Magazine n°6

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JARDINERIE NATURELLE Passons-nous des pesticides ! BIEN-ÊTRE Une nourriture saine pour le corps... et l’esprit CARNET DE TENDANCES La nature au cœur de la déco

PRINTEMPS ÉTÉ 2015


A. CHILDERIC

DOSSIER PESTICIDES

A. CHILDERIC

SOMMAIRE

INTRODUCTION Édito Actus

DOSSIER PESTICIDES

Introspection L’histoire de botanic racontée

DOSSIER 20 ANS

A. CHILDERIC

DOSSIER 20 ANS

A. CHILDERIC

Un cheveu dans la soupe chimique Botanic, passons-nous des pesticides ! Des communes aux espaces vraiment verts Greenpeace et les pesticides

par les horticulteurs associés 20 bougies, 20 dates 20 ans, 20 chiffres 20 produits phares Quand botanic communique Collaborateurs depuis 20 ans Les amis de botanic Verdonnet-Bouchet, des serres sans souci Le management selon botanic La jardinerie de demain Garanties : les engagements pris par botanic

JARDIN NATUREL

A. CHILDERIC

A. CHILDERIC

BIEN-ÊTRE

A. CHILDERIC

10 bonnes raisons de faire un potager bio Astuces botanic pour un jardin naturel Portfolio Fleurs du printemps

A. CHILDERIC

JARDIN NATUREL

CRÉDIT DE COUVERTURE : CHRISTOPHE BOILLON

BIEN-ÊTRE Carnet de tendances déco Se gorger de soleil et de vitamine D Une alimentation fun & saine pour nos enfants et ados Histoires d’ici, naissance d’une gamme Une idée qui a du chien Cosmétiques La coloration naturelle Les bienfaits de l’aloe vera Rendez-vous L’agenda botanic


A. CHILDERIC

ÉDITO

20 ans, le plus bel âge

Botanic fête ses 20 ans ! L’occasion de se pencher sur les valeurs originelles de la jardinerie naturelle. D’où l’on constate qu’elles n’ont pas changé. Le respect (de la nature et de l’humain) est toujours la priorité, pour le bien-être de chacun.

20 ans. Un anniversaire pas comme les autres, n’est-ce pas ? 20 ans d’audace, d’intégrité, de courage. 20 ans de recherche de ce qui est juste, pour développer une innovation qui a du sens. 20 ans de proximité, d’écoute, de partage avec nos clients, nos collaborateurs mais aussi nos fournisseurs, pour qui nous avons le plus grand respect. 20 ans d’implication, de créativité, de passion, de ténacité dans nos politiques. 20 ans de bien-être, de satisfaction, pour le bon équilibre de tous. 20 ans d’authenticité, de sincérité, d’humilité. 20 ans, surtout, de cohérence entre nos paroles et nos actes : L’audace et le courage, comme celui d’arrêter de commercialiser des pesticides et des engrais chimiques, dès 2008. La persévérance de nos offres commerciales dans le respect de chacun : comme les meubles en plastique supprimés des rayons en 1998 ou la fourche écologique remise à l’honneur ce printemps. Le bien-être de tous, comme le climat de bonne ambiance pour les collaborateurs, car botanic ne pense pas qu’à ses clients, mais se sent concernée par tous ceux qui l’entourent. La simplicité, comme cette valeur qui guide nos familles depuis les origines. 20 ans… Ces 20 dernières années, que nous vous racontons dans ce numéro. Et les 20 prochaines. Que nous souhaitons placées sous le signe d’une terre en bonne santé et du bien-être de tous ses hôtes, humains comme animaux. Et sous le signe du respect de l’environnement, au sens large. D’où notre choix pour le premier dossier de ce magazine, un dossier qui s’appelle tout simplement comme l’opération que nous lançons à nouveau ce printemps dans nos jardineries : « Passons-nous des pesticides ! »

Luc Blanchet, Horticulteur et Président de botanic


PAR MYRIAM CORNU

MANGER AUTREMENT

La bio dans les étoiles

Quelle alimention bio pour demain ? Cet événement, organisé par la fondation Ekibio, se pose la question le vendredi 17 avril, au théâtre d’Annonay. Un repas de gourmandises bio dans la Cour des Cordeliers lancera les festivités des papilles et des méninges. Marc Veyrat, Régis Marcon et Jean-Luc Rabanel, chefs engagés, causeront ensuite « écogastro ». À 16h30 débutera un « show éco-cuisine participatif » avec Gilles-Éric Séralini et Jérôme Douzelet. Enfin, à partir de 20 h, Vandana Shiva, Olivier De Schutter, José Bové et Corinne Lepage se demanderont avec nous comment nourrir 9 milliards d’humains. Une journée (ou au minimum une soirée) à ne manquer pour rien au monde. www.labiodanslesetoiles.com 25 ANS

Joyeux anniversaire, Priméal ! Il y a 25 ans, Priméal faisait le choix du végétal, du bio et du bon.

EXPÉRIENCE

Neudorff célèbre ses 160 ans ! Pour fêter cela, la société au service de la nature s’est vu décerner le prix du Développement durable. Remis par l’Allemagne, ce prix reconnaît l’engagement de la marque en matière de respect de l’environnement. Les produits, aux matières actives naturelles, sont ultra efficaces comme le désherbant Finalsan AF prêt à l’emploi ou l’insecticide Spruzit Jardin AF, utilisable en Agriculture biologique. Parmi les nouveautés 2015, on compte dans la gamme une offre spéciale anniversaire pour l’authentique anti-limaces Ferramol (1kg +160 g gratuits) que la rédaction du magazine a d’ailleurs testé pour vous ! L’avis du journaliste : « L’été dernier, comme chacun le sait, fut pluvieux et donc propice aux déambulations de limaces et autres escargots dans les jardins. Quelques granules disséminées ça et là au milieu des plantations, les limaces s’en délectent. Surprise au début : on ne voit pas de cadavres à proximité de la zone traitée. Pas de panique, c’est que ce produit Neudorff ne ressemble en rien aux produits foudroyants du commerce ! En effet, quand les limaces incorporent du Ferramol, elles cessent d’avoir faim et retournent dans leur abri. »

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Les secrets des vieilles dames FLEUR DE SHAMPOING Un concentré d’innovation et de matière active que ce petit «flacon» qui n’en est pas un ! Un nouveau look et surtout une nouvelle formule sans sulfates pour ce shampoing Douce Nature sans eau. Quatre «fleurs» (une fleur = deux flacons de shampoing de 200 ml) pour quatre types de cheveux.


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AQUARIUM

Bien-être

L’algue bleue des Andes

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La spiruline écologique Flamant vert est tirée d’un site d’exception : air pur et sec, altitude de 2500 m, eau des glaciers des volcans andins, 12 heures de soleil par jour, au menu. Et pour nous, du coup ? Des protéines, des acides aminés essentiels, des vitamines B de qualité, du fer, du magnésium, bref, de la santé en barre… ou plutôt en microgranules à consommer sur des crudités ou dans une délicieuse compote.

Scientifiques en herbe AIDER LE MUSÉUM À TRAVAILLER

La LPO, Ligue de protection des oiseaux, partenaire de botanic, nous recommande cette action : le Muséum national d’Histoire naturelle lance une opération d’observation du comportement des oiseaux à la mangeoire en hiver. Intitulée BirdLab, elle se déroule jusqu’au 31 mars 2015. Nous sommes invités à installer des mangeoires puis à observer les allées et venues de 24 espèces d’oiseaux communs des jardins. Le protocole se base sur une application smartphone à partir de laquelle nous apprenons à reconnaître les espèces d’oiseaux, puis à suivre et à signaler en direct les déplacements des oiseaux sur leurs mangeoires via un système de «drag and drop». Une belle occaasion de participer à une expérience scientifique innovante !

Sortis l’an dernier, les sols techniques Prodibio se caractérisent par leur simplicité d’utilisation. Aquagrowth Soil et Aquashrimp powder proviennent directement du Japon où ils ont été sélectionnés avec soin parmi de nombreuses compositions minérales. Leurs formulations équilibrées favorisent la croissance optimale des plantes et le développement pérenne des racines. La granulométrie des deux produits est différente : celle du Powder est suffisamment fin pour que les œufs des crevettes s’enfoncent dans le sol. Prodibio rassemble, dans une même boîte, les bactéries (photo) nécessaires à l’ensemencement d’un aquarium d’eau douce et leurs nutriments. Ce kit, offert pour tout achat d’Aquagrowth Soil ou Aquashrimp powder et conçu pour être ajouté au sol au démarrage, contient des bactéries naturelles sélectionnées pour installer une filtration biologique optimale. Les bactéries du BacterKit Soil vont également dégrader les excréments de nos poissons et les transformer en éléments nutritifs assimilables par les plantes. Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ! Haute qualité

FLOCONS DE SAVEURS Celnat, marque solidaire, collabore en relation directe avec les producteurs pour rémunérer leurs efforts à leur juste valeur. Le spécialiste de l’avoine bio travaille exclusivement des variétés « vêtues », c’est-à-dire conservant leur écorce protectrice à la récolte. Les grains sont ainsi naturellement protégés des agressions, contaminations et oxydations. Ils seront stockés dans ses silos 100 % bio, sur les hautsplateaux d’Auvergne, où le climat frais et sec assure des conditions optimales pour la conservation des céréales. Au moment du floconnage, une pré-cuisson à la vapeur douce est effectuée, apportant digestibilité, préservation des nutriments et valeur nutritionnelle garantie.

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ALLEZ, ON SE LANCE !


LA FERME DES POSSIBLES / DR

La ferme des Possibles

AGENCE SAGE COMME DES SILAGES

Le pays où tout est vraiment possible !

Botanic avait eu le coup de cœur pour Nicolas Borde et sa ferme des Possibles (Pernes-les-Fontaines, Vaucluse) dès sa naissance. Après une première saison de culture, les nouvelles sont très bonnes. Premier bilan : environ 13,5 tonnes de fruits, légumes et aromatiques ont été récoltées sur 4000 m² de terrain cultivés grâce aux 45 variétés maraîchères différentes implantées (35 % vendus sur le marché des producteurs, 30 % à la ferme en direct). 130 kg de melons ont été offerts à l’épicerie sociale locale. L’écosystème naturel joue son rôle de régulation entre les espèces et les purins végétaux utilisés ont fait merveille (ortie, consoude, ail…). Quatre ruches vont être implantées et une boutique sur place va ouvrir ses portes avec de nombreux produits transformés issus de la ferme. Enfin, et c’est le plus important, « Ce projet végétal est résolument devenu une aventure humaine exceptionnelle avec plus de 330 arbres et arbustes parrainés, plus de 350 visiteurs interpellés, autant d’amitiés créées et d’histoires à raconter. La nature a ce pouvoir magique de nous rapprocher comme des feuilles peuvent l’être sur un arbre ». Nicolas Borde ne s’arrête pas là : la ferme est en conversion bio depuis le mois d’octobre et pourra apposer le logo AB à l’automne ! Une formation d’adultes va aussi voir le jour via une immersion sur la ferme grâce à botanic et des entreprises du bassin avignonnais. Pour l’aider nous aussi, parrainons un arbre ! www.lafermedespossibles.fr

1900-2015

L’entreprise familiale Marius Fabre est toujours dirigée par les arrières petites-filles de Marius ! La méthode de fabrication n’a pas changé : le véritable savon ne s’élabore que dans des chaudrons à ciel ouvert. Fabriqué à base d’huiles végétales soigneusement sélectionnées (notamment l’huile d’olive), le savon est cuit pendant plusieurs jours. Ce procédé garantit un savon « Extra Pur » et de grande qualité. 1000 tonnes de savon sont produites chaque année chez Marius Fabre, de la gamme 1900, la tradition de la savonnette aux parfums traditionnels, à L’atelier de Marius, des savons et crèmes de soin pour les mains des jardiniers et travailleurs manuels.

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115 ans de savon de Marseille


Bonnes herbes LA RECETTE NATURE DU MOIS

Gabriel Lyonnet est conseiller de vente expert écojardinage au botanic de Ville-la-Grand, en HauteSavoie. Gabriel travaille pour la jardinerie naturelle depuis… 20 ans ! Premier homme de botanic à prendre un congé paternité, il en a profité, à l’époque, pour faire une formation à l’École lyonnaise des plantes médicinales. Dorénavant, cet ami qui nous veut du bien nous offrira, à chaque numéro, une recette à base de plantes. Belle plante du mois ? Le plantain. « Les « mauvaises herbes » de nos jardins et pelouses ne sont pas si mauvaises que cela. Surtout quand on jardine naturellement, on peut les consommer, elles sont « bio » ! Cette fois, je vais vous expliquer comment réaliser un sirop de plantain. Vous lavez vos plantes, que vous recouvrez d’eau dans une casserole, vous mettez sur feu doux. Quand l’ébullition débute, vous coupez et laissez infuser une demi-journée. K OC

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Vous filtrez. Comme la tisane va être forte, vous faites « poids pour poids » de sucre et vous faites bouillir tout doucement. Vous pouvez ajouter une goutte d’huile essentielle de marjolaine ou de citron. Et voici un sirop pour sucrer vos tisanes, tout doux pour une gorge un peu sensibilisée. » On peut aussi consommer le plantain,

Plantain lancéolé ou plantain à feuilles rondes, les deux sont consommables.

jeune, dans une salade de pissenlits à laquelle il apportera un léger goût de champignon. TENDANCES

Atelier des friches Cette association lyonnaise créée en 2009 regroupe des amateurs et professionnels de l’art, des jardiniers et d’autres personnes intéressées par les projets visant à révéler, mettre en valeur ou à enrichir la nature au cœur des villes. Pour découvrir leur créations : www.latelierdesfriches.fr

TERRE VIVANTE

UNE RUCHE DANS MON JARDIN J’installe une ruche dans mon jardin, c’est plaisant et, mine de rien, très important ! Offrir son jardin bio aux abeilles, c’est les aider à survivre dans un environnement sain. Tous les conseils pour démarrer, et plus !

Passons-nous des pesticides ! Du 20 au 30 mars, la « Semaine » des pesticides remet ça. Et nous nous mobilisons, tous ensemble, pour lutter contre ce fléau. Des ateliers ludiques à déguster en famille, avec les enfants, des conférences qui donnent à réfléchir, faisons notre marché parmi la foultitude d’animations proposées par les différents acteurs, dont fait partie botanic, partenaire historique de l’événement.


PASSONS-NOUS DES PESTICIDES !

A. CHILDERIC

Engagée depuis bientôt dix ans sur la voie du « 0 pesticide », botanic a imposé sa vision du jardinage au naturel dès 2008, en retirant tout produit chimique (pesticides et engrais) de ses rayons. Une décision forte, concrète s’il en est, qui prouve qu’au delà des mots et des idées, c’est surtout les actions qui changent le monde. À petits pas, l’enseigne s’attache à nous faire retrouver les gestes du jardin au naturel, pour notre bien-être et celui de l’environnement dans lequel nous vivons. Elle passe encore un cap, désormais, en s’attachant à reprendre tous nos pesticides conventionnels et à les faire éliminer par des organismes spécialisés dans des centres agréés. Retour sur cet épineux dossier des produits dangereux pour notre jardin… et notre santé.

De très belles idées de sorties avec les enfants sur www.semaine-sans-pesticides.fr

Dix ans et toujours une dent contre les pesticides !

A. CHILDERIC

2015

sera la 10e année de la « Semaine pour les alternatives aux pesticides » : un événement que soutient historiquement botanic, convaincue qu’elle est de la dangerosité de ces produits chimiques. Ce qui est l’un des temps forts de l’association Générations futures (et du collectif d’ONG qu’elle mobilise à cette occasion) se déroule chaque printemps et la portée de l’évènement est chaque fois grandissante. À tel point que l’édition 2014 a regroupé 1360 évènements en France mais aussi dans 25 autres pays ! Cette manifestation, destinée à tous les citoyens, donne lieu à des débats, expositions et journées techniques avec, comme acteurs, collectivités locales et territoriales, associations, établissements scolaires, agriculteurs, sociaux-professionnels. Mais on peut aussi y assister avec les enfants, autour des animations plus ludiques : ateliers, stands, projections de films, visites, démonstrations, expos, animations pédagogiques, repas bio, fermes ouvertes, spectacles et même cours de cuisine ! Cette année, la « Semaine pour les alternatives aux pesticides » se déroule du 20 au 30 mars avec un seul mot d’ordre, démontrer la dangerosité de ces produits et proposer, bien sûr, des solutions et des voies différentes. •


Un cheveu dans la soupe… chimique PAR ISABELLE ABBÉ

Différentes études montrent que nous devons agir vite et fermement pour que nos enfants puissent se promener dans une nature non contaminés par des pesticides de toutes sortes.

A. CHILDÈRIC

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énérations futures dénonce, depuis bientôt 20 ans, la dangerosité des pesticides. Par le biais de l’organisation de la « Semaine pour les alternatives aux pesticides » mais pas seulement : c’est aussi à travers ses études « choc » que l’association nous réveille sur nos comportements de consommateurs. Après la mesure des résidus de pesticides sur les fraises ou le raisin, ces lanceurs d’alerte viennent de jeter un nouveau pavé dans la mare en faisant mesurer, par un laboratoire indépendant, les résidus de pesticides perturbateurs endocriniens* présents sur de petits cheveux. « Cette étude montre que nos enfants sont exposés quotidiennement à une véritable soupe chimique », souligne le porte-parole de l’association, François Veillerette, qui n’a pas été étranger dans le choix audacieux qu’a fait botanic de l’arrêt de la commercialisation des pesticides et des engrais chimiques. Analyser les cheveux est une technique connue chez les légistes pour détecter des traces d’empoisonnement. L’association a fait expertiser des mèches de trente écoliers âgés de 3 à 10 ans afin de mesurer le niveau d’imprégnation aux pesticides de ces enfants vivant ou allant à l’école dans des zones agricoles. En moyenne, par enfant, 21 résidus de pesticides perturbateurs endocriniens étaient présents dont certains dans des produits interdits en usage agricole mais autorisés pour des usages domestiques ! C’est dire l’urgence à alerter et à agir. Générations Futures et tous les acteurs qui prônent l’agriculture biologique et le jardinage naturel sont heureux qu’un texte comme la loi Labbé ait pu être adopté en 2014 ! En effet, cette loi (qui porte le nom du sénateur à l’origine du texte) somme les collectivités territoriales de ne plus utiliser aucun pesticide dans les espaces verts qu’elles gèrent, à partir de fin 2016. Pour nous, particuliers,

A. CHILDÈRIC

Générations futures nous tire par les cheveux pour dénoncer les effets toxiques des pesticides. Parce que nos mèches en disent long sur notre santé, elle a choisi – une première en France - d’analyser celles de nos chères têtes blondes. Une fois de plus, l’ONG, soutenue par botanic depuis 10 ans, frappe fort en démontrant que nos petits sont exposés au quotidien à une véritable soupe chimique. Il est donc urgent de dire aux pesticides de ne plus toucher à un cheveu de nos enfants !

« Les cheveux ne laissent rien passer : ils recèlent des preuves palpables de nos modes de vie. Exposition aux pesticides compris ! » la date est fixée à 2022, mais nous n’avons évidemment aucun intérêt à attendre ! D’autant que toutes les solutions existent déjà et que des magasins comme botanic nous aident largement dans cette démarche d’abandon des pesticides, par les produits qu’ils proposent et les conseils qu’ils dispensent. À nous tous, en citoyens, de participer à la stratégie du colibri, comme le rappelle Stéphane D’Halluin en charge du développement durable chez botanic : chacun doit faire sa part en éliminant de sa consommation les pesticides mais aussi tous les produits susceptibles d’avoir un impact sur la santé. Et malheureusement la liste est longue, mais le jeu en vaut largement la chandelle ! •

* Les perturbateurs endocriniens (PE) sont des substances chimiques, étrangères à l’organisme, qui peuvent interférer avec le fonctionnement du système endocrinien et induire des effets néfastes sur l’organisme ou sur les descendants.


botanic (re)passe à l’attaque PAR ISABELLE ABBÉ

En 2008, botanic a fait le choix audacieux de retirer tout pesticide chimique mais aussi engrais chimique de ses rayons. Le fruit de deux années de travail acharné, au préalable, pour trouver de nouveaux produits et de nouveaux fournisseurs, convaincre les fournisseurs historiques de développer de nouvelles gammes de produits, former les équipes botanic au jardinage naturel et à la connaissance des produits. Aujourd’hui, botanic va encore plus loin !

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n 2014, en toute cohérence et à la demande des magasins, botanic décide de mener une action forte pour accompagner les jardiniers amateurs vers des alternatives respectueuses de la santé et de l’environnement, en lançant l’opération « Pulvérisons les pesticides ». Le principe est simple : nous ramenons nos bidons de pesticides conventionnels dans leur emballage d’origine, que le produit soit entamé ou non, dans l’un des 65 magasins botanic. En contrepartie, nous recevons un bon d’achat de 5 € à valoir sur le rayon jardin et sur le Marché bio. Botanic se charge de faire éliminer nos bidons en partenariat avec la société Clikeco, spécialiste de la gestion et l’élimination des déchets. La première édition s’est déroulée sur deux week-ends du printemps 2014 et a permis de collecter 5 tonnes de pesticides. Un deuxième temps fort a eu lieu à l’automne : 4 tonnes et plus de 1800 produits ont été rapportés partout en France !

LE SAVEZ-VOUS La loi Labbé «visant à mieux encadrer l’utilisation des produits phytosanitaires» vient d’être adoptée à la quasi-unanimité de nos élus. Elle prévoit l’interdiction d’utiliser des pesticides dans les espaces verts gérés par les collectivités territoriales à fin 2016. Les particuliers seront soumis à cette obligation dès 2022.

« En seulement deux opérations, 9 tonnes de produits dangereux ont déjà été éliminés grâce à nous ! » Les chiffres sont déjà prometteurs puisque plus de 2700 clients ont participé à cette opération. Fort de ce succès, botanic souhaite pérenniser cette opération qui verra le jour sous une nouvelle appellation : « Passons-nous des pesticides ». Et comme le précise Stéphane D’Halluin, responsable du service Développement durable, l’objectif est simple : faire mieux qu’en 2014 ! Alors prenons déjà date pour ce printemps : les vendredi 20 et samedi 21 mars et vendredi 27 et samedi 28 mars. Les magasins se mobilisent pour nous accueillir et des spécialistes botanic se mettent à notre disposition pour discuter des nombreuses alternatives naturelles qui existent. •


A. CHILDÈRIC

Versailles, une ville aux espaces verts… vraiment verts PAR ISABELLE ABBÉ

Entraîner sa commune vers le 0 pesticide, un choix fondamental : celui de la santé de ses citoyens et du respect de l’environnement. La ville de Versailles est l’une de ces communes pionnières, entrées depuis de nombreuses années déjà dans cette démarche. Une collectivité où l’on a laissé la nature reprendre ses droits… Et comme le précise Cathy Biass-Morin, directrice des Espaces verts de la commune : « On ne pourrait plus faire machine arrière ».

Les agents des espaces verts de la ville de Versailles répertorient et comptabilisent certaines espèces, notamment de papillons, et la flore indigène en partenariat avec le Muséum national d’histoire naturelle. Leur travail a changé, la vision de leur métier aussi.

