Direct Sport 11 by Bolloré

D I R E C T S P O R T - G R AT U I T N O 1 1 / V E N D R E D I 1 e r AV R I L 2 0 1 1 - N E PA S J E T E R S U R L A V O I E P U B L I Q U E

“EXTRÊME STAR”

FRISSONS GARANTIS TOUS LES SAMEDIS SUR

France 2011

:NCHNK= ANB * ER :OKBE%

ON VOUS OFFRE

100€. *

GHG% L¡KB>NL>F>GM ON VOUS OFFRE 100€*. >g ^__^m% cnljn ¨ *)) ^nkhl ]^ [hgnl*. Pariez, gagnez ou faites vous rembourser.

*Pour toute nouvelle inscription du 1er avril au 30 avril 2011. Offre soumise à condition, voir modalités sur www.parionsweb.fr

Sans doute la meilleure façon de parier. JOUER COMPORTE DES RISQUES : DÉPENDANCE, ISOLEMENT… APPELEZ LE 09 74 75 13 13 (appel non surtaxé)

ÉDITO

COUP D’ENVOI ..

CONNEXION RÉTABLIE

PAS DES MICKEY, CES LILLOIS !

’organisme d’un champion est un puzzle complexe, où le moindre souci de connexion peut générer de profonds problèmes de transmission. Quand la tête « dysfonctionne », les jambes sont coupées. Et le corps finit par lâcher. Aussi grandiose soit-elle, Laure Manaudou n’a pas résisté à cette théorie de l’échec. Les batteries à plat, le moral en berne, la championne olympique a fini par jeter l’éponge. Totalement rincée. Mais dix-neuf mois après l’annonce officielle de sa retraite, les connexions sont rétablies. Et les conditions d’un come-back au premier plan semblent remplies. Mère d’une petite Manon et folle amoureuse de son compagnon, Frédérick Bousquet, l’ex-naïade mène, aujourd’hui, une existence qui l’épanouit. Heureuse dans son couple, bien dans sa peau, elle nage l’esprit d’autant plus libéré depuis qu’elle a trouvé l’équilibre – et l’organisation adéquate – entre sa vie de nageuse sur le retour, et celle de jeune maman. Enfin, loin de la France et de la médiatisation, elle jouit de l’anonymat recherché, dans l’Alabama, et d’un groupe d’entraînement d’excellence pour se relancer. Sur le papier, ces considérations peuvent paraître anecdotiques. Dans les faits, ces prétendus détails changent tout. Surtout quand on s’appelle Manaudou, pour qui la tête compte autant que les jambes et les bras.

DESRÉ PICKERS / RED BULL ILLUME

DIRECT SPORT, 31-32, quai de Dion-Bouton, 92800 PUTEAUX - Tél. : 01 46 96 31 00 - Fax : 01 46 96 40 94 Journal édité par DIRECT SOIR, SA au capital de 15 000 000 euros - 485 374 128 RCS NANTERRE Président du conseil d’administration : Jean-Christophe Thiery Actionnaire principal : BOLLORÉ MÉDIA Directeur général, directeur de la publication : Serge Nedjar Publicité : BOLLORÉ INTERMÉDIA Président : Gaël Blanchard, tél. : 01 46 96 48 41 - Direction commerciale : Sophie Vatelot, tél. : 01 46 96 48 41, fax : 01 46 96 40 45, e-mail : bolloreintermedia@ bollore.net Directeur de la distribution : Patrick Lépinay, tél. : 01 46 96 41 38 Diffusion : Intervalles, 8, place Boulnois, 75017 Paris. Tél. : 01 42 52 75 38 Imprimé par ROTOFRANCE, Lognes (77) et SA LA PROVENCE « Centre Méditerranéen de Press » No ISSN : 1771-2092 ; dépôt légal : avril 2011. Contenu éditorial réalisé par , 12, rue d’Oradour-surGlane, 75015 Paris. Contact : 01 71 19 36 41. Directeur général : François Pesenti. Directeur adjoint de la rédaction : Christophe Couvrat. Rédacteurs en chef : Marc Ambrosiano, Jean-François Pérès. Rédacteur en chef de Direct Sport : Gérald Mathieu. Rédaction : journalistes et reporters de RMC Sport. Ont également collaboré à ce numéro : Jérôme Thomas, Vincent Guillot. Réalisation graphique : , 40, rue de Chabrol, 75010 Paris. Contact : 01 80 88 53 16 - notabene@nbpresse. Directeur général : Pascal Larché. Chef de studio : Vincent Boiteux. Directrice photo et développement : Nathalie Larché. Secrétaire de rédaction : Stéphane Chaumet. Rédacteurs graphiques : Charlotte Calament et Pierre Lucas.

RETROUVEZ DIRECT SPORT NO 11 EN LIGNE SUR

www.direct8.fr et www.lenews dusport.fr

FRANCK FIFE/AFP

SOLVEIG SOLVEIG MET LE FEFEUU Martin Solvei Solveigg s’est dépensé compter sans comp ourner ter pour ttourner son prochain clip, à la mimiFrance-Croatie. temps de FranceCroatie. En marinière « marini ère » et en bandeau, entouréé de ses girlss, a le DJ, entour chanté, couru et glissé glissé aux quatre elouse quatre coins de la ppelouse du Stade France. Stade du Fr ance.

DISNEYLAND PARIS

VALBUENA DRH VALBUENA À LA DRH

DES AGENTS UN PEU SCOOP MOINS SECRETS CRISTIANO RONALDO DANS DE SALES DRAPS ? Pour moraliser et encadrer une profession souvent mal perçue par le grand public, l’École des agents de joueurs de football (EAJF) présentait, hier au Parc des Princes (lieu où se dérouleront les cours), le contenu de son cursus, ainsi que ses objectifs. Créée en 2009 par Hugo Zeitoun et Sidney Broutinovski, cette école – la première du genre – a pour but de « mettre de la transparence dans un milieu opaque ». La prochaine formation se déroulera en deux temps : de mai à mi-juillet, puis de septembre à novembre. Plus d’infos sur www.eajf.fr

Selon l’agence de presse italienne ANSA, les avocats de Silvio Berlusconi ont présenté, mercredi, une liste de 72 personnes appelées à témoigner en sa faveur dans le cadre du scandale « Ruby », du nom de la jeune femme avec laquelle le Premier ministre italien aurait eu des relations sexuelles, alors qu’elle était mineure. Dans la liste figure Cristiano Ronaldo. Ce dernier pourrait être appelé à la barre dans le cadre du procès qui débute le 6 avril, à Milan. Ruby Rubacuori, de son vrai nom Karima el Mahroug, aujourd’hui âgée de 18 ans, a déclaré aux enquêteurs avoir eu également des rapports tarifés avec la star du Real, dans un hôtel de la capitale lombarde, en janvier 2010. Le joueur a nié les faits, affirmant ne pas la connaître et ne pas avoir été à Milan à cette époque.

Sous Sous contrat avec la marque Kahmo,, de vêtements Kahmo Mathieu Valbueno a pprofité rofité page de sa pa ge Facebook pour relayer d’emploi rela yer une offre d’em ploi procédé de son sponsor. Un proc édé très malin.. original et tr ès malin

ENCORE UUNE ENCORE NE VIVICTOIRE CTOIRE PPOUR AMPRAS OUR SSAMPRAS Victime cambriolage Victime d’un d’un cambriolage en ddécembre écembre dernier, Pete SSampras ampras a eu la joie d’apprendre d’a ue ses deux pprendre qque répliques Coupe ré pliques de la Cou pe Davis trophée et le tro remier phée de son ppremier OOpen pen d’Australie ont été retrouvés… retrouv és… dans un hhôpital ôpital de os AAngeles ngeles ! de LLos

UFFICIO STAMPA GIORGIO ARMANI

Les Lillois non retenus en sélection (de g.à d. Franck Béria, Florent Balmont, Mickaël Landreau, Mathieu Debuchy et Stéphane Dumont) ont profité de la trêve internationale pour s’aérer l’esprit à Disneyland Paris. En revanche, l’histoire ne dit pas s’ils en ont profité pour formuler un vœu auprès du génie d’Aladdin. Comme remporter le championnat de Ligue 1, par exemple ?

IDSPORT

< GÉRALD MATHIEU, RÉDACTEUR EN CHEF > (redactiondirectsport@gmail.com)

COULISSES

HORS-JEU • APRÈS BIC, RENAULT, L’ORÉAL, LIPTON, NEUF TÉLÉCOM, LES CASINOS PARTOUCHE ET NIKE, ÉRIC CANTONA FAIT DE LA PUB POUR PEPSI. • RONALDO S’EST MIS À LA CIGARETTE. • LAURENT BLANC, LUI, NE SE CACHE PLUS POUR FUMER. • RICHARD BERRY ADMIRE BEN ARFA, GOURCUFF, LLORIS ET MANDANDA. • STÉPHANE DIAGANA DONNERA LE COUP D’ENVOI DE NICE-LYON (L1). • CHRISTOPHE LEMAITRE A DONNÉ CELUI DE CHAMBÉRY-CIUDAD REAL (HAND). • FABIEN GILOT RÊVE DE FAIRE DU SURF À HAWAII ET TAHITI. • STEVE MANDANDA A MANGÉ UN GÂTEAU À L’ANANAS ET À LA FRAMBOISE-PISTACHE POUR SON ANNIVERSAIRE. • CLAUDE MAKÉLÉLÉ A FÊTÉ LE SIEN EN TRINQUANT AVEC DU CHAMPAGNE. Direct Sport n°11 • Vendredi 1er avril 2011

CONSULTANT DE

LA GROSSE KRONIK

J’AI PAS AIMÉ

JEAN BRICE LEMAL SAMAD

DE PIERRE MÉNÈS

MON AMI MALOUDA... physique est tout de même loin d’être évidente. Trois ans plus tard, j’ai retrouvé mon Malouda tel qu’en lui-même, contre la Croatie. Pas une accélération, pas un appel de balle, pas un dribble, pas une frappe, pas une passe, rien. Le pire, c’est que dès que Laurent Blanc a décidé de mettre fin à cette triste farce et à le remplacer par Frank Ribéry, le jeu des Bleus s’est éclairé.

On a retrouvé de l’allant, de la vitesse et des combinaisons. Ceux qui suivent les performances « maloudesques » à Chelsea, depuis quelques mois, savent que son niveau de jeu s’est effondré. Du coup, sa présence comme titulaire en sélection apparaît dangereusement fragilisée. À moins que, dans ce pays, on n’ait le droit de « tailler » QUE Yoann Gourcuff.

L’AFFAIRE DE LA MARINIÈRE

N. LE GOUIC/FEP/PANORAMIC

e dois beaucoup à Florent Malouda. Au soir du sinistre France-Roumanie de l’Euro 2008 (0-0), j’avais laissé libre cours à ma colère en le voyant jouer 80 % de ses ballons vers l’arrière. Et dire qu’on se privait, à l’époque, du talent d’un Pirès pour ça… Cette sortie cathodique a fait grand bruit, au point que, tout l’été, les gens m’ont appelé « Malouda », alors que la ressemblance

IL A DU CRAN, RIBERY FRANCK FAUGERE/DPPI

I < L’ENTRÉE DE RIBÉRY A RADICALEMENT MODIFIÉ LE JEU. ENFIN, ON A VU DE LA VITESSE ET DE LA PERCUSSION. > Direct Sport n°11 • Vendredi 1er avril 2011

FRANCK FAUGERE/DPPI

ÀÀ47 47ans, ans,Pierre PierreMénès Ménèsest estune unefigure figuredu dupaysage paysagefootballistique footballistiquefrançais. français.Ancien Ancien reporter reporterààL’Équipe, L’Équipe,cette cetteintarissable intarissablegrande grandegueule gueuleofficie officieaujourd’hui aujourd’huien enqualité qualité d’expert d’expertpour pourleleCanal CanalFootball FootballClub. Club.Chaque Chaquevendredi, vendredi,retrouvez retrouvezsa sa««Grosse Grossekronik kronik»» dans dansles lescolonnes colonnesde deDirect DirectSport. Sport.

l nous a tout fait, le Francky, en huit jours. Une conférence de presse grotesque, entre communiqué mal lu et « pleurnichage » sur son pauvre sort ; une prestation d’une rare médiocrité contre le Luxembourg, où il a erré sur un côté droit qui n’est pas le sien. Du coup, la polémique a encore enflé avant la Croatie. Et son entrée en jeu lui a valu de subir la plus terrible bronca que j’aie jamais entendue pour un Tricolore dans le Stade de France. Mais cette entrée a aussi radicalement modifié le jeu bleu. Enfin, on a vu de la vitesse et de la percussion. Enfin, on a vu du mouvement. Et les spectateurs – il faudra

quand même un jour vraiment en parler de l’abyssale nullité du public de l’enceinte de Saint-Denis – se sont retournés en sa faveur un à un. En soi, c’est déjà un exploit. Aujourd’hui, on peut dire que la présence du Munichois s’impose à gauche et nulle part ailleurs. Il reste tout de même à trouver une efficacité offensive qui fait cruellement défaut aux Bleus. Et bizarrement, ça fait un moment qu’un attaquant de pointe n’a pas planté en sélection avec Ribéry à ses côtés. Tout n’est évidemment pas réglé. Mais depuis mardi, il y a un rayon soleil. Dans le ciel bleu, forcément.

