"Les efforts des autorités publiques pour gommer le souvenir de l'occupation aussitôt après l'expulsion nous font saisir à quel point la transmission de cette expérience est utile au prolongement de la mobilisation locale, à la diffusion des pratiques qui s'y sont développées et à l'invention de foule d'autres, toutes aussi enthousiasmantes. Eviter les procès collectifs - et donc leur médiatisation-, détruire scrupuleusement les dernières traces de l'occupation (cabanes, affiches sur les murs de la ville, graffitis sur les palissades autour du parc) et écarter les revendications par leur réduction à la défense "aussi noble que donquichotesque" de quelques arbres, c'est minimiser le "risque" qu'un mouvement continue à vivre au-delà de l'événement qui l'a fait naître (...)" Si vous possédez les droits sur ce livre, merci de nous contacter et nous le retirerons. Propositions de brochures et informations : bo.zines.sites@gmail.com