Direct Sport 9

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Le programme Minceur Weleda au Bouleau Bio 90 ans En accord avec l’Être humain et la Nature

Le programme Minceur Weleda en 3 gestes

90 ans En accord avec l’Être humain et la Nature

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Modalités et règlement complet déposé chez un huissier de justice consultable sur le site ci-dessus.

D I R E C T S P O R T - G R AT U I T N O 9 / V E N D R E D I 1 8 M A R S 2 0 1 1 - N E PA S J E T E R S U R L A V O I E P U B L I Q U E

NUMÉRO SPÉCIAL FEMMES

CHRISTINE ARRON

LA FEMME SECRÈTE

,17(51$7,21$/

ÉDITO ..

05

AU BONHEUR DES DAMES

L

SPI / ICON SPORT

a journée de la femme est un cache-misère pour se donner bonne conscience. Élevée au même rang que d’autres journées à thème issues du « génie » marketing et mercantile, comme la Saint-Valentin, la Fête des voisins, le Beaujolais nouveau ou encore Halloween, la journée de la femme est une insulte faite à ces dames.

Une journée par an, et puis basta ! Et pourquoi pas, aussi, une minute de silence annuelle ou un quart d’heure américain à la fin du bal… Une semaine après la Journée internationale de la femme du 8 mars, Direct Sport a donc décidé de prendre tout son monde à contre-pied, en consacrant un numéro spécial aux femmes. Une première dans la petite histoire de Direct Sport, qui n’avait encore jamais publié, jusque-là, de numéro spécial hommes, machos ou gros biscoteaux. Arbitrairement, nous avons fait le choix de mettre certaines sportives en avant, plutôt que d’autres. Pour l’exemplarité de leur carrière, leur ténacité, leur longévité, leur beauté, leur grâce, leur trajectoire, leur discrétion, leur caractère. À certains égards, ce numéro paraîtra incomplet et partial. Mais il a au moins le mérite d’exister et de faire resplendir ces femmes d’exception, trop souvent rejetées dans l’ombre de ces bonshommes que nous sommes…

Le programme Minceur Weleda au Bouleau Bio

< GÉRALD MATHIEU, RÉDACTEUR EN CHEF > (redactiondirectsport@gmail.com)

PHILIPPE MILLEREAU/DPPI

DIRECT SPORT, 31-32, quai de Dion-Bouton, 92800 PUTEAUX Journal édité par - Tél. : 01 46 96 31 00 - Fax : 01 46 96 40 94 DIRECT SOIR, SA au capital de 15 000 000 euros - 485 374 128 RCS NANTERRE Président du conseil d’administration : Jean-Christophe Thiery Actionnaire principal : BOLLORÉ MÉDIA Directeur général, directeur de la publication : Serge Nedjar Rédacteur en chef adjoint : Guillaume Zeller Rédacteur en chef adjoint photo : Jean-Bernard Maurel Publicité : BOLLORÉ INTERMÉDIA - Président : Gaël Blanchard, tél. : 01 46 96 48 41 - Direction commerciale : Sophie Vatelot, tél. : 01 46 96 48 41, fax : 01 46 96 40 45, email : bolloreintermedia@ bollore.net Directeur de la distribution : Patrick Lépinay, tél. : 01 46 96 31 94 Diffusion : Intervalles, 8, place Boulnois, 75017 Paris. Tél. : 01 42 52 75 38 Imprimé par ROTOFRANCE, Lognes (77) et SA LA PROVENCE « Centre Méditerranéen de Press » No ISSN : 1771-2092 ; dépôt légal : mars 2011. , 12, rue d’Oradour-surContenu éditorial réalisé par Glane, 75015 Paris. Contact : 01 71 19 36 41. Directeur général : François Pesenti. Directeur adjoint de la rédaction : Christophe Couvrat.

Rédacteurs en chef : Marc Ambrosiano, Jean-François Pérès. Rédacteur en chef de Direct Sport : Gérald Mathieu. Rédaction : journalistes et reporters de RMC Sport. Ont également collaboré à ce numéro : Jézabel Lemonier, Ludivine Morbin, Jérôme Thomas. , 40, rue de Chabrol, 75010 Réalisation graphique : Paris. Contact : 01 80 88 53 16 - notabene@nbpresse. Directeur général : Pascal Larché. Chef de studio : Vincent Boiteux. Directrice photo et développement : Nathalie Larché. Secrétaire de rédaction : Stéphane Chaumet. Rédacteurs graphiques : Charlotte Kalament et Pierre Lucas.

RETROUVEZ DIRECT SPORT NO 9 EN LIGNE SUR

www.direct8.fr et www.lenews dusport.fr

FIRO / ICON SPORT

I`

Franck Ribéry a raté une occasion de se taire. Pas vraiment exemplaire depuis un an (affaire Zahia, bus de Knysna…), le joueur du Bayern s’est fendu d’un commentaire inattendu sur son compte Twitter.

Inconditionnel de « Mon oncle Charlie », Ribéry a poussé un coup de gueule à l’attention de Charlie Sheen, viré de la série en raison de ses frasques sexuelles. « Pourquoi êtes-vous aussi idiot ? Mes enfants et moi adorons votre show, c’est cruel ce que vous faites ! » Ou quand l’hôpital se fout de la charité !

Après Brooklyn, 10 ans, Romeo, 8 ans, et Cruz, 5 ans, David Beckham et Victoria attendent une petite fille.

MAMIE FAIT DE LA RÉSISTANCE

SCOOP RONALDINHO

SE LANCE DANS LE PRÊT-À-PORTER Si vous appréciez les vêtements d’un goût douteux, aux couleurs criardes et aux motifs visibles à deux kilomètres à la ronde, vous adorerez la collection de tee-shirts et casquettes que vient de lancer Ronaldinho, avec le créateur Christian Audigier. C’est à l’issue d’une visite de courtoisie du designer français au Brésil, le mois dernier, que le deal entre les deux hommes a été conclu. Il faut dire qu’ils se connaissent depuis plus de cinq ans, et que l’ancien joueur a même déjà été sous contrat avec Audigier. Présentés la semaine passée, les premiers modèles laissaient apparaître une Vierge Marie, sur fond rouge, flanquée du numéro 10 sur la poitrine. Sobre, classe et passe-partout…

À 44 ans, la nageuse américaine Dara Torres, qui avait déjà réalisé un come-back à sensation aux JO de Pékin, a décidé de se remettre à l’eau après un an et demi d’interruption.

Objectif : se qualifier pour les JO de Londres.

DR

RIBÉRY

QUAND SE MET À FAIRE LA MORALE

BECKHAM BECKH AU FÉMININ FÉ

HORS-JEU • ALAIN BERNARD NE SE LASSE PAS DE REGARDER ASTÉRIX ET OBÉLIX : MISSION CLÉOPÂTRE. • RONALDO A CROISÉ JUDE LAW AU CARNAVAL DE RIO. • MATTHIEU CHÉDID A COURU LE SEMI-MARATHON DE PARIS EN 1 H 47. • TEDDY RINER EST SUPPORTER DU PSG. • FRANK LEBŒUF, FABIEN PELOUS, RAPHAEL IBANEZ, CHRISTIAN CALIFANO ET PIERRE BERBIZIER ONT PARTICIPÉ AU « DÎNER DU CHEF SPORTIF », AU PROFIT DE L’ASSOCIATION « UN MAILLOT POUR LA VIE ». • DIDIER DROGBA EST FAN DE R&B. • BERNARD THIBAULT, DE LA CGT, EST, LUI, PLUTÔT FAN DE HANDBALL. • CAMILLE LACOURT EST LA NOUVELLE ÉGÉRIE DE CLARINS ET DU JEU VIDÉO « SUMMER CHALLENGE ». • ALAIN PROST FAIT DE LA PUB POUR GROUPAMA. Direct Sport n°9 • Vendredi 18 mars 2011

06

CONSULTANT DE

LA GROSSE KRONIK FEVRE PRESSE SPORTS

JEAN BRICE LEMAL SAMAD

DE PIERRE MÉNÈS ÀÀ47 47ans, ans,Pierre PierreMénès Ménèsest estune unefigure figuredu dupaysage paysagefootballistique footballistiquefrançais. français.Ancien Ancien reporter reporterààL’Équipe, L’Équipe,cette cetteintarissable intarissablegrande grandegueule gueuleofficie officieaujourd’hui aujourd’huien enqualité qualité d’expert d’expertpour pourleleCanal CanalFootball FootballClub.

Club.Chaque Chaquevendredi, vendredi,retrouvez retrouvezsa sa««Grosse Grossekronik kronik»» dans dansles lescolonnes colonnesde deDirect DirectSport.

Sport.

COURAGE ERIC

B

on, OK, le titre est un peu violent, mais j’ai l’impression d’écrire chaque année un peu la même chose, à quelques jours du printemps. Le foot français retrouve sa place. À la maison, sur le canapé, à mater les grandes personnes le mardi et le mercredi soir. À Madrid, un OL trop faible dans toutes ses lignes, s’est fait laminer par un Real Madrid en

nets progrès par rapport à la même confrontation de la saison dernière.

Plus costauds physiquement, mieux organisés, plus collectifs, les Madrilènes étaient bien trop forts pour des « Gones », sauvés du désastre par un grand Lloris.

L’élimination est du coup bien plus amère pour l’OM, qui a pourtant eu la « chance » de tomber sur un Manchester United

en méforme et accablé par les blessures. Mais par manque d’audace, de technique, et, pour tout dire, de talent, les Marseillais n’ont pas su réaliser un exploit, qui était tout à fait jouable dans les faits.

Comme souvent, l’impression laissée est plus que mitigée. Un peu désespérante, même.

Mais ce n’est pas comme si on n’en avait pas l’habitude.

PIERRE-PHILIPPE MARCOU/AFP

A LA NICHE !

VIDEO, LE FOL ESPOIR J

< LA VIDÉO VA PEUT-ÊTRE ENFIN ENTRER DANS LE FOOT. PAR LA PETITE PORTE, FAUT PAS RÊVER NON PLUS… > Direct Sport n°9 • Vendredi 18 mars 2011

érôme Valcke, le secrétaire général de la Fifa, a lâché une bombe il y a quelques jours. Il a en effet confirmé que l’idée d’utiliser le Hawk-Eye sur la ligne de but faisait son chemin. « Pour l’instant, nous en sommes au stade des tests. Mais si ça marche au tennis avec des aces à 220 km/heure, on ne voit pas comment ça pourrait coincer sur la ligne de but. » Mieux : la Fédération internationale en est encore au stade des tests, mais l’idée semble dans les cartons. Mieux encore, Sepp Blatter, le président de la Fifa, a déclaré : « Si un système

fonctionne, nous devons l’utiliser. » Autrement dit, la vidéo va peut-être enfin entrer dans le foot. Par la petite porte, faut pas rêver non plus. Mais c’est déjà un vrai début, une étape vers le progrès, et la meilleure des nouvelles pour les arbitres. Parce que c’est bel et bien d’arbitrage vidéo dont on doit parler, pas d’un gadget pour faire plaisir aux médias.