Bon, il y a eu ce 0-0 contre la Croatie, assez instructif, mais pas emballant non plus. Mais THE sujet, l’événement, la grosse polémique, c’était la marinière Nike. C’est clair, on a autant parlé de ça que du match, ce qui, en soi, est déjà un problème. Alors, au niveau de la vanne, on a tout eu : les matelots, les Dalton, les Rapetou. Je reste toujours stupéfait par le côté rétrograde du Français, pour qui tout était toujours mieux avant. Après, ce maillot fait certes débat. Ce qu’on peut dire, c’est qu’il ne va pas à tout le monde de la même façon. Sur Rami, Gourcuff ou Rémy, il fait mode, ce qui est tout de même le but recherché lorsqu’on s’inspire de Jean Paul Gaultier. Sur d’autres, c’est moins évident. Mais il s’agit avant tout de marketing, et tous ceux qui sont montés au créneau comme si on insultait la France, ont fait le jeu de la marque à la virgule. Et puis franchement, il n’y a pas plus important, aujourd’hui, dans la vie ?

BUSINESS

EN BREF

La ministre des Sports, Chantal Jouanno, a dévoilé mardi, lors du Conseil des ministres, le chiffre de la dépense sportive en France en 2008, au cours d’une communication relative à la gouvernance du sport. Il a atteint 33,9 milliards d’euros, soit l’équivalent de 1,75 % du PIB. Entre 2000 et 2008, la dépense a augmenté de 39 % en valeur absolue. Toujours selon la ministre, 34 millions de Français pratiquent, aujourd’hui, une activité sportive au moins une fois par semaine, et 16 millions d’entre eux ont une licence dans un club sportif. La moitié des dépenses sportives est réalisée par les ménages et le sport est donc un véritable créateur de richesses et d’emplois. Il contribue à l’économie française en développant la consommation (achat d’articles de sport, de services…).

3 QUESTIONS À…

MARCO PACCHIONI RICHARD AUJARD

“ON A CHOISI DES SPORTIFS PURS QUI PRATIQUENT DES SPORTS SAINS”

SCHUMACHER MIEUX PAYÉ QUE MESSI ! Beaucoup s’étonnent des revenus étourdissants des stars du ballon rond. Mais que dire de ceux des pilotes de F 1 ? Car le septuple champion du monde, Michael Schumacher, est mieux rémunéré que le plus riche des footballeurs, l’Argentin du FC Barcelone, Lionel Messi. Selon le site tomorrownewsf1.com, le pilote allemand de l’écurie Mercedes a empoché 35 M€ sur l’année 2010, soit 4 de plus que le double Ballon d’or. Pourtant, son salaire n’est « que » de 8 M€ annuels. Mais il faut y ajouter 21,7 M€ de sponsoring et 5 M€ de primes. De quoi se consoler de ses résultats sportifs mitigés depuis son retour sur les circuits, l’année dernière.

Marco Pacchioni, en tant que cofondateur de Puressentiel, pourquoi avez-vous décidé d’investir dans le sport ? On a choisi des athlètes – comme Tony Estanguet récemment – qui pouvaient véhiculer l’image de sportifs purs qui pratiquent des sports sains. On a commencé avec le ski, puis le canoë… La signature de la société, c’est de s’associer à des sports à l’état pur, comme nos produits naturels, qui ont une efﬁcacité à l’état pur. Vous avez créé votre propre équipe de sportifs, la « Team Puressentiel ». Quelle en est la philosophie ? Elle repose sur un échange entre les sportifs et la marque. Nous les aidons à atteindre réellement

leurs objectifs, et, en même temps, les sportifs nous aident à construire notre marque. Ils utilisent nos produits en apportant leur expertise et les font évoluer. Tous ces produits sont d’ailleurs disponibles en pharmacie. La nageuse Camille Muffat est une récente recrue. On peut dire que vous avez eu du ﬂair… On a eu de la chance en commençant la première année avec Jason LamyChappuis, puis Kevin Rolland, avant qu’il ne gagne les X Games, ou encore Guilbaut Colas, qui est devenu ensuite champion du monde de ski de bosses. Et enﬁn Camille Muffat, qui vient de remporter quatre titres aux Championnats de France… Donc, c’est vrai qu’on a pas mal de réussite. • PROPOS RECUEILLIS PAR JÉRÔME THOMAS

CHIFFRES 2 000 € C’est l’amende reçue pour excès de vitesse par… un pilote de Formule 1 ! Jaime Alguersuari, pilote espagnol de l’écurie Toro Rosso, s’est vu inﬂiger cette sanction par la Fédération internationale automobile, suite à un dépassement de vitesse dans la voie des stands, lors des essais libres du Grand Prix d’Australie, le week-end dernier.

200 000 € William Gallas a prolongé son bail avec les Spurs de Tottenham jusqu’en 2013. Selon The Sun, l’ancien international français va percevoir 200 000 € brut par mois, lors des deux prochaines saisons. Douzième sportif français le mieux payé en 2010, Gallas s’assure, à 36 ans, une ﬁn de carrière pour le moins confortable…

6,5 MILLIONS C’est le nombre de téléspectateurs qui ont suivi Luxembourg-France, rencontre des éliminatoires de l’Euro 2012 sur M6, vendredi dernier. Le match a même connu un pic d’audience de 7,8 millions de téléspectateurs à 21 h 43. Il s’agit du record d’audience de la chaîne en 2011. Malgré Knysna, les Bleus n’ont pas perdu tous leurs supporters…

F ADELANTADO/MARCAMEDIA/DPPI

LA DÉPENSE SPORTIVE EN HAUSSE, EN FRANCE LE BARÇA LEADER SUR FACEBOOK Le réseau social Facebook peut constituer un bon indicateur de popularité des clubs de football. Le site internet sportune.fr a établi un classement des clubs comptabilisant le plus grand nombre de fans sur leur page ofﬁcielle. C’est le Barça qui arrive en tête, avec près de 12 millions de fans. Manchester United et le Real Madrid suivent juste derrière. L’OM est 11e, avec un peu plus de 1 million de fans.

LE TENNIS VIENT EN AIDE AU JAPON À l’occasion des Masters 1000 et du tournoi WTA de Miami, près de 40 joueurs et joueuses, dont Robin Söderling, Kim Clijsters et la Française Marion Bartoli, ont sillonné les tribunes pour lever des dons en faveur des victimes du séisme et du tsunami au Japon. Ils sont parvenus à récolter 213 000 €, en comptant les promesses de dons par téléphone et internet, ainsi que les engagements des sponsors.

ILS SE SONT RUINÉS POUR ALGÉRIE-MAROC De nombreux supporters de l’Algérie et du Maroc n’ont pas hésité à payer une fortune pour assister au bouillant AlgérieMaroc de dimanche dernier (1-0), match de qualiﬁcation pour la Can 2012. Selon L’Équipe, certains d’entre eux ont même dépensé 120 € pour obtenir leur ticket d’entrée, soit l’équivalent d’un salaire moyen en Algérie.

Direct Sport n°11 • Vendredi 1er avril 2011

L’ITW CASH

ADIL RAMI

“JOUER SANS HAZARD, C’EST COMME S’ENLEVER UNE JAMBE !”

C JOURNALISTE SUR À 42 ans, Alexandre Delpérier est le Monsieur Sport de Direct 8. Journaliste tout-terrain et multimédia, il est réputé pour son franc-parler et ses entretiens sans concession. Désormais, vous retrouverez son interview cash chaque vendredi dans les colonnes de Direct Sport.

J’AIMERAIS PARTIR AVEC LE TITRE. MAIS CE N’EST PAS UNE OBSESSION, MÊME SI JE ME FAIS MES PETITS FILMS EN REGARDANT LES CALENDRIERS DES UNS ET DES AUTRES… ADIL RAMI

RETROUVEZ LE BLOG D’ALEXANDRE DELPÉRIER SUR DIRECT8.FR Direct Sport n°11 • Vendredi 1er avril 2011

Qu’avez-vous pensé du maillot à rayures de l’équipe de France ? Il est atypique, ça change des maillots traditionnels. C’est plutôt pas mal. Mon grand frère m’a dit qu’il irait en boîte avec… Avez-vous le sentiment d’être devenu un élément important chez les Bleus ? Quand on est au cœur des choses, on a une approche totalement différente. Pour moi, ça n’est que le début. Le chemin est encore long. Je ne me repose pas sur mes lauriers, car tout va tellement vite dans le foot. Peut-être que quand je serai au top de mes possibilités, alors là, je deviendrai un cadre de cette équipe. Quel effet ça fait de revenir à Clairefontaine ? C’est un plaisir énorme. Je vis tout ça à 100 %, mais je n’oublie pas que tellement de joueurs aimeraient être à ma place. On ne s’habitue pas à tout ça ? Non, ça reste des moments exceptionnels. À chaque fois que j’arrive là-bas, j’ai les poils qui se hérissent. Ça ressemble à ce qu’on vit en club : on se retrouve entre potes, un peu comme chez nous. Et c’est ce qu’a voulu instaurer Laurent Blanc. Que dégage Laurent Blanc, au premier abord ? Du charisme ! Et en plus, j’ai la chance qu’il ait joué à mon

DAVE WINTER / ICON SPORT

PAR ALEXANDRE DELPÉRIER

omment allez-vous depuis votre sortie sur civière, mardi, au Stade de France, suite à une contusion aux cervicales ? Je fais des soins intensifs, mais ça va de mieux en mieux. J’espère même jouer samedi (contre Caen, ndlr), mais je ne prendrai aucun risque.

poste et au plus haut niveau. Donc, quand il dit quelque chose, il sait de quoi il parle. En fait, j’apprends à chaque fois avec lui. Et j’adore ça. En fin de saison, vous quitterez Lille pour Valence, en Espagne, où vous avez déjà signé. Aucun regret, alors que le Losc est en « pleine bourre » ? Non, c’est juste la fin d’un cycle. Mais dans la Liga, je vais franchir un palier supplémentaire. Ce championnat est meilleur que le nôtre et ça me sera bénéfique. Depuis quand pensez-vous au titre, à Lille ? Mais on ne se le dit pas encore ! Certes, on sait qu’il y a quelque chose de beau à faire. Après, on verra quoi. Mais vous, personnellement, vous ne visez pas ce titre ? J’aimerais partir avec. Mais ce n’est pas une obsession, même si je dois tout de même avouer que je me fais mes petits films en regardant les calendriers des uns et des autres…

À 25 ans, Adil Rami est international français et joue le titre de L1 avec Lille.

Sur le papier, vous y croyez ? On a l’équipe pour le faire ! Que pensez-vous de votre capitaine, Rio Mavuba ? C’est le maillon fort de l’équipe, il nous tient à bout de bras. Il travaille souvent dans l’ombre et, sans lui, on en serait encore à combler les trous. Je pense d’ailleurs qu’il n’est vraiment pas loin des Bleus. Il a la grande classe ! Et Eden Hazard ? En club, c’est le joueur le plus talentueux que j’aie pu voir. Et d’ailleurs, je ne comprends pas qu’il ne soit que remplaçant dans la sélection belge. Jouer sans lui, c’est comme s’enlever une jambe ! Aujourd’hui, vous êtes en position de réaliser le doublé Coupe-Championnat, mais vous pouvez aussi tout perdre… C’est arrivé déjà à plein d’autres avant moi, donc ce ne serait pas grave. •

RCS Hazebrouck B 402 88 39 12

Riche en ingrédients Brassage prolongé Goût intense Rendez-vous sur www.facebook.com/BieresAmsterdam

L’ABUS D’ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTÉ. À CONSOMMER AVEC MODÉRATION

ENJEU 10

Direct Sport n°11 • Vendredi 1er avril 2011

NATATION

Laure

MANAUDOU ENQUÊTE SUR UN RETOUR QUI FAIT DES VAGUES

Après dix-neuf mois d’arrêt et une grossesse, Laure Manaudou a fini par replonger. D’abord pour son bien-être, puis pour reprendre la compétition. Si officiellement rien n’a encore été acté, ce come-back à sensation ne fait plus l’ombre d’un doute. Objectif : une qualification pour les JO de Londres sur 100 m dos. Mais peut-elle renaître de ses cendres ? Les avis divergent. TEXTES > GÉRALD MATHIEU (AVEC J.R.) - PHOTOS > LAHALLE/PRESSE SPORTS

n général, les champions qui passent du côté obscur de la retraite sportive ont le profil qui s’épaissit et l’ambition qui s’évapore. Monstres d’orgueil du temps de leur splendeur, ces « vieilles gloires » deviennent de doux agneaux une fois atteinte la date de péremption. Hier en activité, ils enrageaient quand un de leurs records devenait la propriété d’autrui. Aujourd’hui retirés de la scène, ils l’acceptent sans sourciller, admettant même avec une certaine

sagesse que « tous les records sont faits pour être battus ». Parce que le feu sacré s’est ravivé petit à petit depuis l’été dernier, Laure Manaudou a prouvé discrètement à ses proches, la semaine passée, dans les travées de la piscine de Schiltigheim, qu’elle n’avait rien perdu de ce fichu caractère de gagnante. Ce killer instinct, comme on le dit si bien outreAtlantique, sa seconde patrie depuis l’annonce officielle de sa retraite.

