Plan d’urbanisme de Montréal PA R T I E I I : C H A P I T R E 1 1
Arrondissement du Plateau-Mont-Royal
JUIN 2005 (dernière mise à jour: Mars 2011)
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 11 – Arrondissement du Plateau-Mont-Royal Partie II
Table des matières
11.1
Introduction
1
11.2
Le rappel du parti d’aménagement et des orientations pan-montréalaises
3
11.3
L’orientation et les objectifs locaux d’aménagement
7
11.3.1
8
Une vie de quartier de qualité et un paysage urbain à valoriser Objectif 1
Objectif 2
Objectif 3
Objectif 4 Objectif 5
Objectif 6 Objectif 7 Objectif 8
11.4
11.5
Développer une approche de planification des voies publiques fondée sur une vision dynamique du territoire et axée sur un partage équitable du domaine public de manière à garantir un sentiment de confort chez les piétons, à fournir des corridors cyclables sécuritaires et à réduire les nuisances associées au trafic véhiculaire Intégrer progressivement le réseau des ruelles publiques à la dynamique urbaine du Plateau de manière à révéler toute la richesse, la diversité et l’originalité de ce patrimoine collectif ainsi que son importance dans l’évolution des usages et des modes de vie montréalais Consolider un réseau bien intégré et diversifié de parcs, d’espaces verts et de places publiques en prenant assise sur les atouts et les potentiels spécifiques du territoire du Plateau ainsi que sur les besoins et attentes de la clientèle d’aujourd’hui Assurer la qualité, le développement et la mise en valeur des équipements collectifs de l’arrondissement Maintenir, dans les secteurs établis, la densité de construction, la mixité des usages et la mixité sociale propres au PlateauMont-Royal, contribuant ainsi à sa qualité de vie Encourager, dans les secteurs à transformer, un développement durable présentant une mixité des usages et une mixité sociale Protéger et mettre en valeur le patrimoine paysager, bâti et culturel du Plateau-Mont-Royal Favoriser les interventions de qualité et innovatrices ainsi que l’intégration harmonieuse des projets au milieu en vue de consolider les éléments identitaires du Plateau et de contribuer à la création du patrimoine de demain
8
9
11 12
13 15 16
18
La planification détaillée de portée locale
23
11.4.1 11.4.2 11.4.3
26 28 30
Abords de la station de métro Mont-Royal Square Saint-Louis Échangeur des avenues Des Pins Ouest et Du Parc
Les paramètres réglementaires applicables à l’arrondissement
33
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11.1 Introduction
Le chapitre de l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal constitue un élément du Plan d’urbanisme de Montréal. Tout en tenant compte des orientations adoptées pour l’ensemble de la ville, ce chapitre présente les enjeux d’aménagement du territoire du Plateau et fixe les règles auxquelles devront se conformer aussi bien les services de l’arrondissement que ceux de la Ville, ainsi que les autres intervenants concernés. Il traduit les orientations et les objectifs propres du développement du territoire de l’arrondissement en se fondant sur sa situation urbaine et sa réalité sociale spécifique. Sa mise en œuvre s’échelonnera sur dix ans. Le contenu du chapitre est issu d’une démarche de planification et surtout de consultations publiques où plus de 500 citoyens ont participé et 31 mémoires ont été déposés. Les grandes étapes du processus ont été les suivantes : ■
l’identification préliminaire des enjeux d’aménagement par un comité de travail formé des principaux représentants et organismes du milieu en mai et juin 2003;
■
la tenue d’une consultation publique, les Soirées du Plateau, les 29 et 30 septembre et les 1er, 2 et 5 octobre 2003, visant à définir les orientations d’aménagement;
■
la tenue d’une consultation publique présidée par la Commission de l’aménagement urbain et du développement durable (CAUDD) sur la version préliminaire du document de l’arrondissement, les 31 mai et 14 et 15 juin 2004.
Le chapitre reflète les nouvelles tendances, qui ont émergé depuis l’adoption du premier Plan d’urbanisme de Montréal (1992), notamment en ce qui a trait au développement durable, aux impacts de l’automobile sur la qualité de vie et au regain d’intérêt pour les quartiers centraux. Le présent document rappelle d’abord le parti d’aménagement ainsi que la synthèse des orientations pan-montréalaises relatives à l’arrondissement. Il identifie par la suite les objectifs et les stratégies que se fixe l’arrondissement pour l’aménagement et le développement du Plateau-Mont-Royal. De plus, le document établit les orientations et les objectifs d’aménagement pour les secteurs de planification détaillée de portée locale. Ces secteurs feront l’objet d’une attention particulière de la part de l’arrondissement dans les trois années suivant l’intégration du présent document au Plan d’urbanisme. Enfin, les paramètres réglementaires spécifiques au territoire du Plateau sont également présentés.
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11.2 Le rappel du parti d’aménagement et des orientations pan-montréalaises
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Le parti d’aménagement du Plan d’urbanisme de Montréal souscrit aux principes du développement durable quant à l’aménagement du territoire, principes qui mènent à des actions tenant compte à la fois des dimensions environnementales, économiques et d’équité sociale. Le Plan vise également un accroissement marqué de la qualité de l’aménagement urbain et de l’architecture (voir partie I, chapitre 1). Il traduit la volonté de la Ville d’opter pour une approche urbanistique sensible aux exigences d’un environnement sain, particulièrement en préservant les milieux naturels et en améliorant le cadre de vie dans les secteurs résidentiels. Dans l’esprit du Protocole de Kyoto, le Plan comprend des mesures visant à diminuer la dépendance à l’égard de l’automobile. Il privilégie une plus grande utilisation du transport collectif et des modes de transport actifs, tels que la marche et le vélo. Pour ce faire, le Plan prévoit, entre autres, une intensification et une diversification accrue des activités, surtout celles à distance de marche des stations de métro et des gares. Par ailleurs, des défis importants devront être relevés dans les secteurs à construire et les secteurs à transformer de façon à répondre aux objectifs du Plan d’urbanisme en matière de qualité des milieux de vie, de transport et d’activités économiques tout en respectant les préceptes d’un aménagement urbain de qualité et durable soutenus par le Plan. Le parti d’aménagement du Plan d’urbanisme se décline en sept orientations, dont cinq touchent particulièrement l’arrondissement (voir la carte suivante). S’y ajoutent deux secteurs aux problématiques urbaines de portée pan-montréalaise : le mont Royal et les abords des voies du CP. L’arrondissement est concerné également, à l’échelle métropolitaine, par le projet de réaménagement du boulevard Saint-Laurent et par la revitalisation urbaine du secteur de la rue D’Iberville.
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11.3 L’orientation et les objectifs locaux d’aménagement
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Les atouts du Plateau-Mont-Royal sont nombreux et participent à la diversité des expériences urbaines sur le territoire montréalais. Situé au pied de la montagne et au sommet de la terrasse Sherbrooke, le Plateau est un arrondissement central entièrement urbanisé aux activités culturelles et commerciales dynamiques. Par sa localisation, son paysage urbain et son dynamisme reconnus, le Plateau-Mont-Royal attire chaque jour l’équivalent de sa population totale. Cette attraction constitue un enjeu sur le plan de l’équilibre entre l’offre de services municipaux aux résidents et la réponse à la forte demande en équipements et en espaces publics de l’ensemble de la population montréalaise. Les quartiers du Plateau-Mont-Royal fournissent à 100 000 résidents et 5 000 places d’affaires un milieu de vie caractérisé par la mixité des usages, la diversité sociale et culturelle ainsi qu’un riche amalgame d’éléments urbains, d’alignements de façades et de détails architecturaux. Construit essentiellement entre 1850 et 1930, son cadre bâti formé de 15 000 bâtiments comprend surtout des duplex et des triplex avec balcons et escaliers extérieurs implantés sur des rues étroites bordées d’arbres matures. Le cœur des îlots est desservi par des ruelles auxquelles se greffent des courettes privées de plus en plus aménagées. Le paysage urbain est marqué par de grands parcs, dont celui du Mont-Royal situé à proximité, une dizaine de noyaux paroissiaux, plusieurs bâtiments institutionnels qui vont de l’école de quartier aux institutions plus régionales, une activité économique basée sur la création, un secteur industriel en mutation aux abords des voies ferrées ainsi que plusieurs rues commerçantes vivantes. Le parti d’aménagement de l’arrondissement, axé sur la prise en compte des préoccupations citoyennes dans les décisions d’urbanisme, se décline en huit objectifs. Lors de la consultation publique les Soirées du Plateau, la majorité des préoccupations exprimées par les citoyens portaient sur l’aménagement du domaine public. Les objectifs de développement et d’aménagement énoncés dans le présent chapitre traduisent ces préoccupations citoyennes et couvrent, dans une perspective intégrée pour l’ensemble de l’arrondissement, des enjeux comme le partage de la rue, l’aménagement des ruelles et des espaces verts, la desserte en services et en équipements collectifs, le maintien des caractéristiques des secteurs établis, le développement des secteurs à transformer, la protection et la mise en valeur du patrimoine ainsi que la qualité des interventions architecturales. Se rattachant à une orientation qui vise une plus grande qualité de vie de quartier et la valorisation du paysage urbain, les objectifs de développement et d’aménagement du Plateau-Mont-Royal pour les dix prochaines années sont exposés dans les pages suivantes.
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11.3.1 Une vie de quartier de qualité et un paysage urbain à valoriser
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Objectif 1 – Développer une approche de planification des voies publiques fondée sur une vision dynamique du territoire et axée sur un partage équitable du domaine public de manière à garantir un sentiment de confort chez les piétons, à fournir des corridors cyclables sécuritaires et à réduire les nuisances associées au trafic véhiculaire L’arrondissement du Plateau-Mont-Royal fait partie de la zone centrale de Montréal et se situe en périphérie immédiate du cœur touristique, culturel et économique de l’agglomération montréalaise. Son réseau d’artères de circulation véhiculaire participe par le fait même aux grandes migrations quotidiennes à destination et en provenance du centre-ville, aux heures de pointe. Il doit donc être perçu et planifié dans une perspective qui s’étende au-delà des seules limites de l’arrondissement. Bien que l’afflux important d’une population non résidente puisse contribuer à maintenir la vitalité et l’attrait du Plateau à toute heure du jour et de la nuit, l’augmentation constante du nombre de véhicules et la volonté de maintenir une bonne fluidité du trafic véhiculaire ont eu des effets négatifs non seulement sur la qualité de vie des usagers et des résidents du Plateau, mais aussi sur la qualité esthétique et visuelle de leur environnement. L’utilisation croissante de la bicyclette comme moyen de transport et la forte fréquentation piétonne dans certains secteurs ont fait naître de nouveaux besoins associés au développement d’une écologie urbaine plus saine. La stratégie d’aménagement proposée par l’arrondissement pour la mise en valeur des voies publiques est la suivante : Mettre en œuvre un programme de valorisation du domaine public qui s’appuie sur une analyse et une compréhension approfondies des caractéristiques spécifiques du réseau des voies publiques de l’arrondissement et qui puisse tirer parti de la diversité, du dynamisme et des nombreux atouts du Plateau. La démarche de planification proposée vise à considérer les voies publiques non plus comme un réseau uniquement fonctionnel mais comme un territoire collectif sur lequel s’expriment notre culture urbaine, nos valeurs et nos préoccupations. Il s’agit donc de revaloriser le réseau en fonction des nouvelles exigences et des nouveaux modes de vie tout en réalisant un meilleur partage de son emprise entre les divers usagers. Cette démarche exige donc la mise sur pied de programmes d’interventions propices à une cohabitation harmonieuse entre les utilisateurs et qui tiennent compte des atouts indéniables dont dispose le territoire du Plateau comme les perspectives exceptionnelles sur le profil de la montagne, les artères touristiques et patrimoniales, les grands axes d’activités commerciales et culturelles ainsi que les nombreux noyaux collectifs et communautaires issus des anciennes paroisses. Le réseau des voies publiques peut agir à cet égard de lien intégrateur.
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Moyens de mise en oeuvre: ■ Élaborer un portrait évolutif du réseau des voies publiques dans le but de dégager à court terme un plan de circulation adapté aux contraintes et au contexte de l’arrondissement. ■
Étendre le programme de réaménagement d’emprises publiques entamé par l’arrondissement et qui vise à réduire l’usage de l’automobile, notamment par l’introduction de mesures d’apaisement de la circulation, et à redonner une place plus enviable aux piétons et aux cyclistes.
■
Concevoir et formaliser un réseau de corridors cyclables et piétonniers qui puisse contribuer à relier entre eux les principaux pôles d’activités urbaines existants, tels les grands parcs urbains ou les noyaux d’équipements collectifs, répartis sur l’ensemble du territoire.
■
Identifier et réaménager les carrefours majeurs des grands corridors de circulation piétonne, cyclable ou véhiculaire dans le but d’y implanter des dispositifs sécuritaires et confortables pour tous les usagers.
Objectif 2 – Intégrer progressivement le réseau des ruelles publiques à la dynamique urbaine du Plateau de manière à révéler toute la richesse, la diversité et l’originalité de ce patrimoine collectif ainsi que son importance dans l’évolution des usages et des modes de vie montréalais Les ruelles sont une composante importante de la trame urbaine montréalaise et de l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal en particulier. Elles forment un réseau parallèle de passages publics et, avec les cours arrière, participent au caractère paysager distinctif des cœurs d’îlots. Au début du Xe siècle, les ruelles avaient un rôle de desserte arrière qu’elles ont conservé, mais dans une moindre mesure, laissant graduellement place à divers types d’usages ou d’appropriation par les riverains. Témoins d’un mode de vie et d’occupation du territoire, les hangars ont peu à peu disparu au profit de courettes arrière paysagées, phénomène qui a contribué à transformer passablement le paysage environnant. La nouvelle prise en charge des ruelles par les riverains se manifeste aujourd’hui sous différentes formes : corvées de nettoyage, aménagements floraux saisonniers, aires de jeu improvisées pour les enfants ou accès aux espaces de stationnement privés. La ruelle présente donc un aspect plus informel que la rue, ce qui lui confère un intérêt grandissant. Le réseau des ruelles offre un potentiel important de mise en valeur du territoire et se prête davantage à l’expression d’une certaine créativité.
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La stratégie proposée par l’arrondissement pour la mise en valeur des ruelles publiques est la suivante : Favoriser l’accessibilité et l’appropriation des ruelles et de leurs abords par les riverains d’une part, et par l’ensemble de la population du Plateau d’autre part, dans le respect du caractère public des lieux. Différents organismes ont lancé des projets pilotes de verdissement de quelques ruelles, en collaboration étroite avec la Ville et les riverains. Ces expériences se sont avérées positives, mais leur caractère trop ponctuel et la difficulté de maintenir un suivi pour l’entretien des plantations n’ont pas permis de créer un effet d’entraînement significatif dans l’ensemble du réseau. L’approche de mise en valeur devrait partir de ce constat et inclure une vision plus large du réseau, une compréhension plus exhaustive de ses composantes, et contribuer éventuellement à stimuler une participation plus intense des riverains. Il s’agit donc de voir au-delà du simple verdissement et de cerner la richesse et la très grande diversité des paysages domestiques qui se déploient le long des ruelles. Moyens de mise en œuvre : ■
Développer, en collaboration avec des partenaires, des propositions originales de promotion, de connaissance et d’aménagement du réseau, favorisant ainsi l’appropriation des ruelles par l’ensemble de la population.
■
Réaliser une étude de caractérisation des ruelles dans le but de mettre en lumière la richesse et la diversité du réseau et d’établir les priorités d’intervention.
■
Concevoir des outils de sensibilisation au potentiel de mise en valeur du réseau des ruelles publiques par des publications, des expositions, des circuits de découverte etc.
■
Réviser les dispositions normatives en matière de stationnement de façon à restreindre l’utilisation des cours arrière à cette fin au profit d’aménagements paysagers.
■
Poursuivre l’évaluation des projets d’agrandissement en cour arrière sur la base de critères qualitatifs et restreindre la coupe d’arbres matures afin de préserver le caractère paysager des cœurs d’îlots.
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Objectif 3 – Consolider un réseau bien intégré et diversifié de parcs, d’espaces verts et de places publiques en prenant assise sur les atouts et les potentiels spécifiques du territoire du Plateau ainsi que sur les besoins et attentes de la clientèle d’aujourd’hui Le Plateau-Mont-Royal est l’arrondissement le plus densément peuplé de Montréal, avec 13 096 habitants au kilomètre carré comparativement à 3 625 pour la moyenne montréalaise, selon le Recensement 2001. Son territoire est donc fortement urbanisé et ne dispose aujourd’hui que de très peu de terrains libres disponibles. Il offre toutefois à ses usagers une typologie d’espaces verts riche, variée et relativement bien répartie sur l’ensemble de sa superficie. Ce réseau d’espaces verts publics comporte principalement des places et squares patrimoniaux chargés d’histoire et fortement ancrés dans l’imaginaire collectif, des grands parcs de loisirs et de détente à rayonnement régional, des mini-parcs de proximité et des jardins communautaires à l’échelle des quartiers. Il sert en toute saison à des activités artistiques, sportives et culturelles. Les espaces privés extérieurs, en front ou en fond de terrain, sont de petites dimensions et le plus souvent paysagés, phénomène relativement nouveau qui a contribué avec le temps à combler une partie des besoins des résidents en espace de détente, à l’échelle domestique, ainsi qu’à enjoliver le paysage urbain dans les quartiers, en bordure des ruelles et des voies publiques. La stratégie proposée par l’arrondissement pour la mise en valeur des espaces verts et des places publiques est la suivante : Restaurer le patrimoine vert de grande valeur existant et intégrer progressivement au réseau actuel des lieux publics et semi-publics les noyaux institutionnels et collectifs hérités des anciennes paroisses. La mise en valeur et le développement du réseau des espaces verts nécessitent des choix stratégiques. Ces derniers doivent répondre à la diversité des besoins exprimés par la population et permettre d’optimiser l’emploi des sources de financement réservées à des fins de création et d’aménagement de parcs. La richesse exceptionnelle du patrimoine vert du Plateau constitue depuis toujours la signature de son identité paysagère. Elle doit donc être valorisée. O r, les aménagements actuels de la majorité des parcs historiques ne sont pas à la hauteur de la valeur socioculturelle qui leur est associée. Leur restauration complète devra s’étaler sur plusieurs années et nécessitera des investissements importants.
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De plus, l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal possède un potentiel inexploré d’élargissement de son réseau de lieux publics. En effet, les nombreux noyaux collectifs et institutionnels existants comportent des espaces verts pouvant être aménagés et rendus accessibles aux populations locales. L’ouverture au public de nouvelles aires de repos et de détente, aménagées au pied des églises ou des écoles par exemple, pourrait contribuer à consolider un réseau performant, original et spécifique au Plateau. Moyens de mise en œuvre : ■
Négocier des scénarios de partenariat avec les institutions locales et les promoteurs, à partir des expériences déjà tentées par la V ille de Montréal, dans le but d’élargir l’accès à de nouveaux espaces verts semi-publics sur le territoire.
■
Constituer et tenir à jour une banque d’outils de planification et de restauration du patrimoine vert (relevés techniques et visuels), de manière à pouvoir poser de meilleurs diagnostics et à mieux planifier le programme d’interventions à mettre en œuvre.
■
Mettre en application la Politique de l’arbre récemment établie par la V ille et dresser un plan de verdissement du territoire.
■
Développer des approches innovatrices susceptibles d’accroître la présence de l’art dans les lieux publics et semi-publics.
■
Encourager la production d’une architecture écologique, en particulier dans les secteurs en transformation où l’effet d’îlots de chaleur urbains est plus important.
Objectif 4 – Assurer la qualité, le développement et la mise en valeur des équipements collectifs de l’arrondissement L’offre municipale en équipements communautaires, de loisirs et culturels s’inscrit dans une offre urbaine plus large incluant des équipements privés, par exemple des écoles, des garderies, des théâtres et des ateliers d’artistes. Les équipements culturels de l’arrondissement complètent cette offre importante en fournissant aux résidents un service de proximité (par exemple, les bibliothèques) et aux artistes plus marginaux une tribune (maison de la culture), tout en initiant le grand public aux arts et à la culture. Mais ces équipements locaux ne desservent pas adéquatement l’ensemble des secteurs du Plateau et sont incapables, de par leur infrastructure actuelle, de répondre à la forte demande du milieu. Pour ce qui est des équipements communautaires et de loisirs, leur localisation permet une bonne desserte des différents secteurs du Plateau, mais leur forte utilisation engendre certains problèmes sur le plan de leur qualité. Enfin, le développement des équipements communautaires, de loisirs et culturels est problématique étant donné le peu d’espace vacant disponible dans l’arrondissement et les possibilités d’expansion limitées.
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La stratégie proposée par l’arrondissement pour atteindre l’objectif concernant les équipements collectifs est la suivante : Identifier les priorités en matière de nouveaux équipements et services collectifs sur la base d’inventaires et d’analyses prospectives des besoins de l’arrondissement en équipements de type culturel, sportif, communautaire et de loisirs. Il ressort d’une première analyse, encore en cours, que les besoins de la population du Plateau-Mont-Royal ne sont pas satisfaits adéquatement. Les équipements culturels (bibliothèques et maison de la culture) sont en deçà des normes québécoises en ce qui a trait à l’offre de service. En ce qui concerne les équipements communautaires, de loisirs et culturels, l’arrondissement doit saisir toutes les occasions permettant de répondre aux besoins de la population du Plateau-Mont-Royal. Moyens de mise en œuvre : ■
Favoriser l’utilisation de bâtiments publics pour l’aménagement de divers types d’équipements culturels et sportifs pouvant répondre aux besoins de la population.
■
Améliorer l’offre et la desserte en équipements culturels (maison de la culture et bibliothèques du Mile End et du Plateau).
■
Intégrer les équipements culturels municipaux au circuit patrimonial et culturel.
■
Maintenir l’offre en équipements sportifs et poursuivre le développement des ententes avec les institutions possédant de tels équipements.
■
Réaliser les recommandations mise de l’avant dans le programme d’entretien des équipements communautaires et de loisirs existants afin d’en assurer la qualité.
Objectif 5 – Maintenir, dans les secteurs établis, la densité de construction, la mixité des usages et la mixité sociale propres au Plateau-Mont-Royal, contribuant ainsi à sa qualité de vie Le territoire du Plateau-Mont-Royal est majoritairement composé de secteurs établis, traditionnellement caractérisés par une densité de construction moyenne de deux ou trois étages, une diversité des usages ainsi qu’une mixité sociale et culturelle. Tous ces éléments contribuent, une fois réunis, à définir la vie de quartier. La densité de construction et la mixité des usages facilitent les déplacements à pied, à vélo et en transport collectif. De plus, la densité et la mixité de population favorisent une desserte commerciale variée et accessible, dont les lieux de rencontre informels et créatifs donnent le ton à la faç on de faire des affaires. Cependant, la mixité des usages peut générer certaines difficultés de cohabitation entre les activités résidentielles, commerciales, industrielles et culturelles. Quant à la mixité sociale du Plateau, le profil
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socio-économique des résidents s’est transformé depuis la fin des années 1980, amenant différents changements dans la structure sociale et urbaine des quartiers : population ouvrière, groupes ethniques, artistes, intellectuels, jeunes professionnels. Bien que la construction résidentielle ait augmenté depuis la fin des années 1990, on assiste à un effritement partiel des caractéristiques traditionnelles du Plateau-Mont-Royal. En effet, les projets ne s’intègrent pas toujours de manière sensible et harmonieuse aux caractéristiques du milieu, et la plupart des projets résidentiels sont plutôt monofonctionnels et ont tendance à viser une clientèle très spécifique. La stratégie proposée par l’arrondissement pour atteindre l’objectif concernant les secteurs établis est la suivante : Encourager et encadrer la réalisation de projets qui respectent les caractéristiques propres du Plateau-Mont-Royal. Depuis l’adoption du Plan d’urbanisme de 1992, la Ville a mis en place des mesures visant à améliorer l’attractivité des quartiers centraux. Ces différentes mesures ont porté fruit : on note une augmentation constante du nombre de nouveaux ménages dans l’arrondissement, plusieurs bâtiments ont été rénovés et les artères commerciales sont des plus dynamiques. La réglementation d’urbanisme, adoptée en 1994, s'inspire des caractéristiques particulières des milieux afin de régir les usages et les densités de construction. La ligne directrice consiste à favoriser la mixité des usages et une desserte commerciale locale ainsi qu’à maintenir et consolider les densités de construction traditionnelles pour l’ensemble des secteurs établis. De plus, depuis novembre 2004, la qualité de l’intégration et de l’implantation de toutes les nouvelles constructions fait l’objet d’une évaluation par critères en vertu du Règlement sur les plans d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA). En ce qui concerne la mixité sociale, l’arrondissement entend participer à la Stratégie municipale en matière d’habitation afin que la situation distinctive du Plateau soit prise en compte dans l’élaboration des outils de développement et d’aménagement, tels la Stratégie d’inclusion de logements abordables dans les nouveaux projets résidentiels et les programmes d’aide financière. Moyens de mise en œuvre : ■
■
■
S’assurer que les densités de construction autorisées au Règlement de zonage confirment les densités existantes dans les milieux établis. Poursuivre et raffiner au besoin l’évaluation qualitative de l’intégration des projets d’agrandissement et des nouvelles constructions au milieu par le Règlement sur les plans d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA). Encourager, par la réglementation de zonage, le maintien d’une offre commerciale locale diversifiée et accessible.
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■
Maintenir, voire renforcer, le Règlement sur le bruit et les règles pour l’établissement de bars et de restaurants afin de diminuer les nuisances à la cohabitation avec le tissu résidentiel tout en assurant la vitalité commerciale et l’animation sur rue.
■
Mener une action soutenue en faveur du logement social et abordable en participant aux initiatives du milieu, en mettant en œuvre la Stratégie municipale en matière d’habitation et en identifiant les possibilités de construction de nouvelles unités.
Objectif 6 – Encourager, dans les secteurs à transformer, un développement durable présentant une mixité des usages et une mixité sociale Les quelques secteurs à transformer du Plateau-Mont-Royal se situent le long des voies ferrées. Il s’agit de grands secteurs industriels dont les activités, plus traditionnelles, sont en déclin ou en mutation. La conjoncture immobilière du Plateau fait en sorte que les promoteurs de projets résidentiels s’intéressent de plus en plus à ces secteurs. Cependant, les activités en présence génèrent un certain nombre de nuisances incompatibles avec l’implantation d’immeubles résidentiels. Du fait de l’absence de plantations et d’aménagements paysagers, l’effet d’îlots de chaleur urbains est plus important dans ces secteurs qu’ailleurs dans l’arrondissement. De plus, ces secteurs sont plutô t dépourvus de services à la collectivité et d’équipements publics, y compris de parcs et d’espaces verts, et l’aménagement du domaine public n’est pas adapté à l’habitation. Ces secteurs ont malgré tout un potentiel de développement, entre autres pour la conversion à des fins d’emplois dans le domaine des nouvelles technologies et pour la création de milieux de vie équilibrés offrant une mixité sociale et d’usages. La stratégie proposée par l’arrondissement pour atteindre l’objectif concernant les secteurs à transformer est la suivante : Planifier et encadrer, en concertation avec les principaux intervenants, le développement de ces secteurs selon une stratégie basée sur les potentiels et les contraintes du milieu. Les principaux secteurs en transformation de l’arrondissement sont ceux des rues De Gaspé et Maguire ainsi que des rues D’Iberville et Rachel. Le premier est inclus dans le secteur de planification détaillée de portée pan-montréalaise Abords des voies du CP. On y trouve des méga-structures manufacturières qui offrent à elles seules 4hectares de superficie de plancher par bâtiment. Ce site présente donc un grand potentiel de développement de milieux dynamiques et multifonctionnels, axé sur les transports actifs en lien avec la station de métro Rosemont, située à proximité. Pour ce qui est du secteur D’Iberville, il a été identifié comme étant un secteur à revitaliser et fera l’objet d’une stratégie de revitalisation urbaine intégrée qui portera autant sur les facteurs sociaux et économiques du milieu que sur le cadre physique et bâti et les équipements et services
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collectifs. Ces deux secteurs représentent des possibilités de développement d’une certaine envergure au chapitre de la création de milieux de vie intégrant une mixité d’usages, de la construction de bâtiments à l’architecture innovatrice ainsi que d’une certaine densité d’habitation accompagnée de l’aménagement de parcs, d’équipements et de services collectifs. Leur développement donne l’occasion d’ajouter une facette contemporaine à l’image plus traditionnelle du Plateau-Mont-Royal. Moyens de mise en œuvre : À partir de la planification retenue pour ces secteurs, ■
Adopter une réglementation d’urbanisme visant la création de milieux de vie équilibrés sur le plan de la densité de construction et de population, des services offerts et de la mixité sociale, tout en encourageant une importante mixité des usages pour conserver le caractère de lieu d’emplois de ces secteurs.
■
Mettre en œuvre la Stratégie municipale en matière d’habitation et plus particulièrement la Stratégie d’inclusion de logements abordables dans les nouveaux projets résidentiels dès son adoption.
■
Adapter le Règlement sur les plans d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA) afin d’encourager des approches urbaines et architecturales innovatrices dans l’aménagement des espaces et la construction des bâtiments.
■
Encourager la production d’aménagements et d’une architecture écologique afin d’atténuer l’effet d’îlots de chaleur urbains, en particulier dans ces secteurs.
■
Aménager des espaces publics en respectant le caractère de chaque lieu de faç on à créer un effet d’ensemble et ainsi de participer au développement des sites.
■
Prendre les mesures nécessaires, soit par règlement ou par des aménagements physiques, pour limiter les nuisances affectant le milieu résidentiel aux abords des voies ferrées.
Objectif 7 – Protéger et mettre en valeur le patrimoine paysager, bâti et culturel du Plateau-Mont-Royal Aux yeux des résidents, la richesse patrimoniale du Plateau ne repose pas uniquement sur les qualités architecturales des bâtiments, mais également sur les caractéristiques paysagères, historiques et culturelles de leur milieu de vie. Le Plateau-Mont-Royal est structuré par des composantes architecturales et urbaines significatives qui participent à l’identité même de ses quartiers. Il s’agit des composantes d’origine des bâtiments, des tracés fondateurs et des grands axes commerciaux, des parcs de grande valeur patrimoniale, comme le parc La Fontaine et le square Saint-Louis, des vues sur les sommets du mont Royal, des nombreux noyaux collectifs et institutionnels correspondant aux anciennes paroisses, du réseau de ruelles et de la foresterie urbaine.
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En fait, il s’agit du paysage urbain, investi de valeurs collectives. Chacun de ses éléments a sa place dans la reconnaissance, la protection et la mise en valeur du patrimoine, d’où l’importance de partager la connaissance des caractéristiques des quartiers et d’y sensibiliser les résidents. La stratégie proposée par l’arrondissement pour atteindre l’objectif concernant la protection et la mise en valeur du patrimoine est la suivante : Soutenir les propriétaires dans leurs interventions sur leur immeuble afin d’en préserver l’intégrité architecturale, et intervenir sur le domaine public de manière à mettre en valeur le paysage urbain et ses composantes structurantes. Il existe plusieurs moyens de reconnaître, de protéger et de mettre en valeur le cadre bâti et le paysage urbain d’un territoire. La protection de l’identité paysagère du Plateau relève maintenant, avec l’adoption d’une nouvelle réglementation, d’une lecture plus globale du territoire. Dorénavant, les quelque 15 000 bâtiments du Plateau-Mont-Royal sont visés par des dispositions de conservation et de retour à l’origine de leurs composantes et ce, peu importe leur ornementation ou leur date de construction. Le Plan d’urbanisme reconnaît par ailleurs la valeur patrimoniale de grands monuments et de certains ensembles, incluant ceux identifiés à la carte 2.6.1 et à la liste des bâtiments d’intérêt patrimonial et architectural, dont la protection est assurée par un règlement sur les plans d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA). Le cadre bâti est une composante du paysage urbain au même titre que les ruelles et les cours arrière, les parcs et les voies publiques. L’arrondissement préconise une approche intégrée de mise en valeur du patrimoine, qui reconnaît l’interrelation entre le cadre bâti, les espaces privés et le domaine public. Ce dernier est d’ailleurs considéré comme un territoire collectif sur lequel s’exprime notre culture urbaine, nos valeurs et nos préoccupations. Son aménagement doit tenir compte des atouts indéniables dont dispose le territoire du Plateau, tels que les vues sur la montagne, les grands parcs patrimoniaux, les artères aux activités commerciales dynamiques, les particularités architecturales du cadre bâti ainsi que les nombreux noyaux institutionnels et collectifs hérités des anciennes paroisses. Moyens de mise en œuvre : ■
Enrichir la connaissance du territoire en explorant de nouveaux volets, notamment les îlots institutionnels et le patrimoine vert.
■
Faire le recensement des lieux de culte afin d’identifier ceux de grande valeur collective pour les résidents de l’arrondissement.
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■
Évaluer la pertinence de classer ou de citer des immeubles et de constituer de nouveaux sites du patrimoine.
■
Maintenir et renforcer l’application du Règlement d’urbanisme en matière de conservation et de retour des composantes d’origine en particulier dans les secteurs établis.
■
Revoir les paramètres du Règlement d’urbanisme portant sur les enseignes commerciales selon la philosophie, la réalité et le caractère propre de l’arrondissement.
■
Sensibiliser les propriétaires de bâtiments et encourager la participation citoyenne en diffusant la connaissance du territoire par différents moyens : site Internet, circuits patrimoniaux, Opération patrimoine.
■
Poursuivre les démarches en vue d’améliorer l’aide financière accordée aux propriétaires lors de travaux de rénovation.
Objectif 8 – Favoriser les interventions de qualité et innovatrices ainsi que l’intégration harmonieuse des projets au milieu en vue de consolider les éléments identitaires du Plateau et de contribuer à la création du patrimoine de demain La préoccupation centrale des citoyens en matière de nouvelles interventions est l’intégration des projets aux particularités architecturales et urbaines du Plateau, tout en innovant afin d’enrichir la part contemporaine et de participer à la création du patrimoine de demain. Le cadre bâti du Plateau est issu de plusieurs périodes de développement, caractérisées par différentes typologies architecturales et configurations urbaines. Les résidents du Plateau accordent une valeur patrimoniale au paysage urbain et aux particularités du cadre bâti. Par rapport à ces éléments patrimoniaux, l’approche en est une de protection et de mise en valeur. D’un autre côté, il existe des occasions de développement de nouveaux projets sur le territoire de l’arrondissement. U n bon nombre de projets autorisés dans les années 1990 proposaient des types architecturaux standardisés qui s’implantaient sans égard au lieu d’insertion : on a vu apparaî tre un type de bâtiment au volume non intégré, avec cours anglaise et mezzanine, sur des rues qui ne possédaient pas ces caractéristiques. Pour remédier à la situation, les résidents souhaitent une plus grande sensibilisation et participation citoyenne ainsi qu’une meilleure connaissance des caractéristiques des quartiers comme soutien à l’élaboration des projets.
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La stratégie proposée par l’arrondissement pour atteindre l’objectif concernant la production d’interventions architecturales de qualité est la suivante : Poursuivre le développement des approches réglementaires, les inventaires et la diffusion des connaissances du milieu afin de favoriser l’innovation architecturale. La production d’une architecture de qualité, intégrée au milieu et innovatrice repose sur trois conditions : la connaissance détaillée des caractéristiques du cadre bâti, le partage des connaissances et l’appréciation qualitative des projets. L’arrondissement a procédé à une étude typomorphologique du territoire couvrant toutes les facettes du développement des quartiers. Cette caractérisation est à la base de l’adoption du Règlement sur les plans d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA)pour l’ensemble du territoire visant tous les projets d’agrandissement et de construction. Le règlement découpe le territoire de l’arrondissement en cinq grandes aires et 53 unités de paysage. Chacune forme une entité paysagère bien distincte dont les caractéristiques sont à prendre en compte dans l’élaboration des projets. Les critères d’évaluation ont été rédigés notamment sur la base des attentes des citoyens en matière de production d’une architecture de qualité et innovatrice, en vue de participer à la création du patrimoine de demain. Dans un souci de partage et de diffusion des connaissances, l’arrondissement a rendu disponible près de 76 fiches sur l’architecture des quartiers et les critères d’évaluation des projets sur son site Internet. Moyens de mise en œuvre : ■
Maintenir et renforcer l’application du Règlement sur les plans d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA) dans les secteurs établis.
■
Adapter le Règlement sur les plans d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA), selon la planification réalisée pour les secteurs à transformer, afin d’encourager des approches urbaines et architecturales innovatrices dans la construction des bâtiments et l’aménagement des espaces.
■
Réviser les dispositions normatives en matière de stationnement en s’inspirant des ratios que l’on retrouve dans les milieux établis afin de favoriser un développement de qualité et de consolider les caractéristiques propres du milieu.
■
Partager la connaissance des caractéristiques du territoire, notamment par le site Internet de l’arrondissement.
■
Poursuivre et parfaire les activités du Comité consultatif d’urbanisme (CCU), formé de citoyens experts et chargé, en vertu de la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme (LAU), de faire l’appréciation des projets soumis au Règlement sur les plans d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA).
VILLAGE DE LORIMIER
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Les aires de paysage MONT SAINTE-FAMILLE
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Plan d'urbanisme
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11.4 La planification détaillée de portée locale
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Certaines portions du territoire du Plateau présentent des problématiques urbanistiques complexes qui ne peuvent être traitées à fond avant l’intégration du chapitre de l’arrondissement au Plan d’urbanisme de Montréal. Pour tous ces secteurs, l’arrondissement entend mener à terme une planification détaillée dans les trois années suivant l’intégration de son chapitre au Plan, selon une approche intégrée adaptée à la spécificité de chaque cas. Le bilan annuel de la mise en œuvre du Plan fera état de l’avancement de ces travaux. Trois secteurs font l’objet d’une attention particulière du fait de leur dynamique spécifique et complexe. Chacun présente un caractère structurant pour le développement de la collectivité et l’aménagement du territoire de l’arrondissement. Présentés à la carte suivante, ces secteurs de planification détaillée sont : ■
Abords de la station de métro Mont-Royal
■
Square Saint-Louis
■
Échangeur des avenues Des Pins Ouest et Du Parc
D’autres secteurs de l’arrondissement présentent également une problématique particulière. C’est le cas des principales artères commerciales du Plateau. Elles feront éventuellement l’objet d’un traitement visant à favoriser des aménagements à l’échelle humaine, de qualité et conviviaux qui soient en accord avec le caractère propre de chaque artère. Parallèlement à l’exercice de planification détaillée des secteurs de portée locale, le Plan d’urbanisme de Montréal identifie 26 secteurs de planification détaillée de portée pan-montréalaise, lesquels présentent des enjeux qui touchent l’ensemble de la ville ou qui concernent directement plus d’un arrondissement. Parmi ceux-ci, les secteurs Mont Royal et Abords des voies du CP interpellent directement l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal. Les paramètres encadrant la réflexion qu’ils suscitent sont présentés au chapitre 4 de la partie I du Plan d’urbanisme. Les abords du mont Royal et des voies du CP situés dans l’arrondissement ne sont pas traités en secteurs de planification de portée locale. Leur planification et leur aménagement requièrent l’intervention du conseil municipal à bien des égards, que ce soit pour l’acquisition de terrains ou l’aménagement de parcs, de rues et d’infrastructures publiques. Les projets qui découleront de la planification détaillée seront menés de concert avec les instances municipales appropriées.
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Les démarches de planification détaillée de portée pan-montréalaise et locale miseront sur la participation des citoyens et sur celle de l’ensemble des intervenants concernés : l’arrondissement, les services municipaux, les ministères ainsi que les organismes privés, publics et associatifs. Selon les besoins, la planification détaillée mènera à : ■
l’adoption d’un programme particulier d'urbanisme (PPU);
■
l’adoption par le conseil d’arrondissement d’un plan de mise en valeur ou d’un plan d’action;
■
la modification de la réglementation d’urbanisme de l’arrondissement;
■
la mise en place de programmes appropriés;
■
la réalisation d’immobilisations par la V ille, seule ou en collaboration avec les gouvernements du Québec et du Canada;
■
la réalisation d’un projet en partenariat avec un ou plusieurs organismes privés, publics ou associatifs.
Afin de lancer et d’encadrer le processus de planification détaillée, les pages qui suivent présentent pour chacun des secteurs de planification détaillée de portée locale : ■
des orientations générales;
■
un court énoncé de la problématique;
■
des balises d’aménagement.
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Les secteurs de planification détaillée
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Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 11 – Arrondissement du Plateau-Mont-Royal Partie II
11.4.1
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Orientation générale ■
Consolider le centre culturel, communautaire et civique de l’arrondissement, bref le cœur du Plateau
Abords de la station de métro Mont-Royal
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Problématique La station de métro Mont-Royal et la place Gérald-Godin, réaménagée en 1999, constituent l’une des principales portes d’entrée de l’arrondissement. La localisation centrale du secteur en fait un lieu de convergence. On y observe une concentration d’activités culturelles, communautaires et commerciales. Ainsi, la bibliothèque et la maison de la culture du Plateau-Mont-Royal occupent l'ancien pensionnat Saint-Basile depuis 1984 et le monastère du Très-Saint-Sacrement abrite, depuis 1999, des organismes communautaires locaux. Ce bâtiment est d’ailleurs classé monument historique en vertu de la Loi sur les biens culturels du Québec et bénéficie d’une aire de protection. En 2002, la bibliothèque Plateau-Mont-Royal se classait au troisième rang de fréquentation parmi les bibliothèques de quartier de Montréal, avec 422 312 prêts. Quant à la maison de la culture, ses activités ont attiré plus de 25 000 personnes en 2002. Le secteur est également imprégné du dynamisme commercial de l’avenue Du MontRoyal et de la rue Saint-Denis. Les activités de la rue Saint-Denis génèrent un important achalandage régional. Quant à l’avenue Du Mont-Royal, elle est principalement alimentée par un bassin résidentiel local. Enfin, la présence d’activités culturelles et commerciales dynamiques contribue à multiplier, dans le secteur, les déplacements tant à pied, à vélo et en transport collectif qu’en automobile. La localisation centrale du secteur, sa desserte importante en transport collectif ainsi que sa vitalité culturelle et commerciale représentent des potentiels de développement structurant. Toutefois, les équipements culturels en place, c’est-à-dire la bibliothèque ainsi que la maison de la culture, ne suffisent plus à la demande croissante et nécessitent des investissements majeurs afin de répondre adéquatement aux différents besoins de la population. Les possibilités d’expansion de ces équipements sont limitées puisque les seuls terrains non bâtis dans le secteur sont actuellement occupés par des stationnements. De plus, la circulation motorisée génère des nuisances auxquelles s’ajoutent certains problèmes sociaux liés à l’occupation de la place Gérald-Godin. Au cours de l’année 2003, un comité regroupant des organismes locaux, des résidents du secteur et certains services de l’arrondissement a été formé afin de discuter des enjeux dans le secteur. L’exercice a permis de dégager certaines pistes de solutions, dont voici les principales : utiliser les terrains de stationnement de la bibliothèque et du monastère pour l’agrandissement et la construction d’équipements culturels, implanter un centre de la petite enfance afin de répondre à la demande croissante, réaménager la place Gérald-Godin et enfin, établir éventuellement d’autres services municipaux.
Balises d’aménagement 1
Planifier de façon intégrée les interventions à venir dans le secteur pour constituer un effet d’ensemble.
2
Évaluer la possibilité d’agrandir la bibliothèque du Plateau et de construire une nouvelle maison de la culture et une maison de la poésie sur les terrains actuellement utilisés à des fins de stationnement tout en prévoyant dans ces projets des aménagements extérieurs accessibles au public.
3
Favoriser l’établissement de services municipaux d’arrondissement de première ligne et d’un centre de la petite enfance à proximité.
4
Réduire les nuisances causées par la circulation motorisée, par exemple en réaménageant l’intersection de l’avenue Du Mont-Royal Est et de la rue Saint-Hubert.
5
Mettre en valeur les équipements culturels de l’arrondissement, notamment au moyen d’un circuit d’interprétation patrimoniale à l’échelle piétonne.
6
Mettre en valeur les abords du monastère, bâtiment patrimonial classé monument historique, par l’aménagement de jardins accessibles au public aux heures de grande fréquentation.
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11.4.2
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Orientations générales
Square Saint-Louis
■
Mettre en valeur les composantes historiques, urbaines et architecturales synonymes de patrimoine et participant à l’identité paysagère du square Saint-Louis
■
Favoriser, sur le domaine public, des interventions à l’échelle humaine et qui permettent de restructurer le réseau de promenade
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Problématique Le développement du secteur est étroitement lié à celui du terrain du réservoir de la Côte-à-Baron, devenu en 1876 le square Saint-Louis. Dès lors, un développement de prestige y prenait place, favorisé par la réputation des rues Saint-Hubert et Saint-Denis au sud de la rue Sherbrooke Est. Avec l’aménagement du parc La Fontaine en 1888 et celui de la rue Cherrier qui permet de relier le parc au square Saint-Louis, c’est tout un réseau d’espaces verts au pied du mont Royal qui était ainsi mis en place. La société canadienne-française profita de ce lieu plus aéré pour s’établir à l’extérieur des murs de la ville ancienne. Le square Saint-Louis constitue l’un des grands squares du Montréal victorien. Dans son environnement, trois typologies distinctes se côtoient : des maisons et des logements ouvriers de la première période de développement, des maisons urbaines plus cossues et d’importants bâtiments institutionnels. L’histoire du square Saint-Louis est enrichie par celle de plusieurs artistes québécois qui ont résidé à son pourtour : Émile Nelligan, Pauline Julien et Gérald Godin, Claude Jutra, Gilles Carle et Michel Tremblay. La richesse de son histoire, la présence de grands parcs urbains, la diversité des paysages et la qualité de l’architecture confèrent au secteur du square Saint-Louis une grande valeur patrimoniale. Cependant, la phase de rénovation urbaine qui est survenue à partir des années 1960 a déstructuré le paysage bâti du secteur et le réseau d’espaces publics, d’une part par la construction d’immeubles de forte hauteur et, d’autre part, par la création d’une tranchée et d’un viaduc à l’intersection des rues Sherbrooke Est et Berri. Le secteur constitue un important circuit de déplacements piétons. Toutefois, les liens piétonniers sont complexes et les réseaux déstructurés, que ce soit pour passer du square Saint-Louis au parc La Fontaine, au Quartier latin, à la Grande bibliothèque, au boulevard Saint-Laurent et jusqu’au Quartier des spectacles. On constate la même problématique pour ce qui est des pistes cyclables présentes dans le secteur, sur la rue Cherrier et surtout la rue Berri, qui constituent un lien important vers le centre-ville et le Vieux-Montréal. L’environnement de la station de métro Sherbrooke, avec les rues De Malines, De Rigaud et Berri, pose différents problèmes relativement au confort des piétons. C’est le cas également du square SaintLouis, où se déroulent quelques activités illicites. Le secteur possède un caractère institutionnel, surtout sur l’avenue Des Pins Ouest ainsi que sur les rues Saint-Denis et Sherbrooke Est. De plus, l’avenue Des Pins Ouest est un accès important à la montagne. La rue piétonne Prince-Arthur, très dynamique sur le plan commercial, présente toutefois une spécialisation qui ne répond pas aux besoins des résidents locaux. En outre, le rayonnement régional du boulevard Saint-Laurent, de la rue Prince-Arthur et de la rue Saint-Denis fait pression sur le milieu local en ce qui a trait au stationnement. Enfin, des projets publics et privés évalués à environ 60 M$ sont en planification dans le secteur du square Saint-Louis. Hormis la Grande bibliothèque, dont la construction est maintenant terminée, il s’agit du réaménagement de la tranchée Berri, de la requalification architecturale de l’I.T.H.Q. et de la construction du projet résidentiel 333 Sherbrooke Est, qui accueillera plus de 200 nouveaux ménages. Il s’avère donc intéressant de tirer profit de ces différentes interventions afin d’insuffler au secteur du square Saint-Louis un dynamisme commercial local, de réaménager le domaine public et de mettre en valeur les composantes significatives du patrimoine.
Balises d’aménagement 1
Réaménager le square Saint-Louis et favoriser à son pourtour des interventions qui soient en accord avec sa grande valeur patrimoniale et qui fassent ressortir son identité paysagère.
4
Mettre en valeur l’histoire et les équipements culturels du secteur, notamment au moyen d’un circuit d’interprétation patrimoniale à l’échelle piétonne.
2
Favoriser le réaménagement, intégré au milieu et à l’échelle humaine, de la rue Berri et des abords de la station de métro Sherbrooke.
5
Favoriser une revitalisation des axes commerciaux limitrophes du square Saint-Louis.
3
Évaluer la possibilité de proposer au conseil municipal la création d’un site du patrimoine en vertu de la Loi sur les biens culturels du Québec pour le square Saint-Louis et son environnement élargi.
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11.4.3
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Orientation générale ■
cÉhangeur des avenues Des Pins ouest et Du Parc
Planifier le réaménagement des terrains libérés par le démantèlement de l’échangeur des avenues Des Pins Ouest et Du Parc en accord avec la valeur symbolique du lieu, imprégnée de la présence du mont Royal et de sa rencontre avec la ville, et avec les éléments significatifs du patrimoine architectural et paysager du secteur
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Problématique L’échangeur, construit entre 1959 et 1962, est un ouvrage autoroutier situé en plein cœur d’un quartier urbain. Le projet de démantèlement de l’échangeur est sur la table depuis une quinzaine d’années. Plusieurs études et scénarios ont été élaborés afin de répondre à différentes problématiques de circulation, dont l’insécurité des déplacements piétonniers et cyclistes, les problèmes d’accès au transport collectif et la difficulté des manœuvres automobiles. L’échangeur possède aussi une capacité véhiculaire supérieure à la demande actuelle et future. À cela s’ajoute la détérioration de la structure, qui nécessite à tous les ans des travaux de curetage. À l’été 2001, la Ville de Montréal formait un comité de travail multidisciplinaire chargé d’élaborer un scénario de réaménagement de l’échangeur. Les objectifs d’aménagement à la base du travail du comité ont été définis en collaboration avec le milieu local, représenté par la Corporation de développement économique et communautaire Centre-Sud – Plateau-Mont-Royal. Ces objectifs tiennent compte des problématiques de circulation, mais aussi des problématiques d’aménagement : maintenir un niveau de service adéquat pour la circulation de transit, accroître le confort et la sécurité des piétons et des cyclistes, favoriser la consolidation du réseau de transport collectif ainsi que la possible implantation d’un système léger sur rail, assurer une plus grande accessibilité au mont Royal, s’intégrer au quartier Milton-Parc, favoriser le réaménagement des terrains dégagés par le démantèlement, favoriser la revitalisation des avenues Du Parc et Des Pins Ouest, valoriser les éléments patrimoniaux limitrophes et éviter une redistribution des flux de transit sur les rues résidentielles du secteur. Après examen de plus d’une trentaine de scénarios issus d’études antérieures, quatre scénarios de réaménagement ont été retenus pour être étudiés en détail. Celui choisi par la Ville de Montréal a été présenté à la population le 14 janvier 2004 lors d’une séance d’information publique. Le projet de voirie verra le jour à court terme puisqu’il doit être terminé avant le 31 mars 2006 afin de bénéficier d’une subvention du programme Travaux infrastructures Canada-Québec. Le démantèlement de l’échangeur libère une série de terrains à fort potentiel de réaménagement. Il s’agit des têtes d’îlots situées au sud du croisement des avenues Du Parc et Des Pins Ouest ainsi que d’une partie des terrains des parcs Mont-Royal et Jeanne-Mance. Le démantèlement de l’échangeur offre également l’occasion de repenser l’aménagement de l’avenue Du Parc entre les avenues Des Pins Ouest et Du Mont-Royal Ouest, et de l’avenue Des Pins Ouest de chaque côté de la nouvelle intersection. Le secteur de l’échangeur, qui se situe dans le périmètre de l’arrondissement historique et naturel du mont Royal, bénéficie d’une localisation exceptionnelle, à la rencontre de la ville et de la montagne. Les potentiels du site sont nombreux : valeur symbolique et patrimoniale, proximité du mont Royal, interrelation entre ville et nature, vues sur la montagne et le centre-ville, porte d’entrée importante.
Balises d’aménagement 1
Tenir compte des orientations et balises d’aménagement du secteur de planification détaillée de portée pan-montréalaise du mont Royal.
4
Marquer l’entrée vers le Centre par une requalification du front urbain composé des têtes d’îlots situées au sud du croisement des avenues Du Parc et Des Pins Ouest.
2
Renforcer le caractère urbain et piéton des avenues Du Parc et Des Pins Ouest.
5
Favoriser des aménagements qui s’intègrent au quartier Milton-Parc et qui facilitent l’accès au mont Royal.
3
Requalifier, dans la perspective de l’implantation d’un système léger sur rail (SLR), l’avenue Du Parc entre les avenues Des Pins Ouest et Du Mont-Royal Ouest afin de mettre en valeur les flancs du mont Royal et de rendre son accessibilité plus conviviale pour les différents usagers.
6
Favoriser une mixité sociale et d’usages dans les nouveaux projets.
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 11 – Arrondissement du Plateau-Mont-Royal Partie II
11.5 Les paramètres réglementaires applicables à l’arrondissement
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Les orientations du Plan d’urbanisme qui ont une portée réglementaire se traduisent dans la réglementation d’urbanisme de l’arrondissement. Le zonage est le principal instrument réglementaire de mise en œuvre du Plan d’urbanisme. Il détermine la vocation des différentes zones du territoire afin d’y contrôler l’usage des terrains et des bâtiments ainsi que l’implantation, la forme et l’apparence des constructions.
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L’affectation du sol Découlant des orientations du Plan, la carte de l’affectation du sol de l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal exprime la vocation souhaitée dans les secteurs à construire ou à transformer et confirme celle des secteurs établis. Selon le concept retenu, les catégories d’affectation traduisent la nature générale des milieux, s’éloignant ainsi d’une forme d’affectation dont le caractère trop normatif conduirait à un découpage inutilement fin du territoire. Inclusives, ces catégories favorisent la mixité et regroupent une variété d’activités pouvant avoir cours au sein d’une même aire d’affectation, moyennant des règles de complémentarité ou de compatibilité que précise la réglementation d’urbanisme de l’arrondissement. Cette approche, plus argumentaire que réglementaire, permet une gestion plus souple du développement urbain et simplifie les procédures administratives. Dans cet esprit, le recours à la procédure de modification du Plan d’urbanisme s’applique aux changements ayant une portée significative sur le devenir de la ville. Le tableau présenté à la page 38 définit les neuf catégories d’affectation du sol. Les quatre premières sont de nature inclusive et correspondent à des milieux urbains distincts. Les cinq autres, essentiellement à caractère exclusif, touchent des aires réservées à des activités particulières. Les grandes lignes à retenir de la carte de l’affectation du sol de l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal sont les suivantes : ■
La majorité du territoire de l’arrondissement est désignée comme étant un secteur à vocation principalement résidentielle, où les commerces et équipements collectifs ou institutionnels en soutien à l’habitation sont autorisés.
■
La vocation commerciale régionale des grandes artères du Plateau est consolidée par l’affectation mixte. Pour la partie de l’avenue Du Mont-Royal à l’est de l’avenue De Lorimier et pour la section de l’avenue Du Parc au sud de l’avenue Des Pins Ouest, cette affectation reflète une intention d’intensifier les activités, ce qui est le cas également des abords des stations de métro Laurier et Mont-Royal.
■
Le Plateau-Mont-Royal possède plusieurs rues commerçantes de nature locale. Les spécificités de ces rues, présentées dans le tableau qui suit, seront prises en considération dans la planification du territoire.
Rues commerçantes Rue Bernard Ouest Des Pins Ouest Duluth Est Fairmount Ouest Laurier Est Papineau Rachel Est et Ouest Rachel Est Roy Est Roy Est Saint-Viateur Ouest
Tronçon de ➞ à Hutchison ➞ Saint-Laurent Saint-U rbain ➞ Saint-Denis Saint-Laurent ➞ Du Parc-La Fontaine Du Parc ➞ Saint-Laurent De Brébeuf ➞ Papineau Laurier Est ➞ Rachel Est De l’Esplanade ➞ Du Parc-La Fontaine De Bordeaux ➞ Des É rables Saint-Laurent ➞ Saint-Denis Berri ➞ De Mentana Du Parc ➞ Saint-Laurent
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 11 – Arrondissement du Plateau-Mont-Royal Partie II
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■
L’habitation sera dorénavant autorisée dans quelques grands secteurs existants oùse déroulent des activités plus lourdes, tels que les secteurs D’Iberville et De G aspé ainsi que les parties nord de l’avenue Papineau et de la rue Saint-Denis. U ne analyse approfondie de ces secteurs permettra de déterminer les usages qui seront autorisés au Règlement d’urbanisme.
■
L’habitation n’est pas autorisée dans les secteurs d’emplois qui se concentrent essentiellement aux abords des voies ferrées du CP. Par cette affectation, l’arrondissement signale son intention de préserver à long terme ces lieux d’emplois.
La densité de construction Les paramètres de densité de construction permettent d’encadrer la production architecturale et de déterminer l’échelle de la forme urbaine de même que l’intensité des activités sur les différentes portions du territoire. Pour chacun des secteurs à construire ou à transformer, les paramètres énoncés traduisent les intentions du Plan quant au caractère souhaité. Dans les secteurs établis, ces paramètres correspondent au caractère général du bâti existant dont le Plan vise la pérennité. La carte de la densité de construction de l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal exprime la densité de construction selon une échelle de couleurs intégrant les différents paramètres de densité. Un descriptif énonce les paramètres s’appliquant à chaque secteur. Précisés par des annotations, ces paramètres décrivent le caractère général actuel ou souhaité d’un secteur en fonction de l’un ou l’autre ou de l’ensemble des éléments suivants : ■
le nombre d’étages hors-sol (excluant les mez zanines);
■
le mode d’implantation au sol : isolée, jumelée, contiguë;
■
le taux d’implantation au sol des bâtiments;
■
le coefficient d’occupation du sol, notamment dans les secteurs à transformer ou à construire.
Les grandes lignes à retenir de la carte de la densité de construction de l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal sont les suivantes : ■
Les densités de construction sont maintenues dans les secteurs déjà construits.
■
Les grandes rues commerçantes ainsi que les abords des stations de métro présentent une intensification des activités qui se traduit par des densités de construction un peu plus élevées.
■
Dans les secteurs à construire ou à transformer, les densités de construction sont semblables à celles permises dans les secteurs établis tout en permettant le renouveau du caractère des lieux.
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 11 – Arrondissement du Plateau-Mont-Royal Partie II
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Les parcs et les espaces verts La carte d’affectation du sol du Plateau-Mont-Royal identifie deux grands parcs montréalais : le parc La Fontaine et le parc Jeanne-Mance. Elle est accompagnée de l’extrait de la carte des parcs et des espaces verts. Cette dernière indique les parcs locaux dont la vocation est confirmée par le Plan d’urbanisme. Cela signifie que la conversion d’un parc en tout ou partie à des fins autres que d’usage complémentaire ou d’équipement collectif d’envergure locale requiert une modification au Plan d’urbanisme. Le Plan définit toutes les catégories d’espaces verts, des aires de détente aux parcs de proximité en passant par les espaces récréatifs, les places publiques et les jardins communautaires. Le patrimoine bâti Le Plan d’urbanisme propose une lecture pan-montréalaise du patrimoine en accordant une valeur soit exceptionnelle ou intéressante aux différentes parties de la ville (voir la carte (2.6.1). À la suite de la consultation publique sur le chapitre de l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal du Plan d’urbanisme, tenue à l’automne 2003, l’arrondissement s’est donné pour objectif de traiter le patrimoine sur la base de la notion des quartiers et de l’historique de leur développement afin de susciter l’intérêt et la participation citoyenne. S’appuyant sur cette nouvelle lecture du territoire, l’arrondissement a entrepris de réviser sa réglementation d’urbanisme dans le but de tenir compte davantage des attributs culturels, urbains et architecturaux des différents quartiers du Plateau. Au terme de l’exercice, un projet de règlement venait modifier le Règlement d’urbanisme de l’arrondissement afin d’en retirer les règles d’insertion normatives et d’y ajouter la notion de sauvegarde des composantes d’origine. En parallèle, un Règlement sur les plans d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA) a été élaboré afin d’apprécier qualitativement les interventions majeures, que ce soit la construction ou l’agrandissement d’un bâtiment, et ce pour l’ensemble du territoire. Il s’agit d’une première au Q uébec pour une ville ou un arrondissement de plus de 100 000 habitants.
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 11 – Arrondissement du Plateau-Mont-Royal Partie II
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Le territoire du Plateau a donc été étudié et caractérisé selon une méthode historique sensible à la forme urbaine. L’étude typomorphologique découpe le territoire en unités paysagères et caractérise le cadre bâti sur le plan urbain et architectural à partir d’une lecture globale qui intègre toutes les facettes du développement d’un milieu : les tracés fondateurs, l’implantation des premières industries et institutions, l’établissement des populations, l’évolution des types de bâtiments, la présence des activités commerciales, l’aménagement des lieux publics. Sur la base des grandes périodes de développement, l’étude typomorphologique a permis d’identifier cinq aires de paysage composant le territoire du Plateau : Mont Sainte-Famille, Saint-Jean-Baptiste, Square Saint-Louis, Saint-Louis-du-Mile End et Village De Lorimier. Ces grandes aires de paysage, présentées sur la carte du même nom, sont divisées en 53 unités de paysage aux caractéristiques plus ou moins homogènes. Sur l’ensemble du territoire, neuf typologies architecturales dominantes ont été identifiées, par exemple la maison de faubourg, le duplex, le triplex et l’immeuble commercial. Incluant les 32 bâtiments d’intérêt patrimonial et architectural du Plateau reconnus par le Plan d’urbanisme, le Règlement sur les plans d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA) de l’arrondissement identifie 128 témoins significatifs de l’histoire et de l’architecture du Plateau supplémentaires, auxquels se rattachent des critères spécifiques d’évaluation des projets. Les règlements, adoptés par le conseil d’arrondissement le 1er novembre 2004, sont en vigueur depuis le 25 novembre 2004. L’étude typomorphologique du territoire fait dorénavant partie intégrante du Règlement d’urbanisme et du Règlement sur les plans d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA). Cette réglementation permettra à l’arrondissement d’intervenir plus efficacement en matière de protection du patrimoine et donnera aux propriétaires des outils leur permettant d’effectuer des interventions de qualité sur leur bâtiment. La caractérisation du territoire ainsi que les paramètres d’évaluation réglementaires sont accessibles à la population sur le site Internet de l’arrondissement.
tableau Catégories d’affectation du sol
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Catégories d’affectation du sol Catégorie et description Secteur résidentiel
Aires à vocation principalement résidentielle comportant aussi des portions mixtes, notamment des rues de commerces et d’habitation.
