Plan d’urbanisme de Montréal PA R T I E I I : C H A P I T R E 2 1
Arrondissement de Rosemont– La Petite-Patrie
JUIN 2005
(dernière mise à jour: Novembre 2011)
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 21 – Arrondissement de Rosemont– Partie II La Petite-Patrie
Table des matières 21.1
Introduction
1
21.2
Le rappel du parti d’aménagement et des orientations pan-montréalaises
3
21.3
Les défis de l’arrondissement
7
21.3.1
8
21.3.2
21.3.3
21.4
21.5
Des milieux de vie de qualité, complets et diversifiés Objectif 1 Revitaliser en priorité les secteurs défavorisés de la Petite-Patrie et du Vieux-Rosemont Objectif 2 Améliorer la qualité des milieux de vie dans l’ensemble de l’arrondissement Objectif 3 Soutenir une offre diversifiée de logements Des secteurs d’emplois attrayants et diversifiés Consolider les secteurs d’emplois bordant la voie du CP Objectif 4 en favorisant une diversification et un renouvellement des activités dans les espaces moins performants Un paysage urbain de qualité, à l’échelle humaine Objectif 5 Préserver et valoriser les éléments caractéristiques du patrimoine bâti, archéologique et naturel Objectif 6 Rehausser la qualité du cadre bâti dans l’ensemble de l’arrondissement Objectif 7 Requalifier et mettre en valeur les parcours d’entrée marqués par les viaducs et l’axe Pie-IX Objectif 8 Aménager l’espace public en fonction du confort et de la sécurité du piéton
8 11 16 19
19 23 23 26 28 30
La planification détaillée de portée locale
33
21.4.1 21.4.2
36 38
Ateliers municipaux Rosemont Parcours d’entrée marqués par les viaducs et l’axe Pie-IX
Les paramètres réglementaires applicables à l’arrondissement
41
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 21 – Arrondissement de Rosemont– Partie II La Petite-Patrie
21.1 Introduction
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Le chapitre de l’arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie constitue un élément du Plan d’urbanisme de Montréal. Tout en tenant compte des orientations adoptées pour l’ensemble de la ville, il présente les enjeux d’aménagement dans Rosemont–La Petite-Patrie et énonce les orientations établies pour le territoire de l’arrondissement. Les défis d’aménagement et de développement de Rosemont–La Petite-Patrie ont été déterminés à la suite d’analyses, de rencontres de travail et de consultations publiques qui se sont échelonnées sur une période de plus d’une année. Sur la base de ces démarches, le chapitre de l’arrondissement de Rosemont–La PetitePatrie présente les orientations d’aménagement de son territoire et pose les règles auxquelles devront se conformer aussi bien les services de l’arrondissement que ceux de la Ville ainsi que les autres intervenants concernés. Il traduit les orientations et les stratégies propres à l’arrondissement en tenant compte de sa situation urbaine et de sa réalité sociale spécifique. De plus, les opinions formulées par les citoyens et les groupes intéressés lors des consultations publiques sont prises en considération dans ce chapitre. Le présent chapitre rappelle le parti d’aménagement du Plan d’urbanisme ainsi que la synthèse des orientations pan-montréalaises relatives à l’arrondissement. Il identifie par la suite les enjeux et les objectifs locaux que se fixent l’arrondissement et la Ville pour l’aménagement et le développement du territoire de Rosemont–La Petite-Patrie ainsi que les actions définies pour assurer leur mise en œuvre. De plus, le chapitre établit les orientations et les objectifs d’aménagement pour les secteurs de planification détaillée de portée locale. Enfin, les paramètres réglementaires spécifiques au territoire de Rosemont–La Petite-Patrie sont également présentés.
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21.2 Le rappel du parti d’aménagement et des orientations pan-montréalaises
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Le parti d’aménagement du Plan d’urbanisme souscrit aux principes du développement durable et vise un accroissement marqué de la qualité de l’aménagement urbain (voir partie I, chapitre 1, du Plan d’urbanisme). Puisque le potentiel de développement urbain est relativement limité dans Rosemont–La Petite-Patrie, il est opportun de veiller à consolider le territoire, contribuant de la sorte à mieux rentabiliser les infrastructures et les équipements existants. Il importe de reconnaître la qualité des acquis et de veiller à leur maintien. Ainsi, le Plan prévoit essentiellement la consolidation des caractéristiques existantes des secteurs établis, qui composent la majorité du territoire. Par ailleurs, d’importants défis devront être relevés dans les secteurs à construire et les secteurs à transformer de façon à répondre aux objectifs du Plan d’urbanisme en matière de milieux de vie, de transport et d’activités économiques tout en respectant les préceptes d’un aménagement urbain de qualité et durable soutenus par le Plan. Le parti d’aménagement du Plan d’urbanisme se décline en sept orientations. Celles qui touchent plus particulièrement l’arrondissement sont illustrées à la carte suivante. Afin de répondre adéquatement aux défis d’aménagement et de développement auxquels l’arrondissement sera confronté au cours de la prochaine décennie, le Plan d’urbanisme retient trois axes d’intervention stratégiques en lien avec les préoccupations des résidents et travailleurs de l’arrondissement en matière : ■
d’amélioration de la qualité des milieux de vie;
■
de maintien et de consolidation des secteurs d’emplois;
■
d’enrichissement du paysage urbain.
Les milieux de vie
Dans Rosemont–La Petite-Patrie, l’amélioration du cadre de vie, particulièrement dans les secteurs les moins favorisés de l’arrondissement, est la principale préoccupation du Plan. En effet, bien que l’arrondissement soit généralement constitué de secteurs résidentiels de qualité, certains milieux de vie de sa partie ouest connaissent des problèmes notables auxquels il importe de s’attarder, notamment en ce qui a trait à la qualité de l’habitat ainsi qu’au déficit en parcs et équipements ou à leur vétusté. En outre, l’ensemble des milieux de vie de l’arrondissement pourrait bénéficier d’un dynamisme accru des artères commerciales, d’une meilleure desserte en transport collectif de même que d’une amélioration globale de l’environnement urbain. Le Plan prend par ailleurs acte du dynamisme du marché immobilier résidentiel qui caractérise l’arrondissement depuis plusieurs années. Si le rythme de construction soutenu de la dernière décennie a permis de renverser le déclin démographique que connaissait Rosemont–La Petite-Patrie depuis plus de 40 ans, la rareté des terrains vacants que l’on constate aujourd’hui risque de ralentir cette tendance et de nuire aux efforts de développement de l’arrondissement. Afin de répondre à cette préoccupation, de nouvelles solutions doivent être avancées en matière de croissance résidentielle.
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Les réponses apportées par le Plan d’urbanisme relativement aux milieux de vie seront par ailleurs teintées d’une préoccupation à l’égard du vieillissement de la population et du besoin d’attirer un plus grand nombre de jeunes ménages avec enfants. Que ce soit dans les décisions relatives aux équipements, dans les façons d’aménager les parcs ou dans les typologies de logements à privilégier, les choix seront axés sur les besoins particuliers de ces clientèles. Les secteurs d’emplois
Le Plan d’urbanisme reconnaît l’importance de maintenir, dans l’arrondissement, des lieux d’emplois qui contribuent à son caractère typiquement urbain. Caractérisé par la présence de plusieurs institutions dans sa partie est, Rosemont–La Petite-Patrie compte aussi plusieurs secteurs industriels structurés autour de la voie ferrée. Certains d’entre eux connaissent toutefois des problèmes d’aménagement qu’il importe de considérer afin d’améliorer leur image et leur caractère fonctionnel. Par ailleurs, une plus grande adaptation de la réglementation quant aux activités autorisées pourrait contribuer à dynamiser ces secteurs. Comme d’autres aires industrielles anciennes des quartiers centraux (voir l’objectif 9 de la partie 1 du Plan), des secteurs de Rosemont–La PetitePatrie subissent des pressions de conversion à des fins résidentielles. Dans une perspective de maintien et de renforcement du caractère mixte qui caractérise l’arrondissement, le Plan se doit de proposer des choix éclairés quant aux lieux d’emplois à maintenir et aux secteurs qui peuvent bénéficier d’une requalification à d’autres fins. Le paysage urbain
Le Plan d’urbanisme exprime clairement la volonté de la Ville de rehausser, de façon marquée, l’image de l’arrondissement. Concrètement, cette orientation traduit une forte préoccupation à l’égard du cadre bâti, pour lequel le Plan souhaite une meilleure qualité architecturale, et elle s’appuie tout particulièrement sur une sensibilité accrue en matière de préservation et de mise en valeur des éléments patrimoniaux de l’arrondissement, notamment en ce qui a trait au patrimoine religieux et moderne. L’amélioration souhaitée de l’image de l’arrondissement exige également qu’un plus grand soin soit apporté à l’aménagement de l’espace public, soit les rues, les trottoirs, les places, les parcs et les autres lieux qui favorisent les échanges et la socialisation. Dans cette perspective, il importe de considérer comme prioritaires les axes qui constituent des parcours d’entrée de l’arrondissement et qui ont une influence marquée sur la perception qu’on les résidents de Rosemont–La Petite-Patrie. Dans chaque projet, l’approche privilégiée doit placer le piéton au centre des interventions.
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21.3 Les défis de l’arrondissement
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Faisant écho aux préoccupations identifiées précédemment, le Plan d’urbanisme expose trois enjeux qui sous-tendent, de façon intégrée, l’ensemble de ses stratégies. Pour l’arrondissement, ces trois défis représentent autant d’axes stratégiques qui guideront ses actions en matière d’aménagement et de développement au cours des dix prochaines années : ■
des milieux de vie de qualité, complets et diversifiés;
■
des secteurs d’emplois attrayants et diversifiés;
■
un paysage urbain de qualité, à l’échelle humaine.
Chacun d’eux se décline en objectifs qui, à leur tour, se traduisent par des actions qui visent à assurer leur réalisation.
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21.3.1 Des milieux de vie de qualité, complets et diversifiés
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Objectif 1 – Revitaliser en priorité les secteurs défavorisés de la Petite-Patrie et du Vieux-Rosemont Le Plan d’urbanisme fait de la revitalisation urbaine intégrée des secteurs défavorisés sa priorité. Dans l’arrondissement, cet objectif interpelle trois secteurs particulièrement marqués par des problèmes d’ordre socioéconomique et urbanistique, soit le secteur Saint-Édouard, situé à l’ouest de la Petite-Patrie, le secteur avoisinant le parc PèreMarquette et le Vieux-Rosemont. Dans l’ensemble, le profil de ces secteurs est caractérisé par une défavorisation relative liée au revenu des ménages, au taux de chômage et au nombre de personnes sans diplôme d’études secondaires. Sur le plan social, on constate qu’une proportion élevée de familles monoparentales, de personnes seules et de personnes séparées, divorcées ou veuves y vivent. Les résidents des secteurs Saint-Édouard et Vieux-Rosemont sont également désavantagés quant à l’accès aux activités de loisirs et aux infrastructures des parcs. Par exemple, ces secteurs sont généralement moins bien pourvus en parcs et en équipements sportifs, que d’autres secteurs de l’arrondissement, et la quasi-absence d’espaces libres limite le potentiel d’aménagement de nouveaux lieux publics. L’importance des distances à parcourir pour accéder aux équipements sportifs, concentrés dans les deux pôles desservant l’arrondissement (Père-Marquette et Étienne-Desmarteau), défavorise tout particulièrement les résidents du secteur Saint-Édouard et ceux du Vieux-Rosemont. Enfin, la vétusté de certains parcs et équipements ajoute au problème. Dans certaines portions des trois secteurs, le cadre bâti et l’environnement physique sont une autre source de préoccupation. Des immeubles résidentiels connaissent des problèmes de salubrité et de nombreux bâtiments manquent d’entretien. Certains terrains privés et certaines ruelles sont affectés par des problèmes de propreté et, parfois, des usages non compatibles avec un milieu à dominance résidentielle nuisent à la quiétude des résidents. Enfin, certaines rues manquent de verdure. Pour assurer la revitalisation des secteurs défavorisés sur son territoire, la Ville de Montréal préconise une approche intégrée et concertée. Considérant que des actions isolées, aussi importantes soient-elles, ne peuvent à elles seules assurer une relance marquée de ces secteurs, la Ville propose une stratégie portant à la fois sur l’aménagement urbain, la sécurité des milieux de vie, la salubrité des logements, le décrochage scolaire, l’offre d’activités culturelles et de loisirs, la sécurité alimentaire, etc. La stratégie municipale mise également sur une collaboration étroite entre la Ville et ses partenaires publics ou associatifs, qui seront mis à contribution dans l’identification et dans la mise en œuvre des solutions.
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Le Plan d’urbanisme s’inscrit dans le cadre de cette stratégie en proposant la mise en place d’un plan de revitalisation urbaine intégrée pour les trois secteurs à revitaliser de l’arrondissement, lequel comprendra un programme d’intervention axé autour de trois volets : la qualité de l’habitat, l’environnement physique ainsi que les équipements collectifs et les services. Ces interventions seront appuyées par le plan d’action en développement social de l’arrondissement.
Actions Mettre en œuvre un Plan intégré de revitalisation pour les secteurs Saint-Édouard, Père-Marquette et Vieux-Rosemont. Volet qualité de l’habitat 1.1 Arrimer les programmes de subventions existants aux objectifs du Plan de revitalisation urbaine intégrée, en reconnaissant les secteurs Saint-Édouard, Père-Marquette et Vieux-Rosemont comme secteurs désignés* aux fins des programmes soutenant : l’aménagement de nouveaux logements (conversion à des fins d’habitation des bâtiments non résidentiels nuisibles ou incompatibles avec leur environnement, et construction de nouveaux logements sur des terrains vacants); la rénovation résidentielle (prévention de la dégradation des bâtiments résidentiels locatifs, encouragement à leur modernisation, remise en état des bâtiments et amélioration de la qualité des logements). 1.2 Mettre en place une stratégie d’inspections préventives visant à détecter des problèmes de propreté, d’entretien et de sécurité et à informer les propriétaires des correctifs appropriés. 1.3 Sensibiliser les propriétaires et les locataires au respect du Règlement sur l’entretien et la salubrité des logements. 1.4 Établir, en partenariat avec le Service de police, le CLSC et les organismes d’aide aux personnes en difficulté, un réseau de soutien permettant des interventions adaptées à des clientèles vulnérables (personnes âgées ou en perte d’autonomie et personnes souffrant de troubles mentaux). * Une telle désignation donne accès à des subventions qui sont soit majorées par rapport à celles offertes dans d’autres zones ou encore réservées à ces seuls secteurs.
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Volet environnement urbain QUELQUES FAITS SAILLANTS DU PROFIL SOCIOÉCONOMIQUE DE ROSEMONT–LA PETITE-PATRIE L’arrondissement... ■ fait partie des trois arrondissements les plus populeux de Montréal; ■ est le deuxième arrondissement pour l’importance de la densité de sa population; ■ fait partie des trois arrondissements de la ville où la taille des ménages est la plus faible; ■ affiche le troisième taux le plus élevé de familles sans enfant; ■ occupe le troisième rang quant aux plus faibles proportions de jeunes; ■ présente l’un des plus importants taux de monoparentalité dans la ville; ■ affiche le troisième taux le plus élevé quant aux personnes de 65 ans ou plus vivant seules.