L’AMBITION REFAIT SURFACE Venue assister en spectatrice aux Championnats de France qualificatifs pour les Mondiaux de Shanghai (du 24 au 31 juillet), et accessoirement supporter son compagnon Frédérick Bousquet, la légende vivante a tremblé lorsque Camille Muffat – la nouvelle perle de la natation française – s’est mise à l’eau en finale des 200 et

400 mètres. Par deux fois, les records de France de Manaudou sur ces distances ont failli prendre un coup de vieux. Et par deux fois, l’ex-naïade a soufflé, confiant à son entourage sa joie de demeurer sur les tablettes. Un détail qui en dit long sur cette ambition qui refait surface. Usée physiquement, vidée psychologiquement, Laure Manaudou décide de tirer officiellement sa révérence en septembre 2009, soit huit mois après avoir mis un terme à sa saison. La triple médaillée olympique est saturée, et la jeune femme libérée qui sommeille en elle rêve d’oisiveté. Finalement, la parenthèse n’est que de courte durée. Un an, une grossesse et 17 kg plus tard, la néoretraitée de 24 ans replonge. Dans un premier temps, pour se délester de ses kilos superflus et retrouver sa silhouette d’antan. Mais très vite, l’envie de

Direct Sport n°11 • Vendredi 1er avril 2011

ENJEU 12

< ELLE EST CAPABLE DE REVENIR AU PLUS HAUT NIVEAU SI ELLE S’EN DONNE LES MOYENS. > redevenir championne affleure. En septembre, elle décide de se faire retirer les implants mammaires posés deux ans plus tôt. « Dans la démarche, c’était pour aller plus vite », raconte cette intime qui souhaite rester anonyme. Au sein de son club du Cercle des nageurs de Marseille, l’ex-reine mondiale du 400 m s’astreint d’abord à un travail de remise en forme post-maternité.

BESOIN QU’ON PARLE D’ELLE Mais ce n’est qu’à l’automne, à Auburn, dans l’Alabama, qu’elle va monter en intensité. Sous la houlette de Brett Hawke, le coach de Bousquet, et aux côtés de nageurs de haut niveau, la chrysalide va de nouveau s’ouvrir au monde. Sur le dos, sa nage de prédilection. Là même où elle glana ses premiers titres internationaux chez

les juniors, en 2002 et 2003. Sa garde rapprochée a beau nier l’évidence (ce qui est encore le cas aujourd’hui), Manaudou s’entraîne. Et pas seulement pour le simple plaisir de barboter. « Laure avait du mal avec sa notoriété, poursuit cette proche. Elle en souffrait, n’en pouvait plus, mais quelque part, ça a été difficile pour elle de retomber dans l’anonymat. C’est très paradoxal, mais elle a encore besoin de rester dans la lumière et qu’on parle d’elle. Aux yeux des gens, elle a envie de redevenir la nageuse qu’elle était. Ça lui manque à tous les niveaux : le corps, les sensations, l’adrénaline. Si elle avait su, elle aurait même fait son enfant plus tard. Elle « souffre » d’être devenue la femme de quelqu’un car, par le passé, c’est toujours elle dont on parlait le plus dans le couple. »

DEUX MANAUDOU POUR LE PRIX D’UN AUX JEUX OLYMPIQUES DE LONDRES ? Laure Manaudou a fait un rêve. Il y a quatre ans, alors qu’elle éclaboussait les bassins de tout son talent et que son frère cadet, Florent, ressemblait plutôt à un gros bébé nageur qu’à une torpille (il mesure aujourd’hui 1,99 m, pour 87 kg), la championne olympique espérait disputer un jour les JO à ses côtés. L’an prochain, à Londres, le rêve pourrait devenir réalité. La semaine passée, aux Championnats de France de Strasbourg, le petit dernier de la fratrie s’est qualiﬁé sur 50 m papillon pour les Championnats du monde de Shanghai. Une première étape au sein du collectif France, au moment même où Laure semble vouloir nager vers le futur. « À elle de travailler, si elle veut aller aux Jeux avec son frère », lâche Nicolas, l’aîné, qui entraîne Florent. « Si Laure y arrive, poursuit le père, Jean-Luc, ce sera beau car les frère et sœur qui sont partis ensemble aux JO ne sont pas nombreux. » Réponse en mars 2012, à Dunkerque, lors des sélections pour lesdits JO.

Direct Sport n°11 • Vendredi 1er avril 2011

Encore en léger surpoids, l’ancienne protégée de Philippe Lucas s’entraîne désormais à raison de 8 à 12 séances par semaine. Et ceux qui l’ont observée n’en sont toujours pas revenus. « Elle a toujours ce potentiel magique et cette facilité en dos, souligne Camille Lacourt. Pour moi, il n’y a aucun doute. Si elle en a vraiment envie, elle peut faire des choses exceptionnelles. Sans aucun problème. » De son côté, l’entraîneur marseillais Romain Barnier estime qu’« elle a retrouvé un niveau de condition physique très intéressant. On l’a remarqué très facilement grâce au chronomètre, qui ment rarement. Elle a les cartes de son retour en main. Elle seule peut décider. Et là, son corps est prêt. »

UNIQUE EN SON GENRE « Je crois en son retour, affirme Sophie Kamoun, ancienne internationale, aujourd’hui consultante sur Eurosport. Si une nageuse est capable de revenir après deux ans d’absence, c’est bien elle. Pour être performante sur 400 ou 800 m, il lui faudrait s’entraîner dur pendant au moins deux bonnes années. Or, en dos, elle a un tel talent, une telle technique naturelle qui se rapproche de la perfection, qu’elle est capable de revenir au plus haut niveau si elle s’en donne les moyens. Ce qui a changé, c’est qu’elle prend la natation différemment, en reconsidérant les inconvénients. Cette prise de recul peut la rendre plus forte. » Mais que signifie le haut niveau, pour elle ? « Une qualification pour les Jeux de Londres, et pourquoi

pas une médaille. Devenir championne olympique, je pense que ce sera quand même très compliqué… » « Avant de viser les Jeux, nuance son père, Jean-Luc Manaudou, Laure a repris l’entraînement d’abord pour se sentir bien et reprendre la compétition. Elle a envie de voir ce qu’elle pourrait redonner dans un bassin. » Réglementairement, Laure ne pourra participer à aucune compétition officielle avant le 5 juillet. En attendant, les avis restent partagés sur ce come-back. Aussi douée soit l’intéressée. La semaine passée, aux Championnats de France de Strasbourg, « radio bassin » a d’ailleurs fonctionné à plein tube sur le sujet. « Pour l’instant, on est plus dans la campagne de communication qu’autre chose, estime son ancien entraîneur à Mulhouse, Lionel Horter. Et qui vous dit qu’elle va tenter l’aventure ? Je ne suis même pas sûr qu’elle le sache elle-même. » Moins hésitant, Francis Luyce, le président de la Fédération, se réjouissait de faire partie des « 50 % qui estiment que Laure reviendra à son meilleur niveau ». Et d’ajouter : « J’ai bon espoir de la retrouver aux qualifications pour les JO de Londres. » Heureuse et épanouie dans sa nouvelle peau de maman, Laure Manaudou peut compter sur l’aide précieuse de sa belle-mère pour s’occuper de sa petite fille Manon, bientôt âgée de 1 an, toutes les fois où elle part s’entraîner. Un obstacle majeur de moins, sur la route de ce retour qui n’a pas fini de faire des vagues. •

TÊTE D’AFFICHE 14

< PLUS TÔT TU CONNAIS DES MÉSAVENTURES, PLUS TÔT TU T’ENDURCIS. ÇA TE PERMET DE DEVENIR FORT MENTALEMENT. >

Direct Sport n°11 • Vendredi 1er avril 2011

FOOTBALL

MATHIEU VALBUENA

MONSIEUR

PLUS Pour espérer coiffer Lille sur le poteau et conserver son titre de champion de France, l’OM mise sur Mathieu Valbuena, définitivement remis sur pied après une entorse du genou gauche survenue en début d’année. Avant que Marseille se déplace, ce dimanche, à Lens, l’international français a reçu Direct Sport pour évoquer l’OM, les Bleus, ainsi que sa carrière atypique. Entretien grand format.

l’OM. À Marseille, c’était évidemment encore beaucoup plus difficile, parce que je débarquais dans un monde professionnel assez particulier, que je ne connaissais pas. Mais selon moi, plus tôt tu connais des mésaventures, plus tôt tu t’endurcis. Ça te permet de devenir plus fort mentalement, tout simplement.

PROPOS RECUEILLIS PAR > G. MATHIEU, À AIX-EN-PROVENCE - PHOTOS > JB AUTISSIER/PANORAMIC - F. LEONG/AFP

u fait de votre parcours atypique, de votre manière de jouer ainsi que de votre gabarit, peut-on dire que vous êtes un joueur à l’ancienne ? Oui, sans problème. J’ai eff ectivement un gabarit un peu spécial, un jeu qui provoque énormément. Je suis un dribbleur qui prend pas mal de coups, je suis généreux dans l’eff ort, donc, forcément, il n’y a pas énormément de joueurs comme moi, avec ce type de qualités.

L’émergence de « petits formats » géniaux, tels Messi, Iniesta ou Xavi, ces dernières années, est-elle, selon vous, une revanche sur le système ? Ce sont des exemples pour moi. De petits joueurs par la taille, mais grands par le talent. Iniesta, Messi, Xavi jouent dans la plus grande équipe au monde (Barcelone, ndlr) et je pense que ça peut donner de l’espoir à plein de jeunes. Quand j’ai quitté le centre de formation des Girondins

de Bordeaux, j’avais 18 ans. J’avais une morphologie vraiment différente, j’étais beaucoup plus petit que les autres, avec une croissance qui s’est développée beaucoup plus tard. Contrairement à mes partenaires du centre de formation qu’étaient Rio Mavuba et Marouane Chamakh. Est-ce en raison de ce parcours « galère » que vous semblez avoir un peu plus les pieds sur terre que certains de vos confrères ? Je n’ai jamais rien eu dans la facilité. J’ai toujours dû m’accrocher pour arriver au but. Quelque part, c’est une fierté. J’étais faible, ça m’a endurci. Ça m’a permis de travailler plus et de m’aguerrir à diff érents niveaux chez les seniors. Ça m’a permis aussi de prendre conscience que le football est très exigeant et demande beaucoup de travail. Ça, je l’ai vécu dans quasiment tous mes clubs. J’ai connu des galères lors de ma première année à Libourne-Saint-Seurin, pareil à

Que vous inspire cette nouvelle génération de joueurs qui, à peine sortis des centres de formation, jouissent d’un très confortable salaire… Parfois, ça va effectivement très vite pour des jeunes. Certains ont énormément de talent, mais je me souviens de jeunes qui étaient beaucoup plus talentueux que moi, dans ma génération, et qui ne sont jamais passés pros. Être pro, c’est un état d’esprit. Quand un jeune émerge et commence à être bon, c’est vrai qu’on a tendance à vouloir très vite « l’enflammer », alors qu’il faudrait plutôt être patient avec lui. Quels sont vos modèles ? J’étais très fan de Ronaldo, le « Fenomeno ». Il savait tout faire avec le ballon. La fin de sa carrière m’a fait de la peine. Et votre équipe préférée ? Ça a toujours été Barcelone. Même quand on disait que le Real Madrid était au-dessus, il y a dix ans de ça,

Direct Sport n°11 • Vendredi 1er avril 2011

TÊTE D’AFFICHE 16

< L’OM ME PROCURE DE TELLES ÉMOTIONS QUE JE NE VOIS PAS POURQUOI JE NE CONTINUERAIS PAS À Y JOUER. >

CV MATHIEU VALBUENA 26 ans - Né le 28 septembre 1984, à Bruges (Bel.) - 1,63 m - 57 kg PARCOURS Centre de formation des Girondins de Bordeaux (2000-2002), LangonCastets FC (CFA2, 2003-2004), FC Libourne-Saint-Seurin (National, 2004-2006), OM (depuis 2006). International depuis 2010 (7 matchs, 2 buts). PALMARÈS Champion de France de L1 2010 (vice-champion 2007 et 2009), Coupe de la Ligue 2010, Trophée des champions 2010.

j’étais fan. Tous les étés, pendant les vacances, avec mes parents, j’allais visiter le Nou Camp. Et mon rêve, évidemment, était de jouer un jour sur cette pelouse… Êtes-vous un gros consommateur de football à la télévision ? Oh oui ! Je sais que certains footballeurs essaient de zapper une fois qu’ils rentrent chez eux. Moi, j’en fais une grosse consommation. Il m’arrive même de regarder les matchs de Ligue 2. J’aime ce que je fais. Je suis vraiment un passionné. Ça a toujours été comme ça. J’ai baigné dans le foot rapidement, notamment grâce à mon père qui était entraîneur. C’est pour cela que je vis mon métier à fond. Vous parliez de grand club. La logique veut que la suite de votre carrière passe par un exil à l’étranger. Cette ambition pourraitelle être à l’ordre du jour si, en fin

Direct Sport n°11 • Vendredi 1er avril 2011

de saison, l’OM finit bredouille ? Mon premier objectif est de bien revenir avec l’OM. Après, on a toujours la tentation de découvrir un jour autre chose, un nouveau championnat, d’autres cultures. Ça fait cinq ans que je suis ici. Je vais entamer ma sixième année. Si j’ai re-signé à l’OM, c’est que je m’y sens bien. Ce club me touche tellement et me procure de telles émotions que je ne vois pas pourquoi je ne continuerais pas à y jouer.

