Direct Femme - Gratuit no 1/Avril 2011 - Ne pas jeter sur la voie publique.
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Direct Femme Décryptez vos “craquages”
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édito C’est tout moi
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oi. C’est étonnant ce qu’on peut faire entrer dans ce tout petit mot ! Moi (c’est la moindre des choses), mais aus si mon plaisir, mes amours, mes émotions, mon cocon, mon envie de vrai, d’authentique, de simplicité, de style, de glam et de green, de singulier, d’essentiel, d’intime, de sen sible, de douceur, de gaieté, d’optimisme… Il reste de la place ? Alors ajoutons mon sens de l’humour, ma créativité, mon équi libre, ma sensualité, ma préférence pour ce qui est durable, mon désir de m’approprier les tendances, de les décoder, plutôt que de les suivre les yeux fermés. Vous et l’air du temps. C’est ce que vous allez trouver dans ce premier numéro de Direct Femme, inauguré par l’irrésistible Anna Mouglalis, moqueuse, rieuse et drôle comme jamais. Vous. Vous et vos plaisirs (« Décodez vos rêves érotiques », p. 54) ; vous et vos amours, (« 4 weekends surprises, juste pour toi & moi », p. 58) ; vous et vos envies de ten dances (« Whoopie pie, le it cake », p. 62) ; vous et vos émotions (« Le jour où j’ai gagné confiance en moi », p. 50) ; vous et votre style (« Folk spirit », p. 28) ; vous et vos valeurs po sitives (« Valentine Gauthier, glam et green », p. 34) ; vous et votre besoin de nature (« Le design végétal », p. 56) ; vous et votre bienêtre (« Massages en tête », p. 46)… C’est tout ça Direct Femme, et bien d’autres choses encore. Tout comme vous. ● Sophie Chavenas et Lionel Paillès, rédacteurs en chef
Crédit photo : Stéphane Gallois/Charlette Stu dio. Coiffure : Sébastien Le Coroller. Maquil lage : Chanel par Christophe Danchaud avec Teint Vitalumiere Aqua Beige Rosé Sable, Poudre Universelle Compacte Rose Merveille, Joues Contraste Narcisse, Mascara Sublime de Chanel Deep Black, Crayon Khôl Noir, 4 Ombres Regard Perlé, Rouge Coco Shine Fétiche. Stylisme : Matthieu Pabiot.
couverture
sommaire 22 tendanCe mode
Folk
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beauté parfum
happenings
so fresh
people coach Beauty party Voitures électriques Coworking Déco
le bal Des pétales
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petite leçon De bonheur
J’aime mes défauts Vous avez deux minutes ? AYDEN, DE DirEct StAr
Ils sont jeunes, bourrés de qualités et ils feront, vite, très vite, la couverture de tous les magazines. page 20
iconic calme plat
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équilibre
massages en tête
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talents Direct femme, 31-32, quai de Dion-Bouton, 92800 PUTEAUX - Tél. : 01 46 96 31 00 - Fax : 01 46 96 40 94 Journal édité par DIRECT SOIR, SA au capital de 15 000 000 euros - 485 374 128 RCS NANTERRE Président du conseil d’administration : Jean-Christophe Thiery Directeur général, directeur de la publication : Serge Nedjar Rédacteur en chef adjoint : Guillaume Zeller Rédacteur en chef adjoint photo : Jean-Bernard Maurel Publicité : BOLLORÉ INTERMÉDIA - Président : Gaël Blanchard, tél. : 01 46 96 48 41 - Directrice déléguée : Sophie Vatelot, tél. : 01 46 96 48 41, fax : 01 46 96 40 45, e-mail : bolloreintermedia@ bollore.net Directeur de la distribution : Patrick Lépinay, tél. : 01 46 96 31 94 Diffusion : Intervalles, 8, place Boulnois, 75017 Paris. Tél. : 01 42 52 75 38 Imprimé par SEGO, Taverny (95) Dépôt légal : mars 2011. Contenu éditorial réalisé par : Agence Rédacteurs en chef : Sophie Chavenas et Lionel Paillès. Rédacteurs : Vicky Chahine (Actu), Élodie Liénard (Mode/ Beauté), Margot Libicz (Psy), Jean-Pascal Grosso (Rencontre), Sébastien Guyot (People), Gaël Le Bellego (Talents), Alice Castellane (Nutrition/Bien-être), Emma Henry (Psy/Couple), Julie Thamin (Cuisine), Fabienne Cardonne (Déco), Sébastien Desurmont (Voyages). contact@centsupplements.fr Conception et réalisation graphique : Nota Bene, 40, rue de Chabrol, 75010 Paris. Contact : 01 80 88 53 15 - notabene@nbpresse. Directeur général : Pascal Larché. Chef de studio : Vincent Boiteux. Directrice photo et développement : Nathalie Larché. Secrétaire de rédaction : Philippe Monnier. Rédacteur graphique : Charlotte Calament.
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moDe story valentine gauthier
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spIrIt
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diététique Décryptez vos « craquages » ! page 54
et l’amour dans tout ça ? ma nuit torriDe avec mélenchon
moi, moi, moi le jour où j’ai gagné confiance en moi
évasion
juste toi & moi page 58
CoCooning menus plaisirs la nature fait le mur
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Whoopie !
horoscope page 64
Digest
10 choses à retenir Dans ce numéro
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happenings
Il y a mille façons de prendre la pose pour une marque de mode quand on est une star.
Campagne Roberto Cavalli
Laetitia Casta…
… prend la pose pour le créateur italien Roberto Cavalli, sous l’œil du duo incontournable de photographes Mert & Marcus.
Lou Doillon…
Campagne La Redoute
… a imaginé une collection de tee-shirts pour La Redoute. Des pièces à l’effigie de hiboux, pigeons et chiens, dessinés par ses soins.
Audrey Marnay… Longchamp
… incarne la ligne de prêt-àporter et les sacs Longchamp. Ambiance baroudeuse chic signée Patrick Demarchelier.
Blake Lively…
direct femme coache les stars…
marion cotillard lâche des rôles pour cause de congé mat’
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n pleine ascension, la compagne de Guillaume Canet, qui devrait accou cher en mai, est obligée de refuser des rôles, notamment celui dans Cosmopolis, de David Cronenberg, lequel devrait finalement revenir à… Keira Knightley. Pas de panique Marion : un congé mat’, ça s’organise, et le retour aussi. 1. Ne pas s’isoler : « revisionner » toutes les saisons de Desperate Housewives oui, mais à condition de sortir dîner après, pour conserver une vie sociale. Et lorsque Guillaume a la bonne idée de débarquer à la maison accompagné de toute sa bande des Petits Mouchoirs, gardez le sourire, Marion, et faites réchauffer votre meil leure quiche Picard. 2. Garder le contact : faites des mails à vos col lègues de lagrandefamilleducinéma, passez des coups de fil aux réalisateurs, faites un déj’ de temps en temps pour vous tenir au courant. N’hé sitez pas à assister au pot organisé en l’honneur de James Cameron, et papotez avec lui de son prochain succès, qui sera tourné pilepoil à la fin de votre congé mat’ ! 3. Montrer qu’on existe : même si le confort du jogging de Guillaume n’est plus à démontrer, affichezvous (quand bien même vous avez quel ques kilos en trop) dans une robe Dior au Festival du film romantique de Cabourg (du 15 au 19 juin), histoire de mettre en valeur l’indéniable avantage de la grossesse : la poitrine généreuse.
Chanel
4. En profiter pour faire le point : c’est la pé riode propice pour prendre de la distance, se pro jeter dans le futur, réfléchir à son boulot : estce que je veux développer ma carrière hollywoodien ne ou revenir à un cinéma d’auteur à Paris ?
l’art délicat de la séduction Odeur de sainteté
… (Gossip Girl) joue les égéries pour la ligne de sacs Mademoiselle by Chanel, shootée par Karl himself. Et pendant ce temps, Leighton Meester prend la pose pour Missoni…
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Belles égéries
Marre des parfums bestsellers que tout le monde porte ? On opte pour l’Eau de Couvent, lancée par l’artiste Candida Romero afin de financer la restauration du couvent San Francescu d’Oletta, en Corse. Résultat : un joli flacon, qui abrite une eau de toilette mixte aux délicats effluves de violette, jasmin et mandarine. Allez en paix ! 49 € les 100 ml. www.eaudecouvent.com
California girl La chanteuse Katy Perry signe une ligne de vernis pour O.P.I. Quatre teintes glitter et glamour comme le gris (« Not like the movies ») sans oublier le Shatter Black qui, posé sur un vernis, révèle un effet craquelé très wild. 13,90 € le vernis, en exclusivité chez Sephora. www.sephora.fr
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happenings
Étape 1 des fesses en acier avec le passeport « Courir au Vert » de Weleda. Le principe : 12 séances de course à pied, avec échauffement et streching, en compagnie d’un coach. Les sessions se déroulent dans sept grandes villes de France, dont Paris, Lille et Marseille, entre fin mars et mi-septembre. 60 € le passeport. www.weleda-sport.fr
Étape 2
Descamps
une lingerie sexy chic, celle de la ligne Vannina Vesperini pour descamps. La créatrice de dessous s’associe au linge de maison descamps, pour créer des pièces cool et coquines. Le must have : la nuisette avec son kimono en soie bio. Entre 40 € et 490 €. Points de vente : 0805 401 400.
Étape 3 s’équiper pour une nuit coquine sur secrète Arlette. Le site de vente en ligne d’objets sexy vient de lancer un coffret de bougies de massage, « Joséphine ». La bonne excuse pour se l’offrir ? une partie des bénéfices est reversée à une association qui œuvre pour l’ouverture d’un salon de beauté social. de l’art de (se) faire du bien. 39 €. www.secrete-arlette.fr
afterwork
C’EST MA PREMIÈRE BEAUTY PARTY Les occasions de se réunir entre copines ne manquent pas… Ça tombe bien, en voici une nouvelle !
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éunions Tupperware ou sex-toys, « baby shower » ou enterrement de vie de jeune fille, toutes les excuses sont bonnes pour organiser des retrouvailles entre filles en afterwork. Dernière en date : se faire belle, un phénomène made in USA. Le concept : on se retrouve à plusieurs chez une amie pour se papouiller à tour de rôle (il faut reconnaître que mettre du vernis sur sa main droite quand on est droitière et se faire une « french » parfaite seule, ce n’est pas évident…).
Le kit de La beauty party On la programme en fin de journée ou avant une soirée. Chacune apporte sa trousse d’indispensables (pas de vernis séché ni de masque qui traîne dans le placard depuis deux ans, seulement les basiques) puis on troque : « Ta super-french manucure contre mon œil smoky dévastateur ? » C’est l’occasion de découvrir des astuces beauté qu’on ne connaît pas et de se détendre en refaisant le monde avec, à portée de main, des cupcakes ou autres friandises girlie (le brushing, franchement, ça creuse). Pour les « bulleuses », il reste l’option après-midi au Spa, les cours de maquillage en groupe (chez M.A.C ou Make Up For Ever par exemple) ou encore les ateliers « Bem estar Bem » de la marque de cosmétiques brésilienne Natura, qui envoie, à domicile, une conseillère. Happy beauty party !
happy meal
UNITED COLORS G Giannoni/S Cardinale/M Miranda/Corbis
Plush Studios/Bill Reitzel/Blend Images LLC/corbis
Mode d’emploi pour rallumer la flamme au printemps.
« Le color block », c’est l’une des tendances phares du printemps. L’idée : mixer les couleurs vives sans aucun préjugé. Lors des derniers défilés, Loewe (en haut) a associé corail et rouge, Louis Vuitton (au centre) vert émeraude, orange et violet, et Raf Simmons, pour Jil Sander (en bas), a osé toutes les associations, avec une prédilection pour le rose. La tendance, elle, est déjà au coin de la rue (sousentendu chez Zara). Une règle d’or pour ne pas ressembler à Bozo le clown : opter pour des coupes et des volumes sobres. Et si on veut faire comme sur les podiums, on tire ses cheveux et on ajoute une pointe de rouge ou de rose sur les lèvres.
En panne d’inspiration pour le menu de ce soir ? Direction le site le plus drôle et le plus appétissant du moment : www.whatthefuck shouldimakefordinner.com, qui propose des recettes en anglais. Pas convaincue par celle du jour ? On clique sur « I don’t fucking like that » et hop, une nouvelle idée.
Adrianna Williams /Corbis
DUo ÉLeCtrIQUe
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happenings
La voiture électrique, je m’y mets cette année ? Leonardo DiCaprio, Julia Roberts et Cameron Diaz ont déjà opté pour le moteur hybride de la Prius de Toyota, George Clooney roule en Tango, et 2011 voit arriver de nombreux modèles de voitures électriques. Deux bonnes façons de suivre la tendance « 0 CO2, 0 facture d’essence ».
Jean-François Bessin
Je loue
Maintenant qu’on a bien maîtrisé le système Vélib’, il est temps de passer à l’Autolib’, qui sera mis en place à Paris et dans plus de 44 communes d’Île-de-France, à la fin de l’année, avec le modèle Bluecar (www.bluecar.fr) et sa batterie lithium-métal-polymère (autonomie : 250 km). 3 000 voitures seront disponibles dans un premier temps.
Renault
J’achète Pour un plaisir solitaire, la Renault Twizy Z.E. (photo), entre le deux-roues et la Smart, sortira en septembre prochain à un prix avoisinant celui d’un scooter à trois-roues (www. renault.com). Et pour raccompagner les copines, on réserve la Mia, qui sort début 2012. Ses atouts : autonomie de 100 km, facile à garer en ville, configuration conducteur qui permet de dégager deux sièges à l’arrière et prix de 15 920 €, bonus écologique compris (www.miaelectric.com).
must have déco
TABLEAU DE CHASSE
Faut-il vraiment accrocher des trophées au-dessus de sa cheminée ?
S
i vous pensez à la tête du cerf (que votre grand-père a chassé), empaillée puis accrochée au-dessus de la cheminée, vous n’y êtes pas du tout. Nul besoin d’aller pister le sanglier ou de devenir taxidermiste pour succomber à cette tendance déco. Les designers revisitent les trophées de chasse avec du tricot, de la résine ou encore du carton. Alors pour ou contre cette nouvelle génération de têtes de cerf ? pour. Finies, les évocations de scènes sanguinolentes, le trophée est devenu un must have déco habilement détourné. Précurseur du genre, Frédérique Morrel réalise des pièces uniques, de somptueuses têtes recouvertes de tapisseries vintage au point de croix. Plus abordables, les têtes de cerf bleu ou rose de la boutique Fleux pour la carte décalée, ou le trophée My Deer, de Jeroen Wesselink, qui se transforme en tabouret. contre. Certaines refuseront de céder à la tendance car elles continuent d’y voir, tapie dans l’ombre, l’évocation de la chasse. Quoi qu’il en soit, mieux vaut bien choisir son emplacement. Car, au beau milieu de la nuit, mal réveillée, on ne voudrait pas se retrouver face à une tête de vache !