1.5 Mettre en place une stratégie proactive favorisant une élimination progressive des usages incompatibles avec un milieu résidentiel : ■ en informant les propriétaires et les exploitants d’entreprises des possibilités de relocalisation dans les secteurs voués aux activités économiques; ■ en faisant valoir la disponibilité de subventions pour la conversion de ces bâtiments en logements. 1.6 Soutenir, dans une approche « ruelles aux familles », les initiatives favorisant une utilisation sécuritaire des ruelles par les riverains (installation d’une signalisation adéquate, pose de dos d’âne, opération de nettoyage, campagne de sensibilisation, verdissement). 1.7 Accentuer les campagnes de sensibilisation au verdissement des façades et des cours. Tenir une campagne soutenue de sensibilisation visant à contrer le phénomène de « dépôt sauvage » de déchets. 1.8 Assurer le verdissement du domaine public et des terrains privés en appliquant, en priorité, le programme de plantation d’arbres publics dans les secteurs visés et en mettant en place un programme de distribution d’arbres pour les propriétés privées. 1.9 Relier l’arrondissement aux grands parcs métropolitains ainsi qu’au réseau cyclable panmontréalais en prolongeant le tronçon actuel du Réseau vert vers le nord et vers le sud. 1.10 Faciliter l'accès au Réseau vert et améliorer sa sécurité et sa visibilité par : ■ l'amélioration des accès et des jonctions avec les quartiers, notamment aux intersections avec la rue Masson, l’avenue Papineau et le boulevard Saint- Laurent; ■ l'aménagement de panneaux signalant la présence du Réseau vert sur le territoire et indiquant la localisation des rues et des repères sur le parcours; ■ l'identification des bâtiments municipaux; ■ un meilleur entretien de la végétation; ■ la signalisation des mesures de sécurité. 1.11 Relier le Réseau vert au marché Jean-Talon par l’aménagement d’un lien cyclable sur la rue Saint-Dominique. Volet équipements collectifs et services 1.12 Réaménager et moderniser le parc et le Centre Père-Marquette en agrandissant le centre à des fins multifonctionnelles. 1.13 Réaffecter le Centre Préfontaine et le Centre Lafond à des fins sociocommunautaires. 1.14 Évaluer la possibilité de convertir l’édifice Shamrock à des fins sociocommunautaires. 1.15 Prévoir, dans le cadre de la requalification résidentielle du site des ateliers municipaux Rosemont (voir l’objectif 3 et la section 21.4.1 du présent chapitre), l’aménagement d’un nouveau parc et l’implantation d’un équipement à vocation sociocommunautaire et sportif. 1.16 Tenir compte du déficit de la Petite-Patrie en parcs et en équipements à vocation civique lors de la planification détaillée du secteur De Bellechasse (voir la section 4.2 de la partie I du Plan d’urbanisme).
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Objectif 2 – Améliorer la qualité des milieux de vie dans l’ensemble de l’arrondissement Tout en mettant principalement l’accent sur la revitalisation des secteurs défavorisés, le Plan d’urbanisme de Montréal fait de l’amélioration de la qualité des milieux de vie l’un de ses objectifs majeurs. L’arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie est un lieu de résidence pour plus de 131 000 personnes. Il importe d’offrir à l’ensemble de ces résidents des milieux de vie de qualité qui présentent des logements diversifiés et en bon état, des services et équipements collectifs accessibles, des rues commerçantes à proximité des résidences, des services efficaces de transport et de déplacement ainsi qu’un environnement sécuritaire où il y a présence d’arbres et de verdure. En étroite collaboration avec ses partenaires publics et privés, l’arrondissement propose d’offrir une gamme de services et d’équipements collectifs variés ainsi qu’un environnement de qualité sur son territoire. Les actions municipales seront jumelées aux actions prévues par les autres instances en ce qui concerne la desserte en services éducatifs et en garderies dans les quartiers. Les interventions proposées dans le cadre du présent objectif sont regroupées sous les trois volets suivants : ■
les parcs, les espaces verts et les équipements collectifs;
■
les rues commerçantes;
■
le transport et les déplacements.
Par ailleurs, parmi les mesures annoncées à l’égard d’autres objectifs, plusieurs contribuent à l’amélioration recherchée pour l’ensemble des milieux de vie de l’arrondissement. Volet parcs, espaces verts et équipements collectifs
Dans l’arrondissement, la répartition des parcs et des équipements collectifs est tributaire des différentes phases d’urbanisation. À cet égard, la partie est du territoire est mieux pourvue que les quartiers plus anciens et densément peuplés comme la PetitePatrie et le Vieux-Rosemont. Et mis à part le site Angus, il existe très peu de terrains vacants permettant l’aménagement de nouveaux parcs sur le territoire. Les installations de plusieurs parcs ont vieilli. Il importe donc de concevoir, à court terme, un plan directeur déterminant les priorités d’intervention pour la rénovation et la modernisation de ces installations ainsi que pour l’aménagement de nouveaux espaces verts. La mise en œuvre de ce plan directeur sera appuyée par l’élaboration d’une stratégie de communication et de mise en marché visant à favoriser une fréquentation accrue des sites d’activités culturelles, sportives et éducatives.
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Les équipements sportifs, communautaires et culturels sont principalement regroupés dans les secteurs des parcs Père-Marquette et Étienne-Desmarteau. Pour ces deux secteurs, des réaménagements sont prévus afin de diversifier les activités et de moderniser les équipements existants en les adaptant aux besoins de la population. Le secteur Marie-Victorin est déficitaire en équipements sportifs. L’arrondissement évalue présentement les différentes possibilités pour mieux desservir le secteur. Par ailleurs, l’arrondissement manque de locaux permanents voués à la diffusion et à la présentation d’événements. Le Plan d’urbanisme propose d’évaluer les moyens les plus appropriés en vue de doter Rosemont–La Petite-Patrie d’installations lui permettant d’améliorer l’offre d’activités culturelles. Enfin, aucune bibliothèque ne dessert le secteur est de l’arrondissement. L’évaluation des possibilités d’implanter un tel équipement dans ce secteur est inscrite au Plan d’urbanisme. Actions 2.1 Adopter un plan directeur des parcs de l’arrondissement comprenant : ■ la réalisation d’une étude de marché visant à déterminer le profil et les besoins des utilisateurs éventuels; ■ la réalisation d’un inventaire de l’état actuel des végétaux et de l’équipement dans les parcs; ■ l’identification des équipements nécessaires afin de satisfaire les besoins des résidents, notamment en patinoires, jeux d’eau et parcs de planches à roulettes; ■ un plan d’intervention pour la rénovation des installations des parcs existants (mise aux normes des structures de jeux pour enfants, rénovation des chalets, des pataugeoires, des sentiers piétons et des terrains de soccer, etc.); ■ la planification de l'aménagement d'un parc, d'un espace vert ou d'un lieu de repos : - dans le secteur à développer des ateliers municipaux; - dans le secteur De Bellechasse; - sur le parvis du bain Saint-Denis. 2.2 Évaluer le potentiel de certaines cours d’école, des terrains des églises et de certains îlots de voirie pour l’aménagement de parcs et d’espaces verts. 2.3 Mettre en place des mesures en vue d'accroître le caractère convivial et sécuritaire des parcs, entre autres : ■ l'instauration d'un système de gardiennage dans certains parcs, notamment les parcs Père-Marquette, du Pélican et Beaubien; ■ l'amélioration de la signalisation, de l'éclairage et des aménagements en respectant les critères du Guide d'aménagement pour un environnement sécuritaire; ■ l'amélioration de l’accessibilité aux installations sanitaires. 2.4 Mettre en œuvre le plan d'aménagement du parc Étienne-Desmarteau dans une perspective de mixité des activités : ■ réaménager les aires d’entraînement vouées au lancer du poids et du javelot pour permettre l’aménagement d’une aire de jeux pour enfants; ■ améliorer l'accessibilité du parc pour les résidents.
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2.5 Aménager le parc Jean-Duceppe sur le site Angus en y construisant, entre autres, des terrains de tennis, une aire de jeux pour enfants et des sentiers piétonniers. 2.6 Réaménager le parc Léon-Provencher afin de réduire les problèmes de vandalisme causés principalement par son enclavement. 2.7 Réaménager le parc Rosemont en vue de créer une place civique en bordure de la rue D'Iberville. 2.8 Favoriser la création d'un pôle culturel autour du parc Molson en relation avec la rue Beaubien : ■ restaurer l’équipement du parc, y installer une œuvre d’art et refaire ses sentiers piétons; ■ favoriser la tenue d'événements culturels tels que la projection de films et des concerts dans le parc. 2.9 Développer des partenariats avec les institutions de l’arrondissement pour le partage d’installations sportives, notamment dans le secteur Marie-Victorin. 2.10 Évaluer les possibilités d’implanter une bibliothèque dans l’est de l’arrondissement. 2.11 Lors de la réaffectation d’une église désaffectée, évaluer en priorité les besoins et le potentiel pour la réutilisation du site et des bâtiments à des fins d’équipements desservant la communauté (services de garde, salles polyvalentes, locaux pour groupes communautaires, etc.). Volet rues commerçantes
La diversité des services et des biens offerts à proximité des secteurs résidentiels est essentielle à la qualité des milieux de vie. Dans l’arrondissement, la présence du marché Jean-Talon, de plusieurs rues commerçantes importantes, telles que la rue Saint-Hubert et le boulevard Saint-Laurent ainsi que des rues dont la vocation première est d’offrir aux résidents une desserte de quartier, contribuent à créer des milieux de vie complets et dynamiques. Le Plan d’urbanisme met de l’avant des interventions en vue de renforcer la vitalité des rues commerçantes existantes en travaillant en partenariat avec les gens d’affaires. Les interventions proposées touchent autant la réalisation de plans d’action locaux, le réaménagement du domaine public et la rénovation des façades que la préparation d’un guide de valorisation des bâtiments. Enfin, pour les rues commerçantes qui connaissent des problèmes de vitalité, comme le boulevard Saint-Laurent au sud de la Petite-Italie ou la rue Bélanger, entre la rue Garnier et le boulevard Saint-Michel, la Ville entend susciter le regroupement des gens d’affaires afin de travailler en partenariat avec eux pour améliorer le dynamisme de ces artères.
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Actions 2.12 Susciter, dans une perspective de partenariat avec la Ville, le regroupement de gens d’affaires dans le secteur et sur les rues suivantes : ■ la Petite-Italie, secteur situé au sud et à l’ouest du marché Jean-Talon; ■ le boulevard Saint-Laurent au sud de la Petite-Italie; ■ la rue Saint-Hubert entre le boulevard Rosemont et la rue De Bellechasse; ■ la rue Beaubien Est (tronçons Saint-Laurent–Saint-Hubert, Saint-Hubert–De Lorimier, De Lorimier–Saint-Michel); ■ la rue Bélanger entre la rue Garnier et le boulevard Saint-Michel. 2.13 Inciter ces regroupements à préparer un plan d’action et soutenir leurs initiatives visant à renforcer l’activité et l’attrait des rues commerçantes (campagnes de promotion, intensification des activités culturelles, etc.). 2.14 Améliorer l’image des rues commerçantes en préparant, pour chacune d’elles, un guide de rénovation et de valorisation des bâtiments, et en encadrant adéquatement les rénovations de façades. 2.15 Développer, en collaboration avec les regroupements de gens d’affaires, un programme local de mise en valeur des rues commerçantes. Ce programme comprendra, d’une part, des interventions visant le réaménagement du domaine public (renouvellement du mobilier urbain, plantation d’arbres, réfection ou élargissement des trottoirs, etc.) et, d’autre part, des mesures incitatives à la rénovation des façades. 2.16 Affirmer la forme actuelle du marché Jean-Talon en maintenant la perméabilité de sa limite nord avec la rue Jean-Talon Ouest, en limitant l’extension des activités commerciales au sud de manière à préserver son caractère particulier et en assurant un lien avec le boulevard Saint-Laurent par l’avenue Shamrock. 2.17 Mettre en œuvre le plan d’aménagement du domaine public de la rue Beaubien Est (tronçon Saint-Laurent–Saint-Denis).
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Volet transport et déplacements
L’arrondissement est traversé par de nombreuses voies principales de circulation. Les voies ferrées brisent la continuité des rues et concentrent la circulation de transit sur les axes passant sous les voies ferrées. Le territoire est desservi par plusieurs circuits d’autobus et par deux lignes de métro. De façon générale, l’arrondissement est bien desservi par le transport collectif. Le Plan d’urbanisme privilégie le transport collectif comme principal moyen de déplacement des personnes. Les interventions proposées à cet égard visent essentiellement l’amélioration de l’offre et de la fiabilité du transport collectif, principalement sur les rues nord-sud. Le Plan évalue également l’implantation d’un système léger sur rail le long de l’avenue Du Parc, à partir du Centre jusqu’à la rue Jean-Talon Ouest et se prolongeant éventuellement vers le secteur L’Acadie-Chabanel, dans une perspective d’amélioration de la desserte du secteur Marconi-Alexandra. Enfin, le volet transport et déplacements est complété par des mesures relatives au réseau cyclable et au stationnement. Actions 2.18 Évaluer l’implantation d’un système léger sur rail dans l’axe de l'avenue Du Parc jusqu’à la rue Jean-Talon Ouest (projet étudié par l’Agence métropolitaine de transport) et se prolongeant éventuellement jusqu’au secteur L'Acadie-Chabanel. 2.19 Prolonger la ligne 5 du métro à partir de la station Saint-Michel vers l'arrondissement d'Anjou. 2.20 Mettre en place des mesures favorisant le transport collectif sur : ■ le boulevard Rosemont, entre la station de métro Rosemont et le boulevard Pie-IX; ■ la rue Beaubien Est, entre la station de métro Beaubien et le boulevard Des Galeries-d'Anjou; ■ le boulevard Saint-Michel, à partir de la ligne 1 du métro vers le nord. 2.21 Évaluer la possibilité d’augmenter les fréquences d’autobus sur la rue D'Iberville. 2.22 Améliorer les conditions de stationnement pour les résidents aux abords des grands générateurs de déplacements par l’implantation d’un programme SRRR (stationnements sur rue réservés pour résidents). 2.23 Assurer une meilleure accessibilité aux pôles Étienne-Desmarteau et Père-Marquette en reliant ces équipements au réseau cyclable local. 2.24 Aménager un lien fonctionnel de part et d’autre des voies ferrées afin de favoriser un meilleur accès piéton et cycliste au Plateau Mont-Royal. 2.25 Aménager des supports à vélo sécuritaires et en nombre suffisant aux abords des stations de métro Rosemont, Beaubien et Jean-Talon, près des équipements collectifs et sur les rues commerçantes. 2.26 Revoir le plan de camionnage dans les secteurs Marconi-Alexandra et des Carrières. 2.27 Identifier les intersections et les traverses dangereuses et mettre en place un programme d’amélioration de la sécurité aux intersections, en priorité sur l’avenue Christophe-Colomb et sur les boulevards Saint-Michel et Pie-IX, ainsi que sur la rue D’Iberville, à l’intersection de la rue Masson.
