Direct Sport 5

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D I R E C T S P O R T - G R AT U I T N O 5 / V E N D R E D I 1 1 F É V R I E R 2 0 1 1 - N E PA S J E T E R S U R L A V O I E P U B L I Q U E

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ÉDITO

COUP D’ENVOI ..

COULISSES

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ESPACE DÉTENTE

P

ADIDAS

endant que les autres sont sur site ou ont déjà cédé sous la pression, Jean-Baptiste Grange, lui, peaufine sa préparation, loin du tumulte mondial qui agite les deux bourgades allemandes de Garmisch et Partenkirchen. Zen, à la cool, presque détaché des événements. À compter d’aujourd’hui, le prodige de Valloire va planter ses bâtons à Méribel. Jusqu’à mardi. Puis, journée de repos. Avant de mettre le cap sur la station allemande d’Oberjoch. Arrivée prévue à Garmisch vendredi soir, pour une entrée en lice entre les piquets dimanche. Comme il est de coutume dans la plupart des sports olympiques, l’équipe de France de ski a décidé de ne pas codifier ses rassemblements et de laisser à ses ouailles le libre choix de leur préparation terminale. Autrement dit, pas de vase clos inhibant, de mise au vert stressante ou de regroupement forcé. Une idée clairvoyante, qui responsabilise et dépressurise les intéressés, quand d’autres sports s’obstinent à mettre systématiquement leurs protégés sous cloche. Il y a encore peu, l’équipe de France de foot se coupait du monde. Mercredi, à quelques heures de leur match contre le Brésil, les Bleus de Blanc ont fendu l’armure à Enghien-les-Bains, en allant à la rencontre de leurs supporters. Un détail, certes, mais un moment d’égarement qui a le don de détendre l’atmosphère et de libérer les esprits.

NENÊ PAPA POULE Nenê n’échappe pas à la mode qui consiste à customiser ses chaussures de foot. Mais le Brésilien du PSG semble moins mégalo que les autres footeux, puisque sur les siennes ont été brodés les prénoms de ses deux enfants.

CLAIR-OBSCUR

GARE À LA CHUTE... DIRECT SPORT, 31-32, quai de Dion-Bouton, 92800 PUTEAUX Journal édité par - Tél. : 01 46 96 31 00 - Fax : 01 46 96 40 94 DIRECT SOIR, SA au capital de 15 000 000 euros - 485 374 128 RCS NANTERRE Président du conseil d’administration : Jean-Christophe Thiery Actionnaire principal : BOLLORÉ MÉDIA Directeur général, directeur de la publication : Serge Nedjar Rédacteur en chef adjoint : Guillaume Zeller Rédacteur en chef adjoint photo : Jean-Bernard Maurel Publicité : BOLLORÉ INTERMÉDIA - Président : Gaël Blanchard, tél. : 01 46 96 48 41 - Direction commerciale : Sophie Vatelot, tél. : 01 46 96 48 41, fax : 01 46 96 40 45, email : bolloreintermedia@ bollore.net Directeur de la distribution : Patrick Lépinay, tél. : 01 46 96 31 94 Diffusion : Intervalles, 8, place Boulnois, 75017 Paris. Tél. : 01 42 52 75 38 Imprimé par ROTOFRANCE, Lognes (77) et SA LA PROVENCE « Centre Méditerranéen de Press » No ISSN : 1771-2092 ; dépôt légal : février 2011. , 12, rue d’Oradour-surContenu éditorial réalisé par Glane, 75015 Paris. Contact : 01 71 19 36 41. Directeur général : François Pesenti. Directeur adjoint de la rédaction : Christophe Couvrat. Rédacteurs en chef : Marc Ambrosiano, Jean-François Pérès. Rédacteur en chef de Direct Sport : Gérald Mathieu. Rédaction : journalistes et reporters de RMC Sport. Ont également collaboré à ce numéro : Aurélien Brossier, Geoffroy Bresson, Vincent Guillot. , 40, rue de Chabrol, 75010 Réalisation graphique : Paris. Contact : 01 80 88 53 16 - notabene@nbpresse. Directeur général : Pascal Larché. Chef de studio : Vincent Boiteux. Directrice photo et développement : Nathalie Larché. Secrétaire de rédaction : Stéphane Chaumet. Rédacteur graphique : Pierre Lucas.

GEPA/PANORAMIC

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www.direct8.fr et www.lenews dusport.fr

FABRICE COFFRINI/AFP

I`

En attendant que la Commission d’évaluation du CIO examine ses sites (elle supervise actuellement ceux d’Annecy 2018), la ville de Munich croise les doigts pour qu’aucun incident ne vienne ternir les Championnats du monde de ski, à Garmisch-Partenkirchen (site prévu pour accueillir les épreuves de ski, dans le dossier bavarois). « Si quelque chose va mal, cela peut tuer la candidature », a confié le président de la Fédération internationale (FIS). Courage, plus que dix jours à tenir…

SCOOP ON FINIT TOUJOURS PAR BRÛLER LES IDOLES... Ou plus précisément, leurs tuniques. C’est la mésaventure qui est arrivée à un collectionneur de maillots de foot, comme le rapporte Le Dauphiné libéré. Déjà possesseur des maillots de Zidane et Benzema, Olivier Demolis – puisque c’est de lui dont il s’agit – remporte, sur ebay, la mise aux enchères du maillot officiel de David Trezeguet, porté lors de la finale de la Coupe du monde 1998, moyennant 3 350 €. La belle affaire, puisque le bureau de poste de sa commune haut-savoyarde lui a appris que la précieuse étoffe avait été brûlée par les Douanes, convaincues qu’il s’agissait là d’une contrefaçon !

FLASH PRESS/DPPI

< GÉRALD MATHIEU, RÉDACTEUR EN CHEF > (redactiondirectsport@gmail.com)

KARIM JAAFAR/AFP

Pendant que le peloton s’ébroue gaiement sur les routes du Qatar (photo) et celles du Tour méditerranéen, le cyclisme traverse, une fois encore, une mauvaise passe. Alors que l’affaire Contador n’a toujours pas livré son verdict (vrai-faux dopé ou vrai-faux mangeur de steak contaminé ?), c’est au tour du sulfureux Riccardo Ricco, qui a failli mourir après une autotransfusion, de défrayer la chronique. À la pointe de la lutte contre le dopage, le cyclisme ne méritait vraiment pas ça.

PLATINI S’INCLINE Très avare de compliments, Michel Platini a fini par admettre, dans les colonnes d’El Mundo Deportivo, que Messi pourrait bien devenir le meilleur footballeur de tous les temps s’il continue à ce rythme. Et de donner rendez-vous dans deux ans.

TOUCH DOWN POUR P.DIDDY Jamais le dernier pour festoyer, le rappeur P.Diddy a profité du Super Bowl pour organiser une soirée très privée, la veille du match. Le ticket d’entrée était fixé à 750 € et le port de baskets était interdit.

CHABAL RESTE DE CIRE Dans moins d’une semaine (le 17), Sébastien Chabal fera une entrée très remarquée au musée Grévin. Le colosse hirsute devrait prendre place au côté de Tony Parker, rare sportif en cire à être encore en « poste », dans ce musée réputé des grands boulevards.

HORS-JEU • KAD MERAD, MICHEL BOUJENAH, BOB SINCLAR ET MICHÈLE LAROQUE ONT JOUÉ AU TENNIS AVEC MARY PIERCE, AMÉLIE MAURESMO, YANNICK NOAH ET JEAN-PIERRE PAPIN. • RACHIDA DATI ET SIMONE VEIL SE SONT RENDUES À L’OPEN GDF SUEZ. • GAËL MONFILS ADORE REGARDER « FAITES ENTRER L’ACCUSÉ » À LA TÉLÉ. • CATHY FREEMAN ATTEND SON PREMIER ENFANT. • SHAKIRA ET GERARD PIQUÉ ONT OFFICIALISÉ LEUR LIAISON• CATHERINE ZETA-JONES, JENNIFER ANISTON ET HUGH JACKMAN ONT ASSISTÉ AU SUPER BOWL. • CHRISTINA AGUILERA, LES BLACK EYED PEAS ET USHER ONT, EUX, ASSURÉ LE SPECTACLE LORS DU MÊME SUPER BOWL. • AMAURY LEVEAUX AIME PORTER DES GILETS EN FORME DE BUSTIER. Direct Sport n°5 • Vendredi 11 février 2011


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J’AI AIMÉ

CONSULTANT DE

LA GROSSE KRONIK ÀÀ47 47ans, ans,Pierre PierreMénès Ménèsest estune unefigure figuredu dupaysage paysagefootballistique footballistiquefrançais. français.Ancien Ancien reporter reporterààL’Équipe, L’Équipe,cette cetteintarissable intarissablegrande grandegueule gueuleofficie officieaujourd’hui aujourd’huien enqualité qualité d’expert d’expertpour pourleleCanal CanalFootball FootballClub. Club.Chaque Chaquevendredi, vendredi,retrouvez retrouvezsa sa««Grosse Grossekronik kronik»» dans dansles lescolonnes colonnesde deDirect DirectSport. Sport.

consécutive. Et comme je ne suis pas amnésique, je me souviens très bien qu’il y a huit mois, les tricolores se faisaient cogner par l’équipe B de Chine. Et puis, peut-être que comme ça, on va arrêter de bassiner – ministre des Sports en tête –, Laurent Blanc à propos de ce qui s’est passé en Afrique du Sud. Et ça, ce serait un exploit encore plus grand que la victoire contre le Brésil.

N LE GOUIC/PANORAMIC

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Daniel Alves… Les mêmes aujourd’hui pinailleront sur le fait que le Brésil aura joué une heure à dix. Mais le carton rouge était tellement mérité… Non, j’ai vu une équipe avec une âme. Une équipe où chaque joueur fait l’eff ort défensif et off ensif pour son partenaire. J’ai vu une équipe qui a un projet de jeu, qui attaque et qui se crée des occasions. J’ai surtout vu une cinquième victoire

J’AI PAS AIMÉ

AFP PHOTO / FRANCK FIFE

GOURCUFF ET BENZEMA À LA SOURCE

Direct Sport n°5 • Vendredi 11 février 2011

< GOURCUFF A BIEN TRAVAILLÉ, MONTRANT DE LA FACILITÉ TECHNIQUE… BENZEMA NOUS A CERTAINEMENT OFFERT SA MEILLEURE MI-TEMPS EN SÉLECTION. >

MEXÈS, L’EMPEREUR ROMAIN On lui connaissait des qualités certaines, une aisance technique qu’il est le seul à posséder en France, en défense centrale, mais on attendait encore le vrai grand match de Philippe Mexès en sélection. On le tient. Face au Brésil, le Romain a été impérial (logique, non ?). Exceptionnel de la tête, puissant et tranchant dans ses interceptions, il s’est permis nombre de « sucreries » avec le ballon, comme cette relance de l’extérieur du pied droit en seconde période. Un vrai régal.

