2004 Montreal Master Plan Part 2_1

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Plan d’urbanisme de Montréal PA R T I E I I : C H A P I T R E 1

Arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville

MAI 2005

(dernière mise à jour: Juin 2009)


Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 1 – Arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville Partie II

Table des matières

1.1

Introduction

1

1.2

Le rappel du Parti d’aménagement et des orientations pan-montréalaises

3

1.3

Les orientations locales d’aménagement

7

1.3.1

1.3.2

1.3.3

1.3.4

1.4

1.5

L’amélioration de la qualité des milieux de vie Objectif 1 Améliorer et préserver la qualité des logements existants Objectif 2 Mettre en valeur le potentiel de développement résidentiel de l’arrondissement Objectif 3 Assurer le dynamisme de l’activité commerciale et une desserte adéquate en biens et services Objectif 4 Améliorer la desserte en équipements collectifs

7 8 9 10

Le dynamisme de l’activité économique et la qualité des secteurs d’emplois Objectif 5 Consolider les secteurs d’emplois et améliorer leur intégration au tissu urbain environnant Objectif 6 Tirer profit du potentiel de développement des terrains propices aux activités de service Objectif 7 Soutenir le développement des institutions et leur intégration harmonieuse au milieu urbain

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Des réseaux de transport performants et intégrés au milieu Objectif 8 Réduire l’impact de la circulation de transit et du camionnage sur les milieux de vie Objectif 9 Développer le transport collectif en respectant la quiétude des résidents Objectif 10 Faciliter le déplacement sécuritaire des piétons et des cyclistes

15 16 17

La protection et la mise en valeur du patrimoine bâti, paysager et naturel Objectif 11 Protéger le caractère des bâtiments et des secteurs de valeur patrimoniale Objectif 12 Mettre en valeur les composantes patrimoniales et paysagères spécifiques du boulevard Gouin et des rives de la rivière des Prairies Objectif 13 Protéger les bois et augmenter la végétation dans certains secteurs Objectif 14 Améliorer la sécurité dans les parcs et lieux publics

11 12

18 19 20 20

La planification détaillée de portée locale

23

1.4.1 1.4.2 1.4.3

26 28 30

Boulevard Henri-Bourassa Ouest Boulevard Saint-Laurent Tête du pont Viau

Les paramètres réglementaires applicables à l’arrondissement

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1.1 Introduction

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Le chapitre de l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville constitue une composante du Plan d’urbanisme de Montréal qui permet de planifier, sur un horizon de dix ans, le développement de l’arrondissement. En fonction des orientations adoptées pour l’ensemble du territoire de la ville, il présente les paramètres qui guideront la réglementation d’urbanisme pour le territoire de l’arrondissement. L’élaboration du chapitre d’arrondissement fut dirigée par la Direction de l’aménagement urbain et des services aux entreprises, avec l’appui d’une firme de consultants spécialisée en urbanisme. Le résultat est le fruit d’analyses et d’échanges auxquels ont participé les différentes directions de l’arrondissement, les citoyens ainsi que d’autres intervenants d’Ahuntsic-Cartierville. Sur la base de cette démarche, le chapitre de l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville présente les orientations relatives à l’aménagement du territoire et fixe les règles auxquelles devront se conformer aussi bien les directions de l’arrondissement que celles de la Ville, ainsi que les autres intervenants concernés. Il traduit les orientations et les actions propres à l’arrondissement en tenant compte de sa situation urbaine et de sa réalité sociale. Les opinions formulées par les citoyens lors des consultations publiques de février 2004 sont également intégrées dans le présent chapitre. Le chapitre rappelle le parti d’aménagement du Plan d’urbanisme ainsi que la synthèse des orientations pan-montréalaises relatives à l’arrondissement. Il identifie par la suite les orientations et les objectifs locaux que fixent conjointement l’arrondissement et la Ville pour l’aménagement et le développement du territoire d’Ahuntsic-Cartierville, ainsi que les actions définies pour assurer leur mise en œuvre. De plus, le chapitre établit les orientations et les objectifs d’aménagement pour les secteurs de planification détaillée de portée locale, soit la Tête du pont Viau, le boulevard Saint-Laurent et le boulevard Henri-Bourassa Ouest. Ces secteurs feront l’objet d’une attention particulière de la part de l’arrondissement dans les trois années suivant l’intégration du présent document au Plan d’urbanisme. Enfin, les principaux paramètres réglementaires relatifs au territoire d’Ahuntsic-Cartierville sont également présentés.



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1.2 Le rappel du Parti d’aménagement et des orientations pan-montréalaises

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Le parti d’aménagement du Plan d’urbanisme souscrit aux principes du développement durable et vise un accroissement marqué de la qualité de l’aménagement urbain (voir partie I, chapitre 1). Puisque le nombre de terrains vacants est limité à Ahuntsic-Cartierville, il est opportun de veiller à consolider le territoire, contribuant de la sorte à mieux rentabiliser les infrastructures et les équipements existants. Il importe de reconnaître la qualité des acquis et d’assurer leur maintien. Ainsi, le Plan prévoit essentiellement la consolidation des caractéristiques existantes des secteurs établis qui composent la majorité du territoire de l’arrondissement. Par ailleurs, des défis importants devront être relevés dans les secteurs à construire et les secteurs à transformer de façon à répondre aux objectifs du Plan d’urbanisme en matière de qualité des milieux de vie, de transport et d’activités économiques tout en respectant les préceptes d’un aménagement urbain de qualité et durable soutenus par le Plan. Le parti d’aménagement du Plan d’urbanisme se décline en sept orientations, dont cinq touchent particulièrement l’arrondissement (voir la carte suivante).




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1.3 Les orientations locales d’aménagement

1.3.1 L’amélioration de la qualité des milieux de vie

Le cadre de vie de l’arrondissement est caractérisé par la qualité de son stock de logements et par la diversité des milieux de vie. Ceux-ci profitent, entre autres, de la présence de plusieurs grands équipements collectifs (hôpitaux, cégeps, etc.) et d’espaces verts et bleu, soit les nombreux parcs et la rivière des Prairies. Objectif 1 – Améliorer et préserver la qualité des logements existants Parallèlement à la qualité du cadre bâti des milieux de vie que le Plan souhaite maintenir, il existe divers problèmes qui pourraient s’accentuer si aucune intervention préventive n’est entreprise. D’une part, on remarque que des certains secteurs résidentiels où sont concentrés des immeubles de logements multiples de faible hauteur souffrent d’un manque d’entretien apparent, de conditions d’habitabilité inférieures à la normale et d’un sous-investissement. Dans plusieurs cas, ces secteurs sont situés à proximité de grands axes de circulation, tels que les rues Dudemaine et De Salaberry et les boulevards Laurentien et de l’Acadie. Ces secteurs, dont ceux identifiés comme étant prioritaires en ce qui à trait à la revitalisation urbaine, devront faire l’objet d’évaluations et d’interventions multisectorielles majeures, intégrées dans une démarche globale à long terme. Actions 1.1 Promouvoir et soutenir la mise aux normes des logements des grands ensembles immobiliers situés dans les secteurs à revitaliser. 1.2 Appuyer le maintien ou la mise en œuvre des programmes de rénovation des bâtiments résidentiels. 1.3 Mobiliser les intervenants liés au domaine de l’immobilier du secteur afin qu’ils participent à l’élaboration d’un plan de revitalisation urbaine intégrée. 1.4 Renforcer le contrôle du morcellement foncier, de la typologie des bâtiments, des limites de hauteur et de densité et des principales caractéristiques architecturales. 1.5 Établir des normes et des critères architecturaux concernant les matériaux de revêtement pour les nouveaux bâtiments ainsi que pour les projets de rénovation.


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Objectif 2 – Mettre en valeur le potentiel de développement résidentiel de l’arrondissement En raison de sa qualité de vie, l’arrondissement fait face à de nombreuses demandes pour de nouveaux logements. Toutefois, la croissance du nombre de logements est freinée par la rareté des terrains disponibles. L’arrondissement se situe dans un contexte de requalification et de densification puisque seulement quelques petits terrains sont encore disponibles. Certains sites constituent des occasions uniques de créer des ensembles mixtes avec une composante résidentielle importante, compte tenu de leur localisation stratégique à proximité des services et de leur grande accessibilité en transport collectif. Ainsi, l’accroissement soutenu de la demande en matière de logements se combine à la rareté de terrains disponibles et à la présence d’immeubles commerciaux sous-utilisés ou vacants pour favoriser la transformation de terrains ou bâtiments commerciaux à des fins résidentielles. Certains tronçons de rues commerçantes en difficulté pourraient accueillir, le cas échéant, des projets résidentiels de taille moyenne comme ce fut le cas sur les rues Fleury, Sauvé et Lajeunesse et le boulevard Henri-Bourassa Est. Ces projets doivent cependant faire l’objet d’une attention particulière quant à leur intégration et à leur qualité architecturale. Le défi des prochaines années sera donc de saisir les occasions de convertir et de transformer des sites sous-utilisés ou des locaux commerciaux non viables vers une utilisation résidentielle afin de favoriser la construction d’une gamme variée de logements, destinés notamment aux jeunes familles et aux personnes âgées. Actions 2.1 Élaborer des scénarios (comprenant la promotion auprès d’investisseurs potentiels) de reconversion des terrains et immeubles vacants ou sous-utilisés. Une planification détaillée de portée locale sera réalisée pour le secteur Henri-Bourassa Ouest. 2.2 Prioriser la transformation à des fins résidentielles des sites comportant des usages générateurs de nuisances. 2.3 Favoriser la conversion à des fins résidentielles des immeubles ayant un faible potentiel d’utilisation commerciale. 2.4 Attirer des promoteurs immobiliers qui proposent des solutions novatrices en matière de logement pour les clientèles ciblées, notamment les jeunes familles et les personnes âgées. 2.5 Soutenir les partenaires participant au développement de projets résidentiels abordables (coopératives d’habitation et organismes à but non lucratif en habitation).


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Objectif 3 – Assurer le dynamisme de l’activité commerciale et une desserte adéquate en biens et services La structure commerciale de l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville est caractérisée par une typologie variée d’implantations. En effet, on y retrouve une offre commerciale diversifiée répartie sur les rues commerçantes de desserte locale, sur les rues commerçantes de quartier et au sein du secteur d’affaires et de commerces greffé au boulevard de l’Acadie. L’arrivée de nouveaux secteurs commerciaux d’envergure dans la région métropolitaine ainsi que les transformations structurelles des activités de détail ont modifié la composition des rues commerçantes de l’arrondissement, avec pour conséquence la rationalisation de l’offre commerciale sur rue. Certains commerçants ont vu la nécessité de se regrouper au sein d’associations dans le but de se donner les moyens de concurrencer dans un marché des activités de détail de plus en plus féroce. L’exemple de la Promenade Fleury est éloquent à cet égard. D’autre part, la présence du Centre d’affaires et des commerces du Marché central aura su répondre en grande partie à ces changements structurels des activités de détail, offrant même des biens et des services à une clientèle vivant à l’extérieur de l’arrondissement. Le Plan d’urbanisme préconise le renforcement des secteurs commerciaux viables et à fort potentiel en vue d’assurer une desserte adéquate en biens et en services sur l’ensemble du territoire. Le Plan vise donc à consolider la vocation commerciale de la Promenade Fleury, de la rue Chabanel et du boulevard Gouin Ouest dans le secteur Laurentien-Lachapelle ainsi que la rue De Salaberry à proximité de l’autoroute 15, et à renforcer, dans ces secteurs, les dispositions réglementaires sur la qualité de l’affichage. Parallèlement, le Plan d’urbanisme entend changer la vocation de certains secteurs commerciaux qui présentent des difficultés et dont le potentiel de développement est faible. Actions 3.1 Instaurer des dispositions réglementaires afin d’assurer une continuité commerciale sur les rues commerçantes identifiées à la carte du concept d’organisation spatiale, que l’on retrouve à la suite de la section 1.3.4. 3.2 Mettre en place des programmes de revitalisation commerciale. 3.3 Favoriser l’implantation d’équipements collectifs et communautaires sur les rues commerçantes afin d’y générer de l’animation et de l’achalandage. 3.4 Améliorer l’aménagement du domaine public par des interventions sur le mobilier urbain et par la plantation d’arbres. 3.5 Assurer la diversification des activités commerciales tout en exerçant un contrôle réglementaire pour maintenir la quiétude des quartiers résidentiels. 3.6 Renforcer les dispositions réglementaires portant sur l’implantation de lieux de culte dans les zones commerciales. 3.7 Renforcer les dispositions réglementaires sur la qualité de l’affichage. 3.8 Favoriser une densification des activités commerciales dans le secteur d’affaires et de commerces.


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Objectif 4 – Améliorer la desserte en équipements collectifs L’arrondissement jouit d’une vie communautaire dynamique. Plusieurs groupes d’intervenants sont actifs et l’économie sociale se développe, favorisant ainsi l’insertion sociale, économique et professionnelle des plus démunis. Les organismes du milieu y voient un moteur de développement social axé sur des projets touchant des secteurs et des clientèles cibles. On note également un réel engagement en faveur du développement durable, comme en témoigne l’Éco-Centre et les cinq organismes Éco-quartier. Bien enraciné dans l’arrondissement, le milieu communautaire souffre cependant d’une pénurie de locaux, particulièrement dans Cartierville. Dans les autres secteurs de l’arrondissement, la desserte en équipements collectifs est plus adéquate. Cependant, une révision périodique des plans d‘équipements devra tenir compte de l’évolution des besoins. En fait, assurer l’adéquation entre le profil des populations et les équipements de loisir représente un défi pour chacun des secteurs. Par ailleurs, trois équipements collectifs de grande valeur patrimoniale méritent à court terme des actions appropriées en vue d’en assurer la protection et la mise en valeur : le manoir McDougall, l’externat Sainte-Sophie et la maison Persillier-Lachapelle. De plus, plusieurs bâtiments du patrimoine religieux sont appelés à être transformés à d’autres fins. Outre la sauvegarde du caractère patrimonial de ces bâtiments et leur intégration harmonieuse au milieu, la préservation de leur vocation communautaire constitue un enjeu important pour l’arrondissement. En ce qui concerne les équipements culturels, l’arrondissement compte une maison de la Culture, trois bibliothèques et un centre culturel. Pour sa part, la desserte en équipements sportifs est assurée par le Centre Claude-Robillard, les équipements des cégeps Ahuntsic et de Bois-de-Boulogne, la piscine de l’école Sophie-Barat, deux arénas et divers parcs et terrains de jeux. Malgré la présence de ces équipements, les besoins en infrastructures sportives et de loisir sont grandissants, tout particulièrement dans Cartierville. Actions 4.1 Favoriser, en concertation avec les partenaires communautaires et institutionnels, l’implantation d’équipements et de services collectifs structurants dans les secteurs de Cartierville et de Saint-Sulpice. 4.2 Soutenir la réhabilitation d’immeubles patrimoniaux vacants susceptibles d’accueillir des activités collectives en évaluant, en priorité, le potentiel de mise en valeur du manoir McDougall, de l’ancien externat Sainte-Sophie et de la maison Persillier-Lachapelle, de concert avec les propriétaires concernés. 4.3 Préserver les caractéristiques architecturales des bâtiments et les éléments végétaux des sites lors de leur transformation. 4.4 Assurer l’intégration harmonieuse des nouveaux équipements collectifs dans l’environnement urbain où ils s’insèrent. 4.5 Poursuivre les efforts de mise aux normes des bâtiments accueillant des activités de loisir et assurer l’accessibilité universelle des installations. 4.6 Identifier les lieux de culte susceptibles de changer de vocation pour favoriser leur utilisation à des fins communautaires.


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1.3.2 Le dynamisme de l’activité économique et la qualité des secteurs d’emplois

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La production manufacturière et la distribution du vêtement représentent les principales activités économiques de l’arrondissement et se concentrent au sein du secteur connu sous le nom de « Cité de la mode ». Cependant, ce secteur subit les effets des tendances du marché international au point qu’il est aujourd’hui menacé. Le Plan d’urbanisme prévoit une planification détaillée pour l’ensemble du secteur L’Acadie-Chabanel. Objectif 5 – Consolider les secteurs d’emplois et améliorer leur intégration au tissu urbain environnant Les activités industrielles de l’arrondissement se répartissent essentiellement entre deux secteurs importants, soit le secteur L’Acadie–Chabanel et le secteur des installations de la Société de transport de Montréal (STM). Il existe également un secteur d’emplois en transition sur les rues Hamon et Letellier. Ce dernier est toutefois voué à une transformation progressive à des fins résidentielles. Les entreprises situées sur la rue Letellier génèrent des irritants importants pour les quartiers limitrophes; il est envisagé d’y conserver des activités d’emplois dans la mesure où elles n’ont pas d’impact majeur sur la qualité de vie des résidents. Plusieurs entreprises manufacturières ou commerciales sont également intégrées dans le voisinage immédiat des quartiers résidentiels. Ceux-ci, outre les impacts liés au transport des marchandises et des personnes, subissent les inconvénients liés au mauvais entretien des terrains et à l’exercice de ces usages (odeurs, bruits, poussières). La réglementation d’urbanisme pourra renforcer les exigences particulières relatives aux zones tampons, au zonage d’usages générateurs de nuisances et à l’entretien des terrains. À titre d’exemple, des mesures prioritaires devront être mises en place pour les secteurs industriels Hamon (rue Letellier entre Dudemaine et McDuff), du Parc, De Beauharnois Ouest, de Port-Royal Est et Charton. Le secteur L’Acadie-Chabanel

La réaffectation et la réutilisation des superficies laissées vacantes dans la partie « Cité de la mode » représentent des défis importants. Une attention particulière devra aussi être portée à la question du stationnement de même qu’aux interfaces avec le quartier résidentiel adjacent. Le secteur situé à l’ouest du boulevard de l’Acadie et à l’est de l’autoroute 15 présente une variété d’activités industrielles. On y retrouve des entrepôts, des manufactures et des bureaux. Toutefois, pour accroître son dynamisme, ce secteur doit être mieux desservi par le réseau routier. Certaines interventions du ministère des Transports du Québec, telles que le réaménagement du rond-point l’Acadie et de la voie de service de l’autoroute 40 en direction ouest, devraient en permettre le désenclavement. Les installations de la Société de transport de Montréal (STM)

La STM occupe de très vastes superficies à l’est du boulevard Saint-Laurent entre le boulevard Crémazie et la voie ferrée. Compte tenu de la nature des activités pratiquées, il est peu probable que ces terrains puissent être disponibles à court et moyen terme. La planification détaillée locale du secteur favorise une optimisation de l’utilisation du sol et la réduction des nuisances générées à proximité des zones résidentielles et sur le boulevard Saint-Laurent.


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Actions 5.1 Reconnaître, dans la réglementation d’urbanisme, la vocation des secteurs d’emplois présentés à la section 2.4 de la partie I du Plan d’urbanisme. 5.2 Améliorer l’accessibilité des secteurs d’emplois et leur circulation interne, tant pour le transport des marchandises que pour les déplacements en automobile, en transport collectif, à pied et à vélo. 5.3 Améliorer l’image générale des secteurs d’emplois en rehaussant notamment la qualité de l’aménagement du domaine public. 5.4 Réduire les nuisances générées par les activités industrielles pour les milieux résidentiels en renforçant les exigences particulières relatives aux zones tampons, au zonage d’usages générateurs de nuisances et à l’entretien des terrains. 5.5 Favoriser la conversion à des fins résidentielles des secteurs industriels situés sur la rue Hamon et modifier la réglementation afin d’y autoriser l’usage résidentiel et, en partie, des activités d’emplois, tels des bureaux. 5.6 Revoir, en collaboration avec la STM, la vocation et l’utilisation de sa propriété et mettre en œuvre des actions visant à réduire les nuisances pour les milieux de vie par une planification détaillée de portée locale.

Objectif 6 – Tirer profit du potentiel de développement des terrains propices aux activités de service Les services aux entreprises (bureaux, places d’affaires) sont principalement regroupés dans les secteurs affectés à des usages mixtes ou d’emplois, notamment le long du boulevard Crémazie Est à l’intersection de l’avenue Papineau et aux abords de la station de métro Crémazie. À ces secteurs s’ajoutent quelques sites dans l’axe du boulevard Henri-Bourassa. Actions 6.1 Mettre en valeur les têtes d’îlot du boulevard Crémazie et assurer une cohabitation adéquate avec les activités résidentielles en définissant des paramètres réglementaires qui permettent de minimiser les impacts sur le milieu résidentiel avoisinant. 6.2 Élaborer un plan d’aménagement visant, notamment, à intégrer des activités de service au projet de mise en valeur du site du terminus Henri-Bourassa et à assurer une cohabitation adéquate avec de nouvelles activités résidentielles. 6.3 Favoriser le développement immobilier à des fins de bureaux dans le cadre de la transformation du boulevard Laurentien. 6.4 Favoriser la mixité des fonctions sur le boulevard Henri-Bourassa Ouest, du côté nord, entre le prolongement de la rue Meilleur et la voie ferrée, notamment en modifiant le zonage de ce secteur.


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Objectif 7 – Soutenir le développement des institutions et leur intégration harmonieuse au milieu urbain La population de l’arrondissement est bien desservie pour ce qui est des institutions, qu’elles soient d’envergure locale ou régionale. Dans le domaine de la santé, on compte sur le territoire trois hôpitaux, deux CLSC, des centres d’accueil et des résidences de soins prolongés. En ce qui a trait à l’éducation, on note la présence d’établissements de niveau collégial publics et privés ainsi que plusieurs écoles secondaires et primaires. L’arrondissement compte aussi des institutions judiciaires, dont les pénitenciers Bordeaux et Tanguay ainsi que le nouveau Centre de services judiciaires Gouin. En matière d’emplois, l’apport de ces institutions est très important. Elles ont un impact positif sur l’activité économique en contribuant à la création et au maintien d’emplois indirects liés à leurs activités et en générant de l’achalandage dans les commerces environnants. Le maintien et la mise en valeur des institutions, dont la majorité recèle une valeur patrimoniale et(ou) paysagère importante, devront toutefois faire l’objet d’une attention particulière, notamment dans un contexte où les services se transforment avec l’évolution démographique. Pour répondre à ces besoins et intégrer les nouvelles technologies à leurs façons de faire, les institutions sont appelées à mettre de l’avant des projets de construction ou de modification de leurs installations. Actions 7.1 Accompagner les institutions dans le cadre de leurs projets d’expansion, entre autres par des démarches de planification concertée et à l’aide de critères portant notamment sur : ■

les constructions et les aménagements prévus;

les hauteurs et les densités autorisées;

la protection et la mise en valeur de bâtiments et de sites présentant une valeur patrimoniale;

la protection d’éléments naturels (parcs, bois) et l’accès public à certains sites;

le cas échéant, l’utilisation conjointe d’équipements collectifs, l’aménagement de certaines rues ou de certains lieux publics, l’acquisition d’immeubles ou l’amélioration du stationnement et l’accès en transport collectif.

7.2 Capitaliser sur les occasions créées par les projets de construction ou de transformation pour assurer une intégration harmonieuse de ces institutions dans le milieu où elles s’insèrent.


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1.3.3 Des réseaux de transport performants et intégrés au milieu

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Situé au cœur des grands réseaux de transport qui unissent les quartiers centraux de Montréal et les villes de la couronne Nord, l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville bénéficie d’une très bonne accessibilité. Cependant, la circulation de transit occasionne un achalandage véhiculaire considérable et est nuisible pour les quartiers résidentiels environnants, notamment en ce qui a trait à la sécurité des résidents, en plus de contribuer à la pollution visuelle, sonore et atmosphérique. Les abords des ponts et des autoroutes sont particulièrement sensibles, en particulier le long du boulevard Gouin, à proximité du pont Lachapelle, le long des autoroutes des Laurentides et Métropolitaine ainsi que sur l’avenue Papineau entre les boulevards Henri-Bourassa et de la Rivière-des-Prairies. Des interventions sur le réseau routier régional, coordonnées avec le ministère des Transports du Québec, seront nécessaires afin d’améliorer la fluidité et de réduire les débordements de la circulation vers le réseau local. Ces interventions sont présentées à la section 2.2 de la partie I du Plan d’urbanisme. Elles toucheraient les voies de circulation suivantes : ■

Rond-point l’Acadie : réaménagement complet incluant l’aménagement d’une voie de service du côté est de l’autoroute 15 dans l’axe de la rue Jean-Pratt;

Échangeur De Salaberry : réaménagement par l’ajout d’une entrée sur l’autoroute 15 vers le sud;

Autoroute Métropolitaine : réfection et optimisation de l’autoroute en y intégrant des aménagements favorables au transport collectif.

En ce qui a trait au transport collectif, l’arrondissement est desservi par des stations de métro, des gares et plusieurs circuits d’autobus de la Société de transport de Montréal (STM). Des voies réservées pour autobus et taxis sont implantées sur les grands axes, tels que les boulevards Henri-Bourassa, Crémazie et Laurentien.


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Objectif 8 – Réduire l’impact de la circulation de transit et du camionnage sur les milieux de vie Le transport des marchandises engendre des impacts considérables sur la qualité des milieux de vie, notamment par le bruit et l’obstruction des voies de circulation. Malgré le plan de camionnage actuellement en vigueur, des mesures de mitigation seront nécessaires dans les endroits où les problèmes de cohabitation résidentielle et industrielle sont les plus importants, particulièrement dans le secteur Saint-Simon-Apôtre et près de la rue de Port-Royal. La circulation de transit ainsi que le camionnage ont également pour conséquence d’augmenter les problèmes de sécurité pour les piétons et les cyclistes à certaines intersections stratégiques. Actions 8.1 Collaborer avec le ministère des Transports du Québec afin de déterminer et de mettre en œuvre des initiatives communes d’amélioration du réseau routier. 8.2 Examiner le réseau de camionnage et réviser, le cas échéant, le plan de camionnage. 8.3 Implanter une signalisation sur les rues résidentielles, en particulier dans les secteurs situés aux abords des ponts Lachapelle, Papineau et Viau et de l’autoroute Métropolitaine, pour inciter au respect des limites de vitesse. 8.4 Améliorer la sécurité de l’intersection du boulevard Henri-Bourassa Est et de l’avenue Papineau. 8.5 Aménager un accès à l’autoroute des Laurentides, direction sud, à la hauteur de la rue De Salaberry. 8.6 Adopter des mesures de traitement acoustiques appropriées sur l’avenue Papineau entre le boulevard Henri-Bourassa Est et la rivière des Prairies. 8.7 Réaliser une étude de circulation pour l’ensemble du territoire afin d’accroître la sécurité de tous les usagers et de minimiser les impacts de la circulation de transit.


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Objectif 9 – Développer le transport collectif en respectant la quiétude des résidents Le transport collectif joue un rôle important dans le transport des personnes. Les stations de métro, les lignes de train de banlieue, les circuits d’autobus et leurs voies réservées sur les grands axes, tels que les boulevards Henri-Bourassa, Crémazie et Laurentien, sont autant de composantes d’un réseau de transport collectif passablement étendu dans l’arrondissement. Le terminus Henri-Bourassa, situé à proximité du pont Viau, dessert plusieurs lignes d’autobus de la Société de transport de Montréal (STM), de la Société de transport de Laval (STL), du Conseil intermunicipal de transport Laurentides (CIT Laurentides) et du Conseil régional de transport de Lanaudière (CRT Lanaudière). Le déménagement de ce terminus à Laval, une fois le projet de métro terminé, devrait permettre la mise en valeur des terrains à d’autres fins en plus de réduire le nombre d’autobus en transit dans l’arrondissement. Cette réorganisation soulève la question de l’avenir des voies réservées sur les ponts Lachapelle et Viau. Le retrait de ces voies réservées diminuerait le nombre d’autobus en transit dans le secteur et améliorerait du coup la quiétude des résidents, souvent perturbée par un fort achalandage d’autobus sur les principales voies de transit, telles que les rues Grenet et Lajeunesse. Enfin, l’arrondissement est desservi par la gare de train de banlieue Bois-de-Boulogne. Toutefois, l’accès à cette gare est difficile pour les résidents du quartier; son réaménagement devrait permettre d’accroître son utilisation et d’optimiser le potentiel de mise en valeur du secteur (voir la section 2.2 de la partie I du Plan d’urbanisme). Le Plan d’urbanisme favorise également l’implantation d’une gare dans le secteur L’Acadie-Chabanel. Actions 9.1 Déplacer le terminus d’autobus Grenet vers le stationnement incitatif de Bois-Franc dans le contexte du prolongement du métro à Laval. 9.2 Réévaluer la pertinence de maintenir les voies réservées. 9.3 Établir une planification concertée des actions à entreprendre (STM, STL, CIT Laurentides et CRT Lanaudière). 9.4 Appuyer la réalisation des projets de mesures préférentielles liées au transport collectif. 9.5 Favoriser l’intensification et la diversification des activités urbaines aux abords des gares Bois-de-Boulogne (une planification détaillée de portée locale sera réalisée pour ce secteur) et Bois-Franc (voir les sections 2.2 et 4.18 de la partie I du Plan d’urbanisme). 9.6 Favoriser l’implantation d’une gare dans le secteur L’Acadie-Chabanel, en s’assurant de son intégration harmonieuse au milieu urbain environnant et de l’établissement de liens avec les autres modes de transport collectif.


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Objectif 10 -– Faciliter le déplacement sécuritaire des piétons et des cyclistes L’arrondissement offre un environnement agréable et verdoyant permettant aux piétons, aux cyclistes et aux véhicules de se côtoyer dans une certaine harmonie. Cependant, certains secteurs sont conçus en fonction de la circulation automobile. Ils offrent peu d’attraits et forment des espaces souvent dangereux pour le piéton. L’arrondissement vise à accroître le confort et la sécurité des piétons, en particulier sur les axes de circulation majeurs, à l’aide de mesures de signalisation, de mobilier urbain et d’aménagements. Le réseau de voies cyclables compte plusieurs kilomètres de pistes, de bandes cyclables et de chaussées désignées. Une partie de la piste du boulevard Gouin et celle longeant l’avenue Christophe-Colomb sont intégrées au réseau québécois de la Route verte. Des tronçons supplémentaires sont prévus dans le développement de ce réseau, notamment dans le corridor de la voie ferrée du Canadien Pacifique. Certains tronçons de la piste du boulevard Gouin longent les berges de la rivière des Prairies et traversent l’arrondissement d’est en ouest. Cependant, les liens cyclables permettant de relier les principaux lieux d’activités (les collèges Ahuntsic, de Bois-de-Boulogne, André-Grasset et le Centre Claude-Robillard) sont peu nombreux. Par ailleurs, la sécurité pourrait aussi être renforcée aux croisements du réseau cyclable et des voies de circulation de transit, soit par l’aménagement de pistes éloignées des axes de transport véhiculaire ou par l’amélioration de la signalisation indiquant la présence de cyclistes. Actions 10.1 Modifier l’aménagement des intersections dangereuses ainsi que des trottoirs le long du boulevard Crémazie et aux abords des viaducs afin d’assurer le confort et la sécurité des piétons. 10.2 Améliorer l’éclairage et la signalisation. 10.3 Parachever le tronçon de la Route verte dans le corridor de la voie ferrée du Canadien Pacifique. 10.4 Établir un lien cyclable est-ouest entre la Route verte et le futur parc situé sur le site du Complexe environnemental Saint-Michel. 10.5 Évaluer la possibilité d’établir des liens cyclables qui relieraient les équipements collectifs et les espaces verts de l’arrondissement. 10.6 Réaliser une étude en vue de l’implantation d’un lien est-ouest dans l’axe de la rue Sauriol. 10.7 Établir des liens cyclables locaux à l’ouest de la voie ferrée du CP, notamment avec la Route verte, en empruntant les rues Dudemaine et Saint-Évariste. 10.8 Implanter une piste cyclable dans l’axe de la rue de Lille, donnant ainsi accès au parc-nature de l’Île-de-la-Visitation. 10.9 Favoriser la mise en place d’aires de stationnement pour vélos adéquates et sécuritaires, particulièrement aux stations de métro, sur les rues commerçantes, à proximité des équipements collectifs ainsi qu’aux lieux de travail et d’enseignement.


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1.3.4 La protection et la mise en valeur du patrimoine bâti, paysager et naturel

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L’arrondissement recèle de nombreux secteurs présentant un caractère patrimonial ainsi qu’un site patrimonial d’envergure, le Village du Sault-au-Récollet. Tout comme ce site, l’île –de –la Visitation et le boulevard Gouin témoignent du début de l’histoire de l’arrondissement et constituent le cœur de son patrimoine bâti et naturel. Les collèges d’enseignement privés, les hôpitaux, les centres de détention et les maisons mères des congrégations religieuses, sans oublier le patrimoine résidentiel, font partie du patrimoine bâti et culturel d’Ahuntsic-Cartierville. Objectif 11 – Protéger le caractère des bâtiments et des secteurs de valeur patrimoniale Les caractéristiques des bâtiments et des secteurs de valeur patrimoniale méritent d’être protégées et mises en valeur par des mesures adéquates, ente autres par la réglementation d’urbanisme, la citation de bâtiments, l’adoption de mesures incitatives (subventions, campagnes de sensibilisation, etc.) et la planification concertée avec les grandes institutions. Les éléments plus récents de l’environnement urbain enrichissent à leur tour le patrimoine bâti, notamment par la qualité de leur architecture. Bien que l’arrondissement possède déjà les outils pour intervenir en matière de patrimoine, l’insertion de nouveaux bâtiments dans la trame urbaine existante et les travaux de rénovation qui touchent les éléments constitutifs de son patrimoine requièrent une attention particulière. Parmi les équipements collectifs, trois recèlent une grande valeur patrimoniale et méritent, à court terme, des actions appropriées en vue d’en assurer la protection et la mise en valeur : ■

le manoir McDougall, situé dans l’ouest de l’arrondissement;

l’externat Sainte-Sophie, situé sur le terrain de l’école Sophie-Barat;

la maison Persillier-Lachapelle, qui a déjà fait l’objet de travaux de restauration.

Actions 11.1 Promouvoir la conservation des biens patrimoniaux dans le cadre d’éventuels projets de construction, de rénovation et de conversion. 11.2 Élaborer et mettre en place des moyens réglementaires, tel un règlement exigeant des plans d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA), pour assurer la préservation des bâtiments identifiés à la liste des bâtiments d’intérêt patrimonial et architectural hors secteurs de valeur exceptionnelle ainsi que des secteurs de valeur patrimoniale illustrés à la carte « Le patrimoine bâti ». 11.3 Améliorer l’encadrement des projets de modification et de construction, notamment dans les ensembles urbains d’intérêt illustrés à la carte « Le patrimoine bâti ».


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Objectif 12 – Mettre en valeur les composantes patrimoniales et paysagères spécifiques du boulevard Gouin et des rives de la rivière des Prairies Une large part des composantes du patrimoine bâti et naturel de l’arrondissement est intimement liée à la présence de la rivière des Prairies et du parcours riverain empruntant le boulevard Gouin. Fort de ses acquis en matière de patrimoine, l’arrondissement préconise la poursuite des efforts de préservation et de mise en valeur des éléments qui constituent ce parcours riverain. Des activités à caractère culturel et historique y sont déjà implantées, que l’on pense à la Cité Historia, qui anime le site historique du Sault-au-Récollet, et au réseau cyclable en voie d’être parachevé, qui permet également de relier les composantes du parcours riverain. Le parcours riverain présente un potentiel de mise en valeur, notamment en ce qui concerne l’accès aux rives et aux équipements à caractère récréotouristique; c’est le cas notamment du manoir McDougall, situé dans le parc-nature du Bois-de-Saraguay. Propriété de la Ville de Montréal, le manoir ne bénéficie pas d’une protection particulière du gouvernement du Québec comme, par exemple, les parcs-nature du Bois-de-Saraguay et de l’Île-de-la-Visitation, où l’on retrouve plusieurs types d’arbres et de plantes ainsi que de nombreuses espèces d’oiseaux. Actions 12.1 Assurer une intégration harmonieuse des nouveaux bâtiments dans le cadre bâti existant par des mesures réglementaires normatives et qualitatives conformes aux exigences présentées aux sections 2.5 et 2.6 de la partie I du Plan. 12.2 Favoriser la consolidation du couvert végétal par la conservation des végétaux existants et par la plantation d’arbres. 12.3 Évaluer la possibilité d’implanter des mesures visant à déplacer la circulation de transit du boulevard Gouin vers le boulevard Henri-Bourassa. 12.4 Aménager des lieux de rassemblement et d’animation. 12.5 Parachever le parcours riverain, notamment en aménageant un circuit piétonnier et cyclable continu le long du boulevard Gouin. 12.6 À moyen terme, réaménager le site du manoir McDougall en tenant compte de sa superficie, de l’accès aux rives, des liens avec le Bois-de-Saraguay et de sa capacité d’accueil. 12.7 Proscrire l’élargissement du boulevard Gouin, compléter l’enfouissement des fils et réduire les limites de vitesse. 12.8 Favoriser le développement d’activités récréatives nautiques respectueuses du milieu environnant en améliorant l’accessibilité aux rives et en aménageant des lieux à cette fin.


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Objectif 13 – Protéger les bois et augmenter la végétation dans certains secteurs La mise en valeur de cette richesse collective qu’est la trame verte présente de grands défis que l’arrondissement doit continuer de relever, en harmonie avec l’environnement et la qualité des milieux de vie. L’arrondissement est l’un des seuls à avoir sur son territoire deux parcs-nature, soit l’Île-de-la-Visitation et le Bois-de-Saraguay. Ce dernier fait d’ailleurs partie d’un écoterritoire dont les objectifs de conservation et d’aménagement sont énoncés à la section 2.6 de la partie I du Plan. Actions 13.1 Protéger et mettre en valeur les bois existants, notamment par les mesures réglementaires appropriées. 13.2 Augmenter le couvert végétal de l’arrondissement par une plantation d’arbres accrue sur les domaines public et privé, notamment le long des voies de circulation. 13.3 Aménager le parc-nature du Bois-de-Saraguay. Préserver et mettre en valeur les milieux naturels, notamment par des mesures réglementaires, en favorisant leur intégration au développement urbain à l’intérieur de l’écoterritoire de la coulée verte du ruisseau Bertrand.

Objectif 14 -– Améliorer la sécurité dans les parcs et lieux publics Outre son riche patrimoine naturel, l’arrondissement est doté d’un important réseau de parcs et d’espaces verts qui composent la trame verte d’Ahuntsic-Cartierville. À ces nombreux parcs s’ajoutent plusieurs espaces libres, principalement aux abords de la rivière, qui sont accessibles au public et qui offrent, à défaut d’aménagements adéquats, des vues sur la rivière. Bien que l’arrondissement soit bien desservi en parcs et en lieux publics, certaines interventions doivent être envisagées pour y assurer une meilleure sécurité. Actions 14.1 Identifier les endroits les plus problématiques en ce qui a trait à la sécurité et mettre en place des mesures touchant notamment : ■

l’éclairage;

la signalisation;

le mobilier urbain;

l’aménagement.



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1.4 La planification détaillée de portée locale

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Certaines portions du territoire de l’arrondissement présentent des problématiques urbanistiques complexes qui ne peuvent être traitées à fond avant l’intégration du présent chapitre d’arrondissement au Plan d’urbanisme de Montréal. Pour l’ensemble de ces secteurs, l’arrondissement entend mener à terme une planification détaillée dans es trois années suivant l’intégration du chapitre d’arrondissement au Plan, selon une approche intégrée adaptée à la spécificité de chaque cas. Le bilan annuel de la mise en œuvre du Plan fera état de l’avancement de ces travaux. L’arrondissement identifie trois secteurs de planification détaillée de portée locale : ■

1.4.1 Boulevard Henri-Bourassa Ouest

1.4.2 Boulevard Saint-Laurent

1.4.3 Tête du pont Viau

Parallèlement à l’exercice de planification détaillée des secteurs de portée locale, le Plan d’urbanisme de Montréal identifie 26 secteurs de planification détaillée de portée pan-montréalaise, lesquels présentent des enjeux qui touchent l’ensemble de la ville ou qui concernent directement plus d’un arrondissement. Parmi ceux-ci, notons les secteurs L’Acadie-Chabanel, Laurentien-Lachapelle et Boulevard Crémazie. Les paramètres encadrant la réflexion quant à ces secteurs sont présentés au chapitre 4 de la partie I du Plan d’urbanisme. Les démarches de planification détaillée de portée pan-montréalaise et locale miseront sur la participation des citoyens et sur celle de l’ensemble des intervenants concernés : l’arrondissement, les services municipaux, les ministères ainsi que les organismes privés, publics et associatifs.


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Selon les besoins, la planification détaillée mènera à : ■

l’adoption d’un programme particulier d’urbanisme (PPU);

l’adoption par le conseil d’arrondissement d’un plan de mise en valeur ou d’un plan d’action;

la modification de la réglementation d’urbanisme de l’arrondissement;

la mise en place de programmes appropriés;

la réalisation d’immobilisations par la Ville, seule ou en collaboration avec les gouvernements du Québec et du Canada;

la réalisation d’un projet en partenariat avec un ou plusieurs organismes privés, publics ou associatifs.

Afin de lancer et d’encadrer le processus de planification détaillée, les pages qui suivent présentent pour chacun des secteurs de planification détaillée de portée locale : ■

des orientations générales;

un court énoncé de la problématique;

des balises d’aménagement.


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Les secteurs de planification détaillée

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1.4.1

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Orientations générales

Boulevard Henri-Bourassa Ouest

Améliorer l’image du boulevard Henri-Bourassa Ouest

Optimiser le développement du secteur en misant sur la présence de la gare Bois-de Boulogne

Améliorer la convivialité et la sécurité du boulevard pour les piétons et les cyclistes

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Problématique Le boulevard Henri-Bourassa est l’une des principales voies de circulation est-ouest de Montréal. Dans Ahuntsic-Cartierville, il joue un rôle prédominant dans l’organisation du transport en accueillant une importante circulation de transit ainsi que de transport collectif. Ce boulevard est caractérisé par un fort achalandage et par la vitesse de la circulation, ce qui rend ses intersections peu sécuritaires, notamment pour les étudiants qui fréquentent le collège de Bois-de-Boulogne. Aux fins de l’analyse de la problématique, le secteur a été divisé en trois tronçons : Marcelin-Wilson

Ce tronçon est caractérisé par la présence de l’autoroute 15, du parc Marcelin-Wilson et de plusieurs ensembles résidentiels, dont la place de l’Acadie. Une allée véhiculaire parallèle au boulevard, entre l’avenue Marcelin-Wilson et la voie ferrée, permet de desservir les commerçants et les utilisateurs du train de banlieue. Cependant, cette allée génère des conflits sur le réseau routier en multipliant les points de friction. Le gabarit des bâtiments confère un certain équilibre entre le front bâti et le boulevard, mais la trame urbaine est discontinue et l’aménagement du domaine public manque d’harmonie. Gare de train de banlieue Bois-de-Boulogne

L’organisation urbaine de ce tronçon présente un certain désordre sur le plan de l’utilisation du sol et de l’aménagement. Une grande diversité d’usages y cohabitent, sans entretenir de liens. On y retrouve les fonctions commerciale, industrielle et résidentielle. Nonobstant le fait que la voie ferrée constitue un élément de rupture, la présence d’équipements importants, tels la gare et le cégep, confère aux terrains sous-utilisés un potentiel de transformation majeur (voir la section 2.2 de la partie I du Plan). Saint-André-Apôtre

Ce tronçon est caractérisé par la fonction résidentielle. Quelques commerces de desserte locale y sont dispersés, au rez-de-chaussée de certaines résidences ou encore à l’intérieur d’édifices commerciaux. Le boulevard compte quatre voies de circulation facilitant les déplacements de transit. Des voies sont réservées pour les autobus aux heures de pointe. Toutefois, la traverse piétonne et cycliste nord-sud est difficile.

Balises d’aménagement 1

2

Intensifier les activités en favorisant une densification et une transformation du secteur à des fins résidentielles, notamment sur les terrains compris entre les rues Hamon et Tanguay et ceux situés aux abords de la gare Bois-de-Boulogne. Unifier le traitement du domaine public en harmonisant l’aménagement et la signalisation et en plantant des alignements d’arbres.

3

Augmenter la densité d’occupation du sol des têtes d’îlot le long du boulevard Henri-Bourassa Ouest.

4

Améliorer la sécurité des piétons et des cyclistes aux intersections.


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1.4.2

Orientations générales

Boulevard Saint-Laurent

rue

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Rehausser la qualité de l’aménagement et du cadre bâti du boulevard Saint-Laurent

Aménager le domaine public de manière à valoriser les déplacements piétonniers, cyclistes et en transport collectif de même qu’à les rendre plus sécuritaires

Réduire les effets négatifs de la circulation lourde sur le boulevard en tenant compte des milieux de vie limitrophes

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Problématique Axe historique montréalais, le boulevard Saint-Laurent constitue un lieu important relativement aux activités d’emplois. Le cadre bâti y est déficient et manque d’harmonie, tant dans le choix des matériaux ornant les façades des bâtiments (verre, briques rouge et blanche, béton et acier galvanisé) que dans la qualité de l’architecture. À certains endroits, l’encadrement de la rue est déficient et de nombreux vides apparaissent dans la trame urbaine : terrains vacants ou sous-utilisés, stationnements extérieurs non aménagés, etc. Le rapport d’échelle entre certains bâtiments qui se côtoient est également disproportionné, principalement entre les rues Chabanel et de Louvain. La nature diversifiée des activités crée un achalandage considérable, tant du point de vue des automobiles que des camions. Cette situation, jumelée à un piètre aménagement du domaine public, offre un environnement peu convivial pour les piétons et les cyclistes sur ce tronçon du boulevard. Enfin, l’affichage est hétéroclite et présente peu d’harmonie. Les espaces de stationnement, souvent situés dans les cours avant ou latérales, sont rarement aménagés. Les aires de chargementdéchargement sont situées en façade des bâtiments, accessibles directement par la rue. En plus d’appauvrir le paysage urbain, cette situation pose une entrave majeure à la circulation lorsque les camions doivent manœuvrer dans la rue.

Balises d’aménagement 1

Renforcer l’encadrement bâti et la qualité de l’architecture en tenant compte des milieux de vie adjacents ainsi que des immeubles situés à proximité sur le boulevard Crémazie.

4

Construire sur les terrains sous-utilisés ou vacants, en favorisant l’intégration des bâtiments en ce qui concerne le gabarit, le volume et l’architecture.

2

Diminuer l’impact du camionnage sur la fluidité de la circulation en favorisant le déplacement des aires de chargement et de déchargement et la circulation de camionnage en cours arrière.

5

Aménager la piste cyclable proposée dans l’axe de la rue Legendre en ajoutant un alignement d’arbres.

6

Développer des outils d’encadrement des percées visuelles sur les rues De Beauharnois, Chabanel et de Louvain en direction du site de la STM.

3

Améliorer l’aménagement du domaine public par des mesures de verdissement, l’installation de mobilier urbain approprié, un affichage soigné ainsi que le réaménagement des accès véhiculaires.


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1.4.3

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Orientations générales ■

Marquer de manière distinctive l’entrée de ville qu’est le pont Viau en intégrant les composantes patrimoniales et paysagères du secteur, en particulier celles liées au parcours riverain

Diversifier et intensifier les activités du secteur en profitant de sa localisation stratégique pour y implanter notamment des services à la population ainsi que de l’habitation

Tête du pont Viau

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Problématique Le pont Viau est l’une des plus anciennes portes d’entrée à Montréal depuis le Nord. Sa localisation stratégique entre deux séries de rapides, à l’endroit d’un resserrement de la rivière, en a fait un lieu de passage d’importance historique. Dans les 50 dernières années, l’accroissement des besoins en circulation a sensiblement transformé la vocation des abords du lieu en donnant la préséance aux véhicules de transit. Cette situation s’est accentuée avec l’aménagement d’une voie réservée aux autobus qui se dirigent vers la station de métro Henri-Bourassa. Le pont Viau est également fréquenté par de nombreux piétons et cyclistes. La largeur excessive des accès véhiculaires cause d’importants conflits entre véhicules, piétons et cyclistes. Le prolongement du métro permet d’envisager la transformation de cette entrée de ville de manière à corriger une situation devenue chaotique et à garantir la sécurité des piétons et des cyclistes, notamment par l’aménagement du domaine public. D’autre part, le secteur peut être qualifié de nœud intermodal d’importance avec, notamment, le rabattement des autobus est-ouest et nord-sud. De ce fait, la rue Lajeunesse et le boulevard Henri-Bourassa Est sont des voies de circulation très achalandées qui présentent un potentiel appréciable pour l’implantation d’équipements collectifs. Le prolongement du métro vers Laval et l’élimination éventuelle du terminus d’autobus amèneront le secteur à subir des transformations majeures dans un avenir rapproché. Ces changements permettront de mettre en valeur l’entrée de ville et de tirer avantage de sa localisation stratégique, notamment à des fins résidentielles et de services.

Balises d’aménagement 1

Réaménager les lieux publics à l’entrée du pont en accordant une importance accrue à la valeur symbolique de cette entrée de ville.

5

Améliorer l’aménagement du domaine public, notamment sur le boulevard Henri-Bourassa Est et les rues perpendiculaires (mobilier urbain, plantation d’arbres, éclairage, etc.).

2

Étudier la possibilité de modifier la géométrie des voies d’accès au pont et la surface des chaussées afin de réduire la vitesse des véhicules et d’éliminer les mouvements dangereux.

6

Réaménager l’emprise de l’avenue Millen.

7

Aménager un parc s’inscrivant en fin de perspective à l’angle de l’avenue Millen et du boulevard Henri-Bourassa Est.

3

Aménager des parcours piétons et cyclables sécuritaires.

4

Aménager des traverses piétonnes sécuritaires, contrôlées par des feux comportant des phases réservées aux intersections stratégiques.



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1.5 Les paramètres réglementaires applicables à l’arrondissement

1.5.1 L’affectation du sol

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Les paramètres et les orientations du Plan d’urbanisme qui ont une portée réglementaire se traduisent dans la réglementation d’urbanisme de l’arrondissement. Le zonage est le principal instrument réglementaire de mise en œuvre du Plan d’urbanisme. Il détermine la vocation des différentes zones du territoire afin d'y contrôler l'usage des terrains et des bâtiments ainsi que l'implantation, la forme et l'apparence des constructions. .

Découlant des orientations du Plan, l’extrait de la carte de l’affectation du sol applicable à l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville exprime la vocation souhaitée dans les secteurs à construire ou à transformer et confirme celle des secteurs établis. Selon le concept retenu, les catégories d’affectation traduisent la nature générale des milieux, s’éloignant ainsi d’une forme d’affectation dont le caractère trop normatif conduirait à un découpage inutilement fin du territoire. Inclusives, ces catégories favorisent la mixité et regroupent une variété d’activités pouvant avoir cours au sein d’une même aire d’affectation, moyennant des règles de complémentarité ou de compatibilité que précise la réglementation d’urbanisme de l’arrondissement. Cette approche, plus argumentaire que réglementaire, permet une gestion souple du développement urbain et simplifie les procédures administratives. Dans cet esprit, le recours à la procédure de modification du Plan d’urbanisme s’applique aux changements ayant une portée significative sur le devenir de la ville. Le tableau de la page suivante présente et définit les neuf catégories d’affectation du sol. Les quatre premières sont de nature inclusive et correspondent à des milieux urbains distincts. Les cinq autres, essentiellement à caractère exclusif, touchent des aires réservées à des activités particulières.


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1.5.2 La densité de construction

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Les paramètres de densité de construction permettent d’encadrer la production architecturale et de déterminer l’échelle de la forme urbaine de même que l’intensité des activités sur les différentes portions du territoire. Pour les secteurs à construire ou à transformer, les paramètres énoncés traduisent les intentions du Plan quant au caractère souhaité pour le territoire alors que dans les secteurs établis, ces paramètres correspondent au caractère général du bâti existant dont le Plan vise la pérennité. L’extrait de la carte de la densité de construction applicable à l’arrondissement d’AhuntsicCartierville exprime la densité de construction selon une échelle de couleurs intégrant les différents paramètres de densité. Un descriptif énonce les paramètres s’appliquant à chaque secteur. Précisés par des annotations, le cas échéant, ces paramètres décrivent le caractère général actuel ou souhaité d’un secteur en fonction de l’un ou l’autre ou de l’ensemble des éléments suivants : ■

le nombre d’étages hors sol (excluant les mezzanines);

le mode d’implantation : isolée, jumelée, contiguë;

le taux d’implantation au sol des bâtiments;

le coefficient d’occupation du sol, notamment dans les secteurs à transformer ou à construire.


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1.5.3

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Le Plan souhaite assurer la protection et la mise en valeur des parcs et des espaces verts illustrés à l’extrait de la carte du même nom, applicables à l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville.

Les parcs et les espaces verts

1.5.4 Le patrimoine bâti

Conformément à l’objectif 15 du Plan d’urbanisme, l’ensemble des bâtiments identifiés à la liste des bâtiments d’intérêt patrimonial et architectural hors secteurs de valeur exceptionnelle ainsi que l’ensemble des bâtiments situés dans les secteurs de valeur exceptionnelle ou dans les grandes propriétés à caractère institutionnel doivent faire l’objet d’un contrôle serré quant aux travaux de construction, de rénovation et de démolition, par les outils réglementaires appropriés, notamment les règlements sur les plans d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA).


tableau Catégories d’affectation du sol

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Catégories d’affectation du sol Catégorie et description Secteur résidentiel

Aires à vocation principalement résidentielle comportant aussi des portions mixtes, notamment des rues de commerces et d’habitation.

Composantes Logements Commerces Équipements collectifs ou institutionnels

Notes La réglementation assure le découpage en zones distinctes des secteurs essentiellement résidentiels, des secteurs à caractère commercial et des ensembles occupés par des équipements collectifs ou institutionnels. Elle détermine les catégories d’usages selon la nature des milieux et le caractère de l’arrondissement. Elle assure, par les modes de gestion des usages, l’insertion harmonieuse des activités non résidentielles : les types d’usages autorisés de plein droit, les usages conditionnels, les limites de superficie, l’obligation de continuité commerciale, le contingentement de certains usages, etc. Dans le respect de la cohérence des milieux et en assurant une saine cohabitation des usages, la réglementation reconnaît ponctuellement certaines occupations à caractère industriel présentes lors de l’adoption du Plan d’urbanisme.

Secteur mixte

Aires diversifiées comportant une composition variée d’activités et de l’habitation. Plusieurs de ces secteurs recouvrent des aires présentant un potentiel d’intensification du nombre de logements ou du nombre d’emplois. Secteur d’emplois

Aires à vocation économique comportant principalement des activités à caractère industriel ou commercial. Les secteurs d’emplois correspondent à des aires où l’habitation est exclue. Secteur rural

Aires à caractère champêtre comportant de l’habitation et des activités agricoles.

Grand équipement institutionnel

Aires comportant des constructions et des terrains réservés à des activités institutionnelles qui jouent un important rôle de service dans la communauté montréalaise.

Logements Commerces Immeubles à bureaux Immeubles commerciaux Immeubles comportant de l’industrie légère Équipements collectifs ou institutionnels

La réglementation définit les zones et détermine les usages autorisés dans chacune selon la nature des milieux, notamment de manière à assurer l’interface entre les ensembles à dominance résidentielle et les zones d’activités plus intensives.

Immeubles industriels Immeubles à bureaux Immeubles commerciaux Équipements collectifs ou institutionnels

La réglementation assure la traduction des vocations prévues au Schéma des secteurs d’emplois (voir section 2.4 de la partie I du Plan d’urbanisme).

Logements Agriculture et activités industrielles complémentaires Équipements collectifs ou institutionnels Grands équipements institutionnels (enseignement, soins de santé, sport et culture) Équipements collectifs ou institutionnels Commerces et logements complémentaires

La réglementation définit les zones et détermine les types d’usages autorisés selon la nature des milieux, notamment de manière à limiter aux secteurs d’emplois à caractère industriel les types d’usages générateurs de nuisances majeures.


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Catégories d’affectation du sol Catégorie et description Couvent, monastère ou lieu de culte

Aires comportant des constructions et des terrains réservés à des établissements conventuels ou à des lieux de culte.

Grand espace vert ou parc riverain

Aires réservées aux espaces verts ou naturels d’envergure montréalaise ou situés en rive ainsi qu’aux grands cimetières.

Grande emprise de transport

Aires vouées aux activités de transport, soit les principales infrastructures de transport des personnes et des marchandises.

Infrastructure publique

Aires comportant des constructions et des terrains réservés à des fins de services publics.

Composantes

Notes

Immeubles voués aux activités des communautés religieuses comportant des lieux de résidence Lieux de culte Équipements collectifs ou institutionnels Commerces et logements complémentaires

Même s’ils ne sont pas identifiés par une aire d’affectation à la carte 3.1.1 de la partie I du Plan d’urbanisme ou à son extrait à la page suivante, sont visés par cette catégorie d’affectation les lieux de culte compris dans la liste de bâtiments d’intérêt patrimonial et architectural des pages 48 et 49 du présent chapitre.

Parcs métropolitains et grands parcs urbains Parcs-nature Lieux publics Réserves naturelles Berges et îles publiques Grands cimetières Golfs Équipement collectif Casino, commerces et installations complémentaires

Les berges, les îles et les sommets du mont Royal visés par cette catégorie d’affectation du sol sont des espaces de propriété publique, principalement des parcs locaux.

Le réseau routier relevant de la juridiction des gouvernements supérieurs Les infrastructures portuaires, ferroviaires et aéroportuaires Usages et infrastructures complémentaires

La réglementation assure le découpage en zones distinctes des aires vouées au triage ferroviaire et aux activités portuaires et aéroportuaires. Cette obligation ne s’applique pas au réseau routier et aux corridors ferroviaires.

Cette affectation reconnaît la présence d’enclaves résidentielles existant sur le territoire des parcs-nature au moment de l’adoption du Plan d’urbanisme. La réglementation n'autorise l'équipement collectif Casino, commerces et installations complémentaires que sur les lots 2 988 178, 2 988 179 et 2 988 180 du cadastre du Québec et prévoit cet usage sans limite de superficie de plancher.

Postes de transformation électrique, cours de voirie et de matériel, usines de traitement des eaux, usines d’épuration, etc.

Notes générales : Le présent chapitre inclut une carte qui identifie les parcs locaux dont la vocation est confirmée par le Plan d’urbanisme. La conversion d’un parc ou d’une de ses parties, à des fins autres que d’usage complémentaire ou d’équipement collectif d’envergure locale, requiert une modification du Plan d’urbanisme. Les parcs, les cimetières, les golfs, les postes de transformation électriques ainsi que les cours de voirie et de matériel sont autorisés dans toutes les catégories. La délimitation des aires d’affectation du sol doit être interprétée en fonction des emprises de rues et de ruelles ainsi que des limites cadastrales existant au moment de l’adoption du Plan d’urbanisme.