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Objectif 3 - Soutenir une offre diversifiée de logements Le contexte de forte demande résidentielle que connaît Montréal depuis quelques années a permis d’accroître de façon marquée le nombre de logements qu’offre Rosemont–La Petite-Patrie. Entre 1994 et 2002, les mises en chantier dans l’arrondissement ont en effet totalisé 2 200 unités, ce qui le place au quatrième rang des arrondissements les plus dynamiques quant au développement résidentiel. Cette croissance a modifié le profil de l’arrondissement et son impact s’est fait sentir à plusieurs égards. Sur le plan démographique, l’arrivée de nouveaux ménages a freiné la diminution de population que l’arrondissement enregistrait de façon constante depuis 1961. Sur le plan urbanistique, la construction de nouveaux bâtiments résidentiels sur des sites tels que Paul-Sauvé et Angus a permis de consolider le développement des derniers grands espaces voués à la fonction résidentielle, ce qui a contribué à améliorer l’image de l’arrondissement. Aujourd’hui, le besoin de nouveaux logements demeure élevé mais il se heurte à une rareté de terrains vacants. Dans ce contexte, le Plan d’urbanisme doit offrir de nouvelles solutions afin que l’arrondissement puisse répondre aux besoins des nouveaux ménages et, du même coup, contribuer à atteindre l’objectif visant la construction, sur le territoire montréalais, de 60 000 à 75 000 nouveaux logements d’ici 2014. La stratégie de mise en valeur du potentiel résidentiel de l’arrondissement comporte cinq volets : ■ la conversion de sites présentant un potentiel de remaillage avec les secteurs résidentiels voisins et la transformation d’usages incompatibles avec la fonction résidentielle; ■
la construction de logements sur les terrains vacants voués à des fins résidentielles;
■
la densification de terrains résidentiels sous-utilisés, essentiellement des emplacements occupés par des bâtiments d’un étage et situés sur des rues où la réglementation requiert des hauteurs minimales de deux ou trois étages;
■
la densification de certaines rues et de certains terrains commerciaux, notamment par un rehaussement des hauteurs exigées par la réglementation;
■
l’aménagement de logements aux étages sur les rues commerçantes.
Une part importante de la croissance résidentielle de l’arrondissement pourra être réalisée à court et moyen terme à la suite du redéploiement des terrains du Centre Préfontaine, du site des ateliers municipaux Rosemont et des îlots des Carrières. Dans les deux premiers cas, la Ville facilitera le développement de nouveaux logements en rendant ses terrains disponibles à cette fin. Quant aux îlots des Carrières, leur redéploiement sera soutenu par des interventions visant une amélioration de l’interface avec les activités industrielles et commerciales lourdes voisines. La Ville poursuivra par ailleurs ses discussions avec le gouvernement du Québec en vue de maintenir des programmes de réhabilitation des sols contaminés de ce secteur.
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D’autres parties de l’arrondissement, présentement sous-utilisées, offrent un potentiel de densification résidentielle à plus long terme. Tel pourrait être le cas de deux secteurs actuellement voués à d’autres activités, soit le secteur de la Petite-Côte, situé au sud du boulevard Saint-Joseph Est face au parc Lafond, et les terrains occupés par le centre commercial Maisonneuve. L’offre de nouveaux logements doit tenir compte de la réalité de l’arrondissement et répondre aux besoins de la population. Dans le contexte d’une population vieillissante et d’un faible taux de familles avec enfants qui caractérise l’arrondissement, une attention particulière sera donc portée à la disponibilité de logements adaptés aux besoins des personnes âgées, de même qu’à ceux des jeunes familles dont la venue est nécessaire afin d’assurer un rajeunissement et un renouvellement de la population. Les actions municipales en matière d’habitation seront également teintées d’une forte préoccupation à l’égard des ménages moins nantis, dont les besoins en logement sont largement reconnus. Les efforts en ce sens viseront à accroître la part de logements sociaux et communautaires, une formule favorisant l’accès à un logement aux ménages à faible revenu. Les interventions de la Ville dans cette perspective s’effectueront activement lors de la mise en valeur de terrains dont elle est propriétaire, comme dans le cas des terrains du Centre Préfontaine et du secteur des ateliers municipaux Rosemont. Des programmes de soutien à la construction de logements destinés aux clientèles moins favorisées pourront également être mis à contribution. Enfin, la Ville entend faire valoir ces besoins auprès des promoteurs de projets résidentiels privés. Pour retenir les ménages habitant l’arrondissement et en attirer de nouveaux, cette offre de logements doit être assurée dans un cadre offrant les services, les activités et la sécurité qui feront de chaque milieu de vie un environnement résidentiel de qualité. Dans cette optique, les principes et les mesures mis de l’avant dans le cadre de l’objectif 2 visant l’amélioration de la qualité des milieux de vie favoriseront la création de milieux de vie complets, aptes à répondre aux besoins et aux aspirations des résidents actuels et futurs.
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Actions 3.1 Construire à des fins résidentielles : ■ sur le site du Centre Préfontaine – prévision d’une centaine de logements; ■ dans le secteur des ateliers municipaux Rosemont, qui pourrait accueillir environ 400 logements. Son réaménagement fera l’objet d’un exercice de planification détaillée visant, entre autres, à répondre aux besoins du secteur en équipements sociocommunautaires (voir la section 21.4.1). 3.2 Réserver les terrains du Centre Préfontaine et une partie de ceux du secteur des ateliers municipaux Rosemont à des fins de logements sociaux et communautaires. 3.3 Réaffecter à des fins résidentielles la partie du secteur industriel du Vieux-Rosemont située au nord de l’avenue Du Mont-Royal Est, à l’ouest de la 4e Avenue. 3.4 Revoir l’affectation des deux secteurs suivants, dans une perspective de mixité permettant à la fois la construction de logements et l’implantation d’activités économiques de type commerces, bureaux ou petits ateliers : ■ la partie du secteur Marconi-Alexandra située au nord de la rue Saint-Zotique Ouest; ■ la rue Saint-Urbain entre la rue Jean-Talon Ouest et l’avenue Mozart. 3.5 Mettre en place une stratégie visant l’ajout de nouveaux logements aux étages des bâtiments commerciaux. Définie en concertation avec les propriétaires et les associations de marchands, cette stratégie visera en priorité les tronçons des rues Beaubien Est, Masson et Saint-Hubert et du boulevard Saint-Laurent. 3.6 Favoriser la construction sur les terrains vacants ou sous-utilisés ainsi que la conversion des garages, lave-autos et petits ateliers que l’on retrouve dans la trame résidentielle en maintenant un programme de soutien à la construction ou à la transformation à des fins résidentielles. 3.7 Réduire l’irritant que représente, pour le développement résidentiel, la contamination des sols, notamment par : ■ le maintien des mécanismes d’aide financière à la réhabilitation des sites contaminés; ■ le développement de nouvelles solutions ou technologies pour la gestion des sols contaminés. 3.8 Favoriser la densification résidentielle de certaines rues en réévaluant, dans le cadre de la révision réglementaire qui suivra l’adoption du Plan, les hauteurs minimales de construction requises. 3.9 Soutenir l’offre de logements sociaux et communautaires en maintenant des programmes de soutien visant les clientèles moins favorisées.
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21.3.2
Objectif 4 – Consolider les secteurs d’emplois bordant la voie du CP en favorisant une diversification et un renouvellement des espaces moins performants
Des secteurs d’emplois attrayants et diversifiés
Le Plan reconnaît l’apport considérable des secteurs industriels qui s’articulent autour de la voie du CP à la vie économique de Montréal et de l’arrondissement. Fournissant emplois et services à une population qui déborde les limites de l’arrondissement, ces secteurs participent également au caractère urbain propre aux quartiers centraux montréalais. Exception faite du Technopôle Angus, dont la planification et l’aménagement récents ont permis de prendre en compte les besoins des entreprises contemporaines, les secteurs industriels de l’arrondissement sont frappés, à des degrés divers, de problèmes d’aménagement qui nuisent à leur image, réduisent leur accessibilité et les rendent moins fonctionnels. Certaines parties de ces secteurs connaissent également des pressions à la conversion résidentielle qui, selon le cas, nuisent à la consolidation de leur vocation économique ou offrent des occasions de requalification. Malgré ces traits communs, les cinq aires industrielles de Rosemont–La Petite-Patrie, identifiées à la carte des secteurs industriels présentent un profil varié. Le secteur Marconi-Alexandra, dominé par des activités manufacturières et tertiaires, se distingue particulièrement par la présence de bâtiments résidentiels qui cohabitent, parfois difficilement, avec les activités industrielles. Son enclavement, entre la voie ferrée et le boulevard Saint-Laurent, combiné à la configuration et à l’étroitesse de la grille de rues, complique la circulation des véhicules, particulièrement celle des camions. Dans certains cas, l’implantation de bâtiments en bordure de la rue oblige les manœuvres de chargement et de déchargement des marchandises à partir de la voie publique, ce qui aggrave davantage la circulation des véhicules. Le bâti varié de Marconi-Alexandra offre cependant un potentiel intéressant de diversification, lequel pourrait être appuyé par des interventions visant à rehausser l’image du secteur et à améliorer son accessibilité et ses qualités fonctionnelles. Le projet d’implantation d’un système de transport léger sur rail (SLR) dans l’axe de l’avenue Du Parc pourrait d’ailleurs s’avérer stratégique à cet égard. Par ailleurs, la partie de ce secteur située au nord de la rue Saint-Zotique Ouest offre un potentiel de requalification que le Plan confirme, en y prévoyant une affectation mixte permettant une diversité d’activités (ateliers d’artiste, bureaux, commerces, industrie légère et équipements collectifs).
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Le secteur Bellechasse accueille essentiellement des activités municipales et industrielles, dans un environnement déstructuré surtout à cause du passage du viaduc Rosemont-Van Horne et de la présence de terrains non bâtis ou sous-utilisés. Sa localisation entre deux axes nord-sud importants, la rue Saint-Denis et le boulevard Saint-Laurent, combinée à sa proximité de la station de métro Rosemont, permet d’envisager une intensification et une diversification des activités, ce qui pourrait contribuer de façon marquée à la revitalisation de cette partie de l’arrondissement. Le secteur des Carrières se démarque par la présence, au sud de la rue du même nom, d’importantes installations municipales génératrices d’un fort volume de camionnage. Il abrite principalement des activités à caractère local. L’écocentre qu’on y trouve, le plus important à Montréal, traite un volume de matériaux qui dépasse largement celui de tous les autres écocentres réunis. Au total, plus de 800 personnes y travaillent ou y ont leur port d’attache. Au nord de la rue Des Carrières, trois îlots déstructurés, implantés en marge des secteurs résidentiels voisins, sont occupés par des activités industrielles et commerciales, dont plusieurs reliées à l’automobile. Considérant leur état de déstructuration, un voisinage résidentiel et la proximité d’un parc, ces îlots offrent un potentiel de conversion résidentielle dont la mise en valeur demandera toutefois d’importants efforts en matière de gestion de sols contaminés. Le secteur Vieux-Rosemont est dominé par des activités manufacturières, dans un cadre bâti lui aussi très varié. Comptant peu de terrains vacants, son potentiel tient davantage à la diversification des activités. Sa partie sud-est, en interface avec les ensembles résidentiels du secteur Angus, offre un potentiel intéressant de requalification résidentielle. Le secteur du Technopôle Angus accueille aujourd’hui un parc d’entreprises à caractère technologique, dans un cadre offrant une image contemporaine. Avec ses quelque 100 000 m2 de terrains à construire, ses qualités environnementales et fonctionnelles, le Technopôle recèle un fort potentiel de développement.
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Une stratégie axée vers la consolidation, la diversification et le renouvellement
La stratégie privilégiée par le Plan à l’égard des secteurs d’emplois bordant la voie du CP vise à offrir des conditions favorisant la rétention des entreprises déjà implantées et la venue d’entreprises diversifiées, notamment en rehaussant la qualité de l’environnement urbain et en améliorant les qualités fonctionnelles de ces secteurs. Elle confirme d’abord la vocation des secteurs considérés comme fonctionnels et celle de ceux qui, à défaut de l’être, peuvent être adaptés afin de le devenir. Dans le cas particulier des trois îlots des Carrières et de la partie du secteur Vieux-Rosemont située au sud du boulevard Saint-Joseph Est, le Plan prévoit une réaffectation de ces espaces à des fins résidentielles, compatible avec leur potentiel de remaillage avec les secteurs résidentiels voisins. Afin de soutenir la consolidation des secteurs les moins performants, cette stratégie vise à favoriser la diversification et le renouvellement des activités par un élargissement des usages autorisés. En appui à cet objectif, le Plan souhaite faciliter les déplacements vers et dans ces secteurs, soit par des mesures assurant un meilleur accès en transport collectif ou permettant un désenclavement des secteurs connaissant des problèmes de circulation. Par ailleurs, la réalisation d’autres interventions annoncées par le Plan à l’égard de ces secteurs contribuera à rehausser leur qualité. Pensons à la requalification des axes Du Parc, Saint-Laurent et D’Iberville (voir section 24.4.2) ainsi qu’aux mesures visant à améliorer les conditions de cohabitation entre les activités industrielles et résidentielles. La stratégie proposée par le Plan sera raffinée et mise en place dans une perspective de concertation et d’animation avec les gens d’affaires actifs dans ces milieux, dont la Ville souhaite susciter le regroupement. Elle sera également appuyée par le plan d’interventions en développement économique local que l’arrondissement souhaite élaborer.
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Actions 4.1 Favoriser une occupation plus intensive des secteurs Marconi-Alexandra et Vieux-Rosemont en diversifiant les activités autorisées par la réglementation. En plus des usages industriels déjà permis, des activités de type laboratoires, bureaux, services, ateliers d’artiste et certains commerces seront ainsi autorisées. 4.2 Soutenir, dans ces deux secteurs, la requalification de bâtiments sous-utilisés et qui présentent un potentiel d’accueil de nouvelles activités. À cette fin, la mise en place de mesures d’appui (subventions, crédits de taxes) sera évaluée. 4.3 Améliorer la qualité fonctionnelle du secteur Marconi-Alexandra par l’élaboration d’un plan intégré de circulation portant sur : ■ l’amélioration de la desserte du secteur en autobus; ■ l’implantation éventuelle d’un système de transport léger sur rail sur l’avenue Du Parc; ■ le prolongement de la rue Beaubien Ouest vers l’arrondissement d’Outremont; ■ la révision des voies de camionnage, dans un double objectif d’amélioration de la desserte des entreprises et de réduction du transit de camions sur les rues à dominance résidentielle. 4.4 Améliorer les attraits de ce secteur en prolongeant le sentier polyvalent du Réseau vert vers le nord. 4.5 Appuyer le renouvellement des activités du secteur Bellechasse dans le cadre d’un exercice de planification détaillée. Celui-ci précisera les vocations à privilégier, en considérant le potentiel du site pour une mixité d’activités économiques et résidentielles. 4.6 Consolider la vocation du site des Carrières à des fins d’activités municipales. 4.7 Consolider le Technopôle Angus en intensifiant les efforts de réseautage, de prospection et de démarchage ainsi qu’en complétant l’aménagement du secteur. 4.8 Rehausser l’image générale des secteurs d’emplois par des efforts accrus de verdissement et un meilleur aménagement du domaine public. 4.9 Évaluer, pour l’ensemble des secteurs d’emplois, les améliorations à apporter à la desserte en transport collectif. 4.10 Adopter, à la suite d’une concertattion avec les différents partenaires actifs dans ce domaine, un Plan d’interventions en développement économique local pour l’arrondissement.