Composantes Logements Commerces Équipements collectifs ou institutionnels
Notes La réglementation assure le découpage en zones distinctes des secteurs essentiellement résidentiels, des secteurs à caractère commercial et des ensembles occupés par des équipements collectifs ou institutionnels. Elle détermine les catégories d’usages selon la nature des milieux et le caractère de l’arrondissement. Elle assure, par les modes de gestion des usages, l’insertion harmonieuse des activités non résidentielles : les types d’usages autorisés de plein droit, les usages conditionnels, les limites de superficie, l’obligation de continuité commerciale, le contingentement de certains usages, etc. Dans le respect de la cohérence des milieux et en assurant une saine cohabitation des usages, la réglementation reconnaît ponctuellement certaines occupations à caractère industriel présentes lors de l’adoption du Plan d’urbanisme.
Secteur mixte
Aires diversifiées comportant une composition variée d’activités et de l’habitation. Plusieurs de ces secteurs recouvrent des aires présentant un potentiel d’intensification du nombre de logements ou du nombre d’emplois. Secteur d’emplois
Aires à vocation économique comportant principalement des activités à caractère industriel ou commercial. Les secteurs d’emplois correspondent à des aires où l’habitation est exclue. Secteur rural
Aires à caractère champêtre comportant de l’habitation et des activités agricoles.
Grand équipement institutionnel
Aires comportant des constructions et des terrains réservés à des activités institutionnelles qui jouent un rôle de service dans la communauté montréalaise.
Logements Commerces Immeubles à bureaux Immeubles commerciaux Immeubles comportant de l’industrie légère Équipements collectifs ou institutionnels
La réglementation définit les zones et détermine les usages autorisés dans chacune selon la nature des milieux, notamment de manière à assurer l’interface entre les ensembles à dominance résidentielle et les zones d’activités plus intensives.
Immeubles industriels Immeubles à bureaux Immeubles commerciaux Équipements collectifs ou institutionnels
La réglementation assure la traduction des vocations prévues au Schéma des secteurs d’emplois (voir section 2.4 de la partie I du Plan d’urbanisme).
Logements Agriculture et activités industrielles complémentaires Équipements collectifs ou institutionnels Grands équipements institutionnels (enseignement, soins de santé, sport et culture) Équipements collectifs ou institutionnels Commerces et logements complémentaires
La réglementation définit les zones et détermine les types d’usages autorisés selon la nature des milieux, notamment de manière à limiter aux secteurs d’emplois à caractère industriel les types d’usages générateurs de nuisances majeures.
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 11 – Arrondissement du Plateau-Mont-Royal Partie II
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Catégories d’affectation du sol Catégorie et description Couvent, monastère ou lieu de culte
Aires comportant des constructions et des terrains réservés à des établissements conventuels ou à des lieux de culte.
Grand espace vert ou parc riverain
Aires réservées aux espaces verts ou naturels d’envergure montréalaise ou situés en rive ainsi qu’aux grands cimetières.
Grande emprise de transport
Aires vouées aux activités de transport, soit les principales infrastructures de transport des personnes et des marchandises.
Infrastructure publique
Aires comportant des constructions et des terrains réservés à des fins de services publics.
Composantes
Notes
Immeubles voués aux activités des communautés religieuses comportant des lieux de résidence Lieux de culte Équipements collectifs ou institutionnels Commerces et logements complémentaires
Même s’ils ne sont pas identifiés par une aire d’affectation à la carte 3.1.1 de la partie I du Plan d’urbanisme ou à son extrait apparaissant à la page suivante, sont visés par cette catégorie d’affectation les lieux de culte compris dans les listes de bâtiments d’intérêt patrimonial et architectural apparaissant à la page 49 du présent chapitre.
Parcs métropolitains et grands parcs urbains Parcs-nature Lieux publics Réserves naturelles Berges et îles publiques Grands cimetières Golfs Équipement collectif Casino, commerces et installations complémentaires
Les berges, les îles et les sommets du mont Royal visés par cette catégorie d’affectation du sol sont des espaces de propriété publique, principalement des parcs locaux.
Le réseau routier relevant de la juridiction des gouvernements supérieurs Les infrastructures portuaires, ferroviaires et aéroportuaires Usages et infrastructures complémentaires
La réglementation assure le découpage en zones distinctes des aires vouées au triage ferroviaire et aux activités portuaires et aéroportuaires. Cette obligation ne s’applique pas au réseau routier et aux corridors ferroviaires.
Cette affectation reconnaît la présence d’enclaves résidentielles existant sur le territoire des parcs-nature au moment de l’adoption du Plan d’urbanisme. La réglementation n'autorise l'équipement collectif Casino, commerces et installations complémentaires que sur les lots 2 988 178, 2 988 179 et 2 988 180 du cadastre du Québec et prévoit cet usage sans limite de superficie de plancher.
Postes de transformation électrique, cours de voirie et de matériel, usines de traitement des eaux, usines d’épuration, etc.
Notes générales : Le présent chapitre inclut une carte qui identifie les parcs locaux dont la vocation est confirmée par le Plan d’urbanisme. La conversion d’un parc ou d’une de ses parties, à des fins autres que d’usage complémentaire ou d’équipement collectif d’envergure locale, requiert une modification du Plan d’urbanisme. Les parcs, les cimetières, les golfs, les postes de transformation électriques ainsi que les cours de voirie et de matériel sont autorisés dans toutes les catégories. La délimitation des aires d’affectation du sol doit être interprétée en fonction des emprises de rues et de ruelles ainsi que des limites cadastrales existant au moment de l’adoption du Plan d’urbanisme.
Juin 2005
Paramètres de densitÊ
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Arrondissement du Plateau-Mont-Royal Secteurs établis Orientation Maintenir le caractère des secteurs La réglementation de zonage visera à maintenir le type de bâti existant, présentant les caractéristiques suivantes :
Secteur 11-01 :
bâti de deux à quatre étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen ou élevé. Secteur11-02 :
bâti de un à huit étages hors-sol; implantation isolée; taux d’implantation au sol moyen. Secteur 11-03 :
bâti de quatre à dix étages hors-sol; implantation isolée ou jumelée; taux d’implantation au sol moyen ou élevé; C.O.S. minimal : 2,0; C.O.S. maximal : 6,0. Secteur 11-04 :
bâti de deux à quatre étages hors-sol; implantation contiguë; taux d’implantation au sol moyen ou élevé; C.O.S. minimal : 1,0; C.O.S. maximal : 4,0.
Secteur 11-05 :
bâti de six étages hors-sol ou plus; implantation isolée; taux d’implantation au sol moyen ou élevé; C.O.S. minimal : 3,0; C.O.S. maximal : 6,0. Secteur 11-06 :
bâti de un à cinq étages hors-sol; implantation isolée; taux d’implantation au sol moyen ou élevé. Secteur 11-07 :
bâti de trois à huit étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen ou élevé; C.O.S. minimal : 2,0; C.O.S. maximal : 4,0. Secteur 11-08 :
bâti de deux à cinq étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen ou élevé. Secteur 11-09 :
bâti de trois à cinq étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen ou élevé. Secteur 11-10 :
bâti de quatre à quatorze étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen ou élevé; C.O.S. minimal : 2,0; C.O.S. maximal : 6,0.
La réglementation de zonage pourra reconnaître le bâti existant ainsi que les projets immobiliers dûment autorisés au moment de l’adoption du Plan d’urbanisme qui ne se conforment pas aux paramètres énoncés ci-dessus.
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 11 – Arrondissement du Plateau-Mont-Royal Partie II
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Arrondissement du Plateau-Mont-Royal Secteurs à transformer ou à construire Secteur 11-T1 :
Orientation Renouveler le caractère des secteurs La réglementation de zonage permettra un nouveau type de bâti présentant les caractéristiques suivantes :
bâti de un à quatre étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen ou élevé; C.O.S. minimal : 0,7; C.O.S. maximal : 3,0. Secteur 11-T2 :
bâti de deux à huit étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen ou élevé; C.O.S. minimal : 2,0; C.O.S. maximal : 4,0. Secteur 11-T3 :
bâti de deux à six étages hors-sol; implantation isolée; taux d’implantation au sol moyen ou élevé; C.O.S. minimal : 1,0; C.O.S. maximal : 3,0. Secteur 11-T4 :
bâti de deux à neuf étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen ou élevé; C.O.S. minimal : 2,0; C.O.S. maximal : 4,4.
La réglementation de zonage pourra reconnaître le bâti existant ainsi que les projets immobiliers dûment autorisés au moment de l’adoption du Plan d’urbanisme qui ne se conforment pas aux paramètres énoncés ci-dessus.
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Arrondissement du Plateau-Mont-Royal
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Grand espace vert ou parc riverain
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Numéro du secteur Secteur à transformer ou à construire Limite d'arrondissement
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500 m
Plan d'urbanisme Novembre 2007
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Les parcs et les espaces verts Arrondissement du Plateau-Mont-Royal Parc Golf Grand cimetière Limite d'arrondissement
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Mai 2008
250
500 m
Plan d'urbanisme
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Le patrimoine bâti
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Arrondissement du Plateau-Mont-Royal Arrondissement historique ou naturel Secteur de valeur exceptionnelle Grande propriété à caractère institutionnel Secteur de valeur intéressante Ensemble urbain d'intérêt Limite d'arrondissement
0
250
Septembre 2005
500
m
Plan d'urbanisme
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 11 – Arrondissement du Plateau-Mont-Royal Partie II
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Bâtiments d’intérêt patrimonial et architectural hors secteurs de valeur exceptionnelle
Arrondissement du Plateau-Mont-Royal La liste suivante identifie les bâtiments d’intérêt patrimonial et architectural situés à l’extérieur des secteurs de valeur exceptionnelle et des grandes propriétés à caractère institutionnel de l’arrondissement (voir carte précédente). La liste identifie également l’ensemble des lieux de culte d’intérêt patrimonial de l’arrondissement. Tel qu’indiqué au tableau de la page 38, ces lieux de culte sont couverts par la catégorie d’affectation du sol « Couvent, monastère ou lieu de culte ». Conformément à l’objectif 15 de la partie I du Plan d’urbanisme, les bâtiments identifiés dans la liste suivante et l’ensemble de ceux situés dans les secteurs de valeur exceptionnelle ou dans les grandes propriétés à caractère institutionnel doivent faire l’objet d’un contrôle serré quant aux travaux de construction, de rénovation et de démolition, par les outils réglementaires appropriés, notamment les règlements sur les plans d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA). Les lieux de culte 4237, avenue Henri-Julien (Église Saint-Jean-Baptiste) 454, avenue Laurier Est (Église Saint-Denis) 3751, avenue de l'Hôtel-de-Ville (Église Saint-Boniface) 3535, avenue du Parc (Église Notre-Dame-de-la-Salette) 750, boulevard Saint-Joseph Est (The Sign of the Theodokos Orthodox/Church of Jesus Christ of Later Days Saints)
4863, rue Cartier (Église baptiste française de l'Oratoire/ Zion Church) 3919, rue Clark (Temple Solomon) 4585, rue Hutchison (Old Calendar Greek Orthodox) 3594, rue Jeanne-Mance (St John's Lutheran) 405, rue Marie-Anne Est (Montréal Chinese Alliance/All Saints)
1350, boulevard Saint-Joseph Est (Église Saint-Stanislas-de-Kostka)
1841, rue Masson (Cathédrale orthodoxe roumaine Saint-Jean-Baptiste)
2000, boulevard Saint-Joseph Est (Église Saint-Pierre-Claver)
3426, rue Parthenais (Église Saint-Casimir)
3747, rue Berri (Église Saint-Louis-de-France)
1855, rue Rachel Est (Église Immaculée-Conception)
3980, rue Saint-Denis (Presbytère Saint-Jude) 3984, rue Saint-Denis (Sacristie Saint-Jude) 5039, rue Saint-Dominique (Église Saint-Enfant-Jésus du Mile-End) 5116, rue Saint-Urbain (Evangelical Pentecostal Church/Beth Hakneseth Anshei Ukraine) 5390, rue Saint-Urbain (Église orthodoxe Sainte-Irene et Saint-Markella/Tiffereth Israel) 5580, rue Saint-Urbain (St. Michael’s and St. Anthony’s) 2330, terrasse Mercure (Église Saint-Louis-de-Gonzague)
Les édifices scolaires 6080, avenue de l'Esplanade (École Édouard-VII) Les édifices publics 3721, avenue Henri-Julien (Association de l'Arsenal du 65e Régiment CMR) 1115-1127, avenue Laurier Est (Chalet du parc Laurier)
955, rue Marie-Anne Est (Bain Lévesque)
5300, rue Saint-Dominique (Bain Saint-Michel)
2225, rue Rachel Est (Institut Bruchési)
Les édifices commerciaux 4530, avenue Papineau (Théâtre des Variétés)
3988-3998, rue Saint-Denis (Sanctuaire Saint-Jude)
Les édifices industriels 5423, avenue De Lorimier (Fry Hall) Les bâtiments résidentiels 3968-3976, rue Saint-Denis (plex)
6201, avenue du Parc (Édifice Bovril)
2025, rue Masson (Fry Cadbury)
Plan d’urbanisme de Montréal PA R T I E I I : C H A P I T R E 1 2
Arrondissement du Sud-Ouest
AOÛT 2005
(dernière mise à jour: Août 2011)
Le Sud-Ouest
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 12 – Arrondissement du Sud-Ouest Partie II
Table des matières 12.1
Introduction
1
12.2
Le rappel du Parti d’aménagement et des orientations pan-montréalaises
3
12.3
Les enjeux locaux d’aménagement
7
Enjeu 1
La mise en valeur des atouts propres à l’arrondissement Le caractère identitaire du Sud-Ouest Le canal de Lachine et les plans d’eau La richesse patrimoniale La situation géographique et la proximité du Centre de Montréal
8 8 8 9 9
Enjeu 2
La réalisation du plein potentiel de développement économique, social et culturel de l’arrondissement Le développement économique Le développement social Le développement culturel L’amélioration des conditions de vie des résidents de l’arrondissement L’habitation Le sentiment de sécurité La qualité de milieux de vie et de l’environnement Les services de proximité Le réseau de transport
Enjeu 3
12.4
12.5
10 11 12 12 13 17 17 17 18 19
La planification détaillée
27
Considérations de l’arrondissement sur les secteurs de planification détaillée de portée pan-montréalaise 4.8 Canal de Lachine 4.24 Sites Glen et Turcot 4.15 Havre de Montréal 4.8.1 Griffintown 4.3 Angrignon
29 29 30 30 31 31
Planifications détaillées de portée locale 12.4.1 Atwater 12.4.2 Cabot
32 34
Les paramètres réglementaires applicables à l’arrondissement
37
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 12 – Arrondissement du Sud-Ouest Partie II
12.1 Introduction
page 1
Le chapitre de l’arrondissement du Sud-Ouest constitue un élément du Plan d’urbanisme de Montréal. À l’instar du Plan d’urbanisme, le chapitre de l’arrondissement permet de planifier sur un horizon de dix ans le développement du territoire en fonction des enjeux et des réalités propres au Sud-Ouest de même que des orientations adoptées pour l’ensemble du territoire de la ville. La vision d’aménagement et de développement proposée dans le présent document s’appuie sur une démarche concertée des forces vives du milieu. Dans le cadre de l’élaboration du nouveau Plan d’urbanisme de Montréal, l’arrondissement du Sud-Ouest a en effet convié sa population et les principaux intervenants locaux à toute une gamme d’activités de consultation : groupes de travail, forum grand public, tournée dans les quartiers, dépôt de mémoires, etc. Ces exercices de concertation ont permis de cibler les préoccupations et les attentes de la population et du milieu en matière de développement économique, d’aménagement et de qualité de vie, en vue de dégager des orientations mobilisatrices et porteuses d’avenir. Considérant sa localisation stratégique, les projets pan-montréalais structurants susceptibles de le toucher, ses sites de développement ou de redéveloppement, l’historique de ses quartiers et le profil socio-économique de sa population, le défi principal du chapitre du plan d’urbanisme de l’arrondissement du Sud-Ouest consiste en : la gestion d’un milieu en transition par l’intégration de nouvelles activités urbaines et de nouvelles clientèles, dans le respect du patrimoine industriel et résidentiel, en harmonie avec la population en place et pour son bénéfice. Pour relever ce défi, l’arrondissement identifie dans le présent chapitre trois grands enjeux de planification et d’aménagement. L’amélioration des conditions de vie des résidents est au cœur de ces grands enjeux. Elle constitue la préoccupation prioritaire de l’arrondissement et se traduit dans chacune des interventions qu’il entend mettre en œuvre. Pour y répondre, l’arrondissement doit mettre en place un ensemble de mesures favorables. La mise en valeur de ses atouts propres et la réalisation de son plein potentiel de développement social, économique et culturel sont les deux autres enjeux par lesquels ces conditions de succès pourront être assurées. En plus des enjeux locaux de planification, le présent chapitre rappelle le parti d’aménagement ainsi que la synthèse des orientations pan-montréalaises relatives à l’arrondissement. De plus, il établit les orientations et les objectifs d’aménagement pour les secteurs de planification détaillée de portée locale. Ces secteurs feront l’objet d’une attention particulière de la part de l’arrondissement dans les trois années suivant l’adoption du Plan d’urbanisme. Enfin, les paramètres réglementaires spécifiques au territoire du Sud-Ouest sont également présentés. Le présent chapitre a une portée juridique et résume les considérations et paramètres du document Bâtir ensemble le Sud-Ouest de demain, produit en mai 2004 par l’arrondissement du Sud-Ouest suite à une démarche de concertation avec la population réalisée sur plus d’une année.
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 12 – Arrondissement du Sud-Ouest Partie II
12.2
Le rappel du parti d’aménagement et des orientations pan-montréalaises
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Le parti d’aménagement du Plan d’urbanisme souscrit aux principes du développement durable et vise un accroissement marqué de la qualité de l’aménagement urbain (voir la partie I du Plan d’urbanisme). Au sein des secteurs établis, le nombre de terrains vacants disponibles au développement étant limité, il est opportun de veiller à consolider le territoire, contribuant de la sorte à mieux rentabiliser les infrastructures et les équipements existants. Il importe de reconnaître la qualité des acquis et de veiller à leur maintien. Ainsi, le Plan prévoit la consolidation des caractéristiques existantes des secteurs établis qui composent la majorité du territoire de l’arrondissement. Par ailleurs, le territoire de l’arrondissement se caractérise par la présence d’importants secteurs à construire ou à transformer. Pour ces secteurs, des défis importants doivent être relevés en matière d’aménagement et de consolidation du territoire. En concertation avec le milieu, l’arrondissement souhaite entamer une réflexion quant à l’avenir de l’ancien triage Turcot, du Griffintown, du site des anciens ateliers du CN, des abords de la rue Bridge et du bassin Peel, et du secteur du Technoparc du Sud-Ouest. Le parti d’aménagement du Plan d’urbanisme se décline en sept orientations illustrées à la carte La synthèse des orientations pan-montréalaises – arrondissement du Sud-Ouest.
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 12 – Arrondissement du Sud-Ouest Partie II
12.3
Les enjeux locaux d’aménagement
page 7
Enjeu 1 La mise en valeur des atouts propres à l’arrondissement Pour favoriser le rayonnement de son territoire et de ses milieux de vie, l’arrondissement favorise sa mise en valeur selon six objectifs d’aménagement regroupés en quatre thèmes : le caractère identitaire de l’arrondissement, le canal de Lachine et les plans d’eau, la richesse patrimoniale, de même que la situation géographique du Sud-Ouest et la proximité du Centre de Montréal. Le caractère identitaire du Sud-Ouest
L’arrondissement privilégie la consolidation de son image par la mise en valeur de ses éléments distinctifs, ainsi que par la promotion de son territoire et de ses quartiers. Le canal de Lachine et ses plans d’eau
L’arrondissement prend appui sur l’effet structurant du canal de Lachine pour en optimiser les retombées, particulièrement sur les plans économique, culturel, touristique et social. La richesse patrimoniale
L’identification, la préservation et la mise en valeur des sites, ensembles et bâtiments d’intérêt historique et patrimonial du Sud-Ouest ainsi que le soutien au développement d’activités muséologiques et archéologiques constituent des défis importants qu’entend poursuivre l’arrondissement. La situation géographique et la proximité du Centre de Montréal
L’arrondissement souhaite tirer partie de sa proximité et ses liens directs avec le Centre dans le cadre de l’élaboration des paramètres qui guideront le développement urbain des secteurs adjacents à l’arrondissement de Ville-Marie.
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 12 – Arrondissement du Sud-Ouest Partie II
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Enjeux
Thèmes
Objectifs
Actions
Enjeu 1
Le caractère identitaire du SudOuest
1 Reconnaître et mettre en valeur le caractère distinctif de l’arrondissement et de ses quartiers
1.1 Soigner l’image des entrées de ville et celle des grands corridors de transport en privilégiant des aménagements de qualité et en assurant une signalisation appropriée.
La mise en valeur des atouts propres à l’arrondissement
1.2 Identifier et mettre en valeur les différents éléments identitaires présents sur le territoire. 1.3 Favoriser la réalisation d’événements propices au renforcement du sentiment d’appartenance à l’arrondissement.
Le canal de Lachine 2 Soutenir la mise en valeur du et ses plans d’eau canal de Lachine à des fins récréotouristiques et culturelles
2.1 Consolider la vocation nautique et récréotouristique du canal de Lachine en améliorant les infrastructures d’accueil des plaisanciers, cyclistes et visiteurs, et renforcer les aménagements et les services pour les sports d’hiver. 2.2 Mettre en place une programmation d’envergure autour d’un produit d’appel et soutenir, avec différents partenaires, le développement d’activités culturelles, communautaires, sportives, patrimoniales et touristiques. 2.3 Favoriser la mise en valeur des différents pôles du canal et soutenir les organismes de promotion. 2.4 En collaboration avec les partenaires municipaux et gouvernementaux, mettre en œuvre la phase II du développement des abords du canal de Lachine en répondant aux objectifs suivants :
3 Assurer la mise en œuvre des vocations spécifiques à chacun des pôles du canal de Lachine
■
encourager et orienter le développement urbain et économique;
■
favoriser le développement du secteur du canal comme destination récréotouristique distin et diversifiée d’envergure internationale;
■
promouvoir la cnservation du patrimoine et le développement culturel;
■
favoriser l’appropriation du canal par la population.
3.1 Poursuivre la mise en valeur du canal de Lachine en fonction des vocations dominantes de chacun de ses pôles (Gadbois, Cartier, Atwater, Saint-Gabriel, Peel) par la réalisation des interventions projetées.
4 Améliorer l’accessibilité publique 4.1 Privilégier des fonctions de nature publique aux abords du canal de au canal de Lachine et aux plans Lachine et des cours d’eau d’intérêt (favoriser ce type d’activités au d’eau en améliorant l’intégration rez-de-chaussée des bâtiments, favoriser l’aménagement de places de leurs abords aux quartiers publiques et le réseau cyclable, valoriser l’intégration environnants d’ateliers-résidences, etc.). 4.2 Assujettir tout projet de développement structurant aux abords du canal de Lachine et des cours d’eau d’intérêt au dépôt d’une planification d’ensemble, afin de prévoir l’inclusion d’espaces et d’aménagements publics. 4.3 Élaborer et appliquer des critères pour l’aménagement des terrains et l’architecture des constructions, en vue d’assurer leur intégration en continuité avec le sens historique du lieu. 4.4 Planifier le prolongement et l’aménagement des réseaux et des espaces récréatifs aux abords des cours d’eau, de façon à relier les milieux de vie, les pôles et les équipements d’intérêt.
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 12 – Arrondissement du Sud-Ouest Partie II
Enjeux Enjeu 1
(suite)
La mise en valeur des atouts propres à l’arrondissement
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Thèmes
Objectifs
Actions
La richesse patrimoniale
5- Reconnaître, protéger et mettre en valeur les ensembles, immeubles et sites d’intérêt patrimonial ou archéologique
5.1 Confirmer, reconnaître et protéger le patrimoine bâti identifié au Plan d’urbanisme (voir objectif 15 de la partie I). 5.2 Favoriser le maintien et la préservation des bâtiments et ensembles industriels patrimoniaux le long du canal de Lachine et s’assurer de l’intégration de nouvelles constructions au sens historique du lieu. 5.3 Réaliser la caractérisation du territoire par une étude typomorphologique. 5.4 Élaborer et mettre en place des outils réglementaires afin d’encadrer les nouvelles constructions et les projets de rénovation, afin d’assurer le maintien de l’identité du cadre bâti urbain de chaque quartier. 5.5 Élaborer un programme de sensibilisation de la population à l’importance de la préservation, de l’entretien et de la mise en valeur des bâtiments et ensembles d’intérêt patrimonial. 5.6 Soutenir le développement d’activités muséologiques.
La situation 6- Maximiser les occasions de 6.1 Adopter un plan directeur d’aménagement des grands axes afin de géographique et développement des secteurs à faciliter l’accès au Centre et d’améliorer l’encadrement urbain. la proximité du proximité du Centre de Montréal 6.2 Favoriser une intensification de l’occupation du sol dans les secteurs à Centre de Montréal et améliorer les liens entre proximité du Centre. celui-ci et l’arrondissement 6.3 Participer aux travaux des différents groupes de travail associés à la consolidation du Centre (tables de développement économique, comité de coordination de grands projets ou autres) afin d’exprimer les préoccupations économiques et sociales de l’arrondissement. 6.4 Développer et mettre en place des mécanismes de coordination et de promotion afin de renforcer les liens entre l’arrondissement et le Centre dans l’intérêt des citoyens du Sud-Ouest.
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 12 – Arrondissement du Sud-Ouest Partie II
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Enjeu 2 La réalisation du plein potentiel de développement économique, social et culturel de l’arrondissement La réalisation du plein potentiel de développement du territoire s’appuie sur les thématiques du développement économique, du développement social et du développement culturel de l’arrondissement. Le développement économique
La structure économique de l’arrondissement est en pleine reconversion. Les pertes d’emplois dans le secteur manufacturier traditionnel sont compensées en partie par les gains réalisés dans le secteur de la nouvelle économie, particulièrement dans les services aux entreprises, le secteur manufacturier de haute technologie et les industries de l’information. Les changements récents observés dans plusieurs secteurs d’emplois exigent une révision de la planification de plusieurs sites. Qu’on pense entre autres à l’arrêt des activités ferroviaires au triage Turcot, à la fermeture d’Alstom ou aux contraintes de développement du Technoparc du Sud-Ouest. En dehors de l’activité économique générée par les commerces de quartier et par certaines industries isolées dans la trame résidentielle, l’arrondissement compte plusieurs sites et secteurs offrant un fort potentiel de développement économique et de création d’emplois. Ces sites ou secteurs entrent dans quatre catégories distinctes : sites vacants à développer, sites sous-utilisés à transformer, secteurs mixtes à développer, et secteurs d’emplois traditionnels à redynamiser. Il importe d’établir des orientations et des interventions d’aménagement spécifiques pour chacun de ces sites ou secteurs, en tenant compte du potentiel d’employabilité de la population. Le développement social
L’arrondissement entend poursuivre son partenariat avec les organismes voués au développement de l’emploi et continuer d’apporter son soutien aux projets d’économie sociale et d’intégration au travail. Il compte aussi élaborer des stratégies de promotion, d’accueil et d’appui favorables à l’entrepreneurship local et à l’attraction de nouvelles entreprises. De plus, le Sud-Ouest souhaite favoriser un développement immobilier offrant des bénéfices sur les plans social et économique bénéfique à sa population. Le développement culturel
L’arrondissement possède plusieurs équipements culturels publics (centre culturel GeorgesVanier, maison de la culture Marie-Uguay, réseau de bibliothèques) et de nombreux lieux culturels privés et communautaires émergent. Malgré cela, le potentiel culturel mérite d’être davantage exploité, tant pour le développement économique et le rayonnement de l’arrondissement que pour l’amélioration de la qualité de vie de ses citoyens.
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Enjeux
Thèmes
Objectifs
Actions
Enjeu 2
Le développement économique
7 Mettre en place les conditions du succès du développement économique
7.1 Élaborer un cadre d’aménagement en lien avec le développement des sites stratégiques suivants : ■ triage et anciens ateliers du CN; ■ Technoparc du Sud-Ouest; ■ ancien triage Turcot; ■ secteurs mixtes; ■ secteurs d’emplois traditionnels.
La réalisation du plein potentiel de développement économique, social et culturel de l’arrondissement.
7.2 Élaborer des stratégies de promotion et de développement économique, telle que la mise en place : ■ de programmes incitatifs d’implantation et de développement d’entreprises; ■ d’une structure d’accueil pour les nouvelles entreprises; ■ d’une table de concertation des acteurs économiques; ■ d’échanges avec les institutions d’enseignement; ■ de mesures favorisant l’entrepreneurship local. 7.3 Évaluer l’état de contamination des sites industriel et s’assurer de récupérer une juste part des programmes de subventions relatifs à la réhabilitation des sols contaminés. 8 Encadrer et mettre en valeur les sites vacants ou sous-utilisés
8.1 Recourir aux outils d’urbanisme nécessaires pour encadrer et préciser les paramètres d’un développement : plans d’aménagement d’ensemble (PAE), plans d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA), règlement sur les projets particuliers de construction. Ancien triage Turcot 8.2 Définir la nature des usages industriels ou commerciaux sur le site, en relation avec la stratégie de développement économique de Montréal et en favorisant l’implantation d’activités privilégiant l’embauche de citoyens de l’arrondissement. 8.3 Travailler en collaboration avec le ministère des Transports du Québec à l’identification de mesures favorisant l’accessibilité du site et son développement progressif. Technoparc du Sud-Ouest 8.4 Réévaluer l’affectation actuelle du site du Technoparc du Sud-Ouest et définir les possibilités de développement à d’autres fins. Anciens ateliers du CN 8.5 Favoriser et encadrer, en concertation avec le milieu, le redéveloppement du site des anciens ateliers du CN en continuité avec le quartier et assujettir tout nouveau projet exigeant une modification réglementaire au dépôt et à l’adoption d’un plan d’aménagement d’ensemble. Ancien site du tri postal de Postes Canada 8.6 Développer l’ancien site de Postes Canada à partir d’un plan d’aménagement d’ensemble, en fonction des objectifs et critères établis dans le document d’orientation sur le développement du site.
9 Consolider et valoriser le développement des secteurs mixtes
9.1 Réaliser, conjointement avec les intervenants concernés, la planification détaillée de portée pan-montréalaise du secteur Griffintown (voir la section 4.8.1 de la partie I du Plan d’urbanisme) et mettre à jour les paramètres réglementaires dans ce secteur. 9.2 Gérer les activités permises dans les secteurs mixtes de manière à diminuer leur niveau de nuisances pour faciliter l’introduction de la fonction résidentielle. 9.3 Confirmer le caractère multifonctionnel des abords du canal de Lachine, au sud entre le pont Wellington et le tunnel Atwater, et au nord dans le secteur Saint-Ambroise.
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Enjeux Enjeu 2
Thèmes (suite)
La réalisation du plein potentiel de développement économique, social et culturel de l’arrondissement.
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Objectifs
Actions
10 Redynamiser les secteurs d’emplois traditionnels
10.1 Ajuster le cadre réglementaire de l’arrondissement en vue de mieux encadrer la rue Saint-Patrick en favorisant l’implantation des bâtiments industriels et des espaces à bureaux près de l’emprise publique et assurer une contribution maximale des vues vers le canal de Lachine, le Centre et le mont Royal. 10.2 Réaliser une planification détaillée de portée locale du secteur Cabot. 10.3 Réaménager l’emprise de la rue Saint-Patrick et mettre en valeur le parcours riverain du canal de Lachine.
Le développement social
11 Favoriser l’accroissement des 11.1 Consolider les pôles d’emplois dans l’arrondissement et définir emplois dans l’arrondissement leurs créneaux. et améliorer les conditions 11.2 Soutenir les activités ou projets d’économie sociale (soutien aux d’employabilité de la population personnes, récréotourisme, secteur culturel, environnement) pour en soutenant les organismes et favoriser la participation et la solidarité dans la collectivité. les intervenants du milieu 11.3 Consolider et établir des ententes de partenariat avec les organismes et les intervenants du milieu. 12 Mettre en place les stratégies de 12.1 Poursuivre le projet-pilote de la Stratégie de revitalisation urbaine revitalisation urbaine intégrée intégrée et étudier la possibilité d’étendre la démarche à d’autres applicables aux secteurs à secteurs à revitaliser identifiés (voir objectif 1 de la partie I du revitaliser de l’arrondissement Plan d’urbanisme) 12.2 Favoriser l’émergence de pôles de quartier par des aménagements publics et la concentration d’activités commerciales et de services à la population.
Le développement culturel
13 Appuyer le développement des 13.1 Identifier les équipements, les sites et les pôles potentiels de lieux de création, d’animation et production et de diffusion culturelle. de diffusion, favoriser leur 13.2 Favoriser l’émergence du pôle culturel Atwater et soutenir rayonnement, et soutenir les l’établissement d’une synergie entre les équipements culturels, les organismes culturels abords du canal de Lachine et la rue Notre-Dame Ouest. 13.3 Favoriser la mise en place de nouveaux lieux de diffusion (anciennes églises, espaces publics, etc.). 13.4 Permettre, dans un cadre spécifique, la réalisation de projets structurants et novateurs adaptés à des besoins artistiques spécifiques (ateliers-résidences, sites d’exposition et autres). 13.5 Assurer l’expression et l’intégration de l’art sur le domaine public. 13.6 Consolider les pôles et les équipements en soutien aux groupes culturels.
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Enjeu 3 L’amélioration des conditions de vie des résidents de l’arrondissement Cet enjeu, qui est au centre de l’ensemble des préoccupations de l’arrondissement, vise l’amélioration des conditions de vie de ses résidents, à travers cinq composantes de la vie urbaine, à savoir : l’habitation, le sentiment de sécurité, la qualité de l’environnement et des milieux de vie, les services de proximité et le réseau de transport. L’habitation
En vue d’assurer son plein développement, l’arrondissement croit en la nécessité d’accueillir de nouveaux résidents, tout en favorisant le maintien de la population en place. L’intégration de ces nouveaux résidents devra se faire dans le respect de la spécificité du Sud-Ouest, par une approche de solidarité sociale et de valeur ajoutée aux milieux de vie. De plus, l’arrondissement souhaite informer les propriétaires sur les outils disponibles permettant d’améliorer la qualité du stock de logements. Le sentiment de sécurité
La mise en place de conditions favorables pour assurer la quiétude et à la qualité de vie des citoyens dans les lieux publics et les milieux de vie constitue une visée primordiale de l’arrondissement. La qualité des milieux de vie et de l’environnement
L’arrondissement cherche à rehausser son paysage urbain en favorisant la revitalisation du cadre bâti, le reverdissement des espaces minéralisés et l’amélioration des interfaces avec les réseaux autoroutier et ferroviaire. De plus, l’arrondissement souhaite intégrer des considérations environnementales dans l’aménagement du territoire et minimiser les nuisances causées par les industries et les infrastructures de transport. Les services de proximité
L’arrondissement cherche à assurer une desserte équilibrée en services et équipements communautaires, sportifs et récréatifs sur l’ensemble de son territoire, à améliorer leur qualité et leur accessibilité, et à optimiser leur utilisation. En ce qui concerne la desserte commerciale, l’arrondissement privilégie la consolidation de ses axes commerciaux de même que l’augmentation de l’offre et de la diversité des biens et services offerts, afin de mieux répondre aux besoins de la population à l’échelle des quartiers. Le réseau de transport
L’arrondissement favorise le désenclavement de son territoire en misant sur l’amélioration des réseaux de circulation. En matière de modes de transports alternatifs, l’arrondissement préconise l’amélioration de la desserte en transport collectif de surface ainsi que le parachèvement du réseau de voies cyclables, de façon à desservir les différents secteurs résidentiels et à assurer des liaisons entre les parcs, les équipements collectifs et les pôles d’intérêt.
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Enjeux
Thèmes
Objectifs
Enjeu 3
L’habitation
14 Favoriser l’accès au logement 14.1 Poursuivre les démarches de concertation avec les intervenants pour les populations à faible et du milieu. moyen revenu et maintenir la 14.2 Mettre en œuvre la politique d’inclusion du logement abordable par qualité et l’abordabilité du stock des mesures réglementaires et des programmes ciblés.1 de logements 14.3 Mettre en valeur certains terrains municipaux à des fins résidentielles.
L’amélioration des conditions de vie des résidents de l’arrondissement..
Actions
14.4 Assurer une diversification des produits d’habitation dans les différents quartiers afin de répondre aux besoins de la population et favoriser la mixité sociale. 14.5 Assurer la mise en place de stratégies d’habitation en favorisant le partenariat comme mode privilégié. 14.6 Informer les propriétaires sur les divers programmes d’aide financière pour l’amélioration et à l’entretien de l’habitat offerts par la Ville, les gouvernement du Québec et du Canada. 14.7 Élaborer une politique locale et un plan d’action pour les bâtiments vacants. Le sentiment de sécurité
15 Améliorer le sentiment de sécurité de la population dans les lieux publics et les milieux de vie
15.1 Favoriser l’aménagement et l’entretien des lieux et des équipements collectifs (enlèvement des graffitis, amélioration de l’éclairage, entretien et réfection des bâtiments, aménagement paysager, etc.). 15.2 Sécuriser les réseaux piétonniers et cyclables sur le territoire. 15.3 Revoir la gestion de la circulation et reconfigurer les endroits problématiques. 15.4 Inciter les instances concernées à revoir l’aménagement des stations de métro problématiques sur le plan de la sécurité. 15.5 Élaborer des programmes de sensibilisation de la population à la sécurité en milieu urbain, en partenariat avec les intervenants du milieu.
La qualité des milieux de vie et de l’environnement
16 Rehausser la qualité du paysage urbain et naturel du territoire
16.1 Établir une politique de protection du patrimoine vert, visant à : ■ mettre à jour l’inventaire du patrimoine vert; ■ élaborer un plan de verdissement de l’arrondissement à court, moyen et long termes; ■ améliorer les entrées du territoire; ■ favoriser l’accroissement du patrimoine vert sur les domaines public et privé; ■ inciter la mise en place de projets de verdissement en privilégiant les partenariats; ■ verdir les abords des autoroutes, voies ferrées et zones industrielles; ■ sensibiliser la population et favoriser sa participation (projets collectifs de plantation, de nettoyage, d’adoption d’un arbre ou autres). 16.2 Prendre les mesures nécessaires pour préserver la falaise Saint-Jacques. 16.3 Favoriser les projets pilotes misant sur la participation des résidents en vue de l’aménagement et de l’amélioration des espaces publics.
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Enjeux
Thèmes
La qualité des (suite) milieux de vie et de L’amélioration des conditions de vie des l’environnement (suite) résidents de l’arrondissement..
Enjeu 3
Objectifs
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Actions
17 Améliorer le cadre de vie par la 17.1 Viser à atténuer les impacts de la circulation de transit dans les milieux réduction des nuisances liées à de vie résidentiels, au moyen de : ■ certaines activités et la révision du réseau de camionnage sur le territoire de infrastructures l’arrondissement; ■ la réalisation d’une étude en vue de la mise en place de mesures d’atténuation et de réduction de la circulation; ■ l’établissement d’une hiérarchisation du réseau routier en fonction des milieux de vie, des secteurs à vocation économique et des secteurs à redévelopper. 17.2 Déterminer des mesures de gestion de la circulation aux points de congestion (entrées du pont Victoria, abords du marché Atwater, etc.). 17.3 Élaborer une stratégie de gestion intégrée de l’affichage en vue de réduire la pollution visuelle sur le territoire. 17.4 Identifier les zones sensibles au bruit en bordure du réseau supérieur (secteur résidentiel, institutionnel ou récréatif), déterminer les mesures d’atténuation du bruit nécessaires et favoriser la végétalisation des interfaces. 18 Intégrer les considérations environnementales dans la planification et le développement du territoire
18.1 Mettre en œuvre la politique locale visant l’application des principes du développement durable (recyclage, politique d’achat, utilisation de certains types de matériaux, etc.). 18.2 Établir un plan de gestion pour la préservation et la mise en valeur des milieux d’intérêt écologique. 18.3 Élaborer, en collaboration avec les intervenant concernés, une stratégie de réhabilitation des infrastructures routières, d’aqueduc, et d’égout. 18.4 Sensibiliser les gouvernements du Québec et du Canada à la nécessité de leur participation aux efforts de décontamination des sols.
Les services de proximité
19 Assurer une desserte équilibrée 19.1 Mettre en place un programme d’accessibilité universelle pour en services et équipements l’ensemble des installations de l’arrondissement. communautaires, sportifs et 19.2 Élaborer un plan directeur des parcs, espaces verts et équipements récréatifs, et optimiser communautaires de façon à : l’utilisation des équipements ■ caractériser l’ensemble des espaces verts et des parcs et évaluer leur pertinence en fonction des besoins actuels ou futurs ■ établir les besoins de restauration et de mise aux normes des équipements; ■ confirmer la vocation de certains équipements et favoriser leur mise en valeur; ■
■
réaliser un inventaire des espaces libres afin de privilégier de nouveaux parcs et aménagements publics dans les secteurs en déficit; mettre en réseau les parcs et les espaces verts.
19.3 Mettre à jour le Plan directeur du parc Angrignon et améliorer l’accessibilité pour les citoyens de l’arrondissement, notamment par le parachèvement du réseau cyclable.
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Enjeux
Thèmes
Les services de (suite) proximité (suite) L’amélioration des conditions de vie des résidents de l’arrondissement..
Enjeu 3
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Objectifs
Actions
20 Revitaliser les rues commerçantes et améliorer la diversité des biens et services offerts à la population
20.1 Maintenir, dans la réglementation, l’affectation commerciale aux abords du marché Atwater et sur les rues commerçantes structurantes (Notre-Dame Ouest, Monk et Centre). 20.2 Déterminer les stratégies de revitalisation et d’aménagement urbain des rues commerçantes structurante sur la base des caractéristiques et des problématiques propres à chacune, en partenariat avec les commerçants et avec l’appui d’organismes externes. 20.3 Assurer l’embellissement des rues commerçantes structurantes par l’amélioration des domaines public et privé (élargissement des trottoirs, autorisation des terrasses, plantation d’arbres, amélioration de l’éclairage, installation de mobilier urbain, etc.) et par le contrôle et l’intégration de l’affichage commercial. 20.4 Favoriser le développement d’un secteur mixte aux abords de la station Lionel-Groulx et du marché Atwater (voir la planification détaillée de portée locale Atwater).
Le réseau de transport
21 Favoriser l’amélioration des réseaux de circulation
21.1 Profiter du réaménagement des axes autoroutiers (échangeur Turcot et Bonaventure) pour : ■ favoriser la revitalisation et la mise en valeur des secteurs adjacents; ■ faciliter l’accès au secteur Cabot ■ améliorer l’accès et la desserte au Centre de Montréal; ■ réduire les nuisances; ■ améliorer l’accessibilité au fleuve. 21.2 Revoir la configuration et la gestion de la circulation aux points de congestion ou sur les axes structurants (boulevard De La Vérendrye, avenue Atwater, rue Notre-Dame Ouest, projet de bretelle Angers et autres). 21.3 Évaluer les impacts des nouveaux développements sur la gestion de la circulation (rue Saint-Ambroise, rue Saint-Patrick et avenue Atwater).
22 Améliorer la desserte et la fréquence du transport collectif pour la population et les travailleurs
22.1 Travailler, de concert avec la STM, à optimiser les circuits de transport par autobus dans l’arrondissement, afin de mieux desservir la population résidente et de faciliter l’accès aux secteurs d’emploi et aux secteurs mixtes à mettre en valeur (secteur du Technoparc du Sud-Ouest, ancien triage Turcot, secteur Griffintown). 22.2 Favoriser l’implantation sur le territoire de lieux de partage d’automobiles et de covoiturage. 22.3 Participer aux études en vue de l’amélioration de la desserte en transport collectif entre Montréal et la Rive-Sud (axes du pont Victoria et du pont Champlain) et s’assurer qu’un éventuel projet répond aux critères suivants : ■ amélioration de la desserte pour la population de l’arrondissement du Sud-Ouest; ■ intégration de l’infrastructure dans le paysage; ■ désenclavement et amélioration des liens internes du territoire. 22.4 Favoriser l’intensification des activités aux abords des stations de métro.
23 Compléter le réseau cyclable et piétonnier et assurer son intégration aux milieux de vie et aux pôles d’activités
23.1 Planifier et aménager le réseau cyclable et piétonnier de l’arrondissement de façon à desservir les secteurs résidentiels, les équipements collectifs et les pôles d’intérêt.
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12.4
La planification détaillée
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Certaines portions du territoire de l’arrondissement présentent des problématiques urbanistiques complexes qui ne peuvent être traitées à fond avant l’intégration du présent chapitre d’arrondissement au Plan d’urbanisme de Montréal. Pour l’ensemble de ces secteurs, l’arrondissement entend mener à terme une planification détaillée dans les trois années suivant l’intégration de son chapitre au Plan, selon une approche intégrée adaptée à la spécificité de chaque cas. Le bilan annuel de la mise en œuvre du Plan fera état de l’avancement de ces travaux. L’arrondissement identifie deux secteurs de planification détaillée de portée locale : ■
12.4.1 Atwater
■
12.4.2 Cabot
Parallèlement à l’exercice de planification détaillée des secteurs de portée locale, le Plan d’urbanisme de Montréal identifie 26 secteurs de planification détaillée de portée pan-montréalaise, lesquels présentent des enjeux qui touchent l’ensemble de la ville ou qui concernent directement plus d’un arrondissement. Parmi ceux qui intéressent particulièrement l’arrondissemnt du Sud-Ouest, notons les secteurs Canal de Lachine, Sites Glen et Turcot, Havre de Montréal, Griffintown et Angrignon. Les démarches de planification détaillée de portée pan-montréalaise et locale miseront sur la participation des citoyens et sur celle de l’ensemble des intervenants concernés : l’arrondissement, les services municipaux, les ministères ainsi que les organismes privés, publics et associatifs. Pour chacun des secteurs en cause, l’arrondissement précise ci-après ses orientations de développement et de mise en valeur, en complément de celles déjà identifiées à la partie I du Plan d’urbanisme. Selon les besoins, la planification détaillée pourra mener à : ■ ■
l’adoption d’un programme particulier d’urbanisme (PPU); l’adoption par le conseil d’arrondissement d’un plan de mise en valeur ou d’un plan d’action;
■
la modification de la réglementation d’urbanisme de l’arrondissement;
■
la mise en place de programmes appropriés;
■
■
la réalisation d’immobilisations par la Ville seule, ou en collaboration avec les gouvernements du Québec et du Canada; la réalisation d’un projet en partenariat avec un ou plusieurs organismes privés, publics ou associatifs.
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Les secteurs de planification détaillée
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Considérations de l’arrondissement
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Secteur de planification détaillée de portée pan-montréalaise 4.8 Canal de Lachine
La phase I des travaux de mise en valeur du canal de Lachine a joué un rôle moteur dans la revitalisation récente du territoire de l’arrondissement du Sud-Ouest, mais il est essentiel de poursuivre ces efforts afin de rendre le site encore plus attrayant et plus dynamique sur le plan économique et récréotouristique. L’arrondissement préconise fortement la poursuite de la mise en valeur du canal de Lachine et de ses pôles, dans le cadre de la mise en œuvre des travaux de la phase II. L’un des principaux défis de cette deuxième phase consiste à maintenir et à stimuler le développement économique tout en favorisant une cohabitation harmonieuse des diverses activités urbaines. Les travaux de la phase II devraient entre autres permettre : ■
d’assurer de meilleurs liens avec les quartiers environnants;
■
d’améliorer la qualité des milieux de vie résidentiels adjacents;
■
de protéger et de mettre en valeur le patrimoine bâti et archéologique;
■
de consolider les activités économiques;
■
de favoriser des projets à caractère social et culturel qui permettront de faire profiter la population locale des retombées du projet.
Évalués à 100 millions de dollars, ces travaux nécessiteront la participation des différents paliers gouvernementaux, de la Ville de Montréal et de l’arrondissement du Sud-Ouest, ce qui devrait stimuler d’autant les investissements privés. L’aménagement du canal et de ses rives immédiates, sur le territoire de l’arrondissement du Sud-Ouest, touche cinq pôles d’importance aux caractéristiques propres. Pôle Peel
Par la jonction entre la rue Peel, le Vieux-Montréal et la Cité Multimédia, le développement de ce pôle exploitera la présence du plan d’eau et contribuera, par ses équipements et ses activités, à attirer vers le parc linéaire du canal la clientèle des secteurs avoisinants. Pôle Saint-Gabriel
La poursuite du développement de ce secteur misera sur la présence d’une écluse face à un parc reconnu pour sa valeur archéologique, elle sera structurée par le développement du site de tri postal. Pôle Atwater
Les interventions à venir dans ce secteur devraient prendre en compte l’objectif de lier la rue Notre-Dame Ouest au canal de Lachine. Premier pôle d’intervention lors des travaux de la phase I, le secteur Atwater a généré ou permis d’envisager d’importants développements privés dans les secteurs périphériques, dont il faudra tenir compte dans la planification et la mise en valeur du quartier. Pôle Cartier
Le développement privé suscité par la première phase de mise en valeur s’est principalement réalisé à l’est et au nord du canal; les interventions de la phase II devraient soutenir le développement de ses parties ouest et sud. Pôle Gadbois
La phase I de la mise en valeur du canal s’est attardée à la construction du pont Monk et a laissé en plan la consolidation des activités et des accès au complexe récréatif Gadbois. La seconde phase devrait parachever les interventions publiques prévues pour lier et consolider le complexe dans son milieu. La planification de l’ensemble du secteur devrait également être revue en fonction de l’implantation éventuelle du Centre universitaire de santé McGill sur le site de l’ancien triage Glen.
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4.24 Sites Glen et Turcot
En plus des orientations de développement et d’aménagement énoncées au chapitre 4 de la partie I du Plan d’urbanisme, l’arrondissement du Sud-Ouest souhaite : ■
■
déterminer la nature de l’occupation commerciale et industrielle de manière à privilégier les citoyens de l’arrondissement, en termes d’accès aux emplois et de services à la population; améliorer l’accès au site via le réaménagement de l’échangeur Turcot et de l’échangeur Angrigon/ Pullman. Par ailleurs, l’arrondissement souhaite la création d’une Société de gestion et de développement de la cour Turcot, afin d’amorcer et de favoriser la mise en valeur de ce site dans un calendrier satisfaisant.
4.15 Havre de Montréal
En plus des orientations de développement et d’aménagement énoncées au chapitre 4 de la partie I du Plan d’urbanisme, l’arrondissement du Sud-Ouest souhaite préciser ses orientations pour le site du Technoparc du Sud-Ouest et le site des Ateliers du Canadien National. Le site du Technoparc du Sud-Ouest ■
■
■
réévaluer la vocation du site dans l’esprit d’une complémentarité avec le tissu urbain environnant, le potentiel de redéveloppement des sites avoisinants (anciens ateliers du Canadien National, site vacant à l’ouest, bassin Peel) et le maintien d’activités économiques; dans l’éventualité du réaménagement de l’autoroute Bonaventure, réserver et affecter à des fins récréatives les berges du fleuve Saint-Laurent; planifier de nouveaux liens routiers de manière à lier le site au quartier résidentiel.
Le site des ateliers du Canadien National
L’arrondissement exigera, avant toute modification réglementaire sur une partie du site, le dépôt d’un plan d’ensemble qui sera évalué en fonction des objectifs suivants : ■
■
le maintien d’activités économiques et d’un secteur d’emploi favorisant le développement économique local; l’accessibilité accrue au site, en évitant de traverser le quartier résidentiel, et le désenclavement éventuel du site vers le Technoparc et vers les berges du fleuve Saint-Laurent;
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■
■ ■
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l’intégration au potentiel de développement des sites connexes d’importance, tels le Technoparc, le canal de Lachine et le pôle Peel; la conservation et la mise en valeur des bâtiments d’intérêt patrimonial; la poursuite de la trame urbaine résidentielle de Pointe-Saint-Charles, incluant l’implantation de logements sociaux et de logements à prix abordable répondant aux besoins de la population du Sud-Ouest.
4.8.1 Griffintown
L’arrondissement considère que la planification détaillée de ce secteur telle qu’établie au chapitre 4 de la partie I du Plan d’urbanisme, sera déterminée par : ■
■
■
la planification du développement de l’ancien site de Postes Canada, dont les objectifs et les critères de développement ont été élaborés aux fins de l’adoption d’un plan d’aménagement d’ensemble; la planification du développement des deux pôles aux abords du canal (Peel et Saint-Gabriel); la mise en œuvre du plan de développement du site de l’École de technologie supérieure.
4.3 Angrignon
L’exercice de planification détaillée devra conduire à la mise à jour du Plan directeur du parc Angrignon, dans une optique d’amélioration des abords des plans d’eau, d’accessibilité au parc et d’intégration de la piste cyclable au réseau récréatif de l’arrondissement. En complément, afin de lancer et d’encadrer le processus, le chapitre présente pour chacun des secteurs de planification détaillée de portée locale : ■
des orientations générales;
■
un court énoncé de la problématique;
■
des balises d’aménagement.
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Secteur Atwater
Orientations générales ■
Favoriser l’intensification des activités aux abords de la station de métro Lionel-Groulx
■
Mettre en valeur les terrains et les bâtiments sous-utilisés à des fins mixtes
■
Rehausser la qualité de l’aménagement du domaine public le long de l’avenue Atwater en vue d’une amélioration des liens entre le métro et les activités aux abords du canal de Lachine
lle-Marie autoroute Vi
avenue Atwate r
12.4.1
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a -Lim e-de Ros rue
st Oue s e cqu t-Ja n i Sa rue
rue Notre-Dame Ouest
Lionel-Groulx
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 12 – Arrondissement du Sud-Ouest Partie II
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Problématique Le secteur Atwater est situé au cœur de l’arrondissement, à la limite des quartiers de la Petite-Bourgogne et de Saint-Henri. La station de métro Lionel-Groulx, dont l’édicule est sur l’avenue Atwater, constitue le terminus de plusieurs lignes d’autobus à haute fréquence desservant les arrondissements de l’ouest de l’île. Cette situation entraîne de nombreux déplacements de piétons et d’autobus, le tout accompagnant le fort débit de circulation de transit de l’avenue Atwater. Une réflexion doit être menée quant aux modalités des déplacements autour de ce nœud intermodal afin de sécuriser et valoriser l’environnement piétonnier, améliorer l’accessibilité à la station, et d’améliorer le cadre physique des déplacements entre la station de métro, le marché Atwater et la rue Notre-Dame Ouest. Le secteur Atwater compte de nombreux terrains offrant un intéressant potentiel de mise en valeur. À ce titre, le site de la station de métro Lionel-Groulx et les abords du marché Atwater représentent une occasion d’intensifier les activités à proximité des infrastructures de transport collectif. De plus, considérant sa localisation centrale dans l’arrondissement, une réflexion doit être menée quant à l’opportunité de valoriser le site Lionel-Groulx à des fins civiques. La proximité du marché Atwater et du centre culturel Georges-Vanier permet d’envisager l’implantation éventuelle d’activités civiques complémentaires desservant l’ensemble de la population de l’ensemble du Sud-Ouest sur ce lieu. L’incertitude touchant l’industrie de la transformation du tabac et les investissements majeurs réalisés par le gouvernement fédéral et l’entreprise MacDonald-JTI afin d’implanter des activités de bureau indiquent clairement un changement au niveau de la structure d’emploi et de la dynamique urbaine du secteur. Afin d’orienter le développement futur des bâtiments inutilisés, d’attirer d’autres entreprises et de valoriser les activités résidentielles, l’arrondissement entend mener une réflexion globale quant au devenir de ce secteur mixte.
Balises d’aménagement 1
Étudier, en collaboration avec la Société de transport de Montréal, les modalités de correspondance aux abords de la station de métro Lionel-Groulx.
2
Favoriser le développement du site de la station de métro Lionel-Groulx et étudier l’opportunité d’y implanter un pôle civique d’arrondissement, en lien avec le marché Atwater et le Centre culturel Georges-Vanier.
3
Étudier un scénario de réaménagement de l’avenue Atwater entre la station de métro Lionel-Groulx et le marché Atwater dans l’optique de l’amélioration de la sécurité des piétons et des cyclistes.
4
Consolider les emplois présents dans le secteur et mener une réflexion d’ensemble quant à l’avenir des bâtiments industriels inutilisés.
5
Favoriser le développement de la fonction résidentielle aux abords du marché Atwater.
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 12 – Arrondissement du Sud-Ouest Partie II
12.4.2
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Orientations générales ■
Secteur Cabot
Améliorer l’image du secteur industriel Cabot en lien avec sa proximité au Canal de Lachine par l’amélioration du cadre bâti et la végétalisation des abords de la rue Saint-Patrick.
■
Attirer de nouvelles entreprises dynamiques et consolider le pôle d’emplois
■
Optimiser l’utilisation des terrains sous-utilisés
■
Atténuer les nuisances environnementales
■
Améliorer l’accessibilité au secteur
Problématique Le secteur Cabot est localisé entre les rives du canal de Lachine qu’il longe sur 2 km et un tronçon surélevé de l’autoroute 15-20. Cette situation particulière fait en sorte que les activités industrielles présentes n’engendrent pas de nuisances directes pour les résidents de Côte Saint-Paul, mais elles offrent actuellement une image désolante des vitrines que sont le Canal de Lachine et l’autoroute elle-même. Alors qu’il y aurait lieu de consolider les espaces en arrière-lot de la rue Saint-Patrick, certaines entreprises ne tirent pas d’avantage supplémentaire de leur localisation en bordure du canal et génèrent des situations de conflits L’arrondissement souhaite insuffler un nouveau dynamisme à ce secteur sur le plan des activités et des emplois créés et contribuer à la qualité physique par un aménagement plus cohérent de l’espace public. Quelques bâtiments du secteur font l’objet d’une protection patrimoniale et l’arrondissement entend les mettre en valeur ainsi que les sites abritant des vestiges archéologiques, tout en favorisant un meilleur encadrement de la rue Saint-Patrick. D’importants travaux de mise aux normes seront menés sur l’échangeur Turcot dans les prochaines années et l’arrondissement se prépare à la réalisation d’un projet qui contribuera à l’atténuation des effets de brisure de la trame urbaine engendrée par une telle infrastructure. De plus, afin d’améliorer l’accessibilité au secteur Cabot et de diminuer la circulation de transit dans les secteurs résidentiels, l’arrondissement désire participer à la réflexion de la construction d’une bretelle entre l’autoroute 15-20 et le secteur, à la hauteur de la rue Angers.
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Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 12 – Arrondissement du Sud-Ouest Partie II
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Balises d’aménagement 1
Réaménager l’emprise de la rue Saint-Patrick et mettre en valeur le parcours riverain situé en bordure du lieu historique du Canal de Lachine.
4
Travailler en collaboration avec le milieu et les organismes en place en vue de l’implantation de nouvelles entreprises compatibles avec les activités du secteur.
2
Ajuster le cadre réglementaire en vue d’assurer d’une part, un meilleur encadrement de la rue Saint-Patrick en favorisant une interface près de l’emprise publique, et d’autre part, assurer des ouvertures visuelles maximales vers le canal de Lachine, le Centre et le mont Royal.
5
Étudier, avec le ministère des Transports du Québec, la possibilité d’améliorer l’accessibilité au secteur Cabot depuis le réseau autoroutier, dans le cadre de la réflexion sur le réaménagement de l’échangeur Turcot.
6
Mettre en valeur le site archéologique de la rue Hadley.
3
Intégrer à la réglementation des règles et des normes visant à assurer la conservation et la mise en valeur d’éléments patrimoniaux existants et l’amélioration de la qualité architecturale des abords de la rue Saint-Patrick et de tout le secteur Cabot.
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 12 – Arrondissement du Sud-Ouest Partie II
12.5
Les paramètres réglementaires applicables à l’arrondissement
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Les paramètres et les orientations du Plan d’urbanisme qui ont une portée réglementaire se traduisent dans la réglementation d’urbanisme de l’arrondissement. Le zonage est le principal instrument réglementaire de mise en œuvre du Plan d’urbanisme. Il détermine la vocation des différentes zones du territoire afin d'y contrôler l'usage des terrains et des bâtiments ainsi que l'implantation, la forme et l'apparence des constructions. L’affectation du sol
Découlant des orientations du Plan, l’extrait de la carte de l’affectation du sol applicable à l’arrondissement du Sud-Ouest exprime la vocation souhaitée dans les secteurs à construire ou à transformer et confirme celle des secteurs établis. Selon le concept retenu, les catégories d’affectation traduisent la nature générale des milieux, s’éloignant ainsi d’une forme d’affectation dont le caractère trop normatif conduirait à un découpage inutilement fin du territoire. Inclusives, ces catégories favorisent la mixité et regroupent une variété d’activités pouvant avoir cours au sein d’une même aire d’affectation, moyennant des règles de complémentarité ou de compatibilité que précise la réglementation d’urbanisme de l’arrondissement. Cette approche, plus argumentaire que réglementaire, permet une gestion souple du développement urbain et simplifie les procédures administratives. Dans cet esprit, le recours à la procédure de modification du Plan d’urbanisme s’applique aux changements ayant une portée significative sur le devenir de la ville. Le tableau de la page suivante présente et définit les neuf catégories d’affectation du sol. Les quatre premières sont de nature inclusive et correspondent à des milieux urbains distincts. Les cinq autres, essentiellement à caractère exclusif, touchent des aires réservées à des activités particulières.
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 12 – Arrondissement du Sud-Ouest Partie II
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La densité de construction
Les paramètres de densité de construction permettent d’encadrer la production architecturale et de déterminer l’échelle de la forme urbaine de même que l’intensité des activités sur les différentes portions du territoire. Pour les secteurs à construire ou à transformer, les paramètres énoncés traduisent les intentions du Plan quant au caractère souhaité pour le territoire alors que dans les secteurs établis, ces paramètres correspondent au caractère général du bâti existant dont le Plan vise la pérennité. L’extrait de la carte de la densité de construction applicable à l’arrondissement du Sud-Ouest exprime la densité de construction selon une échelle de couleurs intégrant les différents paramètres de densité. Un descriptif énonce les paramètres s’appliquant à chaque secteur. Précisés par des annotations, le cas échéant, ces paramètres décrivent le caractère général actuel ou souhaité d’un secteur en fonction de l’un ou l’autre ou de l’ensemble des éléments suivants : ■
le nombre d’étages hors-sol (excluant les mezzanines);
■
le mode d’implantation : isolée, jumelée, contiguë;
■
le taux d’implantation au sol des bâtiments;
■
le coefficient d’occupation du sol, notamment dans les secteurs à transformer ou à construire.