A. CHILDÈRIC

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n 2002, Cathy Biass-Morin prenant son poste, un audit est déclenché auprès des jardiniers. On lui relate un accident de travail avec un herbicide. « Nous ne pouvons pas mettre en danger la santé de nos agents, de nos citoyens » décide alors la ville de Versailles. C’est là que le travail commence. L’objectif à court terme : l’abandon total de l’utilisation de pesticides et produits chimiques sur l’ensemble de la commune. Même si une partie des collaborateurs est volontaire et motivée, il faut lever les freins aux changements. Cela passe par de la pédagogie, de la formation, de l’accompagnement, l’utilisation de nouveaux outils de travail, pour un changement profond du paysage urbain. Et du temps pour échanger avec les habitants de la commune qui ne voient pas toujours d’un très bon œil pousser des herbes folles, pourtant pas si folles…

LES ÉTAPES SE SUCCÈDENT : 2005 marque l’abandon de l’utilisation des désherbants chimiques sur les espaces verts. 2006, les 240 km de trottoirs ne sont plus traités. 2007, c’est le traitement des arbres qui est abandonné. 2009, la consécration : le label Écojardin est décerné au cimetière des Gonards pour sa gestion écologique et sans pesticides et, depuis, 13 parcs et jardins ont été labellisés. UNE VRAIE RECONNAISSANCE… POUR UNE COMMUNE OÙ VILLE ET NATURE VIVENT EN HARMONIE Le paysage a considérablement changé. Le revégétalisation des espaces a permis la réapparition de nombreuses espèces d’insectes, de papillons et de plantes et fleurs sous l’œil attentif des agents des espaces verts. Qui, comme le veulent leurs nouvelles prérogatives, répertorient et comptabilisent certaines espèces, notamment de papillons, et la flore indigène en partenariat avec le Muséum national d’histoire naturelle. Leur travail a changé, la vision de leur métier aussi. L’économie réalisée sur l‘achat des produits phytosanitaires permet l’embauche ponctuelle, au printemps, d’une équipe de collaborateurs en insertion qui vient prêter main forte pour la période de désherbage manuel ou à l’aide de désherbeurs thermiques. Une opportunité d’aider des personnes en difficulté professionnelle à remettre un pied à l’étrier, voire de trouver un emploi pérenne.


Une atmosphère fleurie au cimetière de Saint-Louis.

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Un outil sain que ce désherbeur thermique, pour ce jardinier de l’hôtel de ville de Versailles.

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Versailles en quelques chiffres

Ce qui a permis à Versailles d’amorcer puis de concrétiser et faire durer ce changement ? La volonté forte de quelques cadres conscients de l’urgence de revenir à des valeurs fortes de respect du citoyen et l’environnement, le soutien des élus et des équipes motivées. Infatigable, Cathy Biass-Morin ne s’arrête pas là et souhaite faire partager son expérience. Elle anime, sur un plan national, le groupe Espaces verts, nature et paysages de l’AITF, l’Association des ingénieurs territoriaux de France. Ce sont quelques 4500 ingénieurs territoriaux qui se rencontrent plusieurs fois dans l’année autour de journées techniques, de conférences et d’échanges de bonnes pratiques. Une bonne façon de semer de bonnes idées. Et cette volonté sans faille l’a récemment amenée devant un parterre de sénateurs. Preuve en main, elle a contribué à démontrer l’urgence à ne plus utiliser de pesticides par le biais du rapport de l’Inserm de juin 2013 expliquant la corrélation positive entre l’exposition professionnelle à des pesticides et certaines pathologies chez l’adulte : la maladie de Parkinson, le cancer de la prostate et certains cancers hématopoïétiques

90 000 habitants. 24 000 étudiants. 26 écoles possèdent un jardin bio. 1 château, un parc et ses jardins. Une trentaine de squares. 18 jardins créés ou rénovés depuis 2008. 430 parcelles de jardins familiaux. Une ceinture verte de 20 km autour de la ville.

8 passages végétalisés pour décloisonner les quartiers. 50 % du territoire occupé par les espaces naturels. 148 m d’eau de pluie disponibles quotidiennement. 3

(lymphome non Hodgkinien, myélomes multiples). La loi, adoptée en février 2014 et amendée (en première lecture) en octobre 2014, doit être appliquée dès le 31 décembre 2016 : elle annonce « l’interdiction d’utilisation des produits phytopharmaceutiques par les collectivités publiques », tandis que cette interdiction s’appliquera aux particuliers en 2022. Nous ne pouvons être que pétris de respect et admirer ces avancées concrètes rendues possibles par une prise de conscience collective et par la force de persuasion et l’acharnement de quelques semeurs d’espoir ! •


A. CHILDÈRIC

Quand Greenpeace s’empare du dossier PAR ISABELLE ABBÉ

Greenpeace est particulièrement connue pour ses actions « coups de poing » destinées à faire réagir, à forcer le débat et attirer l’attention des médias et des citoyens. La célèbre ONG internationale s’empare du dossier des pesticides et c’est une bonne nouvelle : la sensibilisation du grand public devrait s’élargir grandement. Une des cibles du « rouleau compresseur écolo » qui n’épargne personne : les jardineries !

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reenpeace, ce n’est pas seulement des opérations « musclées » qui peuvent, parfois, carrément nous effrayer. Greenpeace, c’est aussi tout un travail de fourmis, nécessaire en amont et effectué dans l’ombre, ultra expert, et une force de frappe médiatique qui fait que, soudainement, les dossiers sont mis en avant auprès d’un cercle très large. Le dossier des pesticides devrait donc, entre leurs mains, « sortir » auprès de gens qui ne sont pas déjà sensibilisés. Les enquêtes, minutieuses, s’appuient sur différents travaux scientifiques et

techniques. Elles permettent de comprendre les choix qui ont pu être faits par certaines industries, de vérifier l’influence de certains produits sur la santé des consommateurs comme sur l’environnement, pour pouvoir le porter à la connaissance de chacun. Greenpeace a choisi de se pencher sur les pesticides et notamment sur les résidus de pesticides présents sur les plantes ornementales vendues en jardineries. Une étude a été réalisée dans 10 pays de l’Union européenne, sur 35 variétés fréquemment présentes en jardineries telles que violettes, pensées, campanules ou lavande.


« Les serres Verdonnet Bouchet, fournisseur historique de botanic, ont reçu la note MPS de 101,5 sur 100 ! Une belle reconnaissance pour leurs efforts en matière de respect de l’environnement. » LES RÉSULTATS SONT ÉDIFIANTS : 97,6 % des plants analysés présentent des résidus de pesticides ! 80 % sont contaminés par des insecticides tueurs d’abeilles. Plus de 50 % des plants affichent un insecticide de type néonicotinoïde (classe d’insecticides agissant sur le système nerveux central des insectes) soumis à une interdiction provisoire de l‘Union européenne depuis décembre 2013 en raison de ses effets sur les abeilles et les pollinisateurs. La production de plantes ornementales consomme environ 6 % des pesticides utilisés chaque année en Europe, soit environ 18 000 tonnes dont 2 400 tonnes d’insecticides. Un chiffre vraisemblablement inférieur à la réalité puisque de nombreux pays, dont l’Allemagne, ne publient aucune donnée spécifique. « Cette photographie inquiétante de l’horticulture montre non seulement que l’usage des insecticides y est généralisé mais aussi que l’interdiction européenne s’avère insuffisante pour protéger les abeilles comme tout insecte pollinisateur » conclut Greenpeace.

A. CHILDÈRIC

Les pesticides sont de véritables poisons. D’où l’importance de bien sélectionner les produits que nous consommons, comme ces plants aromatiques botanic cultivés en bio.

Depuis huit ans déjà, botanic a amené ses fournisseurs de plants ornementaux vers le label hollandais MPS (Milieu programma sierteel), label environnemental pour l’horticulture. Il garantit que les horticulteurs s’engagent pour la protection de l’environnement en utilisant notamment moins d’intrants (pesticides et engrais chimiques). MPS interdit l’usage de certains produits considérés comme dangereux pour l’homme et pour l’environnement. En 2013, plus de 90 % des fournisseurs de végétaux de botanic étaient déjà engagés dans la démarche MPS ou de l’Agriculture biologique. Les serres Verdonnet Bouchet, fournisseur haut-savoyard et historique de botanic, ont même obtenu une note sur 100 de… 101,5 dans le cadre de la certification MPS ! Mieux que bien, c’est la devise de botanic en matière de lutte contre les pesticides et pour les cultures saines. L’enseigne de jardinerie naturelle prouve, au jour le jour, qu’on peut faire autrement. Et qu’on doit faire autrement. Il y a urgence à agir. En tant que consommateurs conscients, nous savons bien que nos actes d’achats influent immédiatement sur notre santé et l’équilibre de l’environnement dans lequel nos enfants évoluent. • EN SAVOIR PLUS Le rapport complet de Greenpeace « A toxic eden » sur www.greenpeace.org. et plus d’infos sur www.my-mps.com


Joyeux anniversaire, botanic ! 20 ans d’une histoire pétrie de sincérité et de courage, celui de rester fidèle à ses racines de maraîchers et d’horticulteurs. Le courage de rester fidèle à ses engagements. Le courage d’œuvrer, au quotidien, pour faire de notre monde un monde meilleur, un peu plus «propre», plus naturel, moins chimique. Celui de proposer des produits les plus respectueux possible de la terre et de ses hôtes. Qu’ils soient des hommes, des femmes ou des enfants. Qu’ils soient des chiens, des chats, des coccinelles ou des vers de terre. 20 ans de proximité, aussi, de liens forts tissés entre la jardinerie naturelle et nous. 20 ans : retour sur l’histoire d’une jardinerie pas comme les autres !


JOYEUX ANNIVERSAIRE, BOTANIC !

JOYEUX ANNIVERSAIRE, BOTANIC !

Botanic, c’est l’histoire de deux audaces. Celle de Claude Blanchet qui a fondé l’entreprise avec les familles Verdonnet et Bouchet. Puis celle de Luc Blanchet, qui a relevé les manches au décès de son père, en 2002, avec autant de courage que de discrétion. C’est l’histoire d’une entreprise familiale construite en deux étapes. Celle de la conquête, d’abord, de la « prise de territoire ». Puis une phase volontairement humaine, l’étape du développement durable et du bio, d’une entreprise sociale. 20 ans de jardinerie made in botanic. 20 ans de « vrai », de « beau », de « naturel », de père en fils, depuis 1995. Une histoire de courage : celui de rester fidèle à ses valeurs.

A. CHILDERIC

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PAR MYRIAM CORNU


JOYEUX ANNIVERSAIRE, BOTANIC !

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Bernard Verdonnet, l’un des associés fondateurs de botanic, s’en souvient bien. « À cette époque, en 1977, nous commençions à produire des fleurs, sur proposition du géant suisse. Mon frère avait eu l’idée de faire des géraniums sur le printemps. Migros, à Genève, était un client historique depuis 1947. Mon père et mon oncle avaient été les premiers fournisseurs. Les relations, du coup, étaient très suivies. Claude avait été directeur de la coopérative agricole pendant trois ou quatre ans. La première fois que je l’ai vu, j’avais une dizaine d’années. Lui était habillé en chasseur alpin. Je n’avais jamais vu de militaire de ma vie, j’ai été impressionné. Le courant est passé très vite entre Claude, mon père et mon oncle. La Coopérative était trop petite pour lui alors Claude est allé voir ailleurs, dans le secteur bancaire, mais tout s’est vite recroisé. Un beau jour, mon père, qui allait chercher son fromage à Annemasse, entend dire que la famille Gentil Cathiard construit un supermarché. « Tiens, et s’ils voulaient mettre un garden center à côté d’eux ? Nous pourrions vendre nos produits par nous-mêmes », nous sommes-nous dit. Résultat, Migros nous a virés du jour au lendemain. Par une simple lettre « Messieurs… » Ils représentaient 100 % du chiffre ! On s’est rabibochés, Il a fallu négocier 4 ou 5 mois. La prise de risque était grande mais on n’avait pas pensé à cela, pour dire toute la vérité ! Nous ne pouvions pas songer, en 77, que cela allait devenir ce que c’est devenu ! ». L’inauguration a donc lieu en novembre (« On a commencé par vendre des sapins de Noël », se rappelle Bernard) et, après négociations, les Serres du Salève peuvent continuer à se développer des deux côtés, en tant que fournisseur de Migros et par leur propre chemin, sur l’hexagone. On est alors en plein

« Claude Blanchet avait une vision : celle de créer l’environnement qui permette un développement sain pour soi et pour les autres. »

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e Reposoir, au pied du col de la Colombière, dans les montagnes de Haute-Savoie. Le temps y est suspendu. Le grand-père Blanchet y est paysan. Il y mène la vie simple d’agriculteur en montagne. Une vie saine, rythmée par les saisons. Son fils naît en pleine guerre, le 9 juin 1943. Ingénieur agricole, Claude sera recruté par Albert Verdonnet comme directeur de la coopérative maraîchère du Bossey, à 2 km d’Archamps, actuel siège social de botanic, au début des années 70. Une quinzaine de familles cultivent fruits et légumes pour alimenter le Genevois. François Bouchet est l’un de ces maraîchers, comme Albert et Jacques Verdonnet. Les quatre compères créeront la société des Serres du Salève. Et lanceront la première jardinerie en 1977 sur le parking d’un supermarché. La « Jardinery », comme ils l’appellent, a pour vocation d’écouler leur production de maraîchers et d’autres articles. « Leur but ? » explique Luc Blanchet : « Assurer leur indépendance et maîtriser leur destin. » Une marque de fabrique qui caractérise botanic, encore aujourd’hui… « Pour eux, c’est une prise de risque importante. Ils reçoivent un courrier du distributeur suisse Migros qui dit en substance : « Vous êtes virés ! » » résume le président de botanic.

Claude Blanchet, fondateur de botanic.

boom de la distribution en France, avec la naissance de nombreux hypermarchés et surfaces spécialisées. Le succès commercial est au rendez-vous et se créé ainsi une centrale d’achat à Paris, Tripode. Les Serres du Salève y adhèrent. Ce groupement donne lieu, en 1982, à la naissance de l’enseigne Jardiland. Les Serres du Salève seront franchisées sous cette bannière jusqu’en 1995 avec 12 magasins sur la région Rhône-Alpes. « À partir de 1993, naît la volonté de quitter Jardiland » raconte Luc Blanchet. On retrouve la problématique d’indépendance mais surtout des divergences de vues, avec une vision plus qualitative du métier pour les associés des Serres du Salève. La décision de lancer la marque est prise. Nouvelle audace. « Il a fallu créer une entreprise complète » poursuit Luc. « Structurer et créer un service marketing, un service achat. C’est une période marquante parce qu’il y a une grosse prise de risque, là encore. Et de l’inquiétude de la part des magasins. »

1995 : naissance de botanic UNE HISTOIRE DE VALEURS, SUR LESQUELLES LES FONDATEURS REFUSENT DE S’ASSEOIR

« Nous étions partie prenante de Jardiland, nous possédions 33 % de la centrale » rappelle Bernard Verdonnet. « Mais il y avait des divergences très fortes sur ce qu’on faisait et pourquoi on le faisait. Eux, c’était des financiers, et nous, nous avions besoin de faire les choses avec sens. C’était inconciliable. Le nom de « botanic » avait été évoqué lors d’un brainstorming, au moment de création de Jardiland, mais il n’avait pas été retenu.

Nous nous en sommes saisis » se souvient l’associé historique de botanic avant de poursuivre : « C’était très courageux de lancer botanic. Courageux de se priver du confort de l’existant pour se lancer dans l’inconnu… mais Jardiland et nous n’avions vraiment pas les mêmes valeurs. Autour de notre sensibilité à la nature, par exemple. Il n’y avait pas forcément cette notion d’écologie, à l’époque, mais nous avions la nature au cœur. Déjà dans les années 70, lorsque la molécule était reine, avec les nouveaux modes de production, nous étions à contre-courant en tenant la chimie à l’écart. Il faut rendre à César ce qui appartient à César : ceux qui nous ont beaucoup apporté sur ce thème, ce sont les Suisses. Avec Migros, les produits chimiques, c’était interdit. Nous avons d’abord pris cela comme une contrainte : on nous interdisait l’accès aux produits phytos. Des produits qui semblaient bien pratiques, pensait-on couramment à l’époque. Mais cela nous a ouvert l’esprit et cela nous a mis en avance. Nous avions été sensibilisés à l’environnement très tôt. Claude Blanchet, de toute façon, avait une vraie VISION du développement. Il ne faut pas négliger LA chose la plus importante : le dynamisme de Claude. Et l’énergie qu’il a impulsée à tout ça ! Il y a quelque chose de très profond dans l’engagement de Claude, François, mon père et mon oncle. À l’origine, ce sont des agriculteurs qui ont vécu des choses compliquées. Pour eux, il était naturel de rendre plus quand on reçoit. On doit faire mieux, on ne doit pas se contenter de ce qu’on a. On doit créer l’environnement qui permette le développement sain pour soi et pour les autres. C’est fondateur, cet état d’esprit pour botanic, et c’est toujours complètement d’actualité. On ne fait pas ça pour s’en foutre plein les poches. Hors de question d’abandonner des collaborateurs pour la rentabilité immédiate. On construit de manière pérenne les choses pour que cela dure. C’est ainsi que botanic, après la phase Jardiland, a été une renaissance. Les fondateurs ont repris leur destin en mains pour imposer leurs valeurs. » La phase de transition ne dure pas : on mène cela tambour battant. Une fois la décision prise, les avancées sont implacables. Le mode opératoire est rapide mais participatif. « Mon père a rassemblé toutes les équipes » remémore Luc Blanchet. « Les collaborateurs ont eu le sentiment d’être pionniers, de participer à l’aventure. Il y avait toute une marque à créer, un univers, aux côtés de Gilles Panteix, consultant, et André Gallier, communiquant, et les directeurs se sont amplement impliqués. Pour les collaborateurs, certes un peu inquiets, tout cela se révélait grisant ! »

Mémoire des pionniers « Les actionnaires de l’origine, ce sont François Bouchet, mon papa, avec Claude Blanchet, et Albert et Jacques Verdonnet. Ce sont eux qui ont fait germé le projet. Le concept, c’était Claude et François. Deux visionnaires. François, hyperactif, débrouillard, n’a pas pu faire d’études mais il était très intelligent, plein de charisme. Il savait emmener les gens avec lui. C’était quelqu’un de solide. « C’était un roc », disait Claude, un bulldozer d’énergie, parti de rien. »

Éric Bouchet, horticulteur associé

« Claude Blanchet a aussi été adjoint au maire. Les quatre associés n’arrêtaient pas une minute. C’était une belle équipe, ils donnaient du temps pour les autres. C’était vraiment sincère, c’était dans leur nature, il fallait qu’ils donnent ! C’était caractéristique et cela l’est toujours : botanic n’est pas dans l’apparence mais dans les faits. Pas dans les promesses, mais dans les actes.»

Bernard Verdonnet, horticulteur associé

« Qu’on me parle tant de mon père, Claude, cela souligne un fait : il était charismatique. C’est plus que respectueux et je suis touché que les gens lui rendent cet hommage. Mais il est certain que le côté anciens combattants, de nos jours, on ne peut pas trop se permettre, le monde a tellement changé… Mon père, lui même, ne regardait pas en arrière, c’était un fonceur, un frondeur même !»

Luc Blanchet, horticulteur associé


JOYEUX ANNIVERSAIRE, BOTANIC !

Le contexte, en 93-94, est très favorable. La préparation du projet alternatif de sécession d’avec Jardiland se fait dans un élan optimiste incomparable. « À l’époque, nous sommes actionnaires de Jardiland mais nous ne sommes plus en phase sur les valeurs, en effet » souligne Éric Bouchet. « Très impliqués dans la franchise, nous continuons un temps à jouer le jeu. Mais, en 93, rien ne va plus et nous entamons une série de réunions internes. Dans les sous-sols des magasins, nous réfléchissons à la suite. Fin d’année 94, en conseil d’administration, nous décidons de lancer notre jardinerie. Au 1er janvier 95, les magasins de Macon et Gex ouvrent avec l’enseigne botanic. En juin, nous avons six magasins d’un côté et six de l’autre, toujours estampillés Jardiland. Nous finissons de passer la marque sur l’ensemble des magasins et nous amorçons un plan de développement mais nous sommes freinés par Raffarin et son gel des surfaces commerciales » rappelle Éric Bouchet. « Du coup, nous profitons de ce temps : nous repeignons tous les magasins, prospectons des terrains. Nous en faisons un atout, de cette pause forcée. »

1997 : la conquête de l’espace

Mémoire des pionniers « Dans les anecdotes qui me reviennent en tête, j’ai des souvenirs de mon père, mon oncle et moi installant des serres. Nous avons monté les magasins de nos mains. »

Éric Bouchet, horticulteur associé

A. CHILDERIC

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« ‘Être, ne pas paraître’, c’était le leitmotiv de l’exploitation de mon père », explique Bernard Verdonnet, horticulteur associé. «Cela sied bien à l’état d’esprit de botanic.»

années 90, il y a la perspective de passer à l’euro. Le concept botanic plait, il y a une énergie folle ! La France est euphorique, et nous sommes euphoriques parmi les euphoriques ! Chez botanic, nous fonctionnons sur un système de confiance entre les gens. Il y a toujours eu une forte délégation chez nous, peu de barrières hiérarchiques. Cela a permis de beaucoup développer. Les gens étaient très énergiques, très impliqués, ils portaient véritablement les projets, donc cela fonctionnait ! » Les clients, eux, sont séduits. « Nous avions enlevé les PLV (publicités sur le lieu de vente, ndlr), supprimé les marques en rayon. C’était audacieux, inhabituel. Les fournisseurs avaient du mal à comprendre. L’orientation prise par Jardiland, sous l’influence de monsieur Bordet, c’était d’être le supermarché du jardin. Cette surenchère totale de PLV n’était pas notre tasse de thé. Nous avons cassé les codes. Nous sommes passés au vert. Exit le jaune et le rouge. Nous avons remis du personnel dans les magasins pour faire du conseil : nous étions dans l’air du temps. Cela a très bien marché, cela a porté le développement » estime Éric Bouchet.

