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ÉDITO
COUP D’ENVOI ..
COULISSES
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UN BON REMANIEMENT
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PIQUÉ TAILLE MANNEQUIN PIQUÉ Tout sourit Tout moment sourit en en ce moment à Gerard Piqué. Piqué. Non d’être content d’ être champion du l’Espagne, monde avec l’E spagne, du monde d’évoluer d’ évoluer au Barça et d’être d’ être le nouveau petit ami hidalgo de Shakira, le bel hidal go est la nouvelle éégérie gérie Mango. de la marque Man g o.
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I`
Après Coup de tête, À nous la victoire, Didier ou encore 3 Zéros, le 7e art s’apprête à voir débouler un nouveau film consacré au football. Et qui pourrait bien faire date. La semaine passée, le quotidien Le Parisien révélait qu’Olivier Dahan, réalisateur de La Môme, allait réunir, à partir du mois prochain, une véritable équipe d’artistes « galactiques » pour jouer dans une comédie consacrée au ballon rond. La compo d’équipe : Gad Elmaleh, José Garcia, Jean-Pierre Marielle, Franck Dubosc, Joeystarr, Omar, Ramzy. Ça promet du beau jeu.
À défaut de jouer pour de vrai, Pegguy Luyindula s’investit à fond dans le foot virtuel. Le joueur du PSG a créé, depuis trois mois, la MIA (Manifoot International Association), destinée à encadrer les fondus de foot sur console. Cette première fédération de jeu de football virtuel a pour objectif de créer et de mettre en avant une ligue de joueurs professionnels rémunérés, et de notoriété internationale. « C’est du sport, croyez-moi, c’est du e-sport ! s’enflamme l’ex-international. Vous avez déjà joué six heures de suite à des jeux vidéo ? Psychologiquement, sur la longueur, c’est vraiment dur. Et physiquement, vous finissez avec des courbatures aux mains et aux doigts. » À terme, Pegguy souhaite créer un championnat, avec un système de montée, de descente, ainsi qu’une coupe d’Europe.
REEBOK
Si l’on joue sur la métaphore, ce parachute accroché au dos de Lewis Hamilton et qui l’empêche de prendre son envol, c’est un peu l’équivalent d’un Vettel ou d’un Button qui lui barre la route du titre mondial depuis deux saisons. Seulement 4e l’an passé, le champion du monde 2008 s’est entraîné dur tout l’hiver pour rectifier le tir. Allez, plus que trois semaines à patienter avant l’ouverture de la saison, à Melbourne.
BECKHAM NE FAIT BECKHAM PL RECETTE US RECETTE PLUS Lors de so Lors sonn aarrivée rrivée au auxx États-Unis, États-Unis, des centaines assistéé à de medias avaient assist entraînement. son premier entra înement. Pour grand retour Pour son grand à Los Angeles, après après plusieurs assés plusieurs mois ppassés outre-Atlantique, outre-Atlanti que, David Beckham n’a attiré que que douze jjournalistes. ournalistes.
LA VIE DE CCHÂTEAU HÂTEAU Les na nageurs geurs Federica Pellegrini Pelle grini et Luca Marin d’emménager viennent d’emména ger dans 250 m2 situé dans uunn 250 situé aux Invalides. CClasse lasse !
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< GÉRALD MATHIEU, RÉDACTEUR EN CHEF > (redactiondirectsport@gmail.com)
G.PIQUÉ POUR MANGO
ardi, c’est Messi. Mercredi, c’est régalade aussi. Et dès la semaine prochaine, ce sera de nouveau l’orgie. Alors que la Ligue des champions n’en est qu’au stade, peu avancé, des huitièmes de finale, les belles affiches volent en escadrille. Barcelone-Arsenal, Tottenham-Milan AC, Real Madrid-Lyon, Manchester UnitedMarseille, Bayern Munich-Inter Milan. Quel régal ! Comme quoi, un bon remaniement permet toujours de relancer une machine mal huilée. En 1992, quand le système de groupes à huit équipes a fait son apparition, les conservateurs de tout poil « tiraient la gueule ». En 1997 puis en 1999, quand les vice-champions nationaux, suivis des troisièmes et parfois même des quatrièmes, ont été conviés à la table de cette Ligue des champions qui n’en portait plus que le nom, c’était soupe à la grimace à volonté. Mais au fil du temps, les grincheux se sont déridés et, aujourd’hui, il faut bien reconnaître le succès de la nouvelle formule. Même si ces huitièmes de finale étirés sur cinq semaines ne riment pas à grand-chose, les chocs au sommet sont légion. Le menu proposé, à chaque journée de Ligue des champions, contient au moins un savoureux met à se mettre sous la dent. Mardi, ce sont Barcelone et Arsenal qui régalent, dans un match retour qui ressemble à une finale avant l’heure. On en salive d’avance.
HORS-JEU • MARC LIÈVREMONT LIT ACTUELLEMENT LA BIO DE CHURCHILL.• JEAN-PIERRE PAPIN A JOUÉ AU BEACH SOCCER À MIAMI BEACH. • DAVID ET VICTORIA BECKHAM ONT ÉTÉ INVITÉS AU MARIAGE DU PRINCE WILLIAM. • NIKOLA KARABATIC AIMERAIT BIEN, UN JOUR, FAIRE DU CINÉMA. • SHIMON PERES A VISITÉ LE CENTRE D’ENTRAÎNEMENT DU REAL MADRID. • ZINEDINE ZIDANE A PASSÉ SES VACANCES D’HIVER À COURCHEVEL. • DAVID GINOLA S’ENTRAÎNE CINQ HEURES PAR JOUR POUR FAIRE BONNE FIGURE DANS L’ÉMISSION « DANSE AVEC LES STARS ».• CLÉMENT CHANTÔME, MEVLUT ERDING ET JÉRÉMY CLÉMENT ONT DÉJEUNÉ DANS UN RESTAU BRANCHÉ DE LA PORTE D’AUTEUIL. Direct Sport n°7 • Vendredi 4 mars 2011
© 2007 «GENGHIS KHAN - TO THE ENDS OF THE EARTH AND SEA» FILM PARTNERS. Tous droits réservés.
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EN BREF
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Fenerbahçe
Olympique lyonnais
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Milan AC
Manchester United
Olympique de Marseille
Bayern Munich
FC Liverpool
FC Barcelone
Real Madrid
LES CLUBS ROIS DU MERCHANDISING EN EUROPE
CHIFFRES
3 QUESTIONS À…
CÉDRIC MIGNON
XPB / ICON SPORT
T GOGNY
“NOUS SOUHAITONS NOUS RAPPROCHER DES RÉGIONS”
LA F1 ÉPARGNE BAHREÏN Le grand argentier de la Formule 1, Bernie Ecclestone, aurait dû percevoir au moins 29 millions d’euros de frais d’organisation du Bahreïn pour la tenue du Grand Prix. Or, en raison du contexte politique et social, la première manche de la saison 2011 a été annulée. Ecclestone a donc décidé d’épargner le roi du Bahreïn : « Je veux être loyal envers le roi, car il fait tout ce qu’il peut pour remettre les choses en ordre avec son peuple. » Le Britannique n’a aucun intérêt à se brouiller avec l’un de ses plus gros clients, d’autant que le Grand Prix pourrait très bien se disputer plus tard dans la saison, auquel cas le roi ne manquera pas de payer les frais liés à la course.
Direct Sport n°7 • Vendredi 4 mars 2011
Vous êtes directeur de la communication des Caisses d’Épargne. Pourquoi la Caisse d’Épargne a-t-elle décidé de se désengager du cyclisme et du football ? C’est le signe de notre volonté de réorienter nos actions de communication et de sponsoring sur des sports qui nous permettent d’être plus proches des régions. L’olympisme et ses valeurs correspondent bien à ce que nous sommes, et surtout à la forme de notre groupe, composé de dix-sept caisses régionales. Cela nous permet de soutenir à la fois des sports olympiques d’hiver et d’été. Quel est votre engagement auprès d’Annecy 2018 ? Depuis le début, nous soutenons la candidature
Le cabinet allemand Sport+Markt a publié les résultats d’un rapport sur le merchandising du football européen pour la saison 2009-2010. La vente des produits dérivés a connu une croissance de 6 % par rapport aux derniers chiffres de 2008 et les cinq principaux championnats du Vieux Continent (Espagne, Angleterre, Italie, Allemagne, France) ont cumulé 631 M€ de recettes. En France, l’OM suscite toujours un fort engouement. Classé 5e derrière de grands noms comme le Real Madrid, Barcelone, Liverpool ou le Bayern, Marseille devance les deux clubs milanais ou encore Manchester United. Lyon figure en 9e position, alors que le PSG « est très loin » dans ce classement, selon Peter Rohlman, auteur de l’étude. À noter que Chelsea et Arsenal sont également absents du top 10.
d’Annecy activement. Nous espérons que de ville candidate, elle sera retenue le 6 juillet. Nous n’avons d’ailleurs pas arrêté de soutenir les organisateurs, même quand cela allait moins bien. L’affaire de dopage impliquant Valverde a-t-elle accéléré votre retrait du cyclisme ? Nous soutenions une équipe, et nous cherchions, les dix dernières années, à développer la notoriété de la marque Caisse d’Épargne, ce qui a bien fonctionné. Aujourd’hui, nous sommes très fiers de soutenir des sports qui nous semblent plus sains. L’affaire Valverde n’est pas l’argument essentiel. Je ne saurais dire quelle place elle a tenu dans nos décisions, mais ça n’a pas été neutre. • < PROPOS RECUEILLIS PAR JÉROME THOMAS >
1,2 MILLION €
C’est le salaire annuel brut de l’attaquant de l’OM, André Ayew. Rien de notable jusqu’ici, sauf que l’international ghanéen de 21 ans, meilleur buteur de Marseille depuis le week-end dernier, à égalité avec Lucho Gonzalez (6 buts), n’est que le… 15e salaire du club, après l’avoir pourtant doublé l’été dernier.
5,8 MILLIONS € Le quotidien russe Tvoï Den rapporte que Terek Grozny, club de première division, ambitionne de recruter la star brésilienne Ronaldo, retraité depuis le 14 février. Le club tchétchène n’en est pas à son coup d’essai, puisqu’il a déjà enrôlé la légende néerlandaise Ruud Gullit pour entraîner cette formation tchétchène. Grozny est donc prêt à payer le double Ballon d’or 5,8 M€ pour un contrat d’un an et demi.
7,2 MILLIONS € C’est le salaire annuel qu’aurait proposé un autre club russe, Anzhi Makhachkala, au milieu de terrain de l’AC Milan, Gennaro Gattuso. S’il acceptait l’offre, Gattuso deviendrait le joueur le mieux payé de Russie. L’ancien Lyonnais Juninho est également convoité par le club du Daghestan.
KIYOSHI OTA/GETTY IMAGES
MERCHANDISING : L’OM DANS LE TOP 5 EUROPÉEN LE PETIT ÉCRAN REDEMANDE DU TENNIS Adam Helfant, directeur du circuit mondial masculin, a expliqué, dans les colonnes du quotidien américain USA Today, que le nombre d’heures de retransmissions télévisées des tournois de l’ATP avait augmenté de 26 % entre 2009 et 2010. Les Masters 1000 ont également battu tous leurs records d’audience l’an dernier. Federer, Nadal, Djokovic, Murray, Soderling, Monfils, Tsonga… il y en a aujourd’hui pour tous les goûts !
DORTMUND A LA COTE L’action du Borussia Dortmund s’est envolée, lundi, à la Bourse de Francfort. C’est l’un des effets immédiats de la victoire du club de la Ruhr face au Bayern Munich, le week-end dernier (3-1). Seul club allemand coté en Bourse, Dortmund avait vu son action prendre jusqu’à 11,43 % dans la matinée. Depuis le début de l’année, il s’est envolé de 18,24 %, contre 5,26 % pour le Dax, l’indice des 30 valeurs vedettes de la place francfortoise.
UN CHÈQUE EN BLANC POUR KAKÁ ! Selon le quotidien espagnol Marca, le club russe Rubin Kazan aurait envoyé un chèque en blanc au Brésilien du Real Madrid, Kaká. Libre à lui d’y apposer la somme qu’il veut pour définir son salaire. Lors d’une première approche, Kazan aurait déjà proposé 45 M€ au club madrilène.