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 12 – Arrondissement du Sud-Ouest Partie II
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Les limites de hauteur
Des paramètres indiquant les limites de hauteur de construction pouvant être autorisées s’appliquent également pour encadrer la production architecturale et préciser davantage la forme que prendra le développement urbain dans une partie de l’arrondissement du Sud-Ouest. Les hauteurs prescrites sont exprimées en mètres plutôt qu’en nombre d’étages pour tenir compte de la nature des projets susceptibles d’être réalisés sur ce territoire de l’arrondissement. Cet encadrement est nécessaire puisque la hauteur des étages peut varier considérablement d’un bâtiment à un autre ce qui, en regard des densités de construction autorisées, pourrait autrement se traduire par des écarts de hauteur significatifs entre des bâtiments comportant un même nombre d’étages. paramètres de hauteur expriment les intentions du Plan d’urbanisme quant au caractère souhaité pour le territoire. Les parcs et les espaces verts
Le Plan souhaite assurer la protection et la mise en valeur des parcs et des espaces verts illustrés à l’extrait de la carte du même nom, applicable à l’arrondissement du Sud-Ouest. Le patrimoine bâti
Conformément à l’objectif 15 du Plan d’urbanisme, l’ensemble des bâtiments identifiés à la liste des bâtiments d’intérêt patrimonial et architectural hors secteurs de valeur exceptionnelle ainsi que l’ensemble des bâtiments situés dans les secteurs de valeur exceptionnelle ou dans les grandes propriétés à caractère institutionnel doivent faire l’objet d’un contrôle serré quant aux travaux de construction, de rénovation et de démolition, par les outils réglementaires appropriés, notamment les règlements sur les plans d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA).
tableau Catégories d’affectation du sol
>
Catégories d’affectation du sol Catégorie et description Secteur résidentiel
Aires à vocation principalement résidentielle comportant aussi des portions mixtes, notamment des rues de commerces et d’habitation.
Composantes Logements Commerces Équipements collectifs ou institutionnels
Notes La réglementation assure le découpage en zones distinctes des secteurs essentiellement résidentiels, des secteurs à caractère commercial et des ensembles occupés par des équipements collectifs ou institutionnels. Elle détermine les catégories d’usages selon la nature des milieux et le caractère de l’arrondissement. Elle assure, par les modes de gestion des usages, l’insertion harmonieuse des activités non résidentielles : les types d’usages autorisés de plein droit, les usages conditionnels, les limites de superficie, l’obligation de continuité commerciale, le contingentement de certains usages, etc. Dans le respect de la cohérence des milieux et en assurant une saine cohabitation des usages, la réglementation reconnaît ponctuellement certaines occupations à caractère industriel présentes lors de l’adoption du Plan d’urbanisme.
Secteur mixte
Aires diversifiées comportant une composition variée d’activités et de l’habitation. Plusieurs de ces secteurs recouvrent des aires présentant un potentiel d’intensification du nombre de logements ou du nombre d’emplois. Secteur d’emplois
Aires à vocation économique comportant principalement des activités à caractère industriel ou commercial. Les secteurs d’emplois correspondent à des aires où l’habitation est exclue. Secteur rural
Aires à caractère champêtre comportant de l’habitation et des activités agricoles.
Grand équipement institutionnel
Aires comportant des constructions et des terrains réservés à des activités institutionnelles qui jouent un important rôle de service dans la communauté montréalaise.
Logements Commerces Immeubles à bureaux Immeubles commerciaux Immeubles comportant de l’industrie légère Équipements collectifs ou institutionnels
La réglementation définit les zones et détermine les usages autorisés dans chacune selon la nature des milieux, notamment de manière à assurer l’interface entre les ensembles à dominance résidentielle et les zones d’activités plus intensives.
Immeubles industriels Immeubles à bureaux Immeubles commerciaux Équipements collectifs ou institutionnels
La réglementation assure la traduction des vocations prévues au Schéma des secteurs d’emplois (voir section 2.4 de la partie I du Plan d’urbanisme).
Logements Agriculture et activités industrielles complémentaires Équipements collectifs ou institutionnels Grands équipements institutionnels (enseignement, soins de santé, sport et culture) Équipements collectifs ou institutionnels Commerces et logements complémentaires
La réglementation définit les zones et détermine les types d’usages autorisés selon la nature des milieux, notamment de manière à limiter aux secteurs d’emplois à caractère industriel les types d’usages générateurs de nuisances majeures.
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 12 – Arrondissement du Sud-Ouest Partie II
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Catégories d’affectation du sol Catégorie et description Couvent, monastère ou lieu de culte
Aires comportant des constructions et des terrains réservés à des établissements conventuels ou à des lieux de culte.
Grand espace vert ou parc riverain
Aires réservées aux espaces verts ou naturels d’envergure montréalaise ou situés en rive ainsi qu’aux grands cimetières.
Grande emprise de transport
Aires vouées aux activités de transport, soit les principales infrastructures de transport des personnes et des marchandises.
Infrastructure publique
Aires comportant des constructions et des terrains réservés à des fins de services publics.
Composantes
Notes
Immeubles voués aux activités des communautés religieuses comportant des lieux de résidence Lieux de culte Équipements collectifs ou institutionnels Commerces et logements complémentaires
Même s’ils ne sont pas identifiés par une aire d’affectation à la carte 3.1.1 de la partie I du Plan d’urbanisme ou à son extrait apparaissant à la page suivante, sont visés par cette catégorie d’affectation les lieux de culte compris dans les listes de bâtiments d’intérêt patrimonial et architectural apparaissant à la page 53 du présent chapitre.
Parcs métropolitains et grands parcs urbains Parcs-nature Lieux publics Réserves naturelles Berges et îles publiques Grands cimetières Golfs Équipement collectif Casino, commerces et installations complémentaires
Les berges, les îles et les sommets du mont Royal visés par cette catégorie d’affectation du sol sont des espaces de propriété publique, principalement des parcs locaux.
Le réseau routier relevant de la juridiction des gouvernements supérieurs Les infrastructures portuaires, ferroviaires et aéroportuaires Usages et infrastructures complémentaires
La réglementation assure le découpage en zones distinctes des aires vouées au triage ferroviaire et aux activités portuaires et aéroportuaires. Cette obligation ne s’applique pas au réseau routier et aux corridors ferroviaires.
Cette affectation reconnaît la présence d’enclaves résidentielles existant sur le territoire des parcs-nature au moment de l’adoption du Plan d’urbanisme. La réglementation n'autorise l'équipement collectif Casino, commerces et installations complémentaires que sur les lots 2 988 178, 2 988 179 et 2 988 180 du cadastre du Québec et prévoit cet usage sans limite de superficie de plancher.
Postes de transformation électrique, cours de voirie et de matériel, usines de traitement des eaux, usines d’épuration, etc.
Notes générales : Le présent chapitre inclut une carte qui identifie les parcs locaux dont la vocation est confirmée par le Plan d’urbanisme. La conversion d’un parc ou d’une de ses parties, à des fins autres que d’usage complémentaire ou d’équipement collectif d’envergure locale, requiert une modification du Plan d’urbanisme. Les parcs, les cimetières, les golfs, les postes de transformation électriques ainsi que les cours de voirie et de matériel sont autorisés dans toutes les catégories. La délimitation des aires d’affectation du sol doit être interprétée en fonction des emprises de rues et de ruelles ainsi que des limites cadastrales existant au moment de l’adoption du Plan d’urbanisme.
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L'affectation du sol Arrondissement du Sud-Ouest Secteur résidentiel Secteur mixte Secteur d'emplois Secteur rural Grand équipement institutionnel Couvent, monastère ou lieu de culte Grand espace vert ou parc riverain Grande emprise de transport Infrastructure publique Limite d'arrondissement Voir Tableau 3.1.1 pour la description des catégories d'affectation du sol.
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Plan d'urbanisme
Paramètres de densitÊ
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Arrondissement du Sud-Ouest Secteurs établis Orientation Maintenir le caractère des secteurs La réglementation de zonage visera à maintenir le type de bâti existant, présentant les caractéristiques suivantes :
Secteur 12-01 :
bâti de deux à six étages hors-sol; taux d’implantation au sol faible ou moyen. Secteur 12-02 :
bâti de un à six étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen. Secteur 12-03 :
bâti de un à quatre étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen ou élevé. Secteur 12-04 :
bâti de deux à six étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen ou élevé.
Secteur 12-06 :
bâti de deux à huit étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen ou élevé. Secteur 12-07 :
bâti de un à quatre étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen ou élevé. Secteur 12-08 :
bâti de un à quatre étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen. Secteur 12-09 :
bâti de deux à six étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen ou élevé.
Secteur 12-05 :
bâti de deux à quatre étages hors-sol; taux d’implantation au sol faible ou moyen.
La réglementation de zonage pourra reconnaître le bâti existant ainsi que les projets immobiliers dûment autorisés au moment de l’adoption du Plan d’urbanisme qui ne se conforment pas aux paramètres énoncés ci-dessus.
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 12 – Arrondissement du Sud-Ouest Partie II
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Arrondissement du Sud-Ouest Secteurs à transformer ou à construire Orientation Renouveler le caractère des secteurs La réglementation de zonage permettra un nouveau type de bâti présentant les caractéristiques suivantes :
Secteur 12-T1 :
hauteur maximale : voir la carte «Les limites de hauteur»; taux d’implantation au sol moyen ou élevé; C.O.S. minimal : 2,0; C.O.S. maximal : 6,0. Secteur 12-T2 :
hauteur maximale : voir la carte «Les limites de hauteur»; taux d’implantation au sol moyen ou élevé; C.O.S. minimal : 3,0; C.O.S. maximal : 9,0. Secteur 12-T3 :
hauteur maximale : voir la carte «Les limites de hauteur»; taux d’implantation au sol moyen ou élevé; C.O.S. minimal : 0,5; C.O.S. maximal : 3,0. Secteur 12-T4 :
hauteur maximale : voir la carte «Les limites de hauteur»; taux d’implantation au sol moyen; C.O.S. minimal : 1,0; C.O.S. maximal : 3,0. Nonobstant les paramètres de la densité de construction, la réglementation pourra permettre la construction d’un stade dans le secteur. Secteur 12-T5 :
hauteur maximale : voir la carte «Les limites de hauteur»; taux d’implantation au sol faible à élevé; C.O.S. minimal : 3,0; C.O.S. maximal : 7,5. Secteur 12-C1:
bâti de deux à huit étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen ou élevé; C.O.S. minimal : 1,0; C.O.S. maximal : 6,0.
Secteur 12-T6 :
hauteur maximale : voir la carte «Les limites de hauteur»; taux d’implantation au sol faible à élevé; C.O.S. minimal : 3,0; C.O.S. maximal : 7,5.
Secteur 12-T7 :
hauteur maximale : voir la carte «Les limites de hauteur»; taux d’implantation au sol faible à élevé; C.O.S. minimal : 4,5; C.O.S. maximal : 9,0. Secteur 12-T8 :
hauteur maximale : voir la carte «Les limites de hauteur»; taux d’implantation au sol faible à élevé; C.O.S. minimal : 3,0; C.O.S. maximal : 10,5. Secteur 12-T9 :
hauteur maximale : voir la carte «Les limites de hauteur»; taux d’implantation au sol faible à élevé; C.O.S. minimal : 3,0; C.O.S. maximal : 10,5. Secteur 12-T10 :
hauteur maximale : voir la carte «Les limites de hauteur»; taux d’implantation au sol faible à élevé; C.O.S. minimal : 4,5; C.O.S. maximal : 9,0. Secteur 12-T11 :
hauteur maximale : voir la carte «Les limites de hauteur»; taux d’implantation au sol faible à élevé; C.O.S. minimal : 3,0; C.O.S. maximal : 9,0. Secteur 12-T12 :
hauteur maximale : voir la carte «Les limites de hauteur»; taux d’implantation au sol faible à élevé; C.O.S. minimal : 3,0; C.O.S. maximal : 7,5. Secteur 12-T13 :
hauteur maximale : voir la carte «Les limites de hauteur»; taux d’implantation au sol faible à élevé; C.O.S. minimal : 3,0; C.O.S. maximal : 10,5.
La réglementation de zonage pourra reconnaître le bâti existant ainsi que les projets immobiliers dûment autorisés au moment de l’adoption du Plan d’urbanisme qui ne se conforment pas aux paramètres énoncés ci-dessus.
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12-T3
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La densité de construction Arrondissement du Sud-Ouest Densité Forte
Faible Non applicable
Grand espace vert ou parc riverain 12-01
Numéro du secteur Secteur à transformer ou à construire Limite d'arrondissement
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Les limites de hauteur Arrondissement du Sud-Ouest 80 m 70 m 60 m 44 m 25 m Non applicable Grand espace vert ou parc riverain Non applicable (voir carte 3.1.2) Limite d'arrondissement
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Les parcs et les espaces verts Arrondissement du Sud-Ouest Parc Golf Grand cimetière Limite d'arrondissement
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Le patrimoine bâti Arrondissement du Sud-Ouest Arrondissement historique ou naturel Secteur de valeur exceptionnelle Grande propriété à caractère institutionnel Secteur de valeur intéressante Ensemble urbain d'intérêt Limite d'arrondissement
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Plan d'urbanisme
Plan d’urbanisme de Montréal Partie II
Les documents d’arrondissements
Bâtiments d’intérêt patrimonial et architectural hors secteurs de valeur exceptionnelle
12 Arrondissement du Sud-Ouest La liste suivante identifie les bâtiments d’intérêt patrimonial et architectural situés à l’extérieur des secteurs de valeur exceptionnelle et des grandes propriétés à caractère institutionnel de l’arrondissement (voir carte précédente). La liste identifie également l’ensemble des lieux de culte d’intérêt patrimonial de l’arrondissement. Tel qu’indiqué au tableau 3.1.1, ces lieux de culte sont couverts par la catégorie d’affectation du sol « Couvent, monastère ou lieu de culte ». Conformément à l’objectif 15, les bâtiments identifiés dans la liste suivante et l’ensemble de ceux situés dans les secteurs de valeur exceptionnelle ou dans les grandes propriétés à caractère institutionnel doivent faire l’objet d’un contrôle serré, quant aux travaux de construction, de rénovation et de démolition, par les outils réglementaires appropriés, notamment les règlements sur les plans d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA).
Les lieux de culte 1690, avenue De L'Église (Église Saint-Paul) 2700, rue Allard (Église Saint-Jean-de-Matha) 5611, rue Angers (LaSalle Seventh Day Adventist /Church of the Redeemer) 1660, rue Centre (Holy Trinity Polish) 2115, rue Centre (Église Saint-Charles) 2157, rue Centre (St. Gabriel) 2390, rue Coursol (Bible-Way Pentecostal/St. Jude’s) 3007-3021, rue Delisle (Union United) 3044, rue Delisle (Église Saint-Irénée)
2310, rue Denonville (La Sainte-Transfiguration/Chapelle SaintJosepha) 1465, rue De Sève (Église Notre-Dame-Porte-de-l'Aurore) 872, rue Du Couvent (Église Saint-Henri/St. Thomas Aquinas) 590, rue Fortune (Montreal Filipino Seventh Day Adventist/Saint-Jean) 625, rue Fortune (Grace Church) 1795, rue Grand Trunk (Holy Ghost) 6250, rue Hamilton (St. Aidan) 5991, rue Hadley (Central Korean United/St. Paul Methodist) 6115, rue Jogues (Église Saint-Jean-Damascène)
Les édifices publics 523, place Saint-Henri (Poste d'incendie no 23)
1200, rue Mill (Poste d'incendie Mill & Oak)
540, place Saint-Henri (Bureau de poste de Saint-Henri)
1139, rue Ottawa (Poste d'incendie no 03)
757, rue Des Seigneurs (Bain Hushion)
1690, rue Richardson (Poste d'incendie no 15)
1050-1060, rue D'Hibernia (Poste d'incendie Saint-Gabriel)
530, rue Vinet (Ancien hôtel de ville de Sainte-Cunégonde)
6071, rue Laurendeau (Bain Émard)
1960, rue Jolicoeur (Holy Cross) 6300, rue Laurendeau (Église Cœur-Immaculé-de-Marie) 4561, rue Notre-Dame Ouest (Église Saint-Zotique) 550, rue Richmond (Église Saint-Joseph) 2461, rue Saint-Jacques (Église Sainte-Cunégonde) 2510, rue Springland (Église Saint-Jean-Bosco) 2725, rue Springland (Church of Jesus Christ Apostolic/Italian Pentecostal Church of Ville Émard)) 2020, rue Wellington (Mount Zion Seventh Day Adventist Church/Centenary Methodist) 2183, rue Wellington (Gurudwara Sahib Québec-Montréal/ Pointe-Saint-Charles Baptist)
Plan d’urbanisme de Montréal Partie II
Les documents d’arrondissements
Bâtiments d’intérêt patrimonial et architectural hors secteurs de valeur exceptionnelle
12 Arrondissement du Sud-Ouest
Les édifices commerciaux 2463-2473, rue Centre (Édifice O. Labelle)
1100, rue De Condé (Banque d'épargne Condé - Grand-Trunk)
525, rue Dominion (Édifice de la Steel Company of Canada Ltd.)
4080-4084, rue Saint-Jacques (Banque d'épargne de la Cité et du District de Montréal)
2490, rue Notre-Dame Ouest (Family Theatre/Théâtre Corona) 5001, rue Notre-Dame Ouest (Molson's Bank)
Les édifices industriels 3450-3510, avenue Lionel-Groulx (R.E.J. Pringle Company)
208, rue Dominion (Stelco)
3550-3552, rue Saint-Patrick (Sun Oil)
5523, chemin De La Côte-Saint-Paul (Montreal Light Heat and Power Consolidated)
2351-2359, rue Duvernay (Stelco)
3700-3780, rue Saint-Patrick (Congoleum Canada Ltd.)
5733-5735-5745-5750-5794-5800-58105820-5845, place Turcot (Complexe de la Canadian Car and Foundry, Turcot Plant)
1830, rue LeBer (Complexe industriel des Ateliers du Grand Tronc (Alstom) : édifice administratif, garage, ateliers, centrale thermique et centre de mise en service)
4000-4008, rue Saint-Patrick (Canadian Power Boat Ltd.)
705, rue Bourget (C.W. Williams Manufacturing Company Ltd.)
901-1001, rue Lenoir (Ancien complexe RCA Victor)
316, rue Bridge (Canada Packers)
984-1000, rue Notre-Dame Ouest (William Dawe Brewery Co.)
500, rue Bridge (Canadien National)
2320, rue Notre-Dame Ouest (Stelco)
2110-2120, rue Cabot (Liquid Carbonic Canadia Corp.)
6190-6200-6200A-6210, rue Notre-Dame Ouest (Complexe de la Canadian Car and Foundry, Turcot Plant)
2855-2875, rue Centre (Sherwin-Williams Company Ltd.) 11-35, rue Charlevoix (Steel Company of Canada Ltd.) 1061-1065, rue De La Commune Ouest (Crathern and Caverhill) 4005, rue De Richelieu (Alexander Murray & Co. Ltd.)
956, rue Ottawa (New City Gas Company of Montreal) 2240-2250, rue Pitt (Crane Company Ltd.) 2305-2325, rue Sainte-Cunégonde (Stelco)
Les édifices à vocation sociale ou communautaire 5959, boulevard Monk (Ancienne Église Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours et ancien presbytère de l'Église Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours)
5010, rue Saint-Patrick (Clark Bell Factory) 5524, rue Saint-Patrick (Mount Royal Spinning Wool Company Ltd.) 617, rue Saint-Rémi (Jenkins Brothers Ltd.) 90-102-108, rue Vinet (Stelco) 120, rue Vinet (Dominion Wadding Company)
Plan d’urbanisme de Montréal PA R T I E I I : C H A P I T R E 1 3
Arrondissement de L’Île-Bizard– Sainte-Geneviève
Février 2009
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 13 – L’Île-Bizard–Sainte-Geneviève Partie II Février 2009
Table des matières 13.1
Introduction
1
13.2
Le rappel du parti d’aménagement et des orientations pan-montréalaises
3
13.3
Les enjeux, les objectifs et les actions à l’échelle locale
7
13.3.1
La consolidation et le développement des secteurs résidentiels et commerciaux Objectif 1 Objectif 2
10
Objectif 3
Mettre en valeur les secteurs résidentiels de villégiature
11
Objectif 4
Préserver et mettre en valeur le caractère villageois des rues commerçantes traditionnelles
12
Poursuivre la mise en valeur du noyau villageois de Sainte-Geneviève
13
La préservation et la mise en valeur du patrimoine naturel, paysager et archéologique Objectif 6
Protéger et valoriser les milieux naturels et les espaces récréatifs
14
Objectif 7
Préserver la qualité des milieux de vie en protégeant l’environnement naturel situé dans l’emprise du MTQ
16
Favoriser la mise en valeur du territoire et des activités agricoles
17
Objectif 8
13.3.3
13.4
13.5
Le désenclavement du territoire et l’amélioration de la desserte de transport Objectif 9
Compléter le réseau routier local
18
Objectif 10
Optimiser la desserte en transport collectif
19
Objectif 11
Compléter le réseau cyclable et assurer son intégration au réseau pan-montréalais
20
La planification détaillée de portée locale 13.4.1
8
Améliorer la qualité du cadre bâti et des aménagements dans certains secteurs résidentiels
Objectif 5
13.3.2
Planifier et encadrer le développement des terrains vacants et mettre en valeur les terrains sous-utilisés
Zone agricole permanente
Les paramètres réglementaires applicables à l’arrondissement
23 24
27
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13.1 Introduction
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Le chapitre de l’arrondissement de L’Île-Bizard–Sainte-Geneviève constitue une composante du Plan d’urbanisme de Montréal qui permet de planifier le développement de l’arrondissement. En fonction des orientations adoptées pour l’ensemble du territoire de la ville, il présente celles qui guideront la réglementation d’urbanisme. Tel que convenu par l’arrondissement, le présent chapitre établit les grands enjeux de planification et d’aménagement spécifiques aux secteurs Île-Bizard et Sainte-Geneviève. La section 13.2 du chapitre rappelle le parti d’aménagement du Plan d’urbanisme ainsi que la synthèse des orientations pan-montréalaises relatives à l’arrondissement. La section 13.3 identifie les enjeux et les objectifs locaux que fixent conjointement l’arrondissement et la Ville pour l’aménagement et le développement du territoire de L’Île-Bizard et de Sainte-Geneviève, ainsi que les actions définies pour assurer leur mise en œuvre. La section 13.4 du chapitre traite du secteur de planification détaillée de portée locale, soit la zone agricole permanente, pour laquelle il établit les orientations générales, la problématique et les balises d’aménagement. La section 13.5 décrit les paramètres réglementaires qui encadreront le développement de l’arrondissement.
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13.2 Le rappel du parti d’aménagement et des orientations pan-montréalaises
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Le parti d’aménagement du Plan d’urbanisme souscrit aux principes du développement durable quant à l’aménagement du territoire. Ceux-ci mènent à des actions qui tiennent compte à la fois des dimensions environnementales, économiques et d’équité sociale. Le Plan vise également un accroissement marqué de la qualité de l’aménagement urbain et de l’architecture (voir partie I, chapitre 1 du Plan d’urbanisme). Le Plan traduit la volonté de la Ville d’opter pour une approche urbanistique sensible aux exigences d’un environnement sain, particulièrement en préservant les milieux naturels et en améliorant le cadre de vie dans les secteurs résidentiels. Dans l’esprit du Protocole de Kyoto, le Plan comprend des mesures visant à diminuer la dépendance à l’égard de l’automobile. Il privilégie une plus grande utilisation du transport collectif et des modes de transport actifs tels que la marche et le vélo. Le parti d’aménagement du Plan d’urbanisme se décline en sept orientations, dont six touchent particulièrement l’arrondissement (voir la carte suivante).
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13.3 Les enjeux, les objectifs et les actions à l’échelle locale
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Les milieux de vie qui composent l’arrondissement se distinguent d’un secteur à l’autre. On trouve des milieux résidentiels de grande qualité, des noyaux villageois d’intérêt patrimonial et historique, des secteurs de villégiature en rive, certains secteurs résidentiels nécessitant des mesures de revitalisation ainsi que des équipements institutionnels structurants, comme le Collège Gérald-Godin. De plus, l’arrondissement offre : une accessibilité privilégiée aux rives de l’île de Montréal et aux plans d’eau; un patrimoine naturel constitué de milieux hydriques, de bois d’intérêt de même que d’une faune et d’une flore diversifiées; des espaces récréatifs d’intérêt métropolitain, dont le parc-nature du Bois-de-l’ÎleBizard, ainsi que les golfs Elm Ridge, Royal Montréal et Saint-Raphaël; des terres agricoles de bonne qualité. Pour les secteurs Île-Bizard et Sainte-Geneviève, trois grands enjeux de planification et d’aménagement ont été identifiés : La consolidation et le développement des secteurs résidentiels et commerciaux La préservation et la mise en valeur du patrimoine naturel, paysager et archéologique Le désenclavement du territoire et l’amélioration de la desserte de transport
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13.3.1 La consolidation et le développement des secteurs résidentiels et commerciaux
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Les milieux résidentiels établis dans les secteurs Île-Bizard et Sainte-Geneviève possèdent des caractéristiques et des problématiques variées. On observe des ensembles résidentiels de grande qualité intégrés à des espaces récréatifs et naturels, des ensembles de villégiature non desservis par les infrastructures municipales ainsi que certains ensembles déstructurés présentant un cadre bâti de moindre qualité (voir la carte synthèse des enjeux locaux). L’arrondissement a aussi un fort potentiel de développement résidentiel, dont la majeure partie se situe à l’île Bizard. Par ailleurs, l’arrondissement bénéficie d’une concentration de services à l’intérieur des vieux quartiers, notamment dans le noyau villageois de Sainte-Geneviève, qui rassemble une mixité de fonctions reliées à l’habitation, au commerce, aux services et aux institutions. De plus, certains tronçons du boulevard Gouin Ouest à Sainte-Geneviève et de la rue Cherrier à l’île Bizard revêtent un caractère champêtre, caractéristique particulière des rues commerçantes traditionnelles. Le Plan d’urbanisme reconnaît l’importance historique du parcours riverain ceinturant l’île Bizard et longeant le boulevard Gouin Ouest à Sainte-Geneviève. De nombreuses composantes patrimoniales et paysagères bordent le parcours riverain, affirmant le caractère insulaire de Montréal. L’arrondissement recèle un patrimoine bâti important. De fait, le Plan vise aussi la reconnaissance et la mise en valeur des secteurs et des bâtiments d’intérêt patrimonial en fonction de leur valeur historique, de la cohérence et de la qualité de leur préservation (voir l’objectif 15 de la partie I et la carte du patrimoine bâti de la partie II du Plan d’urbanisme). Objectif 1 – Planifier et encadrer le développement des terrains vacants et mettre en valeur les terrains sous-utilisés Les terrains vacants de l’île Bizard se situent principalement dans la partie nord-est, aux abords du parc-nature du Bois-de-l’Île-Bizard. Le secteur Val-des-Bois constitue le principal projet de développement résidentiel. Adjacents à des espaces récréatifs d’intérêt, ces terrains vacants sont des sites privilégiés pour le développement d’habitations de prestige. Entre la zone agricole permanente et le pavillon Vincent-Lecavalier, la bibliothèque et le centre socio-culturel, certains terrains demeurent vacants. Ils sont exclus de la zone agricole permanente. D’une superficie de 57 ha, cette zone présente un potentiel de développement à moyen ou à long terme.
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Par ailleurs, les activités commerciales sur le boulevard Jacques-Bizard, à l’angle de la rue Cherrier, sont peu dynamiques. La servitude de non-accès imposée par le ministère des Transports du Québec (MTQ) le long du boulevard Jacques-Bizard ne permet pas d’atteindre directement ce secteur commercial. Le Plan d’urbanisme privilégie l’utilisation d’outils réglementaires pour encadrer les projets de développement résidentiel de manière à assurer une cohabitation harmonieuse avec le tissu urbain existant et les composantes naturelles du territoire. Les cibles sont, à l’île Bizard, le secteur résidentiel Jacques-Bizard-Nord (Val-des-Bois et autres). Le Plan préconise également la requalification de certains terrains commerciaux sousutilisés afin d’optimiser l’occupation du territoire à des fins résidentielles. Actions 1.1 Examiner la possibilité d’assujettir les nouveaux projets de développement des terrains vacants ou sous-utilisés au dépôt d’un plan d’aménagement d’ensemble (PAE). 1.2 Élaborer un plan d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA) pour chacun des secteurs à mettre en valeur afin d’assurer la qualité et l’intégration des projets d’insertion et de développement. 1.3 Assurer l’intégration des projets résidentiels aux composantes naturelles (mesure de protection des bois et des milieux hydriques, aménagement de sentiers de promenade intégrés aux milieux naturels, etc.). 1.4 Poursuivre le développement résidentiel de qualité dans les secteurs Île-Bizard et Sainte-Geneviève. 1.5 Planifier, pour le moyen et long terme, le développement du terrain situé entre la zone agricole permanente et le pavillon Vincent-Lecavalier, la bibliothèque et le centre socio-culturel selon la réglementation municipale. 1.6 Mettre en valeur les secteurs commerciaux de l’île Bizard : viser une consolidation des activités commerciales; marquer, par des aménagements particuliers, l’entrée de l’arrondissement; assurer des aménagements paysagers de qualité sur les domaines public et privé.
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Objectif 2 – Améliorer la qualité du cadre bâti et des aménagements dans certains secteurs résidentiels Certains quartiers résidentiels du secteur Sainte-Geneviève présentent un indice de défavorisation très élevé selon les analyses du ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec. De plus, l’analyse du profil socio-économique et du cadre bâti du secteur met en relief les faits suivants : une population vieillissante; un taux de chômage significatif par rapport au secteur Île-Bizard; une majorité de locataires; plus de la moitié du cadre bâti construit avant les années 1970; une proportion importante de logements nécessitant des réparations majeures. Le Plan d’urbanisme préconise l’application de mesures prioritaires de revitalisation dans les secteurs résidentiels défavorisés sur le plan matériel et social. Action 2.1 Mettre en place un plan de revitalisation urbaine intégrée applicable au secteur Sainte-Geneviève (voir l’objectif 1 de la partie I du Plan d’urbanisme) afin d’améliorer la qualité du cadre bâti et l’environnement urbain, notamment : un programme local de rénovation du cadre bâti; l’aménagement et l’entretien des domaines public et privé; l’amélioration des services à la population pouvant inclure, en fonction des besoins du milieu, les domaines de la santé, de l’emploi, de l’éducation et des loisirs.
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Objectif 3 – Mettre en valeur les secteurs résidentiels de villégiature Les rives du lac des Deux Montagnes et de la rivière des Prairies constituent des sites de prestige pour l’établissement de résidences de grande qualité. Actuellement, on y observe divers types d’habitations de qualité variable (maisons mobiles, chalets, habitations de prestige). De plus, les terrains ne sont pas desservis par les infrastructures d’aqueduc et d’égout et, à certains endroits, la mauvaise condition des installations septiques occasionne des problèmes de salubrité (voir la carte synthèse des enjeux locaux). Par ailleurs, la rivière des Prairies et le lac des Deux Montagnes sont des composantes fondamentales du paysage urbain. Le Plan d’urbanisme privilégie l’amélioration de la qualité des secteurs résidentiels en bordure des cours d’eau, particulièrement le parcours riverain ceinturant l’île Bizard et le long du boulevard Gouin Ouest à SainteGeneviève. Ainsi, le Plan favorise la protection et la mise en valeur des composantes patrimoniales et paysagères, du caractère champêtre et agricole du secteur Île-Bizard, des percées visuelles et des panoramas sur les rives et les cours d’eau. Actions 3.1 Améliorer l’encadrement urbain des sites de villégiature en relation avec le parcours riverain (volumétrie, qualité architecturale, aménagement paysager et naturel, etc.) et maintenir les accès visuels à l’eau ainsi que les perspectives d’intérêt par la mise en place d’un plan d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA). 3.2 Favoriser la mise en valeur et le remembrement des petits terrains de façon à hausser la valeur foncière des propriétés et l’implantation d’habitations de plus grande qualité. 3.3 Relativement aux projets de développement et de remembrement, mettre en œuvre un programme local d’acquisition afin d’optimiser l’aménagement de parcs et d’espaces publics en rive. 3.4 Planifier le prolongement des services municipaux et améliorer la salubrité des installations septiques.
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Objectif 4 – Préserver et mettre en valeur le caractère villageois des rues commerçantes traditionnelles Le noyau villageois situé sur un tronçon de la rue Cherrier témoigne des premiers développements de l’île Bizard. Parmi les bâtiments d’intérêt, l’église et le presbytère ainsi que le manoir Viger présentent une valeur patrimoniale et architecturale exceptionnelle. Quant au secteur de la pointe Monk, il recèle plusieurs habitations d’intérêt patrimonial et un patrimoine paysager à préserver. Dans Sainte-Geneviève, les abords du boulevard Gouin Ouest revêtent également un caractère historique et patrimonial, en plus de rassembler une mixité de fonctions : résidentielles, commerciales et institutionnelles. Ces rues commerçantes localisées le long du parcours riverain constituent des lieux de rassemblement conviviaux pour la population. Le Plan d’urbanisme privilégie le maintien du caractère champêtre des rues commerçantes traditionnelles et l’établissement de mesures de revitalisation et de mise en valeur. Par l’identification des secteurs de valeur patrimoniale à la carte du patrimoine bâti et à la liste des bâtiments d’intérêt patrimonial et architectural (voir la partie II du Plan d’urbanisme), le Plan d’urbanisme vise une reconnaissance de l’ensemble des secteurs patrimoniaux de l’arrondissement. En fonction de leur valeur historique ainsi que de la qualité de préservation de leurs caractéristiques architecturales et urbaines, ces secteurs font l’objet de mesures réglementaires visant à encadrer les interventions de construction, de rénovation ou d’aménagement extérieur. Actions 4.1 Protéger les secteurs de valeur exceptionnelle figurant à la carte du patrimoine bâti (voir la partie II du Plan d’urbanisme) par un contrôle serré des travaux de construction, de rénovation et de démolition, et y prévoir un plan d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA). 4.2 Protéger les secteurs de valeur intéressante par l’application, selon les secteurs, de normes relatives au parcellaire, à la volumétrie des bâtiments et à l’aménagement des terrains, de même qu’à toute caractéristique architecturale (la forme et les dimensions des ouvertures, les saillies, la composition des façades). 4.3 Mettre en œuvre un programme local de revitalisation des rues commerçantes. 4.4 Favoriser la sensibilisation de la population à l’égard de l’intérêt patrimonial des ensembles urbains d’intérêt figurant à la carte du patrimoine bâti (voir la partie II du Plan d’urbanisme).
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4.5 Améliorer l’image générale du parcours riverain en rehaussant l’aménagement des domaines public et privé (voir l’objectif 11 de la partie I du Plan d’urbanisme) par : l’utilisation d’un mobilier urbain adapté au caractère du milieu; l’harmonisation de la signalisation; l’aménagement paysager et la plantation d’arbres; l’enfouissement des fils aériens; l’amélioration du confort et de la sécurité du piéton par l’élargissement des trottoirs et l’amélioration de l’éclairage.
Objectif 5 – Poursuivre la mise en valeur du noyau villageois de Sainte-Geneviève Le noyau villageois de Sainte-Geneviève a fait l’objet antérieurement d’une planification d’ensemble afin d’y consolider les activités commerciales, de services et institutionnelles. Ainsi, le Plan d’urbanisme maintient les orientations et les objectifs d’aménagement élaborés dans le cadre de l’ancien programme particulier d’urbanisme de l’ancienne ville de Sainte-Geneviève pour le secteur, et ce afin d’orienter les futures interventions municipales dans cette perspective. Action 5.1 Favoriser les interventions municipales de façon à : structurer et encadrer le développement urbain; développer la fonction commerciale dans le centre-ville; aménager le domaine public; assurer une bonne accessibilité au centre-ville; développer les attraits récréotouristiques; développer une image de marque; mettre en valeur le patrimoine.
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13.3.2 La préservation et la mise en valeur du patrimoine naturel, paysager et archéologique
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Le patrimoine naturel et paysager, caractérisé par la présence de plans d’eau, de milieux humides, de parcs-nature et d’espaces récréatifs, contribue fortement à l’identité et au caractère champêtre de l’arrondissement. Considérant la fragilité et la vulnérabilité des composantes naturelles, leur préservation et leur mise en valeur constituent un enjeu fondamental. Une grande part des milieux naturels du secteur Île-Bizard s’inscrivent dans l’écoterritoire du corridor écoforestier de l’Île-Bizard. Dans le cadre de l’application de la Politique de protection et de mise en valeur des milieux naturels, la Ville entend préserver les milieux naturels de grande valeur écologique, augmenter les superficies protégées et maximiser la biodiversité sur le territoire en vue d’améliorer la qualité de vie des Montréalais (voir l’objectif 16 de la partie I du Plan d’urbanisme). Outre son patrimoine bâti, l’arrondissement présente un important potentiel archéologique témoignant de l’histoire montréalaise. L’arrondissement reconnaît l’importance de protéger les sites archéologiques et les secteurs d’intérêt archéologique présents sur l’île et à Sainte-Geneviève (voir l’objectif 15 de la partie I du Pland’urbanisme). Objectif 6 – Protéger et valoriser les milieux naturels et les espaces récréatifs La rivière des Prairies et le lac des Deux Montagnes, tout comme les champs, les friches agricoles, les bois et les milieux hydriques, font partie intégrante du paysage de l’arrondissement. En plus de contribuer au caractère naturel et champêtre de l’arrondissement, ces milieux naturels présentent un intérêt écologique par la diversité de la faune et de la flore qu’on y retrouve. En ce qui concerne l’aménagement et la sécurité publique, les rives de l’île Bizard et de Sainte-Geneviève sont assujetties à la Politique de protection des rives, du littoral et des plaines inondables du gouvernement provincial. De plus, les milieux naturels faisant partie de l’écoterritoire doivent faire l’objet d’une protection particulière, comme précisé dans la Politique de protection et de mise en valeur des milieux naturels. Les citoyens de l’arrondissement bénéficient de nombreux espaces de récréation et de détente d’intérêt. Le parc-nature du Bois-de-l’Île-Bizard, composé d’érablières, de cédrières et de marais, offre un décor naturel aux abords du lac des Deux Montagnes et permet la pratique d’activités récréatives telles que le vélo, la marche, la baignade, le canot et l’observation des oiseaux. D’une superficie d’environ 200 ha, ce parc constitue un secteur récréotouristique d’envergure métropolitaine.
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Le parc-nature du Cap-Saint-Jacques, au point de rencontre du lac des Deux Montagnes et de la rivière des Prairies, représente également un domaine champêtre. On y retrouve principalement une ferme écologique, une plage, une base de plein air ainsi que diverses activités récréatives. Dans le secteur Île-Bizard, le parc-nature (pointeThéorêt) est situé à l’intérieur de la zone agricole permanente, et une rampe de mise à l’eau permet aux plaisanciers d’accéder à la rivière. Les golfs Royal Montréal et Elm Ridge se trouvent également dans la zone agricole permanente, alors que le golf Saint-Raphaël est intégré à des secteurs résidentiels de prestige. Ces trois golfs occupent environ 15 % de la superficie totale de l’île Bizard. Le Plan d’urbanisme reconnaît la valeur patrimoniale, écologique et récréative des milieux naturels et des espaces récréatifs de l’arrondissement et vise leur préservation et leur mise en valeur. Actions 6.1 Dans le cadre des projets résidentiels en périphérie des bois d’intérêt et des milieux hydriques, prévoir des mesures de protection et de préservation (bande de protection, réduction des surfaces minéralisées notamment par la réduction de la largeur des chaussées, etc.). 6.2 Consolider les aménagements de soutien à la récréation et à l’interprétation des milieux naturels au parc-nature du Cap-Saint-Jacques (pointe Théorêt) sur l’île Bizard. 6.3 Dans le cadre de la réalisation de projets de développement ou de redéveloppement en rive, aménager des aires de détente, de récréation et d’interprétation afin d’optimiser l’accessibilité publique aux rives et aux plans d’eau. 6.4 Élaborer un plan de végétalisation, tel que prévu par la Politique de l’arbre (voir l’objectif 11 de la partie I du Plan d’urbanisme). 6.5 Élaborer et mettre en œuvre un plan directeur des parcs et des espaces verts pour l’arrondissement. 6.6 Prendre en compte le potentiel archéologique dans la réalisation de travaux d’excavation et, le cas échéant, la protection des vestiges dans les secteurs illustrés à la carte du patrimoine archéologique (voir carte 2.6.2, objectif 15 de la partie I du Plan d’urbanisme).
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Objectif 7 – Préserver la qualité des milieux de vie en protégeant l’environnement naturel situé dans l’emprise du MTQ Le ministère des Transports du Québec détient une emprise réservée au prolongement prévu de l’autoroute 440 au centre de l’île Bizard. La réalisation de ce projet occasionnera des impacts considérables sur le milieu bâti et l’environnement naturel du territoire montréalais : fractionnement de l’arrondissement, création d’une barrière physique importante sur le territoire, nuisances occasionnées par l’intensité de la circulation (bruit et pollution atmosphérique) et diminution de la qualité de vie des citoyens. De plus, aménagée au sein même de l’écoterritoire du corridor écoforestier de l’Île-Bizard et du parc-nature du Bois-de-l’Île-Bizard, l’autoroute affectera l’équilibre écologique de ces milieux naturels. Le Plan d’urbanisme soutient une affectation « Grand espace vert ou parc riverain » pour la partie de l’emprise située dans le parc-nature du Bois-de-l’Île-Bizard et « Secteur rural » pour celle située dans la zone agricole permanente. Actions 7.1 Maintenir les affectations « Grand espace vert ou parc riverain » et « Secteur rural ». 7.2 Soutenir les objectifs de conservation et d’aménagement de l’écoterritoire inscrits à la Politique de protection et de mise en valeur des milieux naturels (voir l’objectif 16 de la partie I du Plan d’urbanisme), notamment quant à l’aménagement d’un corridor à caractère écologique et récréatif entre la pointe Théorêt, le lac des Deux Montagnes et le parc-nature du Bois-de-l’Île-Bizard.
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Objectif 8 – Favoriser la mise en valeur du territoire et des activités agricoles La zone agricole permanente, qui se situe dans la portion ouest de l’île Bizard, occupe 1 087 hectares, soit 48 % de la superficie totale de l’île. Les activités agricoles présentent un faible dynamisme : 17 % de la superficie de la zone est cultivée. Ce faible dynamisme des activités agricoles s’explique par la diversité des fonctions non agricoles qui occupent la zone ainsi que par la superficie importante des terres en friche. En 1989, la Communauté urbaine de Montréal établissait le profil de la zone agricole, identifiait les potentiels et les contraintes de développement et proposait des recommandations pour stimuler les activités agricoles. Aujourd’hui, le portrait de la zone agricole demeure pratiquement inchangé. La remise en valeur des activités et du territoire agricoles requiert des moyens de mise en œuvre soutenus et plus créatifs. En raison du cadre naturel et champêtre des lieux, certaines avenues pourraient être étudiées pour favoriser l’exploitation des terres ou leur utilisation à d’autres fins, par exemple l’agrotourisme, la vente de produits locaux et le développement d’activités récréatives reliées à la ferme. Le Plan d’urbanisme préconise la définition d’une vision intégrée de développement et la réalisation d’un exercice de planification détaillée de portée locale pour la zone agricole. Les préoccupations de l’arrondissement qui seront considérées dans le cadre de cet exercice sont présentées à la section 13.4. Action 8.1 Mettre en œuvre la planification détaillée pour la zone agricole permanente.
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13.3.3 Le désenclavement du territoire et l’amélioration de la desserte de transport
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Les boulevards Jacques-Bizard, Gouin Ouest et De Pierrefonds constituent les principales voies de circulation permettant d’accéder aux secteurs Île-Bizard et SainteGeneviève. En direction sud, le boulevard Jacques-Bizard (se terminant à la limite des municipalités de Dollard-Des Ormeaux et de Pointe-Claire) ne permet pas d’accéder directement à l’autoroute 40. Le réseau de transport collectif dessert actuellement le secteur Sainte-Geneviève et une partie de l’île Bizard. Les réseaux cyclables aménagés sur le boulevard Chèvremont, la montée De L’Église et dans le parc-nature du Bois-de-l’Île-Bizard complètent la desserte en transport. Pour le secteur Sainte-Geneviève, une voie cyclable est aménagée sur le boulevard De Pierrefonds en direction ouest, à partir du boulevard Jacques-Bizard. Objectif 9 – Compléter le réseau routier local Les principales infrastructures constituant le réseau routier local du secteur Île-Bizard sont : le boulevard Jacques-Bizard; la rue Cherrier, la montée Wilson, le chemin Bord-du-Lac, le chemin Dutour, composant la route périphérique de l’île Bizard; la montée De L’Église; le boulevard Chèvremont. L’accès à l’île Bizard s’effectue par le boulevard Jacques-Bizard et le traversier situé à la pointe est permet d’atteindre les rives de Laval. Actuellement, le réseau routier local est incomplet. Par exemple, le boulevard Jacques-Bizard et le boulevard Chèvremont se terminent en cul-de-sac, à la limite du parc-nature. Par ailleurs, le Plan d’urbanisme privilégie la consolidation du réseau routier de l’Ouest de l’île de Montréal et préconise, à cette fin, le prolongement du boulevard JacquesBizard vers l’autoroute 40.
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Actions 9.1 Favoriser la réalisation du prolongement du boulevard Jacques-Bizard vers l’autoroute 40 afin de désenclaver l’arrondissement. 9.2 Desservir adéquatement les nouveaux secteurs résidentiels. 9.3 Encadrer l’aménagement du domaine public et créer un environnement convivial favorisant les déplacements à pied, à vélo et en transport collectif : réduire la largeur de chaussée des rues locales et réviser la géométrie de certaines intersections; aménager des trottoirs, planter des arbres et améliorer l’éclairage; aménager des passages piétonniers sécuritaires dans les secteurs résidentiels, favorisant ainsi les déplacements à pied et l’utilisation du transport collectif.
Objectif 10 – Optimiser la desserte en transport collectif Le réseau de transport collectif dessert les axes routiers suivants : Jacques-Bizard, Chèvremont, Cherrier, De L’Église, De Pierrefonds, Paiement, Sainte-Anne et Gouin Ouest. Un service de taxi collectif dessert également la rue Cherrier et le chemin Dutour. Considérant les débits de circulation très importants aux heures de pointe à l’entrée de l’île Bizard, des mesures doivent être mises en place pour améliorer la circulation et favoriser l’utilisation du transport collectif. Il faut souligner que les résidents de l’arrondissement utilisent majoritairement l’automobile pour se déplacer. Le Plan d’urbanisme préconise l’amélioration de la desserte en transport collectif de façon à optimiser son utilisation. À cet effet, le traversier de l’île Bizard permet d’accéder au territoire de la ville de Laval et d’atteindre la gare Sainte-Dorothée de la ligne de train de banlieue Deux-Montagnes. Les services de transport collectif dans l’arrondissement pourraient être améliorés pour simplifier le trajet vers cette gare de train. Actions 10.1 Mettre en place des mesures préférentielles au transport collectif sur le boulevard Jacques-Bizard. 10.2 Améliorer la desserte en transport collectif entre l’île Bizard et la gare Sainte-Dorothée en maximisant les liaisons dans l’axe du traversier. 10.3 Consolider le réseau d’autobus de manière à desservir l’ensemble des milieux de vie de l’arrondissement.
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 13 – L’Île-Bizard–Sainte-Geneviève Partie II Février 2009
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Objectif 11 – Compléter le réseau cyclable et assurer son intégration au réseau pan-montréalais La rue Cherrier, la montée Wilson, le chemin Bord-du-Lac et le chemin Dutour permettent de circuler tout autour de l’île Bizard et de découvrir différents paysages. À Sainte-Geneviève, le boulevard Gouin Ouest constitue également un parcours très attrayant. Le réseau cyclable actuel dans l’arrondissement est toutefois discontinu et ne permet pas de relier les différents secteurs d’activités d’intérêt et les espaces verts du territoire. Le Plan d’urbanisme favorise le parachèvement du réseau cyclable local et la mise en valeur des abords des parcours riverains. Actions 11.1 Parachever la voie de ceinture du réseau pan-montréalais sur l’île Bizard (voir l’objectif 3 de la partie I du Plan d’urbanisme). 11.2 Planifier et compléter le réseau cyclable afin de desservir les différents milieux de vie et les secteurs d’activités d’intérêt. 11.3 Concevoir et aménager le réseau cyclable de manière à mettre en valeur le parcours riverain.
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 13 – L’Île-Bizard–Sainte-Geneviève Partie II Février 2009
13.4 La planification détaillée de portée locale
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La zone agricole permanente présente des problématiques complexes qui ne peuvent être traitées à fond avant l’intégration du présent chapitre d’arrondissement au Plan d’urbanisme de Montréal. L’arrondissement entend mener à terme une planification détaillée dans les trois années suivant l’intégration du chapitre au Plan, selon une approche intégrée adaptée à la spécificité de ce secteur. Le bilan annuel de la mise en œuvre du Plan fera état de l’avancement de ces travaux. Parallèlement à l’exercice de planification détaillée des secteurs de portée locale, le Plan d’urbanisme de Montréal identifie 26 secteurs de planification détaillée de portée pan-montréalaise, lesquels présentent des enjeux qui touchent l’ensemble de la ville ou qui concernent directement plus d’un arrondissement. Les paramètres encadrant la réflexion quant à ces secteurs sont présentés au chapitre 4 de la partie I du Plan d’urbanisme. La démarche de planification détaillée de portée locale misera sur la participation des citoyens et sur celle de l’ensemble des intervenants concernés : l’arrondissement, les services municipaux, les ministères ainsi que les organismes privés, publics et associatifs. Selon les besoins, la planification détaillée pourra mener à : l’adoption d’un programme particulier d’urbanisme (PPU); l’adoption par le conseil d’arrondissement d’un plan de mise en valeur ou d’un plan d’action; la modification de la réglementation d’urbanisme de l’arrondissement; la mise en place de programmes appropriés; la réalisation d’immobilisations par la Ville, seule ou en collaboration avec le gouvernement du Québec; la réalisation d’un projet en partenariat avec un ou plusieurs organismes privés, publics ou associatifs. Afin de lancer et d’encadrer ce processus de planification détaillée de portée locale, les pages qui suivent présentent pour la zone agricole permanente : des orientations générales; un court énoncé de la problématique; des balises d’aménagement.
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13.4.1 Zone agricole permanente
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Orientations générales Préserver et mettre en valeur les activités agricoles Soutenir les initiatives locales de sensibilisation, de mise en valeur et d’interprétation du patrimoine agricole Mettre en valeur le parcours riverain Maintenir les limites de la zone agricole permanente
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 13 – L’Île-Bizard–Sainte-Geneviève Partie II Février 2009
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Problématique L’île Bizard est encore riche de paysages agricoles qui lui confèrent un caractère champêtre. Les activités agricoles présentent cependant un faible dynamisme : seulement 17 % de la zone agricole est cultivée. On y retrouve cinq fermes maraîchères. Ce faible dynamisme de l’agriculture s’explique par la diversité des fonctions non agricoles qui occupent cette zone ainsi que par la superficie importante des terres en friche. Les habitations, les golfs et les espaces récréatifs occupent 50 % de la zone agricole, tandis que les terres en friche, incluant l’emprise du ministère des Transports du Québec, couvrent environ 300 hectares, soit 30 % de sa superficie. Le vieillissement des agriculteurs et le manque de relève, les terres majoritairement en location, le peu d’investissements agricoles ainsi que les difficultés de drainage des sols comptent parmi les principales contraintes de mise en valeur des activités et du territoire agricoles. Des moyens de mise en œuvre soutenus et des mesures d’intervention particulières sont nécessaires, sans quoi les terres cultivables ne présenteront plus d’intérêt pour leur exploitation à des fins d’agriculture.
Balises d’aménagement 1
Définir une vision intégrée du développement de la zone agricole : déterminer la vocation du territoire agricole selon le potentiel de mise en valeur (culture maraîchère, agriculture biologique, horticulture ornementale, production en serre, agrotourisme, ferme champêtre et autres).
2
Élaborer un plan stratégique de mise en valeur, en collaboration avec les différents partenaires.
3
Planifier les secteurs à construire limitrophes de la zone agricole permanente de manière à assurer une cohabitation harmonieuse des exploitations agricoles et des milieux de vie projetés.
4
Mettre en place des conditions propices à la découverte des paysages champêtres et à l’interprétation du patrimoine agricole.
5
Développer la zone agricole en fonction du potentiel réel de mise en valeur des terres.
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 13 – L’Île-Bizard–Sainte-Geneviève Partie II Février 2009
13.5 Les paramètres réglementaires applicables à l’arrondissement
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Les paramètres et les orientations du Plan d’urbanisme qui ont une portée réglementaire se traduisent dans la réglementation d’urbanisme de l’arrondissement. Le zonage est le principal instrument réglementaire de mise en œuvre du Plan d’urbanisme. Il détermine la vocation des différentes zones du territoire afin d’y contrôler l’usage des terrains et des bâtiments ainsi que l’implantation, la forme et l’apparence des constructions. L’affectation du sol
Découlant des orientations du Plan, l’extrait de la carte de l’affectation du sol applicable à l’arrondissement de L’Île-Bizard–Sainte-Geneviève exprime la vocation souhaitée dans les secteurs à construire ou à transformer et confirme celle des secteurs établis. Selon le concept retenu, les catégories d’affectation traduisent la nature générale des milieux, s’éloignant ainsi d’une forme d’affectation dont le caractère trop normatif conduirait à un découpage inutilement fin du territoire. Inclusives, ces catégories favorisent la mixité et regroupent une variété d’activités pouvant avoir cours au sein d’une même aire d’affectation, moyennant des règles de complémentarité ou de compatibilité que précise la réglementation d’urbanisme de l’arrondissement. Cette approche, plus argumentaire que réglementaire, permet une gestion souple du développement urbain et simplifie les procédures administratives. Dans cet esprit, le recours à la procédure de modification du Plan d’urbanisme s’applique aux changements ayant une portée significative sur le devenir de la ville. Le tableau de la page suivante présente et définit les neuf catégories d’affectation du sol. Les quatre premières sont de nature inclusive et correspondent à des milieux urbains distincts. Les cinq autres, essentiellement à caractère exclusif, touchent des aires réservées à des activités particulières. La densité de construction
Les paramètres de densité de construction permettent d’encadrer la production architecturale et de déterminer l’échelle de la forme urbaine de même que l’intensité des activités sur les différentes portions du territoire. Pour les secteurs à construire ou à transformer, les paramètres énoncés traduisent les intentions du Plan quant au caractère souhaité pour le territoire alors que dans les secteurs établis, ces paramètres correspondent au caractère général du bâti existant dont le Plan vise la pérennité. L’extrait de la carte de la densité de construction applicable à l’arrondissement exprime la densité de construction selon une échelle de couleurs intégrant les différents paramètres de densité. Un descriptif énonce les paramètres s’appliquant à chaque secteur. Précisés par des annotations, le cas échéant, ces paramètres décrivent le caractère général actuel ou souhaité d’un secteur, en fonction de l’un ou l’autre ou de l’ensemble des éléments suivants : le nombre d’étages hors-sol (excluant les mezzanines); le mode d’implantation : isolée, jumelée, contiguë; le taux d’implantation au sol des bâtiments; le coefficient d’occupation du sol, notamment dans les secteurs à transformer ou à construire. Les parcs et les espaces verts
Le Plan souhaite assurer la protection et la mise en valeur des parcs et des espaces verts illustrés à la carte du même nom, applicables à l’arrondissement de L’Île-Bizard– Sainte-Geneviève. Le patrimoine bâti
Conformément à l’objectif 15 du Plan d’urbanisme, l’ensemble des bâtiments identifiés à la liste des bâtiments d’intérêt patrimonial et architectural hors secteurs de valeur exceptionnelle ainsi que l’ensemble des bâtiments situés dans les secteurs de valeur exceptionnelle ou dans les grandes propriétés à caractère institutionnel doivent faire l’objet d’un contrôle serré quant aux travaux de construction, de rénovation et de démolition, par les outils réglementaires appropriés, notamment les règlements sur les plans d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA).
tableau Catégories d’affectation du sol
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Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 13 – L’Île-Bizard–Sainte-Geneviève Partie II Février 2009
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Catégories d’affectation du sol Catégorie et description Secteur résidentiel
Aires à vocation principalement résidentielle comportant aussi des portions mixtes, notamment des rues de commerces et d’habitation.
Composantes Logements Commerces Équipements collectifs ou institutionnels
Notes La réglementation assure le découpage en zones distinctes des secteurs essentiellement résidentiels, des secteurs à caractère commercial et des ensembles occupés par des équipements collectifs ou institutionnels. Elle détermine les catégories d’usages selon la nature des milieux et le caractère de l’arrondissement. Elle assure, par les modes de gestion des usages, l’insertion harmonieuse des activités non résidentielles : les types d’usages autorisés de plein droit, les usages conditionnels, les limites de superficie, l’obligation de continuité commerciale, le contingentement de certains usages, etc. Dans le respect de la cohérence des milieux et en assurant une saine cohabitation des usages, la réglementation reconnaît ponctuellement certaines occupations à caractère industriel présentes lors de l’adoption du Plan d’urbanisme.
Secteur mixte
Aires diversifiées comportant une composition variée d’activités et de l’habitation. Plusieurs de ces secteurs recouvrent des aires présentant un potentiel d’intensification du nombre de logements ou du nombre d’emplois.
Logements Commerces Immeubles à bureaux Immeubles commerciaux
La réglementation définit les zones et détermine les usages autorisés dans chacune selon la nature des milieux, notamment de manière à assurer l’interface entre les ensembles à dominance résidentielle et les zones d’activités plus intensives.
Immeubles comportant de l’industrie légère Équipements collectifs ou institutionnels
Secteur d’emplois
Aires à vocation économique comportant principalement des activités à caractère industriel ou commercial. Les secteurs d’emplois correspondent à des aires où l’habitation est exclue. Secteur rural
Aires à caractère champêtre comportant de l’habitation et des activités agricoles.
Immeubles industriels Immeubles à bureaux Immeubles commerciaux Équipements collectifs ou institutionnels Logements Agriculture et activités industrielles complémentaires Équipements collectifs ou institutionnels
Grand équipement institutionnel
Aires comportant des constructions et des terrains réservés à des activités institutionnelles qui jouent un important rôle de service dans la communauté montréalaise.
Grands équipements institutionnels (enseignement, soins de santé, sport et culture) Équipements collectifs ou institutionnels Commerces et logements complémentaires
La réglementation assure la traduction des vocations prévues au Schéma des secteurs d’emplois (voir section 2.4 de la partie I du Plan d’urbanisme). La réglementation définit les zones et détermine les types d’usages autorisés selon la nature des milieux, notamment de manière à limiter aux secteurs d’emplois à caractère industriel les types d’usages générateurs de nuisances majeures.
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 13 – L’Île-Bizard–Sainte-Geneviève Partie II Février 2009
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Catégories d’affectation du sol Catégorie et description Couvent, monastère ou lieu de culte
Aires comportant des constructions et des terrains réservés à des établissements conventuels ou à des lieux de culte.
Composantes Immeubles voués aux activités des communautés religieuses comportant des lieux de résidence Lieux de culte Équipements collectifs ou institutionnels
Notes Même s’ils ne sont pas identifiés par une aire d’affectation à la carte 3.1.1 de la partie I du Plan d’urbanisme ou à son extrait apparaissant à la page suivante, sont visés par cette catégorie d’affectation les lieux de culte compris dans les listes de bâtiments d’intérêt patrimonial et architectural apparaissant à la section 13.5 du présent chapitre.
Commerces et logements complémentaires Grand espace vert ou parc riverain
Aires réservées aux espaces verts ou naturels d’envergure montréalaise ou situés en rive ainsi qu’aux grands cimetières.
Parcs métropolitains et grands parcs urbains Parcs-nature Lieux publics Réserves naturelles
Les berges, les îles et les sommets du mont Royal visés par cette catégorie d’affectation du sol sont des espaces de propriété publique, principalement des parcs locaux. Cette affectation reconnaît la présence d’enclaves résidentielles existant sur le territoire des parcs-nature au moment de l’adoption du Plan d’urbanisme.
Berges et îles publiques Grands cimetières Golfs Équipement collectif Casino, commerces et installations complémentaires Grande emprise de transport
Aires vouées aux activités de transport, soit les principales infrastructures de transport des personnes et des marchandises.
Le réseau routier relevant de la juridiction des gouvernements supérieurs Les infrastructures portuaires, ferroviaires et aéroportuaires
La réglementation n'autorise l'équipement collectif Casino, commerces et installations complémentaires que sur les lots 2 988 178, 2 988 179 et 2 988 180 du cadastre du Québec et prévoit cet usage sans limite de superficie de plancher. La réglementation assure le découpage en zones distinctes des aires vouées au triage ferroviaire et aux activités portuaires et aéroportuaires. Cette obligation ne s’applique pas au réseau routier et aux corridors ferroviaires.
Usages et infrastructures complémentaires Infrastructure publique
Aires comportant des constructions et des terrains réservés à des fins de services publics.
Postes de transformation électrique, cours de voirie et de matériel, usines de traitement des eaux, usines d’épuration, etc.
Notes générales : Le présent chapitre inclut une carte qui identifie les parcs locaux dont la vocation est confirmée par le Plan d’urbanisme. La conversion d’un parc ou d’une de ses parties, à des fins autres que d’usage complémentaire ou d’équipement collectif d’envergure locale, requiert une modification du Plan d’urbanisme. Les parcs, les cimetières, les golfs, les postes de transformation électriques ainsi que les cours de voirie et de matériel sont autorisés dans toutes les catégories. La délimitation des aires d’affectation du sol doit être interprétée en fonction des emprises de rues et de ruelles ainsi que des limites cadastrales existant au moment de l’adoption du Plan d’urbanisme.
0
375
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st Gouin Oue boulevard
s-Bizar boulevard Jacque
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Plan d'urbanisme
Voir Tableau 3.1.1 pour la description des catégories d'affectation du sol.
Secteur rural Grand équipement institutionnel Couvent, monastère ou lieu de culte Grand espace vert ou parc riverain Grande emprise de transport Infrastructure publique Limite d'arrondissement
Secteur mixte Secteur d'emplois
Secteur résidentiel
Arrondissement de L'Île-Bizard–Sainte-Geneviève
L'affectation du sol
chemin Duto
Église montée de l'
montée Wilson
Paramètres de densitÊ
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Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 13 – L’Île-Bizard–Sainte-Geneviève Partie II Février 2009
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Arrondissement de L’Île-Bizard–Sainte-Geneviève Secteurs établis Secteur 13-01 :
Orientation Maintenir le caractère des secteurs La réglementation de zonage visera à maintenir le type de bâti existant, présentant les caractéristiques suivantes :
bâti de un ou deux étages hors-sol; implantation isolée ou jumelée; taux d’implantation au sol faible ou moyen. Secteur 13-02 :
bâti de un ou deux étages hors-sol; implantation isolée; taux d’implantation au sol faible. La réglementation de zonage assurera le maintien du caractère rural du secteur, comportant de l’habitation de faible densité, des activités agricoles et des milieux naturels à préserver. Secteur 13-03 :
bâti de un à trois étages hors-sol; taux d’implantation au sol faible ou moyen.