BOTANIC PREND SON ENVOL À VITESSE GRAND V

2002 : botanic version 2.0

En 97-98, après les deux premières années de lancement de l’enseigne, un coup d’accélérateur est mis sur le développement jusqu’en 2005, toujours sur un rythme soutenu. « Cette phase de croissance, quand tu la vis, est assez unique » témoigne Luc Blanchet. « La préservation de l’environnement est l’un des fondamentaux qui sont posés dès le départ. La démarche Développement durable se structure au fur et à mesure du développement même de la maison, avec les moyens qui vont avec. » En 1998, Éric Bouchet reprend toute la partie travaux. « De 97 à 2002-2003, nous ouvrons 40 magasins ! Nous en avons eu fait jusqu’à 7 par ans ! Il faut se replacer dans le contexte économique. La France avait pris un coup immobilier dans les

LUC BLANCHET INSUFFLE SA POLITIQUE SOCIALE

En 2002, Claude Blanchet nous quitte. Luc, son fils, était entré dans la danse en 1993, prenant la direction du magasin de Gaillard. De formation horticole à la base, il s’était d’abord mis à son compte comme paysagiste. « Mon père me tannait, j’ai fini par le rejoindre. Il faut dire qu’il ouvrait un magasin dans le coin, je ne voulais pas partir d’ici ! (rires) J’ai complété ma formation par un DEES IAE management des achats à Grenoble puis j’ai exercé plusieurs fonctions au siège. Grande chance, mon père me donnait toutes les infos. Nous partagions beaucoup, il m’emmenait partout, je n’étais pas un petit garçon mais presque ! (rires) Cette impression d’être le petit qu’on traîne partout était amplement compensée par

ce que j’apprenais. J’emmagasinais de l’expérience, je faisais à ses côtés. C’était une forme de Compagnonnage. C’était un système fort, je m’en rends compte maintenant. » Lorsque son père décède, les choses se font donc tout naturellement et le communiqué de presse part dès le lendemain, un dimanche. Luc prend la relève. « Au delà de perdre mon père, il me fallait assurer. Assumer. De nombreuses familles vivaient de l’entreprise. Nos collaborateurs, bien sûr, mais aussi des fournisseurs. Cela met une forte pression mais cela stimule, aussi. Cela encourage et motive encore plus fort. Et puis aussi, cela libère ! Tu grandis d’un coup sec. À 34 ans, je n’ai pas eu le temps de trop cogiter. Cela a été : marche en avant ! » Le mode de management de botanic, dès lors, devient très élaboré. Dans le monde de la distribution, botanic est hors norme et particulièrement dans la construction de la politique et de la RH. « Luc a un côté terrien. Si l’entreprise en est là aujourd’hui, si botanic a une originalité pareille, la capacité à oser, c’est grâce à lui » glisse un proche de l’entreprise, qui en connaît bien le fonctionnement, avant de conclure dans un sourire : « Mais la discrétion est sa marque de fabrique. » « ‘Être, ne pas paraître’, c’était le leitmotiv de l’exploitation de mon père, renchérit Bernard Verdonnet. La devise y était imprimée bien en évidence. C’était aussi complètement vrai pour Claude. Et Luc et Éric sont pareils. BMW et lunettes de soleil, ce n’est pas du tout le genre ! Attachés à leurs valeurs, ils sont fiers de leurs racines. Chez botanic, on reste droit dans ses bottes. Cet attachement fort ne change pas. Je suis un peu le dernier des Mohicans. J’avais 21 ans en 1977, je suis le dernier toujours sur le terrain et je peux l’assurer : si botanic n’est pas une jardinerie comme les autres, c’est très lié à ces valeurs. Claude savait traire les vaches. Luc et Éric ont hérité de cette simplicité qui fait la différence. On le leur rappellerait, d’ailleurs, s’ils prenaient la grosse tête (rires) mais il n’y a aucun risque ! »

« Botanic est unique. On est la seule entreprise familiale, issue de familles d’horticulteurs. C’est notre cœur de métier. On est nés dedans, on y est plus qu’attachés, on n’a pas envie d’arrêter ! »

Luc Blanchet, horticulteur associé

« Je ne connais pas beaucoup de groupes où l’on confie la responsabilité de diriger à un jeune de 34 ans, au décès du « chef », sans sourciller et qui se révèle à la hauteur. Une mission pareille, tout d’un coup, sur les épaules, c’est ahurissant. »

Bernard Verdonnet, horticulteur associé, parlant de Luc Blanchet, l’actuel président de botanic

« L’arrêt de la commercialisation des pesticides et engrais chimiques par botanic est vraiment un temps fort de l’histoire de notre entreprise. C’était une prise de risque, un pari, dans un contexte de consommation qui avait changé d’un coup. »

Luc Blanchet, horticulteur associé


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2005-2008 : le temps de l’engagement BOTANIC DÉCIDE DE SE PASSER DES PESTICIDES

Depuis 2005, nous vivons plutôt une époque de stabilisation et, depuis 2008, le marché est mature. « Nous nous sommes développés mais nos concurrents aussi. Les modes de consommation évoluent mais notre clientèle est fidèle (52 % portent la carte Club). C’est rassurant, c’est un vrai plus, un gage de pérennité » souligne le président de botanic qui peut se réjouir de compter, au sein des distributeurs spécialisés, parmi les marques les plus fortes. En 2005, botanic structure un poste de développement durable et embauche Christine Viron, qui gère aujourd’hui son association autour des cantines bio. Des décisions sont prises, très fortes. Un voyage d’études mène le navire amiral de l’entreprise aux États-Unis et au Canada. Aux côtés du comité de direction, trois consultants. « On est allés voir ce qui se passait en distribution spécialisée dans le bio » raconte le président. « En naissent les cafés philo écolo, les marchés bio. Le temps de concevoir et de mettre en œuvre, la crise financière de septembre 2008 passe par là, malheureusement. Nous avons dû nous recentrer sur le jardin, par la force des choses. » Les années 2005-2008 sont marquées par un acte fondateur, un séisme à l’échelle de l’entreprise. « Nous avons commandé une enquête à MDRGF, le futur « Générations futures », de François Veillerette. Nous avons commencé à regarder de très près ce que nous vendions » témoigne Éric Bouchet. « Je me souviens de la réunion au magasin de Ville-la-Grand, pour le rendu de l’enquête… Les chaussettes nous en étaient tombées ! Nous ne pensions pas que c’était si grave, si toxique. Sur 120 molécules, nous en avions une en catégorie 1. Et 110 dans la catégorie 5, celle des saloperies caractérisées ! Nous nous en doutions mais pas à ce point là, honnêtement ! À partir de là, nous avons accentué notre positionnement nature, transformé en un positionnement bio » poursuit Éric. Dilemme économique, le stock. « On en a écoulé un peu et détruit tout le reste. On a arrêté carrément cette gamme-là, cherché des remplaçants en produits naturels ou de substitution. On a organisé de nombreuses Conventions, 6 ou 7, avec 300 collaborateurs, pour leur redistribuer la matière, les infos accumulées. Tout le monde en est arrivé à la même conclusion : il fallait qu’on arrête les pesticides, ni plus, ni moins. Le mouvement avait été enclenché par un comité de pilotage avant-gardiste mais on a beaucoup échangé dans le cadre de ces conventions. Mis dans le même contexte de réflexion, tous les collaborateurs sont allés sur les mêmes conclusions. Un mouvement est né qui était formidable. Nous nous sommes sentis encouragés par nos propres collaborateurs » se souvient Éric Bouchet. « Nous avons enclenché tout un cycle de formations en interne. Nous avons recréé un différentiel entre nos conseillers et les clients. Cela donnait aux premiers une longueur d’avance et cela les valorisait beaucoup de pouvoir aider nos clients. Les clients ont clairement besoin de conseils. Notre rôle est de leur apporter les solutions. Leur fournir un environnement qui leur permette d’avoir une vie plus saine. Les marchés bio, en 2008, sont nés de cette logique. » « Tu parles d’un scoop mais ce que je retiendrai de l’histoire

botanic, moi, c’est cela : sortir tous les produits phytos de la gamme, parce que c’est un marqueur fort » confirme Bernard Verdonnet. « Ce qui m’épate le plus, c’est d’avoir exclu ces produits. Cela représente du chiffre. Cherchez un commerçant qui ait renoncé comme cela à du chiffre ! Botanic est capable de faire des choix coûteux. De s’affranchir de certains produits pour être en adéquation avec ses valeurs. Pour dire : « Nous, nous ne sommes pas comme ça ». Nous y croyons et nous le démontrons. Ce ne sont pas des paroles en l’air. Dont acte. Cette volonté de vivre mieux est quelque chose de primordial, chez botanic. »

« Le dénominateur commun de tout cela : les clients et nous, nous nous retrouvons dans des valeurs communes. La valeur du lien, primordial pour nous dans l’acte d’acheter et de vendre, la proximité physique et humaine. » sûrs que l’entreprise possède des actifs, pour passer ces temps un peu incertains. Le prochain relais de croissance peut être de croire en notre dynamisme, déjà ! Le « Si je veux, je peux », je pense qu’il est toujours valable. Restons positifs, c’est très « botanic » dans l’âme ! »

2010-2014 : gérer la maturité

2015 : botanic, la jardinerie vraiment naturelle

BOTANIC CONSOLIDE SES POSITIONS AUTOUR DE L’INNOVATION ET DE L’ENTOUSIASME

DEMAIN, C’EST MAINTENANT !

En 2011, Marc Rossat-Mignod reprend le management des opérations. « Nous avons créé un poste de directeur des opérations » explique Luc. « Chargé de mettre en œuvre notre projet de recentrement sur notre activité de base et sur les activités complémentaires, avec le marché bio, par exemple, Marc nous apporte sa touche personnelle, incomparable. Marc est une chance ». En novembre 2014, il est nommé directeur général délégué. Hiérarchique sur toutes les opérations, il élargit son champ d’activité tout en restant très centré sur la mise en œuvre du projet « Jardinerie naturelle source de bien-être ». « Nous sommes arrivés dans une phase de maturité » reprend Éric Bouchet. « Nous avons à gérer l’effet de crise, comme tout le monde. Pour y parvenir, nous restons innovants. Et puis il y a une énergie dans cette entreprise, une simplicité de fonctionnement, qui sont hors normes. Tout ne coule pas comme sur un long fleuve tranquille, évidemment, mais le bien-être au travail n’est pas un vain mot, chez botanic. Certains sont très surpris. Valérie Cotro, notre DRH, a un parcours spécial, aussi. Elle sait nous vendre un travail de fond. Elle est en train de porter notre projet de co-working, par exemple. Botanic, ce sont des initiatives, un fonctionnement non sclérosé, sans aucun modèle productiviste. N’oublions pas que les maraîchers de Bossey, à l’origine de botanic, sont les héritiers de vignerons qui, à la base, sont touchés par le phylloxéra, en 1906. Et qui ont su s’en relever. Quand mon père, François, est rentré de la guerre d’Algérie, il a acheté un camion et un tracteur avec sa solde. 4 ans plus tard, il était déjà en train de construire des serres. Ça y allait ! Ça déménageait ! Ils ont réussi par l’enthousiasme, les quatre fondateurs ! Notre esprit a tendance à réécrire l’histoire, le passé, en gardant le meilleur. Le meilleur de ce que nous avons, chez botanic, ce sont nos valeurs : il faut les conserver. Nous sommes tout à fait à la hauteur de ce que nos aïeux ont fait. Notre capacité à faire, à laisser faire aussi (le principe de délégation), c’est de famille. Quand j’étais très jeune, mes parents me confiaient leur entreprise et leurs collaborateurs : cela a forgé ma certitude que si on se bouge un peu, on y arrive toujours. Vers quoi nous allons ? Nous ne le savons pas, nous sommes sur notre lancée. Le coup d’après, on ne le connaît pas. En tant qu’entreprise familiale, nous sommes hyper attentifs à la pérennité de notre entreprise. Nous faisons en sorte d’être

En ce début d’année 2015, botanic se veut, plus que jamais, jardinerie naturelle, source de bien-être. Choix volontaire, l’entreprise familiale est totalement indépendante. « Cela oriente les choix, sourit Luc Blanchet, président. Ce ne sera peut-être pas définitif mais, aujourd’hui, botanic appartient à 100 % aux familles fondatrices et à l’actionnarat salarié : on est chez nous ! Siparex, qui était entré comme partenaire financier en 1999 pour accompagner le développement, est sorti début 2014. C’est un vrai choix, on est ainsi vraiment chez nous : c’est notre volonté à l’instant T. Nous sommes sur un marché mature qui va se concentrer. Nous entendons être un acteur de la consolidation et nous ne voulons jamais subir. Nous voulons être acteur, moteur, de manière à pouvoir imposer notre orientation, celle d’une vraie vision. Nous voulons pouvoir continuer à être visionnaires (lire le sujet sur les 20 produits botanic qui ont marqué l’histoire de la jardinerie), à rester dans l’innovation. Le projet « jardinerie naturelle source de bienêtre » est une vraie direction qui se poursuit concrètement sur les 3 à 5 ans prochains. Il y a une vraie continuité de la vision autour de ce qui s’est fait sur le bio, etc. Nous voulons être capables de toujours prendre un temps d’avance sur les autres acteurs. » L’idée de la suppression des pesticides et des engrais chimiques, en 2008, on le voit, a été un acte véritablement fondateur, d’autant plus important que le principe de la jardinerie naturelle est encore accentué en 2015. « À l’époque » témoigne un « observateur » extérieur, « c’est une décision prise sur un coup de tête. Un peu impulsive comme souvent chez botanic. Cela a coûté beaucoup d’argent à l’entreprise, mais ce sont ses racines. »

Une histoire dont le client est un acteur majeur Lorsqu’on demande au président de botanic, Luc Blanchet, qui est le client botanic d’aujourd’hui, la réponse est sans ambage : « Cela peut être tout le monde ! De la fillette de 12 ans qui vient chercher des croquettes pour son chien à la mamie qui vient s’offrir un moment de distraction. Le dénominateur commun de tout cela : les clients et nous, nous nous retrouvons dans des valeurs communes. La valeur du lien, primordial pour nous dans l’acte d’acheter et de vendre, la proximité physique et humaine. Des valeurs autour desquelles nous allons, clients comme collaborateurs, continuer à écrire ensemble la belle histoire de botanic, dans le plus grand respect possible. » •

Mémoire des pionniers « Je suis très attaché à cette histoire pas commune car il ne faut pas oublier que tout cela est parti de rien. Botanic, c’est du travail, de la conviction, de l’intelligence. C’est parti avec un immense respect des uns pour les autres. Des gens qui se font confiance. Des gens fidèles et honnêtes et ça, c’est à 100 %. Fidèle et honnête, on ne peut pas l’être juste un peu. On l’est ou on ne l’est pas. »

Bernard Verdonnet, horticulteur associé

« Notre positionnement, notre concept, notre vision, nous rendent uniques ! Des enquêtes consommateurs nationales démontrent l’attachement hyper fort à la marque botanic, avec seulement 65 magasins et une présence partielle sur le territoire. Nous sommes classés dans les 20 premières : notre capital marque est un atout incomparable ! »

Luc Blanchet, horticulteur associé

« Nous pouvons être fiers de notre structure financière. Nous n’avons pas à rougir de notre bilan. »

Luc Blanchet, horticulteur associé

« Notre force majeure, ce sont nos RH. Nos équipes. Encore un atout et non des moindres : l’implication et la passion de nos collaborateurs ! Ce sont elles qui nous font soulever des montagnes. »

Luc Blanchet, horticulteur associé


JOYEUX ANNIVERSAIRE, BOTANIC !

JOYEUX ANNIVERSAIRE, BOTANIC !

1977 Création de la société les Serres du Salève. François Bouchet, Albert et Jacques Verdonnet, maraîchers, s’associent avec Claude Blanchet pour créer une entreprise qui, bien vite, se lancera dans l’horticulture et dans la distribution, en 1977.

1984 Décès de François Bouchet. « Je suis fils d’horticulteur » rappelle fièrement Éric Bouchet. « Le monde paysan vous met passablement à l’attache. Ma formation s’est faite sur le tas, en famille, en parallèle à mes études d’ingénieur en électronique. Quand mon père nous a quittés, j’ai repris la suite. Avec Claude, nous nous voyions régulièrement. J’allais boire le café chez lui. Nous parlions de tout et de rien… mais surtout des Serres du Salève ! »

1993 Les Serres du Salève sont actionnaires de Jardiland et possèdent une dizaine de jardineries sous cette franchise. Mais le désir de changer le modèle de la jardinerie, de casser les codes et l’orientation grande distribution, pousse les quatre compères à proposer un autre projet. Les fondations de botanic reposent sur cette période où énergie rime avec liberté. Les choses démarrent avec rien : pas de centrale, une équipe super réduite. L’esprit de cette période pionnière demeure encore aujourd’hui.

1994 Le « Manuel de concept » préfigure ce que sera botanic. Définition du concept, il donne la description des valeurs que véhiculera la jardinerie. L’esprit de l’entreprise familiale, indépendante, sous tendue par des valeurs humaines formalise ses racines dans ce Manuel avec une idée de Claude, à la base, celle de faire de belles jardineries. De gauche à droite, les quatre «mousquetaires», les fondateurs de botanic (photo de 1977) : Francois Bouchet, Jacques Verdonnet, Albert Verdonnet et Claude Blanchet.

1995 Les Serres du Salève créent l’enseigne botanic pour marquer leur volonté d’orienter autrement le métier de spécialiste Jardin. Les premiers magasins se conçoivent en alcôves, qui représentent des commerces à l’ancienne, la graineterie, le marchand d’outils, la serre aux plantes, la boutique des orchidées, celle des cactus… En lieu et place des habituelles gondoles de supermarché. Pour chaque zone, un nom est trouvé qui évoque le commerce de proximité. Point très structurant, tout ce qui était pendu en l’air est supprimé : tous les signifiants de la grande distribution tombent à terre. Des murs en bois, des couleurs neutres, naturelles, comme le lin, remettent les produits dans un écrin beaucoup plus nature, pour qu’ils puissent s’exprimer : ce sont eux les vedettes !

1996 Sortie du premier gros catalogue qui fait la part belle à la vision du jardin selon botanic. Un boulot de titan !

1977

1984

1993

1994

1997 Le groupe est en plein essor. Il compte près de 400 collaborateurs, quasiment tous en magasins : l’équipe du siège est extrêmement réduite, ils sont 15 à faire tourner la boutique.

1997 Naissance du Club. « Le club fidélité avait un sens, un vrai, ce n’était pas seulement un argument commercial, loin de là ! » raconte Marie Vo, directrice du concept. « C’était une communauté de clients : botanic leur demandait leur avis. Pour les journées Club, on poussait les murs et on faisait des gueuletons. On faisait rencontrer des jardiniers un peu connus à nos clients fidèles, c’était très riche, comme échanges, de vrais moments de vie. Botanic a été vue, dès le début, comme une marque qu’on associe à une certaine élégance et à de l’affectif. »

1997 Noël comme au Québec. Le premier marché de Noël est lancé. « Botanic emmenait ses équipes sur le temps de l’enfance. On a construit un village de Noël avec son église, avec la maison du trappeur, celle du chercheur d’or, en utilisant seulement des caisses à pomme, pas de gondoles. C’était du vrai délire ! C’est dingue ce qu’on a pu faire » se souvient Marie. « C’était une démarche très affective, là encore. Un vrai projet d’entreprise. 8 personnes à chaque fois, venues de l’animalerie, des rayons fleurs, sont mobilisées encore aujourd’hui. Le marché de Noël, au départ, on l’a créé parce qu’on avait des magasins vides à cette période. J’ai parlé de mon idée à Claude Blanchet dans un couloir. Ça lui a plu tout de suite, parce que le sapin, c’était emblématique pour lui, autour d’un moment de famille. On a monté le projet en trois mois ! Intuition et passion sont des carburants importants de botanic, depuis sa naissance ! »

1998 Les ouvertures de jardineries se font à une cadence folle (six sur cette seule année). Botanic devient la 3 e enseigne de jardinerie française. « Mais on parlait tout le temps de respect : des constructions autour du bois, la récupération des eaux de pluie… Au départ, c’était du bon sens paysan » poursuit Marie Vo. « Cette année-là, nous supprimons le mobilier de jardin en plastique dans toutes nos jardineries. Nous nous sommes fermés à tout ce marché 3 ans à peine après la création de l’enseigne. C’était audacieux, mais en termes visuels, cela dénaturait trop l’ensemble de notre offre. Nous avons senti que c’était juste et que cela résonnait, que c’était en adéquation avec nos valeurs. »

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En 2002, le charismatique Claude Blanchet décède. « Il était en train de passer la main, il avait posé des jalons pour la suite mais il n’a pas pu profiter de sa retraite, cela nous est resté en travers de la gorge. » témoigne avec émotion Éric Bouchet. « Passionné de montagne, il est décédé du cœur en montagne, à 59 ans. » Luc Blanchet, son fils, prend la relève, imposant son empreinte autour de l’humain. « Nous étions toujours dans l’élan, souligne une salariée de longue date, mais un élan accompagné d’une certaine zénitude, ce qui était nouveau. De la concertation, du process, Luc Blanchet a su imposer son style. » Ce qui était déjà dans les gènes se voit structuré : la dimension humaniste de botanic s’accentue.

2003 Développement de l’organisation des politiques managériales, de la direction des ressources humaines, avec la formation en maillon fort. Botanic totalise plus de 1300 collaborateurs et déploie la e-formation en magasin. « Cette envie de voir les gens se former en permanence et de leur favoriser l’accès à la connaissance, c’est très fort chez botanic et cela m’épate » témoigne Bernard Verdonnet, associé. Cinq ouvertures de jardineries cette annéelà et l’obtention des Trophées Graine d’or qui récompensent l’enseigne de jardinerie préférée des Français.

2005 Ouverture du botanic de Suresnes. Les premiers magasins en région parisienne font date. Ils apportent une visibilité nationale à la jardinerie. Le nombre de collaborateurs frôle les 2000.

2007 Innover pour rebondir. L’humanisme et les racines se traduisent aussi dans l’affirmation Développement durable choisie par la jardinerie entre 2005 et 2008. Un voyage choc aux États-Unis et botanic se lance dans la grande aventure du bio. « Nous voulions continuer à enrichir la marque » raconte Marie Vo, directrice du concept. « Nous sommes allés voir plein de choses à San Francisco et au Canada. Plein de magasins. Des petites surfaces bio. Des pénitenciers, aussi ! Pour voir comment les gens vivaient entre eux et fonctionnaient ensemble.»

2007 Quatre mois après le voyage aux USA, botanic lance les Marchés

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2002 bio, toute une nouvelle gamme, en partant de zéro. Le premier Marché bio ouvre ainsi à Gaillard, en Haute-Savoie.

2008 Les pesticides et les engrais chimiques sont virés des rayons manu militari après trois ans de travail acharné pour « convertir » les jardineries et former les collaborateurs.

2010 Valérie Cotro, la DRH, entreprend des études en naturopathie. Le but ? Inscrire la politique sociale dans le mouvement d’une vie plus saine, installer plus encore la notion de bien-être auprès des collaborateurs. « Il fallait que je comprenne comment le corps humain fonctionne pour me sentir parfaitement légitime pour construire les outils : l’humain est un tout. »

2013 Lancement du programme Bien chez botanic destiné à optimiser le bien-être des collaborateurs. Massages assis, formations nutrition, salles de ressourcement, etc, les outils conçus sont ultra professionnels.

2014 Botanic démarre la conception et la préparation d’une toute nouvelle gamme qui viendra enrichir encore son offre en alimentation bio. Les premiers accords fournisseurs, le packaging, la réalisation en elle-même, il faut faire fissa pour lancer la marque Histoires d’ici en début d’année 2015. Des produits alimentaires 100 % bio qui seront vendus dans tous les magasins botanic.

2015 « On travaille toujours chez botanic dans la confiance, la passion, il y quelque chose de très fort entre les gens. C’est dans les fondamentaux de l’entreprise : l’entreprise se construit à 2500 personnes » assène Marie Vo. « On ne laisse personne en route et, du coup, on peut compter sur une énorme participation des collaborateurs de l’entreprise. Les équipes de terrain s’impliquent dans les choix stratégiques d’avenir. On a vraiment la possibilité d’évoluer, de changer de poste, c’est une vraie chance ! C’est parfois même très audacieux de leur part. Mais ici, on ne se refuse rien, tout est possible ! On y va avec nos tripes et notre cœur, c’est dans l’ADN même de botanic » témoigne cette salariée de longue date. •

Luc Blanchet, président de botanic depuis 2002.