Voir tableau ci-contre pour la description des catégories d’affectation du sol.

Octobre 2006


Paramètres de densitÊ

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Arrondissement d’Ahuntsic–Cartierville Secteurs établis Secteur 01-01 :

Orientation Maintenir le caractère des secteurs La réglementation de zonage visera à maintenir le type de bâti existant, présentant les caractéristiques suivantes :

bâti de un ou deux étages hors-sol; taux d’implantation au sol faible ou moyen. Secteur 01-02 :

bâti de un à trois étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen ou élevé. Secteur 01-03 :

bâti de un à quatre étages hors-sol; implantation isolée ou contiguë; taux d’implantation au sol faible ou moyen. Secteur 01-04 :

bâti de six à douze étages hors-sol; implantation isolée ou jumelée; taux d’implantation au sol faible ou moyen. Secteur 01-05 :

bâti de un à quatre étages hors-sol; taux d’implantation au sol faible ou moyen. Secteur 01-06 :

bâti de deux à six étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen ou élevé; C.O.S. maximal : 3,0. Secteur 01-07 :

bâti de six étages hors-sol ou plus; implantation isolée; taux d’implantation au sol moyen ou élevé; C.O.S. maximal : 9,0. Secteur 01-08 :

bâti de un ou deux étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen ou élevé. Secteur 01-09 :

bâti de deux ou trois étages hors-sol; implantation jumelée ou contiguë; taux d’implantation au sol moyen ou élevé.

Secteur 01-10 :

bâti de deux à six étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen ou élevé; C.O.S. maximal : 4,0. Secteur 01-11 :

bâti de six à douze étages hors-sol; implantation isolée; taux d’implantation au sol moyen ou élevé; C.O.S. maximal : 6,0. Secteur 01-12 :

bâti de six à huit étages hors-sol; implantation isolée; taux d’implantation au sol faible ou moyen. Secteur 01-13 :

bâti de six à douze étages hors-sol; implantation isolée; taux d’implantation au sol faible ou moyen; C.O.S. maximal : 6,0. Secteur 01-14 :

bâti de trois ou quatre étages hors-sol; implantation isolée ou jumelée; taux d’implantation au sol moyen ou élevé. Secteur 01-15 :

bâti de trois à huit étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen ou élevé. Secteur 01-16 :

bâti de un ou deux étages hors-sol; taux d’implantation au sol faible ou moyen. Secteur 01-17 :

bâti de deux à six étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen ou élevé. Secteur 01-18 :

bâti de deux à quatre étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen ou élevé; C.O.S. minimal : 1,0.

À l’exception du secteur visé par le programme particulier d’urbanisme L’Acadie-Chabanel, la réglementation de zonage pourra reconnaître le bâti existant ainsi que les projets immobiliers dûment autorisés au moment de l’adoption du Plan d’urbanisme qui ne se conforment pas aux paramètres énoncés ci-dessus.


Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 1 – Arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville Partie II

page 40

Arrondissement d’Ahuntsic–Cartierville Secteurs à transformer ou à construire Orientation Renouveler le caractère des secteurs La réglementation de zonage permettra un nouveau type de bâti présentant les caractéristiques suivantes :

Secteur 01-T1 :

bâti de trois à six étages hors-sol; implantation jumelée ou contiguë; taux d’implantation au sol moyen ou élevé; C.O.S. minimal : 1,0; C.O.S. maximal : 3,0. Secteur 01-T2 :

bâti de quatre à huit étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen ou élevé; C.O.S. minimal : 2,0; C.O.S. maximal : 4,0. Secteur 01-T3 :

bâti de trois à huit étages hors-sol; implantation isolée; taux d’implantation au sol moyen ou élevé; C.O.S. minimal : 2,0; C.O.S. maximal : 6,0. Secteur 01-T4 :

bâti de un à trois étages hors-sol; taux d’implantation au sol faible ou moyen; C.O.S. minimal : 0,5; C.O.S. maximal : 4,0.

Secteur 01-T5 :

bâti de trois à six étages hors-sol; implantation jumelée ou contiguë; taux d’implantation au sol moyen ou élevé; C.O.S. minimal : 2,0; C.O.S. maximal : 4,0. Secteur 01-T6 :

bâti de un à trois étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen ou élevé; C.O.S. minimal : 0,5; C.O.S. maximal : 2,0. Secteur 01-T7 :

bâti de deux à huit étages hors-sol; taux d’implantation au sol faible ou moyen; C.O.S. minimal : 1,0; C.O.S. maximal : 4,0. Secteur 01-T8 :

bâti de trois à seize étages hors-sol; taux d’implantation au sol faible ou moyen; C.O.S. minimal : 1,0; C.O.S. maximal : 7,0.

À l’exception du secteur visé par le programme particulier d’urbanisme L’Acadie-Chabanel, la réglementation de zonage pourra reconnaître le bâti existant ainsi que les projets immobiliers dûment autorisés au moment de l’adoption du Plan d’urbanisme qui ne se conforment pas aux paramètres énoncés ci-dessus.


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01-03

La densité de construction

01-T2 01-05 01-06

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Arrondissement d'Ahuntsic-Cartierville

01-T4 Densité Forte

Faible Non applicable

Grand espace vert ou parc riverain 01-01

Numéro du secteur Secteur à transformer ou à construire

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Juin 2009

500

Limite d'arrondissement

1000 m

Plan d'urbanisme


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Les parcs et les espaces verts Arrondissement d'Ahuntsic-Cartierville Parc Golf Grand cimetière Limite d'arrondissement

0

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1000 m

Plan d'urbanisme Juin 2009



Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 1 – Arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville Partie II

page 47

Bâtiments d’intérêt patrimonial et architectural hors secteurs de valeur exceptionnelle

Arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville La liste suivante identifie les bâtiments d’intérêt patrimonial et architectural situés à l’extérieur des secteurs de valeur exceptionnelle et des grandes propriétés à caractère institutionnel de l’arrondissement (voir carte précédente). La liste identifie également l’ensemble des lieux de culte d’intérêt patrimonial de l’arrondissement. Tel qu’indiqué au tableau de la page 36, ces lieux de culte sont couverts par la catégorie d’affectation du sol « Couvent, monastère ou lieu de culte ». Conformément à l’objectif 15 de la partie I du Plan d’urbanisme, les bâtiments identifiés dans la liste suivante et l’ensemble de ceux situés dans les secteurs de valeur exceptionnelle ou dans les grandes propriétés à caractère institutionnel doivent faire l’objet d’un contrôle serré quant aux travaux de construction, de rénovation et de démolition, par les outils réglementaires appropriés, notamment les règlements sur les plans d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA).

Les lieux de culte 10120, avenue D’Auteuil (Église Saint-Jude)

11800, boulevard O'Brien (Val Royal Baptist)

11775, rue Filion (Transfiguration of Our Lord)

505, avenue Du Mont-Cassin (Église Saint-Benoît)

12275, chemin De Somerset (Church of the Good Shepherd)

45, rue Legendre Ouest (Slovak Catholic Church of Ascension)

10215, avenue Georges-Baril (Église Saint-Paul-de-la-Croix)

10211, rue Basile-Routhier (Église chrétienne pentecôte d'Ahuntsic/Ahuntsic United)

3401, rue Olivar-Asselin (Église Apostolique arménienne Sourp Hagop)

145, rue De Beauharnois (Église Saint-Simon-Apôtre)

655, rue Sauriol Est (Église Sainte-Rita)

510, rue De Louvain Est (Église Christ-Roi)

2230, rue Sauriol (Église Saints-Martyrs-Canadiens)

4545, rue De Salaberry (Église Sainte-Odile)

1195, rue Sauvé Est (Église Saint-Charles-Garnier)

12325, rue De Serres (Église Notre-Dame-des-Anges)

2875, rue Sauvé Est (Église Notre-Dame-de-Pompéi)

11455, rue Drouart (Église Saint-Gaétan)

1650, rue Viel (Église Saint-Joseph-de-Bordeaux)

11801, rue Élie-Blanchard (Archangels Michael and Gabriel Greek Orthodox)

10530, rue Waverly (Église Saint-André-Apôtre )

525, avenue De Louvain (École du Christ-Roi)

750, boulevard Gouin Est (École Sophie-Barat - annexe)

215, rue Prieur Ouest (École Saint-André-Apôtre)

500, avenue Du Mont-Cassin (École Saint-Benoît)

12347, rue De Serres (Collège André-Prévert)

1750, rue Sauriol Est (Collège Regina-Assumpta)

10495, avenue Georges-Baril (École Saint-Paul-de-la-Croix)

9930, rue Parthenais (École Saints-Martyrs-Canadiens)

10591, rue Séguin (École de la Visitation)

12137, avenue Du Bois-de-Boulogne (Poste d’incendie Bois-de-Boulogne)

4799, boulevard Gouin Ouest (Station de pompage Lavigne)

10-20, rue Chabanel Ouest (Caserne no 49)

555, boulevard Gouin Ouest (Hôpital Notre-Dame-de-la-Merci)

10905, rue Berri (Ex-clinique d’Ahuntsic)

10825, rue Lajeunesse (Poste d’incendie no 35)

7055, avenue Jean-Bourdon (Église Notre-Dame-du-Bel-Amour) 120, boulevard Gouin Est (Église orthodoxe d'Antioche de la Vierge Marie) 1000, boulevard Gouin Est (Église Saint-Maron/Sainte-MadeleineSophie-Barat) 1847, boulevard Gouin Est (Église La-Visitation-de-la-BienheureuseVierge-Marie) 2800, boulevard Henri-Bourassa Est (Église Saint-Antoine-Marie-Claret)

Les édifices scolaires

Les édifices publics


Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 1 – Arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville Partie II

page 48

Bâtiments d’intérêt patrimonial et architectural hors secteurs de valeur exceptionnelle

Arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville

Les habitations ■

12280, avenue Du Beau-Bois (Résidence associée à l’ancien Club de Polo de Saraguay)

12275, boulevard De L’Acadie (Maison Gagnon)

649, boulevard Gouin Est (Maison Boucher)

790, boulevard Gouin Ouest (Maison Pierre-Persillier dit Lachapelle)

Les édifices commerciaux ■

1100, rue Sauvé Est (Édifice Bell)

2381, boulevard Gouin Ouest 3245, boulevard Gouin Ouest

12445, rue De Serres


QUALITY ARCHITECTURE AND URBAN LANDSCAPES Enhancement of the waterside roadway

PUBLIC TRANSPORTATION Preferential measures for public transportation under study

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PUBLIC TRANSPORTATION Potential preferential measures for public transportation

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INSTITUTIONAL EMPLOYMENT AREAS Consolidation of activities

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May 2005

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ENVIRONMENTAL QUALITY Mitigation of noise nuisances

BUSINESS AND RETAIL AREA Diversification and intensification of activities

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PUBLIC TRANSPORTATION Proposed improvement of the Bois-de-Boulogne commuter train station

ROAD NETWORK Projected construction of an eastern service road along Jean-Pratt Street and projected redesign of the Métropolitaine Expressway

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QUALITY LIVING ENVIRONMENT Area designated for residential development

QUALITY LIVING ENVIRONMENT Support for retail vitality

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ROAD NETWORK Projected redesign of the interchange

INSTITUTIONAL EMPLOYMENT AREA Consolidation of activities

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QUALITY ARCHITECTURE AND URBAN LANDSCAPES Enhancement of the City gateways Improvement of the urban landscapes of Laurentien and Henri-Bourassa Boulevards, Highway 15, the Métropolitaine Expressway, Lajeunesse Street and Papineau Avenue

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INSTITUTIONAL EMPLOYMENT AREAS Consolidation of activities QUALITY LIVING ENVIRONMENT Area designated for residential redevelopment

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MIXED-USE AREA Redevelopment and intensification of activities le ou

MIXED-USE AREA Area designated for redevelopment

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INSTITUTIONAL EMPLOYMENT AREA Consolidation of activities

BUILT HERITAGE Protection and enhancement QUALITY LIVING ENVIRONMENT Revitalization area

NATURAL HERITAGE Preservation and enhancement of the Bois-de-Saraguay and Bois-de-Liesse nature parks

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NATURAL HERITAGE Enhancement of shorelines

BUILT AND NATURAL HERITAGE Conservation and enhancement of the Île-de-la-Visitation nature park

QUALITY LIVING ENVIRONMENT Support for retail vitality PUBLIC TRANSPORTATION Commuter train line under study

BIKEWAY NETWORK Potential bikeway PUBLIC TRANSPORTATION Potential light rail transit system Proposed construction of a new commuter train station DIVERSIFIED EMPLOYMENT AREA Intensification of activities

Overview of City-Wide Orientations Borough of Ahuntsic-Cartierville

Master Plan


Land use designations Designation and description Residential area

Essentially residential areas including mixed activities, especially mixed retail/residential streets

Components Housing Retail Public or institutional facilities

Notes The by-laws will divide the predominantly residential areas, retail zones and public or institutional facility areas into separate zones. By-laws will determine land use according to the nature of environments and boroughs. By means of land use management mechanisms (as-of-right uses, conditional uses, floor area limits, retail continuity obligations, restriction of certain uses, etc.), they will ensure a smooth interface between residential and non-residential activities. To safeguard both the coherence of living environments and a healthy mix of uses, by-laws may recognize certain industrial uses present at the moment of the Master Plan’s adoption.

Mixed-use area

Diversified areas comprising a variety of activities and housing. A number of these areas encompass sub-areas that are designated for increased housing and employment density.

Employment area

Economic activity areas comprising essentially industrial and/or retail activities. Housing is excluded in these areas.

Rural area

Areas of a rural nature, comprising housing and agricultural activity.

Major institutional facility

Areas comprising facilities and land reserved for institutional activities that play an important service role in the MontrĂŠal community.

Housing Retail Office buildings Commercial buildings Buildings housing light industry Public or institutional facilities

The by-laws will define the zones and determine authorized uses in accordance with the nature of the environments in order to ensure a smooth interface between essentially residential areas and more intensive activity areas.

Industrial buildings Office buildings Commercial buildings Public or institutional facilities

The by-laws will ensure that the uses presented in the Employment Areas Map (see Section 2.4) are reflected.

Housing Agriculture and complementary industrial activities Public or institutional facilities

Major institutional facilities (education, health care, sports, culture) Public or institutional facilities Complementary retail and housing

The by-laws will define the zones and determine authorized uses in accordance with the nature of the environments, particularly to limit major nuisance-generating uses to industrial employment areas.


MontrĂŠal Master Plan Part II

Land use designations Designation and description Convent, monastery, or place of worship

Areas comprising structures and sites reserved for convents, monasteries, or other religious establishments.

Major green space or waterside park

Areas reserved for green or natural spaces of City-wide importance or located on a riverbank, as well as major cemeteries.

Major transportation corridor

Areas reserved for transportation, specifically the main passenger and freight transportation infrastructure.

Public utilities

Areas comprising structures and sites reserved for public utilities.

Components

Notes

Buildings devoted to religious orders, including residences Places of worship Public or institutional facilities Complementary retail and housing

Even if they are not identified on Map 3.1.1, areas subject to this land use category are included on the lists of heritage buildings in Part II.

Major and metropolitan parks Nature parks Public areas Nature reserves Public riverbanks and islands Major cemeteries Golf courses Casino, business and complementary services public facilities

The riverbanks and islands in question, along with the summits of Mount Royal, are publicly owned spaces, primarily local parks.

The parts of the road network under the jurisdiction of the federal and QuĂŠbec governments Port, rail and airport infrastructure Complementary uses and infrastructure

The by-laws will divide the railyards as well as the port and airport areas into separate zones. This obligation does not apply to the road network and the rail corridors.

This designation recognizes the presence of residential enclaves in some nature parks at the time the Master Plan is adopted. The by-laws do not allow Casino, business and complementary services public facilities except on lots 2 988 178, 2 988 179 and 2 988 180 of the QuĂŠbec Land Register, where this land use is permitted without restriction to floor area.

Electrical substations, water or wastewater treatment plants, public works yards, etc.

General notes: Part II of the Plan includes one map for each borough, which identifies local parks whose designation is confirmed by the Master Plan. The conversion of any park or any part thereof for purposes other than a complementary use or local public facility requires an amendment to the Master Plan. Parks, cemeteries, golf courses, transformer stations and public works yards are authorized in all designations. On the accompanying maps, the limits of land use designation areas should be interpreted as corresponding with street, lane and cadastral boundaries.


Borough of Ahuntsic-Cartierville

October 2006


01 Borough of Ahuntsic-Cartierville Established areas Orientation Maintain area character Zoning by-laws will aim to maintain the existing built form, which presents the following characteristics:

Sector 01-01:

Building height of one or two stories above ground; Low or medium site coverage. Sector 01-02:

Building height of one to three stories above ground; Medium or high site coverage. Sector 01-03:

Building height of one to four stories above ground; Detached or row; Low or medium site coverage. Sector 01-04:

Building height of six to twelve stories above ground; Detached or semi-detached; Low or medium site coverage. Sector 01-05:

Building height of one to four stories above ground; Low or medium site coverage. Sector 01-06:

Building height of two to six stories above ground; Medium or high site coverage; Maximum F.A.R.: 3.0. Sector 01-07:

Building height of six stories above ground or higher; Detached; Medium or high site coverage; Maximum F.A.R.: 9.0. Sector 01-08:

Building height of one or two stories above ground; Medium or high site coverage. Sector 01-09:

Building height of two or three stories above ground; Semi-detached or row; Medium or high site coverage.

Sector 01-10:

Building height of two to six stories above ground; Medium or high site coverage; Maximum F.A.R.: 4.0. Sector 01-11:

Building height of six to twelve stories above ground; Detached; Medium or high site coverage; Maximum F.A.R.: 6.0. Sector 01-12:

Building height of six to eight stories above ground; Detached; Low or medium site coverage. Sector 01-13:

Building height of six to twelve stories above ground; Detached; Low or medium site coverage; Maximum F.A.R.: 6.0. Sector 01-14:

Building height of three or four stories above ground; Detached or semi-detached; Medium or high site coverage. Sector 01-15:

Building height of three to eight stories above ground; Medium or high site coverage. Sector 01-16:

Building height of one or two stories above ground; Low or medium site coverage. Sector 01-17:

Building height of two to six stories above ground; Medium or high site coverage. Sector 01-18:

Building height of two to four stories above ground; Medium or high site coverage. Minimum F.A.R. : 1.0.

Except for the area mentioned by the Special Planning Program L’Acadie-Chabanel, zoning by-laws may recognize existing buildings as well as real estate projects duly authorized at the time of the adoption of the Plan that do not conform to the above parameters.


01 Borough of Ahuntsic-Cartierville Areas to be built or transformed Orientation Renew area character Zoning by-laws will permit a new built form, which presents the following characteristics:

Sector 01-T1:

Building height of three to six stories above ground; Semi-detached or row; Medium or high site coverage; Minimum F.A.R.: 1.0; Maximum F.A.R.: 3.0. Sector 01-T2:

Building height of four to eight stories above ground; Medium or high site coverage; Minimum F.A.R.: 2.0; Maximum F.A.R.: 4.0. Sector 01-T3:

Building height of three to eight stories above ground; Detached; Medium or high site coverage; Minimum F.A.R.: 2.0; Maximum F.A.R.: 6.0. Sector 01-T4:

Building height of one to three stories above ground; Low or medium site coverage; Minimum F.A.R.: 0.5; Maximum F.A.R.: 4.0.

Sector 01-T5:

Building height of three to six stories above ground; Semi-detached or row; Medium or high site coverage; Minimum F.A.R.: 2.0; Maximum F.A.R.: 4.0. Sector 01-T6:

Building height of one to three stories above ground; Medium or high site coverage; Minimum F.A.R.: 0.5; Maximum F.A.R.: 2.0. Sector 01-T7:

Building height of two to eight stories above ground; Low or medium site coverage; Minimum F.A.R.: 1.0; Maximum F.A.R.: 4.0. Sector 01-T8:

Building height of three to sixteen stories above ground; Low or medium site coverage; Minimum F.A.R.: 1.0; Maximum F.A.R.: 7.0.

Except for the area mentioned by the Special Planning Program L’Acadie-Chabanel, zoning by-laws may recognize existing buildings as well as real estate projects duly authorized at the time of the adoption of the Plan that do not conform to the above parameters.


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Building Density

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Borough of Ahuntsic-Cartierville

01-T4 Density High

Low Not Applicable

Major Green Space or Riverside Park 01-01

Area Number Area to be Built or Transformed

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June 2009

Borough Limit

1000 m

Master Plan


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Parks and Green Spaces Borough of Ahuntsic-Cartierville Park Golf Course Major Cemetery Borough Limit

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1000 m

Master Plan June 2009



Montréal Master Plan May 2005

Part II

Borough documents

Buildings of heritage and architectural interest located outside areas of exceptional value

01 Borough of Ahuntsic-Cartierville The following list identifies buildings of heritage and architectural interest located outside areas of exceptional value or large sites of institutional character in the Borough (see preceding map). The list also identifies places of worship of heritage value in the Borough. As mentioned in Table 3.1.1, these places of worship are covered under the land use designation “Convent, Monastery or Place of Worship.” In keeping with Objective 15, the buildings identified in the following list as well as those located within areas of exceptional value or large sites of institutional character must be subject to strict controls pertaining to construction, renovation or demolition work, by employing appropriate regulatory measures such as by-laws on Site Planning and Architectural Integration Programs (SPAIP).

Places of worship 10120, avenue D’Auteuil (Église Saint-Jude)

11800, boulevard O'Brien (Val Royal Baptist)

11775, rue Filion (Transfiguration of Our Lord)

505, avenue Du Mont-Cassin (Église Saint-Benoît)

12275, chemin De Somerset (Church of the Good Shepherd)

45, rue Legendre Ouest (Slovak Catholic Church of Ascension)

10215, avenue Georges-Baril (Église Saint-Paul-de-la-Croix)

10211, rue Basile-Routhier (Église chrétienne pentecôte d'Ahuntsic/Ahuntsic United)

3401, rue Olivar-Asselin (Église Apostolique arménienne Sourp Hagop)

145, rue De Beauharnois (Église Saint-Simon-Apôtre)

655, rue Sauriol Est (Église Sainte-Rita)

510, rue De Louvain Est (Église Christ-Roi)

2230, rue Sauriol (Église Saints-Martyrs-Canadiens)

4545, rue De Salaberry (Église Sainte-Odile)

1195, rue Sauvé Est (Église Saint-Charles-Garnier)

12325, rue De Serres (Église Notre-Dame-des-Anges)

2875, rue Sauvé Est (Église Notre-Dame-de-Pompéi)

11455, rue Drouart (Église Saint-Gaétan)

1650, rue Viel (Église Saint-Joseph-de-Bordeaux)

11801, rue Élie-Blanchard (Archangels Michael and Gabriel Greek Orthodox)

10530, rue Waverly (Église Saint-André-Apôtre )

525, avenue De Louvain (École du Christ-Roi)

750, boulevard Gouin Est (École Sophie-Barat - annexe)

215, rue Prieur Ouest (École Saint-André-Apôtre)

500, avenue Du Mont-Cassin (École Saint-Benoît)

12347, rue De Serres (Collège André-Prévert)

1750, rue Sauriol Est (Collège Regina-Assumpta)

10495, avenue Georges-Baril (École Saint-Paul-de-la-Croix)

9930, rue Parthenais (École Saints-Martyrs-Canadiens)

10591, rue Séguin (École de la Visitation)

12137, avenue Du Bois-de-Boulogne (Poste d’incendie Bois-de-Boulogne)

4799, boulevard Gouin Ouest (Station de pompage Lavigne)

10-20, rue Chabanel Ouest (Caserne no 49)

555, boulevard Gouin Ouest (Hôpital Notre-Dame-de-la-Merci)

10905, rue Berri (Ex-clinique d’Ahuntsic)

10825, rue Lajeunesse (Poste d’incendie no 35)

7055, avenue Jean-Bourdon (Église Notre-Dame-du-Bel-Amour) 120, boulevard Gouin Est (Église orthodoxe d'Antioche de la Vierge Marie) 1000, boulevard Gouin Est (Église Saint-Maron/Sainte-MadeleineSophie-Barat) 1847, boulevard Gouin Est (Église La-Visitation-de-la-BienheureuseVierge-Marie) 2800, boulevard Henri-Bourassa Est (Église Saint-Antoine-Marie-Claret)

School buildings

01-07

Public buildings


Montréal Master Plan May 2005

Part II

Borough documents

Buildings of heritage and architectural interest located outside areas of exceptional value

01 Borough of Ahuntsic-Cartierville

Residential buildings ■

12280, avenue Du Beau-Bois (Résidence associée à l’ancien Club de Polo de Saraguay)

12275, boulevard De L’Acadie (Maison Gagnon)

649, boulevard Gouin Est (Maison Boucher)

790, boulevard Gouin Ouest (Maison Pierre-Persillier dit Lachapelle)

Commercial buildings ■

1100, rue Sauvé Est (Édifice Bell)

2381, boulevard Gouin Ouest

3245, boulevard Gouin Ouest

12445, rue De Serres


Plan d’urbanisme de Montréal PA R T I E I I : C H A P I T R E 3

Arrondissement de Beaconsfield-Baie d’Urfé

DÉCEMBRE 2005


Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 3 – Arrondissement de BeaconsfieldPartie II Baie d’Urfé

Table des matières

3.1

Introduction

1

3.2

Le rappel du parti d’aménagement et des orientations pan-montréalaises

3

3.3

Les enjeux, les objectifs et les actions à l’échelle locale

7

3.3.1

La préservation et l'amélioration de la qualité des milieux de vie 8 Objectif 1 Maintenir la qualité de vie dans les secteurs résidentiels 9 Objectif 2 Maintenir l’accès aux parcs et aux équipements communautaires et améliorer l’accès au lac Saint-Louis tout en mettant en valeur le parcours riverain 10 Objectif 3 Maintenir une desserte équilibrée en commerces et services de voisinage 10 Objectif 4 Soutenir le sentiment d’appartenance à la communauté et rehausser la qualité de l’aménagement du domaine public 11

3.3.2

La consolidation du secteur d’entreprises de Baie d’Urfé Objectif 5 Améliorer la qualité de l’architecture ainsi que les aménagements extérieurs tout en maintenant la densité d’emplois Objectif 6 Protéger et mettre en valeur les milieux naturels dont la rivière à l’Orme et les bois L’amélioration de la desserte en transport Objectif 7 Mettre en place de nouveaux liens routiers desservant le secteur d’entreprises Objectif 8 Améliorer les déplacements en transport collectif, à pied et à vélo

3.3.3

3.4

3.5

12 12 13 13 13 13

La planification détaillée de portée locale

17

3.4.1

20

Secteur Angell

Les paramètres réglementaires applicables à l’arrondissement

23


Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 3 – Arrondissement de BeaconsfieldPartie II Baie d’Urfé

3.1 Introduction

page 1

Le chapitre de l’arrondissement de Beaconsfield-Baie d’Urfé constitue une composante du Plan d’urbanisme de Montréal permettant de planifier le développement de l’arrondissement. En fonction des orientations adoptées pour l’ensemble du territoire de la ville, il présente les paramètres qui guideront sa propre réglementation d’urbanisme. Le présent document fait le bilan des réflexions sur les enjeux d’aménagement et de développement de l’arrondissement. Il est le fruit d’analyses et d’échanges auxquels ont participé les élus, les citoyens ainsi que d’autres intervenants du milieu lors des séances de concertation préparatoires tenues à l’automne 2003. Sur la base de cette démarche, le chapitre traduit les enjeux et les objectifs propres à l’arrondissement en tenant compte de sa situation urbaine et de sa réalité sociale. La section 3.2 rappelle le parti d’aménagement du Plan d’urbanisme ainsi que les orientations pan-montréalaises relatives à l’arrondissement. La section 3.3 identifie les enjeux et les objectifs locaux que fixent conjointement l’arrondissement et la Ville quant à l’aménagement et au développement du territoire de Beaconsfield-Baie d’Urfé, ainsi que les actions définies pour assurer leur mise en œuvre. La section 3.4 du chapitre traite de la planification détaillée de portée locale du secteur du bois Angell et établit les orientations générales, la problématique et les balises d’aménagement qui assureront sa mise en valeur. Enfin, la section 3.5 contient les paramètres réglementaires qui encadreront le développement de Beaconsfield-Baie d’Urfé.



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3.2 Le rappel du parti d’aménagement et des orientations pan-montréalaises

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Le parti d’aménagement du Plan d’urbanisme souscrit aux principes du développement durable quant à l’aménagement du territoire. Ceux-ci mènent à des actions qui tiennent compte à la fois des dimensions environnementales, économiques et d’équité sociale. Le Plan vise également un accroissement marqué de la qualité de l’aménagement urbain et de l’architecture (voir partie I, chapitre 1 du Plan d’urbanisme). Le Plan traduit la volonté de la Ville d’opter pour une approche urbanistique sensible aux exigences d’un environnement sain, particulièrement en préservant les milieux naturels et en améliorant le cadre de vie dans les secteurs résidentiels. Dans l’esprit du Protocole de Kyoto, le Plan comprend des mesures visant à diminuer la dépendance à l’égard de l’automobile. Il privilégie une plus grande utilisation du transport collectif et des modes de transport actifs tels que la marche et le vélo. Pour ce faire, le Plan prévoit, entre autres, une plus grande intensification et diversification des activités à distance de marche des gares. Le parti d’aménagement du Plan d’urbanisme se décline en sept orientations, dont six touchent particulièrement l’arrondissement (voir la carte suivante). Ces orientations se matérialiseront notamment par : ■

le réaménagement des échangeurs du boulevard Morgan au croisement des autoroutes 20 et 40 desservant le secteur d’entreprises de Baie d'Urfé;

la mise en place de mesures de mitigation atténuant le bruit et la poussière qui émanent de l'autoroute 20 et des voies ferrées;

la reconnaissance des secteurs significatifs sur le plan patrimonial et des milieux naturels;

la mise en place de mesures préférentielles au transport collectif desservant les gares Beaconsfield et Baie-d’Urfé.



SECTEUR D’ENTREPRISES Consolidation et intensification des activités en intégrant les éléments du milieu naturel

RÉSEAU ROUTIER Prolongement projeté du boulevard Morgan jusqu’au boulevard De Pierrefonds dont le tracé reste à préciser

PATRIMOINE NATUREL Mise en valeur du bois Angell intégré à l’écoterritoire

autoroute 40 rd va

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QUALITÉ DES MILIEUX DE VIE Secteur propice à un développement résidentiel intégrant les éléments du milieu naturel

RÉSEAU CYCLABLE Voies cyclables potentielles

TRANSPORT COLLECTIF Mesures préférentielles au transport collectif potentielles desservant la gare Beaconsfield

Sain 20

QUALITÉ DES MILIEUX DE VIE Soutien de la vitalité commerciale PAYSAGE URBAIN ET QUALITÉ DE L’ARCHITECTURE Amélioration de la qualité du paysage urbain des autoroutes 20 et 40

boulevard Beacon sfield

PATRIMOINE NATUREL Mise en valeur des ruisseaux Saint-James et Meadowbrook

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QUALITÉ DES MILIEUX DE VIE Soutien de la vitalité commerciale du village de Beaurepaire

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TRANSPORT COLLECTIF Réaménagement de la gare Baie-d’Urfé RÉSEAU ROUTIER Réaménagement projeté des voies de service de l’autoroute 40 et des échangeurs du boulevard Morgan

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QUALITÉ DES MILIEUX DE VIE Soutien de la vitalité commerciale

QUALITÉ DE L’ENVIRONNEMENT Atténuation des nuisances liées au bruit

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PATRIMOINE NATUREL Mise en valeur de la rivière à l’Orme

PATRIMOINE BÂTI Protection et mise en valeur

PATRIMOINE NATUREL Mise en valeur des berges

PAYSAGE URBAIN ET QUALITÉ DE L’ARCHITECTURE Mise en valeur du parcours riverain et des percées visuelles

La synthèse des orientations pan-montréalaises Arrondissement de Beaconsfield-Baie d'Urfé

 0

250

500

m

Décembre 2005

Plan d'urbanisme


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3.3 Les enjeux, les objectifs et les actions à l’échelle locale

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Vue d'ensemble du territoire

Lors de la création de la nouvelle Ville de Montréal, en 2001, les municipalités de Beaconsfield et de Baie d'Urfé ont été regroupées pour former un arrondissement de 16,6 km2 où vit une population d'un peu plus de 23 000 habitants. L'arrondissement, situé dans l'ouest de l'île de Montréal, longe sur environ 8,5 kilomètres le lac Saint-Louis, entre Pointe-Claire et le campus du Collège MacDonald. Il est borné au nord, dans sa moitié ouest, par l'autoroute 40 et l'arrondissement de L’Île-Bizard–Sainte-Geneviève–Sainte-Anne-deBellevue, et dans sa moitié est par un secteur résidentiel de l'arrondissement de Kirkland. Les corridors de l'autoroute 20 et des voies ferrées du Canadien Pacifique et du Canadien National traversent d’est en ouest l'arrondissement. Actuellement, les deux seuls axes routiers qui croisent ces corridors de transport sont le boulevard Saint-Charles, situé à 1 kilomètre de la limite est de l'arrondissement, et l'avenue Woodland, située au centre du territoire. Seule une partie de Baie d’Urfé, entre l'autoroute 20 et l'autoroute 40, possède un vaste secteur d’emplois composé d’entreprises, alors que toute la partie située entre l'autoroute 20 et le lac Saint-Louis a une vocation résidentielle, avec ses parcs, ses équipements communautaires et ses commerces de portée locale. Dans Beaconsfield, le milieu de vie établi au sud de l’autoroute 20 est entièrement urbanisé et se compose exclusivement de résidences unifamiliales. Quant au milieu de vie, situé au nord de l’autoroute 20, il comprend une zone encore boisée et en friche, le secteur du bois Angell, d’une superficie d’environ 1,3 km2. Le territoire se caractérise par : ■

une occupation majoritairement résidentielle;

un secteur d’entreprises encore en développement, borné à l’est par le bois Angell, à l’ouest par le Collège MacDonald, au nord par l’autoroute 40 et au sud par l’autoroute 20;

un milieu naturel de qualité, notamment le bois Angell, qui doit faire l'objet d'une planification détaillée.

Découlant de ces constats, les principaux enjeux d’aménagement de l’arrondissement de Beaconsfield-Baie d’Urfé sont : 1. La préservation et l'amélioration de la qualité des milieux de vie. 2. La consolidation du secteur d’entreprises de Baie d’Urfé. 3. L’amélioration de la desserte en transport. Par ailleurs, la protection et la mise en valeur du bois Angell demeurent un enjeu majeur et le secteur fait l’objet d’une planification détaillée pan-montréalaise et locale (voir section 3.4). De plus, l’arrondissement favorise le maintien du bois Angell notamment en envisageant sa conservation à des fins de parc.


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3.3.1 La préservation et l'amélioration de la qualité des milieux de vie

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L'arrondissement compte près de 7 725 ménages de 3,0 personnes en moyenne, ce qui est élevé par rapport à l'ensemble de la Ville de Montréal. La majorité des ménages sont propriétaires de leur logement et leur revenu moyen est supérieur à celui de la région métropolitaine de recensement (RMR). Entre 1981 et 2001, en observant l'évolution de la population, du nombre de ménages et de l’âge, on constate : ■

une stabilisation de la population totale;

un vieillissement de la population, phénomène plus marqué dans Baie d'Urfé;

une baisse du nombre d'enfants de moins de 15 ans. Le secteur nord-ouest de Beaconsfield possède la plus forte proportion d'enfants et la plus faible proportion de personnes âgées de 65 ans ou plus.

Les milieux de vie de Beaconsfield-Baie d’Urfé représentent près de 86 % de la superficie totale du territoire de l'arrondissement. Dans Beaconsfield, le développement s'est fait autour de parcs de quartier, constituant ainsi des secteurs ayant chacun une personnalité propre et auxquels s'identifient les résidents. Deux secteurs montrent une typologie résidentielle de plus grande densité, étant composés de maisons de ville et d’immeubles d’appartements : celui au nord de l'autoroute 20 dans Beaconsfield, et celui au sud de l’autoroute dans Baie d'Urfé. Sauf pour quelques propriétés plus grandes en bordure du lac Saint-Louis, le lotissement est homogène. Les principaux commerces sont regroupés dans cinq centres de quartier : deux à l’angle de l'autoroute 20 et du boulevard Saint-Charles, un au croisement de l'autoroute 20 et du chemin Morgan, un dans le village de Beaurepaire et un autre sur l’avenue Elm, à l'angle de Fairway Drive. Les parcs et les écoles sont bien répartis dans les milieux de vie et deux centres civiques sont établis. Le milieu bâti de Beaconsfield-Baie d’Urfé a atteint sa maturité et ne devrait pas connaître de transformation majeure. La problématique résidentielle découle de la gestion du stock résidentiel existant. Comme les terrains à développer sont devenus rares, particulièrement dans un milieu recherché comme celui de Beaconsfield-Baie d’Urfé, les quelques espaces vacants ou occupés par des résidences plus petites ou en moins bon état sont fortement en demande. Des mesures devront par conséquent être mises en place afin de contrôler les projets de modification, d'agrandissement ou de remplacement de résidences existantes ou d'insertion sur des lots vacants. Par ailleurs, le secteur résidentiel de Baie d'Urfé s'est développé sans réseau d'égout sanitaire, donc avec des systèmes privés d'épuration des eaux usées sur des terrains de plus de 1 500 m2 de superficie. La densité y est deux fois plus faible qu'à Beaconsfield : 360 logements au kilomètre carré contre 700. Étant donné la grande superficie de ses terrains résidentiels, Baie d'Urfé est un secteur propice à la démolition des résidences


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plus petites ou en moins bon état entraînant leur remplacement par de plus grandes de type « manoir ». L’arrondissement a récemment adopté un règlement sur les plans d’implantation et d’intégration architecturale pour le secteur de Baie d’Urfé qui contient des dispositions qui limitent le volume des maisons. La qualité des milieux de vie se manifeste par: ■

la faible densité des quartiers résidentiels;

l'harmonie dans l'architecture et l'implantation des résidences ainsi que dans l'aménagement des terrains;

la reconnaissance et le respect des bâtiments et des ensembles qui présentent une valeur patrimoniale;

l'absence d'usages incompatibles avec les secteurs résidentiels;

un contrôle du bruit et de la poussière émanant de l'autoroute;

la sécurité et la quiétude des résidents.

Objectif 1 – Maintenir la qualité de vie dans les secteurs résidentiels Actions 1.1 Reconduire les politiques limitant la subdivision des terrains. 1.2 Développer des politiques de gestion du cadre bâti afin de contrôler la qualité de l'architecture et particulièrement la volumétrie, l'insertion ou le remplacement des résidences. Ces politiques, qui pourront varier selon le degré d'homogénéité des différents secteurs résidentiels et selon la superficie des terrains, s'appliqueront aussi à l'agrandissement et aux modifications des résidences existantes. 1.3 Adopter des règles de préservation et de mise en valeur des secteurs et des bâtiments d’intérêt patrimonial, notamment quant aux travaux de construction, de rénovation et de démolition de même qu’à la volumétrie des bâtiments, à l’aménagement des terrains et aux caractéristiques architecturales. 1.4 Créer de nouveaux sites du patrimoine, entre autres pour l’ancien hôtel de ville de Baie d’Urfé et l’ensemble de Fritz Farm, le Centennial Hall, le secteur The Grove, le village de Beaurepaire, la Pointe Caron et la Pointe Thompson en vertu de la Loi sur les biens culturels du Québec et citer certaines maisons comme monuments historiques. 1.5 Maintenir les règles de zonage interdisant tout usage incompatible avec la fonction résidentielle dans les secteurs déjà bâtis et, pour les secteurs à développer, établir des règles d'harmonisation entre les différents types de constructions résidentielles. 1.6 Poursuivre l’aménagement d'une zone tampon le long de l'autoroute 20, notamment sur les espaces réservés à cette fin, et évaluer l'efficacité du talus déjà aménagé dans le secteur de Baie d’Urfé, dont la hauteur varie selon la largeur de la bande de terrain disponible. 1.7 Prévoir des mesures d’apaisement et des règles de circulation réduisant le trafic sur les rues à caractère résidentiel, particulièrement sur le chemin Morgan entre l’autoroute 20 et le chemin Lakeshore dans le cadre de son prolongement au nord de l’autoroute.


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Objectif 2 – Maintenir l’accès aux parcs et aux équipements communautaires et améliorer l’accès au lac Saint-Louis tout en mettant en valeur le parcours riverain Le réseau des parcs et des équipements communautaires est complet et offre aux résidents des services bien adaptés. L’arrondissement souhaite le maintenir à son niveau de qualité actuel. Beaconsfield-Baie d’Urfé est aussi connu pour ses activités nautiques, avec ses quatre marinas qui contribuent à la qualité de la vie. L’arrondissement reconnaît l’importance du parcours riverain longeant le chemin Lakeshore et ses nombreuses composantes, telles que les percées visuelles, les panoramas et les espaces verts en rive ainsi que les éléments patrimoniaux. Dans le cadre du Plan d’urbanisme, l’arrondissement se donne pour objectif l'accès à des parcs et à des équipements communautaires bien adaptés aux besoins de la population et l’amélioration des conditions d’accès au lac Saint-Louis pour le plus grand nombre possible de ses résidents. Actions 2.1 Signaler adéquatement les accès publics à l’eau. 2.2 Favoriser l’utilisation de ces points d’accès aux rives pour toute activité récréative non motorisée liée au plan d’eau susceptible d’améliorer la qualité de vie des résidents. 2.3 Maintenir les percées visuelles sur l’eau et les perspectives d’intérêt. 2.4 Maintenir l’image générale du parcours riverain par un aménagement de qualité des domaines public et privé.


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Objectif 3 – Maintenir une desserte équilibrée en commerces et services de voisinage Cinq secteurs commerciaux desservent l’arrondissement : ■

le centre commercial de Baie d’Urfé, récemment rénové, qui se trouve à proximité de la gare de Baie-d’Urfé;

le centre commercial de Beaconsfield, près de l’échangeur du boulevard Saint-Charles et de l’autoroute 20, qui présente des caractéristiques similaires à celui de Baie d’Urfé;

le noyau commercial localisé au nord de l’autoroute 20, près de la gare de Beaconsfield et composé d'un complexe à bureaux, d'un club de tennis et d'un bureau de poste;

le village de Beaurepaire, sur le boulevard Beaconsfield, qui regroupe quelques commerces spécialisés et des services de voisinage. Il est lui aussi bien situé, au cœur d’un secteur résidentiel, et il présente un cachet villageois qui a été mis en valeur dans le cadre d’un programme de revitalisation. Selon les besoins, son périmètre pourrait être agrandi.

le centre commercial de l’avenue Elm (Plaza Elm), dont le taux d’occupation et l’achalandage augmentent de façon continue grâce aux rénovations qui ont permis sa mise en valeur.

Actions 3.1 Consolider les secteurs commerciaux. 3.2 Étudier la possibilité d’agrandir le secteur du village de Beaurepaire pour y inclure quelques propriétés situées à l'extérieur des limites actuelles et qui se prêteraient à des usages complémentaires, tels des bureaux de professionnels. 3.3 Soutenir et encourager la mise en valeur de la Plaza Elm.


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Objectif 4 – Soutenir le sentiment d'appartenance à la communauté et rehausser la qualité de l’aménagement du domaine public Le sentiment d'appartenance est lié à la stabilité des résidents et à leur participation à la vie communautaire, principalement culturelle et récréative, ainsi qu'à l'identification à leur communauté. Dans cette optique, l’arrondissement entend offrir aux résidents la possibilité de rester le plus longtemps possible dans leur communauté, de préférence en permettant à chacun, à l'intérieur de certains paramètres, de modifier et d'utiliser sa résidence selon l'évolution de ses besoins et de ses moyens, notamment sous forme de logements adaptés à la population vieillissante. L’arrondissement entend également favoriser la régénération de la population en invitant de jeunes ménages à se joindre à la communauté afin de préserver l'équilibre entre les différents groupes d'âge et maintenir la qualité de la vie culturelle et récréative; L'amélioration de l’aménagement du domaine public se traduit essentiellement par le respect de la topographie naturelle des lieux dans le tracé de nouvelles rues et lors de la réfection de rues existantes, de même que dans l'implantation de nouvelles constructions ou les travaux d'agrandissement de constructions existantes. Actions 4.1 Établir des critères pour traiter les demandes de dérogations quant à la modification ou à l’agrandissement des bâtiments et à l’aménagement des espaces extérieurs, de façon à ce que les résidents puissent demeurer dans leur maison familiale, et ce dans les meilleures conditions possible afin que ces mêmes résidences puissent aussi être adaptées aux besoins des jeunes familles. 4.2 Pour les secteurs à développer : ■

construire un certain nombre de résidences accessibles et adaptées aux différents besoins de la population de l’arrondissement, particulièrement pour les personnes âgées;

favoriser la construction et la rénovation de logements accessibles aux jeunes familles.

4.3 Créer une signalisation publique adaptée à Beaconsfield-Baie d’Urfé 4.4 Poursuivre les politiques de normalisation du mobilier urbain et marquer les entrées de l'arrondissement et du village de Beaurepaire par une signalisation et des aménagements qui reflètent le caractère particulier de Beaconsfield-Baie d’Urfé.


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3.3.2

Le secteur d’entreprises fait 2,34 km2, ce qui représente 14% de la superficie totale de l'arrondissement. Il occupe toute la partie de Baie d'Urfé située entre l'autoroute 40 et le corridor de l'autoroute 20. On estime que le secteur offre environ 6 000 emplois.

La consolidation du secteur d’entreprises de Baie d’Urfé

Son développement a été soumis à un plan d'ensemble et à une réglementation d'urbanisme rigoureuse. Le secteur est occupé à plus de 85 %, essentiellement par des entreprises de fabrication ou de distribution. Il y reste encore plus de 35 hectares de terrain à développer, dont 20 en bordure de l'autoroute 40. De par sa localisation, le secteur d’entreprises ne comporte pas d'usage incompatible ou générateur de nuisances importantes par les secteurs résidentiels; on ne relève donc aucun problème d'interface. Il est borné au nord et au sud par des corridors autoroutiers, à l'ouest par la ferme expérimentale du Collège MacDonald et à l'est par le bois Angell. La partie du secteur à l'ouest du boulevard Morgan et au nord de l'avenue Clark-Graham possède des milieux naturels à mettre en valeur. Des efforts de conservation des arbres existants ont déjà été consentis. Cette partie du secteur est aussi traversée par la rivière à l’Orme dont une section, en amont, a été canalisée afin de drainer l'autoroute 40. Les eaux de la rivière passent dans le parc-nature de l’Anse-à-l’Orme et dans l’arrondissement de Kirkland avant d’atteindre Sainte-Annede-Bellevue. La section en aval du boulevard Morgan, dans la moitié est du parc, a aussi été partiellement canalisée. Objectif 5 – Améliorer la qualité de l’architecture ainsi que les aménagements extérieurs tout en maintenant la densité d’emplois Actions 5.1 Favoriser, sur les quelques espaces encore à développer et sur les propriétés devant être recyclées, l'implantation d'usages fortement générateurs d’emplois de qualité, comme des entreprises liées à des activités d'administration, de recherche et de production de haute technologie. 5.2 Renforcer les règles actuelles en matière de qualité architecturale, d'aménagement paysager et d'utilisation des espaces extérieurs, en limitant notamment l'entreposage et les activités qui génèrent beaucoup de camionnage. 5.3 Maintenir les règles d'affichage et l'interdiction des panneaux-réclames en bordure des autoroutes. 5.4 Mettre en place une signalisation facilitant l'accès aux différentes entreprises du parc industriel.

Objectif 6 – Protéger et mettre en valeur les milieux naturels, dont la rivière à l’Orme et les bois Action 6.1 Inclure à la réglementation d'urbanisme des règles pour protéger les abords de la rivière, notamment en prévoyant des bandes de protection et préserver l'aspect boisé des terrains encore à développer.


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3.3.3 L’amélioration de la desserte en transport

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L’arrondissement est bien desservi par le réseau autoroutier. Les autoroutes 20 et 40 traversent d’est en ouest le territoire. Toutefois, seul le boulevard Saint-Charles permet d’atteindre directement l’autoroute 40. L’arrondissement est accessible par trois échangeurs depuis l’autoroute 20, soit à l’angle du boulevard Saint-Charles, de l’avenue Woodland et du chemin Morgan. L’autoroute sert souvent pour les déplacements intraarrondissement. Quant au secteur d’entreprises de Baie d'Urfé, il n'est accessible que depuis le boulevard Morgan à partir de l'autoroute 40. Le boulevard Beaconsfield et le chemin Lakeshore lient d’est en ouest les secteurs résidentiels situés au sud de l’autoroute 20. La congestion observée à l’heure de pointe du matin sur l’autoroute 20 et aux abords des échangeurs est telle que certains automobilistes, recherchant un trajet de rechange, empruntent le réseau local, occasionnant ainsi des nuisances dans certains secteurs résidentiels. L'arrondissement est également bien desservi par le transport collectif. Trois gares de train de banlieue de la ligne Rigaud sont présentes : Baie-d'Urfé, Beaurepaire et Beaconsfield. Objectif 7 – Mettre en place de nouveaux liens routiers desservant le parc industriel Actions 7.1 Prolonger le boulevard Morgan jusqu’à l'autoroute 20 incluant le réaménagement de l’échangeur de manière à améliorer l’accessibilité au secteur d’entreprises et à la gare Baie-d’Urfé. 7.2 Réaménager l'échangeur du boulevard Morgan et de l'autoroute 40, dont la capacité est actuellement limitée, de manière à éliminer le virage à gauche pour tout le trafic en provenance du nord qui veut rejoindre l'autoroute en direction est.

Objectif 8 – Améliorer les déplacements en transport collectif, à pied et à vélo Actions 8.1 Prévoir la mise en place de mesures préférentielles pour les autobus le long du boulevard Saint-Charles, desservant la gare Beaconsfield, et le long des axes desservant les gares Baie-d'Urfé et Beaurepaire. 8.2 Créer des liens cyclables nord-sud, notamment dans l’axe du boulevard Saint-Charles et dans l’axe de l’avenue Woodland, pour relier le parc-nature de l'Anse-à-l'Orme, le bois Angell et la gare Beaurepaire au chemin Lakeshore. 8.3 Améliorer les conditions de circulation des piétons et des cyclistes dans les différents secteurs résidentiels et créer un réseau convivial, notamment pour les enfants, permettant d’atteindre en toute sécurité les parcs, les écoles et les équipements communautaires.


CONSOLIDATION DU SECTEUR D’ENTREPRISES DE BAIE D’URFÉ Améliorer la qualité de l’architecture ainsi que les aménagements extérieurs tout en maintenant la densité d’emplois Protéger et mettre en valeur les milieux naturels dont la rivière à l’Orme

AMÉLIORATION DE LA DESSERTE EN TRANSPORT Mettre en place de nouveaux liens routiers desservant le secteur d’entreprises et la gare Baie d’Urfé incluant le réaménagement des échangeurs AMÉLIORATION DE LA DESSERTE EN TRANSPORT Améliorer les déplacements à vélo et à pied

autoroute 40

Secteur de planification détaillée du bois Angell

Secteur résidentiel de Baie d'Urfé

Caron Point

Ancien hôtel de ville de Baie d'Urfé

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boulevard Beac onsfi eld

Secteur résidentiel de Beaconsfield sud

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Secteur résidentiel de Beaconsfield nord

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Pôle administratif Fritz Farm et récréatif du secteur Baie d'Urfé

Gare Beaurepaire

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Cimetière

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Gare Baie-d'Urfé

PRÉSERVATION ET AMÉLIORATION DE LA QUALITÉ DES MILIEUX DE VIE Maintenir une desserte équilibrée en commerces et services de voisinage

Cimetière

Gare Beaconsfield Village de Beaurepaire

PRÉSERVATION ET AMÉLIORATION DE LA QUALITÉ DES MILIEUX DE VIE Créer de nouveaux sites du patrimoine

Pôle administratif et récréatif du secteur Beaconsfield

Centennial Hall

Thompson Point

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PRÉSERVATION ET AMÉLIORATION DE LA QUALITÉ DES MILIEUX DE VIE Créer de nouveaux sites du patrimoine

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PRÉSERVATION ET AMÉLIORATION DE LA QUALITÉ DES MILIEUX DE VIE Maintenir la qualité de vie dans les secteurs résidentiels

PRÉSERVATION ET AMÉLIORATION DE LA QUALITÉ DES MILIEUX DE VIE Maintenir l’accès aux parcs et aux équipements communautaires et améliorer l’accès au lac Saint-Louis tout en mettant en valeur le parcours riverain

PRÉSERVATION ET AMÉLIORATION DE LA QUALITÉ DES MILIEUX DE VIE Poursuivre l’aménagement de la zone tampon le long de l’autoroute 20

AMÉLIORATION DE LA DESSERTE EN TRANSPORT Améliorer les déplacements en transport collectif, à pied et à vélo

The Grove

Lac Saint-Louis

La synthèse des enjeux locaux Arrondissement de Beaconsfield-Baie d'Urfé

 0

250

Plan d'urbanisme 500

m

Décembre 2005


Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 3 – Arrondissement de BeaconsfieldPartie II Baie d’Urfé

3.4 La planification détaillée de portée locale

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Le secteur du bois Angell présente une problématique urbanistique complexe qui ne peut être traitée à fond avant l’intégration du présent chapitre d’arrondissement au Plan d’urbanisme de Montréal. Dans les trois années suivant l’intégration du chapitre au Plan, l’arrondissement entend mener à terme une planification détaillée pour ce secteur, selon une approche intégrée adaptée à sa spécificité. Le bilan annuel de la mise en œuvre du Plan fera état de l’avancement de ces travaux. Parallèlement à l’exercice de planification détaillée des secteurs de portée locale, le Plan d’urbanisme de Montréal identifie 26 secteurs de planification détaillée de portée panmontréalaise, lesquels présentent des enjeux qui touchent l’ensemble de la ville ou qui concernent directement plus d’un arrondissement. Parmi ceux-ci, notons le secteur de l’Anse-à-l’Orme. Les paramètres encadrant la réflexion quant à ce secteur sont présentés au chapitre 4 de la partie I du Plan d’urbanisme. Les démarches de planification détaillée de portée pan-montréalaise et locale miseront sur la participation des citoyens et sur celle de l’ensemble des intervenants concernés : l’arrondissement, les services municipaux, les ministères ainsi que les organismes privés, publics et associatifs.


Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 3 – Arrondissement de BeaconsfieldPartie II Baie d’Urfé

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Selon les besoins, la planification détaillée pourra mener à : ■

l’adoption d’un programme particulier d’urbanisme (PPU);

l’adoption par le conseil d’arrondissement d’un plan de mise en valeur ou d’un plan d’action;

la modification de la réglementation d’urbanisme de l’arrondissement;

la mise en place de programmes appropriés;

la réalisation d’immobilisations par la Ville, seule ou en collaboration avec les gouvernements du Québec et du Canada;

la réalisation d’un projet en partenariat avec un ou plusieurs organismes privés, publics ou associatifs.

Afin de lancer et d’encadrer ce processus de planification détaillée de portée locale, les pages qui suivent présentent pour le secteur Angell : ■

des orientations générales;

un court énoncé de la problématique;

des balises d’aménagement.


Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 3 – Arrondissement de BeaconsfieldPartie II Baie d’Urfé

Les secteurs de planification détaillée

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Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 3 – Arrondissement de BeaconsfieldPartie II Baie d’Urfé

Protéger le bois Angell et ses composantes écologiques

Secteur Angell

Assurer un accès convivial et sécuritaire aux espaces verts, aux équipements communautaires

emp rise de

l’aut orou te 40

3.4.1

Orientations générales

autor oute 4 0

parc industriel de Baie d’Urfé

6

Bois Angell

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auto rout e 20 gare Beaurepaire

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page 20


Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 3 – Arrondissement de BeaconsfieldPartie II Baie d’Urfé

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Problématique D’une superficie de 1,3 km2, le secteur Angell est constitué d'un ensemble forestier exceptionnel, le bois Angell, considéré comme une composante importante de l'écoterritoire du corridor écoforestier de la rivière à l'Orme, ainsi que de milieux humides, d'un ancien terrain de golf maintenant en friche et d'une propriété institutionnelle. Le secteur est partiellement traversé par le boulevard Lakeview. L'arrondissement de Beaconsfield-Baie d’Urfé favorise la protection intégrale du bois Angell et son intégration au réseau panmontréalais des grands espaces verts. Des négociations avec les propriétaires et, le cas échéant, des acquisitions pourront être envisagées. Par ailleurs, le secteur Angell fait partie du secteur de planification détaillée pan-montréalais L’Anse-à-l'Orme (voir le chapitre 4 de la partie I du Plan d’urbanisme ). Enclavé entre les autoroutes 20 et 40, le secteur Angell présente une problématique d’accès. Seule l’avenue Woodland permet d’atteindre le secteur depuis le sud et de franchir l’autoroute 20 et les voies ferrées. En raison de la configuration de l’échangeur, la traversée du passage à niveau ne permet pas de grand débit de circulation. Le secteur est toutefois desservi par le train de banlieue et bénéficie d’un accès direct à la gare Beaurepaire par la rue Elm. L’établissement d’un lien piétonnier et cycliste entre le secteur Angell et la voie panoramique et patrimoniale du chemin Lakeshore, à la hauteur du village de Beaurepaire, permettra aux résidents d’accèder aux parcs-nature de l'Anse-à-l'Orme et du Cap-Saint-Jacques.

Balises d’aménagement 1

Identifier les parties du secteur Angell propices à la préservation.

2

3

4

Aménager un lien piétonnier et cycliste reliant le lac des Deux Montagnes et le lac Saint-Louis en passant par le bois Angell et les parcs-nature de l'Anse-à-l'Orme et du Cap-Saint-Jacques.

Exercer un contrôle de l'architecture par un règlement sur les plans d'implantation et d'intégration architecturale pour assurer l'homogénéité de la volumétrie et la qualité du design.

5

Concevoir les accès de façon à favoriser les déplacements sécuritaires à pied et à vélo et facilitant l’accès aux infrastructures de transport collectif tout en décourageant le trafic de transit.

Prévoir des aménagements atténuant et limitant la propagation du bruit et des poussières émanant des deux autoroutes et du corridor ferroviaire, ainsi qu’une zone tampon à la limite du secteur d’entreprises de Baie d'Urfé.