< NE PAS ÊTRE DESCENDU DU BUS À KNYSNA EST UNE DÉCISION QU’ON REGRETTE TOUS ÉNORMÉMENT. >

Revenir sur Lille, cela vous semble jouable ? On connaît la qualité de cette équipe. Elle ne lâchera rien jusqu’à la fin de la saison. Comment avez-vous vécu le départ précipité de votre ami Brandao ? Avec beaucoup d’émotion, car c’est quelqu’un que j’apprécie énormément. Je lui ai souhaité bonne chance pour la suite de sa carrière. J’espère qu’il marquera beaucoup de buts. Est-ce facile de s’aérer l’esprit et de couper du foot quand le cœur de la région Paca bat pour l’OM ? Quand on va à Marseille Centre, ce n’est pas trop évident ! Il y a une telle ferveur autour du club que c’est difficile. Mais c’est ce qui fait la beauté et le charme de ce club. Même si les supporters sont parfois un peu excessifs, ils aiment le football. Et moi, si j’ai choisi l’OM, c’est parce que c’est

NIKE

FOOTBALL

EN BOTTES DE 7 LIEUES Pour terminer la ﬁn de saison pied au plancher, Mathieu Valbuena dispose d’une botte secrète. Ou plus précisément, de deux, puisqu’il s’agit des nouvelles Nike Vapor Superﬂy III, étrennées le 20 mars dernier contre le PSG (2-1). Ce nouveau modèle fait partie de la septième génération de chaussures Mercurial, qui perpétuent l’héritage de la marque américaine, consistant à fournir aux joueurs une innovation d’avant-garde incroyablement légère, rapide, tout en offrant une performance dynamique sur le terrain. Grâce aux informations fournies par certains joueurs faisant partie des plus rapides au monde – Cristiano Ronaldo, Alexandre Pato… – l’équipe de design de Nike a créé une chaussure qui permet une accélération rapide, ainsi qu’une traction multidirectionnelle lors

le club qui me ressemblait le plus dans sa personnalité. Est-ce que ce soutien indéfectible vous a permis de digérer plus rapidement le fiasco survenu durant la Coupe du monde ? Une Coupe du monde, on n’en fait pas tous les jours. Je me suis dit que ce serait peut-être la première et la dernière que je disputerais. Ça n’a pas été évident. Ça a même été difficile à vivre. Il a fallu être fort mentalement et surmonter tout ça. Heureusement, j’ai la chance que le public marseillais m’apprécie et, du coup, j’ai eu envie de mouiller encore plus le maillot de l’OM pour lui. Avec du recul, regrettez-vous de ne pas être descendu du bus à Knysna ? Ce sont des situations délicates. Sans rentrer dans les détails, ça a été une décision qu’on regrette tous énormément. Petit à petit, et même s’il fau-

< LA COUPE DU MONDE A ÉTÉ UN DÉSASTRE. ON A DÉÇU BEAUCOUP DE PERSONNES. > dra du temps, les Français finiront par oublier. Et ce n’est qu’en se qualifiant pour l’Euro que les gens finiront par tirer un trait sur ce qui s’est passé en Afrique du Sud. Quand vous y repensez, cela ressemble-t-il à un vaste cauchemar ? Moi, je me dis toujours qu’il y a du bon à tirer de n’importe quelle expérience. Vous allez me dire quoi ? Quelque part, j’ai vécu une Coupe du monde, donc j’ai acquis de l’expé-

rience. Maintenant, c’est sûr, ça a été un désastre. On a déçu énormément de personnes. Quand on est coupé du monde comme on l’était et qu’on rentre le soir dans sa chambre, on se demande ce qu’on fait là… Depuis l’arrivée de Laurent Blanc, avez-vous le sentiment que c’est le changement dans la continuité, ou que l’on a affaire à une tout autre équipe ? Il y a un changement, un nouvel état d’esprit. Laurent Blanc nous apporte beaucoup. Il nous inculque les valeurs de la « gagne ». Un nouveau groupe soudé et solidaire, qui vit bien ensemble, s’est formé. Et sur le terrain, on voit enfin une équipe qui joue au ballon. Est-ce à dire que, l’été dernier, cette équipe ne vivait pas bien ensemble ? (Il hésite…) Si, si ! Il y avait une bonne ambiance. Après, c’était peut-

des moments les plus cruciaux du jeu. Or, des tests menés sur des joueurs d’élite issus des grands championnats européens ont révélé que la vitesse autour du défenseur et la capacité d’effectuer des changements rapides de direction étaient décisives. Mais aussi qu’une traction favorisant le décollement des orteils et une réduction des dérapages étaient une priorité absolue. Pensée pour répondre à ces besoins spécifiques, la nouvelle chaussure Mercurial Vapor Superfly III offre aux joueurs une meilleure traction, ainsi qu’un ajustement parfait et un contrôle total du ballon. À noter : la Nike Vapor Superfly III est personnalisable dans les espaces Bootroom des emplacements Niketown. Prix public conseillé : 375 €, disponible en boutique à partir d’aujourd’hui.

être la fin d’un cycle. Et quand on perd, forcément, l’ambiance devient moins bonne… Jusqu’où cette nouvelle équipe de France est-elle capable d’aller ? Très loin, parce qu’il y a un gros potentiel dans chacune des lignes. Il y a des jeunes très talentueux qui poussent. On sent que tout le monde court dans le même sens et vise le même objectif. Il faut continuer sur notre lancée, tout en gardant la tête sur les épaules. On ne doit pas s’enflammer car on part de bas… Tout juste remis de blessure, vous n’avez pas été rappelé en équipe de France. Qu’avez-vous pensé des Bleus face au Luxembourg (2-0) ? Le contenu aurait pu être meilleur. Mais on a marqué, on a gagné, et c’est le principal, car c’est le genre de match jamais facile à jouer et pas évident à gagner. •

Direct Sport n°11 • Vendredi 1er avril 2011

DÉBAT 18

Direct Sport n°11 • Vendredi 1er avril 2011

FOOTBALL

RIBÉRY ET EVRA

VOUS ONT-ILS CONVAINCUS ? LUIS FERNANDEZ 51 ans - Ancien international (60 sélections et 6 buts de 82 à 92) Palmarès joueur : Euro 84, 3e au Mondial 86, champion de France 86, Coupe de France 82 et 83 - Palmarès entraîneur : Coupe des coupes 96, Coupe de France 95 - Aujourd’hui sélectionneur d’Israël et membre de la « Dream Team » de RMC.

De retour en équipe de France après neuf mois de purgatoire, Franck Ribéry et Patrice Evra ont alimenté la gazette avant, pendant et après les deux matchs des Bleus. Si leur retour est toujours sujet à discussions, quel crédit accorder à leur prestation sur le terrain ? Direct Sport ouvre le débat. PROPOS RECUEILLIS PAR > ADRIEN AIGOIN ET ANTOINE WARGNIER - PHOTOS > J.-P. THOMAS/ICON SPORT - OMTV

lors Luis et Éric, les deux « revenants » vous ont-ils convaincus ? Luis Fernandez : Oui. Franck Ribéry est en train de retrouver un très bon niveau avec le Bayern. C’est un joueur dont on a besoin en équipe de France. Il apporte sa vitesse, sa percussion et je ne vois pas qui peut dire qu’il n’a pas sa place sportivement. En revanche, c’est non pour Evra. Il est incontournable avec Manchester, alors qu’il a toujours du mal en équipe de France… C’est un joueur qui aime les Bleus. Il ne m’a pas convaincu, mais je voudrais le revoir en équipe de France. Éric Di Méco : Franck Ribéry m’a convaincu sur le terrain face à la Croatie. Il a mis le feu sur son côté gauche dès qu’il est entré en jeu. La performance de Patrice Evra face au Luxembourg n’est, en revanche, pas suffisante. Il n’a rien prouvé face à un adversaire qui était faible.

Laurent Blanc ne les a-t-il pas rappelés trop tôt ? L.F. : Non, Laurent Blanc se doit d’être pragmatique. Il fait des choix pour construire une nouvelle équipe ca-

pable de faire quelque chose à l’Euro. Je suis sélectionneur, tu es obligé de prendre les meilleurs joueurs possibles. Ribéry et Evra sont les meilleurs à leur poste, Laurent Blanc a donc eu raison de les rappeler aussi tôt. E.D.M. : Le sélectionneur de l’équipe de France aurait dû attendre encore quelques mois. Les événements de Knysna sont encore trop présents dans la tête des Français. Blanc pouvait se passer de ces deux éléments pour un match facile et un match amical. Le contexte particulier (les conférences de presse, les « excuses », les sifflets, le retour au Stade de France) ne leur a-t-il pas, en partie, fait perdre leurs moyens ? L.F. : Non, car je pense qu’ils étaient tous deux très motivés. D’ailleurs, aucun des deux joueurs n’est passé à côté. Ils ont plutôt bien géré ce stage, à part la conférence de presse de Ribéry où ses propos sur Gourcuff étaient déplacés. Ribéry a bien réagi aux sifflets, et je pense, comme Laurent Blanc, que lors du prochain match au Stade de France, en octobre, l’ambiance sera déjà moins

ÉRIC DI MÉCO 47 ans - Ancien international (23 sélections) Palmarès : Ligue des champions 93, champion de France 89, 90, 91, 92, 93 et 97, Coupe de France 89 Aujourd’hui consultant télé (« 100 % Foot », M6) et membre de la « Dream Team » de RMC.

hostile. Pour moi, le retour s’est très bien passé pour Ribéry et Evra. E.D.M. : Je pense au contraire que le contexte a plutôt motivé Ribéry. Il a subi une énorme bronca lors de son entrée en jeu face à la Croatie, mais il a directement répondu sur le terrain en étant performant. Je ne crois pas non plus que Patrice Evra soit le genre de joueur à perdre ses moyens. Les contextes particuliers sont plutôt des sources de motivation. Evra n’a-t-il pas grillé son joker après sa faible prestation contre le Luxembourg ? L.F. : Je pense que non, car c’est quand même un joueur de classe mondiale. Il avait beaucoup de pression sur les épaules et il a plutôt bien géré son retour. Avec le problème de santé d’Éric Abidal, je pense qu’il sera de nouveau appelé en équipe de France. L’expérience est du côté d’Evra. E.D.M. : Il a certainement perdu l’occasion de retrouver sa place en équipe de France. Après ce match, je pense que la hiérarchie au poste de latéral gauche est claire dans l’esprit de Laurent Blanc. Éric Abidal devant Gaël Clichy, et Patrice Evra en numéro 3. Il ne sera probablement pas sélectionné quand Abidal reviendra sur les terrains. Laurent Blanc ne lui fera pas de cadeaux. Ribéry s’est-il autant investi sur le côté droit (face au Luxembourg), qu’à gauche (contre la Croatie ) ? L.F. : Bien sûr, car il ne pouvait pas se permettre de négliger son match. On sentait qu’il avait envie que ce soit

à droite ou à gauche. J’aime aussi Franck en tant que numéro 10, il peut jouer un peu partout en équipe de France. E.D.M. : Je ne crois pas que Ribéry soit moins performant à droite volontairement. Il évolue toute la saison à gauche avec le Bayern Munich et ses repères sont chamboulés quand il change de côté. Croyez-moi, ce n’est pas la même chose de réaliser un dribble à pleine vitesse à droite ou à gauche. Peut-être qu’il doute inconsciemment avant le match, mais je ne pense pas qu’il choisisse ses actions. Quand je vois ce qu’il peut réaliser à gauche, Malouda a vraiment du souci à se faire pour sa place de titulaire. La page Knysna est-elle enfin tournée ? L.F. : Non. Quand on entend les sifflets, on ne peut pas dire que Knysna soit derrière nous. Je comprends les sifflets, ces joueurs ont taché à vie le maillot de l’équipe de France, le public leur en veut toujours. E.D.M. : Pour moi, cette page noire du football français est tournée. Il y a une sorte d’acharnement autour des bannis de Knysna. Les joueurs ont purgé leur « peine ». Je suis très légaliste sur ce sujet, et je suis fatigué que l’on ne parle plus du tout du terrain. Il subsiste encore des traces, comme les sifflets du Stade de France à l’encontre de Ribéry, mais tout va rentrer dans l’ordre avec le temps. En revanche, des joueurs comme Evra et Ribéry n’ont plus le droit à la moindre erreur. Leur comportement doit être exemplaire jusqu’à la fin de leur carrière… •

Direct Sport n°11 • Vendredi 1er avril 2011

INCONTOURNABLE 20

MASTERS D’AUGUSTA

LE GEANT VERT À la sortie de l’hiver, la carte postale se dresse comme une idylle paradisiaque entre ciel et terre. Le Masters d’Augusta, première levée du Grand Chelem de golf, qui débute le 7 avril, est une épreuve hors du temps, disputée sur l’un des plus beaux parcours au monde. Gros plan. TEXTE > CHRISTOPHE COUVRAT - PHOTO > CLIFF WELCH/ICON SPORTS MEDIA/DPPI

e temps semble se figer à l’entrée de l’enceinte du golf, le long de Washington Road, à quelques encablures des steak houses de la ville. Une autre époque. Un autre siècle. Augusta se mérite. Havre de paix à deux heures de route à l’est d’Atlanta, au cœur de la Géorgie sécessionniste du XIXe siècle, l’endroit, chargé d’histoire, ne déroge pas à la règle. Charlie Sifford, vainqueur dans les années 50 d’un improbable « Negro Open », et Lee Elder, premier homme de couleur invité à disputer le Masters, en 1975, ont débroussaillé le terrain. Et pour cause. « Augusta National » accueille le premier membre noir de son histoire en 1991. Dépucelée par Jesse Owens, l’Amérique des rednecks a vu émerger, pendant ce temps, Carl Lewis ou Magic Johnson.