BUSINESS
USAIN BOLT, MĂ&#x160;ME PRIX POUR DOUBLE RATION
Comme lâ&#x20AC;&#x2122;annĂŠe dernière, les organisateurs du meeting dâ&#x20AC;&#x2122;athlĂŠtisme Areva de Saint-Denis offriront 181 000 â&#x201A;Ź Ă Usain Bolt, pour quâ&#x20AC;&#x2122;il participe Ă cette 8e ĂŠtape de la Ligue de diamant. Mais cette fois, la ďŹ&#x201A;èche jamaĂŻquaine ne sâ&#x20AC;&#x2122;alignera pas sur le 100 m. Il disputera le demi-tour de piste (200 m) avec le Français Christophe Lemaitre, champion dâ&#x20AC;&#x2122;Europe de la distance en juillet dernier.
PAS DE PRIME ABUSIVE AU STADE RENNAIS Leader de la Ligue 1 pendant une journĂŠe après sa victoire contre Lens (2-0), samedi dernier, le Stade rennais nâ&#x20AC;&#x2122;en tombe pas pour autant dans la surenchère des primes Ă la victoire accordĂŠes aux joueurs, comme il est de coutume dans de trop nombreux clubs, Ă lâ&#x20AC;&#x2122;issue dâ&#x20AC;&#x2122;une victoire probante. Le milieu de terrain breton JĂŠrĂ´me Leroy a tentĂŠ, sans succès, dâ&#x20AC;&#x2122;obtenir une double prime de son prĂŠsident, Patrick Le Lay. Il lui a expliquĂŠ ÂŤ quâ&#x20AC;&#x2122;il a vraiment de la chance dâ&#x20AC;&#x2122;avoir un groupe jeune. Car normalement, câ&#x20AC;&#x2122;est la double prime Âť, rapportait le quotidien Ouest-France lundi. Sauf quâ&#x20AC;&#x2122;Ă Rennes, les primes ne sont jamais accordĂŠes après une rencontre, mais ďŹ xĂŠes dès le dĂŠbut de saison. Ă&#x20AC; lâ&#x20AC;&#x2122;inverse, Jean-Claude Dassier, le prĂŠsident de lâ&#x20AC;&#x2122;Olympique de Marseille, a accordĂŠ ce privilège Ă ses joueurs, dimanche, après leur victoire Ă Nancy (2-1). ÂŤ Ah, le bon vieux temps ! Âť, doit penser JĂŠrĂ´me Leroy, ancien Marseillais.
LA LIBYE INQUIĂ&#x2C6;TE LA JUVENTUS La Juventus Turin ne va pas fort. Mal en point sportivement, le club piĂŠmontais est ĂŠgalement suspendu Ă la crise en Libye. La sociĂŠtĂŠ libyenne LaďŹ con est actionnaire Ă auteur de 7,5 %, et les dirigeants du club craignent que ses capitaux soient saisis en cas de chute du rĂŠgime de KadhaďŹ .
DICKSON AIDE CHRISTCHURCH
PASCAL ALLEE/DPPI
PHILIPPE PERUSSEAU / ICON SPORT
EN BREF
Le marin nĂŠo-zĂŠlandais Chris Dickson a vendu aux enchères un de ses bateaux, un Sealegs aux couleurs des All Blacks. Les bĂŠnĂŠďŹ ces de la vente (120 000 euros), qui a eu lieu Ă Paris, seront reversĂŠs intĂŠgralement aux enfants et familles de Christchurch, victimes du sĂŠisme qui a frappĂŠ la ville nĂŠozĂŠlandaise, le 22 fĂŠvrier.
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GAËL CLICHY
“AVEC LAURENT BLANC ET ARSÈNE WENGER, ON PROGRESSE !”
Q JOURNALISTE SUR À 42 ans, Alexandre Delpérier est le Monsieur Sport de Direct 8. Journaliste tout-terrain et multimédia, il est réputé pour son franc-parler et ses entretiens sans concession. Désormais, vous retrouverez son interview cash chaque vendredi dans les colonnes de Direct Sport.
DE GROSSES ÉQUIPES ONT PRIS DES VALISES AU CAMP NOU, CONTRE LE BARÇA. IL FAUDRA DONC METTRE AU FOND LES OCCASIONS QU’ON AURA. GAËL CLICHY
RETROUVEZ LE BLOG D’ALEXANDRE DELPÉRIER SUR DIRECT8.FR Direct Sport n°7 • Vendredi 4 mars 2011
Vos supporters sont-ils impatients de vous voir remporter un titre ? Oui. Ils nous attendent et nous mettent aussi la pression. Mais c’est une bonne pression. Ici, à Arsenal, et plus généralement en Angleterre, les supporters sont à fond derrière nous. Vous n’êtes qu’à 4 points du leader, Manchester United, avec un match en moins. Pensez-vous au titre ? Oui, bien sûr. On y pense, mais c’est encore loin. Si samedi on gagne contre Sunderland, on ne sera plus qu’à 1 point d’eux. En tout cas, on a les joueurs pour faire la diff érence. Et dans le foot, tout peut aller très vite ! Ce titre ne se jouera qu’entre Manchester United et vous ? Attention à Chelsea, quand même (les Blues sont à 8 points d’Arsenal, ndlr), ils sont là. Et puis, regardez, Manchester vient de perdre Rio Ferdinand sur blessure, Vidic est suspendu. En trois week-ends, tout peut être différent. Mais notre principal adversaire, ce sera nous. Êtes-vous plus forts que les années précédentes ? On gagne plus de matchs à l’extérieur, mais, surtout, on a eu un déclic lors de notre victoire à domicile, face à Chelsea (3-1). Chaque gros match que tu gagnes te rend plus fort. Aujourd’hui, cette victoire est devenue notre match référence. De-
ALEX MORTON / ACTION IMAGES / FLASH PRESS
PAR ALEXANDRE DELPÉRIER
uand on est engagé dans trois compétitions (Premier League, Ligue des champions, Cup), en favorise-t-on une plus qu’une autre ? Choisir serait le meilleur moyen de passer à côté de certains matchs. Toutes sont importantes.
puis, d’ailleurs, on n’a pas cessé de progresser. Finalement, notre seule fausse note, c’est cette finale de la Carling Cup perdue face à Birmingham (1-2). Et vous, comment jugez-vous vos propres prestations ? Je suis à l’image de l’équipe. Mais il y a surtout l’apport de Samir Nasri. Il joue beaucoup pour l’équipe et fait de gros eff orts défensifs, ce qui nous rend plus forts. C’est comme à Barcelone : chaque joueur est concerné par la tâche défensive. Revenons à ce match plein face à Barcelone, et votre victoire 2-1 en 8e de finale aller de la C1… Ils sont tellement forts ! Peu d’équipes ont su monopoliser le ballon chez nous comme ils l’ont fait. On a su démontrer, en revenant dans la partie, que mentalement, on était costauds. Mais reconnaissons qu’on a eu un peu de chance, car ils auraient pu marquer plus… Comment s’annonce le match retour au Camp Nou ? Difficile, d’autant plus qu’ils
International français, Gaël Clichy, 25 ans, évolue à Arsenal depuis 03-04.
marquent toujours chez eux. De grosses équipes ont pris des valises au Camp Nou… Il faudra donc mettre au fond les occasions qu’on aura, mais aussi accepter que ce sont eux qui auront le ballon et nous qui courrons après. Mais je suis certain qu’après leur défaite du match aller, ils auront une petite appréhension. Et l’équipe de France ? C’est toujours un pur bonheur d’être appelé. Porter le maillot bleu, c’est très important pour moi. Je veux faire partie de ce groupe et m’inscrire dans la durée. Un mot sur l’apport de Laurent Blanc ? Alou Diarra et Marouane Chamack m’en avaient parlé, mais sa maîtrise et la confiance qu’il arrive à communiquer sont impressionnantes. Avec lui, comme avec Wenger, on progresse. Il m’a redonné goût à bien défendre. J’apprends beaucoup. •
À LA UNE 10
ENTRETIEN EXCLUSIF AVEC LEO MESSI
EN RECONQ
Direct Sport n°7 • Vendredi 4 mars 2011
FOOTBALL < ON VEUT MARQUER L’HISTOIRE DU FOOTBALL AVEC CETTE ÉQUIPE. >
Lionel Messi affiche des statistiques impressionnantes cette saison (27 buts en 26 matchs de Liga), lui qui carbure à un but par match depuis un an et demi ! En exclusivité pour Direct Sport, l’attaquant du FC Barcelone s’exprime, à quelques jours d’un 8e de finale retour de Ligue des champions qui s’annonce explosif, face à Arsenal (2-1 pour les Gunners à l’aller). PROPOS RECUEILLIS PAR > HAKKIE-TIKKIE MÉDIA PHOTOS > ALFAQUI / ICON SPORT
ionel, lorsque vous regardez les images du match de la saison dernière, à quoi pensez-vous (4-1 pour le Barça face à Arsenal, lors du quart de finale retour de la Ligue des champions, avec un quadruplé de Messi à la clé) ? C’est top de revoir ces buts. C’était une nuit très spéciale. Je me souviens qu’on s’est tous regardés lorsque les Gunners ont ouvert la marque en se disant : « Qu’est-ce qui ne va pas ? » Du coup, quand j’ai marqué au bout de vingt minutes, c’était un tel soulagement ! Honnêtement, je pense que chaque but était incroyable. Ils font partie des plus beaux que j’ai inscrits dans ma vie. Je suis plutôt fier de ma performance cette nuit-là…
L
Du coup, tout le monde s’attend à ce genre de perf mardi soir… Moi aussi j’ai envie d’une nuit mémorable. Peu importe qui marque. Du moment que nous progressons vers les quarts de finale, je suis content. Ce sera dur de marquer quatre fois, mais je vais tout faire pour.
UETE
Étiez-vous déçu après la défaite de l’aller (victoire d’Arsenal 2-1) ? J’étais très frustré après ce match. Je n’ai pas parlé pendant vingtquatre heures. Jusqu’au lendemain ! Je déteste perdre des matchs, surtout qu’on méritait mieux. Ça m’est égal de penser qu’on méritait plus la victoire qu’eux ou que nous étions la meilleure équipe sur ce match. On ne peut s’en prendre qu’à nous-mêmes pour ne pas avoir marqué plus d’un but. La tactique défensive adoptée par les Gunners lors de ce match vous inquiète-t-elle ? Je suis sûr qu’Arsenal jouera différemment de la saison dernière. Je pense qu’ils ont beaucoup appris de
ce match. On sait qu’on aura souvent le ballon et dès qu’on en aura l’opportunité, on marquera. Mais je ne suis pas nerveux par rapport à cela. Je sais qu’on en sera capables et je pense qu’on sera assez forts pour battre Arsenal avec plus d’un but d’écart. A-t-on vu quelques-uns des points faibles du Barça à l’aller ? Je ne sais pas si on peut les appeler « points faibles », mais on a vu une équipe de Barcelone fragile quand elle ne marque pas. On sait qu’on peut se créer au moins 5-6 énormes occasions de but par match. Mais si on ne cadre pas, on peut déchanter. C’est ce qui s’est passé à Londres. On a tellement tenté de remporter ce match qu’on a échoué à défendre proprement, et on a été punis. Quels seront les points clés du match retour ? On n’a pas d’autre option que d’attaquer du début à la fin du match. Je suis sûr qu’on va tout faire pour les « mater ». Mais on sait aussi qu’Arsenal est une bonne équipe, car monsieur Wenger connaît très bien le football. Quels joueurs d’Arsenal pourraient évoluer sous le maillot du Barça ? C’est difficile de ne pas parler de Cesc Fabregas, qui est le moteur de l’équipe. Je suis sûr qu’il a envie de revenir jouer ici et faire partie intégrante du Barça. Comme dans ses jeunes années. Je serais content de le voir ici. Je pense aussi que Robin van Persie (forfait pour ce match, ndlr) est un super-attaquant, mais si vous pensez que c’est un joueur qui doit signer ici, il faut poser la question au manager ! À quel point seriez-vous affecté de vous faire éliminer par Arsenal ? Cela m’est égal qu’on se fasse élimi-
Direct Sport n°7 • Vendredi 4 mars 2011
À LA UNE 12 < J’ADORE L’ATMOSPHÈRE SPÉCIALE QUI RÈGNE EN LIGUE DES CHAMPIONS. DÈS QUE L’HYMNE EST JOUÉ, JE RESSENS UN SURPLUS D’ÉNERGIE. >
Quel est le plus important : gagner la Liga ou la Ligue des champions ? Remporter la Liga veut dire que vous êtes le meilleur d’Espagne. Remporter la Ligue des champions signifie que vous êtes le meilleur en Europe. C’est un sentiment vraiment très particulier. Et puis, j’adore l’atmosphère spéciale qui règne dans cette compétition. Dès que l’hymne est joué, je ressens toujours un surplus d’énergie et je cherche à montrer mon meilleur football. Que diriez-vous de terminer la saison avec un triplé en poche (Liga, Coupe du roi, Ligue des champions) ? J’adore gagner des titres ! Je ne pense pas que l’un d’entre nous soit usé à l’idée de remporter des matchs. On joue pour tout gagner. On veut marquer l’histoire avec cette équipe… Vous allez retrouver le Real Madrid en Liga (le 14 avril) et, pourquoi pas, en finale de la Coupe du roi et en finale de la Ligue des champions… J’aime cette idée ! Mais honnêtement, on n’attend pas de jouer le Real sur les trois tableaux. La seule chose qui compte est qu’on soit là. Peu importe l’adversaire. Mais ce sera plutôt drôle, car les matchs contre le Real sont toujours spéciaux… Vous avez inscrit énormément de buts cette saison. En quoi peut-elle être la meilleure de votre carrière ? Pour être honnête, je suis surpris par le nombre de buts que j’ai marqués. Je ne sais pas si je pourrai continuer ainsi tout au long de la saison. Les gens me demandent comment je fais, mais je ne sais pas quoi répondre. On met beaucoup de pression sur l’adversaire et on se crée beaucoup de chances de marquer. Je suis très confiant et j’aime jouer au football.