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PAR ISABELLE ABBÉ

CÔTÉ MAGASINS PAR LE PLÉBISCITE DES CLIENTS, LA PLANTE CROIT ! 12 magasins en France, 300 collaborateurs. suite à la réussite de botanic et le plébiscite du concept par les clients, la jardinerie compte 53 magasins en France et 1800 collaborateurs. 65 magasins en France, 2000 collaborateurs pour botanic, 2200 avec les filiales Médor et compagnie, les Serres du Dauphiné, la plate-forme logistique… et 2700 au plus fort de la saison, au printemps !

c’est la taille de la plateforme logistique de botanic, Auxine Logistic dans le Parc industriel de la Plaine de l’Ain, premier parc industriel européen certifié ISO 14001. Le site bénéficie d’une localisation géographique permettant à l’enseigne de réduire son empreinte écologique (émission de CO², consommation d’énergies fossiles). La construction de la plateforme, reliée au réseau ferroviaire, a intégré dès sa conception plusieurs critères environnementaux : puits canadien, système de chauffage radiant particulièrement performant, isolation renforcée des normes, réutilisation des eaux de toiture (arrosage et sanitaire), intégration paysagère du site dans son environnement et préservation des haies existantes…

c’est l’espace qu’il a fallu trouver, dans les 25 magasins, pour implanter les Marchés bio en 2007 ! Il a fallu faire preuve de créativité aux équipes pour réussir ce tour de passe-passe !

disponibles, seulement, pour ouvrir Suresnes, en 2005. Situé aux portes de Paris, ce magasin botanic est une cascade de défis techniques à l’époque : un magasin sur trois niveaux, un parking en sous-sol, un beau challenge pour embellir les balcons, terrasses et patios citadins.

A. CHILDERIC

L’histoire de botanic s’égrène de chiffres. D’abord ceux de la croissance, pendant la première période, celle où la belle plante a grandi. Mais les chiffres, ce sont aussi ceux des engagements de la jardinerie, qui poursuit son action dans la cohérence depuis ses origines. Les chiffres, ce sont aussi ces clients qui, fidèlement, foulent le sol des 65 magasins avec une régularité qui prouve leur attachement aux valeurs de botanic.

A. CHILDERIC

BOTANIC EN 20 CHIFFRES

JOYEUX ANNIVERSAIRE, BOTANIC !

A. CHILDERIC

JOYEUX ANNIVERSAIRE, BOTANIC !

CÔTÉ CONSOMM’ACTEURS UNE CLIENTÈLE FIDÈLE

1 client botanic sur 3 possède un animal de compagnie.

Nous sommes à adhérer au Club botanic et majoritairement intéressés par l’alimentation bio.

des consommateurs français estiment que la responsabilité d’une entreprise est de faire attention à la santé et à la sécurité des collaborateurs : c’est le cas chez botanic avec, notamment, le programme Bien chez botanic, mis en place par les ressources humaines pour les collaborateurs.

Nous sommes fans à suivre l’actualité botanic sur Facebook.


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JOYEUX ANNIVERSAIRE, BOTANIC !

90 % 98 % 91,9 %

des outils de jardinage sont fabriqués en France

A. CHILDERIC

des références bois de la décoration d’extérieur proviennent de France ou de l’Union européenne

des achats de végétaux proviennent de filières respectueuses de l’environnement en 2013 (avec des certifications comme MPS ou AB)

CÔTÉ ENGAGEMENTS BOTANIC, UNE ENSEIGNE RESPONSABLE

0 pesticide 0 engrais chimique depuis 8 ans

de synthèse depuis 8 ans

0 animal de capture pour les oiseaux, petits mammifères et aquariophilie d’eau douce

100 % des petits mammifères

9, c’est le nombre de garanties

sont issus de l’élevage français

que met en place botanic ce printemps pour nous dire haut et fort : nos produits sont bons et ils vous le prouveront ! CHIFFRES SOURCE : BOTANIC


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LOÏC LAGNEAU

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1 20 PRODUITS

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Ils ont marqué l’histoire de botanic PAR PATRICIA PARQUET

Depuis sa création, botanic a toujours été un précurseur pour dénicher et proposer des produits innovants. L’entreprise travaille en partenariat avec des fournisseurs impliqués, experts dans leur domaine, qui mettent leur savoir-faire au service de l’engagement de l’enseigne. Des inventions en avance sur leur temps, sans cesse remises au goût du jour, pour coller au mieux à nos attentes. Retour sur les créations emblématiques ayant marqué l’histoire de botanic.

1. Le potager au carré

3. La roseraie : une affaire de cœur

À sa sortie à la fin des années 90, botanic a été la première enseigne à promouvoir le potager hors-sol, de forme carrée. Un jardin, réalisé à partir de quatre planches en bois, offrant une rotation des cultures, c’est très innovant pour l’époque. Cette belle découverte reste confidentielle jusqu’en 2006 où botanic remet cette invention au goût du jour. Le potager en bois naturel est alors décliné dans différentes tailles, différentes structures et même sur pied ! Parfait pour les petits espaces, il fait un tabac.

Les rosiers ont toujours fait l’objet d’une attention particulière. Dès 2002, botanic créé la Roseraie et conditionne les rosiers dans une pochette originale aux couleurs de la marque. Au fil des années, les conditionnements évoluent : pots à base de fibre de coco, pots «Napac» en balle de riz puis pots en plastique (Polypropylène) 100% recyclé. La plante a elle aussi évolué : les rosiers, autrefois proposés en racines nues, sont désormais proposés racinés, pour en faciliter la reprise chez nous. La roseraie, c’est aussi un choix très large de variétés sélectionnées pour leur originalité, leur résistance aux maladies, leur parfum...

2. Des cagettes en bois en guise d’emballage Chez botanic, on apporte un soin particulier aux plantes, mais aussi aux emballages qui les accueillent. Les emballages en barquette en bois ont été utilisés pour la première fois au début des années 2000. Elles ont été utilisées pour de nombreux produits : les bulbes à fleurs, les plants de pommes de terre, les plants potagers, les salades, les plantes à massifs, l’herbe à chats... Un emballage très écologique avant l’heure.

4. Le terreau : la gamme botanic Présentée à l’origine sous des marques diverses et variées, la gamme de terreau devient 100% botanic dès 2003. Dans les rayons, les packagings sont donc identiques, ce qui facilite grandement notre choix. Fini le casse-tête au moment de l’achat ! Depuis 2009, tous les terreaux sont utilisables en agriculture biologique.


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5. Une haie vive avec la LPO

7. Pot Jiffy biodégradable

Imaginez une caisse en bois avec six plantes de haie différentes pour réaliser une haie variée. Ce kit, datant des années 20032004, a été le précurseur du concept de plantes de haie vive lancé en 2012. De nombreuses variétés proposées dans ce concept, source de biodiversité dans le jardin, font l’objet d’une recommandation par la Ligue pour la protection des oiseaux. Botanic soutient les initiatives de l’association en matière de biodiversité au jardin en proposant, entre autres, dans ses rayons des produits sélectionnés par la LPO.

Voici une belle alternative au plastique. La société Jiffy a inventé le premier pot 100% biodégradable, composé de fibres de bois et bois, de sphaigne et d’un peu de tourbe. C’est dans ces pots que botanic a choisi de proposer un large choix de plants potagers, de plantes aromatiques, de fraisiers et de géraniums. Pourquoi ? Car ils facilitent grandement la plantation puisque l’on plante directement le pot dans la terre après l’avoir plongé dans l’eau. On n’endommage pas les racines des plantes qui se développent à travers le pot.

6. Les plantes de Tradition Horticole

8. Les aromatiques et plants potagers bio

Depuis 2002, dans l’optique de proposer des plantes d’intérieur de qualité, la marque a demandé à un horticulteur français d’apporter un soin tout particulier à la culture des plantes vertes (une culture plus longue, une acclimatation aux conditions des intérieurs des clients, un rempotage dans un pot en terre cuite et un apport d’engrais, à libération lente, offrant tous les apports essentiels à la plante pour une année). Botanic a ainsi créé les plantes vertes de Tradition Horticole. Ces plantes, cultivées pour durer plus longtemps, sont très élégantes dans leur pot en céramique design, fabriqués en France eux aussi.

Basilic, menthe, ciboulette, thym… les aromatiques bio sont reconnaissables à leur goût et à leur parfum naturel. Ils sont bons pour la santé et bons pour la nature grâce à une totale garantie sans pesticides. Botanic a sélectionné de nombreuses variétés de plantes aromatiques et de plants potagers, cultivés en Agriculture biologique et résistants aux maladies. Les plants potagers conviennent également aux petits espaces. Sur le balcon, on peut voir pousser ses tomates-cerises, ses poivrons, ses mini-concombres, de la mâche. C’est un réel plaisir pour rester proche de la nature.


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13. Un bassin aquatique dans un tonneau

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9. La fourche écologique Elle est devenue tout un symbole du jardinage naturel écologique. Cet outil ancestral a été remis au goût du jour par botanic au début des années 2000. Son originalité ? Elle possède deux manches ergonomiques agrémentés de 4 dents pour travailler sans effort, tout en préservant la vie du sol. En 2015, la fourche est déclinée dans différentes matières : en bois et en métal, avec au choix 3, 4 ou 6 dents. Indispensable pour un jardin au naturel, la fourche écologique sert à préparer le sol, l’aérer et l’ameublir, avec facilité.

11. Les cadres végétaux qui habillent les murs Une nouveauté originale et esthétique dans l’univers de la déco en 2008. Botanic a été la première jardinerie à commercialiser des cadres végétaux. Installer des plantes d’intérieur dans des cadres que l’on accroche au mur comme un tableau, c’est renversant. Cette invention connaît d’emblée un véritable engouement. Nous trouvions là une idée de cadeau qui crée la surprise.

10. Le purin d’ortie

12. Pailler avec des plaquettes de chêne

Lorsque botanic a cessé de commercialiser des pesticides chimiques en 2008, l’enseigne a tout naturellement proposé une solution alternative : le purin d’ortie. Se servir des orties, considérées comme mauvaises herbes dans son jardin, pour en faire un allié puissant, c’était loin d’être évident. Le purin d’ortie est devenu au fil des années le plus emblématique engrais naturel de botanic. Il s’agit d’un répulsif naturel contre les parasites, un excellent fertilisant qui permet de donner un coup de pouce à la végétation au printemps.

Du bois pour empêcher les mauvaises herbes de pousser. C’est le principe des plaquettes de chêne qui servent à pailler les massifs, proposées par botanic depuis 2006. Les avantages ont de quoi séduire : on limite le désherbage, on maintient l’humidité du sol et c’est décoratif. Ce paillage est écologique : à l’origine, il provenait du nettoyage des sous-bois dans la région suisse voisine de la centrale d’achat de botanic, à Archamps (Haute-Savoie). Ces plaquettes de bois sont aujourd’hui issues de déchets du bucheronnage de feuillus divers dans le Jura.

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Rien ne se perd, tout se transforme. Depuis 2002-2003, botanic récupère des fûts de chêne usagers, servant à faire vieillir le vin, pour leur offrir une seconde vie dans le jardin. L’idée est née lors d’une visite chez le fournisseur de plantes aquatiques. Le principe : les tonneaux sont coupés en deux parties pour se transformer en bassin. Il suffit d’ajouter des plantes aquatiques pour obtenir un petit bassin décoratif pour sa terrasse.


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14. La carte d’identité du sol Dis-moi ce qu’il y a dans ta terre et je te dirai comment va ton jardin. En partenariat avec le Lams, un laboratoire indépendant d’analyse de sol, botanic propose un kit d’analyse qui permet d’obtenir une carte d’identité de son sol. Les experts du laboratoire, connus dans le monde entier, analysent un échantillon de terre, étudient les réponses à un questionnaire et livrent un diagnostic. Ils proposent une liste de produits biologiques, disponibles auprès de botanic, pour rectifier son sol de façon durable, tout en respectant l’environnement. Une idée innovante pour mesurer la vie microbiologique du sol et faire pousser de belles plantes et des légumes avec plus de goût.

15. Commander son sapin avec son smartphone Plus besoin de se déplacer pour avoir un joli sapin de Noël. Botanic est la première jardinerie à commercialiser ses produits via PowaTag. Une fois l’application téléchargée sur son smartphone, on choisit son sapin Nordmann, décoré ou pas, et on paye directement le produit photographié via le QR code grâce à son téléphone. Botanic se charge de livrer les produits où l’on veut et quand on veut, sans tracas. De quoi se simplifier la vie !

16 16. L’agenda botanic C’est un « compagnon » bien utile qui facilite la vie des jardiniers. On n’a désormais plus d’excuses pour planter au bon moment les légumes, les fruits et les arbustes. Botanic a édité l’Agenda du jardinage au naturel avec un calendrier lunaire, un dicton utile par jour à méditer et plus de 150 conseils d’experts. Pratique et malin !

17. Tous les produits du village de Noël : féérique C’est comme un rituel immuable, une fois par an à la même époque : visiter le village de Noël de botanic en famille. Pour le simple bonheur de voir les yeux des petits émerveillés, tandis que les plus grands retrouvent une âme d’enfant. Lumières douces, pampilles, fourrure, paillettes, le vert des sapins, le rouge des boules, le brillant des guirlandes et ces nouvelles couleurs et formes qui nous enchantent. Depuis 1997, c’est un moment important, préparé un an auparavant par une équipe aux talents multiples, dédiée à nous offrir des instants magiques. Un village reflète l’âme de toute une entreprise autour d’un magnifique projet. Et l’on ne raterait cela pour rien au monde !


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18. Une litière pour chat 100% biodégradable Au rayon animalerie, la litière Öko Plus a été vraiment révolutionnaire. Lancée il y a une dizaine d’années, cette litière est végétale, 100% naturelle, à base de produits issus de forêts durablement gérées. Agglomérante, elle se récupère facilement et se jette dans le compost ou directement dans les toilettes. Elle possède deux gros avantages : un fort pouvoir d’absorption et sa contribution à diminuer notre quantité de déchets. Une excellente trouvaille pour la planète.

19. Nutro : naturellement bon pour les chiens Les experts de botanic ont toujours été soucieux du bien-être de nos animaux de compagnie. La gamme Nutro a été introduite par botanic il y a 15 ans, pour nourrir nos amis les chiens de manière naturelle. Il s’agissait de la première gamme introduite sur le marché français sans conservateurs artificiels, ni colorants, ni antioxydants de synthèse. Les produits ont été sélectionnés également pour leur qualité et l’amélioration prouvée de la qualité de la peau et du pelage du chien.

20 20. L’aquario d’eau douce 100% élevage En 2010, botanic a franchi un cap en cessant de prélever des poissons d’eau douce dans leur milieu naturel. Désormais, tous les poissons d’eau douce mis en vente par l’enseigne sont issus d’élevage, réalisés en France. Un engagement fort pour le respect de la biodiversité et la gestion durable des ressources. •

A. CHILDERIC

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JOYEUX ANNIVERSAIRE, BOTANIC !

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botanic est « com’ » ça ! PROPOS RECUEILLIS MYRIAM CORNU

La communication de la jardinerie a évidemment évolué au fil des années mais botanic, c’est un logo, une couleur, qui n’ont pas changé depuis les origines. Botanic, c’est aussi un ton et des campagnes « punchy », comme « Pulvérisons les pesticides !». André Gallier, communiquant brillant à qui l’on doit les débuts de la jardinerie et son logo, raconte. Souvenirs de celui qui a aussi participé au développement d’Ikea ou Picard, entre autres. Point de vue d’expert.

«

B

otanic a été l’un des premiers clients de l’Agence Gallier et associés. Ce qui était intéressant… c’est qu’il n’y avait pas de brief ! On a eu la chance de pouvoir travailler à partir d’une page vierge. Claude Blanchet était en rupture avec Jardiland d’un point de vue philosophique, il voulait créer une nouvelle enseigne. On est partis très vite sur les principes dans lesquels il croyait très fort, et moi aussi, le respect de la nature. Nous voulions rester simples pour que les gens nous comprennent. On est toujours en phase avec cela aujourd’hui ! »

DE LA RÉFLEXION ET DE L’INSPIRATION

« On en était à chercher un nom lorsque Claude est arrivé avec un petit bout de papier. « Botanic ». C’était le nom d’un petit magasin en région parisienne. Ça m’allait bien. J’avais poussé Claude à avoir une seule couleur, le vert. Pendant trois mois, on s’est acharné à trouver la bonne teinte jusqu’à ce qu’il m’avoue qu’il était daltonien et ne voyait pas du tout le vert ! Il m’a fait entièrement confiance quand je lui ai dit « Ok, alors c’est celui-ci qu’il faut ». C’est toujours le même vert aujourd’hui. Le logo avec la feuille et la typo, inchangé aussi. Rien n’a bougé et, du reste, je trouve que cela n’a pas vieilli, cela reste moderne, hors du temps. En matière de repérage pour le consommateur, c’est parfait.

La recette de base de la communication de botanic ? De la couleur, des sourires, de la simplicité et des gens surtout ! La jardinerie, dans la plupart de ses messages, montre à quel point elle est attachée aux rapports humains, aux liens.

Le logo n’a pas pris une ride en 20 ans. Si la baseline change au gré des orientations que prend botanic, le logo, lui, n’a pas changé d’un iota, ni sur la typo, ni sur la couleur. Comme pour marquer l’attachement de la marque à ses valeurs originelles.

Pour les entrées, Claude cherchait un signe qui puisse apparaître systématiquement devant chaque magasin. Nous sommes partis du totem indien, revu à l’occidental. Une élévation en bois, avec écrit botanic en hauteur, en minuscules. Nous avions eu une grande discussion là-dessus avec Claude. Tout en minuscules, cela marquait une volonté de simplicité, humilité. La signature de botanic pendant 15 ans « le jardin, une seconde nature », c’est simplement l’expression d’un consommateur qu’on a interrogé pendant une étude, un verbatim de client tout simplement. Il y avait un truc formidable : très vite, Claude a mis 10 de ses directeurs en communion avec nous. Nous faisions de nombreuses réunions au magasin d’Écully, Gilles (Panteix, ndlr, consultant pour botanic dès sa création) et moi. Nous avons beaucoup échangé avec eux : ils ont fait partie de l’aventure. Notre discours de communiquants était, du coup, très tourné vers l’exploitation. »


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Évolution marquante sur les 20 ans de communication, la disparition de l’illustration. De nos jours, les photos sont privilégiées.

Les campagnes de pub actuelles de botanic sont simples et cohérentes. Elles militent toutes en faveur d’un jardinage naturel. UNE JARDINERIE ET DES HOMMES

« Claude m’avait choisi car j’étais un passionné du jardinage ET de la publicité. C’était un homme qui marchait à la confiance. Il y avait entre nous une sorte de complicité, d’honnêteté de discours. J’étais très impliqué dans sa vie. Pas au quotidien car j’étais Parisien et il me le reprochait d’ailleurs (rires) ! En même temps, il aimait bien ça, ce recul de vision. Gilles (Panteix) et moi, on a été des médecins accoucheurs de la marque. On est là parce qu’on a eu l’immense chance de partir d’une feuille blanche sur laquelle tout était possible ! Je me souviens d’une soirée qui avait été organisée par un magazine de jardin vers l’année 2000. Claude avait été très ému : botanic était sacrée l’enseigne qui avait le plus révolutionné l’univers du jardin. C’était une sorte d’aboutissement de tout un travail qu’il menait au quotidien. Luc, son fils, a fait un boulot formidable. L’héritage de Claude n’était pas évident. Claude était un leader. Les hommes qui étaient là étaient là pour lui. C’était très autocratique. Luc a su imposer sa marque. Mettre les ingrédients qu’il fallait pour montrer que tout changeait sans rien changer ! Les équipes allaient faire les choses différemment, mais sur le fond, rien n’allait changer. » DES MOMENTS MARQUANTS

« J’ai des souvenirs très précis de combats âpres (rires) ! Les batailles avec Claude pour ôter le mobilier plastique des rayons de botanic, c’était vivifiant pour tout le monde ! La décision d’arrêter tous les tracts distribués en boites à lettres dans les années 99 environ. En tant que protecteurs de la nature, nous avions envie

« Si botanic n’existait pas, il faudrait l’inventer : l’enseigne répond parfaitement aux attentes d’aujourd’hui. » d’être exemplaires. Nous avons fait fleurir les autocollants « stop pub » estampillés botanic avec le logo de la feuille, sur les boites aux lettres, pour aller au bout de la démarche. Avant de nous apercevoir que c’était trop difficile, commercialement, que les chiffres souffraient trop… et de faire machine arrière, contraints et forcés, plus tard. » BOTANIC, UNE JARDINERIE PAS COMME LES AUTRES

« La communication a su prendre d’autres chemins que la simple publicité. Des voies autour de l’événementiel, des relations publiques. À un moment donné, il y a eu plein d’initiatives, comme fleurir un château avec des milliers de bulbes de tulipes, par exemple, qui marquaient une façon d’être et de se comporter de la marque. On a co-financé toute une expédition pour un camélia doré qui allait disparaître au Vietnam, pour le sauver. Botanic a su faire preuve au fil de son histoire de folie jardinière, il y avait une âme de défricheurs. De chercheur de nouvelles tendances, comme le potager au carré. Si botanic n’existait pas, il faudrait l’inventer : l’enseigne répond d’autant plus aujourd’hui aux attentes des jardiniers, des attentes autour du naturel, du bien-être et du respect. » •


A. CHILDERIC

JOYEUX ANNIVERSAIRE, BOTANIC !

botanic, bâtisseur de bonheurs (professionnels) PAR VALÉRIE CORNU

20 ans qu’ils s’épanouissent dans cette entreprise. Ces collaborateurs, témoins du temps qui passe, sont là depuis le début. En s’investissant avec passion et compétence, ils ont fait de botanic ce qu’elle est aujourd’hui. Verbatim.

Pourquoi 20 ans chez botanic ? C’est pour moi un projet professionnel intéressant avec une évolution au sein de l’entreprise : de l’approche du végétal à la gestion de l’humain. Je peux aujourd’hui

Le passage de la vente de produits chimiques aux produits naturels a été très stimulant. Cette transition a enrichi le contact

faire grandir mes collaborateurs en étant considérée par l’entreprise et en toute confiance avec mon directeur. Claire Grandchavin,

avec la clientèle demandeuse de conseils pour cette nouvelle approche. Et aujourd’hui, nous accueillons de nouveaux pensionnaires au magasin : avec deux ruches, c’est une nouvelle aventure qui commence !

responsable secteurs, Saint-Genis-Pouilly (01)

Gabriel Lyonnet, conseiller de vente expert écojardinage, Ville-la-Grand (74)

20 ans… Une grande et belle aventure débutée à la naissance de l’enseigne

comme saisonnier pour le végétal. Aujourd’hui directeur de magasin, j’espère que les valeurs initiées au départ, et toujours d’actualité aujourd’hui, le seront encore demain tout comme les actions fortes conformes à nos convictions menées pendant ces deux décennies.