Maintenant, ne rêvez pas, le processus va être long et les obstacles – Michel Platini en tête –, nombreux. Mais on peut quand même espérer que le foot va enfin entrer dans le XXIe siècle.

Pas de « j’aime, j’aime pas » cette semaine. Je souhaite juste apporter tout mon soutien à Éric Abidal, qui a été opéré d’urgence hier après-midi d’une tumeur au foie.

Une terrible nouvelle, qui a marqué tout le monde. Évidemment, derrière, certains n’ont pu s’empêcher d’agiter le spectre du dopage comme si, hélas, la maladie ne frappait jamais les jeunes et les athlètes de haut niveau. En attendant, tout le monde est derrière Éric. En espérant, bien sûr, que cette tumeur soit bénigne. Mercredi soir, les images des joueurs du Real et de l’OL avec leur tee-shirt « Courage Abidal » étaient émouvantes.

Dommage que l’UEFA ait interdit cet hommage au coup d’envoi. On se demande quand même où cette organisation va placer la sévérité et la rigueur. J’espère que les nouvelles seront vite très bonnes. En attendant, je lui envoie toute mon amitié, même si je ne le connais pas et que je l’ai souvent égratigné. Et je sais que vous êtes tous avec moi.

BUSINESS

EN BREF 000 8 80m0is en vente billets

Places les moins chères

23 €

Place la(hors plus chère compétition)

Place la plus chère (compétition)

cérémonie d’ouverture

pour assister à la finale du 100 m messieurs

2pour300 € assister à la

pour la majorité des disciplines

837 €

Prix des places

Prix des places

46 213 €

23 1 727 €

CHIFFRES

3 QUESTIONS À...

BÉATRICE LAURENT

ADIDAS

DAVID BROGLIN

“UNE SOIXANTAINE DE SPORTIFS SONT NOS AMBASSADEURS”

ADIDAS VOIT GRAND adidas vient de lancer la plus grande campagne promotionnelle de son histoire, englobant les déclinaisons adidas Sport Performance, adidas Originals et adidas Sport Style. Intitulée « All adidas », cette campagne a pour originalité de fusionner les univers du sport, de la musique et de la mode. Côté football, Lionel Messi (photo), David Villa, David Beckham et Samir Nasri sont les principales têtes d’affiche. On y trouve également la star NBA, Derrick Rose, ou encore la chanteuse Katy Perry (photo). Cette campagne est articulée autour de plusieurs spots publicitaires, réalisés par Romain Gavras pour la télévision, le cinéma et internet. La bande-son du clip utilise des extraits de « Civilization », l’un des nouveaux morceaux du duo électro français Justice.

Béatrice Laurent, en tant que responsable du sponsoring sportif de Weleda, expliquez-nous en quoi vos produits sont bénéfiques pour les sportifs ?

Depuis 90 ans, Weleda crée un lien durable entre l’être humain et la nature, en concevant des soins naturels et bio, qui permettent de prendre soin de soi et de se faire du bien. Au fil du temps, nos créations rencontrent un succès grandissant, avec notamment un de nos produits phares : l’Huile de Massage à l’Arnica, d’origine 100 % naturelle, qui accompagne les sportifs dans la préparation et la récupération musculaire.

Quels principaux sportifs et fédérations avez-vous comme partenaires ?

Nous sommes le partenaire officiel du service médical de

Depuis le début de semaine, il est possible de se procurer des billets pour assister aux épreuves des JO de Londres (du 27 juillet au 12 août 2012).

8 800 000 tickets sont ainsi mis en vente.

Pour les sésames les moins chers, il faut compter 23 €. À l’inverse, il faudra en débourser 2 300 pour assister, dans des conditions optimales, à la cérémonie d’ouverture, le 27 juillet. Dans la soirée du vendredi 5 août, 57 € suffiront pour suivre l’épreuve reine du 100 m messieurs, alors que les places les plus chères s’élèvent à 837 €. Enfin, et au nom des vertus olympiques, des tarifs préférentiels sont aussi proposés aux jeunes étudiants anglais, ainsi qu’aux personnes âgées de nationalité britannique.

Plus d’infos sur : www.tickets. london2012.com, www.eventeam2012.fr et www.eurostar.com.

l’Insep (Institut national du sport de l’expertise et de la performance ). Weleda a ausi été choisi par la Commission médicale du Comité national olympique et sportif français (CNOSF) pour Londres. Une soixantaine de sportifs sont également ambassadeurs Weleda sous contrat. Parmi eux, le vététiste Julien Absalon, double médaillé d’or aux JO, et Amélie Cazé, triple championne du monde de pentathlon. Tous les deux sont de fervents utilisateurs des produits Weleda.

Qu’est-ce que le passeport « Courir au vert 2011 » ?

Il consiste, dans sept villes de France, à proposer des entraînements de course à pied, ouverts aux femmes, avec des coachs et conseils personnalisés. L’esprit de ces entraînements est de se faire plaisir en faisant du sport, sans esprit de compétition.

12 000 000 €

Sebastian Vettel est un homme doublement heureux. Le champion du monde 2010 de Formule 1 a en effet prolongé son contrat avec l’écurie Red Bull Racing jusqu’en 2014. Une bonne nouvelle, assortie d’une autre, puisque le salaire de l’Allemand va passer de 8 à 12 M€ annuels jusqu’en 2014.

50 000 €

Pour les JO de Londres 2012, la ministre des Sports, Chantal Jouanno, a reconduit les mêmes primes olympiques que celles de Pékin, en 2008. Un(e) médaillé(e) d’or repartira avec un chèque de 50 000 €, une médaille d’argent rapportera 20 000 €, alors que le bronze vaudra 13 000 €. Elle a également fixé un objectif de 14 médailles d’or, le double de la moisson de Pékin.

350 000 €

Selon L’Équipe, c’est le prix payé par Larry Ellison, boss du tournoi d’Indian Wells de tennis, pour équiper ses huit courts du système Hawk-Eye (système informatique destiné à voir si une balle est faute ou pas).

Une broutille pour Ellison, aujourd’hui classé 5e fortune mondiale.

VINCENT MICHEL - FEP / PANORAMIC

JO : LA CHASSE AUX PLACES EST OUVERTE AND THE WINNER IS ?

Les cabinets de conseil NZ Consulting et KantarSport ont dévoilé, cette semaine, les 11 nominés au Prix de la personnalité sport business 2010 en France, comprenant entre autres Robin Leproux, président du PSG, Mourad Boudjellal, président du RC Toulon ou encore Jacques Lambert, ex-DG de la Fédération française de football et DG du Comité d’organisation de l’Euro 2016.

Le lauréat sera connu mercredi prochain, au terme d’un vote de 1 500 professionnels du sport business.

ETO’O A LA FOLIE DES GRANDEURS À la Pinetina, le centre d’entraînement de l’Inter Milan, Samuel Eto’o a customisé, à sa manière, la chambre qu’il occupe avant les rencontres jouées à San Siro.

Le Camerounais s’est récemment offert un immense écran plasma, d’une valeur de 30 000 €.

Ce petit bijou ne devrait pas plomber les finances de l’attaquant nerazzuro, qui émarge à 875 000 € brut mensuels.

RIEN NE VAUT UN BON CLASICO... MÊME SUR TERRAIN NEUTRE !

Le FC Barcelone vient d’enregistrer un nouveau record. 72 267 socios ont formulé une demande de billet pour la finale de la Coupe du roi, contre le Real Madrid, qui aura lieu le 20 avril à Valence.

Jamais le Barça n’en avait enregistré autant pour un match disputé hors du Camp Nou.

Direct Sport n°9 • Vendredi 18 février 2011

L’ITW CASH

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CHANTAL JOUANNO

“JE REGRETTE QUE RIBÉRY ET ÉVRA AIENT ÉTÉ RAPPELÉS”

L JOURNALISTE SUR À 42 ans, Alexandre Delpérier est le Monsieur Sport de Direct 8. Journaliste tout-terrain et multimédia, il est réputé pour son franc-parler et ses entretiens sans concession. Désormais, vous retrouverez son interview cash chaque vendredi dans les colonnes de Direct Sport.

LES CRITIQUES SUR LIÈVREMONT ME GÊNENT ÉNORMÉMENT. JE CRAINS QU’IL Y AIT LÀ UNE VOLONTÉ DE RÉÉCRIRE UNE HISTOIRE À LA DOMENECH. OR, C’EST DIFFÉRENT. CHANTAL JOUANNO

RETROUVEZ LE BLOG D’ALEXANDRE DELPÉRIER SUR DIRECT8.FR Direct Sport n°9 • Vendredi 18 mars 2011

Comment changer les choses ? À la base. Il faut développer la pratique féminine du sport, et notamment dans les quartiers.

Et puis, les médias doivent mettre en avant le sport féminin. Regardez Lucie Décosse et Teddy Riner : ce sont deux immenses champions, mais Teddy est bien plus suivi.

Que pensez-vous du niveau de la Ligue 1 ?

Les spécialistes disent qu’il y a peu de buts et qu’il y a moins de jeu qu’à l’étranger. Je pense qu’on n’a pas à rougir, même si c’est vrai qu’il y a peu de buts.

Avec plus d’argent, comme les Anglais et les Espagnols, cela serait-il différent ?

Pas sûr ! Il faut aussi la « gnaque » et l’envie. Le sport ne doit pas devenir une course au budget. Je regrette que l’argent des droits TV parte dans les salaires et les transferts, et pas assez dans les stades. On a atteint des sommes excessives. Les Anglais, eux, ont leurs propres stades. Ils ont investi dans l’avenir.

Avez-vous été surprise par la défaite de l’OM et de Lyon en Ligue des champions ?

L’OM avait largement les moyens de battre Manchester. J’avais d’ailleurs pronostiqué 2-1, mais dans l’autre sens !

ÉRIC FOUGÈRE/CORBIS

PAR ALEXANDRE DELPÉRIER

a semaine passée, vous avez déploré le faible nombre de femmes à la tête de fédérations sportives…

Oui, sur 115 fédérations, seulement 11 sont dirigées par des femmes, et les quatre plus importantes sont le parachutisme, la spéléologie, la randonnée et la danse. Notre pays est à la traîne sur ce point-là, mais il faut reconnaître qu’on est dans une société plutôt machiste !

Comment peut-on garder les jeunes espoirs du foot en L1 ?

On travaille sur un projet de règle, qui serait d’avoir dans chaque club un minimum de jeunes formés au club. Mais ça n’a de sens que si toute l’Europe l’adopte, et Michel Platini et l’UEFA nous aident dans ce sens.