Boucle d’or
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Le concept store solidaire parisien Merci lance une ligne de bijoux en or, baptisée Merci Merci. Des créations fines et délicates qui mettent les « charms » (grelot, étoile, nombre 13, etc.) à l’honneur. À mixer selon ses envies. À partir de 30 €. www.merci-merci.com.
Philippe Cluzeau
road book
Frédérique Morrel, l’un des précurseurs, réalise des pièces uniques.
Je veux un mec beau-bio Du 31 mars au 3 avril se déroule le Salon du développement durable, à Paris. L’occasion de partir à la recherche de son « green lover », la moitié qui partage nos convictions bio et éthiques. Pas toujours évident de trouver un homme prêt à passer son week-end dans des manif’ écolos, avant de montrer ses talents de cordon vert en cuisinant un délicieux steak de soja. Aux États-Unis, de nombreux sites existent déjà pour ces nouveaux éco-célibataires, comme www.greensingles.com. Quant aux Frenchies, ils peuvent aller à la pêche sur www.amours-bio.com, en français, et www.ewsingles.com, qui recense des profils en Europe, dont quelques-uns en France.
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Une bonne excuse pour prendre soin de soi ? Ces trois nouveaux Spa aux soins ultrapointus. Alors on n’hésite plus pour réserver son…
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… Pure Detox Treatment, au Spa Saint-Jean, à Lyon. Un procédé signé Ivo Pitanguy, le pape de la chirurgie au Brésil, qui draine et détoxifie la peau. 120 € les 75 minutes. www.spa-saintjean.fr
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dans la nouvelle cabine du Park Hyatt ParisVendôme. Ce mythique pétrissage-lissage va au bout de la cellulite la plus tenace. 180 € la séance de 50 minutes. Tél. : 01 58 71 10 22.
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… bain de lumière, au Médi-Spark ouvert par le groupe Barrière, dans la station thermale d’Enghien-les-Bains, en région parisienne. Un soin high-tech de photothérapie, qui traite les cicatrices (même celles de l’acné) et autres imperfections, pour redonner de l’éclat à la peau. À partir de 50 € la séance. www.spark-enghien.fr.
NEW LIFE
JE BOSSE EN COWORKING
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n 2010, l’Insee recensait près de 360 000 créations d’auto-entreprises, c’est dire que le statut d’indépendant a le vent en poupe. On aime travailler à son rythme, faire ses courses à 11 heures du matin, hors du rush, et gérer son temps ; un peu moins, être isolée et peiner à construire un réseau professionnel. D’où l’explosion, en France et partout dans le monde, du « coworking », un espace de travail qui regroupe des indépendants. LES BONNES RAISONS DE COWORKER Entre la télé, une machine à lancer et un coup de fil à passer, pas toujours évident de rester concentrée chez soi. L’idée du coworking est d’avoir un véritable lieu de travail, tout en gardant sa liberté. Les avantages : des collègues avec qui l’on peut échanger des idées, voire collaborer, et un espace où l’on peut recevoir des clients, comme au Community space, à Paris (contact : Luc, au 06 32 22 66 02). La différence avec la location de bureaux ? C’est moins cher, et moins contraignant qu’un bail commercial. Certains espaces proposent même des tarifs à la journée, comme La Cantine, à Rennes (10 €, www.lacantine-rennes.net), ou des formules, comme la toute nouvelle Mutinerie, à Paris (150 € HT pour dix jours par mois, www. mutinerie.org). Envie de céder à cette nouvelle tendance ? Pour trouver l’espace le plus près de chez vous, rendez-vous sur http://coworking initiatives.com, qui regroupe de nombreuses initiatives aux quatre coins de la France.
Clair & Net
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Après ses éditions parisienne, lyonnaise et marseillaise, le site My Little lance sa version nationale. Le credo : toujours plus de bons plans, de chouettes idées, de suggestions de week-ends et de sites insolites. www.mylittle.fr.
Dirk Lindner/Corbis
ÇA S’PASSE COMME SPA !
Pas les moyens de se payer le dernier it bag de Marc Jacobs ? Qu’importe, on le loue sur www. sacdeluxe.fr (à partir de 20 € la semaine). Et pour le mariage de la « BFF » (Best Friend Forever), on surfe sur www.mabonneamie. com pour trouver la robe de ses rêves, de Paule Ka à Erotokritos, en passant par Tara Jarmon (à partir de 45 € les quatre jours, pressing inclus). De quoi jouer les it girls le temps d’une soirée.
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happenings happy face
feUILLeTÉ DU MOIS
SOuriez, C’eSt branChé !
3 ouvrages à lire pour ...
… Booster son imaginaire de grand enfant Métamorphose en bord de ciel, de Mathias Malzieu (Flammarion, 17 €). Dans son troisième roman, le chanteur du groupe rock Dionysos nous entraîne dans un univers à la fois réel et onirique. L’histoire de Tom Cloudman, atteint d’une maladie incurable, qui se voit proposer un drôle de pacte par une « femmoiselle », mi-femme mi-oiseau. Un conte poétique, et le fun book du mois, sans doute.
Ces mannequins qui ont l’air de s’être cassé un ongle en ouvrant leur sac My Suelly vous font de la peine ? Bonne nouvelle : les top models ont retrouvé la joie de défiler !
L
a mannequin Freja Beha (photo, au centre) souriant à pleines dents pour les campagnes de Georg Jensen et Harry Winston ? Cela n’a rien d’un making-of. Après des années d’entraînement intensif à afficher une mine boudeuse, pour ne pas détourner l’attention des vêtements, les top models semblent avoir enfin le droit de rire dans l’exercice de leur fonction. À l’instar des publicités Dolce & Gabbana et Chloé, où les filles ont troqué leur regard froid et hautain pour une mine joyeuse et fraîche. Même l’ex-méchante de Gossip Girl, Leighton Meester, sourit sur son cheval de bois dans la campagne Missoni. Sur les podiums, chapeau bas à Sonia Rykiel, qui, depuis des années, paraît donner comme mot d’ordre à ses mannequins : « Amusez-vous ! »
… découvrir un vrai roman épistolaire Rose, de Tatiana de Rosnay (éditions Héloïse d’Ormesson, 19 €). Après le succès mondial de Elle s’appelait Sarah, l’auteur francoanglais revient avec un roman qui se déroule dans le Paris du Second Empire. L’histoire de Rose Bazelet, veuve à la vie tranquille sommée de quitter son domicile, car l’immeuble doit être détruit sur ordre du baron Haussmann. On découvre, au fil des pages, le passé et le quotidien de cette femme, ainsi qu’un Paris en pleine transformation. … collectionner les rencontres improBaBles Les nouveaux cabinets de curiosités, d’Emmanuel Pierrat, (éditions Les Beaux Jours, 29 €). L’auteur nous emmène à la découverte d’intérieurs d’une vingtaine de collectionneurs. Arts populaires, vanités, œuvres érotiques, bibelots exotiques se côtoient, dans d’étonnantes et fascinantes scénographies (photographies de Michel Reuss).
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La marque française éco-responsable Faguo a demandé à quatre blogueuses de signer une paire de baskets en édition limitée, sur le principe « d’un arbre planté pour une paire achetée ». On peut se procurer ces modèles signés (photo, de haut en bas) Melle Quincampoix, La Penderie de Chloé, Play like a girl et Doucement le matin, chez Killiwatch et au Citadium, à Paris.
Faguo
Blogueuses stylistes
Ethnic chic Gaia Repossi (ici en photo avec Karl Lagerfeld), qui a repris les rênes de la prestigieuse maison de joaillerie italienne éponyme, signe une ligne de bijoux pour Zadig & Voltaire. Résultat : de délicates pièces inspirées des indigènes d’Amérique et des tribus ethniques. Entre 200 € et 600 €.
Giovanni Giannoni/Corbis
même karl s’y met… D’ailleurs, pour son très attendu come-back, Tom Ford a présenté, en petit comité, sa collection printemps-été sans déroger à la tendance : Beyoncé, Julianne Moore et la jet-setteuse Daphne Guinness, qui défilaient, ne se sont pas gênées pour sourire. Pas totalement convaincue ? Sachez que même le grand Karl, pas vraiment réputé pour ses fous rires, a fait poser Freja Beha – toujours elle – se marrant, face à un Baptiste Giabiconi en train d’arroser son shorty Chanel. Quel farceur celui-là…
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Par David Gourion Psychiatre
PEtItE LEçoN DE BoNHEur
J’aime mes défauts
À lire
Le meiLLeur de soi-même Dr David Gourion, Pr Henri Loô (éditions Odile Jacob).
Bio express Coauteur, avec le Pr Henri Lôo, de Le Meilleur de soi-même (éditions Odile Jacob), David Gourion est psychiatre, ancien chef de clinique à l’hôpital Sainte-Anne, à Paris. Réalisés en France (Inserm) et au Canada (McGill), ses travaux de recherches portent sur l’identification des facteurs génétiques et environnementaux dans le développement des troubles psychiques, comme la dépression et la schizophrénie.
t si vous optiez pour une approche positive de la psychologie ? Et si, plutôt que de vouloir à tout prix changer votre profil psychologique, modifier ce qui ne va pas dans votre personnalité, vous tentiez de tirer profit des forces qui s’en dégagent ? De la même manière qu’il y a une multitude de physiques humains, il existe une multitude de modèles psychiques. Mais aucun type de personnalité n’est véritablement ni pire ni meilleur que l’autre. Et c’est précisément la variété psychologique des groupes humains qui nous a permis de survivre. Si, au temps des premiers hommes, il n’y avait pas eu d’obsessionnels compulsifs pour stocker les denrées, de paranoïaques pour faire le guet, et de narcissiques pour guider le groupe, l’homme n’existerait probablement plus ! PAS DE MARILYN SANS PEUR DE L’ABANDON Borderline, parano, narcissique, dépendant, obsessionnel, antisocial… Ces types de personnalité se construisent dans l’enfance, selon des schémas affectifs précoces. Prenons l’exemple des personnages célèbres. Leur profil psychologique permet d’expliquer leurs actes, voire leur incroyable destinée. Paranoïaque, Nietzsche a développé sa philosophie selon un principe de remise en question systématique. Le narcissisme caractéristique de la personnalité de De Gaulle lui a donné l’aplomb nécessaire pour accomplir son formidable destin. Si Marilyn n’avait pas vécu sa vie entière sous le joug du sentiment d’abandon, elle n’aurait jamais été une actrice aussi touchante… Heureusement que ces êtres n’ont pas essayé de changer à tout prix ! Si cela avait été le cas, ils n’auraient jamais pu déployer leur talent et vivre leur destin. Connaître plus finement les processus psychiques qui nous gouvernent pour mieux nous réaliser, de façon positive : voilà l’enjeu. La per-
Ikon Images/Corbis
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Où l’on apprend qu’il est essentiel de connaître, comprendre et, finalement, sublimer les méandres de sa personnalité pour les transformer en force vitale et accomplir son destin.
… Ça va arriver à nouveau !
sonnalité, c’est comme un courant : mieux vaut aller dans son sens plutôt que contre… RESTEZ FIDèLE à VOUS-MêME Nous passons une bonne partie de notre vie d’adulte à tenter, plus ou moins consciemment, de ne pas décevoir nos rêves d’enfant ; cet enfant à qui nous avons fait tellement de promesses. Vous arrive-t-il d’essayer d’imaginer ce que serait un dialogue entre l’adulte que vous êtes aujourd’hui et l’enfant que vous étiez ? Auriez-vous à justifier certains de vos choix ? Cet enfant serait-il déçu ? Serait-il fier ? Que vous demanderait-il de réaliser ? Essaieriez-vous de le satisfaire ? “Ce n’est pas parce que les choses sont impossibles que tu n’oses pas, c’est parce que tu n’oses pas qu’elles sont impossibles”, disait Sénèque. Si vous ressentez parfois un dysfonctionnement dans votre existence, ce n’est pas forcément parce que vous êtes “mal configuré”. Mais certainement, parce que vous n’êtes pas en capacité de faire les bons choix de vie, ceux qui vous correspondent vraiment. Demeurez fidèle à vous-même. Car, il n’est pas possible d’être malade d’être soi ! »
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AYDEN
Journaliste-animatrice Direct Star
VoUS AVEz dEUx MiNUtES ?
“J’aime le sucré !”
a son actu
À compter de début avril, tous les lundis en prime, la présentation, sur Direct Star, de l’émission « Star Story », consacrée à l’univers des stars de la musique. Son autre actualité : la sortie du 3e numéro de Black Fashion, un spécial « homme et élégance ».
Journaliste-animatrice, rédactrice en chef du magazine Black Fashion, la nouvelle présentatrice de « Star Story », sur la chaîne Direct Star, se pose un instant pour répondre à nos questions. vez-vouS un petit rituel pour vouS détendre ? L’eau, forcément. C’est mon élément… L’eau d’un bain, celle d’un Jacuzzi, nager aussi, tout ça me dé tend immédiatement. À la piscine, je fais des lon gueurs, et j’aime cet instant où l’on fait corps avec l’eau, où l’on se sent légère. une tenue à enfiler en quelqueS minuteS ? Un haut fluide, un jean (ou un short), une paire de bottes et mes bracelets ethniques, des bijoux éner gétiques en ébène, corne, coquillages… S’il fait très chaud, j’enfile une robe légère et fraîche, des san dales… et mes bracelets ethniques !
un exercice de respiration, et enfin une petite prière, jamais la même, une simple pensée spirituelle. Si vouS avez deux minuteS pour ne rien faire ? Je m’allonge, les yeux fermés, je laisse aller mes pen sées, j’essaie de revivre des sensations agréables de la journée ou de la veille. Et je pense à mon amoureux ! Propos recueillis par Jérôme Anastase
un en-caS pour manger Sur le pouce ? N’importe quoi de sucré ! Fruits rouges, yaourts, gâ teaux, avec une préférence pour la forêtnoire ou le fraisier. Je peux faire un repas entièrement sucré ! un petit truc pour vouS endormir rapidement ? Une tisane, accompagnée des senteurs douces de vanille et de miel d’une bougie parfumée. Mieux en core : l’ordinateur. Je surfe, je vais sur des sites d’actu, un peu de tout et de rien, et je glisse dans le sommeil. un geSte pour garder la ligne ? Un jus de pamplemousse pressé, à jeun le matin, et de l’eau citronnée juste après un bon repas, ça aide à digérer et à mieux éliminer.
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une aStuce pour vouS faire une beauté en un inStant ? Un sourire franc : ça rend le visage plus apaisé et ça rehausse les traits. J’ajoute un joli gloss fruité pour un sourire « pêchu ». un « pSchitt » parfumé ? J’avais deux parfums vanillemangue et vanillemo noï, que j’ai mélangés pendant longtemps. Ma nou velle folie, ce sont deux fioles d’ambre et de musc.