QUELQUE CHOSE A CHANGÉ ui, bien sûr, le maillot aussi ! Mais au-delà de cet événement marketing, l’équipe de France a montré, on peut même dire confirmé, que quelque chose a changé sous le soleil. Revenons d’abord à la période située entre la liste de Laurent Blanc et le match. C’était sûr, ce Brésil, lui aussi en construction, allait mettre une bonne fessée à la France. Pensez donc avec Robinho, Pato,

ALEXIS REAU

JEAN BRICE LEMAL SAMAD

DE PIERRE MÉNÈS

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es contextes sont un peu différents. Yoann est en difficulté dans une équipe de Lyon qui joue mal, et où il ne sait pas prendre le jeu à son compte. Karim, de son côté, passe le plus clair de son temps sur le banc du Real, alors que ses prestations sont en progrès. Du coup, pour ces deux joueurs, le match contre le Brésil a eu l’effet d’un bain de jouvence. Gourcuff a bien travaillé, montrant de la facilité technique et une activité louable. Ce n’est pas encore surnaturel mais c’est déjà nettement mieux qu’à Gerland.

Après une première période terne où il n’a, de toute manière, pas reçu beaucoup de ballons, Benzema nous a très certainement offert sa meilleure mi-temps en sélection, après le repos. En marquant son quatrième but sous l’ère Laurent Blanc, puis en se procurant d’autres bonnes occasions, sans compter une présence de tous les instants, même dans le replacement. Les deux joueurs ont certainement regagné leur club l’esprit plus léger. Ça tombe bien, ils vont se croiser dans pas très longtemps (Lyon-Real en C1, le 22 février, ndlr).

LE PUBLIC POURRI De toute manière, je n’ai jamais pu supporter le Stade de France, trop vaste où tout est loin de tout, à commencer par le public. Mais en vaut-il la peine ce fameux public, quand je l’entends siffler Gourcuff ? Et surtout, en vaut-il la peine lorsqu’il se met à siffler, en fin de match, parce que les Bleus jouent la gagne ? C’est vrai ça, on a tellement l’habitude de battre le Brésil ou une nation de ce niveau… Enfin, quand il n’est pas amorphe, ce public est au mieux pisse-froid et au pire agressif. Exaspérant.


BUSINESS

EN BREF DANS TOUT LE PAYS

DANS LE STADE

103 219

16,5

milliards d’euros de chiffre d’affaires

spectateurs

111

14 000

millions de téléspectateurs sur la chaîne

3

tonnes de chips consommées

49

milliards d’euros

millions de cannettes de bière bues

de recettes publicitaires (spots télé)

3 QUESTIONS À...

DOMINIQUE RONDELAERE

TORRES LES REND RED ! Malgré la récente défaite de Chelsea contre Liverpool (1-0), Fernando Torres a au moins fait perdre son ancien club sur le terrain du merchandising. Les maillots de l’international espagnol, transféré cet hiver chez les Blues pour 58 millions d’euros, se vendent déjà comme des petits pains. On ne peut pas en dire autant d’Andy Carroll avec Liverpool. Les Reds, qui ont acheté l’ancien attaquant de Newcastle pour 37 millions d’euros afin de remplacer leur ancien buteur, ont de bonnes raisons d’être jaloux. Depuis l’arrivée de Torres à Londres, l’Espagnol vend 250 fois plus de maillots fl oqués à son nom que le jeune international anglais.

Docteur Dominique Rondelaere, quels sont les avantages des produits Milmilior ? Nous avons une fl asque qui permet d’énergiser n’importe quelle boisson, sans rien y ajouter. Le liquide est énergisé par le contact avec cette fl asque. Cela permet une optimisation des performances, en augmentant la puissance musculaire, la souplesse et la récupération. Après avoir simplement bu la boisson, le sportif va bénéficier de cet effet-là durant quelques heures, selon son type d’activité. Cet apport de liquide énergisé permet d’activer l’énergie scalaire.

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CAMERASPORT - KARYN HADDON/ICONSPORT

“L’ÉNERGIE SCALAIRE POUR UNE OPTIMISATION DES PERFORMANCES”

Qu’est-ce que l’énergie scalaire ? C’est une énergie qui a été

découverte il y a plus de cent ans. Elle existe autant dans le corps humain que dans l’atmosphère. Avec ce produit, on permet de l’activer. On provoque une défragmentation des liquides. Par exemple, au niveau du sang, on obtient une meilleure oxygénation, d’où l’augmentation des performances. En plus, cette défragmentation due à cette énergie élimine beaucoup de toxines. L’effet est immédiat et marche à tous les coups. Avez-vous des exemples concrets des effets de vos produits ? On a fait des tests au niveau de la puissance musculaire et les résultats sont clairs : les personnes soulèvent des charges plus importantes et récupèrent mieux. • < PROPOS RECUEILLIS PAR AURÉLIEN BROSSIER >

En marge de la victoire des Packers de Green Bay sur les Steelers de Pittsburgh (31-25), dimanche dernier à Dallas (Texas), la 45e édition du Super Bowl a encore affolé les compteurs. Les chiffres donnent le tournis. Si le record d’affluence n’a pas été battu (103 219 spectateurs contre 103 985 en 1980), avec 111 millions de téléspectateurs scotchés devant la chaîne Fox, la finale de NFL a établi un nouveau record d’audience aux ÉtatsUnis. Mais ce n’est pas tout. L’événement a aussi fait saliver les annonceurs, qui n’ont pas hésité à dépenser entre 2,8 et 3 millions d’euros pour 30 secondes d’exposition cathodique. En déboursant 734 000 euros, la firme Lipton Brisk a même cassé sa tirelire en s’attachant les services d’Eminem pour son spot publicitaire.

CHIFFRES 173 600 €

C’est l’amende payée par le cycliste italien Danilo Di Luca (35 ans) pour revenir à la compétition. Contrôlé deux fois positif à l’EPO-Cera lors du Tour d’Italie 2009, le vainqueur 2007 avait, dans un premier temps, été condamné à deux ans de suspension et à une amende de 280 000 euros.

60 000 €

C’est la somme que percevra chaque joueuse de l’équipe d’Allemagne de football si cette dernière remporte le Mondial 2011, organisé dans son pays, en juin. Cette prime pourrait être encore plus importante grâce aux sponsors. Les Allemandes sont bien moins « gâtées » que les hommes de la Mannschaft, lesquels auraient touché 300 000 € en cas de sacre à Berlin, lors du Mondial 2006.

50 000 $ C’est la somme (36 600 €) qui sera remise par un restaurateur américain à la personne qui retrouvera le palet perdu, qui a permis aux Chicago Blackhawks d’inscrire le but victorieux contre les Philadelphia Flyers, lors du sixième match de la finale de la Stanley Cup 2010, le 6 juin dernier.

CID-FUENTES/ABACA

LES CHIFFRES FOUS DU SUPER BOWL 2011 CRISTIANO RONALDO, CHER ET FIER DE L’ÊTRE Transféré au Real Madrid pour la somme record de 94 M€ en 2009, le Portugais assume sa valeur. Sans complexe : « Lorsque vous êtes bon, vous êtes plus cher que les autres joueurs, a expliqué Ronaldo au magazine néerlandais ELF Voetbal. Je suis fier d’être le joueur le plus cher du monde. »

DES EXPERTS PAS ENVIEUX Les handballeurs tricolores, champions du monde en Suède, n’ont pas encore la folie des grandeurs. C’est en tout cas l’avis de Bertrand Gille, le pivot des Experts : « Si on gagnait deux fois plus, on serait cent fois plus heureux ?, s’interroge-t-il dans L’Équipe magazine. (…) On n’envie pas les footballeurs et, de toute façon, nos deux mondes sont incomparables. »

L’OL SE MET AU POKER Battre Lloris, c’est possible… mais au poker. Les 19 et 20 mars prochains, à Gerland, le club rhodanien lance la première édition de l’OL Poker Cup. Mais avant cela, il vous faudra faire partie des 25 vainqueurs des qualifications online, sur BetClic.fr et EverestPoker.fr.

ERRATUM Contrairement à ce que nous indiquions la semaine passée, ce ne sont pas 8,5 millions mais 13 000 billets à 1 € qui seront mis en vente au Stade de France.

Direct Sport n°5 • Vendredi 11 février 2011


L’ITW CASH

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THIERRY OMEYER

“CLAUDE ONESTA A SU TROUVER

LES MOTS POUR M’AIDER” PAR ALEXANDRE DELPÉRIER JOURNALISTE SUR À 42 ans, Alexandre Delpérier est le Monsieur Sport de Direct 8. Journaliste tout-terrain et multimédia, il est réputé pour son franc-parler et ses entretiens sans concession. Désormais, vous retrouverez son interview cash chaque vendredi dans les colonnes de Direct Sport.

J’AIMERAIS RETOURNER EN FRANCE APRÈS LES JEUX DE LONDRES, EN 2012. ET CE SERAIT BIEN QUE CE SOIT À MONTPELLIER, AVEC QUI JE SUIS TOUJOURS RESTÉ EN TRÈS BONS TERMES. THIERRY OMEYER

RETROUVEZ LE BLOG D’ALEXANDRE DELPÉRIER SUR DIRECT8.FR Direct Sport n°5 • Vendredi 11 février 2011

Comment parvenez-vous à garder ce niveau de motivation ? J’ai toujours été exigeant avec moi-même et mes coéquipiers. On se remet toujours en question, même après les victoires. Et puis, on veut rester tout en haut de la hiérarchie. En fait, plus on gagne, plus on déteste perdre ! Est-ce compliqué d’enchaîner directement sur la vie de club ? Avec une médaille d’or autour du cou, tout est plus facile. Mais c’est vrai que quatre jours entre le titre et le premier entraînement à Kiel, en Allemagne, c’est peu. Combien de fois avez-vous été reçu à l’Élysée ? Au total, avec mon club (à l’époque Montpellier) et avec l’équipe de France, je crois y être allé six fois… et c’est toujours un grand honneur ! À 34 ans et considérant votre expérience, que peut encore vous apporter Claude Onesta ? Techniquement, de moins en moins de choses, mais mentalement beaucoup, surtout avec la relation de confiance que j’entretiens avec lui. Par exemple, lors de la finale, il a su trouver les mots pour m’aider. Êtes-vous plutôt Claude Onesta ou Daniel Costantini ? Daniel, c’est lui qui m’a lancé, mais ça n’a duré qu’un an et demi alors que Claude, c’est lui qui m’a mis

FÉDÉRATION FRANÇAISE DE HANDBALL/MAMEDY DOUCARA

V

ous qui avez été champion olympique, deux fois champion d’Europe et trois fois champion du monde, vous habituezvous à tout gagner ? Non, ce sont à chaque fois de vrais moments de bonheur à partager tous ensemble. Mais on s’habitue plus facilement à la victoire qu’à la défaite…

no 1 et qui m’a permis d’éclater au plus haut niveau. Et ça fait plus de dix ans que ça dure ! Quand comptez-vous vous arrêter ? Avec le groupe, on s’est fixé une échéance : les JO de Londres, en 2012. Et puis, tant que le plaisir est là et que le corps répond favorablement, j’y vais. Avez-vous peur de l’après ? J’essaie de ne pas trop y penser, mais j’ai conscience que j’aurai un équilibre à retrouver. En tout cas, j’ai envie de transmettre ensuite mon expérience aux jeunes. Vous gagnez moins que les footeux. Y a-t-il débat, selon vous ? Si on pouvait gagner plus, on ne dirait pas non. Mais on vit bien. Et on ne peut pas établir de comparaisons. Il y a beaucoup plus d’enjeux et de pression dans le foot. Quoi qu’il en soit, on n’est pas les plus malheureux ! Que faites-vous de votre argent ? Je vis correctement, et le reste, je le mets dans l’immobilier ou dans des placements financiers.

Thierry Omeyer est le gardien de l’équipe de France de hand et de celle de Kiel.