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21.3.3 Un paysage urbain de qualité, à l’échelle humaine
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Objectif 5 - Préserver et valoriser les éléments caractéristiques du patrimoine bâti, archéologique et naturel Le paysage de Rosemont–La Petite-Patrie est riche d’ensembles bâtis qui témoignent des différentes phases de son développement et qui, à l’échelle montréalaise, contribuent à son identité. L’arrondissement compte un site du patrimoine, celui de l’église Saint-Esprit, sur la rue Masson, ainsi que deux monuments historiques cités, soit la maison Longpré (38e Avenue) et le théâtre Le Château (rue Saint-Denis). Par ailleurs, la valeur du boulevard Saint-Laurent a récemment été reconnue par le gouvernement du Canada, qui l’a désigné arrondissement historique d’intérêt national. Aussi, le gouvernement du Canada a désigné l’église Notre-Dame-de-la-Défense à titre de lieu historique national. Au-delà de ces ensembles et de ces immeubles qui ont déjà fait l’objet d’une reconnaissance officielle, d’autres éléments caractéristiques du paysage bâti possèdent une valeur que le Plan d’urbanisme souhaite affirmer et consolider pour le bénéfice des générations futures. Des secteurs de valeur exceptionnelle, tels des ensembles institutionnels ayant marqué le développement des différents quartiers et la Cité-Jardin du Tricentenaire, se verront protégés par des mesures réglementaires visant à assurer leur intégrité et leur pérennité. De plus, certains de ces secteurs feront l’objet d’études détaillées visant à évaluer la pertinence de créer de nouveaux sites du patrimoine. Dans le cas particulier du Jardin botanique, dont la reconnaissance dépasse largement les limites de l’arrondissement et de Montréal, le Plan confirme dès maintenant l’intention de la Ville d’y constituer un tel site. Le Plan d’urbanisme reconnaît également la valeur intéressante des secteurs qui, tels le quartier Saint-Édouard, la Petite-Italie et différentes parties du Vieux-Rosemont, tirent une part de leur identité du bâti qui s’y trouve. Le renforcement du caractère de ces secteurs sera assuré par des dispositions réglementaires axées sur la préservation des éléments architecturaux qui les caractérisent. De plus, les bâtiments individuels identifiés comme étant d’intérêt patrimonial et architectural recevront une attention particulière et feront également l’objet de mesures réglementaires appropriées visant à encadrer les interventions et les modifications susceptibles de porter atteinte à leur intégrité architecturale, de même qu’à prévenir leur dégradation ou leur démolition. De plus, une évaluation plus poussée de leur valeur pourrait également conduire à leur reconnaissance officielle. Ce souci de préserver le caractère particulier des secteurs exceptionnels et intéressants ainsi que des immeubles d’intérêt patrimonial et architectural, le Plan souhaite l’étendre aux grandes propriétés à caractère institutionnel ainsi qu’aux immeubles ayant, individuellement, un intérêt patrimonial. Une attention particulière leur sera portée lors des travaux pouvant les affecter et une évaluation plus poussée de leur valeur pourra conduire à leur citation par la Ville. Ainsi, tout projet de transformation, de construction ou de morcellement sur ces propriétés sera évalué en fonction des critères indiqués à la section 2.6 de la partie 1 du Plan d’urbanisme.
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Par ailleurs, l’ensemble des mesures relatives à la préservation des valeurs patrimoniales sera soutenu par des efforts accrus d’information et de sensibilisation des résidents de Rosemont–La Petite-Patrie à l’égard de la richesse du bâti de leur arrondissement. De façon à répondre aux pressions de transformation que subiront un nombre croissant de ces grandes propriétés au cours des prochaines années, le Plan d’urbanisme annonce l’adoption d’un plan de sauvegarde des lieux de culte ayant une valeur patrimoniale. À la suite d’un exercice de caractérisation et d’évaluation de tous les lieux de culte de l’arrondissement, des mesures seront proposées en vue, d’une part, d’assurer la protection de ceux présentant un intérêt significatif et, d’autre part, d’encadrer adéquatement la transformation de ceux pouvant accueillir d’autres usages. Aussi, un exercice de caractérisation sera réalisé afin d’évaluer tous les bâtiments scolaires de l’arrondissement et d’établir des mesures de protection. Enfin, le Plan d’urbanisme accorde une attention particulière au patrimoine paysager et naturel, ainsi qu’aux valeurs archéologiques que compte l’arrondissement. Ce faisant, il témoigne de l’importance que la Ville accorde à l’intégration des différentes dimensions du patrimoine. Cette préoccupation se traduira à la fois par une prise en compte des éléments paysagers qui contribuent au caractère des secteurs de valeur patrimoniale et architecturale dans l’évaluation des projets de construction et d’aménagement, et par des efforts de préservation des principaux ensembles naturels de l’arrondissement. Elle se concrétisera aussi par l’application de mesures de préservation des vestiges archéologiques présents dans différents lieux. Actions 5.1 Protéger et consolider le caractère des secteurs de valeur exceptionnelle identifiés à l’extrait de la carte intitulée Le patrimoine bâti : ■ en assurant, par l’entremise d’un PIIA ou d’autres outils réglementaires appropriés, un contrôle serré des projets de construction ou de rénovation; ■ en limitant les démolitions aux seuls bâtiments qui ne possèdent pas de valeur intrinsèque ou d’accompagnement. 5.2 Reconnaître la valeur du Jardin botanique en lui accordant le statut de site du patrimoine. 5.3 Évaluer la pertinence de créer de nouveaux sites du patrimoine pour les secteurs exceptionnels suivants : ■ l’ensemble institutionnel Saint-Édouard (Beaubien Est et Saint-Denis); ■ l’ensemble institutionnel Saint-Ambroise (Beaubien Est et De Normanville); ■ l’ensemble institutionnel Notre-Dame-de-la-Défense; ■ le parc Molson et son pourtour construit; ■ la Cité-Jardin. 5.4 Renforcer le caractère des secteurs de valeur intéressante identifiés à l’extrait de la carte intitulée Le patrimoine bâti en encadrant les projets de construction et de rénovation au moyen de mesures réglementaires qui assureront la préservation des caractéristiques architecturales propres à ces secteurs (types d’ouvertures, saillies, parements de pierre ou de brique, escaliers et balcons en fer forgé, etc.).
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5.5 Assurer la préservation des caractéristiques paysagères des secteurs de valeur patrimoniale lors de travaux de construction, de nivellement ou d’excavation. 5.6 Favoriser la sensibilisation de la population à l’égard de l’intérêt patrimonial des ensembles urbains d’intérêt. 5.7 Assurer la conservation des immeubles d’intérêt patrimonial et architectural présentés à la section 21.5.4 et celle des grandes propriétés à caractère institutionnel figurant sur l’extrait de la carte intitulée Le patrimoine bâti, en proscrivant leur démolition et en intégrant au Règlement d’urbanisme des critères permettant l’évaluation d’éventuels projets de modification les concernant. 5.8 Élaborer, de concert avec les autorités concernées, un plan local de sauvegarde des lieux de culte reconnus comme immeubles significatifs. D’ici la mise en place de ce plan, aucune autorisation pour la transformation ou la réaffectation de ces immeubles ne sera accordée. 5.9 Évaluer la pertinence de citer certains immeubles figurant sur la liste de la section 21.5.4, en priorité les lieux de culte et les immeubles du Village olympique. 5.10 Accentuer les efforts de sensibilisation à l’égard du patrimoine bâti en : ■ documentant davantage la valeur historique des immeubles et des secteurs de l’arrondissement; ■ diffusant la connaissance relative au patrimoine collectif de l’arrondissement; ■ insistant, auprès des propriétaires, sur l’importance et les gains à long terme d’un bon entretien des bâtiments; ■ élaborant et diffusant des guides techniques; ■ tenant des ateliers conseils; ■ soulignant les efforts de conservation et de mise en valeur, notamment par l’attribution de prix. 5.11 Préserver le tracé original de la rue Des Carrières de même que l’implantation caractéristique des bâtiments qui la bordent. 5.12 Identifier les éléments les plus typiques du patrimoine de l’arrondissement à mettre en valeur dans le cadre du Plan lumière montréalais. 5.13 Appliquer les mesures requises pour la documentation et la protection des vestiges archéologiques lors de travaux d’excavation : ■ dans les deux sites archéologiques recensés de l’arrondissement, soit le Jardin botanique et le Centre Préfontaine; ■ dans les secteurs d’intérêt archéologique à fort potentiel du parc de la Louisiane et du Boisé des pères. 5.14 Préserver et valoriser le patrimoine naturel et paysager de l’arrondissement : ■ en reconnaissant la valeur de l’ensemble composé du Jardin botanique et du parc Maisonneuve, ainsi que celle du boisé du Village olympique et du Boisé des pères; ■ en mettant en valeur la coulée verte reliant le Boisé des pères et le parc Maisonneuve; ■ en obtenant, dans le cadre d’un échange de terrains avec l’Hôpital MaisonneuveRosemont, les terrains adjacents au Boisé des pères qui présentent un intérêt écologique; ■ en améliorant les accès et la signalisation du Boisé des pères; ■ en mettant en place, avant toute intervention dans ces milieux ou dans leur périmètre immédiat, les mesures requises pour assurer leur protection et leur pérennité; ■ en élaborant un plan de mise en valeur du parc Maisonneuve. 5.15 Effectuer un exercice de caractérisation en vue d’évaluer tous les bâtiments scolaires de l’arrondissement.
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Objectif 6 – Rehausser la qualité du cadre bâti dans l’ensemble de l’arrondissement S’il est primordial d’accorder au patrimoine bâti de l’arrondissement toute l’attention qu’il mérite, des efforts tout aussi importants doivent être consacrés à une amélioration globale du cadre bâti dans l’ensemble de Rosemont–La Petite-Patrie. À cet égard, chaque nouveau projet de construction, chaque intervention sur un bâtiment existant représente une occasion de rehausser l’image de l’arrondissement et, en quelque sorte, de préparer le patrimoine de demain. Dans cette perspective, le Plan d’urbanisme souhaite s’assurer d’une meilleure qualité de l’architecture de même que d’une plus grande sensibilité à l’égard de la préservation d’éléments architecturaux qui contribuent à l’identité de l’arrondissement. Pour ce faire, il prévoit d’abord un recours plus étendu à la révision qualitative des nouvelles constructions et ce, pour une plus grande variété de projets. Alors qu’actuellement les projets soumis à une telle procédure sont essentiellement ceux situés dans un secteur de valeur patrimoniale, le Plan prévoit étendre cette pratique à tout nouveau projet résidentiel ainsi qu’à tout projet planifié dans un secteur devant faire l’objet d’une transformation ou d’une requalification. De la même façon, une attention particulière sera portée à l’encadrement des projets touchant des immeubles qui marquent le paysage urbain à cause de leur implantation à une intersection ou dans l’axe d’une rue, ou encore parce qu’ils bordent un lieu public. Par ailleurs, afin d’assurer le maintien des qualités architecturales des immeubles existants, le Plan verra à préserver, par les mesures appropriées, les éléments qui participent à la richesse du paysage de l’arrondissement, soit les parements de maçonnerie, les parapets et les corniches qui ornent les façades. Enfin, outre les mesures strictement réglementaires et dans l’esprit de l’approche privilégiée pour les secteurs d’intérêt patrimonial, l’atteinte du présent objectif fera appel à une intensification des efforts de sensibilisation auprès des résidents de l’arrondissement. Que ce soit avec la tenue d’ateliers d’information ou par la distribution de guides sur les techniques d’entretien et de restauration, ces efforts s’ajouteront aux mesures relatives aux nouveaux projets en favorisant le maintien des acquis.
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Actions 6.1 Favoriser une amélioration notable de la qualité architecturale des milieux de vie, en soumettant à une procédure de révision architecturale tout nouveau projet résidentiel ainsi que tout projet sur une rue commerçante importante. 6.2 Encadrer le renouvellement des secteurs suivants, en intégrant à la réglementation d’urbanisme des critères relatifs à l’architecture et à l’aménagement : ■ les ateliers municipaux du boulevard Rosemont; ■ le secteur Bellechasse; ■ les parcours d’entrée devant faire l’objet d’une requalification (voir objectif 7). 6.3 Assurer un traitement particulièrement soigné des façades de bâtiments jouant un rôle de repère dans l’arrondissement, en intégrant au Règlement d’urbanisme des critères architecturaux visant les bâtiments : ■ érigés aux intersections; ■ visibles dans l’axe d’une rue; ■ bordant un parc ou un lieu public. 6.4 Proscrire, dans le Règlement d’urbanisme, la construction de mezzanines hors toit sur les bâtiments situés dans l’un ou l’autre des endroits mentionnés ci-dessus. 6.5 Assurer, dans l’ensemble de Rosemont–La Petite-Patrie, la protection des éléments architecturaux qui contribuent à l’identité de l’arrondissement et à la richesse de son paysage, en interdisant : ■ la peinture de certains matériaux de parement, tels la pierre et le cuivre; ■ l’enlèvement de ces matériaux ou leur recouvrement par d’autres matériaux, comme l’aluminium, le vinyle ou le panneau d’acrylique; ■ l’enlèvement d’éléments architectoniques : corniches, ornements, portes d’entrée, etc. 6.6 Encadrer la tendance au remplacement des ouvrages de fer forgé (clôtures, balcons et escaliers) : ■ en sensibilisant les propriétaires à l’importance de préserver ces caractéristiques qui contribuent à la valeur de leur immeuble; ■ en favorisant les matériaux qui comportent, dans le cas des métaux ouvrés des assemblages soudés et reprenant l’apparence et les dimensions des matériaux d’origine. 6.7 Poursuivre les efforts d’animation et d’intervention visant à éliminer les problèmes reliés aux graffitis. 6.8 Préserver l’intégrité des façades en y interdisant l’installation d’antennes et d’équipements mécaniques (appareils de climatisation, compteurs électriques, etc.).
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Objectif 7 – Requalifier et mettre en valeur les parcours d’entrée marqués par les viaducs et l’axe Pie-IX Pour les piétons, les cyclistes et les automobilistes, l’image d’un milieu est souvent affectée par leur perception de l’environnement dans lequel ils se déplacent. À cet égard, le Plan d’urbanisme reconnaît l’importance de certains grands axes de circulation qui sont empruntés quotidiennement tant par les résidents de Rosemont–La Petite-Patrie que par d’autres usagers en transit. De façon générale, les grands axes qui traversent l’arrondissement offrent une image positive. Ils sont encadrés de façon continue par des bâtiments qui contribuent, de pair avec un aménagement adéquat du domaine public, au confort des piétons. En outre, sur certaines de ces voies publiques, la présence de commerces au rez-de-chaussée assure une animation urbaine qui renforce le sentiment de sécurité des personnes qui les fréquentent. À l’opposé, du fait de leur environnement bâti déstructuré et du peu de soin accordé à leur aménagement, d’autres axes offrent une image déficiente qui se répercute sur l’image de l’arrondissement. C’est le cas des tronçons du boulevard Saint-Laurent et de la rue D’Iberville situés à proximité de la voie ferrée, dont la configuration et l’aménagement sont visiblement orientés vers la circulation automobile, au détriment du confort des piétons. En témoignent particulièrement la présence de nombreux commerces reliés à l’automobile et l’abondance de panneaux publicitaires. Le Plan d’urbanisme souhaite réorienter la vocation et l’image des axes qui constituent les principaux parcours d’entrée de l’arrondissement. À cette fin, l’avenue Du Parc, le boulevard Saint-Laurent, l’avenue Papineau ainsi que la rue D’Iberville feront l’objet d’une intervention visant à leur donner une image à la hauteur de leur rôle distinctif (voir la section 21.4.2). Précisées au cours d’un exercice de planification détaillée, les interventions qui seront réalisées pourront viser : ■
la densification du cadre bâti;
■
la mise en valeur d’éléments patrimoniaux;
■
l’implantation d’une nouvelle typologie de commerces et l’ajout de logements;
■
le réaménagement du domaine public, comprenant l’élargissement des trottoirs et l’augmentation de la végétation;
■
l’aménagement d’aires de repos.