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un « Secret » pour vouS relaxer avant de paSSer à l’antenne ? J’écoute un ou deux morceaux d’Alicia Keys, je fais
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Ils sont jeunes, bourrés de qualités et ils feront vite, très vite, la couverture de tous les magazines. Par Gaël Le Bellego 2
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du feu sous la grâce
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Elle est la vraie scream queen du bien nommé Scream 4*. Emma, en « cousinette » de Sidney (Neve Campbell), fait une proie idéale pour le tueur au mas que. Malgré ses airs mutins et sa taille de Schtroumpf (1,63 m), la gamine va faire mieux que se défendre… À 20 ans, jouer dans un tel slasher movie est un tour nant, une émancipation. Le début de l’âge adulte pour une ac trice tombée dans la marmite d’Hollywood quand elle était bébé. Avec un père acteur et une tante nommée Julia (oui, Pretty Wo man !), on ne devient pas couturière. Dès 9 ans, elle joue la fille de Johnny Depp, dealer de mariejeanne, dans Blow, avant de cartonner dans la sitcom Allie Singer. L’histoire d’une ado new yorkaise dingue de musique. Son double, quoi. Après un crochet par la pop acidulée, elle aura la bonne idée de préférer le ciné ma. Deux rôles mignons plus loin (Aquamarine, adaptation d’un conte, et Palace pour chiens), la voilà déjà devenue femme. Égérie Neutrogena, modèle Abercrombie, elle fait sa mue, aujourd’hui, avec Scream. La preuve, d’ailleurs, sur les photos de son récent 20e anniversaire : en diadème et nuisette courte, tartinée de gâteau à la crème. Miam, Emma on en mangera, c’est sûr. *Sortie le 13 avril.
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Son album Someone New ne tombe pas du ciel. Lail, chanteuse de folk espiègle, s’est avan cée prudente, par petits buzz : une première partie de Rose au Bataclan, en avril 2010, des concerts de poche pour tester un EP 5 titres, du public gagné à la force d’une voix sautillante et grave… À 26 ans, notre Londonienne, fille du designer israélien Ron Arad (une star, distribuée par Vitra ou Kartell), est mûre pour devenir la nouvelle Kate Nash. Artist next door comme elle, Lail chante des tranches de vie hyperréalistes, parfois un peu cliché (dans « Winter », c’est carrément niveau « en hiver il fait froid »…) pimentées à la sauce british. Fan des Kinks et de Simon and Garfunkel, mais aussi du punkrock Jonathan Richman, elle mélange allègrement les genres, saute d’une guitare manou che au kazoo et au tambourin… Auxquels s’ajoutent un sens du transformisme (elle apparaît perruquée sur son clip « Who I am ») et un pur talent de stand up en concert, acidulée façon frite Haribo. Comment en juger ? Rendezvous pour un concert à La Péniche, à Lille (le 20 avril), dans le cadre du Festival Les Para dis artificiels. Il y aura someone new qui devrait vous surprendre… Son album, Someone New (Notify/Fnac/Believe), est déjà dans les bacs.
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Mathilde Bijaoui
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À 33 ans, ce surdoué des ciseaux a réussi, en trois ans, 1. à réinventer une mode unisexe, jamais androgyne, 2. à déringardiser le nœud pap’. Il devrait encore illu miner les Fashion weeks 2011 de ses audaces, loué soitil. Aujourd’hui, Alexis Mabille, dandy électrique, compte parmi la cream of the cream de la planète fashion. Et com ment pourraitil en être autrement ? Sa jeunesse à Lyon, il la passe dans les jupes de maman, férue de couture, et à farfouiller dans de vieilles malles remplies de tissus. Il apprend à manier l’aiguille, coud pour sa famille, puis, ado, confectionne des costumes pour l’opéra de Lyon. Déjà, il correspond avec Christian Lacroix dont il est fan. Diplôme de la Chambre syndicale de la couture parisienne en poche (obtenu en deux ans au lieu de trois), Alexis brille chez Un garo, Nina Ricci, et pose son génie et ses valises chez Dior durant neuf ans. Pour Galliano puis Hedi Slimane, il imagine des bijoux fantaisie pour hommes. Et décide, à 29 ans, de voler de ses propres ailes et de créer Impasse 13. Son idée : concevoir un vestiaire unisexe. Sa première collection, en 2006, est un festi val romantique de vestes cintrées et de pantalons pour hommes et femmes. En parallèle, il sort le nœud papillon d’un néant vieux bourgeois, et l’érige en objet fantaisiste et trendy. La presse adore son culot chic, les people aussi : Keira Knightley s’habillera en Ma bille à la première londonienne de son film The Duchess, en 2008. Sa dernière collection printempsété, présentée en janvier au mu sée Bourdelle, donnait vie au scuptural : silhouettes de vestale, géométrie antique, pureté du blanc, sandales de satin entrelacé, et toujours, toujours, dans des matières nobles et délicates. Tout lui.
B.I.A. di Piero Biasion
À 31 ans, Mathilde est l’un des « nez » du grand par fumeur Mane. Depuis sept ans déjà, elle concocte, mûrit, associe des notes, crée tout simplement, au profit des célèbres marques de parfum, du Lily & Spice de Penhaligon’s au Just Cavalli I Love Him en 2010. Diplômée de l’Isipca, l’école de référence, elle refuse l’idée d’avoir un don, mais admet quelques dispositions sen sorielles : « J’ai toujours aimé renifler. Mon père préparait une cuisine aux arômes puissants, d’Afrique du Nord. Je l’accompagnais au marché, bercée par les odeurs de fruits, de légumes, d’épices… « Épices », le mot est lâché. Notre « spice girl » avoue aujourd’hui sa préférence, en particulier pour la cardamome. « Mon seuil de dé tection est moins élevé pour les épices. Saturant moins, j’en utilise plus. » On ne s’improvise pas créatrice de parfums : « Tel un musi cien, on fait d’abord ses gammes. On apprend les matières pre mières une à une, ce qu’elles nous évoquent. » Il faut aussi connaître les produits du marché, leur généalogie (le Chypre du parfumeur Coty a inspiré le Mitsouko de Guerlain ou le Femme de Rochas), pouvoir identifier un « squelette » : « Eau Sauvage de Dior et Cristalle de Chanel ont tous les deux un départ frais (citronbergamote), un corps fleuri, sur un fond chypré (mousse de chêne) ; et même si le premier est pour hommes, et l’autre, pour femmes ! » Quand on demande à Mathilde ce qu’elle porte, elle répond : « Je ne suis plus fidèle à un parfum en particulier. J’aime essayer les nouveaux jus qui me touchent, et porter des essais de parfum en cours ». En ce moment, c’est un jus pour L’Occitane (Fleurs de Brignoles), à base de fleurs de prunier, qui sort au printemps. Frais devant !
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anna Mouglalis « J’ai découvert l’humour en mûrissant »
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“Merci pour le chocolat ” Dans la quiétude (éphémère) d’une demeure bourgeoise, en Suisse, Anna Mouglalis vient semer le trouble au sein du couple formé par Isabelle Huppert et Jacques Dutronc, dont elle affirme être la fille. Un joli tremplin pour la comédienne, choisie par Claude Chabrol parce qu’elle avait « l’œil musical. »
n l’a connue séductrice dans Romanzo Criminale, sombre en Gréco dans le biopic Gainsbourg (vie héroïque). Dans Chez Gino, comédie signée de son compagnon Samuel Benchetrit, elle dévoile une facette beaucoup plus drôle. Maman moqueuse, amoureuse assumée, cette comédienne enthousiaste adore rire et, pour notre plus grand plaisir de spectateur, elle n’aime rien tant que « rencontrer des rôles » plutôt que des opportunités. Alors là, on a tout faux. On tablait sur vingt minutes d’interview. Raté, elle nous a consacré plus d’une heure. On pensait qu’elle se présenterait dans le bar d’un palace. Rendez-vous est donné dans une brasserie surannée du 14e arrondissement de Paris, à l’heure des bouchons du soir et des symphonies de klaxons. Anna Mouglalis, joliment désinvolte, l’élégance facile, déboule parmi les tables débordant de clients qui devisent, laminés, sur leurs exploits de la journée. Manteau retiré, écharpe jetée, un verre de vin blanc – « pour l’apéritif », souligne-t-elle – et l’entretien peut commencer. Enthousiaste, la comédienne n’attend pas pour rigoler franchement, se remémorant le tournage de Chez Gino, comédie familiale, « cinéphilique » et foutraque qu’a réalisée l’objet de toutes ses attentions, Samuel Benchetrit, l’homme dont elle ne cesse de vanter les mérites, SOn homme. Comédienne mesurée faute d’être prudente, revendiquant le fait de privilégier, aux grandes productions, les rôles de moindre importance dans des films qui la surprendraient plus, elle affiche tout de même un joli palmarès. Elle a été Simone de Beauvoir face à Sartre/Lorànt Deutsch pour la télévision, call-girl tourmentée dans l’épatant Romanzo Criminale, une Juliette Gréco magistrale dans le récent Gainsbourg (vie héroïque) de Joann Sfar. Actrice, égérie, maman… Anna multiplie les rôles, qui lui vont tous bien au teint.
Elle n’aime rien tant que « rencontrer des rôles » plutôt que des opportunités. 22
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2005 “Romanzo CRiminale” Dans ce somptueux polar italien, elle incarne Cinzia, putain romaine partagée entre un gangster en pleine ascension et un flic opiniâtre. Sur le tournage, le réalisateur, Michele Placido, tonne : « Tu ne veux pas pleurer, tu ne veux pas jouir non plus. Pourquoi fais-tu l’actrice alors ? » Elle lui répond, hilare : « Vive l’Italie ! »
Après J’ai toujours rêvé d’être un gangster, Samuel Benchetrit vous met une nouvelle fois en scène dans Chez Gino, au côté de José Garcia. Pas trop compliqué ce mélange entre cinéma et vie privée ? C’est un fantasme de travail absolu. Sur un plateau, la personne à qui l’on veut plaire le plus, c’est le metteur en scène. Alors, lorsqu’on est dirigée par la personne qui partage votre vie… Mon amour pour Samuel ne cesse de grandir avec l’admiration que je porte à son travail. Étiez-vous, pour le réalisateur qu’il est, un choix incontournable ? À vrai dire, je n’étais pas censée être dans le film. Ensuite, j’ai fait partie de l’histoire, sans trop savoir quel serait mon rôle. Je travaillais dans mon coin, toute seule. Puis, Samuel est arrivé comme acteur. Lui non plus ne devait pas tenir de rôle dans Chez Gino. Nous nous sommes tellement amusés… Je trouve que le couple que je forme avec José Garcia fonctionne très bien. Il a un charme fou et c’est un vrai bonheur de jouer avec lui. Quelle est justement votre idée du bonheur ? … de ne pas trop courir après. Le bonheur, comme la chance, ça se provoque. Aujourd’hui, j’ai envie de m’amuser. J’ai découvert l’humour en mûrissant. J’ai détesté mon adolescence. Je trouvais que tout était grave. J’ai mis un temps fou à m’en remettre. J’ai bientôt 33 ans et, sincèrement, c’est délicieux de vieillir. Maman, amoureuse, actrice, icône mode : comblée ? J’ai un plaisir dingue à faire ce que je veux, à vivre ce que je vis. Et plus ça va, plus j’ai envie que ça continue. Simone de Beauvoir, Coco Chanel, Juliette Gréco… On vous a offert plusieurs rôles charismatiques. Pensezvous avoir une aura particulière ? C’est un virage qui a été pris, il y a peu de temps finalement. Je n’ai plus tourné en France pendant quatre ou cinq ans. J’étais partie faire des films en Grèce, en Italie… En France, j’avais l’impression qu’on me proposait systématiquement les mêmes rôles : des femmes mystérieuses, fatales… Des rôles pas toujours très bien écrits. La mangeuse d’hommes, ça va ! Je suis allée faire autre chose à l’étranger. À mon retour, j’ai été très surprise des rôles qu’on me proposait. Tout à coup, tout s’inversait. Les projections sont carrément devenues des inspirations. C’était miraculeux. Toujours des femmes à poigne… Mais je suis ultraféministe ! D’ailleurs, je ne comprends pas
“J’ai un plaisir dingue à faire ce que je veux, à vivre ce que je vis. Et j’ai envie que ça continue.” 24
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2009 “CoCo Chanel et Igor StravInSky” Qui mieux qu’Anna, égérie de Lagerfeld, pouvait incarner l’immense Coco Chanel à l’écran ? De son partenaire Mads Mikkelsen, elle dit : « Un acteur génial, même si on ne s’en rend pas trop compte dans le film. Mads est un comédien d’une puissance incroyable. » comment les hommes ne sont pas tous, eux-mêmes, féministes aujourd’hui. L’égalité des salaires, par exemple, c’est un sujet indécent à notre époque. Ma mère a arrêté ses études pour travailler et ainsi payer celles de mon père. Ensuite, elle s’est retrouvée dépendante, puisque c’est lui qui ramenait l’argent à la maison. La précarité dans laquelle les femmes peuvent se retrouver de nos jours m’épouvante. C’est fou. Il y a aussi la montée de l’islamisme… (Elle grimace.)
PUBLI-RÉDACTIONNEL
Êtes-vous politisée ? Je suis une anarchiste. Et définitivement humaniste. Enfin, fondamentalement de gauche. Je ne comprends pas qu’on puisse être de droite. Surtout à mon âge. Avant, les jeunesses balladuriennes, aujourd’hui, les jeunes de l’UMP, ça me paraît tellement improbable… Alors, on peut être de gauche et porter du Chanel ? Complètement ! Il y a un genre de « compilation » autour de Marguerite Duras que vient de sortir Laure Adler, avec des extraits de textes et des photos de Dominique Issermann. Parmi les clichés, il y a celle d’une de ses mains couverte de bagues énormes. Avec cette légende : « J’ai été sept ans au parti communiste, mais j’adore les diam’s. » Pas mal, hein ? Votre histoire passionnelle avec Chanel se poursuit-elle ? Oui. Avec Karl Lagerfeld et la maison tout entière. J’ai été la première surprise par cette rencontre, cette proposition. Avec eux, j’ai l’impression de m’épanouir. À mes débuts, ils m’ont accueillie, ils m’ont fêtée. La façon dont Karl continue de me regarder, c’est un cadeau. Avec lui, chaque séance photo, chaque rencontre, chaque défilé est sujet à des découvertes littéraires, artistiques, historiques. Chanel, pour moi, ça a été une éducation à la volupté. C’est même une maison « résistante » aujourd’hui : c’est la seule à ne pas traiter la femme en objet sexuel. Qui tient le premier rôle chez vous ? Vous ou Samuel ? Justement, il n’y a pas de rôle. Si on est aussi bien à deux, avec tant de désir, c’est que nous bougeons ensemble. J’ai
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longtemps été célibataire. Je me retrouve aujourd’hui avec deux enfants. Nous découvrons, nous apprenons en commun. Personne n’a raison, personne n’a tort. Et je n’ai aucune nostalgie de ma « liberté » passée. Même si c’est compliqué de se trouver des autonomies parallèles… Qu’admirez-vous le plus chez lui ? Dans un de ses derniers bouquins, un de ses personnages, un petit Malien, dit : « Ce qu’il y a de pire en moi, c’est mon imagination. Ce qu’il y a de meilleur en moi, c’est mon imagination. » L’imagination de Samuel est extraordinaire. Et pour moi, il incarne l’idée que je me fais d’un artiste, de la manière de se légitimer, malgré le succès, en tant qu’artiste. Quelles que soient les conditions, il ne remettra jamais en cause sa pratique. Même aux cartes il est fort. Moi, je suis très mauvaise joueuse… Quelle maman êtes-vous ? Joueuse et moqueuse. J’ai un peu de problème avec l’autorité, mais avec ma voix grave, ça marche ! J’imagine que le matin, avec un enfant, c’est la course. Que faites-vous au saut du lit ? J’attends. Ça fait partie des grandes choses de la vie : prendre son temps. Ensuite, je file sous la douche. C’est un peu nul, non ?