Que pensez-vous des critiques qui se sont abattues en rafale sur Marc Lièvremont ? Ça me gêne énormément, et je crains qu’il y ait là une volonté de réécrire une histoire à la Domenech. Or, c’est différent. Il n’y a aucun parallèle entre les deux.

C’est dur et injuste. Ce qui a tué Domenech, c’est lorsqu’on a dit qu’il serait remplacé. Il a alors perdu tout crédit auprès de ses joueurs.

On ne peut donc pas changer d’entraîneur à six mois d’une Coupe du monde ?

Non, et la question ne doit même pas se poser !

La France n’a plus de Grand Prix de F1, est-ce ennuyeux ?

Le problème n’est pas celui de

Chantal Jouanno est ministre des Sports depuis le 14 novembre 2010.

trouver un circuit, mais de trouver l’argent pour payer le seul droit d’utiliser le titre « Grand Prix ». L’État doit-il payer 20 M€ pour ça ? Non, ce ne serait pas accepté par nos concitoyens.

Où en êtes-vous avec Laurent Blanc ?

On a « échangé » et il n’y a aucune incompréhension. Comme il l’a dit, chacun est à sa place. Avec lui, l’équipe de France est sur la bonne voie. Il y a de la rigueur, des valeurs et de la discipline.

Il vient de rappeler Franck Ribéry et Patrice Evra en équipe de France, qu’en pensez-vous ?

Je le regrette, mais c’est son choix. Je tiens à préciser que je n’ai pas de problèmes vis-à-vis de ces garçons. En revanche, quand on a sali le maillot, il y a un minimum de mea culpa à faire. Ces joueurs ont l’obligation d’exprimer leurs regrets, au moins pour les amateurs ou pour les parents qui accompagnent leurs enfants, le week-end, sur les stades. •

SPÉCIAL FEMMES 10

ENTRETIEN VÉRITÉ AVEC CHRISTINE ARRON

PARFUM DE FEM Direct Sport n°9 • Vendredi 18 mars 2011

ATHLÉTISME < AVOIR UN ENFANT SEULE ET FAIRE DU SPORT DE HAUT NIVEAU, C’EST COMPLIQUÉ. >

À 37 ans, Christine Arron incarne un certain idéal féminin.

Athlète accomplie, maman d’un petit garçon, icône populaire et publicitaire, la sprinteuse est une femme de son temps, qui a bien réussi sa vie. Avant de tirer sa très probable révérence à l’issue des JO de Londres 2012, celle que l’on surnomme « la Reine Christine » a accepté de se livrer sans fard sur cette vie menée à 100 à l’heure.

PROPOS RECUEILLIS PAR > GÉRALD MATHIEU PHOTOS > PHILIPPE MILLEREAU/DPPI

nfant, dans vos rêves les plus fous, espériez-vous pouvoir mener un jour une carrière si riche, si longue, si dense ?

Pas du tout. Jusqu’à un certain âge, je faisais de la compétition sans me prendre la tête. Pour moi, c’était plus un amusement que du sport. Gagner, c’était facile. J’ai vraiment pris conscience de mes possibilités vers 21-22 ans, dix ans après mes débuts.

E

Qu’auriez-vous fait si vous n’aviez pas été athlète ?

Je ne sais pas. Après, je crois qu’on est prédestiné à faire quelque chose.

L’athlétisme, je savais que c’était mon truc.

L’athlétisme vous a-t-il permis d’asseoir pleinement votre condition de femme, chose qui n’aurait peutêtre pas été envisageable dans un autre métier ?

Je ne me suis jamais forcée à être féminine. Ça s’est fait naturellement.

Quand j’ai découvert le haut niveau, je me disais juste qu’à travers notre sport, on se devait de rester féminines. C’est l’image que je souhaitais donner, notamment après avoir vu les filles de l’Est avec du poil sous les bras ! Ce n’est pas parce que tu fais du sport que tu dois te négliger ou ne pas être belle !

ME

Est-ce en raison de l’importance que requiert votre discipline, le 100 m, que vous avez toujours mis un point d’honneur à soigner votre look, comme quelqu’un qui entre en scène ?

Non, pas du tout. Avoir les cheveux courts, changer de couleur, ça se faisait naturellement. Ce n’était pas pour attirer l’œil. C’est venu comme ça, par envie. J’ai d’ailleurs arrêté de changer de couleur, car, à chaque fois, on ne parlait que de ça !

Et le maquillage ?

J’en mets toujours un petit peu, de manière légère et discrète, même pour aller à l’entraînement, car c’est mon travail. C’est important.

Quand on est athlète, a-t-on un culte du corps encore plus développé que les autres femmes ?

Oui ! Je regarde toujours s’il n’y a pas trop de graisse qui s’installe ! Si le ventre ça va… Après, il faut faire attention à ta ligne, à ta diététique. C’est important, car mon corps, c’est mon outil de travail. Moi, ça me tue quand je vois des athlètes avec 3-4 kg en trop.

Quand tu fais du sport de haut niveau, il faut savoir faire des sacrifices.

Voir votre corps se sculpter quand vous avez commencé à pratiquer la musculation, cela vous a-t-il pesé ?

Trop musclé, c’est pas joli. Ça ne fait pas très féminin. Après, je me dis aussi qu’il faut savoir ce que l’on veut. S’il faut prendre un peu de muscle pour courir un peu plus vite, il faut le faire.

Mais heureusement, dès que je ne fais pas de muscu, je fonds assez vite.

Dans quelle mesure la vie de sportive de haut niveau est-elle compliquée à mener quand on est une femme ?

Tu ne peux pas trop sortir, tu évites de faire des courses trop longues, de piétiner, de visiter un musée. Avec mon fils Ethan, je fais très rarement les parcs d’attractions parce que je ne peux pas me permettre de faire la queue trois quarts d’heure-une heure. C’est beaucoup de sacrifices pour une mère célibataire. Être sportive de haut niveau et mère relève-t-il parfois du casse-tête ?

Avoir un enfant seule et faire du sport de haut niveau, c’est compliqué. Heureusement que ma mère était là au

Direct Sport n°9 • Vendredi 18 mars 2011

ATHLÉTISME

SPÉCIAL FEMMES 12 < LE CORPS EST PARFOIS CAPRICIEUX. JE DOIS FAIRE DE PLUS EN PLUS DE SACRIFICES. MAIS JE ME DONNE ENCORE JUSQU’AUX JO DE LONDRES. > quotidien pour m’aider. Sans elle, je n’aurais peut-être pas pu poursuivre ma carrière.

En retirez-vous une certaine fierté ?

Oui, je suis contente d’avoir fait ça.

Après, je ne peux pas être partout à la fois. Je n’ai pas de vie sociale super-développée. Il n’y a pas grand monde qui vient chez moi. Les deux choses qui me sont importantes, c’est d’être bien à l’entraînement et de pouvoir m’occuper de mon fils. Je cerne mes priorités, car je ne suis pas multifonction.

Durant votre carrière, avez-vous toujours été mise sur un même pied d’égalité que les hommes ?

Je ne me suis jamais sentie mal lotie ou inférieure. Peut-être aussi parce que je fais du 100 m et que j’ai bien gagné ma vie. À mes débuts, il y avait un peu de différence au niveau des primes (image et résultats, ndlr). Mais à partir de 2005, il ne m’a pas semblé qu’il y en ait beaucoup.

Quelle a été votre réaction quand vous avez vu s’aligner, au départ des séries du 100 m des J0 2004 et 2008, des femmes afghane et iranienne, voilées ou couvertes de la tête aux pieds ?

C’était bien qu’elles soient présentes.

Qu’elles puissent franchir le pas et représenter la femme dans leur sport et pour leur pays. C’est une avancée dans le combat que mènent ces femmes.

Les résultats des sportives françaises sont-ils suffisamment mis en avant dans la presse ?

Si les femmes faisaient plus de foot, peut-être en parlerait-on davantage !

(Rires) Plus sérieusement, je pense qu’il existe une certaine inégalité de ce point de vue-là. Mais selon moi, le problème est plus lié à la couverture médiatique du sport qu’à la représentation de la femme.

Selon vous, le foot brouille la donne ?

Là, il y a une vraie inégalité. Tu as quand même les boules quand tu passes des heures à l’entraînement, que ton sport n’est pas médiatisé, que tu ne gagnes pas beaucoup d’argent et que tu n’as jamais la chance d’être dans un magazine. C’est un manque de respect vis-à-vis des sportives.

Le sport féminin ne manque-t-il pas tout simplement de locomotives ?

Oui, mais c’est périodique. Je pense que c’est dû à un creux de générations.

D’un point de vue sportif, quelle est votre plus grosse satisfaction ?

2005 restera ma plus belle année.

J’avais eu Ethan, je m’étais remise de mon gros échec d’Athènes qui m’avait terrassée (éliminée en demi-finale du 100 m, ndlr). Progressivement, une envie de revanche est montée en moi. J’étais surmotivée. Aux Mondiaux d’Helsinki, j’ai donc obtenu mes deux premières médailles mondiales, sur 100 m et 200 m (bronze), avec un petit regret, car j’aurais pu être championne du monde du 100 m. Et puis, je gagne cinq meetings sur six de la Golden League. C’était une très belle année.

Aujourd’hui, qu’est-ce qui vous fait encore courir ?

Après mon opération de la hanche, en 2008, je ne voulais pas m’arrêter là.

J’avais la foi. C’était un nouveau défi à relever. Maintenant, je me donne encore jusqu’aux Jeux de Londres pour que ça revienne. Je suis motivée, mais je sens que c’est de plus en plus difficile. Le corps est parfois capricieux. Je dois faire de plus en plus de sacrifices.

Mais je ne veux pas avoir de regrets.

Comment envisagez-vous votre reconversion ?

Dans l’univers du sport bien-être. Tout ce qui tourne autour de la nutrition, de la forme, des plantes, de la santé. C’est mon truc.

Enfin, avez-vous l’impression d’incarner un certain modèle féminin ?

Les femmes m’ont souvent dit que j’étais jolie, élégante, qu’elles m’appréciaient, que je les motivais, que j’avais un certain charisme. En tout cas, je ne fais pas d’efforts. Je suis naturelle et j’ai l’impression que ça passe bien auprès des gens. Pas auprès de tout le monde, non plus, car je sais aussi qu’il y en a beaucoup qui me voient comme quelqu’un de hautain. C’est ma personne qui renvoie ça, sans que je le sois forcément. Mais comme je suis un peu enfermée dans ma passion, je ne suis peut-être pas assez ouverte aux autres. •

Direct Sport n°9 • Vendredi 18 mars 2011

LES VERTUS D’UNE GROSSESSE omme Laura FlesselColovic et Valentina Vezzali (escrime), Muriel Hurtis et Heike Dreschler (athlétisme), Lindsay Davenport et Kim Clijsters (tennis), Véronique Pecqueux-Rolland (hand), Isabelle Delobel (patinage), Victoria Ravva (volley), Lise Legrand (lutte), Dara Torres ou peut-être Laure Manaudou (natation), Christine Arron a interrompu sa carrière pour mettre un enfant au monde.