Dans le cas particulier de l’avenue Du Parc, le réaménagement tirera profit du projet actuellement à l’étude et qui vise l’implantation d’un système de transport léger sur rail. En plus des axes déjà mentionnés, le Plan souhaite accorder une attention particulière au boulevard Pie-IX. Bien que cette artère ne partage pas les mêmes problèmes d’image et d’environnement que les autres, son aménagement n’est pas à la hauteur d’un axe prestigieux longeant le Jardin botanique de Montréal, le deuxième en importance au monde.
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Actions 7.1 Prévoir, dans le cadre d’une planification détaillée, la requalification des axes suivants : ■ l’avenue Du Parc; ■ le boulevard Saint-Laurent; ■ l’avenue Papineau; ■ la rue D’Iberville; ■ le boulevard Pie-IX. 7.2 Réévaluer les usages autorisés sur l’avenue Du Parc, le boulevard Saint-Laurent, l’avenue Papineau et la rue D’Iberville, de façon à interdire l’implantation de nouveaux commerces reliés à l’automobile et à favoriser la venue d’usages générateurs d’achalandage piéton. 7.3 Évaluer et développer le potentiel d’ajout de nouveaux logements, particulièrement sur le boulevard Saint-Laurent. 7.4 Revoir la configuration et l’aménagement du domaine public en : ■ évaluant la pertinence et la faisabilité d’élargir les trottoirs; ■ procédant à la plantation d’arbres d’alignement; ■ installant de nouveaux bancs; ■ prévoyant un éclairage pour la chaussée et un autre pour les piétons. 7.5 Mettre en valeur les viaducs ferroviaires marquant l’entrée de l’arrondissement et assurer leur entretien périodique. 7.6 Éliminer les panneaux publicitaires. 7.7 Réaménager le boulevard Pie-IX comme une promenade en : ■ prévoyant, du côté du Jardin botanique, de larges trottoirs et un aménagement paysager généreux; ■ assurant une meilleure ouverture visuelle vers le Jardin botanique; ■ assurant une intégration adéquate de la voie réservée.
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Objectif 8 – Aménager l’espace public en fonction du confort et de la sécurité du piéton Le Plan d’urbanisme reconnaît le rôle que joue l’espace public dans la constitution d’un milieu de vie agréable pour le citoyen. En effet, les voies publiques, les trottoirs, les places, les parcs et les autres lieux publics sont à la fois des lieux de circulation, de rencontre et de socialisation dont il convient d’assurer le caractère convivial et sécuritaire. Dans un arrondissement où vit une forte proportion de personnes âgées, cette préoccupation revêt une importance particulière. Les mesures présentées précédemment visent à assurer un environnement urbain de haute qualité et à consolider l’échelle humaine qui caractérise l’arrondissement. En appui à cellesci, le Plan d’urbanisme prévoit également, sous la forme de principes d’aménagement ou encore d’interventions concrètes, des mesures complémentaires pour renforcer le confort et le sentiment de sécurité de l’usager du domaine public au gré de ses déplacements. L’orientation privilégiée : placer le piéton au cœur de chaque pratique, de chaque projet d’aménagement. Actions 8.1 Porter un soin particulier à l’environnement piétonnier sur les rues à fort achalandage : ■ assurer la présence de bancs en nombre suffisant et à distance minimale les uns des autres; ■ aménager des aires de repos là où c’est possible, face à la piscine Saint-Denis par exemple; ■ installer un éclairage conçu en fonction des piétons; ■ recourir au mobilier urbain multifonctionnel ou planifier le regroupement du mobilier urbain, de façon à éviter l’encombrement des trottoirs; ■ examiner la possibilité de réduire la chaussée, dans certains cas. 8.2 Revoir, lors de travaux de réfection des rues et dans une perspective d’amélioration de la sécurité des piétons, la configuration des intersections suivantes : ■ rues De Lanaudière et De Drucourt; ■ avenues Laurier et Jeanne-D’Arc; ■ rues Augier et Louis-Hémon; ■ rue Saint-Hubert et boulevard Rosemont; ■ rue Masson et 2e Avenue. 8.3 Accentuer les efforts de verdissement du domaine public en élaborant un plan directeur prévoyant la plantation d’un minimum de 700 arbres publics par année. 8.4 Prévoir l’espace requis pour la plantation d’arbres lors de la réfection des voies de circulation. 8.5 Éliminer progressivement les poteaux et fils aériens : ■ mettre en œuvre le Plan directeur d’élimination des fils et des poteaux, en priorité sur les rues Rachel, Bélanger et Jean-Talon; ■ concevoir les nouveaux projets de construction de façon à permettre un raccordement avec un réseau électrique souterrain. 8.6 Encourager le recours à l’art public comme élément d’animation urbaine et comme facteur de valorisation du paysage, dans les projets publics ou privés. 8.7 Revoir les dispositions réglementaires relatives à l’affichage commercial, en privilégiant un affichage plus discret.
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 21 – Arrondissement de Rosemont– Partie II La Petite-Patrie
21.4 La planification détaillée de portée locale
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Certains secteurs de l’arrondissement présentent des enjeux d’aménagement et de développement dont la complexité commande une attention particulière. Le Plan d’urbanisme prévoit que ces secteurs soient soumis à une planification détaillée qui visera à préciser les problèmes ainsi que les interventions requises pour les résoudre. Celles-ci pourront mener à l’adoption d’un programme particulier d’urbanisme, à des modifications réglementaires et à la réalisation de projets d’aménagement. L’arrondissement identifie deux secteurs de planification détaillée de portée locale : ■
21.4.1 Ateliers municipaux Rosemont
■
21.4.2 Parcours d’entrée marqués par les viaducs et l’axe Pie-IX
Parallèlement à l’exercice de planification détaillée des secteurs de portée locale, le Plan d’urbanisme de Montréal identifie 26 secteurs de planification détaillée de portée panmontréalaise. Ces secteurs présentent des enjeux qui touchent l’ensemble de la ville ou qui concernent directement plus d’un arrondissement. Parmi ceux-ci, les secteurs Abords des voies du CP et Complexe et Village olympiques concernent particulièrement l’arrondissement. Les paramètres encadrant la réflexion quant à ces secteurs sont présentés au chapitre 4 de la partie I du Plan d’urbanisme. Les démarches de planification détaillée de portée pan-montréalaise et locale miseront sur la participation des citoyens et sur celle de l’ensemble des intervenants concernés : l’arrondissement, les services municipaux, les ministères ainsi que les organismes privés, publics et associatifs.
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 21 – Arrondissement de Rosemont– Partie II La Petite-Patrie
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Selon les besoins, la planification détaillée mènera à : ■
l’adoption d’un programme particulier d’urbanisme (PPU);
■
l’adoption par le conseil d’arrondissement d’un plan de mise en valeur ou d’un plan d’action;
■
la modification de la réglementation d’urbanisme de l’arrondissement;
■
la mise en place de programmes appropriés;
■
la réalisation d’immobilisations par la Ville, seule ou en collaboration avec les gouvernements du Québec et du Canada;
■
la réalisation d’un projet en partenariat avec un ou plusieurs organismes privés, publics ou associatifs.
Afin d’encadrer les travaux de planification à réaliser, les pages qui suivent présentent, pour chacun des secteurs de planification détaillée de portée locale : ■
des orientations générales;
■
un court énoncé de la problématique;
■
des balises d’aménagement.
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 21 – Arrondissement de Rosemont– Partie II La Petite-Patrie
Les secteurs de planification détaillée
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Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 21 – Arrondissement de Rosemont– Partie II La Petite-Patrie
21.4.1 Ateliers municipaux Rosemont
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Orientations générales ■
Accroître l'offre de logements dans l'arrondissement
■
Atténuer le déficit du secteur ouest de l'arrondissement en parcs, espaces libres et équipements civiques
■
Exploiter le plein potentiel de la station de métro Rosemont
■
Accroître le dynamisme commercial du tronçon de la rue Saint-Hubert situé au sud de la rue De Bellechasse et celui du boulevard Rosemont entre les rues Saint-Hubert et Saint-Denis
■
Désenclaver le site en le reliant à la trame de rues avoisinantes
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Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 21 – Arrondissement de Rosemont– Partie II La Petite-Patrie
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Problématique Les ateliers municipaux Rosemont abritent, depuis plusieurs décennies, des activités reliées à l'entretien de véhicules appartenant à la Ville. L’endroit est appelé à connaître un développement résidentiel très prochainement, alors que de nouveaux garages et ateliers seront construits sur un autre site et que les bâtiments actuels seront démolis. La mise en valeur des terrains nécessitera, au préalable, d'importants investissements pour la décontamination et les infrastructures. Une première phase de développement, au début des années 1990, a permis la construction de près de 150 logements dans la partie du site située au sud de l'édicule de la station de métro. Le déménagement des garages et des ateliers permettra l'ajout d’environ 400 nouveaux logements. La planification détaillée du site des ateliers municipaux offre l'occasion de définir plus finement les modalités de sa revitalisation, notamment pour le type de logements, de la forme bâtie, de la grille de rues et de l'aménagement de l'espace public. L'exercice doit également permettre de préciser la vocation privilégiée pour la conversion du bâtiment administratif situé au 700, boulevard Rosemont. Par ailleurs, l'arrivée de nouveaux résidents permet d'envisager un renforcement de la vitalité commerciale des tronçons de la rue SaintHubert et du boulevard Rosemont. Enfin, il y aura lieu d'évaluer le potentiel de développement du site de l'édicule du métro dans une perspective de mixité d'activités et d'utilisation plus intensive de cette infrastructure de transport collectif.
Balises d’aménagement 1
Développer le site à des fins résidentielles en réservant une partie des terrains au logement social et communautaire.
2
Aménager des équipements civiques et des lieux publics afin de répondre aux besoins de la population.
3
Conserver l’édifice du 700, boulevard Rosemont, et lui donner une vocation répondant à la fois aux besoins des nouveaux résidents et à ceux de la population du secteur ouest de l’arrondissement.
8
Définir une stratégie de revitalisation commerciale de la rue Saint-Hubert et du boulevard Rosemont en lien avec l’arrivée de nouveaux résidents dans le secteur.
9
Planifier un aménagement convivial et sécuritaire pour les déplacements des piétons vers et autour de la station de métro.
10 Assurer une interface de qualité avec le milieu, notamment en
réaménageant le boulevard Rosemont. 11 Assurer un cadre bâti de qualité en définissant des critères
4
Construire un édifice à vocation mixte au-dessus de la station de métro Rosemont.
architecturaux et en soumettant les nouveaux projets à une procédure de révision architecturale.
5
Privilégier un bâti offrant une mixité de typologies qui puissent accueillir des clientèles variées.
12 Assurer un environnement de qualité par la plantation d’arbres
Reconfigurer l’intersection Saint-Hubert et Rosemont en éliminant la bretelle d’accès de l’avenue De Chateaubriand pour y construire un bâtiment et y aménager un parc.
13 Soutenir l’utilisation du transport collectif et minimiser
6
7
Prolonger la rue De Saint-Vallier entre le boulevard Rosemont et la rue Des Carrières, et l’avenue De Chateaubriand au sud du 700, boulevard Rosemont.
et l’enfouissement des fils. l’aménagement de terrains de stationnement extérieur.
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21.4.2 Parcours d’entrée marqués par les viaducs et l’axe Pie-IX
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Orientations générales ■
Rehausser l'image de l'arrondissement par la requalification des principaux parcours d'entrée en ce qui concerne l'aménagement du domaine public et les qualités architecturales du cadre bâti
■
Offrir aux piétons un environnement confortable, convivial et sécuritaire
■
Favoriser, là où c’est souhaitable, l'implantation d'usages générateurs d'animation urbaine
Problématique Parmi les grands axes qui traversent Rosemont–La Petite-Patrie, certains offrent, à cause de leur aménagement déficient, de l'absence d'activités génératrices d'animation et de leur conception orientée en fonction de l'automobile, une piètre image de l’arrondissement qui affecte négativement la perception qu'ont les piétons, cyclistes et automobilistes qui les parcourent. Ces problèmes sont particulièrement remarquables au sud de l'arrondissement, là où ces artères, soit l'avenue Du Parc, le boulevard Saint-Laurent, l'avenue Papineau et la rue D'Iberville, passent sous le viaduc ferroviaire de la voie du CP. Le Plan d'urbanisme souhaite un rehaussement marqué de l'image de l'arrondissement. Pour favoriser l'atteinte de cet objectif, des efforts soutenus devront être consacrés à l'amélioration de l'environnement fonctionnel et physique de ces artères. L'exercice de planification détaillée dont elles feront l'objet précisera les solutions à apporter aux problèmes relevés quant à l'aménagement du domaine public, aux qualités architecturales du cadre bâti ainsi qu'aux autres éléments structurants du paysage urbain. En outre, cette réflexion s'attardera à la vocation à privilégier pour ces artères en matière d'occupation commerciale des rez-de-chaussée, en plus d'évaluer le potentiel de développement résidentiel aux étages sur certains axes, notamment le boulevard Saint-Laurent. Dans une autre perspective, le boulevard Pie-IX, qui ne présente pas les problèmes mentionnés précédemment, verra lui aussi son aménagement réévalué. L'intention générale sera de lui redonner son caractère prestigieux, un caractère à la hauteur de la renommée et du rayonnement du Jardin botanique. Enfin, dans la foulée des études de l'Agence métropolitaine de transport, l'exercice de planification évaluera également les moyens permettant une meilleure intégration de la voie réservée au transport collectif.
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Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 21 – Arrondissement de Rosemont– Partie II La Petite-Patrie
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Balises d’aménagement 1
Revoir les usages autorisés sur l’avenue Du Parc, le boulevard Saint-Laurent, l’avenue Papineau et la rue D’Iberville en visant le remplacement des usages actuels par des commerces générateurs d’animation urbaine.
2
Mettre en place les mesures, réglementaires ou autres, requises pour assurer une architecture de qualité.
3
Améliorer les perspectives visuelles des axes.
10 Éliminer les panneaux publicitaires.
4
Réaménager le domaine public en remplaçant le mobilier urbain, en plantant des arbres d’alignement et en élargissant les trottoirs.
11 Réaménager le boulevard Pie-IX en promenade en prévoyant, en
Revoir l’éclairage public en assurant une meilleure prise en compte des besoins des piétons.
12 Assurer une meilleure ouverture visuelle vers le Jardin
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7
Planifier la requalification de l’avenue Du Parc en tenant compte de l’implantation éventuelle d’un système de transport léger sur rail. Développer le potentiel d’ajout de nouveaux logements, aux étages supérieurs des commerces, sur le boulevard Saint-Laurent.
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Prévoir des aires de repos là où un tel aménagement est possible, surtout à l’intersection du Réseau vert et du boulevard Saint-Laurent.
9
Mettre en valeur les ouvrages d’art qui marquent l’entrée de l’arrondissement, en prévoyant par exemple un éclairage particulier des viaducs ferroviaires.
bordure du Jardin botanique, de larges trottoirs et une plantation généreuse. botanique depuis le boulevard Pie-IX et évaluer la possibilité d’aménager, à long terme, un accès au jardin à proximité de la rue Masson. 13 Revoir l’aménagement de la voie réservée du boulevard Pie-IX
de façon à en assurer une meilleure intégration et à améliorer la sécurité des usagers.