J’étais là pour l’ouverture du magasin et, depuis, je peux assouvir mes passions

pour les plantes, les animaux et tout ce qui est naturel. À l’avenir, j’espère que l’on pourra continuer à satisfaire notre clientèle dans un magasin flambant neuf !

Marie-Laure Royer, responsable de rayons animalerie, Haguenau (67)

Rémi Brigand, directeur magasin, Macon (71)

En parfait accord avec l’éthique de botanic et passionnée par les plantes, il est tout naturel pour moi de travailler au sein de cette entreprise et ce depuis la création de l’enseigne. Que l’esprit

Même si nous avons connu beaucoup de changements en 20 ans, notamment au niveau du fonctionnement et de l’informatique, la bonne

précurseur et novateur perdure !

ambiance au sein de l’équipe est épanouissante : le bien-être en toute simplicité !

Anne-Cécile Maisonnet, responsable de rayons, Francheville (69)

Nathalie Andres, conseillère de vente boutique, Haguenau (67)


JOYEUX ANNIVERSAIRE, BOTANIC ! Je suis fière de travailler pour botanic

parce que les changements et évolutions ont été nombreux mais l’état d’esprit demeure le même : une société à échelle humaine où règne l’esprit d’équipe, la convivialité et la communication. Sylviane Abougie, assistante confirmée, Saint-Genest (42)

Botanic représente pour moi une sacrée belle aventure parsemée de rencontres, de voyages, de souvenirs forts dans un climat agréable : un vrai confort de travail ! En espérant que l’on saura

perpétuer l’esprit d’une « jardinerie hors normes » en proposant toujours des produits en adéquation avec l’économie du moment.

A. CHILDERIC

Colette Kleiber, adjointe ressources humaines, siège (74)

Avec beaucoup de travail et d’investissement, mon parcours débuté comme saisonnier a bien évolué grâce à la confiance réciproque. Depuis l’indépendance de la marque et malgré le décès de Claude Blanchet, les choses se font toujours dans la continuité avec une forte affirmation de l’esprit botanic. Jean-Marie Lambert, directeur, Varennes-Vauzelles (58)

A. CHILDERIC

de venir travailler sur des projets, souvent novateurs, dans une ambiance agréable. Véronique Duret, assistante de direction, siège (74)

A. CHILDERIC

20 ans… Une belle évolution pour moi au sein de cette entreprise pleine d’opportunités ! C’est toujours un plaisir

Avec la création de la marque, on a eu la satisfaction d’avoir notre propre jardinerie. Travailler auprès des plantes, en gérer la logistique en étant parfaitement intégré au projet de l’entreprise, c’est un vrai plaisir ! À nous de préserver et de maximiser le contact avec la clientèle.

A. CHILDERIC

Pascal Robin, responsable réception, Écully (69)

Pour moi, l’engagement pour botanic est facile puisque je suis en accord avec la politique de la société. Les valeurs portées par l’entreprise et ses dirigeants ne sont pas que des mots, elles sont suivies d’actions concrètes,

c’est motivant !

Jean-Marc Saultier, contrôleur de gestion, siège (74)


JOYEUX ANNIVERSAIRE, BOTANIC !

DOSSIER

L’évolution vers l’éco-jardinage a été un grand changement auquel il a fallu

s’adapter au niveau des produits : aujourd’hui, nos plantes proviennent de cultures « raisonnées » pour les plantes ornementales. J’espère qu’on arrivera à conserver le concept du magasin qui plait aux clients et que l’on pourra faire connaître l’enseigne sur le plan national en se développant à l’Ouest. Bertrand Guibert, conseiller de vente expert marché aux fleurs, Haguenau (67)

Un quart de siècle chez botanic, ce n’est pas rien ! Nous avons relevé le défi initié avec courage par Monsieur Blanchet. Avec

un certain confort de travail et une ambiance saine et détendue, il est plaisant de travailler pour une société en accord avec ses convictions. Agnès Mollard, assistante frais généraux, siège (74)

Il est rassurant - et en adéquation avec mes valeurs - de travailler dans une entreprise qui vend des produits en lien avec la nature et qui tient une politique écologique. La qualité des produits

et des conseils des professionnels assure une bonne relation client : une clientèle

L’arrêt du phyto-chimique a été un virage important : aujourd’hui, je travaille en étant en accord avec ma propre vision des choses d’un point

de vue écologique et pour la gestion des achats. Nos clients partagent ce sens de l’écologie, la qualité de nos produits et des conseils qu’ils trouvent en magasin. Maintenons ce cap !

PAROLES D’HOMMES

Louis Saint-Marcel, responsable de secteurs, Seynod (74)

C’est important de travailler pour une enseigne que les gens apprécient : les clients viennent (et reviennent !). Les magasins sont agréables, nos clients aiment y déambuler, ils apprécient la proximité avec les vendeurs et leurs conseils, ainsi que les produits de plus en plus qualitatifs et intéressants. Séverine Bouvier, conseillère de vente expert, Ville-la-Grand (74)

fidélisée, c’est valorisant !

Nos amis sont vos amis : botanic fait les présentations ! PROPOS RECUEILLIS PAR MYRIAM CORNU

Cristina Brunet, assistante confirmée, Metz-Tessy (74)

A. CHILDERIC

satisfaite de travailler pour un magasin de qualité dans une atmosphère conviviale. J’espère que cela continuera

encore longtemps !

A. CHILDERIC

J’apprécie particulièrement les produits dédiés à l’extérieur, ceux pour le jardinage. Je suis

Ils œuvrent à faire de notre planète un monde meilleur et ils sont soutenus en cela par botanic, la plupart du temps depuis de nombreuses années. Ils aiment l’enseigne de jardinerie naturelle et l’enseigne le leur rend bien. Les valeurs de ces hommes et femmes de cœur sont aussi celles de botanic. Paroles d’hommes.

Monique Gidon, assistante administrative, Ile d’Abeau (38)

En parfait accord avec l’éthique de botanic et passionnée par les plantes, il est tout naturel pour moi de travailler au sein de cette entreprise et ce, depuis la création de l’enseigne. Que l’esprit

Henri Clément, porte-parole de l’Union nationale de l’apiculture française

Et les autres ? Marie Vo, directrice du concept, siège (74). « Botanic, c’est un élan qui ne s’est jamais essouflé en 20 ans ! Luc Blanchet a su apposer à l’enseigne une forte empreinte autour de l’humain après l’envolée de passion de son père. Nous continuons à grandir dans la concertation, dans la création. Nous sommes dans la confiance et dans la passion, c’est enthousiasmant et motivant ! » Marie Vo

A. CHILDERIC

Christine Michellier, acheteuse déco, centrale d’achat botanic, n’est pas là depuis 20 ans, mais témoigne aussi de sa qualité de vie chez botanic. « On est tous sereins. On a beaucoup de gens passionnés et qui aiment l‘enseigne. Moi je m’identifie bien à ce que représente botanic, à son image : je suis en adéquation totale, donc je suis bien ! » Christine Michelier

Cyril Dion, réalisateur de « Demain ! » avec Mélanie Laurent et co-fondateur de l’association Colibris « Nos enfants, c’est la priorité absolue et botanic en est convaincu. Je me souviens d’un dossier de Kaizen (le magazine dont Cyril a été rédacteur en chef) qui était consacré à l’école. La fessée, les claques, les punitions apprennent aux enfants qu’ils doivent se soumettre à une autorité qui se trouve hors d’eux-mêmes. On leur apprend à se conformer à la société plutôt qu’à inventer la leur. Ils doivent pouvoir penser hors des sentiers battus. Et leur conscience doit être biosphérique : chacun a un impact sur l’ensemble de la planète. Les écoles nordiques font des choses passionnantes. la violence contre les enfants y est illégale depuis 1978, la conscience écologique y est très forte, ce n’est pas un hasard. Les comportements de mal-être vont de pair avec les comportements de destruction écologique et sociale. »

« Tout le monde peut faire de la terre de demain un joli endroit où vivre en harmonie avec la nature ! Tout le monde peut faire preuve dans ses achats d’une certaine éthique. Dans sa relation avec la nature, de même, entretenir son jardin sans pesticides. Avec botanic, plantez, semez des arbres et des arbustes attractifs pour nos chères abeilles. Respectez votre nature aussi ! Restez vigilant aussi sur le politique, soyez conscient de ce que cela représente.»

A. CHILDERIC

précurseur et novateur perdure !

Anne-Cécile Maisonnet, responsable de rayons, Francheville (69)


JOYEUX ANNIVERSAIRE, BOTANIC !

JOYEUX ANNIVERSAIRE, BOTANIC !

ALLAIN BOUGRAIN-DUBOURG, porte-parole de la Ligue pour la protection des oiseaux

FRANÇOIS VEILLERETTE, porte-parole du Mouvement pour les droits et le respect des générations futures « Il y a un espace pour lequel vous n’avez à convaincre ni les députés européens, ni le président de la chambre d’agriculture : votre jardin. Vous devez y être exemplaire. Élevez des légumes sains chez vous, sélectionnez les espèces qu’il faut. Avec botanic, vous pouvez être tranquilles : ils ont tout supprimé de leurs rayons il y a 8 ans ! À l’intérieur de vos maisons, évitez certains solvants et peintures. Nous avons une action importante en faisant nos courses, tous les jours : nous envoyons des signaux aux entreprises. Les demandes, aujourd’hui, sont très vite perçues : nos comportements sont disséqués. Tirons-en profit ! Servons-nous en. »

JEAN-GUY HENCKEL, du réseau des Jardins de Cocagne (des jardins biologiques qui connaissent un énorme succès social, environnemental et commercial) « Avec botanic, nous avons des discussions profondes sur comment influer sur l’avenir. Quelle terre voulons-nous laisser pour demain ? Je sens de nombreuses formes de militance chez les jeunes, ils ont des idéaux, énormément de sources de motivation. Ils ne vont pas marquer leur militantisme de la même manière que nous mais je ne me fais aucun souci : ils sont animés d’une éthique et de sens. Un basculement important va s’opérer. Des gens auxquels personne ne croit s’obstinent et, un jour, on comprend qu’ils ont raison. Stéphane Hessel (le résistant, auteur de « Indignons-nous ! ») dit qu’en 1941, avec leurs fusils rouillés, ils avaient l’air d’une bande de garnements. Mais ils savaient, au fond d’eux, qu’ils allaient changer le monde. Soyons les résistants d’aujourd’hui. »

JEAN-MARIE PELT, fondateur de l’Institut européen d’écologie « Je suis très convaincu par l’état d’esprit de botanic. J’étais vraiment revenu enthousiaste de la rencontre que j’avais faite dans les locaux de l’enseigne (à tel point que j’en ai parlé dans mon livre « Cessons de tuer la terre pour nourrir les hommes : pour en finir avec les pesticides »). Cette rencontre a été pour moi celle d’une entreprise et d’une équipe vraiment vertueuses. J’ai senti une éthique qui tenait la route. Ce n’était pas que de la com’ ! Moi, la com’ je m’en méfie comme de la peste. J’avais été entendu par la commission parlementaire qui a décidé de la loi d’interdiction des pesticides. Je leur avais présenté botanic et le chemin que l’enseigne avait pris. Un chemin exemplaire contre les pesticides et les engrais chimiques. Pour changer le monde, chacun peut commencer par faire un jardin ! Un petit îlot de nature sur son balcon, si on vit dans un immeuble collectif. On peut rentrer dans cet espace naturel apprivoisé pour se vider du stress du bureau. Une grande partie de mon livre contre les pesticides explique qu’il faut ouvrir sa sensibilité et accepter d’apprendre de nouveaux petits trucs, faire l’effort de se former. Avec nos animaux domestiques aussi, nous pouvons faire un premier pas vers une vie apaisée. J’apprécie beaucoup que botanic ait le souci constant de fournir une aide éclairée aux petits jardiniers et un environnement sain pour le bien-être des animaux, au jardin comme au salon. »

Botanic, c’est l’engagement d’une jardinerie naturelle source de bien-être. C’est aussi une animalerie qui respecte l’animal au plus près de sa nature. Botanic propose également des objets de décoration et du mobilier qui font entrer la nature dans la maison. Botanic, enfin, fait la part belle à l’alimentation bio.

PIERRE RABHI, initiateur du Mouvement Colibris, pionnier de l’agriculture écologique en France « Le monde ne change pas quand on mange bio. Il changera quand nous changerons. La méchanceté, voilà le problème. On peut tous manger bio et exploiter les autres. Nous devons changer de paradigme, revoir toute notre logique. Il n’y aura pas de changement humain sans le changement de chacun de nous. Tant que le réflexe sera de faire du fric avec tout, rien ne changera, arrêtons les illusions. On peut s’engager, lever le poing dans la rue et rentrer pourrir la vie de sa compagne. Je milite pour plus de compassion, plus de bienveillance. Bienveillance à l’égard de l’autre et de la nature. Etre attentif aux autres, faire pour le mieux, pour que les choses aillent bien, nous devons lutter pour ça tous les jours. Nous semblons en surabondance de nourriture. Mais c’est une nourriture morte. Bientôt, quand on se mettra à table, il faudra se souhaiter bonne chance, pas bon appétit. Quand vous mettez de l’engrais chimique dans le sol, vous détruisez sa vitalité naturelle et vous n’avez qu’un substrat. Vos légumes n’ont pas accumulé d’énergie subtile. Cette nourriture ne véhicule plus de la matière « vie ». Avec une enseigne comme botanic, qui aide à connaître son sol avec le kit d’analyses, et qui ne distribue plus de produits chimiques depuis longtemps, on avance sur le bon chemin. »

LYDIA, CLAUDE ET EMMANUEL BOURGUIGNON, « les médecins » de la terre du Lams, Laboratoire d’analyses microbiologiques des sols qui a imaginé le kit d’analyse des sols pour botanic « Nos sols n’ont plus de vie. En terme de minéraux, de vitamines, d’énergie « subtile », les aliments se sont appauvris. Il faudrait aujourd’hui consommer 8 oranges là où il en fallait une seule en 1950 ! Les chiffres ne mentent pas. Nous devons le respect à la nature. Ne laissons pas nos enfants écraser les champignons. La terre n’est pas sale, laissons-les la toucher, la caresser, l’aimer. Faisons avec eux, et avec l’aide de botanic, de beaux jardins, de belles plantations ! Vivons ensemble, prenons nos repas ensemble !»

A. CHILDERIC

« Avec botanic, vous pouvez faire de beaux jardins, qui soient de beaux abris pour la biodiversité. On n’est pas obligé de se transformer en militant, d’être dans le « dur » pour devenir un acteur. À la Ligue pour la LPO, nous sommes de plus en plus nombreux. Quand les gens nous ont vus défendre les oiseaux mazoutés, ils ont compris que chacun peut se rendre utile. Nous pouvons tous favoriser la biodiversité dans l’aménagement de notre quotidien : nous pouvons végétaliser le bâti, par exemple (toitures, façades et espaces verts périphériques) pour créer des conditions d’accueil qui fournissent des espaces de repos, de nidification ou de la ressource alimentaire. D’ailleurs, botanic propose carrément des abris de jardin avec toit déjà végétalisé, c’est une très bonne idée ! »


JOYEUX ANNIVERSAIRE, BOTANIC !

AGENCE MAGAZINE

JOYEUX ANNIVERSAIRE, BOTANIC !

botanic, la jardinerie demain PAR MYRIAM CORNU

S. CANDE

Marie Vo, directrice du concept, planche sur ce que doit être la jardinerie botanic demain.

Botanic, jardinerie naturelle source de bien-être, travaille sur l’évolution de son concept pour relever de nouveaux défis. Retour sur les attentions que nous porte cette jardinerie bien intentionnée et profession de foi.


JOYEUX ANNIVERSAIRE, BOTANIC !

JOYEUX ANNIVERSAIRE, BOTANIC !

A. CHILDERIC

« Que tout soit beau et sain autour de soi et des siens, voici l’objectif que nous aide à atteindre la jardinerie de demain ! »

B

«

otanic continue d’avancer sur tout ce qui fait botanic » sourit Marie Vo, directrice du concept. « La jardinerie continue d’inscrire sa propre histoire à sa façon, c’est-à-dire dans le respect de la nature, de l’humain, des animaux. Nous nous attachons à mettre en valeur tout ce dont botanic est fier. Nous cherchons à faire savoir qui nous sommes. À expliquer nos engagements forts - qui peuvent entrer en résonnance pour le client. Botanic a fait un pas très personnel au sein de l’univers de la la jardinerie, de son modèle classique, avec l’arrêt des pesticides en 2008. » Les marchés bio allaient dans le même sens, c’était la même démarche : être respectueux de la vie et partager cette vision. Le concept de botanic danse autour d’une idée simple : inviter la nature dans sa vie. Dans son jardin, sur sa terrasse, sur son balcon, bien entendu mais aussi dans sa maison, dans la déco de manière générale. « Il s’agit d’amener des solutions au client pour qu’il puisse bien vivre son environnement, dedans comme dehors. Faire de son jardin et de son intérieur un lieu de vie au naturel, avec l’empreinte de la nature. »

nous aider à prendre soin de notre santé, de nous, de notre environnement. À prendre soin de notre animal de companie, aussi. Prendre soin de lui en respectant la nature et SA nature ! Avec une alimentation véritablement adaptée à sa nature, avec des compléments alimentaires, aussi, pour qu’il aille bien. Botanic va faire en sorte, plus que jamais, que nous puissions les accueillir dans la maison avec le plus de confort possible pour chacun et prendre soin d’eux de la façon la plus naturelle possible. « On fait attention à eux, on soigne leur petit espace de vie. » souligne Marie Vo. « Pour que tout soit beau et sain autour de soi et des siens ! ». Des produits garantis «bonne qualité» La jardinerie nous accompagne dans la réalisation de nos projets, dans notre vie de tous les jours. Botanic me fait découvrir toute une approche pour jardiner le plus naturellement possible avec une (re)mise en avant de sa fourche écologique ce printemps, par exemple. Nous présente des astuces pour jardiner le moins onéreusement possible, aussi. C’est tout bénéfice pour nous !

« Nous voulons bien montrer au client en quoi acheter de plants de légumes bio est bon pour la santé, détaille Marie Vo, mais aussi en quoi cela améliore le rendement. » Ces plantes, plus résistantes aux maladies, nous font faire des économies, en plus ! Un bouquet de garanties, lancé ce printemps, est un autre élément du concept de botanic pour demain (lire l’article qui leur est consacré). Il s’agit pour la jardinerie de nous démontrer combien est solide le travail effectué, en amont, avant la mise en rayons. Ce printemps, l’accent sera mis également sur le service, comme sur l’aide au chargement, par exemple. « Il existait déjà mais il s’agit de le proposer vraiment systématiquement » précise Marie Vo, « aider les clients à protéger leur coffre, à charger les produits. » Une certaine idée du commerce, un service un peu « à l’ancienne », personnalisé, proche, humain en un mot. « L’opération de collecte des pesticides reprend » poursuit la directrice du concept. « On y croit très fortement : le jardin, c’est un lieu mais aussi une façon d’être, un état d’esprit. La fibre d’attention à la nature, c’est ce qui nous rassemble, en interne. Et aussi ce qui nous lie à nos clients, très probablement » conclut Marie Vo. •

A. CHILDERIC

A. CHILDERIC

A. CHILDERIC M-G MOREAU

Fraisiers, petits fruits, tomates, au mois de mai nous pourrons déguster les produits que nous pouvons planter.

A. CHILDERIC

Respecter la nature et sa nature Je change mon environnement, intérieur et extérieur, et je prends soin de moi, voilà le crédo. « Histoires d’ici » naît ce printemps pour amener des recettes artisanales, traditionnelles dans tous les magasins, même ceux qui n’ont pas de marché bio. « Je me nourris sainement… et avec plaisir ! C’est l’idée » résume la directrice du concept chez botanic. Cette gamme tout en bio certifiée Ecocert côtoiera donc les gammes santés, les huiles essentielles, les compléments alimentaires naturels, les produits d’assainissement naturel de notre maison. L’intention de botanic :

« La fourche écologique est un symbole pour nous » témoigne Marie Vo, directrice du concept. « Son usage est indispensable pour un sol plus fort : cela rend les plantes moins perméables aux maladies. »

A. CHILDERIC

Un potager toujours plus gourmand Le potager est une priorité pour botanic. Se nourrir sainement, une priorité absolue. La volonté de la jardinerie est de nous apporter toutes les solutions pour faire le plus facilement possible notre potager. Que ce soit accessible, simple et résistant. Les petits potagers sur structures comme le très grand potager accompagné d’un verger, tous les espaces sont bichonnés par botanic, la jardinerie naturelle. Aromatiques, semences, petits fruits, toute une gamme en bio existe et continue à être développée. « Nous continuons à avancer vers le maximum de bio » explique Marie Vo, « pour un potager plus sain, plus goûteux, plus gourmand. Nous travaillons sur la diversité des variétés pour retrouver plus de goût. Nous luttons contre l’uniformisation. « De la graine à l’assiette », la marotte de botanic est plus que jamais d’actualité. »

L’animalerie va faire l’objet d’un coup de projecteur au printemps, notamment autour de l’alimentation, avec des gammes sélectionnées spécifiquement pour répondre à la nature même de l’animal (rongeurs, chats, chiens, oiseaux).


JOYEUX ANNIVERSAIRE, BOTANIC !

A. CHILDERIC

JOYEUX ANNIVERSAIRE, BOTANIC !

ENGAGEMENT

A. CHILDERIC

Le bouquet de garanties botanic PAR MYRIAM CORNU

Nous ne sommes pas nés de la dernière pluie et botanic le sait : il nous faut plus que des mots. L’enseigne, fière et sûre de son engagement sur la qualité, est déterminée à nous le prouver grâce à son pack de 9 garanties gratuites. Certaines, qui existaient déjà, sont encore élargies. La jardinerie de demain, pour botanic, c’est… maintenant ! Nous avons choisi botanic pour cela : pour sa sélection de produits au rapport qualité-prix indiscutable. Pour le savoir-faire impeccable des artisans avec qui l’enseigne choisit, chaque jour, de travailler. Nous y gagnons des produits durables, qui valent leur prix. C’est la promesse que nous fait botanic. Ces garanties donnent aussi l’occasion de prendre conscience de l’excellent travail effectué par les équipes botanic. Et de réaliser que, derrière des produits, nous achetons aussi le cœur que mettent des femmes et des hommes à l’ouvrage. Mais l’enseigne ne nous demande pas de croire tout cela sur parole : nous pouvons tester nous-mêmes cette qualité botanic ! La preuve, avec ces 9 garanties mises en place ce printemps.

Régalés ou remplacés ! La gamme Histoires d’ici est couverte, dans son ensemble, par l’une des nouvelles garanties gratuites botanic.


JOYEUX ANNIVERSAIRE, BOTANIC !

JOYEUX ANNIVERSAIRE, BOTANIC !

STRUCTURES POTAGÈRES BOIS

MOBILIER DE JARDIN

OUTILS BOTANIC

GARANTIE

GARANTIE

GARANTIE

Durabilité ou remplacé !

De la qualité ou remplacé !

Toujours entiers ou remplacés !

Toutes les structures potagères en bois botanic sont garanties 3 ans. Nous pouvons

Au travers de matériaux durables et de fournisseurs experts, choisis pour leur savoir-faire hors pair, botanic s’assure de mettre en rayon du mobilier de jardin qui ne craint rien. Ses critères s’orientent tous

Un bon jardinier se reconnaît à ses bons outils ! Ultra résistants, les outils botanic sont garantis 10 ans, tout bonnement.