La réglementation de zonage pourra reconnaître le bâti existant ainsi que les projets immobiliers dûment autorisés au moment de l’adoption du Plan d’urbanisme qui ne se conforment pas aux paramètres énoncés ci-dessus.
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 13 – L’Île-Bizard–Sainte-Geneviève Partie II Février 2009
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Arrondissement de L’Île-Bizard–Sainte-Geneviève Secteurs à transformer ou à construire Secteur 13-C1 :
Orientation Renouveler le caractère des secteurs La réglementation de zonage permettra un nouveau type de bâti présentant les caractéristiques suivantes :
bâti de un ou deux étages hors-sol; taux d’implantation au sol faible ou moyen; C.O.S. minimal : 0,2; C.O.S. maximal : 1,0. Secteur 13-C2 :
bâti de un ou deux étages hors-sol; implantation isolée; taux d’implantation au sol faible ou moyen; C.O.S. minimal : 0,2; C.O.S. maximal : 1,0. La réglementation de zonage assurera la conservation des milieux naturels.
La réglementation de zonage pourra reconnaître le bâti existant ainsi que les projets immobiliers dûment autorisés au moment de l’adoption du Plan d’urbanisme qui ne se conforment pas aux paramètres énoncés ci-dessus.
0
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13-01
13-01
Limite d'arrondissement
Secteur à transformer ou à construire
Numéro du secteur
Grand espace vert ou parc riverain
Non applicable
Faible
Forte
Plan d'urbanisme
13-01
Densité
Arrondissement de L'Île-Bizard–Sainte-Geneviève
La densité de construction
chemin Duto
Église montée de l'
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s-Bizard boulevard Jacque
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Plan d'urbanisme
Limite d'arrondissement
Limite de la zone agricole permanente
Grand cimetière
Golf
Parc
Arrondissement de L'Île-Bizard–Sainte-Geneviève
Les parcs et les espaces verts
chemin Duto
Église montée de l'
montée Wilson
0
375
750 m
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rue C herrie r
s-Bizard boulevard Jacque
Gouin O boulevard
uest
m hèvre vard C boule
ont
ur
Plan d'urbanisme
Limite d'arrondissement
Ensemble urbain d'intérêt
Secteur de valeur intéressante
Grande propriété à caractère institutionnel
Secteur de valeur exceptionnelle
Arrondissement historique ou naturel
Arrondissement de L'Île-Bizard–Sainte-Geneviève
Le patrimoine bâti
chemin Duto
Église montée de l'
montée Wilson
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 13 – L’Île-Bizard–Sainte-Geneviève Partie II Février 2009
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Bâtiments d’intérêt patrimonial et architectural hors secteurs de valeur exceptionnelle
Arrondissement de L’Île-Bizard–Sainte-Geneviève La liste suivante identifie les bâtiments d’intérêt patrimonial et architectural situés à l’extérieur des secteurs de valeur exceptionnelle et des grandes propriétés à caractère institutionnel de l’arrondissement (voir carte précédente). La liste identifie également l’ensemble des lieux de culte d’intérêt patrimonial de l’arrondissement. Tel qu’indiqué au tableau de la page 31, ces lieux de culte sont couverts par la catégorie d’affectation du sol « Couvent, monastère ou lieu de culte ». Conformément à l’objectif 15 de la partie I du Plan d’urbanisme, les bâtiments identifiés dans la liste suivante et l’ensemble de ceux situés dans les secteurs de valeur exceptionnelle ou dans les grandes propriétés à caractère institutionnel doivent faire l’objet d’un contrôle serré quant aux travaux de construction, de rénovation et de démolition, par les outils réglementaires appropriés, notamment les règlements sur les plans d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA). Les lieux de culte 16037, boulevard Gouin Ouest (Église Sainte-Geneviève)
495, rue Cherrier (Église Saint-Raphaël-Archange)
Les habitations 1645, chemin Bord-du-Lac (Maison François-Paquin)
733A, rue Cherrier (Maison Boileau)
1255, montée Wilson (Ancienne école du Cap)
1687, chemin Bord-du-Lac
763, rue Cherrier (Maison Isidore-Paquin)
174, rue Beaulieu (Maison Montpellier dit Beaulieu)
990, rue Cherrier
20, rue Martel (Maison Joseph-Théorêt)
1799, chemin Bord-du-Lac (Maison Massy) 1883, chemin Bord-du-Lac (Maison Toussaint-Théorêt)
977, rue Cherrier (Maison dite du Centenaire)
707, rue Cherrier (Maison John-Wilson)
3006, rue Cherrier (Maison Magloire-Saint-Pierre)
Les édifices commerciaux 851, rue Cherrier (Club House – Club de golf Elm Ridge)
Plan d’urbanisme de Montréal PA R T I E I I : C H A P I T R E 1 4
Arrondissement de Mercier– Hochelaga-Maisonneuve
A O Û T 2005
(dernière mise à jour: Août 2011)
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 14 – Arrondissement de Partie II Août 2005 Mercier–Hochelaga-Maisonneuve
Table des matières 14.1
Introduction
1
14.2
Le rappel du parti d’aménagement et des orientations pan-montréalaises
3
14.3
Les orientations locales d’aménagement
5
14.3.1
5
14.3.2
14.3.3 14.3.4
14.3.5
14.4
Les secteurs d’emplois et les composantes commerciales Objectif 1 Développer les secteurs de l’Assomption et Dickson en favorisant la création d’emplois Objectif 2 Améliorer la cohabitation entre les secteurs d’emplois et les secteurs résidentiels Objectif 3 Assurer la vitalité des rues, des axes et centres commerciaux pour mieux répondre aux besoins de la population La qualité des milieux de vie et des services à la population Objectif 4 Accroître le nombre et la qualité des logements Objectif 5 Planifier les interventions dans les secteurs à revitaliser en privilégiant la concertation Objectif 6 Protéger les arbres et améliorer la desserte en parcs tout en assurant l’animation, l’entretien et la sécurité de ces derniers Objectif 7 Adapter et améliorer les installations de loisirs, de sports et de la culture en tenant compte des besoins de la population La protection et la mise en valeur du patrimoine Objectif 8 Élargir et renforcer la protection du patrimoine Des réseaux de transport adaptés aux besoins et mieux intégrés au milieu Objectif 9 Faciliter la circulation en transport collectif, à pied et en vélo sur l’ensemble du territoire Objectif 10 Rendre le réseau routier plus sécuritaire et convivial pour les piétons et les cyclistes tout en améliorant la quiétude des milieux résidentiels L’appartenance à l’arrondissement Objectif 11 Encourager le sentiment d’appartenance à l’arrondissement
6 7 9 13 13 16 17 21 22 22 25 25
27 30 30
La planification détaillée de portée locale
35
14.4.1 14.4.2 14.4.3 14.4.4
38 40 42 44
De Rouen Mercier-Est Ontario–Sainte-Catherine Secteur Versailles
14.5
Les paramètres réglementaires applicables à l’arrondissement
47
14.6
Les programmes particuliers d’urbanisme en vigueur
49
14.7
La réglementation
51
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 14 – Arrondissement de Partie II Août 2005 Mercier–Hochelaga-Maisonneuve
14.1 Introduction
page 1
Le chapitre de l’arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve constitue un élément du Plan d’urbanisme de Montréal. À l’instar du Plan d’urbanisme, ce chapitre permet de planifier sur un horizon de dix ans et concrétise, en fonction des enjeux et des réalités propres à Mercier–Hochelaga-Maisonneuve, les orientations adoptées pour l’ensemble du territoire de la ville. Les enjeux urbanistiques identifiés sont en grande partie le reflet des avis exprimés par les citoyens lors de la journée d’étude de novembre 2003, des soirées « portes ouvertes » de janvier 2004, de la semaine de l’urbanisme d’octobre 2004 et de l’assemblée publique du 1er mars 2005. Ils reflètent également plusieurs analyses et études ainsi que les préoccupations des différentes directions de l’arrondissement. Sur cette base, le chapitre de l’arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve présente les orientations d’aménagement de son territoire et fixe les règles auxquelles devront se conformer aussi bien les services de l’arrondissement que ceux de la Ville ainsi que les autres intervenants concernés. Il traduit les orientations et les stratégies propres à l’arrondissement en tenant compte de sa situation urbaine et de sa réalité sociale spécifique. De plus, les opinions formulées par les citoyens lors des consultations publiques ont été prises en considération dans ce chapitre. Le présent chapitre rappelle le parti d’aménagement ainsi que la synthèse des orientations pan-montréalaises relatives à l’arrondissement. Il identifie par la suite les enjeux et les objectifs locaux que se fixent l’arrondissement et la Ville pour l’aménagement et le développement du territoire de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve ainsi que les actions définies pour assurer leur mise en œuvre. De plus, le chapitre établit les orientations et les balises d’aménagement pour les secteurs de planification détaillée de portée locale. Ces secteurs feront l’objet d’une attention particulière de la part de l’arrondissement dans les trois années suivant l’adoption du Plan d’urbanisme. Enfin, les paramètres réglementaires applicables au territoire de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve sont également présentés. Le développement durable
L’arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve adhère pleinement à la déclaration de principe de la collectivité montréalaise en matière de développement durable. Le chapitre de l’arrondissement contient d’ailleurs des pistes d’action qui visent à concilier à la fois le développement économique, l’équité sociale, le respect du patrimoine et l’amélioration de l’environnement. Par ailleurs, la Ville de Montréal prépare une politique du développement durable dont l’adoption est prévue en 2005. L’arrondissement appuie cette initiative.
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 14 – Arrondissement de Partie II Août 2005 Mercier–Hochelaga-Maisonneuve
14.2
Le rappel du parti d’aménagement et des orientations pan-montréalaises
page 3
Le parti d’aménagement du Plan d’urbanisme souscrit aux principes du développement durable et vise un accroissement marqué de la qualité de l’aménagement urbain (voir partie I, chapitre 1, du Plan d’urbanisme). Puisque le développement urbain escompté au cours des prochaines années dans Mercier–Hochelaga-Maisonneuve est assez élevé, il faut s’assurer de bien identifier les balises qui devront être respectées. Ce développement se fera en partie dans des milieux de vie existants. Il faut donc reconnaître la qualité des acquis, veiller d’abord à leur maintien, puis à leur amélioration. Ainsi, le Plan met en place des paramètres pour guider le développement et prévoit la consolidation des caractéristiques actuelles des secteurs établis. Par ailleurs, des défis importants devront être relevés dans les secteurs à construire et les secteurs à transformer de façon à répondre aux objectifs du Plan d’urbanisme en matière de qualité des milieux de vie, de transport et d’activités économiques tout en respectant les préceptes d’un aménagement urbain de qualité et durable soutenus par le Plan. Le parti d’aménagement du Plan d’urbanisme se décline en sept orientations, dont six touchent particulièrement l’arrondissement (voir la carte à la page suivante). La synthèse des enjeux locaux, disponible à la suite de la section 14.3.5 du présent chapitre, facilitera la compréhension des enjeux locaux d’aménagement.
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 14 – Arrondissement de Partie II Août 2005 Mercier–Hochelaga-Maisonneuve
page 5
14.3
Les orientations locales d’aménagement
14.3.1 Les secteurs d’emplois et les composantes commerciales
L’avenir des secteurs d’emplois et des composantes commerciales représente l’un des principaux enjeux dans l’arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve. Ainsi, dans un contexte de rareté de terrains vacants, les secteurs d’emplois de l’arrondissement offrent des espaces propices au développement, et ce, au cœur de l’un des plus importants carrefours de l’agglomération de Montréal. D’un autre côté, ailleurs sur le territoire, la cohabitation entre les activités industrielles et les milieux de vie résidentiels pose parfois des difficultés. Finalement, dans une conjoncture de transformation des activités commerciales, la consolidation des composantes commerciales de l’arrondissement appelle certaines interventions. Les trois premiers objectifs traduisent les défis connexes à ces enjeux.
GRAPHIQUE 14.1 — ÉVOLUTION DES EMPLOIS DANS LES SECTEURS D’EMPLOIS DE MERCIER–HOCHELAGA-MAISONNEUVE
6 000
5 809
5 000 4 000
4 015
3 000
2 833
2 000
STRATÉGIE DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE LOCALE LÕarrondissement a le mandat d ’élaborer une stratégie de développement économique locale (le Plan d’action local pour l’économie et l’emploi). Les orientations définies dans le cadre de cette stratégie doivent guider les interventions d’aménagement découlant de la mise en œuvre du Plan d’urbanisme.
1 000
834
1 350 1 173
2 841 2 436
3 023
1 561
0
Moreau
Dickson
Rouen
L’Assomption
1996 2000 Source : REEM, 1996 et 2000.
LonguePointe
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 14 – Arrondissement de Partie II Août 2005 Mercier–Hochelaga-Maisonneuve
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Objectif 1 – Développer les secteurs de l’Assomption et Dickson en favorisant la création d’emplois Les secteurs d’emplois
Le secteur Dickson offre 48 hectares de terrains vacants ou abandonnés propices au développement économique. Son attractivité sera considérablement améliorée grâce au prolongement du boulevard De L’Assomption et de l’avenue Souligny. Le secteur De L’Assomption, situé entre les rues Viau et Dickson au nord de la rue Hochelaga, mérite aussi l’attention : on y trouve 29 entreprises qui génèrent plus de 3 000 emplois. Entre 1996 et 2000, la croissance des emplois a été de 24 %. De plus, il y a encore 12 hectares de terrains disponibles dans ce secteur.À cet égard, dans le but d’optimiser les retombées économiques du développement de ces deux secteurs d’emplois, il faut favoriser l’établissement d’entreprises à forte intensité de main-d’œuvre. Afin de réaliser cet objectif, un certain nombre d’actions doivent être mises de l’avant.
ILLUSTRATION 14.1 — LES SECTEURS D’EMPLOIS
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 14 – Arrondissement de Partie II Août 2005 Mercier–Hochelaga-Maisonneuve
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Actions 1.1 Planification détaillée de portée pan-montréalaise Le secteur d’emplois Dickson est intégré à la planification détaillée Notre-Dame Est.
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Confirmer la vocation de secteur d’emplois des deux secteurs, incluant des fonctions commerciales.
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Interdire l’industrie lourde et le commerce lourd dans le secteur Dickson.
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Prolonger le boulevard De L’Assomption jusqu’à la rue Notre-Dame.
■
Mettre en place un mécanisme favorisant l’établissement d’entreprises créatrices d’emplois tout en assurant la promotion des deux secteurs.
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Aménager des voies de desserte qui favorisent la subdivision des terrains et l’implantation de condos industriels dans le secteur Dickson.
■
Adopter un PIIA encadrant la qualité des aménagements paysagers et du cadre bâti tout en cherchant à donner un caractère distinctif aux aménagements du domaine public.
Objectif 2 – Améliorer la cohabitation entre les secteurs d’emplois et les secteurs résidentiels Planification détaillée de portée locale Le secteur De Rouen est intégré à la planification détaillée du même nom.
Le secteur industriel De Rouen côtoie plusieurs secteurs résidentiels. Au cours des dernières années, les activités économiques de ce secteur ont évolué pour faire davantage place aux entreprises de services. Ainsi, entre 1996 et 2000, il y a eu une croissance de 92 % des emplois de service. En contrepartie, les emplois dans les entreprises de fabrication ont diminué de 41 %. Malgré cette diminution, certaines des entreprises manufacturières qui subsistent génèrent des nuisances pour les milieux résidentiels environnants. Il y a donc lieu de revoir l’avenir du développement économique de ce secteur. Par ailleurs, en raison de la proximité du métro et des services ainsi que de la qualité du cadre bâti, des projets résidentiels sont susceptibles d’y voir le jour, notamment près du marché Maisonneuve. Dans cette perspective, les affectations de l’ensemble du secteur sont revues afin de permettre une mixité des usages. Compte tenu des impacts occasionnés par ce changement, la réalisation d’une planification détaillée sera nécessaire. Actions 2.1 ■
Réaliser une planification détaillée pour le secteur De Rouen.
■
Revoir l’éventail des usages autorisés dans le secteur De Rouen.
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D’autres secteurs industriels de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve, même s’ils doivent être maintenus, présentent des difficultés de cohabitation avec les milieux résidentiels. Le secteur industriel Moreau est l’un de ceux-là. Les nuisances occasionnées par le triage Hochelaga nécessitent une intervention. L’interface avec le milieu résidentiel adjacent doit également être améliorée. De même, le développement des terrains vacants du secteur industriel Dickson doit tenir compte des milieux résidentiels situés à proximité, en particulier ceux à l’est de l’avenue Rougemont. En outre, la présence d’entreprises isolées ou enclavées dans les milieux résidentiels entraîne parfois des nuisances pour les résidents et leur statut doit être revu. Enfin, le dépôt des neiges usées sur le site Contrecœur est cause de nuisances pour les milieux résidentiels localisés à proximité. Dans cette optique, il y a lieu de cesser d’utiliser le site à cette fin. Actions 2.2 ■
Assurer un partage plus harmonieux des espaces à usage industriel et résidentiel, près de la voie ferrée du CP, par des mesures de mitigation des nuisances et l’aménagement de zones ou d’usages tampons.
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Prévoir l’aménagement d’une zone tampon entre l’avenue Rougemont et le secteur industriel Dickson, en tenant compte du type d’activité industrielle existant ou susceptible de s’implanter (PIIA du secteur Dickson).
■
Examiner la possibilité de protéger le bois aux abords du triage de Longue-Pointe, à l’est de la rue Vimont.
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Établir une action concertée visant la relocalisation des entreprises qui créent des nuisances pour les milieux résidentiels, et le redéveloppement des espaces dégagés par ces relocalisations.
■
Cesser d’utiliser le site Contrecœur comme site de dépôt à neige.
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Objectif 3 – Assurer la vitalité des rues, des axes et centres commerciaux pour mieux répondre aux besoins de la population Planification détaillée de portée locale Les rues commerçantes Ontario et Sainte-Catherine sont incluses dans la planification détaillée du même nom.
Les rues et les axes commerciaux
Au total, l’arrondissement compte huit artères commerçantes réparties sur l’ensemble du territoire. Or, leur dynamisme varie considérablement. Ainsi, dans Hochelaga-Maisonneuve, la rue Ontario est celle où les activités commerciales sont les plus intenses. Les aménagements du domaine public sur la place Valois et les développements résidentiels en cours sur l’ancien site Lavo viendront sans aucun doute consolider ces activités. Il y a lieu de poursuivre cet effort de consolidation. La rue Sainte-Catherine est également une rue commerçante importante dans Hochelaga-Maisonneuve. Les activités commerciales y sont toutefois moins intenses. À l’été 2003, le taux de vacance des espaces locatifs était d’environ 16 %, et il atteignait même près de 25 % à l’ouest de l’avenue Bourbonnière. Cette situation s’explique notamment par la diminution de la population au cours des dernières décennies et par la concurrence avec les commerces de la rue Ontario. À cet égard, il faut revoir en partie la vocation de cette rue commerçante. Compte tenu des répercussions qu’un changement de vocation est susceptible d’entraîner et de l’interdépendance des activités commerciales des rues Sainte-Catherine et Ontario, il faut prévoir une planification détaillée. Par ailleurs, la rue Hochelaga a surtout pour fonction de desservir les résidents qui vivent à proximité. L’activité commerciale y est peu intense, l’occupation commerciale y est discontinue. Sa fonctionnalité étant reconnue, il faut maintenir la vocation de cette artère en autorisant le commerce de voisinage. Pour sa part, Mercier-Est compte quatre rues commerçantes. La première, la rue Sherbrooke, se caractérise par une activité commerciale diversifiée et la présence de plusieurs institutions et bureaux. La vitalité de cette artère est indéniable et quelques espaces sont encore disponibles pour le développement. Toutefois, des interventions visant l’amélioration des aménagements du domaine public et du mobilier urbain ainsi que l’uniformisation de l’affichage doivent être envisagées. Toujours dans Mercier-Est, les rues Hochelaga et Des Ormeaux composent un ensemble commercial situé au cœur du quartier et principalement constitué de commerces de proximité. Il n’y a pas de véritable continuité des occupations commerciales sur ces artères. Compte tenu de leur localisation et de leur fonction, il y a lieu d’y consolider les activités de commerce.
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Planification détaillée de portée locale Le secteur Versailles est inclus dans une planification détaillée du même nom.
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Dans Mercier-Est, la vitalité commerciale de la rue Notre-Dame, le long de la promenade Bellerive, laisse à désirer. Ainsi, en juillet 2003, le taux de vacance des espaces locatifs dépassait 19 %, soit l’un des plus élevés des rues commerçantes de l’arrondissement. Le développement de cette artère doit davantage mettre à profit la proximité du fleuve et la présence du parc de la Promenade Bellerive. Sur la rue Beaubien, la seule rue commerçante dans le nord du district Louis-Riel, on retrouve essentiellement des commerces de proximité. On y retrouve essentiellement des commerces de proximité. À l’été 2003, le taux de vacance était relativement élevé, à 13 %. Afin de consolider le commerce sur cette artère, il faut prévoir un encadrement visant l’amélioration de l’environnement urbain et le confort des piétons. Actions 3.1 ■
Considérer les tronçons suivants comme des rues et des axes commerciaux prioritaires : ■ la rue Ontario, entre la rue Moreau et l’avenue Bennett; ■ la rue Sainte-Catherine, entre l’avenue Bourbonnière et la rue Viau; ■ la rue Sherbrooke dans Mercier-Est, entre les rues Baldwin et Aubry; ■ la rue Hochelaga dans Mercier-Est, entre les rues Curatteau et Taillon; ■ la rue Beaubien, entre l’avenue Albani et la rue Mignault.
■
S’assurer qu’il y ait des regroupements de marchands sur toutes les artères commerçantes prioritaires.
■
Réserver l’application des programmes de soutien au commerce aux artères commerçantes prioritaires.
■
Limiter le zonage au commerce de voisinage sur les artères commerçantes qui ne sont pas considérées prioritaires.
■
Prévoir une planification détaillée pour les rues Ontario et Sainte-Catherine.
■
Améliorer les aménagements du domaine public et la qualité du mobilier urbain tout en établissant des critères visant l’uniformité de l’affichage sur la rue Sherbrooke dans Mercier-Est et la rue Beaubien dans Louis-Riel.
■
Réduire la longueur du tronçon commerçant de la rue Notre-Dame dans Mercier-Est, tout en cherchant à développer les activités récréatives en lien avec le fleuve afin d’encourager la concentration des activités commerciales au nord de la rue Notre-Dame.
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Le secteur Versailles
En plus des artères commerçantes situées au cœur des milieux résidentiels, Mercier–Hochelaga-Maisonneuve abrite un grand pôle commercial constitué par la place Versailles et les commerces voisins sur la rue Sherbrooke. Le rayonnement de ce pôle dépasse largement le territoire de l’arrondissement. Au cours des années, le rôle régional du pôle Versailles a toutefois diminué au profit d’autres centres commerciaux et du commerce de grande surface. Dans le but d’y consolider les activités, plusieurs actions sont envisagées par le Plan d’urbanisme. Action 3.2 ■
Réaliser une planification détaillée pour le pôle Versailles, localisé le long de la rue Sherbrooke, entre la rue Du Quesne et l’autoroute 25.
Les noyaux de commerces et de services
L’arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve compte aussi plusieurs noyaux de commerces et de services qui ont été constitués lors des premières phases d’urbanisation de Mercier-Est et Mercier-Ouest. Les secteurs Saint-Victor et Notre-Damedes-Victoires en sont des exemples. Parce qu’ils facilitent l’accès aux services pour les résidents du quartier, qui peuvent souvent s’y rendre à pied, il y a lieu d’encourager le maintien de leurs activités commerciales.
TAUX D’INOCCUPATION DANS LES SECTEURS COMMERCIAUX DE MERCIER–HOCHELAGA-MAISONNEUVE
Rue Beaubien
Nombre de locaux commerciaux
Taux d’inoccupation
124
12,9 %
Rue Des Ormeaux
49
6,1 %
Rue Hochelaga (Mercier-Est)
168
4,8 %
Rue Notre-Dame (Mercier-Est)
88
19,3 %
Rue Hochelaga (Hochelaga-Maisonneuve)
105
8,6 %
Rue Ontario
297
8,1 %
Rue Sainte-Catherine
275
16,1 %
Rue Sherbrooke
368
5,2 %
Place Versailles
225 magasins
0,6 %
Source : Rôle des permis d’occupation, juillet 2003.
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Actions 3.3 ■
Reconnaître et protéger les noyaux de commerces et de services dans la réglementation en revoyant notamment les superficies autorisées. Sans être exhaustif, l’arrondissement reconnaît l’existence des noyaux de commerces et de services suivants : ■ De Grosbois; ■ Notre-Dame-des-Victoires; ■ Sainte-Claire; ■ Saint-Victor.
■
Mettre en valeur les noyaux de commerces et de services en prévoyant une signalisation caractéristique ainsi que des aménagements du domaine public et un mobilier urbain de qualité qui marquent la spécificité des lieux.
ILLUSTRATION 14.2 — LES GRANDS SECTEURS DE L’ARRONDISSEMENT
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14.3.2 La qualité des milieux de vie et des services à la population
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L’amélioration de la qualité des milieux de vie est une préoccupation centrale pour l’arrondissement. En particulier, cette préoccupation se traduit par la volonté d’agir de façon concertée dans les secteurs à revitaliser identifiés à la section 2.1 de la partie I du Plan. Par ailleurs, plus globalement, l’amélioration de la qualité des milieux de vie soulève des défis multiples. Ainsi, afin de permettre la construction de nouveaux logements, notamment de logements abordables, de nouveaux espaces propices au développement résidentiel doivent être dégagés. En outre, même si l’arrondissement comprend plusieurs milieux résidentiels de qualité, des actions doivent être prévues afin d’améliorer la qualité des logements dans certains secteurs. Sur un autre plan, les espaces verts et les équipements collectifs contribuent grandement à la qualité des milieux de vie. À ce propos, les principaux enjeux consistent en une desserte équitable du territoire et en une offre de services adaptée à l’évolution des besoins de la population. Les actions envisagées afin de concrétiser les quatre prochains objectifs sont autant de réponses à ces différents enjeux. Objectif 4 – Accroître le nombre et la qualité des logements Mercier–Hochelaga-Maisonneuve compte une grande diversité de logements pour tous les types de ménage. En fait, on y trouve un peu plus de 61 000 unités, c’est-à-dire près de 8 % des logements de Montréal. Au cours des dernières années, comme dans la plupart des secteurs centraux de Montréal, la demande a fait chuter le taux de vacance à un niveau critique. Dans l’arrondissement, le quartier Hochelaga-Maisonneuve est celui qui a été le plus transformé par cette évolution. Pour la première fois depuis quarante ans, la population du quartier a augmenté, soit de 8 %, et le nombre de logements occupés a connu une croissance de 11 %. D’un autre côté, la rareté des terrains vacants disponibles pour le développement résidentiel limite les possibilités de construction de nouveaux logements. Du coup, la conversion de bâtiments non résidentiels et les changements de vocation de secteurs autrefois occupés par des institutions ou des industries se multiplient. Les projets en cours de réalisation à proximité de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine et sur l’ancien site Lavo témoignent de cette tendance. Le contexte appelle une intervention municipale intégrée et concertée afin de susciter la conversion à des fins résidentielles de certains sites et bâtiments actuellement occupés à d’autres fins.
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Pour la première fois depuis quarante ans, c’est-à-dire entre 1996 et 2001, la population de l’arrondissement de Mercier–HochelagaMaisonneuve a connu une croissance, à savoir de 2,3 %, ce qui équivaut à l’augmentation observée à Montréal. Toutefois, cette évolution a été très variable sur le territoire. En effet, l’essentiel de la croissance a eu lieu dans le quartier HochelagaMaisonneuve, avec une hausse de 8 % de sa population. Par ailleurs, la population a légèrement diminué dans Mercier-Ouest, alors qu’elle est demeurée stable dans Mercier-Est. Cette évolution représente un changement majeur. Entre 1961 et 1991, seul le secteur Louis-Riel avait connu une croissance de sa population. Au contraire, dans Hochelaga-Maisonneuve, la décroissance s’est poursuivie jusqu’en 1996. Entre 1961 et 1996, ce quartier avait vu sa population diminuer de 48 %. Notons que l’augmentation de la population (1996-2001) dans Hochelaga-Maisonneuve est surtout attribuable à l’arrivée de jeunes travailleurs âgés de 20 à 24 ans, tandis que le nombre de personnes âgées s’est accru dans Mercier-Est et Mercier-Ouest. Le phénomène général du vieillissement de la population ne se manifeste donc pas de façon uniforme sur le territoire. Source : Statistique Canada, recensements de 1996 et 2001.
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D’ores et déjà, certains secteurs situés près de la rue Sherbrooke, où l’habitation n’est pas autorisée, peuvent être identifiés. La transformation du secteur industriel De Rouen est également susceptible de répondre en partie à cet objectif. Toutefois, pour assurer une mixité des usages et une introduction harmonieuse du résidentiel dans ce secteur, il faut prévoir une planification concertée de cette transformation. Il y a aussi lieu d’identifier d’autres secteurs de l’arrondissement pouvant être transformés afin d’accueillir de nouveaux logements. Une partie ou la totalité des espaces occupés par certaines institutions peuvent peut-être servir à cette fin. L’arrondissement favorise la concertation avec le milieu pour l’élaboration des projets qui en découleront. Sur un autre plan, la construction de logements, notamment de logements sociaux et communautaires, pourrait être facilitée par des procédures d’encadrement plus efficaces. En ce sens, il y aurait lieu de revoir la procédure d’évaluation et de mise en œuvre des projets. En plus d’encourager la construction de nouveaux logements, l’arrondissement a le souci d’améliorer et de préserver la qualité des logements existants. Plusieurs programmes de subvention offerts par la Ville de Montréal couvrent déjà les besoins d’intervention en la matière et doivent être maintenus. Dans le quartier HochelagaMaisonneuve, entre 1996 et 2000, l’application de ces programmes a notamment contribué à faire diminuer de façon notable le nombre de bâtiments résidentiels vacants ou barricadés, qui est passé de 140 à 60. Ce résultat est largement attribuable au succès d’un projet pilote avec les organismes intéressés aux questions du logement dans le but d’inciter les propriétaires à faire appel à ces programmes. L’arrondissement encourage le renouvellement de cette expérience en élargissant son application à l’ensemble des programmes d’habitation. À ce propos, une estimation préliminaire permet de savoir qu’environ 10 % des logements de l’arrondissement ont besoin de réparations majeures. L’application du nouveau Code du logement nécessitera également une attention particulière.
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Par ailleurs, afin de maintenir des logements de types variés à une diversité de prix, l’arrondissement souscrit à l’idée d’exiger un pourcentage minimal d’unités de logements abordables dans les projets résidentiels. À cet égard, l’élaboration d’un plan de développement du logement social et communautaire mérite d’être examinée. Dans la même optique, la réglementation concernant la conversion en copropriété doit être revue afin de s’assurer qu’elle réponde adéquatement à la demande en logement. Actions 4.1 ■
Mettre en place un mécanisme de concertation engageant la participation de différents acteurs des secteurs public, privé et communautaire afin de planifier la transformation du secteur De Rouen.
■
Dans le cadre de la planification détaillée De Rouen, autoriser l’usage résidentiel de façon progressive et à certaines conditions en favorisant la mixité des usages et la mixité sociale.
■
Autoriser l'habitation dans le secteur situé entre la rue Viau et la rue Dickson, aux abords de la rue Sherbrooke.
■
Établir des ententes de développement avec les institutions dont une partie ou la totalité des terrains est susceptible d’être convertie à des fins résidentielles.
■
Favoriser la concertation avec le milieu lors de la conception des projets résidentiels d’envergure et la conversion d’espaces appartenant à des institutions.
■
Revoir la procédure d’évaluation des projets de développement résidentiel afin de la rendre plus efficace et de faciliter la construction de logements.
■
Faire appel à des organismes communautaires pour faire connaître aux propriétaires de logements les programmes en habitation et les inciter à les utiliser.
■
Examiner la possibilité d’élaborer un plan de développement du logement social et communautaire, et ce, en concertation avec les organismes intéressés aux questions du logement.
■
Revoir l’application du règlement sur la conversion des logements en copropriétés.
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Objectif 5 – Planifier les interventions dans les secteurs à revitaliser en privilégiant la concertation Planification détaillée de portée locale Le territoire entre la rue Hochelaga et le fleuve, à l’est de l’autoroute 25, est inclus dans la planification détaillée Mercier-Est.
PLAN DE DÉVELOPPEMENT SOCIAL Le plan de développement social précisera les interventions que l’arrondissement entend mener afin d’assurer la qualité de vie ainsi que la vitalité et l’intégration des différentes communautés présentes sur son territoire.
L’arrondissement souscrit à l’intention d’intervenir de façon intensive et ciblée dans les secteurs à revitaliser. Les actions prévues à cette fin supposent l’élaboration d’une Stratégie de revitalisation urbaine intégrée et une concertation entre les différents services municipaux. Afin d’assurer la réussite de cette démarche, il y a lieu de mettre en place un mécanisme de coordination entre les directions de l’arrondissement, tout en prévoyant une concertation avec le milieu, les services de la Ville de Montréal et les institutions publiques présentes sur le territoire. Un premier constat de la situation permet dès à présent de désigner le secteur situé au sud de l’avenue Souligny, dans Mercier-Est, comme un lieu à cibler pour les interventions en aménagement. Améliorer la fluidité des passages à la hauteur de la voie ferrée du CN, développer et mettre en valeur le potentiel du parc de la Promenade Bellerive, aménager de nouveaux parcs et de nouvelles pistes cyclables, revitaliser les activités commerciales sur la rue Notre-Dame, diminuer les nuisances occasionnées par le camionnage, les activités portuaires et les entreprises situées dans l’arrondissement voisin, sont quelques-unes des balises d’aménagement à retenir. Compte tenu de l’envergure des interventions à mener, il faut prévoir une planification détaillée pour ce secteur. Par ailleurs, le secteur Guybourg mérite aussi une attention particulière. Le dynamisme de ce secteur enclavé à l’intérieur des secteurs d’emplois de Mercier-Ouest nécessite le maintien d’un niveau suffisant et adéquat des services de proximité. Actions 5.1 ■
Mettre sur pied un comité de planification et de suivi des interventions d'aménagement ciblant les secteurs à revitaliser réunissant les directions de l'arrondissement (les services de la Ville de Montréal seront sollicités en tenant compte de leurs champs de compétence), tout en prévoyant un mécanisme de consultation des institutions et du milieu. Pour ce comité, il faut prévoir le mandat suivant : ■ développer et proposer un plan d’action visant les secteurs à revitaliser; ■ consulter et solliciter le milieu ainsi que les institutions publiques présentes dans l’arrondissement; ■ assurer la coordination des interventions prévues au plan d’action.
■
Prévoir une planification détaillée pour le secteur compris entre l’autoroute 25 à l’ouest et la limite est de l’arrondissement, de la rue Hochelaga jusqu’au fleuve.
■
Maintenir un niveau de services de proximité suffisant et adéquat dans le secteur Guybourg.
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PLAN DIRECTEUR DES PARCS ET ESPACES VERTS
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Objectif 6 – Protéger les arbres et améliorer la desserte en parcs tout en assurant l’animation, l’entretien et la sécurité de ces derniers
La Direction des travaux publics de lÕarron dissement a également la responsabilité d’élaborer un plan directeur des parcs et des espaces verts. Ce plan déterminera les interventions à mener dans les parcs, notamment à l’égard des installations de sports et de loisirs qui s’y trouvent.
Les parcs et les équipements collectifs
La Direction des travaux publics de l’arrondissement entend réaliser un plan directeur de gestion de la forêt urbaine.
Tout en tenant compte des mini-parcs et des espaces libres privés ou institutionnels susceptibles de pallier le manque de parcs, la création de nouveaux parcs doit en priorité être envisagée dans les secteurs résidentiels où il y a des déficiences.
La présence d’arbres, de parcs et d’espaces publics contribue grandement à la qualité des milieux de vie résidentiels. À cet égard, l’arrondissement de Mercier–HochelagaMaisonneuve compte un peu plus de 60 parcs couvrant une superficie totale d’environ 160 hectares. Toutefois, comme le montre la carte des aires de desserte des parcs de voisinage, ce type de parc est en déficit dans certains secteurs résidentiels.
L’augmentation du nombre de parcs doit aussi être priorisée dans les secteurs d’urbanisation plus ancienne, où la superficie des espaces verts est nettement inférieure à celle des autres secteurs de l’arrondissement, notamment dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve.
GRAPHIQUE 14.2 — RÉPARTITION DES LOGEMENTS SELON LE TYPE D’HABITATION DANS MERCIER–HOCHELAGA-MAISONNEUVE
25 %
24,8 %
20 %
24,2 % 20,1 % 16,7 %
15 % 10 % 8,8 % 5%
5,3 %
0 Condominium Unifamilial
Duplex
Triplex
Multiplex Multiplex 4 à 11 12 logements logements et plus
Source : Rôle foncier de septembre 2003.
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Dans cette perspective, quelques actions peuvent déjà être prévues. Ainsi, l’ancienne emprise de la voie ferrée du CN, entre l’avenue Bennett et le triage de Longue-Pointe, offre l’occasion d’accroître les espaces verts dans le secteur Maisonneuve en y aménageant un parc linéaire et une piste cyclable. De même, il y a lieu d’appuyer la création du parc-école Boucher-De La Bruère dans le district de Longue-Pointe et de réaménager le parc Aubry-Teck, à l’extrémité est de l’arrondissement. D’autres interventions sont à étudier pour le quartier Hochelaga-Maisonneuve et les milieux résidentiels de Mercier-Ouest près de l’avenue Souligny. En plus de la création de nouveaux parcs, l’arrondissement accorde une priorité à la consolidation et la mise en valeur des parcs existants. Pour ce faire, il faut en améliorer les aménagements, l’entretien, l’animation et la sécurité en cherchant notamment à obtenir la collaboration des résidents qui habitent à proximité. Toutefois, compte tenu de la grande diversité des situations, l’élaboration d’une stratégie d’intervention est nécessaire. Certains parcs exigent également des interventions à court terme afin de les mettre en valeur et d’en faciliter l’accès. Tant les projets prévus en matière de transport que les attentes exprimées par la population permettent d’envisager des interventions dans les parcs Champêtre, Morgan, Théodore, Thomas-Chapais, Félix-Leclerc et Projet Fonteneau ainsi que le parc de la Promenade Bellerive.
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Par ailleurs, l’arbre constitue un actif de grande valeur pour la communauté. Il contribue à assainir l’environnement et à réduire le stress de la vie urbaine tout en enrichissant la qualité des différents milieux de vie. La préservation de cet actif nécessite un plan directeur de gestion de la forêt urbaine afin d’accroître à la fois la qualité, le nombre et la diversité des arbres de l’arrondissement. De plus, d’autres actions sont susceptibles d’accroître le couvert végétal. Ainsi, il est souhaitable d’établir de concert avec le milieu une stratégie favorisant la plantation d’arbres et la revégétalisation des secteurs où le couvert végétal apparaît insuffisant. Dans la même optique, il y a lieu d’instituer un concours visant le verdissement et l’embellissement des rues et ruelles de l’arrondissement. Enfin, Mercier–Hochelaga-Maisonneuve est l’arrondissement qui compte le plus grand nombre de jardins communautaires à Montréal. Lieux de fraternisation, ces espaces contribuent grandement à l’amélioration de la qualité de vie des populations et constituent des espaces verts au même titre que les parcs. D’ailleurs, la réglementation actuelle les reconnaît comme des parcs. Il y a lieu de reconduire ces dispositions réglementaires.
ILLUSTRATION 14.3 — AIRES DE DESSERTE DES PARCS DE VOISINAGE DE MERCIER–HOCHELAGA-MAISONNEUVE
Superficie en hectares
Nombres d’hectares par mille habitants
HochelagaMaisonneuve
23,4 ha
0,55
Mercier-Ouest
63,1 ha
1,54
73 ha
1,79
159,5 ha
1,26
Mercier-Est Arrondissement
Source : Direction de l’aménagement urbain et services aux entreprises, arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve, janvier 2004.
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Actions 6.1 ■
Prioriser la création de nouveaux parcs dans les secteurs où il y a un déficit en espaces verts, tant en superficie qu’en accessibilité.
■
Prévoir les interventions suivantes pour accroître l’offre de parcs : ■ aménager un parc linéaire dans l’emprise de l’ancienne voie ferrée du CN, entre l’avenue Bennett et la cour de triage de Longue-Pointe; ■ appuyer la création du parc-école Boucher-De La Bruère; ■ réaménager le parc Aubry-Teck.
■
Élaborer une stratégie d'intervention afin d'améliorer les aménagements, d’assurer l'entretien, d'accroître la sécurité et l'animation des parcs de l'arrondissement en cherchant notamment à y faire participer les résidents.
■
Prévoir des interventions dans les parcs suivants : ■ agrandir le parc Champêtre et le relier au parc Morgan; ■ relier les deux parties du parc Théodore; ■ rendre le parc Thomas-Chapais plus sécuritaire tout en prévoyant l’aménagement d’une piste cyclable; ■ compléter les aménagements du parc Félix-Leclerc, tout en y favorisant une meilleure animation des activités et en maintenant le statut de parc au bois Jean-Milot; ■ encourager le développement de la vocation récréative du parc de la Promenade Bellerive en envisageant notamment l’aménagement d’une halte-vélo et une augmentation des activités en rapport avec le fleuve; ■ réaménager le parc Projet Fonteneau, en conservant la vitalité de sa partie boisée.
■
Élaborer un plan directeur de gestion de la forêt urbaine afin d’assurer le développement et la pérennité des arbres de l’arrondissement.
■
Instituer un concours visant le verdissement et l’embellissement des rues et ruelles de l’arrondissement, tout en établissant une stratégie avec le milieu afin de favoriser la plantation d’arbres et la revégétalisation là où le couvert végétal apparaît insuffisant.
■
Reconduire la reconnaissance des jardins communautaires à titre de parcs dans la réglementation d’urbanisme.
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Objectif 7 – Adapter et améliorer les installations de loisirs, de sports et de la culture en tenant compte des besoins de la population Planification détaillée de portée pan-montréalaise Le complexe olympique est intégré à la planification détaillée Complexe et Village olympiques.
En ce qui a trait aux équipements collectifs, le principal défi de l’arrondissement est d’offrir des installations de loisirs et sportives de qualité qui répondent aux besoins diversifiés de tous les résidents. À cet égard, au cours des dernières années, plusieurs interventions ont permis de remplacer ou de mettre aux normes certaines installations situées dans les parcs. Cet effort doit se poursuivre. De plus, tant l’évolution de la population que celle des pratiques en matière de sports et de loisirs nécessitent de revoir les installations existantes afin de répondre davantage aux nouvelles attentes exprimées par les usagers. Dans cette optique, des plans directeurs des installations culturelles, sportives et de loisirs de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve sont prévus. Aussi, dans le but d’accroître l’offre de services à la population et d’optimiser l’utilisation des équipements disponibles, il est souhaitable de développer des partenariats avec les organismes publics présents sur le territoire. Par ailleurs, certaines déficiences sont d’ores et déjà identifiables dans différents secteurs de l’arrondissement. Ainsi, il n’y a aucun centre récréosportif dans le quartier Mercier-Est. Une piscine intérieure doit être aménagée dans le parc Louis-Riel. Enfin, la maison de la culture Maisonneuve cherche depuis longtemps à s’installer dans des locaux qui soient à la fois permanents et mieux adaptés à ses besoins. L’arrondissement appuie ces projets et cherche à les réaliser le plus tôt possible. D’un autre côté, l’arrondissement est bien pourvu en équipements sportifs d’envergure régionale accessibles en métro. En effet, la présence sur son territoire des installations du stade olympique, de l’aréna Maurice-Richard et du centre Pierre-Charbonneau constitue un atout indéniable. Cependant, il y a lieu d’en faciliter l’accès à partir des milieux résidentiels avoisinants. Actions 7.1 ■
Élaborer des plans directeurs des installations culturelles, de sports et de loisirs afin de les adapter aux attentes et aux besoins des résidents, en tenant notamment compte du vieillissement de la population.
■
Chercher à établir des ententes afin de partager les installations culturelles, sportives et de loisirs des institutions publiques présentes sur le territoire.
■
Compléter la mise aux normes et le remplacement des installations de loisirs et sportives.
■
Appuyer la réalisation à court terme des projets suivants : ■ un centre récréosportif dans le parc Clément-Jetté Nord; ■ une piscine dans le parc Louis-Riel; ■ des locaux permanents pour la maison de la culture Maisonneuve; ■ le réaménagement des abords du complexe olympique afin d’en faciliter l’accès à partir des milieux résidentiels avoisinants.
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14.3.3 La protection et la mise en valeur du patrimoine
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Le patrimoine architectural de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve possède un caractère singulier. Notamment, il comprend plusieurs bâtiments publics majestueux et des secteurs résidentiels d’une qualité architecturale exceptionnelle hérités des projets entrepris à l’époque de l’ancienne municipalité de Maisonneuve. En 1992, le premier Plan d’urbanisme de Montréal avait accordé une attention à ce patrimoine en prévoyant des mesures de protection particulières. En matière de patrimoine, le premier enjeu actuel est l’élargissement de cette protection à d’autres secteurs, immeubles ou éléments du paysage urbain de l’arrondissement qui n’avaient alors pas été pris en compte. Le deuxième enjeu est la mise en valeur de ces éléments du patrimoine. L’objectif 8 a pour raison d’être de relever les défis posés par ces enjeux. Objectif 8 – Élargir et renforcer la protection du patrimoine En plus des éléments de valeur patrimoniale exceptionnelle ou intéressante identifiés pour leur importance pan-montréalaise, Mercier–Hochelaga-Maisonneuve abrite d’autres immeubles et secteurs d’intérêt qui marquent la spécificité de l’arrondissement. Mais le patrimoine de l’arrondissement ne se limite pas aux bâtiments et secteurs caractérisés par l’architecture traditionnelle. Il inclut également des secteurs de production plus récente, tels des ensembles de bâtiments résidentiels unifamiliaux qui, à l’instar du village Champlain, possèdent des qualités distinctives et une homogénéité intéressante. Il comprend aussi plusieurs immeubles qui témoignent de l’histoire industrielle. L’arrondissement entend assurer la conservation et la mise en valeur de ces éléments du patrimoine. À cet égard, une stratégie doit être élaborée afin de faire connaître, d’identifier et de mettre en valeur l’héritage patrimonial de Mercier–HochelagaMaisonneuve. De plus, dans le but de mettre en valeur les percées visuelles sur le fleuve et les activités portuaires, la possibilité d’aménager un centre d’interprétation des activités portuaires doit être examinée. En fait, l’arrondissement doit profiter de toutes les occasions pour créer des accès physiques et visuels sur le fleuve. Concernant les institutions qui sont susceptibles de changer de vocation, notamment les lieux de culte, une intervention particulière doit être envisagée. Lorsqu’ils ont une valeur patrimoniale, l’arrondissement souscrit à l’idée de maintenir leur usage à des fins institutionnelles, publiques ou communautaires, conformément à l’action 15.2 de la section 2.6 de la partie I du Plan. À cet effet, une politique doit être élaborée.
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L’arrondissement est également soucieux de demeurer ouvert à la réévaluation et l’ajout de bâtiments ou secteurs présentant un certain intérêt du point de vue architectural. À cet égard, il faut prévoir une mise à jour régulière de la liste des secteurs et immeubles de valeur patrimoniale. D’autres éléments méritent par ailleurs d’être protégés immédiatement en considérant qu’ils font partie intégrante du patrimoine de l’arrondissement. Ainsi, les bâtiments en pierre naturelle doivent faire l’objet d’une attention particulière lorsqu’ils ne sont pas compris dans la liste des immeubles patrimoniaux ni situés dans un secteur patrimonial. De même, parce qu’il se trouve à proximité d’un site dont le paysage naturel est exceptionnel, l’ensemble du front bâti du parc de la Promenade Bellerive mérite d’être protégé. Quant aux œuvres d’art, en plus de constituer des points de repère historiques et identitaires importants, elles enrichissent de façon notable le paysage urbain lorsqu’elles sont installées à l’extérieur. Il y a lieu d’assurer leur protection. Par ailleurs, certains immeubles de l’arrondissement ont déjà abrité les activités d’artistes dont les œuvres sont très largement reconnues. C’est notamment le cas d’un bâtiment du boulevard Pie-IX qu’occupait Guido Nincheri, qui s’est particulièrement fait connaître pour la qualité des vitraux qu’il a réalisés dans plusieurs églises. Des mesures visant la préservation de l’atelier de travail de cet artiste méritent d’être examinées. Finalement, il faut envisager de bonifier les programmes de subvention destinés spécifiquement aux immeubles patrimoniaux de façon à ce que leur application soit élargie à un plus grand nombre d’immeubles. En cette matière, l’arrondissement préconise la prise en compte de la valeur patrimoniale des bâtiments parmi les critères d’application des programmes d’intervention en habitation. Il encourage aussi la création de nouveaux programmes de subvention pour les immeubles non résidentiels qui ont une valeur patrimoniale exceptionnelle.
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Actions 8.1 ■
Adopter des critères protégeant l’uniformité des ensembles urbains d’intérêt, qu’il s’agisse du nombre d’étages, du type de revêtement extérieur ou d’autres aspects qui caractérisent ces secteurs (PIIA).
■
Favoriser la conservation d’éléments permettant d’identifier la vocation historique des bâtiments industriels d’intérêt patrimonial qui font l’objet d’une transformation ou d’une conversion.
■
Examiner la possibilité d’établir des normes pour la conservation des immeubles en pierre naturelle qui ne font pas partie des immeubles ou des secteurs patrimoniaux exceptionnels ou intéressants.
■
Adopter des critères visant l’ensemble du front bâti du parc de la Promenade Bellerive afin d’en assurer l’intégration harmonieuse à l’environnement paysager et naturel voisin (PIIA).
■
Identifier et adopter des normes de protection concernant les œuvres d’art d’intérêt présentes sur le territoire de l’arrondissement.
■
En collaboration avec le ministère de la Culture et des Communications du Québec, examiner la possibilité d’établir des mesures de préservation visant l’atelier d’artiste de Guido Nincheri (1832, boulevard Pie-IX).
■
Élaborer une politique favorisant la réutilisation à des fins institutionnelles, publiques ou communautaires des institutions ayant une valeur patrimoniale qui sont susceptibles de changer de vocation, notamment certains lieux de culte.
■
Assurer la mise à jour régulière de la liste des immeubles et secteurs de valeur patrimoniale.
■
Encourager la prise en compte de la valeur patrimoniale des bâtiments parmi les critères d’application des programmes d’intervention en habitation et dans la création de programmes à l’intention des bâtiments non résidentiels.
■
Encourager les organismes qui cherchent à sensibiliser et à informer la population concernant le patrimoine de l’arrondissement.
■
Sensibiliser les propriétaires d’immeubles de valeur patrimoniale ou situés dans des secteurs de valeur patrimoniale à l’importance d’en préserver le caractère (Guide des bonnes pratiques).
■
Identifier et mettre en valeur les principaux immeubles et secteurs patrimoniaux en installant des plaques d’information et une signalisation appropriée, tout en créant des circuits d’interprétation en collaboration avec les organismes et les institutions intéressés à faire connaître le patrimoine de l’arrondissement.
■
En collaboration avec l’Administration portuaire de Montréal, examiner la possibilité d’aménager un centre d’interprétation des activités portuaires, en cherchant notamment à mettre en valeur les percées visuelles sur le fleuve.
■
Profiter de toutes les occasions afin de créer des accès physiques et visuels sur le fleuve.
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14.3.4 Des réseaux de transport adaptés aux besoins et mieux intégrés au milieu
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Les enjeux relatifs au transport concernent l’augmentation de la desserte en transport collectif, l’amélioration de la quiétude des milieux résidentiels et la création d’un environnement agréable et sécuritaire pour les piétons et les cyclistes. Ainsi, plusieurs interventions sont nécessaires afin de diminuer les effets de la circulation de transit et du camionnage dans les milieux résidentiels. Une amélioration de la desserte en autobus apparaît également souhaitable, notamment pour faciliter l’accès aux stations de métro. Par ailleurs, comparé à d’autres secteurs de Montréal, le territoire de l’arrondissement est relativement mal desservi en matière de voies cyclables. Les deux prochains objectifs portent précisément sur ces enjeux. Objectif 9 – Faciliter la circulation en transport collectif, à pied et en vélo sur l’ensemble du territoire En matière de transport collectif, l’arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve bénéficie de la présence de neuf stations de métro. Non seulement cette infrastructure facilite les déplacements à l’intérieur de l’arrondissement, mais elle permet un accès rapide au centre-ville et à plusieurs quartiers de Montréal. Toutefois, cet atout doit être mis à profit davantage par un meilleur accès au métro en autobus. Ainsi, le Plan d’urbanisme encourage une desserte de la station Préfontaine à partir du sud du secteur Hochelaga. La fréquence des autobus en direction nord-sud doit également être augmentée dans la plupart des secteurs de l’arrondissement. La desserte en autobus en direction est-ouest peut aussi être améliorée, surtout dans les secteurs situés au sud de l’arrondissement. À cet égard, l’amélioration du service sur certaines rues et certains axes commerciaux est susceptible à la fois de favoriser l’usage du transport collectif et de consolider l’activité commerciale. Par ailleurs, pour assurer la vitalité des secteurs d’emplois, des mesures spécifiques doivent être envisagées pour en faciliter l’accès en transport collectif. Afin de réaliser ces actions axées sur l’amélioration de la desserte en transport collectif, il y a lieu d’examiner les moyens de les mettre en œuvre en collaboration avec la STM. Action 9.1 ■
Examiner, en collaboration avec la STM, la possibilité de mettre en œuvre les interventions suivantes pour assurer une meilleure desserte en transport collectif : ■ accroître les fréquences de passage des autobus sur les rues Ontario, Sainte-Catherine (dans Hochelaga-Maisonneuve) Hochelaga (dans Mercier-Est); ■ desservir la station Préfontaine en autobus à partir du sud du secteur Hochelaga, en envisageant notamment de revoir le plan de circulation; ■ améliorer la desserte en transport collectif sur les axes nord-sud dans tout l’arrondissement; ■ faciliter l’accès aux secteurs d’emplois en transport collectif, notamment pour le secteur Dickson.
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Par ailleurs, des trois voies cyclables situées à l’intérieur des limites de l’arrondissement, seule la Route verte permet d’accéder aux secteurs de l’est de Montréal en vélo, notamment au parc de la Promenade Bellerive. Or, autant l’état de la chaussée que la sécurité à certaines intersections et la qualité générale des aménagements de cette voie cyclable laissent à désirer, surtout entre la rue Sainte-Catherine et l’entrée du parc de la Promenade Bellerive. De plus, le paysage environnant ne convient pas à la nature de la Route verte. Son déplacement doit donc être examiné. Une seconde voie cyclable longe l’avenue Souligny dans Mercier-Ouest. Elle offre une autre possibilité de joindre l’est de l’arrondissement au réseau cyclable de Montréal. À cet égard, l'ancienne emprise de la voie ferrée du CN présente une occasion de relier les différents quartiers de l'arrondissement et de mettre en valeur certains points d’intérêt comme le marché Maisonneuve et le parc de la Promenade Bellerive. Une dernière piste cyclable relie la Route verte au parc Maisonneuve. Cette piste, localisée sur l’avenue Bennett, pose des problèmes de sécurité à certaines intersections et son parcours mérite d’être davantage souligné, tant sur le site qu’aux abords du complexe olympique. Tout en facilitant les déplacements en vélo, tant à des fins récréatives qu’utilitaires, d’autres parcours présentent un intérêt dans l’optique de relier et de mettre en valeur plusieurs parcs de l’arrondissement. Ainsi, il faut envisager de prolonger la piste qui emprunte la rue Saint-Zotique en direction du parc Félix-Leclerc pour desservir le secteur de Louis-Riel. De même, une piste cyclable sur le boulevard Pierre-Bernard offre l’occasion de relier le parc de la Promenade Bellerive au parc Thomas-Chapais et à la piste cyclable de l’arrondissement d’Anjou. La possibilité de faciliter les déplacements en vélo en direction nord-sud dans le district Louis-Riel mérite aussi d’être évaluée. À ce propos, un tracé reliant le parc Félix-Leclerc à la piste cyclable près de l’avenue Souligny et au site Louis-H. Lafontaine doit être pris en considération. Par ailleurs, certains tronçons de ces pistes cyclables sont susceptibles d’être aménagés afin d’encourager la marche, notamment chez les personnes âgées. En fait, il y a lieu de favoriser l’aménagement de voies cyclables multifonctionnelles.
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Actions 9.2
Planification détaillée de portée pan-montréalaise La rue Notre-Dame est intégrée à la planification détaillée Notre-Dame Est.
■
Examiner la possibilité de modifier le tracé de la Route verte en misant sur la qualité du paysage et la mise en valeur du patrimoine de l’arrondissement.
■
Améliorer la sécurité aux principales intersections de la voie cyclable sur l’avenue Bennett tout en identifiant davantage le parcours de la piste sur le site et aux abords du complexe olympique.
■
Requalifier l’ancienne emprise du CN en y aménageant une voie cyclable reliant le marché Maisonneuve à Mercier-Est en empruntant la piste à proximité de l’avenue Souligny.
■
Prolonger la piste cyclable de la rue Saint-Zotique vers le parc Félix-Leclerc et l’arrondissement d’Anjou en prévoyant par ailleurs une halte-vélo dans le parc.
■
Aménager une voie cyclable sur le boulevard Pierre-Bernard dans Mercier-Est à partir du parc de la Promenade Bellerive jusqu’au parc Thomas-Chapais et à la piste cyclable de l’arrondissement d’Anjou.
■
Évaluer la pertinence d’aménager une voie cyclable entre la piste qui longe l’avenue Souligny et le parc Félix-Leclerc en desservant par ailleurs le site Louis-H. Lafontaine.
■
Prévoir un aménagement des voies cyclables qui facilite la circulation à pied et l’usage de divers modes de transport afin de tenir compte des personnes à mobilité réduite et du vieillissement de la population.
Objectif 10 – Rendre le réseau routier plus sécuritaire et convivial pour les piétons et les cyclistes tout en améliorant la quiétude des milieux résidentiels Cet objectif comporte deux volets : diminuer l’impact de la circulation des véhicules automobiles et des camions sur les milieux résidentiels, et faciliter les déplacements à pied et en vélo. Globalement, l’arrondissement est préoccupé par les impacts environnementaux des grandes infrastructures de transport situées sur son territoire. Tant la gestion que la planification de ces infrastructures devraient en tenir compte. À ce propos, il est souhaitable d’améliorer les outils permettant de connaître les nuisances générées par les réseaux de transport.
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En particulier, l’arrondissement accorde une grande importance à la réduction des nuisances créées par l’intensité de la circulation des voitures et des camions sur la rue Notre-Dame. À cet égard, il souhaite que tout projet de réaménagement de cette artère soit d’abord conçu comme une intervention d’aménagement visant l’amélioration de la qualité de vie des résidents, plutôt que comme une opération essentiellement destinée à accroître la fluidité des déplacements. Dans cette optique, en plus des balises d’aménagement identifiées dans la planification détaillée Notre-Dame Est, il y a lieu de favoriser la construction d’une bretelle d’accès au port de Montréal afin de réduire la circulation des camions sur la rue Notre-Dame. Aussi, dans le but de limiter les nuisances susceptibles d’être occasionnées par les camions transportant la neige, il faut préconiser une voie de desserte pour accéder à la chute à neige De La Salle. Enfin, sans attendre le réaménagement de la rue Notre-Dame, des interventions visant la diminution du trafic de transit dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve et l’amélioration de la sécurité pour les piétons, les cyclistes et les automobilistes doivent être préconisées. Par ailleurs, la vitesse et l’achalandage des véhicules circulant sur le réseau routier créent parfois de l’insécurité chez les piétons, notamment à certaines intersections. En fait, des mesures d’atténuation de la circulation doivent être envisagées dans plusieurs secteurs résidentiels. Pour ce faire, tant le plan de circulation que le plan de camionnage doivent être revus. D’autres mesures d’atténuation de la circulation, comme la réduction de la largeur de certaines rues et des aménagements qui limitent la vitesse des véhicules, méritent également d’être prises en compte. Plus particulièrement, durant les heures d’ouverture des commerces, l’intensité de la circulation sur la rue Bélanger trouble la quiétude des résidents du nord de Louis-Riel. De plus, dans Mercier-Est, le camionnage occasionne des nuisances importantes sur la rue Notre-Dame ainsi que sur certaines rues où les camions ne sont pas autorisés. Il y a lieu d’examiner les mesures d’atténuation de la circulation à adopter sur ces artères et d’assurer le respect du plan de camionnage. Enfin, le prolongement du boulevard De L’Assomption offre l’occasion de fermer l’accès à la rue Notre-Dame à partir de la rue Saint-Clément tout en y interdisant la circulation des camions. Cette intervention est susceptible d’améliorer considérablement la quiétude sur cette rue résidentielle.
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Les aménagements et l’environnement physique de certaines artères doivent également être revus afin d’augmenter le confort des piétons et des cyclistes. Le programme particulier d’urbanisme du quartier Maisonneuve, reconduit par la section 14.6 du présent chapitre, prévoit déjà le réaménagement du boulevard Pie-IX et de l’avenue Pierre-De Coubertin aux abords du complexe olympique. La rue Hochelaga mérite également une attention particulière. D’une part, il s’agit de l’une des principales artères de l’arrondissement. D’autre part, c’est une voie routière spécifique à l’arrondissement. Toutefois, elle doit être réaménagée afin d’augmenter la sécurité des piétons et la qualité des aménagements. Il y a lieu d’en profiter pour marquer l’identité de l’arrondissement. Actions 10.1 Planification détaillée de portée pan-montréalaise La planification détaillée Bourget–Forget énonce des orientations en matière de transport concernant l’extrémité est de l’arrondissement.
■
Mettre en place des mesures d’atténuation de la circulation des véhicules automobiles, comme la réduction de la largeur de certaines rues et des aménagements qui limitent la vitesse, lors de l’élaboration des projets de réaménagement de rues.