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21.5 Les paramètres réglementaires applicables à l’arrondissement
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Les paramètres et les orientations du Plan d’urbanisme qui ont une portée réglementaire se traduisent dans la réglementation d’urbanisme de l’arrondissement. Le zonage est le principal instrument réglementaire de mise en œuvre du Plan d’urbanisme. Il détermine la vocation des différentes zones du territoire afin d'y contrôler l'usage des terrains et des bâtiments ainsi que l'implantation, la forme et l'apparence des constructions. L’affectation du sol
Découlant des orientations du Plan, l’extrait de la carte de l’affectation du sol applicable à l’arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie exprime la vocation souhaitée dans les secteurs à construire ou à transformer et confirme celle des secteurs établis. Selon le concept retenu, les catégories d’affectation traduisent la nature générale des milieux, s’éloignant ainsi d’une forme d’affectation dont le caractère trop normatif conduirait à un découpage inutilement fin du territoire. Inclusives, ces catégories favorisent la mixité et regroupent une variété d’activités pouvant avoir cours au sein d’une même aire d’affectation, moyennant des règles de complémentarité ou de compatibilité que précise la réglementation d’urbanisme de l’arrondissement. Cette approche, plus argumentaire que réglementaire, permet une gestion souple du développement urbain et simplifie les procédures administratives. Dans cet esprit, le recours à la procédure de modification du Plan d’urbanisme s’applique aux changements ayant une portée significative sur le devenir de la ville. Le tableau de la page 44 présente et définit les neuf catégories d’affectation du sol. Les quatre premières sont de nature inclusive et correspondent à des milieux urbains distincts. Les cinq autres, essentiellement à caractère exclusif, touchent des aires réservées à des activités particulières.
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 21 – Arrondissement de Rosemont– Partie II La Petite-Patrie
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La densité de construction
Les paramètres de densité de construction permettent d’encadrer la production architecturale et de déterminer l’échelle de la forme urbaine de même que l’intensité des activités sur les différentes portions du territoire. Pour les secteurs à construire ou à transformer, les paramètres énoncés traduisent les intentions du Plan quant au caractère souhaité pour le territoire alors que dans les secteurs établis, ces paramètres correspondent au caractère général du bâti existant dont le Plan vise la pérennité. L’extrait de la carte de la densité de construction applicable à l’arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie exprime la densité de construction selon une échelle de couleurs intégrant les différents paramètres de densité. Un descriptif énonce les paramètres s’appliquant à chaque secteur. Précisés, le cas échéant, par des annotations, ces paramètres décrivent le caractère général actuel ou souhaité d’un secteur en fonction de l’un ou l’autre ou de l’ensemble des éléments suivants : ■
le nombre d’étages hors-sol (excluant les mezzanines);
■
le mode d’implantation : isolée, jumelée, contiguë;
■
le taux d’implantation au sol des bâtiments;
■
le coefficient d’occupation du sol, notamment dans les secteurs à transformer ou à construire.
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 21 – Arrondissement de Rosemont– Partie II La Petite-Patrie
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Les parcs et les espaces verts
Le Plan souhaite assurer la protection et la mise en valeur des parcs et des espaces verts illustrés à l’extrait de la carte du même nom applicable à l’arrondissement de Rosemont– La Petite-Patrie. Le patrimoine bâti
Conformément à l’objectif 15 du Plan d’urbanisme, l’ensemble des bâtiments identifiés à la liste des bâtiments d’intérêt patrimonial et architectural hors secteurs de valeur exceptionnelle ainsi que l’ensemble des bâtiments situés dans les secteurs de valeur exceptionnelle ou dans les grandes propriétés à caractère institutionnel doivent faire l’objet d’un contrôle serré quant aux travaux de construction, de rénovation et de démolition, par les outils réglementaires appropriés, notamment les règlements sur les plans d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA). La révision de la réglementation d’urbanisme
L’adoption du Plan d’urbanisme requerra l’ajout ou le maintien de mesures réglementaires destinées à assurer sa mise en œuvre. En plus de la traduction, dans le Règlement d’urbanisme, des paramètres relatifs à l’affectation du sol et aux limites de densité, les principales modifications porteront sur : ■
l’introduction de règles relatives à l’implantation et l’intégration architecturale pour : ■ les secteurs de valeur patrimoniale; ■ les nouveaux projets résidentiels; ■ les parcours d’entrée; ■ le site des ateliers municipaux Rosemont et le secteur De Bellechasse; ■ les rues commerçantes;
■
l’interdiction de démolir un immeuble reconnu par le Plan d’urbanisme comme ayant une valeur patrimoniale;
■
l’ajout de nouvelles mesures de protection pour des éléments architecturaux typiques (corniches et parapets, par exemple);
■
l’élargissement des usages actuellement autorisés dans les secteurs industriels, de façon à y autoriser également le bureau ainsi que certains types de commerces;
■
l’interdiction d’installer des panneaux publicitaires le long des parcours d’entrée.
tableau Catégories d’affectation du sol
>
Catégories d’affectation du sol Catégorie et description Secteur résidentiel
Aires à vocation principalement résidentielle comportant aussi des portions mixtes, notamment des rues de commerces et d’habitation.
Composantes Logements Commerces Équipements collectifs ou institutionnels
Notes La réglementation assure le découpage en zones distinctes des secteurs essentiellement résidentiels, des secteurs à caractère commercial et des ensembles occupés par des équipements collectifs ou institutionnels. Elle détermine les catégories d’usages selon la nature des milieux et le caractère de l’arrondissement. Elle assure, par les modes de gestion des usages, l’insertion harmonieuse des activités non résidentielles : les types d’usages autorisés de plein droit, les usages conditionnels, les limites de superficie, l’obligation de continuité commerciale, le contingentement de certains usages, etc. Dans le respect de la cohérence des milieux et en assurant une saine cohabitation des usages, la réglementation reconnaît ponctuellement certaines occupations à caractère industriel présentes lors de l’adoption du Plan d’urbanisme.
Secteur mixte
Aires diversifiées comportant une composition variée d’activités et de l’habitation. Plusieurs de ces secteurs recouvrent des aires présentant un potentiel d’intensification du nombre de logements ou du nombre d’emplois. Secteur d’emplois
Aires à vocation économique comportant principalement des activités à caractère industriel ou commercial. Les secteurs d’emplois correspondent à des aires où l’habitation est exclue. Secteur rural
Aires à caractère champêtre comportant de l’habitation et des activités agricoles.
Grand équipement institutionnel
Aires comportant des constructions et des terrains réservés à des activités institutionnelles qui jouent un important rôle de service dans la communauté montréalaise.
Logements Commerces Immeubles à bureaux Immeubles commerciaux Immeubles comportant de l’industrie légère Équipements collectifs ou institutionnels
La réglementation définit les zones et détermine les usages autorisés dans chacune selon la nature des milieux, notamment de manière à assurer l’interface entre les ensembles à dominance résidentielle et les zones d’activités plus intensives.
Immeubles industriels Immeubles à bureaux Immeubles commerciaux Équipements collectifs ou institutionnels
La réglementation assure la traduction des vocations prévues au Schéma des secteurs d’emplois (voir section 2.4 de la partie I du Plan d’urbanisme).
Logements Agriculture et activités industrielles complémentaires Équipements collectifs ou institutionnels Grands équipements institutionnels (enseignement, soins de santé, sport et culture) Équipements collectifs ou institutionnels Commerces et logements complémentaires
La réglementation définit les zones et détermine les types d’usages autorisés selon la nature des milieux, notamment de manière à limiter aux secteurs d’emplois à caractère industriel les types d’usages générateurs de nuisances majeures.
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 21 – Arrondissement de Rosemont– Partie II La Petite-Patrie
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Catégories d’affectation du sol Catégorie et description Couvent, monastère ou lieu de culte
Aires comportant des constructions et des terrains réservés à des établissements conventuels ou à des lieux de culte.
Grand espace vert ou parc riverain
Aires réservées aux espaces verts ou naturels d’envergure montréalaise ou situés en rive ainsi qu’aux grands cimetières.
Grande emprise de transport
Aires vouées aux activités de transport, soit les principales infrastructures de transport des personnes et des marchandises.
Infrastructure publique
Aires comportant des constructions et des terrains réservés à des fins de services publics.
Composantes
Notes
Immeubles voués aux activités des communautés religieuses comportant des lieux de résidence Lieux de culte Équipements collectifs ou institutionnels Commerces et logements complémentaires
Même s’ils ne sont pas identifiés par une aire d’affectation à la carte 3.1.1 de la partie I du Plan d’urbanisme ou à son extrait apparaissant à la page suivante, sont visés par cette catégorie d’affectation les lieux de culte compris dans les listes de bâtiments d’intérêt patrimonial et architectural apparaissant à la page 55 et 56 du présent chapitre.
Parcs métropolitains et grands parcs urbains Parcs-nature Lieux publics Réserves naturelles Berges et îles publiques Grands cimetières Golfs Équipement collectif Casino, commerces et installations complémentaires
Les berges, les îles et les sommets du mont Royal visés par cette catégorie d’affectation du sol sont des espaces de propriété publique, principalement des parcs locaux.
Le réseau routier relevant de la juridiction des gouvernements supérieurs Les infrastructures portuaires, ferroviaires et aéroportuaires Usages et infrastructures complémentaires
La réglementation assure le découpage en zones distinctes des aires vouées au triage ferroviaire et aux activités portuaires et aéroportuaires. Cette obligation ne s’applique pas au réseau routier et aux corridors ferroviaires.
Cette affectation reconnaît la présence d’enclaves résidentielles existant sur le territoire des parcs-nature au moment de l’adoption du Plan d’urbanisme. La réglementation n'autorise l'équipement collectif Casino, commerces et installations complémentaires que sur les lots 2 988 178, 2 988 179 et 2 988 180 du cadastre du Québec et prévoit cet usage sans limite de superficie de plancher.
Postes de transformation électrique, cours de voirie et de matériel, usines de traitement des eaux, usines d’épuration, etc.
Notes générales : Le présent chapitre inclut une carte qui identifie les parcs locaux dont la vocation est confirmée par le Plan d’urbanisme. La conversion d’un parc ou d’une de ses parties, à des fins autres que d’usage complémentaire ou d’équipement collectif d’envergure locale, requiert une modification du Plan d’urbanisme. Les parcs, les cimetières, les golfs, les postes de transformation électriques ainsi que les cours de voirie et de matériel sont autorisés dans toutes les catégories. La délimitation des aires d’affectation du sol doit être interprétée en fonction des emprises de rues et de ruelles ainsi que des limites cadastrales existant au moment de l’adoption du Plan d’urbanisme.
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Secteur résidentiel
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Secteur rural Grand équipement institutionnel Couvent, monastère ou lieu de culte Grand espace vert ou parc riverain Grande emprise de transport Infrastructure publique Limite d'arrondissement Voir Tableau 3.1.1 pour la description des catégories d'affectation du sol.
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Janvier 2008
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Plan d'urbanisme
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Arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie Secteurs établis Orientation Maintenir le caractère des secteurs La réglementation de zonage visera à maintenir le type de bâti existant, présentant les caractéristiques suivantes :
Secteur 21-01 :
bâti de deux ou trois étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen ou élevé; Secteur 21-02 :
bâti de deux à quatre étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen ou élevé; Secteur 21-03 :
bâti de deux à six étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen ou élevé. Secteur 21-04 :
bâti de un étage hors-sol; implantation isolée; taux d’implantation au sol faible ou moyen. Secteur 21-05 :
bâti de trois à quatre étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen. Secteur 21-06 :
bâti de deux à quatre étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen ou élevé.
Secteur 21-07 :
bâti de un ou deux étages hors-sol; implantation isolée; taux d’implantation au sol faible ou moyen. Secteur 21-08 :
bâti de deux à dix étages hors-sol; implantation isolée; taux d’implantation au sol faible ou moyen. Secteur 21-09 :
bâti de un à trois étages hors-sol; taux d’implantation au sol faible ou moyen. Secteur 21-10 :
bâti de deux ou trois étages hors-sol; implantation jumelée ou contiguë; taux d’implantation au sol moyen. Secteur 21-11 :
bâti de six à quatorze étages hors-sol; taux d’implantation au sol faible. C.O.S. maximal : 3,0. Secteur 21-12 :
bâti de deux à sept étages hors-sol; taux d’implantation au sol faible ou moyen. Secteur 21-13 :
bâti de deux à huit étages hors-sol; taux d’implantation au sol faible ou moyen.
La réglementation de zonage pourra reconnaître le bâti existant ainsi que les projets immobiliers dûment autorisés au moment de l’adoption du Plan d’urbanisme qui ne se conforment pas aux paramètres énoncés ci-dessus.
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 21 – Arrondissement de Rosemont– Partie II La Petite-Patrie
page 48
Arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie Secteurs à transformer ou à construire Secteur 21-T1 :
Orientation Renouveler le caractère des secteurs La réglementation de zonage permettra un nouveau type de bâti présentant les caractéristiques suivantes :
bâti de deux à six étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen ou élevé; C.O.S. minimal : 1,0; C.O.S. maximal : 3,0.
Secteur 21-T3 :
bâti de deux à dix étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen ou élevé; C.O.S. minimal : 1,0; C.O.S. maximal : 6,0.
Secteur 21-T2 :
bâti de trois à six étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen ou élevé; C.O.S. minimal : 1,0; C.O.S. maximal : 3,0.
La réglementation de zonage pourra reconnaître le bâti existant ainsi que les projets immobiliers dûment autorisés au moment de l’adoption du Plan d’urbanisme qui ne se conforment pas aux paramètres énoncés ci-dessus.
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Le patrimoine bâti Arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie
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Arrondissement historique ou naturel Secteur de valeur exceptionnelle Grande propriété à caractère institutionnel Secteur de valeur intéressante Ensemble urbain d'intérêt Limite d'arrondissement
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Août 2011
500 m
Plan d'urbanisme
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 21 – Arrondissement de Rosemont– Partie II La Petite-Patrie
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Bâtiments d’intérêt patrimonial et architectural hors secteurs de valeur exceptionnelle
Arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie Conformément à l’objectif du présent chapitre, les bâtiments identifiés dans la liste « L es édifices scolaires » feront l’objet d’un exercice de caractérisation qui sera réalisé en vue d’établir, pour ces derniers, des mesures de protection particulières.
Les édifices scolaires 6341, 6e Avenue (angle Beaubien) (École Louis-Hébert)
3535, boulevard Rosemont (Collège Jean-Eudes)
6017, rue Cartier (École Madeleine-de-Verchères)
6855, 16e Avenue (École Sainte-Bernadette-Soubirous)
2919, rue De Bellechasse (Collège Saint-Ignace)
6433-6455, 27e Avenue (École Saint-Jean-Baptiste-Marie-Vianney)
4315, rue Beaubien Est (École alternative Rose-des-Vents)
3981, rue Masson (École du Sacré-Cœur-de-Jésus – Madeleine-d’Ailleboust)
41e
5955, Avenue (École Notre-Dame-du-Foyer)
5709, rue Boyer (Ancienne école Lemoyne)
6972, avenue Christophe-Colomb (École Saint-Arsène)
5927, rue Boyer (École Charles-Bruneau)
5555, rue Sherbrooke Est (École Marguerite-de-La Jemmerais) 2868, rue Dandurand (École Saint-Jean-de-Brébeuf)
Les édifices publics 6490, 30e avenue (Caserne de pompier no 50)
7041, rue Saint-Dominique (Poste d'incendie No 31 – édifice Shamrock)
3737, rue Sherbrooke Est (Édifice de la Commission scolaire de Montréal)
700, boulevard Rosemont (Édifice Rosemont)
7075, rue Saint-Hubert (Bain Saint-Denis)
6505, rue Saint-Hubert (Théâtre Plaza)
3165, rue Rachel Est (Ancien poste de pompiers)
2111, rue Saint-Zotique (Poste d'incendie No 47)
Les habitations 6450, 38e avenue (Maison Longpré)
6655, boulevard Saint-Laurent (Église Saint-Jean-de-la-Croix)*
3542, boulevard Rosemont (Maison Étienne David – presbytère St. Brendan)
3400, rue Beaubien Est (Église Saint-Eugène)*
3957, rue Dandurand (Résidence Dandurand)
Les édifices commerciaux 6500-6510, avenue De Lorimier (Banque d’Épargne)
2831, rue Masson (Banque de Montréal)
3131, rue Sherbrooke Est (Croix-Rouge)
6300-6306, avenue Du Parc (Ronalds Company Ltd.)