Tiger Woods, lui, jette un pavé dans la marre d’un monde très feutré où l’ombre des Wasp n’est jamais très loin. Impossible de jouer sur ce parcours sans être coopté, recommandé, blanc et, évidemment, très riche.

WOODS FAIT SAUTER LES STATS Manucuré depuis des décennies, le tracé est indomptable. Ou presque. La douceur des azalées joue en trompe-l’œil. Les arbres centenaires déploient leurs tentacules et les greens patinoires obligent à un sang-froid hors pair. Putter à Augusta s’apparente à un triple axel. Inauguré en 1932, le parcours a été allongé. Logique. La force de frappe des ténors du circuit impose un nouveau tracé. La victoire de Woods en 1997, avec 12 coups d’avance, a été le détonateur aux yeux des doyens du club house

L’“AMEN CORNER” LA OU TOUT SE JOUE WHITE DOGWOOD TROU No 11

Direct Sport n°11 • Vendredi 1er avril 2011

et de la PGA américaine. Cela n’a pas changé grand-chose. Woods est chez lui à Augusta. Le numéro 3 mondial (lire pages suivantes) a déjà le radar sur orbite. En ligne de mire, une cinquième couronne à Augusta. Le Masters porte bien son nom. Tournoi des maîtres par excellence, au cœur d’une cité qui lui sied à merveille. Le cœur d’Augusta bat pour « son » tournoi. Partout. 24 heures/24, pendant une semaine. Des tournois de putting sont organisés à l’ombre des comptoirs de bar, Miss Augusta balade ses atouts entre deux tours et le merchandising bat son plein. Entre goodies et bières light, certaines places s’adjugent pour la journée à 1 500 dollars (environ 1 000 euros) au marché noir. D’ailleurs, il n’existe pas d’autre moyen de s’en procurer pour toute la semaine. Car le Masters

Appelés Amen Corner, en référence à un vieux morceau de jazz des années 50, les trous nos 11, 12 et 13 sont les juges de paix d’Augusta. L’Amen Corner débute par le White Dogwood (par 4 - 452 mètres), exposé au vent et défendu par un obstacle d’eau artiﬁciel depuis 1950.

GOLDEN BELL TROU No 12

ne s’étale pas du jeudi au dimanche, comme tout tournoi qui se respecte, mais bel et bien du lundi au dimanche. Six jours de folie pure. Impossible, ici, de trouver des places pour le lundi ou le mardi, journées d’entraînement. Le mercredi, place au « Par 3 contest », immuable et familial. On y voit les enfants des joueurs engagés porter les sacs de leurs papas. Ultime moment de détente avant un tourbillon de quatre jours, voire deux si le couperet du « cut » s’en mêle. Tel est le prix de la veste verte remise au vainqueur. • 75e Masters d’Augusta (Géorgie, États-Unis), du 7 au 10 avril 2011 - 6 700 mètres /Par 72. Vainqueur 2010 : Phil Mickelson. Dotation totale : 7,5 M$ (5,32 M€). Principaux engagés : Woods (É-U), Havret (Fra), Singh (Fid), Donald (G-B), Kaymer (All), Kim (É-U), Casey (Ang), Scott (Aus), Westwood (G-B).

Pour ne pas sombrer dans le Golden Bell (par 3 141 mètres), ses trois bunkers et ses vents tourbillonnants, le choix du club est fondamental. Enﬁn, reste à bien négocier l’Azalea (par 5 - 458 mètres), ultra-protégé par quatre bunkers, situés juste derrière le green.

AZALEA TROU No 13

INCONTOURNABLE 22

< JE NE SUIS PAS SÛR QU’ON LE REVERRA DOMINER LE GOLF MONDIAL, COMME CELA A ÉTÉ LE CAS. > RORY MCILROY

Direct Sport n°11 • Vendredi 1er avril 2011

GOLF

TIGER WOODS

LA DESCENTE AUX ENFERS Quatorze mois après ses déboires conjugaux, abandonné par la plupart de ses sponsors, Tiger Woods, 35 ans, peine à retrouver de sa superbe. Enquête avant le Masters d’Augusta, que le « tigre » a déjà accroché quatre fois à son palmarès.

TEXTES > CHRISTOPHE COUVRAT - PHOTOS > ACTION IMAGES/P. CHILDS/DPPI /LIVEPIC - M. COHEN/GETTY/AFP

orsqu’ils se croisent à Dubai, en janvier dernier, Rory McIlroy et Tiger Woods échangent quelques mots. Entre eux. À 21 ans, l’Irlandais a les crocs et glisse plus tard, sourire en coin : « Je me souviens avoir été nerveux la première fois que j’ai rencontré Woods. J’avais 15 ans, avoue-t-il. Il dégageait une telle présence. Mais je ne suis pas sûr qu’on le reverra dominer le golf mondial, comme cela a été le cas. » Deux heures plus tard, ces propos étaient « flingués », comme il se doit, par Lee Westwood : « J’ai 37 ans et, à mon âge, on a plus de recul que les jeunes, précise le no 2 mondial. La forme est fluctuante mais le talent ne disparaît jamais. Tiger est probablement le joueur le plus talentueux qu’il m’ait été donné de voir. Je l’ai vu gagner des tournois en jouant mal… J’en parlerai à Rory plus tard. » On se doute de la nature des échanges cordiaux entre un Anglais et un Irlandais. En proie au doute, l’actuel 5e joueur de la planète divise. En 2011, il a disputé quatre tournois sur le sol américain pour un seul top 10 (44e, 33e, 10e et

24e). Indigne de son talent. Lui en reste-t-il, d’ailleurs ? À moins d’une semaine d’un Masters d’Augusta qu’il a remporté à quatre reprises (97, 01, 02, 05), Woods a la tête dans le gazon. Sous la houlette de son nouveau coach, le Floridien a pourtant assoupli son swing et simplifié son entourage. Et sa vie privée semble apaisée.

Ces mots prononcés par le patron de la marque américaine font mouche, d’autant que Woods s’adjuge à Augusta, cette année-là, son premier tournoi du Grand Chelem, avec 12 coups d’avance sur son dauphin. Le phénomène est lancé. Aujourd’hui, Tiger Woods plafonne à 14 succès en Grand Chelem, à longueur respectable des 18 couronnes de Jack Nicklaus, le meilleur golfeur de tous les temps. Dans un sport où les performances en dents de scie sont légion, « l’ours blond » a lui aussi connu une année blanche pour mieux revenir. C’était en 1979. Aucune victoire, puis l’US Open 80 tombe dans son escarcelle.

UNE MEUTE DE JEUNES LOUPS Woods semble être dans la même dynamique. Mais Bubba Watson, Rory McIlroy, Ricky Fowler, Anthony Kim, Martin Kaymer ou encore Rio Ishikawa ont du jeu à revendre. Ishikawa, à propos duquel Woods a déclaré : « S’il y en a un à surveiller, c’est Rio. J’adore sa façon de jouer, très pure… » Au cœur de la meute des jeunes loups, Tiger Woods a du travail. Il doit retrouver son golf après avoir calmé sa vie privée. Calmé ? Depuis quelques semaines, les médias américains s’enflamment sur sa relation avec Alyse Lahti Johnston, belle-fille du président du club de football écossais des Glasgow Rangers. Elle a 22 ans. •

2011, ANNÉE DE LA RÉDEMPTION ? Si l’année 2010 signe son retour au plus haut niveau, 2011 doit être celle de la rédemption. Car Tiger Woods reste un athlète exceptionnel, au charisme hors norme. Avec un total de gains estimé à plus de 100 millions de dollars, il peut voir venir. Son équipementier principal, la marque au « swoosh » – la fameuse virgule – ne l’a jamais abandonné. L’histoire est cocasse. Flashback. Nous sommes en 1997. À l’orée des 21 ans du jeune prodige, Phil Knight, le big boss de Nike, dégaine son hélico, se pose à Augusta et étale 30 M€ sur cinq ans : « Je n’étais pas en vie pour voir Monet peindre, mais je suis là pour voir Tiger Woods jouer. »

CHEYENNE, L’AUTRE WOODS entre deux cactus la science d’un petit jeu d’enfer et « un amour immodéré » pour son putter. Elle achève l’année 2010 au 24e rang mondial chez les amateurs. L’avenir professionnel se dessine en 2011. Jusque dans son marqueur de balle concocté par une célèbre marque de joaillerie russe. Ses devises ont de quoi troubler pour une jeune femme qui sort de À 20 ans, elle s’est déjà fait un prénom. l’adolescence : « Soyez sûr d’aimer ce que Cheyenne Woods a comme idoles absolues vous faites. Cela rend les choses plus son oncle, Tiger, et le duo… Will Smithfaciles, glisse-t-elle. Travailler dur permet Michael Jordan. Née en Arizona, Cheyenne de surpasser le talent lorsque celui-ci ne a grandi à l’ombre du « tigre », cultivant fonctionne pas. » À méditer.

Direct Sport n°11 • Vendredi 1er avril 2011

TÊTE D’AFFICHE EN EXCLUSIVITÉ SUR

HASSAN N’DAM LE 2 AVRIL À 22 H 40

L’HEURE DE VERITE Après neuf semaines de préparation intensive, Hassan N’Dam va enfin en découdre. Demain, au Cannet, « El Fenomeno » remet en jeu sa ceinture de champion du monde WBA des poids moyens face au boxeur dominicain, Giovanni Lorenzo. Un combat qui s’annonce intense. Mais le Franco-Camerounais est confiant. PROPOS RECUEILLIS PAR > GÉRALD MATHIEU - PHOTO > ELIAS SFAXI

ous avez passé sept semaines, isolé, en camp d’entraînement dans les Ardennes (plus deux autres à Briançon)… On vous imagine heureux de retrouver la « civilisation » ? Je suis comme un nouveau-né ! J’ai l’impression de prendre un second souffle. Retrouver les miens me donne encore plus le moral. C’est un plus pour pouvoir exploser.

Mustapha Ouicher, nous disait justement, la semaine passée, qu’il fallait s’attendre à voir boxer un nouveau Hassan N’Dam… Ma marge de progression est énorme. « Mous » est un perfectionniste. Tout ce qui ne va pas, on l’a travaillé au maximum. Je l’ai mis en pratique et vite assimilé avec mes sparring. Je pense avoir ajouté à ma panoplie de belles et nouvelles choses.

Et un plus pour décupler votre hargne ? Mettre tout de côté pour se consacrer à son corps et à la boxe, je pense que c’était fait exprès pour que j’aie la rage. Et encore plus faim !

Comme par exemple ? Je suis un boxeur aérien, qui boxe beaucoup en contres. Là, c’est moi qui vais me poser pour aller le chercher et le travailler au corps.