Mais pourrait-elle être la meilleure saison de votre carrière ? Tout dépend du nombre de titres. Si on en ramène trois et que je marque plus de 50 buts sur l’ensemble de la saison, alors oui, sans aucun doute, ce sera la meilleure. Quelle est l’influence de Pep Guardiola sur votre état de forme ? Il a été d’une grande inspiration pour moi. Il aime avoir un œil sur chaque joueur et il est très attentif. J’ai beaucoup appris de lui. Je lui parle de tout. Grâce à lui, je suis plus régulier. Êtes-vous satisfait qu’il ait prolongé d’une année au Barça ? Bien sûr ! Toute l’équipe est contente qu’il reste avec nous. Nos récents succès lui doivent beaucoup. Que vous inspire la course au titre de meilleur buteur européen que vous livrez avec Cristiano Ronaldo ? C’est impressionnant. Il marque à quasiment tous les matchs. Il me semble qu’on se suit de près. Je crois que c’est bien pour le championnat et pour les clubs d’avoir deux joueurs comme ça, qui marquent beaucoup de buts. J’aimerais finir pichichi (meilleur buteur du championnat d’Espagne) mais, comme je l’ai dit précédemment, les titres collectifs restent l’objectif principal. Tout le reste n’est que du bonus. Certains disent que vous êtes le Alfredo di Stefano du XXIe siècle et d’autres, comme Jorge Valdano (directeur général du Real), disent qu’il s’agit de Cristiano Ronaldo ? Cela m’est complètement égal. Le point de vue du Real est tout à fait normal… On peut s’y attendre. Les médias et les supporters aiment toujours comparer les joueurs du passé aux joueurs actuels. Mais c’est sûr, je suis flatté qu’on parle de moi en ces termes-là. Je veux marquer l’histoire du football et je serai ravi que l’on compare un jour les futures stars à moi. C’est un grand honneur que d’être au même niveau qu’un joueur comme Alfredo di Stefano. Il a tellement fait pour le football. •
Direct Sport n°7 • Vendredi 4 mars 2011
DAVID RAMOS/GETTY IMAGES
ner par Arsenal ou le Rubin Kazan. Si on se fait sortir aussi tôt de la Ligue des champions, ce sera une déception. On a l’ambition de ramener la coupe. On était si déçus de se faire sortir en demi-finale la saison passée que là, on veut aller au bout. Ce serait génial de terminer la saison par une finale à Wembley (le 28 mai).
DEUX POIDS LOURDS EN DANGER Battus à domicile lors de leur 8e de finale aller face à Tottenham (0-1) et au Shakhtar Donetsk (2-3), le Milan AC et l’AS Roma vont tenter de renverser la situation. Ce qui est loin d’être gagné. es temps sont durs pour les clubs italiens engagés en Ligue des champions. Lors des huitièmes de finale aller, le Milan AC, l’AS Roma et l’Inter Milan ont tous trois vacillé à domicile. Un zéro pointé qui pourrait même virer au fiasco total, si aucun club transalpin ne parvenait à renverser la tendance lors des matchs retour qui seront – cela va de soi – disputés à l’extérieur. Mardi prochain, c’est d’abord l’AS Roma qui tentera de sauver sa peau en Ukraine. Un déplacement périlleux face au Shakhtar Donetsk, qui ne cesse de monter en puissance sur l’échiquier européen. Actuel leader de son championnat, le club du président Rinat Akhmetov ne sort pas de nulle part, puisqu’il a remporté la Ligue Europa en 2009. Deux saisons plus tard, le Brésilien Douglas Costa et le reste
L
de la bande ont gagné en épaisseur. Les quarts de finale leur tendent les bras. Pour le Milan AC, l’affaire semble aussi mal embarquée. Mercredi, et en l’absence de son capitaine Gennaro Gattuso, suspendu cinq matchs après avoir « pété les plombs » face à l’entraîneur adjoint anglais Joe Jordan, le club lombard risque gros. Les Spurs sont actuellement en pleine « bourre », malgré leur faux pas récent face à la modeste formation de Blackpool, en championnat (1-3). Cinquièmes de la Premier League derrière Manchester United, Arsenal, Manchester City et Chelsea, les protégés de Harry Redknapp veulent prolonger l’embellie en Ligue des champions. Quant à l’Inter Milan, troisième club italien engagé en C1, son cas sera examiné de près la semaine suivante à Munich, face au Bayern.
FOOTBALL
ARSENAL, COMME L’OMBRE D’UN DOUTE Battus le week-end dernier par Birmingham, en finale de la Coupe de la Ligue (1-2), les joueurs de Wenger se rendent mardi à Barcelone rongés par les blessures et les incertitudes. Un déplacement qui s’annonce, du coup, très périlleux… TEXTE > CLÉMENT ZAMPA PHOTO > JOE GIDDENS/PA PHOTOS/ABACAPRESS.COM
e devait être le match de leur renaissance. Un tremplin vers le titre de champion d’Angleterre et la Ligue des champions. Mais cette finale de Coupe de la Ligue, perdue 2-1 contre Birmingham, a, au contraire, replongé Arsenal dans ses turpitudes historiques. Depuis la Cup, en 2005, les Gunners ne savent plus gagner. Et la manière avec laquelle ils ont une nouvelle fois laissé échapper ce titre, après la finale de la Ligue des champions 2006 et celle de la Coupe de la Ligue 2007, a de quoi inquiéter, à quelques jours de leur huitième de finale retour contre Barcelone. « Pour être honnête, je ne m’attendais pas à ce qu’on perde ainsi », avoue Marouane Chamakh. Car les Londoniens ont laissé filer le match dans la dernière minute, sur une incroyable mésentente entre Laurent Kosciel-
C
ny et le gardien Wojciech Szczesny. « L’un et l’autre sont totalement dévastés, assure Arsène Wenger. Nous devons les soutenir et les aider. C’est à cela que sert une équipe. »
WALCOTT ET VAN PERSIE FORFAITS En Angleterre, la presse s’en donne à cœur joie et s’acharne sur les carences du club londonien – pourtant 2e du championnat et facile vainqueur de son 8e de finale de la Cup (5-0 contre Leyton Orient) –, à commencer par une défense trop friable et un gardien inexpérimenté. Mais c’est surtout le mental du groupe, toujours aussi jeune, qui pose problème. Quand ils ne sont pas attendus, les protégés d’Arsène Wenger sont capables de battre n’importe qui. Barcelone, la meilleure équipe d’Europe, en a fait les frais en Ligue des cham-
pions, le 16 février dernier (2-1). Mais quand la rencontre est décisive, ils semblent dépassés par l’enjeu. Les défaites contre Chelsea (0-2), Tottenham (2-3) et Manchester (0-1) en championnat, et donc Birmingham ce week-end, en témoignent. À ces incertitudes s’ajoutent les blessures de deux joueurs clés, qui
manqueront forcément, à Barcelone, mardi. Robin van Persie, l’homme en forme de ce début d’année, out pour les trois prochaines semaines, et Theo Walcott, qui souffre toujours d’une entorse à la cheville. Les « Gunners » pourront en revanche compter sur les retours d’Abou Diaby et de Cesc Fabregas. Ils ne seront pas de trop. •
TÊTE D’AFFICHE 14
FABIEN BARTHEZ
PIED AU
PLANCHER Grand absent de la Super Finale du Trophée Andros, qui aura lieu demain, au Stade de France, Fabien « gentleman driver » Barthez s’est investi à fond, depuis quatre ans, dans le sport automobile. Une passion à mi-chemin entre loisir et compétition. Interview. PROPOS RECUEILLIS PAR > GÉRALD MATHIEU PHOTOS > FRÉDÉRIC LE FLOCH/DPPI - BERNARD BAKALIAN
rande attraction de la saison dans la catégorie « voiture électrique », Fabien Barthez ne retrouvera pas le Stade de France, demain, à l’occasion de la Super Finale du Trophée Andros. Victime, il y a dix jours, d’une fracture du talon, l’ex-« Divin Chauve » suivra l’événement des tribunes. En attendant d’être remis sur pied, l’ancien gardien de but international revient sur ses quatre dernières années consacrées à sa nouvelle passion : le sport automobile.
G
Êtes-vous déçu de ne pas participer à la grande finale du Stade de France ? Oui, forcément, c’est une déception. Ça m’a fait un peu mal au début, mais ça fait partie des choses de la vie. Et il ne faut pas oublier que le Trophée Andros reste avant tout un loisir, un amusement. Votre déception est-elle comparable à ce que vous ressentiez lorsque vous déclariez forfait pour un match ? Oh non ! Ça n’a strictement rien à voir.
C’est incomparable. Le football passait au-dessus de tout.
Chaque fois que je suis sur un circuit, je ne sais pas à quoi m’attendre.
Justement, comment abordez-vous cette « seconde carrière » dans le sport automobile ? Le sport auto reste une seconde passion, un plaisir. Pas une priorité, comme pouvait l’être le football.
Quelles sont les spécificités de la conduite sur glace ? Conduire sur glace, c’est vraiment destiné aux gens qui aiment la glisse. Ça procure de super-sensations. Mais contrairement au pilotage sur circuit, là, il faut conduire complètement à l’envers ! Même un mec comme Olivier Panis, qui conduit sur glace depuis cinq ans, m’a avoué ne pas encore avoir complètement bien pigé le truc. Mais moi, ce qui me plaît par-dessus tout, c’est l’état d’esprit qui règne.
Quel bilan tirez-vous de cette première saison sur le Trophée Andros ? C’est d’abord et avant tout une belle aventure humaine, avec de l’échange et du plaisir. J’ai découvert cette course lors d’un reportage pour TF1 (il y est consultant, notamment pour AutoMoto, ndlr), et l’ambiance m’a tout de suite beaucoup plu. C’est l’état d’esprit qui m’a attiré vers cette course. Appréhendiez-vous la conduite sur glace ? Quand on découvre quelque chose, on appréhende toujours. D’autant que le sport auto reste encore, pour moi, quelque chose d’énigmatique.
Direct Sport n°7 • Vendredi 4 mars 2011
Cette ambiance est-elle différente de celle que vous avez l’habitude de connaître sur asphalte ?
Contrairement au championnat GT, le « Andros » est plus petit. Tu connais donc tout le monde. Tous les pilotes se côtoient. C’est vraiment sympa. Les puristes avouent ne pas forcément aimer rouler en compétition au volant d’une voiture électrique, en raison de l’absence du bruit des chevaux hurlants. Et vous ? Comme moi je débute, je ne fais pas attention au bruit… j’ai déjà tellement de trucs à penser ! Ce n’est donc pas quelque chose qui m’a perturbé. Parmi tous les anciens champions que vous avez côtoyés cette saison (Prost, Villeneuve, Panis, Vatanen…), quel est celui avec (Suite p.16)
< LE SPORT AUTO RESTE UNE SECONDE PASSION. PAS UNE PRIORITÉ, COMME POUVAIT L’ÊTRE LE FOOTBALL. >
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TÊTE D’AFFICHE 16
lequel vous avez le plus accroché ? Avec Olivier Panis, que je connais depuis l’époque où j’évoluais à Monaco, on a beaucoup d’atomes crochus. Mais la rencontre qui m’a le plus emballé, c’est celle avec Ari Vatanen. Ça a été fantastique de pouvoir discuter avec lui. C’est un vrai « Monsieur » qui a tout fait, tout gagné, et qui te parle de valeurs, de bases, du fond. Depuis que vous êtes pilote, votre approche des bolides a forcément évolué. Est-il vrai que vous vous êtes séparé de votre grosse berline, au profit d’une voiture bien plus familiale et moins tape-à-l’œil ? Oui, et c’est normal. Quand tu vis le sport auto de l’intérieur, tu vois les choses différemment.