■
Établir, avec le ministère des Transports du Québec, une cartographie des niveaux de bruit et de la qualité de l’air à proximité des grandes infrastructures de transport.
■
Revoir le plan de circulation et le plan de camionnage afin de réduire les nuisances occasionnées par la circulation des véhicules automobiles et le transport des marchandises pour les milieux résidentiels, notamment la circulation de transit dans les différents secteurs de l'arrondissement.
■
Préconiser la construction d’une bretelle d’accès au port dans le cadre du réaménagement de la rue Notre-Dame et du prolongement de l’avenue Souligny.
■
Préconiser une voie de desserte permettant d’accéder à la chute à neige De La Salle dans le cadre du réaménagement de la rue Notre-Dame.
■
Sans attendre le réaménagement de la rue Notre-Dame, préconiser les interventions suivantes : ■ fermer l’accès à la rue Notre-Dame à partir des rues Sainte-Catherine et Davidson; ■ aménager une séparation des voies de circulation sur la rue Notre-Dame; ■ réaménager les intersections entre les voies d’accès à la rue Notre-Dame et cette dernière afin de les rendre plus sécuritaires pour les piétons et les cyclistes; réaliser une étude d’impact examinant la possibilité de réduire les accès à la rue Notre-Dame dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve.
■
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14.3.5 L’appartenance à l’arrondissement
Les planifications détaillées L’arrondissement entend réaliser quatre planifications détaillées sur son territoire : Mercier-Est, De Rouen, Ontario–SainteCatherine et Pôle Versailles. Pour sa part, la Ville de Montréal a la responsabilité de réaliser trois planifications détaillées qui recoupent en partie le territoire de l’arrondissement : ■ ■
■
Bourget–Forget Complexe et Village olympiques Notre-Dame Est
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■
Dans le cadre du prolongement du boulevard De L’Assomption, fermer l’accès à la rue Notre-Dame à partir de la rue Saint-Clément tout en y interdisant la circulation des camions.
■
Réaliser une étude d’impact afin d’établir des mesures de réduction du camionnage sur la rue Notre-Dame dans Mercier-Est.
■
Augmenter les contrôles pour faire respecter le plan de camionnage.
■
Revoir le plan de circulation à proximité de la rue Bélanger dans le secteur de Louis-Riel.
■
Réaménager la rue Hochelaga afin d’augmenter la qualité du mobilier urbain, la plantation d'arbres et la sécurité des piétons et des cyclistes tout en cherchant à lui donner un caractère propre à l’arrondissement.
■
Compléter les projets prévus dans le programme particulier d’urbanisme du quartier Maisonneuve en réaménageant l’avenue Pierre-De Coubertin et le boulevard Pie-IX.
Objectif 11 – Encourager le sentiment d’appartenance à l’arrondissement Les résidents de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve, comme ceux des autres arrondissements, s’identifient avant tout à leur milieu de vie résidentiel et à leur quartier. Ce sentiment d’appartenance constitue un gage du dynamisme et de la vitalité des communautés qui y habitent. Il faut donc l’encourager. Par ailleurs, afin d’assurer la réussite des projets qui sont de la responsabilité de l’arrondissement, il y a également lieu, pour susciter la solidarité et la collaboration entre les différentes communautés, de promouvoir le développement d’une identité commune à l’arrondissement. À cet égard, les mécanismes de consultation sont des leviers importants. Tout en permettant d’enrichir les projets préparés par l’arrondissement, ce sont des occasions qui favorisent l’émergence de liens entre les intervenants municipaux, les citoyens, les groupes communautaires, les gens d’affaires et les institutions. Dans cette optique, l’instauration d’un mécanisme de consultation visant la mise en œuvre et la mise à jour régulière du Plan d’urbanisme est souhaitable. De même, l’arrondissement souhaite que des mécanismes de concertation soient mis en place dans les démarches de planification sur son territoire.
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De plus, certaines interventions en matière d’aménagement sont susceptibles de contribuer à l’émergence d’une identité commune. En particulier, les stations de métro et les entrées à partir des grands axes routiers présentent l’occasion de marquer l’accès à l’arrondissement. De même, certains sites sont des lieux de destination importants de la population de l’arrondissement, de Montréal et d’ailleurs, tandis que d’autres ont une valeur patrimoniale largement reconnue. Il y a lieu de souligner de façon adéquate leur présence sur le territoire de l’arrondissement. Les édifices municipaux, les parcs et les lieux publics doivent également faire l’objet d’une attention spéciale. Actions 11.1 ■
Instituer un mécanisme de consultation aux deux ans afin d’appuyer la mise en œuvre et la mise à jour du Plan d’urbanisme.
■
Favoriser la mise en place de mécanismes de concertation de la population lors de la réalisation des planifications détaillées.
■
Marquer l’entrée dans l’arrondissement à proximité des stations de métro et sur les axes du réseau artériel par une signalisation ou des aménagements paysagers spécifiques.
■
Identifier l’arrondissement à l’aide d’une signalisation caractéristique à proximité des principaux lieux d’intérêt et de destination de la population, notamment le complexe olympique, les bâtiments patrimoniaux de grande valeur et le parc de la Promenade Bellerive.
■
Identifier l’arrondissement à l’aide d’une signalisation caractéristique à proximité des bâtiments municipaux, dans les parcs et les lieux publics.
QUALITÉ DES MILIEUX DE VIE Secteur propice à la construction résidentielle
QUALITÉ DES MILIEUX DE VIE Soutien de la vitalité commerciale et intensification des activités SECTEUR À TRANSFORMER Requalification du secteur d’affaires et de commerce et intensification des activités
SECTEUR D’EMPLOIS DIVERSIFIÉS Secteur propice à un développement de l’emploi
PATRIMOINE BÂTI Protection et mise en valeur
RÉSEAU CYCLABLE Voie cyclable potentielle
TRANSPORT COLLECTIF Mesures préférentielles au transport collectif potentielles
TRANSPORT COLLECTIF Mesures préférentielles au transport collectif à l’étude ru
QUALITÉ DES MILIEUX DE VIE Secteur propice à un développement résidentiel et à une intensification des activités au
SECTEUR D’EMPLOIS INSTITUTIONNELS Consolidation des activités
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RÉSEAU ROUTIER ET TRANSPORT COLLECTIF Prolongement projeté du boulevard RodolpheForget dont le tracé reste à préciser Mesures préférentielles au transport collectif potentielles
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PATRIMOINE NATUREL Mise en valeur des berges
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RÉSEAU CYCLABLE Voie cyclable potentielle
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PAYSAGE URBAIN ET QUALITÉ DE L’ARCHITECTURE Mise en valeur de l’entrée de ville Amélioration du paysage urbain de l’autoroute 25 et des rues Sherbrooke Est et Notre-Dame Est SECTEUR INDUSTRIEL Consolidation du secteur
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RÉSEAU CYCLABLE Voie cyclable potentielle
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QUALITÉ DE L’ENVIRONNEMENT Atténuation des nuisances liées au bruit
QUALITÉ DES MILIEUX DE VIE Soutien de la vitalité commerciale QUALITÉ DES MILIEUX DE VIE Secteurs à revitaliser
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PATRIMOINE BÂTI Protection et mise en valeur
SECTEUR D’EMPLOIS Consolidation du secteur
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TRANSPORT COLLECTIF Mesures préférentielles au transport collectif à l’étude
QUALITÉ DES MILIEUX DE VIE Secteur à revitaliser
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SECTEUR MIXTE Secteur propice au développement d’activités mixtes
SECTEUR D’EMPLOIS INSTITUTIONNELS Consolidation des activités
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SECTEUR INDUSTRIEL Réaménagement et diversification du secteur
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QUALITÉ DES MILIEUX DE VIE Soutien de la vitalité commerciale
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TRANSPORT COLLECTIF Mesures préférentielles au transport collectif potentielles
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RÉSEAU ROUTIER ET TRANSPORT COLLECTIF Aménagement d’un boulevard urbain dans le corridor de la rue Notre-Dame Est jusqu’à l’avenue Souligny Mesures préférentielles au transport collectif à l’étude TRANSPORT DES MARCHANDISES Maintien et consolidation des activités portuaires
QUALITÉ DES MILIEUX DE VIE Soutien de la vitalité commerciale PAYSAGE URBAIN ET QUALITÉ DE L’ARCHITECTURE Mise en valeur du parcours riverain
La synthèse des orientations pan-montréalaises Arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve
Plan d'urbanisme
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 14 – Arrondissement de Partie II Août 2005 Mercier–Hochelaga-Maisonneuve
14.4
La planification détaillée de portée locale
page 35
Certaines portions du territoire de l’arrondissement présentent des problématiques urbanistiques complexes qui ne peuvent être traitées à fond avant l’intégration du présent chapitre d’arrondissement au Plan d’urbanisme de Montréal. Pour l’ensemble de ces secteurs, l’arrondissement entend mener à terme une planification détaillée dans les trois années suivant l’intégration du chapitre au Plan, selon une approche intégrée adaptée à la spécificité de chaque cas. Le bilan annuel de la mise en œuvre du Plan fera état de l’avancement de ces travaux. L’arrondissement identifie quatre secteurs de planification détaillée de portée locale : ■
14.4.1 De Rouen
■
14.4.2 Mercier-Est
■
14.4.3 Ontario–Sainte-Catherine
■
14.4.4 Secteur Versailles
Parallèlement à l’exercice de planification détaillée des secteurs de portée locale, le Plan d’urbanisme de Montréal identifie 26 secteurs de planification détaillée de portée pan-montréalaise, lesquels présentent des enjeux qui touchent l’ensemble de la ville ou qui concernent directement plus d’un arrondissement. Parmi ceux-ci, les secteurs Bourget–Forget, Complexe et Village olympiques et Notre-Dame Est intéressent directement l’arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve. Les paramètres encadrant la réflexion quant à ces secteurs sont présentés au chapitre 4 de la partie I du Plan d’urbanisme. Les démarches de planification détaillée de portée pan-montréalaise et locale miseront sur la participation des citoyens et sur celle de l’ensemble des intervenants concernés : l’arrondissement, les services municipaux, les ministères ainsi que les organismes privés, publics et associatifs.
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Selon les besoins, la planification détaillée mènera à : ■ ■
l’adoption d’un programme particulier d’urbanisme (PPU); l’adoption par le conseil d’arrondissement d’un plan de mise en valeur ou d’un plan d’action;
■
la modification de la réglementation d’urbanisme de l’arrondissement;
■
la mise en place de programmes appropriés;
■
■
la réalisation d’immobilisations par la Ville, seule ou en collaboration avec les gouvernements du Québec et du Canada; la réalisation d’un projet en partenariat avec un ou plusieurs organismes privés, publics ou associatifs.
Afin de lancer et d’encadrer le processus de planification détaillée, les pages qui suivent présentent pour chacun des secteurs de planification détaillée de portée locale : ■
des orientations générales;
■
un court énoncé de la problématique;
■
des balises d’aménagement.
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Les secteurs de planification détaillée
page 37
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 14 – Arrondissement de Partie II Août 2005 Mercier–Hochelaga-Maisonneuve
page 38
Orientations générales
14.4.1
■
De Rouen
■
■
■
Éliminer les nuisances occasionnées par les entreprises manufacturières, d’entreposage et de commerce de gros Améliorer la sécurité et le confort des résidents en assurant une meilleure intégration des activités économiques avec les milieux résidentiels Encourager le développement du commerce au pourtour et sur le site du marché Maisonneuve Favoriser le développement résidentiel et la croissance de la population
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Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 14 – Arrondissement de Partie II Août 2005 Mercier–Hochelaga-Maisonneuve
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Problématique À distance raisonnable de marche des stations de métro, le secteur industriel De Rouen offre un potentiel de développement multiple. Il est tout autant susceptible d’accueillir de nouvelles entreprises que de nouvelles résidences et de nouveaux commerces. En fait, à condition de prévoir des actions visant à le transformer, ce secteur offre l’occasion de développer un véritable centre d’activités dans Hochelaga-Maisonneuve. De plus, la transformation du secteur De Rouen permettrait d’améliorer la qualité de vie dans les milieux résidentiels avoisinants et de favoriser la revitalisation des activités commerciales sur la rue Ontario et au marché Maisonneuve. À l’heure actuelle, le secteur a l’allure d’une friche industrielle composée d’édifices de bureaux, d’entreprises de service, d’établissements manufacturiers, d’entreposage et de commerce de gros côtoyant les milieux résidentiels. Les entreprises manufacturières, d’entreposage et de commerce de gros génèrent plusieurs nuisances : camionnage, bruit, activité industrielle sur le domaine public, etc. La configuration générale du secteur crée également de l’insécurité pour les résidents. La relocalisation de ces entreprises est non seulement souhaitable, mais elle représente aussi la possibilité de dégager des espaces pour accueillir des entreprises qui s’intègrent de façon harmonieuse avec les secteurs résidentiels situés à proximité. Les tendances récentes montrent d’ailleurs que le nombre d’emplois dans les manufactures est en déclin, alors que les emplois dans les entreprises de service sont en croissance. Les espaces dégagés ou existants offrent aussi l’occasion d’améliorer l’accès au marché Maisonneuve et d’accueillir de nouvelles résidences, afin de favoriser la croissance de la population. Ces actions sont d’ailleurs susceptibles d’encourager le développement des activités commerciales.
Balises d’aménagement 1
Privilégier une affectation mixte pour les secteurs situés à l’ouest de la rue Viau.
5
Réintroduire l’usage résidentiel de façon progressive dans certaines parties du secteur, à court ou à moyen terme.
2
Resserrer les usages autorisés en interdisant les industries qui génèrent des nuisances, soit les activités manufacturières, d’entreposage et le commerce de gros.
6
Prioriser des interventions dans le quadrilatère formé par les avenues Aird à l’est et Letourneux à l’ouest, et les rues Ontario au sud et Hochelaga au nord.
3
Viser la relocalisation des entreprises qui génèrent des nuisances en les encourageant à s’installer dans le secteur Dickson, à une distance raisonnable des milieux résidentiels.
7
4
Réaliser un relevé détaillé des nuisances générées par les entreprises du secteur De Rouen afin de déterminer les entreprises qui doivent être relocalisées en priorité.
Mettre en place un mécanisme de concertation entre les différents acteurs des secteurs public, privé et communautaire afin de planifier une transformation du secteur qui favorise la mixité des usages et la mixité sociale.
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Orientations générales
14.4.2
■
Mercier-Est
Favoriser le développement des activités récréatives en lien avec le fleuve sur le site du parc de la Promenade Bellerive
■
Protéger et mettre en valeur le patrimoine naturel
■
Accroître la fluidité et la sécurité des passages de part et d’autre de la voie ferrée du CN
■
■
Éliminer les nuisances occasionnées par les industries et le camionnage tout en améliorant la quiétude des milieux résidentiels Améliorer la qualité de vie dans les milieux résidentiels
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Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 14 – Arrondissement de Partie II Août 2005 Mercier–Hochelaga-Maisonneuve
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Problématique Le sud de Mercier-Est, du fleuve Saint-Laurent à la rue Hochelaga, est principalement constitué de milieux résidentiels bien établis. Les nuisances créées par certaines activités industrielles et le camionnage troublent la quiétude et la qualité de vie des résidents de certaines parties de ce territoire. La voie ferrée du CN limite les accès au secteur, ce qui contribue à l’isoler physiquement du reste du quartier et de l’arrondissement. Par ailleurs, le territoire se caractérise également par la présence du parc de la Promenade Bellerive, qui offre un accès au fleuve exceptionnel aux résidents du quartier et à ceux de l’est de Montréal. En fait, le parc de la Promenade Bellerive possède un potentiel d’attraction remarquable qui doit être mis à profit et orienter les interventions d’aménagement dans le secteur. L’amélioration de la fluidité et de la sécurité des passages le long de la voie ferrée du CN constitue à cet égard une action à privilégier. En plus de faciliter l’accès au parc de la Promenade Bellerive et au fleuve, cette intervention est susceptible d’assurer un meilleur accès aux commerces et aux services localisés sur la rue Hochelaga pour les résidents du secteur, notamment à la maison de la culture. L’aménagement de passages piétonniers est à envisager. Le réaménagement de certaines intersections routières doit également être considéré afin d’accroître la convivialité et la sécurité des passages pour les piétons, les cyclistes et les automobilistes. Enfin, il y a lieu de faciliter l’accès en vélo au parc de la Promenade Bellerive à partir du nord de Mercier-Est et de Montréal. À cet effet, l’aménagement d’une piste cyclable empruntant le boulevard Pierre-Bernard tout en reliant le parc de la Promenade Bellerive au parc Thomas-Chapais et à la piste de l’arrondissement d’Anjou présente un intérêt certain. La mise en valeur du parc de la Promenade Bellerive nécessite aussi le déploiement de diverses interventions favorisant le développement des activités récréatives en lien avec le fleuve. À titre d’exemple, il y a lieu d’évaluer la possibilité de mettre en place des infrastructures nautiques, des circuits d’interprétation du patrimoine naturel, une halte-vélo, etc. Ces actions, par ailleurs susceptibles d’aider à consolider l’activité commerciale sur la rue Notre-Dame, doivent être planifiées en concertation avec le Service des parcs de Montréal. Le secteur appelle finalement un certain nombre d’interventions visant l’amélioration de la qualité de vie dans les milieux résidentiels, notamment au sein des secteurs à revitaliser. En particulier, afin de réduire le camionnage à l’est du secteur et sur la rue Notre-Dame, une étude d’impact doit être réalisée. De même, des mesures d’atténuation des nuisances occasionnées par les activités industrielles et portuaires à proximité des milieux résidentiels doivent être étudiées. Dans les deux cas, toutefois, la détermination des actions à mener concerne également l’arrondissement de Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles–Montréal-Est et l’Administration portuaire de Montréal. Il y a donc lieu d’établir un mécanisme de concertation. Ce mécanisme permettrait également d’établir des mesures visant un accès équitable aux services municipaux pour les résidents localisés aux limites de l’arrondissement, en évaluant notamment la possibilité de revoir les limites des arrondissements. Finalement, dans le but d’accroître la quiétude des milieux résidentiels du secteur, l’avenir de la cour de voirie Honoré-Beaugrand mérite d’être examiné.
Balises d’aménagement 1
Établir un plan d’action visant le développement des activités récréatives sur le site du parc de la Promenade Bellerive en concertation avec le Service des parcs de la Ville de Montréal.
2
Faciliter l’accès au parc de la Promenade Bellerive.
3
Confirmer la vocation résidentielle du secteur.
4
Élaborer un plan d’aménagement de part et d’autre de la voie ferrée du CN en prévoyant des passages piétonniers, une piste cyclable sur le boulevard Pierre-Bernard et l’amélioration des intersections routières.
5
Réaliser une étude d’impact visant la réduction du camionnage à l’extrémité est de l’arrondissement et sur la rue Notre-Dame.
6
Préparer un plan de développement commercial en lien avec les activités récréatives du parc de la Promenade Bellerive pour la rue Notre-Dame, tout en cherchant à améliorer la qualité des aménagements aux abords de cette rue et à protéger les percées visuelles sur le fleuve.
7
Établir un mécanisme de concertation entre les arrondissements de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve et de Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles–Montréal-Est et l’Administration portuaire de Montréal, et ce, dans le but d’harmoniser les interventions d’aménagement aux limites des deux arrondissements, de réduire les nuisances occasionnées par les activités industrielles et portuaires et d’assurer un accès équitable aux services municipaux.
8
Examiner l’avenir de la cour de voirie Honoré-Beaugrand.
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page 42
Orientations générales
14.4.3
■
Ontario – Sainte-Catherine
■
Chercher à diversifier le commerce sur la rue Ontario et au marché Maisonneuve afin de répondre aux besoins de la population des milieux avoisinants Favoriser un changement de vocation commerciale de la rue Sainte-Catherine en encourageant l’établissement de commerces de destination
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Assurer la vitalité des rues commerçantes du quartier Hochelaga-Maisonneuve
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Problématique Le quartier Hochelaga-Maisonneuve est desservi par deux rues commerçantes d’importance, les rues Ontario et Sainte-Catherine, au cœur d’un large secteur à revitaliser. Chacune de ces artères est dotée d’une Société de développement commercial (SDC) couvrant une partie de son territoire. Ainsi, le territoire de la SDC Promenade Sainte-Catherine Est s’étend de l’avenue Bourbonnière à la rue Viau, alors que celui de la SDC Promenade Ontario s’étire de la rue Davidson au boulevard Pie-IX. Par le passé, la diminution de la taille des ménages, la désindustrialisation d’après-guerre et la démolition de nombreux logements dans le cadre du projet Notre-Dame dans les années 1970 ont entraîné une diminution de l’activité commerciale et un accroissement de la concurrence entre ces deux artères. Certaines orientations suivies dans le plan d’urbanisme de 1992, en limitant les aires commerciales, ont également contribué à faire diminuer l’activité commerciale dans la partie ouest de la rue Sainte-Catherine. Par ailleurs, depuis plusieurs années, le commerce de détail est en pleine mutation. D’une part, le développement du commerce de grande surface favorise le déplacement des activités commerciales à l’extérieur ou en périphérie des secteurs qui sont fortement urbanisés. D’autre part, les rues commerçantes s’adaptent en diversifiant et spécialisant leurs activités tout en délaissant de plus en plus leur fonction traditionnelle de desserte de proximité. Toutefois, cette tendance ne s’est pas encore véritablement exprimée sur les rues Ontario et Sainte-Catherine. Dans cette perspective, l’offre commerciale apparaît nettement mal adaptée. Cela explique en partie les taux de vacance élevés observés notamment sur la rue Sainte-Catherine. En juillet 2003, le taux de vacance des locaux commerciaux sur la rue Sainte-Catherine, à l’ouest de l’avenue Bourbonnière, était d’environ 25 %. Ainsi, sur les rues Ontario et Sainte-Catherine, autant une certaine spécialisation qu’une diversification des activités commerciales sont souhaitables. Cette orientation doit à la fois prendre en compte l’étroite interdépendance de ces deux rues commerçantes et respecter les caractéristiques socio-économiques du milieu. Cette orientation doit également mettre à profit un certain nombre d’atouts du secteur, notamment la présence du marché Maisonneuve et des institutions culturelles, les développements prévus sur la place Valois et l’ancien site Lavo, l’établissement prochain de la maison de la culture Maisonneuve, etc. Elle doit par ailleurs tenir compte des impacts de la modernisation éventuelle de la rue Notre-Dame. À l’heure actuelle, la circulation de transit provenant des débordements de la rue Notre-Dame contribue à une détérioration du milieu et nuit à la vitalité des activités commerciales. À cet égard, une étude d'impact visant la réduction des accès à la rue Sainte-Catherine s'avère nécessaire, et ce, en tenant compte des meilleurs moyens de desservir les commerces situés sur cette rue. En dernier lieu, afin d’assurer la réussite de la mise en œuvre de cette orientation, plusieurs actions sont à prévoir, soit améliorer les accès au marché Maisonneuve, faciliter les déplacements en transport collectif, encourager les développements résidentiels, appuyer la conversion et les changements d’usage de certains bâtiments et secteurs commerciaux, intervenir afin de réduire le nombre de bâtiments barricadés ou abandonnés et d’améliorer l’état général du cadre bâti.
Balises d’aménagement 1
Élaborer un plan de développement commercial basé sur une étude de marché, une évaluation du potentiel de développement résidentiel et la mise à profit de la présence des institutions culturelles pour chacune des rues commerçantes.
4
Revoir l’éventail des commerces autorisés en visant une augmentation du nombre et du type de commerces d’alimentation sur le site du marché Maisonneuve, notamment l’établissement de producteurs maraîchers et de détaillants spécialisés.
2
Évaluer la pertinence de revoir tant les limites que les types d’usages autorisés et formuler des propositions à cet effet pour chacune des rues commerçantes (entre les rues Moreau et Viau pour la rue Sainte-Catherine, entre la rue Moreau et l’avenue Bennett pour la rue Ontario).
5
Réaliser une étude d'impact examinant la possibilité de réduire les accès à la rue Sainte-Catherine à partir de la rue Notre-Dame.
6
Établir des mesures incitatives s’adressant aux partenaires commerciaux et visant la mise en valeur du cadre bâti.
3
Étendre le territoire de la Société de développement commercial de la Promenade Ontario à l’est jusqu’à l’avenue Bennett.
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14.4.4 Secteur Versailles
page 44
Orientations générales ■
Consolider l’activité commerciale et économique du secteur Versailles
■
Favoriser une diversification des occupations et une densification des activités
■
Accroître la convivialité du secteur pour les piétons
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Place Versailles
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Problématique La situation géographique du secteur Versailles, le long de la rue Sherbrooke entre le centre commercial Domaine et l’autoroute 25, présente un intérêt indéniable. D’une part, plusieurs stations de métro facilitent grandement l’accès en transport collectif. Place Versailles, qui génère l’essentiel des activités du pôle, est le seul grand centre commercial de Montréal desservi par une station de métro. D’autre part, l’autoroute 25 et le tunnel Louis-H. Lafontaine lui assure une grande accessibilité au niveau régional. Par le passé, cette position géographique a permis à Place Versailles d’avoir un rayonnement débordant nettement le territoire de l’île. Au cours des années, la vocation régionale de ce centre commercial s’est toutefois effritée. Le développement de nouveaux centres commerciaux, notamment en banlieue, a contribué à diminuer son rayonnement. Plus récemment, le déploiement du commerce de grande surface a eu des répercussions importantes sur la répartition et la composition de l’offre commerciale. Les parts de marché et l’attrait de plusieurs centres commerciaux ont décliné. Place Versailles n’a pas échappé à cette tendance. L’une des stratégies développées pour maintenir la vitalité des activités autour des centres commerciaux consiste à favoriser l’implantation d’une diversité d’activités et d’établissements, dont les grandes surfaces à proximité. Dans une certaine mesure, cette stratégie peut s’appliquer au pôle Versailles. À cet égard, le secteur comprend quelques terrains sous-utilisés permettant d’accueillir ces activités et ces établissements. La redéfinition des espaces qui sont déjà occupés à des fins commerciales est également susceptible de favoriser l’atteinte de cet objectif. Toutefois, compte tenu de la configuration et de la disponibilité des espaces du secteur, le maintien du dynamisme du secteur Versailles nécessite d’autres actions qui mettent à profit la présence du métro. Dans cette optique, tant une certaine diversification des occupations qu’une densification des activités sont souhaitables. Ainsi, l’établissement de nouveaux types d’entreprises, notamment de bureaux, est envisageable. Tout en favorisant la création d’emplois, cette action est susceptible d’accroître l’achalandage des commerces. Les moyens d’intervention à privilégier seront examinés dans le cadre de la stratégie de développement économique de l’arrondissement. Par ailleurs, l’apport de nouvelles populations doit aussi être pris en compte. À ce propos, le développement résidentiel prévu sur le site de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine constitue une transformation non négligeable du secteur. Environ 1 000 nouveaux logements y sont prévus. Dans le but de faciliter l’accès au secteur ainsi que la circulation en direction du métro tout en améliorant l’environnement offert au piéton, l’interface de la rue Sherbrooke doit être revue. Finalement, l’ensemble des actions à réaliser appelle la mise en place d’un mécanisme de concertation entre les commerçants et les entreprises du secteur afin d’assurer l’élaboration d’une stratégie commune de développement.
Balises d’aménagement 1
Réaliser un plan d’aménagement d’ensemble du secteur Versailles.
2
Favoriser l’implantation d’une diversité d’activités et d’établissements, dont les grandes surfaces, à l’intérieur du secteur Versailles.
3 4
Encourager le regroupement des commerces et des entreprises du secteur Versailles. Favoriser l’implantation de bâtiments permettant l’établissement d’activités économiques complémentaires au commerce et poursuivre le développement résidentiel.
5
Privilégier la construction d’aires de stationnement intérieures pour remplacer les stationnements extérieurs existants et dégager des espaces à développer.
6
Améliorer l’environnement physique et les aménagements du domaine public sur la rue Sherbrooke tout en facilitant les déplacements des piétons sur le site et en direction du métro.
7
Revoir la signalisation en cherchant à mieux identifier le pôle.
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14.5
Les paramètres réglementaires applicables à l’arrondissement
page 47
Les paramètres et les orientations du Plan d’urbanisme qui ont une portée réglementaire se traduisent dans la réglementation d’urbanisme de l’arrondissement. Le zonage est le principal instrument réglementaire de mise en œuvre du Plan d’urbanisme. Il détermine la vocation des différentes zones du territoire afin d'y contrôler l'usage des terrains et des bâtiments ainsi que l'implantation, la forme et l'apparence des constructions. L’affectation du sol
Découlant des orientations du Plan, l’extrait de la carte de l’affectation du sol applicable à l’arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve exprime la vocation souhaitée dans les secteurs à construire ou à transformer et confirme celle des secteurs établis. Selon le concept retenu, les catégories d’affectation traduisent la nature générale des milieux, s’éloignant ainsi d’une forme d’affectation dont le caractère trop normatif conduirait à un découpage inutilement fin du territoire. Inclusives, ces catégories favorisent la mixité et regroupent une variété d’activités pouvant avoir cours au sein d’une même aire d’affectation, moyennant des règles de complémentarité ou de compatibilité que précise la réglementation d’urbanisme de l’arrondissement. Cette approche, plus argumentaire que réglementaire, permet une gestion souple du développement urbain et simplifie les procédures administratives. Dans cet esprit, le recours à la procédure de modification du Plan d’urbanisme s’applique aux changements ayant une portée significative sur le devenir de la ville. Le tableau de la page suivante présente et définit les neuf catégories d’affectation du sol. Les quatre premières sont de nature inclusive et correspondent à des milieux urbains distincts. Les cinq autres, essentiellement à caractère exclusif, touchent des aires réservées à des activités particulières. La densité de construction
Les paramètres de densité de construction permettent d’encadrer la production architecturale et de déterminer l’échelle de la forme urbaine de même que l’intensité des activités sur les différentes portions du territoire. Pour les secteurs à construire ou à transformer, les paramètres énoncés traduisent les intentions du Plan quant au caractère souhaité pour le territoire alors que dans les secteurs établis, ces paramètres correspondent au caractère général du bâti existant dont le Plan vise la pérennité. L’extrait de la carte de la densité de construction applicable à l’arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve exprime la densité de construction selon une échelle de couleurs intégrant les différents paramètres de densité. Un descriptif énonce les paramètres s’appliquant à chaque secteur. Précisés, le cas échéant, par des annotations, ces paramètres décrivent le caractère général actuel ou souhaité d’un secteur en fonction de l’un ou l’autre ou de l’ensemble des éléments suivants : ■
le nombre d’étages hors-sol (excluant les mezzanines);
■
le mode d’implantation : isolée, jumelée, contiguë;
■
le taux d’implantation au sol des bâtiments;
■
le coefficient d’occupation du sol, notamment dans les secteurs à transformer ou à construire.
Les parcs et les espaces verts
Le Plan souhaite assurer la protection et la mise en valeur des parcs et des espaces verts illustrés à l’extrait de la carte des parcs et des espaces verts applicable à l’arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve. Le patrimoine bâti
Conformément à l’objectif 15 du Plan d’urbanisme, l’ensemble des bâtiments identifiés à la liste des bâtiments d’intérêt patrimonial et architectural hors secteurs de valeur exceptionnelle ainsi que l’ensemble des bâtiments situés dans les secteurs de valeur exceptionnelle ou dans les grandes propriétés à caractère institutionnel (voir carte Le patrimoine bâti) doivent faire l’objet d’un contrôle serré quant aux travaux de construction, de rénovation et de démolition, par les outils réglementaires appropriés, notamment les règlements sur les plans d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA).
tableau Catégories d’affectation du sol
>
Catégories d’affectation du sol Catégorie et description Secteur résidentiel
Aires à vocation principalement résidentielle comportant aussi des portions mixtes, notamment des rues de commerces et d’habitation.
Composantes Logements Commerces Équipements collectifs ou institutionnels
Notes La réglementation assure le découpage en zones distinctes des secteurs essentiellement résidentiels, des secteurs à caractère commercial et des ensembles occupés par des équipements collectifs ou institutionnels. Elle détermine les catégories d’usages selon la nature des milieux et le caractère de l’arrondissement. Elle assure, par les modes de gestion des usages, l’insertion harmonieuse des activités non résidentielles : les types d’usages autorisés de plein droit, les usages conditionnels, les limites de superficie, l’obligation de continuité commerciale, le contingentement de certains usages, etc. Dans le respect de la cohérence des milieux et en assurant une saine cohabitation des usages, la réglementation reconnaît ponctuellement certaines occupations à caractère industriel présentes lors de l’adoption du Plan d’urbanisme.
Secteur mixte
Aires diversifiées comportant une composition variée d’activités et de l’habitation. Plusieurs de ces secteurs recouvrent des aires présentant un potentiel d’intensification du nombre de logements ou du nombre d’emplois. Secteur d’emplois
Aires à vocation économique comportant principalement des activités à caractère industriel ou commercial. Les secteurs d’emplois correspondent à des aires où l’habitation est exclue. Secteur rural
Aires à caractère champêtre comportant de l’habitation et des activités agricoles.
Grand équipement institutionnel
Aires comportant des constructions et des terrains réservés à des activités institutionnelles qui jouent un important rôle de service dans la communauté montréalaise.
Logements Commerces Immeubles à bureaux Immeubles commerciaux Immeubles comportant de l’industrie légère Équipements collectifs ou institutionnels
La réglementation définit les zones et détermine les usages autorisés dans chacune selon la nature des milieux, notamment de manière à assurer l’interface entre les ensembles à dominance résidentielle et les zones d’activités plus intensives.
Immeubles industriels Immeubles à bureaux Immeubles commerciaux Équipements collectifs ou institutionnels
La réglementation assure la traduction des vocations prévues au Schéma des secteurs d’emplois (voir section 2.4 de la partie I du Plan d’urbanisme).
Logements Agriculture et activités industrielles complémentaires Équipements collectifs ou institutionnels Grands équipements institutionnels (enseignement, soins de santé, sport et culture) Équipements collectifs ou institutionnels Commerces et logements complémentaires
La réglementation définit les zones et détermine les types d’usages autorisés selon la nature des milieux, notamment de manière à limiter aux secteurs d’emplois à caractère industriel les types d’usages générateurs de nuisances majeures.
Plan d’urbanisme de Montréal Partie II
Catégories d’affectation du sol Catégorie et description Couvent, monastère ou lieu de culte
Aires comportant des constructions et des terrains réservés à des établissements conventuels ou à des lieux de culte.
Grand espace vert ou parc riverain
Aires réservées aux espaces verts ou naturels d’envergure montréalaise ou situés en rive ainsi qu’aux grands cimetières.
Grande emprise de transport
Aires vouées aux activités de transport, soit les principales infrastructures de transport des personnes et des marchandises.
Infrastructure publique
Aires comportant des constructions et des terrains réservés à des fins de services publics.
Composantes
Notes
Immeubles voués aux activités des communautés religieuses comportant des lieux de résidence Lieux de culte Équipements collectifs ou institutionnels Commerces et logements complémentaires
Même s’ils ne sont pas identifiés par une aire d’affectation à la carte 3.1.1 de la partie I du Plan d’urbanisme ou à son extrait à la page suivante, sont visés par cette catégorie d’affectation les lieux de culte compris dans la liste de bâtiments d’intérêt patrimonial et architectural des pages 39 et 40.
Parcs métropolitains et grands parcs urbains Parcs-nature Lieux publics Réserves naturelles Berges et îles publiques Grands cimetières Golfs Équipement collectif Casino, commerces et installations complémentaires
Les berges, les îles et les sommets du mont Royal visés par cette catégorie d’affectation du sol sont des espaces de propriété publique, principalement des parcs locaux.
Le réseau routier relevant de la juridiction des gouvernements supérieurs Les infrastructures portuaires, ferroviaires et aéroportuaires Usages et infrastructures complémentaires
Cette affectation reconnaît la présence d’enclaves résidentielles existant sur le territoire des parcs-nature au moment de l’adoption du Plan d’urbanisme. La réglementation n'autorise l'équipement collectif Casino, commerces et installations complémentaires que sur les lots 2 988 178, 2 988 179 et 2 988 180 du cadastre du Québec et prévoit cet usage sans limite de superficie de plancher.
La réglementation assure le découpage en zones distinctes des aires vouées au triage ferroviaire et aux activités portuaires et aéroportuaires. Cette obligation ne s’applique pas au réseau routier et aux corridors ferroviaires.
Postes de transformation électrique, cours de voirie et de matériel, usines de traitement des eaux, usines d’épuration, etc.
Notes générales : Le présent chapitre inclut une carte qui identifie les parcs locaux dont la vocation est confirmée par le Plan d’urbanisme. La conversion d’un parc ou d’une de ses parties, à des fins autres que d’usage complémentaire ou d’équipement collectif d’envergure locale, requiert une modification du Plan d’urbanisme. Les parcs, les cimetières, les golfs, les postes de transformation électriques ainsi que les cours de voirie et de matériel sont autorisés dans toutes les catégories. La délimitation des aires d’affectation du sol doit être interprétée en fonction des emprises de rues et de ruelles ainsi que des limites cadastrales existant au moment de l’adoption du Plan d’urbanisme.
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L'affectation du sol Arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve
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Secteur résidentiel Secteur mixte Secteur d'emplois Secteur rural Grand équipement institutionnel Couvent, monastère ou lieu de culte Grand espace vert ou parc riverain Grande emprise de transport Infrastructure publique Limite d'arrondissement Voir Tableau 3.1.1 pour la description des catégories d'affectation du sol.
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Plan d'urbanisme
Plan d’urbanisme de Montréal Partie II Octobre 2007
Densité de construction
14 Arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve Secteurs établis Orientation Maintenir le caractère des secteurs La réglementation de zonage visera à maintenir le type de bâti existant, présentant les caractéristiques suivantes :
Secteur 14-01 :
bâti de un à quatre étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen ou élevé. Secteur 14-02 :
bâti de deux à six étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen. Secteur 14-03 :
bâti de un à trois étages hors-sol; implantation isolée; taux d’implantation au sol faible ou moyen. Secteur 14-04 :
bâti de un à quatre étages hors-sol; taux d’implantation au sol faible ou moyen. Secteur 14-05 :
bâti de deux à douze étages hors-sol; implantation isolée ou jumelée; taux d’implantation au sol moyen. Secteur 14-06 :
bâti de un à trois étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen. Secteur 14-07 :
bâti de un à quatre étages hors-sol; implantation isolée ou contiguë; taux d’implantation au sol faible ou moyen. Secteur 14-08 :
14-04
bâti de un ou deux étages hors-sol; implantation isolée ou jumelée; taux d’implantation au sol faible ou moyen.
Secteur 14-09 :
bâti de un à trois étages hors-sol; taux d’implantation au sol faible ou moyen. Secteur 14-10 :
bâti de un à trois étages hors-sol; implantation isolée ou jumelée; taux d’implantation au sol faible ou moyen. Secteur 14-11 :
bâti de trois à huit étages hors-sol; implantation isolée ou jumelée; taux d’implantation au sol moyen. Secteur 14-12 :
bâti de deux étages hors-sol ou plus; implantation isolée; taux d’implantation au sol moyen; C.O.S. maximal : 4,0. Secteur 14-13 :
bâti de deux à douze étages hors-sol; taux d’implantation au sol faible ou moyen. Secteur 14-14 :
bâti de deux à six étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen. Secteur 14-15 :
bâti de un à cinq étages hors-sol; taux d’implantation au sol faible ou moyen. Secteur 14-16 :
bâti de trois à huit étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen ou élevé.
La réglementation de zonage pourra reconnaître le bâti existant ainsi que les projets immobiliers dûment autorisés au moment de l’adoption du Plan d’urbanisme qui ne se conforment pas aux paramètres énoncés ci-dessus.
Plan d’urbanisme de Montréal Partie II Octobre 2007
Densité de construction
14 Arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve Secteurs à transformer ou à construire Orientation Renouveler le caractère des secteurs La réglementation de zonage permettra un nouveau type de bâti présentant les caractéristiques suivantes :
Secteur 14-T1 :
bâti de un à six étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen; C.O.S. minimal : 0,3; C.O.S. maximal : 3,0. Secteur 14-T2 :
bâti de deux à huit étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen; C.O.S. minimal : 0,6; C.O.S. maximal : 4,0.
Secteur 14-C1 :
bâti de deux à six étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen; C.O.S. minimal : 0,6; C.O.S. maximal : 3,0. Secteur 14-C3 :
bâti de un à trois étages hors-sol; implantation isolée ou jumelée; taux d’implantation au sol moyen; C.O.S. minimal : 0,2; C.O.S. maximal : 2,0.
La réglementation de zonage pourra reconnaître le bâti existant ainsi que les projets immobiliers dûment autorisés au moment de l’adoption du Plan d’urbanisme qui ne se conforment pas aux paramètres énoncés ci-dessus.
14-C3
14-16 14-09 14-15 14-06 14-10
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La densité de construction Arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve Densité
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Grand espace vert ou parc riverain 14-07 14-07
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14-01
Numéro du secteur Secteur à transformer ou à construire Limite d'arrondissement
1000
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Plan d'urbanisme Décembre 2007
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Les parcs et les espaces verts Arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve Parc Golf Grand cimetière Limite d'arrondissement
0
500
Octobre 2007
1000
m
Plan d'urbanisme
Plan d’urbanisme de Montréal Partie II
Les documents d’arrondissements
Bâtiments d’intérêt patrimonial et architectural hors secteurs de valeur exceptionnelle
14 Arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve La liste suivante identifie les bâtiments d’intérêt patrimonial et architectural situés à l’extérieur des secteurs de valeur exceptionnelle et des grandes propriétés à caractère institutionnel de l’arrondissement (voir carte précédente). La liste identifie également l’ensemble des lieux de culte d’intérêt patrimonial de l’arrondissement. Tel qu’indiqué au tableau 3.1.1, ces lieux de culte sont couverts par la catégorie d’affectation du sol « Couvent, monastère ou lieu de culte ». Conformément à l’objectif 15, les bâtiments identifiés dans la liste suivante et l’ensemble de ceux situés dans les secteurs de valeur exceptionnelle ou dans les grandes propriétés à caractère institutionnel doivent faire l’objet d’un contrôle serré, quant aux travaux de construction, de rénovation et de démolition, par les outils réglementaires appropriés, notamment les règlements sur les plans d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA).
Les lieux de culte 6455, avenue De Renty (Église Saint-Fabien)
2295, rue De Chambly (Église Sainte-Jeanne-d'Arc)
8801, rue Notre-Dame Est (Église Saint-Bernard)
1645, avenue Desjardins (Église Très-Saint-Nom-de-Jésus)
8505, rue De Teck (Église Sainte-Margaret-d'Écosse)
2505, avenue Hector (Église Saint-Victor)
1855, rue Dézéry (Église Nativité-de-la-Sainte-Vierge)
3674, rue Ontario Est (Église chrétienne du Roi des Rois/ St. Paul Bilingual Baptist)
1606, avenue Letourneux (Maisonneuve-Saint Cuthbert's Presbyterian)
755, rue Duquesne (Église Saint-Herménégilde)
1675, avenue Morgan (Église de Dieu du Mont Sinaï/St. Cyprian’s)
700, rue Georges-Bizet (Église Saint-François-d'Assise)
1626, boulevard Pie-IX (Krishna Temple/Trinity United)
3233, rue Hochelaga (Église Notre-Dame-de-l'Assomption)
2585, boulevard Pie-IX (Église Saint-Jean-Baptiste-de-la-Salle)
5055, rue Joffre (Église Saint-Justin)
3530, rue Adam (Église Très-Saint-Rédempteur)
2700, rue Lacordaire (Église Notre-Dame-des-Victoires)
4560, rue Adam (Église Saint-Barnabé-Apôtre)
6805, rue De Marseille (Église Saint-Donat)
3215, rue Sainte-Catherine Est (Bethel) 7901, rue Sainte-Claire (Église Sainte-Louise-de-Marillac) 8615, rue Sainte-Claire (Église Sainte-Claire) 9190, rue Sainte-Claire (San Domenico Savio) 5875, rue Sherbrooke Est (Sanctuaire Marie-Reine-des-Cœurs) 5905, rue Turenne (Église Marie-Reine-des-Cœurs)
4903, rue Adam (Église Saint-Clément) 3030, rue Baldwin (St. George)
Les édifices scolaires 2455, avenue Letourneux (École Eulalie-Durocher)
7765, rue De Lavaltrie (Ancienne école Boucher-de-la-Bruère)
8500, rue Sainte-Claire (École Sainte-Claire)
3349, rue Adam (École Stadacona)
6120, rue La Fontaine (École Guybourg)
3710, rue Sherbrooke Est (École Sainte-Jeanne-d’Arc)
2430, rue Darling (École Notre-Dame-de-l’Assomption)
2205, rue Mousseau (École Le Caron)
5555, rue De Boucherville (Académie Dunton)
2570, rue Nicolet (Académie Laurier, école Sainte-Jeanne-d'Arc)
Plan d’urbanisme de Montréal Partie II
Les documents d’arrondissements
Bâtiments d’intérêt patrimonial et architectural hors secteurs de valeur exceptionnelle
14 Arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve
Les édifices publics 8639, avenue Pierre-De Coubertin (Poste d'incendie no 40)
2315, rue Nicolet (Pavillon des baigneurs du parc Lalancette)
4370, rue Sainte-Catherine Est (Chalet du parc Morgan)
3616, rue Hochelaga (Poste d'incendie no 48, édifice Emmanuel-Albert-Doucet)
4300, rue Notre-Dame Est (Caserne Letourneux)
6085, rue Sherbrooke Est (Grace Dart Home Hospital)
2915, rue Monsabré (Poste d'incendie no 39)
4400, rue Saint-Donat (Pavillon du jardin communautaire Dupéré)
Les habitations 3219-3225, avenue Lebrun
6035, rue De Toulouse
8221, rue Notre-Dame Est
201, avenue Mercier (Maison Allen-Picard)
2600, rue Dickson (Chapelle évangélique Emmanuel)
8976, rue Notre-Dame Est (Maison Brouillet dit Bernard)
5700, avenue Pierre-De Coubertin
6895-6897, rue Hochelaga
3610 à 3890, rue Saint-Donat
9015, rue Bellerive (Ahmadiyya Movement in Islam)
1854-1864, rue Joliette 1409-1415, rue Moreau
4040, rue Sherbrooke Est (Maisons Marius et Oscar-Dufresne/ Château Dufresne)
1461-1469, rue Moreau
2418, rue Viau
2251, avenue Letourneux (McDermott Shoe Company)
1770, rue Moreau (Bureau du Fret)
8771, rue Bellerive (Dépendance)
3400, rue Notre-Dame Est (Canadian Vickers)
3555, rue De Cadillac (Bell Canada)
3967, rue Notre-Dame Est (St. Lawrence Sugar Refining Company Ltd. – tonnellerie)
5322-5324, rue Des Ormeaux
Les édifices industriels 2015, avenue Aird (WT Woodall, Specialty Machinery Company) 2037, avenue Aird (Dupont et Frères) 2061, avenue Aird (A.B. Stone Company, Dominion Die, Montreal Box Toe Company et Montreal Heel Company) 2251-2323, avenue Aird (James Muir & Company Ltd.) 2100, avenue Bennett 2610, avenue Bennett (United Shoe Machinery) 2194, avenue De La Salle (Poliquin et Gagnon, La Parisienne Shoe Company, Selby Shoe) 2350, avenue De La Salle (King Paper Box Company)
4211-4217, rue De Rouen (National Licorice Company, Hershey Canada) 5030, rue De Rouen (Air Liquide Canada Ltée)
6251, rue Notre-Dame Est (International Manufacturing Company) 6370, rue Notre-Dame Est
1501, rue Dickson (Locomotive and Machine Company)
6700, rue Notre-Dame Est (Centre de formation du Service de prévention des incendies)
2200, rue Dickson (Centre de services municipaux Dickson)
4951, rue Ontario Est (Biscuiterie Viau)
2100, rue Jeanne-d'Arc 3701, rue La Fontaine (Biscuiterie Charbonneau)
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 14 – Arrondissement de Partie II Août 2005 Mercier–Hochelaga-Maisonneuve
14.6
Les programmes particuliers d’urbanisme en vigueur
page 49
En plus des composantes précédentes, le Plan d’urbanisme intègre les outils réglementaires spécifiques suivants : ■ ■
Programme particulier d’urbanisme du quartier Maisonneuve (Règlement 98-071); Programme particulier d’urbanisme du site de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine (Règlement 03-025).
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 14 – Arrondissement de Partie II Août 2005 Mercier–Hochelaga-Maisonneuve
14.7
La réglementation
page 51
L’arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve a la responsabilité de revoir sa réglementation afin d’en assurer la conformité au Plan d’urbanisme de Montréal. Cette réglementation comprendra l’un ou l’autre des éléments suivants : ■
Usages autorisés;
■
Nombre d’étages hors-sol minimal ou maximal;
■
Hauteur minimale ou maximale;
■
Mode d’implantation;
■
Taux d’implantation;
■
Coefficients d’occupation du sol (C.O.S).
Land use designations Designation and description Residential area
Essentially residential areas including mixed activities, especially mixed retail/residential streets
Components Housing Retail Public or institutional facilities
Notes The by-laws will divide the predominantly residential areas, retail zones and public or institutional facility areas into separate zones. By-laws will determine land use according to the nature of environments and boroughs. By means of land use management mechanisms (as-of-right uses, conditional uses, floor area limits, retail continuity obligations, restriction of certain uses, etc.), they will ensure a smooth interface between residential and non-residential activities. To safeguard both the coherence of living environments and a healthy mix of uses, by-laws may recognize certain industrial uses present at the moment of the Master Plan’s adoption.
Mixed-use area
Diversified areas comprising a variety of activities and housing. A number of these areas encompass sub-areas that are designated for increased housing and employment density.
Employment area
Economic activity areas comprising essentially industrial and/or retail activities. Housing is excluded in these areas.
Rural area
Areas of a rural nature, comprising housing and agricultural activity.
Major institutional facility
Areas comprising facilities and land reserved for institutional activities that play an important service role in the MontrĂŠal community.
Housing Retail Office buildings Commercial buildings Buildings housing light industry Public or institutional facilities
The by-laws will define the zones and determine authorized uses in accordance with the nature of the environments in order to ensure a smooth interface between essentially residential areas and more intensive activity areas.
Industrial buildings Office buildings Commercial buildings Public or institutional facilities
The by-laws will ensure that the uses presented in the Employment Areas Map (see Section 2.4) are reflected.
Housing Agriculture and complementary industrial activities Public or institutional facilities
Major institutional facilities (education, health care, sports, culture) Public or institutional facilities Complementary retail and housing
The by-laws will define the zones and determine authorized uses in accordance with the nature of the environments, particularly to limit major nuisance-generating uses to industrial employment areas.
MontrĂŠal Master Plan Part II
Land use designations Designation and description Convent, monastery, or place of worship
Areas comprising structures and sites reserved for convents, monasteries, or other religious establishments.
Major green space or waterside park
Areas reserved for green or natural spaces of City-wide importance or located on a riverbank, as well as major cemeteries.
Major transportation corridor
Areas reserved for transportation, specifically the main passenger and freight transportation infrastructure.
Public utilities
Areas comprising structures and sites reserved for public utilities.
Components
Notes
Buildings devoted to religious orders, including residences Places of worship Public or institutional facilities Complementary retail and housing
Even if they are not identified on Map 3.1.1, areas subject to this land use category are included on the lists of heritage buildings in Part II.
Major and metropolitan parks Nature parks Public areas Nature reserves Public riverbanks and islands Major cemeteries Golf courses Casino, business and complementary services public facilities
The riverbanks and islands in question, along with the summits of Mount Royal, are publicly owned spaces, primarily local parks.
The parts of the road network under the jurisdiction of the federal and QuĂŠbec governments Port, rail and airport infrastructure Complementary uses and infrastructure
The by-laws will divide the railyards as well as the port and airport areas into separate zones. This obligation does not apply to the road network and the rail corridors.
This designation recognizes the presence of residential enclaves in some nature parks at the time the Master Plan is adopted. The by-laws do not allow Casino, business and complementary services public facilities except on lots 2 988 178, 2 988 179 and 2 988 180 of the QuĂŠbec Land Register, where this land use is permitted without restriction to floor area.
Electrical substations, water or wastewater treatment plants, public works yards, etc.
General notes: Part II of the Plan includes one map for each borough, which identifies local parks whose designation is confirmed by the Master Plan. The conversion of any park or any part thereof for purposes other than a complementary use or local public facility requires an amendment to the Master Plan. Parks, cemeteries, golf courses, transformer stations and public works yards are authorized in all designations. On the accompanying maps, the limits of land use designation areas should be interpreted as corresponding with street, lane and cadastral boundaries.
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Land Use Designation Borough of MontrĂŠal-Nord
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Mixed-Use Area Employment Area Rural Area Major Institutional Facility Convent, Monastery or Place of Worship Major Green Space or Riverside Park Major Transportation Corridor Public Utilities Borough Limit See Table 3.1.1 for a description of land use categories.
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500 m
Master Plan June 2007
MontrĂŠal Master Plan
Part II
Building density
15 Borough of MontrĂŠal-Nord Established areas Sector 15-01:
Orientation Maintain area character Zoning by-laws will aim to maintain the existing built form, which presents the following characteristics:
Building height of one to three stories above ground; Medium site coverage. Sector 15-02:
Building height of one to six stories above ground; Low or medium site coverage. Sector 15-03:
Building height of two to eight stories above ground; Medium or high site coverage. Sector 15-04:
Building height of six stories above ground or higher; Detached or semi-detached; Low or medium site coverage; Maximum F.A.R.: 6.0. Sector 15-05:
Building height of one or two stories above ground; Low or medium site coverage.
Sector 15-07:
Building height of two to eight stories above ground; Medium site coverage. Sector 15-08:
Building height of one or two stories above ground; Detached or semi-detached; Low or medium site coverage. Sector 15-09:
Building height of two to four stories above ground; Medium site coverage. Sector 15-10:
Building height of one to four stories above ground; Low or medium site coverage. Sector 15-11:
Building height of two to six stories above ground; Low or medium site coverage.
Sector 15-06:
15-04
Building height of two to ten stories above ground; Low or medium site coverage.
Zoning by-laws may recognize existing buildings as well as real estate projects duly authorized at the time of the adoption of the Plan that do not conform to the above parameters.
MontrĂŠal Master Plan
Part II
Building density
15 Borough of MontrĂŠal-Nord Areas to be built or transformed Orientation Renew area character Zoning by-laws will permit a new built form, which presents the following characteristics:
Sector 15-T1:
Building height of six stories above ground or higher; Detached or semi-detached; Low or medium site coverage; Minimum F.A.R.: 2.0; Maximum F.A.R.: 6.0. Sector 15-T2:
Building height of six stories above ground or higher; Low or medium site coverage; Minimum F.A.R.: 2.0. Sector 15-T3:
Building height of two to eight stories above ground; Medium or high site coverage; Minimum F.A.R.: 1.0. Sector 15-C1:
Building height of three to eight stories above ground; Medium or high site coverage; Minimum F.A.R.: 1.5.
Zoning by-laws may recognize existing buildings as well as real estate projects duly authorized at the time of the adoption of the Plan that do not conform to the above parameters.
15-05 15-04 15-05
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Building Density
15-T1 15-03 15-01
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Area Number Area to be Built or Transformed Borough Limit
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Master Plan June 2007
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Built Heritage
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Borough of MontrĂŠal-Nord Historic or Natural District Area of Exceptional Value Large Site of Institutional Character Area of Significant Value Significant Urban Setting Borough Limit
0
250
June 2007
500 m
Master Plan
Montréal Master Plan
Part II
Borough documents
Buildings of heritage and architectural interest located outside areas of exceptional value
15 Borough of Montréal-Nord The following list identifies buildings of heritage and architectural interest located outside areas of exceptional value or large sites of institutional character in the Borough (see preceding map). The list also identifies places of worship of heritage value in the Borough. As mentioned in Table 3.1.1, these places of worship are covered under the land use designation “Convent, Monastery or Place of Worship.” In keeping with Objective 15, the buildings identified in the following list as well as those located within areas of exceptional value or large sites of institutional character must be subject to strict controls pertaining to construction, renovation or demolition work, by employing appropriate regulatory measures such as by-laws on Site Planning and Architectural Integration Programs (SPAIP). Place of worship 11025, avenue Alfred (Église Saint-Camille)
11931, boulevard Sainte-Colette (Église Sainte-Colette)
10811, avenue Armand-Lavergne (Église Saint-Vincent-Marie-Strambi)
11891, boulevard Sainte-Gertrude (Église Sainte-Gertrude)
10251, avenue Des Laurentides (Église Saint-Rémi)
10946, boulevard Saint-Vital (Église Saint-Vital)
6550, boulevard Maurice-Duplessis (Église chrétienne de la Pentecôte Emmanuelle)
School buildings 1135, avenue Alfred (École Frederic-Banting)
4601, rue De Castille (École Saint-Vincent-Marie)
3530, boulevard Gouin Est (École Marie-Clarac)
5009, rue Des Ardennes (École Louis-Fréchette)
11960, boulevard Sainte-Colette (École Marc-Laflamme)
4660, rue De Charleroi (École Pierre-de-Coubertin)
12000, boulevard Sainte-Colette (École Sainte-Colette)
11121, rue Salk (Centre de loisirs de Montréal-Nord)
4975, rue D’Amos (Centre de l’enseignement vivant)
11235, rue Salk (École Jean-Nicolet)
Public buildings 3641, boulevard Gouin Est (Hôpital Marie-Clarac)
15-07
4242, place de l’Hôtel-de-Ville (Mairie de Montréal-Nord)
MontrĂŠal Master Plan
Part II
Borough documents
Buildings of heritage and architectural interest located outside areas of exceptional value
15 Borough of MontrĂŠal-Nord
Residential buildings 3265, boulevard Gouin Est 4065, boulevard Gouin Est (Maison Jean-Baptiste-Guilbault)
4765, boulevard Gouin Est (Maison Cazal) 5080, boulevard Gouin Est
4085, boulevard Gouin Est
5140, boulevard Gouin Est
4251, boulevard Gouin Est (Maison Brignon dit Lapierre)
5460, boulevard Gouin Est (Maison Andegrave/Drouin-Xenos)
4375, boulevard Gouin Est (Maison Pigeon)
5540, boulevard Gouin Est (Maison Goucault)
4525, boulevard Gouin Est (Maison Laurent-Guilbault)
5560, boulevard Gouin Est 5730, boulevard Gouin Est
5740, boulevard Gouin Est 6345, boulevard Gouin Est 6405, boulevard Gouin Est
Montréal Master Plan November 2004
Part II
Borough documents
Buildings of heritage and architectural interest located outside areas of exceptional value
16 Borough of Mont-Royal The following list identifies buildings of heritage and architectural interest located outside areas of exceptional value or large sites of institutional character in the Borough (see preceding map). The list also identifies places of worship of heritage value in the Borough. As mentioned in Table 3.1.1, these places of worship are covered under the land use designation “Convent, Monastery or Place of Worship.” In keeping with Objective 15, the buildings identified in the following list as well as those located within areas of exceptional value or large sites of institutional character must be subject to strict controls pertaining to construction, renovation or demolition work, by employing appropriate regulatory measures such as by-laws on Site Planning and Architectural Integration Programs (SPAIP).
Places of worship ■
75, avenue Roosevelt (Annunciation of Our Lady)
■
1800, boulevard Graham (Mount Royal United)
■
1000, chemin Lucerne (Beth-El)
■
100, avenue Thornton (Église Saint-Joseph-de-Mont-Royal)
■
900, boulevard Laird (Saint Peter)
■
1012, chemin Saint-Clare (New Canadian Baptist)
■
50, boulevard Graham (Hungarian United)
■
1491, boulevard Laird (Presbyterian Church of the Town of Mount Royal)
School buildings ■
109, avenue Carlyle (École Carlyle et annexe)
■
555, avenue Mitchell (École Saint-Clément ouest)
■
975, chemin Rockland (Pavillon sportif)
■
1101, chemin Rockland (École secondaire Pierre-Laporte)
Public buildings ■
1967, boulevard Graham (Bibliothèque Reginald-J.-P.-Dawson)
16-07
Residential buildings ■
473-475, avenue Walpole
■
483, avenue Walpole
■
3201, boulevard Graham (Maison Bisson)
■
3380, chemin De La Côte-de-Liesse (Maison TMR Rugby Club)
■
2333, chemin Sunset
Montréal Master Plan November 2004
Part II
Borough documents
Buildings of heritage and architectural interest located outside areas of exceptional value
16 Borough of Mont-Royal
Commercial buildings ■
1320, boulevard Graham
■
1950, boulevard Graham
Industrial buildings ■
1945, boulevard Graham (Ciment Saint-Laurent/ancien British American Oil)
Montréal Master Plan November 2004
Part II
Building density
16 Borough of Mont-Royal Established areas Sector 16-01:
Orientation Maintain area character Zoning by-laws will aim to maintain the existing built form, which presents the following characteristics:
■
■ ■
Building height of three to six stories above ground; Detached or row; Medium site coverage.
Sector 16-02: ■
■ ■
Building height of two to four stories above ground; Detached or semi-detached; Medium site coverage.
Sector 16-03: ■
■
Building height of two or three stories above ground; Medium site coverage.
Sector 16-04: ■
■ ■
Building height of two or three stories above ground; Semi-detached or row; Medium site coverage.
Sector 16-05: ■
■ ■
Building height of one to three stories above ground; Detached or semi-detached; Low or medium site coverage.
Sector 16-06: ■
■ ■
Building height of two to six stories above ground; Detached or semi-detached; Medium site coverage.
Sector 16-07: ■
16-04
■
Sector 16-08: ■
■ ■
Building height of three to six stories above ground; Detached; Medium site coverage.
Sector 16-09: ■
■ ■
Building height of one to six stories above ground; Detached; Medium site coverage.
Sector 16-10: ■
■ ■
Building height of two to eight stories above ground; Detached or semi-detached; Medium or high site coverage.
Sector 16-11: ■
■ ■
Building height of two or three stories above ground; Semi-detached or row; Medium site coverage.
Sector 16-12: ■
■ ■
Building height of four to eight stories above ground; Detached; Medium site coverage.
Sector 16-13: ■
■ ■
Building height of two to six stories above ground; Detached; Medium or high site coverage.
Building height of two to four stories above ground; Low or medium site coverage.
Zoning by-laws may recognize existing buildings as well as real estate projects duly authorized at the time of the adoption of the Plan that do not conform to the above parameters.
Montréal Master Plan November 2004
Part II
Building density
16 Borough of Mont-Royal Areas to be built or transformed Sector 16-T1:
Orientation Renew area character Zoning by-laws will permit a new built form, which presents the following characteristics:
■
■ ■ ■
Building height of two to five stories above ground; High site coverage; Minimum F.A.R.: 1.5; Maximum F.A.R.: 4.0.