Aimeriez-vous revenir en France ? Oui, après 2012. Et ce serait bien que ce soit à Montpellier, avec qui je suis toujours resté en très bons termes. Quel est votre meilleur pote en équipe de France ? Jérôme Fernandez ! On était déjà ensemble en Espoirs, et en équipe de France, on partage toujours la même chambre. Où conservez-vous vos médailles ? Elles ne sont pas à portée de vue. Si tu les vois, tu te dis : « J’ai gagné ça, ça et ça », et tu te disperses. Depuis onze ans que vous êtes en équipe de France, vous avez croisé de nombreux ministres des Sports. Quel est celui qui a été ou est le plus proche de la sélection ? Bernard Laporte. Il nous a souvent accompagnés, mais probablement parce qu’il venait du milieu du rugby dont les valeurs ressemblent aux nôtres. •



À LA UNE 08

UN

Prometteuse, l’équipe de France était finalement rentrée bredouille, l’an passé, des JO de Vancouver. Un an plus tard, le contingent tricolore aborde les Mondiaux armé de la même confiance, liée à ses 16 podiums décrochés cette saison en Coupe du monde. L’objectif de 2 voire 3 médailles est donc largement à leur portée. Mais entre la théorie et la pratique… TEXTE > GÉRALD MATHIEU PHOTOS > JOE KLAMAR/AFP

n ignore si les skieurs français sont d’humeur badine. S’ils abordent ces Mondiaux en sifflotant ou, mieux encore, en poussant la chansonnette. En tout cas, tous devraient s’inspirer de l’Autrichienne Elisabeth Görgl – première lauréate (Super-G) de ces Mondiaux de ski, qui se sont ouverts mardi – laquelle a évacué la pression en interprétant, à gorge déployée, la veille de son entrée en lice, l’hymne

O < C’EST DANS L’APPROCHE DE L’ÉVÉNEMENT QUE NOUS DEVONS ÊTRE MEILLEURS QUE L’AN PASSÉ. > Direct Sport n°5 • Vendredi 11 février 2011


SKI ALPIN

41es CHAMPIONNATS DU MONDE

MONDE D’ECART officiel de la compétition (You’re the hero - Between heaven and hell). Un exutoire autant bruyant que payant. Si le secret d’un succès mondial en ski résidait dans les cordes vocales, Céline Dion serait la reine du slalom, Placido Domingo s’éclaterait en descente tandis que les domaines skiables ressembleraient à une vaste chorale. Mais rien n’est aussi simple, au pays du cirque blanc. Même quand ça veut bien chanter en amont du jour J, une faute de quart, une porte fermée ou un excès de zèle peuvent tout faire capoter. Fausse note garantie. La France en connaît malheureusement un rayon en matière de fautes d’accords. L’an passé, avant les Jeux olympiques de Vancouver, notre beau contingent avait réalisé le plein de confiance en empilant 16 podiums (dont 4 victoires)

en Coupe du monde. Un record pour rien puisque, quinze jours plus tard, l’équipe de France de ski alpin restait aphone. Zéro pointé. Et la grosse honte collée aux spatules.

OBJECTIF 2 À 3 MÉDAILLES Ces 41es Mondiaux de ski organisés à Garmisch-Partenkirchen ont débuté mardi, et la délégation tricolore, emmenée par Jean-Baptiste Grange et Tessa Worley, se retrouve quasiment dans la même posture que l’an passé, avec 16 podiums au compteur cette saison, pour 7 succès. Mais pas de quoi faire les marioles, eu égard au douloureux précédent. Dans le camp tricolore, on se contente donc de faire des projections a minima. Sans même miser sur un exploit, un holp-up ou la course d’une vie – comme cela se produit toujours aux JO ou aux Mon-

diaux – le directeur technique national, Fabrice Saguez, vise 2 à 3 médailles. « Il faut retrouver ce qu’on a réalisé à Val-d’Isère (3 médailles en 2009, ndlr), d’autant qu’il y a une vraie dynamique cette année. Avec des profils, des générations et des qualités de skieurs différents. » Et d’ajouter, tel un chef d’orchestre qui souhaite donner le bon tempo : « C’est surtout dans l’approche de l’événement que nous devons être meilleurs que l’an passé. Il faut être bien focalisés dessus, tenter, prendre des risques, s’engager et mettre beaucoup de cœur. » En revanche, pas besoin de « consignes d’entreprise » pour les Cuche, Kostelic, Svindal, Schild, Riesch ou encore Vonn, stars annoncées de ces Mondiaux, qui savent, mieux que quiconque, comment remporter la victoire. En chantant, forcément. •

PROGRAMME DES 41es CHAMPIONNATS DU MONDE DE SKI ALPIN à Garmisch-Partenkirchen (Allemagne) Vendredi 11 : super-combiné dames Samedi 12 : descente hommes Dimanche 13 : descente dames Lundi 14 : super-combiné hommes Mardi 15 : repos Mercredi 16 : Team Event (compétition par équipes) Jeudi 17 : géant dames Vendredi 18 : géant hommes Samedi 19 : slalom dames Dimanche 20 : slalom hommes

Direct Sport n°5 • Vendredi 11 février 2011


À LA UNE 10 CYPRIEN RICHARD

32 ans – Né le 27 janvier 1979, à Thonons-les-Bains (Hte-Savoie) 1,77 m – 78 kg Spécialité : géant Club : Douanes-SC Avoriaz Palmarès : 1 victoire en Coupe du monde Principaux résultats cette saison : 1er à Adelboden (Sui.), 2e à Alta Badia (It.), 6e à Beaver Creek (Col.), 12e à Val-d’Isère Entrée en lice le 18 février

TROIS CHANCES À eux trois, ils pèsent 7 succès en Coupe du monde cette saison. Eux, ce sont Jean-Baptiste Grange, Tessa Worley et Cyprien Richard, les plus belles chances de médailles d’or pour le camp tricolore. Coup de projecteur sur ce trio que l’on espère magique. TEXTES > GÉRALD MATHIEU (AVEC JÉRÔME SILLON) PHOTOS > DPPI/ICONSPORT/ALEXIS REAU

l y a un tout juste un an, rares étaient ceux qui auraient misé leur doudoune sur ces trois-là. Victime d’une rupture des ligaments du genou droit, Jean-Baptiste Grange avait assisté aux JO de Vancouver dans son canapé, et s’attendait à emprunter un véritable chemin de croix avant de retrouver les sommets. Intermittente du spectacle, Tessa Worley, elle, avait réalisé

I

une fois encore un début de saison en fanfare, avant de s’éteindre à petit feu. Quant à Cyprien Richard, on le jugeait un peu has been pour intégrer le cercle fermé des valeurs sûres tricolores, susceptibles de ramener une breloque du Canada. Par la grâce d’un hiver tout feu tout flammes, où les victoires en Coupe du monde ont eu la bonne idée de s’enchaîner (7), ce trio made in

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France est donc parvenu à inverser la tendance. Pour se retrouver, aujourd’hui, flanqué de la pancarte de postulant au podium mondial. Le minimum syndical, car tous trois valent de l’or.

GRANGE, UN RETOUR D’ENFER On appelle ça la classe à l’état pur. Skieur français le plus doué de sa génération, Jean-Baptiste Grange a été stoppé net dans son élan, en décembre 2009 à Beaver Creek (Col.). Fauché par une très vilaine blessure, le slalomeur s’attendait – comme tous les observateurs, d’ailleurs – à un retour galère, compliqué et poussif. À l’orée de la nouvelle saison, le prodige de Valloire (Savoie) avançait sur la pointe des spatules. « Sur les premières grosses courses, je n’aurai pas de gros objectifs, déclarait-il alors.

Revenir est un nouveau challenge qui s’offre à moi. » Et vlan ! Dès sa course de rentrée, « JB » s’impose lors du slalom de Levi (Fin.). Une petite contrariété à l’épaule plus tard, le vainqueur du Globe de cristal 2009 remettait ça en début d’année, en réalisant l’exceptionnel doublé Kitzbühel-Schladming (Aut.). Du coup, il fait aujourd’hui figure de favori logique à l’or. « Il sait qu’il peut gagner et il se sait attendu, confie David Chastan, le responsable du groupe France. J’espère qu’il va rester sur sa lancée. Dans la tête, il a montré qu’il pouvait répondre présent. On peut compter sur lui. Il aura à cœur de faire de bons Mondiaux, parce que ça fait deux ans qu’il loupe des grands rendez-vous (deux éliminations à Val-d’Isère aux Mondiaux 2009, forfait sur blessure aux JO de Vancouver, ndlr). »


SKI JEAN-BAPTISTE GRANGE

TESSA WORLEY

26 ans – Né le 10 octobre 1984, à Saint-Jean-de-Maurienne (Savoie) 1,80 m – 74 kg Spécialité : slalom Club : EMHM-SC Valloire Palmarès : 9 victoires en Coupe du monde ; bronze aux Mondiaux 07 Principaux résultats cette saison : 1er à Levi (Fin.), 1er à Schladming (Aut.), 1er à Kitzbühel (Aut.), 3e à Wengen (Sui.) Entrée en lice le 20 février

21 ans – Née le 4 octobre 1989, à Annemasse (Haute-Savoie) 1,58 m – 57 kg Spécialité : géant Club : EMHM Le Grand-Bornand Palmarès : 5 victoires en Coupe du monde Principaux résultats cette saison : 1re à Aspen (ÉU), 1re à Saint-Moritz (Sui.), 1re à Semmering (Aut.), 8e à Sölden (Aut.) Entrée en lice le 17 février

EN OR MASSIF MINI-WORLEY, MAXI-TALENT

L’éclosion de Tessa Worley au plus haut niveau correspond à une première arrivée à maturité. Car, à 21 ans, cette mini-géantiste (elle mesure 1,57 m) au maxi-talent a encore de la marge pour continuer à se bonier avec le temps. Connue jusqu’alors pour son inconstance, cette HauteSavoyarde d’origine australienne a gagné, cette saison, en régularité. Plus sereine, plus fluide et plus compacte, Worley ne bégaie plus son ski quand la pression s’intensifie. Une libération qui lui a permis d’enchaîner trois victoires de rang à Aspen (Col.), Saint-Moritz (Sui.) et Semmering (Aut.). Dossard rouge de leader de la Coupe du monde de géant en bonus. « J’ai un peu gagné en maturité, confirmet-elle. Pas forcément en raison de mon échec à Vancouver (16e), mais de

l’expérience que j’ai acquise au fil des saisons. J’ai analysé mes courses, et je me suis servie de mes erreurs pour bien préparer les Mondiaux. J’ai plein de rêves de gamin en tête. Cet hiver, j’en ai déjà réalisés pas mal. Mais une petite médaille, ce serait pas mal… » Dans le camp tricolore, sa suprématie ne souffre aucune contestation. « Tessa est au-dessus du lot en géant, souligne la slalomeuse Nastasia Voens. Elle réalise une saison magnifique et porte vraiment le groupe. J’espère que le titre mondial sera sa récompense de la saison. »

RICHARD SORT DU TUNNEL Si l’une commence à être mûre à seulement 21 ans, l’autre aura dû patienter 31 printemps avant de vivre le grand frisson d’une victoire en Coupe du monde. L’autre, c’est

Cyprien Richard, galérien de première dont la carrière aurait pu décoller bien plus tôt sans une avalanche de blessures (main paralysée, entorses des genoux droit et gauche, luxation des épaules, poignets en vrac…). Mais jusqu’au bout, le géantiste y a cru, mordicus. Avec foi en lui, abnégation et, depuis deux ans, l’aide d’un préparateur mental. « C’était une démarche novatrice, explique-t-il. Cela m’a permis de combler mes lacunes et de garder confiance en moi. » Vainqueur cette saison dans la Mecque d’Adelboden (Sui.), mais aussi 2e à Alta Badia (It.), Cyprien Richard a franchi un cap. « L’année dernière, souligne David Chastan, il était largement en tête lors de la seconde manche du géant des finales de Coupe du monde qui avaient lieu à Garmisch. Il sait donc qu’il peut bien skier ici… » •

LES AUTRES CHANCES FRANÇAISES THOMAS FANARA : 3e cette saison à Alta Badia (It.) et Adelboden (Sui.), « Tom-Pouce » peut se hisser sur le podium. Entrée en lice le 18 (géant). NASTASIA NOENS : révélation de la saison (3e à Flachau, Aut.), la Niçoise n’a rien à perdre. En lice le 19 (slalom). SANDRINE AUBERT : brillante l’an passé, à côté de ses skis cette saison. En lice le 19 (slalom). JULIEN LIZEROUX : handicapé par une blessure au genou, nul ne sait de quoi il est capable. En lice le 20 (slalom).

