continue et variable grâce à un embrayage multidisque électronique – le tout en une fraction de seconde et selon les besoins. Résultat : une tenue de cap, une précision directionnelle et une tenue de route exemplaires, même en conditions limites. Les BMW X5 et X3 font ainsi preuve d’excellence en termes de motricité, de maniabilité, de dynamisme et de sécurité de conduite.» Carsten Breitfeld, responsable BMW ‘Développement des systèmes de régulation dynamique du train roulant.’

La nouvelle M5 sera lancée en janvier 2005. La plus puissante Série 5 de tous les temps marie à la perfection élégance et sportivité. Pas moins de 507 ch (373 kW), 5 l de cylindrée et 520 Nm – rien d’étonnant à ce qu’elle passe de 0 à 100 km/h en seulement 4,7 secondes. Les remarquables performances de son moteur V10 s’expliquent par sa capacité à monter haut dans les tours, jusqu’à 8 250 tr/min – une performance digne d’une voiture de course. La M5 est par ailleurs équipée de la première boîte SMG Drivelogic à sept rapports au monde. www.bmw.com/m5

LE CHIFFRE

590 983

www.goodwood.co.uk www.bmwmobiletradition.de

C’est le nombre d’automobiles vendues par BMW Group au cours du premier semestre 2004, un record pour l’entreprise. Cela correspond à une augmentation des ventes de 8,5 % par rapport à la même période de 2003. On attend une hausse encore plus significative au cours du deuxième semestre, grâce notamment au lancement de la BMW Série 1.

www.bmwgroup.com/ir

VOYAGE

Pour le plaisir Des paysages fantastiques, des routes de rêve, une BMW décapotable... le site Internet FineArt vous propose une sélection d’itinéraires superbes. Ces excursions au volant d’une BMW peuvent être réservées dans les hôtels, sur place. www.fineart-info.com

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Les brèves

FORMULE 1

Ouragan sur commande Pas moins de 4 000 ch et de 300 km/h à 420 tr/min : ce n’est pas d’une voiture de course dont il est question ici, mais de la deuxième soufflerie de BMW WilliamsF1, récemment inaugurée à Grove, en Angleterre. Son ventilateur doté de pales en carbone est capable de produire un souffle digne d’un ouragan. Dans cette installation d’essais aérodynamiques, la plus moderne de la F1, les ingénieurs étudient la résistance aérodynamique et la portance négative de la FW26. Il s’agit là d’un investissement d’avenir. Au même titre que le moteur, la boîte et le train roulant, l’aérodynamique peut décider de la victoire qui, en Formule 1, se joue parfois à quelques dixièmes de seconde. www.bmwwilliamsf1.com

ARRÊT AU FEU ROUGE: 30 SECONDES POUR POSER DIX QUESTIONS

Karl Lagerfeld Conducteur

ou

Roadster

ou

passager arrière Cabriolet

Six cylindres

ou

douze cylindres pique-nique

Drive-in

ou

Gris métallisé

ou

noir

Blonde

ou

brune

Siège sport

ou chauffage de siège

Classique

ou

rock

Route côtière

ou

col de montagne

Montoya

ou

Schumacher

MÉDICAL

La BMW X5 au secours des blessés Depuis quelques mois, le Centre Hospitalier Régional de Huy dispose d’une remarquable voiture d’intervention rapide. Il ne s’agit de rien moins qu’une BMW X5, en livrée à dominante jaune et équipée du fameux moteur six cylindres diesel développant 155 Kw ou 211 chevaux. Une motorisation qui permet des interventions sûres et rapides dans cette région vallonnée où

la transmission intégrale de la BMW X5 fait merveille. Pour l’occasion, la BMW X5 a été aménagée avec les équipements spécifiques que requiert son utilisation par des équipes médicales.

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L’art de la conduite Hydroplanage

ILLUSTRATION: CARSTEN HERBERT - PHOTO: FA CESAR

De gauche à droite: plus la flaque est profonde et la vitesse élevée, plus la quantité d’eau pouvant être drainée par les sculptures des pneumatiques sera moindre. La roue finit donc par flotter et le pneumatique n’adhère plus à la chaussée.