Sector 16-T2: ■
■ ■ ■ ■
Building height of two to six stories above ground; Detached or semi-detached; High site coverage; Minimum F.A.R.: 1.5; Maximum F.A.R.: 5.0.
Sector 16-T3: ■
■ ■ ■ ■
Building height of one to six stories above ground; Detached; Medium site coverage; Minimum F.A.R.: 0.5; Maximum F.A.R.: 4.0.
Sector 16-T4: ■
■ ■ ■ ■
Building height of two to six stories above ground; Detached or semi-detached; Medium or high site coverage; Minimum F.A.R.: 0.5; Maximum F.A.R.: 4.0.
Zoning by-laws may recognize existing buildings as well as real estate projects duly authorized at the time of the adoption of the Plan that do not conform to the above parameters.
Land use designations Designation and description Residential area
Essentially residential areas including mixed activities, especially mixed retail/residential streets
Components Housing Retail Public or institutional facilities
Notes The by-laws will divide the predominantly residential areas, retail zones and public or institutional facility areas into separate zones. By-laws will determine land use according to the nature of environments and boroughs. By means of land use management mechanisms (as-of-right uses, conditional uses, floor area limits, retail continuity obligations, restriction of certain uses, etc.), they will ensure a smooth interface between residential and non-residential activities. To safeguard both the coherence of living environments and a healthy mix of uses, by-laws may recognize certain industrial uses present at the moment of the Master Plan’s adoption.
Mixed-use area
Diversified areas comprising a variety of activities and housing. A number of these areas encompass sub-areas that are designated for increased housing and employment density.
Employment area
Economic activity areas comprising essentially industrial and/or retail activities. Housing is excluded in these areas.
Rural area
Areas of a rural nature, comprising housing and agricultural activity.
Major institutional facility
Areas comprising facilities and land reserved for institutional activities that play an important service role in the MontrĂŠal community.
Housing Retail Office buildings Commercial buildings Buildings housing light industry Public or institutional facilities
The by-laws will define the zones and determine authorized uses in accordance with the nature of the environments in order to ensure a smooth interface between essentially residential areas and more intensive activity areas.
Industrial buildings Office buildings Commercial buildings Public or institutional facilities
The by-laws will ensure that the uses presented in the Employment Areas Map (see Section 2.4) are reflected.
Housing Agriculture and complementary industrial activities Public or institutional facilities
Major institutional facilities (education, health care, sports, culture) Public or institutional facilities Complementary retail and housing
The by-laws will define the zones and determine authorized uses in accordance with the nature of the environments, particularly to limit major nuisance-generating uses to industrial employment areas.
MontrĂŠal Master Plan Part II
Land use designations Designation and description Convent, monastery, or place of worship
Areas comprising structures and sites reserved for convents, monasteries, or other religious establishments.
Major green space or waterside park
Areas reserved for green or natural spaces of City-wide importance or located on a riverbank, as well as major cemeteries.
Major transportation corridor
Areas reserved for transportation, specifically the main passenger and freight transportation infrastructure.
Public utilities
Areas comprising structures and sites reserved for public utilities.
Components
Notes
Buildings devoted to religious orders, including residences Places of worship Public or institutional facilities Complementary retail and housing
Even if they are not identified on Map 3.1.1, areas subject to this land use category are included on the lists of heritage buildings in Part II.
Major and metropolitan parks Nature parks Public areas Nature reserves Public riverbanks and islands Major cemeteries Golf courses Casino, business and complementary services public facilities
The riverbanks and islands in question, along with the summits of Mount Royal, are publicly owned spaces, primarily local parks.
The parts of the road network under the jurisdiction of the federal and QuĂŠbec governments Port, rail and airport infrastructure Complementary uses and infrastructure
The by-laws will divide the railyards as well as the port and airport areas into separate zones. This obligation does not apply to the road network and the rail corridors.
This designation recognizes the presence of residential enclaves in some nature parks at the time the Master Plan is adopted. The by-laws do not allow Casino, business and complementary services public facilities except on lots 2 988 178, 2 988 179 and 2 988 180 of the QuĂŠbec Land Register, where this land use is permitted without restriction to floor area.
Electrical substations, water or wastewater treatment plants, public works yards, etc.
General notes: Part II of the Plan includes one map for each borough, which identifies local parks whose designation is confirmed by the Master Plan. The conversion of any park or any part thereof for purposes other than a complementary use or local public facility requires an amendment to the Master Plan. Parks, cemeteries, golf courses, transformer stations and public works yards are authorized in all designations. On the accompanying maps, the limits of land use designation areas should be interpreted as corresponding with street, lane and cadastral boundaries.
Land use designations Designation and description Residential area
Essentially residential areas including mixed activities, especially mixed retail/residential streets
Components Housing Retail Public or institutional facilities
Notes The by-laws will divide the predominantly residential areas, retail zones and public or institutional facility areas into separate zones. By-laws will determine land use according to the nature of environments and boroughs. By means of land use management mechanisms (as-of-right uses, conditional uses, floor area limits, retail continuity obligations, restriction of certain uses, etc.), they will ensure a smooth interface between residential and non-residential activities. To safeguard both the coherence of living environments and a healthy mix of uses, by-laws may recognize certain industrial uses present at the moment of the Master Plan’s adoption.
Mixed-use area
Diversified areas comprising a variety of activities and housing. A number of these areas encompass sub-areas that are designated for increased housing and employment density.
Employment area
Economic activity areas comprising essentially industrial and/or retail activities. Housing is excluded in these areas.
Rural area
Areas of a rural nature, comprising housing and agricultural activity.
Major institutional facility
Areas comprising facilities and land reserved for institutional activities that play an important service role in the MontrĂŠal community.
Housing Retail Office buildings Commercial buildings Buildings housing light industry Public or institutional facilities
The by-laws will define the zones and determine authorized uses in accordance with the nature of the environments in order to ensure a smooth interface between essentially residential areas and more intensive activity areas.
Industrial buildings Office buildings Commercial buildings Public or institutional facilities
The by-laws will ensure that the uses presented in the Employment Areas Map (see Section 2.4) are reflected.
Housing Agriculture and complementary industrial activities Public or institutional facilities
Major institutional facilities (education, health care, sports, culture) Public or institutional facilities Complementary retail and housing
The by-laws will define the zones and determine authorized uses in accordance with the nature of the environments, particularly to limit major nuisance-generating uses to industrial employment areas.
MontrĂŠal Master Plan Part II
Land use designations Designation and description Convent, monastery, or place of worship
Areas comprising structures and sites reserved for convents, monasteries, or other religious establishments.
Major green space or waterside park
Areas reserved for green or natural spaces of City-wide importance or located on a riverbank, as well as major cemeteries.
Major transportation corridor
Areas reserved for transportation, specifically the main passenger and freight transportation infrastructure.
Public utilities
Areas comprising structures and sites reserved for public utilities.
Components
Notes
Buildings devoted to religious orders, including residences Places of worship Public or institutional facilities Complementary retail and housing
Even if they are not identified on Map 3.1.1, areas subject to this land use category are included on the lists of heritage buildings in Part II.
Major and metropolitan parks Nature parks Public areas Nature reserves Public riverbanks and islands Major cemeteries Golf courses Casino, business and complementary services public facilities
The riverbanks and islands in question, along with the summits of Mount Royal, are publicly owned spaces, primarily local parks.
The parts of the road network under the jurisdiction of the federal and QuĂŠbec governments Port, rail and airport infrastructure Complementary uses and infrastructure
The by-laws will divide the railyards as well as the port and airport areas into separate zones. This obligation does not apply to the road network and the rail corridors.
This designation recognizes the presence of residential enclaves in some nature parks at the time the Master Plan is adopted. The by-laws do not allow Casino, business and complementary services public facilities except on lots 2 988 178, 2 988 179 and 2 988 180 of the QuĂŠbec Land Register, where this land use is permitted without restriction to floor area.
Electrical substations, water or wastewater treatment plants, public works yards, etc.
General notes: Part II of the Plan includes one map for each borough, which identifies local parks whose designation is confirmed by the Master Plan. The conversion of any park or any part thereof for purposes other than a complementary use or local public facility requires an amendment to the Master Plan. Parks, cemeteries, golf courses, transformer stations and public works yards are authorized in all designations. On the accompanying maps, the limits of land use designation areas should be interpreted as corresponding with street, lane and cadastral boundaries.
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Land Use Designation Borough of Outremont Residential Area Mixed-Use Area Employment Area Rural Area Major Institutional Facility Convent, Monastery or Place of Worship Major Green Space or Riverside Park Major Transportation Corridor Public Utilities Borough Limit See Table 3.1.1 for a description of land use categories.
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250
500 m
Master Plan February 2011
Montréal Master Plan
Part II
Building density
17 Borough of Outremont Established areas Sector 17-01:
Orientation
■
Maintain area character ■
Zoning by-laws will aim to maintain the existing built form, which presents the following characteristics:
Building height of one to three stories above ground; Medium site coverage.
Sector 17-02: ■
■
Building height of one to three stories above ground; Medium or high site coverage.
Sector 17-03: ■
■
Building height of two to six stories above ground; Medium or high site coverage.
Sector 17-05: ■
■
Building height of three to eight stories above ground; Medium or high site coverage.
Sector 17-06: ■
■
Building height of two to six stories above ground; Medium or high site coverage.
Sector 17-07: ■
■
Building height of two to twelve stories above ground; Medium or high site coverage.
Sector17-04: ■
■
Building height of two to six stories above ground; Medium site coverage.
Zoning by-laws may recognize existing buildings as well as real estate projects duly authorized at the time of the adoption of the Plan that do not conform to the above parameters.
Montréal Master Plan November 2004
Part II
Building density
17 Borough of Outremont Areas to be built or transformed Sector 17-T1:
Orientation Renew area character Zoning by-laws will permit a new built form, which presents the following characteristics:
■
■ ■ ■
Building height of two to eight stories above ground; Medium or high site coverage; Minimum F.A.R.: 0.5; Maximum F.A.R.: 4.0.
Sector 17-T2: ■
■ ■ ■
Building height of two to eight stories above ground; Medium or high site coverage; Minimum F.A.R.: 0.5; Maximum F.A.R.: 5.0.
Zoning by-laws may recognize existing buildings as well as real estate projects duly authorized at the time of the adoption of the Plan that do not conform to the above parameters.
17-T2 17-T1 17-07 17-06
17-02
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17-05 17-02 chemin De La CĂ´teSain te-C
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17-03
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Building Density Borough of Outremont Density High
Low Not Applicable
Major Green Space or Riverside Park 17-01
Area Number Area to be Built or Transformed Borough Limit
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250
500 m
Master Plan February 2011
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Parks and Green Spaces Borough of Outremont Park Golf Course Major Cemetery Borough Limit
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500 m
Master Plan February 2011
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Built Heritage Borough of Outremont Historic or Natural District Area of Exceptional Value Large Site of Institutional Character Area of Significant Value Significant Urban Setting Borough Limit
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March 2010
500 m
Master Plan
Montréal Master Plan
Part II
Borough documents
Buildings of heritage and architectural interest located outside areas of exceptional value
17 Borough of Outremont The following list identifies buildings of heritage and architectural interest located outside areas of exceptional value or large sites of institutional character in the Borough (see preceding map). The list also identifies places of worship of heritage value in the Borough. As mentioned in Table 3.1.1, these places of worship are covered under the land use designation “Convent, Monastery or Place of Worship.” In keeping with Objective 15, the buildings identified in the following list as well as those located within areas of exceptional value or large sites of institutional character must be subject to strict controls pertaining to construction, renovation or demolition work, by employing appropriate regulatory measures such as by-laws on Site Planning and Architectural Integration Programs (SPAIP). Places of worship 1490, avenue Ducharme (Église Saint-Antoine-Le-Grand/ Synagogue Adath Israel) 5815, avenue Durocher (Temple Baptist) 6019, avenue Durocher (Toldos Yaacov Yoseph of Skver/Beth Moshe)
School buildings 1475-1495, avenue Ducharme (United Orthodox Jewish B’noth Jerusalem Girls’ School) 5210, avenue Durocher (Alfred Joyce Public High School) 1730-1750, avenue Glendale (École Beth Jacob) 1270-1290, avenue Lajoie (École Lajoie et St. Mary Magdalen) 655, avenue Outremont (École Marguerite-Bourgeoys)
Commercial buildings 1307, avenue Van Horne
Industrial buildings 400, avenue Atlantic (Atlantic Towers Inc.) 1080, avenue Pratt (Osmose Pentox Inc.) 20, chemin Bates (Kraft Phoenix Cheese Company) 40, chemin Bates (Montreal Upholstering Company)
40-46, avenue Duverger (Première église Sainte-Madeleine) 1175, avenue Laurier (Église Saint-Viateur) 760, avenue Outremont (Église Sainte-Madeleine) 422, boulevard Saint-Joseph (Cathédrale St. Nicholas Russian Orthodox/St. Giles Presbyterian)
5560, rue Hutchison (Montreal Chinese Presbyterian/ MacVicar Memorial) 615, rue Stuart (Cathédrale Saint Gregory The Illuminator/Fairmount-St. Giles United)
Montréal Master Plan
Part II
Borough documents
Buildings of heritage and architectural interest located outside areas of exceptional value
17 Borough of Outremont
Residential buildings 634-638, avenue Bloomfield 640-644, avenue Bloomfield 706-708, avenue Bloomfield 710-712, avenue Bloomfield 750-754A, avenue Bloomfield 755, avenue Bloomfield 757, avenue Bloomfield 764-768, avenue Bloomfield 770-772, avenue Bloomfield 774-778, avenue Bloomfield 790-794, avenue Bloomfield 854-856, avenue Bloomfield 858-860A, avenue Bloomfield 862-864A, avenue Bloomfield 622-626, avenue Champagneur 628-632, avenue Champagneur 824, avenue Champagneur 850-854, avenue Davaar 5230, avenue Durocher 5335, avenue Durocher 5341, avenue Durocher 5347, avenue Durocher 5450, avenue Durocher 5458, avenue Durocher 5828, avenue Durocher 5967-5971, avenue Durocher 6010, avenue Durocher 6051-6055, avenue Durocher 55-65, avenue Duverger 407-409, avenue Édouard-Charles 437-441, avenue Édouard-Charles 25, avenue Elmwood 1130, avenue Fairmount 42-46, avenue Joyce 1110-1114, avenue Laurier 1116-1120, avenue Laurier 1124-1134, avenue Laurier 15, avenue De L'Epée 17, avenue De L'Epée 133, avenue De L'Epée 251, avenue De L'Epée 330, avenue De L'Epée 372, avenue De L'Epée 620, avenue De L'Epée
645-649, 650-652, 651-655, 657-661, 663-667,
avenue avenue avenue avenue avenue
De De De De De
l'Epée l'Epée l'Epée l'Epée l'Epée
44-48, avenue Marsolais 910-914, avenue McEachran 45-47, avenue McNider 49-51, avenue McNider 39, 43, 48, 50, 52, 54,
avenue avenue avenue avenue avenue avenue
Nelson Nelson Nelson Nelson Nelson Nelson
712-716, avenue Outremont 757, avenue Outremont 761-763, avenue Outremont 812-818, avenue Outremont 815-817, avenue Outremont 832-836, avenue Outremont 865-867, avenue Outremont 869-871, avenue Outremont 3-5, avenue Querbes 7-9, avenue Querbes 105, avenue Querbes 137-139, avenue Querbes 141-143, avenue Querbes 147-149, avenue Querbes 153-155, avenue Querbes 157-159, avenue Querbes 233, avenue Querbes 237, avenue Querbes 295, avenue Querbes 327, avenue Querbes 385, avenue Querbes 634, avenue Querbes 636-638, avenue Querbes 641-645, avenue Querbes 649-653, avenue Querbes 661, avenue Querbes 733-735, avenue Querbes 761, avenue Querbes 763, avenue Querbes 1150-1152, avenue Saint-Viateur
806, avenue Stuart 820-824, avenue Stuart 826-830, avenue Stuart 832-836, avenue Stuart 838-842, avenue Stuart 844-848, avenue Stuart 850-854, avenue Stuart 856-860, avenue Stuart 862-866, avenue Stuart 868-878, avenue Stuart 1110-1114, avenue Van Horne 1587-1589, avenue Van Horne 1630, avenue Van Horne 1640, avenue Van Horne 440, 460, 464, 472,
avenue avenue avenue avenue
Villeneuve Villeneuve Villeneuve Villeneuve
215, avenue Willowdale 340-350, avenue Willowdale 430, avenue Willowdale 625, avenue Wiseman 635-639, avenue Wiseman 5540, avenue Woodbury 411, 413, 417, 419, 425, 420, 439,
boulevard boulevard boulevard boulevard boulevard boulevard boulevard
Saint-Joseph Saint-Joseph Saint-Joseph Saint-Joseph Saint-Joseph Saint-Joseph Saint-Joseph
137, chemin De La Côte-Sainte-Catherine 143, chemin De La Côte-Sainte-Catherine 5236-5240, 5242-5246, 5260-5264, 5512-5514, 5520-5522, 5530-5532,
rue rue rue rue rue rue
Hutchison Hutchison Hutchison Hutchison Hutchison Hutchison
MontrĂŠal Master Plan PA R T I I : C H A P T E R 1 8
Borough of Pierrefonds-Roxboro
DECEMBER 2007
(last update: June 2011)
Montréal Master Plan Part II
Chapter 18 – Pierrefonds-Roxboro
Table of Contents 18.1
Introduction
1
18.2
Review of the Master Plan’s Planning and City-wide Goals
3
18.3
Local Planning Issues, Objectives and Actions
7
18.3.1
8
18.3.2
18.3.3
18.3.4
Consolidate and Develop High-Quality Living Environments that are Diversified, Attractive and Complete Objective 1
Improve the quality of existing living environments
Objective 2
Support the development of new residential areas
9
Objective 3
Give the Borough a dynamic, attractive and welcoming town centre
9
Objective 4 sectors
Improve the balance between the work sectors and the residential
Consolidate Convivial Local Commercial Areas that are Well Integrated with their Surroundings and Meet the Needs of the Population
8
9
10
Objective 5
Support the vitality of the key components of the Borough’s local commercial activity and the redevelopment of areas in decline
10
Objective 6
Consolidate commercial activity in Detailed Planning Areas
10
Develop Effective and Efficient Transportation Networks
11
Objective 7
Reinforce the role and character of Pierrefonds Boulevard as an efficient and safe transportation axis
11
Objective 8
Support greater use of public transportation and improve the Borough’s level of service
11
Objective 9 Borough
Ensure effective management of travel movements within the
Objective 10
Strategically link Borough neighbourhoods with regional employment areas through an efficient road network and improve traffic flow on existing links
12
Objective 11
Ensure access to activity nodes and connections with public transportation infrastructure through an effective bikeway network
12
Objective 12
Improve the quality and safety of the bikeway and pedestrian networks 12
Produce a High-Quality Urban Landscape that is Respected and Appreciated
11
13
Objective 13
Enhance shorelines and other significant elements of the Borough’s urban landscape
13
Objective 14
Ensure that large transportation infrastructure contributes to improving the urban landscape
13
Objective 15
Enhance the public realm through the coherent design and framing of streets and other public spaces
13
Objective 16
Favour high-quality architecture and consolidate the built form in harmony with the character of each area
14
Montréal Master Plan Part II
18.3
Local Planning Issues, Objectives and Actions (continuing) 18.3.5
Protect and Enhance the Borough’s Built, Natural and Archaeological Heritage Objective 17
Objective 18 18.3.6
14
Ensure the preservation of the significant elements of the Borough’s built, natural and archaeological heritage, particularly along the waterside roadway
14
Preserve and enhance the ecological and scenic qualities and recreational potential of natural spaces of interest
15
Achieve a Healthy, Sustainable and Safe Urban Environment
16
Objective 19
Ensure the safety and well-being of the population by minimizing disaster risks and mitigating the impacts of nuisances
16
Objective 20
Ensure the recovery and re-use of waste
16
Objective 21
Within the Borough’s competency framework, better protect the environment and contribute to the awareness and accountability of its citizens, commercial merchants and institutions for the improvement of their environment
16
Objective 22
18.4
Chapter 18 – Pierrefonds-Roxboro
Ensure that the principles for sustainable development are integrated 17
Local Detailed Planning Areas
18
18.4.1
Eastern area of Pierrefonds
21
18.4.2
Roxboro village core area
23
18.4.3
Sources commercial area
25
18.4.4
Central area of Pierrefonds
27
18.4.5
Saint-Charles commercial axis
29
18.4.6
Western area of Pierrefonds
31
18.5
Regulatory Parameters Applicable to the Borough
34
18.6
Specific Planning Tools
52
18.7
The Special Planning Program
54
18.8
Action Plan
56
Montréal Master Plan Part II
18.1 Introduction
Chapter 18 – Pierrefonds-Roxboro
page 1
The Pierrefonds-Roxboro Borough Chapter is a component of Montréal’s Master Plan and an instrument that permits the planning of future development in the Borough. This Chapter outlines the regulatory parameters that will guide the creation of urban planning by-laws in the Borough, conceived in response to the orientations of Montréal’s Master Plan. Following the municipal reorganization on January 1st 2006, it became necessary to review the borough Chapters in order to adapt them to the new administrative limits. The Pierrefonds-Roxboro Chapter is therefore a rewrite of the issues and objectives that correspond to the new administrative sectioning of the borough. More precisely, the present Borough Chapter recaptures for the most part the content of Pierrefonds in the Pierrefonds-Senneville Borough Chapter, to which has been added: the preoccupations linked to the Cap-Saint-Jacques nature park cited in the Île-Bizard– Sainte-Geneviève–Sainte-Anne-de-Bellevue Borough Chapter; the elements of the Roxboro sector included in the preliminary version of the Dollarddes-Ormeaux–Roxboro Borough Chapter. Prepared by mandated professionals, the Chapter is the result of careful analyses and input from elected officials, managers of City services and local stakeholders, stemming from public consultations held in October of 2003 and February of 2004. In order to reach the greatest number of citizens, four separate public consultation meetings were held on the preliminary version of the Borough Chapter, from November of 2004 through January of 2005. The public was also invited to submit written briefs and comment on the Chapter. Built upon this foundation, the Chapter presents the issues and objectives that are unique to the Borough and its urban and social realities. Section 18.2 of this Chapter reviews the Master Plan’s planning approach and provides an overview of the City-wide goals as they affect the Borough. Section 18.3 identifies local issues and objectives that the Borough and the Ville de Montréal have developed with regard to development in Pierrefonds-Roxboro as well as the actions that will ensure their implementation. Section 18.4 of the Chapter deals with six local Detailed Planning Areas and establishes general goals, planning issues and planning guidelines for each. Sections 18.5 and 18.6 contain, respectively, the regulatory parameters that will direct development in Pierrefonds-Roxboro and the urban planning tools at the Borough’s disposal. Section 18.7 discusses a Special Planning Program. Finally, an action plan and timeline stemming from the objectives identified by the Plan is presented in Section 18.8.
Montréal Master Plan Part II
18.2 Review of the Master Plan’s Planning And City-wide Goals
Chapter 18 – Pierrefonds-Roxboro
page 3
The Master Plan subscribes to the principles of sustainable development in its approach to planning. These principles guide decisions that simultaneously address environmental, economic and social equity concerns. The Plan also aims for a marked improvement in the quality of urban development (see Part I, Chapter 1 of the Master Plan). The Plan expresses the City’s desire to take an urban planning approach that is sensitive to the requirements of a healthy environment, in particular through the preservation of natural environments and the improvement of quality of life in residential areas. In the spirit of the Kyoto Protocol, the Plan includes measures seeking to decrease dependence on automobiles. Instead, it advocates greater use of public transportation and active transportation modes such as biking and walking. To do so, the Plan supports a greater intensity and diversity of activities surrounding metro and commuter train stations. The Master Plan’s planning approach leads to seven goals, fivet of which particularly affect the Borough (see the following map).
Montréal Master Plan Part II
18.3 Local Planning Issues, Objectives and Actions
Chapter 18 – Pierrefonds-Roxboro
page 7
Stretching along some 20 kilometres along the Rivière des Prairies, the territory of the Borough is multi-faceted and ecologically diverse. These different living environments offer a wide variety of housing types responding to the needs of many different households. Pierrefonds and Gouin West boulevards link these different living environments and help create territorial cohesion. The Borough is crossed by Highway 13 near the Borough’s most eastern edge. Links with the road network, including Highway 40, are achieved primarily via four main arteries: Sources, Saint-Jean, Saint-Charles and Sunnybrooke boulevards. In addition, the creation of an urban road axis in the Highway 440 right-of-way will allow greater access to the metropolitan road network as well as to an important sector in the western potion of the borough. The territory of the Borough is primarily dedicated to a residential land use function. Also found here are equipment and services adapted to a diversified population, among these three colleges and two secondary schools, four indoor skating arenas, five outdoor swimming pools and three show theaters. The Borough’s commercial structure is oriented largely towards meeting the daily needs of the local population. Retail businesses are located primarily along the Borough’s main roadways. The opportunities for industrial or commercial growth remain limited; indeed, somewhat marginal. Certain segments of Gouin Boulevard West and Du Centre Commercial Street are to be requalified. Natural environments make up a large part of the territory of Pierrefonds-Roxboro. The eco-territories of the Rapides-du-Cheval-Blanc, including the Île Roxboro, and the Corridor écoforestier de la rivière à l’Orme are among these natural environments. Several nature parks also help define the Borough, namely the Bois-de-Liesse, l’Anse-à-l’Orme and Cap-Saint-Jacques nature parks, which represent 535 hectares of natural and recreational spaces. The borough’s population also benefits from numerous parks and green spaces covering 116 hectares spread over the whole of the Borough’s territory. The Borough still holds an important area of land to be developed in the western portion of its territory. Representing close to 318 hectares, this space is scheduled for future residential development, integrating the preservation and enhancement of the natural environments. Finally, the population’s interest facing environmental issues is growing. The willingness to introduce an ecodistrict and an ecocentre denotes the population’s awareness facing environmental preoccupations. Given these realities, the primary planning issues facing the Borough of Pierrefonds – Roxboro are therefore: The consolidation and development of high-quality living environments that are diversified, attractive and complete. The consolidation of convivial local commercial areas that are well integrated with their surroundings and meet the needs of the population. The development of effective and efficient transportation networks. The realization of a high-quality urban landscape that is respected and appreciated. The preservation and enhancement of the Borough’s built, archaeological and natural heritage. The achievement of a healthy, sustainable and safe urban environment.
Montréal Master Plan Part II
Chapter 18 – Pierrefonds-Roxboro
page 8
18.3.1
Objective 1 – Improve the quality of existing living environments
Consolidate and Develop High-Quality Living Environments that are Diversified, Attractive and Complete
1.1 Develop a Special Planning Program (SPP) for the Eastern area and the Roxboro village core in order to establish a specific and targeted action plan.
Actions
1.2 Intervene in residential environments using an integrated approach, working in partnership with local residents to create a joint planning committee to oversee the implementation of the Special Planning Programs (SPPs). 1.3 Intervene intensively in areas to be revitalized by: Implementing an Integrated Urban Revitalization Plan for the Cloverdale area (see Objective 1 of Part 1 of the Master Plan), that will address the physical and built environments as well as public services according to the needs of the local population. Developing a local dwelling renovation and revitalization program applicable in areas to be designated: adapted to the needs of the elderly living independently in their own homes; adapted to the needs of young families becoming first-time homeowners in these areas. Building social, affordable and adapted housing that is better integrated with the community. 1.4 Establish a housing policy at the Borough level (covering social, affordable, familial, community and adapted housing). 1.5 Create a hierarchical network of parks and green spaces in developing an integrated parks network management plan at the Borough level that: meets the needs of the local population of each area; satisfies all of the demand for sports fields and equipment; is accessible to all and well-placed relative to major roadways; minimizes the negative impacts of certain park activities on neighbouring residents. 1.6 Complete planning efforts aimed at building a community centre in the Eastern area. 1.7 Enhance the Rapides-du-Cheval-Blanc area, including the île Roxboro Park, in partnership with the community and study the possibility of setting up community gardens there. 1.8 Implement traffic calming measures, particularly in residential areas and nearby public facilities.
MontrĂŠal Master Plan Part II
Chapter 18 – Pierrefonds-Roxboro
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Objective 2 - Support the development of new residential areas Actions 2.1 Prioritize the development of Pierrefonds’ Western area by developing a SPP and creating a joint planning committee charged with elaborating a planning concept for the Western area, favouring the development of a livable community at the neighbourhood scale. 2.2 Build the road and municipal infrastructure necessary for residential development in the Western area (see Section 18.4.6). 2.3 Identify potential developable sites and buildings suitable for conversion into social or private housing. 2.4 Establish a local strategy to consolidate existing residential areas and implement measures favourable to the development of remaining vacant sites. 2.5 Review the regulatory framework and the related programs (SPAIP, CDP, SPP) which permit the creation and oversight of joint planning committees to guide development in areas to be developed and areas to be transformed. 2.6 Preserve and enhance existing natural environments by harmonizing administrative procedures (regulatory framework, financing, facilities, negotiations) with the Politique de protection et de mise en valeur des milieux naturels (Policy respecting the Protection and Enhancement of the Natural Environment) and the Plan de gestion des zones inondables (Floodplain Management Plan).
Objective 3 - Give the Borough a dynamic, attractive and welcoming town centre Actions 3.1 Support the consolidation of residential, commercial, institutional, sports and cultural activities that create a dynamic, convivial and attractive environment in the Central area (see Section 18.4.4). 3.2 Develop a SPP covering the entirety of the Detailed Planning Area for the Central area and create a joint planning committee to coordinate the implementation of the SPP. 3.3 Undertake an organizational study to examine the relocation of the municipal shops and the subsequent enhancement of their current sites.
Objective 4 - Improve the balance between the work sectors and the residential sectors Actions 4.1 Favour the consolidation and the development of mixed-work sectors. 4.2 Encourage the installation of new businesses in disused buildings and on abandoned lots that are suited to favouring diversification of employment nodes. 4.3 Encourage the installation of businesses associated with the needs, resources and services of the sector.
MontrĂŠal Master Plan Part II
Chapter 18 – Pierrefonds-Roxboro
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18.3.2
Objective 5 - Support the vitality of the key components of the Borough’s local commercial activity and the redevelopment of areas in decline
Consolidate Convivial Local Commercial Areas that are Well Integrated with their Surroundings and Meet the Needs of the Population
Actions 5.1 Favour the consolidation of the most dynamic commercial streets and centres. 5.2 Encourage and favour the intensification of activities in underused areas. 5.3 Revise and adapt zoning codes (permitted uses and structural/site regulations) as part of efforts to consolidate local commercial areas. 5.4 Implement redevelopment measures for commercial ensembles in decline: A local subsidy program for commercial renovation; A local retail beautification program applicable throughout the Borough.
Objective 6 - Consolidate commercial activity in Detailed Planning Areas Actions 6.1 Undertake a local detailed planning effort in the following areas: Eastern area of Pierrefonds; Roxboro village core area; Sources commercial area; Saint-Charles commercial axis. 6.2 Develop a SPP in these areas to establish a specific and targeted action plan; create a joint planning committee to oversee the implementation of the SPP.
Montréal Master Plan Part II
18.3.3 Develop Effective and Efficient Transportation Networks
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Objective 7 – Reinforce the role and character of Pierrefonds Boulevard as an efficient and safe transportation axis Actions 7.1 Establish a concerted intervention plan covering the entirety of the current and future route of Pierrefonds Boulevard that will ensure the safe and efficient integration of all transportation modes using this corridor: Determining the location and route and ensuring the safety of bikeways, sidewalks, crosswalks, bus stops and bus shelters; Ensuring good automobile traffic flow; Ensuring timely and efficient public transportation service; Improving the urban landscape. 7.2 Identify financing methods and cost-sharing plans for the rebuilding, design and redesign of Pierrefonds Boulevard.
Objective 8 - Support greater use of public transportation and improve the Borough’s level of service Actions 8.1 Establish close cooperation with the Ministère des Transports du Québec (MTQ), the Agence métropolitaine de transport (AMT), and the Société de transport de Montréal (STM). 8.2 Support the AMT in its proposal to double the capacity of the Deux-Montagnes line. 8.3 Analyze the different possibilities for increasing the density of the built form and intensity of activities surrounding commuter train stations (Sunnybrooke and Roxboro-Pierrefonds). 8.4 Plan for public transportation service in the Western area of Pierrefonds in collaboration with the STM. 8.5 Develop transit-preferential measures on the Borough’s major boulevards: Pierrefonds, Sources, Saint-Jean, Saint-Charles and Jacques-Bizard and its prolongation. 8.6 Support the installation of an express bus service in the Doney Spur rail corridor easement that partly crosses the town of Pointe-Claire. 8.7 Support the priority measures for busses along Autoroutes 20 and 40.
Objective 9 – Ensure effective management of travel movements within the Borough Action 9.1 Prepare a strategic plan for travel movements with the aim, among others, of: Integrating the guiding principles of Transit-Oriented Development; Evaluating suitable locations for the development of bike paths and walkways; Listing the places where we must intervene to make the travel movements of cyclists and pedestrians safe; Considering school corridors within the Borough.
Montréal Master Plan Part II
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Objective 10 - Strategically link Borough neighbourhoods with regional employment areas through an efficient road network and improve traffic flow on existing links Actions 10.1 Prioritize the construction of a road link in the Highway 440 right-of-way between Gouin Boulevard West and Highway 40, including the construction of an interchange with Highway 40 and the implementation of transit-preferential measures (see Objective 2 of Part I of the Master Plan). 10.2 Complete the Borough’s road network : Extend Pierrefonds Boulevard in order to service the Western sector of Pierrefonds; Extend Antoine-Faucon Street towards Gouin Boulevard West; Extend Jacques-Bizard Boulevard to Highway 40 (including the construction of an interchange with Highway 40) and, in concert with citizens, plan mitigation measures sufficient to preserve the quality of life of neighbouring residents. 10.3 Improve traffic conditions on existing north-south arteries (Saint-Charles, Saint-Jean and Sources boulevards) through traffic light synchronization, with the cooperation of all affected cities.
Objective 11 - Ensure access to activity nodes and connections with public transportation infrastructure through an effective bikeway network Actions 11.1 Develop and complete the north-south and east-west bikeway network in relation to public transportation infrastructure and existing bikeways and create bicycle parking areas. 11.2 Plan and create a bikeway network to serve the Western area of Pierrefonds. 11.3 Study the possibility of creating a bikeway link on the railroad bridge connecting Île Bigras in Laval with Montréal. 11.4 Create a bicycle path at the axis of Boulevard Jacques-Bizard and of its prolongation in such a way as to connect the activity sectors and areas of interest. 11.5 Create bicycle paths linking the living environments to the commuter train stations.
Objective 12 - Improve the quality and safety of the bikeway and pedestrian networks Actions 12.1 Study the issues affecting pedestrian and cyclist trips throughout the Borough, specifically those in commercial districts, to improve their security and then establish an action plan. 12.2 Improve the maintenance of bus shelters, particularly in the winter months.
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18.3.4 Produce a High-Quality Urban Landscape that is Respected and Appreciated
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Objective 13 - Enhance shorelines and other significant elements of the Borough’s urban landscape Actions 13.1 Establish a local shoreline acquisition and development policy and adopt a financing strategy to support it. 13.2 Adopt a shoreline, littoral zone and floodplain management plan for Rivière des Prairies, Rivière à l’Orme, Ruisseau Bertrand and Lac des Deux Montagnes. 13.3 Revise the regulations concerning the site plans, design and construction of buildings along the waterside roadway of Gouin West and Lalande boulevards as well as in the Highway 13 City gateway area, and ensure a distinctive architectural and planning treatment.
Objective 14 - Ensure that large transportation infrastructure contributes to improving the urban landscape Actions 14.1 Improve the landscape design of the road corridors crossing through the Borough. 14.2 Pursue the redesign of Pierrefonds Boulevard along the entirety of its route, including the redesign of the fences in the rear lot of the central mall. 14.3 Create a framework, using appropriate regulatory tools, for increasing the intensity of urban activities near the access points of the public transportation network off of Saint-Charles, SaintJean and Sources boulevards.
Objective 15 - Enhance the public realm through the coherent design and framing of streets and other public spaces Actions 15.1 Revise the building standards applicable to public roads (width of right-of-way and paving, layout of sidewalks and pedestrian paths, etc.), on-street parking regulations and the regulations concerning the design and creation of parking lots, so as to reduce paved surfaces. 15.2 Develop and implement a local public art installation program. 15.3 Increase the planting of trees in the public domain. 15.4 Manage the installation of billboards. 15.5 Favour the burial of overhead electrical wires, particularly along Gouin Boulevard West.
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Objective 16 - Favour high-quality architecture and consolidate the built form in harmony with the character of each area Actions 16.1 Review the regulatory controls governing architecture (SPAIP). 16.2 Develop architectural guides to effectively help citizens in undertaking renovation work. 16.3 Favour the integration of energy efficiency standards and innovative ecological architecture technologies, such as green roofs, when planning real estate developments. 16.4 Apply regulatory controls to ensure the quality of the architecture and site planning of mediumand large-sized commercial projects (see Objective 12 of Part I of the Master Plan).
18.3.5 Protect and Enhance the Borough’s Built, Natural and Archaeological Heritage
Objective 17 - Ensure the preservation of the significant elements of the Borough’s built, natural and archaeological heritage, particularly along the waterside roadway Actions 17.1 Protect areas and buildings of heritage or architectural interest found on the built heritage map and on the list of buildings (see Section 18.5) more effectively, particularly along the waterside roadway, in accordance with Montréal’s Politique du patrimoine (Heritage Policy): By instituting strict controls on construction, renovation or demolition work; By parcelling building volume and site plan standards with the appropriate regulatory tools, specifically those concerning site planning and architectural integration programs (SPAIP) applicable in the following areas: The Rapides-du-Cheval-Blanc area; Large institutional properties found along Gouin Boulevard West; The Petit Fort and Cap Saint-Jacques areas along Gouin Boulevard West; Lalande Boulevard; The Cloverdale area urban ensemble; Roxboro village core area. 17.2 Through the development of partnerships, implement a program to increase public awareness of, conserve and enhance the Borough’s built heritage. 17.3 Consider archaeological potential when carrying out excavation work and, when necessary, protect archaeological remains found within the archaeological heritage areas illustrated on Map 2.6.2 (Objective 15 of Part I of the Master Plan).
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Objective 18 – Preserve and enhance the ecological and scenic qualities and recreational potential of natural spaces of interest Actions 18.1 Participate actively in the implementation of the Politique de protection et de mise en valeur des milieux naturels (Policy respecting the Protection and Enhancement of the Natural Environment) throughout the Borough: Review the development project approval process in terms of the Policy; Determine the preservation mechanisms of an ecological corridor in the axis of the Cap-St-Jacques and de L’Anse-à-l’Orme nature-parks, in relation to the Senneville natural areas; Ensure the protection and the integration of natural environments of interest when evaluating real estate projects. 18.2 Intervene more effectively to protect existing stands of trees and to increase the number of trees and the diversity of their species. 18.3 Ensure the stricter protection and the improved enhancement of the banks of Rivière des Prairies and other aquatic environments such as rivière à l’Orme. 18.4 Continue the implementation of the primary plan of enhancement of the Île Roxboro and its embankments, which has as its objective to favour: the preservation of the faunistic and floristic biodiversity the improvement of accessibility the integration with the waterside roadway and the Montréal Réseau Bleu 18.5 Contribute to the implementation of the Politique de l’arbre (Tree Policy) and develop a local landscaping plan and an appropriate financing strategy. 18.6 Implement the primary plan for parks and recreational spaces in Pierrefonds at the Borough level. 18.7 Ensure that the lots required for the purpose of establishing urban parks and playgrounds do not include the natural environments of interest, the perimeters of which will be determined during the preparation of an SPP (10% related to the establishment, maintenance and upgrade of urban parks).
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18.3.6 Achieve a Healthy, Sustainable and Safe Urban Environment
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Objective 19 – Ensure the safety and well-being of the population by minimizing disaster risks and mitigating the impacts of nuisances Actions 19.1 Regulate construction within flood zones already identified by the governments of Canada and Québec, in 1978 and 1995, through the implementation of a Shoreline, Littoral Land Floodplain Management Plan, which will require, among other things, that the ground level at the intersection of Saint-Jean and Pierrefonds boulevards and De La Rive-Boisée Road be raised above the 100-year flood line. 19.2 Favour the creation of a park on the former quarry, now serving as a dry materials landfill site, when activities have ceased. 19.3 Undertake a study analyzing security issues around schools and establish an action plan in cooperation with school management and parents. 19.4 Implement traffic calming measures along certain road corridors and in residential areas.
Objective 20 – Ensure the recovery and re-use of waste Actions 20.1 Build an écoquartier. 20.2 Support the building of an écocentre. 20.3 Implement a local composting program, covering the whole Borough. 20.4 Implement measures for reducing and recovering waste in residential areas and foresee these measures in the Borough’s institutions, commercial areas and industries.
Objective 21 - Within the Borough’s competency framework, better protect the environment and contribute to the awareness and accountability of its citizens, commercial merchants and institutions for the improvement of their environment Actions 21.1 Identify the priorities in terms of cleanliness and environmental duty in order to propose and implement solutions on a short-term basis. 21.2 Propose and carry out environmental projects related to the cleanliness campaign. 21.3 Encourage public and active transportation: walking, public transit use, cycling, car pooling. 21.4 Encourage the preservation of the vegetation heritage by encouraging the participation of citizens (clean-up and tree planting programs). 21.5 Through urban planning regulation, favour measures to reduce heat islands (materials for the construction and cladding of the pavement, revegetation, etc.)
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Objective 22 – Ensure that the principles for sustainable development are integrated Action 22.1 Prepare a strategic plan for sustainable development that takes into account the following guidelines: Concern for development that is economically effective, socially equitable and ecologically sustainable; Enhancement and protection of the built and the cultural heritage of the waterfront area along Boulevard Gouin Ouest; Protection of natural environments of interest, such as wetlands, as habitats for wildlife that feed and breed in them; Protection of stands of trees that are rare, mature, hundreds of years old or of local interest, in new development projects; Management of construction and structures on flood plains and along the waterfront; Maintenance of the hydrology in inland water courses through the planning of development projects; Conservation of energy, water and other natural resources; Diverting of waste materials from landfill sites to recycling, reduction at source, re-use, value enhancement and composting; Integration of sustainable development criteria into the decision-making process in order to add to the economic analysis an evaluation of the social and environmental impacts, in particular through strategic environmental evaluation; Turnaround in the proportion of traffic movements by private car compared to those by public transit; Reduction in dependence on the car through increased use of public transit and active methods; Improvement in air quality and reduction in greenhouse gas emissions; Measurement, by way of indicators, of progress towards sustainable development; Increase in waterfront areas available to the public; improvement in the quality of the waterfront environment; Inspiration drawn from LEED and LEED-ND principles; Minimization of impacts associated with climate change.
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18.4 Local Detailed Planning Areas
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Certain areas of the Borough present complex urban planning issues that could not be resolved before the integration of this Borough Chapter into the whole of the Master Plan. For these areas, the Borough intends to complete a detailed planning exercise in the five years following the incorporation of the present chapter into the Master Plan, based on an integrated approach that is adapted to the specific nature of each case. The Borough has identified six areas for local detailed planning efforts: 18.4.1 Eastern area of Pierrefonds 18.4.2 Roxboro village core area 18.4.3 Sources commercial area 18.4.4 Central area of Pierrefonds 18.4.5 Saint-Charles commercial axis 18.4.6 Western area of Pierrefonds Parallel to the work being undertaken in local Detailed Planning Areas, the Ville de Montréal Master Plan has identified 26 City-wide Detailed Planning Areas, in which the development decisions made will affect the entire City or directly concern more than one borough. Among these, the L’Anse à l’Orme area is of greatest interest to the Borough of Pierrefonds-Roxboro. The parameters that will frame the detailed planning process for this area are described in Chapter 4 of Part I of the Master Plan. Both local and City-wide detailed planning efforts will be carried out through public participation and rely on successful cooperation between all stakeholders concerned, including the Borough, City services, government ministers and public, private and community organizations. For this purpose, the Borough intends to form coordination committees to oversee the implementation of the objectives and actions listed in the present document.
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According to need, detailed planning could lead to: The adoption of a Special Planning Program (SPP); The adoption of a development or action plan by the Borough Council; The amendment of the Borough’s urban planning by-laws; The implementation of appropriate programs; The implementation of capital projects by the City, either alone or in association with the governments of Québec and Canada; Projects in partnership with one or more private, public or community partners.
In order to initiate and guide the detailed planning process, the following pages present, for each local Detailed Planning Area: General goals; A brief summary of the planning issues; Planning guidelines. The perimeter of the Detailed Planning Areas can be more precisely defined, notably within the frame of the development of a Special Planning Program (SPP).
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Local Detailed Planning Areas
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18.4.1 Eastern Area of Pierrefonds
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General Goals Enhance the waterside roadway as it travels along Gouin Boulevard West and Lalande Boulevard Improve the urban landscape and quality of the architecture in the area Revitalize commercial activity along this segment of Gouin Boulevard West Distinguish the Highway 13 surroundings as a Montréal City gateway
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Planning Issues Gouin Boulevard West between Sunnybrooke Boulevard and Wilfrid Street presents a destructured urban fabric, a result of the numerous garages and large parking lots found along it. These parking facilities leave little space for landscaping and other design elements, items that are especially rare on the south side of the boulevard, and negatively affect the design quality of the waterside roadway. The utility poles found along Gouin Boulevard also blight the landscape of this historic thoroughfare. The Sunnybrooke commuter train station is an opportunity to revise some of the permitted land uses, favouring increased residential density and a greater intensity of urban activities within its catchment area. The presence of the Bois-de-Liesse nature park and the many large institutional properties along the shoreline are assets that can contribute to the enhancement of the area. Moreover, the recognition of the heritage value of the Cloverdale urban ensemble will play an important role in valorizing this area.
Planning Guidelines 1
Review certain land uses within the catchment area of the Sunnybrooke commuter train station, favouring increased residential density and a greater intensity of urban activities.
5
Develop new bikeways, linking this area with the rest of the City-wide bikeway network, and enhance the banks of Rivière des Prairies.
2
Examine the possibility of increasing parking capacity and revitalizing activities on the grounds of the Sunnybrooke station park-and-ride.
6
Support the consolidation of neighbourhood retail along Gouin Boulevard West and make improvements to building facades, signage and streetscapes.
3
Revise the regulatory parameters governing the segment of Gouin Boulevard West within the Borough and propose other uses that would better contribute to the enhancement of the waterside roadway.
7
Examine the possibility of burying electrical wires along Gouin Boulevard West in collaboration with the Commission des services électriques (Electrical Service Commission) of the Ville de Montréal.
4
Redesign Gouin Boulevard West, making it a more comfortable, safe and pleasant place to visit, particularly through planting trees and widening sidewalks to a sufficient width for pedestrians.
8
Support a joint planning exercise with the owners of large riverfront institutional properties to evaluate the possibility of creating pedestrian paths or bikeways.
9
Implement an enhancement strategy for the Cloverdale urban ensemble of heritage interest, involving more direct participation by residents.
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18.4.2 Roxboro Village Core Area
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General Goals Enhance Gouin Boulevard West as a waterside roadway Improve the urban landscape and the architectural quality of the area Support the revitalization of Du Centre Commercial Street and requalify the approaches of the Pierrefonds- Roxboro commuter train station Improve the hierarchy of the traffic lanes and limit transit circulation through local streets
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Planning Issues Gouin Boulevard West is one of the founding routes within the City and is an important part of the City of Montréal’s waterside roadway. It borders the northern end of the island along the East-West axis and presents a diversified landscape. This portion of the boulevard is characterised by a destructured urban tissue and by a deficient planning of the public and private domain. Moreover, the length of the waterside roadway makes the planning and integrated development of its embankments difficult. As for Du Centre Commercial Street, it plays an important transit role at the daily automobile journey level. Along with the PierrefondsRoxboro commuter train station, this sector represents the heart of the Roxboro area. However, there is little harmony within the urban framework of this sector. The following characteristics have been observed: weak dynamism of commercial activity, deterioration of certain buildings and intense transit circulation. Within this context, the presence of the train station represents an opportunity to review this area with a residential densification and activity intensification perspective that surrounds a public transportation pole.
Planning Guidelines 1
Enhance Gouin Boulevard West in terms of a historic route using specific planning and landscaping measures (signage, street furniture, tree planting, etc.).
2
Favour the development of activities and intensify the residential and commercial density within underused or unoccupied spaces surrounding the train station.
3
Develop a convivial and safe plan for pedestrian travel toward and around the train station.
4
Redefine the commercial and service vocation of Du CentreCommercial Street and improve the quality of the landscaping of the public domain of this commercial street (tree planting, sidewalk installation, quality street furniture installation).
5
6
Define an integrated planning concept for the revitalization and requalification of Gouin Boulevard West in order to: diversify the activities along certain segments of the Boulevard; improve the quality of the built framework and the landscaping by the definition of objectives and criteria develop safe roadways reserved for pedestrians and cyclists. Review the signage and the landscaping along the primary traffic routes within the area.
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18.4.3 Sources Boulevard Commercial Area
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General Goals Enhance the Sources Boulevard Borough gateway Consolidate commercial activity Improve the architectural quality of buildings in the area Improve traffic flow of the Sources Boulevard / Gouin Boulevard West intersection Prioritize the layout of Boulevard Des Sources to make it user-friendly, harmonious and safe
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Planning Issues Parking lots dominate the landscape of the Sources commercial area, leaving little place for pedestrians or convivial urban landscapes. The area is also characterized by vacant and underused lots. Many have been this way for quite some time, judging by the advanced deterioration of the built form. Moreover, the intersection of Pierrefonds and Sources boulevards is fraught with conflict points, a result of mid-block curb cuts that allow vehicular access to stores and create traffic and safety problems.
Planning Guidelines 1
Redesign the public domain of the Sources Boulevard right-ofway (median, landscape design, paving, etc.).
6
Design a landscaped strip along Sources Boulevard to help mitigate the visual impact of the parking lots.
2
Favour the development and intensification of activities on vacant or underused lots along Sources Boulevard and propose new uses that enhance commercial activity.
7
Revitalize the area’s built form.
8
Enhance the different components of the waterside roadway found along Gouin Boulevard West.
9
Revise regulatory arrangements and municipal incentives in order to harmonize the architectural treatment, materials, colours and quality of signage.
3
Favour the development of other underused sites, particularly parking lots, by intensifying activities and constructing buildings of high architectural quality whose density conforms to the role desired for the area.
4
Improve vehicular traffic at the intersections of Sources and Pierrefonds boulevards and Sources and Gouin West boulevards.
5
Link the area with other parts of the territory via proposed bikeways along Pierrefonds, Sources and Gouin West boulevards.
10 Evaluate the possibility of, and the opportunity for, modifying the intersections in the Des Sources commercial planning area to make them more user-friendly for pedestrians (ground markings, extending the crossing time, priority traffic light for pedestrians, etc.), and start discussions with the Town of Dollard-des-Ormeaux to harmonize the planning.
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18.4.4
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General Goals Plan and oversee the creation of a civic and institutional node at the heart of the Borough that meets the needs of its citizens
Central Area of Pierrefonds
Favour mixed-use developments featuring housing, commercial and institutional space on vacant or underused lots, built on an integrated planning concept Promote the location of civic facilities and businesses that will help to structure the activities of the Central area Improve the quality of the urban landscape and architecture of the area
4
Waterside roadway
2
4 4
6
9
1
9 rue René-Émard
fonds De Pierre boulevard
City-wide bikeway
8
7
st 8 in Oue d Gou r a v le bou
boulevar d Saint-Je an
ues-Bizard boulevard Jacq
5
Local bikeway
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Planning Issues The Central area is notable for its advantageous location and its place at the centre of the Borough. It is home to most of the Borough’s main institutions and facilities (the Borough office, the community and cultural centre, the intermunicipal library, the arena, a high school, a CLSC, shops, etc.). At the intersection of Gouin West and Pierrefonds boulevards, however, the Central area is characterized by its destructured urban fabric. This stems from its numerous vacant lots and the collection of different incompatible uses, whose buildings of different sizes and styles lack architectural unity or complementarity. The City owns a great deal of land in the area, including properties that are both large and strategically located. As a result, a concerted redevelopment effort could be undertaken rapidly.
Planning Guidelines 1
Create a welcoming Borough gateway and a convivial image for Saint-Jean Boulevard by improving the quality of its design, architecture and landscape.
2
Consolidate institutional activities by expanding the library and the Marcel-Morin community center and building new multi-functional facilities between Richmond and René-Émard streets.
3
4
Favour the adaptation of the supply of commercial goods by adding new establishments, particularly along Saint-Jean, René-Émard, Gouin West and Pierrefonds boulevards. Favour the construction of medium-and high-density residential projects that include affordable housing targeted at an older clientele.
5
Accentuate the presence of the shoreline and favour the development of public access to it.
6
Examine the possibility of relocating the municipal shops to enhance the lands they currently occupy.
7
Enhance and intensify activities in certain areas along Gouin Boulevard West and René-Émard Street, and propose other uses that would favour an enhancement of the waterside roadway located on Gouin Boulevard West.
8
Adapt the local road network in order to facilitate traffic flow in the area, particularly on Gouin Boulevard West.
9
Develop a bikeway network and pedestrian paths, along with supporting infrastructure, in the heart of the Central area, that is, along Gouin Boulevard West, René-Émard Street and Pierrefonds Boulevard.
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Saint-Charles Commercial Axis
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General Goals Enhance the Borough gateway and Saint-Charles Boulevard Consolidate commercial activity along Saint-Charles Boulevard Facilitate links between the commercial node and the Western area of Pierrefonds Improve the quality of the urban landscape and architecture of the area Prioritize the user-friendly, harmonious and safe layout of Boulevard Saint-Charles
boulevard Gouin Ouest
Waterside roadway
3 refonds De Pier d r a v le bou
City-wide bikeway
1 boulevard Sa int-Charles
18.4.5
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5
3
ood rue Oakw
2 3 1
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Planning Issues The urban landscape of Saint-Charles Boulevard is characterized by its numerous shopping malls and parking lots. The latter leave little room for green space, as the spaces fronting the boulevard are virtually all paved. The architecture of building facades is notable for the dissonant designs, materials and colours used. The boulevard is also marked by numerous mid-block curb cuts for vehicular access, which create traffic and safety problems. Finally, residential development of the Western area presents the opportunity to increase and consolidate the supply of commercial goods and services found on Saint-Charles Boulevard to better serve local residents.
Planning Guidelines 1
Redesign the public domain in the Saint-Charles Boulevard rightof-way (median, landscape design, paving, etc.).
2
Revise the zoning to permit new uses that will enhance commercial activity on the boulevard.
3
4
Develop underused sites, particularly parking lots, by intensifying activities and constructing buildings of high architectural quality whose density conforms to the role desired for the area. Review the traffic light synchronization of the Saint-Charles/ Pierrefonds boulevards and Saint-Charles Boulevard/AntoineFaucon Street intersections in preparation for the development of the Western area of Pierrefonds.
5
Prepare a landscape design treatment for Saint-Charles Boulevard in an effort to mitigate the visual impact of parking lots.
6
Revise regulatory arrangements and municipal incentives in order to harmonize the architectural treatment, materials, colours and quality of signage.
7
Evaluate the possibility of, and the opportunity for, modifying the intersections on Boulevard Saint-Charles to make the public road user-friendly for cars, pedestrians and possibly cyclists.
8
Evaluate the introduction of traffic calming measures at strategic locations on the boulevard.
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18.4.6 Western Area of Pierrefonds
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General Goals Create the necessary conditions for the development of a new ecologically viable and innovative residential area offering a high quality of life to new households Protect and enhance the natural environments found within the eco-territory and harmonize the development of the area with the objectives of the Politique de protection et de mise en valeur des milieux naturels (Policy respecting the Protection and Enhancement of Natural Environments) Develop the necessary road and municipal infrastructure to pursue residential development in the Western area and prioritize the construction of a road link between Gouin Boulevard West and Highway 40 Support an urban development that favours transit and active transportation
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Planning Issues Capable of accommodating the development of more than 6,000 new dwellings, the Western area of Pierrefonds is among the areas of Montréal with the highest development potential. The development of the Western area has already begun, and development pressure continues to grow despite the fact that the area remains isolated. The absence of the transportation infrastructure needed to strategically link the area with other parts of the Borough and the highway network is among the most pressing issues to be addressed. The east-west axis is currently served only by Gouin Boulevard West. Pierrefonds Boulevard and Antoine-Faucon Street, which could permit access to the centre of the area, now deadend just before the Highway 440 right-of-way. There is no north-south road access at all. The development of road infrastructure is therefore a prerequisite to continued residential development in the Western area of Pierrefonds. The planning and development of these new road links and residences must be undertaken with respect for existing natural environments found in the Corridor écoforestier de la Rivière-à-l’Orme eco-territory.
Planning Guidelines 1
Prioritize the construction of a road link integrating measures favourable to public transit and suitable for the easement in the Highway 440 right-of-way between Gouin Boulevard West and Highway 40, including the construction of an interchange with Highway 40, all to serve the Borough of PierrefondsRoxboro as well as the adjacent municipalities.
2
Develop mixed and integrated residential projects favouring the development of a viable neighbourhood-scale community according to the principles of the Charte des milieux de vie montréalais (Montréal Living Environments Charter; see Objective 1 of Part 1 of the Master Plan).
3
Plan a convivial and economically viable commercial and service area that contributes to the emergence and viability of community life.
4
Use the intervention approach proposed by the Politique de protection et de mise en valeur des milieux naturels (Policy respecting the protection and enhancement of natural environments) and the proximity of the Cap-Saint-Jacques and L’Anse-à-l’Orme nature parks as strategic levers for development in the area.
5
Extend Pierrefonds Boulevard taking a route that minimizes impacts on natural environments and that permits efficient public transportation service to the area and towards the Baie d’Urfé train station.
6
Extend Antoine-Faucon Street towards the Cap-Saint-Jacques nature park, crossing the Pierrefonds Boulevard extension.
7
Build new bikeways along Pierrefonds Boulevard and AntoineFaucon Street so as to link the area with the rest of the bikeway network as well as the new residential neighbourhoods, public facilities and public transportation.
8
Enhance the waterside roadway and preserve its rural character throughout the development of the area.
9
Elaborate and implement sustainable development criteria favouring innovative urban design and architecture as well as ecologically viable development centered on sustainable transportation.
Montréal Master Plan Part II
18.5 Regulatory Parameters Applicable to the Borough
Chapter 18 – Pierrefonds-Roxboro
page 34
The parameters and orientations expressed by the Master Plan that are regulatory in scope are represented in the urban planning by-laws of the Borough. The zoning code is the primary regulatory vehicle for the implementation of the Master Plan. It determines the vocation of the different zones of the territory in order to control land and building uses as well as the site characteristics, form and appearance of all buildings. Land Use
Working from the orientations of the Master Plan, the extract of the land use designation map applicable to the Borough of Pierrefonds-Roxboro illustrates the desired vocations of areas to be built or transformed and confirms the vocations of established areas. Land use designations reflect the general nature of the environments and, as such, are a departure from an overly normative designation approach that would excessively divide the City’s territory. These inclusive designations favour mixed use and encompass a variety of activities that may take place within a single designation, in accordance with complementarity or compatibility rules that will be defined in the Borough’s urban planning by-laws. Based more on rationale than on detailed restrictions, this approach allows for the adapted management of urban development and simplifies administrative procedures. Thus, the Master Plan’s amending procedure will apply only in cases with significant implications for the future of the City. The table on the following page presents and defines the nine different land use designations. The first four are inclusive in nature and correspond to distinct urban environments. The remaining five are essentially exclusive in nature and apply to areas that are reserved for specific activities. Building Density
The building density parameters guide architectural design by determining the scale of the built form and the intensity of activities in different areas of the territory. The parameters for each area to be built or transformed reflect the character sought by the Plan. In established areas, the parameters correspond to the general character of the existing built environment, which the Plan seeks to maintain. The extract of the construction density map applicable to the Borough of PierrefondsRoxboro expresses the allowed construction density according to a colour scale, corresponding to a number of different density parameters. A short description lists the parameters applicable to each area. These parameters are explained in additional notes, when necessary. In most cases, the following parameters describe the existing or desired general character of an area, based on one or more of the following: The number of aboveground stories (excluding mezzanines); The type of configuration: detached, semi-detached or row; The building site coverage ratio; The floor area ratio (F.A.R.), especially in areas to be built or transformed. Parks and Green Spaces
The Plan wishes to ensure the protection and enhancement of the parks and green spaces illustrated in the extract of the map entitled “Parks and Green Spaces”, applicable to the Borough of Pierrefonds-Roxboro. Built Heritage
In compliance with Objective 15 of the Master Plan, the structures identified in the list of buildings of heritage and architectural interest located outside areas of exceptional value, as well as all buildings found within areas of exceptional value or large sites of institutional character, must be subject to tight control over to all construction, renovation and demolition work through applying the appropriate regulatory tools, most notably site planning and architectural integration programs (SPAIP).
Table Land use designations
>
Montréal Master Plan Part II
Chapter 18 – Pierrefonds-Roxboro
page 36
Land use designations Designation and description Residential area
Essentially residential areas including mixed activities, especially mixed retail/residential streets.
Mixed-use area
Diversified areas comprising a variety of activities and housing. A number of these areas encompass sub-areas that are designated for increased housing and employment density.
Components Housing Retail Public or institutional facilities
Housing Retail Office buildings
Notes The by-laws will divide the predominantly residential areas, retail zones and public or institutional facility areas into separate zones. By-laws will determine land use according to the nature of environments and the Borough. By means of land use management mechanisms (as-of-right uses, conditional uses, floor area limits, retail continuity obligations, use quotas, etc.), they will ensure a smooth interface between residential and non-residential activities. To safeguard both the coherence of living environments and a healthy mix of uses, by-laws may recognize certain industrial uses present at the moment of the Master Plan’s adoption.
The by-laws will define the zones and determine authorized uses in accordance with the nature of the environments in order to ensure a smooth interface between essentially residential areas and more intensive activity areas.
Commercial buildings Buildings housing light industry Public or institutional facilities
Employment area
Economic activity areas comprising essentially industrial and/or retail activities. Housing is excluded in these areas.
Rural area
Areas of a rural nature, comprising housing and agricultural activity.
Industrial buildings Office buildings Commercial buildings Public or institutional facilities
Housing Agriculture and complementary industrial activities Public or institutional facilities
Major institutional facility
Areas comprising facilities and land reserved for institutional activities that play an important service role in the Montréal community.