A. CHILDERIC

acheter en confiance et en conscience. Le bois utilisé n’a reçu aucun traitement et pour tant ces structures tiennent dans le temps, elles. C’est grâce à la qualité du bois, du pin Douglas non traité, naturellement résistant. L’usage extérieur est dans sa nature, tout simplement ! Ces structures potagères de fabrication française sont durables, donc botanic nous le remplace purement et simplement en cas de problème.

A. CHILDERIC

Au total, 9 garanties sont mises en place ce printemps, qui concernent aussi bien le jardinage que l’alimentation, la nôtre comme celle de nos animaux.

A. CHILDERIC

A. CHILDERIC

Réparé, remplacé ou remboursé sous forme d’avoir.

vers le meilleur rapport qualité-prix possible : l’enseigne garantit un investissement intelligent à moyen terme (durée de la garantie : 2 ans). C’est pourquoi elle privilégie des matières premières nobles qui ne nous lâcheront pas sur la durée. Botanic met tout son cœur dans ses produits, repérant ce qu’il se fait de mieux, pour le meilleur ratio addition-satisfaction. L’enseigne cherche des bois certifiés, des résines tressées, des métaux résistants comme l’aluminium, pour que nous soyions contents et, dans ce cadre, s’engage dans le temps.

Réparé, remplacé ou remboursé sous forme d’avoir. Les accessoires sont garantis 1 an.

La raison est simple : ces produits sont forgés, et non pas soudés. Ce qui en garantit la solidité et la qualité. Forgés, ils ne cassent donc pas aux points de soudures. C’est le niveau de qualité premium des matériaux et le processus de fabrication, eux-mêmes, qui nous garantissent la durabilité de ces outils botanic. C’est aussi la qualité du « Made in France ». Forte du savoir-faire des artisans français qui les façonnent, botanic est ainsi en mesure de s’engager les yeux fermés et nous donner rendez-vous dans dix ans… avec des outils toujours entiers !

Réparé, remplacé ou remboursé sous forme d’avoir.

PLANTATION

FLORAISON ORCHIDÉES

FRUITS & LÉGUMES

HISTOIRES D’ICI

ANIMALERIE

PET FOOD

GARANTIE

GARANTIE

GARANTIE

GARANTIE

GARANTIE

GARANTIE

On s’est planté ? Remplacé* !

De toute beauté ou remplacé !

La fraîcheur au marché ou remplacé !

Régalé ou remplacé !

Pacte de bonne santé

Rassasiés ou remplacé !

Parce qu’il peut arriver de se planter,

Une floraison garantie 45 jours minimum pour les orchidées phalaenopsis botanic.

La promesse faite par botanic ? Des fruits et légumes frais pendant 72 heures, au minimum. Livrés 3 à 5 fois par

Botanic s’est assurée d’une haute gustativité pour ses recettes testées et approuvées par un panel de consommateurs. Très à cheval

Chez botanic, nos compagnons à plumes, à poils ou à écailles sont chouchoutés depuis leur naissance jusqu’à notre choix dans leurs magasins. L’enseigne met

La majorité avec des croquettes du marché sont faites de céréales : le tube digestif de nos carnivores chéris ne leur permet pas de bien les digérer. L’alimentation sélectionnée par botanic, basée sur les protéines, n’augmente pas notre budget (inutile d’en

botanic donne un coup de main (verte) aux jardiniers en herbe. Avec le soin que l’enseigne porte à ses végétaux, ce serait bien le diable si nous rations nos plantations ! Si toutefois c’était le cas malgré tout, botanic nous les remplaceraient et profiterait de l’occasion pour nous donner des conseils, au besoin. Ce qui permet à l’enseigne de jardinerie naturelle de maximiser nos chances de réussite ? La sélection rigoureuse des arbustes et des producteurs qui les cultivent. Avec leurs productions de plantes fortes et pleines de vigueur, botanic assure une reprise de nos plantations.

Remplacé ou remboursé sous forme d’avoir. Garantie ramenée à 1 an pour les plantations en pot ou en bac.

La magie de la nature, lorsqu’on la laisse faire son œuvre. Pour y parvenir, botanic opère une sélection drastique des producteurs. Ces spécialistes des orchidées de haute qualité donnent naissance à des plantes plus fortes, aux hampes florales vigoureuses. La sélection variétale, les conditions dans lesquelles les belles sont cultivées et le stade de floraison lors de l’achat garantissent des orchidées en fleurs longtemps. Tout un travail et un soin apporté pour une satisfaction garantie dans le temps : chez botanic, vraiment, on en a pour son argent.

Remplacé ou remboursé sous forme d’avoir.

semaine, les Marchés bio s’assurent auprès de leurs grossistes d’un état de fraîcheur optimal. Les sélections très consciencieuses de l’acheteur botanic et le travail quotidien des équipes formées à entretenir le banc Fruits et légumes devraient nous offrir toute satisfaction. L’enseigne s’adapte, se plie aux décisions de Dame Nature. Quand le brocolis se fait du souci (quand il a trop pris la pluie, par exemple, et qu’il évolue mal), elle ne nous en propose pas. Les variétés sont sélectionnées sans pitié. Les petits producteurs qui fournissent l’enseigne sont fiers du fruit de leur labeur : du rustique, du vrai. L’enseigne botanic joue à plein son rôle de marchand spécialiste, mettant à disposition les meilleurs aliments du moment.

Remplacé ou remboursé sous forme d’avoir

sur leur origine, l’enseigne est sûre des produits qu’elle a mis dans sa gamme Histoires d’ici, certifiée par Ecocert. Des

ingrédients pleins de saveurs, tout en bio, mais si nous n’aimions pas un produit, botanic nous l’échangerait, purement et simplement. Durée : 1 mois.

Echangé ou remboursé sous forme d’avoir.

Nous pouvons retrouver les conditions complètes des différentes garanties botanic à l’accueil de notre magasin ou sur www.botanic.com.

le paquet sur la traçabilité : tout un travail de sélection et de suivi des éleveurs est effectué. Elle visite les élevages pour veiller au respect de leurs engagements et au bien-être optimal de l’animal. Les équipes botanic prennent le relais de ces éleveurs en assurant une parfaite acclimatation de l’animal, en magasin. Nous accueillerons chez nous un animal en bonne santé, qui n’a pas été stressé. Et comme il ne s’agit pas de le croire sur parole, botanic s’engage. Comme ils sont sûrs du travail accompli auprès de nos petits amis, tout le vivant est garanti !

Durée de garantie variable selon les espèces.

donner trop : notre petit compagnon est vite et bien rassasié, nous allons vite le constater). Les gammes exclusives botanic, conçues au plus près de la nature de notre animal, respectent le bien-être de notre protégé, qu’il soit un chien, un chat, un oiseau ou un petit mammifère. Toutefois, comme c’est à lui que nous faisons confiance en la matière, botanic s’engage et nous remplacé, s’il ne trouvait pas satisfaction. « Les produits exclusifs botanic sont bons et ils vous le prouveront ! » sourit Nicolas Boulay, responsable du marché animalerie chez botanic. Durée : 2 mois.

Echangé ou remboursé sous forme d’avoir.


JOYEUX ANNIVERSAIRE, BOTANIC !

DES SERRES SANS SOUCIS

Verdonnet-Bouchet, les racines INTERVIEW PAR MYRIAM CORNU PHOTO STEF CANDE

Au commencement était l’horticulture : botanic puise ses racines dans les serres. Focus sur l’une des familles fondatrices de la jardinerie naturelle. Le site de production horticole de Verdonnet-Bouchet fournit une grosse partie des végétaux de botanic dont des plants potagers et aromatiques bio. Le site a renouvelé début 2014 sa certification environnementale MPS* et la note de 101,5/100 lui a été attribuée ! Rencontre avec Bernard Verdonnet et son franc-parler légendaire, au fil de la visite de ces serres engagées pour l’environnement et la production biologique intégrée. *MPS : certification environnementale spécifique aux professionnels de l’horticulture et pépiniéristes. Plus d’infos : www.my-mps.com

Voisine des serres , Datasem (qui fait des plants bio pour maraîcher et jardiniers) a eu la chance de voir les VerdonnetBouchet lui tendre la main. « Quand les jeunes cherchaient à s’installer, on leur a fait de la place et, maintenant, ils construisent une serre à côté de nos aromatiques. On aura aussi été « pépinière » d’entreprise » rigole Bernard. « On a voulu les aider à s’exprimer mais tout le mérite leur revient. » Un exemple, parmi tant d’autres, qui illustre le sens des valeurs humaines de la famille Verdonnet.


JOYEUX ANNIVERSAIRE, BOTANIC !

JOYEUX ANNIVERSAIRE, BOTANIC !

« Nous n’avons jamais utilisé de fongicides dans la Marchegay. C’est grâce au climat et à la conception de cette serre, dont le constructeur est français. »

Même si une partie du travail est robotisé, le savoir-faire de l’homme (et de la femme !) est primordial.

Botanic magazine : Bernard, vous avez obtenu une note d’excellence de l’organisme certificateur, racontez-nous. Bernard Verdonnet : « 101,5 points sur 100, on ne peut pas faire mieux ! C’est bien, hein ? J’en suis très fier mais bon… je n’y suis pour rien ! (rires) Nous avons voulu démontrer nos bonnes pratiques plutôt que d’en parler donc nous sommes entrés en relation avec MPS. Tous les mois, des contrôles sur des critères très précis ont lieu. On s’est rendus compte par le passé qu’on utilisait trop de potassium, par exemple. Les indicateurs de suivi, c’est très utile. Cela fait 20 ans que nous avons installé un « chauffage » bois des serres. À l’époque, le mazout était le moins cher et le plus pratique, on nous a pris pour des fous avec notre bois. Mais on avait décidé, on voulait être citoyens. Avec l’électro-filtre que nous avons installé sur la chaufferie bois, la fumée que nous rejetons contient au maximum 2 mg de poussières par mètre cube. »

Botanic magazine : Lorsqu’on visite vos serres, on devine des vestiges d’un autre temps, comme ces pistolets pour traiter. Bernard Verdonnet : « Aujourd’hui, on n’utilise pratiquement plus de produits phyto. Nous n’avons jamais utilisé de fongicides, dans la Marchegay, grâce au climat et à la conception de cette serre, dont le constructeur est français. » Botanic magazine : Nous voyons ici une salle de management du climat des serres par informatique. Cultiver des plantes demande une grande précision, dirait-on ?

Bernard Verdonnet : « On est dans de l’industriel même si ça reste de la nature donc du domaine de l’imprévisible. Nous assurons la gestion de la ventilation, de la « météo », de l’éclairage, du chauffage, des serres par ordinateur, il y a plein de sondes partout, mais nous avons aussi des tableaux imprimés, à l’ancienne. Des tableaux qui indiquent par exemple les symptômes des carences en horticulture. En production biologique intégrée, nous utilisons aussi des auxiliaires ! Ils peuvent lutter contre les parasites éventuels, chacun possédant un rayon d’action particulier. » Botanic magazine : Outre l’environnement, on voit que vous essayez aussi de préserver les employés, n’est-ce pas ? Bernard Verdonnet : « Oui. Un robot transporte les bacs de culture, par exemple, évitant que les collaborateurs se baissent, pour préserver leur dos. Le travail d’éboutonnement peut être très pénible… ou bien plus confortable ! Tout dépend des installations. Nous avons toujours réfléchi à améliorer les postures, à faciliter le travail afin de ménager chacun et, en fin de compte, d’être plus

productif mais moins fatigué. Nous avons beaucoup réfléchi en termes de manutention. Avant même le label environnemental, nous avions convoqué tout le personnel, en collaboration avec la médecine du travail, un matin, pour effectuer des prélèvements de peaux, de sang, d’urine, pour voir où nous en étions. La veille, volontairement, nous avions mis en route un traitement. En arrivant, les collaborateurs ont préparé les plantes puis nous avons procédé aux prélèvements. On s’est rendus compte qu’on ne leur avait fait courir aucun risque. Nous sommes aujourd’hui encore plus vigilants sur ce point avec la production biologique intégrée et la production biologique labellisée pour les plantes aromatiques. J’en suis fier. Comme je suis fier de mon fils, Martin, installé tout en biodynamie, qui travaille à l’ancienne, dans la « bio vallée » de Die. » Botanic magazine : Vous pouvez être fier, Bernard ! Et, dites, vous avez une fleur préférée ? Bernard Verdonnet : « Les pensées ! Elles ont de la personnalité. »•


AGENCE MAGAZINE

JOYEUX ANNIVERSAIRE, BOTANIC !

RICHESSES HUMAINES

Le management selon botanic INTERVIEW PAR MYRIAM CORNU

Chez botanic, on fait attention aux ressources. Y compris aux « ressources humaines » ! Rares sont les entreprises qui vont aussi loin dans leur gestion des RH et surtout avec des outils aussi professionnels. Le programme « Bien chez botanic » et le livre qui vient de paraître « Le management selon botanic », petit traité de management par le calme, en sont deux preuves absolues. A. CHILDERIC

« Ce que l’on cultive à l’intérieur de l’entreprise se diffuse à l’exérieur, auprès de nos clients, donc c’est doublement important » résume Valérie Cotro, directrice des ressources humaines. Des résultats d’étude remontés par Lab42 aux États-Unis soulignent à quel point c’est important pour botanic. Ces chiffres corroborent les tendances relevées par de nombreux autres instituts en Europe. Pour l’institut américain, 84% des consommateurs seraient prêts à payer davantage pour un service ou un bien délivré par une entreprise « socialement responsable ». Ils sont 69% à être sensibles au fait que l’entreprise mène une politique RH « juste et responsable » (et 67% à tenir compte du fait que la marque se montre respectueuse de l’environnement).


JOYEUX ANNIVERSAIRE, BOTANIC !

JOYEUX ANNIVERSAIRE, BOTANIC !

AGENCE MAGAZINE

« Un plan de formation est également mis en place, base de la politique sociale de l’entreprise. »

La

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A. CHILDERIC

72 %, c’est le taux de motivation des collaborateurs à travailler chez botanic (chiffre tiré de l’enquête annuelle de satisfaction sociale, en 2014). Des enquêtes nationales indiquent qu’en 2010, 63% des travailleurs français se disaient «motivés dans le cadre de leur travail» (Ifop). En 2013, 38% avouaient que leur motivation avait baissé au fil des années (Ipsos) et les Français deviennent les travailleurs les plus démotivés d’Europe.

JACQUES FRADIN ET GILLES PANTEIX Deux experts au service de l’homme

« Primitivement, l’homme n’est pas fait pour être posé, pour réfléchir avant d’agir. Travailler ensemble doit être tout sauf primitif ! » Les fondements du management selon botanic résident dans les comportements mis en avant par les neuro-sciences.

A. CHILDERIC

Dans des salles dédiées, les collaborateurs peuvent prendre part à des séquences de ressourcement guidé basées sur la sophrologie et réalisées par des professionnels du son, Someo. « Attention, il ne s’agit pas d’un matelas jeté dans un coin. Nous allons dans une finesse d’outils assez peu commune» estime Valérie Cotro.

est une personne intelligente qui prend des décisions idiotes. » L’ouvrage « Le management par le calme » est la conceptualisation de ces dix années de travail sur un mode de management responsable et juste. « La question de la justice est une question majeure en magasin. On n’a pas le droit de prendre une décision injuste quand il y a un rapport de subordination, sinon c’est catastrophique. Quand on manage, on ne peut pas être spontané : les mots revêtent une importance considérable et peuvent prendre des proportions considérables. » L’ouvrage reprend un certain nombre de conceptions managériales qu’on doit avoir, autour de la question de l’éthique, de l’idée qu’on se fait du pouvoir, de sa capacité d’empathie, de son aptitude à écouter et comprendre, à prendre du recul. « Nous savons qu’on ne peut pas être intelligent sous stress et que, de plus, c’est nocif pour la santé des gens » reprend Gilles Panteix qui explique que le livre se fait l’écho du discours managérial de l’entreprise. « Nous allons d’ailleurs en tirer les plans de formation pour les managers. » La formation, voilà un autre cheval de bataille de cette entreprise où l’aspect humain joue un rôle prépondérant. Et où la protection des collaborateurs et leurs progrès ne restent pas lettre morte. Un modèle à suivre pour changer le monde du travail ! •

A. CHILDERIC

qualité managériale de botanic doit beaucoup à deux piliers : Gilles Panteix et Jacques Fradin, que le premier nous avait fait rencontrer en 2003 » se remémore Valérie Cotro, directrice des ressources humaines. « Ce médecin, comportementaliste et chercheur en neuroscience, dirige l’IME, Institut de médecine environnementale. Il a fait énormément de recherches sur les trois cerveaux. Quand, il y a dix ans, nous étions en plein développement, nous nous sommes demandé comment faire pour conserver cette culture de calme qui régnait chez botanic, ce terreau de relations respectueuses. » Jacques Fradin, par le biais d’une conférence sur la gestion des modes mentaux, montre alors aux managers de la jardinerie comment dépasser les émotions et les zones de stress, pour rester dans des relations positives et constructives, dans l’intelligence optimale. Botanic déploit alors son programme, le « management par le calme », terme que l’on doit à Jacques Fradin. L’ennemi public numéro 1 pour botanic ? Le stress ! « L’impact du stress, j’en ai fait mon mémoire de fin d’études de naturopathie » explique Valérie Cotro. « Le stress fait baisser l’efficacité, toutes les études le prouvent. Les injonctions créent de la pression et du stress : cela fige les gens et ensuite, cela altère leur santé. Manager de façon directive engendre moults conséquences. Chez botanic, on prend le contrepied, ce n’est pas courant. Cela demande un travail de développement personnel pour le manager et une discipline de chaque instant. Nous essayons d’instaurer une vraie culture du bien-être. Nous avons une grosse masse de travail mais nous essayons de la gérer, en prenant soin de nous. C’est notre message principal depuis un an et demie, avec le programme Bien chez botanic. C’est important pour le salarié et c’est important pour l’entreprise. » « Luc Blanchet voulait construire une entreprise à caractère humain » renchérit Gilles Panteix, auteur du livre « Le management selon botanic ». « Botanic a d’ailleurs largement participé, financièrement, à l’association « Les entreprises humaines », par exemple. » La charte de la diversité s’inscrivent dans les avancées de la politique sociale de la jardinerie, centrée sur la protection des collaborateurs. On peut aussi lister la Charte jaune et tout le travail effectué par Djamel Mahious, responsable de la mission handicap, diversité et de la médiation, et les collaborateurs. Les actions du programme Bien chez botanic, lancé à l’automne 2013, sont autant d’actions qui concourent au bien-être des collaborateurs. « Manager par le calme, manager sans stresser les gens, nous avions dix ans d’avance lorsque nous avons commencé » poursuit Gilles Panteix, citant le psychologue Albert Ellis : « Une personne stressée

Docteur Jacques Fradin, co-fondateur de l’Institut de médecine environnementale et de l’Institut de neurocognitivisme, a développé une approche neuro-scientifique de la thérapie comportementale. Avec un père pionnier de l’agriculture biologique, il ne pouvait que comprendre botanic ! Chercheur et clinicien, Jacques Fradin est expert pour l’Association progrès du management et enseignant en psychonutrition au DIU « Alimentation, Santé et Micronutrition » de l’université de Bourgogne. Consultant en développement des organisations, comportementaliste et systémiste, Gilles Panteix collabore depuis 20 ans au développement de l’organisation botanic. Il est très impliqué dans la stratégie de pilotage de l’entreprise et dans ses choix liés au développement des ressources humaines.


JARDIN NATUREL Au potager comme pour nos fleurs, la nature à l’état pur.

Auto-conversion 10 BONNES RAISONS DE FAIRE UN POTAGER BIO

Pratique LES ASTUCES BOTANIC POUR UN JARDIN NATUREL

Portfolio

A. CHILDÈRIC

LE PRINTEMPS DES FLEURS

Un environnement plus sain, c’est d’abord un environnement moins chimique. Pour nous passer des pesticides, il suffit de choisir l’alternative «jardin naturel». Et c’est bien plus facile qu’on ne le croit !


JARDIN NATUREL

CONVERTISSONS-NOUS !

10 raisons de cultiver notre jardin en bio PAR MYRIAM CORNU

Pascal Houilliez, spécialiste du végétal chez botanic se souvient : « II y a 5 ans quand on a commencé à vendre des plantes bio, on nous a dit : ‘Vous voyez, les plantes bio, c’est marginal. Ce sont des plantes produites par des marginaux.’ » avant de se réjouir : « Maintenant, rétrospectivement, on voit où on en est : en fait d’une marginalité, on est arrivé à une règle et c’est formidable ! » Le bio, une évidence pour certains. Et si nous nous y mettions ? 10 raisons de cultiver un jardin… bio, cela va sans dire !

Raison n°2

« Pourquoi faire un jardin bio ? » demande Jean-Marc Jaegler, animateur commercial éco jardinage, qui travaillait déjà aux Serres du Salève (l’ancêtre de botanic) en 1982. « Pour le plaisir, déjà ! » répond-il avec enthousiasme. Pour le plaisir d’être dehors, pour déconnecter, pour se reconnecter avec la terre.

Intérêt majeur, celui de manger sain ! Au potager, avec les légumes, les aromatiques, et au verger, avec les fruitiers ou, plus humblement, avec toute la gamme des petits fruits si faciles à vivre. Fraises, framboises et autres. « Quand on aime cuisiner, c’est royal ! » exulte Jean-Marc Jaegler. « Le potager, ça va avec la cuisine, la convivialité. Dès qu’on a la chance d’avoir un petit espace, il faut en profiter ! On sait ce qu’on met dans nos assiettes, quand on a un jardin. Et surtout… ce qu’on ne met pas ! »

A. CHILDERIC

Raison n°1

Le plaisir ! Raison numéro 1 de faire un jardin, la source de plaisir que cela représente. Le plaisir de jouir au quotidien d’un espace de créativité et de détente.

A. CHILDERIC HANDI’CHIENS

Raison n°3 Pour faire des économies ! Mieux manger, c’est être plus solide, plus résistant aux maladies, pour nous, comme pour les plantes. Mieux manger, c’est mieux travailler. Donc être plus productifs. Mieux manger, c’est aussi mieux dormir (donc faire l’impasse sur de vilains cachets), mieux grandir, bref, le potager, c’est une vraie source de santé.

Les plants bio proposés par botanic sont cultivés en Agriculture biologique. De quoi manger sainement chez soi à moindres frais.

Raison n°4 Faire des économies, encore ! « Avec les plants bio, on en a pour son argent » explique Pascal Houilliez, spécialiste de marketing végétal chez botanic. « Chouchoutés par des cultivateurs au savoir-faire indéniable, les plants produits en bio sont solides et productifs. Plus que le prix à proprement parler, ce qui est intéressant, c’est le rapport qualité prix. Avec le bio, on a une vraie qualité et chez botanic, on veut que le client en ait pour son argent. Et les producteurs avec qui nous travaillons ont le même souci de catégories extras. »


JARDIN NATUREL

JARDIN NATUREL 1

Raison n°5 N’être jamais pris au dépourvu ! Des invités de dernière minute et un dîner improvisé ? Une belle salade de mâche du jardin, après quelques radis en apéritif. Des légumes frais simplement sautés à l’huile d’olive saturés de soleil du plein été. Ou les derniers poireaux de l’automne qu’on glisse dans une tartiflette classique (quelques pommes de terre du jardin et un bon reblochon fermier) et voilà un classique de la cuisine sublimé.