Est-ce la préparation la plus rigoureuse que vous ayez suivie depuis que vous êtes pro ? J’en ai vraiment ch… pendant toutes ces semaines. Mais ça valait le coup, car c’était la meilleure préparation. Je me sens vraiment bien, aussi bien au niveau du corps qu’au niveau du mental. J’ai l’impression que je suis un autre boxeur. Je ne me suis jamais senti comme ça. Reste maintenant à concrétiser… Dans nos colonnes, votre entraîneur,

Il paraît que vous avez travaillé avec quatre sparring-partners… On avait des sparring qui correspondaient à Lorenzo. C’était parfait pour moi. Et je leur ai fait la misère ! J’ai vraiment travaillé en qualité. Je suis même monté jusqu’à 15 rounds. Que savez-vous de votre adversaire, Giovanni Lorenzo ? J’ai regardé des vidéos de ses cinq derniers combats. C’est quelqu’un qui est dur au mal, un encaisseur qui a un bon direct du droit. Il ne varie pas ses coups, boxe droit et travaille

Direct Sport n°11 • Vendredi 1er avril 2011

ses allonges. Et il n’a pas peur d’aller chercher les titres hors de chez lui. Vous projetez-vous déjà au-delà de ce combat ? J’ai toujours eu un but en tête. Quand j’étais amateur, c’était de disputer un jour les Jeux olympiques (2004, ndlr). Après, c’était de passer pro et de boxer au plus haut niveau. Ensuite, c’était de devenir champion du monde. À l’issue de ce combat, mon but sera de réunifier les ceintures et d’être le seul champion du monde de ma catégorie. J’ai cette envie en moi. Grâce à ce combat, espérezvous être davantage connu et

reconnu par le public français ? Pour moi, ce sera surtout l’occasion pour le public français d’être convaincu de mon talent. Il me connaît un petit peu. Lors de ma dernière prestation (le 30 octobre dernier, lorsqu’il s’est emparé de la ceinture de champion du monde WBA par intérim, après sa victoire aux points contre le Géorgien Avtandil Khur tsidze, ndlr), il a pu observer certaines choses, auxquelles il ne s’attendait pas forcément venant de moi. Et samedi, je veux lui en montrer encore plus. Vouloir démontrer ce que je sais faire, d’abord à moi-même, c’est ce qui fait le charme de ce sport et me donne la volonté de continuer. •

ENTRE LA FRANCE ET LE CAMEROUN, SON CŒUR BALANCE Arrivé sans papiers en France, en 2004, Hassan N’Dam N’Jikam vient enfin de recevoir le courrier tant attendu du ministère de l’Intégration et de l’Identité nationale. « C’est pratiquement finalisé, s’enthousiasme le Camerounais natif de Douala, naturalisé depuis l’automne dernier. Je serai officiellement français d’ici quelques jours. » Dans son pays natal, N’Dam est une star, attendue par la fanfare à sa descente d’avion, en décembre dernier, après son titre mondial. Avant d’être reçu en grande pompe par le président Paul Biya. « Je savais qu’on me suivait, mais pas autant. À chaque rue, il n’y avait pas moyen d’avancer. On me demandait des autographes, il fallait prendre des photos. On ne pouvait pas faire un pas ! » Grand ami de l’haltérophile Vencelas Dabaya et de l’ancien Ballon d’or africain, Patrick Mboma, Hassan rêve de boxer un jour sous les yeux de Yannick Noah.

C H A M P I O N N AT D U M O N D E D E B OX E W B A

NDAM VS LORENZO France

République Dominicaine

DEMAIN À 22H45 TNT (CANAL 8), CANALSAT (CANAL 35), NUMERICABLE (CANAL 8), ADSL (CANAL 8), TÉLÉPHONIE 3G

Retrouvez toutes les vidéos sur DIRECT8.FR

EXTRÊME 26 < ON A AFFAIRE À D’IMMENSES SPORTIFS, DES CHALLENGES INSENSÉS, DES MOYENS TECHNIQUES COLOSSAUX. C’EST VRAIMENT INCROYABLE. >

Téléchargez l’application Direct Flash sur votre iPhone. Direct Sport n°11 • Vendredi 1er avril 2011

FREESTYLE

“EXTRÊME STAR”, EN EXCLUSIVITÉ SUR

, TOUS LES SAMEDIS À 23 H 30

SHOW DEVANT ! Depuis le mois dernier, Direct Star propose un nouveau programme 100 % sensations fortes. « Extrême Star », c’est l’émission des amoureux de l’extrême, un rendezvous hebdomadaire à ne manquer sous aucun prétexte.

TEXTES > JÉRÔME THOMAS - PHOTOS > KLAUS FENGLER-BALAZSGARDI.COM/RED BULL CONTENT POOL

epuis trois semaines, Direct Star diffuse, chaque samedi en exclusivité, le meilleur des sports extrêmes et urbains. « Extrême Star » est une émission produite par Red Bull en collaboration avec Direct Star, dans laquelle les téléspectateurs peuvent se délecter d’images inédites, issues des plus beaux événements organisés par Red Bull. Au menu : ski extrême, base-jump, kiteforce, breakdance, enduro. Rien que du fort, du spectaculaire, de l’émotion brute. Bref, « Extrême Star », c’est le magazine du « sport no limit » par ex-

cellence, celui qui vous soulève de votre fauteuil et trouble la quiétude de votre soirée télé. Oui, c’est long d’attendre 23 h 30, le samedi, pour vivre les plus belles émotions de votre semaine. Mais ça vaut le coup ! Et attention, contrairement aux apparences, tous les personnages sont réels. Ils sont comme vous et moi… Apparemment !

DES CHALLENGES INSENSÉS Thierry Cheleman, directeur des sports de Bolloré Média, nous dévoile les raisons de ce partenariat avec Red Bull : « Quand on pense au

Direct Sport n°11 • Vendredi 1er avril 2011

EXTRÊME 28

< L’ÉMISSION VA PERMETTRE D’ASSOCIER LA CHAÎNE DIRECT STAR AUX GRANDS ÉVÉNEMENTS RED BULL EN FRANCE. > sport extrême, le nom de Red Bull s’impose assez naturellement. Pour moi, Red Bull, ce sont les meilleurs, ceux qui sont capables de nous proposer les épreuves les plus incroyables, les athlètes les plus fous, sans qu’on soit dans l’extrême pour l’extrême. On a aff aire à d’immenses sportifs, à des challenges insensés, des moyens techniques colossaux, notamment la manière de filmer les épreuves, que ce soit X Fighter avec les sauts à moto, les plongeons comme le clive diving. C’est vraiment incroyable. » Et d’ajouter : « Quand on a vu ça avec Christophe Sabot (directeur général de Direct Star, ndlr), on s’est dit que c’est ce qu’il fallait. On est partis pour deux ans de partenariat, on est ravis. Et l’émission va permettre d’associer la chaîne Direct Star aux grands événements Red Bull en France. En quelque sorte, on ira à la rencontre de nos téléspectateurs et des spectateurs de ces shows Red Bull. » Rendez-vous est donc pris samedi, à 23 h 10, pour le 3e numéro de l’émission « Extrême Star », avec, au menu, le top 5 des sauts les plus extrêmes ou encore le Red Bull BCOne de Tokyo, mettant en scène les meilleurs danseurs de breakdance de la planète. •

GROS PLAN SUR STEVE FISHER, LE KAYAKISTE DE L’EXTRÊME « Extrême Star » vous propose de découvrir, samedi soir, un kayakiste pas comme les autres. Dans un autre style que notre étoile tricolore Tony Estanguet, et son canoë monoplace, Steve Fisher est un génie du kayak extrême. Ce Sud-Africain de 35 ans, guidé par l’adrénaline, dévale des chutes et des descentes que personne d’autre n’oserait emprunter. Il nous emmène aux quatre coins du monde, constamment à la recherche de nouvelles sensations et d’endroits inexplorés. À voir absolument.

Direct Sport n°11 • Vendredi 1er avril 2011

PHOTOS : MARKUS ZINNER/RED BULL CONTENT POOL - PREDRAG VUCKOVIC/RED BULL CONTENT POOL - CHRIS POLACK RED BULL CONTENT POOL - CHRISTIAN PONDELLA/RED BULL CONTENT POOL

DEUX ANS DE PARTENARIAT

FREESTYLE

Extrême Star Le meilleur des sports extrêmes et urbains

le samedi à 23h10 Une exclusivité Red Bull

Direct Star, LA chaîne musicale et entertainment de la TNTT TNT : canal 17 / Canalsat : canal 38 / Numéricable : canal 23 / ADSL : canal 17

Retrouvez toutes les vidéos sur DIRECTSTAR.FR

TÊTE D’AFFICHE 30

Direct Sport n°11 • Vendredi 1er avril 2011

RAID NATURE

BIXENTE LIZARAZU

HISTOIRE D’EAU Parrainée par Lizarazu, l’Odyssée du flocon à la vague est une compétition à part, qui oppose des sportifs de haut niveau, depuis les sommets des Pyrénées jusqu’aux vagues du Pays basque. Objectif : défier l’eau sous toutes ses formes.

PROPOS RECUEILLIS PAR > JÉRÔME THOMAS PHOTOS > ODYSSÉE DU FLOCON À LA VAGUE/E. CHAUDÉ/G. RABEJAC

ixente Lizarazu, quelle est la philosophie de l’Odyssée ? L’idée de départ était de s’intéresser au cycle de l’eau et à l’interaction entre la terre et la mer. C’est intéressant, car je suis particulièrement sensible à la protection des littoraux et des océans, aux possibilités de réduction de la pollution en bord de mer ou en mer. On s’est aperçu que la terre générait énormément de pollution et que ce n’était pas suffisant d’améliorer et de moderniser les stations d’épuration, de développer le recyclage des déchets. Il fallait aussi traiter l’amont, les rivières et le lac. D’où le projet de l’Odyssée avec Bernard Crépel, le président de l’association Du flocon à la vague.

Concrètement, en quoi consiste la compétition ? Nous participons à des épreuves où l’on part du pic du Midi, dans les Pyrénées, pour finir dans l’Atlantique. On y suit le parcours d’un flocon qui va aller de la montagne pour finir en mer, ce qui nous permet de suivre le cheminement de l’eau.

champions olympiques de plein de disciplines se retrouvent et font une petite compétition pour le plaisir. Lesquels ? Tony Estanguet et Wilfrid Forgues (canoë, ndlr), Guy Forget (tennis), Romain Mesnil (saut à la perche), Mathieu Crépel (half-pipe), Antoine Delpero (surf), Ludovic Dulou (paddleboard) ou encore Yannick Bestaven (voile). Notre équipe, Liza pour une mer en bleu, remet son titre en jeu, et affrontera notamment celles d’Annecy 2018, de l’Agence de l’eau ou encore des équipes représentant des ONG. L’association possède également des ambassadeurs de renom, comme Luc Alphand, la navigatrice Samantha Davies ou Stéphane Diagana.

Est-ce un crève-cœur de ne pas pouvoir y participer pleinement, cette année, en raison de votre emploi du temps particulièrement surchargé ? Cette année, je cours à droite à gauche. Je ne pourrai pas être là sur tous les défis, mais je viendrai à coup sûr une journée, pour partager une épreuve et un repas. Et puis aussi rencontrer les gamins, qui viennent nombreux et à qui on essaie de faire passer le message sur le cycle de l’eau.

Justement, quel public est visé à travers cette Odyssée ? Elle vise tout le monde, et spécifiquement les jeunes. On fait venir des écoles tout au long de notre parcours. Les petits sont hyper-réceptifs aux soucis d’environnement. C’est donc très agréable de discuter et de partager avec eux. Ils sont vachement positifs sur le sujet, et ont énormément envie de découvrir et d’apprendre. Ce qui est étonnant, c’est qu’ils vont éduquer leurs parents, alors que ça devrait être l’inverse !

Le grand public peut-il y assister ? Bien sûr ! Après, c’est vrai que ce serait pas mal de sélectionner une équipe issue du grand public pour participer à l’aventure avec nous, comme il y a eu, l’année dernière, une équipe de journalistes. Que vous inspire la catastrophe environnementale qui frappe actuellement le Japon ? C’est décourageant. Il y a ce problème nucléaire, mais sur les autres océans, il y a toujours des risques élevés de pollution par hydrocarbures, avec des plates-formes pétrolières sur lesquelles il y a déjà eu beaucoup d’accidents. Il y a aussi le transport du pétrole ou des produits chimiques sur des bateaux qui ne sont pas vraiment « clean ». C’est hyper-démoralisant, mais que faire ? Il faut être modeste, se dire : « Voilà, c’est ma contribution ». Ce que j’essaie de faire avec mon association, Liza pour une mer en bleu. Il faut faire du mieux possible, avec ses moyens. Et juste espérer que ça avance, par ailleurs, chez toutes les personnes de bonne intention. •

LES STARS DU SPORT VONT EN BAVER L’Odyssée du flocon à la vague (du 7 au 9 avril), qui suit le parcours d’un flocon de la montagne à la mer, ce sont 3 journées d’épreuves sportives (raft, pirogue, kayak, surf, stand-up paddle, long board, dériveur), 4 milieux naturels traversés, 7 escales, 12 équipes de 4 champions, sur un parcours de 3 000 mètres de dénivelé.