6

Favoriser la protection des milieux naturels lors de la mise en place d’un axe routier urbain dans l’emprise de l’autoroute 440 entre le boulevard Gouin Ouest et l’autoroute 40, incluant la construction d’un échangeur à l’autoroute 40.



Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 3 – Arrondissement de BeaconsfieldPartie II Baie d’Urfé

3.5 Les paramètres réglementaires applicables à l’arrondissement

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Les paramètres et les orientations du Plan d’urbanisme qui ont une portée réglementaire se traduisent dans la réglementation d’urbanisme de l’arrondissement. Le zonage est le principal instrument réglementaire de mise en œuvre du Plan d’urbanisme. Il détermine la vocation des différentes zones du territoire afin d'y contrôler l'usage des terrains et des bâtiments ainsi que l'implantation, la forme et l'apparence des constructions. L’affectation du sol

Découlant des orientations du Plan, l’extrait de la carte de l’affectation du sol applicable à l’arrondissement de Beaconsfield-Baie d’Urfé exprime la vocation souhaitée dans les secteurs à construire ou à transformer et confirme celle des secteurs établis. Selon le concept retenu, les catégories d’affectation traduisent la nature générale des milieux, s’éloignant ainsi d’une forme d’affectation dont le caractère trop normatif conduirait à un découpage inutilement fin du territoire. Inclusives, ces catégories favorisent la mixité et regroupent une variété d’activités pouvant avoir cours au sein d’une même aire d’affectation, moyennant des règles de complémentarité ou de compatibilité que précise la réglementation d’urbanisme de l’arrondissement. Cette approche, plus argumentaire que réglementaire, permet une gestion souple du développement urbain et simplifie les procédures administratives. Dans cet esprit, le recours à la procédure de modification du Plan d’urbanisme s’applique aux changements ayant une portée significative sur le devenir de la ville. Le tableau de la page suivante présente et définit les neuf catégories d’affectation du sol. Les quatre premières sont de nature inclusive et correspondent à des milieux urbains distincts. Les cinq autres, essentiellement à caractère exclusif, touchent des aires réservées à des activités particulières. La densité de construction

Les paramètres de densité de construction permettent d’encadrer la production architecturale et de déterminer l’échelle de la forme urbaine de même que l’intensité des activités sur les différentes portions du territoire. Pour chacun des secteurs à construire ou à transformer, les paramètres énoncés traduisent les intentions du Plan quant au caractère souhaité pour le territoire alors que dans les secteurs établis, ces paramètres correspondent au caractère général du bâti existant dont le Plan vise la pérennité. L’extrait de la carte de la densité de construction applicable à l’arrondissement exprime la densité de construction selon une échelle de couleurs intégrant les différents paramètres de densité. Un descriptif énonce les paramètres s’appliquant à chaque secteur. Précisés par des annotations, le cas échéant, ces paramètres décrivent le caractère général actuel ou souhaité d’un secteur, en fonction de l’un ou l’autre ou de l’ensemble des éléments suivants : ■

le nombre d’étages hors-sol (excluant les mezzanines);

le mode d’implantation : isolée, jumelée, contiguë;

le taux d’implantation au sol des bâtiments;

le coefficient d’occupation du sol, notamment dans les secteurs à transformer ou à construire.

Les parcs et les espaces verts

Le Plan souhaite assurer la protection et la mise en valeur des parcs et des espaces verts illustrés à l’extrait de la carte du même nom applicable à l’arrondissement de Beaconsfield-Baie d’Urfé. Le patrimoine bâti

Conformément à l’objectif 15 du Plan d’urbanisme, l’ensemble des bâtiments identifiés à la liste des bâtiments d’intérêt patrimonial et architectural hors secteurs de valeur exceptionnelle ainsi que l’ensemble des bâtiments situés dans les secteurs de valeur exceptionnelle ou dans les grandes propriétés à caractère institutionnel doivent faire l’objet d’un contrôle serré quant aux travaux de construction, de rénovation et de démolition, par les outils réglementaires appropriés, notamment les règlements sur les plans d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA).


tableau Catégories d’affectation du sol

>


Catégories d’affectation du sol Catégorie et description Secteur résidentiel

Aires à vocation principalement résidentielle comportant aussi des portions mixtes, notamment des rues de commerces et d’habitation.

Composantes Logements Commerces Équipements collectifs ou institutionnels

Notes La réglementation assure le découpage en zones distinctes des secteurs essentiellement résidentiels, des secteurs à caractère commercial et des ensembles occupés par des équipements collectifs ou institutionnels. Elle détermine les catégories d’usages selon la nature des milieux et le caractère de l’arrondissement. Elle assure, par les modes de gestion des usages, l’insertion harmonieuse des activités non résidentielles : les types d’usages autorisés de plein droit, les usages conditionnels, les limites de superficie, l’obligation de continuité commerciale, le contingentement de certains usages, etc. Dans le respect de la cohérence des milieux et en assurant une saine cohabitation des usages, la réglementation reconnaît ponctuellement certaines occupations à caractère industriel présentes lors de l’adoption du Plan d’urbanisme.

Secteur mixte

Aires diversifiées comportant une composition variée d’activités et de l’habitation. Plusieurs de ces secteurs recouvrent des aires présentant un potentiel d’intensification du nombre de logements ou du nombre d’emplois. Secteur d’emplois

Aires à vocation économique comportant principalement des activités à caractère industriel ou commercial. Les secteurs d’emplois correspondent à des aires où l’habitation est exclue. Secteur rural

Aires à caractère champêtre comportant de l’habitation et des activités agricoles.

Grand équipement institutionnel

Aires comportant des constructions et des terrains réservés à des activités institutionnelles qui jouent un important rôle de service dans la communauté montréalaise.

Logements Commerces Immeubles à bureaux Immeubles commerciaux Immeubles comportant de l’industrie légère Équipements collectifs ou institutionnels

La réglementation définit les zones et détermine les usages autorisés dans chacune selon la nature des milieux, notamment de manière à assurer l’interface entre les ensembles à dominance résidentielle et les zones d’activités plus intensives.

Immeubles industriels Immeubles à bureaux Immeubles commerciaux Équipements collectifs ou institutionnels

La réglementation assure la traduction des vocations prévues au Schéma des secteurs d’emplois (voir section 2.4 de la partie I du Plan d’urbanisme).

Logements Agriculture et activités industrielles complémentaires Équipements collectifs ou institutionnels Grands équipements institutionnels (enseignement, soins de santé, sport et culture) Équipements collectifs ou institutionnels Commerces et logements complémentaires

La réglementation définit les zones et détermine les types d’usages autorisés selon la nature des milieux, notamment de manière à limiter aux secteurs d’emplois à caractère industriel les types d’usages générateurs de nuisances majeures.


Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 3 – Arrondissement de BeaconsfieldPartie II Baie d’Urfé

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Catégories d’affectation du sol Catégorie et description Couvent, monastère ou lieu de culte

Aires comportant des constructions et des terrains réservés à des établissements conventuels ou à des lieux de culte.

Grand espace vert ou parc riverain

Aires réservées aux espaces verts ou naturels d’envergure montréalaise ou situés en rive ainsi qu’aux grands cimetières.

Grande emprise de transport

Aires vouées aux activités de transport, soit les principales infrastructures de transport des personnes et des marchandises.

Infrastructure publique

Aires comportant des constructions et des terrains réservés à des fins de services publics.

Composantes

Notes

Immeubles voués aux activités des communautés religieuses comportant des lieux de résidence Lieux de culte Équipements collectifs ou institutionnels Commerces et logements complémentaires

Même s’ils ne sont pas identifiés par une aire d’affectation à la carte 3.1.1 de la partie I du Plan d’urbanisme ou à son extrait apparaissant à la page suivante, sont visés par cette catégorie d’affectation les lieux de culte compris dans les listes de bâtiments d’intérêt patrimonial et architectural apparaissant à la page 35 du présent chapitre.

Parcs métropolitains et grands parcs urbains Parcs-nature Lieux publics Réserves naturelles Berges et îles publiques Grands cimetières Golfs Équipement collectif Casino, commerces et installations complémentaires

Les berges, les îles et les sommets du mont Royal visés par cette catégorie d’affectation du sol sont des espaces de propriété publique, principalement des parcs locaux.

Le réseau routier relevant de la juridiction des gouvernements supérieurs Les infrastructures portuaires, ferroviaires et aéroportuaires Usages et infrastructures complémentaires

La réglementation assure le découpage en zones distinctes des aires vouées au triage ferroviaire et aux activités portuaires et aéroportuaires. Cette obligation ne s’applique pas au réseau routier et aux corridors ferroviaires.

Cette affectation reconnaît la présence d’enclaves résidentielles existant sur le territoire des parcs-nature au moment de l’adoption du Plan d’urbanisme. La réglementation n'autorise l'équipement collectif Casino, commerces et installations complémentaires que sur les lots 2 988 178, 2 988 179 et 2 988 180 du cadastre du Québec et prévoit cet usage sans limite de superficie de plancher.

Postes de transformation électrique, cours de voirie et de matériel, usines de traitement des eaux, usines d’épuration, etc.

Notes générales : Le présent chapitre inclut une carte qui identifie les parcs locaux dont la vocation est confirmée par le Plan d’urbanisme. La conversion d’un parc ou d’une de ses parties, à des fins autres que d’usage complémentaire ou d’équipement collectif d’envergure locale, requiert une modification du Plan d’urbanisme. Les parcs, les cimetières, les golfs, les postes de transformation électriques ainsi que les cours de voirie et de matériel sont autorisés dans toutes les catégories. La délimitation des aires d’affectation du sol doit être interprétée en fonction des emprises de rues et de ruelles ainsi que des limites cadastrales existant au moment de l’adoption du Plan d’urbanisme.


DĂŠcembre 2005


Paramètres de densitÊ

>


Paramètres de densitÊ

>


Arrondissement de Beaconsfield-Baie d’Urfé Secteurs établis Secteur 03-01 :

Orientation Maintenir le caractère des secteurs La réglementation de zonage visera à maintenir le type de bâti existant, présentant les caractéristiques suivantes :

■ ■ ■

bâti de un à cinq étages hors-sol; implantation isolée; taux d’implantation au sol faible ou moyen.

La réglementation de zonage assurera la préservation des milieux naturels environnant, notamment celui de la rivière à l’Orme. Secteur 03-02 : ■ ■

bâti de un à quatre étages hors-sol; taux d’implantation au sol faible ou moyen.

Secteur 03-03 : ■ ■ ■

bâti de un ou deux étages hors-sol; implantation isolée; taux d’implantation au sol faible ou moyen.

Secteur 03-04 : ■ ■ ■

bâti de un ou deux étages hors-sol; implantation isolée; taux d’implantation au sol faible ou moyen.

La réglementation de zonage pourra reconnaître le bâti existant ainsi que les projets immobiliers dûment autorisés au moment de l’adoption du Plan d’urbanisme qui ne se conforment pas aux paramètres énoncés ci-dessus.


Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 3 – Arrondissement de BeaconsfieldPartie II Baie d’Urfé

page 28

Arrondissement de Beaconsfield-Baie d’Urfé Secteurs à transformer ou à construire Secteur 03-C1 :

Orientation Renouveler le caractère des secteurs

■ ■ ■ ■

La réglementation de zonage permettra un nouveau type de bâti présentant les caractéristiques suivantes :

bâti de un ou deux étages hors-sol; implantation isolée; taux d’implantation au sol faible ou moyen; C.O.S. minimal : 0,2; C.O.S. maximal : 1,0.

La réglementation de zonage précisera les limites du bois Angell à protéger et à mettre en valeur. Secteur 03-C2 : ■ ■ ■ ■

bâti de un à quatre étages hors-sol; taux d’implantation au sol faible ou moyen; C.O.S. minimal : 0,2; C.O.S. maximal : 2,0.

La réglementation de zonage précisera les limites du bois Angell à protéger et à mettre en valeur.

La réglementation de zonage pourra reconnaître le bâti existant ainsi que les projets immobiliers dûment autorisés au moment de l’adoption du Plan d’urbanisme qui ne se conforment pas aux paramètres énoncés ci-dessus.


DĂŠcembre 2005


DĂŠcembre 2005


DĂŠcembre 2005


Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 3 – Arrondissement de BeaconsfieldPartie II Baie d’Urfé

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Bâtiments d’intérêt patrimonial et architectural hors secteurs de valeur exceptionnelle

Arrondissement de Beaconsfield-Baie d’Urfé La liste suivante identifie les bâtiments d’intérêt patrimonial et architectural situés à l’extérieur des secteurs de valeur exceptionnelle et des grandes propriétés à caractère institutionnel de l’arrondissement (voir carte précédente). La liste identifie également l'ensemble des lieux de culte d'intérêt patrimonial de l'arrondissement. Tel qu'indiqué au tableau de la page 24, ces lieux de culte sont couverts par la catégorie d'affectation du sol « Couvent, monastère ou lieu de culte ». Conformément à l'objectif 15 de la partie I du Plan d'urbanisme, les bâtiments identifiés dans la liste suivante et l’ensemble de ceux situés dans les secteurs de valeur exceptionnelle ou dans les grandes propriétés à caractère institutionnel doivent faire l’objet d’un contrôle serré quant aux travaux de construction, de rénovation et de démolition, par les outils réglementaires appropriés, notamment les règlements sur les plans d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA).

Les lieux de culte ■

25, avenue Fieldfare (Beaurepaire United)

455, rue Church (Christ Church Beaurepaire)

70, boulevard Beaconsfield (Briarwood Presbyterian)

677, Victoria Drive (Temple Dao En/St. Giles Presbyterian)

105, boulevard Beaconsfield (St. Edmund of Canterbury)

202, chemin Woodside (Beaconsfield United)

300, boulevard Saint-Charles (Iglesia ni Cristo/St. Mary)

Les édifices scolaires ■

16, avenue Neveu (École Saint-Rémi)

91, Sweetbriar Drive (École primaire Beaconsfield)

257, boulevard Beaconsfield (Centre pour adultes Cartier)

216, Victoria Drive (École Alexander-Von Humbolt)

450, rue Church (Ancienne école)

106, rue Dorset (École Dorset)

20, rue Maughan (École Joseph-Henrico)

590, chemin Lakeshore 597, chemin Lakeshore 19992, chemin Lakeshore 20122, chemin Lakeshore 20237, chemin Lakeshore 20270, chemin Lakeshore 20285, chemin Lakeshore 20329-20331, chemin Lakeshore 20625, chemin Lakeshore 20658, chemin Lakeshore

Les édifices publics ■

104, avenue Elm (Gare Beaconsfield)

Les habitations ■ ■ ■ ■

1, boulevard Beaconsfield 43, boulevard Beaconsfield 47, boulevard Beaconsfield 489, boulevard Beaconsfield

■ ■ ■ ■

■ ■ ■ ■ ■

383, 430, 431, 530, 538,

chemin chemin chemin chemin chemin

Lakeshore Lakeshore Lakeshore Lakeshore Lakeshore

■ ■ ■ ■ ■

■ ■ ■ ■

20684, 20790, 20802, 20826,

chemin chemin chemin chemin

Lakeshore Lakeshore Lakeshore Lakeshore

211, rue Oakridge (Maison Maxwell)

84, chemin Oxford

20-22, rue Picardy



CORPORATE AREA Consolidation and intensification of activities incorporating elements of the natural environment

ROAD NETWORK Projected extension of Morgan Boulevard to Pierrefonds Boulevard (route to be determined)

NATURAL HERITAGE Enhancement of Angell Woods incorporated into the ecoterritory

autoroute 40 rd va

Mo

QUALITY LIVING ENVIRONMENT Area designated for residential development incorporating elements of the natural environment

QUALITY LIVING ENVIRONMENT Support for retail vitality

PUBLIC TRANSPORTATION Potential preferential measures for public transportation serving the Beaconsfield commuter train station

vard

QUALITY LIVING ENVIRONMENTS Support for retail vitality QUALITY ARCHITECTURE AND URBAN LANDSCAPES Improvement of the urban landscapes of Highways 20 and 40

boulevard Beacon sfield

QUALITY LIVING ENVIRONMENT Support for retail vitality in Beaurepaire Village

NATURAL HERITAGE Enhancement of the Saint-James and Meadowbrook streams

ore

ROAD NETWORK Projected redesign of the Highway 40 service roads and the Morgan Boulevard interchanges

20

sh ke La in em ch

PUBLIC TRANSPORTATION Improvement of the Baie-d’Urfé commuter train station

BIKEWAY NETWORK Potential bikeways

aut oro ute

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ENVIRONMENTAL QUALITY Mitigation of noise nuisances

Sain

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Mo rga n

bou le

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NATURAL HERITAGE Enhancement of the Rivière à l’Orme

BUILT HERITAGE Protection and enhancement

NATURAL HERITAGE Enhancement of shorelines

QUALITY ARCHITECTURE AND URBAN LANDSCAPES Enhancement of the waterside roadway and views of the water

Overview of City-Wide Orientations Borough of Beaconsfield-Baie d'Urfé

 0

250

500

m

December 2005

Master Plan


Land use designations Designation and description Residential area

Essentially residential areas including mixed activities, especially mixed retail/residential streets

Components Housing Retail Public or institutional facilities

Notes The by-laws will divide the predominantly residential areas, retail zones and public or institutional facility areas into separate zones. By-laws will determine land use according to the nature of environments and boroughs. By means of land use management mechanisms (as-of-right uses, conditional uses, floor area limits, retail continuity obligations, restriction of certain uses, etc.), they will ensure a smooth interface between residential and non-residential activities. To safeguard both the coherence of living environments and a healthy mix of uses, by-laws may recognize certain industrial uses present at the moment of the Master Plan’s adoption.

Mixed-use area

Diversified areas comprising a variety of activities and housing. A number of these areas encompass sub-areas that are designated for increased housing and employment density.

Employment area

Economic activity areas comprising essentially industrial and/or retail activities. Housing is excluded in these areas.

Rural area

Areas of a rural nature, comprising housing and agricultural activity.

Major institutional facility

Areas comprising facilities and land reserved for institutional activities that play an important service role in the MontrĂŠal community.

Housing Retail Office buildings Commercial buildings Buildings housing light industry Public or institutional facilities

The by-laws will define the zones and determine authorized uses in accordance with the nature of the environments in order to ensure a smooth interface between essentially residential areas and more intensive activity areas.

Industrial buildings Office buildings Commercial buildings Public or institutional facilities

The by-laws will ensure that the uses presented in the Employment Areas Map (see Section 2.4) are reflected.

Housing Agriculture and complementary industrial activities Public or institutional facilities

Major institutional facilities (education, health care, sports, culture) Public or institutional facilities Complementary retail and housing

The by-laws will define the zones and determine authorized uses in accordance with the nature of the environments, particularly to limit major nuisance-generating uses to industrial employment areas.


MontrĂŠal Master Plan Part II

Land use designations Designation and description Convent, monastery, or place of worship

Areas comprising structures and sites reserved for convents, monasteries, or other religious establishments.

Major green space or waterside park

Areas reserved for green or natural spaces of City-wide importance or located on a riverbank, as well as major cemeteries.

Major transportation corridor

Areas reserved for transportation, specifically the main passenger and freight transportation infrastructure.

Public utilities

Areas comprising structures and sites reserved for public utilities.

Components

Notes

Buildings devoted to religious orders, including residences Places of worship Public or institutional facilities Complementary retail and housing

Even if they are not identified on Map 3.1.1, areas subject to this land use category are included on the lists of heritage buildings in Part II.

Major and metropolitan parks Nature parks Public areas Nature reserves Public riverbanks and islands Major cemeteries Golf courses Casino, business and complementary services public facilities

The riverbanks and islands in question, along with the summits of Mount Royal, are publicly owned spaces, primarily local parks.

The parts of the road network under the jurisdiction of the federal and QuĂŠbec governments Port, rail and airport infrastructure Complementary uses and infrastructure

The by-laws will divide the railyards as well as the port and airport areas into separate zones. This obligation does not apply to the road network and the rail corridors.

This designation recognizes the presence of residential enclaves in some nature parks at the time the Master Plan is adopted. The by-laws do not allow Casino, business and complementary services public facilities except on lots 2 988 178, 2 988 179 and 2 988 180 of the QuĂŠbec Land Register, where this land use is permitted without restriction to floor area.

Electrical substations, water or wastewater treatment plants, public works yards, etc.

General notes: Part II of the Plan includes one map for each borough, which identifies local parks whose designation is confirmed by the Master Plan. The conversion of any park or any part thereof for purposes other than a complementary use or local public facility requires an amendment to the Master Plan. Parks, cemeteries, golf courses, transformer stations and public works yards are authorized in all designations. On the accompanying maps, the limits of land use designation areas should be interpreted as corresponding with street, lane and cadastral boundaries.


Borough of Beaconsfield-Baie d'UrfĂŠ

December 2005


Montréal Master Plan December 2005

Part II

Building density

03 Borough of Beaconsfield-Baie d’Urfé Established areas Sector 03-01:

Orientation Maintain area character Zoning by-laws will aim to maintain the existing built form, which presents the following characteristics:

■ ■

Building height of one to five stories above ground; Detached; Low or medium site coverage.

Zoning by-laws will ensure the conservation of the surrounding natural areas, particularly Rivière à l’Orme. Sector 03-02: ■

Building height of one to four stories above ground; Low or medium site coverage.

Sector 03-03: ■

■ ■

Building height of one or two stories above ground; Detached; Low or medium site coverage.

Sector 03-04: ■

03-04

Building height of one or two stories above ground; Detached; Low or medium site coverage.

Zoning by-laws may recognize existing buildings as well as real estate projects duly authorized at the time of the adoption of the Plan that do not conform to the above parameters.


Montréal Master Plan December 2005

Part II

Building density

03 Borough of Beaconsfield-Baie d’Urfé Areas to be built or transformed Sector 03-C1:

Orientation Renew area character Zoning by-laws will permit a new built form, which presents the following characteristics:

■ ■ ■ ■

Building height of one or two stories above ground; Detached; Low or medium site coverage; Minimum F.A.R.: 0.2; Maximum F.A.R.: 1.0.

Zoning by-laws will define the limits of Angell Woods, which will be preserved and enhanced. Sector 03-C2: ■

■ ■ ■

Building height of one to four stories above ground; Low or medium site coverage; Minimum F.A.R.: 0.2; Maximum F.A.R.: 2.0.

Zoning by-laws will define the limits of Angell Woods, which will be preserved and enhanced.

Zoning by-laws may recognize existing buildings as well as real estate projects duly authorized at the time of the adoption of the Plan that do not conform to the above parameters.


Borough of Beaconsfield-Baie d'UrfĂŠ

December 2005


Borough of Beaconsfield-Baie d'UrfĂŠ

December 2005


Borough of Beaconsfield-Baie d'UrfĂŠ

December 2005


Montréal Master Plan November 2004

Part II

Borough documents

Buildings of heritage and architectural interest located outside areas of exceptional value

03 Borough of Beaconsfield-Baie d’Urfé The following list identifies buildings of heritage and architectural interest located outside areas of exceptional value or large sites of institutional character in the Borough (see preceding map). The list also identifies places of worship of heritage value in the Borough. As mentioned in Table 3.1.1, these places of worship are covered under the land use designation “Convent, Monastery or Place of Worship.” In keeping with Objective 15, the buildings identified in the following list as well as those located within areas of exceptional value or large sites of institutional character must be subject to strict controls pertaining to construction, renovation or demolition work, by employing appropriate regulatory measures such as by-laws on Site Planning and Architectural Integration Programs (SPAIP).

Places of worship ■

25, avenue Fieldfare (Beaurepaire United)

455, rue Church (Christ Church Beaurepaire)

70, boulevard Beaconsfield (Briarwood Presbyterian)

672, rue Victoria (Temple Dao En/St. Giles Presbyterian)

105, boulevard Beaconsfield (St. Edmund of Canterbury)

202, rue Woodside (Beaconsfield United)

300, boulevard Saint-Charles (Iglesia ni Cristo/St. Mary)

School buildings ■

16, avenue Neveu (École Saint-Rémi)

20, rue Maughan (École Joseph-Henrico)

257, boulevard Beaconsfield (Centre pour adultes Cartier)

91, rue Sweetbriar (École primaire Beaconsfield)

450, rue Church (Ancienne école)

216, rue Victoria (École Alexander-Von Humbolt)

106, rue Dorset (École Dorset)

590, chemin Lakeshore 597, chemin Lakeshore 19992, chemin Lakeshore 20122, chemin Lakeshore 20237, chemin Lakeshore 20270, chemin Lakeshore 20285, chemin Lakeshore 20329-20331, chemin Lakeshore 20625, chemin Lakeshore 20658, chemin Lakeshore

Public buildings ■

104, avenue Elm (Gare de Beaconsfield)

Residential buildings ■ ■ ■ ■

1, boulevard Beaconsfield 43, boulevard Beaconsfield 47, boulevard Beaconsfield 489, boulevard Beaconsfield

■ ■ ■ ■

■ ■ ■ ■

03-07

383, 430, 431, 530, 538,

chemin chemin chemin chemin chemin

Lakeshore Lakeshore Lakeshore Lakeshore Lakeshore

■ ■ ■ ■ ■

■ ■ ■ ■

20684, 20790, 20802, 20826,

chemin chemin chemin chemin

Lakeshore Lakeshore Lakeshore Lakeshore

211, rue Oakridge (Maison Maxwell)

84, rue Oxford

20-22, rue Picardy


Plan d’urbanisme de Montréal PA R T I E I I : C H A P I T R E 4

Arrondissement de Côte-des-Neiges– Notre-Dame-de-Grâce

S E P T E M B R E 2 0 0 5 (dernière mise à jour: Novembre 2011)


Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 4 – Arrondissement de Côte-des-Neiges– Partie II Notre-Dame-de-Grâce

Table des matières

4.1

Introduction

1

4.2

Le rappel du parti d’aménagement et des orientations pan-montréalaises

3

4.3

Les enjeux, les objectifs et les actions d’aménagement à l’échelle locale

7

Enjeu 1

Enjeu 2

Enjeu 3

Enjeu 4

Enjeu 5

Enjeu 6

Enjeu 7

4.4

4.5

L’amélioration de la qualité des milieux de vie Objectif 1 Assurer le maintien en bon état des logements Objectif 2 Favoriser la construction d’une gamme variée de logements Objectif 3 Atténuer les nuisances générées par les activités urbaines et assurer la sécurité dans les milieux de vie La consolidation des secteurs commerciaux Objectif 4 Favoriser la consolidation des composantes commerciales les plus dynamiques Objectif 5 Assurer la convivialité, le confort et la sécurité des secteurs commerciaux La consolidation des secteurs d’emplois Objectif 6 Consolider les activités industrielles dans les secteurs propices à de telles activités Objectif 7 Encourager l’accroissement des activités de services dans les secteurs industriels en déclin L’intégration harmonieuse des grandes institutions Objectif 8 Encadrer l’expansion des grandes institutions Objectif 9 Optimiser les retombées économiques des grandes institutions L’amélioration des réseaux de transport Objectif 10 Améliorer les déplacements en transport collectif et à vélo Objectif 11 Consolider le réseau routier existant La desserte adéquate en parcs, espaces verts et équipements collectifs Objectif 12 Améliorer la desserte en parcs, en espaces verts et en équipements collectifs La protection et la mise en valeur du patrimoine bâti et du paysage urbain Objectif 13 Assurer la conservation du patrimoine bâti Objectif 14 Mettre en valeur le paysage urbain

9 9 9

11 11

13 13 15 15 16 17

18 20 20

La planification détaillée de portée locale

23

4.4.1 4.4.2 4.4.3 4.4.4

26 28 30 32

Autoroute Décarie Bates-De Courtrai Namur–Jean-Talon Ouest Saint-Jacques–Upper Lachine

Les paramètres réglementaires applicables à l’arrondissement

35


Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 4 – Arrondissement de Côte-des-Neiges– Partie II Notre-Dame-de-Grâce

4.1 Introduction

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Le chapitre de l’arrondissement de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce constitue un élément du Plan d’urbanisme de Montréal. Tout en tenant compte des orientations adoptées pour l’ensemble de la ville, il présente les enjeux d’aménagement du territoire de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce et fixe les règles auxquelles devront se conformer aussi bien les services de l’arrondissement que ceux de la Ville, ainsi que les autres intervenants concernés. Il traduit les enjeux et les objectifs propres au développement du territoire en se fondant sur sa situation urbaine et sa réalité sociale spécifique. Sa mise en œuvre s’échelonnera sur dix ans. L’élaboration de ce chapitre d’arrondissement fut pilotée par la Direction de l’aménagement urbain et des services aux entreprises appuyée d’une firme de consultants spécialisée en urbanisme. Le résultat est le fruit d’analyses et d’échanges entre l’arrondissement, les citoyens ainsi que les intervenants de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce. Le présent document rappelle d’abord le parti d’aménagement ainsi que la synthèse des orientations pan-montréalaises relatives à l’arrondissement. Il identifie par la suite les enjeux, les objectifs et les actions de portée locale que se fixe l’arrondissement pour l’aménagement et le développement de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce. De plus, le document établit les orientations et les balises d’aménagement pour les secteurs de planification détaillée de portée locale. Ces secteurs feront l’objet d’une attention particulière de la part de l’arrondissement dans les trois années suivant l’intégration du présent chapitre au Plan d’urbanisme. Enfin, les paramètres réglementaires spécifiques au territoire de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce sont également présentés.


Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 4 – Arrondissement de Côte-des-Neiges– Partie II Notre-Dame-de-Grâce

4.2 Le rappel du parti d’aménagement et des orientations pan-montréalaises

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Le parti d’aménagement du Plan d’urbanisme souscrit aux principes du développement durable quant à l’aménagement du territoire, principes qui mènent à des actions tenant compte à la fois des dimensions environnementales, économiques et d’équité sociale. Le Plan vise également un accroissement marqué de la qualité de l’aménagement urbain et de l’architecture (voir chapitre 1 de la partie I du Plan d’urbanisme). Il traduit la volonté de la Ville d’opter pour une approche urbanistique sensible aux exigences d’un environnement sain, particulièrement en préservant les milieux naturels et en améliorant le cadre de vie dans les secteurs résidentiels. Dans l’esprit du Protocole de Kyoto, le Plan comprend des mesures visant à diminuer la dépendance à l’égard de l’automobile. Il privilégie une plus grande utilisation du transport collectif et des modes de transport actifs, tels que la marche et le vélo. Pour ce faire, le Plan prévoit, entre autres, une intensification et une diversification des activités, surtout celles à distance de marche des stations de métro et des gares. Par ailleurs, des défis importants devront être relevés dans les secteurs à construire et les secteurs à transformer de façon à répondre aux objectifs du Plan d’urbanisme en matière de qualité des milieux de vie, de transport et d’activités économiques tout en respectant les préceptes d’un aménagement urbain de qualité et durable soutenus par le Plan. Le parti d’aménagement du Plan d’urbanisme se décline en sept orientations, dont six touchent particulièrement l’arrondissement (voir la carte suivante).



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4.3 Les enjeux, les objectifs et les actions d’aménagement à l’échelle locale

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Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce, l’arrondissement le plus populeux de Montréal, est reconnu pour la qualité de ses milieux de vie, la diversité de ses secteurs commerciaux et d’emplois, le rayonnement de ses nombreuses institutions, la proximité du mont Royal ainsi que la richesse de son patrimoine bâti. Afin de consolider ses acquis et de favoriser un aménagement urbain de qualité, l’arrondissement Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce identifie sept enjeux pour lesquels des objectifs et des actions sont présentés. Il s’agit de : 1. l’amélioration de la qualité des milieux de vie 2. la consolidation des secteurs commerciaux 3. la consolidation des secteurs d’emplois 4. l’intégration harmonieuse des grandes institutions 5. l’amélioration des réseaux de transport 6. la desserte adéquate en parcs, espaces verts et équipements collectifs 7. la protection et la mise en valeur du patrimoine bâti et du paysage urbain L’arrondissement entend réaliser les diverses actions proposées soit à court terme (2005-2007), à moyen et long terme (2008-2015) ou de façon continue (2005-2015).


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Enjeu 1 – L’amélioration de la qualité des milieux de vie

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Objectifs

Actions

Échéancier Court terme

Objectif 1 Assurer le maintien en bon état des logements

Objectif 2 Favoriser la construction d’une gamme variée de logements

Objectif 3 Atténuer les nuisances générées par les activités urbaines et assurer la sécurité dans les milieux de vie

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Moyen et long terme

1.1 Poursuivre les inspections systématiques des bâtiments afin qu’ils respectent les normes de sécurité et de salubrité prévues au Code du logement. 1.2 Poursuivre les efforts de sensibilisation des propriétaires en matière d’entretien de leur résidence et au besoin, cibler les programmes d’aide pouvant favoriser la rénovation de certains bâtiments. 2.1 Instaurer des mesures réglementaires appropriées favorisant la conversion des bâtiments industriels propices à la fonction résidentielle. 2.2 Stimuler, entre autres, à l’aide de programmes existants et futurs, la conversion de bâtiments industriels se prêtant à la fonction résidentielle et la construction d’une gamme variée de logements sur les terrains propices à cette fin, notamment sur le triage Saint-Luc. 2.3 Maintenir les dispositions réglementaires qui restreignent la conversion des logements locatifs de plus de deux logements en copropriétés ou à d’autres fins. 2.4 Inciter les promoteurs immobiliers à proposer des solutions novatrices en matière de logement pour les clientèles ciblées. 2.5 Soutenir les organismes œuvrant à la construction de projets résidentiels subventionnés. 3.1 Mettre en place des mesures d’atténuation des nuisances liées aux activités commerciales, industrielles et institutionnelles, aux équipements collectifs ainsi qu’à l’autoroute Décarie à proximité des milieux de vie. 3.2 Canaliser la circulation de transit sur les voies principales et mettre en place des mesures d’apaisement de la circulation dans les secteurs résidentiels. 3.3 Créer, à l’aide de dispositions réglementaires appropriées, une distinction plus nette entre les fonctions résidentielle et non résidentielle du secteur Upper Lachine, notamment lors du réaménagement de l’échangeur Saint-Jacques–Upper Lachine. 3.4 Encadrer l’aménagement des nouveaux projets immobiliers en tenant compte de l’aspect de la sécurité (éclairage, accessibilité, animation, visibilité). 3.5 Réaménager les espaces publics présentant des problèmes de sécurité. 3.6 Accroître la qualité de l’aménagement du domaine public afin de le rendre plus sécuritaire et agréable à fréquenter pour les piétons, particulièrement le long des voies donnant accès aux principales destinations de l’arrondissement telles les diverses institutions, les écoles, les parcs et le mont Royal.

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Enjeu 2 – La consolidation des secteurs commerciaux

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Objectifs

Actions

Échéancier Court terme

Objectif 4 Favoriser la consolidation des composantes commerciales les plus dynamiques

Objectif 5 Assurer la convivialité, le confort et la sécurité des secteurs commerciaux

4.1 Confirmer le créneau commercial de chacun des secteurs commerciaux en instaurant et renforçant des mesures réglementaires appropriées. 4.2 Instaurer des mesures réglementaires appropriées afin de favoriser la continuité commerciale au rez-de-chaussée et promouvoir la diversité des activités commerciales le long des voies suivantes : - rue Sherbrooke Ouest; - avenue De Monkland; - chemin Queen-Mary; - chemin De La Côte-des-Neiges. 4.3 Consolider les rues commerçantes suivantes en étroite collaboration avec les commerçants et les autres intervenants du milieu : - chemin Upper-Lachine; - boulevard Décarie; - avenue De Monkland; - avenue Victoria. 4.4 Sensibiliser les intervenants du milieu à l’intérêt de rationaliser l’offre commerciale et à la possibilité de convertir certains bâtiments à vocation commerciale à des fins résidentielles le long des voies suivantes : - avenue Fielding; - chemin Upper-Lachine; - chemin De La Côte-Saint-Luc; - avenue Somerled. 4.5 Instaurer des mesures réglementaires appropriées afin d’éliminer la diffusion de l’activité commerciale dans les secteurs résidentiels à l’exception des commerces de desserte locale. 5.1 Accroître l’aménagement du domaine public sur les rues commerçantes afin de les rendre plus confortables, sécuritaires et agréables à fréquenter pour les piétons. 5.2 Assurer une présence suffisante de mobilier urbain dans les secteurs commerciaux. 5.3 Réaménager les secteurs commerciaux présentant des zones de conflit potentiel entre les différents usagers (automobilistes, cyclistes, piétons). 5.4 Contrôler l’affichage commercial et les panneaux-réclames afin d’en limiter l’incidence négative sur le cadre bâti et le paysage de la rue.

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Moyen et long terme

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Enjeu 3 – La consolidation des secteurs d’emplois

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Objectifs

Actions

Échéancier Court terme

Objectif 6 Consolider les activités industrielles dans les secteurs propices à de telles activités

Objectif 7 Encourager l’accroissement des activités de service dans les secteurs industriels en déclin

6.1 Instaurer des mesures réglementaires appropriées afin de consolider les secteurs où l’activité industrielle est souhaitable. 6.2 Prohiber l’implantation d’activités industrielles à proximité des milieux de vie existants et futurs. 7.1 Promouvoir, dans le cadre d’une stratégie de développement : - la croissance des activités de bureau aux abords du boulevard Décarie, entre les rues De Namur et De La Savane; - la mise en valeur de certaines portions du site de l’Hippodrome en tant que prolongement de la Cité scientifique; - l’accueil d’activités en lien avec les institutions d’enseignement universitaire et de santé dans les secteurs de la Cité scientifique, Bates-De Courtrai et Namur–Jean-Talon Ouest. 7.2 Confirmer les activités de bureau et la densité de construction élevée aux abords du boulevard Décarie, entre les rues De Namur et De La Savane. 7.3 Instaurer des mesures réglementaires appropriées afin de favoriser l’accueil d’activités de bureau à proximité de la station intermodale Vendôme. 7.4 Identifier les secteurs industriels où l’établissement d’activités de service est souhaitable et instaurer des mesures réglementaires appropriées.

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Enjeu 4 – L’intégration harmonieuse des grandes institutions

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Objectifs

Actions

Échéancier Court terme

Objectif 8 Encadrer l’expansion des grandes institutions

Objectif 9 Optimiser les retombées économiques des grandes institutions

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8.1 Procéder à une analyse détaillée des institutions en croissance ou en mutation afin de mieux définir les attentes de l’arrondissement concernant : - l’architecture et le paysage; - la densité de construction; - la protection et la mise en valeur des éléments patrimoniaux et des espaces verts; - l’accès aux équipements collectifs et aux espaces verts. 8.2 Établir, dans le cadre d’une démarche de planification concertée avec chacun des partenaires institutionnels, les balises architecturales et urbanistiques applicables aux ensembles institutionnels.

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9.1 Instaurer des mesures réglementaires appropriées afin d’autoriser les activités complémentaires à celles des institutions de santé et d’enseignement à proximité de ces dernières. 9.2 Instaurer des mesures réglementaires appropriées afin de privilégier l’établissement d’immeubles de bureaux et de cliniques médicales dans l’axe du chemin De La Côte-des-Neiges. 9.3 Accroître, par la création d’un lieu d’échanges, la synergie entre les institutions qui attirent une clientèle touristique et les milieux commerciaux afin d’optimiser les retombées touristiques de ces grandes institutions. 9.4 Développer et consolider, après une analyse de la capacité d’accueil actuelle, les infrastructures touristiques de l’arrondissement.

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Enjeu 5 – L’amélioration des réseaux de transport

Objectifs

Actions

Échéancier Court terme

Objectif 10 Améliorer les déplacements en transport collectif et à vélo

10.1 Améliorer les services d’autobus afin de mieux relier la portion ouest de Notre-Dame-de-Grâce aux stations de métro Vendôme et Villa-Maria. 10.2 Prévoir une liaison entre la station intermodale Vendôme et les constructions futures sur le site Glen. 10.3 Aménager de nouvelles gares le long de la ligne Blainville à l’angle du chemin De La Côte-des-Neiges et de la rue Jean-Talon Ouest ainsi que dans le secteur de la station de métro Namur (voir action 3.1 de la partie I du Plan d'urbanisme). 10.4 Améliorer l’aménagement aux abords des stations Vendôme et VillaMaria afin de rendre l’environnement plus confortable et sécuritaire pour les usagers et notamment pour les personnes à mobilité réduite. 10.5 Identifier et aménager de nouveaux liens cyclables reliant le réseau de parcs et d’espaces verts, les institutions, les stations de métro et les gares de trains de banlieue. 10.6 Connecter les futures voies cyclables à celles des arrondissements limitrophes afin d’améliorer l’accessibilité à vélo de diverses destinations telles que le Centre de Montréal et le canal de Lachine.

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Objectifs

Actions

Échéancier Court terme

Objectif 11 Consolider le réseau routier existant

11.1 Effectuer une étude de circulation et élaborer et mettre en œuvre un plan de gestion des déplacements à l’échelle de l’arrondissement. 11.2 Réaménager les carrefours suivants : - rue Saint-Jacques et boulevard De Sainte-Anne-de-Bellevue; - rue Jean-Talon Ouest et avenue Victoria; - avenue Wilderton et chemin Bates; - chemins Queen-Mary et De La Côte-des-Neiges; - boulevards Décarie et De Maisonneuve Ouest; - rue Saint-Jacques et chemin Upper-Lachine; - rue Paré et avenue Kindersley. 11.3 Réaliser de nouveaux liens routiers dans l’axe du boulevard Cavendish et de la rue Jean-Talon Ouest afin de désenclaver les secteurs de l’Hippodrome, de la Cité scientifique et du triage Saint-Luc. 11.4 Améliorer l’environnement urbain de certaines voies de circulation générant des nuisances ou constituant des lieux déstructurés notamment l’autoroute Décarie, la rue Saint-Jacques et plusieurs accès importants à l’arrondissement.

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Enjeu 6 – La desserte adéquate en parcs, espaces verts et équipements collectifs

Objectif

Actions

Échéancier Court terme

Objectif 12 Améliorer la desserte en parcs, en espaces verts et en équipements collectifs

12.1 Aménager des parcs dans le secteur Upper Lachine. 12.2 Favoriser l’accessibilité visuelle à partir de la falaise Saint-Jacques par l’aménagement d’espaces de dégagement. 12.3 Identifier les équipements et les espaces verts à caractère collectif et établir des ententes avec les institutions concernées afin d’assurer l’accessibilité de ces équipements et espaces verts à la population. 12.4 Établir des ententes avec le cimetière Notre-Dame-des-Neiges et l'Université de Montréal afin d’aménager un chemin de randonnée desservant le flanc nord-ouest du mont Royal. 12.5 Déterminer les besoins de la population en équipements collectifs et mettre en œuvre les mesures jugées nécessaires.

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Enjeu 7 – La protection et la mise en valeur du patrimoine bâti et du paysage urbain

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Objectifs

Actions

Échéancier Court terme

Objectif 13 Assurer la conservation du patrimoine bâti

Objectif 14 Mettre en valeur le paysage urbain

13.1 Assurer, par des outils réglementaires appropriés, notamment les règlements sur les plans d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA), la conservation des bâtiments d’intérêt patrimonial et architectural hors secteurs de valeur exceptionnelle identifiés à la liste du même nom (voir section 4.5). 13.2 Protéger les secteurs de valeur exceptionnelle et les grandes propriétés à caractère institutionnel illustrés à l’extrait de la carte du patrimoine bâti (voir section 4.5) par un contrôle serré des travaux de construction, de rénovation et de démolition. 13.3 Protéger les secteurs de valeur intéressante illustrés à l’extrait de la carte du patrimoine bâti (voir section 4.5) par l’application, selon les secteurs, de normes relatives au parcellaire, à la volumétrie des bâtiments et à l’aménagement des terrains, de même qu’à toute caractéristique architecturale pertinente. 13.4 Confirmer par l’affectation du sol la vocation des grandes propriétés à caractère institutionnel et des lieux de culte d’intérêt patrimonial (voir section 4.5). 13.5 Poursuivre le contrôle des transformations architecturales et des insertions dans les ensembles institutionnels. 13.6 Confirmer dans la réglementation d’urbanisme le maintien de la vocation des lieux de culte identifiés à la liste des bâtiments d’intérêt patrimonial et architectural hors secteurs de valeur exceptionnelle ainsi que de ceux situés dans un secteur patrimonial illustré à l’extrait de la carte du patrimoine bâti, et encourager l’utilisation des lieux de culte abandonnés par d’autres confessions, à des fins cultuelles. 13.7 Instaurer des mesures réglementaires appropriées afin de limiter l’implantation de lieux de culte dans les secteurs industriels. 14.1 Protéger et mettre en valeur, par des aménagements soignés et par l’encadrement de l’insertion des nouveaux projets immobiliers, les éléments identitaires du paysage urbain de l’arrondissement dont le mont Royal, l’Oratoire Saint-Joseph et l’Université de Montréal. 14.2 Définir et appliquer des mesures visant à assurer le respect des objectifs de conservation et d’aménagement pour le mont Royal, notamment la protection du couvert arboricole ainsi que de toute autre caractéristique naturelle jugée pertinente. 14.3 Définir et appliquer des mesures de contrôle des interventions dans les secteurs où le relief et le cadre verdoyant du mont Royal rencontrent la trame urbaine. 14.4 Élaborer et mettre en œuvre des mesures locales de conservation des espaces verts favorisant la protection des jardins, des sentiers et des boisés autour des diverses institutions de l’arrondissement. 14.5 Enfouir les réseaux de fils aériens situés le long du chemin UpperLachine, entre la rue Saint-Jacques et l’avenue Girouard.

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4.4 La planification détaillée de portée locale

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Certaines portions du territoire de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce présentent des problématiques urbanistiques complexes qui ne peuvent être traitées à fond avant l’intégration du chapitre de l’arrondissement au Plan d’urbanisme de Montréal. Pour tous ces secteurs, l’arrondissement entend mener à terme une planification détaillée dans les trois années suivant l’intégration de son chapitre au Plan, selon une approche intégrée adaptée à la spécificité de chaque cas. Le bilan annuel de la mise en œuvre du Plan fera état de l’avancement de ces travaux. Quatre secteurs font l’objet d’une attention particulière du fait de leur dynamique spécifique et complexe. Chacun présente un caractère structurant pour le développement de la collectivité et l’aménagement du territoire de l’arrondissement. Ces secteurs de planification détaillée sont présentés à la carte suivante. Il s’agit de : ■

Autoroute Décarie

Bates-De Courtrai

Namur–Jean-Talon Ouest

Saint-Jacques–Upper Lachine

Parallèlement à l’exercice de planification détaillée des secteurs de portée locale, le Plan d’urbanisme de Montréal identifie 26 secteurs de planification détaillée de portée panmontréalaise, lesquels présentent des enjeux qui touchent l’ensemble de la ville ou qui concernent directement plus d’un arrondissement. Parmi ceux-ci, les secteurs Décarie–Cavendish–Jean-Talon Ouest, Mont Royal ainsi que les Sites Glen et Turcot interpellent directement l’arrondissement de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce. Ces secteurs sont présentés au chapitre 4 de la partie I du Plan d’urbanisme.


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Les démarches de planification détaillée de portée pan-montréalaise et locale miseront sur la participation des citoyens et sur celle de l’ensemble des intervenants concernés : l’arrondissement, les services municipaux, les ministères ainsi que les organismes privés, publics et associatifs. Selon les besoins, la planification détaillée mènera à : ■

l’adoption d’un programme particulier d’urbanisme (PPU);

l’adoption par le conseil d’arrondissement d’un plan de mise en valeur ou d’un plan d’action;

la modification de la réglementation d’urbanisme de l’arrondissement;

la mise en place de programmes appropriés;

la réalisation d’immobilisations par la Ville, seule ou en collaboration avec les gouvernements du Québec et du Canada;

la réalisation d’un projet en partenariat avec un ou plusieurs organismes privés, publics ou associatifs.

Afin de lancer et d’encadrer le processus de planification détaillée, les pages qui suivent présentent pour chacun des secteurs de planification détaillée de portée locale : ■

des orientations générales;

un court énoncé de la problématique;

des balises d’aménagement.


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Les secteurs de planification détaillée

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4.4.1 Autoroute Décarie

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Orientations générales ■

Atténuer les nuisances générées par l’autoroute Décarie afin d’assurer la qualité des milieux de vie

Améliorer l’image générale du secteur et accroître la place du piéton

Consolider les secteurs d’emplois et commerciaux

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Problématique L’autoroute Décarie traverse l’ensemble de l’arrondissement du sud au nord depuis la rue Saint-Jacques (échangeur Turcot) jusqu’aux limites de l’arrondissement de Mont-Royal (échangeur Décarie). Importante infrastructure de transport de la région métropolitaine, l’autoroute et ses voies de service sont, à plusieurs moments, dans une situation chronique de congestion, source d’importantes nuisances environnementales pour les résidents des milieux avoisinants. Aménagée en tranchée sur la totalité de sa course, l’autoroute a été construite à travers des milieux de vie existants, causant ainsi une rupture physique dans la continuité des secteurs. En raison de l’importance des nuisances, certains secteurs limitrophes sont caractérisés par une dégradation des usages et de l’immobilier. Le corridor de l’autoroute est longé du côté est par une ligne de métro (sept stations). La présence de ces nombreuses stations de métro ainsi que de plusieurs établissements commerciaux génère d’importants flux piétonniers transversaux dans un environnement à caractère autoroutier comprenant un important niveau de circulation de transit. La partie nord du secteur, en lien avec l’arrondissement de Mont-Royal, comporte plusieurs immeubles de bureaux et sièges sociaux d’entreprises qui tirent parti de l’extrême visibilité que leur offre l’autoroute. À proximité de la station de métro Namur, la faiblesse généralisée du cadre bâti et la présence de nombreux immeubles sous-utilisés donnent une image déstructurée à l’endroit. Enfin, le secteur comprend également des activités commerciales le long des voies de service de l’autoroute Décarie et du chemin Queen-Mary. À l’exception des sections situées au niveau du chemin Queen-Mary et de la rue Jean-Talon Ouest, l’activité commerciale dans l’axe de l’autoroute Décarie est diffuse et en perte de vitalité.

Balises d’aménagement 1

Mettre en place des mesures d’atténuation du bruit le long de l’autoroute Décarie et étudier la possibilité de couvrir certains tronçons du corridor autoroutier.

4

Profiter du réaménagement prévu de l’échangeur Turcot pour accroître la qualité de l’aménagement du paysage urbain aux abords de cet échangeur.

2

Compléter le réaménagement de l’ensemble des passerelles transversales en favorisant la sécurité et le confort des piétons, l’amélioration de l’aménagement paysager et l’augmentation de l’éclairage.

5

Consolider la vitalité commerciale du chemin Queen-Mary.

6

Mettre en valeur les abords de la station de métro Namur à des fins d’emplois de forte intensité.

7

Réaménager l’échangeur Upper Lachine–De Maisonneuve Ouest.

3

Rehausser la qualité de l’aménagement du domaine public et du paysage urbain de l’ensemble des rues et voies de service afin d’améliorer la sécurité et le confort des piétons et d’augmenter la plantation d’arbres.


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4.4.2

Orientations générales ■

Intensifier et diversifier les activités

Bates-De Courtrai

Améliorer l’accessibilité au secteur

Atténuer les nuisances générées par les activités industrielles

Améliorer l’image générale du secteur

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Problématique Secteur d’emplois diversifiés en perte de vitalité, le secteur Bates-De Courtrai est situé aux abords de la voie ferrée du Canadien Pacifique et de la rue Jean-Talon Ouest dans la partie nord-est de l’arrondissement. Il est composé de trois sous-secteurs distincts, qui méritent toutefois une approche globale d’aménagement. En premier lieu, le chemin Bates est situé aux limites des arrondissements d’Outremont et de Mont-Royal. Il accueille principalement de petites entreprises industrielles, des ateliers de réparation ainsi que divers établissements commerciaux. Plusieurs immeubles sont vacants ou sous-utilisés et offrent un important potentiel de conversion à des fins résidentielles. Trop étroits pour de nouvelles activités économiques, les terrains offrent cependant des dimensions qui correspondent aux exigences pour les projets résidentiels. De plus, l’intersection du chemin Bates et de l’avenue Wilderton, à l’entrée de l’arrondissement, nécessite des interventions visant à accroître l’aménagement du domaine public. En second lieu, le chemin De Bedford longe un secteur d’emplois diversifiés entre le chemin De La Côte-des-Neiges et l’avenue De Darlington. Cinq bâtiments de grandes dimensions, dont l’écocentre, sont situés dans ce sous-secteur. La portion est du sous-secteur abrite la cour de voirie municipale, source d’importantes nuisances sonores, et une vaste propriété industrielle actuellement vacante. L’aménagement proposé d’une nouvelle gare de train de banlieue dans la portion ouest du sous-secteur contribuerait grandement à améliorer l’accessibilité au secteur. Troisième sous-secteur, l’avenue De Courtrai présente des conditions similaires au chemin Bates tout en accueillant un plus grand nombre de bâtiments résidentiels nécessitant des travaux de rénovation. La principale caractéristique du sous-secteur réside dans la présence de nombreux lieux de culte disséminés dans un milieu industriel en déclin. Enfin, à divers degrés, l’ensemble du secteur exige des interventions afin d’atténuer les nuisances générées par les activités industrielles pour les milieux de vie existants ou projetés. De plus, des interventions visant à accroître la qualité de l’aménagement du domaine public sont souhaitables afin de corriger certaines lacunes liées à des voies de circulation trop larges, à l’absence d’arbres et au manque d’éclairage.

Balises d’aménagement 1

Mettre en valeur les terrains vacants et les bâtiments sous-utilisés à des fins mixtes, incluant de l’habitation.

2

Favoriser la rénovation des bâtiments résidentiels existants par la mise en place d’un programme de subvention.

3

Aménager une gare de train de banlieue à proximité du chemin De La Côte-des-Neiges.

4

Prolonger le chemin Bates vers l’ouest jusqu’au centre du soussecteur du chemin De Bedford, et le raccorder à l’avenue Decelles ou à proximité.

5

Atténuer les nuisances en provenance de la cour de voirie et envisager sa relocalisation, à long terme.

6

Améliorer l’aménagement du domaine public dans l’ensemble du secteur en réduisant la largeur des chaussées, en augmentant la plantation d’arbres sur le domaine public et privé et en améliorant l’éclairage.

7

Accroître la qualité de l’aménagement du domaine public aux abords de l’intersection du chemin Bates et de l’avenue Wilderton.

8

Aménager une place publique dans le sous-secteur de l’avenue De Courtrai.

9

Mettre en valeur les lieux de cultes du sous-secteur de l’avenue De Courtrai.


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4.4.3

Orientations générales ■

Intensifier et diversifier les activités

Namur– Jean-Talon Ouest

Revoir la grille de rues afin de faciliter les déplacements à l’intérieur du secteur

Améliorer l’image générale du secteur

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Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 4 – Arrondissement de Côte-des-Neiges– Partie II Notre-Dame-de-Grâce

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Problématique Stratégiquement situé aux abords de l’autoroute Décarie et à proximité des stations de métro Namur et De La Savane, le secteur Namur–Jean-Talon Ouest est fortement sous-utilisé et n’a toujours pas de vocation clairement définie. La majorité des usages (industries, commerces, activités d’entreposage, bureaux et institutions d’enseignement) s’y retrouvent sans que les interfaces ne soient contrôlées. Les nombreux bâtiments sous-utilisés ainsi que les terrains vacants laissent toutefois présager un changement de vocation à court terme pour le secteur. L’intégration d’activités institutionnelles pourrait être avantageuse compte tenu de la pénurie d’espaces disponibles ailleurs dans l’arrondissement et de la présence de deux stations de métro. La rencontre de la grille de rues nord-sud et est-ouest ainsi que le raccord à la grille diagonale de l’arrondissement de Mont-Royal produisent des îlots de grandes dimensions aux formes irrégulières et aux profondeurs variables. Les voies de circulation, conçues dans les années 1950, sont surdimensionnées et peu sécuritaires pour les piétons. Le tracé varié de nombreuses voies complique également la lecture des intersections et la compréhension des parcours. Enfin, l’aménagement du domaine public est déficient et nécessite diverses interventions visant à améliorer l’image du secteur. Malgré quelques éléments de bonne qualité, le cadre architectural est hétéroclite et la majorité des immeubles ont besoin de travaux de rénovation.

Balises d’aménagement 1

Consolider l’ensemble résidentiel qui longe la rue De La Savane en favorisant l’insertion de nouveaux bâtiments résidentiels.

2

Mettre en valeur, à des fins économiques et institutionnelles, les terrains situés de part et d’autre de la rue Jean-Talon Ouest, entre les avenues Victoria et Mountain-Sights.

3

Consolider l’ensemble institutionnel existant sur la rue Paré.

4

Limiter la vente d’automobiles et autres activités connexes à la portion de la rue Jean-Talon Ouest située à l’est de l’intersection de l’avenue Victoria.

5

Agrandir le parc De La Savane en le raccordant aux rues Paré et De La Savane.

6

Prolonger la place De La Savane jusqu’à la rue Paré pour désenclaver le parc De La Savane et mettre en valeur le site rendu accessible à des fins résidentielles.

7

Réaménager certains éléments de la grille de rues afin de la rendre plus sécuritaire, de canaliser la circulation de transit et de désenclaver les sites offrant un potentiel de mise en valeur.

8

Accroître la qualité de l’aménagement du domaine public des rues Jean-Talon Ouest, Paré et De La Savane afin d’améliorer l’image générale du secteur, d’harmoniser la largeur des voies de circulation et d’assurer la sécurité des piétons.

9

Aménager une place publique à l’intersection des rues Jean-Talon Ouest et Paré.

10 Mettre en valeur, par un aménagement soigné du domaine

public, la vue encadrée sur le mont Royal et l’Université de Montréal à partir de la rue De La Savane.


Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 4 – Arrondissement de Côte-des-Neiges– Partie II Notre-Dame-de-Grâce

4.4.4

Orientations générales ■

Consolider les fonctions résidentielle et commerciale

Saint-Jacques– Upper Lachine

Améliorer l’accessibilité au secteur

Améliorer l’image générale du secteur

Préserver et mettre en valeur la falaise Saint-Jacques

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Problématique Situé dans la partie sud de l’arrondissement, entre l’autoroute Décarie et l’arrondissement de Côte-Saint-Luc–Hampstead–Montréal-Ouest, le secteur Saint-Jacques–Upper Lachine est formé de trois sous-secteurs présentant des problématiques urbaines différentes mais qui méritent toutefois une approche globale d’aménagement. En premier lieu, le sous-secteur situé entre l’autoroute Décarie et l’avenue Madison abrite un milieu de vie traversé par le chemin UpperLachine, qui agit comme rue commerçante locale. Dans cette portion du secteur, la rue Saint-Jacques est bordée d’établissements à faible intensité commerciale et le cadre bâti résidentiel nécessite des travaux de rénovation. De plus, les carrefours du chemin Upper-Lachine avec le boulevard De Maisonneuve Ouest et la rue Saint-Jacques sont complexes pour les usagers. Dans la partie centrale du secteur, entre l’avenue Madison et la rue West Broadway, la rue Saint-Jacques constitue un axe commercial important pour l’arrondissement, tout en accueillant des activités industrielles. Des établissements commerciaux de moyenne et de grande surface ont récemment été construits dans ce sous-secteur. Le troisième sous-secteur, situé entre la rue West Broadway et les limites de l’arrondissement de Côte-Saint-Luc–Hampstead–MontréalOuest, est essentiellement composé d’un milieu de vie au nord et d’un secteur d’emplois entre la rue Saint-Jacques et le boulevard De Sainte-Anne-de-Bellevue. La présence de la gare de train de banlieue Montréal-Ouest est une des composantes marquantes de ce sous-secteur. Indépendamment des particularités propres à chacun des sous-secteurs, des interventions sont nécessaires afin d’améliorer les liens entre le secteur et le reste de l’arrondissement. En effet, la voie ferrée du Canadien Pacifique, qui traverse le secteur d’est en ouest, restreint le nombre de liens nord-sud. L’image générale du secteur doit également être rehaussée, notamment en ce qui a trait à l’aménagement déficient du domaine public, à l’omniprésence de l’affichage commercial et des panneaux-réclames ainsi qu’à la faible qualité du cadre bâti. Enfin, la falaise Saint-Jacques, reconnue comme écoterritoire, devrait être mise en valeur et ainsi contribuer positivement au développement du secteur.

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Balises d’aménagement 1

Consolider la fonction résidentielle et améliorer la qualité du cadre bâti dans les sous-secteurs situés à l’est de l’avenue Madison et à l’ouest de la rue West Broadway.

2

3

7

Consolider les activités commerciales entre l’avenue Madison et la rue West Broadway et restreindre l’expansion des activités industrielles.

Rehausser la qualité de l’aménagement du domaine public et du paysage urbain de la rue Saint-Jacques et du boulevard De Sainte-Anne-de-Bellevue, réduire la vitesse de la circulation de transit et améliorer la sécurité des piétons ainsi que l’image générale du secteur.

8

Réaménager l’échangeur Saint-Jacques–Upper Lachine afin de simplifier sa géométrie et aménager un parc sur l’espace récupéré.

Encadrer l’insertion des nouvelles constructions sur la rue Saint-Jacques et le boulevard De Sainte-Anne-de-Bellevue et y assurer une architecture de qualité.

9

Réglementer l’affichage commercial et l’implantation des panneaux-réclames de manière à limiter leur impact visuel.

Réaménager l’échangeur Upper Lachine-De Maisonneuve Ouest afin de le rendre plus sécuritaire et confortable pour les piétons et de réduire la circulation de transit.

10 Protéger et mettre en valeur la falaise Saint-Jacques ainsi que

5

Améliorer les liens entre le secteur et le reste de l’arrondissement.

11 Poursuivre l’acquisition de terrains aux fins de parcs le long

6

Réaménager la voie cyclable du boulevard De Maisonneuve Ouest en site propre et la prolonger jusqu’à l’arrondissement de Westmount.

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les vues vers le sud à partir de cette dernière. de la falaise Saint-Jacques.


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4.5 Les paramètres réglementaires applicables à l’arrondissement

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Les paramètres et les orientations du Plan d’urbanisme qui ont une portée réglementaire se traduisent dans la réglementation d’urbanisme de l’arrondissement. Le zonage est le principal instrument réglementaire de mise en œuvre du Plan d’urbanisme. Il détermine la vocation des différentes zones du territoire afin d'y contrôler l'usage des terrains et des bâtiments ainsi que l'implantation, la forme et l'apparence des constructions. L’affectation du sol Découlant des orientations du Plan, l’extrait de la carte de l’affectation du sol applicable à l’arrondissement de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce exprime la vocation souhaitée dans les secteurs à construire ou à transformer et confirme celle des secteurs établis. Selon le concept retenu, les catégories d’affectation traduisent la nature générale des milieux, s’éloignant ainsi d’une forme d’affectation dont le caractère trop normatif conduirait à un découpage inutilement fin du territoire. Inclusives, ces catégories favorisent la mixité et regroupent une variété d’activités pouvant avoir cours au sein d’une même aire d’affectation, moyennant des règles de complémentarité ou de compatibilité que précise la réglementation d’urbanisme de l’arrondissement. Cette approche, plus argumentaire que réglementaire, permet une gestion souple du développement urbain et simplifie les procédures administratives. Dans cet esprit, le recours à la procédure de modification du Plan d’urbanisme s’applique aux changements ayant une portée significative sur le devenir de la ville. Le tableau de la page suivante définit les neuf catégories d’affectation du sol. Les quatre premières sont de nature inclusive et correspondent à des milieux urbains distincts. Les cinq autres, essentiellement à caractère exclusif, touchent des aires réservées à des activités particulières.


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La densité de construction Les paramètres de densité de construction permettent d’encadrer la production architecturale et de déterminer l’échelle de la forme urbaine de même que l’intensité des activités sur les différentes portions du territoire. Pour chacun des secteurs à construire ou à transformer, les paramètres énoncés traduisent les intentions du Plan quant au caractère souhaité. Dans les secteurs établis, ces paramètres correspondent au caractère général du bâti existant dont le Plan vise la pérennité. L’extrait de la carte de la densité de construction applicable à l’arrondissement de Côtedes-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce exprime la densité de construction selon une échelle de couleurs intégrant les différents paramètres de densité. Un descriptif énonce les paramètres s’appliquant à chaque secteur. Précisés le cas échéant, ces paramètres décrivent le caractère général actuel ou souhaité d’un secteur en fonction de l’un ou l’autre ou de l’ensemble des éléments suivants : ■

le nombre d’étages hors-sol (excluant les mezzanines);

le mode d’implantation au sol : isolée, jumelée, contiguë;

le taux d’implantation au sol des bâtiments;

le coefficient d’occupation du sol, notamment dans les secteurs à transformer ou à construire.


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Les parcs et les espaces verts Le Plan souhaite assurer la protection et la mise en valeur des parcs et des espaces verts illustrés à l’extrait de la carte du même nom, applicable à l’arrondissement de Côte-desNeiges–Notre-Dame-de-Grâce. Le patrimoine bâti Conformément à l’objectif 15 de la partie I du Plan d’urbanisme, l’ensemble des bâtiments identifiés à la liste des bâtiments d’intérêt patrimonial et architectural hors secteurs de valeur exceptionnelle ainsi que l’ensemble des bâtiments situés dans les secteurs de valeur exceptionnelle ou dans les grandes propriétés à caractère institutionnel doivent faire l’objet d’un contrôle serré quant aux travaux de construction, de rénovation et de démolition, par les outils réglementaires appropriés, notamment les règlements sur les plans d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA).


tableau Catégories d’affectation du sol

>


Catégories d’affectation du sol Catégorie et description Secteur résidentiel

Aires à vocation principalement résidentielle comportant aussi des portions mixtes, notamment des rues de commerces et d’habitation.

Composantes Logements Commerces Équipements collectifs ou institutionnels

Notes La réglementation assure le découpage en zones distinctes des secteurs essentiellement résidentiels, des secteurs à caractère commercial et des ensembles occupés par des équipements collectifs ou institutionnels. Elle détermine les catégories d’usages selon la nature des milieux et le caractère de l’arrondissement. Elle assure, par les modes de gestion des usages, l’insertion harmonieuse des activités non résidentielles : les types d’usages autorisés de plein droit, les usages conditionnels, les limites de superficie, l’obligation de continuité commerciale, le contingentement de certains usages, etc. Dans le respect de la cohérence des milieux et en assurant une saine cohabitation des usages, la réglementation reconnaît ponctuellement certaines occupations à caractère industriel présentes lors de l’adoption du Plan d’urbanisme.

Secteur mixte

Aires diversifiées comportant une composition variée d’activités et de l’habitation. Plusieurs de ces secteurs recouvrent des aires présentant un potentiel d’intensification du nombre de logements ou du nombre d’emplois. Secteur d’emplois

Aires à vocation économique comportant principalement des activités à caractère industriel ou commercial. Les secteurs d’emplois correspondent à des aires où l’habitation est exclue. Secteur rural

Aires à caractère champêtre comportant de l’habitation et des activités agricoles.

Grand équipement institutionnel

Aires comportant des constructions et des terrains réservés à des activités institutionnelles qui jouent un important rôle de service dans la communauté montréalaise.

Logements Commerces Immeubles à bureaux Immeubles commerciaux Immeubles comportant de l’industrie légère Équipements collectifs ou institutionnels

La réglementation définit les zones et détermine les usages autorisés dans chacune selon la nature des milieux, notamment de manière à assurer l’interface entre les ensembles à dominance résidentielle et les zones d’activités plus intensives.

Immeubles industriels Immeubles à bureaux Immeubles commerciaux Équipements collectifs ou institutionnels

La réglementation assure la traduction des vocations prévues au Schéma des secteurs d’emplois (voir section 2.4 de la partie I du Plan d’urbanisme).

Logements Agriculture et activités industrielles complémentaires Équipements collectifs ou institutionnels Grands équipements institutionnels (enseignement, soins de santé, sport et culture) Équipements collectifs ou institutionnels Commerces et logements complémentaires

La réglementation définit les zones et détermine les types d’usages autorisés selon la nature des milieux, notamment de manière à limiter aux secteurs d’emplois à caractère industriel les types d’usages générateurs de nuisances majeures.


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Catégories d’affectation du sol Catégorie et description Couvent, monastère ou lieu de culte

Aires comportant des constructions et des terrains réservés à des établissements conventuels ou à des lieux de culte.

Grand espace vert ou parc riverain

Aires réservées aux espaces verts ou naturels d’envergure montréalaise ou situés en rive ainsi qu’aux grands cimetières.

Grande emprise de transport

Aires vouées aux activités de transport, soit les principales infrastructures de transport des personnes et des marchandises.

Infrastructure publique

Aires comportant des constructions et des terrains réservés à des fins de services publics.

Composantes

Notes

Immeubles voués aux activités des communautés religieuses comportant des lieux de résidence Lieux de culte Équipements collectifs ou institutionnels Commerces et logements complémentaires

Même s’ils ne sont pas identifiés par une aire d’affectation à la carte 3.1.1 de la partie I du Plan d’urbanisme ou à son extrait apparaissant à la page suivante, sont visés par cette catégorie d’affectation les lieux de culte compris dans les listes de bâtiments d’intérêt patrimonial et architectural apparaissant aux pages 49 et 50 du présent chapitre.

Parcs métropolitains et grands parcs urbains Parcs-nature Lieux publics Réserves naturelles Berges et îles publiques Grands cimetières Golfs Équipement collectif Casino, commerces et installations complémentaires

Les berges, les îles et les sommets du mont Royal visés par cette catégorie d’affectation du sol sont des espaces de propriété publique, principalement des parcs locaux.

Le réseau routier relevant de la juridiction des gouvernements supérieurs Les infrastructures portuaires, ferroviaires et aéroportuaires Usages et infrastructures complémentaires

La réglementation assure le découpage en zones distinctes des aires vouées au triage ferroviaire et aux activités portuaires et aéroportuaires. Cette obligation ne s’applique pas au réseau routier et aux corridors ferroviaires.

Cette affectation reconnaît la présence d’enclaves résidentielles existant sur le territoire des parcs-nature au moment de l’adoption du Plan d’urbanisme. La réglementation n'autorise l'équipement collectif Casino, commerces et installations complémentaires que sur les lots 2 988 178, 2 988 179 et 2 988 180 du cadastre du Québec et prévoit cet usage sans limite de superficie de plancher.

Postes de transformation électrique, cours de voirie et de matériel, usines de traitement des eaux, usines d’épuration, etc.

Notes générales : Le présent chapitre inclut une carte qui identifie les parcs locaux dont la vocation est confirmée par le Plan d’urbanisme. La conversion d’un parc ou d’une de ses parties, à des fins autres que d’usage complémentaire ou d’équipement collectif d’envergure locale, requiert une modification du Plan d’urbanisme. Les parcs, les cimetières, les golfs, les postes de transformation électriques ainsi que les cours de voirie et de matériel sont autorisés dans toutes les catégories. La délimitation des aires d’affectation du sol doit être interprétée en fonction des emprises de rues et de ruelles ainsi que des limites cadastrales existant au moment de l’adoption du Plan d’urbanisme.


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Secteur rural Grand équipement institutionnel Couvent, monastère ou lieu de culte Grand espace vert ou parc riverain Grande emprise de transport Infrastructure publique Limite d'arrondissement Voir Tableau 3.1.1 pour la description des catégories d'affectation du sol.

Plan d'urbanisme


Paramètres de densitÊ

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Arrondissement de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce Secteurs établis Orientation Maintenir le caractère des secteurs La réglementation de zonage visera à maintenir le type de bâti existant, présentant les caractéristiques suivantes :

Secteur 04-01 :

bâti de deux ou trois étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen. Secteur 04-02 :

bâti de trois ou quatre étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen ou élevé. Secteur 04-03 :

bâti de un à quatre étages hors-sol; taux d’implantation au sol faible ou moyen. Secteur 04-04 :

bâti de un ou deux étages hors-sol; implantation isolée ou jumelée; taux d’implantation au sol faible ou moyen. Secteur 04-05 :

bâti de deux à six étages hors-sol; implantation isolée; taux d’implantation au sol faible. Secteur 04-06 :

bâti de deux à six étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen. Secteur 04-07 :

bâti de trois à douze étages hors-sol; implantation isolée; taux d’implantation au sol moyen. Secteur 04-08 :

bâti de deux à quatre étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen ou élevé.

Secteur 04-09 :

bâti de quatre à dix étages hors-sol; implantation isolée; taux d’implantation au sol moyen. Secteur 04-10 :

bâti de deux à dix étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen ou élevé. Secteur 04-11 :

bâti de trois à six étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen. Secteur 04-12 :

bâti de trois à seize étages hors-sol; implantation isolée ou jumelée; taux d’implantation au sol faible ou moyen. Secteur 04-13 :

bâti de trois à six étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen ou élevé. Secteur 04-14 :

bâti de six à seize étages hors-sol; implantation isolée ou jumelée; taux d’implantation au sol faible ou moyen. Secteur 04-15 :

bâti de deux à six étages hors-sol; implantation isolée; taux d’implantation au sol faible ou moyen. Secteur 04-16 :

bâti de deux à dix étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen ou élevé. Secteur 04-17

bâti de trois à treize étages hors sol; taux d’implantation au sol moyen ou élevé.

La réglementation de zonage pourra reconnaître le bâti existant ainsi que les projets immobiliers dûment autorisés au moment de l’adoption du Plan d’urbanisme qui ne se conforment pas aux paramètres énoncés ci-dessus.


Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 4 – Arrondissement de Côte-des-Neiges– Partie II Notre-Dame-de-Grâce

Arrondissement de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce Secteurs à transformer ou à construire Secteur 04-T1 :

Orientation Renouveler le caractère des secteurs

■ ■ ■ ■

La réglementation de zonage permettra un nouveau type de bâti présentant les caractéristiques suivantes :

bâti de deux à six étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen ou élevé; C.O.S. minimal : 1,0; C.O.S. maximal : 3,0.

Secteur 04-T2 : ■ ■ ■ ■

bâti de deux ou trois étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen ou élevé; C.O.S. minimal : 1,0; C.O.S. maximal : 3,0.

Secteur 04-T3 : ■ ■ ■ ■

bâti de deux étages hors-sol ou plus; taux d’implantation au sol faible ou moyen; C.O.S. minimal : 0,5; C.O.S. maximal : 3,5.

Secteur 04-T4 : ■ ■ ■ ■

bâti de deux à huit étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen; C.O.S. minimal : 1,0; C.O.S. maximal : 4,0.

Secteur 04-T5 : ■ ■ ■ ■

bâti de deux à douze étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen ou élevé; C.O.S. minimal : 1,0; C.O.S. maximal : 6,0.

Secteur 04-T6 : ■ ■ ■ ■

bâti de deux à six étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen; C.O.S. minimal : 1,0; C.O.S. maximal : 4,0.

La réglementation de zonage pourra reconnaître le bâti existant ainsi que les projets immobiliers dûment autorisés au moment de l’adoption du Plan d’urbanisme qui ne se conforment pas aux paramètres énoncés ci-dessus.


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Le patrimoine bâti Arrondissement de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce Arrondissement historique ou naturel

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Plan d'urbanisme


Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 4 – Arrondissement de Côte-des-Neiges– Partie II Notre-Dame-de-Grâce

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Bâtiments d’intérêt patrimonial et architectural hors secteurs de valeur exceptionnelle

Arrondissement de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce La liste suivante identifie les bâtiments d’intérêt patrimonial et architectural situés à l’extérieur des secteurs de valeur exceptionnelle et des grandes propriétés à caractère institutionnel de l’arrondissement (voir carte précédente). La liste identifie également l’ensemble des lieux de culte d’intérêt patrimonial de l’arrondissement. Tel qu’indiqué au tableau de la page 38, ces lieux de culte sont couverts par la catégorie d’affectation du sol « Couvent, monastère ou lieu de culte ». Conformément à l’objectif 15 de la partie I du Plan d’urbanisme, les bâtiments identifiés dans la liste suivante et l’ensemble de ceux situés dans les secteurs de valeur exceptionnelle ou dans les grandes propriétés à caractère institutionnel doivent faire l’objet d’un contrôle serré quant aux travaux de construction, de rénovation et de démolition, par les outils réglementaires appropriés, notamment les règlements sur les plans d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA).

Les lieux de culte 5237, avenue Clanranald (Chevra Kadisha B'Nai Jacob) 5330, avenue Clanranald (Église St. Malachy) 4920, avenue Coolbrook (Église Saint-Antonin) 6230, avenue Coolbrook (Beth Hillel) 6225, avenue De Godfrey (Église Knox Crescent Kensington and First Presbyterian) 6297, avenue De Monkland (Église Madison Baptist) 5215, avenue De Westbury (Zichron Kedoshim) 6410, avenue De Westbury (Shomrim Laboker) 5275, avenue Earnscliffe (Église Snowdon Baptist) 4020, avenue Hingston (Église St. Columba) 2001, avenue Lajoie (Église St. Raphael the Archangel) 4940, avenue Macdonald (Église St. Matthew) 4345, avenue Marcil (Église St. John’s Estonian Evangelical Lutheran) 5333, avenue Notre-Dame-de-Grâce (Église Notre-Dame-de-Grâce) 5964, avenue Notre-Dame-de-Grâce (Église Wesley United)

2225, avenue Regent (Église Taiwanese Robert Campbell Presbyterian/Robert Campbell Memorial) 5305, avenue Rosedale (Shaare Zedek) 4894, avenue Saint-Kevin (Église Spanish and Portuguese) 6897, avenue Somerled (Église St. Thomas) 7070, avenue Somerled (Église Sainte-Catherine-de-Sienne) 3484, boulevard Décarie (Korean Full Gospel Church of Greater Montreal/St. Luke’s United) 4020, Grand Boulevard (Église St. Ansgar's Lutheran) 4850, Grand Boulevard (Christ Memorial Lutheran Church) 5366, chemin De La Côte-des-Neiges (Église Notre-Dame-des-Neiges) 5600, chemin De La Côte-des-Neiges (Église St. Kevin) 6570, chemin De La Côte-des-Neiges (Église Saint-Pascal-Baylon) 5565, chemin De La Côte-Saint-Antoine (Église River’s Edge/St. Augustine of Canterbury) 2455, chemin De La Côte-Sainte-Catherine (Cathédrale St. George Greek Orthodox) 3435, chemin De La Côte-Sainte-Catherine (Église Côte-des-Neiges Presbyterian)

Les couvents 5375, avenue Notre-Dame-de-Grâce (Monastère des Pères Dominicains)

4434, boulevard Décarie (Orphelinat Catholique)

4361, boulevard Décarie (Monastère du Précieux Sang)

5240, chemin De La Côte-Saint-Luc (Hôpital des Incurables)

3970, chemin De La Côte-Sainte-Catherine (Église St. Paul) 5555, chemin De La Côte-Saint-Luc (Solomon Schecter Academy/Shaare Zion) 6235, chemin Hillsdale (Young Israel of Montreal) 5845, chemin Upper-Lachine (Église St. Saviour's Mission) 6405, rue De Terrebonne (Église St. Monica's) 6870, rue De Terrebonne (Église Rosedale Queen Mary United) 5855, rue Lavoie (Chevra Shaas) 5765, rue Saint-Jacques (Église Saint-Raymond-de-Pennafort) 5220, rue Sherbrooke Ouest (Église Trinity Anglican Memorial) 5545, rue Snowdon (Ephraim Scott Memorial Presbyterian) 4455, rue West Broadway (Église St. Ignatius of Loyola)


Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 4 – Arrondissement de Côte-des-Neiges– Partie II Notre-Dame-de-Grâce

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Bâtiments d’intérêt patrimonial et architectural hors secteurs de valeur exceptionnelle

Arrondissement de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce

Les édifices scolaires 5870, rue De Terrebonne (École Willingdon)

5000, avenue Iona (École Iona)

7010, rue Sherbrooke Ouest (Montreal Association for the Blind)

4760, avenue Cumberland (Poste d’incendie no 46)

4855, avenue Kensington (Bibliothèque Fraser-Hickson)

5369, chemin De La Côte-Saint-Antoine (Poste d'incendie no 34)

5500, avenue De Westbury (YW et YMCA, Centre communautaire)

2100, avenue Marlowe (Homeopathic Hospital of Montreal)

5170, chemin De La Côte-Sainte-Catherine (Centre Saidye-Bronfman)

5353, avenue Gatineau (Poste d'incendie no 27)

5311, chemin De La Côte-Saint-Antoine (Centre NDG)

6363, avenue Hudson (Hôpital de réadaptation Lindsay)

4710, boulevard Décarie (Appartements Ponsonby Manor)

5235-5275, chemin De La Côte-Saint-Luc (Appartements Langson Row et Côte-Saint-Luc)

Les édifices publics

Les habitations 5215-5217, avenue Belmore 5333, avenue Decelles (Maison Fendall) 5390, avenue Decelles (Immeuble Félix-Gohier) 5600-5674, avenue Decelles (Appartements Jardin du Saule) 5546, avenue Gatineau (Immeubles Stanislas-Christin) 3600, avenue De Kent (Maison Roy)

4800, boulevard Décarie (Appartements Duncannon Arms) 3019, boulevard Édouard-Montpetit (Appartements Surrey Manor)

5549, chemin Queen-Mary (Appartements Hampstead Court) 967, avenue Girouard

2875, chemin De Bedford (Maison Goyer)

4975, rue Dufferin (Presbytère)

5456, chemin De La Côte-Saint-Antoine

6701-6709, rue Sherbrooke Ouest (Appartements Mount Klare)

5145, chemin De La Côte-Saint-Luc (Appartements Royal Arms)

3855-3859, boulevard Décarie (Appartements Notre-Dame-de-Grâce)

6815, rue Sherbrooke Ouest (Appartements King Edward) 6960, rue Sherbrooke Ouest (Appartements Milano)

Les édifices commerciaux 6055, avenue De Monkland (Bell Canada - Elmwood Exchange)

Divers 3940, rue Jean-Talon Ouest (Croix de chemin)

5225, boulevard Décarie (Théâtre Snowdon)

5990, chemin De La Côte-des-Neiges


Plan d’urbanisme de Montréal PA R T I E I I : C H A P I T R E 5

Arrondissement de Côte-Saint-Luc– Hampstead– Montréal-Ouest

OCTOBRE 2005


Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 5 – Arrondissement de Côte-Saint-Luc– Partie II Oct. 2005 Hampstead–Montréal-Ouest

Table des matières 5.1

Introduction

1

5.2

Le rappel du parti d’aménagement et des orientations pan-montréalaises

3

5.3

Côte-Saint-Luc

7

5.3.1

5.3.2

5.4

Enjeux locaux d’aménagement 7 5.3.1.1 – Améliorer la qualité des milieux de vie existants 7 Objectif 1 Consolider le cadre bâti dans le respect du caractère des milieux de vie 7 Objectif 2 Favoriser le développement d’une gamme variée de logements 8 Objectif 3 Assurer une meilleure cohabitation des activités commerciales et résidentielles 8 Objectif 4 Préserver et mettre en valeur la trame verte 9 Objectif 5 Aménager un réseau cyclable en assurant son intégration au réseau pan-montréalais 10 5.3.1.2 – Mettre en valeur des terrains situés aux abords de corridors et triages ferroviaires 10 Objectif 6 Améliorer les interfaces entre les milieux de vie et le réseau ferroviaire 11 Objectif 7 Maintenir les activités récréatives du site du golf Meadowbrook tout en favorisant le développement de son potentiel récréo-touristique 11 Objectif 8 Envisager la transformation du triage Côte-Saint-Luc à des fins résidentielles 12 5.3.1.3 – Améliorer l’accès à Côte-Saint-Luc 12 Objectif 9 Revoir l’aménagement de certains axes de circulation 13 Objectif 10 Parachever le réseau routier 13 Objectif 11 Favoriser l’implantation de gares de train de banlieue 14 La planification détaillée de portée locale 17 5.3.2.1 – Abords du chemin De La Côte-Saint-Luc 20 5.3.2.2 – Mail Cavendish 22

Hampstead

25

5.4.1

25 25

5.4.2

Enjeux locaux d’aménagement 5.4.1.1 – Améliorer la qualité des milieux de vie existants Objectif 1 Consolider le cadre bâti dans le respect du caractère des milieux de vie Objectif 2 Préserver et mettre en valeur la trame verte Objectif 3 Aménager un réseau cyclable en assurant son intégration au réseau pan-montréalais 5.4.1.2 – Mettre en valeur des terrains situés aux abords de corridors et triages ferroviaires Objectif 4 Améliorer les interfaces entre les milieux de vie et le réseau ferroviaire 5.4.1.3 – Atténuer les nuisances liées à la circulation automobile Objectif 5 Revoir l’aménagement de certains axes de circulation La planification détaillée de portée locale 5.4.2.1 – Abords du chemin De La Côte-Saint-Luc

25 26 26 27 27 28 28 31 34


Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 5 – Arrondissement de Côte-Saint-Luc– Partie II Oct. 2005 Hampstead–Montréal-Ouest

Table des matières 5.5

Montréal-Ouest 5.5.1

5.5.2

5.6

37

Enjeux locaux d’aménagement 37 5.5.1.1 – Améliorer la qualité des milieux de vie existants 37 Objectif 1 Consolider le cadre bâti dans le respect du caractère des milieux de vie 37 Objectif 2 Favoriser la transformation d’immeubles industriels 37 Objectif 3 Préserver et mettre en valeur la trame verte 38 Objectif 4 Aménager un réseau cyclable en assurant son intégration au réseau pan-montréalais 38 5.5.1.2 – Mettre en valeur des terrains situés aux abords de corridors ferroviaires 39 Objectif 5 Améliorer les interfaces entre les milieux de vie et le réseau ferroviaire 39 Objectif 6 Maintenir les activités récréatives du site du golf Meadowbrook tout en favorisant le développement de son potentiel récréo-touristique 39 5.5.1.3 – Faciliter les déplacements à l’intérieur de Montréal-Ouest 40 Objectif 7 Revoir l’aménagement de certains axes de circulation 40 La planification détaillée de portée locale 43 5.5.2.1 – Avenue Westminster 46

Les paramètres réglementaires applicables à l’arrondissement

49


Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 5 – Arrondissement de Côte-Saint-Luc– Partie II Oct. 2005 Hampstead–Montréal-Ouest

5.1 Introduction

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Le chapitre de l’arrondissement de Côte-Saint-Luc–Hampstead–Montréal-Ouest constitue une composante du Plan d’urbanisme de Montréal. À l’instar du Plan, il permet de planifier et de concrétiser, sur un horizon de dix ans et en fonction des enjeux et des réalités propres à Côte-Saint-Luc, Hampstead et Montréal-Ouest, les orientations adoptées pour l’ensemble du territoire de la ville. C’est dans ce cadre que le chapitre présente les orientations d’aménagement du territoire de Côte-Saint-Luc–Hampstead–Montréal-Ouest et fixe les règles auxquelles devront se conformer aussi bien les services de l’arrondissement que ceux de la Ville, ainsi que les autres intervenants concernés. Il traduit les orientations et les stratégies propres à l’arrondissement en tenant compte de sa situation urbaine et de sa réalité sociale spécifique. De plus, les opinions formulées par les citoyens lors des consultations publiques ont été prises en considération dans son élaboration. Le présent chapitre rappelle le parti d’aménagement du Plan d’urbanisme ainsi que la synthèse des orientations pan-montréalaises relatives à l’arrondissement. Il est divisé en trois parties : Côte-Saint-Luc, Hampstead et Montréal-Ouest. Chaque partie expose les enjeux et les objectifs locaux que se fixent l’arrondissement et la Ville pour l’aménagement et le développement du territoire de Côte-Saint-Luc–Hampstead–Montréal-Ouest, ainsi que les actions définies pour assurer leur mise en œuvre. En outre, le chapitre établit les orientations et les objectifs d’aménagement pour les secteurs de planification détaillée de portée locale. Ces secteurs feront l’objet d’une attention particulière de la part de l’arrondissement dans les trois années suivant l’intégration du présent document au Plan d’urbanisme. Enfin, les paramètres réglementaires spécifiques au territoire de CôteSaint-Luc–Hampstead–Montréal-Ouest sont également présentés.

Note : Compte tenu de la reconstitution des municipalités de Côte-Saint-Luc, de Hampstead et de Montréal-Ouest, on doit comprendre que toutes les références à l’arrondissement dans ce texte seront remplacées par le nom de chacune des municipalités reconstituées, selon le contexte, à compter du 1er janvier 2006.



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5.2 Le rappel du parti d’aménagement et des orientations pan-montréalaises

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Le parti d’aménagement du Plan d’urbanisme souscrit aux principes du développement durable et vise un accroissement marqué de la qualité de l’aménagement urbain (voir partie I, chapitre 1, du Plan d’urbanisme). Puisque le développement urbain escompté au cours des prochaines années dans Côte-Saint-Luc–Hampstead–Montréal-Ouest sera modéré, il est important de veiller à consolider le territoire, contribuant de la sorte à mieux rentabiliser les infrastructures et les équipements existants. Il importe de reconnaître la qualité des acquis et de voir à leur maintien. Ainsi, le Plan prévoit essentiellement la consolidation des caractéristiques actuelles des secteurs établis, qui composent la majeure partie du territoire de l’arrondissement. Par ailleurs, des défis importants devront être relevés dans les secteurs à construire et les secteurs à transformer de façon à répondre aux objectifs du Plan d’urbanisme en matière de qualité des milieux de vie, de transport et d’activités économiques tout en respectant les préceptes d’un aménagement urbain de qualité et durable soutenus par le Plan. Le parti d’aménagement du Plan d’urbanisme se décline en sept orientations, dont six touchent particulièrement l’arrondissement (voir la carte suivante).





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5.3 Côte-Saint-Luc

5.3.1 Enjeux locaux d’aménagement

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5.3.1.1 – Améliorer la qualité des milieux de vie existants Presque entièrement construit, le territoire de Côte-Saint-Luc est constitué de milieux de vie de qualité, diversifiés et complets. Caractérisés par une architecture de qualité et par la présence d’une trame verte extensive, ces milieux subissent néanmoins des pressions. C’est pourquoi la préservation de leur caractère particulier, le maintien d’une gamme variée de logements et l’atténuation des nuisances constituent des défis importants. Objectif 1 – Consolider le cadre bâti dans le respect du caractère des milieux de vie Certains milieux de vie de Côte-Saint-Luc présentent une valeur patrimoniale liée à leurs particularités architecturales et urbanistiques. Or, des demandes de démolition de maisons situées dans des secteurs d’intérêt patrimonial ont été formulées dans le but de permettre la construction de nouvelles maisons d’une superficie plus importante. De nombreuses demandes ont été formulées relativement à la démolition de petites maisons sur les rues Hudson, Wolseley et Randall, par exemple. Des stratégies doivent être mises en place afin d’assurer que ces secteurs de Côte-Saint-Luc puissent maintenir leur caractère particulier et ne soient pas transformés en milieux résidentiels hétéroclites. Des problèmes d’intégration architecturale pourraient résulter d’une gestion ponctuelle de ces demandes. Afin d’éviter l’émergence de ce type de problèmes, le Plan d’urbanisme identifie trois ensembles urbains d’intérêt (voir carte 2.6.1 de la partie I du Plan) qui possèdent une certaine homogénéité. On y retrouve surtout des bungalows et des split-level avec un revêtement extérieur de brique. À ces ensembles s’ajoutent les avenues Hudson, Wolseley et Randall. Ce sont des secteurs de valeur intéressante en raison de la présence de maisons anciennes affichant des traits d’architecture traditionnelle (avenues Hudson et Wolseley) ou de maisons d’inspiration moderniste datant des années 1930-1940 (avenue Randall). Actions 1.1

Élaborer et appliquer un plan d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA) afin de préserver le caractère des milieux de vie.

1.2

Mettre en valeur le patrimoine architectural au moyen d’un nouveau programme incitatif d’aide.

1.3

Produire un guide de sensibilisation à l’intérêt patrimonial et à la rénovation de qualité.


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Objectif 2 – Favoriser le développement d’une gamme variée de logements Côte-Saint-Luc compte traditionnellement un fort pourcentage de personnes âgées au sein de sa population. Cette tendance a cependant évolué graduellement au cours des dernières années du fait que plusieurs de ces personnes ont déménagé dans des condominiums, rendant ainsi leur maison unifamiliale disponible aux jeunes familles. Côte-Saint-Luc désire attirer de plus en plus de jeunes adultes et familles au sein de sa communauté. Cependant, ces derniers ont de la difficulté à y acquérir leur première résidence, la valeur des logements dans Côte-Saint-Luc étant généralement plus élevée qu’ailleurs à Montréal. Cette situation fait en sorte que les personnes âgées occupent des logements qui ne répondent plus nécessairement à leurs besoins et que les jeunes familles peuvent difficilement s’établir à Côte-Saint-Luc. Ces dernières pourraient toutefois être intéressées par les logements plus petits et donc moins dispendieux situés dans le secteur nord-ouest de Côte-Saint-Luc, à proximité du terrain de golf Meadowbrook. Afin de corriger la situation, le développement d’un stock de logements de types et de prix variés est souhaitable. Cela passe par la construction, mais aussi par le maintien en bon état des immeubles résidentiels et par l’adaptation du stock de logements existant. Action 2.1

Réviser la réglementation d’urbanisme afin de favoriser le développement d’une gamme variée de logements dans le respect des particularités architecturales et urbanistiques.

Objectif 3 – Assurer une meilleure cohabitation des activités commerciales et résidentielles Au cours des dernières années, les activités commerciales ont subi de fortes transformations. Certaines des composantes commerciales de l’arrondissement ont besoin de revitalisation, notamment le Mail Cavendish (voir la section 5.3.2.2), le Square Décarie et les deux centres commerciaux de l’avenue Westminster, l’un situé à l’angle du chemin Mackle et l’autre situé à l’angle du chemin De La Côte-Saint-Luc. Le Square Décarie occupe un emplacement contigu à l’autoroute Décarie et à ses voies de service. Toutefois, il est peu accessible en raison de la présence d’un corridor ferroviaire, de l’autoroute et d’un secteur résidentiel important. Malgré ces problèmes d’accessibilité, il génère suffisamment de déplacements pour nuire à la qualité de vie des résidents voisins. Le site du Square Décarie pourrait être revitalisé, l’offre commerciale pourrait être revue et de nouveaux logements pourraient y être intégrés mais des solutions devront être apportées aux problèmes de circulation. Afin d’assurer la viabilité de la revitalisation du secteur, il convient d’analyser la possibilité de prolonger l’avenue Clanranald jusqu’au secteur de l’hippodrome afin de réduire la congestion sur la rue Vézina.


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Actions 3.1

Favoriser la transformation du site du Square Décarie à des fins commerciales et résidentielles. (Tout projet de transformation devra faire l’objet d’une évaluation adéquate de la problématique de circulation.)

3.2

Renforcer le caractère résidentiel de l’avenue Westminster par la construction de nouveaux logements. (Tout projet de transformation devra faire l’objet d’une évaluation adéquate de la problématique de circulation.)

3.3

Adopter un règlement sur les projets particuliers de construction.

3.4

Examiner la possibilité de prolonger l’avenue Clanranald jusqu’au secteur de l’Hippodrome afin de réduire la congestion sur la rue Vézina.

Objectif 4 – Préserver et mettre en valeur la trame verte De manière générale, les arbres sont abondants à Côte-Saint-Luc, tant sur le domaine public que sur le domaine privé, formant ainsi une véritable trame verte. Les arbres matures améliorent le paysage urbain et haussent la qualité des milieux de vie. Il y a toutefois quelques secteurs où les arbres sont peu nombreux. Que ce soit pour entretenir, remplacer ou planter des arbres, la préservation et la mise en valeur de la trame verte requerra d’importants investissements. C’est dans le but de faciliter la prise de telles décisions que la Politique de l’arbre a été élaborée (voir section 2.5 de la partie I du Plan d’urbanisme). Actions 4.1

Réaliser une caractérisation des arbres qui composent la trame verte.

4.2

Déterminer les mesures de protection et de mise en valeur de la trame verte.

4.3

Préciser la réglementation sur la coupe d’arbres et sur l’implantation des nouvelles constructions de manière à maximiser la conservation des arbres existants.

4.4

Mettre en œuvre un plan de végétalisation et un programme de protection et d’entretien des arbres dans le cadre de la Politique de l’arbre de la Ville de Montréal.


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Objectif 5 – Aménager un réseau cyclable en assurant son intégration au réseau pan-montréalais Le Plan d’urbanisme reconnaît le vélo comme mode de transport à part entière. Il s’agit aussi d’un mode actif qui peut avoir un effet bénéfique sur la santé. Cependant, aucun réseau cyclable ne dessert le territoire de Côte-Saint-Luc. Le réseau cyclable pan-montréalais prévu au Plan emprunterait potentiellement le boulevard Cavendish. Le prolongement de ce dernier permettrait de raccorder les voies et les pistes cyclables de Côte-Saint-Luc, de Mont-Royal et de Saint-Laurent. À l’échelle locale, l’aménagement de voies cyclables dans l’axe du chemin Mackle et de l’avenue Westminster et d’une piste en site propre aux abords du triage Côte-Saint-Luc permettra de desservir à court terme les milieux de vie et de favoriser les déplacements sécuritaires à vélo dans Côte-Saint-Luc. Actions 5.1

Mettre en œuvre les recommandations du Plan directeur des parcs et espaces verts de l’arrondissement, qui prévoit notamment la création d’un lien cyclable entre les différents parcs de Côte-Saint-Luc.

5.2

Aménager des voies cyclables dans l’axe du chemin Mackle et de l’avenue Westminster.

5.3

Aménager une piste cyclable en site propre aux abords du triage Côte-Saint-Luc.

5.4

Prévoir l’intégration d’une voie cyclable dans l’axe du boulevard Cavendish.

5.5

Intégrer le réseau local au réseau pan-montréalais.

5.3.1.2 – Mettre en valeur des terrains situés aux abords de corridors et triages ferroviaires Le triage Côte-Saint-Luc et le réseau ferroviaire affectent grandement le paysage de Côte-Saint-Luc. Le territoire de l’arrondissement est traversé d’est en ouest par des corridors ferroviaires. Ces derniers entravent les déplacements de l’ensemble des résidents, alors que le passage des trains crée des nuisances pour les riverains. Les principaux défis de l’arrondissement concernent l’amélioration des interfaces avec le réseau ferroviaire, le maintien et l’aménagement d’espaces tampons ainsi que le développement (à long terme) du site de la cour de triage à des fins résidentielles.


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Objectif 6 – Améliorer les interfaces entre les milieux de vie et le réseau ferroviaire Le réseau ferroviaire longe de nombreuses résidences de Côte-Saint-Luc. Le passage des trains affecte la qualité de vie des riverains, pose des contraintes de sécurité et est une source de bruit et de poussière. Pour atténuer les contraintes et les nuisances, des espaces tampons et des talus ont été aménagés sur le domaine public et, à certains endroits, sur le domaine privé. Cette initiative doit se poursuivre aux endroits n’ayant fait l’objet d’aucune mesure particulière. Actions 6.1

Mettre en œuvre un programme particulier d’amélioration des interfaces entre les milieux de vie et le réseau ferroviaire qui permettrait notamment d’aménager des espaces tampons et des talus.

6.2

Identifier des mesures de protection des talus aménagés sur les propriétés privées.

Objectif 7 – Maintenir les activités récréatives du site du golf Meadowbrook tout en favorisant son potentiel récréo-touristique D’une superficie totale de 57 hectares, le terrain de golf Meadowbrook est formé de deux parties. L’une, située dans l’arrondissement de Côte-Saint-Luc–Hampstead– Montréal-Ouest, a une superficie de 31 hectares, alors que l’autre, située dans l’arrondissement de Lachine, a une superficie de 26 hectares. Encerclé de voies de chemin de fer, le terrain n’est accessible que par le chemin De La Côte-Saint-Luc situé sur le territoire de l’arrondissement de Côte-Saint-Luc–Hampstead–Montréal-Ouest. Avec l’adoption du Plan d’urbanisme de Côte-Saint-Luc, en 2000, et de sa réglementation d’urbanisme, la volonté de maintenir, sur la partie du golf située dans Côte-saint-Luc–Hampstead–Montréal-Ouest les activités récréatives qui s’y déroulent depuis 1931 a été démontrée. Conscient des problématiques spécifiques à ce secteur, à savoir l’enclavement du secteur et une accessibilité très déficiente, les risques technologiques et les nuisances générées par les activités ferroviaires et industrielles sur les milieux résidentiels environnants et les insuffisances actuelles des réseaux d’aqueduc et d’égout, Côte-SaintLuc participera à l’exercice de planification détaillée du site Meadowbrook (voir la section 4.19 de la partie I du Plan d’urbanisme) et s’assurera que cet exercice porte une attention particulière aux éléments suivants : ■

la mitigation des risques et nuisances associés aux activités ferroviaires et industrielles par des zones tampons ou autres;

la préservation et la mise en valeur des espaces naturels et des éléments paysagers d’intérêt;

la reconnaissance du site en tant qu’espace naturel servant de halte aux oiseaux migrateurs;

le respect de la vocation récréative du site depuis le début du siècle;

le développement d’un scénario de mise en valeur du secteur en harmonie avec les quartiers résidentiels avoisinants;

la vocation récréo-touristique potentielle en relation avec son accessibilité par train aux hôtels du centre-ville et à l’Aéroport international Pierre-Elliott-Trudeau de Montréal.


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Actions 7.1

Participer, conjointement avec les intervenants concernés, à l’élaboration de la planification détaillée du secteur Meadowbrook (voir la section 4.19 de la partie I du Plan d’urbanisme).

7.2

Réaliser et mettre en œuvre un plan directeur d’aménagement du site à des fins récréatives offrant une transition harmonieuse entre les milieux de vie et les corridors ferroviaires qui lui sont adjacents.

Objectif 8 – Envisager la transformation du triage Côte-Saint-Luc à des fins résidentielles D’une superficie de près de 200 hectares, le triage Côte-Saint-Luc borde la totalité de la partie nord-ouest de Côte-Saint-Luc. Le Canadien Pacifique entend maintenir ses activités de triage et d’entreposage sur ce site au cours des prochaines années. L’arrondissement souhaite que le triage Côte-Saint-Luc soit transformé, à long terme, en milieu de vie. L’aménagement du site devra bien sûr s’harmoniser à la trame urbaine et aux réseaux de transport de Côte-Saint-Luc. Il devra également comprendre des mesures d’atténuation des contraintes de sécurité et des nuisances causées par les activités du triage Taschereau. Action 8.1

Assujettir tout nouveau projet de construction dans le triage Côte-Saint-Luc au dépôt d’un plan d’aménagement d’ensemble (P.A.E.).

5.3.1.3 – Améliorer l’accès à Côte-Saint-Luc Côte-Saint-Luc est enclavé par plusieurs corridors et un triage ferroviaires. L’accès à son territoire et les mouvements intérieurs sont problématiques. Seuls le chemin De La Côte-Saint-Luc, le boulevard Cavendish, l’avenue Fleet et l’avenue Westminster permettent d’y entrer ou d’en sortir. Par conséquent, la circulation des véhicules se concentre sur ces axes et cause de la congestion. La discontinuité de plusieurs voies nord-sud, qui rallonge les déplacements dans l’arrondissement, s’explique en partie par la présence des corridors ferroviaires qui traversent Côte-Saint-Luc. Et bien que les trains de la ligne Blainville empruntent l’une de ces voies, ils ne s’arrêtent pas à Côte-Saint-Luc.


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Objectif 9 – Revoir l’aménagement de certains axes de circulation Une analyse des déplacements réalisée en 1998 a révélé qu’ils se produisent en majorité aux heures de pointe et qu’ils génèrent des débits de circulation importants sur les quelques voies assurant les liaisons avec les territoires voisins de Côte-Saint-Luc. Toutefois, l’aménagement de l’avenue Fleet et de l’avenue Westminster a été revu au cours des dernières années, afin d’améliorer l’accès à Côte-Saint-Luc. Actions 9.1

Modifier la réglementation d’urbanisme afin d’exiger, pour tout projet structurant d’aménagement ou de construction, la réalisation d’une étude d’impact sur la circulation.

9.2

Revoir l’aménagement du chemin De La Côte Saint-Luc, du boulevard Cavendish et de l’intersection de l’avenue Fleet et du boulevard Cavendish.

9.3

Synchroniser les feux de circulation sur l’avenue Fleet et le boulevard Cavendish.

Objectif 10 – Parachever le réseau routier Bien que limitées en nombre, quelques voies permettent de quitter Côte-Saint-Luc ou d’y accéder à l’est ou au sud. Mais aucun axe ne le permet à l’ouest, au nord et au nord-est. La création de nouveaux liens est donc un enjeu fondamental pour le désenclavement du territoire de Côte-Saint-Luc. Le prolongement du boulevard Cavendish est le plus important lien considéré et différents tracés ont déjà été proposés. Le prolongement du chemin Kildare ou du chemin Mackle vers la rue Jean-Talon Ouest est l’une des autres interventions envisagées afin de désenclaver Côte-Saint-Luc. Ces interventions et leurs différentes variantes seront étudiées dans le cadre de la planification détaillée de portée pan-montréalaise du secteur Décarie–Cavendish–JeanTalon Ouest (voir la section 4.13 de la partie I du Plan d’urbanisme). Côte-Saint-Luc y participera activement en portant une attention particulière aux éléments suivants : ■

assurer aux résidents de Côte-Saint-Luc et des environs de nouveaux accès efficaces au réseau routier supérieur;

minimiser la circulation de transit et le camionnage, notamment en envisageant l’aménagement d’un tracé indirect;

améliorer le caractère urbain du boulevard Cavendish notamment par des aménagements piétonniers et cyclables.

Actions 10.1

Participer activement à l’exercice de planification détaillée de portée pan-montréalaise.

10.2

Élaborer un plan d’aménagement et de design urbain des abords des axes routiers.


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Objectif 11 – Favoriser l’implantation de gares de train de banlieue Les corridors ferroviaires qui traversent Côte-Saint-Luc créent une discontinuité de la trame urbaine et, de ce fait, compliquent les mouvements véhiculaires. Toutefois, les voies ferrées ont le potentiel de corriger partiellement les problèmes qu’elles causent. En effet, le train de banlieue de la ligne Blainville emprunte l’un de ces corridors. S’il y avait une gare sur cette voie à Côte-Saint-Luc, l’accessibilité au Centre de Montréal serait accrue et il y aurait peut-être une diminution des débits de circulation aux heures de pointe sur les liens routiers permettant d’entrer à Côte-Saint-Luc ou d’en sortir. Deux sites sur le corridor utilisé par les trains de banlieue seraient propices à l’aménagement d’une gare : celui aux abords du centre commercial Côte-Saint-Luc, site privilégié par l’arrondissement, et celui à proximité du centre commercial Square Décarie. Cependant, le succès de ces gares reposera sur une planification intégrée du projet assurant une gestion efficace de la circulation. Cela signifie qu’il faut prévoir des réseaux de rabattement des autobus, l’aménagement d’un débarcadère ainsi que, dans le cas du site du centre commercial Côte-Saint-Luc, la mise en place de liens piétonniers pour l’accès à la gare depuis le secteur nord de Côte-Saint-Luc. Actions 11.1

Réaliser une planification d’ensemble, pour chaque gare, qui traite notamment des questions d’aménagement, d’implantation et d’intégration de même que de transport routier et collectif.

11.2

Aménager un lien piétonnier permettant d’accéder à la gare du centre commercial CôteSaint-Luc depuis le secteur nord de Côte-Saint-Luc à partir du chemin Wavell près de l’avenue Parkhaven.




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5.3.2 La planification détaillée de portée locale

page 17

Certaines portions du territoire de Côte-Saint-Luc présentent des problématiques urbanistiques complexes qui ne peuvent être traitées à fond avant l’intégration du chapitre de l’arrondissement au Plan d’urbanisme de Montréal. Pour l’ensemble de ces secteurs, l’arrondissement entend mener à terme une démarche de planification détaillée dans les trois années suivant l’intégration du chapitre au Plan, selon une approche intégrée adaptée à la spécificité de chaque cas. Le bilan annuel de la mise en œuvre du Plan fera état de l’avancement de ces travaux. L’arrondissement identifie deux secteurs de planification détaillée de portée locale pour le territoire de Côte-Saint-Luc : 5.3.2.1 Abords du chemin De La Côte-Saint-Luc 5.3.2.2 Mail Cavendish Parallèlement à l’exercice de planification détaillée des secteurs de portée locale, le Plan d’urbanisme de Montréal identifie 26 secteurs de planification détaillée de portée pan-montréalaise, lesquels présentent des enjeux qui touchent l’ensemble de la ville ou qui intéressent particulièrement plus d’un arrondissement. Parmi ceux-ci, les secteurs Décarie–Cavendish–Jean-Talon Ouest et Meadowbrook concernent directement CôteSaint-Luc. Les paramètres encadrant la réflexion quant à ces secteurs sont présentés au chapitre 4 de la partie I du Plan d’urbanisme. Les démarches de planification détaillée de portée pan-montréalaise et locale miseront sur la participation des citoyens et sur celle de l’ensemble des intervenants concernés : l’arrondissement, les services municipaux, les ministères ainsi que les organismes privés, publics et associatifs.



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Les secteurs de planification détaillée

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5.3.2.1

Orientations générales ■

Rehausser la qualité de l’aménagement et de l’architecture

Abords du chemin De La Côte-Saint-Luc

Accroître la place du piéton et du cycliste

Améliorer la qualité des milieux de vie

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Problématique Le chemin De La Côte-Saint-Luc est l’un des tracés fondateurs du territoire montréalais et, à ce titre, doit faire l’objet d’une attention particulière. Situé aux limites des arrondissements de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce et de Côte-Saint-Luc–Hampstead– Montréal-Ouest, il offre un potentiel de mise en valeur en raison de sa signification historique, de la présence de bâtiments d’intérêt architectural et de la sous-utilisation de certains terrains. Il faut aussi noter qu’il constitue un parcours d’accès au cœur de Côte-Saint-Luc. Malgré cette importance, l’aménagement et le cadre bâti du chemin comportent de nombreuses lacunes. D’abord, les bâtiments situés du côté nord sont généralement plus élevés que ceux au sud, signe des différences dans la réglementation d’urbanisme des anciennes municipalités. L’encadrement de la voie est donc mal équilibré. Ensuite, plusieurs bâtiments, qu’ils soient de faible ou de bonne qualité architecturale, nécessitent des rénovations. Ces facteurs, auxquels s’ajoute le réseau aérien de distribution électrique et câblée, motivent l’action de la Ville sur l’aménagement des domaines public et privé. Évidemment, pour être efficaces, les interventions d’aménagement devront se faire en collaboration avec l’arrondissement de Côte-desNeiges–Notre-Dame-de-Grâce. Par ailleurs, le milieu de vie situé près de l’intersection du chemin De La Côte-Saint-Luc et de l’avenue Westminster possède des caractéristiques socio-économiques différentes de celles des milieux de vie voisins. Notamment, le revenu médian des ménages y est inférieur et le nombre de ménages consacrant 30 % ou plus de leur revenu au logement y est plus élevé, tout comme le taux de chômage.

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Balises d’aménagement 1

Mettre en valeur les terrains sous-utilisés.

5

2

Assurer une insertion adéquate des nouvelles constructions afin d’améliorer l’encadrement du chemin.

Favoriser l’enfouissement des réseaux de distribution électrique et câblée.

6

Mettre en place un programme prioritaire de revitalisation urbaine pour le milieu de vie situé à l’angle du chemin De La Côte-Saint-Luc et de l’avenue Westminster.

3

Rehausser la qualité de l’aménagement du domaine public de manière à valoriser les déplacements piétonniers et cyclistes.

4

Rehausser la qualité de l’aménagement du domaine privé, incluant les cours arrière.

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5.3.2.2

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Orientations générales ■

Profiter du plein potentiel des sites sous-utilisés par une intensification et une diversification des activités

Améliorer l’image générale du secteur, notamment en matière d’architecture, d’aménagement paysager et d’implantation des bâtiments

Favoriser l’animation du secteur en maximisant l’interaction entre les bâtiments et la rue

Aménager les domaines public et privé de manière à valoriser les déplacements piétonniers, cyclistes et en transport collectif

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Mail Cavendish

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Problématique Le mail Cavendish est situé aux abords du boulevard Cavendish entre les chemins Mackle et Kildare. Ce centre commercial n’occupe que le tiers du terrain sur lequel il est construit. On retrouve, en périphérie immédiate du mail, des équipements collectifs, des milieux de vie de forte densité et des espaces verts. Construit dans les années 1970, le mail Cavendish ne connaît plus la vitalité économique qui l’a déjà caractérisé. On y observe une baisse de l’achalandage, la fermeture de grands magasins à rayons et la présence de plusieurs locaux commerciaux vacants. Par contre, le taux d’occupation des locaux destinés aux services professionnels et communautaires est élevé. Par ailleurs, l’importance des surfaces de stationnement et la qualité actuelle de l’aménagement des domaines public et privé n’encouragent pas la marche et le cyclisme.

Balises d’aménagement 1

Réévaluer la vocation de certaines parties du mail Cavendish.

5

2

Élaborer un concept de centre urbain multifonctionnel où l’on retrouverait des commerces, des services, des équipements culturels et des logements.

Élaborer et appliquer un plan d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA).

6

Favoriser la densification du cadre bâti par le développement des terrains sous-utilisés à la condition que le réseau routier soit revu afin de permettre une telle densité.

Améliorer l’encadrement des voies publiques afin de renforcer l’interaction entre le domaine public et les commerces, notamment.

7

Rehausser la qualité de l’aménagement des domaines public et privé afin de les rendre plus confortables, sécuritaires et agréables à fréquenter et de manière à valoriser les déplacements piétonniers et cyclistes.

3

4

Assurer la continuité de la trame de rues à l’intérieur du site.



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5.4 Hampstead

5.4.1 Enjeux locaux d’aménagement

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5.4.1.1 – Améliorer la qualité des milieux de vie existants Presque entièrement construit, le territoire de Hampstead est constitué de milieux de vie de qualité. Caractérisés par une architecture de qualité et par la présence d’une trame verte extensive, ces milieux subissent néanmoins des pressions. C’est pourquoi la préservation de leur caractère particulier et l’atténuation des nuisances constituent des défis importants. Objectif 1 – Consolider le cadre bâti dans le respect du caractère des milieux de vie Certains milieux de vie de Hampstead présentent une valeur patrimoniale liée à leurs particularités architecturales et urbanistiques. Or, des demandes de démolition de maisons situées dans des secteurs d’intérêt patrimonial ont été formulées dans le but de permettre la construction de nouvelles maisons d’une superficie plus importante. Des problèmes d’intégration architecturale pourraient résulter d’une gestion ponctuelle de ces demandes. Afin d’éviter l’émergence de ce type de problèmes, le Plan d’urbanisme identifie un secteur de valeur patrimoniale exceptionnelle, le Vieux-Hampstead, un secteur de valeur patrimoniale intéressante et un ensemble urbain d’intérêt (voir carte 2.6.1 de la partie I du Plan). Le Vieux-Hampstead est caractérisé par une trame de rues inspirée du plan de la cité-jardin de Hampstead en Angleterre et par une grande harmonie architecturale. La plupart des maisons ont deux étages et un parement de brique ou de pierre et, comme dans le secteur de valeur patrimoniale intéressante et dans l’ensemble urbain d’intérêt, elles occupent de grands terrains le long de rues sinueuses. Actions 1.1

Élaborer et appliquer un plan d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA) afin de préserver le caractère des milieux de vie.

1.2

Mettre en valeur le patrimoine architectural au moyen d’un nouveau programme incitatif d’aide.

1.3

Produire un guide de sensibilisation à l’intérêt patrimonial et à la rénovation de qualité.


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Objectif 2 – Préserver et mettre en valeur la trame verte De manière générale, les arbres sont abondants à Hampstead, tant sur le domaine public que sur le domaine privé, formant ainsi une véritable trame verte. Les arbres matures améliorent le paysage urbain et haussent la qualité des milieux de vie. Il y a toutefois quelques secteurs où les arbres sont peu nombreux. Que ce soit pour entretenir, remplacer ou planter des arbres, la préservation et la mise en valeur de la trame verte requerra d’importants investissements. Actions 2.1

Réaliser une caractérisation des arbres qui composent la trame verte.

2.2

Déterminer les mesures de protection et de mise en valeur de la trame verte.

2.3

Préciser la réglementation sur la coupe d’arbres et sur l’implantation des nouvelles constructions de manière à maximiser la conservation des arbres existants.

2.4

Mettre en œuvre un plan de végétalisation et un programme de protection et d’entretien des arbres dans le cadre de la Politique de l’arbre de la Ville de Montréal.