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À LA UNE 12

LINDSEY VONN

THE STAR IS VONN ! Vcitime d’une chute sans gravité la semaine dernière, Lindsey Vonn est arrivée diminuée aux Mondiaux. Seulement 7e du Super-G, l’Américaine est en manque de confiance à l’avant-veille de la descente. Portrait de LA star du ski. TEXTE > CHRISTOPHE COUVRAT PHOTOS > GEPA / PANORAMIC - STEPHANIE LAMY/ICON SPORT

e ses origines « Red Neck » elle ne garde pas grandchose. Rien d’ailleurs. Qu’il est loin son Minnesota natal, aussi riche en pistes noires que Garmisch-Partenkirchen en nuggets ! Du haut de ses 3 ans, les plaines de Saint Paul l’ennuient. Toute la famille (parents, sœur et frères) déménage, direction Vail et les montagnes du Colorado, près du Grand Canyon. Déjà, la petite Lindsey dompte son monde. Aujourd’hui, elle skie. Et sourit. Plutôt pas mal. À 26 ans, l’Américaine caracole au sommet des pistes. Et de la com’. Huit sponsors se l’arrachent pour un pactole annuel proche des 2 millions d’euros.

D

Inédit dans le monde de la spatule. La récente série de photos en maillot de bain pour Sports Illustrated et un morphing très convaincant de la fameuse scène de jeu de jambes de Sharon Stone dans Basic Instinct, l’ont propulsée audelà des cimes.

ELLE EN VEUT ENCORE PLUS... Née Kildow, Vonn tire un trait sur son passé. Réservée et timide à ses débuts – enveloppée même, osent certains – l’Américaine écrit l’histoire de son sport au côté de Thomas Vonn, son mari depuis 2007 et laborieux traceur de piste dans des courses de deuxième division : « Il me console », souffle-t-elle. De quoi ?

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Championne olympique de descente à Vancouver, double championne du monde à Val-d’Isère en 2009 (descente et Super-G), Vonn a déjà tout gagné. Mais en veut encore plus, même si elle manque cruellement de confiance depuis son arrivée à Garmisch. Pour preuve, cette descente d’entraînement réalisée hier… en anorak et pantalon ! Leader de la Coupe du monde de ski alpin dans trois disciplines (supercombiné, descente, Super-G), la nouvelle fiancée de l’Amérique peut voir venir. Vonn affiche déjà 39 victoires en Coupe du monde au compteur, alors qu’il lui reste encore quelques belles années au plus haut niveau. Aujourd’hui, seul compte son palmarès. Marquer l’histoire. Vonn s’affirme en solitaire et choisit ses amis. Exit Julia Mancuso. L’autre bimbo des pistes lui fait de l’ombre. Place à Maria Riesch, moins glamour mais tout aussi performante. Vonn pousse même le vice jusqu’à s’installer, l’hiver, en Autriche. À deux pas de Riesch, sa meilleure ennemie… ! •

CV

LINDSEY VONN (NÉE KILDOW) 26 ans – Née le 18 octobre 1984, à Saint Paul (Minnesota) Réside à Vail (Colorado) 1,78 m - 68 kg Nombre de courses disputées : 259 Nombre de podiums : 74 Nombre de victoires : 39 PALMARÈS : médaillée d’or olympique 2010 de la descente, bronze au Super-G ; championne du monde 2009 en descente et Super-G ; vice-championne du monde 2007 en descente et Super-G.



ENJEU 14

KIM CLIJSTERS

RETOUR VERS LE FUTUR Numéro un mondiale en 2003, la Belge Kim Clijsters – lauréate du dernier Open d’Australie – est en passe de retrouver son trône, si elle se hisse, aujourd’hui, en demifinales de l’Open GDF Suez. Après deux ans de retraite ! PHOTO > CORINNE DUBREUIL/ABACAPRESS.COM

27 ans, vous êtes à deux doigts de ravir la place de n° 1 mondiale à Caroline Wozniacki (8 515 points contre 8 655). Y pensez-vous, vous qui avez déjà occupé ce rang en 2003 ? Je ne vais pas mentir en vous disant que je n’y prête aucune attention. Quand tu es si près du but, tu attends ça. Mais je ne serai pas déçue si ça ne se passe pas maintenant. Honnêtement, je suis concentrée sur d’autres objectifs, plus précis, à atteindre durant la saison. Mais si ça doit se faire, ce serait drôle de l’avoir accompli au cours de ma seconde carrière.

À

Redevenir numéro un après avoir mis votre carrière entre parenthèses

(de 2007 à 2009) aurait tout de même une saveur particulière… Je ne pense pas. Avant ma retraite, cette première place était synonyme de consécration, car la première fois, c’est toujours spécial. J’étais beaucoup plus jeune. Je devais aussi me faire ma place au milieu de grands noms, comme les sœurs Williams et Lindsey Davenport.

< CE SERAIT DRÔLE DE L’AVOIR ACCOMPLI AU COURS DE MA SECONDE CARRIÈRE. >

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Aujourd’hui, je pense que Caroline vit un peu la même situation que moi à l’époque.

Et devenir no 1 mondiale au milieu d’un tournoi, c’est rare, non ? J’avoue que c’est quand même marrant de se dire que l’on joue un tournoi, comme d’habitude, et que l’on peut vous annoncer, d’un seul coup, que vous êtes no 1 mondiale. Si cela arrive ici à Paris, ce serait un bel exploit. Pourquoi êtes-vous justement venue à Paris, et pas allée à Stuttgart, par exemple ? Déjà, c’est un tournoi qui m’a réussi par le passé (victoire en 2004, ndlr). Ensuite, c’est un beau court. C’est un plaisir d’y jouer. C’est assez petit, mais très cosy aussi. C’est le souvenir que j’en gardais après avoir joué ici en 2004. Et puis, c’est près de chez moi. Nous sommes même venus en voiture jusqu’ici. Vu la proximité, plusieurs membres de ma famille sont descendus à Paris.

Amélie Mauresmo est la nouvelle directrice du tournoi. Que vous inspire sa reconversion ? C’est marrant de voir une ex-joueuse et amie restée impliquée dans le tennis, et continuer à avoir un tel impact dans le sport, en France. Mais franchement, quand je la vois, je n’ai vraiment pas l’impression d’avoir aff aire à un directeur de tournoi ! Mais ça ne m’étonne pas non plus, car elle a toujours été très professionnelle sur les courts, comme en dehors. Aujourd’hui, elle s’appuie sur ses connaissances et son expérience de joueuse. C’est toujours un gros bonus d’avoir ce bagage et ce passé quand on endosse de telles responsabilités. •

RETROUVEZ L’OPEN GDF SUEZ

CE WEEK-END EN DIRECT SUR


EN DIRECT SAMEDI À 22H30 CHAMPIONNAT DU MONDE DE BOXE WBA POIDS LOURDS-LÉGER (FRANCE)

STEVE HÉRELIUS VS YOAN PABLO HERNANDEZ (CUBA)

TNT (CANAL 8), CANALSAT (CANAL 35), NUMERICABLE (CANAL 8), ADSL (CANAL 8), TÉLÉPHONIE 3G

avec Patrick Timsit et Richard Berry

DIRECT8.FR


TÊTE D’AFFICHE 16

< NOTRE OBJECTIF EST D’ALLER AU BOUT DANS CETTE LIGUE DES CHAMPIONS. >

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FOOTBALL

ÉRIC ABIDAL

“COMPLIQUÉ, MAIS PAS IMPOSSIBLE” Toute l’Europe du football attend le choc de mercredi prochain entre Arsenal et Barcelone. Très en vue avec le Barça ces dernières semaines, Éric Abidal attend lui aussi ce rendez-vous avec impatience. D’autant que la reconquête de la Ligue des champions reste l’objectif prioritaire du club, après son échec de la saison passée en demi-finale. PROPOS RECUEILLIS PAR > MARC BENOIST PHOTOS > MANUEL BLONDEAU/ICON SPORT

omment abordez-vous ce rendez-vous entre les deux équipes qui développent actuellement le meilleur jeu d’Europe ? C’est vrai que la particularité d’Arsenal est de développer un style de jeu très espagnol. C’est une équipe qui n’a pas peur de jouer. Elle veut conserver le ballon, un peu comme on le fait à Barcelone. La saison dernière, le match aller à Arsenal n’avait pas été facile. On avait eu un grand Ibrahimovic avec nous, qui avait fait la diff érence. Notre objectif est d’aller au bout dans cette Ligue des champions. Ça passera par un bon résultat à Arsenal. Ce sera compliqué, mais pas impossible.

C

Selon vous, Barcelone aura-t-il un avantage psychologique compte tenu de votre victoire de la saison dernière ? On a de bons souvenirs par rapport au match retour, la saison dernière (Barcelone s’était imposé 4-1, ndlr).