Major institutional facilities (education, heath care, sports, culture) Public or institutional facilities Complementary retail and housing
The by-laws will ensure that the uses presented in the Employment Areas Map (see Section 2.4) are reflected. The by-laws will define the zones and determine authorized uses in accordance with the nature of the environments, particularly to limit major nuisance-generating uses to industrial employment areas.
Montréal Master Plan Part II
Chapter 18 – Pierrefonds-Roxboro
page 37
Land use designations Designation and description Convent, monastery, or place of worship
Areas comprising structures and sites reserved for convents, monasteries, or other religious establishments.
Components Buildings devoted to religious orders, including residences
Notes Even if they are not identified on Map 3.1.1, areas subject to this land use category are included on the list of heritage buildings in Part II.
Places of worship Public or institutional facilities Complementary retail and housing
Major green space or waterside park
Areas reserved for green or natural spaces of City-wide importance or located on a riverbank, as well as major cemeteries.
Major and metropolitan parks Nature parks Public areas Nature reserves Public riverbanks and islands Major cemeteries Golfs courses Casino, business and complementary services public facilities
Major transportation corridor
Areas reserved for transportation, specifically the main passenger and freight transportation infrastructure.
The riverbanks and islands in question, along with the summits of Mount Royal, are publicly owned spaces, primarily local parks. This designation recognizes the presence of residential enclaves in some nature parks at the time the Master Plan is adopted.
The parts of the road network under the jurisdiction of the federal and Québec governments
The by-laws do not allow Casino, business and complementary services public facilities except on lots 2 988 178, 2 988 179 and 2 988 180 of the Québec Land Register, where this land use is permitted without restriction to floor area. The by-laws will divide the railyards as well as the port and airport areas into separate zones. This obligation does not apply to the road network and the rail corridors.
Port, rail and airport infrastructure Complementary uses and infrastructure Public utilities
Areas comprising structures and sites reserved for public utilities.
Electrical substations, water or wastewater treatment plants, public works yards, etc.
General notes: Part II of the Plan includes one map for each borough, which identifies local parks whose designation is confirmed by the Master Plan. The conversion of any park or any part thereof for purposes other than a complementary use or local public facility requires an amendment to the Master Plan. Parks, cemeteries, golf courses, transformer stations and public works yards are authorized in all designations. On the accompanying maps, the limits of land use designation areas should be interpreted as corresponding with street, lane and cadastral boundaries.
s-Bizard
boulevard De Pierr e
uin Go t es Ou
boulevard Saint-Charles
rd va
boulevard De ierrefonds P
fonds
ule bo
boulevard Saint-Jean
ouin Ouest
boulevard Des Sources
cque boulevard Ja
boulevard G
Land Use Designation Borough of Pierrefonds–Roxboro Residential Area Mixed-Use Area Employment Area Rural Area Major Institutional Facility Convent, Monastery or Place of Worship Major Green Space or Riverside Park Major Transportation Corridor Public Utilities Borough Limit See Table 3.1.1 for a description of land use categories.
 0
500
July 2011
1000 m
Master Plan
Building density
>
MontrĂŠal Master Plan Part II
Chapter 18 – Pierrefonds-Roxboro
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Borough of Pierrefonds-Roxboro Established areas Sector 18-01:
Orientation Maintain area character Zoning by-laws will aim to maintain the existing built form, which presents the following characteristics:
Building height of one or two stories above ground; Detached; Low or medium site coverage. Sector 18-02:
Building height of one or two stories above ground; Detached; Low site coverage. Zoning by-laws will ensure the preservation of the sector’s rural character, including low-density housing, agricultural activities and natural areas to be preserved. Sector 18-03:
Building height of one to four stories above ground; Low or medium site coverage. Sector 18-04:
Building height of one to four stories above ground; Low or medium site coverage.
Sector 18-05:
Building height of one to three stories above ground; Low or medium site coverage. Sector 18-06:
Building height of one to eight stories above ground; Low or medium site coverage. Sector 18-07:
Building height of one to ten stories above ground; Detached or semi-detached; Low or medium site coverage. Sector 18-08 :
Building height of one to six stories above ground; Low or medium site coverage. Sector 18-09:
Building height of one to four stories above ground; Detached; Low or medium site coverage.
Zoning by-laws may recognize existing buildings as well as real estate projects duly authorized at the time of the adoption of the Plan that do not conform to the above parameters.
MontrĂŠal Master Plan Part II
Chapter 18 – Pierrefonds-Roxboro
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Borough of Pierrefonds-Roxboro Areas to be built or transformed Sector 18-T1:
Orientation Renew area character Zoning by-laws will permit a new built form, which presents the following characteristics:
Building height of one to twelve stories above ground; Low or medium site coverage; Minimum F.A.R.: 0.2; Maximum F.A.R.: 3.0. Sector 18-T2:
Building height of one to sixteen stories above ground; Low or medium site coverage; Minimum F.A.R.: 0.5; Maximum F.A.R.: 3.0.
Sector 18-C1:
Building height of one to ten stories above ground; Low or medium site coverage; Minimum F.A.R.: 0.2; Maximum F.A.R.: 3.0. Zoning by-laws will ensure the conservation of the natural areas.
Zoning by-laws may recognize existing buildings as well as real estate projects duly authorized at the time of the adoption of the Plan that do not conform to the above parameters.
18-01
18-C1
18-01
boulevard Ja
cques-Bizard
18-06
boulevard Gou in Ouest
18-05 18-07
18-01
18-05
18-01
18-02
18-07
18-T1
D boulevard e Pierrefo
nds
18-07 18-06
18-T2 18-06 18-05
18-01 18-01
ds boulevard De Pierrefon
18-05
boulevard Saint-Charles
18-08
t es Ou
18-04
18-01
uin Go
18-03
18-06 boulevard Des Sources
18-C1
rd va ule bo
18-02
boulevard Saint-Jean
18-03
18-05 18-05
18-08
18-09 18-09
Building Density Borough of Pierrefonds–Roxboro Density High
Low Not Applicable
Major Green Space or Riverside Park 18-01
Area Number Area to be Built or Transformed Borough Limit
0
500
December 2007
1000
m
Master Plan
lev d ar u in Go t es Ou
boulevard Saint-Charles
boulevard De ierrefonds P
De Pie rrefond s
u bo
boulevard Saint-Jean
boulevard
boulevard Des Sources
d cques-Bizar boulevard Ja
boulevard G ouin Ouest
Parks and Green Spaces Borough of Pierrefonds–Roxboro Park Golf Course Major Cemetery Limit of the Permanent Agricultural Zone Borough Limit
0
500
December 2007
1000 m
Master Plan
cques-Bizard
boulevard De Pierrefo
ul e r va d Go ui n Ou t es
boulevard Saint-Charles
boulevard De ierrefonds P
nds
bo
boulevard Saint-Jean
ouin Ouest
boulevard Des Sources
boulevard Ja
boulevard G
Built Heritage Borough of Pierrefonds–Roxboro Historic or Natural District Area of Exceptional Value Large Site of Institutional Character Area of Significant Value Significant Urban Setting Borough Limit
 0
500
July 2011
1000 m
Master Plan
Montréal Master Plan Part II
Chapter 18 – Pierrefonds-Roxboro
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Buildings of heritage and architectural interest located outside areas of exceptional value
Borough of Pierrefonds-Roxboro The following list identifies buildings of heritage and architectural interest located outside areas of exceptional value or large sites of institutional character in the Borough (see preceding map). The list also identifies places of worship of heritage value in the Borough. As mentioned in the table on page 34, these places of worship are covered under the land use designation “Convent, Monastery or Place of Worship”. In keeping with Objective 15 of Part I of the Master Plan, the buildings identified in the following list as well as those located within areas of exceptional value or large sites of institutional character must be subject to strict controls pertaining to construction, renovation or demolition work, by employing appropriate regulatory measures such as by-laws on Site Planning and Architectural Integration Programs (SPAIP).
Places of Worship 15556, Cabot Street (Saint Michael and All Angels)
12301, Colin Street (St. Barnabas)
12450, Gascon Street (Saint-David Church)
13140, Monk Street (Westminster Presbyterian)
4320, Sainte-Anne Street (St. Thomas at Becket)
116, Cartier Street (Roxboro United Church)
9501, Gouin Boulevard West (Sainte-Suzanne Church)
11075, Gouin Boulevard West (Marie-Reine-de-la-Paix Church)
School Buildings 4348, Thorndale Street (Thorndale School)
5060, Des Sources Boulevard (Riverdale High School)
50, 3e Avenue South (Lalande School)
4770, Pierre-Lauzon Street (Harfang-des-Neiges School – Lauzon Pavillon)
5005, Valois Street (Murielle-Dumont School)
3, 11e Street (Socrates III School)
14385, De Pierrefonds Boulevard (Saint-Gérard School) 13350, Purcell Street (Hébert-Purcell School)
4770, Lalande Boulevard (Perce-Neige School) 108, Cartier Street (Charles A. Kirkland School)
Residential Buildings 9460, Gouin Boulevard West
14399, Gouin Boulevard West
20452, Gouin Boulevard West
11769, Gouin Boulevard West
14448, Gouin Boulevard West
20610, Gouin Boulevard West
11770, Gouin Boulevard West 11893, Gouin Boulevard West
14784, Gouin Boulevard West (Maison Joseph-Théorêt)
20752, Gouin Boulevard West (Maison Jacques-Poudrier dit Lavigne)
12150, Gouin Boulevard West
18191-18195, Gouin Boulevard West
4861, Lalande Boulevard
12449, Gouin Boulevard West
18198, Gouin Boulevard West
4980, Lalande Boulevard
12584, Gouin Boulevard West
18395, Gouin Boulevard West (Maison Toussaint-Legault dit Deslauriers)
5010, Lalande Boulevard (Maison Michel-Legault)
12662, Gouin Boulevard West
18639, Gouin Boulevard West (Maison Augustin-Brisebois)
3872, Saint-Charles Boulevard (Maison Rabeau)
12679, Gouin Boulevard West (Maison Charles-Richer dit Louveteau)
19530, Gouin Boulevard West (Le Petit fort)
11131, Meighen Street
12773, Gouin Boulevard West
19715, Gouin Boulevard West
12910, Gouin Boulevard West
19717, Gouin Boulevard West
4139, Des Sources Boulevard (Maison Clovis-Legault dit Deslauriers)
12940, Gouin Boulevard West
19793, Gouin Boulevard West
4557, Des Sources Boulevard
13418, Gouin Boulevard West
19803, Gouin Boulevard West
10412, Gouin Boulevard West
13533, Gouin Boulevard West
19806, Gouin Boulevard West
13850, Gouin Boulevard West (Maison Edgar-C.-Budge)
20392, Gouin Boulevard West
17225, 17237 and 17151, Julie Street (Lots of the former convent of the Congregation des Petites Filles de Saint-Joseph)
12661, Gouin Boulevard West
4971, Bastien Street
Montréal Master Plan Part II
18.6 Specific Planning Tools
Chapter 18 – Pierrefonds-Roxboro
page 52
The wide spectrum of planning goals identified by the Borough – natural environments to protect and enhance, a central area to transform, transportation links to plan, living environments to enhance and diversify to meet the various needs of the population, community facilities to build – more than warrant the creation of a planning framework enabling a more cooperative effort by all concerned stakeholders. The Borough therefore intends to create joint planning committees for each of the local Detailed Planning Areas. The mandate of each committee will be to carefully consider the range of development options for its area and then, after completing a consensus-forming process, to propose viable planning recommendations and development partnerships able to meet the demands of both the market and the population. Each committee will also identify any modifications to existing regulations necessary to implement their proposals. Under the aegis of the Planning Advisory Committee, every joint planning committee will bring together all direct stakeholders in the area, from both the private and public sectors – property and business owners, developers, city services, certain government agencies and parapublic organizations, elected officials and representatives of citizen groups. In addition, the Borough of Pierrefonds-Roxboro plans to notify the administrative authorities in the neighbouring municipalities and boroughs about the various projects listed in the Borough Chapter that will have significant impacts on development in different sectors. Among others, the following items may be included in future discussions: • Public transit: commuter train, priority measures for bus, bike path, etc. • Highway infrastructure: integration and extension of the road system. • Local detailed planning areas: integration of the various developments and interventions desired. • Eco-territories, parks, green spaces and natural heritage areas: preservation and development of various sites. • Planning for the banks of the Rivière des Prairies: potential, use management and conservation. The Borough will determine the subjects to be discussed with the various participants.
MontrĂŠal Master Plan Part II
18.7 The Special Planning Program
Chapter 18 – Pierrefonds-Roxboro
page 54
Central area of Pierrefonds (Sports centre area)
The central area of Pierrefonds was the subject of a planning effort to consolidate sports activities. tThis Special Planning Program (SPP), adopted in 1996 as by-law 1044-16 of the Ville de Pierrefonds, is hereby renewed by the adoption of this document. This SPP, stemming from the new detailed planning area, the central area of Pierrefonds, will specify the objectives for the rest of the central sector.
Montréal Master Plan Part II
Chapter 18 – Pierrefonds-Roxboro
page 56
18.8 Action Plan Priority Issues
Objectives
Actions
Stakeholders
A = high B = medium C = low
Issue 1
Objective 1
Consolidate and Improve the quality of existing living environments develop highquality living environments that are diversified, attractive and complete
Objective 2 Support the development of new residential areas
Develop a SPP for the Eastern area and the Roxboro Village Core area in order to establish a specific and targeted action plan (see Objective 5) and create a joint planning committee to coordinate its implementation. Develop a local dwelling renovation and revitalization program, adapted to the needs of the elderly living independently in their own homes and to young families becoming first-time homeowners, and determine the areas where it will be applied. Establish a housing policy at the Borough level (covering social, affordable, familial, community and adapted housing) that is better integrated with the community. Develop an integrated parks network management plan for the Borough. Complete planning efforts aimed at building a community centre in the Eastern area.
Develop a Detailed Planning Area, based on a future SPP, and create a joint planning committee whose mandate will be to create a planning concept for the Western area favouring the development of a viable community at the neighbourhood scale. Identify potential developable sites and buildings suitable for conversion into social or private housing and establish a local strategy to consolidate existing residential areas. Review the regulatory framework and the related programs (SPAIP, CDP, SPP) which permit the creation and oversight of joint planning committees in areas to be developed or transformed. Harmonize administrative procedures with the Politique de protection et de mise en valeur des milieux naturels (Policy respecting the Protection and Enhancement of Natural Environments) and the Plan de gestion des zones inondables (Floodzone Management Plan). Subject the development of the Western area to public consultation.
Borough and local partners
Ville de Montréal and Borough
Ville de Montréal and Borough Borough Ville de Montréal, Borough and local partners Owners, Borough and public partners
Timeline Short
Medium
Long
term
term
term
A
X
B
X
A
X
B
X
A
X
B
X
A
X
A
X
A
X
Borough
Borough
Ville de Montréal and Borough
Borough and the adjacent municipalities
A
X
Montréal Master Plan Part II
18.8
Chapter 18 – Pierrefonds-Roxboro
page 57
(continued)
Action Plan Priority Issues
Objectives
Actions
Stakeholders
A = high B = medium C = low
Issue 1 Consolidate and develop highquality living environments that are diversified, attractive and complete
Develop a SPP covering the entirety of Give the Borough a dynamic, the Detailed Planning Area identified attractive and welcoming town for the Central area and create a joint planning committee to coordinate the centre implementation of the SPP. Undertake an organizational study to examine the relocation of the municipal shops and the subsequent enhancement of their current sites. Put in place measures to encourage the Objective 4 Improve the balance between development of businesses in strategic locations. the work sectors and the
Objective 3
Timeline Short
Medium
Long
term
term
term
Borough
A
X
A
X
Borough
Borough
A
X
C
X
C
X
B
X
residential sectors
Issue 2
Objective 5
Consolidate convivial local commercial areas that are well integrated with their surroundings and meet the needs of the population
Support the vitality of the key components of the Borough’s local commercial activity and the redevelopment of areas in decline
Objective 6 Consolidate commercial activity in Detailed Planning Areas
Revise and adapt zoning codes (permitted uses and structural/site regulations) as part of efforts to consolidate local commercial areas. Implement redevelopment measures for commercial ensembles in decline: - a local subsidy program for commercial renovations; - a local retail beautification program applicable throughout the Borough. Undertake a local detailed planning effort in the Eastern area of Pierrefonds: develop a SPP and create a joint planning committee. In this Detailed Planning Area : - review certain land uses within the catchment area of the Sunnybrooke commuter train station, favouring increased residential density and a greater intensity of urban activities; - redesign Gouin Boulevard West, making it a more comfortable, safe and pleasant place to visit, particularly through planting trees and widening sidewalks; - re-evaluate the area bikeway network to improve linkages with the City-wide bikeway network and enhance the banks of Rivière des Prairies; - study, in collaboration with the Commission des services électriques (Electrical Services Commission) of the Ville de Montréal, the possibility of burying electrical wires beneath Gouin Boulevard West; - support a joint planning exercise with the owners of the large riverfront institutional properties to evaluate the possibility of creating pedestrian paths or bikeways;
Borough
Ville de Montréal and Borough
Borough
Borough
B
X
Ville de Montréal and Borough
C
X
Ville de Montréal and Borough
C
X
Ville de Montréal, CSEVM and Borough
B
X
Borough
B
X
Montréal Master Plan Part II
18.8
Chapter 18 – Pierrefonds-Roxboro
page 58
(continued)
Action Plan Priority Issues
Objectives
Actions
Stakeholders
A = high B = medium C = low
Issue 2
Objective 6
Consolidate convivial local commercial areas that are well integrated with their surroundings and meet the needs of the population
Consolidate commercial activity in Detailed Planning Areas (continued)
- implement an enhancement strategy for the Cloverdale urban ensemble of heritage interest, involving more direct participation by residents. Undertake a local detailed planning effort in the Roxboro Village core area: develop a SPP and create a joint planning committee. In this Detailed Planning Area: - enhance Gouin Boulevard West in terms of a historic route using specific planning and landscaping measures (signage, street furniture, tree planting, etc.);
Short
Medium
Long
term
term
term
Borough
A
X
Borough
Ville de Montréal and Borough
- favour the development of activities and intensify the residential and commercial density within underused or unoccupied spaces surrounding the train station;
Borough
- develop a convivial and safe plan for pedestrian travel toward and around the train station; - redefine the commercial and service vocation of Du Centre-Commercial Street and improve the quality of the landscaping of the public domain of this commercial street (tree planting, sidewalk installation, quality street furniture installation); - define an integrated planning concept for the revitalization and requalification of Gouin Boulevard West; - review the signage and the landscaping along the primary traffic routes within the area. Undertake a local detailed planning effort in the Sources Commercial area: develop a SPP and create a joint planning committee. In this Detailed Planning Area: - redesign the public domain in the Sources Boulevard right-of-way (median, landscape design and paving); - redesign the Sources/Pierrefonds boulevards intersection and the median strip (vegetation and landscaping); - build the proposed bikeways along Pierrefonds, Sources and Gouin West boulevards;
Borough and AMT
- design a landscaped strip along Sources Boulevard to help mitigate the visual impact of the parking lots. - evaluate the possibility of, and the opportunity for, modifying the intersections in the Des Sources commercial planning area to make them more user-friendly for pedestrians.
Timeline
B
X
C
X
B
Ville de Montréal and Borough
Borough
Borough
X
B
X
B
X
C
X
B
X
B
X
B
X
Borough
Borough
Borough
Ville de Montréal and Borough Borough
Borough and the Town of Dollard-desOrmeaux
A
X
C A A
X X X
Montréal Master Plan Part II
18.8
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page 59
(continued)
Action Plan Priority Issues
Objectives
Actions
Stakeholders
A = high B = medium C = low
Issue 2
Objective 6
Consolidate convivial local commercial areas that are well integrated with their surroundings and meet the needs of the population
Consolidate commercial activity in Detailed Planning Areas (continued)
Undertake a local detailed planning effort in the Saint-Charles commercial axis: develop a SPP and create a joint planning committee. In this Detailed Planning Area: - redesign the public domain in the Saint-Charles Boulevard right-of-way (median, landscape design and paving); - revise the zoning to permit new uses that will enhance commercial activity on the boulevard; - review the traffic light synchronization of the Saint-Charles/Pierrefonds boulevards and Saint-Charles Boulevard/ Antoine-Faucon Street intersections in preparation for the development of the Western area of Pierrefonds; - prepare a landscape design treatment for Saint-Charles Boulevard in an effort to mitigate the visual impact of parking lots; - revise regulatory arrangements and municipal incentives in order to harmonize the architectural treatment, materials, colours and quality of signage. - evaluate the possibility of, and the opportunity for, modifying the intersections on Boulevard Saint-Charles to make the public road user-friendly for cars, pedestrians and possibly cyclists. - evaluate the introduction of traffic calming measures at strategic locations on the boulevard.
Timeline Short
Medium
Long
term
term
term
Borough
B Ville de Montréal and Borough Borough
X
B
X
B
X
Borough
A Borough
X
C
X
B
X
B
X
B
X
Borough
Ville de Montréal and Borough
Ville de Montréal and Borough
Montréal Master Plan Part II
18.8
Chapter 18 – Pierrefonds-Roxboro
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(continued)
Action Plan Priority Issues
Objectives
Actions
Stakeholders
A = high B = medium C = low
Issue 3
Objective 7
Develop effective and efficient transportation networks
Reinforce the role and character of Pierrefonds Boulevard as an efficient and safe transportation axis
Objective 8 Support greater use of public transportation and improve the Borough level of service
Objective 9 Ensure effective management of travel movements within the Borough
Objective 10 Strategically link Borough neighbourhoods with regional employment areas through an efficient road network and improve traffic flow on existing links
Establish a concerted intervention plan covering the entirety of the current and future route of Pierrefonds Boulevard that will ensure the safe and efficient integration of all transportation modes using this corridor, addressing: - the location, route and safety of bikeways, sidewalks, crosswalks, bus stops and bus shelters; - good automobile traffic flow; - efficient public transportation service; - the improvement of the quality of the urban landscape. Identify financing methods for the redesign of Pierrefonds Boulevard. Support the AMT in its proposal to double the capacity of the Deux-Montagnes line. Analyze the different possibilities for increasing the density of the built form and intensity of activities surrounding commuter train stations (Sunnybrooke, RoxboroPierrefonds). Plan for public transportation service in the Western area of Pierrefonds, in collaboration with the STM. Prepare a strategic plan for travel movements with the aim, among others, of: - Integrating the guiding principles of Transit-Oriented Development; - Evaluating suitable locations for the development of bike paths and walkways; - Listing the places where we must intervene to make the travel movements of cyclists and pedestrians safe; - Considering school corridors within the Borough. Prioritize the construction of a road link in the Highway 440 right-of-way between Gouin Boulevard West and Highway 40, including the construction of an interchange with Highway 40 and the implementation of transitpreferential measures. Extend Jacques-Bizard Boulevard to Highway 40 (including the construction of an interchange with Highway 40) and, in concert with citizens, plan mitigation measures sufficient to protect the quality of life of neighbouring residents. Extend Pierrefonds Boulevard in order to service the Western sector of Pierrefonds. Extend Antoine-Faucon Street towards Gouin Boulevard West. Improve traffic conditions on existing northsouth arteries (Saint-Charles, Saint-Jean and Sources boulevards) through traffic light synchronization.
Timeline Short
Medium
Long
term
term
term
Ville de Montréal, Borough and STM
Ville de Montréal and Borough Ville de Montréal and Borough Borough and AMT
Borough and STM Ville de Montréal, the Borough and the adjacent boroughs and municipalities
Ville de Montréal, concerned boroughs and MTQ
A
X
A
X
A
X
C
X
A
X
A
A
X
X
Ville de Montréal and Borough
C Ville de Montréal and Borough Borough Ville de Montréal and concerned boroughs
B
X X
C A
X X
Montréal Master Plan Part II
18.8
Chapter 18 – Pierrefonds-Roxboro
page 61
(continued)
Action Plan Priority Issues
Objectives
Actions
Stakeholders
A = high B = medium C = low
Issue 3
Objective 11
Develop effective and efficient transportation networks
Ensure access to activity nodes and connections with public transportation infrastructure through an efficient bikeway network
Develop and complete the north-south and east-west bikeway network in relation to public transportation infrastructure and existing bikeways, and create bicycle parking areas. Plan a bikeway network to serve the Western area of Pierrefonds. Study the possibility of creating a bikeway link on the railroad bridge connecting Île Bigras (Laval) and Montréal.
Objective 12 Improve the quality and safety of bikeway and pedestrian networks
Issue 4
Objective 13
Produce a highquality urban landscape that is respected and appreciated
Enhance shorelines and other significant elements of the Borough’s urban landscape
Objective 14 Ensure that large transportation infrastructure contributes to improving the urban landscape
Create a bicycle path at the axis of Boulevard Jacques-Bizard and of its prolongation in such a way as to connect the activity sectors and areas of interest. Create a bicycle path linking the living environments to the commuter train stations. Study the issues affecting pedestrians and cyclists in and around commercial districts in order to make those areas safer and more pleasant, and establish an action plan. Improve the maintenance of bus shelters, particularly in the winter months. Establish a local shoreline acquisition and development policy and adopt a financing strategy to support it. Adopt a shoreline, littoral zone and floodplain management plan for Rivière des Prairies, rivière à l’Orme, ruisseau Bertrand and lac des Deux Montagnes. Revise the regulations concerning the site plans, design and construction of buildings bordering the waterside roadway along Gouin West and Lalande boulevards and in the Highway 13 City gateway area, and ensure a distinctive architectural and planning treatment. Pursue the redesign of Pierrefonds Boulevard along the entirety of its route, including the redesign of the fences in the rear lot of the central mall. Create a framework, using appropriate regulatory tools, for increasing the intensity of urban activities along Saint-Charles, Saint-Jean and Sources boulevards.
Ville de Montréal and Borough
Ville de Montréal and Borough Ville de Montréal, Borough, CN and Ville de Laval Borough
Borough and AMT
Timeline Short
Medium
Long
term
term
term
B
continuing
C
X
B
X
B
X
B
X
B
continuing
Borough
Borough Ville de Montréal and Borough Ville de Montréal, Borough and MDDEP Borough
A
X
B
X
A
X
A
X
Borough
B
continuing
Borough
C
X
Montréal Master Plan Part II
18.8
Chapter 18 – Pierrefonds-Roxboro
page 62
(continued)
Action Plan Priority Issues
Objectives
Actions
Stakeholders
A = high B = medium C = low
Issue 4
Objective 15
Produce a highquality urban landscape that is respected and appreciated
Enhance the public realm through the coherent design and framing of streets and other public spaces
Objective 16 Favour high-quality architecture and consolidate the built form in harmony with the character of each area
Issue 5
Objective 17
Protect and enhance the Borough’s built, natural and archaeological heritage
Ensure the preservation of the significant elements of the Borough’s built, natural and archaeological heritage, particularly along the waterside roadway
Objective 18 Preserve and enhance the ecological and scenic qualities and recreational potential of natural spaces of interest
Revise the building standards applicable to public roads (width of right-of-way and paving, layout of sidewalks and pedestrian paths, etc.). Revise on-street parking regulations as well as the regulations concerning the design and creation of parking lots so as to reduce paved surfaces. Develop and implement a local public art installation program. Review the regulatory controls governing architecture (SPAIP). Develop architectural guides to help citizens undertake renovation work.
Revise the regulatory framework in areas of interest : - the Rapides-du-Cheval-Blanc area; - Large institutional properties found along Gouin Boulevard West; - the Petit fort and Cap Saint-Jacques areas along Gouin Boulevard West; - Lalande Boulevard; - the Cloverdale urban ensemble of interest; - the Roxboro Village Core area. Through the development of partnerships, implement a program to increase public awareness of, conserve and enhance the Borough’s built heritage.
Timeline Short
Medium
Long
term
term
term
Borough
A
X
B
X
Borough
Ville de Montréal and Borough Borough
C
X
A
X
B
X
A
X
Borough
Ville de Montréal and Borough
Ville de Montréal, Borough and interest groups Borough
Participate actively in the implementation of the Politique de protection et de mise en valeur des milieux naturels (Policy respecting the Protection and Enhancement of Natural Environments) throughout the Borough: - Review the development project approval process in terms of the Policy; - Determine the preservation mechanisms of an ecological corridor in the axis of the Cap-St-Jacques and de L’Anse-à-l’Orme nature-parks, in relation to the Senneville natural areas; - Ensure the protection and the integration of natural environments of interest when evaluating real estate projects. Contribute to the implementation of the Ville de Politique de l’arbre (Tree Policy) and Montréal and develop a local landscaping plan and an Borough appropriate financing strategy.
B
X
A
X
B
X
Montréal Master Plan Part II
18.8
Chapter 18 – Pierrefonds-Roxboro
page 63
(continued)
Action Plan Priority Issues
Objectives
Actions
Stakeholders
A = high B = medium C = low
Issue 5
Objective 18
Protect and enhance the Borough’s built, natural and archaeological heritage
Preserve and enhance the ecological and scenic qualities and recreational potential of natural spaces of interest (continued)
Issue 6
Objective 19
Achieve a healthy, sustainable and safe urban environment
Ensure the safety and well-being of the population by minimizing disaster risks and mitigating the impacts of nuisances
Objective 20 Ensure the recovery and re-use of waste
Ensure that the lots required for the purpose of establishing urban parks and playgrounds do not include the natural environments of interest, the perimeters of which will be determined during the preparation of an SPP.
Borough and the property owners
Implement a Floodplain Management Plan that will require, among other things, that the ground level at the intersection of Saint-Jean and Pierrefonds boulevards and De La Rive-Boisée Road be raised above the 100-year flood line. Undertake a study analyzing security issues around schools starting in the summer of 2005 and establish an action plan in cooperation with school management and parents. Create a park on the former quarry when its current activities have ceased. Build an écoquartier and support the building of an écocentre.
Ville, arrondissement et MDDEP
Implement a local composting program covering the whole Borough. Create local community education programs centered on the environment.
Objective 21 Within the Borough’s competency framework, better protect the environment and contribute to the awareness and accountability of its citizens, commercial merchants and institutions for the improvement of their environment
Objective 22 Ensure the integration of the principles for sustainable development
Identify the priorities in terms of cleanliness and environmental duty in order to propose and implement solutions on a short-term basis. Propose and carry out environmental projects related to the cleanliness campaign. Encourage public and active transportation: walking, public transit use, cycling, car pooling. Encourage the preservation of the vegetation heritage by encouraging the participation of citizens (clean-up and tree planting programs). Through urban planning regulation, favour measures to reduce heat islands (materials for the construction and cladding of the pavement, revegetation, etc.). Prepare a strategic plan for sustainable development.
Borough, school management and parents Borough Ville de Montréal and Borough Borough Ville de Montréal and Borough Borough
Borough
Borough
Timeline Short
Medium
Long
term
term
term
A
continuing
A
X
A
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B
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B
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A
X
Borough
Borough
Borough
Land use designations Designation and description Residential area
Essentially residential areas including mixed activities, especially mixed retail/residential streets
Components Housing Retail Public or institutional facilities
Notes The by-laws will divide the predominantly residential areas, retail zones and public or institutional facility areas into separate zones. By-laws will determine land use according to the nature of environments and boroughs. By means of land use management mechanisms (as-of-right uses, conditional uses, floor area limits, retail continuity obligations, restriction of certain uses, etc.), they will ensure a smooth interface between residential and non-residential activities. To safeguard both the coherence of living environments and a healthy mix of uses, by-laws may recognize certain industrial uses present at the moment of the Master Plan’s adoption.
Mixed-use area
Diversified areas comprising a variety of activities and housing. A number of these areas encompass sub-areas that are designated for increased housing and employment density.
Employment area
Economic activity areas comprising essentially industrial and/or retail activities. Housing is excluded in these areas.
Rural area
Areas of a rural nature, comprising housing and agricultural activity.
Major institutional facility
Areas comprising facilities and land reserved for institutional activities that play an important service role in the MontrĂŠal community.
Housing Retail Office buildings Commercial buildings Buildings housing light industry Public or institutional facilities
The by-laws will define the zones and determine authorized uses in accordance with the nature of the environments in order to ensure a smooth interface between essentially residential areas and more intensive activity areas.
Industrial buildings Office buildings Commercial buildings Public or institutional facilities
The by-laws will ensure that the uses presented in the Employment Areas Map (see Section 2.4) are reflected.
Housing Agriculture and complementary industrial activities Public or institutional facilities
Major institutional facilities (education, health care, sports, culture) Public or institutional facilities Complementary retail and housing
The by-laws will define the zones and determine authorized uses in accordance with the nature of the environments, particularly to limit major nuisance-generating uses to industrial employment areas.
MontrĂŠal Master Plan Part II
Land use designations Designation and description Convent, monastery, or place of worship
Areas comprising structures and sites reserved for convents, monasteries, or other religious establishments.
Major green space or waterside park
Areas reserved for green or natural spaces of City-wide importance or located on a riverbank, as well as major cemeteries.
Major transportation corridor
Areas reserved for transportation, specifically the main passenger and freight transportation infrastructure.
Public utilities
Areas comprising structures and sites reserved for public utilities.
Components
Notes
Buildings devoted to religious orders, including residences Places of worship Public or institutional facilities Complementary retail and housing
Even if they are not identified on Map 3.1.1, areas subject to this land use category are included on the lists of heritage buildings in Part II.
Major and metropolitan parks Nature parks Public areas Nature reserves Public riverbanks and islands Major cemeteries Golf courses Casino, business and complementary services public facilities
The riverbanks and islands in question, along with the summits of Mount Royal, are publicly owned spaces, primarily local parks.
The parts of the road network under the jurisdiction of the federal and QuĂŠbec governments Port, rail and airport infrastructure Complementary uses and infrastructure
The by-laws will divide the railyards as well as the port and airport areas into separate zones. This obligation does not apply to the road network and the rail corridors.
This designation recognizes the presence of residential enclaves in some nature parks at the time the Master Plan is adopted. The by-laws do not allow Casino, business and complementary services public facilities except on lots 2 988 178, 2 988 179 and 2 988 180 of the QuĂŠbec Land Register, where this land use is permitted without restriction to floor area.
Electrical substations, water or wastewater treatment plants, public works yards, etc.
General notes: Part II of the Plan includes one map for each borough, which identifies local parks whose designation is confirmed by the Master Plan. The conversion of any park or any part thereof for purposes other than a complementary use or local public facility requires an amendment to the Master Plan. Parks, cemeteries, golf courses, transformer stations and public works yards are authorized in all designations. On the accompanying maps, the limits of land use designation areas should be interpreted as corresponding with street, lane and cadastral boundaries.
MontrĂŠal Master Plan May 2005
Part II
Building density
19 Borough of Pointe-Claire Established areas Orientation Maintain area character Zoning by-laws will aim to maintain the existing built form, which presents the following characteristics:
Sector 19-01:
Building height of one or two stories above ground; Low or medium site coverage. Sector 19-02:
Building height of one to three stories above ground; Low or medium site coverage. Sector 19-03:
Building height of two to five stories above ground; Low or medium site coverage. Sector 19-04:
Building height of two to eight stories above ground; Detached; Low or medium site coverage. Sector 19-05:
Building height of two to twelve stories above ground; Low or medium site coverage.
Sector 19-07:
Building height of two to eight stories above ground; Low or medium site coverage. Sector 19-08:
Building height of two or three stories above ground; Low or medium site coverage. Sector 19-09:
Building height of one to three stories above ground; Low or medium site coverage. Sector 19-10:
Building height of one to three stories above ground; Low or medium site coverage. Sector 19-11:
Building height of two to four stories above ground; Low or medium site coverage.
Sector 19-06:
19-04
Building height of one to eight stories above ground; Detached; Low or medium site coverage.
Zoning by-laws may recognize existing buildings as well as real estate projects duly authorized at the time of the adoption of the Plan that do not conform to the above parameters.
Montréal Master Plan November 2004
Part II
Borough documents
Buildings of heritage and architectural interest located outside areas of exceptional value
19 Borough of Pointe-Claire The following list identifies buildings of heritage and architectural interest located outside areas of exceptional value or large sites of institutional character in the Borough (see preceding map). The list also identifies places of worship of heritage value in the Borough. As mentioned in Table 3.1.1, these places of worship are covered under the land use designation “Convent, Monastery or Place of Worship.” In keeping with Objective 15, the buildings identified in the following list as well as those located within areas of exceptional value or large sites of institutional character must be subject to strict controls pertaining to construction, renovation or demolition work, by employing appropriate regulatory measures such as by-laws on Site Planning and Architectural Integration Programs (SPAIP).
Places of worship ■
98, avenue Aurora (St. John’s United)
■
204, avenue Lakeview (Cedar Park United)
■
120, avenue Summerhill (St. John Fisher)
■
70, avenue Belmont (Valois United)
■
99, avenue Mount Pleasant (Church of the Resurrection)
■
176, avenue Westcliffe (St. Augustine)
■
275, avenue Braebrook (Lakeside Heights Baptist)
■
11, avenue Rodney (Saint Columba by the Lake)
■
27, chemin Bord-du-Lac (Chapelle Morin)
■
105, avenue De Dieppe (Bethel Chapel)
■
2, avenue Sainte-Anne (Église Saint-Joachim)
■
1, avenue De l'Église (Église Sainte-Jeanne-de-Chantal)
■
233, avenue Sainte-Claire (Saint John the Baptist Church)
■
111, rue Donegani (Ancien bureau de poste)
■
114, rue Donegani (Gare Valois)
■
105, chemin Bord-du-Lac (Maison Legault)
■
211, chemin Bord-du-Lac (Maison Napoléon-Charbonneau)
■
152, Concord Crescent (Maison Jamme dit Carrière)
School buildings ■
120, avenue Ambassador (École secondaire Saint-Thomas)
■
311, avenue Inglewood (École secondaire Félix-Leclerc)
Public buildings ■
68, avenue Prince-Edward (Bibliothèque)
Residential buildings ■
234, avenue Braebrook
■
70, avenue Maywood
■
83, avenue Maywood
■
4, avenue Stewart
■
16, boulevard Saint-Jean
Industrial buildings
19-07
■
5500, autoroute Métropolitaine (Avon Canada)
Plan d’urbanisme de Montréal PA R T I E I I : C H A P I T R E 2 0
Arrondissement de Rivière-des-Prairies – Pointe-aux-Trembles – Montréal-Est
SEPTEMBRE 2 0 0 5 (dernière mise à jour: Avril 2012)
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 20 – Arrondissement de Rivière-des-Prairies – Partie II Pointe-aux-Trembles – Montréal-Est
Table des matières 20.1
Introduction
1
20.2
Le rappel du parti d’aménagement et des orientations pan-montréalaises
3
20.3
Les orientations locales d’aménagement
7
20.3.1
La maturation urbaine des milieux de vie Objectif 1 Encadrer le développement résidentiel des terrains vacants Objectif 2 Encourager et encadrer la rénovation des bâtiments résidentiels Objectif 3 Assurer une desserte adéquate en équipements culturels, communautaires et de loisirs ainsi qu’en parcs dans chacun des quartiers Objectif 4 Assurer une desserte commerciale adéquate sur l’ensemble du territoire
7 7 8
La mise en valeur du patrimoine bâti, du parcours riverain et de la Pointe de l’île Objectif 5 Favoriser l’accès aux rives et la mise en valeur de la Pointe de l’île tout en protégeant les berges Objectif 6 Protéger et mettre en valeur les noyaux villageois, les bâtiments et les sites d’intérêt patrimonial et archéologique
10
20.3.2
20.3.3
20.3.4
20.3.5
L’optimisation des espaces industriels et la gestion de leurs interfaces avec les milieux de vie Objectif 7 Poursuivre le développement des terrains vacants à vocation économique et optimiser l’utilisation des secteurs industriels de Montréal-Est Objectif 8 Encadrer la requalification des sites industriels désaffectés ou sous-utilisés Objectif 9 Assurer la gestion des interfaces avec les milieux de vie
9
10 11 12
12 13 13
L’amélioration des déplacements des personnes et des marchandises Objectif 10 Améliorer les liens routiers à l’intérieur de l’arrondissement Objectif 11 Améliorer les déplacements effectués en transport collectif à l’intérieur de l’arrondissement et vers le Centre
14 14
L’amélioration du paysage urbain Objectif 12
16
Objectif 13
20.4
8
Valoriser les éléments d’intérêt naturel et les intégrer au milieu urbain Améliorer la qualité visuelle des entrées de ville, des abords de l’autoroute 40 et des grands boulevards urbains
15
16 17
La planification détaillée de portée locale
20
20.4.1 20.4.2 20.4.3 20.4.4 20.4.5 20.4.6 20.4.7
23 25 27 29 31 33 35
Coulée Grou Ruisseau Pinel Pointe de l’île Noyau villageois de Pointe-aux-Trembles Secteur des hangars à Montréal-Est Secteur Marien Gare de Pointe-aux-Trembles
20.5
Les paramètres réglementaires applicables à l’arrondissement
38
20.6
Le plan d’action
54
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 20 – Arrondissement de Rivière-des-Prairies – Partie II Sept. 2005 Pointe-aux-Trembles – Montréal-Est
20.1 Introduction
page 1
Le chapitre de l’arrondissement de Rivière-des-Prairies – Pointe-aux-Trembles – Montréal-Est constitue une composante du Plan d’urbanisme de Montréal qui permet de planifier, sur un horizon de dix ans, le développement de l’arrondissement. L’élaboration du chapitre fut dirigée par la Direction de l’aménagement urbain et des services aux entreprises, avec l’appui d’une firme de consultants spécialisée en urbanisme. Le résultat est le fruit d’analyses et d’échanges auxquels ont participé les différentes directions de l’arrondissement, les citoyens ainsi que d’autres intervenants du milieu œuvrant à Rivière-des-Prairies – Pointe-aux-Trembles – Montréal-Est. Sur la base de cette démarche, le chapitre de l’arrondissement de Rivière-des-Prairies – Pointe-aux-Trembles – Montréal-Est présente les orientations d’aménagement de son territoire et fixe les règles auxquelles devront se conformer aussi bien les services de l’arrondissement que ceux de la Ville ainsi que les autres intervenants concernés. Il traduit les orientations et les actions propres à l’arrondissement en tenant compte de sa situation urbaine et de sa réalité sociale. Les opinions formulées par les citoyens lors des soirées d’informations et des consultations publiques sont également intégrées dans le présent chapitre. Le chapitre rappelle le parti d’aménagement du Plan d’urbanisme ainsi que la synthèse des orientations pan-montréalaises relatives à l’arrondissement. Il identifie par la suite les orientations et les objectifs locaux que fixe l’arrondissement pour l’aménagement et le développement de son territoire ainsi que les actions définies pour assurer leur mise en œuvre. De plus, le chapitre établit les orientations et les objectifs d’aménagement pour les secteurs de planification détaillée de portée locale. Ces secteurs feront l’objet d’une attention particulière de la part de l’arrondissement dans les trois années suivant l’adoption du Plan d’urbanisme. Enfin, les principaux paramètres réglementaires applicables au territoire de Rivière-des-Prairies – Pointe-aux-Trembles – Montréal-Est sont également présentés.
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 20 – Arrondissement de Rivière-des-Prairies – Partie II Sept. 2005 Pointe-aux-Trembles – Montréal-Est
20.2 Le rappel du parti d’aménagement et des orientations pan-montréalaises
page 3
Le parti d’aménagement du Plan d’urbanisme souscrit aux principes du développement durable et vise un accroissement marqué de la qualité de l’aménagement urbain (voir partie I, chapitre 1, du Plan d’urbanisme). Des défis importants devront être relevés dans les secteurs à construire et les secteurs à transformer de l’arrondissement de façon à répondre aux objectifs du Plan d’urbanisme en matière de qualité des milieux de vie, de transport et d’activités économiques tout en respectant les préceptes d’un aménagement urbain de qualité et durable soutenus par le Plan. Le parti d’aménagement du Plan d’urbanisme se décline en sept orientations, dont six touchent particulièrement l’arrondissement (voir la carte à la page suivante). Tout d’abord, le Plan vise une amélioration de la qualité de vie des milieux existants afin qu’ils soient diversifiés et complets. Cette orientation implique également la consolidation et le soutien de la vitalité des principales composantes commerciales de Rivière-des-Prairies – Pointe-aux-Trembles – Montréal-Est. Il vise en outre à développer de nouveaux milieux de vie de qualité sur les terrains vacants. Le Plan privilégie aussi la consolidation et la mise en valeur du territoire en relation avec les réseaux de transport existants et projetés dans le but de développer ou de maintenir, le cas échéant, des réseaux de transport structurants, efficaces et bien intégrés au tissu urbain. Soulignons, à cet égard, la mise en place d’une ligne de train de banlieue desservant l’arrondissement et le reliant au Centre de Montréal. De plus, le Plan vise à consolider les secteurs d’emplois en favorisant l’accueil d’entreprises dynamiques et en améliorant les liens de transport. La création du lien routier Bourget-Forget permettrait de réaménager les espaces industriels déstructurés adjacents et d’offrir de nouveaux espaces pour des activités économiques. La requalification des grands sites sous-utilisés, afin qu’ils accueillent de nouvelles activités économiques, est particulièrement importante. Les autres secteurs à vocation économique de l’arrondissement devront également être consolidés. Pour ce qui est du paysage urbain et de l’architecture, le Plan entend mettre en valeur le caractère insulaire de la ville, un élément identitaire de la forme urbaine montréalaise. À ce titre, le parcours riverain, qui offre des points de vue exceptionnels sur la rivière des Prairies et sur le fleuve Saint-Laurent, fera l’objet d’une protection et d’une mise en valeur.
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 20 – Arrondissement de Rivière-des-Prairies – Partie II Sept. 2005 Pointe-aux-Trembles – Montréal-Est
page 4
Le Plan entend également assurer la conservation des éléments significatifs du patrimoine bâti et archéologique montréalais. Sur le territoire de l’arrondissement, cette orientation vise notamment la protection et la mise en valeur du noyau villageois traditionnel de Saint-Joseph-de-la-Rivière-des-Prairies, du Vieux Pointe-aux-Trembles et de la chapelle de la Réparation. La préservation de la qualité écologique des milieux naturels d’intérêt constitue une des orientations du Plan. À Rivière-des-Prairies – Pointe-aux-Trembles – Montréal-Est, cette orientation se traduit par la mise en valeur du parc-nature de la Pointe-aux-Prairies, des ruisseaux De Montigny, Pinel et de la Coulée Grou, ainsi que des milieux humides et des bois. Enfin, la dernière orientation liée à un environnement sain est particulièrement pertinente dans le contexte de l’arrondissement. En effet, la qualité de l’eau en rive et la protection des berges et des zones inondables, la pollution atmosphérique attribuable à l’industrie pétrochimique et la contamination des sols sont des éléments de problématique importants à Rivière-des-Prairies – Pointe-aux-Trembles – Montréal-Est.
QUALITÉ DES MILIEUX DE VIE Secteur à revitaliser
orget boulevard Rodolphe-F
PATRIMOINE BÂTI Protection et mise en valeur du noyau villageois Saint-Joseph-de-la-Rivièredes-Prairies
boulevard Perras
M boulevard
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PATRIMOINE NATUREL Mise en valeur des berges RÉSEAU ROUTIER Réaménagement de la rue Sherbrooke Est
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Février 2012
1000
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PATRIMOINE BÂTI Protection et mise en valeur du Vieux Pointe-aux-Trembles
SECTEUR D’EMPLOIS DIVERSIFIÉS Intensification des activités et interventions d’aménagement
TRANSPORT COLLECTIF Ligne de train de banlieue à l’étude SECTEUR INDUSTRIEL Diversification et intensification des activités
QUALITÉ DES MILIEUX DE VIE Secteur à revitaliser QUALITÉ DES MILIEUX DE VIE Soutien de la vitalité commerciale
SECTEURS D’EMPLOIS INSTITUTIONNELS Consolidation des activités
RÉSEAU ROUTIER ET TRANSPORT COLLECTIF Prolongement projeté du boulevard Rodolphe-Forget dont le tracé reste à préciser et réaménagement de l’échangeur Mesures préférentielles au transport collectif potentielles
PAYSAGE URBAIN ET QUALITÉ DE L’ARCHITECTURE Mise en valeur du parcours riverain
t-J in Sa
SECTEURS À TRANSFORMER Sites à mettre en valeur à des fins d’emplois
PATRIMOINE BÂTI Protection et mise en valeur
nue
SECTEUR INDUSTRIEL Consolidation du secteur
PATRIMOINE NATUREL Mise en valeur du parc-nature de la Pointe-aux-Prairies, de l’écoterritoire de la Trame verte de l’Est et de l’île Bonfoin
ave
QUALITÉ DES MILIEUX DE VIE Soutien de la vitalité commerciale du boulevard Maurice-Duplessis
plessis
Henri-Bourassa Est
boulevard
TRANSPORT COLLECTIF Mesures préférentielles au transport collectif potentielles
aurice-Du
me E st
RÉSEAU CYCLABLE Voie cyclable potentielle
RÉSEAU ROUTIER Intervention potentielle (prolongement de l’autoroute 25 à l’étude)
RÉSEAU ROUTIER Parachèvement projeté de l’avenue Marien et du boulevard Maurice-Duplessis
PAYSAGE URBAIN ET QUALITÉ DE L’ARCHITECTURE Amélioration du paysage urbain du boulevard Henri-Bourassa Est, de la rue Sherbrooke Est et de l’autoroute 40 Mise en valeur des entrées de ville
QUALITÉ DES MILIEUX DE VIE Secteurs propices à la construction résidentielle intégrant les éléments du milieu naturel
re-Da
TRANSPORT COLLECTIF Mesures préférentielles au transport collectif à l’étude
QUALITÉ DES MILIEUX DE VIE Secteurs propices à la construction résidentielle
rue N ot
PATRIMOINE NATUREL Aménagement du parc linéaire du ruisseau De Montigny Protection et mise en valeur de l’écoterritoire de la coulée verte du ruisseau De Montigny
TRANSPORT COLLECTIF Mesures préférentielles au transport collectif potentielles
La synthèse des orientations pan-montréalaises Arrondissement de Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles– Montréal-Est Plan d'urbanisme
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 20 – Arrondissement de Rivière-des-Prairies – Partie II Sept. 2005 Pointe-aux-Trembles – Montréal-Est
page 7
20.3 Les orientations locales d’aménagement
20.3.1 La maturation urbaine des milieux de vie
Rivière-des-Prairies – Pointe-aux-Trembles – Montréal-Est est l’un des rares arrondissements de la Ville de Montréal à disposer de grandes superficies de terrains toujours vacantes pouvant accueillir d’importants projets résidentiels. Au cours des dix dernières années, près de 3 000 nouveaux logements ont été construits sur le territoire de l’arrondissement et plus de 7 600 personnes s’y sont établies, ce qui correspond à une croissance démographique de l’ordre de 7,8 %. À titre de comparaison, la croissance démographique pour l’ensemble de l’île se chiffrait à 2,1 % au cours de la même période. Les espaces actuellement disponibles pourraient accueillir, selon la densité d’occupation privilégiée, entre 6 000 et 10 000 nouveaux ménages. Ces projections n’incluent pas les secteurs qui pourraient faire l’objet d’une transformation à des fins résidentielles. L’arrondissement a fixé quatre objectifs pour assurer un développement harmonieux des secteurs vacants, d’encourager et d’encadrer la remise en état de certains bâtiments résidentiels et également d’offrir une gamme variée de services dans ces nouveaux secteurs et sur l’ensemble du territoire. Objectif 1 – Encadrer le développement résidentiel des terrains vacants L’arrondissement dispose de nombreux terrains vacants (environ 300 ha) destinés à des fins résidentielles. Les plus importants secteurs, illustrés sur la carte synthèse des orientations pan-montréalaise, sont : ■
les abords du ruisseau Pinel;
■
le secteur des 48e et 49e Avenue à Rivière-des-Prairies;
■
le secteur des 89e et 94e Avenue à Rivière-des-Prairies;
■
les abords de la Coulée Grou;
■
le secteur Marc-Aurèle-Fortin.
Afin d’orienter le développement résidentiel de ces vastes terrains vacants et de protéger les milieux naturels, le Plan privilégie la planification détaillée des secteurs de la Coulée Grou et du ruisseau Pinel (voir les sections 20.4.1 et 20.4.2). Pour les autres secteurs, la démarche de planification est largement amorcée et leur développement sera balisé par divers outils réglementaires, tels des plans d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA). Actions 1.1 Développer les outils réglementaires appropriés afin d’encadrer les secteurs des 48e et 49e Avenue à Rivière-des-Prairies et des 89e et 94e Avenue à Rivière-des-Prairies et le secteur Marc-Aurèle-Fortin. 1.2 Réaliser une planification détaillée pour les secteurs du ruisseau Pinel et de la Coulée Grou.
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 20 – Arrondissement de Rivière-des-Prairies – Partie II Sept. 2005 Pointe-aux-Trembles – Montréal-Est
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Objectif 2 – Encourager et encadrer la rénovation des bâtiments résidentiels Même si l’arrondissement s’est surtout développé au cours des années 1980 (40 % du parc de logements), près de 30 % de son cadre bâti est âgé de plus de 30 ans, soit près de 11 300 logements. Les secteurs correspondant aux anciens quartiers de Pointe-aux-Trembles, de Montréal-Est et de Rivière-des-Prairies abritent de plus importantes concentrations de logements nécessitant des travaux de rénovation intérieure ou extérieure. Plusieurs résidences, dispersées sur le territoire et auparavant utilisées à des fins de villégiature, requièrent également des travaux de rénovation. Actions 2.1 Appuyer le maintien des programmes de rénovation des bâtiments résidentiels existants et étudier la possibilité d’en développer de nouveaux. 2.2 Mettre en place de nouvelles dispositions réglementaires concernant les agrandissements et les nouvelles constructions dans les secteurs résidentiels existants.
Objectif 3 – Assurer une desserte adéquate en équipements culturels, communautaires et de loisirs ainsi qu’en parcs dans chacun des quartiers Les résidents de Rivière-des-Prairies – Pointe-aux-Trembles – Montréal-Est ont accès à plusieurs équipements culturels, communautaires et de loisirs – centre communautaire, aréna, maisons de la culture, bibliothèques, piscines intérieures, etc. – répartis sur l’ensemble du territoire. Mais certains secteurs, notamment les secteurs récents de Rivière-des-Prairies, disposent d’un moins grand nombre d’équipements et de services. Avec ses nombreux parcs et espaces verts, l’arrondissement possède une impressionnante trame verte complétée par le parc-nature de la Pointe-aux-Prairies et les nombreux parcs projetés non aménagés. La desserte en parcs et espaces verts est toutefois inégale à l’échelle des quartiers. Dans les secteurs plus anciens et ceux actuellement en développement, les parcs et espaces verts sont en nombre limité. Actions 3.1 Réaliser un plan directeur local des équipements culturels, communautaires et de loisirs qui devra soutenir notamment : ■
l’utilisation et la récupération des bâtiments institutionnels existants, tels que des écoles, des églises et des presbytères;
■
le maintien de l’entente autorisant l’accès public aux équipements du centre Boscoville 2000;
■
l’implantation d’une maison de la culture à Rivière-des-Prairies.
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Actions (suite) 3.2 Réaliser un plan directeur des parcs et espaces verts comprenant, entre autres : ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■
la répartition des parcs et espaces verts; la planification des parcs et espaces verts dans les secteurs à développer; la mise à niveau des équipements; l’entretien des parcs, des voies cyclables et de la foresterie urbaine; la création de nouveaux liens cyclables, notamment entre les différents parcs; l’intégration de l’art public dans les parcs; l’amélioration de l’accès aux berges; la conservation et la protection des parcs en rive existants; l’évaluation des possibilités d’acquisition de terrains en rive; l’amélioration de la qualité des vues sur le fleuve et la rivière; la protection des bois d’intérêt.
Objectif 4 – Assurer une desserte commerciale adéquate sur l’ensemble du territoire On trouve à Rivière-des-Prairies – Pointe-aux-Trembles – Montréal-Est de nombreux établissements commerciaux et de services. La rue Sherbrooke Est est le principal axe commercial de l’arrondissement, et le Carrefour de la Pointe, son plus important centre commercial. De plus, des centres de voisinage et d’autres axes commerciaux, tel le boulevard Saint-Jean-Baptiste, viennent compléter la desserte en matière de commerces. Cependant, certains secteurs disposent d’une desserte commerciale très limitée, notamment ceux de la Pointe de l’île. Dans Rivière-des-Prairies, les commerces et les services sont implantés le long du boulevard Maurice-Duplessis. Près de 140 établissements ont pignon sur cet axe de circulation majeure ainsi que dans l’important quadrilatère du site Marc-Aurèle-Fortin, lequel est délimité par le boulevard Maurice-Duplessis, la rue André-Arnoux et les avenues Gilbert-Barbier et Fernand-Gauthier. L’offre commerciale actuelle demeure insuffisante pour répondre aux besoins des 106 000 résidents. On observe de nombreuses fuites commerciales au profit des villes et des arrondissements voisins. Pour assurer une desserte commerciale adéquate sur l’ensemble du territoire, le Plan d’urbanisme privilégie différentes actions. Actions 4.1 Consolider les secteurs commerciaux existants le long de la rue Sherbrooke Est et du boulevard Maurice-Duplessis, notamment à l’aide d’une révision réglementaire. 4.2 Maintenir les petits secteurs commerciaux de voisinage dans l’ensemble des quartiers de l’arrondissement et plus particulièrement dans les noyaux villageois de Pointe-aux-Trembles et de Rivière-des-Prairies, et en identifier de nouveaux dans les secteurs à développer.
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20.3.2 La mise en valeur du patrimoine bâti, du parcours riverain et de la Pointe de l’île
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L’arrondissement profite d’une situation géographique exceptionnelle au confluent du fleuve Saint-Laurent et de la rivière des Prairies. Il compte plusieurs kilomètres de berges en bordure du fleuve, de la rivière et des ruisseaux. L’identification du parcours riverain a pour objectif de favoriser la protection et la mise en valeur intégrée de ses plus importantes composantes paysagères et patrimoniales. Dans l’arrondissement, le parcours riverain et la Pointe de l’île intègrent notamment les éléments d’intérêt suivants : ■ ■
■
■ ■
■ ■ ■
la route panoramique que constituent le boulevard Gouin Est et la rue Notre-Dame Est; les voies cyclables dans l’axe du boulevard Gouin Est et de la rue Notre-Dame Est ainsi que celles qui traversent le parc-nature de la Pointe-aux-Prairies; les nombreux parcs et espaces verts riverains qui offrent des fenêtres sur le fleuve et la rivière; les îles Boutin, Rochon, Lapierre, Gagné, Bonfoin, Haynes, Marion et de la Batture; les noyaux villageois de Rivière-des-Prairies (site du patrimoine existant) et de Pointe-aux-Trembles; les nombreux bâtiments et sites d’intérêt patrimonial et archéologique; les trois rampes de mise à l’eau; le quai des remorqueurs et les activités portuaires que l’on peut observer à partir de certains parcs.
Objectif 5 – Favoriser l’accès aux rives et la mise en valeur de la Pointe de l’île tout en protégeant les berges La très grande majorité des rives du Saint-Laurent et de la rivière des Prairies appartiennent à des propriétaires privés. Toutefois, l’arrondissement compte un peu plus d’une vingtaine de points d’accès publics et aménagés sur les rives du fleuve et de la rivière. Le territoire correspondant à la Pointe de l’île (à l’est du boulevard Du Tricentenaire) renferme de nombreuses composantes présentant un potentiel de mise en valeur à des fins récréatives et touristiques. En plus des éléments du parcours riverain, la Pointe de l’île comprend notamment un golf, le site de pèlerinage de la chapelle de la Réparation, le cimetière Hawthorne-Dale, le site de la marina Beaudoin et de nombreux terrains vacants offrant un potentiel de développement. Actions 5.1 Préserver les accès publics à l’eau existants. 5.2 Poursuivre l’acquisition des berges, notamment par la création d’un programme approprié. 5.3 Afin d’assurer une mise en valeur intégrée de la Pointe de l’île, le Plan privilégie la réalisation d’une planification détaillée de portée locale. Les éléments qui feront l’objet d’une attention particulière dans le cadre de cette étude sont présentés à la section 20.4.3.
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Objectif 6 – Protéger et mettre en valeur les noyaux villageois, les bâtiments et les sites d’intérêt patrimonial et archéologique Dès le XVIIIe siècle, des colons s’installent à proximité des actuels noyaux villageois de Pointe-aux-Trembles et de Rivière-des-Prairies afin de cultiver les terres situées en bordure du fleuve Saint-Laurent et de la rivière des Prairies. De nombreuses résidences et quelques édifices religieux toujours présents témoignent de ce passé. L’arrondissement compte quelques bâtiments protégés par un statut juridique : ■
monuments historiques classés : maison Armand et maison Wilson-Beaudry;
■
bien archéologique classé : moulin à vent de Pointe-aux-Trembles;
■
monument historique cité : maison Urgel-Charbonneau;
■
site du patrimoine : l’ancien village de Rivière-des-Prairies (église, presbytère, cimetière et quartier adjacent à la 69e Avenue).
Plusieurs bâtiments et secteurs de valeur exceptionnelle et intéressante sont également identifiés sur le territoire de l’arrondissement. De plus, de nombreux sites présentant un intérêt archéologique à fort potentiel sont recensés sur les berges du fleuve et de la rivière des Prairies. Afin de protéger et de mettre en valeur les noyaux villageois et les bâtiments et sites d’intérêt patrimonial et archéologique, l’arrondissement propose différentes actions. Actions 6.1 Réaliser la planification détaillée de portée locale pour le noyau villageois de Pointe-auxTrembles. Cette étude pourrait éventuellement prendre la forme d’un programme particulier d’urbanisme. Les éléments qui feront l’objet d’une attention particulière dans le cadre de l’étude sont présentés à la section 20.4.4. 6.2 Élaborer un règlement sur les plans d’implantation et d’intégration architecturale pour le noyau villageois de Rivière-des-Prairies. 6.3 Élaborer un règlement sur les plans d’implantation et d’intégration architecturale pour le Vieux Pointe-aux-Trembles (secteur patrimonial de valeur exceptionnelle). 6.4 Étudier la possibilité de mettre en œuvre un programme d’aide à la rénovation résidentielle et commerciale et à la mise en valeur du patrimoine des ensembles urbains d’intérêt. 6.5 Mettre en place des dispositions réglementaires visant la protection des sites d’intérêt archéologique recensés.