2011 Chez Gino Face à José Garcia, pizzaïolo malchanceux, elle joue une mère de famille se muant en vamp fellinienne, pour les besoins d’un film bidon à destination d’un lointain oncle mafieux. Non seulement une comédie, mais, à ses yeux, un film « sur le courage, la famille, la filiation et la dépossession. »
Le meilleur conseil beauté qu’on vous ait donné ? Mon père me disait toujours : « On est ce qu’on mange. » Il faut lire le livre de Michel Onfray sur le sujet, Le Ventre des philosophes. Très rigolo. Moi, je bois du vin, de très grands bordeaux, des côtes-du-rhône, et je fume des clopes que je me roule moi-même. Je m’abstiendrai donc de donner des conseils… Comment aimeriez-vous finir votre vie ? Vieille, sur un rocher, à sécher au soleil en fumant de l’opium ! Quand on fume de l’opium, on ne grossit pas, non ? Pas besoin de faire de sport. Il va falloir que je commence à placer mon argent pour la retraite… Que peut-on vous souhaiter pour l’année qui vient ? Que le film que j’ai écrit et que je veux mettre en scène se concrétise. C’est l’histoire de l’initiation amoureuse d’une jeune fille par un vampire russe anthropophage. Il sera joué par Samuel, mon vampire à moi ! Propos recueillis par Jean-Pascal Grosso Photos : Stéphane Gallois/Charlette Studio
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D&G, Pucci, Blumarine… Les créateurs s’inscrivent cette saison encore dans la tendance boho, mélange de bohème et de folk. Alors, panne d’inspiration ou profond ancrage des valeurs seventies ?
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’est une mouvance profonde, comme le minimalisme ou le rock. Elle revient, sans jamais vraiment repartir, s’installe, saison après saison, avec quelques nuances dans le style, mais le look reste fondamentalement hippie-chic, analyse Alexandra Jubé, tendanceuse du bureau de style Nelly Rodi. Cette allure folk s’impose comme la nouvelle incarnation de la féminité, créative, personnelle, expressive ». Joliment interprétée par Vanessa Paradis et matérialisée par Isabel Marant. Mais que se cache-t-il derrière ce phénomène qui semble vouloir jeter l’ancre dans notre garde-robe ? « Deux tendances fortes s’expriment à travers le style hippie-chic, explique Alexandra Jubé. La première est marquée par un retour à l’authentique, à la tradition, à l’envie de donner du sens à son style en s’habillant vintage, avec les dentelles de sa grandmère, par exemple. La seconde est liée aux références ethniques, au mélange des couleurs, des matières, propres au look. Ces deux tendances conjuguées offrent des possibilités infinies en matière de style. Voilà pourquoi l’allure folk perdure. » Un style, devenu support d’expression, et qui déborde largement le simple champ de la mode. Icône de la pop anglaise des années 80, le charmant Lloyd Cole*, devenu damné de la terre musicale, renaît miraculeusement de ses cendres, après une longue longue descente aux enfers. Il revient avec Broken Record, un bijou de pure folk, artisanalement taillé dans le grenier de sa maison new-
yorkaise. Bob Dylan, le pape de la contre-culture et de la protest song, l’a précédé avec son album Together Through Life, toujours aussi (bien) inspiré par la déshumanisation et le rejet du conformisme. Et les exemples sont nombreux, de ces artistes qui puisent dans l’imagerie beatnik pour chanter l’air du temps : Charlie Winston, Yodelice, Devendra Banhart (chantre du néo-folk) Julia Stone avec The Memory Machine (mais sans son frère Angus)… Un « folk way of life » en somme, qui trace sa route, faisant ici ou là un petit crochet par l’art de vivre, par la déco, notamment, où on retrouve sa trace dans les textiles tricotés, le hand made, les papiers peints imprimés, les objets customisés à forte valeur personnelle ajoutée. Doit-on alors voir, dans ce mouvement de fond, un rejet de la société de consommation ? Pas vraiment ! À l’été 2011, dans la tendance hippie-chic, ce qui importe le plus, c’est le chic. Certes, on aime toujours les imprimés forts. Mais plutôt léopard. On aime arborer des gris-gris autour du cou. Oui, mais en or ! « Cette tendance folk n’est pas revendicative. On est bien loin de l’esprit de révolte des années 70, constate Alexandra. Aujourd’hui, ce qui compte c’est l’appropriation, pas la protestation. Comment vais-je jouer avec la panoplie hippie pour m’affirmer en créant mon propre style ? Toute la question est là, très individualiste au fond. “Je veux exprimer ma personnalité.” C’est le message. » Entendu. Voici donc quelques pistes pour marquer de votre empreinte, « so 2011 », l’éternel folk spirit. Élodie Liénard *Actuellement en tournée en France.
Franges touch Un petit détail bohème inspiré des ponchos portés par les beatniks des années 50, récupéré par les contestataires hippies des années 70, et devenu l’un des musts de l’allure bobo folk. Le détail 2011 : essentiellement visibles sur les chaussures, façon Pocahontas, les franges sont aujourd’hui partout : sac, top, robe, pantalon… Un truc à franges ? N’hésitez pas, vous ne pouvez pas vous tromper. Pages de droite, défilé Paul&Joe. Photo : EPA/M. Bazzi/Corbis.
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essentiel Une règle d’or en matière de style : soigner les accessoires ! Ce sac en cuir à franges va vite devenir la pièce maîtresse de vos looks hippie-chic de l’été. Bérénice, 330 euros.
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tendance mode J’veux du cuir Une besace en cuir à porter en bandoulière, un pantalon en peau, un gilet masculin en daim… L’imagerie hippie ne se dépare jamais de la petite touche de cuir qui va bien ! le détail 2011 : on opte pour des bottes qui montent bien haut, à multiples lacets. Elles sont insupportables l’été, mais on est au-dessus de ça, non ? Sinon, le gilet est une bonne alternative. À choisir marron, absolument ! Ci-contre, défilé Pucci. Photo : Pucci.
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Woodstock Gilet imitation daim (très Jane Fonda version 1969) à porter aussi bien avec un chemisier en dentelle et un jean, que sur une jolie robe, plus habillée. H&M, 19,95 euros.
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Plus c’est long… C’est une des règles de base du folk style : une robe ou un jupon, pourvu qu’ils soient longs ! Quitte à marcher dessus… on ne s’arrête pas à ce genre de détail. Le tissu doit être fluide et chic (en soie, c’est bien), la forme plutôt large et compliquée (que l’on ne sache pas vraiment où se cachent vos jambes, c’est l’idée). le détail 2011 : l’imprimé ! Un tie & dye très 70, du Liberty pour les romantiques, ou même un imprimé léopard pour les plus audacieuses ! À droite, défilé Carlos Miele. Photo : Fe Calfat.
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Boho Une robe longue, à porter ceinturée pour un look plutôt fashion, ou telle quelle, avec de jolies sandales plates, pour conserver tout son esprit hippie-chic. Casino, 27,90 euros.
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tendance mode Je Joue sur de la dentelle Façon « j’ai retrouvé cette belle tunique dans le grenier de ma mère. Elle l’a portée à Woodstock ». Plus que jamais, on veut de jolies robes, immaculées, avec des plastrons de broderie anglaise ou de la dentelle aux manches. le détail 2011 : en crochet de couleur beige un peu passé, c’est l’idéal. Ci-contre, défilé D&G. Photo : Corbis.
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BaBy Doll Une petite robe toute simple et faussement sage, avec ses bretelles en broderie anglaise qu’on peut faire tomber sur les épaules, en toute innocence… ou presque. Mim, 29,90 euros.
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Je compense Nu-pieds en cuir et raphia, sandales en corde, socques à semelle de bois… La loi hippie-chic l’exige : plus c’est naturel et simple aux pieds, mieux c’est. le détail 2011 : des sandales ouvertes, en matières naturelles, mais compensées, histoire de prendre un peu de hauteur. Perchée à 8 cm du sol, mais tellement naturelle… À droite, défilé Anna Sui. Photo : F. Harrison/Getty Images for IMG/AFP.
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Brut On aime l’alliance roots du cuir camel et de la corde blanche tissée de ce modèle vintage (bien) nommé « Chantal ». Le talon est haut (12 cm), mais, par la magie du compensé, la cambrure n’est « que » de 8 cm. San Marina, 89 euros.
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Jeaneen lund
2006 Valentine Gauthier (photo) présente une collection sous son nom au Festival international des jeunes créateurs de Dinard (Ille-et-Vilaine). Elle remporte le Grand Prix femme et le Prix de la Fédération des dentelles et broderies. Une première consécration.
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Création de la marque et lancement de la première collection printemps-été, « Assiette anglaise », qui remporte un vif succès.
2009 Ouverture de la première boutique, au 58, rue Charlot, dans le 3e arrondissement parisien, et lancement du site de vente en ligne www.valentinegauthier.com
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es études de géo-ethnologie, une carrière toute tracée d’ingénieur en écologie… Valentine n’avait aucune raison de travailler dans la mode, sinon la meilleure qui soit, la passion. « Je me suis jetée à l’eau, en choisissant une école de mode au hasard, sur Internet. J’ai quitté Marseille, ma ville natale, pour Paris, sans vraiment savoir ce que j’allais trouver », explique la créatrice de 31 ans. Quelques missions pour Rochas ou Margiela, et Valentine devient directrice artistique d’un concept-store. « Pour réaliser ce projet, je suis partie en Chine, et j’ai vu ce qu’étaient les conditions de travail. C’était terrible. Je ne pouvais pas travailler de cette façon. » Alors, lorsqu’elle lance sa marque, elle le fait à sa manière : en famille, en utilisant des matériaux issus du commerce équitable et selon des modes de fa-
“Elle associe l’être au paraître, le courageux au talentueux.”
brication conformes à ses convictions (baby alpaga de Bolivie, coton pima du Pérou bio, broderies confectionnées à Bali…). « Ce n’est pas pour moi un argument marketing. D’ailleurs, ce n’est précisé nulle part sur mes vêtements. C’est juste une philosophie, une façon de travailler. Je m’intéressais à l’écologie bien avant de m’intéresser à la mode ! » une mode très désirable Pour Nadège Winter, ex-directrice de la communication de Colette, aujourd’hui consultante et fervente ambassadrice du glam-écolo, avec Valentine Gauthier, c’est une toute nouvelle vision de la mode éthique qui émerge. « Ses collections sont très recherchées, elles ont tout de la mode des créateurs qu’on aime porter, mais avec ce petit plus éthique qui fait toute la différence. Jusqu’à présent, la mode éthique ou bio était verte, en bambou et plutôt ennuyeuse. Valentine travaille avec une démarche esthétique forte qui rend ses pièces très désirables. Elle associe l’être au paraître, le courageux au talentueux. J’adore ça ! » Élodie Liénard
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Simples, brutes, monacales : les sandales nous promettent un été sage comme une image (pieuse).
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vez-vous remarqué à quel point la mode aimait se contredire ? Après plusieurs saisons de hauts (très hauts) talons, sur lesquels la moitié d’entre nous cherchait son équilibre tandis que l’autre se penchait dangereusement pour embrasser son amoureux, voici venu le règne du plat. Du plat et de l’austère. On oublie les couleurs vives et toutes les fioritures, perles et cabochons que l’on a vus sur les nu-pieds ces dernières saisons (beaucoup trop bling-bling !) et on déniche, coûte que coûte, les sandales de Lambert Wilson dans Des hommes et des dieux. Et si c’est tant mieux pour notre dos encore endolori des excès d’acrobaties en demipointes, c’est tant pis pour nos gambettes sexy. Tant pis pour nos « compas qui arpentent le globe terrestre en tous sens, lui donnant son équilibre et son harmonie » (Charles Denner, dans L’Homme qui aimait les femmes, de François Truffaut). Le monde va devoir tourner sans nous. Nos jambes ne jouent plus le jeu. Nos pieds reviennent sur terre. Finie la provoc et place à la sagesse. Au diable ! donc, les escarpins, la chaussure de l’été sera monacale. version minimaliste Une sandale vieille comme le monde, qui en 1933 déjà, inspirait Jacques Keklikian, le créateur de la Tropézienne, elle-même copie du modèle sculpté aux pieds des statues gréco-romaines… Rien ne s’invente, tout se recycle. Depuis, Colette, Brigitte Bardot et Michèle Morgan en ont porté, et les modèles ont, au fil du temps, gagné en fantaisie. Mais, en ce printemps 2011, post-crise (de foi ?) nous revenons aux fondamentaux. Du cuir brut, de l’extraplat, et aucun détail ne venant troubler votre message : « Telle que vous me voyez, je pars en vacances à Santorin » ! Élodie Liénard
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MulTicolore Spartiate multibride colorée, en simili cuir. Cache Cache, 24,99 euros.
Tressée Modèle « Isabella » en nubuck naturel et liseré argent. Maloles, 208 euros.
sTrassée Spartiate avec tour de cheville chaîne et strass, en simili cuir. Mim, 19,90 euros.
Un peU de tenUe !
aniMale
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Spartiate en cuir naturel et imprimé écailles. San Marina, 39,90 euros.
Les sandales monacales ont le bon goût de se porter avec absolument toutes nos tenues estivales. On les adore avec du court (jupette ou short), dont elles calment le côté sexy. Mais elles sont également parfaites avec les longs jupons hippie-chic, qui ne vont pas manquer de fleurir cet été. Les plus modeuses oseront les sandales en cuir avec un tailleur-pantalon ou une robe habillée, pour le soir. Minimaliste en diable !
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nuDe Sandale en cuir, fermeture à pompons. Sessùn, 168 euros.
monacale Sandale double bride et rivets, en cuir. La Halle, 47,99 euros.