Malgré une saison gangrenée par les blessures, « la Reine Christine » est au sommet de son art quand elle tombe enceinte, fin 2001. « J’ai fait le bon choix et n’éprouve aucun regret, confie-t-elle.

Je suis contente d’avoir un enfant, car quand tu es “dedans”, tu ne sais jamais quand t’arrêter.

C’est le problème de certaines sportives qui estiment que ce n’est jamais le bon moment. » Convaincue, avant la naissance de son fils Ethan, que sa carrière s’arrêterait au plus tard en 2004, Christine Arron s’est mise à jouer

C

les prolongations – contre toute attente – après sa grossesse, au cours de laquelle elle aura pris plus de 30 kg. « J’étais beaucoup plus mûre pour faire les choses. Je me sentais encore plus solide. Ça m’a permis de travailler encore plus dur. » Et d’ajouter : « J’ai plus vu ça comme un cadeau. Souvent, on te dit qu’une grossesse, ça te pompe. Moi, au contraire, c’était génial. Ça m’a reposée, régénérée.

Et je suis repartie de plus belle.

D’ailleurs, je trouve qu’après la naissance de mon fils, ma carrière a été encore plus belle. J’ai connu quelques échecs, mais j’ai eu autant de médailles avant qu’après. » Depuis sa naissance, Ethan est-il devenu une source de motivation ? « Non, répond-elle sans détour.

Je fais les choses avant tout pour moi car il n’y a que moi qui puisse aller au bout des choses. Même quand il a pu être présent dans les tribunes, je ne pensais pas à lui.

Je suis complètement dans mon truc. Concentrée sur ce que je fais. » G.M.

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Direct Sport n°9 • Vendredi 18 mars 2011

TENNIS

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CAROLINE WOZNIACKI

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L’INCONNUE N 1 Dans l’ombre de Kim Clijsters et des sœurs Williams au niveau médiatique, Caroline Wozniacki est pourtant bien la n° 1 mondiale du tennis féminin. Une joueuse de 20 ans qui tente de sortir d’un relatif anonymat et de justifier son rang.

TEXTES > LAURENT PICAT PHOTOS > ADIDAS - ANTOINE COUVERCELLE / DPPI

n kangourou, ça trompe énormément. À l’Open d’Australie, au mois de janvier, Caroline Wozniacki avait de l’imagination à revendre. Devant les médias du monde entier, la Danoise justifie la présence d’un pansement sur l’une de ses jambes par une agression dans un zoo. Une griffure que lui aurait infligée le plus célèbre des animaux australiens, alors qu’elle voulait en prendre soin. Une drôle d’aff aire… sauf qu’elle oublie de préciser que c’est une blague !

Incomprise, elle doit s’excuser dès le lendemain et déclarer que c’était de l’humour « de blonde »…

Une maladresse qui, paradoxalement, contribue à la construction de son image. À 20 ans, la jeune fille née à Odense (Danemark), de parents polonais, est devenue no 1 mondiale au mois d’octobre. Ce n’est pas un hasard pour cette joueuse précoce, apparue sur le circuit pro à 14 ans et qui a remporté Wimbledon chez les juniors. Mais ce n’est pas non plus un coup d’éclat. Caroline Wozniacki, qui a débuté le tennis à 7 ans, n’est

U

pas encore une grande. Car son nom n’est pas apparu, jusqu’à présent, au palmarès de l’Open d’Australie, de Roland-Garros, de Wimbledon ou de l’US Open. Une quête de Grand Chelem que la Danoise, qui vit à Monaco, double d’une volonté de prendre une part du grand gâteau médiatique que dévorent Kim Clijsters ou les sœurs Williams.

FAN DE LIVERPOOL Privée de ce charisme naturel chez d’autres, elle essaie de séduire avec son joli sourire. Pour y parvenir, elle s’appuie sur les trois langues (polonais, danois, anglais) qu’elle parle couramment et ses notions de français, de russe et d’espagnol. « Jusqu’à présent, elle a toujours été discrète, confie l’ancienne joueuse tricolore, Sarah Pitkowski.

Mais je pense qu’elle est en train de donner un petit peu plus à la presse. Notamment avec le maillot de Steven Gerrard, qu’elle porte régulièrement sur le dos, à l’entraînement ou à l’échauff ement. » Fan des Reds de Liverpool, elle s’en

sort mieux dans cet exercice que lorsqu’elle blague. « On n’est pas très tolérant avec elle, poursuit l’ancien membre de l’équipe de France de Fed Cup. Il faut qu’elle joue bien, qu’elle soit jolie, un peu sexy et rigolote.

Il y a beaucoup de qualités qui lui sont demandées. » Certaines lui viennent de ses parents. Sa mère était internationale polonaise de volley. Son père, joueur de foot professionnel. C’est lui qui est à l’origine de l’installation de la famille au Danemark. Un pays qui en fait une star, entre réceptions royales et publicités. À son âge, elle pourrait se dire qu’elle a le temps devant elle pour rempor-

ter les plus grands tournois. Mais au rythme infernal qu’elle s’impose, les années passent vite. « Elle joue beaucoup, explique Patrice Dominguez, l’ancien DTN du tennis français. À un moment, on paie l’addition. » L’avenir ne serait donc pas si rose. « Si elle doit gagner un Grand Chelem, c’est maintenant ou dans les deux ans à venir, ajoute Pitkowski. Les joueuses ne peuvent plus avoir des carrières longues.

L’investissement est tellement important que ce n’est pas possible. » Jeune et pressée, Caroline Wozniacki doit jongler entre le sportif et la communication. Il n’est pas étonnant que, quelquefois, une balle lui échappe. •

MAURESMO ET SAFINA, DEUX EXEMPLES À MÉDITER

Amélie Mauresmo ou Dinara Safina ont été confrontées au même problème. Être la meilleure joueuse du monde selon le classement WTA, mais pas dans l’opinion publique faute de titres en Grand

Chelem. « Aujourd’hui, le circuit est organisé de telle manière qu’il récompense la joueuse la plus régulière sur toute une saison, explique Sarah Pitkowski. Celle qui joue le plus et qui gagne le plus en terme de pourcentage, c’est Caroline Wozniacki.

Donc elle mérite sa place de no 1 mondiale, même si elle n’a pas encore gagné de Grand Chelem. » Mauresmo a réussi sur le tard à remporter les Masters, l’Open d’Australie et Wimbledon. Safina s’est, elle, effondrée à mesure que la pression du no 1 la grignotait. Caroline Wozniacki sait à quel exemple se reporter.

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Direct Sport n°9 • Vendredi 18 mars 2011

NATATION

FEDERICA PELLEGRINI

LA BELLE EST UNE BETE À 22 ans, l’ex-meilleure ennemie de Manaudou s’est attaché les services de Philippe Lucas pour relancer sa carrière.

Et glaner de nouveaux titres mondiaux et olympiques.

Une évidence, pour ce bourreau de travail au charme fou.

TEXTES > GÉRALD MATHIEU PHOTOS > MIZUNO - FEDERICO TARDITO/LA PRESSE/DPPI

aure aime follement Luca, mais Federica, la meilleure amie de Luca, a en réalité le béguin pour le beau brun. Contre toute at tente, Laure décide de tout plaquer.

Pire, elle quitte son père spirituel, Philippe, pour rejoindre Luca en Italie. Là-bas, Laure revit dans les bras de Luca, pendant que Philippe, lui, se sent trahi. Bien décidée à ne pas tenir la chandelle, Federica va alors sortir le grand jeu pour conquérir Luca. Luca résiste, mais finit par tomber sous le charme incandescent de Federica, peu de temps après le retour de Laure au bercail. Fin du premier épisode.

Ce scénario à l’eau de rose, digne d’un bon soap opera, c’est l’histoire vraie d’un quatuor (Laure Manaudou, Federica Pellegrini, Luca Marin, Philippe Lucas) dont on pensait la suite improbable.

Plus de trois ans après le générique de fin, un remake est pourtant à l’étude, tant l’actualité s’est accélérée depuis le début de l’année. Pour faire court, Laure a eu le coup de foudre pour Frédérick (Bousquet), avec qui elle a eu un enfant et, après

L

avoir annoncé sa retraite sportive, Laure a décidé de se remettre à l’eau.

De leur côté, Federica et Luca filent le parfait amour, et ont décidé de s’exiler à Paris, pour rejoindre Philippe.

En apprenant la nouvelle, on se disait que Laure finirait par se défenestrer. Énième rebondissement. Laure et Federica sont devenues copines, et font désormais la causette au téléphone, sans jamais plus éprouver l’envie de se crêper le chignon. Tout fout l’camp !

servie. Depuis son arrivée, début février dans le cadre huppé de la CroixCatelan, à Paris, cette supportrice de la Juventus Turin, née dans la province de Venise, engloutit 18 km par jour. Comme une certaine Laure Manaudou, du temps de sa splendeur, sous la férule de Lucas… À la différence près que « Fede », elle, en redemande. « Il nous (elle et Luca Marin, ndlr) massacre tous les jours à l’entraînement, confiait-elle récemment à la presse transalpine. Quand on rentre, on va vite au lit et on dort ! Je n’ai plus la force de sortir. Ici, à Paris, on me fait faire des choses que je n’aurais jamais pensé réussir un jour. Avec

UN CARACTÈRE BIEN TREMPÉ

18 KM PAR JOUR Multichampionne (olympique, du monde et d’Europe, sur 200 m et/ou 400 m), Federica Pellegrini a décidé de s’attacher les services de l’ancien mentor de son ex-meilleure ennemie, pour justement éviter que sa carrière ne parte en sucette.

Orpheline de son coach à succès, Alberto Castagnetti, décédé à l’automne 2009, la star italienne de la natation voulait retrouver un entraîneur suffisamment dur, voire martial, pour ne pas se reposer sur ses lauriers. Avec Lucas, la bella ragazza est

Philippe, j’ai l’impression de recommencer de zéro. C’est un grand pro qui sait me mettre dans les meilleures conditions. » À 22 ans, la tatouée (elle en a sept sur le corps) est une ambitieuse forcenée, qui n’aspire qu’à marquer, un peu plus encore, l’histoire de son sport.

Véritable icône de l’autre côté des Alpes, Pellegrini aurait très bien pu faire comme Manaudou : plier le maillot, ranger planche et paddleboard, et faire fructifier son magot.

Mais la nageuse italienne est une boulimique de titres, de marques mondiales et de records, qui ne veut pas s’arrêter en si bon chemin. La belle est une bête de travail bien fait. •

Sous contrat avec Armani, Barilla ou encore Mizuno, Federica Pellegrini est une megastar en Italie. Élevée au rang de commandeur de l’ordre du Mérite de la République italienne en 2008, « Fede »

a également eu l’insigne honneur d’ouvrir le carnaval de Venise en 2007, de rencontrer le pape en 2009 ou de coiffer de sa couronne Miss Italie 2009.