UN POTAGER GARANTI SANS PESTICIDE

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Raison n°6 Parce que nous ne pouvons plus faire confiance aux produits chimiques, avec tout ce que nous savons aujourd’hui. « Il y a dix ans, il y avait une solution chimique pour tout problème au jardin » poursuit Pascal Houilliez « mais il faut bien prendre conscience que tous ces produits sont de véritables poisons pour nos sols, pour la santé de la planète… et pour la nôtre. » « Les molécules ne sont pas inoffensives, nous nous sommes rendus compte de leur toxicité » renchérit Jean-Marc. « Je n’utilise rien dans mon jardin, sauf un peu de bon sens ! »

Raison n°7 Vivre et agir avec bon sens « Quand on choisit son poirier ou son pommier, il nous faut prendre une variété ancienne qui correspond à son terroir, par exemple » propose Pascal Houilliez. « Essayons de résister à l’attrait de la standardisation, ne pas planter quelque chose qui ressemble forcément à ce qu’on trouve au supermarché du coin. Il faut se pousser à se poser des questions. » Retrouver un certain bon sens, en quelque sorte. Jean-Marc Jaegler est évidemment d’accord avec lui : « Les gens sont de plus en plus conscients que l’esthétisme n’a rien à voir avec la qualité des produits que nous consommons. Il faut prendre un peu de recul, c’est important. »

Raison n°8

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Jardiner entretient la santé. « Au jardin, on est bien. Ma mère a 80 ans, elle fait toujours son jardin. Quand ma femme rentre du travail, elle file gratter ses fleurs ! Ça la détend immédiatement » sourit Jean-Marc. Contre le stress, vivent les seyantes stachys et les stipas stylées !

L. LAGNEAU

Les aromatiques bio de botanic, une façon d’avoir toujours sous la main de quoi mitonner de bons petits plats.

Nul besoin d’avoir un grand terrain pour s’adonner aux joies du jardinage. Un simple espace sur le balcon, un peu de soleil et le tour est joué !

A. CHILDÈRIC

A. CHILDERIC

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Raison n°9 Pour créer du lien ! Un jardin bio, c’est forcément échanger des astuces. « Quand je me promène dans des villages et que je vois quelqu’un jardiner, je lui demande toujours des conseils » sourit Jean-Marc dont la spécialité est pourtant de former au jardinage naturel et qui en connaît déjà un rayon. « Certes, mais jardiner pousse à la curiosité ! » Et à toujours vouloir progresser. Une bonne école. « Le jardin, c’est un échange. J’ai des mamies qui me donnent des graines de pois gourmands. En retour, je leur donne des miennes : le jardin pusse au partage. Belle valeur, non ? »

Raison n°10 Pour partager avec les enfants, sans leur faire manipuler de produits dangereux, toxiques. « J’ai des petits-enfants et quand ils viennent, ils me demandent toujours ce qu’on mange de bon. Je les emmène au jardin et ils choisissent ce qu’ils veulent. C’est une motivation profonde pour moi : leur apprendre à se nourrir sainement » glisse Jean-Marc Jaegler. Le jardin, c’est aussi l’école des saisons, un autre rythme que le « tout, tout de suite », une autre temporalité. Il nous aide à apprendre à nos enfants à anticiper, à attendre que cela pousse. La vie naturelle, pas virtuelle. La vraie vie, en somme.

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1. POTAGER NOMADE

2. PRÊT À GERMER

3. SEMENCES CERTIFIÉES

4. PLANT DE LÉGUME GREFFÉ AB

Pot carré Tokyo multikonnect, fabriqué en France en polypropylène. Évolutif, il est connectable aux jardinières Tokyo multikonnect avec la jonction. De nombreux coloris au choix. Marque Grosfillex. 14,95 €

Pack de 6 mini-mottes. Graines potagères et aromatiques issues de l’Agriculture biologique incluses. Support de culture à base de fibre de coco et de tourbe. 40 variétés au choix. Marque botanic®. 5,99 €

Issues de l’Agriculture biologique. 19 variétés incontournables ainsi que de nouvelles variétés aux qualités gustatives reconnues. Pour les petits potagers, en petit conditionnement de 10 ou 25 plants. Marque botanic®. À partir de 4,25 €

En pot Jiffy biodégradable 13 cm. Collection de 15 variétés. Marque botanic®. 7,70 €

5. BAC POPPY’S

6. POTAGER URBAIN

7. POTAGER ROND TOKYO

8. GAMME TOKYO MULTIKONNECT

Bac en acier et feutrine. 65 x 40 x H 79 cm. Coloris : rouge, vert, violet, bleu ou noir. Marque ACD. 79,50 €

En fer galvanisé. 60 x 60 x 84 cm Marque Hestera Garden. 146 €

Potager modulable avec soucoupe en polypropylène injecté. Coloris : vert cactus, gris, fuchsia, orange, taupe ou blanc. Marque Grosfillex. 99,95 €

Jardinière avec support et soucoupe, en polypropylène injecté. Coloris : orange, fuchsia, vert cactus, lin ou anthracite. Marque Grosfillex 22,95 €


A. CHILDERIC

JARDIN NATUREL

JARDINERIE NATURELLE

Les astuces botanic pour un potager santé PAR MYRIAM CORNU

Comment jardiner au naturel ? Comment virer de chez nous tous ces produits plus ou moins chimiques, plus ou moins toxiques ? Ces produits qu’on associe encore trop aux différentes « maladies » que peuvent attraper nos végétaux. Nous avons mis deux spécialistes sur le coup : Pascal Houilliez, chargé d’études en marketing marché aux fleurs et Jean-Marc Jaegler, animateur en éco-jardinage. Ces deux experts botanic nous offrent leurs astuces et leur vision.

Des tomates cerises, quelques laitues, de petits fruits, et voilà des récoltes qui ne nous poseront pas de souci et ne nécessiteront l’emploi d’aucun produit chimique.

A. CHILDERIC

JEAN-MARC JAEGLER LES CONSEILS DE L’EXPERT EN ÉCO-JARDINAGE • Traiter à l’ortie pour renforcer ses végétaux et prévenir l’apparition de maladies. • Apporter un amendement naturel, comme du fumier. Les nutriments et les oligo-éléments aideront les plantes à combattre les éventuels agresseurs. Une plante est capable de se défendre toute seule si elle reçoit la bonne alimentation. On met un peu de matière organique en surface, on gratte un peu et basta ! On respecte ainsi la faune aérobie. Ne jamais retourner un sol. • Cultiver avec la saison. Si on plante ses haricots trop tôt, ils seront attaqués par les pucerons. • Prendre du recul. Si on plante un citronnier trop près d’un pin parasol, ce dernier risque de pomper toute l’eau et de s’accaparer le soleil, à terme, et fini les belles récoltes. • Couvrir le sol avec de l’engrais vert, semer de la phacélie. Elle ne fait de concurrence à personne sauf aux mauvaises herbes. • S’équiper correctement. La fourche écologique, c’est l’outil de base. Il faut l’avoir essayée pour se rendre compte : avec elle, pas de fatigue. Pour démarrer, on ajoute un râteau, un croc, une binette, une brouette et un sécateur et nous voilà parés. • Acheter des plants bio pour être sûrs de réussir. Des aromatiques, des chicorées, des laitues, des tomates. • Ne pas semer trop épais : on a souvent tendance à mettre trop de graines et cela ne marche pas bien. • Faire des choses simples et toujours avec le plaisir : c’est le conseil majeur de Jean-Marc !


JARDIN NATUREL

« Il y a une période pour planter » rappelle Pascal Houilliez. « Botanic demande aux producteurs de ne pas cultiver à contresaison, on leur demande de faire très attention. Pas de production forcée, chez nous. Si on ne respecte pas le cycle naturel, les plantes vivent des stress et, du coup, ont du mal à s’enraciner. » Pas de ça, donc, chez botanic, ce qui optimise nos chances de réussir nos plantations. D’ailleurs, nous sommes même remboursés si ce n’est pas le cas !

Partir sur des choses simples Jardiner au naturel, c’est déjà se simplifier la vie, lorsqu’on n’est pas très aguerri. Les plantes extraordinaires ou les variétés spéciales, nous garderons cela pour plus tard. Commençons par les salades, les radis, les haricots. « Avec eux, c’est simple, on ne peut pas se louper ! » commente le spécialiste. « Il ne faut pas se laisser tenter, y aller doucement, se tourner vers ce qui est facile à réaliser. Les tomates cerises sont immanquables, les tomates grappes. Les petits fruits, comme les framboises, en pleine terre ou en pot, exposés au Nord comme au Sud, cela fonctionne. Il faut de la terre riche, qui reste bien humide en été, donc on apportera un peu de fumier composté au sol. Le fraisier, petit fruit tout terrain, ne nous décevra jamais. Les fraises botanic sont enracinées pendant plus de six mois, ce qui garantit une frutification dès la première année. Le rapport qualité-prix est hyper important. »

« Choisissons des espèces solides et autonomes, pour nous faciliter la vie ! » Favoriser la biodiversité et regarder ses hôtes travailler ! Les haies vives sont très à la mode et c’est tant mieux ! C’est vraiment fondamental pour la biodiversité. Le principe de la haie vive, c’est un mélange d’arbustes dont le décor va évoluer, pour le plus grand plaisir de nos yeux. La haie vit au fil des saisons et permet de recréer la biodiversité chez soi, avec des plantes mellifères pour les papillons et abeilles, des arbustes à petites baies pour les oiseaux. Nous y ajouterons des arbustes couvresols pour éviter l’entretien. « Garnir le sol évite le dessèchement et le désherbage » commente Pascal. « Cela offre un bel hébergement à la faune du sol et c’est, du coup, très bon pour la qualité de notre terre : ce sont les asticots et leurs amis qui font le boulot à votre place ! ». Forsythias rampants, rosiers couvresols insensibles aux maladies, végétaux à feuillages persistants serviront de refuge aux oiseaux, rongeurs et hérissons.

A. CHILDERIC

Respecter les cycles de la nature

BIEN-ÊTRE

Miser sur le durable

A. CHILDERIC

« Pour en avoir pour son argent, on peut se tourner vers les vivaces » rappelle évidemment Pascal. « Ces plantes refleurissent chaque année, ne gèlent pas. De plus en plus de clients mettent des vivaces dans de gros pots esthétiques, je trouve cela très beau, en jardinières sur des balcons. C’est la grosse tendance, depuis deux ou trois ans, les vivaces. »

Succomber à la facilité Viva le dipladénia ! Nous arrosons, nous n’arrosons pas, cette jolie plante se débrouille. Elle fleurit sans discontinuer, on peut la rentrer l’hiver (- de 20° pour la température et un peu de lumière), cette plante tropicale très solide repartira de plus belle, le printemps venu, pour fleurir jusqu’à la fin de l’automne ! « Cette plante fait énormément de réserves en eau et sels minéraux dans ses racines, elle n’a besoin d’aucun soutien, d’aucun produit chimique. Ces variétés originales sont faciles à cultiver, elles ne représentent aucun frein au jardinage pour les novices. »

Le cerisier ne demande pas d’entretien, par exemple, il ne faut surtout pas le tailler. On le plante au Nord ou au Sud, peu importe.

« Le jardin naturel, c’est ne pas être trop exigeant, vouloir un jardin vivant, où tout n’est pas aligné ». Un jardin naturel, ce n’est pas un jardin en rang d’oignons donc ! Mais un jardin un peu flou, un peu fou, un peu bohème. Les pâquerettes dans le gazon, c’est joli et ça attire les abeilles. Un jardin naturel, c’est moins ordonné, parfois, mais beaucoup moins contraignant, toujours ! « Et c’est tendance ! » souligne Pascal. « Le jardin libre et naturel, moins organisé, c’est la tendance actuelle. » Exit le jardin anglais, tenu au cordeau. On plante et on laisse un peu vivre ! On s’assoit et on contemple. •

A. CHILDERIC

Se laisser aller, céder à la liberté et à la créativité

A. CHILDERIC

Le potager vertical, une innovation plébiscitée par botanic ! Peu d’emprise au sol et beaucoup de gourmandise.

Se tourner vers les espèces « gain de temps »

Les fraisiers sont des espèces «gain de temps», on les plante, on ramasse, on se régale, rien d’autre à faire !


JARDIN NATUREL

PORTFOLIO

Le printemps des fleurs PHOTOS ARNAUD CHILDÈRIC STYLISME PHILIPPE DE STEFANO

Œillet nain de Chine

Un peu de rose aux joues pour le jardin qui s’offre, avec ce coup de blush, une remise en beauté toute printanière.


JARDIN NATUREL

Géranium interspécifique Calliope

Zinnia annuel à grandes fleurs

Hortensia Hydrangea macrophylla

Célosie plumeuse

Un nom de muse de la poésie pour ce généreux géranium flamboyant.

Le violet symbolise l’idéalisme, la paix et le luxe, dit-on. Essayons !

Un camaïeu chaleureux et intense qui ensoleille les plus sages des plantations.

Des plumes tout feu tout flamme pour dynamiser un coin de la terrasse.

JARDIN NATUREL

Calibrachoa

Des coloris bigarrés pour cette beauté exotique qui fleurit du mois de mai jusqu’aux premières gelées.


JARDIN NATUREL

Tulipe botanique Dasystemon tarda

Jacinthe Pink Pearl

Tulipe Lefeber

Tulipe Don Quichotte

Un bicolore raffiné pour cette précoce bien-nommée !

Marguerite naine vivace

L’ingénue immaculée se prélasse dans son panier en osier.

Rustique et résistante, cette tulipe botanique convient bien aux petits massifs.

Pantone 212 C, le rose absolu ! L’éternel féminin.

Cette variété robuste, idéale pour les massifs et bordures, résiste bien aux gelées.


JARDIN NATUREL 1

PLANTONS DES FLEURS ! 5 7

A. CHILDÈRIC

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L. LAGNEAU

1. LAURIER ROSE

2. GRIFFE ÉCOLOGIQUE TÉLÉSCOPIQUE

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3. BOTTES OLIVIA FUSHIA

4. BOTTES ENFANTS FAMILY

En caoutchouc naturel, doublées coton pour jardiner les pieds au sec et au chaud. Marque Blackfox. 29,95 €

Légères, confortables et non doublées pour faciliter le chaussage /déchaussage. Semelles antidérapantes, absorbeurs de chocs aux talons. Marque Blackfox. 11,95 €

On aime son feuillage persistant et ses fleurs colorées qui abondent tout l’été. À planter au jardin en région méditerranéenne ou en pot pour orner terrasses et balcons, dans les autres régions. Marque botanic®. 23 € le pot de 7 litres.

Hauteur réglable de 90 à 110 cm. 5 dents spatulées. Est maintenant disponible à la vente, une houe, outil issu de la tradition maraîchère (nouveauté). Marque botanic®. 37,95 €

5. SÉCATEUR TENDANCE LILAS

6. ABRI / SERRE PICOLLO

7. GANTS AMBOISE

8. COFFRET DE 3 OUTILS À MAIN

Fabriqué en France. Lame en acier trempé et manche en acier vernis. Capacité de coupe : 15 mm. Marque Bahco. 14,95 €

Structure en aluminium laqué (coloris au choix). Embase en aluminium. Toiture en verre martelé. Paroi en verre horticole de 4 mm d’épaisseur avec une porte coulissante, une lucarne. Surface : 3,56 m². Marque ACD. 1935 € (livraison à domicile comprise)

Résistants aux intempéries, effet antiglisse. Parfaits pour les travaux de jardinage : taille, plantation, bêchage… Cuir pleine fleur et cuir synthétique Amara. Fabriqués en France. Marque Rostaing. 29,95 €

En frêne certifié PEFC vernis et acier avec peinture époxy marron, verts anis ou orange. Comprend un transplantoir, une serfouette et une griffe. eMarque botanic®. 15,50 €


BIEN-ÊTRE À la recherche du bien-être pour nous, nos enfants et nos animaux ! Inspiration CARNET DE TENDANCE JARDIN(S)

Vitalité SE GORGER DE SOLEIL (ET DE VITAMINE D !)

Marché bio UNE ALIMENTATION FUN ET SAINE POUR NOS ENFANTS ET ADOS

Histoires d’ici NAISSANCE D’UNE GAMME PARTICIPATIVE

Animalerie UNE IDÉE QUI A DU CHIEN

Cosmétiques LA COLORATION CHEVEUX BIO TESTÉE POUR VOUS

Santé

A. CHILDÈRIC

LES BIENFAITS DE L’ALOE VERA

L’ABUS D’ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTÉ, À CONSOMMER AVEC MODÉRATION

Bien nous nourrir, prendre l’air et du temps ensemble, choyer ceux que nous aimons, prendre soin de nous… botanic nous aide au quotidien pour rendre notre monde plus beau.


INSPIRATIONS

Carnet de tendance Jardin(s) PHOTOS ARNAUD CHILDERIC STYLISME PHILIPPE DE STEFANO

Des matières et des couleurs, des odeurs, des fleurs, du frais et du sain, du gai et du serein. L’esprit jardin dans la déco, dedans comme dehors, l’empreinte nature à la maison et au balcon. Un design inspiré de la nature. Une tendance à la récup. Des cagettes pour faire la fête à nos intérieurs, des pâquerettes pour retrouver un goût d’enfance. Une atmosphère, une ambiance.

L’ABUS D’ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTÉ, À CONSOMMER AVEC MODÉRATION



Mon jardin naturel, sans pesticides, qui respecte la terre et ses hôtes Ma maison ouverte sur la nature, où nous aurons plaisir à vivre Mon alimentation plus saine, de la graine à l’assiette, du potager à la table du déjeuner Mon animal, respecté au plus proche de sa nature Des produits naturels au service de notre santé et de notre bien-être

Retrouvez nos produits en ligne www.botanic.com


BIEN-ÊTRE

BIEN-ÊTRE

BAIN DE SOLEIL

Se gorger de vitamine D PAR BENOÎT NAVE, OSTÉOPATHE ET NUTRITIONNISTE.

Se prélasser au soleil, une perte de temps ? Oh que non ! C’est l’équilibration du système nerveux-végétatif qui se fait par le repos et donc l’augmentation du tonus parasympathique. En clair et en décodé : passer d’un état de stress chronique à un état de détente qui permet à nos systèmes immunitaires et hormonaux de se réguler au mieux. Allons donc en terrasse, c’est notre médecin qui sera fier de nous !

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Il est pourtant simple de remédier à un déficit en vitamine D : il suffit d’aller prendre le soleil quelques minutes ! On peut s’installer au calme et à la lumière naturelle avec un bon livre… ou jardiner quelques minutes, par exemple !

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Il semblerait que près de 80 % de la population soit en déficit sévère de vitamine D. Avec un impact avéré sur nos humeurs et notre vitalité.


BIEN-ÊTRE

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« Prescription médicale du jour : une petite pause au soleil, une sieste à l’ombre du cerisier puis un petit thé bio… Allez, on reprend l’activité, gonflé à bloc ! »

C’est donc une évidence, le « bain de soleil », ces quinze ou vingt minutes d’exposition quotidienne recommandées, est absolument nécessaire ! Voilà un alibi tout trouvé : profitons, dès les premières douceurs printanières, de ce quart d’heure « thérapeutique » pour faire le plein d’énergie et de vitamine D. Pour décompresser, se recaler. N’hésitons donc pas une seconde à nous auto-prescrire une sieste « solaire » ! •

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l doit bien y avoir un lien entre la « stressabilité » et la quantité de soleil, donc de vitamine D, reçue ! Il suffit de constater à quel point les peuples vivant dans les contrées ensoleillées appréhendent leur quotidien avec bien plus de détachement que nous, pauvres individus, passant le plus clair de notre temps, confinés. Depuis la nuit des temps, et jusqu’à peu à l’échelle de l’histoire de l’humanité, nous avons passé la majeure partie de notre temps à l’extérieur, partiellement vêtus seulement ! Il semblerait que près de 80% de la population occidentale soit en déficit, plus ou moins sévère, de vitamine D. Ces déficits, légers ou sérieux, sont à l’origine de très nombreux troubles, bien au-delà des seuls effets sur la fixation du calcium. Fatigue, carence en magnésium, perte de force, sensibilité accrue aux phénomènes inflammatoires, immunité affaiblie… En somme, tout en tas de symptômes qui peuvent clairement perturber notre vitalité, nos humeurs. Il en est de même quant au respect de nos biorythmes, circadiens ou saisonniers. La lumière du soleil les régule, tout en finesse.

A. CHILDÈRIC

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Dans nos vies trépidantes, nous avons parfois du mal à nous «pauser». Un peu de culpabilité aussi. Pourtant, savoir se ressourcer est un gage d’efficacité au travail, une fois qu’on s’y remet.


BIEN-ÊTRE

FAMILY FOOD

Une alimentation fun mais saine pour nos enfants et ados PAR BENOÎT NAVE, OSTÉOPATHE ET NUTRITIONNISTE.

La projection de « Supersize me » (un documentaire édifiant sur le hamburger-frites) a été un choc pour certains. Beaucoup d’autres en avaient déjà conscience : la déferlante hamburgers / pizzas menace le bien-être de notre progéniture. Comment détourner nos enfants et ados de ces attirants poisons ? Éléments de réponses avec les conseils nutrition de Benoît Nave, qui nous emmène faire les courses dans un magasin botanic.

« Le plaisir commence déjà par la stimulation des différents sens. »

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Cela peut paraître du simple bon sens mais nous avons tendance à l’oublier, or les études prouvent les bienfaits d’une telle pratique sur l’éducation des enfants : prenons nos repas ensemble !

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ans passer en revue tous les effets délétères de l’alimentation fast-food, tant d’un point de vue santé qu’environnemental ou social, le simple bon sens permet de « saisir » l’évidence. Convertir nos ados aux aliments, aux vrais, ceux qui ne détériorent ni la santé, ni la planète, ni la trame sociale, est une nécessité. Nos « têtes blondes » sont peut-être encore plus sensibles que nous aux sirènes de la communication et du marketing. Et, dans ce domaine, les grandes enseignes du « fast-food », sont, il faut le reconnaître, diablement pertinentes ! Il va donc falloir aller les combattre sur ce terrain-là, et savoir proposer une alimentation attractive à vos enfants ! Terminé les légumes vapeurs, insipides et décolorés. Oublions le riz blanc ou les pâtes archi cuites ! Place aux odeurs alléchantes, à la couleur, aux arômes ! Donnons une touche « World Food », invitons l’exotisme. Le plaisir commence déjà par la stimulation des différents sens. L’odorat, la vue et le goût seront nos outils de communication. Sans pour autant faire table rase des principes de santé optimale : peu d’aliments sucrants en début de journée, mais des bonnes graisses (exhausteurs d’arôme) et des protéines. Peu de sucres, de céréales raffinés, d’aliments industrialisés, tout au long de la journée. Et maintenant, quelques pistes concrètes. Partons faire les courses ensemble au magasin botanic d’Annecy-le-Vieux.