305, rue De Bellechasse (Catelli Ltée)
5455, rue D’Iberville (H. M. Steinberg Building)
6520, avenue Du Parc
1440-1520, rue Des Carrières (Ateliers municipaux – anciennes écuries)
2925, rue Rachel Est (Locoshop Angus)
2275, rue Holt (Bâtiment industriel recyclé – BNQ)
1250, rue Des Carrières (ancien incinérateur)
760, rue Saint-Zotique Est (St. Alban Hall) Les édifices industriels
6540-6550, avenue Du Parc 2, rue De Bellechasse (L. Villeneuve & Cie) 200-300, rue De Bellechasse (Ancien édifice de la Coca-Cola)
5509, rue D’Iberville (Romark Building)
*Église transformée de façon significative pour accueillir de nouveaux usages.
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 21 – Arrondissement de Rosemont– Partie II La Petite-Patrie
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Bâtiments d’intérêt patrimonial et architectural hors secteurs de valeur exceptionnelle
Arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie La liste suivante identifie les bâtiments d’intérêt patrimonial et architectural situés à l’extérieur des secteurs de valeur exceptionnelle et des grandes propriétés à caractère institutionnel de l’arrondissement (voir carte précédente). La liste identifie également l’ensemble des lieux de culte d’intérêt patrimonial de l’arrondissement. Tel qu’indiqué au tableau de la page 44, ces lieux de culte sont couverts par la catégorie d’affectation du sol « Couvent, monastère et lieu de culte ». Conformément à l’objectif 15 de la partie I du Plan d’urbanisme, les bâtiments identifiés dans la liste suivante et l’ensemble de ceux situés dans les secteurs de valeur exceptionnelle ou dans les grandes propriétés à caractère institutionnel doivent faire l’objet d’un contrôle serré quant aux travaux de construction, de rénovation et de démolition, par les outils réglementaires appropriés, notamment les règlements sur les plans d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA). Tel que mentionné à l’objectif 5 du présent chapitre, un plan de sauvegarde des lieux de culte sera mis sur pied. Celui-ci établira une liste d’immeubles significatifs. D’ici la mise en place de ce plan, aucune autorisation pour la transformation ou la réaffectation de ces immeubles ne sera accordée. Les lieux de culte 1 5450, 4e Avenue (Église Adventiste Beer-Sheba/Rosemont Central United) 2 6175-6185, 10e Avenue (Église de l’Assomption-de-la-BienheureuseVierge-Marie)
15 3542, boulevard Rosemont (Église St. Brendan)
29 2851, rue Masson (Église Saint-Esprit de Rosemont)
16 3690, boulevard Rosemont (Église presbytérienne Saint-Luc/Kydd Memorial)
30 6980, rue Papineau (Italian Church of the Redemeer) 31 5600, 12e avenue (Église Sainte-Bibianne)
3 6000, 13e Avenue (Église Rosemont Bible)
17 6255, boulevard Saint-Michel (Cathédrale orthodoxe ukrainienne SainteSophie)
4 6900, 16e Avenue (Église Sainte-Bernadette-Soubirous)
18 1215, rue Beaubien Est (Église Saint-Ambroise)
5 6421, 25e Avenue (Église Saint-Jean-Vianney)
19 2600-2602, rue Beaubien Est (Église Saint-Marc)
6 5999, 40e Avenue (Église Notre-Dame-du-Foyer)
20 1015, rue Bélanger (Église Saint-Arsène)
7 6800, avenue Henri-Julien (Église Notre-Dame-de-la-Défense)
21 1420, rue Bélanger (Communauté Saints-Martyrs du Vietnam)
35 6775, rue De Saint-Vallier (Centre évangélique Église du Nazaréen/Amherst Park Congregational)
8 3330, avenue Laurier Est (Église Holy Cross)
22 6895, rue Boyer (Chapelle de la Résidence des Sœurs du Saint-Nom de Jésus et de Marie)
36 250, rue Saint-Zotique Ouest (Ministère de la Foi en JésusChrist/Livingstone Presbyterian Church)
23 3730, rue Dandurand (Église Saint-François-Solano)
37 1349, rue Saint-Zotique Est (Église évangélique baptiste Maranatha)
24 166, rue Dante (Église Saint-Joseph)
38 5205, rue Saint-Zotique Est (Église Saint-Bonaventure)
25 6724, rue Fabre (Église Italian Pentecostal Christian)
39 3333, rue Sherbrooke Est (Église Saint-Émile)
9 6341, avenue De Lorimier (St. Cuthbert, St. Hilda and St. Luke Church) 10 4550, avenue D’Orléans (Église Saint-Albert-Le-Grand) 11 6735, boulevard Pie-IX (Église communautaire de l’Armée du Salut) 12 1871, boulevard Rosemont (Église Saint-Jean-Berchmans) 13 2246, boulevard Rosemont (Église ukrainienne orthodoxe Sainte-Mariela-Protectrice) 14 3050, boulevard Rosemont (Église Trinity United)
26 2555, rue Holt (Église Sainte-Gemma) 27 1700, rue Jean-Talon Est (Église Notre-Dame-de-la-Consolata) 28 6240, rue De Lanaudière (Chapelle Saint-Antoine)
32 7161, rue Saint-Urbain (Temple Caodaïque de Montréal) 33 6365, rue De Saint-Vallier (Chapelle de la Résidence Morin – Petites Franciscaines de Marie) 34 6500, rue De Saint-Vallier (Église Saint-Édouard)
Land use designations Designation and description Residential area
Essentially residential areas including mixed activities, especially mixed retail/residential streets
Components Housing Retail Public or institutional facilities
Notes The by-laws will divide the predominantly residential areas, retail zones and public or institutional facility areas into separate zones. By-laws will determine land use according to the nature of environments and boroughs. By means of land use management mechanisms (as-of-right uses, conditional uses, floor area limits, retail continuity obligations, restriction of certain uses, etc.), they will ensure a smooth interface between residential and non-residential activities. To safeguard both the coherence of living environments and a healthy mix of uses, by-laws may recognize certain industrial uses present at the moment of the Master Plan’s adoption.
Mixed-use area
Diversified areas comprising a variety of activities and housing. A number of these areas encompass sub-areas that are designated for increased housing and employment density.
Employment area
Economic activity areas comprising essentially industrial and/or retail activities. Housing is excluded in these areas.
Rural area
Areas of a rural nature, comprising housing and agricultural activity.
Major institutional facility
Areas comprising facilities and land reserved for institutional activities that play an important service role in the MontrĂŠal community.
Housing Retail Office buildings Commercial buildings Buildings housing light industry Public or institutional facilities
The by-laws will define the zones and determine authorized uses in accordance with the nature of the environments in order to ensure a smooth interface between essentially residential areas and more intensive activity areas.
Industrial buildings Office buildings Commercial buildings Public or institutional facilities
The by-laws will ensure that the uses presented in the Employment Areas Map (see Section 2.4) are reflected.
Housing Agriculture and complementary industrial activities Public or institutional facilities
Major institutional facilities (education, health care, sports, culture) Public or institutional facilities Complementary retail and housing
The by-laws will define the zones and determine authorized uses in accordance with the nature of the environments, particularly to limit major nuisance-generating uses to industrial employment areas.
MontrĂŠal Master Plan Part II
Land use designations Designation and description Convent, monastery, or place of worship
Areas comprising structures and sites reserved for convents, monasteries, or other religious establishments.
Major green space or waterside park
Areas reserved for green or natural spaces of City-wide importance or located on a riverbank, as well as major cemeteries.
Major transportation corridor
Areas reserved for transportation, specifically the main passenger and freight transportation infrastructure.
Public utilities
Areas comprising structures and sites reserved for public utilities.
Components
Notes
Buildings devoted to religious orders, including residences Places of worship Public or institutional facilities Complementary retail and housing
Even if they are not identified on Map 3.1.1, areas subject to this land use category are included on the lists of heritage buildings in Part II.
Major and metropolitan parks Nature parks Public areas Nature reserves Public riverbanks and islands Major cemeteries Golf courses Casino, business and complementary services public facilities
The riverbanks and islands in question, along with the summits of Mount Royal, are publicly owned spaces, primarily local parks.
The parts of the road network under the jurisdiction of the federal and QuĂŠbec governments Port, rail and airport infrastructure Complementary uses and infrastructure
The by-laws will divide the railyards as well as the port and airport areas into separate zones. This obligation does not apply to the road network and the rail corridors.
This designation recognizes the presence of residential enclaves in some nature parks at the time the Master Plan is adopted. The by-laws do not allow Casino, business and complementary services public facilities except on lots 2 988 178, 2 988 179 and 2 988 180 of the QuĂŠbec Land Register, where this land use is permitted without restriction to floor area.
Electrical substations, water or wastewater treatment plants, public works yards, etc.
General notes: Part II of the Plan includes one map for each borough, which identifies local parks whose designation is confirmed by the Master Plan. The conversion of any park or any part thereof for purposes other than a complementary use or local public facility requires an amendment to the Master Plan. Parks, cemeteries, golf courses, transformer stations and public works yards are authorized in all designations. On the accompanying maps, the limits of land use designation areas should be interpreted as corresponding with street, lane and cadastral boundaries.
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Mixed-Use Area Employment Area
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Rural Area Major Institutional Facility Convent, Monastery or Place of Worship Major Green Space or Riverside Park Major Transportation Corridor Public Utilities Borough Limit See Table 3.1.1 for a description of land use categories.
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January 2008
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m
Master Plan
MontrĂŠal Master Plan
Part II
Building density
21 Borough of Rosemont–La Petite-Patrie Established areas Orientation Maintain area character Zoning by-laws will aim to maintain the existing built form, which presents the following characteristics:
Sector 21-01:
Building height of two or three stories above ground; Medium or high site coverage; Sector 21-02:
Building height of two to four stories above ground; Medium or high site coverage; Sector 21-03:
Building height of two to six stories above ground; Medium or high site coverage. Sector 21-04:
Building height of one story above ground; Detached; Low or medium site coverage. Sector 21-05:
Building height of three or four stories above ground; Medium site coverage. Sector 21-06:
Building height of two to four stories above ground; Medium or high site coverage.
Sector 21-07:
Building height of one or two stories above ground; Detached; Low or medium site coverage. Sector 21-08:
Building height of two to ten stories above ground; Detached; Low or medium site coverage; Sector 21-09:
Building height of one to three stories above ground; Low or medium site coverage. Sector 21-10:
Building height of two or three stories above ground; Semi-detached or row; Medium site coverage. Sector 21-11:
Building height of six to fourteen stories above ground; Low site coverage; Maximum F.A.R.: 3.0. Sector 21-12:
Building height of two to seven stories above ground; Low or medium site coverage. Sector 21-13:
Building height of two to eight stories above ground; Low or medium site coverage.
Zoning by-laws may recognize existing buildings as well as real estate projects duly authorized at the time of the adoption of the Plan that do not conform to the above parameters.
MontrĂŠal Master Plan
Part II
Building density
21 Borough of Rosemont–La Petite-Patrie Areas to be built or transformed Sector 21-T1:
Orientation Renew area character Zoning by-laws will permit a new built form, which presents the following characteristics:
Building height of two to six stories above ground; Medium or high site coverage; Minimum F.A.R.: 1.0; Maximum F.A.R.: 3.0.
Sector 21-T3:
Building height of two to ten stories above ground; Medium or high site coverage; Minimum F.A.R.: 1.0; Maximum F.A.R.: 6.0.
Sector 21-T2:
Building height of three to six stories above ground; Medium or high site coverage; Minimum F.A.R.: 1.0; Maximum F.A.R.: 3.0.
Zoning by-laws may recognize existing buildings as well as real estate projects duly authorized at the time of the adoption of the Plan that do not conform to the above parameters.
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Major Green Space or Riverside Park 21-01
Area Number Area to be Built or Transformed Borough Limit
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November 2011
Master Plan
June 2005
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Le patrimoine bâti
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Arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie
Lau t re n
Arrondissement historique ou naturel Secteur de valeur exceptionnelle Grande propriété à caractère institutionnel Secteur de valeur intéressante Ensemble urbain d'intérêt Limite d'arrondissement
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Août 2011
500 m
Plan d'urbanisme
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 21 – Arrondissement de Rosemont– Partie II La Petite-Patrie
page 55
Bâtiments d’intérêt patrimonial et architectural hors secteurs de valeur exceptionnelle
Arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie Conformément à l’objectif du présent chapitre, les bâtiments identifiés dans la liste « L es édifices scolaires » feront l’objet d’un exercice de caractérisation qui sera réalisé en vue d’établir, pour ces derniers, des mesures de protection particulières.
Les édifices scolaires 6341, 6e Avenue (angle Beaubien) (École Louis-Hébert)
3535, boulevard Rosemont (Collège Jean-Eudes)
6017, rue Cartier (École Madeleine-de-Verchères)
6855, 16e Avenue (École Sainte-Bernadette-Soubirous)
2919, rue De Bellechasse (Collège Saint-Ignace)
6433-6455, 27e Avenue (École Saint-Jean-Baptiste-Marie-Vianney)
4315, rue Beaubien Est (École alternative Rose-des-Vents)
3981, rue Masson (École du Sacré-Cœur-de-Jésus – Madeleine-d’Ailleboust)
Avenue 5955, (École Notre-Dame-du-Foyer)
5709, rue Boyer (Ancienne école Lemoyne)
6972, avenue Christophe-Colomb (École Saint-Arsène)
5927, rue Boyer (École Charles-Bruneau)
41e
5555, rue Sherbrooke Est (École Marguerite-de-La Jemmerais) 2868, rue Dandurand (École Saint-Jean-de-Brébeuf)
Les édifices publics 6490, 30e avenue (Caserne de pompier no 50)
7041, rue Saint-Dominique (Poste d'incendie No 31 – édifice Shamrock)
3737, rue Sherbrooke Est (Édifice de la Commission scolaire de Montréal)
700, boulevard Rosemont (Édifice Rosemont)
7075, rue Saint-Hubert (Bain Saint-Denis)
6505, rue Saint-Hubert (Théâtre Plaza)
3165, rue Rachel Est (Ancien poste de pompiers)
2111, rue Saint-Zotique (Poste d'incendie No 47)
Les habitations 6450, 38e avenue (Maison Longpré)
6655, boulevard Saint-Laurent (Église Saint-Jean-de-la-Croix)*
3542, boulevard Rosemont (Maison Étienne David – presbytère St. Brendan)
3400, rue Beaubien Est (Église Saint-Eugène)*
3957, rue Dandurand (Résidence Dandurand)
Les édifices commerciaux 6500-6510, avenue De Lorimier (Banque d’Épargne)
2831, rue Masson (Banque de Montréal)
3131, rue Sherbrooke Est (Croix-Rouge)
6300-6306, avenue Du Parc (Ronalds Company Ltd.)