Très soucieuse de son look et de ses toilettes raffinées, cette collectionneuse compulsive de chaussures (elle en possède 150 paires) n’est pas qu’une jolie sportive. Cet « exemple de l’excellence italienne » (dixit son site internet) est réputé pour son franc-parler et ses prises de position tranchées, notamment en matière de politique, où son cœur penche fortement à droite.

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ÉQUIPE DE FRANCE FÉMININE

LES YEUX DANS LES BELLES Dans cent jours, l’équipe de France partira en croisade en Allemagne, afin d’essayer de décrocher la 6e Coupe du monde de foot féminin. Plongée au cœur des Bleues de Bruno Bini, qui vendront chèrement leur peau, en juin prochain.

TEXTES > JÉZABEL LEMONIER, À LARNACA (CHYPRE) PHOTOS > SÉBASTIEN DURET

lles s’appellent entre elles Tom, Soub, ou encore Pailloux. Des surnoms qui n’en disent pas plus que leurs noms. Et pourtant, les Thomis, Soubeyrand et autres Le Pailleur vont disputer la Coupe du monde de football, dans quelques semaines, en Allemagne (du 26 juin au 17 juillet).

L’équipe de France féminine s’est qualifiée pour la compétition la plus prestigieuse de la planète, au terme d’une campagne de qualifications menée avec brio. Premières de leur groupe devant l’Islande et l’Irlande du Nord, avec 30 points, dix victoires, aucune défaite, cinquante buts marqués, aucun encaissé. Et ce ne sont pas les deux

E

buts pris en match de barrages face à l’Italie qui contrediront ces chiff res éloquents, puisque les Tricolores en ont marqué trois, elles ! Alors…

EN ALLEMAND DANS LE TEXTE À partir de fin juin, le football va donc se conjuguer au féminin, et en allemand. Cinq fois championnes d’Europe, doubles championnes du monde, les Germaniques reçoivent et organisent ce Mondial sixième du nom, et deuxième seulement sur le Vieux Continent depuis que la compétition a vu le jour, en 1991. Et comme l’histoire est bien faite, ces redoutables compétitrices sont, avec le Canada et le Nigeria, les futures adversaires des Françaises,

Direct Sport n°9 • Vendredi 18 mars 2011

toutes pensionnaires du groupe 1.

Face à ce tirage pas vraiment avantageux, Bruno Bini, le sélectionneur tricolore, reste pragmatique : « Le ballon est rond pour tout le monde, non ? Et ce qui est sûr, c’est qu’on jouera à onze contre onze. » Meilleur buteur des éliminatoires des Bleues, Gaétane Thiney a une vision très réaliste de la situation : « La difficulté, ce sera de sortir de la phase de poules. Une fois en quart, sur un match, tout est possible, et la magie de la Coupe du monde peut faire beaucoup de choses. Après, s’il faut défendre pendant 90 minutes et mettre un but en contre, on est capables d’aller chercher l’exploit. » Parce qu’il s’agira bien de réaliser ni plus ni moins qu’un exploit face au Canada, champion de la zone Concacaf (Confederation of North, Central American and Caribbean Association Football) ; le Nigeria, meilleure équipe africaine et vainqueur de la dernière coupe d’Afrique des Nations, et l’Allemagne, qui oc-

cupe le 2e rang mondial derrière les États-Unis, championne du monde en titre, et qui symbolise « ce qui se fait de mieux au monde, aujourd’hui, en terme de foot féminin », selon l’arrière gauche Sonia Bompastor.

Mais au fait, pourquoi est-ce toujours l’Allemagne qui finit par gagner ? L’explication de Thiney est rationnelle : « La fédération met les mêmes moyens pour les filles que pour les garçons ». Ceci explique cela…

L’UNION FAIT LA FORCE Actuellement 8 e au classement Fifa, la France ne dispose pas des mêmes armes que ses voisines.

Mais possède les siennes, qui sont loin d’être négligeables, avec un collectif rodé, une technique au-dessus de la moyenne, symbolisée par les deux Lyonnaises Camille Abily et Louisa Necib, une puissance d’accélération incarnée par Élodie Thomis, capable, à elle seule, de faire basculer un match à tout moment, et un sélection-

FOOTBALL

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Création : 31MILLE - Crédit photos : I. Picarel /FFR

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neur-entraîneur qui, selon lui, n’en est pas un. « Je suis un petit vendeur de rêve qui sélectionne en essayant d’être entraînant », se définit joliment Bruno Bini, dès lors qu’il s’agit d’aborder son rôle.

Selon Sonia Bompastor, leur plus grande force reste le plaisir d’évoluer ensemble : « On a un groupe qui vit bien, que ce soit sur le terrain ou en dehors. C’est indéniablement la clé de la réussite, on a envie de se battre les unes pour les autres. Et au niveau mental, on s’arrache de la première à la dernière minute. »

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18 mai : France-Écosse (à Brest) 15 juin : Belgique-France (à Mouscron) 18 juin : France-Belgique (à Calais)

Coupe du monde 2011 en Allemagne (groupe 1).

26 juin : Nigeria-France (à Sinsheim) 30 juin : Canada-France (à Bochum) 5 juillet : France-Allemagne (à Mönchengladbach)

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Matchs de préparation à la Coupe du monde 2011.

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La détermination est clairement affichée. Les footballeuses tricolores n’ont pas l’intention de passer un mois outre-Rhin à faire du tourisme, aux frais de la Fédération internationale et du bon peuple français.

Et Camille Abily de conclure. « Participer à la Coupe du monde, c’est le rêve de tout footballeur. On n’ira pas pour y faire de la figuration, mais juste donner le meilleur de nous-mêmes. » Ce qui signifie, à n’en pas douter, que les Bleues ne risquent pas de rester bloquées dans le bus… •

LE CALENDRIER DES TRICOLORES

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Partenaires officiels de la FFR

SPÉCIAL FEMMES 20

7 MARATHONS SUR 7 CONTINENTS* EN 3 MOIS MARATHON DE PARIS 5/4/2009

MARATHON DE MARRAKECH 25/1/2009

MARATHON DE TOKYO 22/3/2009

PARIS MARATHON DE WALT DISNEY WORLD, À ORLANDO WO O

ORLANDO

TOKYO MARRAKECH

10-11/1/2009 1 10 1 : semi-marathon 11 : marathon

TAHITI PUERTO MONTT MARATHON DE TAHITI 7/2/2009

MARATHON DE PUERTO MONTT 15/2/2009

ANTARCTIQUE

MARATHON DE L’ANTARCTIQUE OU OU THE T LAST MARATHON 10/3/2009

Direct Sport n°9 • Vendredi 18 mars 2011

*Si, en France, on ne reconnaît que 5 continents, ailleurs dans le monde, on en évoque désormais 7 : Europe, Asie, Afrique, Amérique du Nord, Amérique du Sud, Océanie et Antarctique.

COURSE À PIED

CÉCILE BERTIN

MARATHON WOMAN Et dire qu’elle n’était pas sportive… À 40 ans, Cécile Bertin est la première Française à rejoindre le « Club des 7 Continents », après avoir bouclé un tour du monde en 80 jours de 7 marathons sur 7 continents. La course à pied a changé sa vie.

PROPOS RECUEILLIS PAR > LUDIVINE MORBIN PHOTOS > C. SIMON/AFP/CORBIS

omment une maman de 40 ans et quatre enfants, réfractaire au sport, est-elle passée de quelques kilomètres à vélo, en famille, à l’île de Ré, aux 42,195 km d’un marathon ?

L’histoire commence en 2003, avec l’idée de disputer le Raid Vittel Amazone. Pour préparer un tel raid multisport (VTT, kayak et course d’orientation), j’allais devoir courir !

Ce que je ne savais pas faire… Pour débuter, j’ai d’abord alterné course et marche. Et très vite, j’ai décidé de courir le marathon de New York.

Inconsciente mais pas folle, je me suis testée auparavant sur la course de La Rochelle. Un peu plus de 4 h 20 de douleur, de fatigue… mais le sentiment de vivre quelque chose que j’étais à mille lieues d’imaginer.

J’étais devenue accro.

C

Avec 2 marathons au compteur, vous vous lancez le défi un peu fou de terminer 7 marathons sur 7 continents en 80 jours…

Mon marathon de New York a été un vrai rêve. Et dans l’avion du retour, j’ai lu le livre de Philippe Paillaud, qui raconte son marathon de l’Antarctique. C’est là que mon projet

de 7 marathons sur 7 continents en 80 jours est né. Au départ, je voulais juste découvrir l’Antarctique et courir à Paris. L’idée m’est ensuite venue de construire un tour du monde des marathons. Et comme si le défi n’était pas assez fou, j’ai rajouté la contrainte des 80 jours !

Quelles images gardez-vous de votre périple ?

Deux ans après, ce que je retiens, ce sont les rencontres et la chaleur humaine. Au Chili, par exemple, j’étais la « Barbie » blonde de la course !

Une curiosité, autant pour les participants que pour les spectateurs. En Antarctique, j’ai fait la connaissance de personnes aussi diff érentes qu’un professeur de droit à Harvard, des jeunes GI qui revenaient d’Irak… mais aussi des pingouins !

C’est incroyable, mais ces animaux ont souvent été mes compagnons de route sur la banquise. Ils courraient à mes côtés.

Des 7 marathons courus, quel est celui auquel vous donneriez une mention particulière ? À celui de Tahiti. Je me souviens de la chaleur sur le tarmac de l’aéro-

port, du lever du soleil sur le lagon de Moorea et de l’accueil incroyable des Tahitiens. L’excellente surprise a été le marathon de Puerto Montt, au Chili. Je le craignais… Il a été surréaliste ! 38 coureurs perdus dans la campagne chilienne. Plus de 20 kilomètres complètement seule, sans croiser âme qui vive… sauf quelques chiens errants ! Une expérience intérieure intense.

Et votre plus mauvais souvenir ?

Ma déception est venue du marathon de Tokyo. Je ne peux pas expliquer pourquoi, mais je ne suis pas rentrée dans cette ville, dans cette course. La fatigue y est sûrement pour beaucoup. J’y étais partie seule, sans famille ni amis. Et je crois que l’usure de la fin du périple se faisait sentir.

Avec le recul, quel bilan tirez-vous de ce défi ? Ça a changé ma vie ! J’ai eu beaucoup de retombées, je ne m’y attendais pas. J’ai créé un site internet www. courir-au-feminin.com, j’ai écrit un livre (un guide pratique pour débuter le running, ndlr). J’ai fait de ma nouvelle passion mon métier.

Quel sera votre prochain défi sportif ?