SophIStIquée DélIcate
Modèle « Jumira » en cuir beige et doré sur le devant du pied. Chie Mihara, 232 euros.
Modèle « Majestic Atanado » en cuir naturel et rivets argent, sur la cheville et le coup-de-pied. Ash, 175 euros.
K Jacques, l’inventeur Jacques Keklikian et son épouse s’établissent comme cordonniers à Saint-Tropez, dans les années 20. C’est en 1933 qu’ils créent la fameuse sandale Tropézienne, à la demande d’un voyageur qui souhaitait porter le même modèle que celui des statues antiques. Taillées dans un cuir gras et imperméable (utilisé pour les bottes de gardian), cousues au point sellier, avec un entre-doigt bien placé, les Tropéziennes n’ont pas beaucoup changé depuis leur création. La marque non plus : les enfants Keklikian sont aujourd’hui à la tête de l’entreprise familiale, et l’atelier de fabrication artisanale se trouve toujours à Saint-Tropez.
Brute Sandale multibride tressée, en cuir. UGG, 159,95 euros.
Immaculée
Rivets, dorures, chaînes ou strass… Même si la forme se veut sage, on les préfère un rien dévergondées.
Sandale en cuir blanc, avec large tour de cheville à boucle. K Jacques, 205 euros.
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Vernis sorbet mandarine, blush melon et teint smoothie à choisir au rayon frais !
’hibernation beauté, c’est fini ! Une vraie bonne nou velle, parce que ces derniers mois n’ont pas été ten dres avec notre peau : on a eu beau lutter de toutes nos forces contre le vent et le froid, notre épiderme sort de l’hiver complètement à sec. Au bord de l’asphyxie, quasi. On respire. Les premiers soleils donnent enfin le top départ pour le grand ménage de printemps. Avec, comme double objectif, de se refaire une santé, tout en sublimant sa peau avec un makeup acidulé. En beauté, tout commence toujours par un bon nettoyage. Gommages ou soins peelings vont dé barrasser l’épiderme des cellules mortes pour mieux l’aider à se régénérer. Attention à bien choisir vos produits : adaptés à votre type de peau, ils ne doivent pas être trop agressifs. Et pour être tout à fait sûre de faire les choses dans les règles de l’art, pourquoi pas un soin visage en institut ? C’est le meilleur moyen de renouer avec les rituels beauté (qu’on a négligemment, il faut l’avouer, abandonnés sous 2 mètres de neige cet hiver). Côté maquillage, la grande tendance du printemps est au nude. Pour obtenir un teint parfait, à la fois transparent et frais, les textures des nouveaux fonds de teint, ultralégères, et les soins teintés sont une bonne alternative, surtout si vous redoutez encore l’effet « carton » du fond de teint. La bonne mine est de mise. Alors, pour des jolies pommettes rosées, on n’hésite plus à jouer avec le blush. Cette saison, la couleur phare est l’orange, que l’on ose sur les lèvres, les ongles, mais aussi, pour les plus audacieuses, sur les paupières. Élodie Liénard
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Joli teint nude, joues abricotées, make-up acidulé… C’est le printemps ! Il y a des saisons comme ça qui donnent envie de porter haut leurs couleurs.
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Je fais peau neuve
Par teint clair
Je passe à l’orange
De l’oxygène. C’est exactement ce qu’at tend notre épiderme fatigué, et ce que promet ce protocole de soin en deux étapes. La première : un masque moussant oxygénant à appliquer sur visage humide. La mousse qui se forme active de petites sphères d’oxygène, lesquelles vont pénétrer la peau. Il suffit ensuite d’appliquer la crème con centrée détoxifiante pour neutraliser les toxines et les méfaits de la pollu tion et des UV. Astucieux : le packa ging, avec ses deux compartiments. À utiliser deux à trois fois par semaine. Detoxygen Experience, Dr Brandt, 75 euros, en exclusivité chez Sephora. www.sephora.fr
Glowy. Ce fluide (qui offre un teint nude très frais et léger) est doublé d’un véritable soin. Système de distribution unique, le Syntoc Actif pénètre l’épi derme pour drainer le rétinol jusqu’au cœur de la peau et booster son efficacité. Last but not least, les pigments ré flecteurs de lumière aident à masquer les rides. Complexe anti-âge Peau Vierge, Le Métier de Beauté, 110 euros. www.lemetierdebeaute.com
Poudre aux yeux. Avec les Phyto Ombres mono de Sisley, l’ap plication est un jeu d’enfant et on est assurée d’obtenir un résultat de pro. Humidifiez légèrement l’applicateur mousse pour un rendu un peu plus intense. En prime, les extraits de thé vert, de lys blanc et d’huile de ca mélia, contenus dans le fard, adou cissent la peau. Phyto Ombre Éclat Mango, Sisley, 28,50 euros.
Du brocoli. Connu depuis longtemps pour ses propriétés antioxydantes, le brocoli est utilisé dans ce soin pour sa richesse en sulforaphane, qui stimule les capacités d’autodéfense de l’épiderme. Cet ac tif étant très instable, il a été conditionné dans une capsule qui s’active à la dernière minute, lors de la première utilisation. Le produit est alors utilisable durant trois mois. Une véritable cosmétique fraîche ! Skin Ergetic concentré réparateur, Biotherm, 50 euros.
Smoothy. Grâce à la technologie des élastomères Photonic Network, ce fond de teint dépose un léger film à la surface de la peau, qui lisse les petits reliefs et masque les imper fections, les ridules ou les marques de fatigue. Les pig ments colorés peuvent en suite réfléchir parfaitement la lumière. Le teint est ainsi lisse et frais. Photogenic Lumessence, Lancôme, 42 euros.
Premier melon. La teinte est absolument irrésistible et la texture hydratante de ce rouge à lèvres, très confortable. Résul tat : une couleur saturée de pigments, nichée dans un vrai soin. On n’en es pérait pas tant ! Pure Color, Estée Lauder, 24 euros.
De la lumière. Les nacres cuivrées et les pigments réflecteurs de lumière contenus dans ce fluide procurent un effet bonne mine quasi ins tantané. Mais ce soin est également un concentré d’efficacité qui contient – comme la plupart des produits de la marque – des polyphénols de pépins de raisin antioxydants et de la vinole vure aux propriétés hydratantes et for tifiantes. Fluide Bonne Mine Vinexpert, Caudalie, 39 euros.
Juicy. À l’intérieur de ce petit écrin la qué noir, une bayadère d’orange vitami né, de fuchsia intense et de rose délicat, frappée d’un « G » calligraphié. Ce blush fait instantanément monter le rose aux joues et booste le teint. Blush G Série Noire, Guerlain, 55 euros.
Sorbet mandarine. Le nom de ce vernis, tout droit sorti de la col lection « Texas » de la marque ultratendance O.P.I ? « Y’all Come Back ya Hear ? » In compréhensible peut être, mais irrésistible, sans aucun doute. Vernis NLT 20, O.P.I, 13,90 euros.
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Avec Aurélie Dematons Consultante en parfumerie
PArFuM QUELLE FEMME ÊTES-VOUS ? La timide-fougueuse
LE BAL DES PÉTALES
Votre fleur : un bouquet de petites fleurs du jardin. Votre parfum : Cartier de Lune, Cartier. Un bouquet de fleurs blanches (chèvrefeuille, cyclamen, roses, liseron et muguet) mis en (petite) musique de nuit par Mathilde Laurent. Pourquoi on le porte ? Pour son côté « dual », d’abord timide et ingénu, à peine caressant, il développe lentement son sillage sans même qu’on s’en rende compte, et devient pétillant et enveloppant. 75 ml, 75 €. www.marionnaud.fr
Votre fleur : la rose pétillante. Votre parfum : L’Eau d’Issey Florale, Issey Miyake. Construite autour du bourgeon de rose, cette création d’Alberto Morillas (Flower by Kenzo) séduit en douce par ses notes fraîches et cette belle impression végétale de goutte de rosée, enveloppée de fleur d’oranger et de mandarine. Pourquoi on le porte ? C’est un féminin assumé, qui ne se cache pas derrière une mixité à la mode. 50 ml, 61 €. www.sephora.fr
La sensuelle-désinvolte Votre fleur : la fleur de magnolia, blanche ou rose. Votre parfum : Un Jardin sur le Toit, Hermès. Quatrième balade de la série des « Jardins » – cette fois dans un jardin luxueux et aromatique (qui pourrait être celui de la maison Hermès, 24 Faubourg) –, ce sillage très « bio-beau » célèbre le magnolia, irrigué de belles notes de pomme, de poire, de basilic et d’herbes sauvages. Pourquoi on le porte ? Pour la sérénité joyeuse de ce fruité-floral moderne et citadin. 100 ml, 90 €. Liste des boutiques sur : www.hermes.com
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La romantique-gourmande
Au printemps, laissez-vous conter fleurette par des parfums romantiques, mais plus ambigus qu’il n’y paraît.
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u’il joue sa partition autour d’une fleur unique (le lys dans Anaïs Anaïs) ou carrément la symphonie d’une brassée de pétales mélangés, plus complexe et entêtante, le floral est depuis toujours la traduction absolue de la féminité en parfum. Cette fièvre florale, que l’on constate particulièrement cette saison, marque avant tout le grand retour du parfum sexué, de ces sillages affirmés, assumés, qui choisissent leur camp, clairement féminins ou franchement masculins. « Le parfum fleuri prend aussi le contre-pied de cette grande mode du oud, cette résine présente partout, particulièrement dans la parfumerie de niche, et qui donne des parfums sombres, mystérieux, sexuels », explique Aurélie Dematons, consultante en parfumerie et auteur du blog « Le Musc et la plume ». Les parfums
fleuris de cette saison, plus frais et fruités que suaves, traduisent un retour en force d’une féminité douce, fraîche, plus séduisante que sexy. UN SILLAGE TRÈS « WHITE SWAN » Annick Goutal (Mimosa), Lanvin (Jeanne Lanvin, La Plume), The Different Company (Pure Virgin), Jimmy Choo, Issey Miyake (L’Eau d’Issey Florale)… Pour le printemps, chaque maison y va de son sillage « white swan » (cygne blanc), adulte mais dans l’esprit femme-enfant, beaucoup plus romantique que girly, plus ballerine que lady (là encore, l’écho au film de Darren Aronofsky n’est pas tout à fait un hasard). S’il se renouvelle chaque fois, c’est que le floral n’est plus aussi monolithique qu’autrefois dans son écriture, il sait saisir les nuances, jouer des ambiguïtés ; il parle à plusieurs facettes contradictoires de la féminité. Grâce à une plus grande maîtrise de la technique du « head space » (qui permet de reconstituer fidèlement l’odeur de certaines fleurs, trop fragiles pour supporter les techniques d’extraction classiques), les nez ont pu créer de nouvelles notes florales originales, complexes. Désormais, un parfum fleuri peut être romantique et sensuel, sexy et rêveur, mélancolique et culotté. De quoi y succomber, au moins pour tout l’été. Lionel Paillès
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massages en tête
Et si le massage du crâne était plus envoûtant qu’un massage corporel ? Leçons de massage preSSionS gliSSÉeS Doigts en éventail, faites des pressions glissées (brossées) en partant de la lisière des cheveux, au-dessus de la nuque, pour remonter vers le sommet du crâne.
preSSionS ShiatSu Faites des pressions appuyées avec la pulpe des doigts, en suivant des lignes imaginaires, de l’avant du crâne vers l’arrière, à un rythme lent et régulier.
Soutien de la tÊte Le fait de mettre vos mains en coupe, sous son crâne, de soulever légèrement et de porter, comme en état d’apesanteur, est hyperrelaxant ; la tête ne pèse plus rien.
Pour les Indiens, le massage du crâne apaise le moral, est « réunifiant » et aide à reprendre ses esprits…
C
onnaissez-vous instant plus délicieux que cette main qui se glisse dans vos cheveux, chez le coiffeur, et qui vous malaxe le cuir chevelu ? C’est que le crâne est couvert d’une multitude de terminaisons nerveuses qui aboutissent à la plus petite zone du corps. Dans toutes les traditions, le massage du crâne est associé à un bien-être intense et rare. « Pour les Chinois, le massage du crâne, comme celui du pied, favorise un rééquilibrage des fonctions vitales. Pour les Indiens, il apaise plutôt le moral, il est “réunifiant”, il aide à reprendre ses esprits. Dans la tradition occidentale, au contraire, le massage du cuir chevelu aide à booster la circulation sanguine pour favoriser la décrispation », explique Galya Ortega, créatrice de massages, et coauteur de Massage ayurvédique, les clés du bien-être (Ellebore). Shirodhara, une careSSe de l’eSprit En sanscrit, « Shir » signifie « tête » et « Dhara » veut dire « flux ». Véritable thérapie de relaxation, ce soin délicat fait partie intégrante de la médecine indienne ayurvédique. Ça se passe comment ? Le thérapeute fait glisser, sur un point précis du front, un filet continu d’huile de sésame tiède pendant plusieurs dizaines de minutes, créant une sorte de mouvement de balancier de droite à gauche. Suit alors un massage doux et complet de la tête, hyperrelaxant pour le système nerveux et même pour le corps tout entier. Timing : 30 ou 45 minutes (selon le temps dont vous disposez), aussi efficaces l’un que l’autre. Que du bonheur ! Ce soin rare libère du stress nerveux et clarifie les idées (véridique). Le sentiment de bien-être est immense. Le détail qui compte : la gentillesse qui vous accompagne avant, pendant et après le soin, au moment où l’on vous sert un délicieux chaï (thé indien). Où ? Uma, 14, rue Choron, 75009 Paris. Tél. : 01 44 53 61 13. www.uma-paris.com MaSSage du crâne et du viSage, un autre ShiatSu Ça se passe comment ? Tout commence par l’application sur le visage de serviettes chaudes et parfumées, pour une détente des traits. Vient alors la stimulation des points énergétiques de la nuque, du crâne et du visage, de manière à faire circuler l’énergie. Un drainage lymphatique déconges-
Lifting natureL Le Massage facial japonais (ou lifting na turel) est une combinaison de pressions sur les points énergétiques, de percussions et de mouvements glissés sur le visage, la nu que, le crâne, le cou, et les épaules. Cette technique ancestrale améliore la circulation énergétique du visage, stimule la circulation sanguine et libère les tensions musculaires, à l’origine des rides. Je vous défie de ne pas vous endormir ! Où ? Maxam, 34 bis, rue Vignon, 75009 Paris. Tél. : 01 43 94 40 09. 60 minutes, 95 euros.
tionne alors le visage et oxygène la peau. Timing : 30 minutes. Que du bonheur ! La variété des techniques procure des sensations délicieuses. À la sortie, on est débarrassé de toute anxiété. Le détail qui compte : le soin se termine par l’application d’une huile essentielle de rose de Damas bio, qui nourrit l’épiderme et achève de faire de vous une guimauve. Où ? Massa Mundo, 8, place Raspail, 69007 Lyon. Tél. : 04 26 55 40 84. 40 euros. www.massa-mundo.com « Soin SuprÊMe », au bonheur deS cheveux Ça se passe comment ? Confortablement allongée, c’est par une détente profonde des épaules, de la nuque et du cuir chevelu que le soin commence. S’ensuit un shiatsu du visage, qui permet d’effacer toute trace de fatigue. Votre chevelure n’est pas oubliée, puisqu’elle est lavée, puis nourrie d’un cataplasme de plantes (formule secrète), et enfin rincée à l’eau fraîche et aux huiles essentielles. Timing : 1 h 30. Que du bonheur ! On se sent la tête et les épaules légères. Les cheveux, eux, sont brillants et vigoureux. Le détail qui compte : les fauteuils de soin ergonomiques qui aident à se détendre… totalement, jusqu’à s’assoupir. Où ? Institut Opalis, 63, rue de Ponthieu, 75008 Paris. Tél. : 01 45 62 51 55. 87 euros. www.opalisparis.com Alice Castellane
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Le craving est un message, grâce auquel le corps signale qu’il est en manque…
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diététique
décryptez vos
“craquages”
Vous avez envie de dévorer une tablette de chocolat Milka Lait & Éclats pétillants alors que vous n’en avez pas sous les yeux ? Votre corps est en train de vous dire qu’il est en manque. Et pas forcément de chocolat.