Avec du recul, trouvez-vous ridicules tous ces footballeurs qui veulent à tout prix le dernier bolide à la mode ? C’est exactement ça. C’est ridicule. Posséder ce genre de bagnole, ça ne sert à rien. Entre chaque compétition, avez-vous le temps de vous entraîner spécifiquement ? Je fais beaucoup de karting et de monoplace. Je m’éclate tout en apprenant. Ça me fait faire du sport tout en restant dans mon élément. Progresser, c’est un défi perso sympa à relever. Pendant combien de temps votre blessure va-t-elle vous écarter des circuits ? J’ai six semaines de plâtre, puis de
< C’EST DUR DE TROUVER DES SPONSORS. ET ÇA, C’EST UN TRUC NOUVEAU QUE JE NE CONNAISSAIS PAS DANS LE SPORT. > Direct Sport n°7 • Vendredi 4 mars 2011
la rééducation. Mais je pense que pour appuyer sur l’accélérateur, ça devrait vite aller. Ce n’est pas comme avoir à disputer un match de foot. C’est beaucoup moins violent. Quand comptez-vous reprendre la compétition ? Le 10 avril, je devrais être opérationnel pour le premier meeting du championnat Gentlemen Drivers GT FFSA. Il se murmure que vous mourrez d’envie de vous attaquer aux 24 Heures du Mans ? Pour cette année, ça risque d’être dur. Il faut des partenaires. Et ça, c’est un truc nouveau, que je ne connaissais pas dans le sport. Même lorsqu’on porte un nom aussi prestigieux que le vôtre, c’est donc compliqué de trouver des sponsors ? Oui, c’est dur. En France, je trouve qu’on ne parle pas assez de sport auto. C’est dommage… Mais je vois ça aussi avec mon œil de passionné ! •
SHOW DEVANT AU STADE DE FRANCE Le spectacle s’annonce palpitant, demain, au Stade de France, pour la Super Finale du Trophée Andros. Pendant quatre heures (de 18 heures à 22 heures), les pros de la glisse (Alain Prost, Jacques Villeneuve, Olivier Panis, Romain Grosjean, Jean-Philippe Dayraut…) s’affronteront pour un show complètement givré. Mais la grande nouveauté, cette année au SDF, c’est la présence des pilotes engagés dans le Trophée Andros électrique (Nicolas Prost, Franck Lagorce…). Tout au long de la saison, les douze voitures que compte cette première compétition au monde 100 % électrique, se sont affrontées dans des stations de ski françaises et se retrouvent pour une ultime épreuve. Plus d’infos sur tropheeandros.com.
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TÊTES D’AFFICHE 18
Direct Sport n°7 • Vendredi 4 mars 2011
CYCLISME
ANDY ET FRÄNK SCHLECK
DEUX VOIX POUR UNE SEULE VOIE Comme d’habitude, Andy (25 ans) et Fränk Schleck (30 ans) débuteront la saison séparément. Le premier effectue sa rentrée sur Tirreno-Adriatico (Italie) alors que l’aîné disputera le Paris-Nice, à partir de dimanche. Avec comme objectif commun de se préparer pour le Tour de France et d’y battre un certain Alberto Contador… PROPOS RECUEILLIS PAR > PIERRICK TAISNE PHOTO >MARTIN/PRESSESPORTS
ränk, vous avez choisi Paris-Nice pour lancer votre saison. Dans quel état d’esprit êtes-vous ? Fränk : C’est la première grande course de la saison. Ce n’est pas mon objectif le plus important, mais c’est une course qui m’a toujours bien réussi. J’ai envie de faire quelque chose de bien, mais sans pression. Andy : En ce qui me concerne, ParisNice intervient un peu trop tôt…
F
Pourquoi avoir décidé de ne pas lancer la saison ensemble ? F. : Ça va faire trois ans que je mets Paris-Nice à mon programme, alors qu’Andy se met sur Tirreno. Ce sont deux courses qui tombent en même temps. En Italie, on veut voir un Schleck, en France, on veut en voir un aussi. Ça nous fait plaisir de nous séparer. Comme ça tout le monde est content ! (Rires) A. : C’est vrai qu’on se sépare pour le début de la saison, mais pour le reste, nous sommes à 90 % sur le même programme. Et comme dit Fränk, tout le monde veut un Schleck ! Quels sont les principales qualités et les principaux défauts de l’autre ? A. : Je trouve que Fränk est parfois un
peu trop stressé. F. : C’est vrai qu’Andy ne se pose pas trop de questions. Quand il veut quelque chose, il fonce. A. : La qualité de Fränk, c’est qu’il est vite en forme. J’aime aussi ses entraînements. F. : Andy n’est pas assez organisé dans ses entraînements, mais surtout dans sa vie quotidienne ! (Rires) J’essaie de l’aider. Certaines personnes sont moins organisées que d’autres. Ça ne les empêche pas de réussir. A. : J’ai cinq ans de moins que lui. Et puis, ça va mieux depuis deux ou trois ans… (Rires) La famille s’est agrandie il n’y a pas longtemps… F. : J’ai une petite fille de 10 mois, Leea. On s’est fait plaisir cet hiver à rester à la maison pour s’occuper d’elle. Ça m’a pris du temps et ça m’a énormément plu. A. : Cette naissance a été un grand changement dans la vie de Fränk. Ça lui apporte beaucoup. J’aime cette petite. Elle commence à parler. J’attends, les prochaines années, quand elle marchera… Je pourrais encore plus m’amuser avec elle. Que faites-vous quand vous mettez
votre vélo de côté, en hiver ? F. : Nous sommes très « famille ». C’est la chose la plus importante pour nous. Hiver comme été. Avec Andy, nous aimons aller chez nos parents. Mon père est chasseur. C’est normal que nous soyons aussi très tournés vers la nature. Avec la chasse, mais aussi la pêche, on ne s’ennuie pas l’hiver, dans la maison des Schleck ! A. : Ce sont nos deux passions. Ça nous permet de faire quelque chose d’autre que le vélo. Mon père a deux chiens, Minka et Jensky, et Fränk, un. Un australian shepherd nommé Timmy. On passe beaucoup de temps dehors avec eux.
un coup de blues après le Tour… A. : Ça a été mal compris. Le Tour, c’est trois semaines de stress. Après le Tour, j’étais fatigué mentalement. Je voulais être tranquille. J’étais loin d’une dépression comme j’ai pu le lire. F. : Andy était fier d’être 2e du Tour. Simplement, il faut lâcher, retrouver ses ressources et se retrouver soimême.
Andy a déclaré qu’il avait perdu le dernier Tour de France lorsque vous avez abandonné (victime d’une chute lors de la 3e étape)… F. : Je le pense aussi. Si nous sommes deux, mentalement nous sommes plus forts. Tactiquement, nous aurions pu jouer différemment. Nous aurions été deux leaders, capables d’attaquer Contador à différents moments. A. : Il y a aussi mon saut de chaîne (dans le port de Balès, alors qu’il était à la lutte avec Contador, ndlr). Pour gagner le Tour, il ne faut pas avoir de malchance et j’en ai eu beaucoup.
Pour cela, il faudra battre Contador. Que vous inspire son cas ? A. : Il n’y a pas trois solutions. C’est noir ou blanc. Il est pour le moment « libéré » par la Fédération espagnole. Il faut respecter cela. J’espère que cette décision est la bonne. Qu’il soit là ou pas, ça ne change rien pour moi. F. : J’aimerais qu’il soit là s’il a le droit de le faire. S’il le fait, c’est qu’il mérite sa place. On voudra alors le battre. Ça ne me fera rien de gagner s’il n’est pas là. On savourera une éventuelle victoire de la même manière. A. : Maintenant, c’est dans la nature des hommes : bien sûr que je veux le battre.
Que vous a dit votre manager d’alors, Bjarne Riis, le soir de cet incident ? A. : Je voulais encore attaquer. Bjarne n’était pas content de l’action de Contador. J’étais furieux, mais il a peut-être paniqué, car il était sans doute en train de perdre le Tour. Si demain il a un saut de chaîne, je ne suis pas sûr de l’attendre. On a pu lire que vous avez ressenti
Andy, est-ce vrai que vous vous considérez comme le favori du prochain Tour… A. : Si on regarde les deux derniers Tours, on peut dire que je suis favori. F. : Maintenant, on veut la 1re place.
Je crois aussi qu’il vous a défié dans un autre secteur… F. : On se connaît bien. Je sais que c’est aussi un pêcheur et un chasseur. Il nous a même envoyé un jour une photo d’un poisson qu’il a pêché ! A. : Ça nous a fait rigoler. On lui a dit que si on avait la chance de se retrouver, on pourrait pêcher ensemble. •
Direct Sport n°7 • Vendredi 4 mars 2011
ENJEU 20
< IL Y A DES PETITES CHOSES DONT ON SE SERAIT TOUS PASSÉ, PARCE QUE LA RENCONTRE EST DIFFICILE. > GUY FORGET
COUPE DAVIS
QUAND LA COUPE L’équipe de France de Coupe Davis entame, ce vendredi, son parcours 2011 les nerfs à vif. Amputée de ses trois meilleurs éléments du moment (Monfils, Tsonga, Gasquet), la délégation tricolore est également plombée par des tensions internes… TEXTE > JÉRÔME THOMAS PHOTO > C DUBREUIL/ABACAPRESS.COM-A COUVERCELLE / DPPI
u Hangar 3 de l’aéroport international de Vienne, lieu de la rencontre Autriche-France, ce week-end, ça ne plane pas vraiment pour la délégation tricolore de Coupe Davis. Les Bleus seront au moins aussi tendus que
A
leurs raquettes pour affronter l’Autriche de Jürgen Melzer. À la genèse de ces tensions, on trouve l’interview donnée par Gilles Simon dans le quotidien L’Équipe, lundi. Elle a mis le feu aux poudres et dévoilé un climat loin d’être au beau fixe entre les
Direct Sport n°7 • Vendredi 4 mars 2011
joueurs, et plus particulièrement entre le n° 1 français du week-end et son capitaine, Guy Forget.
SIMON : 15 - FORGET : 0 Simon reproche à ce dernier un manque de rigueur lors des rassemblements d’avant-match, où chaque joueur semble opter pour un menu « à la carte ». « Quand je viens en équipe de France, je me dis : on est une équipe, je me plie aux règles communes, je m’assois sur mes petites habitudes. Quand tu vois que tu es le seul à faire ça, ça ne peut plus marcher. » Le Niçois s’est montré encore plus
incisif quant à sa relation directe avec Forget, pendant les matchs qu’il a d’ores et déjà disputés en Coupe Davis : « Qu’il ne me parle pas de mon jeu quand il est sur la chaise et moi sur le terrain. Ou alors qu’il passe plus de temps à regarder comment je gagne mes matchs. » Ambiance, ambiance ! La virulence des propos de Gilles Simon a étonné et secoué le monde du tennis français. Sauf que le Niçois s’est déclaré furieux de cette interview, dans laquelle « rien n’a été retranscrit comme cela aurait dû l’être ». Malgré tout, la polémique est née, et Guy Forget n’a pas forcément cherché
TENNIS
DRÔLE D’ENDROIT POUR UNE RENCONTRE
La rencontre a donc lieu en Autriche, dans un endroit pour le moins insolite : un hangar de l’aéroport de Vienne, prêt à accueillir 5 200 personnes pour l’occasion. Les joueurs évolueront sur terre battue, une surface sur laquelle le leader de la délégation autrichienne, Jürgen Melzer, 10e joueur mondial, se sent très à l’aise et fait figure d’épouvantail. Au-delà des simples, il disputera également le double, samedi, au côté d’Oliver Marach. Le reste de l’équipe fait moins peur : Martin Fischer est 138e à l’ATP, et Stefan Koubek, 206e. Côté tricolore, Gilles Simon (photo) tentera de glaner sa première victoire en
DEVISSE à l’étouffer quand on l’a interrogé, mercredi, sur l’état d’esprit de la troupe : « Franchement, ça va. Il y a des petites choses dont on se serait tous passé, parce que la rencontre est difficile. » Pour Patrice Dominguez, ancien DTN et capitaine de Coupe Davis, « Gilles Simon, qui est intelligent, commet une erreur en faisant des reproches à Forget sur la place publique. » Henri Leconte, vainqueur de la Coupe Davis en 1991, ajoute : « Est-ce que c’est le bon moment pour balancer des choses ? Moi qui commence à avoir de la bouteille, un peu d’expérience, je ne pense pas. »
TOUS À LA MÊME ENSEIGNE ? Mais y a-t-il quelque chose qui cloche dans cette équipe de France ? Finalistes en Serbie, l’année dernière, les Bleus n’étaient qu’à un match de simple de décrocher un 9e saladier d’argent. Sportivement, on a vu pire et il est souvent difficile de chercher les poux à une équipe qui gagne… ou presque. Sauf lorsqu’elle le fait ellemême, par l’un de ses représentants. D’ailleurs, c’est sans doute ce fameux match 5 perdu en Serbie, où Forget a finalement préféré aligner Llodra plutôt que Simon, qui a nourri la rancœur du Niçois.