Mais chaque saison est différente. On sait que la moindre petite erreur ne pardonnera pas face à une équipe du calibre d’Arsenal. L’absence de Samir Nasri, qui est le meilleur joueur d’Arsenal, va-t-elle vous aider ? Pour eux, c’est un coup dur. Samir est un joueur très important à la fois dans l’entre-jeu et dans la surface, car il marque des buts. Malheureusement, il s’est blessé alors qu’il était en très grande forme. Mais Arsenal a aussi un banc exceptionnel. Samir sera absent à l’aller. Mais j’espère qu’il se remettra bien pour être là au retour. Êtes-vous surpris par la dimension prise par Samir Nasri depuis quelques mois ? Pas du tout. Samir, c’est un gagnant, un bosseur. Il a toujours cru en lui. Il avait démontré ses capacités à Marseille. Il a su s’imposer dans un grand club européen. Il joue régulièrement et fait souvent la différence. Il a gagné

en confiance, d’autant que son entraîneur, Arsène Wenger, compte énormément sur lui. Ça lui a permis d’exploser. En équipe de France, il est également devenu un joueur important. Arsenal s’était intéressé à vous lorsque vous étiez encore à Lille. Travailler avec un coach de la trempe d’Arsène Wenger, est-ce quelque chose qui aurait pu vous plaire ? Bien sûr. Arsène Wenger est un entraîneur qui a été beaucoup critiqué malgré toutes les belles choses qu’il a pu faire. Il est à la tête d’une grosse écurie européenne depuis longtemps et dieu sait que ce n’est pas facile à gérer. Il a confiance en ses joueurs. On sent bien, à chaque fois qu’Arsenal joue, qu’il y a la petite recette Arsène Wenger qui est mise en place. Ses hommes essaient de la respecter. Quand vous avez été sollicité par les Gunners, en 2004, pourquoi ne pas avoir franchi le pas ? Quand j’étais à Lille, ça m’aurait plu de signer à Arsenal. Mais j’avais encore des paliers à franchir à l’époque. Le fait, finalement, de signer à Lyon m’a permis de continuer ma progression et d’en être là où je suis aujourd’hui. Barcelone n’est-il pas finalement son principal rival en C1 ? Non, on ne peut pas dire ça. La Ligue des champions est une compétition très relevée. Personnellement, j’ai déjà eu la chance de la gagner,

mais ce fut au terme de beaucoup d’efforts, car les matchs sont d’une énorme intensité. Rien ne nous sera donné même si tout le monde nous voit déjà gagnants. On a la chance d’être actuellement sur une bonne dynamique. La confiance est là. Il faut continuer à enchaîner les victoires. Le reste viendra. À titre personnel, comment jugez-vous votre évolution au sein du club catalan ? Cela fait un moment que je suis bien. Tant mieux. Mais le plus important est de rester solides collectivement et de continuer à produire notre jeu. •

LA C1 SORT DE SON HIBERNATION Après dix semaines de trêve, la Ligue des champions reprend ses droits au stade des huitièmes de finale, seule partie de la compétition en deux temps. Les 15 et 16 février auront lieu les quatre premiers 8es de finale aller, parmi lesquels le choc Arsenal-Barça (le 16). Une semaine plus tard, place aux quatre autres avec, notamment, Lyon-Real Madrid, Manchester United-Marseille et Inter-Bayern. Les matchs retour seront également en deux temps. Les 8 et 9 mars, puis les 15 et 16 mars.

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INCONTOURNABLE 18

< CETTE VICTOIRE DOIT NOUS DONNER DE LA CONFIANCE COLLECTIVE ET INDIVIDUELLE. >

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FOOTBALL

FRANCE 1 - BRÉSIL 0

LE PLEIN DE CONFIANCE Si la copie rendue par l’équipe de France, mercredi face au Brésil, n’a pas été parfaite (1-0), elle reste, en tout cas, fertile en promesses. Surtout lorsqu’il s’agit d’un cinquième succès de rang pour des Bleus (bien) engagés sur la voie de la reconstruction. PROPOS RECUEILLIS PAR >M.B., P.T. ET S.L. (RMC SPORT) PHOTOS > ALEXIS RÉAU

L

a France a fait le plein de confiance en s’imposant face au Brésil (1-0). Tour d’horizon, avec les principaux acteurs de la soirée de mercredi, des enseignements à tirer de ce succès de prestige.

BON POUR LE MORAL «C’était important de continuer sur cette dynamique de victoires, estime Éric Abidal. C’est une bonne chose d’avoir battu des équipes comme le Brésil ou l’Angleterre. On est en progrès depuis que l’entraîneur a pris l’équipe. Il y a un nouveau style de jeu. Chacun amène sa pierre à l’édifice. » Pour Laurent Blanc, « même si ce succès n’apporte pas de point à l’équipe de France dans la course à la qualification, il doit nous donner de la confiance collective et indivi-

LIVE TENNIS

duelle. J’espère que l’on saura s’en servir pour la qualification à l’Euro. » Idem pour Florent Malouda, qui pense que « c’est un gros plus pour la confiance. On commence l’année d’une bonne manière, c’est très bon pour l’avenir. » Enfin, Karim Benzema, auteur de son 12e but en bleu, estime que « c’était important pour nos supporters ». Et d’ajouter : « Même si c’était un match amical, il faut gagner ces matchs de prestige. On a démontré que l’on pouvait rivaliser avec les meilleures équipes du monde. »

DES CIRCONSTANCES FAVORABLES «C’est toujours encourageant et satisfaisant de battre le Brésil, mais il ne faut pas oublier les circonstances qui ont été en notre faveur suite à l’expulsion d’un de leurs joueurs (Hernanes, ndlr), reconnaît

Hugo Lloris. Il ne faut donc pas s’enflammer. » Le sélectionneur de l’équipe de France admet également que l’expulsion d’Hernanes a changé la physionomie de la partie. « Cette victoire aurait eu plus de valeur à onze contre onze. Mais l’arbitre a décidé d’exclure le Brésilien. Cela nous a facilité la tâche. »

LA PALME À BENZEMA Interrogé sur la performance du buteur du soir, Karim Benzema, Laurent Blanc a loué son comportement. « Il a fait un grand match. J’espère surtout que vous aurez remarqué qu’il est dangereux à chacune de ses prises de balle. » Interviewé par le site de la Fédération française de football, Zinédine Zidane, présent au Stade de France, a, lui aussi, salué la prestation de Benzema : « Karim, je lui rabâche souvent les choses à Madrid. C’était bien. Dans le jeu, il a été exceptionnel, dans ses accélérations, ses remises… »

UNE DÉFENSE SOLIDE Même s’il ne souhaitait pas faire du cas par cas, Blanc a reconnu que Philippe Mexès avait effectué un « grand

match ». Lloris ? « Il a fait la parade qu’il fallait quand il le fallait. » Rami ? « Il a été à la hauteur. » Et de conclure sur le sujet : « C’est tout le bloc qui a été solide. C’est intéressant, car quand on est en reconstruction, il faut s’appuyer sur une défense solide. »

LE CAS GOURCUFF Sorti sous les sifflets, Yoann Gourcuff a connu une fin de soirée difficile. « Je ne juge pas le niveau d’un joueur en fonction des sifflets, a commenté Laurent Blanc, à l’issue de la rencontre. Même s’il doit faire plus, je l’ai trouvé dans le tempo. Sa prestation m’a satisfait. Je l’ai trouvé au diapason de l’équipe. » •

LE PROGRAMME DES BLEUS Vendredi 25 mars : LuxembourgFrance (éliminatoires Euro 2012) Mardi 29 mars : France-Croatie (amical) Vendredi 3 juin : Biélorussie-France (éliminatoires) Lundi 6 juin : Ukraine-France (amical) Jeudi 9 juin : Pologne-France (amical)

1/2 finales demain à 14h sur Eurosport et 15h20 sur Direct 8, Finale dimanche à 14h30 sur Eurosport et Direct 8.


ENJEU 20

L’ANNEE TRINH-DUC ? Très bon contre l’Écosse, le demi d’ouverture du XV de France défie les Irlandais, ce dimanche à Dublin (16 heures), avec l’envie de guider les Bleus sur la route d’un deuxième Grand Chelem consécutif. À sept mois de la Coupe du monde, le Montpelliérain veut aussi s’affirmer comme le maître à jouer des Tricolores. TEXTES > AURÉLIEN BROSSIER (AVEC LAURENT DEPRET) PHOTO > FRANCK FIFE/AFP

rançois Trinh-Duc n’est pas du genre envieux. Pourtant, lorsqu’on évoque les destins internationaux de Zinédine Zidane ou Nikola Karabatic, deux des plus grands patrons du sport collectif tricolore, l’ouvreur du XV de France ressent comme un « léger » manque : « Champion du monde, c’est un rêve, confie-t-il, le regard

F

pétillant. Je signe tout de suite ! » Le triomphe du handballeur montpelliérain en Suède, le mois dernier, lui donnerait presque des complexes : « Ce qu’il réalise à son poste et à son âge est merveilleux. Il a un palmarès interminable. Moi, juste une petite ligne de champion du monde, ça me suffi t ! Avec Zidane, Karabatic fait partie de ces joueurs

Direct Sport n°5 • Vendredi 11 février 2011

qui sont présents lors des grands événements, qui savent élever leur niveau de jeu et montrer qu’ils sont les meilleurs du monde. » À 24 ans, l’ouvreur de Montpellier ne domine pas encore la planète rugby. Mais à sept mois de la Coupe du monde en Nouvelle-Zélande, celui qui fêtera sa 24 e sélection, dimanche contre l’Irlande, à Dublin, s’affirme petit à petit comme le maître à jouer du XV de Marc Lièvremont. Excellent samedi sur la pelouse du Stade de France (SDF) contre l’Écosse (34-21), François Trinh-Duc a convaincu. Autorité, puissance, sérénité, le SDF a vu un vrai patron.

UN RÔLE « CASSE-GUEULE » L’avènement attendu et espéré du Héraultais est une excellente nouvelle. Surtout dans un rôle d’ouvreur aussi important que « casse-

gueule » pour ses prédécesseurs. « C’est un poste à responsabilité, reconnaît l’intéressé. Il y a l’aspect stratégique. On doit réfléchir à notre projet de jeu et connaître les faiblesses de l’adversaire. » Marc Lièvremont a rapidement décelé ces aptitudes chez le Montpelliérain. À seulement 21 ans, le jeune Trinh-Duc est propulsé dans le grand bain à Murrayfield, contre l’Écosse (6-27). Il n’a pas oublié ses premiers pas chez les Bleus. « Je suis arrivé sur la pointe des pieds, raconte-t-il. Tout était nouveau pour moi : le jeu, le niveau, les conférences de presse auxquelles je n’étais pas habitué. Aujourd’hui, j’ai mûri. J’ai plus d’expérience à mon poste. Mais même si j’ai encore une petite marge de progression, il me reste encore pas mal de boulot. » Ses détracteurs pointent du doigt


RUGBY < IL FAUT DE L’AMBITION. ON A UNE BELLE PAGE À ÉCRIRE. JAMAIS L’ÉQUIPE DE FRANCE N’A ÉTÉ SACRÉE CHAMPIONNE DU MONDE. POURQUOI PAS NOUS ? > son jeu au pied. « Je pense avoir évolué dans ce secteur, mais c’est une étiquette que j’aurai durant toute ma carrière. J’assume. Je travaille le jeu au pied tous les jours. Je ne bute pas en club car il y a meilleur que moi. J’ai d’autres arguments. »

LE TRAUMATISME ALL BLACKS Au sein du XV de France, Marc Lièvremont apprécie son engagement, ses plaquages et son jeu de passe. D’autant qu’à l’arrière, Damien Traille sait lui aussi trouver les espaces. « Damien m’apporte une solution de 5/8e (deuxième ouvreur, ndlr) en soulageant éventuellement François Trinh-Duc par son jeu au pied », explique le sélectionneur des Bleus. En lui accordant très vite sa confiance, Marc Lièvremont n’a pas toujours facilité la tâche de son no 10.