Ce sera pour 2012 ! J’ai décidé de me lancer dans l’aventure des « 4 Déserts ». C’est-à-dire parcourir quatre ultratrails dans les quatre plus grands déserts du monde : Atacama, Gobi, Sahara et Antarctique. Au programme de chaque course, plus de 250 kilomètres, à parcourir sur 7 jours et en autonomie totale (sauf en Antarctique)… •

COURIR POUR LE PLAISIR, AVANT TOUT

Le running est un sport en vogue depuis plusieurs années. Beaucoup d’adeptes sont des femmes, car c’est un sport facilement compatible avec leur activité professionnelle et leur vie de famille.

Selon Cécile Bertin, « 90 % d’entre elles courent pour le plaisir et pour garder la forme. » De son côté, l’infatigable marathonienne se définit comme « une coureuse ordinaire, qui n’avait comme seule prétention que de se faire plaisir en parcourant le monde. J’ai reçu beaucoup de messages de remerciements de femmes, qui avaient envie de courir un marathon, mais n’en avaient pas le courage.

Mon histoire les a poussées à se lancer dans ce défi. Elles se sont dit : “Si elle a réussi à le faire, pourquoi pas moi ?” » Et c’est là sa plus grande satisfaction.

Direct Sport n°9 • Vendredi 18 mars 2011

22 < EN PRATIQUANT UNE ACTIVITÉ PHYSIQUE TOUS LES JOURS, VOUS HABITUEZ VOTRE ORGANISME À BRÛLER LES GRAISSES. >

www.3gestesminceurweleda.fr

BIEN ÊTRE interview

JULIE FERREZ

MES CONSEILS POUR SORTIR DE L’HIVER Coach bien-être et minceur la plus en vue du moment, qui entraîne, notamment, de nombreuses personnalités de la politique ou du show-biz, Julie Ferrez livre ses conseils clés pour repartir sur des bases saines au sortir de l’hiver.

TEXTE > LUDIVINE MORBIN PHOTOS >WELEDA

ille d’une danseuse classique et d’un gymnaste de haut niveau, Julie Ferrez a le sport dans la peau. À 27 ans, elle a déjà créé sa propre méthode de coaching « minceur et bien-être » et propose ses services personnalisés à domicile ou par le biais de son site internet www.julieferrez.com. Parmi ses clients, le couple Sarkozy, ce qui a eu pour effet de doper sa notoriété.

Sa méthode de remise en forme, facile et accessible, est basée sur trois piliers : l’alimentation, l’exercice physique et la force mentale.

F

ALIMENTATION Jetez-vous sur les légumes, qui doivent rester la base de votre alimentation, quelle que soit la saison. Riches en vitamines et pauvres en calories, ce sont les aliments phares ! Privilégiez les légumes à feuilles vertes (épinards, brocolis, salades) qui sont d’incroyables sources d’antioxydants, de vitamines, de miné-

raux et de fibres. Frais ou surgelés, vous avez l’embarras du choix !

Stop aux excès ! Contrairement aux idées reçues, il ne sert à rien de manger plus (ou plus gras) en hiver, sous prétexte de lutter contre le froid. Si vous êtes tombée dans le piège… il faut rectifier le tir tout de suite, en mangeant équilibré. Au menu : un petit déjeuner copieux, un déjeuner normal (viande ou poisson, avec des légumes et un féculent) et un dîner léger (poisson et légumes). « Pas de régime, juste un rééquilibre alimentaire que l’on tiendra sur la durée ».

Place à la détox ! En cas d’excès, pas de panique ! Il existe des cures détox efficaces, comme celles à base de jus de bouleau, pour éliminer les toxines, et de jus d’aloe vera, pour réguler votre système intestinal.

Les conseils malins de Julie : « Amandez-vous ! Autrement dit, consommez une poignée d’amandes de Californie par jour. Riche en nutriments (potassium, magnésium,

Le programme Weleda au Bouleau Bio, votre meilleur allié minceur et équilibre en 3 gestes.

calcium…), cette graine coupe la faim et vous aidera à retrouver une peau resplendissante. Et puis, consommez tous les matins, à jeun, un jus de citron dans de l’eau tiède. Riche en vitamine C, le citron renforce le système immunitaire et aide au transit. »

PHYSIQUE En théorie, la forme se cultive au quotidien, même l’hiver. En pratique, vous êtes nombreuses à attendre le retour des beaux jours pour vous y remettre ! Pas de panique, il n’est pas trop tard. Mais attention à la reprise. Comme votre corps est rouillé, il faut recommencer en douceur.

Aérez-vous et bougez ! 30 minutes par jour ou 3 séances par semaine.

Et si vous n’aimez pas le sport…

Pas d’excuse ! Puisque la marche est un sport. « En pratiquant une activité physique tous les jours, vous habituez votre organisme à brûler les graisses. Votre corps fera moins de stock, et donc vous ne prendrez pas de poids. » Le conseil malin de Julie : « Commencez par la marche rapide pour ne pas brusquer votre corps et éviter les courbatures. » L’important est

+

de trouver des activités qui vous correspondent. Ne vous lancez pas dans le jogging si vous n’aimez pas courir. Privilégiez des sports plaisirs (natation, vélo, cours collectif). »

PSYCHOLOGIE Notre moral influe sur notre vie.

Il est donc primordial de ne pas révolutionner son mode de vie du jour au lendemain. Prendre des bonnes résolutions oui, mais réalisables ! « Il faut créer un cercle vertueux.

Petit à petit, il faut éliminer les mauvaises habitudes pour les remplacer par des bonnes. Il faut y aller par paliers : demain, je me mets un peu au sport, après-demain, je fais attention à ce que je mange. » Les deux conseils malins de Julie : « Prenez soin de vous ! N’hésitez pas à faire des pauses bien-être (massages, soins minceur, soins du corps…). Vous devez vous accorder des petits moments de plaisir qui seront bénéfiques pour votre moral. » « Enfin, pour redonner éclat à votre peau ternie par l’hiver, courez faire un vrai hammam de 20 minutes avec gommage au savon noir et massage.

Détente et bien-être garantis ! » •

+ DÈS 1921

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Direct Sport n°9 • Vendredi 18 mars 2011

GLISSE

FABIENNE D’ORTOLI

LA FILLE DE L’AIR...

ET DE L’EAU Avant de se poser en Bretagne, Fabienne d’Ortoli a parcouru le monde au gré de sa passion et de ses deux éléments de prédilection : l’eau et le vent. Du kitesurf au stand-up paddle, la jolie blonde de 33 ans est une championne multiglisse. Portrait.

TEXTE > LUDIVINE MORBIN PHOTOS > FRANCK SOCHA

abienne d’Ortoli a la bougeotte.

La faute à des parents qui lui ont transmis très tôt le virus des voyages et le goût de la liberté.

Née à Paris il y a trente-trois ans, cette championne multiglisse quitte la capitale à l’âge de 5 ans. S’ensuivent plusieurs déménagements.

Dans l’ordre, le Jura, la Martinique, Narbonne, la Réunion, Paris encore, et enfin Brest.

Attirée par l’océan et la nature, Fabienne découvre, à l’adolescence, le surf en Normandie. Mais elle suit encore sa route d’élève studieuse et de nageuse émérite, elle qui aligne les longueurs de piscine dans le cadre de son cursus en Staps (Sciences et techniques des activités physiques et sportives), tout en rêvant devant les magazines de glisse. « Je passais mes moments libres à courir les endroits sauvages et les vagues pour le surf », se souvient-elle.

Sa vie bascule au cours de l’été 2000.

Quelques mois auparavant, elle s’est essayée à un tout nouveau sport… le kitesurf. « C’étaient les débuts, explique-t-elle. On apprenait à manier

F

l’aile. » Un coup de cœur instantané, dès les premières sensations. Cette alliance hybride entre un surf et un cerf-volant, c’est une occasion en or. Celle « d’allier mes deux éléments, que sont l’eau et vent, souligne-t-elle. Ça me permettait aussi d’être encore plus souvent dans l’eau ! »

PIONNIÈRE EN KITESURF Retour à cet été 2000… Elle entend parler d’une épreuve du championnat du monde KPWT à Dunkerque.

Elle s’y inscrit. C’est le début de l’aventure. À l’époque, seul le freestyle est en vogue. Fabienne sera une des pionnières de ce sport. « C’est toujours grisant de participer à la naissance d’une discipline. Ça reste un souvenir génial. On n’était pas très nombreuses au départ. On était là pour s’amuser, pour apprendre et développer le kitesurf. » Si l’apprentissage est parfois épique, la jeune fille est douée. Dès 2001, elle termine première du circuit mondial.

Les compétitions, les voyages et les succès s’enchaînent : deux titres de championne du monde freestyle, plu-

sieurs titres de championne de France et d’Europe en vitesse et endurance, une deuxième place dans l’épreuve King of the Air, à Hawaii…

Ce petit brin de femme, discrète et modeste sur terre, s’épanouit sur l’eau et dans l’air aux quatre coins du monde. Brésil, île de La Réunion, Maroc, Chili, Tasmanie, île Rodrigues… Et si elle ne devait retenir qu’un seul de ses voyages ? « L’île de Pâques ! Le mystère qui règne sur place vous imprègne. C’est très impressionnant. » Fin 2009, une blessure puis des restrictions de budget la poussent à raccrocher ses ailes, au moins en compétition. La jeune femme pose enfin ses valises, en Bretagne… au

bout du monde, au cap Sizun. Sans pour autant délaisser le kitesurf, Fabienne se lance dans le stand-up paddle. « Aujourd’hui, j’ai moins envie de bouger, mais je veux continuer à vivre de ma passion. Ce sont surtout les vagues qui m’attirent, ainsi que les défis. » Ses projets d’avenir ? Rester dans le milieu en organisant des événements nautiques, naviguer dans des endroits insolites et méconnus, les faire découvrir grâce aux sports de glisse, mais aussi travailler son image… Une image de championne multiglisse, féminine et gracieuse, et toujours en osmose avec la nature et ses éléments. •

CV

33 ans – Née le 30 mai 1977, à Paris Vit au cap Sizun (Finistère) PALMARÈS EN KITESURF 2009 : championne d’Europe de course

racing ; 4e mondiale (circuit PKRA).

2008 : championne de France et d’Europe dans l’épreuve de speed crossing ; 3e mondiale (course racing).

2007 : championne d’Europe de speed crossing.

2006 et 2007 : 3e mondiale (vitesse).

2005 : vice-championne de France de speed crossing.

2003 et 2004 : vice-championne du monde de freestyle ; championne de France de speed crossing.

2001 et 2002 : championne du monde de kitesurf freestyle.

Direct Sport n°9 • Vendredi 18 mars 2011

SPÉCIAL FEMMES 26

KATE UPTON Direct Sport n°9 • Vendredi 18 mars 2011

SIXTIES F

3e MI-TEMPS

Poursuivant sa collaboration avec l’immense photographe Ellen von Unwerth, entamée au début des années 80, la marque Guess continue de rendre hommage aux sixties et à ses icônes incontournables, Marilyn Monroe et Brigitte Bardot.