Quel message souhaitez-vous faire passer ? Derrière ça, il y avait la volonté de fédérer les sportifs, et spécifiquement des champions de sports dits outdoor – skieurs, snowboarders, kayakistes, surfers –, même s’il n’y a pas que ce type de sportif qui s’intéresse à l’environnement. De nombreux champions du monde ou

Direct Sport n°11 • Vendredi 1er avril 2011

TOP MODEL 32

Direct Sport n°11 • Vendredi 1er avril 2011

3e MI-TEMPS

IRINA

INVITATION

AU VOYAGE À lire trop vite la marque des maillots que porte Irina, Ory, on se prend à rêver d’aéroport, de voyage, de séjour prolongé au côté d’une naïade aux yeux clairs, qu’elle plongera dans les nôtres. Puis le RER s’arrête à Val-de-Fontenay et on court prendre le bus. TEXTE > STÉPHANE CHAUMET - PHOTOS > ORY (WWW.RESERVOIR-MODE.COM)

h ! faire le mur avec Irina… Lui passer les bracelets pour qu’elle ne nous quitte jamais. Être pendu à son cou comme un collier de métal soudé. Puis l’on se souvient que la belle « fricote » avec Cristiano Ronaldo et que même la nuit, de dos dans le brouillard, à Madrid ou à Milan (lire p. 5), on ne soutiendra pas la comparaison. Dommage. Quoi qu’il en soit, cette belle plante est l’occasion de parler de la marque de lingerie et de maillots espagnole Ory, la plus vendue chez les Ibères. Sa collection été 2011, qui allie design, qualité et technologie, a une vocation, mesdames : faire en sorte que vous vous sentiez bien, quel que soit votre goût en matière de seconde peau estivale !

Pour ce faire, huit lignes sont proposées – Élégance, Urban Fashion, Exotic, High Class, Colourfull, Dinamic Waves, Ethnics Style et Naturaleza –, déclinant tous les aspects du maillot : architecture, couture, sexy, luxe, sensualité, modernité, sobriété, couleur, fun, beauté sauvage et naturelle, couchers de soleil, etc. Et si ça ce n’est pas une belle invitation au voyage… •

Téléchargez l’application Direct Flash disponible sur iPhone et Android.

Direct Sport n°11 • Vendredi 1er avril 2011

TRIBUNE VIP 34

NIKOS ALIAGAS

TOUT FEU

TOUT FLAMME Nikos se lève à l’aube, tous les matins, pour assurer, aux côtés de Mustapha El Atrassi et Karine Ferri, le « Morning » de NRJ. Recordman de l’audience, l’animateur historique de « Star Ac » se doit de conserver la forme pour assurer son rythme de travail. Pas un problème pour cet ancien judoka, fou du football grec et qui a porté la torche olympique ! PROPOS RECUEILLIS PAR > VINCENT GUILLOT - PHOTO > NILS HD/JEAN-MARC SUREAU/TF1

quand remonte votre intérêt pour le sport ? J’ai commencé le sport à 8 ans. J’ai pratiqué le judo, en compétition, jusqu’au bac. Là, j’ai eu des problèmes aux ligaments du genou. Ceinture noire premier dan. J’étais un combattant assez accrocheur, qui pouvait poser un genou à terre, qu’on croyait fini, mais capable de réagir. Cela m’a appris que la chute, ce n’était pas une fin en soi. Ça pouvait être une stratégie. Une leçon qui vaut pour la vie entière.

Et en dehors du judo ? Après, je me suis mis au tennis. Je ne ratais pas un Roland-Garros. J’aimais les grands champions type Connors, McEnroe, Gerulaitis, des mecs charismatiques. Ça tapait, ça gueulait, ça cassait sa raquette, c’était vivant ! Aujourd’hui, il n’y a plus la folie de l’époque. Mais c’est peut-être mon imaginaire de gamin qui fausse ma vision du truc. Vous faites toujours du sport ? J’ai connu la crise du trentenaire, genre je vais courir quatre fois par semaines pendant deux plombes.

Mais sans régularité, ça ne donne rien. Aujourd’hui, je cours un peu, je pratique des assouplissements, je soulève des poids légèrement… Il m’arrive de fréquenter les salles de sport. Mais à la cool, pour m’entretenir. Je peux aussi faire des pompes au pied de mon lit. Avec un « Morning » qui me force à me lever à 4 heures du matin, je dois avoir une discipline de soldat. Êtes-vous supporter de foot ? J’ai vécu la Coupe du monde 1998 de l’intérieur, en tant que journaliste pour Euronews. C’était fantastique. J’aime bien l’OM, pour la mythologie, mais aussi le PSG, parce que j’habite à Paris. Je ne suis pas un vrai supporter, quand tu l’es, tu l’es à fond.

< LES JO D’ATHÈNES, C’ÉTAIT BIEN PLUS FORT QUE LA FOIS OÙ JE ME SUIS RETROUVÉ SUR SCÈNE AVEC JOHNNY. >

Direct Sport n°11 • Vendredi 1er avril 2011

Que vous reste-t-il de la victoire de la Grèce à l’Euro 2004 ? C’était fantastique, mais ça a été un moment difficile. J’ai vu le FranceGrèce (0-1) dans l’auditorium de TF1, en compagnie d’un ministre grec. Je ne savais plus où me mettre. Au final, la France étant éliminée, Étienne Mougeotte (ancien vice-président de TF1, ndlr) m’a donné ses places pour la finale. Je me suis ensuite retrouvé à l’hôtel des joueurs. Le capitaine (Zagorakis) m’a donné son brassard et on a fait la fête jusqu’au bout de la nuit. 2004, c’est aussi l’année des JO d’Athènes… J’ai été relayeur de la flamme olympique. Derrière moi, une athlète israélienne transmettait la flamme à une Palestinienne : c’était un moment fort. Ensuite, j’ai présenté le pré-show de la cérémonie d’ouverture des JO, à Athènes. C’est un moment inoubliable, bien plus fort que la fois où je me suis retrouvé, au Stade de France, sur scène avec Johnny. C’est une prestation que j’ai eff ectuée bénévolement. Je voulais offrir mon savoir-faire à mon pays d’origine, ainsi qu’à mon public. •

CV NIKOS ALIAGAS

41 ans – Né le 13 mai 1969, à Paris Animateur télé et radio TÉLÉVISION « Union Libre » (1999-2001, France 2), « Star Academy » (2001-2008, TF1), « Ça donne envie » (depuis 2004, LCI), « 50 minutes inside » (depuis 2007, TF1) RADIO « Morning », sur NRJ (de 6 heures à 9 heures), avec Mustapha El Atrassi et Karine Ferri

PRÊT POUR LE DUEL DE L’ANNÉE ?

AGENDA 36

ZOOM SUR

À SUIVRE LE PARCOURS DU CŒUR À partir de demain, le cœur de l’Hôtel de Ville de Paris va battre pendant trente heures, au profit des Parcours du cœur. Pour son rendez-vous annuel de prévention-santé, la Fédération française de cardiologie, ainsi que ses parrains – Stéphane Diagana, Florian Rousseau, Yohann Diniz et Thomas Voeckler –, invitent les Parisiens à venir pédaler sur des vélos statiques disposés sur le parvis de l’Hôtel de Ville, afin de les sensibiliser aux maladies cardiovasculaires. 2 000 autres parcours du cœur sont organisés dans toute la France.

LA NUIT DE L’EAU La Fédération française de natation et l’Unicef France se jettent à l’eau, demain, pour la 4e édition de la Nuit de l’eau (de 18 heures à minuit dans des centaines de piscines). Cette opération caritative vise à attirer l’attention du public sur la nécessité de respecter l’eau, autour d’animations festives, éducatives et solidaires.

Favoris du Tour des Flandres qui a lieu dimanche, Tom Boonen et Fabian Cancellara ont marqué leur territoire en s’imposant, le weekend dernier, sur Gand-Wevelgem et le Grand Prix E3. Le match est lancé entre le vainqueur du dernier Ronde, et son dauphin belge. TEXTE > PIERRICK TAISNE - PHOTO >CHRIS GRAYTHEN/GETTY IMAGES/AFP

om Boonen devait commencer à trouver le temps long. Depuis août 2009 – et si on excepte le Tour du Qatar, sans grande opposition – le Belge ne s’était plus imposé dans un sprint massif. Inquiétant pour un coureur aux émoluments très confortables (on parle d’un minimum de 500 000 € annuels), particulièrement protégé par sa formation QuickStep, mais en ﬁn de contrat cette saison. D’autant qu’avec 95 victoires au lendemain de son succès sur GandWevelgem, le champion du monde 2005 demeure plus que jamais la vitrine de l’équipe de Patrick Lefevere. Le coureur de 30 ans était pourtant le premier étonné

de sa victoire. « Je ne m’y attendais pas », avouait-il même, une fois la ligne franchie. Plutôt discret ces dernières semaines, Boonen se rappelle au souvenir de ses rivaux au meilleur moment. À commencer par Fabien Cancellara, son meilleur ennemi, qu’il va retrouver ce dimanche sur les routes du Tour des Flandres.

0-0, BALLE AU CENTRE Double vainqueur de l’épreuve en 2005 et 2006, le Belge rêve de détrôner Fabian Cancellara. « Je suis content de cette victoire, mais il faudra montrer plus sur le Tour des Flandres », conﬁe, réaliste, l’ancien maillot

Direct Sport n°11 • Vendredi 1er avril 2011

vert du Tour de France. Surtout que l’opposition de ce week-end n’aura rien à voir avec celle du week-end passé. Mais ce succès gonﬂera, à coup sûr, le moral d’un coureur que tout un pays souhaite voir s’imposer sur le Ronde. À condition d’écarter de sa route Cancellara, qui l’avait humilié l’année dernière dans l’ascension du mur de Grammont. « J’ai essayé de suivre, lâchait alors, dépité, le coureur de QuickStep. Que dire ? Il était plus fort… » Entre-temps, le fantasme du vélo électrique est venu ternir l’image de « Spartacus »… avant qu’on évoque un mécanisme autorisé par l’UCI. Développement technologique ou pas, Cancellara compte bien conserver sa couronne. « Je sens que je suis prêt », livrait le Suisse de Leopard Trek, premier à s’imposer deux fois de rang sur le GP E3 depuis Tom Boonen et ses quatre succès entre (2004 et 2007). « Entre nous, ça ne fait pas 1-1, mais 0-0, conclut Boonen. » C’est sur le Tour des Flandres qu’il faudra débloquer le compteur. •

TOUR DES FLANDRES : BOONEN ET CANCELLARA POUR UN REMAKE ?

Dimanche débute le très réputé Sultan marathon des sables. Un an après son 25e anniversaire, le MDS revient en force avec 900 concurrents de 17 à 79 ans, représentant 42 nationalités, un parcours total de 250 km réparti en six étapes de 20 à 80 km, 13 km de dunes et… 19 000 compresses ! Sept jours durant, ces marathoniens de l’extrême devront vivre en autosuffisance alimentaire dans le désert marocain, gérer au mieux l’effort, la fatigue et le sommeil, en affrontant parfois des températures avoisinant les 48 °C, et des tempêtes de sable empêchant toute visibilité ! Une épreuve sportive de très haut niveau.

AGENDA 38

VENDREDI 1er AVRIL 14h00 MOTO Championnat du monde de vitesse/ 2e manche/GP d’Espagne/Essais libres Moto GP, à Jerez 14h30 BASKET JO Sydney 2000/Tournoi masculin/ Finale/États-Unis - France 16h50 MOTO Magazine/« FIM Moto Show » 17h40 GOLF Circuit européen/Trophée Hassan-II/ 2e jour, à Agadir (Maroc) 17h45 RUGBY Super Rugby/7e j./Otago Highlanders (N-Z) -ACT Brumbies (Aus)

18h00 FOOTBALL Euro 2008/Finale/Allemagne - Espagne 19h00 TENNIS ATP/Masters 1000 de Miami 19h30 BASKET Pro A/24e j./Villeurbanne - Le Mans 20h25 FOOTBALL Championnat d’Allemagne/28e j./ Sankt Pauli-Schalke 04 21h00 BOXE Championnat intercontinental IBF/ B. Simon(All)-S. Soliman (Aus) 21h15 HOCKEY SUR GLACE Ligue Magnus/Finale/3e match/ Strasbourg - Rouen 21h45 FOOTBALL Match amical/Gabon - Cameroun 02h05 BASKET NBA/Atlanta Hawks - Boston Celtics

RUGBY/TOP 14

PERPIGNAN-TOULOUSE Le Top 14 entame sa dernière ligne droite ce week-end, avant les barrages et la phase finale. Il reste en effet quatre journées pour désigner les six clubs qui disputeront les playoffs et joueront la Coupe d’Europe, la saison prochaine. L’actuel 6e du classement, Perpignan, fait partie des clubs qui jouent gros sur ces dernières rencontres. Et en ouverture de cette 23e journée du Top 14, les Catalans doivent s’imposer, ce soir, face à l’actuel leader, Toulouse, s’ils veulent accrocher les barrages. L’Usap recevra ensuite le Racing Métro et Castres, et se déplacera à Toulon. Une fin de saison très compliquée…

FAGES / PANORAMIC

13h30 SNOOKER Open de Chine/1/4 de finale, à Pékin 13h30 KICK-BOXING Fight Code 2010-2011, à Milan