Ce qui agace Simon, c’est donc avant tout la différence de traitement entre les joueurs, alors que le contexte de la Coupe Davis impose, normalement, une union sacrée à toute épreuve, où le collectif prend le pas sur les individualités. Il aimerait que tous les joueurs soient logés à la même enseigne, dépendants des mêmes règles et obligations ; un système qu’avait instauré Yannick Noah au début des années 1990. Ce point-là, Patrice Dominguez l’approuve, au micro de RMC : « Quand j’étais capitaine de l’équipe de France de Coupe Davis (en 1990, ndlr), tout le monde ne voyageait pas dans la même classe en avion… Il faut les mêmes règles pour tous. Si les joueurs ne sont pas à égalité, ça ne peut pas fonctionner… » Mais Forget semble éprouver plus de difficultés à gérer cette nouvelle génération (Monfils, Tsonga, Gasquet) qui la joue plus « perso ». Y aurait-il une lassitude, une usure chez le capitaine de l’équipe de France, après douze années de bons et loyaux services ?
Coupe Davis. Il emmènera une équipe de France privée de ses leaders. Gaël Monfils (douleur au poignet gauche), Tsonga (hernie inguinale) et Gasquet (épaule droite) sont tous les trois forfaits. Jérémy Chardy, qui n’a pas remporté le moindre set en 2011, est aligné dès aujourd’hui pour le match d’ouverture face à Melzer. En double, samedi, Julien Benneteau sera associé à Michaël Llodra. Un gros pari. La France mène 7-0 dans ses confrontations avec l’Autriche. La dernière remonte à l’an 2000 : les Bleus avaient écrasé leurs adversaires 5-0, et Nicolas Escudé n’avait fait qu’une bouchée de… Jürgen Melzer, 19 ans seulement.
A-t-il autant l’énergie qu’avant de fédérer ses troupes ? Car il en faut beaucoup pour solidariser des électrons libres, tournés toute l’année vers des objectifs individuels. Le cas Gasquet pourrait en témoigner. Touché à l’épaule droite depuis de longues semaines, il a disputé le tournoi de Dubai et aggravé sa blessure (diplomatique ?), l’obligeant à déclarer forfait pour l’Autriche. Dommage, car une sélection honorée face à l’Autriche aurait servi ses intérêts futurs en Coupe Davis. Forget et Simon s’étaient longuement parlé à ce sujet lors de l’Open d’Australie… ils ont remis ça à Vienne. Et le n° 30 mondial a également souhaité s’entretenir individuellement avec les autres joueurs, comme Llodra et Benneteau au cours de la semaine. Mais les vraies mises au point devraient avoir lieu à froid, après la rencontre en Autriche, entre Guy Forget, Gilles Simon et les autres. Elles pourraient s’avérer houleuses si les Autrichiens, chez eux à Vienne, venaient à faire valser des Bleus fragiles. Et constructives, s’ils en sortent victorieux. •
Direct Sport n°7 • Vendredi 4 mars 2011
TÊTE D’AFFICHE 22
Somfy soutient l’équipe de Fran Direct Sport n°7 • Vendredi 4 mars 2011
PARTENAIRE OFFICIEL DES ÉQUIPES DE FRANCE DE BIATHLON
MONDIAUX DE BIATHLON
MARTIN FOURCADE, AU NOM DU FRERE Un an après sa moisson de médailles aux JO de Vancouver (6), l’équipe de France de biathlon peut à nouveau flamber à l’occasion des Mondiaux russes de Khanty-Mansiysk. Sa plus grande chance repose sur Martin Fourcade, 22 ans, auteur d’une saison tonitruante à l’image de ses deux succès en Coupe du monde, et déjà médaillé de bronze, hier, en relais mixte. Portrait du benjamin des frères Fourcade. TEXTE > CHRISTOPHE COUVRAT PHOTO >BILDBYRAN / ICON SPORT
ême son regard est décisif. Lorsque Simon, revenu de nulle part, croise celui de son frère Martin sur les neiges allemandes de Ruhpolding, en janvier dernier, il comprend qu’il n’est pas sur le podium. Mais à ses pieds. Quatrième. Martin, lui, s’installe sur la première marche pour la première de ses deux victoires en Coupe du monde cette saison. Depuis la retraite de Raphaël Poirée, le benjamin des frères Fourcade affiche son ambition. Le Catalan est
M
pressé. Depuis tout petit. Exit Céret et la Catalogne, direction Font-Romeu au cœur des Pyrénées. Sa passion pour la glisse le pousse d’abord sur une planche de funboard. Direction La Chapelle-en-Vercors, puis Villardde-Lans, en sport études, avec un bac passé par correspondance. Pas le choix. Puis tout s’enchaîne. Équipe de France à 17 ans, JO d’hiver à Vancouver l’année dernière (médaille d’argent sur le mass start) et, donc, les – 18° promis aux biathlètes, cette semaine, en Sibérie : « La neige est
particulièrement abrasive, remarque Stéphane Bouthiaux, patron des hommes. Normal, car pendant trois mois, la température stationne à – 40° ! » Sous de telles températures, le seuil aérobie est la clé : « 71 % de la perf se situe à ce niveau-là », souffle Bouthiaux. Martin Fourcade est sans doute celui qui a le plus de prédispositions naturelles à ce niveau-là. Les Norvégiens Boe et Svendsen ne sont pas loin. Sur l’échiquier du biathlon mondial, le benjamin des Fourcade est probablement le meilleur aujourd’hui.
ALTERNER GROS EFFORT ET CALME PLAT Son rythme cardiaque flirte avec les 180 pulsations minute. Colossal. La difficulté du biathlon se situe là. Savoir alterner un effort dantesque pendant 45 minutes et le calme plat dans la foulée, sur le pas de tir. Dans sa bulle. « Martin prend la compétition au jour le jour avec une énorme capacité de détachement, précise Christian Dumont, patron des équipes de France. Son frère Simon ne vit que pour son sport. Martin, lui, a d’autres centres d’intérêt et fait les meilleurs temps
au ski. Simon est un des meilleurs du circuit en rapidité d’exécution au tir. Mais sa saison est compliquée, loin des meilleurs… » Voilà, en quelques, lignes les différences majeures de deux frangins quasi fusionnels. À Khanty-Mansiysk, charmante bourgade congelée de la Sibérie profonde – « on est logés sur le tracé, ce qui est pratique », glisse Dumont – Martin Fourcade va enchaîner les courses. Six en dix jours. Le benjamin de la famille veut tout croquer. Les Mondiaux et les finales de Coupe du monde à Oslo, terme officiel d’un tunnel hivernal interminable : « Je serai déçu si je ne ramène pas de médaille. » Nous aussi Martin. Nous aussi… •
Somfy PARTENAIRE OFFICIEL DES ÉQUIPES DE FRANCE DE BIATHLON La ville russe de Khanty-Mansiysk accueille, jusqu’au 13 mars, les Mondiaux de biathlon. Voici les temps forts à ne pas manquer. Samedi 5 : sprint dames et messieurs. Dimanche 6 : poursuite dames et messieurs. Mardi 8 : 20 km messieurs. Mercredi 9 : 15 km dames. Vendredi 11 : relais messieurs. Samedi 12 : mass start dames et messieurs. Dimanche 13 : relais dames.
ce de biathlon Direct Sport n°7 • Vendredi 4 mars 2011
TÊTE D’AFFICHE 24 < DÉBUT FÉVRIER, J’AI FAIT UN PEU DE SKI, MAIS LA PLUPART DU TEMPS, JE SUIS SIMPLEMENT RESTÉ CHEZ MOI, COMME UNE PATATE SUR UN CANAPÉ ! >
Direct Sport n°7 • Vendredi 4 mars 2011
FORMULE 1
SEBASTIAN VETTEL
“LE TITRE N’A PAS CHANGE MA VIE” PROPOS RECUEILLIS PAR > CHRISTOPHE COUVRAT ET ANTOINE ARLOT PHOTO > GETTY/RED BULL CONTENT POOL
près les premières séances d’essais à Valence, Jerez et Barcelone, que pensezvous des performances de la Red Bull ? Je suis satisfait des premiers tests. La RB7 est une évolution de la RB6, donc je me sens à peu près aussi bien que la saison dernière. Et même s’il va falloir attendre les derniers essais, voire la première course, avant de pouvoir se comparer aux autres, personne ne peut nier que nous serons à nouveau l’un des meilleurs candidats pour le titre.
A
Avez-vous trouvé un petit nom à votre voiture ? On a encore besoin de temps. Mais comme elle semble très fiable et solide, on lui trouvera sûrement un surnom correspondant à son caractère. Depuis la fin de la saison passée, Alonso ne pense qu’à vous battre. Est-ce une pression supplémentaire ? Pas du tout. Mais j’ai pleinement conscience que je serai attaqué dès le début, parce qu’on repart tous de zéro. Que l’on soit champion ou non. Vous vous êtes très peu exprimé depuis votre titre. Pourquoi
êtes-vous resté si discret ? J’avais prévu de faire profil bas pendant les vacances. Et puis, l’une des choses les plus importantes avant une saison de Formule 1 est de bien recharger les batteries, pour démarrer l’année avec la même fougue que celle que j’avais fin 2010. C’est pour cela que, pendant mes vacances, j’ai passé du temps en famille. Début février, j’ai fait un peu de ski, mais la plupart du temps, je suis simplement resté chez moi, comme une patate sur un canapé ! Votre titre a-t-il changé votre vie ? Pas du tout. C’est sûr qu’après mon titre, j’ai dû honorer beaucoup d’événements promotionnels. Mais pour moi, rien n’a changé… sauf que j’ai reçu un beau trophée avec mon nom dessus ! Vous n’avez que 23 ans et beaucoup d’argent. Comment le gérez-vous ? Moi, beaucoup d’argent ? Mais où est-il ? Pour être plus sérieux, je n’ai aucune raison de changer quoi que ce soit dans ma vie ou mon entourage. Il faut juste rester soi-même et ne pas laisser l’argent changer sa personnalité.
Certaines personnes assurent que vous êtes égocentrique : est-ce indispensable pour espérer devenir champion du monde ? Je suppose que oui. Ça, c’est le Sebastian Vettel pilote de course sur un circuit. Le Sebastian de la vie de tous les jours est totalement diff érent. Le Vettel pilote de course rêve-t-il de devenir, un jour, pilote pour Ferrari ? Pas vraiment. J’aime le mythe que représentent des marques comme Ferrari ou Mercedes, mais un pilote veut avoir la voiture la plus rapide, pas forcément la plus célèbre. Dans le paddock, l’un de vos grands soutiens est Michael Schumacher. Que pensez-vous de son retour ? Quand j’étais enfant, Michael était un héros pour moi. La saison dernière, sa voiture n’était pas très performante.