BIEN-ÊTRE 5. CHILI CON CARNE

Le traditionnel porridge est plutôt rebutant. Ce n’est pas le cas des flocons cuits dans un lait végétal avec une banane coupée en rondelle. Quelques raisins ou canneberges séchés, un peu de poudre d‘amande et/ou de chocolat en fin de cuisson pour les gourmands, un soupçon de sucre de fleur de coco et voilà une belle parade « anti chocapic » (infiniment trop sucrant pour tout organisme, mais encore plus néfastes sur nos enfants !). Et tous ces flocons sont sans gluten. 2. JUS DE POMMES, JUS DE POMMES MYRTILLES, JUS DE POMMES POIRES, JUS DE RAISIN

Bien meilleurs pour la santé que le classique jus d’orange, dans lesquels il ne reste en général que peu de vitamine C, qui perturbe la production de vitamine D en hiver, ainsi que de nombreux intestins. Ces jus sont issus du simple pressage des fruits de nos vergers, et ont souvent peu voyagé ! D’ailleurs, quitte à choisir des jus, autant choisir des jus de fruits locaux. 3. SIROP D’ERABLE (SÈVE D’ÉRABLE), RAPADURA (JUS DE CANNE À SUCRE SÉCHÉ CONCASSÉ), SUCRE DE FLEUR DE COCO (NECTAR DE LA FLEUR SÉCHÉ ET CONCASSÉ)

Des sucres naturels ! Ils sont infiniment plus riches en minéraux et vitamines que le sucre de betterave et que tous les sucres raffinés, bien moins acidifiants pour l’organisme, donnant une douce saveur vanillée et caramélisée. 4. CHIPS DE LÉGUMES

6. DES PANÉS BONS POUR LA SANTÉ

Des œufs, de la chapelure au sarrasin : de quoi paner une escalope de volaille ou un dos de merlu (ou de cabillaud) et pouvoir faire manger une bonne ration de protéines (indispensables au fonctionnement du cerveau et du système immunitaire, entre autres) sous une forme tant appréciée par nos jeunes, sans compromis sur les qualités nutritionnelles des composants ! 0 gluten.

10. DESSERT AUX NOISETTES

Cuites à la poêle ou au four, ou en crumble, épicées (cannelle, vanille) légèrement sucrées si nécessaire (pensez là encore à utiliser le Rapadura, si besoin).

Un dessert délicieusement sain et une excellente alternative à la célèbre crème Mont-Blanc, ce dessert est très digeste et peu sucré. Et l’on découvre au passage qu’on peut s’aventurer hors des « sentiers battus », bousculer facilement certains a priori, tout en préservant le plaisir gustatif ! Non, le soja n’a pas un «goût bizarre» dans ce produit.

8. GÂTEAU CHOCOLAT SANS GLUTEN

11. PÂTES SANS GLUTEN

Cuit dans les classiques moule à cake ou moule à manqué, ce dessert peut aussi être présenté en portion individuelle type « brownie » pour une présentation plus « fun » !

Avec de la protéine de soja, une bonne sauce tomate, des aromates (origan, basilique), de l’oignon, de l’ail, et des spaghettis, vous voilà prêts à proposer les célèbres spaghettis bolognaises. À ceci près que l’absence de viande (remplacée par la protéine de soja) facilitera de beaucoup la digestibilité du plat !

7. POMMES, POIRES

9. À L’HEURE DU GOÛTER

Pour les en-cas, préférez de loin les compotes à boire, une poignée de fruits oléagineux, une tartine de pain et de « chocolade » (sans lait et sans huile de palme) ou de crème de châtaigne, du chocolat noir. La bonne idée : faire les courses avec ses enfants et leur expliquer pourquoi on va prendre tel et tel produit.

Au travers de tous ces exemples, il est important de noter que les aliments et/ou préparations cités sont issus de produits non industrialisés, souvent locaux ou provenant de régions proches, éduquant à une palette gustative bien vaste et loin des stéréotype « gras-sucré-salé » systématiquement présenté dans les fast-food ou tout autre type de « restauration » rapide.

12. LAST BUT NOT LEAST, LA PIZZA !

Comment dans cette liste, non exhaustive, ne pas citer la pizza ! Une sauce tomate, des olives, un peu de fromage de chèvre, des herbes aromatiques, juste ce qu’il faut pour transformer vos enfants en pizzaïolos ! •

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L’ABUS D’ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTÉ, À CONSOMMER AVEC MODÉRATION

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SÉRIE PHOTO : MYRIAM CORNU

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C’est l’heure de l’apéro ! Ces pétales de légumes sont une bonne occasion de faire découvrir à vos enfants le goût vrai des légumes ! Bien moins salés, bien moins gras, aussi, que les chips.

Une boîte de haricots rouges, une boite de sauce chili, et voilà de quoi préparer un plat aux couleurs sud-américaines à nos ados qui vont adorer ça ! Ajoutez-y quelques légumes (oignons, carottes) bien cuits dans un peu d’huile d’olive, et vous aurez réussi le tour de force de faire manger une bonne plâtrée de végétaux à votre « grand » récalcitrant.

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1. FLOCONS DE RIZ ET FLOCONS DE CHÂTAIGNE TOASTÉS

BIEN-ÊTRE


BIEN-ÊTRE

HISTOIRES D’ICI

Naissance d’une gamme PAR MYRIAM CORNU

Il y a ceux qui, comme nous à la rédaction, sont de grands adeptes des Marchés bio de botanic. Et puis il y ceux qui vivent près d’un botanic qui n’en comporte pas. Qu’à cela ne tienne : cette inégalité va être un peu gommée grâce à la création d’une gamme 100 % botanic dans l’âme, 100 % bio. Une gamme de produits que nous pouvons tous contribuer à concocter ! Focus sur une démarche assez exclusive.


BIEN-ÊTRE

« Des produits plaisir issus du savoir-faire artisanal des régions françaises et fabriqués au fil des saisons » « Nous sommes tellement sûrs de ce que nous avons mis dedans, explique Philippe Poniewira, que nous pouvons nous permettre de rembourser tout client qui ne serait pas satisfait de la gustativité d’un produit Histoire d’ici. » Les recettes, testées et approuvées par un panel de consommateurs lors de dégustations, ont été drastiquement sélectionnées pour la conception de la gamme définitive. « Nous nous engageons dans une démarche d’amélioration perpétuelle de cette gamme en demandant, en échange de tout remboursement, des commentaires explicatifs aux clients. Ce système collaboratif, qui intègre les consommateurs dans le process, nous permettra de revoir les recettes chaque année. Suivie par un laboratoire de contrôle, cette gamme fait aussi l’objet d’une intense attention de notre part à propos des ingrédients de base. Nous sommes très à cheval sur l’origine des produits. Nous travaillons avec des artisans au grand savoir-faire. » Et nous, grâce à botanic, nous avons la main sur ce que nous savourons. Car, de nos jours, le meilleur investissement que nous puissions faire, c’est en faveur de notre corps, de notre santé, du bien-être de notre famille. •

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ujourd’hui, c’est avec nous que botanic s’engage dans une démarche de progrès. De consommateurs, nous devenons acteurs de notre propre alimentation ! Botanic nous offre l’opportunité inédite de contribuer à améliorer ses produits. Grâce à sa démarche participative, qui va bien plus loin qu’un simple remboursement, nous avons le pouvoir de faire modifier les recettes. Voire de créer un nouveau produit ou d’en éliminer un !


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MARCHÉ ANIMALERIE

Une idée qui a du chien ! PAR VALÉRIE CORNU

Les chiens, guides d’aveugle, tout le monde (ou presque) connaît leur existence. Mais on oublie souvent que ces chers compagnons peuvent aussi prendre le relais auprès de personnes handicapées moteur ou autistes.

Nous pouvons, nous aussi, accueillir un chien comme l’a fait Sabine Lecocq avec Hermine, l’an dernier. Mais nous pouvons aussi tout simplement soutenir l’association Handi’chiens, ils en ont besoin !

A. CHILDÈRIC HANDI’CHIENS

COMMENT LES AIDER Si tout est gratuit pour les bénéficiaires et pour les familles éduquant le chien, sa formation coûte à l’association 13 600 €. Si vous aussi, vous voulez mettre la main à la pâte (patte ?), vous pouvez faire un don en envoyant vos chèques à l’adresse ci-dessous et participer à cette belle aventure. Les entreprises peuvent également parrainer ou faire du mécénat et les associations peuvent mener des actions au profit de l’association. N’hésitez donc pas à contacter Handi’chiens et notamment l’antenne de Lyon : Jérome Bertrand – 649, avenue bourgelat 69 280 Marcy - l’Étoile ou au 04 78 87 63 93 ou en allant sur le site www.handichiens.org.

JEAN-PAUL BOULINGUET

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epuis plus de 25 ans, l’association Handi’chien reconnue d’utilité publique, forme des chiens, principalement des labradors et des golden retrievers, pour les remettre gratuitement aux personnes handicapées moteur. En plus de ces chiens d’assistance, ils forment aussi des chiens d’éveil destinés aux enfants autistes ou polyhandicapées et des chiens d’accompagnement social qui évolueront au sein de structures (Instituts médicaux éducatifs, centres de rééducation fonctionnel, maisons de retraite). Si le caractère du chien et son comportement définiront sa vocation, tous suivent le même parcours éducatif. Après avoir été soigneusement sélectionné, chaque toutou vit un an et demi au sein d’une famille d’accueil, comme celle de Sabine Lecocq qui a accueilli Hermine l’an dernier. « Nous avons lu un article sur l’association et nous avons sauté le pas ! Toute la famille s’est vite prise au jeu et attachée à ce joli chien qu’on a emmené partout pour le familiariser avec différents environnements : au supermarché, dans les lieux publics avec la foule ». Pour aider les familles dans l’éducation du chien (une trentaine

« Le chien s’avère être un véritable médiateur dans la relation à l’autre » de commandes simples sont à acquérir), des séances sont prévues tous les 15 jours avec des délégués de l’association, « véritables moments de partage et d’échanges » selon Sabine. Passée cette période, la famille remet, avec souvent beaucoup d’émotion, le chien au centre d’éducation pour qu’il puisse parfaire son apprentissage : il en sortira 6 mois plus tard, sachant exécuter plus de 50 commandes (comme ramasser un objet, ouvrir les portes, éteindre la lumière). Vient enfin le moment tant attendu : le stage d’adaptation et la remise du chien à la personne handicapée, son nouveau maître. Outre son rôle incontesté dans l’aide aux actes de la vie quotidienne (le chien devient quasiment une nouvelle partie du corps de la personne à mobilité réduite !), il s’avère être un véritable médiateur dans la relation à l’autre : le chien permet d’établir le contact plus facilement. •


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TOUT POUR SON BIEN-ÊTRE

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1. NICHE XTREM LOG CABIN

2. MAXIMA GRAIN FREE MINI

3. NUTRO JUNIOR MINI

Une niche respectueuse de l’environnement en bois certifié FSC. Existe en large (115x83x83 cm), medium ou small. 114 / 145 / 185 €

Aliment pour chien de petite race sans céréales : il ne les digèrerait pas ! Le tube digestif de nos chers carnivores est fait pour absorber une alimentation à base de viande, botanic respecte cette base. 3 kg. 25,90 €

Une nourriture saine pour chiot de petite race de la marque Nutro avec poulet et riz au menu. Une alimentation naturelle avec zéro conservateur, zéro colorant, zéro antioxydant de synthèse. 2 kg. 19,5 €

4. SCRUFFS COUSSIN MASTER

5. BOL TYROL

6. JOUETS EN CAOUTCHOUC

Coussin pour chien réalisé entièrement à base de bouteilles plastique recyclées. 39,90 €

Un support et deux bols Inox 28 cm Tyrol pour nourrir votre compagnon adoré. 25,90 € / 35,50 € / 49,90 €

Os, anneau et balle pour chien de la gamme Rubb’n Roll de Martin Sellier. 100 % en caoutchouc naturel. Aucun risque d’occlusion intestinale. 7,60 € / 7,50 € / 7,30 €

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COSMÉTIQUES

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Testée pour vous La coloration maison PAR LAURENCE NAVE-SINÈGRE*

La quarantaine bien entamée, quelques centimètres de racines tranchant franchement avec ma couleur naturelle et un « Dis, Maman, c’est parce que t’es vieille que t’as tous ces cheveux blancs ?», c’est décidé, samedi après-midi, je vais chez le coiffeur… ou pas !

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llez hop, direction le salon de coiffure ! 3 heures et 60 euros plus tard, me voilà avec ma racine qui a retrouvé une seconde jeunesse. Certes… mais avec une frustration à la hauteur du temps perdu et de la somme déboursée. Et puis surtout, j’imagine tous ces produits chimiques passés dans ma fibre capillaire… et la nappe phréatique par la même occasion. Et moi qui croyais aller me faire chouchouter… même pas ! J’ai sauté de chaise en chaise avec une friction pour shampooing et un arrachage au peigne en guise de coiffage. Pff. C’est décidé, la prochaine fois, je l’achète dans mon magasin Bio, ma coloration ! Me voilà avec ma boîte Herbatint, acheté 10,90 € dans mon botanic Saint-Priest, et un brin d’anxiété quant au résultat quand même, je dois l’avouer ! Mais je ne me démonte pas.

Je prends mon petit pot de confiture vide, mets un vieux torchon sur mes épaules, qui me servira également à éponger mes cheveux, lis ma notice, c’est parti, et là, déjà en ouvrant mon pot, mes yeux et mes narines ne sont pas agressés ! Premier bon point. Avec cette texture gel épais, je plonge mes doigts, je soulève mèche par mèche et y étale mon produit à la racine, ayant pris soin auparavant d’observer la technique de ma coiffeuse. Il m’en reste un peu au fond du pot, ce sera pour « l’allongement ». Je prends une grosse pince et relève mes cheveux sur ma tête pour ma pause de 30 minutes, durant laquelle je vais passer mon aspirateur, après avoir rincé mes gants. Merveilleux, ça ne coule pas, ça n’éclabousse pas… deuxième bon point ! Je renfile mes gants, allonge ma couleur de la racine aux pointes, y applique le restant du pot et pendant 10 minutes, j’étends ma lessive.

Je rince abondamment, l’eau devient claire, je fais mon petit shampooing avec l’échantillon qui m’est fourni ainsi que le masque et là, c’est le moment de sécher… et bientôt le verdict ! P A R F A I T ! Juste parfait. La couleur est exactement la même que celle qu’il y avait sur le nuancier, c’est-à-dire la couleur de MES cheveux ! Je n’ai plus un cheveu blanc et j’ai commencé il y a 1h30 ! Et je n’ai pas perdu de temps et avancé mon ménage. Notez bien que j’aurais tout aussi bien pu me reposer sur mon canapé moelleux (tiens, une idée pour la prochaine fois !). Et précision, si mes cheveux sont bien colorés, mon lavabo et ma baignoire, eux, n’ont plus une trace, après un soupçon de vinaigre d’alcool et de bicarbonate ! Bon, cerise sur le gâteau, je mets ma deuxième moitié de colorants, masque et shampooing au réfrigérateur comme

c’est indiqué avec ma paire de gants soigneusement rincés. Je tenterai une réutilisation dans 2 mois, vu que je n’ai fait que mes racines… Me revoilà 2 mois après : Même opération, j’avoue que le résultat est un tout petit peu moins probant, mais bon quand même ! J’opterai donc pour une retouche à un mois avec mon « restant » et une nouvelle couleur avec un nouveau flacon au 2ème mois et j’aurai préservé mon temps, ma santé, celle de la Terre et de mon compte en banque, pour une couleur toujours impeccable ! : là ce n’est plus un bon point mais une image ! •

*Biophysicien Diplômé d’État, ancienne clinique en dermo-cosmétologie.

assistante scientifique en recherche


BIEN-ÊTRE

Magique aloe vera ! PAR LAURENCE NAVE-SINÈGRE*

« Vous me demandez quelles sont les forces secrètes qui m’ont soutenu pendant mes longs jeûnes? Et bien, ce fut (…) ma vie simple et frugale et les bienfaits de l’aloé vera que j’avais découverts lors de mon arrivée en Afrique du Sud à la fin du XIXe siècle » disait le Mahâtmâ Gandhi. Pour nous aussi, au quotidien, l’aloe vera accomplit des miracles !

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L’aloé vera possède mille vertus. Cette plante sait mieux qu’aucune autre comment empêcher les boutons de varicelle de laisser de vilaines cicatrices sur les peaux fragiles de nos bébés !

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n peu d’histoire… mais pas trop ! Il existe plusieurs centaines d’espèces d’Aloe Vera, mais c’est l’Aloe Vera Barbendensis Miller qui a les vertus médicinales que l’on exploite aujourd’hui. Les premières traces de son utilisation « officielle » remontent à 2100 av. JC en Mésopotamie. Les premiers détails de ses propriétés se retrouvent sur des papyrus égyptiens. L’Aloe Vera fut également répertorié dans la pharmacopée américaine en 1820 et en 1930 et - consécration suprême - on découvre qu’il traite les dermatites chroniques et sévères causées par la radiothérapie. Ce qui sera confirmé plus tard par les Japonais qui l’utilisèrent sur les plaies suites aux attaques d’Hiroshima… Pour entrer dans le vif du sujet… On utilise le « mucilage », gel épais et clair qui se trouve au cœur de la feuille. Pourtant, il ne renferme qu’environ 1% d’actifs et 99% d’eau ! Comment est-il possible que si peu d’actifs puissent avoir un si grand pouvoir ? La synergie, exactement comme dans notre corps d’ailleurs !

« Aloe vera, docteur en pot » Christophe Collomb « La baguette magique du ciel » Amérique du Sud « Plante de l’Immortalité » Égypte Ancienne Dans ce petit 1% d’actifs baignent 75 sortes de macro et micronutriments, présents également dans notre corps, des vitamines, minéraux, acides aminés (dont 7 des 8 essentiels que nous ne produisons pas nous-même), des enzymes, et : — L’acemanann, un polysaccharide particulier au fort pouvoir d’activation des cellules de défenses de l’organisme, — La lignine, une fibre qui permet une meilleure pénétration des produits cosmétiques et qui favorise les contractions intestinales (donc à éviter lorsqu’on a un transit plutôt « très rapide », une bénédiction dans le cas contraire…). — Des lectines, glycoprotéines spécifiques, agissant comme agents anti-tumoraux et/ou au fort pouvoir d’activation des fibroblastes pour la régénération des tissus conjonctifs et du collagène… — De l’acide salicylique… ou aspirine, dont l’action n’est plus à expliquer ! C’est ce cocktail d’ingrédients - et non ces actifs pris isolément qui est à l’origine de la liste non exhaustive d’actions thérapeutiques, de cette plante médicinale : anti-inflammatoire/ antibactérien/antiviral/cicatrisant/régénérant/hydratant, tant interne qu’externe… Testé pour vous… en gel à 98%, il vient également à la rescousse des affreuses démangeaisons en cas de varicelle et évite les cicatrices, calme les brûlures de méduses… souvenir de cet été. • *Biophysicien Diplômé d’État, ancienne clinique en dermo-cosmétologie.

assistante scientifique en recherche


BOTANIC, LE MAGAZINE est édité par FREE PRESSE SAVOIE Technolac 18, ALLÉE DU LAC ST ANDRE 73 382 LE-BOURGET-DU-LAC CEDEX Tél : 00 33 (0)4 79 65 46 10 Fax : 00 33 (0)4 79 65 46 12 Site Internet : www.freepresse.com DIRECTEUR DE LA RÉDACTION / RÉDACTEUR EN CHEF CLAUDE BORRANI

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RENDEZ-VOUS

L’agenda botanic est en librairie Un agenda du jardinier pour noter nos plus beaux rendez-vous. Un agenda qui fera de nous des experts pour traiter, soigner et embellir naturellement votre jardin à chaque saison de l’année ! Nous saurons tout ce qui doit être réalisé semaine après semaine, dans le verger, le potager, les espaces boisés et les massifs, pour nos plantes d’intérieur, sur les terrasses et balcons, et même pour notre jardin aquatique ! Un agenda du jardinier pour nous faire comprendre et aimer le jardin.

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RÉDACTION MYRIAM CORNU, LOÏC MARTIN, PATRICIA PARQUET, ISABELLE ABBÉ ONT COLLABORÉ À CE NUMÉRO : VALÉRIE CORNU, LAURENCE NAVESINÈGRE, BENOÎT NAVE. CONTRIBUTEURS PHOTOS ARNAUD CHILDERIC / STYLISME PHILIPPE DE STEFANO, STEF CANDE, CHRISTOPHE BOILLON, JOANNAWNUK, AURELIE JEANNETTE, LOIC LAGNEAU, MATKA WARIATKA PUBLICITÉ — DIRECTEUR DU SERVICE COMMERCIAL ET DÉVELOPPEMENT KAMEL BEGHIDJA (46 11)

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Nos rendez-vous avec botanic Semaine pour les alternatives aux pesticides du 20 au 30 mars 2015 Botanic, partenaire historique de cet événement, en est aussi un acteur majeur avec son opération de collecte nationale des produits phytosanitaires des jardiniers amateurs « Passons-nous des pesticides ! » www.semaine-sanspesticides.fr/ www.botanic.com

Jardins en Seine du 10 au 12 avril Sur la terrasse du Fécheray, au Mont Valérien à Suresnes, la 11e édition plante le décor avec plus d’une centaine d’exposants. La grande particularité du salon consiste à réunir une vingtaine de paysagistes talentueux qui, à travers leurs réalisations

éphémères, révèlent les grandes tendances de l’aménagement du jardin et de la terrasse. Botanic est partenaire fidèle de cet évènement.

partenaire fidèle et fier de l’évènement. www.jardinsalbertas.com/ presentation.html

Les journées des plantes aux jardins d’Albertas du 22, 23 et 24 mai 2015

En partenariat avec la Métropole de Lyon, cette manifestation aura lieu sur le prestigieux Domaine de Lacroix-Laval. Elle ambitionne de présenter sur 10 000 m² d’espaces verts une exposition-vente réservée aux horticulteurs, pépiniéristes, paysagistes, artisans et designers du jardin. Ce nouveau rendez-vous grand public sera placé sous le haut patronage de Claude Bureaux, et accompagné par l’animateur de France 3 et fleuriste-jardinier Franck Prost. Botanic sera présent. www.scenesdejardin.fr

Ces journées consacrées aux plantes rares et méditerranéennes prennent pour cadre les jardins d’Albertas près d’Aix-enProvence. Les Journées des plantes d’Albertas sont aujourd’hui la manifestation de référence dans le Sud de la France et deviennent, année après année, le rendezvous annuel en Provence pour les amateurs de plantes et de jardins de qualité. Ce sera la 23e édition en 2015 et botanic est un

Scènes de jardin du 28 au 31 mai 2015

Les Apidays les vendredi 19 et samedi 20 juin 2015 Un rendez-vous annuel autour des ruchers partenaires du programme «Abeille, sentinelle de l’environnement» dont botanic fait partie et piloté par l’UNAF (Union nationale de l’apiculture française). Ces journées nationales sont une nouvelle opportunité pour les apiculteurs de militer, d’informer et de sensibiliser les pouvoirs publics, les media et l’ensemble de la population à la prise de mesures concrètes pour la protection de l’abeille et le développement de l’apiculture française. www.abeillesentinelle.net/ apiday.html



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