TEXTE > STÉPHANE CHAUMET PHOTOS > GUESS JEANS/ELLEN VON UNWERTH

out est aff aire de rencontres, de routes qui cessent d’être parallèles. À ma gauche (en photo), Kate Upton, nouvelle merveille des merveilles, mannequin de 18 ans (elle est née le 10 juin 1992) pour plus ou moins 1,78 m (Internet s’égare en la matière !), blonde aux yeux bleus, aux formes avantageuses. On la vante, on se l’arrache, on l’expose à tout-va. À ma gauche toujours (mais derrière l’objectif) Ellen von Unwerth, photographe qu’il n’est plus besoin de présenter, mais nous allons le faire quand même ! Née en 1954 en Allemagne, top model pendant dix ans, elle s’est spécialisée dans « les photos artistiques de charme », a collaboré notamment aux magazines de mode Vogue,

T

OREVER !

Vanity Fair, Interview, The Face et a été la première à photographier Claudia Schiffer… pour Guess. À ma droite, enfin et justement, la marque Guess Jeans des frères Marciano, ancrée dans cet univers sixties-sexy depuis de nombreuses années.

Résultat de cette conjonction de talents : une campagne printemps-été 2011 qui se passe de commentaires ! •

Téléchargez l’application Direct Flash disponible sur iPhone et Android.

Direct Sport n°9 • Vendredi 18 mars 2011

TRIBUNE VIP 28

RACHIDA BRAKNI

EN PISTE Dans La Ligne droite, actuellement sur les écrans, Rachida Brakni incarne une ex-athlète, sortie de prison, devenue guide pour un coureur malvoyant. Un rôle sur mesure pour l’épouse d’Éric Cantona, ancienne championne de France cadettes du 200 m, pratiquante assidue et authentique fondue d’athlétisme.

PROPOS RECUEILLIS PAR > GÉRALD MATHIEU PHOTO > © 2011 GAUMONT

ous seriez-vous engagée dans ce film si un autre sport que l’athlétisme avait été à l’honneur ?

J’aurais adhéré coûte que coûte, parce que j’adore le sport. Dans l’espace, les corps d’athlètes sont toujours magnifiques. C’est très « cinégénique » et tellement beau.

V

La plupart des films sur le sport sont pourtant assez mauvais…

C’est vrai. Le sport est tellement disséqué et bien filmé à la télé, que ça doit effrayer plus d’un réalisateur.

Comment réinventer un langage cinématographique ? Ça ne doit pas être évident. Et puis, dans le sport, il y a quelque chose qui s’écrit dans l’instant. On assiste à des retournements de situation improbables. Il se passe des scénarios complètement dingues.

Or, le cinéma ne s’autorise pas ça, de peur de ne pas être crédible.

Faites-vous régulièrement du sport ?

J’ai toujours fait et eu besoin de faire du sport. Je ne conçois pas ma vie sans sport. Quand je n’en fais pas, je ne suis pas bien, je dors moins bien, je mange mal. Tout est lié.

Le milieu de l’athlétisme ne vous était pas vraiment inconnu…

Je suis devenue championne de France cadettes du 200 m en 1995.

Je me destinais à faire du 400 m400 m haies. Je me débrouillais bien.

Pourquoi avoir arrêté ?

Mon corps a fini par lâcher. Vers 1516 ans, j’en avais marre des périostites, des tendinites et des fractures de fatigue à répétition…

Souhaitiez-vous devenir pro ?

Je rêvais d’être Merlene Ottey, de disputer les JO ou des Mondiaux d’athlé.

On dit souvent que le corps a de la mémoire. L’avez-vous senti dès que vous vous êtes réentraînée ?

Oui. Dès mon premier test à l’Insep,

< JE RÊVAIS DE DEVENIR MERLENE OTTEY, DE DISPUTER LES JO OU DES MONDIAUX D’ATHLÉ. >

Direct Sport n°9 • Vendredi 18 mars 2011

les entraîneurs ont tout de suite vu que j’avais été athlète. Je n’avais rien perdu de mon placement de bras, mon alignement, ma montée de genoux… même si j’étais en surpoids !

CV RACHIDA BRAKNI

Comment vous entraîniez-vous ?

C’étaient des séances quotidiennes de technique, de muscu et de cardio, pour que je fonde et prenne en masse musculaire.

L’une des dernières scènes a été tournée sur la piste du Stade de France, lors du dernier meeting Areva…

C’était assez magique d’être dans ce lieu. Le grand frisson !

Quels sportifs vous font vibrer ?

J’adore Federer. C’est un immense champion qui me touche. J’aime bien aussi Christophe Lemaitre, que je trouve atypique, à part.

Et avec votre époux, Éric Cantona, parlez-vous de sport ?

J’échange sur tout avec mon mari !

Mais ce n’est qu’après notre rencontre que je me suis rendu compte qu’il avait été un très grand sportif ! •

34 ans – Née le 15 février 1977, à Paris.

César du meilleur espoir et molière de la révélation 2002.

FILMOGRAPHIE SÉLECTIVE Une couleur café (97), Chaos (01), L’Outremangeur (03), Un homme et son chien (09), Neuilly sa mère !

(09). Actuellement à l’affiche de La Ligne droite, de Régis Wargnier.

AU THÉÂTRE Richard III (97), Ruy Blas (02), Britannicus (04), Ténèbres (09).

AGENDA 29

ZOOM SUR

PHILIPPE MILLEREAU/DPPI

LES AUTRES ÉPREUVES 100 % FÉMININES

La Parisienne n’est pas la seule épreuve sportive à mettre les femmes à l’honneur.

D’autres compétitions, à travers la France, leur sont consacrées. Comme les huit courses inscrites au calendrier Odysséa, dont la première aura lieu ce dimanche, à Nantes. L’Écotrail de Paris (26 et 27 mars) propose de disputer un 18 km en binôme (mère-fille, copines…). Le départ de La Marseillaise des femmes sera, quant à lui, donné le 12 juin, à Marseille.

Enfin, en marge du semi-marathon de Nice, une course de 5 km, baptisée La Niçoise, sera réservée aux femmes.

LA PARISIENNE, LA COURSE DE TOUS LES RECORDS TEXTES > G.M. PHOTO > XAVIER CAILHOL / ICON SPORT

vec son palmarès épais comme un Bottin, Christelle Daunay pourrait se moquer de La Parisienne comme de sa première paire de runnings. Et balayer du revers de la guibole cette course dédiée aux femmes, où chrono et performances sont éclipsés par les notions de bien-être et d’éveil du corps.

Pourtant, dès que l’on évoque cette épreuve, point de mépris ou de sourire en coin. Bien au contraire. « Avec 22 000 inscrites, La Parisienne a encore battu des records l’an passé, quand j’y ai participé. L’ambiance y était extraordinaire. Des femmes de tous les niveaux, souriantes et avec l’envie de courir, avaient envahi les rues autour de

A

la tour Eiffel. J’ai vraiment pris du plaisir à partager cette allégresse. C’est une course que j’apprécie beaucoup. »

EN PLEIN BOOM Créée en 1997, La Parisienne s’est fait une place de choix dans le calendrier engorgé des courses sur route organisées en France.

Et même si elle peut compter sur une ambassadrice de luxe comme Christelle Daunay – recordwoman de France du marathon et semi-marathon – pour assurer sa promotion, elle pourrait presque s’en passer, tant son succès est devenu immense !

Mais que de chemin parcouru…

Pour sa première édition, seules 1 500 femmes avaient pris le départ de cette course organisée en catimini dans le bois de Boulogne. Un an plus tard, le nombre d’engagées est doublé. En 2002, l’épreuve s’invite dans les rues de la capitale, avec l’appui de la Ville de Paris. En 2006, la barre des 10 000 participantes est atteinte.

Enfin, l’an passé, nouveau cap franchi avec plus de 22 000 coureuses, contre « seulement » 17 300 l’année précédente.

Mais comment expliquer un tel succès ?

Si La Parisienne séduit autant de femmes, c’est en raison de sa philosophie (plaisir et bien-être avant tout), de sa distance accessible à toutes (6 km), de la cause défendue (cancer du sein), de son concept (des femmes, rien que des femmes) et des catégories proposées (« Maman », « Grandmaman »…). Pour son 15e anniversaire, 25 000 engagées sont attendues les 9, 10 et 11 septembre prochains. Mesdames, mesdemoiselles, à vous de jouer !

Plus d’infos sur www.la-parisienne.net. •

GÉRARDMER LUI EMBOÎTE LE PAS

SPORTOGRAF

Avec plus de 22 000 engagées l’an passé, La Parisienne est devenue l’une des épreuves incontournables en France.

Strictement réservée aux femmes, cette course sur route se distingue des autres par sa philosophie et son concept uniques.

Elles sont également à la noce dans d’autres sports. Demain, par exemple, sera donné le départ du 21e Rallye Aïcha des Gazelles du Maroc, 100 % féminin, auquel participera notamment Adriana ex-Karembeu.

La Parisienne a inspiré la Run Attitude, dont la 1re édition aura lieu le dimanche 22 mai à Gérardmer, sur un parcours de 8,8 km, qui empruntera le centre-ville et les bords du lac. Les femmes courront pour les femmes, puisque sur chaque inscription, 5 € seront reversés au profit de la lutte contre le cancer du sein, en association avec le centre AlexisVautrin, de Nancy.

Plus d’infos sur www.larunattitude.com

Direct Sport n°9 • Vendredi 18 mars 2011

AGENDA 30

VENDREDI 18 MARS 13h15 RUGBY Super Rugby/4e journée/Wellington Hurricanes (N-Z)-Waikito Chiefs (N-Z) 13h30 SKI DE FOND Coupe du monde/2,5 km classique dames, à Falun (Suède) 15h45 SAUT A SKI Coupe du monde/Finale HS 215, à Planica (Slovénie) 18h00 SNOWBOARD Winter X Games Europe/Superpipe/ Finale messieurs, à Tignes 18h00 FOOTBALL Euro 1996/¼ finale/Angleterre-Espagne

19h00 TENNIS Mast. 1000 d’Indian Wells/Quart de finale 19h35 ÉMISSION Football/« Les Specimens » 20h25 BASKET Pro A/22e j./ Nancy-Le Mans 20h35 RUGBY Tournoi des VI Nations – 20 ans/5e j./ France-Pays de Galles, à Albi 20h45 RUGBY Super Rugby/Waikito Chiefs (N-Z)Coastal Sharks (AfS) 21h00 TENNIS Tournoi WTA d’Indian Wells/Demi-finale 23h00 TENNIS Masters 1000 d’Indian Wells/¼ finale 01h40 BASKET NBA/Dallas Mavericks-San Antonio Spurs, à Dallas

MOTO : GP DU QATAR

C’est au Qatar que va être donné le coup d’envoi de la saison 2011 des Championnats du monde de vitesse de moto. Les pilotes des trois catégories –125cc, Moto 2 et Moto GP – vont en découdre à Doha, ce week-end, lors de la première des 18 manches programmées jusqu’en novembre. Qui succédera à Jorge Lorenzo (Moto GP), Tony Elias (Moto 2) et Marc Marquez (125cc, photo) ? En Moto GP, la catégorie reine, Lorenzo tentera de confirmer sa suprématie de 2010, devant son compatriote Daniel Pedrosa, le champion du monde 2007, Casey Stoner, et le septuple champion du monde italien, Valentino Rossi.