À NE PAS MANQUER

20h45 Coup d’envoi

ZOOM SUR LE CHAMPIONNAT DU MONDE WBA DES POIDS MOYENS N’DAM-LORENZO

ÉRIC ROBERT

Ce samedi, à 22 h 40, Direct 8 retransmet en exclusivité le Championnat du monde WBA des poids moyens, entre le Français Hassan N’Dam et le Dominicain Giovanni Lorenzo. N’Dam (lire p. 24) remet sa ceinture en jeu, au Cannet, dans les Alpes-Maritimes, après l’avoir obtenue aux points, en octobre dernier à Paris, face au Géorgien Khurtsidze. Surnommé « El Fenomeno », Hassan N’Dam, 25 ans, aime faire le show sur le ring et garantir le spectacle,

DIMANCHE 3 AVRIL

la rencontre. Aux commentaires, Alexandre Delpérier est entouré d’une équipe de choc. L’ancien boxeur Mahyar Monshipour, champion du monde des super-coqs de 2003 et 2006, l’acteur Saïd Taghmaouï et le journaliste du Parisien Bertrand-Régis Louvet seront à ses côtés pour suivre ce combat, qui s’annonce intense et serré. Événement exceptionnel à ne pas rater, en exclusivité sur Direct 8 ! 22h40 Samedi 2 Avril

LIGUE 1/29e JOURNÉE

16h55 FOOTBALL Championnat d’Angleterre/31e j./ Manchester City-Sunderland 18h45 GOLF Circuit européen/Trophée Hassan-II/ 4e jour, à Agadir (Maroc) 19h00 TENNIS Masters 1000 de Miami/Finale 19h00 AUTOMOBILE Sprint Cup Series/6e manche/Goody’s Fast Relief 500, à Martinsville (Virginie) 19h20 ÉMISSION « Canal Football Club » 21h00 CURLING Championnats du monde masculins/ Allemagne-Chine, à Regina (Canada) 22h40 GOLF Circuit américain/Open de Houston/4e j. 23h45 ÉMISSION « After Foot »/Brisbois-Courbis-Riolo

Direct Sport n°11 • Vendredi 1er avril 2011

À NE PAS MANQUER LENS-MARSEILLE

A.HACID FEP / PANORAMIC

11H00 MOTO Championnat du monde de vitesse/ 2e manche/GP d’Espagne/Course des 125 cc et des Moto 2, à Jerez 11h45 AUTOMOBILE Le Mans Series/1re manche/Les 6 Heures du Castellet, au circuit Paul-Ricard 12h20 FOOTBALL Championnat italien/31e journée/ Naples - Lazio Rome 13h45 MOTO Championnat du monde/2e manche/GP d’Espagne/Course des Moto GP, à Jerez 14h00 SNOOKER Open de Chine/Finale, à Pékin 15h15 CYCLISME Tour des Flandres/256,3 km, de Bruges à Meerbeke 16h55 HANDBALL Ligue des champions masculine/8e de finale retour/Montpellier-Schaffhouse

son dernier combat diffusé sur Direct 8 ayant attiré pas moins de 600 000 téléspectateurs. Toujours invaincu après 25 combats disputés, ce boxeur talentueux d’origine camerounaise, entraîné par Mustapha Ouicher, aura face à lui un adversaire expérimenté et déterminé. Giovanni Lorenzo, 31 ans, tentera en effet de s’emparer de la ceinture pour sa troisième tentative. Direct 8 se met en quatre autour du ring pour vous faire vivre en direct

Pour fermer le chapitre de la 29e journée de Ligue 1, Lens accueille l’OM, pour un match des extrêmes. Après leur victoire 2-1 face au PSG, il y a deux semaines, les Marseillais continuent de talonner le leader Lille et de poursuivre leur rêve de second titre d’afﬁlée. Quant aux Nordistes, avant-derniers à quatre longueurs du premier nonrelégable, Auxerre, une défaite les engluerait dans la zone rouge, qu’ils ont occupée à vingt-deux reprises cette saison. Au match aller, au Vélodrome, les deux équipes s’étaient quittées sur un match nul (1-1). 21h00 Coup d’envoi

TÉLÉ-RADIO

SAMEDI 2 AVRIL

À NE PAS MANQUER 16h25 RUGBY Top 14/23e j./Clermont-Biarritz 17h45 GOLF Circuit européen/Trophée Hassan-II/ 3e j., à Agadir (Maroc) 18h25 FOOTBALL Championnat d’Angleterre/31e j./ Arsenal-Blackburn 18h55 BASKET Pro A/24e j./Gravelines-Chalon 20h35 RUGBY Top 14/23e j./Agen-Castres 20h45 FOOTBALL Championnat d’Italie/31e j./ Milan AC-Inter Milan 21h00 TENNIS Tournoi WTA de Miami/finale, en Floride 21h00 FOOTBALL Ligue 1/29e j./Toulouse-Montpellier

ZOOM SUR LE CYCLE WESTERN DE

CHRIS WILLIAMS/ICON SMI/ DPPI

11h15 SKI DE FOND La Norefjellrennet (65 km), en Norvège 13h00 MOTO Champ. du monde de vitesse/ 2e manche/ GP d’Espagne/Essais qualificatifs, à Jerez 13h45 FOOTBALL Championnat d’Angleterre/31e j./ West Ham-Manchester United 15h25 FOOTBALL Championnat d’Allemagne/28e j./ Borussia Dortmund-Hanovre 15h50 FOOTBALL Championnat d’Angleterre/31e j./ Stoke-Chelsea 15h55 HANDBALL Ligue des champions hommes/8e de finale retour/Ciudad Real (Esp)-Chambéry 16h00 FOOTBALL Championnat d’Écosse/31e j./RangersDundee

CORBIS

À partir de 20 h

Direct Star propose une séance de cinéma exceptionnelle, consacrée à l’un des plus grands maîtres du cinéma américain, Martin Scorsese, et à son acteur fétiche Robert De Niro. À 20 h 35, les téléspectateurs (re)découvriront Raging Bull, dans lequel De Niro endosse le rôle de Jack La Motta, boxeur à la destinée tragique. À 22 h 30, place à Mean Streets (inédit sur la TNT) : Robert De Niro poursuit son chemin au cœur du syndicat du crime, en incarnant l’apprenti maﬁeux « Johnny Boy » Civello.

20h40 Dimanche 3 avril

20h35 Dimanche 3 avril

SUR er

VENDREDI 1 AVRIL

DENIS KLERO/RED BULL CONTENT POOL

Le championnat universitaire NCAA fait partie des sports les plus populaires aux États-Unis. La chaîne ESPN America suit de très près la compétition. En bouquet final de la « NCAA March Madness », diffusée en mars, ESPN America vous propose de suivre le Final Four, opposant les quatre rescapés des 65 équipes universitaires du plateau. En guise de mise en bouche, ESPN America diffuse, à partir de 20 heures, un documentaire sur le « Fab Five », la mythique équipe universitaire du Michigan des années 90. Et dans la nuit de lundi à mardi, toujours en direct et en VO, la chaîne retransmet la finale, qui désignera le champion 2011 de basket NCAA.

ZOOM SUR LA SÉANCE DU DIMANCHE

uite, ce dimanche, du cycle western débuté il y a quinze jours sur Direct 8. Cette semaine, revisitez l’univers de John Wayne avec Chisum (1970). Nouveau-Mexique, 1878. Chisum est un fermier, surnommé le « roi du Pecas ». Aimé des Indiens et des autres, il est l’honnêteté même. Il se heurte à celui qui tient la ville de Lincoln en main. Dans sa lutte contre la spéculation, il trouve un allié en Billy le Kid, mais ce dernier devient fou de douleur à la mort brutale de son père adoptif…

“EXTRÊME STAR”, LE MAGAZINE QUI DÉCOIFFE !

BASKET UNIVERSITAIRE AMÉRICAIN/FINAL FOUR

06h00 FITNESS – GYM DIRECT Présenté par Sandrine Arcizet

SAMEDI 2 AVRIL 06h00 FITNESS – GYM DIRECT

« Extrême Star » est la nouvelle émission coproduite par Red Bull International et Direct Star (voir p. 26). Demain soir, Jean-Baptiste Bagaria invite les téléspectateurs à découvrir le top 5 des sauts les plus extrêmes ; Tanner Hall, la légende du free ski, qui donne une leçon de half-pipe ; Steve Fisher, le génie du kayak extrême ; et le RedBull BCOne de Tokyo, avec les meilleurs danseurs de breakdance de la planète.

Présenté par Sandrine Arcizet

23h30 Samedi 2 avril

Présenté par Sandrine Arcizet

18h40 AUTO – DIRECT AUTO Présenté par Grégory Galliffi

22h40 RÉUNION DE BOXE Chpt du monde au Cannet : N’Dam-Lorenzo

03h40 DIRECT POKER Présenté par Alexandre Delpérier

DIMANCHE 3 AVRIL 06h00 FITNESS – GYM DIRECT 00h30 POKER – DIRECT POKER

RADIO : À NE PAS MANQUER RMC EN ROUTE VERS LES JO DE LONDRES À seize mois de l’événement, RMC se positionne déjà comme la radio des JO de Londres et lance, tous les dimanches, à partir de 14 heures, « L’Olympic Dream Team ». Ce show, consacré aux champions et aux grands événements des sports olympiques, a débuté dimanche dernier avec le titre mondial de Grégory Baugé en cyclisme sur piste, et sera proposé jusqu’aux JO 2012. Il réunit une équipe de consultants emmenée par Tony Estanguet, en quête d’un troisième titre olympique en canoë. « L’Olympic Dream Team » verra déﬁler d’autres personnalités du sport olympique, comme Daniel Costantini (hand), Hugues Obry (escrime) ou Isabelle Sévérino (gym).

Direct Sport n°11 • Vendredi 1er avril 2011

www.citroen.fr

À E L L E . B R U E P E R I A F

CITROËN DS3 SÉRIE NOIRE THP 150 SÉRIE " NOIR MAT " LIMITÉE À 750 EXEMPLAIRES

249 €/MOIS (1) avec un 1er loyer de 5 500 €, sous condition de reprise. 59 loyers mensuels de 249 € après un 1er loyer de 5500 €. Montant total dû en cas d’acquisition : 29 163,50 €. Un crédit vous engage et doit être remboursé. Vérifiez vos capacités de remboursement avant de vous engager.

CRÉATIVE TECHNOLOGIE

(1) Exemple pour la location avec option d’achat d’une Citroën DS3 Série Noire THP 150 BVM6 neuve, hors option. Montant total du financement de 24 250 € (soit prix tarif en vigueur de 24 750 € déduction faite de 500 € de prime reprise au-dessus de la valeur ArgusTM*de votre véhicule d’une puissance réelle inférieure ou égale à celle du véhicule neuf acheté). Montants exprimés TTC, hors prestations facultatives. Assurance décès facultative : 18,75 €/mois (2). Assurance « sécurité remplacement » facultative : 29,10 €/mois (2). Sommes à ajouter au loyer mensuel. Offre non cumulable, réservée aux particuliers pour toute location d’une Citroën DS3 Série Noire THP 150 BVM6 neuve à usage privé, valable du 01/03/11 au 30/04/11 dans le réseau Citroën participant, avec engagement de reprise de votre véhicule par votre Point de Vente pour le montant de l’option d’achat finale de 8 972,50 € conditionné à un kilométrage annuel maximum de 10 000 km et à un état standard sous réserve d’acceptation du dossier par CRÉDIPAR/Citroën Financement, locataire-gérant de CLV, SA au capital de 107 300 016 €, n° 317425981 RCS Nanterre, 12, avenue André-Malraux, 92300 Levallois-Perret. Financement à la livraison après expiration du délai légal de rétractation. Consommation mixte et émissions de CO2 de Citroën DS3 Série Noire THP 150 BVM6 (norme CEE 99-100) : 6,7 l/100 km et 155 g/km. (2) Sous réserve de l’application des conditions générales. Ce contrat est distribué par CRÉDIPAR/Citroën Financement, agissant à titre exclusif en qualité de mandataire d’assurance, immatriculé au registre des intermédiaires d’assurance sous le n° 07004921 auprès de l’ORIAS, consultable sur www.orias.fr. L’assureur est PSA Insurance Limited, société d’assurance dommages exerçant en libre prestation de services, immatriculée à Malte sous le numéro C44567 – Siège social : Mediterranean Building, 53 Abate Rigord Street, TA’Xbiex XBX1122 Malte. Autorité chargée du contrôle : Malta Financial Services Authority (MFSA) Notabile Road, Attard BKR 3000 Malte. Cette société d’assurance est une filiale indirecte de PSA, qui détient également, de manière indirecte, la banque CRÉDIPAR. * La valeur de reprise est calculée en fonction du cours de l’Argus™ du jour de la reprise, applicable à la version du véhicule repris, ou le cas échéant, à la moyenne des cours des versions les plus proches de celui-ci, ledit court ou ladite moyenne étant ajustés en fonction du kilométrage ou des éventuels frais de remise en état standard et déduction faite d’un abattement de 15 % pour frais et charges professionnels.