Objectif 3 – Aménager un réseau cyclable en assurant son intégration au réseau pan-montréalais Le Plan d’urbanisme reconnaît le vélo comme mode de transport à part entière. Il s’agit aussi d’un mode actif qui peut avoir un effet bénéfique sur la santé. Cependant, aucun réseau cyclable ne dessert le territoire de Hampstead. À l’échelle locale, l’aménagement d’une piste en site propre aux abords du triage Côte-Saint-Luc permettra de desservir à court terme les milieux de vie et de favoriser les déplacements sécuritaires à vélo dans Hampstead. Actions 3.1

Mettre en œuvre les recommandations du Plan directeur des parcs et espaces verts de l’arrondissement, qui prévoit notamment la création d’un lien cyclable entre les différents parcs de Hampstead.

3.2

Aménager une piste cyclable en site propre aux abords du triage Côte-Saint-Luc.

3.3

Intégrer le réseau local au réseau pan-montréalais.


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5.4.1.2 – Mettre en valeur des terrains situés aux abords de corridors et triages ferroviaires Le triage Côte-Saint-Luc et le réseau ferroviaire affectent le paysage de Hampstead, dont le territoire est bordé au nord par des corridors ferroviaires. Le passage des trains crée des nuisances pour les riverains. Les principaux défis de l’arrondissement concernent l’amélioration des interfaces avec le réseau ferroviaire, le maintien et l’aménagement d’espaces tampons ainsi que le développement (à long terme) du site de la cour de triage à des fins résidentielles. Objectif 4 – Améliorer les interfaces entre les milieux de vie et le réseau ferroviaire Le réseau ferroviaire longe de nombreuses résidences de Hampstead. Le passage des trains affecte la qualité de vie des riverains, pose des contraintes de sécurité et est une source de bruit et de poussière. Pour atténuer les contraintes et les nuisances, des espaces tampons et des talus ont été aménagés sur le domaine public et, à certains endroits, sur le domaine privé. Cette initiative doit se poursuivre aux endroits n’ayant fait l’objet d’aucune mesure particulière. Actions 4.1

Mettre en œuvre un programme particulier d’amélioration des interfaces entre les milieux de vie et le réseau ferroviaire qui permettrait notamment d’aménager des espaces tampons et des talus.

4.2

Identifier des mesures de protection des talus aménagés sur les propriétés privées.


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5.4.1.3 – Atténuer les nuisances liées à la circulation automobile De nombreux véhicules empruntent le chemin De La Côte-Saint-Luc et l’avenue Fleet et traversent Hampstead en entrant ou en sortant de Côte-Saint-Luc, dont le territoire est complètement enclavé par plusieurs corridors et un triage ferroviaires. Seuls quelques axes permettent d’y entrer ou d’en sortir. Par conséquent, la circulation des véhicules se concentre sur ces voies et cause de la congestion. Objectif 5 – Revoir l’aménagement de certains axes de circulation Une analyse des déplacements réalisée en 1998 a révélé qu’ils se produisent en majorité aux heures de pointe et qu’ils génèrent des débits de circulation importants sur les quelques voies assurant les liaisons avec les territoires voisins de Hampstead. Toutefois, l’aménagement de l’avenue Fleet a été revu au cours des dernières années, afin d’améliorer l’accès à Côte-SaintLuc. Action 5.1

Revoir l’aménagement des chemins De La Côte-Saint-Luc et Queen-Mary.




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5.4.2 La planification détaillée de portée locale

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Une portion du territoire de Hampstead présente une problématique urbanistique complexe qui ne peut être traitée à fond avant l’intégration du chapitre de l’arrondissement au Plan d’urbanisme de Montréal. Pour ce secteur, l’arrondissement entend mener à terme une démarche de planification détaillée dans les trois années suivant l’intégration du chapitre au Plan, selon une approche intégrée adaptée. Le bilan annuel de la mise en œuvre du Plan fera état de l’avancement de ces travaux. L’arrondissement identifie un secteur de planification détaillée de portée locale pour le territoire de Hampstead : 5.4.2.1 Abords du chemin De La Côte-Saint-Luc Parallèlement à l’exercice de planification détaillée des secteurs de portée locale, le Plan d’urbanisme de Montréal identifie 26 secteurs de planification détaillée de portée pan-montréalaise, lesquels présentent des enjeux qui touchent l’ensemble de la ville ou qui intéressent particulièrement plus d’un arrondissement. Aucun d’eux ne concerne directement Hampstead. Les paramètres encadrant la réflexion quant à ces secteurs sont présentés au chapitre 4 de la partie I du Plan d’urbanisme. Les démarches de planification détaillée de portée pan-montréalaise et locale miseront sur la participation des citoyens et sur celle de l’ensemble des intervenants concernés : l’arrondissement, les services municipaux, les ministères ainsi que les organismes privés, publics et associatifs.



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Les secteurs de planification détaillée

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5.4.2.1

Orientations générales ■

Rehausser la qualité de l’aménagement et de l’architecture

Abords du chemin De La Côte-Saint-Luc

Accroître la place du piéton et du cycliste

Améliorer la qualité des milieux de vie

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Problématique Le chemin De La Côte-Saint-Luc est l’un des tracés fondateurs du territoire montréalais et, à ce titre, doit faire l’objet d’une attention particulière. Situé aux limites des arrondissements de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce et de Côte-Saint-Luc–Hampstead–MontréalOuest, il offre un potentiel de mise en valeur en raison de sa signification historique, de la présence de bâtiments d’intérêt architectural et de la sous-utilisation de certains terrains. Malgré cette importance, l’aménagement et le cadre bâti du chemin comportent de nombreuses lacunes. D’abord, les bâtiments situés du côté nord sont généralement plus élevés que ceux au sud, signe des différences dans la réglementation d’urbanisme des anciennes municipalités. L’encadrement de la voie est donc mal équilibré. Ensuite, plusieurs bâtiments, qu’ils soient de faible ou de bonne qualité architecturale, nécessitent d’importantes rénovations. Ces facteurs, auxquels s’ajoute le réseau aérien de distribution électrique et câblée, motivent l’action de la Ville sur l’aménagement des domaines public et privé. Évidemment, pour être efficaces, les interventions d’aménagement devront se faire en collaboration avec l’arrondissement de Côte-desNeiges–Notre-Dame-de-Grâce.

Balises d’aménagement 1

Mettre en valeur les terrains sous-utilisés.

4

2

Encadrer l’insertion des nouvelles constructions afin d’améliorer l’encadrement du chemin.

Rehausser la qualité de l’aménagement du domaine privé, incluant les cours arrière.

5

Favoriser l’enfouissement des réseaux de distribution électrique et câblée.

3

Rehausser la qualité de l’aménagement du domaine public de manière à valoriser les déplacements piétonniers et cyclistes.



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5.5 Montréal-Ouest

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5.5.1.1 – Améliorer la qualité des milieux de vie existants Presque entièrement construit, le territoire de Montréal-Ouest est constitué de milieux de vie de qualité, diversifiés et complets. Caractérisés par une architecture de qualité et par la présence d’une trame verte extensive, ces milieux subissent néanmoins des pressions. C’est pourquoi la préservation de leur caractère particulier, le maintien d’une gamme variée de logements et l’atténuation des nuisances constituent des défis importants.

5.5.1

Objectif 1 – Consolider le cadre bâti dans le respect du caractère des milieux de vie

Enjeux locaux d’aménagement

Certains milieux de vie de Montréal-Ouest présentent une valeur patrimoniale liée à leurs particularités architecturales et urbanistiques. Or, des demandes de démolition de maisons situées dans des secteurs d’intérêt patrimonial ont été formulées dans le but de permettre la construction de nouvelles maisons d’une superficie plus importante. Des problèmes d’intégration architecturale pourraient résulter d’une gestion ponctuelle de ces demandes. Afin d’éviter l’émergence de ce type de problèmes, le Plan d’urbanisme identifie deux secteurs de valeur patrimoniale exceptionnelle et trois secteurs de valeur patrimoniale intéressante (voir carte 2.6.1 de la partie I du Plan). Le noyau de Montréal-Ouest est d’une valeur exceptionnelle, car la plupart des maisons ont un gabarit semblable, respectent un alignement commun et possèdent des caractéristiques architecturales similaires. Le deuxième secteur de valeur patrimoniale exceptionnelle rassemble notamment l’ancien hôtel de ville et la Royal West Academy. Les secteurs de valeur patrimoniale intéressante sont moins homogènes, mais ils ont été retenus en raison du caractère d’ensemble qu’ils présentent. Actions 1.1

Élaborer et appliquer un plan d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA) afin de préserver le caractère des milieux de vie.

1.2

Mettre en valeur le patrimoine architectural au moyen d’un nouveau programme incitatif d’aide.

1.3

Produire un guide de sensibilisation à l’intérêt patrimonial et à la rénovation de qualité.

Objectif 2 – Favoriser la transformation d’immeubles industriels Aux abords de la promenade Ronald, dans la partie sud de Montréal-Ouest, des établissements industriels et des commerces de gros jouxtent des milieux de vie. Les activités industrielles engendrent de nombreux déplacements de camions et génèrent du bruit et de la poussière. Cela affecte la quiétude et la qualité des milieux de vie adjacents. Actions 2.1

Adopter un règlement sur les projets particuliers de construction.

2.2

Soutenir la transformation des immeubles industriels.


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Objectif 3 – Préserver et mettre en valeur la trame verte De manière générale, les arbres sont abondants à Montréal-Ouest, tant sur le domaine public que sur le domaine privé, formant ainsi une véritable trame verte. Les arbres matures améliorent le paysage urbain et haussent la qualité des milieux de vie. Que ce soit pour entretenir, remplacer ou planter des arbres, la préservation et la mise en valeur de la trame verte requerra d’importants investissements. Actions 3.1

Réaliser une caractérisation des arbres qui composent la trame verte.

3.2

Déterminer les mesures de protection et de mise en valeur de la trame verte.

3.3

Préciser la réglementation sur la coupe d’arbres et sur l’implantation des nouvelles constructions de manière à maximiser la conservation des arbres existants.

3.4

Mettre en œuvre un plan de végétalisation et un programme de protection et d’entretien des arbres dans le cadre de la Politique de l’arbre de la Ville de Montréal.

Objectif 4 – Aménager un réseau cyclable en assurant son intégration au réseau pan-montréalais Le Plan d’urbanisme reconnaît le vélo comme mode de transport à part entière. Il s’agit aussi d’un mode actif qui peut avoir un effet bénéfique sur la santé. Cependant, aucun réseau cyclable ne dessert le territoire de Montréal-Ouest. À l’échelle locale, l’aménagement de voies cyclables dans l’axe de l’avenue Westminster permettra de desservir à court terme les milieux de vie et de favoriser les déplacements sécuritaires à vélo à Montréal-Ouest. Actions 4.1

Mettre en œuvre les recommandations du Plan directeur des parcs et espaces verts de l’arrondissement, qui prévoit notamment la création d’un lien cyclable entre les différents parcs de Montréal-Ouest.

4.2

Aménager des voies cyclables dans l’axe de l’avenue Westminster.

4.3

Intégrer le réseau local au réseau pan-montréalais.


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5.5.1.2 – Mettre en valeur des terrains situés aux abords de corridors ferroviaires Les réseaux ferroviaires affectent grandement le paysage de Montréal-Ouest, dont le territoire est traversé par des corridors ferroviaires qui entravent les déplacements de l’ensemble des résidents, alors que le passage des trains crée des nuisances pour les riverains. Les principaux défis de l’arrondissement concernent l’amélioration des interfaces avec le réseau ferroviaire ainsi que le maintien et l’aménagement d’espaces tampons. Objectif 5 – Améliorer les interfaces entre les milieux de vie et le réseau ferroviaire Le réseau ferroviaire longe de nombreuses résidences de Montréal-Ouest. Le passage des trains affecte la qualité de vie des riverains, pose des contraintes de sécurité et est une source de bruit et de poussière. Pour atténuer les contraintes et les nuisances, des espaces tampons et des talus ont été aménagés sur le domaine public et, à certains endroits, sur le domaine privé. Cette initiative doit se poursuivre aux endroits n’ayant fait l’objet d’aucune mesure particulière. Actions 5.1

Mettre en œuvre un programme particulier d’amélioration des interfaces entre les milieux de vie et le réseau ferroviaire qui permettrait notamment d’aménager des espaces tampons et des talus.

5.2

Identifier des mesures de protection des talus aménagés sur les propriétés privées.

Objectif 6 – Maintenir les activités récréatives du site du golf Meadowbrook tout en favorisant son potentiel récréo-touristique D’une superficie totale de 57 hectares, le terrain de golf Meadowbrook est formé de deux parties. L’une, située dans l’arrondissement de Côte-Saint-Luc–Hampstead– Montréal-Ouest, a une superficie de 31 hectares, alors que l’autre, située dans l’arrondissement de Lachine, a une superficie de 26 hectares. Encerclé de voies de chemin de fer, le terrain n’est accessible que par le chemin De La Côte-Saint-Luc situé sur le territoire de l’arrondissement de Côte-Saint-Luc–Hampstead–Montréal-Ouest. Avec l’adoption du Plan d’urbanisme de Côte-Saint-Luc, en 2000, et de sa réglementation d’urbanisme, la volonté de maintenir, sur la partie du golf située dans Côte-saint-Luc–Hampstead–Montréal-Ouest les activités récréatives qui s’y déroulent depuis 1931 a été démontrée. Conscient des problématiques spécifiques à ce secteur, à savoir l’enclavement du secteur et une accessibilité très déficiente, les risques technologiques et les nuisances générées par les activités ferroviaires et industrielles sur les milieux résidentiels environnants et les insuffisances actuelles des réseaux d’aqueduc et d’égout, MontréalOuest participera à l’exercice de planification détaillée du site Meadowbrook (voir la section 4.19 de la partie I du Plan d’urbanisme) et s’assurera que cet exercice porte une attention particulière aux éléments suivants : ■

la mitigation des risques et nuisances associés aux activités ferroviaires et industrielles par des zones tampons ou autres;

la préservation et la mise en valeur des espaces naturels et des éléments paysagers d’intérêt;

la reconnaissance du site en tant qu’espace naturel servant de halte aux oiseaux migrateurs;


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le respect de la vocation récréative du site depuis le début du siècle;

le développement d’un scénario de mise en valeur du secteur en harmonie avec les quartiers résidentiels avoisinants;

la vocation récréo-touristique potentielle en relation avec son accessibilité par train aux hôtels du centre-ville et à l’Aéroport international Pierre-Elliott-Trudeau de Montréal.

Actions 6.1

Participer, conjointement avec les intervenants concernés, à l’élaboration de la planification détaillée du secteur Meadowbrook (voir la section 4.19 de la partie I du Plan d’urbanisme).

6.2

Réaliser et mettre en œuvre un plan directeur d’aménagement du site à des fins récréatives offrant une transition harmonieuse entre les milieux de vie et les corridors ferroviaires qui lui sont adjacents.

5.5.1.3 – Faciliter les déplacements à l’intérieur de Montréal-Ouest La présence de plusieurs corridors ferroviaires complique l’accès à Montréal-Ouest et les mouvements à l’intérieur de son territoire. De plus, seuls quelques axes, dont l’avenue Westminster, permettent d’entrer à Côte-Saint-Luc ou d’en sortir. Par conséquent, la circulation des véhicules se concentre sur quelques voies et cause de la congestion. La discontinuité de plusieurs voies nord-sud, qui rallonge les déplacements dans l’arrondissement, s’explique en partie par les corridors ferroviaires qui traversent Montréal-Ouest. Objectif 7 – Revoir l’aménagement de certains axes de circulation Une analyse des déplacements réalisée en 1998 a révélé qu’ils se produisent en majorité aux heures de pointe et qu’ils génèrent des débits de circulation importants sur les quelques voies assurant les liaisons avec les territoires voisins de Côte-Saint-Luc, dont Montréal-Ouest. Toutefois, l’aménagement de l’avenue Westminster a été revu au cours des dernières années, afin d’améliorer l’accès à Côte-Saint-Luc. Par ailleurs, le viaduc Westminster nécessite une réfection majeure. Sa largeur actuelle crée des problèmes de partage de la voie entre les automobilistes, les cyclistes et les piétons, alors que sa forte pente exige des piétons et des cyclistes des efforts supérieurs à la normale. Actions 7.1

Modifier la réglementation d’urbanisme afin d’exiger, pour tout projet structurant d’aménagement ou de construction, la réalisation d’une étude d’impact sur la circulation.

7.2

Mettre en œuvre les recommandations de l’étude de circulation de l’avenue Westminster.

7.3

Réaménager le viaduc Westminster afin de faciliter les déplacements à pied et à vélo.




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5.5.2 La planification détaillée de portée locale

page 43

Une portion du territoire de Montréal-Ouest présente une problématique urbanistique complexe qui ne peut être traitée à fond avant l’intégration du chapitre de l’arrondissement au Plan d’urbanisme de Montréal. Pour ce secteur, l’arrondissement entend mener à terme une démarche de planification détaillée dans les trois années suivant l’intégration du chapitre au Plan, selon une approche intégrée adaptée. Le bilan annuel de la mise en œuvre du Plan fera état de l’avancement de ces travaux. L’arrondissement identifie un secteur de planification détaillée de portée locale pour le territoire de Montréal-Ouest : 5.5.2.1 Avenue Westminster Parallèlement à l’exercice de planification détaillée des secteurs de portée locale, le Plan d’urbanisme de Montréal identifie 26 secteurs de planification détaillée de portée pan-montréalaise, lesquels présentent des enjeux qui touchent l’ensemble de la ville ou qui intéressent particulièrement plus d’un arrondissement. Parmi ceux-ci, le secteur Meadowbrook concerne directement Montréal-Ouest. Les paramètres encadrant la réflexion quant à ces secteurs sont présentés au chapitre 4 de la partie I du Plan d’urbanisme. Les démarches de planification détaillée de portée pan-montréalaise et locale miseront sur la participation des citoyens et sur celle de l’ensemble des intervenants concernés : l’arrondissement, les services municipaux, les ministères ainsi que les organismes privés, publics et associatifs.



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Les secteurs de planification détaillée

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5.5.2.1

Orientations générales ■

Favoriser la diversification des activités

Avenue Westminster

Améliorer l’image générale de l’avenue Westminster

Rehausser la qualité de l’aménagement

Protéger et mettre en valeur le patrimoine bâti

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Problématique Les activités commerciales qui prennent place sur l’avenue Westminster, entre la rue Curzon et le chemin Ainslie, contribuent à la qualité du milieu de vie. L’avenue fait office de rue commerçante traditionnelle. Il y a une bonne variété de commerces, et plusieurs bâtiments patrimoniaux lui confèrent un cachet particulier et intéressant. Toutefois, certains bâtiments ne présentent que peu d’intérêt ou sont en mauvais état. À cela s’ajoute un affichage commercial souvent mal intégré et une faible qualité des aménagements des domaines public et privé.

Balises d’aménagement 1

Poursuivre la collaboration avec les commerçants.

5

2

Mettre en œuvre un programme de revitalisation commerciale pour l’avenue Westminster.

Rehausser la qualité de l’aménagement du domaine public en favorisant notamment la plantation d’arbres.

6

Réglementer l’affichage commercial de manière à limiter son impact visuel.

7

Élaborer et appliquer un plan d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA).

3

Favoriser la continuité commerciale au rez-de-chaussée.

4

Identifier des mesures de gestion du stationnement de courte durée.



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5.6 Les paramètres réglementaires applicables à l’arrondissement

page 49

Les paramètres et les orientations du Plan d’urbanisme qui ont une portée réglementaire se traduisent dans la réglementation d’urbanisme de l’arrondissement. Le zonage est le principal instrument réglementaire de mise en œuvre du Plan d’urbanisme. Il détermine la vocation des différentes zones du territoire afin d’y contrôler l’usage des terrains et des bâtiments ainsi que l’implantation, la forme et l’apparence des constructions. L’affectation du sol

Découlant des orientations du Plan, l’extrait de la carte de l’affectation du sol applicable à l’arrondissement de Côte-Saint-Luc–Hampstead–Montréal-Ouest exprime la vocation souhaitée dans les secteurs à construire ou à transformer et confirme celle des secteurs établis. Selon le concept retenu, les catégories d’affectation traduisent la nature générale des milieux, s’éloignant ainsi d’une forme d’affectation dont le caractère trop normatif conduirait à un découpage inutilement fin du territoire. Inclusives, ces catégories favorisent la mixité et regroupent une variété d’activités pouvant avoir cours au sein d’une même aire d’affectation, moyennant des règles de complémentarité ou de compatibilité que précise la réglementation d’urbanisme de l’arrondissement. Cette approche, plus argumentaire que réglementaire, permet une gestion souple du développement urbain et simplifie les procédures administratives. Dans cet esprit, le recours à la procédure de modification du Plan d’urbanisme s’applique aux changements ayant une portée significative sur le devenir de la ville. Le tableau de la page suivante présente et définit les neuf catégories d’affectation du sol. Les quatre premières sont de nature inclusive et correspondent à des milieux urbains distincts. Les cinq autres, essentiellement à caractère exclusif, touchent des aires réservées à des activités particulières. La densité de construction

Les paramètres de densité de construction permettent d’encadrer la production architecturale et de déterminer l’échelle de la forme urbaine de même que l’intensité des activités sur les différentes portions du territoire. Pour les secteurs à construire ou à transformer, les paramètres énoncés traduisent les intentions du Plan quant au caractère souhaité pour le territoire alors que dans les secteurs établis, ces paramètres correspondent au caractère général du bâti existant dont le Plan vise la pérennité. L’extrait de la carte de la densité de construction applicable à l’arrondissement de Côte-SaintLuc–Hampstead–Montréal-Ouest exprime la densité de construction selon une échelle de couleurs intégrant les différents paramètres de densité. Un descriptif énonce les paramètres s’appliquant à chaque secteur. Précisés, le cas échéant, par des annotations, ces paramètres décrivent le caractère général actuel ou souhaité d’un secteur en fonction de l’un ou l’autre ou de l’ensemble des éléments suivants : ■

le nombre d’étages hors-sol (excluant les mezzanines);

le mode d’implantation : isolée, jumelée, contiguë;

le taux d’implantation au sol des bâtiments;

le coefficient d’occupation du sol, notamment dans les secteurs à transformer ou à construire.

Les parcs et les espaces verts

Le Plan souhaite assurer la protection et la mise en valeur des parcs et des espaces verts illustrés à l’extrait de la carte du même nom applicable à l’arrondissement de Côte-SaintLuc–Hampstead–Montréal-Ouest. Le patrimoine bâti

Conformément à l’objectif 15 du Plan d’urbanisme, l’ensemble des bâtiments identifiés à la liste des bâtiments d’intérêt patrimonial et architectural hors secteurs de valeur exceptionnelle ainsi que l’ensemble des bâtiments situés dans les secteurs de valeur exceptionnelle ou dans les grandes propriétés à caractère institutionnel doivent faire l’objet d’un contrôle serré quant aux travaux de construction, de rénovation et de démolition, par les outils réglementaires appropriés, notamment les règlements sur les plans d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA).


tableau Catégories d’affectation du sol

>


Catégories d’affectation du sol Catégorie et description Secteur résidentiel

Aires à vocation principalement résidentielle comportant aussi des portions mixtes, notamment des rues de commerces et d’habitation.

Composantes Logements Commerces Équipements collectifs ou institutionnels

Notes La réglementation assure le découpage en zones distinctes des secteurs essentiellement résidentiels, des secteurs à caractère commercial et des ensembles occupés par des équipements collectifs ou institutionnels. Elle détermine les catégories d’usages selon la nature des milieux et le caractère de l’arrondissement. Elle assure, par les modes de gestion des usages, l’insertion harmonieuse des activités non résidentielles : les types d’usages autorisés de plein droit, les usages conditionnels, les limites de superficie, l’obligation de continuité commerciale, le contingentement de certains usages, etc. Dans le respect de la cohérence des milieux et en assurant une saine cohabitation des usages, la réglementation reconnaît ponctuellement certaines occupations à caractère industriel présentes lors de l’adoption du Plan d’urbanisme.

Secteur mixte

Aires diversifiées comportant une composition variée d’activités et de l’habitation. Plusieurs de ces secteurs recouvrent des aires présentant un potentiel d’intensification du nombre de logements ou du nombre d’emplois. Secteur d’emplois

Aires à vocation économique comportant principalement des activités à caractère industriel ou commercial. Les secteurs d’emplois correspondent à des aires où l’habitation est exclue. Secteur rural

Aires à caractère champêtre comportant de l’habitation et des activités agricoles.

Grand équipement institutionnel

Aires comportant des constructions et des terrains réservés à des activités institutionnelles qui jouent un important rôle de service dans la communauté montréalaise.

Logements Commerces Immeubles à bureaux Immeubles commerciaux Immeubles comportant de l’industrie légère Équipements collectifs ou institutionnels

La réglementation définit les zones et détermine les usages autorisés dans chacune selon la nature des milieux, notamment de manière à assurer l’interface entre les ensembles à dominance résidentielle et les zones d’activités plus intensives.

Immeubles industriels Immeubles à bureaux Immeubles commerciaux Équipements collectifs ou institutionnels

La réglementation assure la traduction des vocations prévues au Schéma des secteurs d’emplois (voir section 2.4 de la partie I du Plan d’urbanisme).

Logements Agriculture et activités industrielles complémentaires Équipements collectifs ou institutionnels Grands équipements institutionnels (enseignement, soins de santé, sport et culture) Équipements collectifs ou institutionnels Commerces et logements complémentaires

La réglementation définit les zones et détermine les types d’usages autorisés selon la nature des milieux, notamment de manière à limiter aux secteurs d’emplois à caractère industriel les types d’usages générateurs de nuisances majeures.


Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 4 – Arrondissement de Côte-des-Neiges– Partie II Oct. 2005 Notre-Dame-de-Grâce

page 50

Catégories d’affectation du sol Catégorie et description Couvent, monastère ou lieu de culte

Aires comportant des constructions et des terrains réservés à des établissements conventuels ou à des lieux de culte.

Grand espace vert ou parc riverain

Aires réservées aux espaces verts ou naturels d’envergure montréalaise ou situés en rive ainsi qu’aux grands cimetières.

Grande emprise de transport

Aires vouées aux activités de transport, soit les principales infrastructures de transport des personnes et des marchandises.

Infrastructure publique

Aires comportant des constructions et des terrains réservés à des fins de services publics.

Composantes

Notes

Immeubles voués aux activités des communautés religieuses comportant des lieux de résidence Lieux de culte Équipements collectifs ou institutionnels Commerces et logements complémentaires

Même s’ils ne sont pas identifiés par une aire d’affectation à la carte 3.1.1 de la partie I du Plan d’urbanisme ou à son extrait apparaissant à la page suivante, sont visés par cette catégorie d’affectation les lieux de culte compris dans les listes de bâtiments d’intérêt patrimonial et architectural apparaissant à la page 61 du présent chapitre.

Parcs métropolitains et grands parcs urbains Parcs-nature Lieux publics Réserves naturelles Berges et îles publiques Grands cimetières Golfs Équipement collectif Casino, commerces et installations complémentaires

Les berges, les îles et les sommets du mont Royal visés par cette catégorie d’affectation du sol sont des espaces de propriété publique, principalement des parcs locaux.

Le réseau routier relevant de la juridiction des gouvernements supérieurs Les infrastructures portuaires, ferroviaires et aéroportuaires Usages et infrastructures complémentaires

La réglementation assure le découpage en zones distinctes des aires vouées au triage ferroviaire et aux activités portuaires et aéroportuaires. Cette obligation ne s’applique pas au réseau routier et aux corridors ferroviaires.

Cette affectation reconnaît la présence d’enclaves résidentielles existant sur le territoire des parcs-nature au moment de l’adoption du Plan d’urbanisme. La réglementation n'autorise l'équipement collectif Casino, commerces et installations complémentaires que sur les lots 2 988 178, 2 988 179 et 2 988 180 du cadastre du Québec et prévoit cet usage sans limite de superficie de plancher.

Postes de transformation électrique, cours de voirie et de matériel, usines de traitement des eaux, usines d’épuration, etc.

Notes générales : Le présent chapitre inclut une carte qui identifie les parcs locaux dont la vocation est confirmée par le Plan d’urbanisme. La conversion d’un parc ou d’une de ses parties, à des fins autres que d’usage complémentaire ou d’équipement collectif d’envergure locale, requiert une modification du Plan d’urbanisme. Les parcs, les cimetières, les golfs, les postes de transformation électriques ainsi que les cours de voirie et de matériel sont autorisés dans toutes les catégories. La délimitation des aires d’affectation du sol doit être interprétée en fonction des emprises de rues et de ruelles ainsi que des limites cadastrales existant au moment de l’adoption du Plan d’urbanisme.




Paramètres de densitÊ

>


Paramètres de densitÊ

>


Arrondissement de Côte-Saint-Luc–Hampstead–Montréal-Ouest Secteurs établis Secteur 05-01 :

Orientation Maintenir le caractère des secteurs La réglementation de zonage visera à maintenir le type de bâti existant, présentant les caractéristiques suivantes :

■ ■

bâti de un à trois étages hors-sol; taux d’implantation au sol faible ou moyen.

Secteur 05-06 : ■ ■ ■

Secteur 05-02 : ■ ■

bâti de deux à six étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen.

Secteur 05-07 : ■ ■

Secteur 05-03 : ■ ■ ■

bâti de trois à douze étages hors-sol; implantation isolée; taux d’implantation au sol moyen.

■ ■ ■ ■

■ ■ ■

bâti de six étages hors-sol ou plus; implantation isolée; taux d’implantation au sol faible ou moyen; C.O.S. maximal : 4,0.

bâti de quatre à six étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen.

Secteur 05-08 :

Secteur 05-04 : ■

bâti de un ou deux étages hors-sol; implantation isolée; taux d’implantation au sol moyen.

bâti de six étages hors-sol ou plus; implantation isolée; taux d’implantation au sol faible ou moyen; C.O.S. maximal : 6,0.

Secteur 05-09 : ■ ■

bâti de deux à six étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen.

Secteur 05-05 : ■ ■ ■

bâti de un à quatre étages hors-sol; implantation isolée ou jumelée; taux d’implantation au sol moyen.

La réglementation de zonage pourra reconnaître le bâti existant ainsi que les projets immobiliers dûment autorisés au moment de l’adoption du Plan d’urbanisme qui ne se conforment pas aux paramètres énoncés ci-dessus.


Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 5 – Arrondissement de Côte-Saint-Luc– Partie II Oct. 2005 Hampstead–Montréal-Ouest

page 54

Arrondissement de Côte-Saint-Luc–Hampstead–Montréal-Ouest Secteurs à transformer ou à construire Secteur 05-T1 :

Orientation Renouveler le caractère des secteurs

■ ■ ■ ■

La réglementation de zonage permettra un nouveau type de bâti présentant les caractéristiques suivantes :

bâti de trois étages hors-sol ou plus; implantation isolée; taux d’implantation au sol faible ou moyen; C.O.S. minimal : 0,5; C.O.S. maximal : 6,0.

Secteur 05-T2 : ■ ■ ■ ■

bâti de deux à huit étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen; C.O.S. minimal : 1,0; C.O.S. maximal : 4,0.

Secteur 05-T3 : ■ ■ ■ ■ ■

bâti de trois étages hors-sol ou plus; implantation isolée; taux d’implantation au sol moyen ou élevé; C.O.S. minimal : 1,5; C.O.S. maximal : 6,0.

La réglementation de zonage pourra reconnaître le bâti existant ainsi que les projets immobiliers dûment autorisés au moment de l’adoption du Plan d’urbanisme qui ne se conforment pas aux paramètres énoncés ci-dessus.








Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 5 – Arrondissement de Côte-Saint-Luc– Partie II Oct. 2005 Hampstead–Montréal-Ouest

page 61

Bâtiments d’intérêt patrimonial et architectural hors secteurs de valeur exceptionnelle

05 Arrondissement de Côte-Saint-Luc–Hampstead–Montréal-Ouest La liste suivante identifie les bâtiments d’intérêt patrimonial et architectural situés à l’extérieur des secteurs de valeur exceptionnelle et des grandes propriétés à caractère institutionnel de l’arrondissement (voir carte précédente). La liste identifie également l’ensemble des lieux de culte d’intérêt patrimonial de l’arrondissement. Tel qu’indiqué au tableau de la page 50, ces lieux de culte sont couverts par la catégorie d’affectation du sol « Couvent, monastère ou lieu de culte ». Conformément à l’objectif 15 de la partie I du Plan d’urbanisme, les bâtiments identifiés dans la liste suivante et l’ensemble de ceux situés dans les secteurs de valeur exceptionnelle ou dans les grandes propriétés à caractère institutionnel doivent faire l’objet d’un contrôle serré quant aux travaux de construction, de rénovation et de démolition, par les outils réglementaires appropriés, notamment les règlements sur les plans d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA). Les lieux de culte ■

88, avenue Ballantyne Nord (Église Montreal West United)

5740, avenue Hudson (Beth Zion)

160, avenue Ballantyne Nord (Église Montreal West Presbyterian)

6215, chemin De La Côte-Saint-Luc (First Baptist Church in Montreal)

25, avenue Brock Nord (Église St. Philip)

7070, chemin Guelph (Église Saint-Richard)

13, rue Finchley (Église chinoise de l’alliance chrétienne et missionnaire/Queen Mary Road United)

5550, rue Ellerdale

5551, rue Ellerdale

Les édifices scolaires ■

500, avenue Hudson (École Edinburgh)

7450, chemin De La Côte-Saint-Luc (École Mountview)

83, chemin Thurlow (École Hampstead)

Les édifices publics ■

10, chemin Broughton (Bâtiment ferroviaire)

Les habitations ■

5503, avenue Randall

48-54, avenue Westminster Nord (Appartements Foster Hall)

8100, chemin De La Côte-Saint-Luc (Ancien Hôtel de ville de Côte-Saint-Luc)

5550-5552, chemin Queen-Mary

672-680, avenue Wolseley

5551-5553, chemin Queen-Mary



NATURAL HERITAGE Enhancement of shorelines and Roxboro Island

QUALITY LIVING ENVIRONMENTS Support for retail vitality

BUILT HERITAGE Protection and enhancement

QUALITY ARCHITECTURE AND URBAN LANDSCAPES Improvement of the urban landscapes of Saint-Jean and Sources Boulevards QUALITY LIVING ENVIRONMENT Support for retail vitality

bo

va

rd

Go

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Ou

es

t

MIXED-USE AREA Intensification of activities near the Roxboro-Pierrefonds commuter train station

vard Westpark

rue Anselme-Lavigne

QUALITY ARCHITECTURE AND URBAN LANDSCAPES Enhancement of the waterside roadway 14e rue

boule

rue Roger-Pilon

ch

chemin Lake

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boulevard De Salaberry

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boulevard Saint-Jean

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PUBLIC TRANSPORTATION Potential preferential measures for public transportation

ROAD NETWORK Projected extension of Jacques-Bizard Boulevard to Highway 40, including construction of an interchange

 0

250

500

August 2005

m

boulevard Des Sources

boulevard Brunswick

NATURAL HERITAGE Enhancement of the Bois-de-Liesse nature park DIVERSIFIED EMPLOYMENT AREA Area designated for consolidation and improvement

INDUSTRIAL AREAS Areas designated for consolidation and improvement

Overview of City-Wide Orientations Borough of Dollard-Des Ormeaux—Roxboro

Master Plan


Land use designations Designation and description Residential area

Essentially residential areas including mixed activities, especially mixed retail/residential streets

Components Housing Retail Public or institutional facilities

Notes The by-laws will divide the predominantly residential areas, retail zones and public or institutional facility areas into separate zones. By-laws will determine land use according to the nature of environments and boroughs. By means of land use management mechanisms (as-of-right uses, conditional uses, floor area limits, retail continuity obligations, restriction of certain uses, etc.), they will ensure a smooth interface between residential and non-residential activities. To safeguard both the coherence of living environments and a healthy mix of uses, by-laws may recognize certain industrial uses present at the moment of the Master Plan’s adoption.

Mixed-use area

Diversified areas comprising a variety of activities and housing. A number of these areas encompass sub-areas that are designated for increased housing and employment density.

Employment area

Economic activity areas comprising essentially industrial and/or retail activities. Housing is excluded in these areas.

Rural area

Areas of a rural nature, comprising housing and agricultural activity.

Major institutional facility

Areas comprising facilities and land reserved for institutional activities that play an important service role in the MontrĂŠal community.

Housing Retail Office buildings Commercial buildings Buildings housing light industry Public or institutional facilities

The by-laws will define the zones and determine authorized uses in accordance with the nature of the environments in order to ensure a smooth interface between essentially residential areas and more intensive activity areas.

Industrial buildings Office buildings Commercial buildings Public or institutional facilities

The by-laws will ensure that the uses presented in the Employment Areas Map (see Section 2.4) are reflected.

Housing Agriculture and complementary industrial activities Public or institutional facilities

Major institutional facilities (education, health care, sports, culture) Public or institutional facilities Complementary retail and housing

The by-laws will define the zones and determine authorized uses in accordance with the nature of the environments, particularly to limit major nuisance-generating uses to industrial employment areas.


MontrĂŠal Master Plan Part II

Land use designations Designation and description Convent, monastery, or place of worship

Areas comprising structures and sites reserved for convents, monasteries, or other religious establishments.

Major green space or waterside park

Areas reserved for green or natural spaces of City-wide importance or located on a riverbank, as well as major cemeteries.

Major transportation corridor

Areas reserved for transportation, specifically the main passenger and freight transportation infrastructure.

Public utilities

Areas comprising structures and sites reserved for public utilities.

Components

Notes

Buildings devoted to religious orders, including residences Places of worship Public or institutional facilities Complementary retail and housing

Even if they are not identified on Map 3.1.1, areas subject to this land use category are included on the lists of heritage buildings in Part II.

Major and metropolitan parks Nature parks Public areas Nature reserves Public riverbanks and islands Major cemeteries Golf courses Casino, business and complementary services public facilities

The riverbanks and islands in question, along with the summits of Mount Royal, are publicly owned spaces, primarily local parks.

The parts of the road network under the jurisdiction of the federal and QuĂŠbec governments Port, rail and airport infrastructure Complementary uses and infrastructure

The by-laws will divide the railyards as well as the port and airport areas into separate zones. This obligation does not apply to the road network and the rail corridors.

This designation recognizes the presence of residential enclaves in some nature parks at the time the Master Plan is adopted. The by-laws do not allow Casino, business and complementary services public facilities except on lots 2 988 178, 2 988 179 and 2 988 180 of the QuĂŠbec Land Register, where this land use is permitted without restriction to floor area.

Electrical substations, water or wastewater treatment plants, public works yards, etc.

General notes: Part II of the Plan includes one map for each borough, which identifies local parks whose designation is confirmed by the Master Plan. The conversion of any park or any part thereof for purposes other than a complementary use or local public facility requires an amendment to the Master Plan. Parks, cemeteries, golf courses, transformer stations and public works yards are authorized in all designations. On the accompanying maps, the limits of land use designation areas should be interpreted as corresponding with street, lane and cadastral boundaries.



Montréal Master Plan November 2004

Part II

Building density

06 Borough of Dollard-Des Ormeaux–Roxboro Established areas Sector 06-01:

Orientation Maintain area character Zoning by-laws will aim to maintain the existing built form, which presents the following characteristics:

■ ■

Building height of one or two stories above ground; Detached; Low or medium site coverage.

Sector 06-02: ■

Building height of two to eight stories above ground; Low or medium site coverage.

Sector 06-03: ■

■ ■

Building height of two or three stories above ground; Semi-detached or row; Low or medium site coverage.

Sector 06-04: ■

■ ■

Building height of one to five stories above ground; Detached; Low or medium site coverage.

Sector 06-05: ■

Building height of two to six stories above ground; Low or medium site coverage.

Sector 06-06: ■

06-04

Building height of two to nine stories above ground; Low or medium site coverage.

Zoning by-laws may recognize existing buildings as well as real estate projects duly authorized at the time of the adoption of the Plan that do not conform to the above parameters.



Borough of Dollard-Des Ormeaux–Roxboro

September 2005



Montréal Master Plan November 2004

Part II

Borough documents

Buildings of heritage and architectural interest located outside areas of exceptional value

06 Borough of Dollard-Des Ormeaux–Roxboro The following list identifies buildings of heritage and architectural interest located outside areas of exceptional value or large sites of institutional character in the Borough (see preceding map). The list also identifies places of worship of heritage value in the Borough. As mentioned in Table 3.1.1, these places of worship are covered under the land use designation “Convent, Monastery or Place of Worship.” In keeping with Objective 15, the buildings identified in the following list as well as those located within areas of exceptional value or large sites of institutional character must be subject to strict controls pertaining to construction, renovation or demolition work, by employing appropriate regulatory measures such as by-laws on Site Planning and Architectural Integration Programs (SPAIP).

Places of worship ■

4697, boulevard Saint-Jean (Sainte-Geneviève United)

106-a, rue Anselme-Lavigne (Église Saint-Luc)

52, rue Joseph-Paiement (First Christian Reformed)

455, chemin Spring Garden (First Church of the Nazarene)

116, rue Cartier (Roxboro United)

96, rue Roger-Pilon (Salvation Army West Island Corps)

220, promenade Hyman (Fairview Alliance/Westpark Baptist)

96, rue Fredmir (Or Shalom)

57, rue Westpark (Christ the Redeemer Lutheran)

3943, boulevard Saint-Jean

4337, boulevard Saint-Jean (Maison Augustin-Demers)

Residential buildings

06-07

4139, boulevard Des Sources (Maison Clovis-Legault dit Deslauriers)

4557, boulevard Des Sources

4600, boulevard Des Sources

10412, boulevard Gouin Ouest


Plan d’urbanisme de Montréal PA R T I E I I : C H A P I T R E 7

Arrondissement de Dorval– L’Île-Dorval

VERSION PRÉLIMINAIRE JUIN 2005


Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 7 – Arrondissement de Dorval–L’Île-Dorval Partie II Juin 2005

Table des matières

7.1

Introduction

1

7.2

Le rappel du parti d’aménagement et des orientations pan-montréalaises

3

7.3

Les enjeux locaux d’aménagement

7

Enjeu 1

Enjeu 2

Enjeu 3

Enjeu 4

Enjeu 5 Enjeu 6

7.4

Les nouveaux besoins en matière de logement Objectif 1 Diversifier et améliorer la qualité du stock de logements afin de mieux répondre aux besoins des personnes âgées et des jeunes familles Objectif 2 Encadrer le développement des projets résidentiels afin de préserver le caractère du territoire L’amélioration des liens entre les différentes portions du territoire de l’arrondissement Objectif 3 Améliorer les liens entre le secteur nord et le secteur sud de l’arrondissement L’amélioration de la qualité de l’environnement urbain Objectif 4 Minimiser les nuisances environnementales engendrées par l’industrie et le réseau autoroutier Objectif 5 Favoriser l’utilisation de modes de transport - autres que l’automobile Objectif 6 Mettre en valeur les éléments significatifs du paysage dorvalois Le positionnement et la mise en valeur des activités commerciales de l’avenue Dorval et du secteur du Vieux-Village (chemin Bord-du-Lac) Objectif 7 Poursuivre les efforts de mise en valeur de l’avenue Dorval et du secteur du Vieux-Village La protection et la mise en valeur du patrimoine bâti et naturel du parcours riverain Objectif 8 Mettre en valeur le parcours riverain La consolidation des secteurs d’emplois et de l’activité aéroportuaire Consolider les secteurs industriels existants Objectif 9 Objectif 10 Favoriser le développement du nouveau secteur d’entreprises à proximité du terrain de golf Dorval

7 8

8

9 9 10

10 11 12 12

La planification détaillée de portée locale

15

7.4.1 7.4.2

18 20

Avenue Dorval Chemin Bord-du-Lac

7.5

Les paramètres réglementaires applicables à l’arrondissement

23

7.6

Le plan d’action

39


Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 7 – Arrondissement de Dorval–L’Île-Dorval Partie II Juin 2005

7.1 Introduction

page 1

Le chapitre de l’arrondissement de Dorval–L’Île-Dorval constitue une composante du Plan d’urbanisme de Montréal. Ce chapitre permet de planifier le développement du territoire sur un horizon de dix ans, en fonction des enjeux et des réalités propres à Dorval–L’Île-Dorval et des orientations adoptées pour l’ensemble du territoire de la ville. Ce document d’arrondissement présente les orientations d’aménagement du territoire et fixe les règles auxquelles se conformeront aussi bien les services de l’arrondissement que ceux de la Ville, ainsi que les autres intervenants concernés. Il traduit les orientations et les stratégies propres à l’arrondissement en tenant compte de sa situation urbaine et de sa réalité sociale. De plus, les opinions formulées par les citoyens lors des consultations publiques y ont été intégrées. Le présent chapitre rappelle le parti d’aménagement ainsi que la synthèse des orientations pan-montréalaises relatives à l’arrondissement. De plus, il établit les orientations et les objectifs d’aménagement pour les secteurs de planification détaillée de portée locale. Ces secteurs feront l’objet d’une attention particulière de la part de l’arrondissement dans les trois années suivant l’adoption du Plan d’urbanisme. Enfin, les paramètres réglementaires spécifiques au territoire de Dorval–L’Île-Dorval sont également présentés.



Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 7 – Arrondissement de Dorval–L’Île-Dorval Partie II Juin 2005

7.2 Le rappel du parti d’aménagement et des orientations pan-montréalaises

page 3

Le parti d’aménagement du Plan d’urbanisme souscrit aux principes du développement durable et vise un accroissement marqué de la qualité de l’aménagement urbain (voir partie I, chapitre 1, du Plan d’urbanisme). Puisque le nombre de terrains vacants disponibles pour le développement immobilier est limité à Dorval–L’Île-Dorval, il est opportun de veiller à consolider le territoire, contribuant de la sorte à mieux rentabiliser les infrastructures et les équipements existants. Il importe de reconnaître la qualité des acquis et de veiller à leur maintien. Ainsi, le Plan prévoit essentiellement la consolidation des caractéristiques existantes des secteurs établis, qui composent la majorité du territoire de l’arrondissement. Par ailleurs, des défis importants devront être relevés dans les secteurs à construire et les secteurs à transformer de façon à répondre aux objectifs du Plan d’urbanisme en matière de qualité des milieux de vie, de transport et d’activités économiques tout en respectant les préceptes d’un aménagement urbain de qualité et durable soutenus par le Plan. Le parti d’aménagement du Plan d’urbanisme se décline en sept orientations, dont six touchent particulièrement l’arrondissement (voir la carte suivante, La synthèse des orientations pan-montréalaises, Arrondissement de Dorval–L’Île-Dorval).




Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 7 – Arrondissement de Dorval–L’Île-Dorval Partie II Juin 2005

7.3 Les enjeux locaux d’aménagement

page 7

Enjeu 1 – Les nouveaux besoins en matière de logement Dans un souci d’offrir à la population un environnement résidentiel de qualité et de répondre aux nouveaux besoins en matière d’habitation, l’arrondissement souhaite préserver et diversifier le stock de logements afin d’améliorer l’offre résidentielle pour certaines catégories de résidents. Objectif 1 – Diversifier et améliorer la qualité du stock de logements afin de mieux répondre aux besoins des personnes âgées et des jeunes familles Les données du recensement de 2001 indiquent que les personnes âgées de 65 ans ou plus représentent environ 18 % de la population. Cette proportion est donc légèrement plus élevée à Dorval–L’Île-Dorval que dans l’ensemble de la ville de Montréal, où elle n’est que de 15 %. Actuellement, sur le territoire de l’arrondissement, il y a peu d’offre en résidences ou en logements adaptés pour les personnes âgées. Le vieillissement de la population entraînera une forte demande résidentielle de la part de ces ménages, et les promoteurs et les autres intervenants du marché immobilier devront y répondre d’ici les prochaines années. Par ailleurs, les jeunes familles sont très présentes sur le territoire de l’arrondissement. Toutefois, elles sont confrontées à un stock résidentiel qui exige rajeunissement et rénovation. Dans l’arrondissement de Dorval–L’Île-Dorval, plus de 60 % des logements et résidences ont été érigés avant 1960 et les besoins en rénovation se font de plus en plus sentir. Certains ensembles de logements locatifs nécessitent des réparations majeures, comme c’est le cas notamment dans la partie est de l’arrondissement. Selon le recensement de 2001, 31 % des logements privés demandaient des réparations mineures, et 9 % des rénovations majeures. Actions 1.1 Mettre en place des conditions qui favorisent l’investissement immobilier de façon à combler les besoins en logement des jeunes ménages et des personnes âgées. 1.2 Élaborer des programmes locaux de rénovation et d’adaptation résidentielle pour les personnes âgées propriétaires de leur propre logement. 1.3 Informer les propriétaires sur les divers programmes d’aide financière pour l’amélioration et l’entretien de l’habitat offerts par la Ville et les gouvernements du Québec et du Canada.


Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 7 – Arrondissement de Dorval–L’Île-Dorval Partie II Juin 2005

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Objectif 2 – Encadrer le développement des projets résidentiels afin de préserver le caractère du territoire Une problématique de redéveloppement parcellaire vient transformer l’image résidentielle dans plusieurs quartiers de l’arrondissement. De nouvelles constructions haut de gamme à l’architecture et aux dimensions imposantes s’implantent sur le territoire et brisent parfois la cohérence et l’image d’ensemble des quartiers. À cet égard, l’arrondissement souhaite mettre en place un cadre réglementaire strict visant à limiter la démolition des bâtiments résidentiels qui présentent un potentiel de protection et de mise en valeur ainsi qu’à assurer une intégration architecturale harmonieuse des nouveaux bâtiments au cadre bâti existant. Actions 2.1 Développer des outils réglementaires limitant la démolition et encourageant une meilleure préservation du milieu résidentiel. 2.2 Élaborer les modalités d’encadrement des interventions sur les bâtiments et les ensembles patrimoniaux identifiés à la liste et à l’extrait de la carte du patrimoine bâti. 2.3 Encadrer les travaux de rénovation par l’application de mesures réglementaires efficaces (ou strictes, ciblées, appropriées).

Enjeu 2 – L’amélioration des liens entre les différentes portions du territoire de l’arrondissement Le réseau autoroutier est l’un des catalyseurs du développement de Dorval–L’Île-Dorval. Ce réseau a largement contribué à structurer la trame urbaine, mais sa présence a aussi causé le morcellement du territoire et l’arrondissement souhaite corriger cette situation. Objectif 3 – Améliorer les liens entre le secteur nord et le secteur sud de l’arrondissement La portion du territoire située au nord de l’autoroute 20, de même que les abords de l’Aéroport international Pierre-Elliott-Trudeau de Montréal, souffrent d’un enclavement et du manque de liens directs avec la portion sud de l’arrondissement. L’isolement du secteur nord et de l’aéroport entraîne des problèmes d’accessibilité au secteur sud, tant pour les piétons et les cyclistes que pour les automobilistes. La circulation locale est difficile, s’entremêle avec la circulation de transit et les accès à l’aéroport, et limite l’accessibilité aux services pourtant localisés à faible distance. L’arrondissement souhaite améliorer les liens entre les portions nord et sud de son territoire. Actions 3.1 Concevoir des mesures destinées à atténuer l’enclavement du secteur nord. 3.2 Réaménager l’échangeur Dorval, en collaboration avec le ministère des Transports du Québec, afin d’améliorer la fluidité de la circulation locale et de permettre une hiérarchisation des déplacements automobiles. 3.3 S’assurer de l’amélioration et de la sécurité des liens piétons et cyclistes lors du réaménagement de l’échangeur Dorval. 3.4 Améliorer la signalisation entre les secteurs nord et sud de l’arrondissement.


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Enjeu 3 – L’amélioration de la qualité de l’environnement urbain Tout en mettant en valeur le patrimoine et le paysage de Dorval–L’Île-Dorval, l’arrondissement souhaite améliorer la qualité des milieux de vie en protégeant la santé et la sécurité de la population. Objectif 4 – Minimiser les nuisances environnementales engendrées par l’industrie et le réseau autoroutier L’intensité de la circulation sur le réseau autoroutier de Dorval est due à un gros volume de mouvements pendulaires quotidiens (résidence-travail-loisirs), ce qui contribue aux problèmes de pollution et de congestion autoroutière, particulièrement aux échangeurs Dorval et Des Sources. Parallèlement, le territoire compte certains secteurs industriels générateurs de déplacements lourds. Afin d’assurer la qualité des milieux de vie, l’arrondissement souhaite porter une attention particulière à la localisation des entreprises génératrices de nuisances visuelles et environnementales. Actions 4.1 Contrôler, par le zonage, l’implantation des entreprises génératrices de nuisances qui peuvent menacer le maintien de la qualité de vie de la population. 4.2 Évaluer, en collaboration avec le ministère des Transports du Québec, l’opportunité de mettre en place des mesures d’atténuation du bruit le long de l’autoroute 20.

Objectif 5 – Favoriser l’utilisation de modes de transport autres que l’automobile L’arrondissement compte deux gares de train de banlieue sur son territoire en plus du terminus d’autobus Dorval qui facilite l’intermodalité train-autobus. L’arrondissement souhaite profiter pleinement de ces infrastructures et agir à titre de partenaire de premier ordre en vue de l’amélioration de la desserte et de la fréquence. De plus, le territoire est traversé d’est en ouest par la Route verte (voir la carte 2.2.4 de la partie I du Plan d’urbanisme). L’arrondissement entend tirer parti de cette importante infrastructure cycliste en facilitant son accès depuis tous les quartiers. Actions 5.1 Favoriser l’utilisation du transport collectif. 5.2 Favoriser la desserte globale du territoire par un réseau cyclable d’arrondissement. 5.3 Concevoir des voies de circulation sécuritaires pour les piétons et les cyclistes.


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Objectif 6 – Mettre en valeur les éléments significatifs du paysage dorvalois L’arrondissement souhaite rehausser et mettre en valeur les éléments significatifs propres au paysage dorvalois, notamment en ce qui a trait au patrimoine bâti et naturel, aux parcs urbains, à l’affichage commercial et au mobilier urbain. Par ailleurs, préoccupé par la croissance des activités aéroportuaires, lesquelles risquent d’empiéter sur les superficies occupées par les deux terrains de golf publics, l’arrondissement entend travailler à ce que les décisions entourant ces activités tiennent compte des intérêts de la population dorvaloise. Actions 6.1 Développer des normes et des critères d’aménagement en vue de mettre en valeur le patrimoine et les éléments significatifs du paysage dorvalois. 6.2 Assurer l’intégration harmonieuse et une meilleure qualité de l’affichage commercial. 6.3 Établir des mécanismes de protection des espaces verts, y compris les espaces récréatifs que constituent les deux terrains de golf publics.

Enjeu 4 – Le positionnement et la mise en valeur des activités commerciales de l’avenue Dorval et du secteur du Vieux-Village (chemin Bord-du-Lac) La structure commerciale actuelle de l’arrondissement souffre d’un manque de diversité, d’ambiance et d’animation. De plus, elle est confrontée à une forte concurrence régionale (centres commerciaux régionaux et grandes surfaces) qui entraîne d’importantes fuites de commerces. Objectif 7 – Poursuivre les efforts de mise en valeur de l’avenue Dorval et du secteur du Vieux-Village Dans l’esprit du programme de revitalisation entrepris il y a quelques années par l’arrondissement, les interventions futures sur l’avenue Dorval et dans le secteur du Vieux-Village devront permettre d’affirmer leurs vocations respectives en fonction de leurs atouts et de leur potentiel. L’arrondissement souhaite mettre en valeur ces secteurs commerciaux de façon prioritaire tout en maintenant la diversité et le dynamisme de l’activité commerciale sur l’ensemble du territoire.


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Actions 7.1 Favoriser la diversification de l’offre commerciale sur l’avenue Dorval et sur le chemin Borddu-Lac en vue de répondre aux besoins des consommateurs et de récupérer ainsi une partie des fuites commerciales. 7.2 Ajuster la réglementation d’urbanisme en fonction de la vocation propre à chacun des axes commerciaux de l’arrondissement : ■

la protection d’éléments naturels (parcs, bois) et l’accès public à certains sites;

le cas échéant, l’utilisation conjointe d’équipements collectifs, l’aménagement de certaines rues ou de certains lieux publics, l’acquisition d’immeubles ou l’amélioration du stationnement et l’accès en transport collectif.

7.3 Favoriser l’amélioration du cadre bâti et de l’affichage commercial en relation avec le caractère spécifique des deux axes commerciaux. 7.4 Favoriser le dynamisme des secteurs commerciaux par l’organisation d’activités d’animation. 7.5 Réaliser une planification détaillée de portée locale du secteur Avenue Dorval. 7.6 Réaliser une planification détaillée de portée locale du secteur Chemin Bord-du-Lac.

Enjeu 5 – La protection et la mise en valeur du patrimoine bâti et naturel du parcours riverain Les abords du chemin Bord-du-Lac méritent une attention particulière sur le plan des interventions en raison de leurs caractéristiques exceptionnelles quant à la forme urbaine, au patrimoine bâti et à la qualité de l’environnement naturel. Objectif 8 – Mettre en valeur le parcours riverain Le parcours riverain constitué par le chemin Bord-du-Lac est caractérisé par un noyau villageois ancien s’articulant autour d’une rue commerciale traditionnelle. Le secteur du Vieux-Village est un milieu convivial pour le piéton et idéal pour la promenade, la détente et les achats. Les berges du lac Saint-Louis sont également ponctuées d’une série de parcs et desservies par la bande cyclable de la Route verte. En outre, plusieurs ensembles résidentiels, dont certains de valeur patrimoniale, sont présents tout au long du parcours. L’arrondissement souhaite mettre en œuvre des interventions de protection et de mise en valeur qui tiendront compte du caractère propre à ce tronçon du parcours riverain. Actions 8.1 Établir des mécanismes de protection des espaces verts, des terrains et des bâtiments patrimoniaux qui donnent sur le parcours riverain. 8.2 Assurer une intégration harmonieuse des nouvelles constructions et des transformations de bâtiments le long du parcours riverain, notamment par des améliorations au règlement de type Plan d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA). 8.3 Réaliser une planification détaillée de portée locale du secteur Chemin Bord-du-Lac.


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Enjeu 6 – La consolidation des secteurs d’emplois et de l’activité aéroportuaire L’arrondissement comporte des secteurs d’emplois importants à l’échelle métropolitaine. À l’heure actuelle, le développement économique est soutenu par une forte croissance des emplois dans le secteur manufacturier. Objectif 9 – Consolider les secteurs industriels existants L’arrondissement abrite deux grands secteurs industriels où se concentrent diverses activités manufacturières, dont plusieurs associées au transport ou liées plus ou moins directement à la présence de l’Aéroport international Pierre-Elliott-Trudeau de Montréal et à la facilité d’accès au réseau autoroutier. Un premier secteur industriel est localisé au carrefour du chemin De La Côte-de-Liesse et de l’autoroute 20. La portion nord de ce secteur, où l’on trouve des espaces vacants ou sous-utilisés, connaît des problèmes d’intégration fonctionnelle appelant à un renouvellement des activités industrielles en place. Un second secteur, en bordure de l’autoroute 40, présente des activités économiques en développement et accueille différentes entreprises industrielles et commerciales. Actions 9.1 Faire la promotion du territoire sur la base de sa localisation stratégique et de ses infrastructures, afin d’attirer de nouvelles entreprises dans les secteurs industriels de l’arrondissement. 9.2 Favoriser et encadrer le redéveloppement des secteurs industriels vieillissants. 9.3 S’assurer que tout projet de développement des activités aéroportuaires s’effectue dans une perspective d’amélioration et d’optimisation du réseau routier local.