Ni Nico (Rosberg, ndlr) ni lui n’ont pu montrer leur vrai potentiel. Comme nous, ils ont besoin d’une bonne voiture pour montrer ce qu’ils valent. Quels sont vos hobbies en dehors de la F 1 ? J’aime beaucoup le football. Je suis supporter de l’Eintracht Francfort (13e de Bundesliga). J’aime aussi lire, surtout des magazines. En ce moment, je lis un livre d’Erich Maria Remarque qui s’appelle Im Westen nichts neues (À l’Ouest, rien de nouveau, ndlr). J’aime aussi écouter de la musique, surtout du rock des années 60 et 70. J’adore les Beatles, en particulier John Lennon. Si vous n’aviez pas été pilote, qu’auriez-vous fait dans la vie ? J’aurais étudié à l’université pour devenir ingénieur mécanique. •
LE GP DE BARHEÏN REMIS À PLUS TARD ? SUTTON/PANORAMIC SUTTON/PANORAMIC
Particulièrement discret depuis l’obtention de son titre de champion du monde de F1, acquis en novembre dernier, Sebastian Vettel sort de son silence à trois semaines de la reprise de la saison. Toujours aussi cool, « Baby Schumi » évoque ses vacances, Ferrari, le foot et même les Beatles !
le GP d’Australie, deuxième étape du calendrier mondial, qui fera office de manche inaugurale, le 27 mars, à Melbourne. Si Bernie Ecclestone, le grand argentier de la F1, a annoncé qu’il allait renoncer aux droits dus par les organisateurs (lire p. 6), il n’exclut pas de réintroduire ce GP en fin de saison, à une date proche de la manche disputée à Initialement prévu pour accueillir le Grand Abu Dhabi (le 13 novembre, voire cet été) si un retour « à la normale » est observé au Prix d’ouverture de la saison 2011, Bahreïn. À défaut de prendre une décision, le GP de Bahreïn a été annulé en raison des troubles politiques qui agitent, depuis le Conseil mondial de la Fédération internationale (FIA) doit d’ailleurs évoquer maintenant trois semaines, ce petit ce sujet, aujourd’hui même, à Paris. royaume du golfe Persique. C’est donc
Direct Sport n°7 • Vendredi 4 mars 2011
ENJEU 26 < FOURNIR LES CLÉS POUR ANTICIPER LES GRANDES ÉVOLUTIONS DU MONDE DU SPORT DANS LES ANNÉES À VENIR. >
Direct Sport n°7 • Vendredi 4 mars 2011
OMNISPORT
GLOBAL SPORTS FORUM BARCELONA
LE SPORT AU CŒUR DES DEBATS Plate-forme d’échanges entre les différents acteurs du sport, la troisième édition du Global Sports Forum – organisé par Havas Sports & Entertainment – débute la semaine prochaine, à Barcelone. Au programme : un casting de rêve et des thématiques résolument tournées vers l’avenir.
racontent leur propre aventure sportive. » Pour illustrer ce débat, le GSFB s’appuiera sur les témoignages de Rich Riley (vice-président de Yahoo !), David Sternberg (P-DG d’Universal Sports) et Christian Hernandez (directeur financier de Facebook).
L’ACTUALITÉ EN QUESTION TEXTE > GÉRALD MATHIEU PHOTO > JOSEP LAGO/AFP PHOTO
our la troisième année consécutive, Barcelone accueille le Global Sports Forum (GSFB), organisé par Havas Sports & Entertainment (HSE). Du 9 au 11 mars, le gratin du sport (athlètes, institutions, politiques, sponsors, associations, médias) débattra de la place justement occupée par le sport dans la société, ainsi que de l’avenir, puisque cette 3e édition aura pour thème central : « Sport, what’s next ? » Pour mieux comprendre les enjeux de cette plate-forme internationale, Lucien Boyer, directeur général de HSE et commissaire général du GSFB, nous décrypte cet événement.
P
TOURNÉ VERS L’AVENIR Pour la première fois, le Global Sports Forum sera doté d’une thématique générale. « Tout le monde du sport est penché vers l’avenir et, pour faire face et tirer le plus grand profit de ces mutations, il convient d’être prêt. C’est pour aider les acteurs du sport à anticiper les changements des années à venir que nous avons choisi, pour 2011, ce thème “Sport, what’s next ?”, explique Lucien Boyer. Grâce à leur analyse approfondie des tendances actuelles, à leur expertise et à leur vision d’avenir, les speakers fourniront
aux participants des clés pour anticiper les grandes évolutions du monde du sport dans les années à venir. »
LES FEMMES À L’HONNEUR Deux jours après la journée internationale de la femme, le Global Sports Forum Barcelona rendra hommage à ces femmes qui comptent dans le monde du sport, dès la session d’ouverture. Parmi elles, Donna De Varona, ancienne championne olympique de natation, fondatrice de la Women’s Sports Foundation ; Pernilla Wiberg, double championne olympique de ski et ancienne membre du CIO ; Mia Hamm, ancienne star américaine du foot, à l’origine de la création d’une fondation visant à favoriser les greffes de moelle osseuse, et la navigatrice britannique Samantha Davies. « Toutes sont des femmes exceptionnelles qui ont changé les règles du jeu dans le monde du sport », insiste Lucien Boyer.
UNE NOUVELLE ÈRE « Cette année, il sera fortement question du sport à l’heure du digital, des nouveaux médias digitaux, ou encore des athlètes qui sont eux-mêmes devenus des médias, depuis qu’ils
Si cette 3e édition est tournée vers l’avenir, mais aussi l’évolution du monde olympique (à 500 jours des JO de Londres) et le rugby (année de Coupe du monde oblige), les bouleversements qui agitent actuellement le monde arabe seront également évoqués. « Ces événements étant très récents, nous n’avons pas pu les intégrer dans le programme, explique Lucien Boyer. Mais cela fera partie des discussions, avec la présence du Marocain Hicham El Guerrouj (membre du CIO, ancien miler). »
QUELLES RÉPERCUSSIONS ? Lors des deux précédentes éditions, diverses pistes de travail avaient été lancées. Aujourd’hui, Lucien Boyer peut s’enorgueillir de voir que certaines d’entre elles ont débouché sur du concret. En matière de développement durable, notamment, mais aussi de responsabilité citoyenne et sociétale. « L’un des meilleurs exemples est celui du patron de Honda F1 qui, suite au Global Sports Forum, a décidé de changer de métier et de créer sa propre agence de conseil, en intégrant la dimension de développement durable. »
PARIS APRÈS BARCELONE ? Si le contrat avec la mairie de Barcelone court jusqu’en 2012, « d’autres villes nous approchent, car elles sont séduites par ce forum, glisse Boyer. Tout est ouvert, et pourquoi pas Paris ? » •
UN CASTING DE PREMIER CHOIX Cette année encore, de nombreuses personnalités issues du monde du sport feront le déplacement à Barcelone. Voici une liste non exhaustive des principales « vedettes » attendues, selon leur « milieu » d’origine : Sportifs ou anciens sportifs : Didier Drogba et Raï (foot), Sergey Bubka et Hicham El Guerrouj (athlétisme), David Douillet (judo), Jonah Lomu (rugby), Pernilla Wiberg (ski), Oscar Pistorius (handisport), Samantha Davies (voile). Clubs et institutions sportives : Bernard Lapasset (IRB), Guy-Laurent Epstein (UEFA), Carlos Nuzman (Rio 2016), Dmitry
Chernyshenko (Sochi 2014), Sandro Rosell (président du FC Barcelone). Politiques : Jordi Hereu (maire de Barcelone), Chantal Jouanno (secrétaire d’État française chargée des sports). Équipementiers : Jocelyn Robiot (adidas), Jay Li (Li Ning). Marketing et publicité : Jacques Séguéla (Havas), Fernanda Romano (Euro RSCG), Michel Masquelier (IMG Média Belgique), Laurent Lachaux (ASO). Multimédia et réseaux sociaux : LaurentÉric Le Lay (Eurosport France), David Sternberg (Universal Sports), Christian Hernandez (Facebook), Rich Riley (Yahoo !)
Direct Sport n°7 • Vendredi 4 mars 2011
DÉCOUVERTE 28
< JE VOULAIS MONTRER LE CÔTÉ ANCESTRAL ET MODERNE DE LA LUTTE. À L’IMAGE DE L’AFRIQUE, QUI EST UN MÉLANGE DES DEUX. > Direct Sport n°7 • Vendredi 4 mars 2011
LUTTE
LUTTE SÉNÉGALAISE
MAGIE NOIRE
Plus fort que le foot au Sénégal, c’est la lutte (autrement appelée lamb, dans le dialecte wolof). Qu’elle soit traditionnelle ou avec frappe, la lutte sénégalaise est un spectacle qui déchaîne les passions. Un magnifique ouvrage, tout en images, décrit ce phénomène de société. Séquence immersion.
TEXTE > GÉRALD MATHIEU PHOTOS > LAURENT GUDIN
epuis dix ans, il fait sensation, armé de son appareil photo sorti d’une autre époque. Sorte de Rémy Bricka de la photographie, Laurent Gudin scrute le geste et épie le rictus avec son Hasselblad, sa boîte à lumière et son réflecteur. Au premier abord, l’attirail interpelle. Mais lorsque ce photographe de talent est en terrain conquis, c’est à lui qu’on fait appel. Spontanément. « Quand les lutteurs sénégalais savent que je suis là, ils me sifflent pour que je vienne, raconte-t-il. Ils me font vivre tous leurs trucs. » Depuis plus de quinze ans main-
D
tenant, Gudin fait partie du décor. Tombé fou amoureux du Sénégal après avoir visité le pays avec sa compagne, cet ancien directeur artistique en a fait sa seconde patrie. « C’est presque toute ma vie ! » Et pourtant, ce n’est que depuis cinq ans qu’il a découvert, de façon intime, la lutte sénégalaise appelée lamb, en wolof. Et deux seulement, que l’idée d’en faire un livre a germé. « Je voulais montrer le côté ancestral et moderne de la lutte, explique-t-il. À l’image de l’Afrique, qui est un mélange des deux. Montrer le contraste, en jouant à la fois sur la couleur et le
Direct Sport n°7 • Vendredi 4 mars 2011
DÉCOUVERTE 30 < SES IMAGES SONT AVANT TOUT UNE DÉCLARATION D’AMOUR. AMOUR DE LA LUTTE, DES LUTTEURS ET DES SPORTS DE COMBAT EN GÉNÉRAL. >
Direct Sport n°7 • Vendredi 4 mars 2011
LUTTE Téléchargez l’application Direct Flash sur votre iPhone.
noir et blanc, afin de mettre du relief à cet ouvrage. » La moitié de ce livre magnifique de 256 pages, intitulé sobrement Lutteurs sénégalais, est consacrée à ce sport devenu roi. Plus populaire encore que le football, dont on sait les Sénégalais pourtant si friands. Avec son ambiance survoltée, sa démesure, ses rituels, ses danses, ses incantations, ses protocoles magiques, ses marabouts. L’autre moitié est réservée au colosse Yékini, joli bébé de 1,92 m pour 140 kg. « Si je ne l’avais pas rencontré, je n’aurais pas aimé la lutte, souligne Laurent Gudin. C’est LA superstar. Son statut est comparable à celui de Zidane en France. Il ne peut pas sortir de chez lui, sinon c’est l’émeute. » Invaincu depuis onze ans, Yékini est la statue que tous les lutteurs veulent déboulonner. Mais pour espérer l’affronter dans ce que l’on définit chaque année comme « le combat du siècle », il faut d’abord sortir vainqueur du Championnat de lutte avec frappe (Claf), puis affronter un des dix pensionnaires de « la cour des grands », avant de relever l’improbable défi face
au « Roi des arènes ». Un parcours du combattant, au sens propre. « Contrairement à ce que l’on pourrait croire, Yékini n’est pas flambeur, précise le photographe français. C’est quelqu’un de très pro, qui s’entraîne tout au long de l’année, parfois en France et aux États-Unis ; qui se couche tous les soirs au plus tard à 22 heures. Il est doux, parle d’une petite voix. C’est un mec vraiment pas ordinaire. » Qui méritait, forcément, un ouvrage à sa démesure. « Ses images sont avant tout une déclaration d’amour, écrit Éric Breton, dans la préface. Amour de la lutte, des lutteurs et des sports de combat en général. Amour des artistes qui les accompagnent et font le spectacle (…) Amour d’un public plus qu’enthousiaste, d’une population qui, tout entière, vibre d’un même cœur. Amour d’un pays qui, audelà du sport lui-même, a su générer un énorme engouement populaire pour une discipline qui lui est propre, respectueuse de traditions ancestrales et terriblement modernes à la fois. Amour de l’Afrique, enfin, et de l’humanité dans son ensemble. » •
LES AUTEURS LAURENT GUDIN Ancien directeur artistique d’Actuel, Glamour ou encore Rock&Folk, Laurent Gudin a fini par se consacrer entièrement, il y a une dizaine d’années, à la photographie sportive. Avec son drôle de boîtier Hasselblad et son œil d’artiste, « Lolo », aujourd’hui âgé de 48 ans, n’a pas son pareil pour saisir le visage des sportifs, notamment, après l’effort (boxe, athlétisme, moto…). Tombé amoureux du Sénégal en 1995, c’est tout naturellement qu’il a fini par allier son amour pour ce pays à sa passion naissante pour la lutte.