Car s’il fut absent lors de la débâcle face aux Australiens l’automne dernier (16-59) en raison d’une blessure, il était bel et bien présent lors de la catastrophique tournée d’été dans l’hémisphère Sud (défaites contre l’Afrique du Sud et l’Argentine). Et ce n’est même pas son pire souvenir avec le maillot bleu. « Je garde en mémoire la défaite face aux Blacks, à Marseille (39-12, le 28 novembre 2009). Ce jour-là, on avait reçu une leçon de rugby. » L’ouvreur n’avait pas été épargné : « La critique avait été facile à mon égard, enchaîne Trinh-Duc. Ce sont des choses qui marquent mais qui aident à se forger un caractère, à grandir. » Même s’il a composé, à ses débuts, avec la concurrence de David Skrela, François Trinh-Duc a toujours béné-

ficié de la confiance de Lièvremont. « François a réellement pris les clés du camion. Il s’est comporté en big boss », soulignait le sélectionneur il y a un an, après France-Irlande (33-10). Lorsqu’il se remémore ses débuts, l’intéressé parle carrément de « privilège » : « C’est une chance d’avoir été mis en avant alors que je n’avais pas vraiment le niveau international. Le sélectionneur sentait peutêtre que j’avais un potentiel. J’ai essayé de montrer qu’il avait raison à chacune de mes sorties. Il faut sans cesse prouver et se remettre en question. J’essaie de ne rien lâcher. »

MARQUER L’HISTOIRE Sauf blessure ou improbable catastrophe, François Trinh-Duc – qui vient de prolonger de trois ans son contrat avec Montpellier – formera, avec Morgan Parra, la charnière du XV de France lors du Mondial néo-zélandais. Une occasion rêvée pour le no 10 de marquer l’histoire de son sport : « Il faut avoir de l’ambition, assure-t-il. On a une belle page à écrire. Jamais l’équipe de France de rugby n’a été sacrée championne du monde. Pourquoi pas nous ? » •

GARE AU PIÈGE IRLANDAIS Vainqueurs de l’Écosse (34-12), samedi dernier au Stade de France, les Tricolores se rendent à Dublin dimanche (16 heures) pour y défier l’Irlande. Les joueurs de Declan Kidney, qui ont battu l’Italie (13-11) dans la douleur, auront à cœur de donner une autre image devant leur public. « On peut penser qu’on aura une équipe bien meilleure contre nous, avance Marc Lièvremont. À nous de l’être aussi. »

COMPOSITION DU XV DE FRANCE Poitrenaud – Huget, Rougerie, Traille, Médard – Trinh-Duc, Parra – Bonnaire, Harinordoquy, Dusautoir, Pierre, Nallet, Mas, Servat, Domingo.

PROGRAMME DE LA 2e JOURNÉE Samedi 12 février Angleterre-Italie (15 h 30) Écosse-Pays de Galles (18 heures) Dimanche 13 février Irlande-France (16 heures)

PARTENAIRES OFFICIELS

annecy2018.com

CANDIDATURE FRANÇAISE AUX JEUX OLYMPIQUES ET PARALYMPIQUES D’HIVER 2018

SUPPORTEURS


ENJEU

HANDISPORT 22

ARNAUD ASSOUMANI

EN GRANDES LONGUEURS Champion et recordman du monde de saut en longueur, le mois dernier en Nouvelle-Zélande, Arnaud Assoumani, 25 ans, vise déjà plus haut. En 2012, il espère participer à la fois aux JO de Londres, et aux Jeux paralympiques. Une première dans l’histoire. PROPOS RECUEILLIS PAR > AURÉLIEN BROSSIER PHOTO > STEPHANE KEMPINAIRE / DPPI

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uand et comment êtes-vous venu à l’athlétisme ? Après avoir pratiqué pas mal de sports, comme la natation, le basket, le tennis de table, j’ai fait de l’athlétisme à 11 ans. Naturellement, j’ai eu envie de me diriger vers le saut en longueur. C’est ce qui me plaisait lorsque je regardais les JO ou les Championnats du monde à la télévision. Est-ce difficile pour vous de parler de votre handicap au bras ? Ce n’est pas tabou. Mais on parle souvent plus de mon handicap que de ce

que je fais tous les jours. Ça devient gênant car j’ai l’impression que je ne suis plus sportif, mais handicapé (il est né ainsi, ndlr). Quels souvenirs gardez-vous des JO paralympiques 04 et 08, où vous avez été médaillé d’or à la longueur ? Jamais je n’avais imaginé que je pourrais disputer les Jeux à 18 ans. Au niveau humain, je ne m’attendais pas à ce que ce soit aussi sympa. Ma médaille d’or en saut en longueur est l’un des deux moments les plus forts de ma carrière. Mais ce n’est pas le seul. La médaille de bronze conquise l’an

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passé aux Championnats de France élite valide, à Bercy, est mon meilleur souvenir sur le plan sportif.

Est-ce différent de se mesurer aux valides ? Je vais là où il y a le plus de concurrence. Je m’éclate. C’est ce qui me fait progresser. J’ai besoin de ça. Lorsque je suis en handisport, ce n’est pas stimulant de gagner avec 90 centimètres d’avance. Je ne connais pas mes limites. Aujourd’hui, 8 mètres, ça ne me fait pas peur du tout (son record homologué est de 7,58 mètres). On dit que vous souhaitez désormais être le premier athlète à participer à la fois aux JO valides et paralympiques de Londres 2012… C’est un pari, un rêve qui s’est transformé en objectif. C’est le challenge que je me suis fixé depuis des années. Après Pékin, j’ai vu ma marge

de progression et je me suis dit que ce n’était plus utopique. J’étais à 90 centimètres des minima, c’est énorme, mais je m’en rapproche. Je suis persuadé d’y arriver. Quand on se lance un objectif, il faut l’assumer. Et surtout y croire. •

LA TÊTE ET LES JAMBES En marge de ses activités sportives, Arnaud Assoumani réserve une place de choix à ses études. Et pas n’importe lesquelles. L’athlète est actuellement en quatrième année à Sciences-Po. « J’aimerais travailler dans l’entreprenariat ou dans la communication. Plein de choses m’intéressent. En tout cas, c’est une chance de pouvoir me former. C’est super-enrichissant. Il faut en profiter. »


félicitons Arnaud pour son saut Nous

qui va

plus loin

EDF 552 081 317 RCS PARIS, 75008 Paris – Photo : Geoffroy de Boismenu –

qu’une simple performance sportive.

Bravo à Arnaud Assoumani pour sa médaille d’or en saut en longueur au championnat du monde d’athlétisme handisport. Au-delà de cette médaille décrochée en Nouvelle-Zélande, Arnaud veut transformer son résultat en qualification pour les Jeux Olympiques de Londres 2012 dans la catégorie des valides. Pour Arnaud, les seules limites qui existent sont celles que l’on se fixe. Nous le soutenons pleinement dans son projet.

Retrouvez le Team EDFTM sur edf.com

L’énergie est notre avenir, économisons-la !


EXTRÊME 24

127 LE SURVIVANT

HEURES

Il a survécu six jours, coincé dans une crevasse, le bras emprisonné sous un rocher de quelques centaines de kilos. Aron Ralston, escaladeur américain, est revenu de l’enfer. Danny Boyle raconte son incroyable histoire dans son dernier film, 127 heures. En salle le 23 février. TEXTE > GEOFFROY BRESSON PHOTOS > CHUCK ZLOTNICK/OPULENCE STUDIOS

e 26 avril 2003, Aron Ralston, alpiniste chevronné de 27 ans, part en randonnée dans le Blue John Canyon (Utah). L’Américain est seul. Il n’a prévenu personne, n’a pas de portable. Et tandis qu’il grimpe à l’intérieur d’une gorge de plus en plus étroite, Aron se suspend à un rocher coincé dans cet entonnoir. Mais celui-ci se décroche sous son poids et sa main droite est écrasée entre le bloc de pierre de près d’une demi-tonne et la paroi. Il restera coincé 127 heures, soit environ 6 jours, avec très peu d’eau et quasiment rien à manger… C’est le calvaire d’Aron que Danny Boyle, le réalisateur de Slumdog Millionaire, raconte dans son dernier film, justement intitulé 127 heures. Un long-métrage qui a déjà provoqué des dizaines d’évanouissements de spectateurs lors de ses premières diffusions mon-

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diales. Coup de pub ? En partie. Car le moyen qu’a utilisé Aron Ralston pour se « libérer » fait tout aussi froid dans le dos que nombre de scénarios hollywoodiens.

LE DERNIER RECOURS Interviewé il y a quelques jours dans l’émission Sept à huit, sur TF1, il raconte sa « mésaventure », un crochet à la place de la main droite. « Le 1er jour, j’ai essayé d’utiliser mon couteau pour enlever des éclats de rocher. Impossible. Le 2e jour, j’ai pensé à me tailler les veines et en finir. » Aron raconte comment il a imploré Dieu, Allah, Bouddha et même le diable : « J’ai fait tout l’annuaire. J’ai crié, hurlé de douleur. Et puis, j’ai décidé de ne pas intenter à ma vie. » 3e jour. Le prisonnier décide finalement d’utiliser son couteau pour se… couper l’avant-bras. « En fait, dès la

première heure, je savais que j’allais devoir le faire. Mais je ne voulais pas. C’était la dernière hypothèse. » Il ne sent alors même plus la douleur : « Je savais que ce n’était pas elle qui allait me faire mourir. » Sans eau, l’Américain se déshydrate. Alors, pour survivre, il est contraint de boire son urine. « J’ai trempé mon dernier sandwich dedans, lâche cet ingénieur de formation, le pire de ma vie. » Heureusement, son calvaire touche à sa fin. Étape par étape, il réussit finalement à se couper l’avantbras. Les chairs, les os, puis les nerfs. « J’ai esquissé un sourire ! Un moment d’extase. Je savais que j’allais bientôt sortir de ce tombeau. » Le survivant marche ensuite 11 km pour rejoindre sa voiture. Un garrot serré autour du membre mutilé. Aron Ralston a raconté son histoire dans un livre : Plus fort qu’un roc, paru en 2005. Aujourd’hui, il fi xe parfois un piolet à la prothèse qui a remplacé son avant-bras pour gravir l’un des 47 sommets de plus de 4 000 mètres situés dans le Colorado. Il a fait le Kilimandjaro et compte s’attaquer à l’Everest. « Mon bras ne me manque pas, conclut-il. Je l’ai laissé là-bas, mais je n’ai rien perdu. J’ai gagné le droit de vivre. » Un homme revenu de l’enfer plus fort qu’il n’y avait été entraîné… •


NO LIMIT

“127 HEURES” Film biographique britannicoaméricain, réalisé par Danny Boyle et coécrit avec Simon Beaufroy, d’après le document d’Aron Ralston, Plus fort qu’un roc (éd. Michel Lafon). Sortie en France prévue le 23 février. Durée : 1 h 34. Principaux acteurs : James Franco, Clémence Poésy, Kate Mara Téléchargez l’application Direct Flash sur votre iPhone.

Direct Direct flash

Visionnez la bande annonce b ban an

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TOP MODEL 26

< FAIRE PLAISIR À LA PERSONNE QU’ON AIME RIEN QU’UN SOIR DANS L’ANNÉE, C’EST VRAI QUE C’EST RINGARD ! >

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3e MI-TEMPS

VALENTINE, JE T’AIME ! Cette joliette en noir et blanc ne se prénomme pas du tout Valentine, mais Laura, pas plus que celle, haute en couleur, qui partage ma vie. Ce titre est juste là pour vous encourager à ne pas oublier votre « amoureuse », lundi prochain ! TEXTE > STÉPHANE CHAUMET PHOTOS > JAN WELTERS/MARIE JO 2011

amais, au grand jamais ! Pour rien au monde vous ne fêteriez la Saint-Valentin. C’est ringard et/ou mercantile et/ou convenu et/ou tout un tas de choses très moches ! Faire plaisir à la personne qu’on aime rien qu’un soir dans l’année, c’est vrai que c’est ringard. Et en matière de mochetés – sortez dans la rue, allumez votre télé… – il y a pire. Si, régulièrement, vous lui offrez un bijou caché dans un bouquet de fleurs en tête à tête au restau, vous pouvez zapper, le cœur léger. Mais si la dernière attention que vous avez eue remonte à l’époque où vous la draguiez (une fraise Tagada à la récré ?), réagissez et agissez. Juste une fois, pour voir. La dernière ? Qu’en pense-t-elle, justement, la personne que vous aimez ? Si elle

J

partage votre aversion, tout va bien. Mais si elle attend depuis quelques lustres que vous lui offriez, par exemple, des perles de pluie venues de pays où il ne pleut pas (la sotte !), un petit geste sera le bienvenu.