FAUDRAIT PAS CONFONDRE ! Le snacking l’ingestion de petites collations répétitives (surtout sucrées) sans jamais passer à table. Il concerne essentiellement les femmes. L’explication ? En essayant de limiter les apports caloriques pendant les repas, on finit par avoir faim le reste du temps ! Et l’on avale plus facilement deux barres de Bounty qu’un plat de salsifis, en tout cas à 16 heures.
L’hyperphagie Dévorer (comme les ados) pendant les repas, mais jamais en dehors. Quand on n’a pas 17 ans, l’hyperphagie devient problématique si elle est liée à un surpoids. L’explication ? Elle peut être la conséquence de régimes trop restrictifs ou être causée par une déprime passagère.
Le NES
(Night Eating Syndrome) le syndrome de la « faim nocturne ». Chaque nuit, à la même heure, on se réveille juste pour dévaliser le frigo (on ingurgite 50 % des aliments de la journée après 20 heures). L’explication ? Ce trouble pourrait être lié à un dérèglement hormonal ou à une période de stress intense.
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l est 16 h 30. Assise devant votre MacBook, l’esprit absorbé par la préparation de la réunion « sur les études quali/quanti » de 18 heures, vous n’avez pas vraiment faim. Et puis soudain, exactement comme hier, pile à la même heure, votre cerveau est saisi d’une envie fulgurante : un morceau de chocolat, tout de suite, maintenant. Mais pas n’importe quel chocolat, vous vous damneriez pour une tablette de Lindt Excellence Noir, 99 % de pur cacao. Évidemment, vous aimez le chocolat et vous vous faites des plaisirs cacaotés de temps de temps. La différence c’est que là, vous vous dites que si votre envie n’est pas satisfaite dans la minute, vous corps va convulser, se liquéfier, se désintégrer. Vous la sentez si intensément, cette douce amertume de la fève de cacao, que vous avez son goût dans la bouche, sur la langue. le « craving », plutôt une affaire de femmes Rassurez-vous, vous n’êtes pas toute seule ! Selon une étude de l’université de Calgary (Canada), 97 % des femmes (contre 68 % des hommes) disent avoir déjà expérimenté cette envie irrépressible et soudaine (ou craving) de chips croustillantes, de glace, d’une part de pizza bien grasse, et, évidemment, de chocolat. Beaucoup plus intense qu’une fringale classique, focalisée sur un aliment très précis (dans 40 % des cas, il s’agit d’ailleurs d’un aliment chocolaté), et même sur certaines marques plutôt que d’autres (des bonbons Haribo plutôt qu’un caramel Krema), le craving n’est toutefois, à la différence de la boulimie, précédé d’aucune crise d’angoisse (et sa satisfaction suivie d’aucune culpabilité). le signe d’un déficit nutritionnel… Il faut voir le craving comme un message grâce auquel le corps signale qu’il est en manque de vitamines ou d’oligoéléments. Le corps corrige ainsi un déséquilibre chimique. Si vous ressentez, de façon régulière, l’envie irrépressible de vous jeter sur le premier paquet de chips hypersalées qui passe, il y a fort à parier que vous manquez de minéraux ; un craving de chocolat signifie à tous les coups un manque de magnésium. Vous avez, au même moment de la journée, une envie brutale d’avaler un morceau de pain ? Vous êtes probablement en manque de protéines. Ce qu’on sait à présent, c’est que notre envie de sucré, qui se manifeste en fin
d’après-midi, est le signe d’un déficit en sérotonine, une substance qui stabilise notre humeur. L’explication ? Le corps a besoin du sucre pour faire passer le tryptophane, précurseur de la sérotonine, dans le cerveau. Mais ce rôle de régulation de l’organisme n’est pas la seule explication. … et une affaire de plaisir Le craving prend aussi sa source dans ce que les spécialistes nomment la sphère psychoaffective. On peut aussi faire une fixation sur des aliments évocateurs d’un instant de bonheur. Dans les méandres de notre cerveau traîne un souvenir agréable, auquel on associe la saveur convoitée (le chocolat chaud, les chips tièdes et croquantes…). Le craving, dans ce cas-là, n’a qu’un but : nous procurer, par métaphore, par sensualité, réconfort et plaisir (l’été de nos 17 ans, la glace à la pistache, dégustée dans les bras d’un amoureux…). Dès qu’on se tourne vers la confort food (ces aliments rassurants et sucrés), c’est qu’on est stressée, fatiguée ou un peu déprimée. Voilà bien la preuve que le craving fait partie de notre relation naturelle (et pas névrotique) à la nourriture, et qu’il en dit beaucoup sur notre humeur. Alice Castellane
MON PLAN ANTICRAVING 1. Consommer du fromage, le matin, au petit déjeuner : « Le corps met douze heures à métaboliser les acides gras saturés, il faut donc les consommer en début de journée, en quantité suffisante pour éviter les fringales du soir. » 2. Garder sur son bureau des noix et des fruits secs : « Ils sont riches en acides gras polyinsaturés qui vont améliorer les conductions dans le cerveau, agissant ainsi sur l’état de fatigue, mais aussi sur la baisse du moral. » 3. Manger à intervalles réguliers : « Si l’on saute un repas ou si l’on allonge le temps entre deux repas, la glycémie chute, ce qui déclenche des craquages. Trois ou quatre heures, c’est l’intervalle maximum. » Merci au Dr Alain Delabos, auteur de Mincir vite et rester mince grâce à la chrono-nutrition (Albin Michel).
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Le jour où j’ai gagné confiance en moi
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renvoyer un risotto tiède au restaurant, prendre la parole en public, contredire son supérieur hiérarchique… Des épreuves insurmontables quand on manque de confiance en soi. jusqu’au jour où… Témoignages.
a confiance en soi est une sorte de “capital” qu’il faut entretenir tout au long de sa vie, explique Frédéric Fanget*, psychothérapeute*. Elle se construit bien sûr pendant l’enfance et, plus encore, pendant l’adolescence, mais se nourrit également de notre quotidien d’adulte. » Autrement dit, rien en la matière n’est joué à 3 ans ! Et toutes les audaces dans notre rapport aux autres restent toujours possibles. « La “normalité” n’est pas d’avoir confiance en tout, et tout le temps. Il est normal d’avoir des doutes, des peurs face à certaines situations particulièrement stressantes, comme la prise de parole en public ou un rendez-vous derrière lequel se cachent beaucoup d’enjeux », assure le psy. Le problème, c’est quand on manque de confiance en tout et tout le temps, et que la conclusion que l’on tire de ce déficit chronique est « je suis incapable ». Quand les exigences sont trop élevées, l’échec est inévitable Selon le constat général des thérapeutes, les femmes sont plus souvent en manque de confiance en elles que les hommes. Pourquoi ? Parce que vouloir être une superwoman (bonne mère, bonne épouse, bonne amante, bonne professionnelle) est un défi qu’elles seules s’imposent, et qui est, tout simplement, impossible à relever ! « Quand les exigences sont trop élevées et qu’il est irréaliste de chercher à y répondre, on échoue inexorablement, avertit Frédéric Fanget. Un échec qui entraîne une perte de confiance pouvant aller jusqu’à une profonde dévalorisation de soi (déception, culpabilité), alors qu’il faudrait tout simplement réaliser que la barre était trop haute. » (Re)Gagner l’estime de soi (l’image globale qu’on a de soi), la confiance en soi (le sentiment qu’on a de nos actes, de nos compétences, de nos décisions), l’affirmation de soi (nos qualités relationnelles) est donc, à tout moment de la vie, un objectif atteignable. Que l’on décide de suivre une thérapie comportementale ou que les événements se chargent de faire naître cette certitude : je suis quelqu’un de bien. Margot Libiez *Psychiatre et psychothérapeute, Frédéric Fanget est l’auteur de Affirmez-vous, de Oser, thérapie de la confiance en soi et de Oser la vie à deux, aux éditions Odile Jacob.
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témoignages “J’ai découvert mon incroyable force de survie.” Julie, 30 ans, illustratrice
« Je suis une ancienne grosse. Vers 15 ans, j’ai suivi un régime très strict qui m’a fait perdre 20 kg, mais qui ne m’a pas donné la confiance en moi que j’attendais. Le regard des autres, pourtant plus flatteur, n’y changeait rien. Je me suis ensuite fiancée à un garçon parce que je n’ai pas osé lui dire non. Il a fini par me quitter, alors que j’étais enceinte de huit mois. Abandonnée, j’ai commencé à réaliser qui j’étais vraiment. Je me suis retrouvée seule, il me fallait m’en sortir pour moi et ma fille. J’ai alors découvert la force monumentale de survie qui était en moi. J’ai fait un procès à mon ex et j’ai rencontré l’homme de ma vie dans l’année qui a suivi la naissance de mon enfant. Nous allons nous marier dans un mois ! »
Corbis
L’analyse de Frédéric Fanget « Julie prouve bien que la confiance est avant tout un rapport à soi-même. C’est en se retrouvant finalement face à elle qu’elle a enfin gagné cette confiance tant recherchée. Elle ne l’a pas tirée de l’approbation générale quand elle a perdu du poids, ni de ses relations amoureuses. Elle a gagné cette confiance en elle, inconditionnelle, grâce aux actes qu’elle a accomplis pour elle, pour son enfant. La confiance en soi gagnée de cette façon est la plus solide qui soit. Car elle ne dépend pas de l’assentiment des autres ou d’une performance quelconque, mais d’une perception intime de sa propre valeur. »
“J’ai séduit un garçon beaucoup plus Jeune que moi.” ÉlÉonore, 35 ans, fleuriste
“la Jalousie des autres m’a donné de l’assurance.” « En décrochant une petite chronique radio dans une émission sérieuse, sur une antenne très respectée, j’ai été la cible de nombreuses piques de la part de mon entourage professionnel et néanmoins amical ! Jusqu’alors, je pensais que personne ne remarquait la valeur de mon travail. Mais face à cette jalousie, j’ai ressenti un fort sentiment de confiance en moi que je ne me connaissais pas ! »
« Fraîchement célibataire, je suis partie en vacances avec des amies pour tenter d’oublier que j’étais seule et que le temps passait, inexorablement ! Au bout de quelques jours, j’ai réalisé que j’intéressais un très joli garçon, beaucoup plus jeune que moi. Sur la plage (avec mes complexes !), j’ai surpris son regard totalement sidéré. Il m’a abordée en me disant qu’il n’avait jamais vu une femme aussi belle, et que l’image de moi sortant de l’eau était gravée dans sa mémoire. Pour lui j’étais LA femme dans toute sa splendeur, avec un peu de rides, de ventre et de cellulite. Cette amourette de vacances a eu beaucoup plus de valeur à mes yeux qu’il n’y paraît ! »
L’analyse de Frédéric Fanget « Il est tout à fait normal de tirer du positif de ce genre de réactions envieuses. Qu’Éric gagne sa confiance en lui en provoquant la jalousie de ses collègues est une réaction saine. Nous avons besoin de nous comparer. Simplement, il ne faut pas tomber dans l’excès, et puiser sa confiance en soi uniquement dans la compétition. L’essentiel étant de réaliser ce qui est réellement important à nos yeux, ce que l’on veut vraiment pour soi et non en rivalité avec les autres. C’est l’accord avec soi-même qui donne une confiance en soi durable. »
L’analyse de Frédéric Fanget « L’autocritique permanente, le manque de confiance en soi, empêchent souvent de percevoir le vrai regard que les autres portent sur nous. En reconnaissant le désir et l’admiration dans le regard du jeune homme qui la contemple, c’est ce que fait Éléonore. C’est un bon début, mais c’est insuffisant. Il faut qu’elle trouve également en elle cette satisfaction. Car trop attendre des autres, de leur regard, de leur jugement, rend dépendant et anxieux. » Témoignages recueillis par M.L.
Éric, 38 ans, Journaliste
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mes actus du mois
clarins Crème Éclat du Jour
yves rocher Eau de Toilette Flower Party
Avec sa nouvelle ligne de soins Éclat du Jour, aux textures rafraîchissantes et non grasses, Clarins nous promet une hydratation équilibrée toute la journée, pour une peau « zéro défaut » ! Prix : 24,92 euros le pot de 30 ml. www.clarins.com
De la gaieté et de l’impertinence, c’est ce que propose Yves Rocher avec Flower Party, une eau de toilette très féminine, associant un zeste d’orange et de mandarine à un cœur de fleurs et de fruits : nectar de rose, framboise et litchi. Irrésistible. Prix : 18 euros les 50 ml (à partir du mois d’avril). www.yves-rocher.fr
nivea Lait de toilette Pure & Natural
Le Lait de Toilette et le Tonique Pure & Natural, tous deux enrichis en aloe vera bio et huile d’argan bio, permettent de nettoyer et de rafraîchir l’épiderme en même temps. Tous types de peaux. Prix : 4,50 les 200 ml. www.nivea.fr
san marina « Volpiana » Grâce à San Marina, que les chaussures soient compensées ou plates, l’été sera 100 % nature : le modèle Volpiana est ainsi conçu en paille et cuir naturel, avec ruban enlacé sur la cheville. Un avant-goût des vacances. www.sanmarina.fr
armani parfums Acqua for Life Depuis le 1er mars, et autour de l’univers d’Acqua di Gio et Acqua di Gioia, Giorgio Armani s’engage à promouvoir l’accès à l’eau potable, au côté de Green Cross Internatonal. Objectif : fournir 40 millions de litres d’eau potable aux populations qui n’y ont pas accès. www. acquafor lifechallenge. org
princesse tam tam « Colombe » Soutien-gorge triangle et shorty brésilien en tulle stretch « nuage » effet broderie et microfibre. Prix : 40 euros le soutien-gorge et 30 euros le shorty. www.princessetamtam.com
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Avec Claude de Milleville psychothérapeute
et l’amour dans tout ça ?