Objectif 10 - Favoriser le développement du nouveau secteur d’entreprises, à proximité du terrain de golf Dorval Un nouveau secteur d’entreprises a pris son essor dans la partie nord-ouest de l’arrondissement, près du boulevard Des Sources et du terrain de golf Dorval. Il est réservé à des établissements dont l’activité principale est l’administration, la recherche ou la mise au point de produits et de technologies industrielles. Ces nouvelles entreprises génèrent peu ou pas d’impacts négatifs sur l’environnement. L’arrondissement souhaite se doter d’une structure industrielle toujours plus performante au chapitre des emplois et de la limitation des nuisances environnementales et entend capitaliser sur son positionnement stratégique, au confluent d’autoroutes majeures et à proximité immédiate d’infrastructures aéroportuaires et ferroviaires. Action 10.1 Favoriser la mise en place de nouveaux usages satisfaisant à des critères de performance élevés et dont l’intégration urbaine est respectueuse de leur milieu.



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7.4 La planification détaillée de portée locale

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Certaines portions du territoire de l’arrondissement présentent des problématiques urbanistiques complexes qui ne peuvent être traitées à fond avant l’intégration du présent chapitre au Plan d’urbanisme de Montréal. Pour l’ensemble de ces secteurs, l’arrondissement entend mener à terme une planification détaillée suivant l’intégration du chapitre au Plan, selon une approche intégrée adaptée à la spécificité de chaque cas. Le bilan annuel de la mise en œuvre du Plan fera état de l’avancement de ces travaux. L’arrondissement identifie deux secteurs de planification détaillée de portée locale : ■

7.4.1

Avenue Dorval

7.4.2

Chemin Bord-du-Lac

Parallèlement à l’exercice de planification détaillée des secteurs de portée locale, le Plan d’urbanisme de Montréal identifie 26 secteurs de planification détaillée de portée pan-montréalaise. Ces secteurs présentent des enjeux qui touchent l’ensemble de la ville ou qui concernent directement plus d’un arrondissement. Parmi ceux-ci, les secteurs Abords de l’aéroport (4.1) et Chemin De La Côte-de-Liesse (4.9) intéressent directement l’arrondissement de Dorval–L’Île-Dorval. Les paramètres encadrant la réflexion quant à ces secteurs sont présentés au chapitre 4 de la partie I du Plan d’urbanisme. La planification détaillée de portée locale du secteur Avenue Dorval permettra de compléter la réflexion entamée pour le secteur Abords de l’aéroport. Les démarches de planification détaillée de portée pan-montréalaise et locale miseront sur la participation des citoyens et sur celle de l’ensemble des intervenants concernés : l’arrondissement, les services municipaux, les ministères ainsi que les organismes privés, publics et associatifs.


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Selon les besoins, la planification détaillée pourra mener à : ■

l’adoption d’un programme particulier d’urbanisme (PPU);

l’adoption par le conseil d’arrondissement d’un plan de mise en valeur ou d’un plan d’action;

la modification de la réglementation d’urbanisme de l’arrondissement;

la mise en place de programmes appropriés;

la réalisation d’immobilisations par la Ville, seule ou en collaboration avec les gouvernements du Québec et du Canada;

la réalisation d’un projet en partenariat avec un ou plusieurs organismes privés, publics ou associatifs.

Afin de lancer et d’encadrer le processus de planification détaillée, les pages qui suivent présentent pour chacun des secteurs de planification détaillée de portée locale : ■

des orientations générales;

un court énoncé de la problématique;

des balises d’aménagement.


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Les secteurs de planification détaillée

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7.4.1

Orientations générales ■

Mettre en valeur l’axe de l’avenue Dorval à partir de l’échangeur Dorval

Avenue Dorval

Consolider et favoriser le dynamisme de l’activité commerciale locale

Améliorer la qualité du cadre bâti et des aménagements extérieurs

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Problématique Les abords de l’avenue Dorval forment un front commercial peu homogène, ponctué de marges de recul diverses et de bâtiments aux gabarits variés. La qualité architecturale des bâtiments est inégale et ceux-ci ne projettent pas une image digne de cette vitrine commerciale de l’arrondissement. Par ailleurs, l’activité commerciale souffre d’un manque de diversité dans l’offre de produits et de services. Comme l’avenue Dorval ne présente pas d’ambiance particulière et que peu d’activités d’animation y prennent place, elle constitue un environnement peu attrayant pour les usagers. Actuellement, les activités commerciales que l’on y retrouve ne parviennent pas à insuffler un dynamisme intéressant pour le secteur. Enfin, l’avenue Dorval souffre également du fait d’être difficilement accessible depuis la portion du territoire située au nord de l’autoroute 20.

Balises d’aménagement 4

Revoir la gamme d’usages autorisés afin de récupérer une partie des fuites commerciales vers les centres commerciaux régionaux.

Intervenir, en lien avec le réaménagement de l’échangeur Dorval, de manière à améliorer le cadre urbain de l’avenue Dorval et de mettre davantage en valeur son caractère commercial.

5

Ajuster le cadre réglementaire en vue d’améliorer l’encadrement de l’avenue Dorval par un meilleur contrôle de l’implantation des bâtiments.

Soutenir la consolidation de l’activité commerciale en améliorant l’aménagement de l’espace public et en contrôlant l’affichage commercial.

6

Encourager la construction de projets résidentiels sur les terrains situés dans la portion sud de l’avenue Dorval.

1

Favoriser le développement des terrains sous-utilisés en vue d’assurer une desserte commerciale locale adéquate.

2

3


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7.4.2 Chemin Bord-du-Lac

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Orientations générales ■

Mettre en valeur et protéger le patrimoine bâti, archéologique et naturel présent le long du parcours riverain

Améliorer le confort et la sécurité des piétons et des cyclistes

Protéger et mettre en valeur les berges du lac Saint-Louis

Poursuivre le processus de revitalisation du secteur du Vieux-Village


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Problématique Le secteur Chemin Bord-du-Lac est caractérisé par la proximité des berges du lac Saint-Louis de même que par la présence d’un tracé fondateur de Montréal (le chemin Bord-du-Lac) qui traverse tout le territoire de l’arrondissement d’est en ouest, en passant par le noyau villageois. Il s’agit d’un environnement unique qui mérite d’être mis en valeur en raison de la qualité de son cadre bâti et naturel. Certains bâtiments et sites possèdent une grande valeur patrimoniale. Depuis quelques années, ce secteur fait l’objet de projets de reconstruction de certains bâtiments résidentiels. Cette situation traduit le vieillissement général du cadre bâti et la rareté des terrains disponibles. Dans certains cas, le style et le gabarit des nouvelles constructions ne cadrent pas avec les caractéristiques architecturales et paysagères du secteur, lesquelles méritent d’être préservées et mises en valeur adéquatement. Quant au segment commercial du chemin Bord-du-Lac, il est actuellement en processus de revitalisation. Par ailleurs, une meilleure cohabitation entre les cyclistes, les piétons et les automobilistes pourrait être assurée en améliorant le réseau cyclable riverain de façon à faciliter l’accès aux berges, aux parcs et aux grands équipements municipaux. Tout en répondant aux différents éléments de problématique identifiés pour ce secteur, la planification détaillée devra tenir compte de l’accessibilité à l’avenue Dorval à partir des parties du territoire localisées plus au nord de celle-ci et les à partir des autres parties du territoire plus au nord.

Balises d’aménagement 1

Protéger le caractère des secteurs de valeur patrimoniale exceptionnelle par l’adoption ou le renforcement du règlement de type Plan d’implantation et d’intégration architecturale.

2

Favoriser la préservation des caractéristiques particulières des secteurs de valeur patrimoniale intéressante par l’application de normes architecturales appropriées.

3

4

Favoriser la préservation des ensembles urbains d’intérêt et y encadrer les interventions par des normes de zonage ou des critères de PIIA relativement à la construction et à la transformation du cadre bâti. Régir l’implantation et la hauteur des constructions bordant le chemin Bord-du-Lac et le lac Saint-Louis de façon à assurer le respect du caractère architectural et paysager du parcours riverain et le maintien des accès visuels à l’eau.

5

Assurer le respect des particularités du tracé du chemin Borddu-Lac par des normes de lotissement qui protègent la trame de rues, le traitement paysager, la forme des îlots et la diversité du cadre bâti.

6

Mettre en œuvre le volet local prévu au Plan directeur du réseau cyclable de l’arrondissement de Dorval–L’Île-Dorval.

7

Maintenir le caractère villageois du chemin Bord-du-Lac par la mise en valeur de son activité commerciale.

8

Mettre en valeur le potentiel de développement mixte du secteur commercial du Vieux-Village.



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7.5 Les paramètres réglementaires applicables à l’arrondissement

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Les paramètres et les orientations du Plan d’urbanisme qui ont une portée réglementaire se traduisent dans la réglementation d’urbanisme de l’arrondissement. Le zonage est le principal instrument réglementaire de mise en œuvre du Plan d’urbanisme. Il détermine la vocation des différentes zones du territoire afin d’y contrôler l’usage des terrains et des bâtiments ainsi que l’implantation, la forme et l’apparence des constructions. L’affectation du sol

Découlant des orientations du Plan, l’extrait de la carte de l’affectation du sol applicable à l’arrondissement de Dorval–L’Île-Dorval exprime la vocation souhaitée dans les secteurs à construire ou à transformer et confirme celle des secteurs établis. Selon le concept retenu, les catégories d’affectation traduisent la nature générale des milieux, s’éloignant ainsi d’une forme d’affectation dont le caractère trop normatif conduirait à un découpage inutilement fin du territoire. Inclusives, ces catégories favorisent la mixité et regroupent une variété d’activités pouvant avoir cours au sein d’une même aire d’affectation, moyennant des règles de complémentarité ou de compatibilité que précise la réglementation d’urbanisme de l’arrondissement. Cette approche, plus argumentaire que réglementaire, permet une gestion souple du développement urbain et simplifie les procédures administratives. Dans cet esprit, le recours à la procédure de modification du Plan d’urbanisme s’applique aux changements ayant une portée significative sur le devenir de la ville. Le tableau de la page suivante présente et définit les neuf catégories d’affectation du sol. Les quatre premières sont de nature inclusive et correspondent à des milieux urbains distincts. Les cinq autres, essentiellement à caractère exclusif, touchent des aires réservées à des activités particulières.


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La densité de construction

Les paramètres de densité de construction permettent d’encadrer la production architecturale et de déterminer l’échelle de la forme urbaine de même que l’intensité des activités sur les différentes portions du territoire. Pour les secteurs à construire ou à transformer, les paramètres énoncés traduisent les intentions du Plan quant au caractère souhaité pour le territoire alors que dans les secteurs établis, ces paramètres correspondent au caractère général du bâti existant dont le Plan vise la pérennité. L’extrait de la carte de la densité de construction applicable à l’arrondissement de Dorval–L’Île-Dorval exprime la densité de construction selon une échelle de couleurs intégrant les différents paramètres de densité. Un descriptif énonce les paramètres s’appliquant à chaque secteur. Précisés, le cas échéant, par des annotations, ces paramètres décrivent le caractère général actuel ou souhaité d’un secteur en fonction de l’un ou l’autre ou de l’ensemble des éléments suivants : ■

le nombre d’étages hors-sol (excluant les mezzanines);

le mode d’implantation : isolée, jumelée, contiguë;

le taux d’implantation au sol des bâtiments;

le coefficient d’occupation du sol, notamment dans les secteurs à transformer ou à construire.


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Les parcs et les espaces verts

Le Plan souhaite assurer la protection et la mise en valeur des parcs et des espaces verts illustrés à l’extrait de la carte du même nom, applicable à l’arrondissement de Dorval–L’Île-Dorval. Le patrimoine bâti

Conformément à l’objectif 15 de la partie I du Plan d’urbanisme, l’ensemble des bâtiments identifiés à la liste des bâtiments d’intérêt patrimonial et architectural hors secteurs de valeur exceptionnelle, ainsi que l’ensemble des bâtiments situés dans les secteurs de valeur exceptionnelle ou dans les grandes propriétés à caractère institutionnel, doivent faire l’objet d’un contrôle serré quant aux travaux de construction, de rénovation et de démolition, par les outils réglementaires appropriés, notamment les règlements sur les plans d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA).


tableau Catégories d’affectation du sol

>


Catégories d’affectation du sol Catégorie et description Secteur résidentiel

Aires à vocation principalement résidentielle comportant aussi des portions mixtes, notamment des rues de commerces et d’habitation.

Composantes Logements Commerces Équipements collectifs ou institutionnels

Notes La réglementation assure le découpage en zones distinctes des secteurs essentiellement résidentiels, des secteurs à caractère commercial et des ensembles occupés par des équipements collectifs ou institutionnels. Elle détermine les catégories d’usages selon la nature des milieux et le caractère de l’arrondissement. Elle assure, par les modes de gestion des usages, l’insertion harmonieuse des activités non résidentielles : les types d’usages autorisés de plein droit, les usages conditionnels, les limites de superficie, l’obligation de continuité commerciale, le contingentement de certains usages, etc. Dans le respect de la cohérence des milieux et en assurant une saine cohabitation des usages, la réglementation reconnaît ponctuellement certaines occupations à caractère industriel présentes lors de l’adoption du Plan d’urbanisme.

Secteur mixte

Aires diversifiées comportant une composition variée d’activités et de l’habitation. Plusieurs de ces secteurs recouvrent des aires présentant un potentiel d’intensification du nombre de logements ou du nombre d’emplois. Secteur d’emplois

Aires à vocation économique comportant principalement des activités à caractère industriel ou commercial. Les secteurs d’emplois correspondent à des aires où l’habitation est exclue. Secteur rural

Aires à caractère champêtre comportant de l’habitation et des activités agricoles.

Grand équipement institutionnel

Aires comportant des constructions et des terrains réservés à des activités institutionnelles qui jouent un important rôle de service dans la communauté montréalaise.

Logements Commerces Immeubles à bureaux Immeubles commerciaux Immeubles comportant de l’industrie légère Équipements collectifs ou institutionnels

La réglementation définit les zones et détermine les usages autorisés dans chacune selon la nature des milieux, notamment de manière à assurer l’interface entre les ensembles à dominance résidentielle et les zones d’activités plus intensives.

Immeubles industriels Immeubles à bureaux Immeubles commerciaux Équipements collectifs ou institutionnels

La réglementation assure la traduction des vocations prévues au Schéma des secteurs d’emplois (voir section 2.4 de la partie I du Plan d’urbanisme).

Logements Agriculture et activités industrielles complémentaires Équipements collectifs ou institutionnels Grands équipements institutionnels (enseignement, soins de santé, sport et culture) Équipements collectifs ou institutionnels Commerces et logements complémentaires

La réglementation définit les zones et détermine les types d’usages autorisés selon la nature des milieux, notamment de manière à limiter aux secteurs d’emplois à caractère industriel les types d’usages générateurs de nuisances majeures.


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Catégories d’affectation du sol Catégorie et description Couvent, monastère ou lieu de culte

Aires comportant des constructions et des terrains réservés à des établissements conventuels ou à des lieux de culte.

Grand espace vert ou parc riverain

Aires réservées aux espaces verts ou naturels d’envergure montréalaise ou situés en rive ainsi qu’aux grands cimetières.

Grande emprise de transport

Aires vouées aux activités de transport, soit les principales infrastructures de transport des personnes et des marchandises.

Infrastructure publique

Aires comportant des constructions et des terrains réservés à des fins de services publics.

Composantes

Notes

Immeubles voués aux activités des communautés religieuses comportant des lieux de résidence Lieux de culte Équipements collectifs ou institutionnels Commerces et logements complémentaires

Même s’ils ne sont pas identifiés par une aire d’affectation à la carte 3.1.1 de la partie I du Plan d’urbanisme ou à son extrait apparaissant à la page suivante, sont visés par cette catégorie d’affectation les lieux de culte compris dans les listes de bâtiments d’intérêt patrimonial et architectural apparaissant à la page 37 du présent chapitre.

Parcs métropolitains et grands parcs urbains Parcs-nature Lieux publics Réserves naturelles Berges et îles publiques Grands cimetières Golfs Équipement collectif Casino, commerces et installations complémentaires

Les berges, les îles et les sommets du mont Royal visés par cette catégorie d’affectation du sol sont des espaces de propriété publique, principalement des parcs locaux.

Le réseau routier relevant de la juridiction des gouvernements supérieurs Les infrastructures portuaires, ferroviaires et aéroportuaires Usages et infrastructures complémentaires

La réglementation assure le découpage en zones distinctes des aires vouées au triage ferroviaire et aux activités portuaires et aéroportuaires. Cette obligation ne s’applique pas au réseau routier et aux corridors ferroviaires.

Cette affectation reconnaît la présence d’enclaves résidentielles existant sur le territoire des parcs-nature au moment de l’adoption du Plan d’urbanisme. La réglementation n'autorise l'équipement collectif Casino, commerces et installations complémentaires que sur les lots 2 988 178, 2 988 179 et 2 988 180 du cadastre du Québec et prévoit cet usage sans limite de superficie de plancher.

Postes de transformation électrique, cours de voirie et de matériel, usines de traitement des eaux, usines d’épuration, etc.

Notes générales : Le présent chapitre inclut une carte qui identifie les parcs locaux dont la vocation est confirmée par le Plan d’urbanisme. La conversion d’un parc ou d’une de ses parties, à des fins autres que d’usage complémentaire ou d’équipement collectif d’envergure locale, requiert une modification du Plan d’urbanisme. Les parcs, les cimetières, les golfs, les postes de transformation électriques ainsi que les cours de voirie et de matériel sont autorisés dans toutes les catégories. La délimitation des aires d’affectation du sol doit être interprétée en fonction des emprises de rues et de ruelles ainsi que des limites cadastrales existant au moment de l’adoption du Plan d’urbanisme.



Paramètres de densitÊ

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Paramètres de densitÊ

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Arrondissement de Dorval–L’Île-Dorval Secteurs établis Secteur 07-01 :

Orientation Maintenir le caractère des secteurs La réglementation de zonage visera à maintenir le type de bâti existant, présentant les caractéristiques suivantes :

■ ■

bâti de un à huit étages hors-sol; taux d’implantation au sol faible ou moyen.

Secteur 07-06 : ■ ■ ■

Secteur 07-02 : ■ ■

bâti de un à trois étages hors-sol; taux d’implantation au sol faible ou moyen.

Secteur 07-03 : ■ ■ ■

bâti de un ou deux étages hors-sol; implantation isolée; taux d’implantation au sol faible ou moyen.

Secteur 07-04 : ■ ■

bâti de un à trois étages hors-sol; taux d’implantation au sol faible ou moyen.

Secteur 07-05 : ■ ■

bâti de deux à huit étages hors-sol; taux d’implantation au sol faible ou moyen.

bâti de un ou deux étages hors-sol; implantation isolée; taux d’implantation au sol faible.

Considérant l’absence d’un réseau d’égout dans le secteur 07-06, la réglementation fixera une densité adéquate avec ce type de milieu. Secteur 07-07 : ■ ■

bâti de un à trois étages hors-sol; taux d’implantation au sol faible ou moyen.

Secteur 07-08 : ■ ■

bâti de un à trois étages hors-sol; taux d’implantation au sol faible ou moyen.

Secteur 07-09 : ■ ■ ■

bâti de un à six étages hors-sol; implantation isolée; taux d’implantation au sol faible ou moyen.

Secteur 07-10 : ■ ■ ■

bâti de un à six étages hors-sol; implantation isolée; taux d’implantation au sol moyen ou élevé.

La réglementation de zonage pourra reconnaître le bâti existant ainsi que les projets immobiliers dûment autorisés au moment de l’adoption du Plan d’urbanisme qui ne se conforment pas aux paramètres énoncés ci-dessus.


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Arrondissement de Dorval–L’Île-Dorval Secteurs à transformer ou à construire Secteur 07-T1 :

Orientation Renouveler le caractère des secteurs

■ ■ ■ ■

bâti de deux à cinq étages hors-sol; taux d’implantation au sol faible ou moyen; C.O.S. minimal : 0,5; C.O.S. maximal : 2,0.

La réglementation de zonage permettra un nouveau type de bâti présentant les caractéristiques suivantes :

La réglementation de zonage pourra reconnaître le bâti existant ainsi que les projets immobiliers dûment autorisés au moment de l’adoption du Plan d’urbanisme qui ne se conforment pas aux paramètres énoncés ci-dessus.





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Bâtiments d’intérêt patrimonial et architectural hors secteurs de valeur exceptionnelle

Arrondissement de Dorval–L’Île-Dorval La liste suivante identifie les bâtiments d’intérêt patrimonial et architectural situés à l’extérieur des secteurs de valeur exceptionnelle et des grandes propriétés à caractère institutionnel de l’arrondissement (voir carte précédente). La liste identifie également l’ensemble des lieux de culte d’intérêt patrimonial de l’arrondissement. Tel qu’indiqué au tableau de la page 26, ces lieux de culte sont couverts par la catégorie d’affectation du sol « Couvent, monastère ou lieu de culte ». Conformément à l’objectif 15 de la partie I du Plan d’urbanisme, les bâtiments identifiés dans la liste suivante et l’ensemble de ceux situés dans les secteurs de valeur exceptionnelle ou dans les grandes propriétés à caractère institutionnel doivent faire l’objet d’un contrôle serré quant aux travaux de construction, de rénovation et de démolition, par les outils réglementaires appropriés, notamment les règlements sur les plans d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA).

Les lieux de culte ■

310, avenue Brookhaven (Dorval Srathmore United)

1300, avenue Carson (St. Veronica)

470, avenue Brookhaven (Lakeshore Evangelical)

665, avenue De L’Église (Église Présentation-de-la-Sainte-Vierge)

Les édifices publics ■

975, boulevard Roméo-Vachon Nord (Aérogare de Dorval)

Les habitations ■

1549, avenue Deslauriers (Maison Jean-Baptiste-Legault)

2205, chemin Du Bord-du-Lac (Maison Carrière)

690, avenue Monette (Maison Jean-Baptiste-Monette)

2, place Elliot (Maison Meloche)

223, chemin Du Bord-du-Lac (Maison Charles-B.-Décary)

66, rue Allan Point (Maison Jacques-Morin)

2095, chemin Du Bord-du-Lac (Maison Michel ou Allard)

2, Terrasse Ballantyne (Maison Jacques-Lepage dit Roy)

2120, chemin Du Bord-du-Lac (« Aqua Vista »)

Les édifices commerciaux ■

100, boulevard Bouchard (Royal Montreal Golf Club)

Les édifices industriels ■

385, boulevard Bouchard (CIBA Company Ltd. – Novartis)

865, chemin Du Bord-du-Lac (St. Andrew and St. Mark)



Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 7 – Arrondissement de Dorval–L’Île-Dorval Partie II Juin 2005

page 39

7.6 Le plan d’action Enjeux

Objectifs

Actions

Intervenants

Échéancier Court terme

Enjeu 1 Les nouveaux besoins en matière de logement

Objectif 1 Diversifier et améliorer la qualité du stock de logements afin de mieux répondre aux besoins de personnes âgées et des jeunes familles

Objectif 2 Encadrer le développement des projets résidentiels afin de préserver le caractère du territoire

Enjeu 2 L’amélioration des liens entre les différentes portions du territoire de l’arrondissement

Enjeu 3 L’amélioration de la qualité de l’environnement urbain

Objectif 3 Améliorer les liens entre le secteur nord et le secteur sud de l’arrondissement

Moyen et long terme

1.1 Mettre en place des conditions qui favorisent Arrondissement l’investissement immobilier de façon à combler les besoins en logement des jeunes ménages et des personnes âgées. 1.2 Élaborer des programmes locaux de Arrondissement rénovation et d’adaptation résidentielle pour les personnes âgées propriétaires de leur propre logement. 1.3 Informer les propriétaires sur les divers Arrondissement programmes d’aide financière pour l’amélioration et l’entretien de l’habitat offerts par la Ville et les gouvernements du Québec et du Canada.

X

X X

2.1 Développer des outils réglementaires limitant la démolition et encourageant une meilleure préservation du milieu résidentiel. 2.2 Élaborer les modalités d’encadrement des interventions sur les bâtiments et les ensembles patrimoniaux identifiés à la liste et à l’extrait de la carte du patrimoine bâti. 2.3 Encadrer les travaux de rénovation par l’application d’outils réglementaires performants

Arrondissement

X

Arrondissement

X

Arrondissement

X

3.1 Concevoir des mesures destinées à atténuer l’enclavement du secteur nord. 3.2 Réaménager l’échangeur Dorval, en collaboration avec le ministère des Transports du Québec, afin d’améliorer la fluidité de la circulation locale et de permettre une hiérarchisation des déplacements automobiles. 3.3 S’assurer de l’amélioration et de la sécurité des liens piétons et cyclistes lors du réaménagement de l’échangeur Dorval. 3.4 Améliorer la signalisation entre les secteurs nord et sud de l’arrondissement.

Arrondissement

X

Ministère des Transports, Aéroports de Montréal, Ville de Montréal, Arrondissement

X

X Arrondissement, Ville de Montréal, Ministère des Transports Arrondissement, Ville de Montréal, Ministère des Transports

Objectif 4 4.1 Contrôler, par le zonage, l’implantation d’entreprises génératrices de nuisances qui Minimiser les nuisances peuvent menacer le maintien de la qualité environnementales de vie de la population. engendrées par l’industrie 4.2 Évaluer, en collaboration avec le ministère et le réseau autoroutier des Transports du Québec, l’opportunité de mettre en place des mesures d’atténuation du bruit le long de l’autoroute 20.

Arrondissement

Objectif 5 Favoriser l’utilisation de modes de transport autres que l’automobile (voir TdM)

Arrondissement Arrondissement

5.1 Favoriser l’utilisation du transport collectif. 5.2 Favoriser la desserte globale du territoire par un réseau cyclable d’arrondissement. 5.3 Concevoir des voies de circulation sécuritaires pour les piétons et les cyclistes.

Continu

X

X

Arrondissement, Ministère des Transports

Arrondissement

X

X X X


Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 7 – Arrondissement de Dorval–L’Île-Dorval Partie II Juin 2005

7.6

page 40

(suite)

Le plan d’action Enjeux

Objectifs

Actions

Intervenants

Échéancier Court terme

Enjeu 3 L’amélioration de la qualité de l’environnement urbain

Enjeu 4 Le positionnement et la mise en valeur des activités commerciales de l’avenue Dorval et du secteur du Vieux-Village (chemin Borddu-Lac)

Enjeu 5 La protection et la mise en valeur du patrimoine bâti et naturel du parcours riverain

Objectif 6 Mettre en valeur les éléments significatifs du paysage dorvalois

Objectif 7 Poursuivre les efforts de mise en valeur de l’avenue Dorval et du secteur du Vieux-Village

Objectif 8 Mettre en valeur le parcours riverain

6.1 Développer des normes et des critères d’aménagement en vue de mettre en valeur le patrimoine et les éléments significatifs du paysage dorvalois. 6.2 Assurer l’intégration harmonieuse et une meilleure qualité de l’affichage commercial. 6.3 Établir des mécanismes de protection des espaces verts, y compris les espaces récréatifs que constituent les deux terrains de golf publics.

Arrondissement

7.1 Favoriser la diversification de l’offre commerciale sur l’avenue Dorval et sur le chemin Bord-du-Lac en vue de répondre aux besoins des consommateurs et de récupérer ainsi une partie des fuites commerciales. 7.2 Ajuster la réglementation d’urbanisme en fonction de la vocation propre à chacun des axes commerciaux de l’arrondissement : - Avenue Dorval : boulevard commercial et porte d’entrée de l’arrondissement; - Chemin Bord-du-Lac : parcours au cachet traditionnel et villageois, également porte d’entrée depuis l’est du territoire. 7.3 Favoriser l’amélioration du cadre bâti et de l’affichage commercial en relation avec le caractère spécifique des deux axes commerciaux. 7.4 Favoriser le dynamisme des secteurs commerciaux par l’organisation d’activités d’animation. 7.5 Réaliser une planification détaillée de portée locale du secteur Avenue Dorval. 7.6 Réaliser une planification détaillée de portée locale du secteur Chemin Bord-du-Lac.

Arrondissement

Moyen et long terme

X

Arrondissement Arrondissement

Arrondissement

Continu

X X

X

X

Arrondissement

X

Arrondissement

X

Arrondissement

X

Arrondissement

X

8.1 Établir des mécanismes de protection Arrondissement des espaces verts, des terrains et des bâtiments patrimoniaux qui donnent sur le parcours riverain. 8.2 Assurer une intégration harmonieuse des Arrondissement nouvelles constructions et des transformations de bâtiments le long du parcours riverain, notamment par des améliorations au règlement de type Plan d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA). 8.3 Réaliser une planification détaillée de portée Arrondissement locale du secteur Chemin Bord-du-Lac.

X

X

X


Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 7 – Arrondissement de Dorval–L’Île-Dorval Partie II Juin 2005

7.6

page 41

(suite)

Le plan d’action Enjeux

Objectifs

Actions

Intervenants

Échéancier Court terme

Enjeu 6 La consolidation des secteurs d’emplois et de l’activité aéroportuaire

Objectif 9 Consolider les secteurs industriels existants

Objectif 10 Favoriser le développement du nouveau secteur d’entreprises, à proximité du terrain de golf Dorval

Moyen et long terme

Continu

9.1 Faire la promotion du territoire sur la base de sa localisation stratégique et de ses infrastructures afin d’attirer de nouvelles entreprises dans les secteurs industriels de l’arrondissement. 9.2 Favoriser et encadrer le redéveloppement des secteurs industriels vieillissants. 9.3 S’assurer que tout projet de développement des activités aéroportuaires s’effectue dans une perspective d’amélioration et d’optimisation du réseau routier local.

Arrondissement, Ville de Montréal

X

Arrondissement

X

Arrondissement, Ville de Montréal, Aéroports de Montréal

X

10.1 Favoriser la mise en place de nouveaux usages satisfaisant à des critères de performance élevés et dont l’intégration urbaine est respectueuse de leur milieu.

Arrondissement

X




Land use designations Designation and description Residential area

Essentially residential areas including mixed activities, especially mixed retail/residential streets

Components Housing Retail Public or institutional facilities

Notes The by-laws will divide the predominantly residential areas, retail zones and public or institutional facility areas into separate zones. By-laws will determine land use according to the nature of environments and boroughs. By means of land use management mechanisms (as-of-right uses, conditional uses, floor area limits, retail continuity obligations, restriction of certain uses, etc.), they will ensure a smooth interface between residential and non-residential activities. To safeguard both the coherence of living environments and a healthy mix of uses, by-laws may recognize certain industrial uses present at the moment of the Master Plan’s adoption.

Mixed-use area

Diversified areas comprising a variety of activities and housing. A number of these areas encompass sub-areas that are designated for increased housing and employment density.

Employment area

Economic activity areas comprising essentially industrial and/or retail activities. Housing is excluded in these areas.

Rural area

Areas of a rural nature, comprising housing and agricultural activity.

Major institutional facility

Areas comprising facilities and land reserved for institutional activities that play an important service role in the MontrĂŠal community.

Housing Retail Office buildings Commercial buildings Buildings housing light industry Public or institutional facilities

The by-laws will define the zones and determine authorized uses in accordance with the nature of the environments in order to ensure a smooth interface between essentially residential areas and more intensive activity areas.

Industrial buildings Office buildings Commercial buildings Public or institutional facilities

The by-laws will ensure that the uses presented in the Employment Areas Map (see Section 2.4) are reflected.

Housing Agriculture and complementary industrial activities Public or institutional facilities

Major institutional facilities (education, health care, sports, culture) Public or institutional facilities Complementary retail and housing

The by-laws will define the zones and determine authorized uses in accordance with the nature of the environments, particularly to limit major nuisance-generating uses to industrial employment areas.


MontrĂŠal Master Plan Part II

Land use designations Designation and description Convent, monastery, or place of worship

Areas comprising structures and sites reserved for convents, monasteries, or other religious establishments.

Major green space or waterside park

Areas reserved for green or natural spaces of City-wide importance or located on a riverbank, as well as major cemeteries.

Major transportation corridor

Areas reserved for transportation, specifically the main passenger and freight transportation infrastructure.

Public utilities

Areas comprising structures and sites reserved for public utilities.

Components

Notes

Buildings devoted to religious orders, including residences Places of worship Public or institutional facilities Complementary retail and housing

Even if they are not identified on Map 3.1.1, areas subject to this land use category are included on the lists of heritage buildings in Part II.

Major and metropolitan parks Nature parks Public areas Nature reserves Public riverbanks and islands Major cemeteries Golf courses Casino, business and complementary services public facilities

The riverbanks and islands in question, along with the summits of Mount Royal, are publicly owned spaces, primarily local parks.

The parts of the road network under the jurisdiction of the federal and QuĂŠbec governments Port, rail and airport infrastructure Complementary uses and infrastructure

The by-laws will divide the railyards as well as the port and airport areas into separate zones. This obligation does not apply to the road network and the rail corridors.

This designation recognizes the presence of residential enclaves in some nature parks at the time the Master Plan is adopted. The by-laws do not allow Casino, business and complementary services public facilities except on lots 2 988 178, 2 988 179 and 2 988 180 of the QuĂŠbec Land Register, where this land use is permitted without restriction to floor area.

Electrical substations, water or wastewater treatment plants, public works yards, etc.

General notes: Part II of the Plan includes one map for each borough, which identifies local parks whose designation is confirmed by the Master Plan. The conversion of any park or any part thereof for purposes other than a complementary use or local public facility requires an amendment to the Master Plan. Parks, cemeteries, golf courses, transformer stations and public works yards are authorized in all designations. On the accompanying maps, the limits of land use designation areas should be interpreted as corresponding with street, lane and cadastral boundaries.



Montréal Master Plan November 2004

Part II

Building density

08 Borough of Kirkland Established areas Sector 08-01:

Orientation

Maintain area character ■

Zoning by-laws will aim to maintain the existing built form, which presents the following characteristics:

Building height of one or two stories above ground; Detached; Low or medium site coverage.

Sector 08-02: ■

Building height of one or two stories above ground; Low or medium site coverage.

Sector 08-03: ■

■ ■

Building height of one to six stories above ground; Detached; Low or medium site coverage.

Sector 08-04: ■

Building height of one to five stories above ground; Low or medium site coverage.

Sector 08-05: ■

08-04

Building height of two to twelve stories above ground; Detached; Low or medium site coverage.

Zoning by-laws may recognize existing buildings as well as real estate projects duly authorized at the time of the adoption of the Plan that do not conform to the above parameters.





Montréal Master Plan November 2004

Part II

Borough documents

Buildings of heritage and architectural interest located outside areas of exceptional value

08 Borough of Kirkland The following list identifies buildings of heritage and architectural interest located outside areas of exceptional value or large sites of institutional character in the Borough (see preceding map). The list also identifies places of worship of heritage value in the Borough. As mentioned in Table 3.1.1, these places of worship are covered under the land use designation “Convent, Monastery or Place of Worship.” In keeping with Objective 15, the buildings identified in the following list as well as those located within areas of exceptional value or large sites of institutional character must be subject to strict controls pertaining to construction, renovation or demolition work, by employing appropriate regulatory measures such as by-laws on Site Planning and Architectural Integration Programs (SPAIP).

Places of worship ■

58, rue Eaton (President of the Lethbridge Stake)

75, boulevard Kirkland (Saint Mary's Anglican)

08-07

Residential buildings ■

3766, boulevard Saint-Charles (Maison Baptiste-Jamme – Yuile)

11, rue Lantier (Maison Lantier)


Plan d’urbanisme de Montréal PA R T I E I I : C H A P I T R E 9

Arrondissement de Lachine

MAI 2005

(dernière mise à jour: Décembre 2005)


Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 9 – Arrondissement de Lachine Partie II Décembre 2005

Table des matières

9.1

Introduction

1

9.2

Le rappel du parti d’aménagement et des orientations pan-montréalaises

3

9.3

Les enjeux locaux d’aménagement

7

9.3.1

9.3.2

9.3.3 9.3.4

9.3.5

9.3.6

9.4

9.5

9.6

L’amélioration des milieux de vie des secteurs anciens Objectif 1 Poursuivre la revitalisation et la mise en valeur du Vieux-Lachine Objectif 2 Améliorer les conditions de vie des résidents des secteurs à revitaliser Objectif 3 Soutenir la transformation à des fins résidentielles des secteurs industriels enclavés au centre de l’arrondissement et au nord du quartier Saint-Pierre

7 8

10

32e

La mise en valeur du secteur à l’ouest de la Avenue Objectif 4 Préserver la qualité du stock de logements Objectif 5 Améliorer les liens cyclables entre le secteur à l’ouest de la 32e Avenue et les rives du lac Saint-Louis Le parachèvement du parcours riverain Objectif 6 Préserver et mettre en valeur le parcours riverain Optimiser l’utilisation du secteur Meadowbrook Objectif 7 Favoriser le développement et la mise en valeur du secteur Meadowbrook à des fins résidentielles La requalification du secteur industriel Lachine-Est Objectif 8 Favoriser la conversion d’une partie du secteur Lachine-Est à des fins mixtes Objectif 9 Redévelopper à des fins d’emplois une partie du secteur industriel Lachine-Est Le réaménagement des grands axes routiers est-ouest Objectif 10 Améliorer les déplacements à l’intérieur de l’arrondissement et vers le Centre de Montréal Objectif 11 Réduire l’impact des nuisances engendrées par la présence de l’autoroute 20

11 11 12

13

14 15

16 16

La planification détaillée

19

4.8.2

20

Considérations de l’arrondissement – Planification détaillée de portée pan-montréalaise Lachine-Est

Les planifications détaillées de portée locale 9.4.1 Centre 9.4.2 Nord du quartier Saint-Pierre

22 24

Les paramètres réglementaires applicables à l’arrondissement

27

L’affectation du sol La densité de construction Les parcs et les espaces verts Le patrimoine bâti

27 27 27 27

Le plan d’action

41


Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 9 – Arrondissement de Lachine Partie II Décembre 2005

9.1 Introduction

page 1

Le chapitre de l’arrondissement de Lachine constitue une composante du Plan d’urbanisme de Montréal. Il permet de planifier, sur un horizon de dix ans, le développement du territoire en fonction des enjeux et des réalités propres à Lachine et des orientations adoptées pour l’ensemble du territoire de la ville. Les enjeux urbains de Lachine ont été déterminés et analysés à partir du Plan d’action de développement stratégique pour les années 2000 adopté par la municipalité de Lachine en octobre 2000, et à la suite d’analyses et de rencontres de travail qui se sont échelonnées sur plus d’une année. Sur la base de cette démarche, le chapitre d’arrondissement de Lachine présente les orientations touchant l’aménagement du territoire et fixe les règles auxquelles devront se conformer aussi bien les services de l’arrondissement que ceux de la Ville, ainsi que les autres intervenants concernés. Il traduit les orientations et les stratégies propres à l’arrondissement en tenant compte de sa situation urbaine et de sa réalité sociale. De plus, les opinions formulées par les citoyens lors des consultations publiques ont été intégrées dans ce chapitre. Le présent chapitre rappelle le parti d’aménagement ainsi que la synthèse des orientations pan-montréalaises relatives à l’arrondissement. Il établit les orientations et les objectifs d’aménagement pour les secteurs de planification détaillée de portée locale. Ces secteurs feront l’objet d’une attention particulière de la part de l’arrondissement dans les trois années suivant l’adoption du Plan d’urbanisme. Enfin, les paramètres réglementaires spécifiques au territoire de Lachine sont également présentés.



Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 9 – Arrondissement de Lachine Partie II Décembre 2005

9.2 Le rappel du Parti d’aménagement et des orientations pan-montréalaises

page 3

Le parti d’aménagement du Plan d’urbanisme souscrit aux principes du développement durable et vise un accroissement marqué de la qualité de l’aménagement urbain (voir la partie I du Plan d’urbanisme). Dans les secteurs établis, le nombre de terrains vacants disponibles pour le développement étant limité, il est opportun de veiller à consolider le territoire, contribuant de la sorte à mieux rentabiliser les infrastructures et les équipements existants. Il importe de reconnaître la qualité des acquis et de veiller à leur maintien. Ainsi, le Plan prévoit la consolidation des caractéristiques existantes des secteurs établis qui composent la majorité du territoire de l’arrondissement. Par ailleurs, dans les secteurs à construire et les secteurs à transformer, qu’il s’agisse du Canal de Lachine, de Lachine-Est ou de Meadowbrook, des défis importants devront être relevés de façon à répondre aux objectifs du Plan d’urbanisme en matière de milieux de vie, de transport et d’activités économiques tout en respectant les préceptes d’un aménagement urbain de qualité. Le parti d’aménagement du Plan d’urbanisme se décline en sept orientations, dont six touchent particulièrement l’arrondissement. Ces orientations sont illustrées à la carte La synthèse des orientations pan-montréalaises – Arrondissement de Lachine. La carte Le concept local d’organisation spatiale – Arrondissement de Lachine, disponible à la suite de la section 9.3 du présent chapitre, facilitera la compréhension des enjeux locaux d’aménagement.



RÉSEAU ROUTIER Réaménagement projeté de l’autoroute De La Côte-de-Liesse

e Liess e-det ô C e La oute D autor

PAYSAGE URBAIN ET QUALITÉ DE L’ARCHITECTURE Amélioration de la qualité du paysage urbain des autoroutes 13, 20 et De La Côte-de-Liesse

TRANSPORT FERROVIAIRE uc Maintien des activités -L

20

13

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55e a

QUALITÉ DE L’ENVIRONNEMENT Atténuation des nuisances aliées au bruit

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SECTEUR INDUSTRIEL Consolidation du secteur

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PATRIMOINE BÂTI Protection et mise en valeur

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SECTEURS MIXTES Diversification et intensification des activités

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SECTEUR D’EMPLOIS EXTENSIFS Maintien de la vocation du secteur

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QUALITÉ DES MILIEUX DE VIE Secteur à revitaliser QUALITÉ DES MILIEUX DE VIE Secteurs propices à un développement résidentiel

PATRIMOINE NATUREL Mise en valeur des berges

rue

PAYSAGE URBAIN ET QUALITÉ DE L’ARCHITECTURE Mise en valeur du parcours riverain

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RÉSEAU ROUTIER Prolongement projeté de la rue Victoria vers l’est

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RÉSEAU CYCLABLE Voies cyclables potentielles ue s

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QUALITÉ DES MILIEUX DE VIE Soutien de la vitalité commerciale

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SECTEUR MIXTE Diversification et intensification des activités

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QUALITÉ DES MILIEUX DE VIE Soutien de la vitalité commerciale et diversification des activités

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La synthèse des orientations pan-montréalaises Arrondissement de Lachine

Décembre 2005

250

500

m

13 te

SECTEUR À TRANSFORMER Secteur propice à un développement à des fins d’emplois

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0

8

QUALITÉ DES MILIEUX DE VIE Secteur à revitaliser

Plan d'urbanisme


Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 9 – Arrondissement de Lachine Partie II Décembre 2005

page 7

9.3 Les enjeux locaux d’aménagement

9.3.1 L’amélioration des milieux de vie des secteurs anciens

Au début du XIXe siècle, des industries s’implantent en bordure du lac Saint-Louis à Lachine. Dès lors, un noyau urbain se forme autour de ces lieux de production; ce noyau correspond à l’actuel secteur du Vieux-Lachine. Avec l’arrivée de nouvelles entreprises, des secteurs résidentiels se développent pour accueillir les ouvriers des usines établies à proximité. En 1959, la fermeture du canal de Lachine, conjuguée au déclin des activités manufacturières traditionnelles, provoque la dégradation du secteur industriel. Aujourd’hui, l’amélioration des milieux de vie de ces secteurs anciens, principalement situés aux abords du canal, constitue un enjeu prioritaire de l’arrondissement. Le Plan d’urbanisme propose de poursuivre la revitalisation et la mise en valeur des secteurs anciens, ainsi que de favoriser l’amélioration des conditions de vie de leurs résidents. Parallèlement, certains secteurs industriels enclavés à la périphérie des secteurs anciens feront l’objet d’une mise en valeur à des fins résidentielles. Objectif 1 – Poursuivre la revitalisation et la mise en valeur du Vieux-Lachine Depuis plusieurs années, le Vieux-Lachine fait l’objet d’une démarche soutenue de mise en valeur. Celle-ci est fortement associée au réaménagement des rives du canal de Lachine et du lac Saint-Louis. En ce qui a trait au paysage urbain et à la qualité de l’architecture, le cadre bâti du Vieux-Lachine est également assujetti aux prescriptions d’un règlement relatif aux plans d'implantation et d'intégration architecturale (PIIA) depuis 2001. Le règlement de PIIA du Vieux-Lachine énonce les objectifs généraux suivants : ■

assurer la préservation et la mise en valeur de chacun des ensembles architecturaux et urbains d’intérêt patrimonial et protéger les ensembles paysagers;

reconnaître l’importance du parcellaire, des modes d'implantation et d’occupation des emplacements, de la diversité des typologies architecturales et du cadre paysager en regard du façonnement de l’environnement urbain du Vieux-Lachine;

préserver les caractéristiques générales et les particularités du milieu physique, du paysage architectural et du cadre paysager de chacun des ensembles;

reconnaître la diversité, l’importance et l’intérêt respectifs des apports successifs, et leur conférer le statut de composantes du cadre de référence général en regard des interventions projetées.


Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 9 – Arrondissement de Lachine Partie II Décembre 2005

page 8

Le règlement de zonage de l'arrondissement contient également des dispositions particulières quant à la qualité de l’architecture du Vieux-Lachine, lesquelles concernent la forme des toits, les ouvertures, les agrandissements, les galeries, les perrons et les vérandas, les équipements mécaniques ainsi que les cheminées. Des dispositions réglementaires supplémentaires s’appliquent à la zone institutionnelle délimitée par la rue Saint-Louis, la 11e Avenue, la 15e Avenue et le boulevard Saint-Joseph. Actions 1.1 Compléter la revitalisation et la mise en valeur des rives du canal de Lachine et du lac Saint-Louis. 1.2 Évaluer la pertinence des diverses dispositions de la réglementation d’urbanisme et s’assurer qu’elles répondent adéquatement aux orientations du Plan d’urbanisme en ce qui a trait au parcours riverain (voir l’objectif 11 de la partie I), au patrimoine bâti (objectif 15, partie I), au paysage urbain et à la qualité de l’architecture (objectif 12, partie I).

Objectif 2 – Améliorer les conditions de vie des résidents des secteurs à revitaliser Les données du recensement de 2001 confirment que les populations les plus défavorisées de l’arrondissement se concentrent à l’intérieur du quartier Saint-Pierre et dans le secteur à l’est de la 32e Avenue : ■

le revenu médian des ménages du secteur à l’est de la 32e Avenue et dans le quartier Saint-Pierre s’élevait respectivement à 30 179 $ et 30 148 $, comparativement à 36 300 $ pour l’ensemble de l’arrondissement;

respectivement 39 % et 43 % des résidents âgés de 15 ans ou plus du secteur à l’est de la 32e Avenue et du quartier Saint-Pierre n’ont pas terminé les études secondaires avec succès, comparativement à 33 % pour l’ensemble de l’arrondissement;

respectivement 24 % et 26 % des ménages du secteur à l’est de la 32e Avenue et du quartier Saint-Pierre consacraient plus de 30 % de leur revenu au logement, comparativement à seulement 21 % pour l’ensemble de l’arrondissement.

Dans ces deux secteurs, le stock de logements est composé à plus de 76 % de résidences construites avant 1970. Il s’agit principalement de résidences multifamiliales, et plusieurs bâtiments requièrent des travaux de rénovation. Ces deux secteurs ne comptent qu’environ 30 % de propriétaires alors que dans la portion du territoire à l’ouest de la 32e Avenue, cette proportion s’élève à plus de 56 %. Dans le quartier Saint-Pierre et dans le secteur à l’est de la 32e Avenue, les activités commerciales se concentrent sur les rues Saint-Jacques, Notre-Dame et Provost, ainsi qu’aux Galeries de Lachine. Chacun de ces axes, de même que le centre commercial, nécessitent des interventions visant à redynamiser l’activité commerciale et à améliorer le traitement du domaine public.


Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 9 – Arrondissement de Lachine Partie II Décembre 2005

page 9

À Lachine, on recense 732 logements sociaux situés dans des habitations à loyer modique (HLM). De ce nombre, 284 s’adressent spécifiquement aux personnes âgées et 448 aux familles. En outre, l’arrondissement compte 136 logements dans des coopératives d’habitation, et des logements abordables ont été construits dans les dernières années. Malgré cela, les données socio-économiques du recensement de 2001 démontrent la nécessité de construire davantage de logements sociaux et abordables afin d’augmenter la qualité de vie de la population lachinoise. À cet égard, il est important de souligner que : ■

près de 62 % des ménages de l’arrondissement sont locataires;

le revenu médian des ménages lachinois s’élève à 36 300 $, soit près de 4 000 $ de moins que le revenu médian des ménages de l’ensemble de la Ville de Montréal (40 234 $);

près de 35 % des ménages locataires (3 900 ménages) consacrent plus de 30 % de leur revenu au logement.

Actions 2.1 Mettre en œuvre la Stratégie de revitalisation urbaine intégrée pour le quartier Saint-Pierre et le secteur à l’est de la 32e Avenue, tels qu’identifiés à l’objectif 1 de la partie I du Plan d’urbanisme. Les éléments suivants devront être pris en considération : a. élaborer et mettre en œuvre un programme de rénovation résidentielle ou de mise aux normes des bâtiments; b. élaborer et mettre en œuvre un programme d’action concerté avec les commerçants des rues Saint-Jacques, Notre-Dame et Provost ainsi qu’avec les autres intervenants du milieu; c. développer le réseau vert de l’arrondissement en améliorant les liens avec les rives du canal de Lachine; d. requalifier le lien nord-sud du quartier Saint-Pierre (avenue Saint-Pierre); e. améliorer la qualité de l’aménagement du domaine public; f. assurer l’intégration de logements abordables sur le territoire. 2.2 Informer les propriétaires quant aux divers programmes d’aide financière offerts par la Ville et les gouvernements du Québec et du Canada pour l’amélioration et l’entretien de l’habitat. 2.3 Participer activement aux travaux de mise en œuvre de la Stratégie municipale en matière d’habitation et favoriser l’investissement résidentiel public et privé sur le territoire de l’arrondissement. 2.4 Évaluer l’opportunité de mettre en application un programme particulier d’urbanisme (PPU) pour certaines parties du quartier Saint-Pierre.


Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 9 – Arrondissement de Lachine Partie II Décembre 2005

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Objectif 3 – Soutenir la transformation à des fins résidentielles des secteurs industriels enclavés au centre de l’arrondissement et au nord du quartier Saint-Pierre Deux secteurs industriels développés principalement à la fin des années 1940 sont présents sur le territoire de Lachine. Le premier, localisé au centre de l’arrondissement, est délimité au sud par les rues Notre-Dame et Victoria, à l’est par la 18e Avenue, à l’ouest par la 32e Avenue et au nord par les rues Remembrance et Saint-Antoine. Il regroupe environ 25 entreprises actives et présente quelques bâtiments inoccupés. Le second secteur est situé dans la partie nord du quartier Saint-Pierre et se compose d’une quinzaine de bâtiments industriels répartis le long des avenues Milton et de Mount Vernon et sur les rues De L’Union et Jacoban. Dans les deux cas, la plupart des bâtiments nécessitent des travaux de rénovation majeurs et les activités des entreprises occasionnent des nuisances pour les résidents riverains. De plus, l’enclavement des entreprises dans des milieux de vie résidentiels limite l’expansion de leurs activités. Actions 3.1 Réaliser une planification détaillée de portée locale du secteur Centre. 3.2 Réaliser une planification détaillée de portée locale du secteur Nord du quartier Saint-Pierre. 3.3 Élaborer les modalités d’encadrement des interventions sur les bâtiments patrimoniaux identifiés à la liste et à l’extrait de la carte du patrimoine bâti de l’arrondissement de Lachine.


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9.3.2 La revitalisation du secteur à l’ouest de la 32e Avenue

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Le secteur à l’ouest de la 32e Avenue couvre toute la portion ouest du territoire de l’arrondissement, entre l’autoroute 20 et les rives du lac Saint-Louis. Cette partie de Lachine a une vocation principalement résidentielle et présente une vaste gamme d’équipements collectifs. Les parcs et les espaces verts y sont nombreux. Afin de maintenir la qualité de vie des résidents de ce secteur, le Plan d’urbanisme propose de préserver la qualité du parc résidentiel, d’améliorer les liens cyclables entre le secteur et les rives du lac Saint-Louis ainsi que de préserver et mettre en valeur le parcours riverain. Objectif 4 – Préserver la qualité du stock de logements Près de 6 200 logements sont localisés dans le secteur à l’ouest de la 32e Avenue. Plus de 80 % d’entre eux ont été construits avant 1970, ce qui représente près de 5 000 logements âgés de plus de 30 ans. Une moitié des logements correspondent à une typologie résidentielle unifamiliale isolée, et l’autre moitié à des bâtiments multifamiliaux. La majorité des résidences sont bien entretenues, mais certaines requièrent des travaux de rénovation extérieure ou intérieure. Actions 4.1 Mettre en œuvre un programme local d’aide à la rénovation résidentielle spécifique au secteur à l’ouest de la 32e Avenue. 4.2 Informer les propriétaires quant aux divers programmes d’aide financière offerts par la Ville et les gouvernements du Québec et du Canada pour l’amélioration et l’entretien de l’habitat.

Objectif 5 – Améliorer les liens cyclables entre le secteur à l’ouest de la 32e Avenue et les rives du lac Saint-Louis À l'exception de la piste cyclable traversant le parc du Rail, dans le secteur Centre, le réseau vert de l’arrondissement longe uniquement les rives du canal de Lachine et du lac Saint-Louis. Le secteur à l’ouest de la 32e Avenue n’est pas relié au réseau cyclable actuel. De nouvelles voies qui permettraient aux résidents d'accéder facilement au canal et au lac sont donc requises. De plus, le prolongement du réseau vert de l’arrondissement dans le secteur à l’ouest de la 32e Avenue créerait un effet de réciprocité puisque les cyclistes qui utilisent la piste longeant le parcours riverain auraient accès aux équipements et services disponibles dans ce secteur. Action 5.1 Prolonger le réseau vert de l’arrondissement à l’intérieur du secteur à l’ouest de la 32e Avenue afin d’améliorer les liens avec les rives du lac Saint-Louis et du canal de Lachine.


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9.3.3 Le parachèvement du parcours riverain

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La partie sud de l’arrondissement, composée du boulevard Saint-Joseph, des rives du canal de Lachine et du lac Saint-Louis, constitue le parcours riverain. Le trajet regroupe de nombreux bâtiments d’intérêt patrimonial et offre d’intéressantes perspectives visuelles. Le boulevard Saint-Joseph constitue également une composante importante du parcours riverain pan-montréalais. Objectif 6 – Préserver et mettre en valeur le parcours riverain Ce qui au départ pouvait représenter un projet presque irréaliste constitue aujourd’hui l’une des plus grande réalisation de Lachine. Le parc riverain aménagé aux abords du lac Saint-Louis et du canal de Lachine symbolise l’identité lachinoise. Cet espace public exceptionnel offre un paysage d’une grande beauté. Dès le début des années 1970, les autorités municipales ont procédé à l’acquisition des propriétés privées situées en bordure de l’eau dans l’objectif d’aménager les rives à des fins publiques. Aujourd’hui, moins d’une dizaine de propriétés demeurent privées. L’arrondissement de Lachine souhaite compléter le parcours riverain afin de mettre ce site en valeur, mais surtout afin de le léguer aux générations futures. Actions 6.1 Acquérir et convertir à des fins publiques certains immeubles de propriété privée localisés en bordure du lac Saint-Louis pour parachever le parcours riverain. 6.2 Assurer une intégration harmonieuse des projets de construction et de transformation des bâtiments au cadre bâti du parcours riverain, en outre par l’adoption d’un règlement de type Plan d’implantation et d’intégration architecturale. 6.3 Maintenir et améliorer l’image générale du parcours riverain en rehaussant la qualité de l’aménagement du domaine public, comme le mentionne l’objectif 11 de la partie I du Plan d’urbanisme.


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9.3.4 Optimiser l’utilisation du secteur Meadowbrook

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Le secteur Meadowbrook est situé dans la partie nord de l'arrondissement, au nord de l’autoroute 20. Il est isolé du reste du territoire de Lachine par une voie ferrée du Canadien Pacifique. Le golf Meadowbrook, aménagé dans les années 1930, chevauche l'emprise ferroviaire. Ainsi, une moitié du parcours se trouve dans l'arrondissement de Côte-Saint-Luc–Hampstead–Montréal-Ouest, et l'autre partie dans l'arrondissement de Lachine. Actuellement, la portion lachinoise (26 hectares) du secteur Meadowbrook est uniquement accessible par le chemin De La Côte-Saint-Luc, situé sur le territoire de l’arrondissement voisin. Objectif 7 – Favoriser le développement et la mise en valeur du secteur Meadowbrook à des fins résidentielles Depuis maintenant plus de dix ans, l’arrondissement de Lachine a démontré, notamment lors de l’adoption de son Plan d’action stratégique de développement (en 2000) ainsi qu’au moyen de ses instruments d’urbanisme, sa volonté de favoriser le développement et la mise en valeur du secteur Meadowbrook à des fins résidentielles. Par ailleurs, conscient des problématiques spécifiques à ce secteur, l’arrondissement participera à la réalisation de la planification détaillée de portée pan-montréalaise (voir la section 4.19 de la partie I du Plan d’urbanisme) et s’assurera que cet exercice porte une attention particulière aux éléments suivants : ■

l’accessibilité et le désenclavement du secteur;

l’atténuation des nuisances générées par les activités ferroviaires dans les milieux de vie;

l’évaluation des capacités actuelles des réseaux d’aqueduc et d’égout;

le développement d’un scénario de mise en valeur du secteur et de préservation des éléments paysagers.