PLAISIR D’OFFRIR, JOIE DE RECEVOIR D’abord un conseil : si l’on considère que fleurs-bijoux-restau-lingerie (de la marque Marie-Jo, comme sur ces photos, www.mariejo.com) c’est toute l’année, oubliez-les le 14 février. Pensez beau, grand, audacieux ; faites dans l’anticonventionnel. Et pensez soldes aussi, puisqu’ils s’achèvent le lendemain. LA bonne idée du moment pour mademoiselle ou madame ? Une télé 3D. Idéale pour ne rater aucun « Plus belle la vie » et – insistez bien là-dessus à l’heure de l’échange

de cadeaux – lui faire perdre des kilos, grâce à la Wii 2 (quand elle sera sortie), elle vous permettra de suivre le Tournoi des VI Nations ET la Coupe du monde de rugby 2011 ou de revoir tous les chefs-d’œuvre tridimensionnels que vous avez adorés (Robocop, Piranha, Meurtres à la Saint-Valentin pour être raccord, etc.). N’hésitez pas non plus à taper dans ce qui se fait de moins en moins mais reste excitant, l’outillage, de type perceuse-visseuse-dévisseuse, taille-haie, scie circulaire… Toujours utiles et décoratifs, elle vous les prêtera avec joie. Top du top, qui amorce un retour en force (si, si) et ravit – la pub nous le martèle à longueurs de spots – la ménagère qui sommeille en chaque femme : l’électroménager. La liste des plai-

sirs est longue : elle débute par le fer à repasser antitartre et peut s’achever en couleur et en silence avec un aspirateur (sans sac, c’est les soldes !), en passant par l’ultrapratique et fort utile pour le couple, épilateur électrique.

BOULEVERSEZ LE QUOTIDIEN ! Enfin, ne négligez aucune des petites attentions qui bouleversent le quotidien : rentrez tard du boulot, ruez-vous sur le frigo pour y prélever une première bière (l’abus d’alcool est dangereux quand même !), vautrez-vous sur le canapé et ne faites rien, mais devant la télé. Deux conséquences. 1. Elle ne vous parlera plus jamais de la SaintValentin. 2. À moins d’un miracle, vous avez toutes les chances d’être seul le 14 février 2012 ! •

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TRIBUNE VIP 28

TOMER SISLEY

TETE BRULEE Il court, pilote des bolides, multiplie les cascades et saute dans le vide ! Pourtant, sur les scènes de Largo Winch, Tomer Sisley ne s’est jamais fait doubler. Alors que le deuxième volume de la décoiffante adaptation de la BD de Francq et Van Hamme sort mercredi prochain, le comédien nous raconte sa passion pour le sport. PROPOS RECUEILLIS PAR > VINCENT GUILLOT PHOTO > CÉDRIC ARNOLD

nfant, étiez-vous déjà casse-cou ? Je n’ai jamais aimé le sport pour le sport. L’athlétisme, le foot, le rugby, ça ne me branchait pas. Gagner un match, courir le plus vite, ça ne me faisait pas vibrer. J’ai toujours adoré ce qui était ludique, car le sport m'est arrivé par le jeu. Moi, tu me proposes demain une partie de « ballon prisonnier », je suis ouf ! C’est la première fois que je me suis vu en héros.

E

Vous avez pratiqué le krav-maga, le grappling : comment êtes-vous venu aux sports de combat ? J’ai fait du karaté, comme beaucoup de gamins. J’avais un coup de pied de côté assez surprenant pour mon âge. J’ai arrêté du jour au lendemain, à cause d’une réflexion à la con du prof. Ensuite, j’ai fait de l’équitation pendant six ans. Un vrai cow-boy ! Il fallait toujours que je prenne le cheval le plus sauvage, que je dompte un lion ! En fait, c’est le défi qui m’intéresse. J’ai fait du saut d’obstacles, souvent sans selle. Sinon, j’adore le ski, spécialement le saut de bosses. Je suis pilote d’hélico, de voiture, de moto. Et je pratique le parapente, le base-jump.

Il y a une scène de chute libre impressionnante dans Largo Winch 2… C’était technique, on n’avait pas le droit à l’erreur. T’es plus dans la contrainte que dans le plaisir. Le plaisir, tu le prends dans les 10 dernières secondes du saut, quand t’as arrêté de travailler. Sur un saut, tu as 30 secondes pour travailler. Ensuite, on se sépare et on ouvre le parachute. En 30 secondes, il faut qu’on trouve la bonne distance, qu’on se place dans le bon angle. Tout cela se joue à 15 centimètres près, et si tu te plantes, tu perds une heure pour recommencer. Pour cette scène, j’ai sauté 111 fois ! Avez-vous eu peur du danger ? Je devais passer tout près du cameraman et, à 200 km/h, si on se touche, c’est fini pour nous deux. Mais je n’ai jamais eu peur. On l’avait bien préparé et on était concentrés.

< JE SUIS UN ACHARNÉ, JE NE LÂCHE JAMAIS LE MORCEAU. >

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Juste après le premier Largo Winch, vous avez eu un accident de ski de bosses qui a failli vous briser le dos… Ça m’a un peu traumatisé pour le saut de bosses. Je suis remonté sur des skis une demi-journée l’année d’après, je tremblais.

CV TOMER SISLEY 36 ans – Né le 14 août 1974, à Berlin

Vous êtes papa d’une petite Liv Shaya : devenir père vous a-t-il rendu plus prudent ? J’entends beaucoup de papas dire que, désormais, ils font attention… Moi je ne pense pas à ça. Comme je n’ai jamais eu l’impression – peut-être à tort – de prendre des risques inconsidérés, je n’éprouve pas aujourd'hui le besoin de les considérer. Quel sport pratiquez-vous en ce moment ? Je suis à fond dans la chute libre. Et je me suis mis à la boxe, car j’écris un film dans lequel mon personnage sera boxeur. Je débute et, pour la première fois, je ne suis pas à l’aise du tout. C’est d’ailleurs difficile, quand tu as pris l’habitude d’avoir des facilités, de te retrouver dans un domaine où tu galères. Mais je suis un acharné, je ne lâche jamais le morceau ! •

FILMOGRAPHIE SÉLECTIVE 2007 : Truands 2009 : Largo Winch 2011 : Largo Winch 2 SPECTACLE 2006 : Stand up 2007 : Casino de Paris SÉRIE TV 2007 : La Commune


AGENDA 29

À SUIVRE

EN DIRECT SUR

LA FIN DU TOUR MED... Parti mercredi de Maubec-Coustellet (84), le Tour méditerranéen s’achève ce dimanche, après 5 étapes, sur les pentes du mont Faron (83).

... ET LE DÉBUT DU TOUR D’OMAN Pour sa deuxième édition, le Tour d’Oman (du 15 au 20 février) propose 6 étapes, un total de 800 km de parcours et une grande variété de terrains. Vainqueur sortant, le Suisse Fabian Cancellara s’efforcera de conserver son titre.

GALA DES ARTS MARTIAUX La France rencontre la Chine, samedi, à Saint-Maur-des-Fossés (94), à l’occasion d’un grand Gala des arts martiaux. Au programme : démonstrations de techniques de kung-fu et de danse du lion, en présence de l’école de Laizhou, l’une des plus réputées de Chine.

STEVE “CENTURION” HERELIUS, LA FORCE TRANQUILLE TEXTES > GÉRALD MATHIEU PHOTO > AMANDINE NOËL/ICON SPORT

a pression ? Connaît pas. Pour la seconde fois consécutive, Steve Herelius, « Centurion », n’a pas choisi la facilité. Il y a six mois, c’est à Stuttgart que ce joli bébé, taillé dans le roc, s’est emparé de la ceinture mondiale de champion WBA, par intérim, des lourds-légers, face à l’Allemand Firat Arslan. Demain soir, c’est à Mülheim, dans la banlieue de Düsseldorf, que le Français remettra son titre en jeu contre un autre « régional de l’étape », le Cubain Yoan Pablo Hernández, exilé outre-Rhin depuis plusieurs années. « J’adore combattre à l’étranger, explique Herelius. J’aime que les gens me huent et soient tous contre moi ! Ça ne me pose aucun problème.

L

Au contraire, même, ça me motive et ça me fait gagner ! » Quitte à ne pas être prophète en son pays ? « Franchement, confie-t-il, ça ne me fait rien du tout. Ça ne me dérange pas de ne pas être connu plus que cela en France. »

UNE ÉCLOSION TARDIVE À 34 ans, Steve Herelius (21 victoires dont 12 par KO, 1 défaite, 1 nul) a connu une éclosion tardive. Ce n’est en effet qu’en 2002, une fois le bac et son CAP en poche, qu’il décide de passer pro. Un an plus tard, il décroche son premier titre national chez les lourds. Mais les places sont chères dans la catégorie reine. Après réflexion, le gaucher

C’est au Stade de France que sera donné, jeudi 17, le grand départ du 4L Trophy, plus important rallye étudiant sportif et humanitaire au monde (2 400 étudiants de 18 à 28 ans). Objectif : rallier Marrakech en dix jours (6 000 km) à l’aide d’un road book, une carte et une boussole.

de Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis) s’impose donc un régime draconien afin d’évoluer durablement dans la catégorie inférieure, celle des lourds-légers. Un choix judicieux, qui va lui permettre de se faire une place sur l’échiquier international. « Je ne nourris pas des rêves de grandeur, expliquet-il. Mes rêves, c’est la boxe, ma vie de famille et mes deux enfants. À partir du moment où je gagne ma vie, je ne demande rien d’autre. Je ne suis pas gourmand. » Pour espérer conserver sa ceinture, Steve Herelius devra toutefois faire preuve, demain, d’une belle appétence pour la gagne. « Il faut que je gagne, je n’ai pas le choix, admet-il. J’en ai envie, d’autant que ma préparation à Miami s’est déroulée sans accroc » (sous la férule du Cubain Roberto Quesada, ancien coach de Roberto Durán et Brahim Asloum). Sébastien Acariès, à la tête du team Asventure dont fait partie Herelius (aux côtés de N’Dam, Djelkhir, Sow…), y croit dur comme fer : « C’est un homme de défi. On peut avoir confiance en lui. » •

FRANCK FAUGERE / DPPI

Champion du monde WBA des lourds-légers depuis six mois, Steve Herelius, alias « Centurion », 34 ans, remet sa ceinture en jeu, demain en Allemagne, face à son challenger officiel, le Cubain Yoan Pablo Hernández. Portrait d’un boxeur français méconnu.

4L TROPHY

LES “AS” DU BASKET Les premiers quarts de finale de la Semaine des as ont eu lieu hier, à Pau. Suite du programme aujourd’hui, avant les demies de samedi (à 18 heures et 20 h 30) et la finale de dimanche (à 17 h 15). Huit équipes sont en lice : Roanne, Chalon, Cholet, Nancy, Gravelines, Hyères-Toulon, Pau-Lacq-Orthez et Villeurbanne.