ÉRIC BRETON Pour valoriser ses clichés, Laurent Gudin a fait appel à la plume d’Éric Breton, ami de longue date et journaliste spécialisé dans le sport motocycliste.
« LUTTEURS SÉNÉGALAIS » Par Laurent Gudin (photos) et Éric Breton (textes), Budo Éditions (www.budo.fr). Format : 285 x 285 mm. 256 pages. 33 €.
Direct Sport n°7 • Vendredi 4 mars 2011
TOP MODEL 32 < MEGAN FOX EST BIEN PLUS QUE CETTE AMÉRICAINE DE 24 ANS ET 1,63 M, QUI A DU SANG FRANÇAIS, IRLANDAIS ET CHEROKEE DANS LES VEINES. >
Direct Sport n°7 • Vendredi 4 mars 2011
3e MI-TEMPS
MEGAN FOX
SEXY GIRL Non, Megan Fox n’est pas un nouveau modèle de Renault orné d’un renard ! Il s’agit de cette jolie brunette que connaissent 101 % des hommes, qui espère un jour devenir comédienne et qui vient, grâce à Armani, de tourner dans un film magnifique. TEXTE > STÉPHANE CHAUMET PHOTOS > ARMANI UNDERWEAR (WWW.EMPORIOARMANI.COM)
our de nombreux hommes, Megan Fox est bien plus que cette Américaine de 24 ans et 1,63 m (née à Rockwood, Tennessee), qui a du sang français, irlandais et cherokee dans les veines. C’est un fantasme de tous les instants, la créature qui les rejoint dans leurs rêves et leur fait oublier leur anniversaire de mariage. Mais savent-ils que celle qu’ils qualifient de « bombe » fait du cinéma (si l’on tape « bombe cinéma » dans Google, le résultat est pourtant éloquent !) ? Pas forcément et on ne peut les blâmer.
P
VROUM-VROUM !
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Trop âgés pour avoir apprécié à leur juste valeur les Transformers 1 et 2 (vous savez, vroum-vroum, vrrrrrrrrrr, argh !), ils ont peut-être également raté Jennifer’s body, où elle apparaît – dénudée juste ce qu’il est admis dans un teen movie – en croqueuse d’hommes au sens propre du terme, quoique pas toujours très propre – gore juste ce qu’il est admis, etc. Tout juste connais-
sent-ils ce sex-symbol (ce dont elle se qualifie elle-même) au travers d’images piochées ici ou là et apprécient-ils le potentiel de coquinerie qu’elle dégage. S’ils savaient !
DES RÊVES QUI S’ENVOLENT ! Messieurs, apprenez que Megan est mariée à cet autre grand comédien qu’est Brian Austin Green (Beverly Hills, Côte Ouest…) et c’est d’ailleurs « la meilleure chose qu’elle ait jamais faite ». Elle ne sort jamais, n’aime pas boire et préfère « rester à la maison pour jouer au backgammon sur [s]on ordinateur ». Et quand elle daigne quitter sa villa, c’est afin de s’adonner à une de ses passions : la poterie. Que ça ne vous empêche pas d’apprécier cette campagne pour Armani Jeans et Armani Underwear, initiée à travers des visuels et dont le point d’orgue est un spot de 10 secondes diffusé sur internet et bientôt aux États-Unis. Elle y est incroyablement sexy, et belle comme les jours de printemps qui s’annoncent. Son meilleur rôle ? •
Direct Sport n°7 • Vendredi 4 mars 2011
TRIBUNE VIP 34
RICHARD BOHRINGER
LE SENS
DU SPECTACLE Piètre pratiquant, Richard Bohringer est un authentique passionné, pour qui le sport demeure « le plus beau des spectacles ». Mais plus que la performance, c’est la pugnacité, l’élégance et la gestuelle qui ont les faveurs de ce grand sensible. Son dernier coup de foudre ? Les Experts, champions du monde de hand le mois dernier. PROPOS RECUEILLIS PAR > GÉRALD MATHIEU PHOTO > VIM/ABACAPRESS.COM
quand remonte votre passion pour le sport ? C’est venu doucement. En premier, c’était le football. Puis après, je suis passé au rugby. Et petit à petit, les autres sports me sont apparus. J’ai découvert, par exemple, l’escrime, le ping-pong, et j’ai pigé toutes les qualités magnifiques qu’il fallait avoir pour pratiquer ces sports.
À
Et la boxe, est-ce toujours votre sport préféré ? Oui, mais tu ne peux pas dire que tu aimes la boxe, parce que c’est un sport où tu mets un mec en l’air ! Il y a des brutes, des stylistes, des gens très élégants comme mon pote Jean-Baptiste Mendy (ex-champion du monde des poids légers). Il avait une classe formidable ! Un jour, il m’a dit une phrase incroyable : « Je ne fais pas de la boxe pour donner des coups, mais pour les éviter. » C’est beau, non ? Quel est votre dernier coup de foudre ? J’ai observé avec beaucoup de passion l’équipe de France de handball. Je me suis attaché à bien regarder leur physique. Ce sont des lascars avec une p… d’énergie ! Et ça va très vite !
Ça signifie donc que, non seulement le corps est toujours en alerte, mais la tête aussi. Elle ne peut pas se désolidariser du physique. Tout est malice, tout est contre-pied. Si on vous suit bien, ce qui vous intéresse par-dessus tout, c’est ce qui se cache derrière la performance ? Oui ! C’est la pugnacité, l’élégance, la gestuelle, la phrase. Voir, par exemple, une équipe comme Chambéry en Coupe de France (éliminé mercredi par Angers), je trouve ça formidable. C’est pour cela que j’aime le sport. Quels sports aimez-vous pratiquer ? Quand t’es pas très bon, t’éprouves pas beaucoup de plaisir. Moi, j’ai toujours été une gamelle en sport ! J’étais baraqué, mais je ne savais pas très bien me servir de mon corps. Je n’avais pas non plus la vista.
< AH MESSI, JE L’AIME ! IL DESSINE, IL PEINT. LA BALLE LUI COLLE AU PIED. >
Direct Sport n°7 • Vendredi 4 mars 2011
De quels sportifs êtes-vous « amoureux » ? Ah Messi, je l’aime ! Il dessine, il peint. C’est incroyable ce que ce petit homme peut faire. La balle lui colle au pied, comme Zidane. Quand tu voyais Zidane distribuer, tu te demandais comment il faisait. Et puis, j’aimais aussi Luis Fernandez entraîneur. Il y avait une p… d’humanité en lui. En foot, quels sont justement vos clubs préférés ? Marseille. Mais j’aime beaucoup l’entraîneur du PSG (Kombouaré, ndlr). J’ai mes préférences, mais il faut reconnaître que ce mec fait un boulot formidable. Peut-être parce que je suis sensible aux entraîneurs un peu démesurés. Les caractériels, les sanguins, les calmes qui explosent. Vous regardez le sport comme un spectacle, en somme ? Oui, le sport est le plus beau des spectacles. La plus belle des tragédies. Quand tu vois le rugby, c’est une dévastation physique. Les gars ont une force herculéenne. Dans le foot aussi, les statures ont changé. Ce sont désormais des colosses. •
CV RICHARD BOHRINGER
69 ans – Né le 16 janvier 1942, à Moulins (Allier) Acteur, réalisateur, chanteur, auteur FILMOGRAPHIE SÉLECTIVE 1981 : Diva. 1984 : L’Addition. 1985 : Subway. 1987 : Le Grand Chemin. 1991 : Une époque formidable. 1993 : Tango. 1997 : La Vérité si je mens ! Richard Bohringer donnera 5 représentations du spectacle Traîne pas sous la pluie, au théâtre du Petit Louvre d’Avignon, du 15 au 19 juillet, à 23 h 15.
AGENDA 36
À SUIVRE
ZOOM SUR
J-29 AVANT LE CHAMPIONNAT
LAURENT GUDIN
DU MONDE DE BOXE DE HASSAN N’DAM
“EURO” INDOOR DE BERCY : TAMGHO À GRANDES ENJAMBÉES Avec Lemaitre et Lavillenie, Teddy Tamgho est la grande attraction des Championnats d’Europe en salle de Paris-Bercy, qui ont débuté ce matin. Recordman du monde indoor du triple saut, le sociétaire du CA Montreuil 93 est déjà un phénomène. À seulement 21 ans. TEXTE > GÉRALD MATHIEU (AVEC R.PERROT ET F.X. DE CHÂTEAUFORT) PHOTO > FRANCK FAUGERE / DPPI
ans le jargon, c’est ce qu’on appelle un bon client. Un joyeux drille, de surcroît performant, qui ne manie pas la langue de bois. En général, quand Teddy dit, Tamgho fait. Dans son style inimitable, tout en punch et en gouaille. Mais là où les grandes gueules montrent souvent leurs limites, avec lui, c’est justement no limit. Champion du monde en titre du triple saut en salle, recordman du monde de la discipline toujours en indoor (17,91 m), et troisième performeur mondial de tous les temps en plein air (17,98 m), Teddy Tamgho est un sacré phénomène, qui ne cesse de monter, monter, monter. Et qui veut tout rafler sur son
D
passage, surtout après sa sortie de route de l’été dernier, aux Championnats d’Europe, où il s’est bigrement emmêlé les pinceaux (3e).
FATALISTE ET POLÉMISTE « Jouer les seconds rôles, comme à Barcelone, ça ne m’intéresse pas, même si je sais que ces Championnats d’Europe en salle de Paris-Bercy ne seront pas vraiment significatifs, car il n’y aura pas le vrai niveau, explique-t-il. Ce sont les Championnats du monde de Daegu (en août, en Corée du Sud) qui comptent. Les retombées aux Mondiaux n’auront rien à voir avec Bercy (où il doublera triple saut et longueur, ndlr). »
Direct Sport n°7 • Vendredi 4 mars 2011
Et d’ajouter, presque fataliste et un brin polémiste : « À Bercy, on sait très bien que ça sera comme à Barcelone. Les projecteurs étaient surtout braqués sur une seule personne (Christophe Lemaitre). À Bercy, je pense que ça tournera toujours autour de lui. » Mais loin de nourrir une quelconque jalousie, Teddy Tamgho « Cash » milite surtout pour davantage de reconnaissance. Que ce soit pour ceux qui pratiquent sa discipline, comme pour tous les autres champions qu’il estime sous-médiatisés. « Il faut que le public regarde là où il y a des vraies performances, comme à la perche où Renaud (Lavillenie) fait des choses extraordinaires. Et même si je suis là pour promouvoir l’athlétisme et ma discipline, je trouve que des gens comme Sébastien Loeb, Teddy Riner ou Amélie Cazé, qui sont entrés dans la légende en faisant des choses remarquables, n’ont pas les éloges mérités. » Décidément, Tamgho est vraiment un bon client, qui n’oublie jamais d’arroser les copains et de payer sa tournée générale. •
Dans moins d’un mois, le boxeur franco-camerounais Hassan N’Dam remettra en jeu sa ceinture de champion du monde WBA des poids moyens, face au Dominicain Giovanni Lorenzo. En attendant la réunion du 2 avril, qui se tiendra au Cannet-Côte d’Azur et sera retransmise sur Direct 8, nous vous proposons, chaque semaine, de faire le point sur la préparation de N’Dam. Actuellement, le boxeur aux 25 victoires, dont 17 avant la limite, s’entraîne dans les Ardennes, du côté de Bazeilles. Sans le moindre accroc. « Aucun détail n’est négligé, souligne-t-il. Notre objectif est à la hauteur des sacrifices consentis. On veut avoir le sentiment du travail bien fait et surtout, ne pas nourrir de regrets. »
DEMANDEZ LE PROGRAMME !