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20.3.3 L’optimisation des espaces industriels et la gestion de leurs interfaces avec les milieux de vie
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L’arrondissement de Rivière-des-Prairies – Pointe-aux-Trembles – Montréal-Est compte de nombreux terrains voués à des activités d’emplois, activités réparties dans six secteurs principaux (Armand-Bombardier, Rodolphe-Forget, Saint-Jean-Baptiste, ArmandChaput, Henri-Bourassa Est et Pointe-aux-Trembles) ainsi qu’aux abords de l’autoroute 40 et du boulevard Henri-Bourassa Est. Le plus important secteur quant à la superficie est celui des raffineries de Montréal-Est. Certains secteurs d’emplois sont très dynamiques et affichent de bonnes concentrations d’emplois alors que d’autres sont occupés par des entreprises à caractère extensif offrant peu d’emplois et générant des nuisances, par exemple les sites d’entreposage. Certaines de ces entreprises avoisinent des quartiers résidentiels. Le Plan d’urbanisme souhaite donc optimiser l’utilisation des espaces industriels tout en s’assurant de la gestion de leurs interfaces avec les milieux de vie. Objectif 7 – Poursuivre le développement des terrains vacants à vocation économique et optimiser l’utilisation des secteurs industriels de Montréal-Est Il existe dans l’arrondissement un nombre considérable de terrains vacants destinés à des fins industrielles. Toutefois, plusieurs sont grevés par des contraintes au développement : problèmes d’accessibilité routière, absence de desserte en infrastructures, contamination des sols, etc. Ces terrains sont situés dans les parcs industriels Armand-Chaput et Saint-Jean-Baptiste. Le secteur industriel de Montréal-Est accueille principalement des industries reliées aux produits pétroliers et chimiques, notamment les raffineries. Plusieurs de ces entreprises occupent de vastes superficies et procèdent à de l’entreposage extérieur. Le secteur compte également plusieurs terrains vacants ou sous-utilisés et sa portion ouest est occupée par la carrière Lafarge, toujours en exploitation. Le Plan d’urbanisme prévoit la création, dans l’axe de l’avenue Bourget, d’un lien nord-sud qui permettrait la mise en valeur de l’ensemble de ce secteur en rendant accessibles les sites adjacents. Actions 7.1 Améliorer l’accessibilité des secteurs industriels, notamment par la réalisation d’un lien nord-sud dans l’axe de l’avenue Bourget (voir la section 4.7 de la partie I du Plan d’urbanisme). 7.2 Prolonger les réseaux d’infrastructures dans les parcs industriels Armand-Chaput et Saint-Jean-Baptiste afin de poursuivre le développement des terrains industriels vacants. 7.3 Poursuivre les efforts de réhabilitation des sols contaminés. 7.4 Autoriser uniquement l’usage « extraction » sur le site de la carrière Lafarge.
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Objectif 8 – Encadrer la requalification des secteurs industriels désaffectés ou sous-utilisés À Rivière-des-Prairies – Pointe-aux-Trembles – Montréal-Est, la qualité et la performance des secteurs industriels varient considérablement. Quelques-uns, dont certains étaient déjà actifs durant la Seconde Guerre mondiale, nécessitent une requalification : bâtiments en mauvais état, utilisation des emprises publiques, absence d’aménagement paysager, présence d’usages contraignants et générateurs de nuisances, contamination des sols, utilisation peu intensive des terrains, entreposage, etc. De plus, de nombreux sites sont sous-utilisés. Afin d’y accueillir de nouvelles activités d’emplois, le Plan propose de requalifier les secteurs industriels suivants : ■
■
secteur Marien, entre la 64e Avenue et la voie ferrée du Canadien National, incluant l’ancien site d’enfouissement; secteur des hangars à Montréal-Est.
Action 8.1 Pour chacun de ces secteurs, une planification détaillée de portée locale sera réalisée. Les éléments qui feront l’objet d’une attention particulière dans le cadre de ces études sont présentés aux sections 20.4.5 et 20.4.6 et toucheront notamment : ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■
la gestion des usages contraignants; la sous-utilisation de certains immeubles; l’identification d’espaces industriels qui pourraient être convertis à d’autres fins; la relocalisation de certaines entreprises nuisibles; la démolition et la rénovation de bâtiments; l’amélioration des aménagements extérieurs; le remembrement de terrains; la décontamination des sols.
Objectif 9 – Assurer la gestion des interfaces avec les milieux de vie À plusieurs endroits sur le territoire, des usages industriels générant des nuisances visuelles, sonores ou olfactives cohabitent avec des milieux de vie. Les interfaces sensibles, existantes et appréhendées, sont illustrées sur la carte synthèse des enjeux locaux. Afin d’améliorer la cohabitation entre les secteurs industriels et les milieux de vie, le Plan propose la révision des dispositions réglementaires. Action 9.1 Modifier les dispositions réglementaires relatives à : ■ ■ ■ ■
la détermination de distances séparatrices minimales; l’interdiction de certains usages à proximité des résidences; l’aménagement de zones tampons; la gestion des nuisances visuelles, sonores et olfactives.
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20.3.4 L’amélioration des déplacements des personnes et des marchandises
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L’arrondissement de Rivière-des-Prairies – Pointe-aux-Trembles – Montréal-Est est desservi par un réseau routier incomplet. Les nombreuses discontinuités du réseau rendent les déplacements des personnes et des marchandises difficiles dans plusieurs secteurs et génèrent des nuisances. Afin d’améliorer l’ensemble des déplacements, le Plan d’urbanisme identifie des aménagements et des infrastructures qui faciliteront les liens routiers dans l’arrondissement ainsi que la desserte en transport collectif et en vélo. Objectif 10 – Améliorer les liens routiers à l’intérieur de l’arrondissement À Rivière-des-Prairies – Pointe-aux-Trembles – Montréal-Est, les déplacements routiers dans l’axe est-ouest sont assurés par l’autoroute 40 et par six corridors routiers importants : les boulevards Gouin Est, Perras, Maurice-Duplessis, Henri-Bourassa Est et les rues Sherbrooke Est et Notre-Dame Est. Seuls les boulevards Perras et Maurice-Duplessis demeurent inachevés. Afin de compléter le réseau routier dans l’axe est-ouest, la section 2.2 de la partie I du Plan d’urbanisme prévoit une série d’actions qui sont reprises pour le présent objectif. Dans l’axe nord-sud, le boulevard Saint-Jean-Baptiste est le seul à relier la rue Notre-Dame Est au boulevard Gouin Est. Tous les autres corridors ne traversent qu’une partie du territoire. Toutefois, le boulevard Saint-Jean-Baptiste est sinueux, ne compte par endroits qu’une seule voie dans chaque sens et demeure fortement utilisé par le camionnage lourd. Par ailleurs, outre la voie cyclable de ceinture qui longe la rive de la rivière des Prairies et la rue Notre-Dame Est, il existe peu de liens cyclables reliant les parties nord et sud de l’arrondissement. Plusieurs grands axes routiers, conçus en fonction de la circulation automobile, offrent peu d’attraits pour les déplacements des piétons. Le Plan favorise donc l’intégration de nouvelles voies cyclables aux liens routiers à parachever ou à réaménager ainsi que des aménagements facilitant les déplacements piétonniers. Actions 10.1 Parachever le boulevard Maurice-Duplessis, entre le boulevard De La Rivière-des-Prairies et le boulevard Saint-Jean-Baptiste. 10.2 Parachever l’avenue Marien, entre le boulevard Henri-Bourassa Est et le boulevard Maurice-Duplessis. 10.3 Prolonger le boulevard Rodolphe-Forget, du boulevard Henri-Bourassa Est à la rue Notre-Dame Est, incluant le réaménagement de l’échangeur dans l’axe de l’autoroute 40 (intervention conjointe avec le ministère des Transports du Québec). 10.4 Prévoir le réaménagement du boulevard Saint-Jean-Baptiste tout en intégrant des aménagements adéquats permettant des déplacements piétonniers et à vélo sécuritaires et conviviaux. 10.5 Prévoir, dans le projet de prolongement du boulevard Rodolphe-Forget, des aménagements de qualité pour les cyclistes et les piétons.
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Objectif 11 – Améliorer les déplacements effectués en transport collectif à l’intérieur de l’arrondissement et vers le Centre Dans l’arrondissement, les déplacements en transport collectif sont assurés par 19 circuits d’autobus. Deux de ces circuits sont en service uniquement durant les heures de pointe (circuits express) et cinq métro-bus permettent de relier l’arrondissement aux stations de métro Cadillac, Honoré-Beaugrand et Radisson, situées dans l’arrondissement voisin. Seuls deux circuits relient les parties nord et sud : le premier emprunte le boulevard Gouin Est et l’autre traverse le secteur industriel au centre de l’arrondissement. Étant donné le manque d’infrastructures de transport collectif suffisamment efficaces, les déplacements dans l’arrondissement même et ceux vers les secteurs d’emplois et de services situés à l’extérieur de l’arrondissement sont relativement longs. À distances égales, les temps de déplacement vers le Centre sont plus longs à partir de Rivière-desPrairies – Pointe-aux-Trembles – Montréal-Est que depuis les arrondissements situés dans l’ouest de l’île de Montréal. Action 11.1 Afin d’améliorer la desserte en transport collectif et ainsi réduire les temps de déplacement, le Plan propose d’évaluer la mise en place des équipements et services suivants : ■
une nouvelle ligne de train de banlieue reliant Repentigny au Centre de Montréal en desservant notamment l’arrondissement de Rivière-des-Prairies – Pointe-aux-Trembles – Montréal-Est (projet étudié par l’Agence métropolitaine de transport);
■
des mesures préférentielles au transport collectif sur les rues Sherbrooke Est et Notre-Dame Est vers le Centre et sur le boulevard Maurice-Duplessis;
■
des mesures préférentielles au transport collectif sur le boulevard Saint-Jean-Baptiste entre les parties nord et sud de l’arrondissement;
■
des aménagements intégrant le transport collectif à prévoir dans le projet de prolongement du boulevard Rodolphe-Forget.
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20.3.5
L’arrondissement de Rivière-des-Prairies – Pointe-aux-Trembles – Montréal-Est abrite de nombreux éléments d’intérêt naturel qui méritent d’être protégés, tels que les cours d’eau, les bois d’intérêt et les milieux humides.
L’amélioration du paysage urbain
Par ailleurs, certains secteurs doivent faire l’objet d’une attention particulière afin d’améliorer leur image. À cet égard, des efforts doivent être consentis concernant la qualité visuelle des entrées de ville dans l’arrondissement, des abords de l’autoroute 40 et des grands boulevards urbains. Objectif 12 – Valoriser les éléments d’intérêt naturel et les intégrer au milieu urbain Malgré l’urbanisation de son territoire, l’arrondissement compte encore de nombreux éléments naturels d’intérêt. Outre le fleuve et la rivière des Prairies, qui le ceinturent, trois cours d’eau le traversent : ■
la Coulée Grou;
■
le ruisseau Pinel;
■
le ruisseau De Montigny.
De plus, on y trouve trois bois d’intérêt : d’Anjou, de la Réparation et du ruisseau De Montigny. Le territoire renferme également quelques étangs, lacs et milieux humides, notamment dans le parc-nature de la Pointe-aux-Prairies, dont la plupart sont situés à l’intérieur de l’écoterritoire de la coulée verte du ruisseau De Montigny ou celui de la trame verte de l’Est (voir section 2.6 de la partie I du Plan d’urbanisme). Tous ces éléments d’intérêt sont illustrés sur la carte synthèse des enjeux locaux. Action 12.1 Afin de valoriser les éléments d’intérêt naturel et de les intégrer au milieu urbain, la réglementation d’urbanisme devra prévoir de nouvelles dispositions réglementaires relatives à : ■
la protection des rives, du littoral, des plaines inondables et des milieux humides;
■
la coupe d’arbres;
■
la plantation et la revégétalisation;
■
l’implantation et l’intégration des bâtiments en milieu riverain;
■
l’aménagement et la protection de percées visuelles sur les points d’intérêt paysagers, naturels et bâtis;
■
la bonification des aménagements paysagers sur les propriétés privées.
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Objectif 13 – Améliorer la qualité visuelle des entrées de ville, des abords de l’autoroute 40 et des grands boulevards urbains Les entrées de l’arrondissement ainsi que les abords de l’autoroute 40 et des grands boulevards urbains présentent certaines lacunes en matière d’image urbaine. Des cours avant ne sont pas aménagées et des façades nécessitent des travaux de rénovation. L’affichage commercial est souvent surabondant et surdimensionné, et le mobilier urbain, inexistant ou désuet. Le paysage urbain souffre également de la présence de poteaux et de fils électriques, tandis que la foresterie urbaine est peu abondante, sinon absente. L’arrondissement souhaite donc améliorer la qualité visuelle en préconisant deux types actions. Actions 13.1 Réaménager deux tronçons de la rue Sherbrooke Est : celui entre l’avenue Georges-V et l’avenue Marien et celui entre la 40e Avenue et le pont Le Gardeur. 13.2 Concevoir et mettre œuvre de nouvelles dispositions réglementaires, en bordure de l’autoroute 40 et aux abords des grands axes urbains, visant : ■
l’aménagement des cours avant et des stationnements;
■
la qualité de l’architecture;
■
l’encadrement des panneaux-réclames et des enseignes;
■
l’enfouissement des fils aériens;
■
la plantation d’arbres;
■
la largeur des voies de circulation;
■
les marges de recul des bâtiments;
■
la localisation des aires de stationnement, en privilégiant les cours latérales et arrière;
■
l’aménagement et l’entretien des terrains vacants.
MISE EN VALEUR DU PATRIMOINE BÂTI Protéger et mettre en valeur le noyau villageois, les bâtiments et les sites d’intérêt patrimonial et archéologique
AMÉLIORATION DES DÉPLACEMENTS DES PERSONNES ET DES MARCHANDISES Améliorer les liens routiers (avenue Marien et boulevard Maurice-Duplessis)
MATURATION URBAINE DES MILIEUX DE VIE Encadrer le développement résidentiel des terrains vacants
AMÉLIORATION DU PAYSAGE URBAIN Valoriser les éléments d’intérêt naturel et les intégrer au milieu urbain
MISE EN VALEUR DU PARCOURS RIVERAIN Favoriser l’accès aux rives et la mise en valeur de la Pointe de l’île Parc-nature de la Pointe-aux-Prairies
MATURATION URBAINE DES MILIEUX DE VIE Encadrer le développement résidentiel des terrains vacants
Golf de l'Est boulevard Perras
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MATURATION URBAINE DES MILIEUX DE VIE Encourager et encadrer la rénovation des bâtiments résidentiels
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AMÉLIORATION DES DÉPLACEMENTS DES PERSONNES Améliorer les déplacements en transport collectif et en vélo (rue Notre-Dame Est)
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MATURATION URBAINE DES MILIEUX DE VIE Assurer une desserte adéquate en équipements culturels, communautaires et de loisirs ainsi qu’en parcs dans chacun des quartiers
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AMÉLIORATION DU PAYSAGE URBAIN Améliorer la qualité visuelle des entrées de ville et des abords de la rue Sherbrooke Est
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MISE EN VALEUR DU PATRIMOINE BÂTI Protéger et mettre en valeur les bâtiments et les sites d’intérêt patrimonial
OPTIMISATION DES ESPACES INDUSTRIELS Encadrer la requalification des sites industriels désaffectés ou sous-utilisés OPTIMISATION DES ESPACES INDUSTRIELS Poursuivre le développement des terrains vacants à vocation économique et optimiser l’utilisation des secteurs industriels de Montréal-Est
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AMÉLIORATION DU PAYSAGE URBAIN Valoriser les éléments d’intérêt naturel et les intégrer au milieu urbain
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MISE EN VALEUR DU PATRIMOINE BÂTI Protéger et mettre en valeur les bâtiments et les sites d’intérêt patrimonial et archéologique
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AMÉLIORATION DES DÉPLACEMENTS DES PERSONNES ET DES MARCHANDISES Améliorer les liens routiers et les déplacements en transport collectif
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AMÉLIORATION DES DÉPLACEMENTS DES PERSONNES Mettre en place une nouvelle ligne de train de banlieue
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Henri-Bourassa Est
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AMÉLIORATION DU PAYSAGE URBAIN Améliorer la qualité visuelle des entrées de ville et des abords de la rue Sherbrooke Est
Parc-nature de la Pointe-aux-Prairies
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GESTION DES INTERFACES AVEC LES MILIEUX DE VIE Assurer la gestion des interfaces avec les milieux de vie
AMÉLIORATION DE LA QUALITÉ DES MILIEUX DE VIE Assurer une desserte commerciale adéquate sur l’ensemble du territoire
GESTION DES INTERFACES AVEC LES MILIEUX DE VIE Assurer la gestion des interfaces avec les milieux de vie
MISE EN VALEUR DU PATRIMOINE BÂTI Protéger et mettre en valeur le noyau villageois, les bâtiments et les sites d’intérêt patrimonial et archéologique
La synthèse des enjeux locaux Arrondissement de Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles– Montréal-Est Plan d'urbanisme
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20.4 La planification détaillée de portée locale
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Certaines portions du territoire de l’arrondissement présentent des problématiques urbanistiques complexes qui ne peuvent être traitées à fond avant l’intégration du présent chapitre d’arrondissement au Plan d’urbanisme de Montréal. Pour l’ensemble de ces secteurs, l’arrondissement entend mener à terme une planification détaillée dans les trois années suivant l’intégration du chapitre d’arrondissement au Plan, selon une approche intégrée adaptée à la spécificité de chaque cas. Le bilan annuel de la mise en œuvre du Plan fera état de l’avancement de ces travaux. L’arrondissement identifie sept secteurs de planification détaillée de portée locale : 20.4.1 Coulée Grou 20.4.2 Ruisseau Pinel 20.4.3 Pointe de l’île 20.4.4 Noyau villageois de Pointe-aux-Trembles 20.4.5 Secteur des hangars à Montréal-Est 20.4.6 Secteur Marien 20.4.7 Gare de Pointe-aux-Trembles Parallèlement à l’exercice de planification détaillée des secteurs de portée locale, le Plan d’urbanisme de Montréal identifie 26 secteurs de planification détaillée de portée panmontréalaise. Ces secteurs présentent des enjeux qui touchent l’ensemble de la ville ou qui concernent directement plus d’un arrondissement. Parmi ceux-ci, les secteurs Bourget-Forget et Corridor Louis-H.-La Fontaine intéressent directement Rivière-desPrairies – Pointe-aux-Trembles – Montréal-Est. Les paramètres encadrant la réflexion quant à ces secteurs sont présentés au chapitre 4 de la partie I du Plan d’urbanisme. Les démarches de planification détaillée de portée pan-montréalaise et locale miseront sur la participation des citoyens et sur celle de l’ensemble des intervenants concernés : l’arrondissement, les services municipaux, les ministères ainsi que les organismes privés, publics et associatifs.
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 20 – Arrondissement de Rivière-des-Prairies – Partie II Sept. 2005 Pointe-aux-Trembles – Montréal-Est
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Selon les besoins, la planification détaillée mènera à : ■
l’adoption d’un programme particulier d’urbanisme (PPU);
■
l’adoption par le conseil d’arrondissement d’un plan de mise en valeur ou d’un plan d’action;
■
la modification de la réglementation d’urbanisme de l’arrondissement;
■
la mise en place de programmes appropriés;
■
la réalisation d’immobilisations par la Ville, seule ou en collaboration avec les gouvernements du Québec et du Canada;
■
la réalisation d’un projet en partenariat avec un ou plusieurs organismes privés, publics ou associatifs.
Afin de lancer et d’encadrer le processus de planification détaillée, les pages qui suivent présentent pour chacun des secteurs de planification détaillée de portée locale : ■
des orientations générales;
■
un court énoncé de la problématique;
■
des balises d’aménagement.
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Les secteurs de planification détaillée
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20.4.1
Orientation générale ■
Mettre en valeur le secteur de la Coulée Grou à des fins résidentielles tout en protégeant et en mettant en valeur les composantes naturelles du milieu
Coulée Grou
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Ouest
Coulée Grou
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Problématique Le secteur de la Coulée Grou fait partie intégrante de l’écoterritoire de la trame verte de l’Est, soit d’un territoire beaucoup plus vaste incluant une diversité de composantes naturelles : milieux humides, ruisseaux, bois, etc. Des objectifs de conservation et d’aménagement de cet écoterritoire ont été établis dans la partie I du Plan d’urbanisme (voir section 2.6). Au-delà de ces objectifs, les abords de la Coulée Grou représentent une importante superficie de terrains affectés à des usages résidentiels. Le défi réside dans le développement de ces vastes terrains vacants tout en protégeant les milieux naturels. Ainsi, on cherchera à développer une grille de rues favorisant la préservation et la mise en valeur des composantes naturelles. De plus, des outils réglementaires appuieront la création d’un paysage urbain et d’une architecture de qualité. La rue Sherbrooke Est constitue une entrée de ville importante pour laquelle des interventions de mise en valeur ont été prévues. Dans la poursuite de l’objectif de la mettre en valeur, la forme urbaine et la qualité de l’architecture de cette partie du secteur de planification détaillée justifieront une attention particulière, tout comme la problématique de la sécurité des piétons et des cyclistes.
Balises d’aménagement 1
Développer un tracé de rues qui favorise la préservation et la mise en valeur des composantes naturelles et qui s’intègre à la trame existante, en portant une attention particulière à son interface avec la rue Sherbrooke Est.
2
Prolonger les réseaux d’infrastructures dans le secteur à développer.
3
Assurer l’accès public aux parcs et autres espaces verts.
4
Aménager des parcs et des espaces verts en lien avec les autres composantes de l’écoterritoire.
5
Aménager le domaine public de façon sécuritaire pour les piétons et les cyclistes, en particulier de long de la rue Sherbrooke Est.
6
Développer des outils réglementaires régissant la qualité architecturale des nouvelles constructions.
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 20 – Arrondissement de Rivière-des-Prairies – Partie II Sept. 2005 Pointe-aux-Trembles – Montréal-Est
20.4.2
Orientations générales Mettre en valeur le secteur du ruisseau Pinel à des fins résidentielles tout en protégeant et en mettant en valeur les composantes naturelles du milieu
■
S’assurer d’une interface harmonieuse entre le secteur à développer et les activités d’emplois à proximité
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Problématique Le ruisseau Pinel fait partie intégrante de l’écoterritoire de la trame verte, soit d’un territoire beaucoup plus vaste incluant une diversité de composantes naturelles : des milieux humides, des ruisseaux, des bois, etc. Le Plan d’urbanisme a statué sur la protection et la mise en valeur du ruisseau Pinel, dont les abords représentent actuellement une importante superficie de terrains affectés à des usages résidentiels. Le défi réside donc dans le développement de ces vastes terrains vacants tout en protégeant les milieux naturels. Le développement du site fera appel au prolongement des réseaux d’infrastructures ainsi que du réseau routier. Sa mise en valeur devra également tenir compte de la présence d’un secteur d’emplois situé immédiatement au sud du secteur.
Balises d’aménagement 1
Développer un tracé de rues adapté à la topographie du site, qui maximise les perspectives sur la rivière et qui s’intègre à la trame des rues environnantes.
2
Assurer l’accès public aux parcs et autres lieux publics.
3
Aménager des parcs et des espaces verts en lien avec les autres composantes de l’écoterritoire et en favorisant les déplacements des piétons et des cyclistes.
4
Développer des outils réglementaires régissant la qualité architecturale des nouvelles constructions.
5
Prévoir, dans la planification du secteur, des mesures qui permettront de diminuer l’impact des nuisances des activités d’emplois.
6
Parachever le boulevard Maurice-Duplessis.
7
Mettre en place une nouvelle ligne de train de banlieue dans le corridor de la voie ferrée du Canadien national et prévoir l’aménagement d’une gare.
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 20 – Arrondissement de Rivière-des-Prairies – Partie II Sept. 2005 Pointe-aux-Trembles – Montréal-Est
20.4.3
page 27
Orientation générale ■
Mettre en valeur les éléments significatifs du parcours riverain situé sur la Pointe de l’île
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Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 20 – Arrondissement de Rivière-des-Prairies – Partie II Sept. 2005 Pointe-aux-Trembles – Montréal-Est
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Problématique Le secteur correspondant à la Pointe de l’île représente une vaste portion du territoire (à l’est du boulevard Du Tricentenaire). Il renferme de nombreuses composantes qui pourraient être mises en valeur à des fins récréatives et touristiques. En plus des éléments du parcours riverain, on y retrouve un golf, le site de pèlerinage de la chapelle de la Réparation et le cimetière Hawthorne-Dale, la Coulée Grou et le parc-nature de la Pointe-aux-Prairies, le site de la marina Beaudoin et de nombreux terrains vacants offrant un potentiel de développement. Au-delà des actions qui ont été entreprises pour soutenir la mise en valeur du secteur, il existe d’importants défis à relever concernant les liens entre ses différentes composantes récréotouristiques et ce, tout en continuant d’assurer la protection du patrimoine bâti et paysager.
Balises d’aménagement 1
Aménager un lien en bordure du fleuve reliant les divers parcs et les équipements de loisirs.
2
Redévelopper le site de la marina Beaudoin en assurant l’accès public à l’eau et la mise en valeur des berges.
3
Étudier la possibilité d’aménager des liens cyclables locaux raccordés à la voie de ceinture et pénétrant dans les quartiers.
4
Aménager de nouveaux accès à l’eau.
5
Enfouir les fils électriques.
6
Contrôler l’affichage à l’aide d’outils réglementaires.
7
Développer des infrastructures d’accueil pour les visiteurs et pour les résidents.
8
Planifier le développement en assurant la conservation des millieux humides alimentant la Coulée Grou.
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 20 – Arrondissement de Rivière-des-Prairies – Partie II Sept. 2005 Pointe-aux-Trembles – Montréal-Est
20.4.4
Orientations générales ■
Protéger et mettre en valeur le noyau villageois de Pointe-aux-Trembles
Noyau villageois de Pointe-aux-Trembles
■
Soutenir le maintien des activités commerciales et de services
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Problématique Le village de Pointe-aux-Trembles se développe dès 1669, avec la concession de terres par les sulpiciens à Jean Oury dit Lamarche. Il est fortifié de pieux en 1677 et les lots à l’intérieur des fortifications sont concédés la même année. Le début du XXe siècle, entre 1912 et 1925, a vu le village s’agrandir pour occuper les 20 premières avenues, lesquelles délimitent aujourd’hui le village. Au centre du village ancien, on retrouve un noyau institutionnel majeur constitué d’immeubles importants, dont l’église et le presbytère, l’Académie Roussin (le collège des Frères du Sacré-Cœur) et le couvent des Sœurs de la Congrégation de Notre-Dame du Sacré-Cœur (1878). L’ancien village loge aussi, en bordure de la rue Notre-Dame Est, un nombre important de belles villas qui sont des témoins importants d’une époque. Cependant, la qualité du cadre bâti est inégale et plusieurs bâtiments requièrent des rénovations. De plus, l’aménagement du domaine public et des espaces verts est parfois déficient. La vitalité du secteur est largement assurée par des activités commerciales et de services. Le réseau cyclable n’est pas intégré aux différents points d’intérêt du noyau villageois. Afin de protéger et de mettre en valeur ce noyau villageois ainsi que les bâtiments et les sites d’intérêt patrimonial et archéologique, l’arrondissement propose différentes actions.
Balises d’aménagement 1
Maintenir le secteur commercial de voisinage et soutenir sa revitalisation.
2
Réaménager le domaine public de la rue Notre-Dame Est et du boulevard Saint-Jean-Baptiste.
3
Mettre en valeur les rives du fleuve.
4
Réaménager le terrain vacant situé à l’arrière du centre Roussin.
5
Mettre en valeur le patrimoine bâti et archéologique.
6
Intégrer le réseau cyclable aux différents points d’intérêt du noyau villageois.
7
Promouvoir la rénovation des bâtiments résidentiels et commerciaux.
8
Réaménager certains espaces verts.
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20.4.5
Orientations générales
Secteur des hangars à Montréal-Est
Soutenir la requalification du secteur des hangars à Montréal-Est à des fins d’activités économiques
■
Améliorer la qualité de l’architecture et de la forme urbaine
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Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 20 – Arrondissement de Rivière-des-Prairies – Partie II Sept. 2005 Pointe-aux-Trembles – Montréal-Est
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Problématique Le secteur des hangars de Montréal-Est est composé d’entrepôts « temporaires » construits durant l'effort de guerre. Plusieurs d'entre eux servent toujours à différents usages, malgré leur mauvais état. L'implantation des bâtiments, rapprochée de la rue, génère des nuisances considérables (sécurité des bâtiments, circulation, stationnement, manœuvre de camions dans les rues, etc.). La qualité de l’aménagement paysager est pauvre. De plus, on retrouve de nombreux usages contraignants et générateurs de nuisances dans le secteur, tout comme des sites nécessitant la réhabilitation de sols contaminés. De nombreux sites sont vacants ou sous-utilisés, ce qui représente un potentiel considérable de développement. Afin d’y accueillir de nouvelles activités d’emplois et d’améliorer la qualité du secteur, le Plan propose des balises qui pourront orienter la réflexion dans le sens de contribuer à une requalification majeure.
Balises d’aménagement 1
Assurer une gestion efficace des usages contraignants.
5
2
Identifier les espaces industriels qui pourraient être convertis à d’autres fins.
Développer des outils réglementaires permettant d’améliorer la qualité de l’architecture et de l’aménagement paysager.
6
Procéder à des remembrements de terrains.
3
Relocaliser certaines entreprises nuisibles.
7
Soutenir la réhabilitation des sols contaminés.
4
Favoriser la rénovation de certains bâtiments et évaluer la pertinence d’en démolir d’autres;
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20.4.6
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Orientation générale ■
Soutenir la requalification du secteur Marien à des fins d’activités économiques
Secteur Marien
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Problématique Le secteur Marien est constitué à la fois d’activités diverses et de grands terrains propices au développement de nouvelles activités. Il est situé à proximité des raffineries, et les défis les plus importants qu’on y retrouve renvoient à l’accessibilité et aux terrains contaminés. Certains terrains nécessiteront des opérations de remembrement afin de les mettre en valeur. Par ailleurs, les bâtiments du secteur sont en mauvais état et la qualité de l’aménagement paysager est pauvre. Les activités sont de nature très variée et certaines se révèlent contraignantes et génératrices de nuisances. De plus, de nombreux sites sont vacants ou sous-utilisés, ce qui représente un potentiel de requalification considérable. Afin d’y accueillir de nouvelles activités d’emplois et d’améliorer la qualité du secteur, le Plan propose des balises qui pourront orienter la réflexion.
Balises d’aménagement 1
Prolonger le réseau routier local dans le secteur en s’assurant de faire des liens avec le réseau autoroutier.
5
Favoriser la rénovation de certains bâtiments et évaluer la pertinence d’en démolir d’autres.
2
Maximiser l’utilisation de certains immeubles.
6
3
Identifier les espaces industriels qui pourraient être convertis à d’autres fins.
Développer des outils qui permettront d’améliorer l’aménagement des terrains.
7
Procéder à des remembrements de terrains.
8
Soutenir la réhabilitation des sols contaminés.
4
Étudier la possibilité de relocaliser certaines entreprises nuisibles.
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20.4.7
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Orientations générales Développer un secteur mixte à dominante résidentielle aux abords de la gare de train de banlieue de Pointe-aux-Trembles
Gare de Pointe-aux-Trembles
Intensifier et diversifier les activités aux abords de la gare de Pointe-aux-Trembles Assurer une gestion optimale des contraintes environnementales du secteur Intégrer les composantes naturelles à l’aménagement du secteur
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Problématique La majeure partie du secteur de planification détaillée de la gare de Pointe-aux-Trembles est localisée dans le triangle composé des terrains vacants situés du côté nord de la rue Sherbrooke entre la 52e Avenue et la voie ferrée. Cette partie du secteur est adjacente à la gare de train de banlieue. Le secteur comprend également les terrains adjacents à la rue Sherbrooke Est entre l’intersection de cette dernière avec le boulevard De La Rousselière et la voie ferrée. Ce secteur présente un potentiel de développement intéressant puisque plusieurs hectares de terrains sont déjà disponibles pour l’aménagement d’un secteur à construire et que le déplacement de l’emprise de la rue Sherbrooke Est prévu au projet de modernisation de cette dernière dégage de nouveaux espaces pour la construction. La présence de la gare constitue le principal atout pour le développement de ce secteur mais d’autres attraits sont également présents. La proximité avec le parc-nature de Pointe-aux-Trembles, le sanctuaire de la Réparation et le golf de l’île de Montréal permettent d’offrir un cadre de vie intéressant pour les futurs occupants et l’accessibilité est facilitée par la confluence de plusieurs grands axes de déplacement. Malgré tous les avantages que présente le secteur, il existe d’importantes contraintes à considérer avant de procéder à la construction des espaces vacants. Si le passage du train de banlieue permet de relier efficacement le secteur au centre-ville, le bruit et les vibrations découlant de la circulation des trains doivent être considérées dans la planification de l’aménagement. La gare emmènera de nombreux automobilistes et le tracé des futures rues devra être planifié afin que la circulation et le stationnement des véhicules ne viennent pas affecter la qualité de vie des résidents. La principale contrainte au développement provient toutefois de la présence d’un ancien dépotoir adjacent à la voie ferrée et dont la présence génère l’émission de biogaz. Ce dépotoir sera entièrement situé sous le stationnement de la gare mais il est nécessaire d’assurer une gestion adéquate des biogaz afin d’éviter que ceux-ci se dirigent vers la partie résidentielle du secteur. La planification proposée pour le secteur de la gare de Pointe-aux-Trembles doit s’inspirer des principes énoncés à l’objectif 3 du Plan d’urbanisme qui vise la consolidation et la mise en valeur du territoire en relation avec les réseaux de transports existants et projetés et plus précisément à l’action 3.2 qui énonce la volonté de la Ville de Montréal de soutenir une urbanisation favorisant l’utilisation du transport collectif. Conséquemment, les éléments du projet devront être inspirés et conçus selon les principes du Transit Oriented Development (TOD). Ce type de développement vise à réduire l’utilisation de l’automobile en prévoyant l’implantation de milieux de vie animés comprenant des habitations, des espaces verts et des commerces à proximité des gares ou des stations de transport collectif. La planification proposée doit également s’inscrire dans un contexte de développement durable, incluant la protection des milieux naturels et humides, l’utilisation accrue du transport collectif (métro, autobus, train de banlieue) et actif (vélo, marche), la construction de nouveaux logements et l’apport de nouveaux services commerciaux. Les terrains visés devraient accueillir des immeubles d’habitation, de nouveaux commerces, des espaces verts et un stationnement incitatif pour les usagers du futur train de banlieue situé à proximité. Selon les projets inspirés des principes du TOD qui ont déjà été réalisés, la construction de plusieurs centaines de nouveaux logements est requise afin d’assurer une masse critique suffisante pour assurer la viabilité des commerces et d’optimiser l’utilisation du train de banlieue. Pour ce faire, le projet devra prévoir des bâtiments à logements multiples devant répondre aux besoins d’une clientèle variée.
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 20 – Arrondissement de Rivière-des-Prairies – Partie II Pointe-aux-Trembles – Montréal-Est
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Balises d’aménagement 1
Assurer la mixité des fonctions mais avec une dominante résidentielle complétée d’une desserte commerciale et de services.
2
Permettre la construction de plusieurs centaines de logements en augmentant le nombre de logements maximum par bâtiment 9 Enfouir les services publics. prescrit à la réglementation en vigueur afin de favoriser l’utilisation du train de banlieue et la viabilité des commerces 10 Prévoir des mesures de mitigation pour limiter les nuisances et des services. sonores et les émissions de biogaz.
3
Prévoir la présence de commerces et de services exclusivement dans les zones adjacentes à la rue Sherbrooke Est afin de concentrer l'offre commerciale près des axes les plus achalandés.
4
Interdire la présence de commerces et de services dans les zones qui ne touchent pas la rue Sherbrooke Est afin d'assurer la quiétude des milieux de vie et d'éviter la circulation de transit.
5
Autoriser les parcs de stationnement et la gare exclusivement dans les zones qui touchent l'emprise de la voie ferrée.
6
Réduire la présence de l’automobile et favoriser l’utilisation des transports actifs, notamment par l’établissement d’un nombre maximal d’unité de stationnement par logement.
7
Exiger l’aménagement de stationnements majoritairement intérieurs pour les bâtiments résidentiels.
8
Favoriser l’animation des rues et des espaces publics en exigeant des aménagements adéquats au rez-de-chaussée des bâtiments, des accès directs à la rue pour les logements situés au rez-de-chaussée en façade des bâtiments et prévoir une implantation qui favorise l’encadrement des rues.
11 Prévoir des espaces verts à l’avant des bâtiments et des aires
de verdures aux bénéfices des résidents des bâtiments à logements multiples. 12 Prévoir des espaces extérieurs publics, comme un parc ou
une place, à des fins de jeux, de détente et de rencontres et pour créer un fort sentiment d’appartenance et d’identification au quartier, selon les principes TOD. 13 Planifier un tracé de rue et prévoir des mesures qui
découragent la circulation de transit dans les milieux résidentiels et favorisent les déplacements actifs (marche, vélo). 14 Encadrer l’architecture, l'implantation, la hauteur et le mode
d'implantation des bâtiments, l’aménagement des terrains et les interventions sur le domaine public afin que le design proposé offre une signature particulière et des mesures qui réduisent l’empreinte écologique des bâtiments.
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 20 – Arrondissement de Rivière-des-Prairies – Partie II Sept. 2005 Pointe-aux-Trembles – Montréal-Est
20.5 Les paramètres réglementaires applicables à l’arrondissement
page 38
Les paramètres et les orientations du Plan d’urbanisme qui ont une portée réglementaire se traduisent dans la réglementation d’urbanisme de l’arrondissement. Le zonage est le principal instrument réglementaire de mise en œuvre du Plan d’urbanisme. Il détermine la vocation des différentes zones du territoire afin d'y contrôler l'usage des terrains et des bâtiments ainsi que l'implantation, la forme et l'apparence des constructions. L’affectation du sol
Découlant des orientations du Plan, l’extrait de la carte de l’affectation du sol applicable à l’arrondissement de Rivière-des-Prairies – Pointe-aux-Trembles – Montréal-Est exprime la vocation souhaitée dans les secteurs à construire ou à transformer et confirme celle des secteurs établis. Selon le concept retenu, les catégories d’affectation traduisent la nature générale des milieux, s’éloignant ainsi d’une forme d’affectation dont le caractère trop normatif conduirait à un découpage inutilement fin du territoire. Inclusives, ces catégories favorisent la mixité et regroupent une variété d’activités pouvant avoir cours au sein d’une même aire d’affectation, moyennant des règles de complémentarité ou de compatibilité que précise la réglementation d’urbanisme de l’arrondissement. Cette approche, plus argumentaire que réglementaire, permet une gestion souple du développement urbain et simplifie les procédures administratives. Dans cet esprit, le recours à la procédure de modification du Plan d’urbanisme s’applique aux changements ayant une portée significative sur le devenir de la ville. Le tableau de la page suivante présente et définit les neuf catégories d’affectation du sol. Les quatre premières sont de nature inclusive et correspondent à des milieux urbains distincts. Les cinq autres, essentiellement à caractère exclusif, touchent des aires réservées à des activités particulières. La densité de construction
Les paramètres de densité de construction permettent d’encadrer la production architecturale et de déterminer l’échelle de la forme urbaine de même que l’intensité des activités sur les différentes portions du territoire. Pour les secteurs à construire ou à transformer, les paramètres énoncés traduisent les intentions du Plan quant au caractère souhaité pour le territoire alors que dans les secteurs établis, ces paramètres correspondent au caractère général du bâti existant dont le Plan vise la pérennité. L’extrait de la carte de la densité de construction applicable à l’arrondissement de Rivièredes-Prairies – Pointe-aux-Trembles – Montréal-Est exprime la densité de construction selon une échelle de couleurs intégrant les différents paramètres de densité. Un descriptif énonce les paramètres s’appliquant à chaque secteur. Précisés, le cas échéant, par des annotations, ces paramètres décrivent le caractère général actuel ou souhaité d’un secteur en fonction de l’un ou l’autre ou de l’ensemble des éléments suivants : ■ ■ ■ ■
le nombre d’étages hors-sol (excluant les mezzanines); le mode d’implantation : isolée, jumelée, contiguë; le taux d’implantation au sol des bâtiments; le coefficient d’occupation du sol, notamment dans les secteurs à transformer ou à construire.
Les parcs et les espaces verts
Le Plan souhaite assurer la protection et la mise en valeur des parcs et des espaces verts illustrés à l’extrait de la carte du même nom applicable à l’arrondissement de Rivière-des-Prairies – Pointe-aux-Trembles – Montréal-Est. Le patrimoine bâti
Conformément à l’objectif 15 du Plan d’urbanisme, l’ensemble des bâtiments identifiés à la liste des bâtiments d’intérêt patrimonial et architectural hors secteurs de valeur exceptionnelle ainsi que l’ensemble des bâtiments situés dans les secteurs de valeur exceptionnelle ou dans les grandes propriétés à caractère institutionnel doivent faire l’objet d’un contrôle serré quant aux travaux de construction, de rénovation et de démolition, par les outils réglementaires appropriés, notamment les règlements sur les plans d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA).
tableau Catégories d’affectation du sol
>
Catégories d’affectation du sol Catégorie et description Secteur résidentiel
Aires à vocation principalement résidentielle comportant aussi des portions mixtes, notamment des rues de commerces et d’habitation.
Composantes Logements Commerces Équipements collectifs ou institutionnels
Notes La réglementation assure le découpage en zones distinctes des secteurs essentiellement résidentiels, des secteurs à caractère commercial et des ensembles occupés par des équipements collectifs ou institutionnels. Elle détermine les catégories d’usages selon la nature des milieux et le caractère de l’arrondissement. Elle assure, par les modes de gestion des usages, l’insertion harmonieuse des activités non résidentielles : les types d’usages autorisés de plein droit, les usages conditionnels, les limites de superficie, l’obligation de continuité commerciale, le contingentement de certains usages, etc. Dans le respect de la cohérence des milieux et en assurant une saine cohabitation des usages, la réglementation reconnaît ponctuellement certaines occupations à caractère industriel présentes lors de l’adoption du Plan d’urbanisme.
Secteur mixte
Aires diversifiées comportant une composition variée d’activités et de l’habitation. Plusieurs de ces secteurs recouvrent des aires présentant un potentiel d’intensification du nombre de logements ou du nombre d’emplois. Secteur d’emplois
Aires à vocation économique comportant principalement des activités à caractère industriel ou commercial. Les secteurs d’emplois correspondent à des aires où l’habitation est exclue. Secteur rural
Aires à caractère champêtre comportant de l’habitation et des activités agricoles.
Grand équipement institutionnel
Aires comportant des constructions et des terrains réservés à des activités institutionnelles qui jouent un important rôle de service dans la communauté montréalaise.
Logements Commerces Immeubles à bureaux Immeubles commerciaux Immeubles comportant de l’industrie légère Équipements collectifs ou institutionnels
La réglementation définit les zones et détermine les usages autorisés dans chacune selon la nature des milieux, notamment de manière à assurer l’interface entre les ensembles à dominance résidentielle et les zones d’activités plus intensives.
Immeubles industriels Immeubles à bureaux Immeubles commerciaux Équipements collectifs ou institutionnels
La réglementation assure la traduction des vocations prévues au Schéma des secteurs d’emplois (voir section 2.4 de la partie I du Plan d’urbanisme).
Logements Agriculture et activités industrielles complémentaires Équipements collectifs ou institutionnels Grands équipements institutionnels (enseignement, soins de santé, sport et culture) Équipements collectifs ou institutionnels Commerces et logements complémentaires
La réglementation définit les zones et détermine les types d’usages autorisés selon la nature des milieux, notamment de manière à limiter aux secteurs d’emplois à caractère industriel les types d’usages générateurs de nuisances majeures.
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 20 – Arrondissement de Rivière-des-Prairies – Partie II Pointe-aux-Trembles – Montréal-Est
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Catégories d’affectation du sol Catégorie et description Couvent, monastère ou lieu de culte
Aires comportant des constructions et des terrains réservés à des établissements conventuels ou à des lieux de culte.
Grand espace vert ou parc riverain
Aires réservées aux espaces verts ou naturels d’envergure montréalaise ou situés en rive ainsi qu’aux grands cimetières.
Grande emprise de transport
Aires vouées aux activités de transport, soit les principales infrastructures de transport des personnes et des marchandises.
Infrastructure publique
Aires comportant des constructions et des terrains réservés à des fins de services publics.
Composantes
Notes
Immeubles voués aux activités des communautés religieuses comportant des lieux de résidence Lieux de culte Équipements collectifs ou institutionnels Commerces et logements complémentaires
Même s’ils ne sont pas identifiés par une aire d’affectation à la carte 3.1.1 de la partie I du Plan d’urbanisme ou à son extrait apparaissant à la page suivante, sont visés par cette catégorie d’affectation les lieux de culte compris dans les listes de bâtiments d’intérêt patrimonial et architectural apparaissant à la page 49 du présent chapitre.
Parcs métropolitains et grands parcs urbains Parcs-nature Lieux publics Réserves naturelles Berges et îles publiques Grands cimetières Golfs Équipement collectif Casino, commerces et installations complémentaires
Les berges, les îles et les sommets du mont Royal visés par cette catégorie d’affectation du sol sont des espaces de propriété publique, principalement des parcs locaux.
Le réseau routier relevant de la juridiction des gouvernements supérieurs Les infrastructures portuaires, ferroviaires et aéroportuaires Usages et infrastructures complémentaires
Cette affectation reconnaît la présence d’enclaves résidentielles existant sur le territoire des parcs-nature au moment de l’adoption du Plan d’urbanisme. La réglementation n'autorise l'équipement collectif Casino, commerces et installations complémentaires que sur les lots 2 988 178, 2 988 179 et 2 988 180 du cadastre du Québec et prévoit cet usage sans limite de superficie de plancher.
La réglementation assure le découpage en zones distinctes des aires vouées au triage ferroviaire et aux activités portuaires et aéroportuaires. Cette obligation ne s’applique pas au réseau routier et aux corridors ferroviaires.
Postes de transformation électrique, cours de voirie et de matériel, usines de traitement des eaux, usines d’épuration, etc.
Notes générales : Le présent chapitre inclut une carte qui identifie les parcs locaux dont la vocation est confirmée par le Plan d’urbanisme. La conversion d’un parc ou d’une de ses parties, à des fins autres que d’usage complémentaire ou d’équipement collectif d’envergure locale, requiert une modification du Plan d’urbanisme. Les parcs, les cimetières, les golfs, les postes de transformation électriques ainsi que les cours de voirie et de matériel sont autorisés dans toutes les catégories. La délimitation des aires d’affectation du sol doit être interprétée en fonction des emprises de rues et de ruelles ainsi que des limites cadastrales existant au moment de l’adoption du Plan d’urbanisme.
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Arrondissement de Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles– Montréal-Est Secteur résidentiel Secteur mixte Secteur d'emplois Secteur rural Grand équipement institutionnel Couvent, monastère ou lieu de culte Grand espace vert ou parc riverain Grande emprise de transport Infrastructure publique Limite d'arrondissement
0
500
Février 2012
Voir Tableau 3.1.1 pour la description des catégories d'affectation du sol.
1000
m
Plan d'urbanisme
Paramètres de densitÊ
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Arrondissement de Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles–Montréal-Est Secteurs établis Orientation Maintenir le caractère des secteurs La réglementation de zonage visera à maintenir le type de bâti existant, présentant les caractéristiques suivantes :
Secteur 20-01 :
bâti de six étages hors-sol ou plus; taux d’implantation au sol faible ou moyen; C.O.S. maximal : 6,0. Secteur 20-02 :
bâti de deux à quatre étages hors-sol; taux d’implantation au sol faible ou moyen. Secteur 20-03 :
bâti de deux à six étages hors-sol; taux d’implantation au sol faible ou moyen. Secteur 20-04 :
bâti de un à trois étages hors-sol; taux d’implantation au sol faible ou moyen. Secteur 20-05 :
bâti de deux ou trois étages hors-sol; taux d’implantation au sol faible ou moyen. Secteur 20-06 :
bâti de un ou deux étages hors-sol; taux d’implantation au sol faible. Secteur 20-07 :
bâti de trois à huit étages hors-sol; taux d’implantation au sol faible ou moyen. Secteur 20-08 :
bâti de un à quatre étages hors-sol; taux d’implantation au sol faible ou moyen.
La réglementation de zonage pourra reconnaître le bâti existant ainsi que les projets immobiliers dûment autorisés au moment de l’adoption du Plan d’urbanisme qui ne se conforment pas aux paramètres énoncés ci-dessus.
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 20 – Arrondissement de Rivière-des-Prairies – Partie II Pointe-aux-Trembles – Montréal-Est
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Arrondissement de Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles–Montréal-Est Secteurs à transformer ou à construire Orientation Renouveler le caractère des secteurs La réglementation de zonage permettra un nouveau type de bâti présentant les caractéristiques suivantes :
Secteur 20-T1 :
bâti de un à trois étages hors-sol; taux d’implantation au sol faible; C.O.S. minimal : 0,15; C.O.S. maximal : 1,5. Secteur 20-C1 :
bâti de deux ou trois étages hors-sol; taux d’implantation au sol faible ou moyen; C.O.S. minimal : 0,2; C.O.S. maximal : 1,5. Secteur 20-C2 :
bâti de deux ou trois étages hors-sol; taux d’implantation au sol faible ou moyen; C.O.S. minimal : 0,5; C.O.S. maximal : 2,0. Secteur 20-C3 :
Pour la portion du lot à l’est de la 94e avenue : bâti de un à dix étages hors-sol; taux d’implantation au sol faible ou moyen; C.O.S. minimal : 0,2; C.O.S. maximal : 4,0. Pour la portion du lot à l’ouest et au sud de la 94e avenue : bâti de deux ou trois étages hors-sol; taux d’implantation au sol faible ou moyen; C.O.S. minimal : 0,2; C.O.S. maximal : 1,5. Secteur 20-C4 :
bâti de trois à six étages hors-sol; taux d’implantation au sol faible ou moyen; C.O.S. minimal : 0,2; C.O.S. maximal : 3,0. Secteur 20-C5 :
bâti de deux à huit étages hors-sol; taux d’implantation au sol faible ou moyen; C.O.S. minimal : 0,5; C.O.S. maximal : 4,0.
Secteur 20-T2 :
bâti de un à six étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen; C.O.S. minimal : 0,5; C.O.S. maximal : 4,0. Secteur 20-C6 :
bâti de un à six étages hors-sol; taux d’implantation au sol faible ou moyen; C.O.S. minimal : 0,2; C.O.S. maximal : 1,0. Secteur 20-C7 :
bâti de deux à trois étages hors sol; taux d’implantation au sol faible ou moyen; C.O.S. minimal : 0,4; C.O.S. maximal : 1,2. Secteur 20-C8 :
bâti de cinq à six étages hors sol; taux d’implantation au sol faible ou moyen; C.O.S. minimal : 1,5; C.O.S. maximal : 4,0. Secteur 20-C9 :
bâti de cinq à huit étages hors sol; taux d’implantation au sol faible ou moyen; C.O.S. minimal : 2,0; C.O.S. maximal : 4,0. Secteur 20-C10 :
bâti de quatre à six étages hors sol; taux d’implantation au sol faible ou moyen; C.O.S. minimal : 1,1; C.O.S. maximal : 4,0. Secteur 20-C11 :
bâti de trois étages hors sol; taux d’implantation au sol faible ou moyen; C.O.S. minimal : 0,6; C.O.S. maximal : 1,2.
La réglementation de zonage pourra reconnaître le bâti existant ainsi que les projets immobiliers dûment autorisés au moment de l’adoption du Plan d’urbanisme qui ne se conforment pas aux paramètres énoncés ci-dessus.
20-08
20-C4 20-05
20-C6
20-05
20-04
boulevard Rodolphe-F
20-07 20-04 20-04 20-05
20-03 20-05
20-C3 20-04
20-04
20-02
20-05
20-06
20-C1
20-02
20-07
20-06
20-04
20-T1
20-03
20-03 20-C10
20-04 20-07
20-06
20-04
20-03 20-04
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La densité de construction
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20-06
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20-T1
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20-C1
20-02
20-C11
boulevard Henri-Bourassa Est
20-04
20-04
20-C2
20-T1
20-T1
20-04
20-04
20-04 20-C7
uplessis Maurice-D boulevard
20-C1
20-03
20-C9
20-07
20-04 20-08
20-C8
20-C5
20-C1
No treDa me E
20-02
20-04
20-04 boulevard Perras orget
20-01
20-C5
20-T2
e ist pt Ba nea t -J in Sa
20-06
Arrondissement de Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles– Montréal-Est Densité Forte
20-06
Carrière 20-T1
Faible Non applicable
Grand espace vert ou parc riverain 20-06
20-06
20-01
Numéro du secteur Secteur à transformer ou à construire
0
500
Limite d'arrondissement
1000
m
20-04
Plan d'urbanisme Avril 2012
orget boulevard Rodolphe-F
boulevard Perras
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uplessis Maurice-D
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boulevard Henri-Bourassa Est
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Le patrimoine bâti Arrondissement de Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles– Montréal-Est Arrondissement historique ou naturel Secteur de valeur exceptionnelle Grande propriété à caractère institutionnel Secteur de valeur intéressante Ensemble urbain d'intérêt Limite d'arrondissement
0
500
Septembre 2005
1000
m
Plan d'urbanisme
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 20 – Arrondissement de Rivière-des-Prairies – Partie II Pointe-aux-Trembles – Montréal-Est
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Bâtiments d’intérêt patrimonial et architectural hors secteurs de valeur exceptionnelle
Arrondissement de Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles–Montréal-Est La liste suivante identifie les bâtiments d’intérêt patrimonial et architectural situés à l’extérieur des secteurs de valeur exceptionnelle et des grandes propriétés à caractère institutionnel de l’arrondissement (voir carte précédente). La liste identifie également l’ensemble des lieux de culte d’intérêt patrimonial de l’arrondissement. Tel qu’indiqué au tableau de la page 38, ces lieux de culte sont couverts par la catégorie d’affectation du sol « Couvent, monastère et lieu de culte ». Conformément à l’objectif 15 de la partie I du Plan d’urbanisme, les bâtiments identifiés dans la liste suivante et l’ensemble de ceux situés dans les secteurs de valeur exceptionnelle ou dans les grandes propriétés à caractère institutionnel doivent faire l’objet d’un contrôle serré quant aux travaux de construction, de rénovation et de démolition, par les outils réglementaires appropriés, notamment les règlements sur les plans d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA). Les lieux de culte 7580, boulevard Gouin Est (Église Sainte-Marthe)
1630, boulevard Saint-Jean-Baptiste (Église Saint-Marcel)
10050, boulevard Gouin Est (Église Saint-Joseph)
1, place De L'Église (Église Saint-Octave)
11, boulevard Saint-Jean-Baptiste (Église Saint-Enfant-Jésus)
16228, terrasse Maria-Goretti (Église Sainte-Maria-Goretti)
Les édifices scolaires 12085-12125, rue Notre-Dame Est (Académie Roussin)
Les édifices publics 11630, rue Notre-Dame Est (Vieux moulin de Pointe-aux-Trembles)
Les habitations 4, 43e Avenue (Maison Louis Beaudry)
9045, boulevard Gouin Est (Maison Louis David)
11901, rue Notre-Dame Est (Maison Urgel Charbonneau)
20-24, 58e Avenue (Maison Langlois)
9350, boulevard Gouin Est (Maison Paul Desjardins)
11931, rue Notre-Dame Est (Maison Charbonneau)
10-12, 64e Avenue (Maison Pierre Beauchamp)
9790, boulevard Gouin Est (Maison Pierre Cadieux)
12413, rue Notre-Dame Est (Maison Bénard)
7555, boulevard Gouin Est (Maison Jean-Baptiste Pépin)
12930, boulevard Gouin Est (Maison Armand)
13101, rue Notre-Dame Est (Maison Omer Lamarche)
7830-7832, boulevard Gouin Est (Maison Pierre Pépin)
13200, boulevard Gouin Est (Maison Bleau)
8000, boulevard Gouin Est (Maison Paul Desautels)
460, avenue Broadway
14205, rue Notre-Dame Est (site de l’ancienne église Sainte-Germaine-Cousin)
8320, boulevard Gouin Est (Maison Oakes)
Les édifices industriels 10401, rue Sherbrooke Est (Poste Hydro-Québec de Montréal-Est) 10501, rue Sherbrooke Est (Laboratoire de recherche – Shell Canada)
8126, avenue Broadway
14490, rue Notre-Dame Est (Maison Pascal Beauchamp)
11021, rue Notre-Dame Est (Maison Cyrille Durocher)
14678, rue Notre-Dame Est (Maison Antoine Beaudry)
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 20 – Arrondissement de Rivière-des-Prairies – Partie II Sept. 2005 Pointe-aux-Trembles – Montréal-Est
page 54
20.6 Le plan d’action Enjeux
Objectifs
Actions
Intervenants
Échéancier Court terme
Orientation 20.3.1 La maturation urbaine des milieux de vie
Objectif 1 Encadrer le développement résidentiel des terrains vacants
Objectif 2 Encourager et encadrer la rénovation des bâtiments résidentiels
Moyen et long terme
Continu
Planification détaillée de portée locale de deux importants secteurs résidentiels
Arrondissement Ville Partenaires privés
Stratégie réglementaire (PIIA secteur Marc-Aurèle-Fortin)
Arrondissement
X
X
Programme d’aide à la rénovation résidentielle
Arrondissement Ville
X
X
Stratégie réglementaire (nouvelles Arrondissement dispositions pour les agrandissements et les nouvelles constructions dans les secteurs construits)
X
X
Objectif 3 Assurer une desserte adéquate en équipements culturels, communautaires et de loisirs ainsi qu’en parcs dans chacun des quartiers
Plan directeur local des équipements culturels, communautaires et de loisirs
Arrondissement Ville Partenaires communautaires
Plan directeur local des parcs et espaces verts
Arrondissement Ville
Objectif 4 Assurer une desserte commerciale adéquate sur l’ensemble du territoire
Stratégie réglementaire (consolidation des secteurs commerciaux existants sur la rue Sherbrooke Est et le boulevard Maurice-Duplessis)
Arrondissement
Stratégie réglementaire (maintien et développement de petits secteurs commerciaux de voisinage)
Arrondissement
X
X X X
X
X
X
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 20 – Arrondissement de Rivière-des-Prairies – Partie II Sept. 2005 Pointe-aux-Trembles – Montréal-Est
20.6
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(suite)
Le plan d’action Enjeux
Objectifs
Actions
Intervenants
Échéancier Court terme
Orientation 20.3.2 La mise en valeur du patrimoine bâti, du parcours riverain et de la Pointe de l’île
Objectif 5 Favoriser l’accès aux rives et la mise en valeur de la Pointe de l’île tout en protégeant les berges
Objectif 6 Protéger et mettre en valeur les noyaux villageois, les bâtiments et les sites d’intérêt patrimonial et archéologique
Orientation 20.3.3 L’optimisation des espaces industriels et la gestion de leurs interfaces avec les milieux de vie
Objectif 7 Poursuivre le développement des terrains vacants à vocation économique et optimiser l’utilisation des secteurs industriels de Montréal-Est
Préservation des accès publics existants
Arrondissement Ville
Programme d’acquisition des berges
Arrondissement Ville
Planification détaillée de portée locale de la Pointe de l’île
Arrondissement Ville Partenaires privés et communautaires
Planification détaillée de portée locale du noyau villageois de Pointe-aux-Trembles
Arrondissement Ville
Stratégie réglementaire (PIIA – noyau villageois de Rivière-des-Prairies)
Arrondissement
Programme d’aide à la rénovation résidentielle et commerciale et à la mise en valeur du patrimoine et des ensembles urbains d’intérêt
Arrondissement Ville
Stratégie réglementaire (nouvelles dispositions pour la protection des sites d’intérêt archéologique)
Arrondissement Ville
Prolonger les réseaux d’infrastructures Arrondissement dans les parcs industriels Ville Armand-Chaput et Saint-Jean-Baptiste Planification détaillée du secteur Bourget-Forget (portée pan-montréalaise)
Arrondissement Ville Partenaires privés et communautaires
Poursuivre les efforts de réhabilitation des sols contaminés
Arrondissement Ville
Maintenir l’usage « extraction » sur le site de la carrière Lafarge
Arrondissement
Objectif 8 Encadrer la requalification des sites industriels désaffectés ou sous-utilisés
Planification détaillée de portée locale de deux secteurs industriels à requalifier
Arrondissement Ville
Objectif 9 Assurer la gestion des interfaces avec les milieux de vie
Stratégie réglementaire (modifications des dispositions pour la cohabitation entre les secteurs industriels et résidentiels)
Arrondissement
Moyen et long terme
Continu
X X
X
X X X
X X
X
X X
X X X X X X
X
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 20 – Arrondissement de Rivière-des-Prairies – Partie II Sept. 2005 Pointe-aux-Trembles – Montréal-Est
20.6
page 56
(suite)
Le plan d’action Enjeux
Objectifs
Actions
Intervenants
Échéancier Court terme
Orientation 20.3.4 L’amélioration des déplacements des personnes et des marchandises
Objectif 10 Améliorer les liens routiers à l’intérieur de l’arrondissement
Objectif 11 Améliorer les déplacements effectués en transport collectif à l’intérieur de l’arrondissement et vers le Centre
Orientation 20.3.5 L’amélioration du paysage urbain
Moyen et long terme
Parachèvement du boulevard Maurice-Duplessis
Arrondissement Ville
Réaménagement du boulevard Saint-Jean-Baptiste
Arrondissement Ville MTQ (échangeur) Riverains
X
Parachèvement de l’avenue Marien
Arrondissement Ville
X
Planification détaillée du secteur Bourget-Forget (portée pan-montréalaise)
Arrondissement Ville Partenaires privés AMT
Planification détaillée du Corridor Louis-H.-La Fontaine (portée pan-montréalaise)
Arrondissement Ville Partenaires privés MTQ AMT
X
Mise en place une nouvelle ligne de train dans le corridor de la voie ferrée du Canadien National et aménagement de gares
Ville Arrondissement AMT Partenaires privés
X
Mesures préférentielles au transport Ville collectif sur les rues Sherbrooke Est et Arrondissement Notre-Dame Est vers le Centre et sur le AMT boulevard Maurice-Duplessis
X
X
X
Mesures préférentielles au transport collectif sur le boulevard Saint-JeanBaptiste
Ville Arrondissement AMT
Objectif 12 Valoriser les éléments d’intérêt naturel et les intégrer au milieu urbain
Stratégie réglementaire (nouvelles dispositions pour la valorisation et l’intégration des éléments d’intérêt naturel)
Arrondissement Ville Partenaires privés et communautaires
Objectif 13 Améliorer la qualité visuelle des entrées de ville, des abords de l’autoroute 40 et des grands boulevards urbains
Réaménagement de deux tronçons de Arrondissement la rue Sherbrooke Est (rue Georges V Ville à l’avenue Marien et 40e Avenue au Partenaires privés pont Le Gardeur)
X
Stratégie réglementaire (nouvelles dispositions pour les abords de l’autoroute 40 et des grands boulevards urbains)
X
Arrondissement Ville
Continu
X X
X
X