Direct Sport n°5 • Vendredi 11 février 2011


AGENDA 30

VENDREDI 11 FÉVRIER

À NE PAS MANQUER 20h00 FOOTBALL Championnat d’Angleterre 2003-2004 20h30 BASKET Semaine des as/Nancy-Villeurbanne 20h35 RUGBY Top 14/18e j./La Rochelle-Toulouse 20h35 RUGBY Tournoi des VI Nations des – de 20 ans/ Irlande-France 21h00 GOLF British Open/Film officiel 2006 21h45 SKI FREESTYLE Champ. du monde/Slalom du supercombiné dames (All.) 22h15 TENNIS Tournoi ATP du Brésil, à Costa do Sauipe/1re demi-finale 23h30 ATHLÉTISME Meeting indoor de Düsseldorf (All.)

TENNIS FÉMININ : 19e OPEN GDF SUEZ Qui succédera à la Russe Elena Dementieva, vainqueur en 2010 ? Pour sa 19e édition, l’Open GDF Suez du stade Coubertin est plus ouvert que jamais, malgré la présence de Kim Clijsters (photo). Sur la lancée de sa victoire à l’Open d’Australie, la Belge – nouvelle numéro 2 mondiale – fait figure de favorite, elle qui a d’ailleurs déjà remporté le tournoi parisien lors de son unique participation, en 2004. Sauf grosse surprise, elle devrait donc être présente, ce vendredi, à l’occasion des quarts de finale.

ANTOINE COUVERCELLE / DPPI

13h45 SKI ALPIN Champ. du monde/Slalom du super-combiné dames, à Garmisch-Partenkirchen (All.) 14h00 SKI ALPIN Champ. du monde/Slalom du supercombiné dames (All.) 18h00 BASKET Semaine des as à Pau/Chalon - HyèresToulon 18h00 FOOTBALL Championnat d’Europe des – de 20 ans/ Italie-Allemagne 18h45 SAUT A SKIS Coupe du monde/Qualifications, à Vikersund (Nor.) 19h40 ÉMISSION « Les Spécimens » 19h45 CYCLISME Tour du Qatar/5e étape

11h45 1/4 de finale 15h00 1/4 de finale

ZOOM SUR LE CHAMPIONNAT DU MONDE WRC : RALLYE DE SUÈDE n a gagné sept titres de suite, on ne peut pas viser une deuxième place ! » Que les fans de Sébastien Loeb se rassurent. Alors que le Championnat du monde WRC reprend ses droits, à partir d’aujourd’hui, à l’occasion du Rallye de Suède, le pilote alsacien a toujours autant soif de victoires et de titres. Pour ce qui devrait être la dernière saison de sa carrière, la tâche s’annonce pourtant délicate. Après quatre années au volant

O

DIMANCHE 13 FÉVRIER 10h00 BIATHLON Coupe du monde/Poursuite 12,5 km messieurs, à Fort Kent (É-U) 11h00 SKI ALPIN Champ. du monde/Descente dames, à Garmisch-Partenkirchen (All.) 11h45 SKI ALPIN Champ. du monde/Descente dames (All.) 14h00 TENNIS Tournoi ATP de Rotterdam(P-B)/Finale 14h30 TENNIS Tournoi WTA de Paris-Coubertin/Finale 14h50 FOOTBALL Serie A/25e j./Brescia-Lazio Rome 15h30 ATHLÉTISME Meeting indoor de Gand (Bel.) 16h00 RUGBY Tournoi des VI Nations/Irlande-France 17h00 FOOTBALL Ligue 1 /23e j./Deux matchs

17h00 BASKET Semaine des as/Finale 17h25 FOOTBALL Bundesliga/22e j./Werder Brême-Hanovre 20h25 FOOTBALL Serie A/25e j./Juventus-Inter Milan 22h30 RALLYE Championnat du monde/Rallye de Suède/3e j. 22h40 GOLF Circuit européen/Open de Dubai/4e j. 23h00 BASKET NBA/Boston Celtics-Miami Heat 23h15 MAGAZINE « L’Équipe du dimanche » 23h30 FORMULE 1 GP Racing On Track 2011 23h45 MAGAZINE « After foot » (Brisbois-Courbis-Riolo)

Direct Sport n°5 • Vendredi 11 février 2011

en la personne de son équipier chez Citroën, Sébastien Ogier. Quatrième au classement des pilotes l’an passé, le pilote âgé de 27 ans disposera de la même voiture (qu’ils ont développée ensemble, tout au long de l’année passée) durant les treize manches de ce Championnat du monde. Le duel franco-français entre deux pilotes qui se respectent s’annonce palpitant. Tout le week-end sur

À NE PAS MANQUER 23e JOURNÉE DE L1 :

LILLE-TOULOUSE

GUY JEFFROY / DPPI

FRANCOIS BAUDIN/DPPI

«

de la C4 WRC, Loeb devra tirer le meilleur de son nouveau bolide, la Citroën DS3 : « En performances, ce n’est pas mal, assure-t-il. On a essayé de la développer au mieux. On a fait de bons essais. Le verdict, on l’aura en début de saison. Elle va être intéressante. » Outre les Finlandais Jari-Matti Latvala et Mikko Hirvonen (Ford), le septuple champion du monde devra également composer avec un concurrent de poids,

Brillants leaders du Championnat, les Lillois tenteront de renouer avec la victoire face à Toulouse, une semaine après avoir été tenus en échec à Auxerre (1-1). Au Stadium LilleMétropole de Villeneuve-d’Ascq (59), où les partenaires de Rio Mavuba ne se sont inclinés qu’une seule fois cette saison (3-1 face à l’OM), le TFC aura à cœur de confirmer la victoire acquise face à Monaco (2-0). Et si Toulouse créait la sensation de cette 23e journée de Ligue 1 en s’imposant chez les premiers de la classe ? 21h00 Lille-Toulouse


TÉLÉ-RADIO

SAMEDI 12 FÉVRIER 18h00 RUGBY Tournoi des VI Nations/Écosse-Pays de Galles 19h00 HANDBALL D1/13e j./Dunkerque-Cesson 19h00 FOOTBALL Ligue 1/22e j./Six matchs 20h25 BASKET Semaine des as/2e demi-finale 21h00 FOOTBALL Ligue 1/23e j./Saint-Étienne - Lyon 21h00 TENNIS Tournoi ATP de San José (Cal.) 21h05 PATINAGE DE VITESSE Championnats du monde Allround 23h45 MAGAZINE « After foot » (Brisbois-Courbis-Riolo) 01h15 BASKET NBA/New Jersey Nets-New York Knicks

À NE PAS MANQUERe

18 JOURNÉE DE TOP 14 :

STADE FRANÇAIS-BIARRITZ Privé de ses internationaux tricolores, mobilisés pour le match contre l’Irlande dans le cadre du Tournoi des VI Nations, Biarritz sera considérablement affaibli sur la pelouse du stade Jean-Bouin, pour y affronter le Stade français, à l’occasion de la 18e journée de Top 14. À la peine cette saison, les Stadistes tenteront d’en profiter pour décrocher une neuvième victoire en Championnat. La tâche ne sera pas simple pour les Parisiens, Biarritz restant sur deux beaux succès face à Agen (65-22) et Perpignan (23-21).

NICOLAS MOLLO/ ICON SPORT

10h50 SKI ALPIN Champ. du monde/Descente messieurs (All.) 13h35 FOOTBALL Championnat d’Angleterre/27e j./ Manchester Utd.-Manchester City 13h50 RUGBY Top 14/18e j./Toulon-Brive 14h00 TENNIS Tournoi WTA de Paris-Coubertin/1/2 finales 15h30 FOOTBALL Bundesliga/22e j./Bayern MunichHoffenheim 15h30 RUGBY Tournoi des VI Nations/Angleterre-Italie 16h00 FOOTBALL Premier League/27e j./ Arsenal-Wolverhampton 17h55 BASKET Semaine des as/1re demi-finale

20h30 St. fran.-Biarritz

ZOOM SUR LE WEEK-END TOUT-TERRAIN DE irect 8 retrouve, ce week-end, l’adrénaline du direct. Ce sont d’abord ces dames qui ouvriront le bal, samedi, à l’occasion des demi-finales de l’Open GDF Suez (lire p. 14). Aux commentaires, le duo Jean-Baptiste Bagaria-JeanPaul Loth, qui sera de nouveau sur la brèche, le lendemain, pour commenter la finale (diffusée dans le cadre d’un partenariat avec Eurosport). « Après le football, nous

ANTOINE COUVERCELLE/DPPI

D

poursuivons la déclinaison du sport au féminin sur Direct 8 ! », s’enthousiasme Thierry Cheleman, le directeur des sports de la chaîne. Samedi soir, nouveau gros temps fort avec le Championnat du monde WBA des lourds-légers, entre le Français Herelius et le Cubain Hernandez (lire p. 29). Alexandre Delpérier assurera en direct les commentaires, épaulé par Mahyar Monshipour et BertrandRégis Louvet. À noter que Direct 8

SUR VENDREDI 11 FÉVRIER

DEAN TREML/RED BULL CLIFF DIVING

“M80”, LE MAGAZINE DES SPORTS EXTRÊMES Prenez une bonne dose d’adrénaline avec Direct Star ! Les magazines les plus époustouflants vous plongent dans l’univers sensationnel des sports extrêmes. Les illuminés, accros au freestyle et aux défis les plus inattendus, repoussent leurs limites ainsi que les éléments aux quatre coins du globe. Émotion et frissons garantis pour le plus grand plaisir des yeux !

06h00 FITNESS - GYM DIRECT Présenté par Sandrine Arcizet

SAMEDI 12 FÉVRIER 06h00 FITNESS - GYM DIRECT Présenté par Sandrine Arcizet

18h40 AUTO - DIRECT AUTO Présenté par Grégory Galliffi

03h45 POKER - DIRECT POKER Présenté par Alexandre Delpérier

DIMANCHE 13 FÉVRIER 06h00 FITNESS - GYM DIRECT Présenté par Sandrine Arcizet

00h30 POKER - DIRECT POKER Présenté par Alexandre Delpérier

23H05

SAMEDI 12 FÉVRIER

proposera un avant-match très riche, avec les coulisses de la préparation de Herelius à Miami, ainsi qu’une intervention de Jean-Marc Mormeck.

SAMEDI 12 FÉVRIER 15h20 OPEN GDF SUEZ 22h30 RÉUNION DE BOXE 01h15 OPEN GDF SUEZ

DIMANCHE 13 FÉVRIER 14h30 OPEN GDF SUEZ

RADIO : À NE PAS MANQUER

RMC TOUT SCHUSS ! À l’occasion des descentes des Championnats du monde de ski, « L’Intégrale sport » de RMC s’installe, pour deux week-ends, à GarmischPartenkirchen (Allemagne) avec toute sa Dream Team ski. Jean-Luc Crétier, champion olympique de descente à Nagano, en 1998, Sébastien Amiez, vice-champion olympique de slalom en 2002 et ancien vainqueur du Globe de cristal de la discipline, ainsi que l’atout charme, Christel Pascal, vice-championne du monde de slalom en 2001, se succéderont au micro pour commenter en direct les exploits – que l’on espère nombreux – d’une équipe de France ambitieuse.

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