Ma nuit torride avec Mélenchon
j À lire
La cLé des songes, Le guide de L’interprétation de vos rêves, de Claude de Milleville (éditions Solar). Retrouvez la psychothérapeute sur son site claudedemilleville.com
Adeptes du cache-cache, grands manipulateurs de symboles, nos rêves érotiques s’ingénient à camoufler leur véritable sens. Décodage. e rêve de sexe (mais en fait, non) Cette nuit… … mon homme m’a trompée ! oui, comme ça, sous vos yeux, et, visiblement, il ne s’ennuyait pas. Prémonition ? Traduction : « Cela révèle un manque de confiance en soi et des peurs enfouies, une terreur de la trahison. si votre couple est en forme, cela peut aussi signifier que vous craignez de voir le bonheur s’échapper, ou qu’il y a des non-dits. » … j’ai joyeusement participé à une orgie. Pourtant, en vrai, ce n’est pas dans vos habitudes. Traduction : « loin de signifier que vous désirez vivre une sexualité débridée, ce rêve exprime votre liberté d’être, votre confiance en vous. “Je vais à mon rythme, je n’accepterai plus les concessions”, voilà ce que signifie véritablement ce rêve. » … j’ai couché avec un homme politique. C’est bizarre, vous n’êtes pourtant pas assaillie par le désir quand vous le voyez à la télé. Vous auriez même plutôt du mal à le supporter. Traduction : « un tel rêve n’a rien d’érotique. Il peut être composé d’images d’actualités reçues pendant la journée et signifier tout autre chose. Cela peut même vouloir dire que cet homme politique vous agresse, en fait. » Je ne rêve pas de sexe (mais en fait, oui) Cette nuit… … j’ai nagé dans un étang trouble, rempli de vase. alors que dans la vraie vie, un accueillant lagon turquoise pour patauger vous sied mieux.
Vous rêvez de pain ? Votre inconscient exprime votre faim de festin charnel.
Moi, Mes rêves et les éléMents tout est question d’équilibre. un seul de ces quatre éléments vous manque et (presque) tout est dépeuplé. • la terre représente nos acquis, nos fondations. • le feu symbolise l’énergie, la violence et la sexualité. • l’air parle de l’esprit. • l’eau symbolise l’émotion. « Quand les éléments se manifestent dans nos rêves heureux, ils sont positifs. ils deviennent négatifs quand ils apparaissent dans des cauchemars », précise claude de Milleville.
Traduction : « Ce rêve exprime un mal-être émotionnel. Votre besoin affectif est tellement envahissant qu’il “paralyse” votre sexualité. » … à la boulangerie, je voulais acheter une baguette de pain. Il n’y en avait plus et je l’ai reproché à la boulangère… Vous avez presque honte de rêver de choses aussi banales quand d’autres rêvent de corps à corps torrides. détrompez-vous. Traduction : « le pain, c’est la première chose qui comble la faim. en manquer signifie peut-être que vous n’arrivez pas à trouver l’âme sœur, pour vous nourrir. Vous vous sentez exclue du festin (charnel). Quand vous vous énervez contre la boulangère, c’est votre colère intérieure qui s’exprime. » … j’étais toute nue sur la scène d’un théâtre, devant plein de spectateurs. l’horreur, vous dites-vous ? en fait, tout dépend de la manière dont vous vivez ce moment. Traduction : « si vous jouez votre rôle en vous sentant parfaitement à l’aise, c’est que votre sexualité est harmonieuse, épanouie. en revanche, si vous ressentez un certain affolement, une angoisse, cela peut traduire une peur de vivre votre sexualité. » Emma Henry
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La nature c
Mobilier aux formes rudimentaires, accessoires inspirés de la nature, miniécosystèmes décoratifs : le design végétal abolit les frontières entre intérieur et extérieur.
Studio Tekhne
Canapé « Louis Crusoé » En bois flotté et planche usée, assise en taurillon. Bleu Nature, 3 586,80 €. www.bleunature.com
FAIT LE MUR
omme un pied de nez à l’hyper-numérisation et à l’uniformisation technologique (univers lisse dans lequel les formes irrégulières n’ont pas leur place), l’engouement pour la déco végétale exprime un besoin profond de retrouver l’essence originelle des objets qui nous entourent. Le mobilier mélaminé, soyeux, aux angles parfaits, laisse place à une ère nouvelle, une ère post-technologique, meublée de bois rugueux et de formes organiques. Pas une marque, pas un éditeur n’échappent à cette tendance et, au-delà des éco-labels comme NF Environnement, la production qui fournit l’architecture intérieure fourmille de noms évocateurs empruntés à la nature : divan « Green island » de Jean-Marie Massaud, collection « Urban nature » de La Redoute… Plus vrais que nature Intégration du design dans le végétal, ou l’inverse. C’est selon. Tandis que Matali Crasset emprunte aux formes végétales pour créer son tapis « Roots » (en laine et franges de coton), d’autres designers, comme Cyril Delage ou Godefroy de Virieu, travaillent directement la matière brute pour façonner un mobilier « plus vrai que nature », comme ces tréteaux étagères à fruits, conçus avec des branches de châtaigniers taillées. Par leur simplicité esthétique et la poésie qui s’en dégage, ces créations touchent nos âmes d’enfant perdu en ville et réveillent nos souvenirs endormis de cabanes dans les arbres. « À l’origine, l’homme vivait en communion avec la nature, analyse Amaury
Gallon, paysagiste. Aujourd’hui, nous avons besoin de nous réconcilier avec elle, surtout en ville, où on a pendant longtemps privilégié le béton. » Jardin de salon Dans une tentative de décloisonnement entre intérieur et extérieur, la nature pousse désormais « dans » nos maisons. Les immenses murs végétaux de Patrick Blanc se sont miniaturisés en compositions fraîches ou stabilisées, encadrées ou intégrées, pour mieux s’accrocher aux murs du salon. Grandeur nature, la démarche éco-responsable d’Amaury Gallon achève de faire tomber les murs entre le dehors et le dedans : « Audelà de sa dimension esthétique, le mur végétal apporte des solutions en matière d’isolation et de pollution. Cette solution plaît particulièrement aux urbains, qui manquent par ailleurs de place pour aménager leur coin de verdure ». Écosystème domestique En (re)découvrant le pouvoir dépolluant des plantes, les créateurs soucieux de l’environnement ont également cherché à fabriquer des objets design, intégrant de vrais végétaux. C’est dans cet esprit que Mathieu Lehanneur, précurseur en la matière, a conçu « Bel Air », en collaboration avec le chercheur américain David Edwards. Une sorte de mini-écosystème en vase clos, qui filtre l’air ambiant pour le débarrasser des gaz toxiques. Alliance parfaite de l’écologie, du design et de l’art de vivre. Fabienne Cardonne
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Tableau « naTure sTabilisée » Cadre en bois mélaminé. Flowerbox, 99 €. www.flowerbox-gallery.fr
éTagère « arbre D’hiver » En feuillards de châtaignier. Enkidoo, 70 €. www.sabz.fr
Studio Tekhne
Miroir « Cirkel » En bois flotté et acier laqué. Bleu Nature, 800 €. www.bleunature.com
BLeu natuRe, L’aRt et La matièRe Installée dans le nord de la France, Bleu Nature revisite le design écolo depuis plus de quinze ans, en recyclant des matériaux naturellement patinés. Marqués par les traces du temps et le travail de l’homme, le mobilier et les accessoires contemporains conçus par Franck Lefebvre, créateur de la marque, associent galets et bois flotté tortueux au métal laqué ou à l’acrylique : un morceau de tronc d’arbre devient bout de canapé ; quelques branches, des cadres de miroirs. Un peu de brut dans nos intérieurs policés. www.bleunature.com
Le design végétaL en 3 Lieux La Galerie végétale
Jardins Jardin Très apprécié des Parisiens, ce salon, installé aux Tuileries, est dédié aux tendances du jardin en ville et du design outdoor, avec des expositions végétales de designers et de paysagistes. Du 27 au 29 mai, jardin des Tuileries, à Paris 1er. www.jardinsjardin.com
Unique à Paris, ce lieu singulier (à la fois atelier, galerie et boutique) est un espace d’art contemporain où cohabitent plantes et objets de créateurs liés à la nature, au beau milieu de scénographies de jardins oniriques. 29, rue des Vinaigriers, Paris 10e. www.lagalerievegetale.com
Festival des jardins de Chaumontsur-Loire (41) Diversité, créativité, qualité des installations : depuis 1992, ce festival, de renommée mondiale, abrite une pépinière de talents qui réinventent l’art du jardin. Thème de l’année : « Jardins d’avenir ou l’art de la biodiversité heureuse ». Du 22 avril au 16 octobre. www.domaine-chaumont.fr
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Toi
moi
(et les autres on s’en moque)
Quatre virées de printemps pour s’évader à deux, sans aller au bout du monde. Par Sébastien Desurmont 58
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LE PLAN : FARNIENTE SEULS AU MONDE
UNE ÎLE EN ALLEMAGNE À faire : dénicher LA destination secrète et bizarre, qui n’est pas au catalogue des love trips habituels ; celle où même Interpol ne penserait pas à venir vous chercher. À fuir : le tout-compris acheté à la dernière minute sur Internet, genre semaine en pension complète à Bodrum (Turquie). Oubliez aussi les lieux bateaux, où l’on tombe sur sa voisine du 3e : le cap Ferret, Le Touquet, La Baule, etc.
Stefan Sauer/Guenter Rossenbach/Corbis
Direction… l’île De rügen, en allemagne Avouez que pour surprendre son chéri, lui proposer de filer en douce en Allemagne, c’est pas banal ! Sauf que Rügen n’est pas Dresde. C’est un petit îlot paumé dans la mer Baltique, un de ces petits bouts de nature, immortalisé par le peintre romantique Caspar David Friedrich (lac et belles forêts de hêtres), avec juste ce qu’il faut de stations balnéaires (Sellin est un bijou). Au menu : balades à vélo le long des falaises de craie blanche et des plages magnifiques, sauts de puces vers d’autres petites îles alentour (il y en a en une bonne trentaine, assez pour jouer à « je t’aime, un peu, beaucoup… »). en PratiQue Y aller : vol Paris-Berlin avec easyJet (à partir de 50 €, www. easyjet.com), puis location de voiture (4 heures de route). Où dormir ? Au Cliff Hotel. Entre le lac Selliner See et la mer, cet hôtel-Spa classique-chic est l’endroit idéal pour se poser trois jours. À partir de 150 € la nuit, avec petit déjeuner. www.cliff-hotel.de/de/index.html
LE PLAN : CULTURE & CÂLINS
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UNE Expo à LoNdrEs
Frank and Helena/Cultura/Corbis
À fuir : le week-end « rasoir » où l’on mange culture, où l’on dort culture ou l’on five O’clock tea culture. Et l’amour dans tout ça ? Direction… lonDres et l’exPo Joan miró Des cantines branchées aux hôtels new-look, Londres est la destination parfaite pour une virée culturelle en amoureux. Du 14 avril jusqu’au 11 septembre, le peintre catalan s’expose à la Tate Modern. Plus de 150 toiles, sculptures, installations à dévorer avec les yeux de l’amateur… et de l’amour. Pour faire passer le message à votre chéri, embrassez-vous devant Hirondelle d’amour, mais restez correct devan le célébrissime et séduisant tableau Une étoile caresse le sein d’une Négresse… En fin de journée, passez prendre une tasse de earl grey au Savoy, le mythique hôtel qui vient de rouvrir (www.fairmont.com/savoy). en PratiQue Y aller : en Eurostar, à partir de 88 € A/R par personne.
Bon à savoir : le programme Eurostar Plus permet de bénéficier, sur présentation de son billet, de réductions pour les expositions temporaires de la Tate. Réservations au 0892 35 35 39 ou sur www.eurostar.com Où dormir ? Au Boundary. Au cœur de Shoreditch, ce « boutique hôtel » de poche (16 chambres) est une balade élégante dans l’histoire du design, inspirée de l’univers de Charles et Ray Eames, rois du design fifties. À partir de 210 € la nuit. www.theboundary.co.uk
Richard Bryant/Savoy Hotel
À faire : prendre le prétexte d’une belle expo pour s’offrir deux ou trois jours dans une grande capitale européenne.
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évasion
LE PLAN : PREMIÈRE VIRÉE À DEUX
UN PARADIS EN ITALIE
à faire : pour une première fugue avec lui, voyez les choses en Cinémascope. Au menu : du romantisme à gogo et des souvenirs en pagaille que vous conserverez forever… à fuir : le Relais & Château au service pompeux, paumé en pleine cambrousse, et où, le soir, le restaurant est peuplé de vieux couples qui ne savent plus quoi se dire après avoir dégusté le foie gras poêlé. Direction… L’îLe De ProciDa, en itaLie Petit îlot-trésor d’origine volcanique, dressé au bord occidental du golfe de Naples, insensible au temps qui passe, Procida est la plus petite île du golfe (4 km2) et la plus méconnue. Quand on se balade dans le port de poche de la Marina Corricella, avec ses maisons au toit en terrasse, peintes en blanc, jaune, ocre et rose, on retrouve un peu de la nonchalance des îles du Péloponnèse. On admire le plafond incrusté de pièces d’or de l’abbaye San Michele, édifiée au xIe siècle, avant d’aller se faire bronzer au nord de l’île, sur les plages sauvages della Silurenza et de la Punta della Lingua.