LEÇON DE NATATION L’hydroplanage est tout aussi dangereux qu’un dérapage sur du verglas. Dans les deux cas, le conducteur se trouve dans l’impossibilité d’accélérer, de freiner ou de diriger sa voiture. Voici comment réagir. En cas de forte pluie, les pilotes de F1 sont confrontés aux mêmes problèmes que tous les conducteurs : mauvaise visibilité

et hydroplanage. S’il suffit à un automobiliste de lever le pied de l’accélérateur pour éviter le pire, le pilote de F1 ne dispose pas de cette chance. L’hydroplanage s’explique très simplement : la pellicule d’eau sur la route s’écoule dans les sculptures des pneumatiques, mais lorsque la vitesse est trop élevée ou la flaque trop profonde, l’eau finit par s’interposer entre la route et la bande de roulement. Avec ses pneumatiques lisses dotés de quatre étroites rainures longitudinales, une automobile de F1 est donc condamnée à l’hydroplanage lorsqu’il pleut. Dans une voiture de série, le conducteur est prévenu du danger d’hydroplanage lorsque l’eau se met soudain à produire un bruit inhabituellement fort dans les passages de roue. Généralement, le Contrôle Dynamique de la Stabilité (DSC) détecte les amorces de patinage des roues, le voyant de contrôle clignote et le système intervient. Autre signe : le volant tend à tirer d’un côté ou la force directionnelle change brusquement. Il est alors particulièrement important de garder son calme et de maintenir le volant dans sa position initiale. Dès que les pneumatiques adhèrent à nouveau à la route, le trajet se poursuit dans la bonne direction. Dans les lignes droites, il est généralement possible de garder le contrôle de la situation pour peu que l’on ne panique pas et que l’on ne se mette pas à tourner le volant dans tous les sens. L’hydroplanage se révèle particulièrement périlleux dans les virages. Dès que les roues avant entrent en contact avec la flaque, l’automobile ‘sous-vire’ et dérape vers l’extérieur. La plupart des conducteurs ont alors le réflexe de braquer encore davantage les roues dans le sens du virage, ce qui est extrêmement dangereux. Une voiture ‘sous-vire’ lorsque, à une vitesse donnée, l’adhérence des roues n’est pas suffisante pour lui permettre de suivre la direction voulue. Braquer 66 BMWMagazine

davantage les roues dans cette direction ne fait donc qu’amplifier le phénomène. Facteur aggravant : lorsque les roues avant adhèrent à nouveau à la route, les roues arrière continuent à flotter. Résultat : la voiture va dans le sens des roues avant, alors trop fortement braquées, et l’arrière décroche – le tête-à-queue est quasiment inévitable. Voici ce qu’il convient de faire dans une situation d’hydroplanage en virage : appuyer sur la pédale d’embrayage et freiner en douceur, tout en se préparant à contrebraquer rapidement en cas de décrochage de l’arrière de la voiture. Dans la plupart des cas, le DSC maintient le cap de l’automobile en procédant à des freinages ciblés, opérés individuellement sur chaque roue. Par ailleurs, le DSC est également connecté aux boîtes automatique et de vitesses séquentielles (SMG), ce qui permet, en cas de danger, de réduire les sollicitations sur les roues motrices de ces voitures. D’une manière générale, quelques règles s’imposent d’office sur route mouillée : rouler moins vite, augmenter les distances de

sécurité et veiller au danger que représentent les endroits où l’eau s’accumule – ornières, accotements ou dénivellations de la chaussée. Attention également aux petits cours d’eau qui peuvent traverser les routes inclinées en plein virage. Dans l’univers de la Formule 1, le non-respect de ces règles a parfois des conséquences catastrophiques. Ainsi, l’année dernière, une grosse averse a provoqué le chaos lors du Grand Prix du Brésil : dans un virage, cinq voitures sont sorties de piste en même temps. www.bmw.com/driver-training

Des astuces enseignées dans les stages de conduite BMW et dévoilées par un pilote de F1 expérimenté qui n’est autre que Ralf Schumacher.


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