Voici le programme (hors qualification, séries ou demi-finales) du Championnat d’Europe en salle de Paris-Bercy. Vendredi : finales du poids (17 h 30) et 60 m haies (18 h 50) hommes ; du pentathlon (800 m, à 18 h 20) et 60 m haies (18 h 40) femmes. Samedi : finales de la hauteur (14 h 30), de la perche (15 h 45), de la longueur (16 h 25), du 3 000 m (16 h 50) et du 400 m (17 h 45) hommes ; du triple saut (14 h 45), du 1 500 m (17 h 15) et du 400 m (17 h 30) femmes. Dimanche : finales de l’heptathlon (1 000 m, à 15 heures), du 800 m (15 h 45) et du 1 500 m (16 h 20), du triple saut (16 h 25), du 60 m (16 h 55) et du 4 x 400 m (17 h 40) hommes ; de la longueur (14 h 50), de la perche (15 heures), du 3 000 m (15 h 15), de la hauteur (15 h 30), du 800 m (16 heures), du 60 m (16 h 40) et du 4x400 m (17 h 15) femmes.
DIRECT MATIN, 1ER QUOTIDIEN * D’INFORMATION
chaque jour, 898 906 exemplairegison ales. 13 éditions ré
QUAND ON EST N°1, ON MÉRITE BIEN DE FAIRE LA UNE.
* Source OJD - Couplage Direct Matin Édition Nationale - Diffusion moyenne quotidienne sur le mois de janvier 2011.
AGENDA 38
VENDREDI 4 MARS 14h15 SKI ALPIN Slalom super combiné dames, à Tarvisio (It.) 14h55 RALLYE Championnat du monde/2e manche/ Rallye du Mexique/Présentation 15h45 COMBINÉ NORDIQUE Championnat du monde/ski de fond, 4 x 5 km, à Oslo (Nor.) 19h40 ÉMISSION « Les Spécimens » 20h00 ÉMISSION « Tout le Sport »
20h00 MAGAZINE « Tu seras boxeur »/ L’équipe Paris United 20h25 BASKET Pro A/20e journée/ Orléans-Villeurbanne 20h25 FOOTBALL Bundesliga/25e journée/ Dortmund-Cologne 20h35 RUGBY TOP 14/20e journée/Clermont-Toulon, au stade Marcel-Michelin 20h35 AUTOMOBILE Documentaire « À l’école des pilotes de course »/2e épisode 22h15 HOCKEY SUR GLACE NHL/New York RangersMinnesota Wild 03h35 BASKET NBA/San Antonio-Miami
CHAMPIONNAT D’EUROPE INDOOR D’ATHLÉTISME Christophe Lemaitre (60 m), Renaud Lavillenie (perche, photo) et Teddy Tamgho (triple saut et longueur) seront les têtes d’affiche tricolores des Championnats d’Europe en salle de Paris-Bercy. Au total, 43 athlètes français défendront leurs chances à domicile. Au rang des absences notables, on compte le perchiste Romain Mesnil, qui a décidé de faire l’impasse sur ce rendez-vous continental, et les demi-fondeurs Mehdi Baala chez les hommes (blessé) et Hind Dehiba chez les femmes (échec aux minima). À suivre tout le week-end.
STÉPHANE KEMPINAIRE/DPPI
12h30 SKI DE FOND Championnat du monde/4 x 10 km messieurs, à Oslo (Nor.) 14h00 TENNIS Coupe Davis/1er tour/Autriche-France/ les 2 premiers simples, à Vienne (Aut.)
À NE PAS MANQUER
Tout le week-end sur Mais aussi sur
ZOOM SUR LA 69e ÉDITION DE PARIS-NICE aris-Nice, c’est le vrai coup d’envoi de la saison internationale cycliste en Europe. Et pour sa 69e édition, la « Course du soleil » revient à un tracé plus classique que celui des précédentes éditions, où les coureurs emprunteront une ligne quasiment droite entre Houdan (Yvelines), le point de départ, et Nice. En revanche, ASO a fait preuve d’originalité pour le profil des étapes : l’organisateur a placé une étape en ligne, ce dimanche, pour démarrer les hostilités, ce qui
BELGA / ICON SPORT
P
DIMANCHE 6 MARS
12h30 SKI ALPIN Coupe du Monde/Slalom messieurs/ 2e manche, à Kranjska Gora (Slo.) 13h25 CYCLISME Paris-Nice/Prologue 14h20 FOOTBALL Premier League/29e journée/ Liverpool-Manchester United
Léon Sánchez (Rabobank), lauréat en 2009 (photo) et 2e en 2010, se présente comme le grand favori. Sylvain Chavanel (Quickstep), la meilleure chance française, devrait se sentir à l’aise dans cette configuration de course, où les purs grimpeurs seront moins à la fête. Sandy Casar, Pierrick Fedrigo, Jean-Christophe Péraud et Thomas Voeckler seront les autres Français à suivre. Jusqu’au dimanche 13
À NE PAS MANQUER 26e JOURNÉE DE L1 MARSEILLE-LILLE
15h20 ATHLÉTISME Championnats d’Europe indoor/3e jour 15h50 TENNIS Coupe Davis/1er tour/Autriche-France/ Les deux derniers simples, à Vienne 17h00 FOOTBALL L1/26e journée/Deux matchs 17h25 HANDBALL Ligue des champions masculine/ 1re phase/Montpellier-Veszprém (All) 20h50 FOOTBALL Liga/27e journée/Racing SantanderReal Madrid 21h00 FOOTBALL L1/26e journée/Marseille-Lille 22h45 GOLF Circuit US/29e journée/Open de Palm Beach (Flo.) 23h45 ÉMISSION « After Foot » (Brisbois-Courbis-Riolo)
Direct Sport n°7 • Vendredi 4 mars 2011
PHILIPPE PERUSSEAU / ICON SPORT
08H55 RALLYE Championnat du monde/Rallye du Mexique/2e jour 09h45 BIATHLON Championnats du monde/Poursuite, 12,5 km messieurs, à Khanty-Mansiysk (Rus.) 11h00 SKI ALPIN Coupe du monde/Super G dames, à Tarvisio (Ita.) 12h15 BIATHLON Championnats du monde/Poursuite, 10 km dames, à Khanty-Mansiysk (Rus.)
n’était pas arrivé depuis 1997. Et les coureurs devraient définitivement se départager lors d’un contre-la-montre inhabituel de 48 km, vendredi, à deux jours de l’arrivée. La veille, les écarts se seront déjà creusés au sommet du col de la Mûre, à quelques kilomètres de l’arrivée à Vernoux-en-Vivarais (Ardèche). Vainqueur l’an passé, Alberto Contador fait l’impasse, préférant se réserver pour le Tour d’Italie, début mai. Du coup, Luis
Quel suspense ! Dans cette L1 ultraserrée pour la course au titre, seuls deux points séparent le 1er, Lille (46, photo), du 5e, Lyon (42). Et pour clôturer cette 26e journée, quoi de mieux qu’un choc au sommet : l’OM, qui reste sur 4 succès consécutifs, tentera la passe de 5 à domicile face au Losc. Les Dogues, toujours premiers, piétinent depuis quelques rencontres et, en cas de défaite, pourraient perdre cette place de leader qu’ils squattent depuis le mois de décembre. 21h00 Marseille-Lille
TÉLÉ-RADIO
SAMEDI 5 MARS 15h40 ATHLÉTISME Championnats d’Europe indoor/2e jour, à Paris-Bercy 15h50 FOOTBALL Premier League/29e journée Arsenal-Sunderland 16h25 RUGBY Top 14/20e journée/Bayonne-Toulouse 17h25 HANDBALL Ligue des champions/1re phase/ Chambéry - Rhein-Neckar Löwen (All.) 20h10 BASKET Pro A/20e journée/Cholet-Le Mans 20h35 RUGBY TOP 14/20e journée/Montpellier-Agen 21h00 FOOTBALL L1/ 26e journée/Auxerre-PSG 22h00 FOOTBALL Liga/27e j./ FC Barcelone-Saragosse
1er TOUR DE LA COUPE DAVIS
AUTRICHE-FRANCE Battue en finale contre la Serbie en décembre dernier, l’équipe de France remet le bleu de chauffe à Vienne, en Autriche, dans le cadre du premier tour de l’édition 2011. Ce ne devait être qu’une formalité tant la troupe de Guy Forget compte de joueurs talentueux (Monfils, Tsonga, Gasquet, Simon…), face au seul cador autrichien Jürgen Melzer (no 10 mondial). Mais les récentes tensions au sein du groupe France (lire p. 20-21) et les forfaits des leaders (Monfils, Tsonga, Gasquet) équilibrent le débat. À Gilles Simon (photo), Jérémy Chardy, Michaël Llodra et Julien Benneteau d’aller chercher la qualification pour les quarts de finale.
SCOTT POWICK / SMP IMAGES / DPPI
08h55 RALLYE Championnat du monde/2e manche/ Rallye du Mexique/1er jour 10h00 BIATHLON Championnats du monde/Sprint, 10 km messieurs, à Khanty-Mansiysk (Rus.) 10h45 SKI ALPIN Coupe du monde/Descente dames, à Tarvisio (It.) 11h45 SKI DE FOND Championnats du monde/Mass Start, 30 km dames, à Oslo (Nor.) 12h30 SKI ALPIN Coupe du monde/Slalom géant messieurs, à Kranjska Gora (Slo.) 14h00 TENNIS Coupe Davis/1er tour/Autriche-France/ Le double, à Vienne (Aut.) 15h30 SAUT À SKIS Ch. du monde/HS 134 par équipes, à Oslo
À NE PAS MANQUER
Tout le week-end sur
ZOOM SUR LA SOIRÉE SPÉCIALE CLINT EASTWOOD irect 8 rend hommage, dimanche, à l’une des légendes du cinéma américain : Clint Eastwood. Cette soirée spéciale débutera à 20 h 40 par Doux, dur et dingue (photo). Ce film, réalisé en 1978 par James Fargo, raconte l’histoire d’un camionneur lancé sur les traces d’une chanteuse itinérante rencontrée par hasard, en compagnie de son meilleur ami et de son orang-outang favori. Clint Eastwood casse là son image de dur
CORBIS
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inflexible, en incarnant un personnage sentimental et particulièrement sensible. Un film distrayant, amusant, avec quelques jolies scènes d’action, dont le monument du cinéma américain a le secret. À 22 h 40, suite de cette soirée spéciale avec Ça va cogner, réalisé en 1980 par Buddy Van Horn. Cette comédie américaine, qui n’est autre que la suite de Doux, dur et dingue (avec les mêmes protagonistes que sont Sondra
SUR VENDREDI 4 MARS
MARCOS FERRO/RED BULL CONTENT POOL
“M80”, LE MAGAZINE DES SPORTS EXTRÊMES Prenez une bonne dose d’adrénaline avec Direct Star ! Les magazines les plus époustouflants vous plongent dans l’univers sensationnel des sports extrêmes. Les illuminés, accros au freestyle et aux défis les plus inattendus, repoussent leurs limites ainsi que les éléments aux quatre coins du globe. Émotion et frissons garantis pour le plus grand plaisir des yeux !
06h00 FITNESS – GYM DIRECT Présenté par Sandrine Arcizet
SAMEDI 5 MARS 06h00 FITNESS – GYM DIRECT Présenté par Sandrine Arcizet
18h40 AUTO – DIRECT AUTO Présenté par Grégory Galliffi
03h40 POKER - DIRECT POKER Présenté par Alexandre Delpérier
DIMANCHE 6 MARS 06h00 FITNESS – GYM DIRECT Présenté par Sandrine Arcizet
00h30 POKER – DIRECT POKER Présenté par Alexandre Delpérier
23H05
SAMEDI 5 MARS
Locke, Geoffrey Lewis, William Smith et Harry Guardiano), retrace le parcours d’un boxeur clandestin qui veut prendre sa retraite, mais qui est contraint d’affronter à la fois la police et la pègre. À tel point qu’il devra remettre les gants pour un ultime combat. Moins bien réussi que le premier opus, ce film reste néanmoins très agréable à regarder grâce, évidemment, au jeu incomparable de Clint Eastwood.
RADIO : À NE PAS MANQUER
RMC CHAUSSE LES POINTES ÀPartenaire PARIS-BERCY de la Fédération française d’athlétisme, RMC sera présent à Bercy tout au long du week-end, pour faire vivre à ses auditeurs les retrouvailles entre les médaillés des Championnats d’Europe de Barcelone et le public français. Dès ce vendredi, Maryse Ewanjé-Epée et François-Xavier de Châteaufort seront au micro du studio installé à Bercy, pour y commenter toutes les épreuves phares, et recevoir la nouvelle vague de l’athlétisme français, en route vers les Mondiaux 2011 et les Jeux de Londres 2012. Intégrale Sports RMC/À partir de 14 heures, vendredi, samedi et dimanche.
Direct Sport n°7 • Vendredi 4 mars 2011