Greco Giuseppe/SIME/Corbis
en Pratique Y aller : vols Paris-Naples easyJet (www.easyjet.com) à partir de 28,99 €. Liaisons très régulières en bateau pour Procida par ferry (traghetto) ou hydroglisseur (aliscafo), plus rapide et donc plus cher. www.caremar.it et www.alilauro.it Où dormir ? À la délicieuse albergo La Vigna, installée dans une ancienne tour de guet, au milieu des vignes. Onze chambres romantiques, qui portent le nom de grands vignobles. À partir de 100 € la nuit. www.albergolavigna.it
LE PLAN : WEEK-END GASTRONOMIQUE
UNE RETRAITE GOURMANDE EN PROVENCE
à fuir : l’improvisation. Les gastronomes vous le diront : si vous avez l’intention de vous offrir un séjour gourmand, ne dites jamais « on trouvera bien une gargote sympa sur place ! » Direction… Le Domaine Des anDéoLs, Provence Dans le Luberon, les cigales ont leur adresse : cet authentique hameau-hôtel provençal, au beau milieu des oliviers et des champs de lavande, constitué de neuf maisons à la déco chic et contemporaine. Le Spa est là pour appuyer sur la détente, avec des soins en duo qui fleurent bon la Provence. On
visite l’abbaye de Sénanque (Gordes) et les Dentelles de Montmirail, et le soir, on vient déguster la cuisine sensuelle de Guy Martin (chef du Grand Véfour à Paris, 2 étoiles). Les saveurs font la part belle à l’agneau du Luberon et aux herbes de la garrigue. L’art des mets, quoi ! Incontournable : le marché du samedi matin à Apt, l’un des plus beaux de France, pour vous mettre en appétit avant votre pique-nique dans le parc, où s’exposent des œuvres d’art. en Pratique Y aller : billets Paris-Avignon à partir de 19 € (www.voyages-sncf.com). 45 mn de voiture depuis la gare. Où dormir ? Sur place, évidemment, dans « La Maison des amoureux », un nid d’amour face au Petit Ventoux, à partir de 260 € la nuit. Tél. : 04 90 75 50 63. www.domainedesandeols.com
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à faire : penser terroir… Cibler une région riche en produits de qualité. À vous les bonnes petites tables, le marché matinal et la visite chez le producteur du coin !
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menus plaisirs
Q 3 questions à
Rebecca bellity
Rebecca Bellity est la pionnière frenchy du cupcake (elle a ouvert la première boutique à Paris). • Qu’est-ce qui vous a séduite dans le whoopie pie ? Sa simplicité et sa diversité. Il permet d’exprimer sa créativité, on peut le décorer à volonté. • Pourquoi un tel engouement ? C’est un gâteau facile à emporter, qui s’inscrit dans la tendance nomade, ultramoderne. À New York, c’est même devenu le it cake. • Avec quoi sont préparés vos whoopie pies ? Comme les cupcakes, ils sont réalisés sans additif, ni gélatine, ni conservateurs. Je les prépare à base de produits naturels : les œufs, le lait et la farine sont biologiques. Cupcakes and Co, 25, rue de la Forge-Royale, 75011 Paris.
Harrods
Whoopie ! Ui est-il ? Malgré le mot « pie » (tarte), le whoopie pie est un sandwich qui ressemble à un gâteau… Ou un gâteau qui ressemble à un sandwich. En tout cas, c’est définitivement un « cake » (gâteau) moelleux et rond, et non pas un « cookie » (biscuit) plus croquant. Si sa forme ne varie pas – deux coques enserrant un glaçage crémeux – ses ingrédients se déclinent (presque) à l’infini. Et c’est ça qui est bon ! D’où vient-il ? Il serait né en Pennsylvanie, issu d’une tradition amish. Il s’agissait alors d’un gâteau copieux, formé de deux pièces rondes avec un glaçage pris en sandwich, que les épouses glissaient dans la lunch box de leurs maris, ouvriers agricoles. On raconte que, découvrant la délicieuse surprise, les hommes s’exclamaient « Whoopee ! » (en français, « Youpi ! ») pour exprimer leur joie. Puis il aurait migré vers le Maine, jusqu’à devenir la pâtisserie emblématique de cet État. On le trouvait partout, dans les pâtisseries, mais aussi les épiceries et les restaurants, invariablement en noir et blanc (pâte cacao et fourrage vanille). Aujourd’hui, les deux États se disputent la paternité du gâteau. Une autre version, plus prosaïque, situe sa date de naissance pendant la Grande Dépression de 1929 : un gâteau de « crise », créé pour utiliser les restes de pâte à gâteau et de glaçage. chic… mais pas trop ! Depuis quelques années, le whoopie grignote les
grandes cités où, au passage, il perd du poids (il avait, à l’origine, la taille d’un hamburger), gagne en sophistication (le fourrage au « fluff », de style Chamallow, est remplacé par des ganaches plus raffinées) et emprunte au cupcake son apparence trendy. Mais attention ! Les tenants de la tradition whoopie sont formels : ce gâteau rustique doit conserver son apparence home made, un peu pataude, sous peine de perdre son identité. Dans le Maine, qui veut en faire son « dessert officiel », il provoque même une vraie polémique. Promouvoir un gâteau crémeux et sucré en ces temps de lutte contre l’obésité, est-ce bien raisonnable ? Certains esprits s’émeuvent, tandis que les pro-whoopies composent des hymnes à sa gloire. « Nous avons besoin de réconfort. Le whoopie est la réponse. La panacée pour tous nos maux », s’enflamme John Linscott, un auteur de Portland, dans le Maine. Un gâteaU comme Un câlin Si le whoopie est devenu un incontournable, c’est parce qu’avec ses formes replètes et généreuses, il représente une gourmandise qui console. Le catalogue culinaire Williams-Sonoma, qui commercialise des moules à whoopie, décrit le gâteau comme « pure edible nostalgia », une nostalgie à déguster. Mais c’est certainement sur les blogs culinaires, où s’échangent les recettes, qu’il exprime le mieux sa vraie nature. Celle du partage. Julie Thamin
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Élu « gourmandise de l’année » par le New York Times, ce gâteausandwich aux formes joufflues est, chez nous, en passe de détrôner le cupcake. enquête sur un ami qui nous veut du bien.
millefeuilles
recette gourmande…
Whoopie pies
Whoopie pies, cream cheese à l’orange
ingrédients
Pour 15 pièces environ - 250 g de farine - 75 g de cacao en poudre non sucré - 1 cuillère à café de levure chimique - 1 pincée de sel - 150 g de beurre à température ambiante - 150 g de sucre en poudre - 1 gros œuf - 2 cuillères à soupe de crème fleurette - 1 cuillère à café d’extrait naturel de vanille
Pour la garniture - 250 g de cream cheese - 3 cuillères à soupe de jus d’orange - 1 cuillère à soupe de zestes d’orange - 50 g de sucre glace
PréParation des gâteaux - Préchauffez le four à 200 °C. - Tamisez la farine, le cacao, la levure et le sel dans un saladier. - Fouettez vigoureusement le beurre ramolli avec le sucre, jusqu’à ce que le mélange blanchisse et mousse. - Ajoutez l’œuf, la crème et l’extrait de vanille. - Ajoutez le mélange farine, levure, cacao et sel, petit à petit, en mélangeant vigoureusement. - Disposez des tas de pâte (1 cuillère à café) sur une plaque de cuisson recouverte de papier sulfurisé. Espacez-les de 5 cm (la pâte s’étale à la cuisson). - Faites-les cuire pendant une dizaine de minutes. Vérifiez la cuisson à partir de 8 minutes : le dessus des biscuits doit rester souple au toucher. - Laissez bien refroidir les biscuits sur une grille.
PréParation de la garniture - Zestez une orange et blanchissez les zestes (plongez-les 5 minutes dans l’eau bouillante). - Ajoutez le jus et les zestes au cream cheese et au sucre glace. Battez énergiquement l’ensemble. - Placez au réfrigérateur pendant au moins 2 heures.
(en anglais) de Sarah Billingsley et Amy Treadwell (Chronicle Books).
Making whoopies : the official whoopie pie book (en anglais aussi) de Nancy Griffin (Down East Book). En vente sur Amazon.
La Bible des tout petits gâteaux de Martha Stewart (Marabout).
I love cake
de Trish Deseine éditions Marabout (quelques recettes en français).
assemblage - Étalez une bonne couche de garniture à l’orange sur la face plane d’un biscuit. Assemblez avec un autre biscuit (face plane également). - Les whoopie pies se conservent 3 jours au réfrigérateur, dans une boîte hermétique.
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Corbis
Keira Knightley Née le 26 mars
hOROPSy
d Bélier 21 mars -20 avril
k lion 23 juillet-21 août
l SaGiTTaire 23 novembre-21 décembre
Joyeux anniversaire ! Une nouvelle ère s’ouvre pour vous sous le signe du changement. au programme : une grande passion amoureuse qui balaie tout sur son passage. Et c’est tête baissée, avec votre spontanéité naturelle, que vous plongerez. À fuir : traîner en rêvassant au boulot, sous prétexte que vous avez la tête ailleurs. À faire : canaliser votre énergie en prenant des cours de chant.
l’envers du déCor. Au boulot, vous traversez une période de fécondité exceptionnelle. Convaincante, brillante, on se prosterne devant votre talent. Côté vie privée, votre règne est en but à de multiples contestations. À fuir : ne convoquez pas votre amoureux en abusant de termes anglo-saxons dédiés au monde du business : ça l’énerve. À faire : insuffler un brin de démocratie dans vos relations affectives. Il vous admire, laissez-le vous aimer.
modération Conseillée. Bouillonnante d’énergie, vous vous lancez avec fougue dans la conquête amoureuse. Soins luxueux en institut, jolies pièces griffées… Stratège avisé, vous ne laissez rien au hasard et mettez toutes les chances de votre côté. Seulement… Votre budget montre des signes de fatigue. À fuir : le rentre-dedans trop évident, qui risque de faire déguerpir l’objet de votre désir. À faire : du sport pour gagner en sérénité.
h Taureau 21 avril-21 mai
e VierGe 22 août-23 septembre
g CapriCorne 22 décembre-20 janvier
À table ! En couple, c’était plutôt tendu ces derniers temps. Célibataire, vous aviez parfois l’impression d’être invisible… Un comble pour une reine de la sensualité ! Bonne nouvelle : l’embellie pointe enfin le bout de son nez. À fuir : adopter un régime diététique nord-coréen. À faire : un tête-à-tête autour d’un bon dîner, car aucun homme ne vous résiste quand vos yeux pétillent de gourmandise.
de l’aventure. En couple ou célibataire, vous pouvez dire adieu à la léthargie hivernale. Il y a de l’animation dans l’air. D’habitude si raisonnable, vous vous laissez tenter par des jeux de séduction. Pour vous, c’est vraiment de l’inédit. À fuir : les mensonges mal ficelés, car vous n’êtes pas experte en la matière. À faire : utiliser votre esprit de logique pour organiser au mieux votre liberté nouvelle.
détendez-vous. Persévérante et fidèle, vous avez tendance à attendre beaucoup de l’être aimé. Et sans vous en rendre compte, vous l’étouffez. Au boulot, vous n’êtes pas du genre à transiger, ce qui vous vaut quelques inimitiés. À fuir : les discussions ultimatum avec votre chéri. À faire : se lancer dans une activité qui stimulera votre créativité (l’ikebana, la cuisine chromatique, le design « home made »…).
i Gémeaux 22 mai-21 juin
c VerSeau a BalanCe 24 septembre-23 octobre 21 janvier-18 février
C’est la fête. Irrésistible, remplie de joie de vivre, vous enchaînez les sorties. Votre esprit vif et curieux s’épanouit pleinement au contact de multiples rencontres. L’arrivée du printemps vous stimule et votre état d’esprit est résolument positif. À fuir : se coucher à l’aube sans se brosser les dents. À faire : vous accorder un peu de répit en vous promenant dans la campagne ou dans un parc (et sans iPod sur les oreilles).
le Charme en aCtion. Rien ne vous résiste en ce moment. Le chauffeur de bus, les animaux, le marchand de légumes… Ils sont tous fous de votre sourire éclatant. Experte en séduction, vous savourez… À fuir : promettre la lune à la terre entière. Vous allez forcément en décevoir quelques-uns. À faire : vous initier à la cuisine japonaise. Son raffinement délicat est fait pour vous.
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CanCer
22 juin-22 juillet
Prise de tête. En plein doute, vous analysez, vous interprétez, vous envisagez… Et vous avez la migraine. Votre homme, votre job, votre futur, votre passé… Si vous vous écoutiez, vous les planteriez tous sans regret. À fuir : bouder pendant une semaine parce qu’il a oublié que vous n’aimiez pas le pain aux 5 céréales. À faire : un week-end en amoureux à Venise ou Amsterdam, des villes de canaux, pour prendre le temps de vivre.
la belle vie. L’amour partagé dans l’égalité, le respect et la confiance. Que demander de plus ? Vous avez déniché la perle rare, il est votre meilleur ami et votre amant. Vous seriez presque prête à transiger avec votre liberté chérie… À fuir : pour une fois, votre indépendance est mauvaise conseillère. Ne tenez surtout pas votre amoureux à distance. À faire : c’est le moment de vous engager.
b SCorpion f poiSSonS 24 octobre-22 novembre 19 février-20 mars bravez les obstaCles. Opiniâtre et énergique, vous saurez faire face aux embûches. En amour, une situation un peu compliquée attend votre décision. Au boulot, vous aurez à faire face à des attaques, mais cela vous motive d’autant plus. À fuir : se renfermer dans sa coquille en virant carrément parano. À faire : ne pas hésiter à dire clairement ce que vous voulez.
À l’étroit dans le boCal. Votre intuition surdéveloppée vous alerte en permanence : vous n’êtes pas dans le bon environnement. Faites-vous confiance, vous avez la chance de posséder une petite voix intérieure on ne peut plus fiable. À fuir : l’immobilisme qui vous guette et le repli sur soi qui va de pair. À faire : privilégier les amis et les amours qui vous veulent du bien.
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digest Retenir l’essentiel de ce numéro si vous n’avez que 3 mn devant vous…
Folk
p. 28 spirit
Dans la tendance hippie-chic, ce qui importe le plus, c’est le chic. On aime toujours les imprimés forts, mais plutôt léopard. On aime arborer des grigris autour du cou. Oui, mais en or !
je bosse en coworking p. 14
10 €. C’est le tarif, par jour, d’une place dans un
AnnA MouglAlis p. 22
espace de travail partagé à la Cantine de rennes.
« Jouer Coco Chanel a été pour moi une éducation à la volupté ! »
« Je ne suis plus fidèle à un parfum en particulier. J’aime essayer les nouveaux jus qui me touchent, et porter des essais de parfum en cours. » En ce moment, c’est un jus pour L’Occitane (Fleurs de Brignoles), à base de fleurs de prunier, qui sort au printemps. Frais devant !
le bal des Pétales
« Ce n’est pas parce que les choses sont impossibles que tu n’oses pas, c’est parce que tu n’oses pas qu’elles sont impossibles. » (sénèque).
les parfums fleuris de cette saison, plus frais et fruités que suaves, traduisent un retour en force d’une féminité douce et fraîche.
nadège winter
le trophée est devenu un must have déco habilement détourné…
« les collections de Valentine Gauthier ont ce petit plus éthique qui fait la différence. »
p. 12
MAtHiLde BiJAOUi, Bien neZ p. 20
Petite leçon de bonheur p. 18
tableau de cHAsse
p. 34
calme plat p. 36 on oublie les couleurs vives, toutes les fioritures que l’on a vues sur les nu-pieds, et on déniche les sandales de lambert Wilson dans Des hommes et des dieux.
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Ayden, de direct stAr p. 19 « Avant de passer à l’antenne, j’écoute un ou deux morceaux d’Alicia Keys et je fais une petite prière, jamais la même… » 66
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