Actions 7.1 Participer, conjointement avec les intervenants concernés, à l’élaboration de la planification détaillée de portée pan-montréalaise du secteur Meadowbrook (voir la section 4.19 de la partie I du Plan d’urbanisme). 7.2 Assurer le développement d’un projet résidentiel de qualité s’intégrant aux caractéristiques du milieu.


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9.3.5 La requalification du secteur industriel Lachine-Est

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La secteur industriel Lachine-Est compte une trentaine d’entreprises employant actuellement près de 2 400 travailleurs. Toutefois, depuis quelques années, le nombre d’emplois est en constante diminution. La majorité des bâtiments ont été conçus pour l’industrie lourde et extensive et de nombreux immeubles sont laissés à l’abandon. Plusieurs terrains présentent un risque élevé de contamination des sols. Le défi consiste à recréer dans ce secteur les conditions propices à sa relance économique et à l’amélioration de l’environnement. Le Plan d’urbanisme propose de transformer le secteur en favorisant la conversion d’une partie à des fins résidentielles et la consolidation de l’autre à des fins d’emplois. Objectif 8 – Favoriser la conversion d’une partie du secteur Lachine-Est à des fins mixtes Le secteur industriel Lachine-Est comprend de grands complexes industriels sousutilisés ou abandonnés. La majorité de ces installations ne répondent plus aux besoins des entreprises d’aujourd’hui et leur localisation, à proximité du canal de Lachine et à bonne distance du réseau autoroutier, les rend propices à une conversion à des fins mixtes, notamment à l’habitation. Actions 8.1 Participer, conjointement avec les intervenants concernés, à l’élaboration de la planification détaillée de portée pan-montréalaise du secteur Lachine-Est (voir la section 4.8.2 de la partie I du Plan d’urbanisme). 8.2 Documenter, en collaboration avec les services municipaux concernés, le patrimoine industriel présent dans le secteur Lachine-Est et permettre des interventions éclairées et innovatrices afin que ce patrimoine s’inscrive pleinement dans les projets de réaménagement.


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Objectif 9 – Redévelopper à des fins d’emplois une partie du secteur industriel Lachine-Est Certaines parties du secteur industriel Lachine-Est sont peu propices à une transformation à des fins résidentielles, notamment en raison de la contamination des sols élevée sur certains terrains et de la proximité d’infrastructures routières et ferroviaires générant d’importantes nuisances. Toutefois, une consolidation de cette portion de l’arrondissement à des fins d’emplois est souhaitable et permettra de conserver la vocation économique du secteur. Actions 9.1 Participer, conjointement avec les intervenants concernés, à l’élaboration de la planification détaillée pan-montréalaise du secteur industriel Lachine-Est (voir la section 4.8.2 de la partie I du Plan d’urbanisme). 9.2 Appuyer la transformation de la structure économique du secteur industriel Lachine-Est en facilitant le déplacement des entreprises génératrices de nuisances dans les secteurs propices de l’arrondissement et en favorisant l’établissement d’entreprises dynamiques, associées au scénario de développement retenu pour le secteur. 9.3 Documenter, en collaboration avec les services municipaux concernés, le patrimoine industriel présent dans le secteur Lachine-Est et permettre des interventions éclairées et innovatrices afin que ce patrimoine s’inscrive pleinement dans les projets de réaménagement.


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9.3.6 Le réaménagement des grands axes routiers est-ouest

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La configuration actuelle du réseau routier local et artériel de Lachine rend difficiles les déplacements à l’intérieur de l’arrondissement et vers l’extérieur, notamment vers le Centre de Montréal. L’arrondissement, en collaboration avec ses partenaires, prévoit certaines interventions sur le réseau routier afin de faciliter les déplacements est-ouest et de réduire l’impact des nuisances engendrées par la présence de l’autoroute 20. Objectif 10 – Améliorer les déplacements à l’intérieur de l’arrondissement et vers le Centre de Montréal L’arrondissement est traversé par l’autoroute 20. Certains accès autoroutiers doivent être modifiés afin d’améliorer la fluidité de la circulation et de faciliter l’accessibilité au territoire lachinois. Dans la portion sud de l’arrondissement, les déplacements est-ouest se concentrent sur la rue Victoria. Avec le boulevard Saint-Joseph, cet axe est le seul à relier la 1re Avenue à la 55e Avenue. Plusieurs tronçons de la rue Victoria nécessitent des travaux de réaménagement. Actions 10.1 Réaménager, en collaboration avec le ministère des Transports du Québec, l’ensemble des accès à l’autoroute 20 depuis le territoire de l’arrondissement afin d’améliorer la fluidité de la circulation, et permettre la construction d’une voie supplémentaire. 10.2 Prolonger la rue Victoria vers l’est afin de désenclaver une partie du secteur Lachine-Est et d’améliorer l’accessibilité au quartier Saint-Pierre. 10.3 Porter une attention particulière à la préservation de la qualité de vie des milieux résidentiels dans le cadre du projet de réaménagement de la rue Victoria. 10.4 Étudier la possibilité d’implanter un corridor de transport collectif assurant un lien rapide au Centre de Montréal le long de la rue Victoria.

Objectif 11 – Réduire l’impact des nuisances engendrées par la présence de l’autoroute 20 Le tronçon de l’autoroute 20 traversant l’arrondissement de Lachine est fortement utilisé pour la circulation automobile et le transport des marchandises. Cette utilisation intense engendre des niveaux sonores relativement élevés pour les secteurs résidentiels localisés à proximité de l’infrastructure de transport. Action 11.1 Mettre en place, en collaboration avec le ministère des Transports du Québec, des mesures d’atténuation du bruit le long de la façade sud de l’autoroute 20 (voir l’objectif 18 de la partie I du Plan d’urbanisme).


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RÉAMÉNAGEMENT DES GRANDS AXES ROUTIERS Réduire l’impact des nuisances engendrées par la présence de l’autoroute 20

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RÉAMÉNAGEMENT DES GRANDS AXES ROUTIERS Réaménager les accès à l’autoroute 20 en collaboration avec le MTQ

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QUALITÉ DES MILIEUX DE VIE Secteurs à revitaliser

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SECTEUR À L’OUEST DE LA 32è AVENUE

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SECTEUR DE PLANIFICATION DÉTAILLÉE DE PORTÉE LOCALE Secteur Centre

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SECTEUR À L’EST DE LA 32è AVENUE

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AMÉLIORATION DES MILIEUX DE VIE DES SECTEURS ANCIENS Poursuivre la revitalisation et la mise en valeur du Vieux-Lachine

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SECTEURS DE PLANIFICATION DÉTAILLÉE DE PORTÉE PAN-MONTRÉALAISE Secteurs Meadowbrook et Lachine-Est

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Le concept local d'organisation spatiale

Arrondissement de Lachine

Décembre 2005

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MISE EN VALEUR DU SECTEUR INDUSTRIEL LACHINE-EST Consolidation à des fins d’emplois

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MISE EN VALEUR DU SECTEUR INDUSTRIEL LACHINE-EST Favoriser la conversion à des fins mixtes, notamment résidentielles

Plan d'urbanisme


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9.4 La planification détaillée

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Certaines portions du territoire de l’arrondissement présentent des problématiques urbaines complexes qui ne peuvent être traitées avant l’intégration du présent chapitre d’arrondissement au Plan d’urbanisme de Montréal. Pour l’ensemble de ces secteurs, l’arrondissement entend mener à terme une planification détaillée dans les trois années suivant l’intégration du chapitre au Plan, selon une approche intégrée adaptée à la spécificité de chaque cas. Le bilan annuel de la mise en œuvre du Plan fera état de l’avancement de ces travaux. L’arrondissement identifie deux secteurs de planification détaillée de portée locale : ■ 9.4.1 Centre ■ 9.4.2 Nord du quartier Saint-Pierre Parallèlement à l’exercice de planification détaillée des secteurs de portée locale, le Plan d’urbanisme de Montréal identifie 26 secteurs de planification détaillée de portée pan-montréalaise, lesquels présentent des enjeux qui touchent l’ensemble de la ville ou qui concernent directement plus d’un arrondissement. Parmi ceux-ci, les secteurs Canal de Lachine, Lachine-Est, chemin De La Côte-de-Liesse et Meadowbrook intéressent directement l’arrondissement de Lachine. Les paramètres encadrant la réflexion quant à ces secteurs sont présentés au chapitre 4 de la partie I du Plan d’urbanisme. Pour le secteur Lachine-Est, l’arrondissement précise ci-après ses préoccupations de développement et de mise en valeur, en complément à celles figurant déjà à la partie I du Plan d’urbanisme. Les démarches de planification détaillée de portée pan-montréalaise et locale miseront sur la participation des citoyens et sur celle de l’ensemble des intervenants concernés : l’arrondissement, les services municipaux, les ministères ainsi que les organismes privés, publics et associatifs. Selon les besoins, la planification détaillée pourra mener à : l’adoption d’un programme particulier d’urbanisme (PPU); ■ l’adoption par le conseil d’arrondissement d’un plan de mise en valeur ou d’un plan d’action; ■ la modification de la réglementation d’urbanisme de l’arrondissement; ■ la mise en place de programmes appropriés; ■ la réalisation d’immobilisations par la Ville, seule ou en collaboration avec les gouvernements du Québec et du Canada; ■ la réalisation d’un projet en partenariat avec un ou plusieurs organismes privés, publics ou associatifs. ■

Afin de lancer et d’encadrer le processus de planification détaillée, les pages qui suivent présentent pour chacun des secteurs de planification détaillée de portée locale : ■ des orientations générales; ■ un court énoncé de la problématique; ■ des balises d’aménagement.


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Considérations de l’arrondissement Secteur de planification détaillée de portée pan-montréalaise Lachine-Est (voir section 4.8.2 de la partie I du Plan d’urbanisme) En plus des orientations et des balises d’aménagement identifiées au chapitre 4 de la partie I du Plan d’urbanisme, les préoccupations locales suivantes seront mises de l’avant par l’arrondissement : ■

prolonger la promenade le long du canal de Lachine et favoriser l’aménagement de parcs et d’espaces verts; étudier la possibilité d’implanter un nouveau corridor de transport collectif, par mode de système léger sur rail ou de tramway moderne, qui relierait le Vieux-Port à l’arrondissement en longeant le canal de Lachine; réaménager le secteur 6e Avenue, boulevard Saint-Joseph et Chemin Du Musée (accès, réseau routier, aménagements paysagers); réévaluer la problématique du réseau routier, notamment en ce qui concerne le camionnage, afin de desservir les secteurs d’emplois et de restreindre la circulation de transit dans les quartiers résidentiels; mettre en place des mesures d’atténuation du bruit le long de la rue Notre-Dame Ouest sur le tronçon parallèle à l’autoroute 20. assurer une gestion de la transition d’un usage industriel à un usage résidentiel et favoriser pour le secteur central un redéploiement des activités d’emplois.


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Les secteurs de planification détaillée

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9.4.1

Orientations générales ■

Soutenir la transformation du secteur Centre à des fins résidentielles

Centre

Consolider et soutenir le dynamisme commercial le long de la 32e Avenue

Soutenir et consolider le transport collectif dans l’arrondissement

Faciliter l’accès au parc riverain et aux berges du lac Saint-Louis

Mettre en valeur le patrimoine bâti présent dans le secteur Centre

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Problématique Le secteur Centre regroupe environ 25 entreprises actives et quelques bâtiments industriels inoccupés. On y retrouve également quelques bâtiments commerciaux vétustes présentant de nombreux locaux vacants. Bien que certains bâtiments aient été construits au début du XXe siècle, ce secteur industriel a été développé principalement à la fin des années 1940. Par suite de la croissance et du développement rapide de l’arrondissement, le secteur est maintenant complètement enclavé au sein de quartiers essentiellement résidentiels. La majorité des bâtiments nécessitent des travaux de rénovation majeurs et les activités des entreprises qui y sont présentes sont une source de nuisances pour les riverains et, plus largement, pour l’ensemble des résidents de cette portion de l’arrondissement. Dans ce contexte, l’expansion et le développement des entreprises sont compromis et un déplacement de leurs activités dans un autre secteur voué à l’emploi pourrait s’avérer souhaitable. Le centre commercial, le long de la 32e Avenue, occupe une localisation stratégique au cœur de l’arrondissement. Ce terrain pourrait permettre la réalisation d’un projet mixte et ainsi densifier l’environnement bâti du cœur de l’arrondissement. De plus, le développement de ce secteur doit s’accompagner d’une réflexion plus globale quant aux modalités de la desserte par transport collectif dans l’arrondissement.

Balises d’aménagement 1

Favoriser le déplacement dans un secteur d’emplois approprié de certaines entreprises du secteur Centre génératrices de fortes nuisances.

2

Favoriser la conversion de certains bâtiments à des fins résidentielles.

3

Réaménager le secteur commercial localisé à l’est de la 32e Avenue, entre les rues Provost et Victoria.

4

Étudier, en collaboration avec la Société de transport de Montréal, la possibilité d’implanter un terminus d’autobus dans le secteur et de réorganiser en conséquence les circuits d’autobus desservant le territoire lachinois.

5

Étudier la possibilité de prolonger la 32e Avenue vers le lac Saint-Louis.

6

Faciliter les déplacements des piétons et des cyclistes entre le secteur Centre et les rives du lac Saint-Louis.

7

Compléter le parc riverain en acquérant certains immeubles à des fins publiques.

8

Protéger et mettre en valeur le patrimoine bâti et paysager du secteur Centre.


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9.4.2

Orientations générales ■

Soutenir la transformation du secteur à des fins résidentielles

Nord du quartier Saint-Pierre

Mettre en valeur le patrimoine bâti présent dans le secteur

Favoriser la réhabilitation des sites contaminés

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Problématique Le développement et la mise en valeur de ce secteur du quartier Saint-Pierre, situé aux limites nord-est de l'arrondissement de Lachine, soulèvent de nombreux défis. D'une part, il s'agit d'un secteur enclavé, délimité par des infrastructures ferroviaires à l'ouest et au sud, et par un quartier résidentiel au nord-est. D'autre part, ce secteur qui a déjà abrité des activités industrielles importantes est encore un lieu d’emplois, bien que quelques bâtiments soient abandonnés et qu’un risque de contamination des sols existe. Par ailleurs, ce secteur présente un potentiel de 12 hectares de terrains à mettre en valeur, principalement à des fins résidentielles. L’arrondissement souhaite développer les terrains vacants et favoriser le déplacement des activités industrielles, sources de nuisances pour les résidents. Il est aussi très important de revitaliser ce quartier, notamment par l’aménagement de parcs et d'espaces verts, afin qu'il offre un environnement de qualité aux résidents.

Balises d’aménagement 1

Favoriser le déplacement, dans des secteurs appropriés, de certaines entreprises du secteur Nord du quartier Saint-Pierre associées à de fortes nuisances.

4

Prévoir l’aménagement d’une nouvelle rue en bordure de la voie ferrée afin de réduire la circulation de transit dans les secteurs résidentiels.

2

Protéger et mettre en valeur le patrimoine bâti et paysager du secteur Nord du quartier Saint-Pierre.

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3

Favoriser les solutions innovatrices permettant de réhabiliter les sols contaminés.

Améliorer la qualité des infrastructures et des équipements collectifs, notamment par la rénovation du tunnel piétonnier, l’aménagement de parcs et d’espaces verts et la mise en place d’une zone tampon paysagée le long des voies ferrées.



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9.5 Les paramètres réglementaires applicables à l’arrondissement

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Les paramètres et les orientations du Plan d’urbanisme qui ont une portée réglementaire se traduisent dans la réglementation d’urbanisme de l’arrondissement. Le zonage est le principal instrument réglementaire de mise en œuvre du Plan d’urbanisme. Il détermine la vocation des différentes zones du territoire afin d'y contrôler l'usage des terrains et des bâtiments ainsi que l'implantation, la forme et l'apparence des constructions. L’affectation du sol

Découlant des orientations du Plan, l’extrait de la carte de l’affectation du sol applicable à l’arrondissement de Lachine exprime la vocation souhaitée dans les secteurs à construire ou à transformer et confirme celle des secteurs établis. Selon le concept retenu, les catégories d’affectation traduisent la nature générale des milieux, s’éloignant ainsi d’une forme d’affectation dont le caractère trop normatif conduirait à un découpage inutilement fin du territoire. Inclusives, ces catégories favorisent la mixité et regroupent une variété d’activités pouvant avoir cours au sein d’une même aire d’affectation, moyennant des règles de complémentarité ou de compatibilité que précise la réglementation d’urbanisme de l’arrondissement. Cette approche, plus argumentaire que réglementaire, permet une gestion souple du développement urbain et simplifie les procédures administratives. Dans cet esprit, le recours à la procédure de modification du Plan d’urbanisme s’applique aux changements ayant une portée significative sur le devenir de la ville. Le tableau de la page suivante présente et définit les neuf catégories d’affectation du sol. Les quatre premières sont de nature inclusive et correspondent à des milieux urbains distincts. Les cinq autres, essentiellement à caractère exclusif, touchent des aires réservées à des activités particulières. La densité de construction

Les paramètres de densité de construction permettent d’encadrer la production architecturale et de déterminer l’échelle de la forme urbaine de même que l’intensité des activités sur les différentes portions du territoire. Pour les secteurs à construire ou à transformer, les paramètres énoncés traduisent les intentions du Plan quant au caractère souhaité pour le territoire alors que dans les secteurs établis, ces paramètres correspondent au caractère général du bâti existant dont le Plan vise la pérennité. L’extrait de la carte de la densité de construction applicable à l’arrondissement de Lachine exprime la densité de construction selon une échelle de couleurs intégrant les différents paramètres de densité. Un descriptif énonce les paramètres s’appliquant à chaque secteur. Précisés par des annotations, le cas échéant, ces paramètres décrivent le caractère général actuel ou souhaité d’un secteur en fonction de l’un ou l’autre ou de l’ensemble des éléments suivants : ■

le nombre d’étages hors-sol (excluant les mezzanines);

le mode d’implantation : isolée, jumelée, contiguë;

le taux d’implantation au sol des bâtiments;

le coefficient d’occupation du sol, notamment dans les secteurs à transformer ou à construire.

Les parcs et les espaces verts

Le Plan souhaite assurer la protection et la mise en valeur des parcs et des espaces verts illustrés à l’extrait de la carte du même nom, applicable à l’arrondissement de Lachine. Le patrimoine bâti

Conformément à l’objectif 15 du Plan d’urbanisme, l’ensemble des bâtiments identifiés à la liste des bâtiments d’intérêt patrimonial et architectural hors secteurs de valeur exceptionnelle, ainsi que l’ensemble des bâtiments situés dans les secteurs de valeur exceptionnelle ou dans les grandes propriétés à caractère institutionnel, doivent faire l’objet d’un contrôle serré quant aux travaux de construction, de rénovation et de démolition, par les outils réglementaires appropriés, notamment les règlements sur les plans d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA).


tableau Catégories d’affectation du sol

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Catégories d’affectation du sol Catégorie et description Secteur résidentiel

Aires à vocation principalement résidentielle comportant aussi des portions mixtes, notamment des rues de commerces et d’habitation.

Composantes Logements Commerces Équipements collectifs ou institutionnels

Notes La réglementation assure le découpage en zones distinctes des secteurs essentiellement résidentiels, des secteurs à caractère commercial et des ensembles occupés par des équipements collectifs ou institutionnels. Elle détermine les catégories d’usages selon la nature des milieux et le caractère de l’arrondissement. Elle assure, par les modes de gestion des usages, l’insertion harmonieuse des activités non résidentielles : les types d’usages autorisés de plein droit, les usages conditionnels, les limites de superficie, l’obligation de continuité commerciale, le contingentement de certains usages, etc. Dans le respect de la cohérence des milieux et en assurant une saine cohabitation des usages, la réglementation reconnaît ponctuellement certaines occupations à caractère industriel présentes lors de l’adoption du Plan d’urbanisme.

Secteur mixte

Aires diversifiées comportant une composition variée d’activités et de l’habitation. Plusieurs de ces secteurs recouvrent des aires présentant un potentiel d’intensification du nombre de logements ou du nombre d’emplois. Secteur d’emplois

Aires à vocation économique comportant principalement des activités à caractère industriel ou commercial. Les secteurs d’emplois correspondent à des aires où l’habitation est exclue. Secteur rural

Aires à caractère champêtre comportant de l’habitation et des activités agricoles.

Grand équipement institutionnel

Aires comportant des constructions et des terrains réservés à des activités institutionnelles qui jouent un important rôle de service dans la communauté montréalaise.

Logements Commerces Immeubles à bureaux Immeubles commerciaux Immeubles comportant de l’industrie légère Équipements collectifs ou institutionnels

La réglementation définit les zones et détermine les usages autorisés dans chacune selon la nature des milieux, notamment de manière à assurer l’interface entre les ensembles à dominance résidentielle et les zones d’activités plus intensives.

Immeubles industriels Immeubles à bureaux Immeubles commerciaux Équipements collectifs ou institutionnels

La réglementation assure la traduction des vocations prévues au Schéma des secteurs d’emplois (voir section 2.4 de la partie I du Plan d’urbanisme).

Logements Agriculture et activités industrielles complémentaires Équipements collectifs ou institutionnels Grands équipements institutionnels (enseignement, soins de santé, sport et culture) Équipements collectifs ou institutionnels Commerces et logements complémentaires

La réglementation définit les zones et détermine les types d’usages autorisés selon la nature des milieux, notamment de manière à limiter aux secteurs d’emplois à caractère industriel les types d’usages générateurs de nuisances majeures.


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Catégories d’affectation du sol Catégorie et description Couvent, monastère ou lieu de culte

Aires comportant des constructions et des terrains réservés à des établissements conventuels ou à des lieux de culte.

Grand espace vert ou parc riverain

Aires réservées aux espaces verts ou naturels d’envergure montréalaise ou situés en rive ainsi qu’aux grands cimetières.

Grande emprise de transport

Aires vouées aux activités de transport, soit les principales infrastructures de transport des personnes et des marchandises.

Infrastructure publique

Aires comportant des constructions et des terrains réservés à des fins de services publics.

Composantes

Notes

Immeubles voués aux activités des communautés religieuses comportant des lieux de résidence Lieux de culte Équipements collectifs ou institutionnels Commerces et logements complémentaires

Même s’ils ne sont pas identifiés par une aire d’affectation à la carte 3.1.1 de la partie I du Plan d’urbanisme ou à son extrait à la page suivante, sont visés par cette catégorie d’affectation les lieux de culte compris dans la liste de bâtiments d’intérêt patrimonial et architectural des pages 39 et 40.

Parcs métropolitains et grands parcs urbains Parcs-nature Lieux publics Réserves naturelles Berges et îles publiques Grands cimetières Golfs Équipement collectif Casino, commerces et installations complémentaires

Les berges, les îles et les sommets du mont Royal visés par cette catégorie d’affectation du sol sont des espaces de propriété publique, principalement des parcs locaux.

Le réseau routier relevant de la juridiction des gouvernements supérieurs Les infrastructures portuaires, ferroviaires et aéroportuaires Usages et infrastructures complémentaires

La réglementation assure le découpage en zones distinctes des aires vouées au triage ferroviaire et aux activités portuaires et aéroportuaires. Cette obligation ne s’applique pas au réseau routier et aux corridors ferroviaires.

Cette affectation reconnaît la présence d’enclaves résidentielles existant sur le territoire des parcs-nature au moment de l’adoption du Plan d’urbanisme. La réglementation n'autorise l'équipement collectif Casino, commerces et installations complémentaires que sur les lots 2 988 178, 2 988 179 et 2 988 180 du cadastre du Québec et prévoit cet usage sans limite de superficie de plancher.

Postes de transformation électrique, cours de voirie et de matériel, usines de traitement des eaux, usines d’épuration, etc.

Notes générales : Le présent chapitre inclut une carte qui identifie les parcs locaux dont la vocation est confirmée par le Plan d’urbanisme. La conversion d’un parc ou d’une de ses parties, à des fins autres que d’usage complémentaire ou d’équipement collectif d’envergure locale, requiert une modification du Plan d’urbanisme. Les parcs, les cimetières, les golfs, les postes de transformation électriques ainsi que les cours de voirie et de matériel sont autorisés dans toutes les catégories. La délimitation des aires d’affectation du sol doit être interprétée en fonction des emprises de rues et de ruelles ainsi que des limites cadastrales existant au moment de l’adoption du Plan d’urbanisme.


20

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Secteur rural Grand équipement institutionnel Couvent, monastère ou lieu de culte Grand espace vert ou parc riverain Grande emprise de transport Infrastructure publique Limite d'arrondissement

Plan d'urbanisme


Paramètres de densitÊ

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Paramètres de densitÊ

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Arrondissement de Lachine Secteurs établis Secteur 09-01 :

Orientation Maintenir le caractère des secteurs La réglementation de zonage visera à maintenir le type de bâti existant, présentant les caractéristiques suivantes :

■ ■ ■

bâti de un ou deux étages hors-sol; implantation isolée; taux d’implantation au sol faible ou moyen.

Secteur 09-02 : ■ ■ ■

bâti de un ou deux étages hors-sol; implantation jumelée; taux d’implantation au sol moyen.

Secteur 09-07 : ■ ■

Secteur 09-08 : ■ ■

■ ■

bâti de deux à cinq étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen.

■ ■

bâti de un à quatre étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen.

bâti de deux à huit étages hors-sol; taux d’implantation au sol faible ou moyen.

Secteur 09-10 : ■

Secteur 09-04 :

bâti de un à trois étages hors-sol; taux d’implantation au sol faible ou moyen.

Secteur 09-09 : ■

Secteur 09-03 :

bâti de un à quatre étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen.

■ ■

bâti de un à six étages hors-sol; implantation isolée; taux d’implantation au sol moyen ou élevé.

Secteur 09-05 : ■ ■

bâti de un à trois étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen.

Secteur 09-06 : ■ ■ ■

bâti de un à quatre étages hors-sol; implantation isolée; taux d’implantation au sol faible ou moyen.

La réglementation de zonage pourra reconnaître le bâti existant ainsi que les projets immobiliers dûment autorisés au moment de l’adoption du Plan d’urbanisme qui ne se conforment pas aux paramètres énoncés ci-dessus.


Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 9 – Arrondissement de Lachine Partie II Décembre 2005

page 32

Arrondissement de Lachine Secteurs à transformer ou à construire Secteur 09-T1 :

Orientation Renouveler le caractère des secteurs La réglementation de zonage permettra un nouveau type de bâti présentant les caractéristiques suivantes :

bâti de deux à six étages hors-sol; taux d’implantation au sol faible ou moyen; C.O.S. minimal : 0,2; C.O.S. maximal : 5,0. Secteur 09-T2 :

bâti de deux à cinq étages hors-sol; taux d’implantation au sol faible ou moyen; C.O.S. minimal : 0,2; C.O.S. maximal : 3,0. Secteur 09-T3 :

bâti de deux à six étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen; C.O.S. minimal : 0,2; C.O.S. maximal : 4,8.

Secteur 09-T4 :

bâti de deux à quatre étages hors-sol; taux d’implantation au sol faible ou moyen; C.O.S. minimal : 0,1; C.O.S. maximal : 3,0. Secteur 09-T5 :

bâti de deux à huit étages hors-sol; taux d’implantation au sol faible ou moyen; C.O.S. minimal : 0,5; C.O.S. maximal : 4,0. Secteur 09-T6 :

bâti de deux à dix étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen ou élevé; C.O.S. minimal : 0,5; C.O.S. maximal : 4,0.

La réglementation de zonage pourra reconnaître le bâti existant ainsi que les projets immobiliers dûment autorisés au moment de l’adoption du Plan d’urbanisme qui ne se conforment pas aux paramètres énoncés ci-dessus.


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8

09-T1

Numéro du secteur

Plan d'urbanisme




Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 9 – Arrondissement de Lachine Partie II Décembre 2005

page 39

Bâtiments d’intérêt patrimonial et architectural hors secteurs de valeur exceptionnelle

Arrondissement de Lachine La liste suivante identifie les bâtiments d’intérêt patrimonial et architectural situés à l’extérieur des secteurs de valeur exceptionnelle et des grandes propriétés à caractère institutionnel de l’arrondissement (voir carte précédente). La liste identifie également l’ensemble des lieux de culte d’intérêt patrimonial de l’arrondissement. Tel qu’indiqué au tableau de la page 28, ces lieux de culte sont couverts par la catégorie d’affectation du sol « Couvent, monastère ou lieu de culte ». Conformément à l’objectif 15 de la partie I du Plan d’urbanisme, les bâtiments identifiés dans la liste suivante et l’ensemble de ceux situés dans les secteurs de valeur exceptionnelle ou dans les grandes propriétés à caractère institutionnel doivent faire l’objet d’un contrôle serré quant aux travaux de construction, de rénovation et de démolition, par les outils réglementaires appropriés, notamment les règlements sur les plans d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA).

Les lieux de culte ■

660, 6e Avenue (Bukowinian St. John of Suchawa Greek Orthodox) 25, 12e Avenue (St. Stephen) 34, 34e Avenue (Resurrection of Our Lord) 379, 44e Avenue (St. Paul’s Anglican)

225, 50e Avenue (Summerlea United)

1850, rue Saint-Antoine (Église Sainte-Françoise-Romaine)

4360, rue Broadway (Église Saint-André-Hubert-Fournet)

800, rue Provost (Église Très-Saint-Sacrement)

415, rue Saint-Jacques (Rockfield Pentecostal Christian Church/Rockfield United)

5065, rue Sherbrooke (Association de l'église norvégienne/ St. Andrew’s Presbyterian)

875, rue Provost (St. Basil the Great Ukrainian Catholic)

880, rue Saint-Antoine (Ukrainian Orthodox Church of St. George)

760, 44e Avenue (Centre chrétien)

Les édifices scolaires ■

704, 5e Avenue (École Très-Saint-Sacrement) 46, 16e Avenue (Centre de formation professionnelle) 275, 36e Avenue (John Grant School)

Les édifices publics ■

650, 16e Avenue (Hôpital Saint-Joseph)

1801, avenue Notre-Dame (Marché public)

4470, boulevard Saint-Joseph (Poste d'incendie de Lachine Summerlea)

250, 48e Avenue (École Catherine-Soumillard)

29, avenue Ouellet (École Martin-Bélanger)

1225, rue Saint-Louis (École Jardin-des-Saints-Anges)


Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 9 – Arrondissement de Lachine Partie II Décembre 2005

page 40

Bâtiments d’intérêt patrimonial et architectural hors secteurs de valeur exceptionnelle

Arrondissement de Lachine

Les habitations 238, 34e Avenue (Maison Dawes)

5430, boulevard Saint-Joseph (Maison Jean-Gabriel-Picard)

3830, avenue Broadway

3850, avenue Broadway

5510, boulevard Saint-Joseph (Maison Martin dit Ladouceur)

■ ■

4810, boulevard Saint-Joseph (station de contrôle de pression)

5550, boulevard Saint-Joseph (Maison Joseph-Picard)

■ ■

5010, boulevard Saint-Joseph (Maison Quesnel)

4650, rue Richard-Hewton (Maison Emma-Jane-Sandilands)

Les édifices commerciaux ■

420, 19e Avenue (Magasin Daly & Morin) 994, rue Notre-Dame (Banque de Montréal)

Les édifices industriels ■

150, 28e Avenue (Dawes and Company, Brewers and Maltsters – Lager, Beer Ice Vault)


Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 9 – Arrondissement de Lachine Partie II Décembre 2005

page 41

9.6 Le plan d’action Enjeux

Objectifs

Enjeu 1

Objectif 1 1.1 Compléter la revitalisation et la mise Poursuivre la revitalisation et la en valeur des rives du canal de Lachine et mise en valeur du Vieux-Lachine. du lac Saint-Louis.

L’amélioration des milieux de vie des secteurs anciens.

Actions

Partenaires Arrondissement

1.2 Évaluer la pertinence des diverses Arrondissement dispositions réglementaires d’urbanisme et s’assurer qu’elles répondent adéquatement aux orientations du Plan d’urbanisme en ce qui a trait au parcours riverain, au patrimoine bâti, au paysage urbain et à la qualité de l’architecture. Objectif 2 Améliorer les conditions de vie des résidents des secteurs à revitaliser.

Objectif 3 Soutenir la transformation à des fins résidentielles des secteurs industriels enclavés au centre de l’arrondissement et au nord du quartier Saint-Pierre.

2.1 Mettre en œuvre la Stratégie de revitalisation Arrondissement urbaine intégrée pour les secteurs à revitaliser Ville identifiés à l’objectif 1 de la partie I du Plan d’urbanisme. 2.2 Informer les propriétaires quant aux divers programmes d’aide financière offerts par la Ville et les gouvernements du Québec et du Canada pour l’amélioration et l’entretien de l’habitat.

Arrondissement

2.3 Participer activement aux travaux de mise en œuvre de la Stratégie municipale en matière d’habitation et favoriser l’investissement résidentiel public et privé sur le territoire de l’arrondissement.

Arrondissement

2.4 Évaluer l’opportunité de mettre en application le programme particulier d’urbanisme (PPU) pour certaines parties du quartier Saint-Pierre.

Arrondissement

3.1 Réaliser une planification détaillée de portée Arrondissement locale du secteur Centre. 3.2 Réaliser une planification détaillée de portée Arrondissement locale du secteur Nord du quartier Saint-Pierre. 3.3 Élaborer les modalités d’encadrement des interventions sur les bâtiments patrimoniaux identifiés à la liste et à la carte du patrimoine bâti de l’arrondissement de Lachine.

Arrondissement


Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 9 – Arrondissement de Lachine Partie II Décembre 2005

page 42

Enjeux

Objectifs

Actions

Partenaires

Enjeu 2

Objectif 4 Préserver la qualité du stock de logements.

4.1 Mettre en œuvre un programme local d’aide à la rénovation résidentielle spécifique au secteur à l’ouest de la 32e Avenue.

Arrondissement

4.2 Informer les propriétaires quant aux divers programmes d’aide financière pour l’amélioration et l’entretien de l’habitat offerts par la Ville, le Gouvernement du Québec et le gouvernement fédéral.

Arrondissement

Objectif 5 Améliorer les liens cyclables entre le secteur à l’ouest de la 32e Avenue et les rives du lac Saint-Louis.

5.1 Prolonger le réseau vert de l’arrondissement à l’intérieur du secteur à l’ouest de la 32e Avenue afin d’améliorer les liens avec les rives du lac Saint-Louis et du canal de Lachine.

Arrondissement

Objectif 6 Préserver et mettre en valeur le parcours riverain.

6.1 Acquérir et convertir à des fins publiques certains immeubles de propriété privée localisés en bordure du lac Saint-Louis afin de parachever le parcours riverain.

Arrondissement

6.2 Assurer une intégration harmonieuse des projets de construction et de transformation des bâtiments au cadre du parcours riverain, en outre par l’adoption d’un règlement de type Plan d’implantation et d’intégration architecturale.

Arrondissement

6.3 Maintenir et améliorer l’image générale du parcours riverain en rehaussant la qualité de l’aménagement du domaine public, tel que mentionné à l’objectif 11 de la partie I du Plan d’urbanisme.

Arrondissement

7.1 Participer, conjointement avec les intervenant concernés, à l’élaboration de la planification détaillée de portée pan-montréalaise du secteur Meadowbrook.

Ville Arrondissement Partenaires privés

7.2 Assurer le développement d’un projet résidentiel de qualité s’intégrant aux caractéristiques du milieu.

Arrondissement Partenaires privés

La mise en valeur du secteur à l’ouest de la 32e Avenue.

Enjeu 3 Le parachèvement du parcours riverain.

Enjeu 4 Optimiser l’utilisation du secteur Meadowbrook.

Objectif 7 Favoriser le développement et la mise en valeur du secteur Meadowbrook à des fins résidentielles.


Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 9 – Arrondissement de Lachine Partie II Décembre 2005

page 43

Enjeux

Objectifs

Actions

Partenaires

Enjeu 5

Objectif 8 Favoriser la conversion d’une partie du secteur Lachine-Est à des fins mixtes.

8.1 Participer, conjointement avec les intervenants concernés, à l’élaboration de la planification détaillée de portée panmontréalaise du secteur Lachine-Est.

Ville Arrondissement Partenaires privés

8.2 Documenter, en collaboration avec les services municipaux concernés, le patrimoine industriel présent dans le secteur Lachine-Est et permettre des interventions éclairées et innovatrices afin que ce patrimoine s’inscrive pleinement dans les projets de réaménagement.

Ville Arrondissement

9.1 Participer, conjointement avec les intervenants concernés à l’élaboration de la planification détaillée de portée panmontréalaise du secteur Lachine-Est.

Ville Arrondissement Partenaires privés

9.2 Appuyer la transformation de la structure économique du secteur industriel Lachine-Est en facilitant le déplacement dans les secteurs propices de l’arrondissement des entreprises génératrices de nuisances et en favorisant l’établissement d’entreprises dynamiques, associées au scénario de développement retenu pour le secteur.

Ville Arrondissement

9.3 Documenter, en collaboration avec les services municipaux concernés, le patrimoine industriel présent dans le secteur Lachine-Est et permettre des interventions éclairées et innovatrices afin que ce patrimoine s’inscrive pleinement dans les projets de réaménagement.

Ville Arrondissement

10.1 Réaménager, en collaboration avec le ministère des transports du Québec, l’ensemble des accès à l’autoroute 20 depuis le territoire de l’arrondissement afin d’améliorer la fluidité de la circulation et permettre la construction d’une voie supplémentaire.

Ministère des transports Arrondissement

10.2 Prolonger vers l’est la rue Victoria afin de désenclaver une partie du secteur Lachine-Est et permettre d’améliorer l’accessibilité au quartier Saint-Pierre.

Arrondissement Ville

10.3 Porter une attention particulière à la préservation de la qualité de vie des milieux résidentiels dans le cadre du projet de réaménagement de la rue Victoria.

Arrondissement Société de transport de Montréal

10.4 Étudier la possibilité d’implanter un corridor de transport collectif assurant un lien rapide au Centre de Montréal le long de la rue Victoria.

Arrondissement Société de transport de Montréal

11.1 Mettre en place, en collaboration avec le ministère des Transports du Québec, des mesures d’atténuation du bruit le long de la façade sud de l’autoroute.

Ministère des transports Arrondissement

La mise en valeur du secteur industriel Lachine-Est

Objectif 9 Redévelopper à des fins d’emplois une partie du secteur industriel Lachine-Est.

Enjeu 6 Le réaménagement des grands axes routiers est-ouest.

Objectif 10 Améliorer les déplacements à l’intérieur de l’arrondissement et vers le Centre de Montréal.

Objectif 11 Réduire l’impact des nuisances engendrées par la présence de l’autoroute 20.



Plan d’urbanisme de Montréal PA R T I E I I : C H A P I T R E 1 0

Arrondissement de LaSalle

JUIN 2005

(dernière mise à jour: Janvier 2012)


Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 10 – Arrondissement de LaSalle Partie II

Table des matières

10.1

Introduction

1

10.2

Le rappel du Parti d’aménagement et des orientations pan-montréalaises

3

10.3

Les orientations locales d’aménagement

7

10.3.1 10.3.2

10.3.3

10.3.4

10.3.5

10.4

La cohésion d’ensemble du territoire lasallois Objectif 1 Établir des liens entre les secteurs de l’arrondissement

7

La qualité de l’environnement bâti et naturel Objectif 2 Améliorer l’image des grandes artères et des entrées de ville Objectif 3 Embellir les abords des canaux Objectif 4 Sauvegarder et revaloriser les bâtiments et ensembles patrimoniaux Objectif 5 Améliorer les rues résidentielles, protéger les espaces verts existants et développer le réseau cyclable intra-arrondissement La qualité des milieux de vie et l’offre de services à la population Objectif 6 Diversifier l’offre d’habitations neuves Objectif 7 Améliorer la qualité du stock locatif existant Objectif 8 Planifier l’offre d’équipements collectifs nécessaires à la population

10 10 11

L’accessibilité et la desserte en transport collectif Objectif 9 Améliorer la desserte en transport collectif dans l’arrondissement et favoriser l’intermodalité entre l’autobus, le métro et le train de banlieue Objectif 10 Améliorer les accès au territoire depuis le réseau routier

11 12

L’équilibre entre le développement des secteurs d’emplois et le développement résidentiel Objectif 11 Maintenir une diversité d’emplois dans l’arrondissement Objectif 12 Atténuer les nuisances générées par les secteurs industriels Objectif 13 Consolider le développement récréotouristique en relation avec le parc riverain

8 8 9 9

13 13 14

La planification détaillée de portée locale

15

10.4.1 10.4.2 10.4.3 10.4.4 10.4.5 10.4.6 10.4.7 10.4.8 10.4.9

18 20 22 24 26 28 30 32 34

Avenue Lafleur Bois des Caryers Boulevard Newman Canal de l’Aqueduc Emprise ferroviaire Parc régional des Rapides Quartiers Highlands et Centre Rue Airlie Rue Saint-Patrick

10.5

Les paramètres réglementaires applicables à l’arrondissement

37

10.6

L’identification des PPU en vigueur

51

10.6.1

10.7

Centre-ville

Le plan d’action

53


Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 10 – Arrondissement de LaSalle Partie II

10.1 Introduction

page 1

Le chapitre de l’arrondissement de LaSalle constitue une composante du Plan d’urbanisme de Montréal. Ce chapitre permet de planifier, sur un horizon de dix ans, le développement du territoire en fonction des enjeux et des réalités propres à LaSalle et des orientations adoptées pour l’ensemble du territoire de la ville. Les enjeux urbanistiques de LaSalle ont été déterminés et analysés à partir des résultats de deux démarches préalables. D’abord, une étude typomorphologique du territoire a apporté une connaissance approfondie des caractéristiques physico-spatiales de l’arrondissement. Cette étude comporte deux étapes de travail, dont l’une a consisté en une analyse des phases de formation successives de LaSalle. L’environnement urbain lasallois s’est développé au cours d’une période de 350 ans et cette longue évolution a façonné le cadre bâti et urbain. L’autre étape de cette étude a pris la forme d’une observation rigoureuse de différentes composantes du tissu urbain actuel. Effectuée à l’aide de cartes thématiques et de visites sur le terrain, cette étude a mené à l’identification des traits urbains distincts de l’arrondissement. La seconde démarche, à portée socio-économique, a été effectuée à l’aide de données statistiques et d’entretiens avec les responsables des divers services municipaux. Les renseignements recueillis dressent un portrait de l’état actuel de l’arrondissement et permettent de connaître les tendances générales en matière d’habitation, de développement économique et de services à la population. Les résultats de ces deux démarches sont disponibles dans un rapport détaillé rendu public sur le site Internet du Plan d’urbanisme de Montréal, à l’adresse http//:www.ville.montreal.qc.ca/plan-urbanisme. S’appuyant sur ces démarches, le chapitre de l’arrondissement de LaSalle présente les orientations d’aménagement de son territoire et fixe les règles auxquelles devront se conformer aussi bien les services de l’arrondissement que ceux de la Ville ainsi que les autres intervenants concernés. Il traduit les orientations et les stratégies propres à l’arrondissement en tenant compte de sa situation urbaine et de sa réalité sociale. De plus, les opinions formulées par les citoyens lors des consultations publiques ont été intégrées dans ce chapitre. Le présent chapitre rappelle le parti d’aménagement ainsi que la synthèse des orientations pan-montréalaises relatives à l’arrondissement. En outre, il établit les orientations et les objectifs d’aménagement pour les secteurs de planification détaillée de portée locale. Enfin, les paramètres réglementaires spécifiques au territoire de LaSalle sont également présentés.



Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 10 – Arrondissement de LaSalle Partie II

10.2 Le rappel du parti d’aménagement et des orientations pan-montréalaises

page 3

Le parti d’aménagement du Plan d’urbanisme souscrit aux principes du développement durable et vise un accroissement marqué de la qualité de l’aménagement urbain (voir partie I, chapitre 1, du Plan d’urbanisme). Puisque le nombre de terrains vacants disponibles pour le développement immobilier est limité à LaSalle, il est opportun de veiller à consolider le territoire, contribuant de la sorte à mieux rentabiliser les infrastructures et les équipements existants. Il importe de reconnaître la qualité des acquis et de veiller à leur maintien. Ainsi, le Plan prévoit essentiellement la consolidation des caractéristiques existantes des secteurs établis qui composent la majorité du territoire de l’arrondissement. Par ailleurs, des défis importants devront être relevés dans les secteurs à construire et les secteurs à transformer de façon à répondre aux objectifs du Plan d’urbanisme en matière de qualité des milieux de vie, de transport et d’activités économiques tout en respectant les préceptes d’un aménagement urbain de qualité et durable soutenus par le Plan. Le parti d’aménagement du Plan d’urbanisme se décline en sept orientations, dont six touchent particulièrement l’arrondissement (voir la carte suivante, La synthèse des orientations pan-montréalaises – Arrondissement de LaSalle).




Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 10 – Arrondissement de LaSalle Partie II

page 7

10.3 Les orientations locales d’aménagement

10.3.1 La cohésion d’ensemble du territoire lasallois

Objectif 1 – Établir des liens entre les secteurs de l’arrondissement Le territoire lasallois est morcelé par la présence de nombreuses infrastructures autoroutières et ferroviaires et de grands secteurs industriels, ce qui a pour effet de créer de nombreuses enclaves résidentielles. Les secteurs localisés dans la partie nord de l’arrondissement sont peu liés, tant physiquement que visuellement, aux secteurs situés à proximité des rives du fleuve Saint-Laurent. Généralement, il s’agit de quartiers moins favorisés sur le plan socio-économique que les quartiers riverains. Les parties nord et sud du territoire sont séparées par le canal de l’Aqueduc et une importante emprise ferroviaire. De plus, entre ces deux barrières physiques se trouvent l’usine de production d’eau potable Charles J. Desbaillets et un poste de transformation électrique. L’emprise ferroviaire qui traverse la portion centrale du territoire n’est plus utilisée. Plusieurs propositions ont été soumises pour en développer certains segments spécifiques. Parallèlement, l’Agence métropolitaine de transport évalue l’occasion d’y implanter un corridor de transport collectif. Considérant le potentiel de cette emprise ferroviaire pour la mise en place d’un nouveau corridor de transport collectif et le souhait de retisser les tissus urbains qu’elle sépare, le Plan identifie le territoire de l’emprise comme devant faire l’objet d’une planification détaillée de portée locale. Il s’agit de contribuer à la valorisation des milieux environnants tout en limitant les effets d’enclavement et les nuisances pour les quartiers résidentiels voisins. La réutilisation de l’emprise de la voie ferrée constitue une occasion unique d’établir des liens entre les quartiers résidentiels, en multipliant les voies de passage entre les portions nord et sud de l’arrondissement. De nouveaux liens physiques traversant le canal de l’Aqueduc peuvent aussi être envisagés. Afin de favoriser la cohésion d’ensemble du territoire lasallois, le Plan d’urbanisme propose d’améliorer les liens entre les différents secteurs de l’arrondissement, tout en s’assurant que tous les quartiers résidentiels aient une qualité de vie comparable. Actions 1.1 Réaliser une planification détaillée de portée locale du secteur Emprise ferroviaire. 1.2 Prévoir des liens piétons, cyclables et routiers plus nombreux entre la partie nord et la partie sud de l’arrondissement. 1.3 Améliorer l’accessibilité physique et visuelle au parc régional des Rapides et au fleuve Saint-Laurent. 1.4 1.4 Étudier la faisabilité d’implanter un nouveau pont traversant le canal de l’Aqueduc dans l’axe de la rue Lapierre.


Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 10 – Arrondissement de LaSalle Partie II

10.3.2 La qualité de l’environnement bâti et naturel

page 8

Objectif 2 – Améliorer l’image des grandes artères et des entrées de ville Les boulevards LaSalle et Angrignon de même que l’avenue Dollard bordent des aires aménagées et démontrent, à juste titre, le succès des importants efforts de l’arrondissement en matière d’amélioration de la qualité de l’environnement bâti et de l’image de LaSalle. Malgré ces réalisations, les principales artères de l’arrondissement traversent des secteurs requérant une attention particulière. Le boulevard Newman, épine dorsale de l’arrondissement, présente un aménagement déstructuré et fera l’objet d’une planification détaillée de portée locale en vue d’améliorer son image et de soutenir le dynamisme de son activité commerciale. De plus, certains axes sont aussi des entrées de ville (rue Saint-Patrick, boulevard De La Vérendrye, rue Clément, avenue Lafleur et rue Airlie) et méritent une attention spécifique qui se traduira par l’élaboration de lignes directrices sur leur aménagement et, dans certains cas, par une planification détaillée de portée locale. Actions 2.1 Poursuivre les efforts de mise en valeur des abords des grands axes routiers de LaSalle et établir les lignes directrices en ce qui a trait à l’aménagement de leurs abords, en cohérence avec les objectifs 13 et 14 de la partie I du Plan d’urbanisme. 2.2 Réaliser une planification détaillée de portée locale du secteur Avenue Lafleur. 2.3 Réaliser une planification détaillée de portée locale du secteur Boulevard Newman. 2.4 Réaliser une planification détaillée de portée locale du secteur Rue Airlie. 2.5 Réaliser une planification détaillée de portée locale du secteur Rue Saint-Patrick.

Objectif 3 – Embellir les abords des canaux L’arrondissement de LaSalle bénéficie de la présence de deux canaux. Le canal de Lachine est un lieu historique national navigable longeant la rue Saint-Patrick. Cette rue est bordée de bâtiments industriels comportant en façade des aires d’entreposage et de stationnement et elle offre un potentiel d’intensification des activités. Le canal de l’Aqueduc sert toujours au transport de l’eau potable et est bordé d’une ligne aérienne de transport d’électricité ainsi que de clôtures grillagées. Plusieurs terrains donnant sur ces canaux ne sont pas construits et pourraient être mis en valeur. Le canal de Lachine ainsi que le canal de l’Aqueduc ont le potentiel de devenir des atouts de développement majeurs et dans cette optique, le Plan vise à ce que le renouvellement des fronts bâtis et des emprises publiques s’effectue à partir de critères précis. À cet égard, le Plan propose la réalisation d’une planification détaillée de portée locale pour ces secteurs. Actions 3.1 Élaborer des normes particulières pour les bâtiments le long du canal de Lachine et du canal de l’Aqueduc. 3.2 Réaliser une planification détaillée de portée locale du secteur Canal de l’Aqueduc. 3.2 Réaliser une planification détaillée de portée locale du secteur Rue Saint-Patrick.


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Objectif 4 – Sauvegarder et revaloriser les bâtiments et ensembles patrimoniaux La plus grande portion du cadre bâti de l’arrondissement a été construite après 1950. Dans les quartiers résidentiels récents, certaines églises et écoles de style moderne composent une partie du patrimoine architectural à préserver et à mettre en valeur. Il ne reste que peu de lieux de culte et de villégiature datant des origines rurales et villageoises de LaSalle, et le Plan identifie ces lieux à la liste et à l’extrait de la carte du patrimoine bâti. Quelques ensembles bâtis témoignent de l’essor industriel important de l’arrondissement. Des trois quartiers anciens de LaSalle, les Highlands, le quartier Centre et le Village des Rapides, seul ce dernier est régi par un règlement de Plan d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA) visant la sauvegarde de ses caractéristiques architecturales et morphologiques. L’arrondissement souhaite gérer les interventions sur le patrimoine bâti. Actions 4.1 Élaborer les modalités d’encadrement des interventions sur les bâtiments et les ensembles patrimoniaux identifiés à la liste et à l’extrait de la carte du patrimoine bâti. 4.2 Réaliser une planification détaillée de portée locale du secteur Quartiers Highlands et Centre.

Objectif 5 – Améliorer les rues résidentielles, protéger les espaces verts existants et développer le réseau cyclable intra-arrondissement L’environnement des premiers faubourgs est verdoyant. Par contre, celui des secteurs résidentiels construits après 1960 est plus minéral et généralement dépourvu d’encadrement végétal. Ce type de milieu de vie, qui caractérise environ 70 % du territoire, a été planifié en fonction de l’utilisation de l’automobile; cela se traduit par la largeur globalement excessive des rues de ces quartiers et engendre, à long terme, des coûts de déneigement et d’entretien importants. La reconfiguration de ces emprises au moment de travaux de réfection de la voirie pourrait transformer l’environnement global de l’arrondissement, tout en assurant des milieux de vie plus verts. La création d’un programme de plantation d’arbres, l’adoption d’un règlement sur l’enfouissement des fils électriques et l’élaboration d’un plan directeur des parcs, des espaces verts et du réseau cyclable complèteraient la démarche. Actions 5.1 Étudier la pertinence et la faisabilité de réduire la largeur des rues lors de leur réfection. 5.2 Créer un programme de plantation d’arbres dans les emprises publiques et les cours avant. 5.3 Adopter un règlement sur l’enfouissement des fils électriques. 5.4 Étudier la possibilité d’enfouir les fils électriques dans les secteurs patrimoniaux et dans certains secteurs de planification détaillée, dans le cadre du Programme gouvernemental d’enfouissement des réseaux câblés de distribution. 5.5 Élaborer un plan directeur des parcs, des espaces verts et du réseau cyclable de l’arrondissement. 5.6 Conserver et améliorer les parcs existants identifiés à l’extrait de la carte Les parcs et les espaces verts. 5.7 Élaborer un programme d’acquisition des immeubles en bordure du fleuve Saint-Laurent. 5.8 Assurer une intégration harmonieuse des projets de construction et de transformation des bâtiments au cadre bâti du boulevard LaSalle, notamment par l’adoption de normes et de critères architecturaux.


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10.3.3 La qualité des milieux de vie et de l’offre de services à la population

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Objectif 6 – Diversifier l’offre d’habitations neuves La construction de nouveaux logements est encouragée par l’arrondissement. Certains grands terrains industriels enclavés dans des secteurs résidentiels, aux abords du bois des Caryers et de l’emprise ferroviaire, sont affectés à l’habitation. Bien que plusieurs ensembles d’immeubles d’habitation en copropriété et de nombreux immeubles résidentiels pour personnes âgées aient été construits à LaSalle au cours des dernières années, l’arrondissement compte assez peu de nouveaux logements locatifs ou de maisons de ville de moyenne et de haute gamme. Afin d’attirer des ménages dans l’arrondissement, il est nécessaire de diversifier l’offre d’habitations neuves et d’offrir des produits résidentiels répondant aux besoins propres de toutes les générations, en particulier à ceux des jeunes familles. Actions 6.1 Réaliser une planification détaillée de portée locale du secteur Bois des Caryers. 6.2 Diversifier l’offre de logements en favorisant les projets d’habitations répondant aux besoins de clientèles résidentielles diversifiées.

Objectif 7 – Améliorer la qualité du stock locatif existant En vue d’améliorer la qualité des logements existants, l’arrondissement pourrait envisager la possibilité de permettre la transformation d’unités multifamiliales en unifamiliales et d’autoriser l’agrandissement d’habitations datant des années 1960. L’arrondissement étudiera chacune des demandes à cet effet, dans la mesure où les travaux seraient effectués dans le respect de leur contexte immédiat. Pour ce qui est des travaux de rénovation, l’arrondissement souhaite élaborer un guide indiquant dans quelles circonstances il est opportun d’appliquer les mesures du nouveau code du logement. L’arrondissement compte certains secteurs à revitaliser. Ceux-ci (voir objectif 1 de la partie I du Plan d’urbanisme) feront l’objet d’une attention particulière et les outils adéquats d’intervention seront identifiés. Actions 7.1 Permettre, à la suite d’une analyse adéquate, la transformation ou l’agrandissement de bâtiments résidentiels existants en s’assurant de leur intégration au milieu environnant. 7.2 Élaborer un guide d’application du nouveau code du logement. 7.3 Mettre en œuvre la Stratégie de revitalisation urbaine intégrée pour les secteurs à revitaliser identifiés à l’objectif 1 de la partie I du Plan d’urbanisme.


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Objectif 8 – Planifier l’offre d’équipements collectifs nécessaires à la population La planification des équipements collectifs nécessaires à la population est une priorité de l’arrondissement. Par ailleurs, une politique familiale permettrait à l’arrondissement de répondre aux besoins des jeunes familles en matière d’équipements de loisir, de services récréatifs, de nouvelles garderies, etc. Les besoins actuels recensés permettent d’avancer qu’un centre multifonctionnel de loisirs serait utile. Un tel équipement permettrait d’offrir de grands locaux polyvalents où les membres des diverses associations sociales de l’arrondissement pourraient se rassembler. Quant au parc régional des Rapides, les efforts de mise en valeur doivent être poursuivis et il est opportun d’étudier la faisabilité d’implanter d’un pavillon d’accueil et de rassemblement qui complèterait le réseau des équipements disponibles. Actions 8.1 Élaborer une politique familiale (équipements de loisir, services récréatifs, garderies, etc.). 8.2 Étudier la possibilité d’implanter à LaSalle un centre multifonctionnel de loisirs accessible par transport collectif. 8.3 Réaliser une planification détaillée de portée locale du secteur Parc régional des Rapides.

10.3.4 L’accessibilité et la desserte en transport collectif

Objectif 9 – Améliorer la desserte en transport collectif dans l’arrondissement et favoriser l’intermodalité entre l’autobus, le métro et le train de banlieue L’arrondissement de LaSalle favorise une utilisation accrue du transport collectif et prend position en vue d’une amélioration de la desserte à l’intérieur de son territoire. Actuellement, un long trajet en autobus relie le terminus Angrignon, situé à l’est, au terminus Monette-Lafleur, localisé dans la partie ouest de l’arrondissement. D’autres lignes desservent les secteurs résidentiels; les liaisons sont cependant indirectes et de faible fréquence. Le train de banlieue est quant à lui peu achalandé. La gare LaSalle de la ligne Montréal-Delson est éloignée du stationnement incitatif et n’est pas directement raccordée au terminus d’autobus Monette-Lafleur. Bien que le train soit un mode de transport efficace pour rejoindre le Centre de Montréal, peu de départs sont offerts présentement. L’arrondissement souhaite améliorer la desserte en transport collectif sur son territoire. À ce sujet, en raison de l’importance des densités des milieux résidentiels et d’emplois à desservir, le Plan identifie sur le territoire lasallois un nouveau corridor de transport collectif possible (par le métro, un système léger sur rails ou un tramway moderne). Ce corridor constituerait un nouveau lien à partir de la station de métro Angrignon vers la gare LaSalle et l’arrondissement de Lachine (voir l’objectif 3 de la partie I du Plan d’urbanisme). De plus, le Plan propose de déplacer la gare de LaSalle vers le nord, à proximité du stationnement incitatif, ce qui encouragerait le développement d’un nouveau secteur résidentiel aux abords de celle-ci. La relocalisation, conjuguée à une amélioration de l’offre vers la partie ouest de l’arrondissement, permettrait d’assurer une meilleure desserte à la population lasalloise.