STUDIO MILAGRO / DPPI

12h00 FOOTBALL Tirage au sort des quarts de finale de la Ligue des champions, à Nyon (Sui.) 13h00 FOOTBALL Tirage au sort des quarts de finale de la Ligue Europa, à Nyon (Sui.)

À NE PAS MANQUER DÉBUT DE LA SAISON

Essais libres, qualifs et GP

ZOOM SUR FRANCE-ESPAGNE ESPOIRS DE FOOTBALL SUR

ERIC BRETAGNON / DPPI

Pour son second match de l’année 2011, l’équipe de France Espoirs de football d’Erick Mombaerts reçoit l’Espagne, en match amical, au stade Auguste-Delaune de Reims, mercredi prochain. Après un succès convaincant début février contre la Slovaquie (3-1), les Bleuets essaieront d’enclencher une série de succès face aux coéquipiers du Barcelonais Bojan, afin de bien préparer les éliminatoires à l’Euro 2013. La rencontre sera commentée par Alexandre Delpérier et Vincent Guérin,

DIMANCHE 20 MARS

également à l’honneur sur Direct 8, puisque la chaîne accompagnera l’équipe de France féminine dans sa préparation à la Coupe du monde en Allemagne. À partir du mois de septembre, les Espoirs affronteront la Lettonie, le Kazakhstan, et la Roumanie en éliminatoires de l’Euro 2013. Un groupe abordable d’où il faudra s’extraire pour participer, cette fois, à la phase finale, en Israël.

20H45

JEUDI 24 MARS

À NE PAS MANQUER 28e JOURNÉE DE L1 : LE CHOC OM-PSG

15h00 GOLF Circuit européen/Open de Sicile/ 4e jour, à Raguse (Italie) 16h55 FOOTBALL Premier League/30e j./Chelsea-Man. City 17h00 MOTO Chpt du monde de vitesse/GP du Qatar/ Courses 125 cc, Moto 2 et Moto GP, à Doha 19h00 AUTOMOBILE Sprint Cup Series 2011/4e manche/ Jeff Byrd 500, à Bristol (Tennessee) 19h00 TENNIS Tournoi WTA d’Indian Wells/Finale 20h50 FOOTBALL Liga/29e j./Valence-FC Séville 00h10 TENNIS Masters 1000 d’Indian Wells/Finale 22h45 GOLF Circuit américain/Open de Tampa Bay (Floride)/4e jour

Direct Sport n°9 • Vendredi 18 mars 2011

JULIEN CROSNIER / DPPI

09H50 SAUT A SKI Coupe du monde/Finale HS 215, à Planica (Slovénie) 10h00 SKI FREESTYLE Coupe du monde/Half-pipe, à La Plagne 12h20 FOOTBALL Serie A /30e j./Fiorentina-AS Rome 13h00 FOOTBALL Major League Soccer 2011/New York Red Bulls-Seattle Sounders 14h00 FOOTBALL Coupe du monde/Finale Mass Start 12,5 km dames, à Oslo (Norvège) 14h45 GYMNASTIQUE Internationaux de France, à Bercy 14h55 FOOTBALL Serie A/30e j./Inter Milan/Lecce 15h00 RUGBY Coupe du monde/Poursuite 15 km libre messieurs, à Falun (Suède)

également du voyage pour Direct 8 en République tchèque, le mardi 29 mars.

L’attaquant du Mans, Sébastien Corchia, et sa bande, vont donc s’étalonner face à deux formations qualifiées pour l’Euro 2011 au Danemark, alors que la France, 3e de son groupe de qualifications, n’a pas obtenu le droit d’y participer. Direct 8 diffusera donc ces deux rencontres amicales des Bleuets, ainsi que la finale de l’Euro 2011, à la fin du mois de juin. Les filles seront

En guise de bouquet final de la 28e journée, la L1 nous offre, ce dimanche soir, un nouveau choc au sommet du classement, entre l’OM (4e, 48 points) et le PSG (5e, 45 points). Vainqueurs du match aller, au Parc des Princes, en novembre dernier (2-1), les Parisiens devront battre à nouveau les protégés de Didier Deschamps, s’ils veulent garder le contact avec le leader, Lille, dans la course au titre. L’OM, quant à lui, tentera de confirmer son impressionnante série de 5 victoires lors des 6 dernières rencontres de L1.

21 h

Coup d’envoi

TÉLÉ-RADIO

SAMEDI 19 MARS 16h50 FOOTBALL Premier League/30e j./WBA-Arsenal 17h15 MOTO Chpt du monde de vitesse/GP du Qatar/ Qualifications Moto 2 et Moto GP 17h30 VOLLEY-BALL Ligue A masculine/23e j./Rennes-Sète 19h00 ÉQUITATION Global Champions Tour/1re manche, à Doha (Qatar) 19h55 FOOTBALL Liga/29e j./FC Barcelone-Getafe 20h30 AUTOMOBILE International Le Mans Cup/1re manche/ Les 12 heures de Sebring, en Floride 21h00 FOOTBALL L1/28e j./Lyon-Rennes 21h55 FOOTBALL Liga/29e j./Atl Madrid-Real Madrid

JEAN MARIE HERVIO / DPPI

11h45 SKI ALPIN Coupe du monde/Slalom messieurs/ 2e manche, à Lenzerheide (Suisse) 12h30 SKI ALPIN Coupe du monde/Slalom géant dames/ 2e manche, à Lenzerheide (Suisse) 14h00 GYMNASTIQUE Internationaux de France, au Palais Omnisport de Paris-Bercy 14h45 CYCLISME Milan-San Remo (298 km) 15h25 FOOTBALL Bundesliga/27e journée Fribourg-Bayern Munich 16h00 FOOTBALL Premier League/30e journée Manchester United-Bolton 16h00 BIATHLON Coupe du monde/Poursuite 12,5 km messieurs, à Oslo (Norvège)

À NE PAS MANQUER

irect 8 propose, à compter de ce dimanche et jusqu’au 17 avril, un cycle western. Pour le lancement de ces cinq longs-métrages à thème, un hommage sera rendu d’emblée au mythique John Wayne, avec Les Comancheros.

Paul Regret tue un homme dans un duel illégal, en 1843. Il s’enfuit alors au Texas, où le capitaine Cutter l’arrête. En route pour la prison, Regret parvient à s’échapper. Mais pendant ce temps, les Comancheros, de dangereux hors-la-loi, ont incité les Indiens à attaquer…

DIMANCHE 20 MARS

SUR VENDREDI 18 MARS

AGUSTIN MUNOZ/RED BULL CONTENT POOL

06h00 FITNESS – GYM DIRECT Présenté par Sandrine Arcizet

SAMEDI 19 MARS 06h00 FITNESS – GYM DIRECT

Direct Star innove ! Retrouvez désormais, tous les samedis, « Extrême Star », le nouveau rendez-vous des sports extrêmes et urbains produit par Red Bull, en collaboration avec Direct Star.

Chaque semaine, Jean-Baptiste Bagaria présentera des images inédites issues des plus beaux événements Red Bull consacrés au ski extrême, base jump, kiteforce, breakdance et enduro.

Présenté par Sandrine Arcizet

23H10

Présenté par Alexandre Delpérier

SAMEDI 19 MARS

Coup d’envoi à 20 h 45

xclusif ! Direct Star diffuse, ce dimanche, le premier épisode de « Bienvenue à Bimboland », une série de documentaires inédits réalisés par la BBC. Ce premier volet – présenté par Claire Arnoux (photo) – retrace l’histoire des playmates devenues stars, sous la férule de Hugh Efner. Son magazine, Playboy, a lancé ces femmes qui font de leur nom, de leur corps, une marque. Depuis, Pamela Anderson, Carmen Electra et autre Victoria Silvstedt sont devenues des icônes du glamour et de l’érotisme.

E

ERIC ROBERT/DIRECT STAR

CORBIS

D

“EXTRÊME STAR”, LE NOUVEAU RENDEZ-VOUS QUI DÉCOIFFE !

l’équipe de France reçoit, ce samedi soir, le pays de Galles au Stade de France.

Plongée dans l’une des plus graves crises de son histoire depuis l’humiliante défaite en Italie (22-21), le week-end passé, le XV tricolore doit se relever, à six mois de la Coupe du monde en Nouvelle-Zélande.

Pour cette première séance de remise à niveau face aux Gallois, le sélectionneur Marc Lièvremont a chamboulé son groupe, en sortant six des vaincus en Italie, dont Chabal et Jauzion. À suivre également en 3D dans 40 salles de cinéma et à la télévision, en partenariat avec Numéricable. Liste des 40 salles sur sport.francetv.fr

ZOOM SUR “BIENVENUE À BIMBOLAND”

ZOOM SUR LE CYCLE WESTERN DE

20H40

TOURNOI DES VI NATIONS FRANCE-PAYS DE GALLES En clôture du tournoi des VI Nations 2011,

18h40 AUTO – DIRECT AUTO Présenté par Grégory Galliffi

03h40 POKER – DIRECT POKER Présenté par Alexandre Delpérier

DIMANCHE 20 MARS 06h00 FITNESS – GYM DIRECT Présenté par Sandrine Arcizet

00h40 POKER – DIRECT POKER

18H40

DIMANCHE 20 MARS

RADIO : À NE PAS MANQUER LUIS ET DI MECO METTENT LE FEU SUR RMC RMC consacre, dimanche, sur son antenne, une journée spéciale à la rencontre OM-PSG, avec un coup d’envoi dès 10 heures dans « Larqué Foot », et du live jusqu’à minuit, avec « L’Afterfoot ». Mais c’est sur son site internet, rmcsport.fr, que la radio va créer l’événement. Le site proposera gratuitement le commentaire du match, en direct intégral, par le duo Luis Fernandez (ex-PSG)-Éric Di Méco (ex-OM). Une première qui risque de faire des étincelles, compte tenu de la personnalité bouillante de ces deux anciennes légendes du PSG et de l’OM !

Direct Sport n°9 • Vendredi 18 mars 2011

“RÉJOUISSANT ET TOTALEMENT DISJONCTÉ.

Y’A PAS DE LÉZARD, C’EST DU GRAND ART !“

+ + + + STUDIO CINÉ LIVE

AU CINÉMA LE 23 MARS