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Actions 9.1 Renforcer le corridor de transport collectif sur le boulevard Newman. 9.2 Étudier la possibilité d’implanter un nouveau corridor de transport collectif entre la station de métro Angrignon et la partie ouest de l’arrondissement et préciser le mode de transport ainsi que le tracé appropriés. 9.3 Réaménager la gare LaSalle après son déplacement à proximité du stationnement incitatif. 9.4 Développer à des fins résidentielles les terrains localisés à proximité de la gare LaSalle. 9.5 Étudier la possibilité de mettre en place un lien entre le territoire de l’arrondissement de LaSalle et : a. la navette ferroviaire proposée entre le Centre et l’Aéroport international Pierre-Elliott-Trudeau; b. le nouveau corridor de transport collectif possible à desservir par un système léger sur rail ou un tramway moderne à partir du Vieux-Port vers l’arrondissement de Lachine, le long du canal du même nom.

Objectif 10 – Améliorer les accès au territoire depuis le réseau routier Malgré la présence du pont Honoré-Mercier, de la route 138 et de la proximité de l’autoroute 20, les accès autoroutiers directs à l’arrondissement sont limités. Il est possible de rejoindre la rue Clément depuis les deux directions de la route 138, mais seule la direction nord donne accès à la rue Airlie. Les deux directions de l’autoroute 20 sont accessibles grâce aux viaducs Gauron et Angrignon, mais les trajets vers la direction ouest sont indirects. De plus, les voies d’accès à l’autoroute sont souvent congestionnées et présentent un haut degré d’utilisation. Dans le cadre d’une réflexion globale sur les infrastructures du réseau supérieur de transport routier, l’arrondissement souhaite participer aux efforts visant l’amélioration des accès au territoire depuis les voies rapides en reconfigurant le viaduc Angrignon et en créant de nouveaux liens entre la rue Airlie et la route 138, tout en améliorant le lien entre cette dernière et la rue Clément. Actions 10.1 Permettre l’accès à la route 138 nord à partir de la rue Airlie. 10.2 Revoir la configuration du viaduc Angrignon dans le cadre de la réflexion sur l’échangeur Turcot. 10.3 Étudier et mettre en œuvre une stratégie d’amélioration de la fluidité de la circulation dans le secteur de l’avenue Lafleur et de la rue Clément, dans le cadre de la réalisation de la planification détaillée de portée locale du secteur Avenue Lafleur. 10.4 Revoir l’accès à la route 138 depuis la rue Clément.


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10.3.5 L’équilibre entre le développement des secteurs d’emplois et le développement résidentiel

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Objectif 11 – Maintenir une diversité d’emplois dans l’arrondissement Après les premières implantations villageoises, le territoire de LaSalle s’est développé rapidement avec la venue de grandes industries et, depuis les années 1960, grâce à un développement résidentiel rapide et soutenu. Au fil des années, un équilibre s’est créé entre les activités industrielles et résidentielles, équilibre soutenu par une forte vitalité commerciale locale. L’équilibre urbain obtenu, rehaussé par la présence d’un long parc riverain au fleuve, a fait de l’arrondissement LaSalle un milieu de vie unique à proximité du Centre de Montréal. Devant cet état de fait, le Plan d’urbanisme entend favoriser le maintien d’une grande diversité d’emplois sur le territoire de l’arrondissement et souhaite réduire les problèmes d’interface entre les secteurs d’emplois et les secteurs résidentiels. Les quelques terrains à vocation industrielle encore disponibles à LaSalle sont de faibles dimensions et présentent des risques de contamination ou des conditions physicospatiales limitant leur développement. Par ailleurs, la conversion des terrains des entreprises désaffectées est problématique, considérant leur forme et leur importante taille. Le Plan préconise la mise en valeur de ces sites en y favorisant l’établissement de petites et moyennes entreprises (PME). À terme, cette démarche et les initiatives qui en découleront favoriseront l’implantation de nouveaux espaces locatifs ou en copropriété répondant aux besoins de l’industrie. Actions 11.1 Inciter l’implantation de PME dans les bâtiments industriels désaffectés et sur les terrains industriels à mettre en valeur. 11.2 Favoriser l’implantation de nouveaux espaces industriels locatifs ou en copropriété sur le territoire lasallois.

Objectif 12 – Atténuer les nuisances générées par les secteurs industriels Actuellement, le territoire compte très peu de terrains disponibles pour la construction résidentielle. Parallèlement, la présence de plusieurs activités industrielles occasionne des déplacements de véhicules lourds en plein cœur de secteurs résidentiels, notamment entre le boulevard Shevchenko et le parc Angrignon. La mise en place de mesures incitatives pourrait faciliter la relocalisation des entreprises concernées. Un déménagement de leurs activités dans les secteurs d’emplois de l’arrondissement consoliderait ces secteurs et permettrait de développer des usages résidentiels sur les terrains industriels ou commerciaux ainsi libérés. Action 12.1 Créer un programme de relocalisation, au sein de l’arrondissement, des entreprises actuellement localisées dans des secteurs résidentiels.


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Objectif 13 – Consolider le développement récréotouristique en relation avec le parc riverain Il est possible de renforcer le développement récréotouristique de l’arrondissement par la mise en valeur du parc régional des Rapides et l’amélioration des modalités d’intégration de la piste cyclable du Lieu historique national du canal de Lachine au cadre urbain de LaSalle. De plus, l’arrondissement souhaite favoriser le développement d’un pôle institutionnel le long du canal de l’Aqueduc, en lien avec l’usine Charles J. Desbaillets et le Cégep André-Laurendeau. Actions 13.1 Favoriser une mise en valeur du parc régional des Rapides et améliorer les liens entre la piste cyclable du Lieu historique national du canal de Lachine et l’arrondissement. 13.2 Développer un pôle institutionnel en lien avec l’usine de production d’eau potable Charles J. Desbaillets et le Cégep André-Laurendeau.


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10.4 La planification détaillée de portée locale

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Certaines portions du territoire de l’arrondissement présentent des problématiques urbanistiques complexes qui ne peuvent être traitées à fond avant l’intégration du présent chapitre d’arrondissement au Plan d’urbanisme de Montréal. Pour l’ensemble de ces secteurs, l’arrondissement entend mener à terme une planification détaillée suivant l’intégration du chapitre au Plan, selon une approche intégrée adaptée à la spécificité de chaque cas. Le bilan annuel de la mise en œuvre du Plan fera état de l’avancement de ces travaux. L’arrondissement identifie neuf secteurs de planification détaillée de portée locale : ■

10.4.1 Avenue Lafleur

10.4.2 Bois des Caryers

10.4.3 Boulevard Newman

10.4.4 Canal de l’Aqueduc

10.4.5 Emprise ferroviaire

10.4.6 Parc régional des Rapides

10.4.7 Quartiers Highlands et Centre

10.4.8 Rue Airlie

10.4.9 Rue Saint-Patrick

Il s’agit dans plusieurs cas de secteurs à transformer ou à construire. D’autres – Parc régional des Rapides, Quartiers Highlands–Centre – doivent faire l’objet de mesures qui viseront essentiellement leur conservation et leur mise en valeur. Parallèlement à l’exercice de planification détaillée des secteurs de portée locale, le Plan d’urbanisme de Montréal identifie 26 secteurs de planification détaillée de portée pan-montréalaise. Ces secteurs présentent des enjeux qui touchent l’ensemble de la ville ou qui concernent directement plus d’un arrondissement. Parmi ceux-ci, le secteur Angrignon intéresse directement l’arrondissement de LaSalle. Les paramètres encadrant la réflexion quant à ce secteur sont présentés au chapitre 4 de la partie I du Plan d’urbanisme. La planification détaillée de portée locale du secteur Boulevard Newman permettra de compléter la réflexion entamée pour le secteur Angrignon. Les démarches de planification détaillée de portée pan-montréalaise et locale miseront sur la participation des citoyens et sur celle de l’ensemble des intervenants concernés : l’arrondissement, les services municipaux, les ministères ainsi que les organismes privés, publics et associatifs.


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Selon les besoins, la planification détaillée mènera à : ■

l’adoption d’un programme particulier d’urbanisme (PPU);

l’adoption par le conseil d’arrondissement d’un plan de mise en valeur ou d’un plan d’action;

la modification de la réglementation d’urbanisme de l’arrondissement;

la mise en place de programmes appropriés;

la réalisation d’immobilisations par la Ville, seule ou en collaboration avec les gouvernements du Québec et du Canada;

la réalisation d’un projet en partenariat avec un ou plusieurs organismes privés, publics ou associatifs.

Afin de lancer et d’encadrer le processus de planification détaillée, les pages qui suivent présentent pour chacun des secteurs de planification détaillée de portée locale : ■

des orientations générales;

un court énoncé de la problématique;

des balises d’aménagement.


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Les secteurs de planification détaillée

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10.4.1 Avenue Lafleur

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Orientations générales ■

Mettre en valeur les différents tronçons de l’avenue selon leurs caractéristiques propres

Soutenir l’intensification des activités et mettre en valeur la mixité des usages présents

Faciliter le déplacement des piétons le long de l’avenue et rehausser la qualité de l’aménagement du domaine public

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Problématique En mars 2000, la Corporation de développement économique de LaSalle (CDEL) a déposé à l’arrondissement une proposition de revitalisation urbaine de l’avenue Lafleur. Le rapport constate que les différents segments de l’avenue Lafleur présentent des environnements distincts. Le segment sud traverse un quartier résidentiel, donne accès au terminus Monette-Lafleur et rejoint le parc riverain situé en bordure du fleuve. Le segment central, autour des anciennes installations de la compagnie Seagram et à proximité des installations de la brasserie Labatt, a un caractère industriel. Le segment nord fait quant à lui partie intégrante d’un environnement urbain à requalifier ayant le potentiel de devenir un milieu de vie dynamique qui comprendrait diverses fonctions urbaines (commerces locaux, habitations, petites industries, bureaux, institutions) à proximité de la future gare LaSalle (voir le secteur de planification détaillé de portée locale Quartiers Highlands et Centre). Le segment nord de l’avenue Lafleur, aux environs de la rue Clément, constitue une porte d’entrée dans l’arrondissement depuis la Rive-Sud et l’autoroute 20. Malgré le caractère stratégique de ce secteur, le cadre bâti est déstructuré et augmente le sentiment d’insécurité pour le piéton. Quant à l’aménagement urbain, les infrastructures routières vieillissent rapidement et les abords de l’emprise sont dénués de végétation. La circulation de transit et le camionnage y sont élevés dans les deux directions, ce qui entraîne un niveau important de nuisances. Actuellement, quelques entreprises soignent l’aménagement paysager de leur terrain, mais la plupart des marges avant sont occupées par des aires de stationnement. Le segment central et le segment nord de l’avenue présentent un potentiel de développement. Plusieurs grands terrains sont disponibles et sont facilement accessibles. Les bâtiments présents sur le côté ouest de l’avenue jouissent d’une très bonne visibilité depuis la route 138.

Balises d’aménagement 1

Mettre en œuvre un programme de réaménagement de l’avenue Lafleur et de la rue Clément.

2

Végétaliser les abords de l’avenue et encourager l’aménagement paysager des marges avant des bâtiments.

3

Restructurer l’entrée de l’arrondissement à partir de la route 138 et favoriser l’établissement d’un secteur mixte à l’intersection de l’avenue Lafleur et de la rue Clément.

4

Ajuster le cadre réglementaire de l’arrondissement en vue de : ■ favoriser la construction de nouveaux bâtiments en bordure de la rue; ■ favoriser la localisation des stationnements en marge latérale ou arrière; ■ favoriser en priorité la construction des lots d’angles, en permettant des marges avant minimales.

5

Favoriser l’implantation d’un bâtiment marquant à l’extrémité de l’axe Newman.

6

Étudier la possibilité de mettre en place un programme d’enfouissement des fils électriques ou favoriser leur déplacement en arrière-lot.


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10.4.2

Orientations générales

Bois des Caryers

Faciliter l’accès au bois des Caryers et au parc Angrignon pour la population de l’arrondissement

Prévoir un développement résidentiel mettant en valeur le bois des Caryers

Préserver la quiétude des résidents riverains du bois et du parc

Favoriser la relocalisation des entreprises du secteur

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Problématique Les abords du bois des Caryers sont caractérisés par la présence d’un grand terrain vacant. Les immeubles de ce secteur ont de grandes aires d’entreposage extérieures et les activités industrielles créent des nuisances pour les riverains. Un futur aménagement des abords du bois devrait prévoir l’amélioration des conditions d’accessibilité publique au parc Angrignon et viser la minimisation des nuisances pour les riverains. Les terrains vacants, ainsi que la requalification à des fins résidentielles de terrains actuellement occupés par des activités commerciales ou industrielles, offrent un potentiel important de mise en valeur à des fins résidentielles.

Balises d’aménagement 1

Favoriser la relocalisation, ailleurs dans l’arrondissement, des entreprises situées au nord de l’emprise ferroviaire, entre la rue Lapierre et la rue Léger.

2

Prolonger, sur les sites à transformer, la trame des rues existantes afin de créer de nouveaux îlots résidentiels bien intégrés aux quartiers et, le cas échéant, mettant en valeur le bois des Caryers.

3

Favoriser, sur les sites à transformer, l’intensification de l’occupation du sol.

4

Relier la rue Léger à la rue Jean-Chevalier afin d’assurer la sécurité et l’accès public au parc.

5

Aménager un lien le long de l’emprise ferroviaire afin de distinguer le bois des Caryers du parc Angrignon et ainsi favoriser la quiétude des résidents.


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10.4.3 Boulevard Newman

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Orientations générales ■

Rehausser la qualité de l’aménagement et du cadre bâti

Favoriser le dynamisme commercial

Faciliter la desserte en transport collectif et améliorer les déplacements pour les piétons et cyclistes le long du boulevard

Intégrer la réflexion sur le secteur Boulevard Newman à la planification détaillée pan-montréalaise du secteur Angrignon

Problématique Le boulevard Newman est l’une des voies principales de l’arrondissement. Cette artère commerciale traverse d’est en ouest la portion centrale du territoire. Une partie du boulevard Newman comporte des voies réservées à la circulation des autobus entre le métro Angrignon et le terminus Monette-Lafleur. Bien que le transport collectif y soit privilégié, le boulevard n’est pas aménagé à l’échelle du piéton. La circulation automobile prédomine, les aires de stationnement sont omniprésentes et les carrefours sont très larges, présentant souvent des bretelles de virage à droite. Jusqu’ici, aucune réflexion d’ensemble n’a déterminé des lignes directrices sur le mode d’implantation ou la forme des bâtiments qui bordent le boulevard Newman. Par conséquent, les bâtiments encadrent peu le boulevard et structurent peu l’espace urbain de cette partie de l’arrondissement. Le cadre urbain caractéristique des artères commerciales aménagées depuis 1960 est axé sur une desserte automobile et se caractérise par un environnement bâti présentant un fort potentiel de requalification. Outre le boulevard LaSalle, composante majeure du parcours riverain montréalais, le boulevard Newman est la principale artère projetant l’image du dynamisme de LaSalle. L’arrondissement dans son ensemble et particulièrement les résidents des secteurs localisés à proximité du boulevard bénéficieraient du réaménagement de cette artère. Plus précisément, l’arrondissement souhaite que les abords du boulevard Newman soient végétalisés, que les bâtiments commerciaux et résidentiels à ses abords l’encadrent mieux, que la desserte en transport collectif soit plus efficace et que les aménagements pour piétons et cyclistes facilitent le déplacement des usagers « non-motorisés ».

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Balises d’aménagement 1

Ajuster le cadre réglementaire en vue de : ■ réduire le nombre minimal de cases de stationnement requis; ■ favoriser l’agrandissement des bâtiments dans la marge avant afin de mieux encadrer le boulevard; ■ favoriser la construction de nouveaux bâtiments en bordure de la rue; ■ favoriser la construction de nouveaux bâtiments dans les marges latérales le permettant; ■ favoriser la localisation des stationnements en marge latérale ou arrière; ■ favoriser, aux carrefours, l’implantation de bâtiments de plusieurs étages avec commerces au rez-de-chaussée et bureaux ou logements aux étages.

Intégrer à la réglementation des règles et des normes visant à améliorer la qualité architecturale des abords du boulevard.

3

Élaborer une stratégie en vue de redéfinir l’aménagement de l’emprise du boulevard, notamment en ce qui a trait à la végétalisation de ses abords, au retrait des bretelles de virage à droite, à l’intégration d’aires piétonnes et cyclables, et à la reconfiguration des modalités de desserte par le transport collectif.

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2


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10.4.4 Canal de l’Aqueduc

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Orientations générales ■

Mettre en valeur le patrimoine présent aux abords du canal de l’Aqueduc

Consolider les activités institutionnelles le long du canal de l’Aqueduc

Mettre en place des mesures d’interprétation de l’histoire et des activités reliées au canal de l’Aqueduc

Améliorer l’interface entre le canal de l’Aqueduc et la trame urbaine environnante

Problématique Le canal de l’Aqueduc traverse d’ouest en est l’ensemble du territoire de LaSalle. Depuis le fleuve Saint-Laurent jusqu’à l’usine de production d’eau potable Atwater, le canal traverse les arrondissements de LaSalle, de Verdun et du Sud-Ouest. Comme le canal de Lachine, il s’agit d’un élément fonctionnel du paysage urbain de LaSalle qui possède des caractéristiques historiques indéniables. À l’origine, un pont permettait au boulevard LaSalle d’enjamber le canal, qui s’approvisionnait de l’eau du fleuve. Depuis, les berges ont été remblayées et seule une station de pompage, dont l’architecture est typique de celle des bâtiments patrimoniaux de l’Aqueduc de Montréal, signale la source. Il n’existe plus de lien visuel direct entre le canal et le fleuve. Le cours d’eau est lui-même peu visible depuis le parcours riverain constitué des boulevards De La Vérendrye et Champlain. De même, la nouvelle structure du pont Knox, reliant les boulevards Shevchenko et Bishop-Power, est difficile à observer puisque le canal est bordé de clôtures grillagées. Sur la portion sud du canal, une piste cyclable est aménagée à proximité de la ligne aérienne de transport d’électricité. Localisé au cœur de l’arrondissement, le canal est bordé de grands équipements collectifs et institutionnels : le centre sportif, la bibliothèque, le centre hospitalier, l’usine de production d’eau potable Charles J. Desbaillets, le Centre intégré de formation professionnelle et technique de l’Ouest et le Cégep André-Laurendeau. Ceux-ci forment un corridor institutionnel représentant un potentiel intéressant de consolidation. La présence d’un cours d’eau comme le canal, la concentration d’institutions et d’équipements collectifs ainsi que le défi d’intégration du grand poste de transformation d’électricité et des nombreux terrains de stationnement rendent nécessaire une planification détaillée du secteur.

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Balises d’aménagement 1

Étudier, de concert avec les partenaires, la possibilité d’implanter un centre de recherche et d’information sur les technologies de traitement des eaux. Un tel lieu pourrait mettre en valeur le caractère historique et les développements techniques et académiques liés aux fonctions adjacentes au canal de l’Aqueduc.

2

Réaménager la portion du boulevard LaSalle qui traverse le canal en vue de dégager le pont.

3

Aménager un lieu d’interprétation historique à l’entrée du canal.

4

Favoriser l’implantation d’équipements liés à la thématique de l’eau aux abords du canal.

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5

Étudier la possibilité de construire un pont dans l’axe de la rue Lapierre.

6

Réaménager le boulevard De La Vérendrye, l’une des principales portes d’entrée à LaSalle, en boulevard de prestige, de manière à souligner l’entrée dans l’arrondissement et à mettre en valeur les abords du canal.

7

Ajuster le cadre réglementaire afin de mieux encadrer et rehausser la qualité des fronts bâtis de part et d’autre du canal.

8

Mettre en valeur le pont Knox, actuellement peu visible à partir des deux boulevards qui longent le canal.


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10.4.5 Emprise Ferroviaire

page 26

Orientations générales ■

Réduire l’enclavement des quartiers résidentiels et améliorer les liens entre les secteurs résidentiels localisés de part et d’autre de l’emprise ferroviaire

Mettre en valeur les sites industriels situés en bordure du corridor de l’emprise ferroviaire et enclavés dans des secteurs résidentiels

Faciliter l’accès au bois des Caryers et au parc Angrignon pour la population de l’arrondissement

Étudier les scénarios de développement de l’ensemble de l’emprise ferroviaire

Problématique Depuis peu, le corridor ferroviaire du Canadien Pacifique traversant une partie du territoire de LaSalle n’est plus utilisé. Plutôt que de permettre la vente pièce par pièce des terrains désaffectés, l’arrondissement souhaite planifier et encadrer le développement futur de ce corridor dans son ensemble. Dans cet esprit, l’Agence métropolitaine de transport mène une étude portant sur la faisabilité de réserver cette emprise ferroviaire à des fins de transport collectif. Présentement, l’emprise ferroviaire forme une barrière entre les quartiers localisés sur ses deux côtés. Le cadre végétal du corridor, avec ses arbres matures, représente un intérêt certain pour les résidents des îlots adjacents. Un nouvel aménagement devrait donc préserver ces arbres et éviter de recréer une barrière physique entre les quartiers résidentiels du centre de l’arrondissement. La réflexion entourant l’avenir du corridor est l’occasion de s’assurer de l’amélioration des liens entre les secteurs et de mettre en valeur les terrains adjacents en lien avec les caractéristiques propres aux divers milieux urbains traversés (secteurs d’emplois à l’ouest, secteurs résidentiels au centre, aires boisées à l’est). Il est aussi important de relier le développement de l’emprise à celui de certains terrains qui bordaient les voies ferrées directement à l’est du boulevard Shevchenko. Actuellement, six grands entrepôts sont enclavés dans un secteur résidentiel et pourraient être relocalisés dans un secteur d’emplois de l’arrondissement, libérant ainsi de grands espaces à des fins d’habitation. L’aménagement de l’emprise ferroviaire représente aussi une occasion d’améliorer l’accès au bois des Caryers et au parc Angrignon pour les résidents des quartiers du centre de l’arrondissement; cette perspective devra être prise en compte lors des réflexions relatives à l’avenir de cette portion du territoire.

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Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 10 – Arrondissement de LaSalle Partie II

page 27

Balises d’aménagement 1

Étudier les scénarios de réaménagement de l’emprise ferroviaire et procéder à sa mise en valeur.

4

Favoriser la relocalisation, ailleurs dans l’arrondissement, des entreprises présentes aux abords de l’emprise.

2

Préserver l’alignement d’arbres matures présents dans l’emprise.

5

Aménager des façades sur la rue Jean-Chevalier en bordure de l’emprise.

3

Prolonger la trame de rues existantes afin de créer des liens nord-sud.

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Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 10 – Arrondissement de LaSalle Partie II

10.4.6 Parc régional des Rapides

page 28

Orientations générales ■

Préserver et mettre en valeur le patrimoine naturel, culturel, bâti et archéologique du parc régional des Rapides

Préserver et mettre en valeur le parcours riverain

Améliorer l’accessibilité au parc pour les piétons et les cyclistes

Développer le potentiel touristique et récréatif du parc régional des Rapides et des parcs riverains

Problématique Le parc régional des Rapides est un site naturel et historique exceptionnel, en rive des rapides de Lachine. Les rapides, obstacle naturel sur le cours du fleuve Saint-Laurent, constituent un élément historique fondamental du premier établissement européen sur l’île de Montréal. Le parc offre des perspectives visuelles saisissantes sur le fleuve, sur les rapides et sur les trois principales îles du Refuge d’oiseaux migrateurs. Laissé en friche durant plusieurs décennies, le site du parc régional des Rapides est accessible à la population depuis 1974, par suite d’aménagements sommaires. Au cours des années 1990, un partenariat entre divers organismes publics a permis de planifier un projet de mise en valeur du site. Les deux premières phases, mises en œuvre en 2000 et 2001, permirent des interventions sur les deux jetées du parc. Les trois phases à venir visent l’aménagement du bassin central, du barrage et finalement du parc riverain. Le parc régional des Rapides accueille environ 100 000 visiteurs par an, dont de nombreux cyclistes provenant principalement de l’arrondissement de LaSalle et des arrondissements de Lachine, du Sud-Ouest et de Verdun. Le parc fait partie du Réseau bleu de Montréal (voir objectif 11 de la partie I du Plan d’urbanisme), mais son potentiel touristique demeure peu exploité malgré son caractère exceptionnel et sa proximité du Centre. Les infrastructures d’accueil sont presque inexistantes et certaines portions du parc pourraient faire l’objet de travaux de végétalisation. De façon générale, peu de points d’interprétation sont présents le long de la piste cyclable du parcours riverain et la structure commerciale du quartier du Village des Rapides n’est pas assez développée pour permettre l’attraction des usagers du parc. De plus, l’arrondissement constate que le stationnement est problématique lors de la tenue de grands événements.

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Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 10 – Arrondissement de LaSalle Partie II

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Balises d’aménagement 1

Compléter l’aménagement de l’ensemble du parc régional des Rapides selon le plan de mise en valeur du site.

2

Favoriser la reconnaissance du caractère particulier du parc et des rapides de Lachine auprès des organismes concernés au niveau montréalais, national et international.

3

Mettre en place un circuit d’interprétation du patrimoine naturel, bâti, archéologique et culturel.

4

Protéger la flore et la faune et créer de nouveaux habitats pour la faune.

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5

Protéger les sites archéologiques.

6

Réaménager des points de pêche dans le respect de la ressource.

7

Construire un pavillon d’accueil.

8

Ajuster le cadre réglementaire en vue de permettre le développement d’une structure commerciale mieux adaptée dans le quartier Village des Rapides.


Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 10 – Arrondissement de LaSalle Partie II

10.4.7

page 30

Orientations générales

Quartiers Highlands et Centre

Protéger et mettre en valeur les secteurs d’intérêt patrimonial

Protéger le cadre paysager des premiers faubourgs de LaSalle

Protéger le caractère public des bâtiments institutionnels (églises, écoles, gares, etc.) qui doivent changer d’usage

Favoriser l’intensification des activités aux abords de la gare LaSalle

Regrouper les activités du terminus Monette-Lafleur et de la gare LaSalle

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Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 10 – Arrondissement de LaSalle Partie II

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Problématique Les quartiers Highlands, Centre et Village des Rapides sont les premiers établissements villageois et urbains de l’arrondissement. Le quartier Highlands tire son origine du noyau colonial du fort Rémy et constitue l’ensemble urbain le plus ancien du territoire. Plus au sud, le quartier Centre a vu le jour parallèlement au creusage du canal de l’Aqueduc. Contrairement au secteur du Village des Rapides, ces deux secteurs de valeur historique et patrimoniale exceptionnelle ne sont pas protégés par un Plan d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA) inscrit à la réglementation. Plusieurs bâtiments institutionnels sont présents dans ces secteurs et, en ce qui a trait à leur conversion éventuelle, l’arrondissement formule le souhait que leur vocation publique soit conservée. En matière de paysage urbain, les quartiers Highlands et Centre sont fortement liés à la présence du fleuve et bénéficient du parc riverain. Afin d’améliorer la qualité de ces environnements uniques, une attention particulière devra être portée aux nuisances visuelles, particulièrement en matière de qualité des interventions sur le bâti, et à la présence des fils électriques aériens. Les quartiers Highlands et Centre sont localisés à proximité de la gare LaSalle, mais bénéficient peu de sa présence. Cet équipement de transport collectif doit être déplacé afin de permettre un degré plus élevé d’intermodalité avec le terminus Monette-Lafleur. Étant bordé de terrains vacants, le futur site de la gare a le potentiel de devenir le cœur d’un milieu de vie dynamique et diversifié, facilement accessible depuis le Centre de Montréal.

Balises d’aménagement 1

Intégrer à la réglementation d’urbanisme des dispositions normatives et des critères architecturaux pour les quartiers Highlands et Centre afin de gérer les interventions sur le bâti.

2

Mettre en place des programmes d’aide à la rénovation afin de préserver les caractéristiques patrimoniales propres à ces secteurs.

3

Étudier la possibilité de mettre en place un programme d’enfouissement des fils électriques dans le cadre du Programme gouvernemental d’enfouissement des réseaux câblés de distribution.

4

Maintenir et favoriser l’entretien du couvert végétal des quartiers Highlands et Centre.

5

Favoriser le maintien du caractère public des bâtiments institutionnels au moment d’une conversion éventuelle.

6

Favoriser le déplacement de la gare LaSalle vers le nord afin de la lier davantage au secteur de l’avenue Lafleur, et étudier les modalités du développement de ses abords.

7

Étudier la possibilité de déplacer le terminus Monette-Lafleur de façon à le jumeler à la nouvelle gare LaSalle.


Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 10 – Arrondissement de LaSalle Partie II

10.4.8 Rue Airlie

Orientations générales ■

Rehausser la qualité de l’aménagement et du cadre bâti tout en maintenant le rôle de la rue comme axe de circulation majeur

Améliorer l’image de l’arrondissement de LaSalle depuis la rue Airlie et mettre en valeur cette entrée de ville

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Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 10 – Arrondissement de LaSalle Partie II

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Problématique La rue Airlie constitue une porte d’entrée principale dans l’arrondissement et la ville de Montréal à partir de la Rive-Sud. Depuis la route 138, elle traverse la portion est de l’arrondissement et rejoint le boulevard De La Vérendrye aux abords du canal de l’Aqueduc. Sur le territoire de l’arrondissement, la rue Airlie donne accès pont Honoré-Mercier et permet de rejoindre l’autoroute 20 par l’entremise de l’avenue Lafleur, de la rue Clément et de la route 138. La largeur de l’emprise et un terre-plein central donnent à la rue Airlie la configuration d’un boulevard. Cette caractéristique est très intéressante pour une entrée de ville et recèle un fort potentiel de mise en valeur. Actuellement, divers éléments présents dans l’emprise sont désuets ou inadéquats. L’alignement des arbres du terre-plein est discontinu et aucun arbre n’est présent sur le côté sud de la rue. La majorité des nombreux poteaux électriques sont inclinés et bon nombre d’entre eux se trouvent en bordure immédiate du trottoir. Le mobilier urbain est minimal et l’éclairage est assuré par des lampadaires de type autoroutier. Les abords de la rue Airlie présentent plusieurs bâtiments implantés en fond de lot, aux gabarits irréguliers, dont l’apparence générale pourrait être améliorée. La plupart des immeubles résidentiels datent des années 1970 et nécessitent des travaux de rénovation. Quelques ensembles résidentiels et bâtiments industriels encadrent la rue de façon intéressante et pourraient devenir des fronts bâtis structurants pour le secteur.

Balises d’aménagement 1

Mettre en œuvre un programme de réaménagement de la rue Airlie.

5

Mettre en place un programme d’aide à la rénovation des immeubles résidentiels.

2

Végétaliser le terre-plein et les abords de l’emprise.

6

3

Étudier la possibilité de mettre en place un programme d’enfouissement des fils électriques ou favoriser leur déplacement en arrière-lot.

Ajuster le cadre réglementaire de l’arrondissement en vue de : ■ favoriser l’implantation de bâtiments marquants aux carrefours; ■ minimiser l’impact visuel des aires de stationnement.

4

Favoriser la construction, sur les lots vacants, d’immeubles résidentiels de gabarit comparable à ceux actuellement présents.

7

Intégrer à la réglementation des règles et des normes visant à améliorer la qualité architecturale des abords de la rue Airlie, particulièrement pour les bâtiments industriels.


Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 10 – Arrondissement de LaSalle Partie II

10.4.9

page 34

Orientations générales ■

Rehausser la qualité de l’aménagement et du cadre bâti

Améliorer l’image de l’arrondissement de LaSalle depuis la rue Saint-Patrick et mettre en valeur le parcours riverain

Tirer parti de la présence du canal de Lachine, des vues sur le mont Royal et des conditions topographiques particulières des abords de la rue Saint-Patrick dans l’évaluation des projets de développement

Rue Saint-Patrick

Problématique L’ensemble des bâtiments ayant front sur la rue Saint-Patrick forment la façade principale de l’arrondissement depuis la rue Notre-Dame, l’autoroute 20 et le parc linéaire du canal de Lachine. Cette localisation appréciable est entachée par de grandes aires d’entreposage et de stationnement, et le gabarit des bâtiments actuels ne parvient pas à encadrer de façon adéquate la rue Saint-Patrick. Depuis plus de vingt-cinq ans, l’ensemble du canal de Lachine, du Vieux-Port jusqu’au parc René-Lévesque, fait l’objet de divers programmes de revitalisation et valorisation. Sur le territoire des arrondissements voisins, plusieurs structures industrielles et bâtiments situés à proximité du canal ont été sauvegardés et valorisés avec succès. À LaSalle, la rue Saint-Patrick fait front au canal de Lachine et à sa piste cyclable, mais les bâtiments profitent peu du potentiel de mise en valeur associé à cet important cours d’eau intérieur.

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Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 10 – Arrondissement de LaSalle Partie II

page 35

Balises d’aménagement 1

Réaménager l’emprise de la rue Saint-Patrick et mettre en valeur le parcours riverain du canal de Lachine.

2

Favoriser la végétalisation des abords de la rue Saint-Patrick.

3

Ajuster le cadre réglementaire en vue d’assurer un meilleur encadrement de la rue Saint-Patrick en favorisant l’implantation des bâtiments industriels et des espaces de bureaux près de l’emprise publique, et réaliser des ouvertures visuelles maximales sur le canal de Lachine, le Centre de Montréal et le mont Royal.

4

Intégrer à la réglementation des règles et des normes visant à améliorer la qualité architecturale des abords de la rue Saint-Patrick.

5

Étudier la possibilité d’enfouir les fils électriques le long de la rue Saint-Patrick et mettre en place un mobilier urbain distinctif.

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Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 10 – Arrondissement de LaSalle Partie II

10.5 Les paramètres réglementaires applicables à l’arrondissement

page 37

Les paramètres et les orientations du Plan d’urbanisme qui ont une portée réglementaire se traduisent dans la réglementation d’urbanisme de l’arrondissement. Le zonage est le principal instrument réglementaire de mise en œuvre du Plan d’urbanisme. Il détermine la vocation des différentes zones du territoire afin d’y contrôler l’usage des terrains et des bâtiments ainsi que l’implantation, la forme et l’apparence des constructions. L’affectation du sol

Découlant des orientations du Plan, l’extrait de la carte de l’affectation du sol applicable à l’arrondissement de LaSalle exprime la vocation souhaitée dans les secteurs à construire ou à transformer et confirme celle des secteurs établis. Selon le concept retenu, les catégories d’affectation traduisent la nature générale des milieux, s’éloignant ainsi d’une forme d’affectation dont le caractère trop normatif conduirait à un découpage inutilement fin du territoire. Inclusives, ces catégories favorisent la mixité et regroupent une variété d’activités pouvant avoir cours au sein d’une même aire d’affectation, moyennant des règles de complémentarité ou de compatibilité que précise la réglementation d’urbanisme de l’arrondissement. Cette approche, plus argumentaire que réglementaire, permet une gestion souple du développement urbain et simplifie les procédures administratives. Dans cet esprit, le recours à la procédure de modification du Plan d’urbanisme s’applique aux changements ayant une portée significative sur le devenir de la ville. Le tableau de la page suivante présente et définit les neuf catégories d’affectation du sol. Les quatre premières sont de nature inclusive et correspondent à des milieux urbains distincts. Les cinq autres, essentiellement à caractère exclusif, touchent des aires réservées à des activités particulières. La densité de construction

Les paramètres de densité de construction permettent d’encadrer la production architecturale et de déterminer l’échelle de la forme urbaine de même que l’intensité des activités sur les différentes portions du territoire. Pour les secteurs à construire ou à transformer, les paramètres énoncés traduisent les intentions du Plan quant au caractère souhaité pour le territoire alors que dans les secteurs établis, ces paramètres correspondent au caractère général du bâti existant dont le Plan vise la pérennité. L’extrait de la carte de la densité de construction applicable à l’arrondissement de LaSalle exprime la densité de construction selon une échelle de couleurs intégrant les différents paramètres de densité. Un descriptif énonce les paramètres s’appliquant à chaque secteur. Précisés, le cas échéant, par des annotations, ces paramètres décrivent le caractère général actuel ou souhaité d’un secteur en fonction de l’un ou l’autre ou de l’ensemble des éléments suivants : ■

le nombre d’étages hors-sol (excluant les mezzanines);

le mode d’implantation : isolée, jumelée, contiguë;

le taux d’implantation au sol des bâtiments;

le coefficient d’occupation du sol, notamment dans les secteurs à transformer ou à construire.

Les parcs et les espaces verts

Le Plan souhaite assurer la protection et la mise en valeur des parcs et des espaces verts illustrés à l’extrait de la carte du même nom, applicable à l’arrondissement de LaSalle. Le patrimoine bâti

Conformément à l’objectif 15 de la partie I du Plan d’urbanisme, l’ensemble des bâtiments identifiés à la liste des bâtiments d’intérêt patrimonial et architectural hors secteurs de valeur exceptionnelle, ainsi que l’ensemble des bâtiments situés dans les secteurs de valeur exceptionnelle ou dans les grandes propriétés à caractère institutionnel, doivent faire l’objet d’un contrôle serré quant aux travaux de construction, de rénovation et de démolition, par les outils réglementaires appropriés, notamment les règlements sur les plans d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA).


tableau Catégories d’affectation du sol

>


Catégories d’affectation du sol Catégorie et description Secteur résidentiel

Aires à vocation principalement résidentielle comportant aussi des portions mixtes, notamment des rues de commerces et d’habitation.

Composantes Logements Commerces Équipements collectifs ou institutionnels

Notes La réglementation assure le découpage en zones distinctes des secteurs essentiellement résidentiels, des secteurs à caractère commercial et des ensembles occupés par des équipements collectifs ou institutionnels. Elle détermine les catégories d’usages selon la nature des milieux et le caractère de l’arrondissement. Elle assure, par les modes de gestion des usages, l’insertion harmonieuse des activités non résidentielles : les types d’usages autorisés de plein droit, les usages conditionnels, les limites de superficie, l’obligation de continuité commerciale, le contingentement de certains usages, etc. Dans le respect de la cohérence des milieux et en assurant une saine cohabitation des usages, la réglementation reconnaît ponctuellement certaines occupations à caractère industriel présentes lors de l’adoption du Plan d’urbanisme.

Secteur mixte

Aires diversifiées comportant une composition variée d’activités et de l’habitation. Plusieurs de ces secteurs recouvrent des aires présentant un potentiel d’intensification du nombre de logements ou du nombre d’emplois. Secteur d’emplois

Aires à vocation économique comportant principalement des activités à caractère industriel ou commercial. Les secteurs d’emplois correspondent à des aires où l’habitation est exclue. Secteur rural

Aires à caractère champêtre comportant de l’habitation et des activités agricoles.

Grand équipement institutionnel

Aires comportant des constructions et des terrains réservés à des activités institutionnelles qui jouent un important rôle de service dans la communauté montréalaise.

Logements Commerces Immeubles à bureaux Immeubles commerciaux Immeubles comportant de l’industrie légère Équipements collectifs ou institutionnels

La réglementation définit les zones et détermine les usages autorisés dans chacune selon la nature des milieux, notamment de manière à assurer l’interface entre les ensembles à dominance résidentielle et les zones d’activités plus intensives.

Immeubles industriels Immeubles à bureaux Immeubles commerciaux Équipements collectifs ou institutionnels

La réglementation assure la traduction des vocations prévues au Schéma des secteurs d’emplois (voir section 2.4 de la partie I du Plan d’urbanisme).

Logements Agriculture et activités industrielles complémentaires Équipements collectifs ou institutionnels Grands équipements institutionnels (enseignement, soins de santé, sport et culture) Équipements collectifs ou institutionnels Commerces et logements complémentaires

La réglementation définit les zones et détermine les types d’usages autorisés selon la nature des milieux, notamment de manière à limiter aux secteurs d’emplois à caractère industriel les types d’usages générateurs de nuisances majeures.


Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 10 – Arrondissement de LaSalle Partie II

page 38

Catégories d’affectation du sol Catégorie et description Couvent, monastère ou lieu de culte

Aires comportant des constructions et des terrains réservés à des établissements conventuels ou à des lieux de culte.

Grand espace vert ou parc riverain

Aires réservées aux espaces verts ou naturels d’envergure montréalaise ou situés en rive ainsi qu’aux grands cimetières.

Grande emprise de transport

Aires vouées aux activités de transport, soit les principales infrastructures de transport des personnes et des marchandises.

Infrastructure publique

Aires comportant des constructions et des terrains réservés à des fins de services publics.

Composantes

Notes

Immeubles voués aux activités des communautés religieuses comportant des lieux de résidence Lieux de culte Équipements collectifs ou institutionnels Commerces et logements complémentaires

Même s’ils ne sont pas identifiés par une aire d’affectation à la carte 3.1.1 de la partie I du Plan d’urbanisme ou à son extrait apparaissant à la page suivante, sont visés par cette catégorie d’affectation les lieux de culte compris dans les listes de bâtiments d’intérêt patrimonial et architectural apparaissant à la page 49 du présent chapitre.

Parcs métropolitains et grands parcs urbains Parcs-nature Lieux publics Réserves naturelles Berges et îles publiques Grands cimetières Golfs Équipement collectif Casino, commerces et installations complémentaires

Les berges, les îles et les sommets du mont Royal visés par cette catégorie d’affectation du sol sont des espaces de propriété publique, principalement des parcs locaux.

Le réseau routier relevant de la juridiction des gouvernements supérieurs Les infrastructures portuaires, ferroviaires et aéroportuaires Usages et infrastructures complémentaires

La réglementation assure le découpage en zones distinctes des aires vouées au triage ferroviaire et aux activités portuaires et aéroportuaires. Cette obligation ne s’applique pas au réseau routier et aux corridors ferroviaires.

Cette affectation reconnaît la présence d’enclaves résidentielles existant sur le territoire des parcs-nature au moment de l’adoption du Plan d’urbanisme. La réglementation n'autorise l'équipement collectif Casino, commerces et installations complémentaires que sur les lots 2 988 178, 2 988 179 et 2 988 180 du cadastre du Québec et prévoit cet usage sans limite de superficie de plancher.

Postes de transformation électrique, cours de voirie et de matériel, usines de traitement des eaux, usines d’épuration, etc.

Notes générales : Le présent chapitre inclut une carte qui identifie les parcs locaux dont la vocation est confirmée par le Plan d’urbanisme. La conversion d’un parc ou d’une de ses parties, à des fins autres que d’usage complémentaire ou d’équipement collectif d’envergure locale, requiert une modification du Plan d’urbanisme. Les parcs, les cimetières, les golfs, les postes de transformation électriques ainsi que les cours de voirie et de matériel sont autorisés dans toutes les catégories. La délimitation des aires d’affectation du sol doit être interprétée en fonction des emprises de rues et de ruelles ainsi que des limites cadastrales existant au moment de l’adoption du Plan d’urbanisme.


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L'affectation du sol Arrondissement de LaSalle rue C

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Secteur résidentiel Secteur mixte Secteur d'emplois Secteur rural Grand équipement institutionnel Couvent, monastère ou lieu de culte Grand espace vert ou parc riverain Grande emprise de transport Infrastructure publique Limite d'arrondissement Voir Tableau 3.1.1 pour la description des catégories d'affectation du sol.

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Plan d'urbanisme


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Arrondissement de LaSalle Secteurs établis Orientation Maintenir le caractère des secteurs La réglementation de zonage visera à maintenir le type de bâti existant, présentant les caractéristiques suivantes :

Secteur 10-01 :

bâti de un à six étages hors-sol; implantation isolée; taux d’implantation au sol faible ou moyen. Secteur 10-02 :

bâti de un à trois étages hors-sol; taux d’implantation au sol faible ou moyen. Secteur 10-03 :

bâti de deux à quatre étages hors-sol; taux d’implantation au sol faible ou moyen. Secteur 10-04 :

bâti de un à huit étages hors-sol; taux d’implantation au sol faible ou moyen. Secteur 10-05 :

bâti de trois à six étages hors-sol; taux d’implantation au sol faible ou moyen. Secteur 10-06 :

bâti de un à douze étages hors-sol; taux d’implantation au sol faible ou moyen. Secteur 10-07 :

bâti de un à cinq étages hors-sol; taux d’implantation au sol faible ou moyen. Secteur 10-08 :

bâti de un ou deux étages hors-sol; taux d’implantation au sol faible ou moyen.

Secteur 10-09 :

bâti de un à six étages hors-sol; implantation isolée ou jumelée; taux d’implantation au sol faible ou moyen. Secteur 10-10 :

bâti de un à quatre étages hors-sol; implantation isolée ou jumelée; taux d’implantation au sol faible ou moyen. Secteur 10-11 :

bâti de un à trois étages hors-sol; implantation isolée; taux d’implantation au sol faible ou moyen. Secteur 10-12 :

bâti de deux à six étages hors-sol; implantation isolée, jumelée ou contiguë; taux d’implantation au sol faible ou moyen. Secteur 10-13 :

bâti de un à six étages hors-sol; implantation isolée ou jumelée; taux d’implantation au sol faible ou moyen. Secteur 10-14 :

bâti de un à cinq étages hors-sol; implantation isolée; taux d’implantation au sol faible ou moyen. Secteur 10-15 :

bâti de un à six étages hors-sol; implantation isolée, jumelée ou contiguë; taux d’implantation au sol faible ou moyen; C.O.S. minimal : 0,3; C.O.S. maximal : 3,0.

La réglementation de zonage pourra reconnaître le bâti existant ainsi que les projets immobiliers dûment autorisés au moment de l’adoption du Plan d’urbanisme qui ne se conforment pas aux paramètres énoncés ci-dessus.


Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 10 – Arrondissement de LaSalle Partie II

page 42

Arrondissement de LaSalle Secteurs à transformer ou à construire Orientation Renouveler le caractère des secteurs La réglementation de zonage permettra un nouveau type de bâti présentant les caractéristiques suivantes :

Secteur 10-T1 :

bâti de deux à huit étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen ou élevé; C.O.S. minimal : 0,3; C.O.S. maximal : 4,5. Secteur 10-T2 :

bâti de un à trois étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen; C.O.S. minimal : 0,5; C.O.S. maximal : 2,0.

Secteur 10-T3 :

bâti de deux à six étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen; C.O.S. minimal : 0,5; C.O.S. maximal : 3,0. Secteur 10-T4 :

bâti de trois à seize étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen ou élevé; C.O.S. minimal : 0,5; C.O.S. maximal : 4,5. Secteur 10-T5 :

bâti de trois à seize étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen ou élevé; C.O.S. minimal : 0,3; C.O.S. maximal : 4,5. Secteur 10-T7 :

bâti de trois à douze étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen ou élevé; C.O.S. minimal : 0,3; C.O.S. maximal : 4,5.

La réglementation de zonage pourra reconnaître le bâti existant ainsi que les projets immobiliers dûment autorisés au moment de l’adoption du Plan d’urbanisme qui ne se conforment pas aux paramètres énoncés ci-dessus.


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Plan d'urbanisme Janvier 2012


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Les parcs et les espaces verts Arrondissement de LaSalle Parc Golf Grand cimetière Limite d'arrondissement

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Plan d'urbanisme Mai 2005


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Le patrimoine bâti Arrondissement de LaSalle Arrondissement historique ou naturel Secteur de valeur exceptionnelle Grande propriété à caractère institutionnel Secteur de valeur intéressante Ensemble urbain d'intérêt Limite d'arrondissement

0

250

500 m

Plan d'urbanisme Mai 2005


Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 10 – Arrondissement de LaSalle Partie II

page 49

Bâtiments d’intérêt patrimonial et architectural hors secteurs de valeur exceptionnelle

Arrondissement de LaSalle La liste suivante identifie les bâtiments d’intérêt patrimonial et architectural situés à l’extérieur des secteurs de valeur exceptionnelle et des grandes propriétés à caractère institutionnel de l’arrondissement (voir carte précédente). La liste identifie également l’ensemble des lieux de culte d’intérêt patrimonial de l’arrondissement. Tel qu’indiqué au tableau de la page 38, ces lieux de culte sont couverts par la catégorie d’affectation du sol « Couvent, monastère et lieu de culte ». Conformément à l’objectif 15, les bâtiments identifiés dans la liste suivante et l’ensemble de ceux situés dans les secteurs de valeur exceptionnelle ou dans les grandes propriétés à caractère institutionnel doivent faire l’objet d’un contrôle serré, quant aux travaux de construction, de rénovation et de démolition, par les outils réglementaires appropriés, notamment les règlements sur les plans d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA).

Les lieux de culte ■

63, 4e avenue (Congrégation des Frères du Sacré-Cœur)

9370, rue Clément (Église Sainte-Catherine-Labouré)

111, avenue Bélanger (Église Saint-Nazaire)

7671, rue Édouard (Église Notre-Dame-du-Sacré-Cœur)

7611, rue Centrale (Grace Church of LaSalle)

7577-7777, rue George (Église Saint John Brebeuf)

8811, rue Centrale (Église Saint-Télesphore)

7667, 7710, 8585, 8590, 8715, 8805,

Les édifices scolaires ■

9199, rue Centrale (École Cavelier-de-LaSalle)

Les habitations

54-58, 2e Avenue 104-108, 2e Avenue

30, 3e Avenue

15-17, 4e Avenue

■ ■ ■ ■ ■

7e

28, Avenue 73-75, 7e Avenue

33-35, avenue Alepin

18, avenue Du Trésor-Caché

7525, boulevard LaSalle (Maison Penniston)

Les édifices industriels ■

225, boulevard Lafleur (Seagram)

31, rue Airlie (Fleishman Standard Brand Nabisco)

boulevard boulevard boulevard boulevard boulevard boulevard

LaSalle LaSalle LaSalle LaSalle LaSalle LaSalle

9601-9603, boulevard LaSalle (Maison DeLorimier-Bélanger)

7585-7587, rue Centrale



Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 10 – Arrondissement de LaSalle Partie II

10.6 L’identification des PPU en vigueur

page 51

Le Plan d’urbanisme reporte la validité du Programme particulier d’urbanisme suivant : Centre-ville

Le règlement numéro 2118-15 du Plan d’urbanisme de la municipalité de LaSalle, entré en vigueur le 14 décembre 2000, est reconduit par suite de l’adoption du présent document. La partie du territoire désignée comme le « centre-ville » est délimitée au nord par le boulevard Newman, à l’est par la limite est des lots ayant front sur le boulevard Shevchenko et le boulevard Bishop-Power, au sud par le fleuve Saint-Laurent et à l’ouest par la limite ouest des lots ayant front sur le boulevard Shevchenko et le boulevard Bishop-Power. En mars 2000, la Corporation de développement économique de LaSalle (CDEL) a commandé une proposition de revitalisation urbaine du boulevard Shevchenko. Cette étude recommandait la reconfiguration de l’emprise publique du boulevard, l’adoption d’un programme particulier d’urbanisme (PPU) et l’intégration à la réglementation d’un Plan d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA). L’arrondissement de LaSalle et ses partenaires souhaitent poursuivre les efforts entrepris en vue de la revitalisation de cette importante artère afin d’améliorer le cadre de vie de tous les Lasallois. Le programme particulier d’urbanisme (PPU) Centre-ville est disponible à l’adresse Internet suivante : http//:www.ville.montreal.qc.ca/plan-urbanisme.



Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 10 – Arrondissement de LaSalle Partie II

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10.6 Le plan d’action Orientations

Orientation 1 La cohésion d’ensemble du territoire lasallois.

Orientation 2 La qualité de l'environnement bâti et naturel.

Objectifs

Objectif 1 Établir des liens entre les secteurs de l’arrondissement.

Objectif 2 Améliorer l’image des grandes artères et des entrées de ville.

Actions 1

2

3

1.1 Réaliser une planification détaillée de portée locale du secteur Emprise ferroviaire.

1.2 Prévoir des liens piétons, cyclables et routiers plus nombreux entre la partie nord et la partie sud de l’arrondissement.

X

1.3 Améliorer l’accessibilité physique et visuelle au parc régional des Rapides et au fleuve Saint-Laurent.

X

1.4 Étudier la faisabilité d’implanter un nouveau pont traversant le canal de l’Aqueduc dans l’axe de la rue Lapierre.

X

2.1 Poursuivre les efforts de mise en valeur des abords des grands axes routiers de LaSalle et établir les lignes directrices en ce qui a trait à l’aménagement de leurs abords en cohérence avec les objectifs 13 et 14 de la partie I du Plan d’urbanisme.

X

2.2 Réaliser les planifications détaillées de portée locale des secteurs Avenue Lafleur, Boulevard Newman, Rue Airlie et Rue Saint-Patrick. Objectif 3 Embellir les abords des canaux.

3.1 Élaborer des normes particulières pour les bâtiments le long du canal de Lachine et du canal de l’Aqueduc. 3.2 Réaliser les planifications détaillées de portée locale des secteurs Canal de l’Aqueduc et Rue Saint-Patrick.

Objectif 4 Sauvegarder et revaloriser les bâtiments et ensembles patrimoniaux.

Priorité

7

1, 4, 2, 9

X

4.1 Élaborer les modalités d’encadrement des interventions sur les bâtiments et ensembles patrimoniaux identifiés à la liste et à l’extrait de la carte du patrimoine bâti. 4.2 Réaliser une planification détaillée de portée locale du secteur Quartiers Highlands et Centre.

Ordre de Priorité des SPD locaux

6, 9

5

X


Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 10 – Arrondissement de LaSalle Partie II

Orientations

Objectifs

Actions

Priorité 1

Orientation 2 La qualité de l'environnement bâti et naturel.

Objectif 5 Améliorer les rues résidentielles, protéger les espaces verts existants et développer le réseau cyclable intra-arrondissement.

5.1 Étudier la pertinence de réduire la largeur des rues lors de leur réfection;

X

5.2 Créer un programme de plantation d’arbres dans les emprises publiques et les cours avant.

X

5.3 Adopter un règlement sur l’enfouissement des fils électriques.

X

5.4 Étudier la possibilité d’enfouir les fils électriques dans les secteurs patrimoniaux et dans certains secteurs de planification détaillée, dans le cadre du Programme gouvernemental d’enfouissement des réseaux câblés de distribution.

X

2

5.5 Élaborer un plan directeur des parcs, des espaces verts et du réseau cyclable de l’arrondissement. 5.6 Conserver et améliorer les parcs existants identifiés à l’extrait de la carte Les parcs et les espaces verts.

La qualité des milieux de vie et l’offre de services à la population.

Objectif 6 Diversifier l’offre d’habitations neuves.

Objectif 7 Améliorer la qualité du stock locatif existant.

X

X

5.8 Assurer une intégration harmonieuse des projets de construction et de transformation des bâtiments au cadre bâti du boulevard LaSalle, notamment par l’adoption de normes et de critères architecturaux.

X

6.1 Réaliser une planification détaillée de portée locale du secteur Bois des Caryers.

6.2 Diversifier l’offre de logements en favorisant les projets d’habitations répondant aux besoins de clientèles résidentielles diversifiées. 7.1 Permettre, à la suite d’une analyse adéquate, la transformation ou l’agrandissement de bâtiments résidentiels existants en s’assurant de leur intégration au milieu environnant.

8

X

X

7.3 Mettre en œuvre la Stratégie de revitalisation urbaine intégrée pour les secteurs à revitaliser identifiés à l’objectif 1 de la partie I du Plan d’urbanisme.

X

8.1 Élaborer une politique familiale.

X

8.2 Étudier la possibilité d’implanter un centre multifonctionnel de loisirs accessible par transport collectif. 8.3 Réaliser la planification détaillée de portée locale du secteur Parc régional des Rapides.

X

7.2 Élaborer un guide d’application du nouveau code du logement.

Objectif 8 Planifier l’offre d’équipements collectifs nécessaires à la population.

3

Ordre de Priorité des SPD locaux

X

5.7 Élaborer un programme d’acquisition des immeubles en bordure du fleuve Saint-Laurent.

Orientation 3

page 54

X

3


Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 10 – Arrondissement de LaSalle Partie II

Orientations

Objectifs

Actions

Priorité 1

Orientation 4 L'accessibilité et la desserte en transport collectif.

Objectif 9 Améliorer la desserte en transport collectif dans l’arrondissement et favoriser l’intermodalité entre l’autobus, le métro et le train de banlieue.

9.1 Renforcer le corridor de transport collectif sur le boulevard Newman.

Objectif 10 Améliorer les accès au territoire depuis le réseau routier.

2

X

9.2 Étudier la possibilité d’implanter un nouveau corridor de transport collectif entre la station de métro Angrignon et la partie ouest de l’arrondissement et préciser le mode de transport ainsi que le tracé appropriés. 9.3 Réaménager la gare LaSalle après son déplacement à proximité du stationnement incitatif.

X

X

9.4 Développer à des fins résidentielles les terrains à proximité de la gare LaSalle.

X

9.5 Étudier la possibilité de mettre en place un lien entre le territoire de l’arrondissement de LaSalle et les corridors de transport collectifs proposés ou potentiels.

X

10.1 Permettre l’accès à la route 138 nord à partir de la rue Airlie.

X

10.2 Revoir la configuration du viaduc Angrignon dans le cadre de la réflexion sur l’échangeur Turcot.

X

10.3 Étudier et mettre en œuvre une stratégie d’amélioration de la fluidité de la circulation dans le secteur de l’avenue Lafleur et de la rue Clément, dans le cadre de la planification détaillée de portée locale du secteur Avenue Lafleur.

X

10.4 Revoir l’accès à la route 138 depuis la rue Clément.

X

Orientation 5

Objectif 11 11.1 Inciter l’implantation de PME dans les Maintenir une diversité d'emplois bâtiments industriels désaffectés et sur les L’équilibre entre le dans l’arrondissement. terrains industriels à mettre en valeur. développement des secteurs d’emplois et le 11.2 Favoriser l’implantation de nouveaux développement résidentiel. espaces industriels locatifs ou en copropriété sur le territoire lasallois.

X

X

Objectif 12 Atténuer les nuisances générées par les secteurs industriels.

12.1 Créer un programme de relocalisation, au sein de l’arrondissement, des entreprises actuellement localisées dans des secteurs résidentiels.

X

Objectif 13 Consolider le développement récréotouristique en relation avec le parc riverain.

13.1 Favoriser une mise en valeur du parc regional des Rapides et améliorer les liens entre la piste cyclable du Lieu historique national du canal de Lachine et l’arrondissement.

X

13.2 Développer un pôle institutionnel en lien avec l’usine de production d’eau potable Charles J. Desbaillets et le Cégep André-Laurendeau.

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X

3

Ordre de Priorité des SPD locaux



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