305, rue De Bellechasse (Catelli Ltée)
5455, rue D’Iberville (H. M. Steinberg Building)
6520, avenue Du Parc
1440-1520, rue Des Carrières (Ateliers municipaux – anciennes écuries)
2925, rue Rachel Est (Locoshop Angus)
2275, rue Holt (Bâtiment industriel recyclé – BNQ)
1250, rue Des Carrières (ancien incinérateur)
760, rue Saint-Zotique Est (St. Alban Hall) Les édifices industriels
6540-6550, avenue Du Parc 2, rue De Bellechasse (L. Villeneuve & Cie) 200-300, rue De Bellechasse (Ancien édifice de la Coca-Cola)
5509, rue D’Iberville (Romark Building)
*Église transformée de façon significative pour accueillir de nouveaux usages.
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 21 – Arrondissement de Rosemont– Partie II La Petite-Patrie
page 56
Bâtiments d’intérêt patrimonial et architectural hors secteurs de valeur exceptionnelle
Arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie La liste suivante identifie les bâtiments d’intérêt patrimonial et architectural situés à l’extérieur des secteurs de valeur exceptionnelle et des grandes propriétés à caractère institutionnel de l’arrondissement (voir carte précédente). La liste identifie également l’ensemble des lieux de culte d’intérêt patrimonial de l’arrondissement. Tel qu’indiqué au tableau de la page 44, ces lieux de culte sont couverts par la catégorie d’affectation du sol « Couvent, monastère et lieu de culte ». Conformément à l’objectif 15 de la partie I du Plan d’urbanisme, les bâtiments identifiés dans la liste suivante et l’ensemble de ceux situés dans les secteurs de valeur exceptionnelle ou dans les grandes propriétés à caractère institutionnel doivent faire l’objet d’un contrôle serré quant aux travaux de construction, de rénovation et de démolition, par les outils réglementaires appropriés, notamment les règlements sur les plans d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA). Tel que mentionné à l’objectif 5 du présent chapitre, un plan de sauvegarde des lieux de culte sera mis sur pied. Celui-ci établira une liste d’immeubles significatifs. D’ici la mise en place de ce plan, aucune autorisation pour la transformation ou la réaffectation de ces immeubles ne sera accordée. Les lieux de culte 1 5450, 4e Avenue (Église Adventiste Beer-Sheba/Rosemont Central United) 2 6175-6185, 10e Avenue (Église de l’Assomption-de-la-BienheureuseVierge-Marie)
15 3542, boulevard Rosemont (Église St. Brendan)
29 2851, rue Masson (Église Saint-Esprit de Rosemont)
16 3690, boulevard Rosemont (Église presbytérienne Saint-Luc/Kydd Memorial)
30 6980, rue Papineau (Italian Church of the Redemeer) 31 5600, 12e avenue (Église Sainte-Bibianne)
3 6000, 13e Avenue (Église Rosemont Bible)
17 6255, boulevard Saint-Michel (Cathédrale orthodoxe ukrainienne SainteSophie)
4 6900, 16e Avenue (Église Sainte-Bernadette-Soubirous)
18 1215, rue Beaubien Est (Église Saint-Ambroise)
5 6421, 25e Avenue (Église Saint-Jean-Vianney)
19 2600-2602, rue Beaubien Est (Église Saint-Marc)
6 5999, 40e Avenue (Église Notre-Dame-du-Foyer)
20 1015, rue Bélanger (Église Saint-Arsène)
7 6800, avenue Henri-Julien (Église Notre-Dame-de-la-Défense)
21 1420, rue Bélanger (Communauté Saints-Martyrs du Vietnam)
35 6775, rue De Saint-Vallier (Centre évangélique Église du Nazaréen/Amherst Park Congregational)
8 3330, avenue Laurier Est (Église Holy Cross)
22 6895, rue Boyer (Chapelle de la Résidence des Sœurs du Saint-Nom de Jésus et de Marie)
36 250, rue Saint-Zotique Ouest (Ministère de la Foi en JésusChrist/Livingstone Presbyterian Church)
23 3730, rue Dandurand (Église Saint-François-Solano)
37 1349, rue Saint-Zotique Est (Église évangélique baptiste Maranatha)
24 166, rue Dante (Église Saint-Joseph)
38 5205, rue Saint-Zotique Est (Église Saint-Bonaventure)
25 6724, rue Fabre (Église Italian Pentecostal Christian)
39 3333, rue Sherbrooke Est (Église Saint-Émile)
9 6341, avenue De Lorimier (St. Cuthbert, St. Hilda and St. Luke Church) 10 4550, avenue D’Orléans (Église Saint-Albert-Le-Grand) 11 6735, boulevard Pie-IX (Église communautaire de l’Armée du Salut) 12 1871, boulevard Rosemont (Église Saint-Jean-Berchmans) 13 2246, boulevard Rosemont (Église ukrainienne orthodoxe Sainte-Mariela-Protectrice) 14 3050, boulevard Rosemont (Église Trinity United)
26 2555, rue Holt (Église Sainte-Gemma) 27 1700, rue Jean-Talon Est (Église Notre-Dame-de-la-Consolata) 28 6240, rue De Lanaudière (Chapelle Saint-Antoine)
32 7161, rue Saint-Urbain (Temple Caodaïque de Montréal) 33 6365, rue De Saint-Vallier (Chapelle de la Résidence Morin – Petites Franciscaines de Marie) 34 6500, rue De Saint-Vallier (Église Saint-Édouard)
Plan d’urbanisme de Montréal PA R T I E I I : C H A P I T R E 2 2
Arrondissement de Saint-Laurent
JUIN 2005
(dernière mise à jour: Mai 2012)
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 22 – Arrondissement de Saint-Laurent Partie II Juin 2005
Table des matières
22.1
Introduction
1
22.2
Le rappel du parti d’aménagement et des orientations pan-montréalaises
3
22.3
Les enjeux locaux d’aménagement
7
22.3.1
Assurer la qualité de vie des résidents dans une perspective de développement durable
7
22.3.2
Consolider les secteurs d’emplois de Saint-Laurent
22.4
La planification détaillée de portée locale
25
22.4.1
Boulevard Marcel-Laurin
28
22.4.2
Boulevard De La Côte-Vertu
30
22.4.3
Échangeur Décarie
32
22.4.4
Site Mitchell
34
22.4.5
22.5
22.6
17
Centre d’affaires et de commerce
37
22.4.5.1 Centre d’affaires et de commerce
38
22.4.5.2 Boulevard Cavendish
40
22.4.6
Boulevard Décarie
42
22.4.7
Campus des collèges Saint-Laurent et Vanier
44
22.4.8
Boulevard Thimens et rue Lucien-Thimens
46
22.4.9
Secteurs Bourdon, Hodge et Jules-Poitras
48
Les programmes particuliers d’urbanisme
51
22.5.1
51
Le programme particulier d’urbanisme du Technoparc Saint-Laurent
Les paramètres réglementaires applicables à l’arrondissement
55
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 22 – Arrondissement de Saint-Laurent Partie II Juin 2005
22.1 Introduction
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Le chapitre de l’arrondissement de Saint-Laurent constitue un élément du Plan d’urbanisme de Montréal. À l’instar du Plan d’urbanisme, ce chapitre permet de planifier sur un horizon de dix ans et de concrétiser, en fonction des enjeux et des réalités propres à Saint-Laurent, les orientations adoptées pour l’ensemble du territoire de la Ville. Les enjeux urbanistiques de Saint-Laurent sont le reflet d’analyses, d’études et des préoccupations des services de l’arrondissement. Sur la base de ces démarches, le chapitre de l’arrondissement de Saint-Laurent présente les orientations d’aménagement de son territoire et fixe les règles auxquelles devront se conformer aussi bien les services de l’arrondissement que ceux de la Ville ainsi que les autres intervenants concernés. Il traduit les orientations et les stratégies propres à l’arrondissement en tenant compte de sa situation urbaine et de sa réalité sociale spécifique. De plus, les opinions formulées par les citoyens lors des consultations publiques ont été prises en considération dans ce chapitre. Le présent chapitre rappelle le parti d’aménagement ainsi que la synthèse des orientations pan-montréalaises relatives à l’arrondissement. Il identifie par la suite les enjeux et les objectifs locaux que se fixent l’arrondissement et la Ville pour l’aménagement et le développement du territoire de Saint-Laurent ainsi que les actions définies pour assurer leur mise en œuvre. Le chapitre établit en outre les orientations et les objectifs d’aménagement pour les secteurs de planification détaillée de portée locale. Ces secteurs feront l’objet d’une attention particulière de la part de l’arrondissement dans les trois années suivant l’adoption du Plan d’urbanisme. Enfin, les paramètres réglementaires spécifiques au territoire de Saint-Laurent sont également présentés.
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 22 – Arrondissement de Saint-Laurent Partie II Juin 2005
22.2 Le rappel du parti d’aménagement et des orientations pan-montréalaises
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Le parti d’aménagement du Plan d’urbanisme souscrit aux principes du développement durable et vise un accroissement marqué de la qualité de l’aménagement urbain (voir partie I, chapitre 1, du Plan d’urbanisme). Puisque le développement urbain escompté au cours des prochaines années dans Saint-Laurent sera modéré, il est important de veiller à consolider le territoire, contribuant de la sorte à mieux rentabiliser les infrastructures et les équipements existants. Il importe de reconnaître la qualité des acquis et de voir d’abord à leur maintien. Ainsi, le Plan prévoit essentiellement la consolidation des caractéristiques existantes des secteurs établis, qui composent la majeure partie du territoire de l’arrondissement. Par ailleurs, des défis importants devront être relevés dans les secteurs à construire et les secteurs à transformer de façon à répondre aux objectifs du Plan d’urbanisme en matière de qualité des milieux de vie, de transport et d’activités économiques tout en respectant les préceptes d’un aménagement urbain de qualité et durable soutenus par le Plan. Le parti d’aménagement du Plan d’urbanisme se décline en sept orientations, dont six touchent particulièrement l’arrondissement (voir la carte La Synthèse des orientations pan-montréalaises).
RÉSEAUX ROUTIER ET CYCLABLE Raccordement projeté des boulevards Cavendish et Toupin Voie cyclable potentielle PATRIMOINE NATUREL Mise en valeur du parc-nature du Bois-de-Liesse
TRANSPORT COLLECTIF Mesures préférentielles au transport collectif potentielles
QUALITÉ DES MILIEUX DE VIE Secteur propice à un développement résidentiel vard boule
SECTEUR MIXTE Diversification et intensification des activités
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SECTEUR INDUSTRIEL Consolidation du secteur Ouest rassa u o B i nr ard He boulev
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Mai 2012
TRANSPORT FERROVIAIRE Maintien des activités
PATRIMOINE BÂTI Protection et mise en valeur
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SECTEURS D’EMPLOIS DIVERSIFIÉS Consolidation des secteurs
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La synthèse des orientations pan-montréalaises
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PAYSAGE URBAIN ET QUALITÉ DE L’ARCHITECTURE Amélioration de la qualité du paysage urbain des autoroutes De La Côte-de-Liesse, 13, 15 et 40 et du boulevard Marcel-Laurin
QUALITÉ DES MILIEUX DE VIE Secteur propice à un développement résidentiel
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SECTEUR INDUSTRIEL Consolidation du secteur
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RÉSEAU ROUTIER Réaménagement projeté des autoroutes De La Côte-de-Liesse et Métropolitaine
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SECTEUR D’AFFAIRES ET DE COMMERCE Intensification et diversification des activités
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SECTEUR D’EMPLOIS INSTITUTIONNELS Consolidation des activités
QUALITÉ DES MILIEUX DE VIE Soutien de la vitalité commerciale et intensification des activités
TRANSPORT AÉRIEN Consolidation du secteur aéroportuaire
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TRANSPORT COLLECTIF Mesures préférentielles au transport collectif potentielles
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SECTEUR D’ENTREPRISES Consolidation du secteur
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SECTEURS INDUSTRIELS Consolidation des secteurs
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TRANSPORT COLLECTIF Ligne de train de banlieue à l’étude
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QUALITÉ DES MILIEUX DE VIE Secteurs à revitaliser
QUALITÉ DE L’ENVIRONNEMENT Atténuation des nuisances liées au bruit
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SECTEUR D’ENTREPRISES Consolidation du Technoparc intégrant les éléments du milieu naturel
TRANSPORT COLLECTIF Prolongement du métro potentiel jusqu’à la gare Bois-Franc
RÉSEAU ROUTIER Liens routiers a l’étude
Arrondissement de Saint-Laurent
Plan d'urbanisme
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22.3 Les enjeux locaux d’aménagement
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L’arrondissement identifie deux orientations qui encadreront le traitement des enjeux locaux ainsi que le choix des actions à préconiser. Ces orientations sont les suivantes : Assurer la qualité de vie des résidents dans une perspective de développement durable
Plus de 77 000 personnes ont choisi de vivre à Saint-Laurent. Elles profitent d’un milieu de vie de qualité, bien desservi par les réseaux de transport et situé à proximité d’un grand nombre d’employeurs. L’arrondissement souhaite ardemment assurer la qualité de vie de ses résidents actuels et futurs. Pour ce faire, il faut continuer d’encourager une cohabitation harmonieuse des activités résidentielles et d’emplois. Il faut aussi porter une attention particulière à la qualité du paysage urbain et de l’architecture, tant dans les quartiers anciens que récents. Les interventions urbanistiques doivent favoriser l’utilisation du transport collectif et du vélo. C’est ainsi que la qualité de vie et le caractère urbain de Saint-Laurent seront renforcés. Consolider les secteurs d’emplois de Saint-Laurent
Saint-Laurent présente une importante concentration d’emplois, bien qu’inférieure à celle du Centre de Montréal. Afin de les maintenir, des mesures doivent être prises pour consolider les secteurs d’emplois. Il faut, entre autres, susciter la transformation de certains secteurs désuets, de manière à répondre aux besoins des entreprises. Par la même occasion, il est possible de densifier le cadre bâti et donc de profiter au maximum de l’espace disponible. En combinant ces interventions à une stratégie destinée à favoriser l’arrivée d’entreprises œuvrant dans des domaines en croissance, l’importance des secteurs d’emplois devrait non seulement se maintenir, mais s’accroître.
22.3.1 Assurer la qualité de vie des résidents dans une perspective de développement durable
Objectif 1 – Préserver la qualité de vie et le caractère architectural et paysager des secteurs résidentiels existants Moyens de mise en œuvre 1.
Maintenir la procédure de plan d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA).
2.
Maintenir le programme d’aide à la rénovation résidentielle de l’arrondissement.
3.
Par l’intermédiaire des programmes de subvention disponibles, favoriser la revitalisation et la mise aux normes des secteurs résidentiels le nécessitant.
4.
Se doter d’un programme visant à limiter et contrôler les graffitis tout en stimulant la créativité des jeunes.
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Objectif 2 – Assurer la qualité des secteurs résidentiels en développement ainsi que des nouvelles résidences Moyens de mise en œuvre 1.
Favoriser, pour les secteurs résidentiels en développement, une grille de rues optimisant l’ensoleillement des constructions.
2.
Élaborer une planification détaillée pour le site de l’usine Mitchell.
3.
Maintenir la procédure de PIIA.
4.
Maintenir l’exigence d’enfouir les réseaux de distribution électrique et câblée.
5.
Maintenir le programme d’inspection systématique des bâtiments afin de s’assurer du respect des normes de qualité et de sécurité du règlement de construction.
Objectif 3 – Préserver et mettre en valeur le patrimoine bâti, archéologique et naturel de l’arrondissement Moyens de mise en œuvre 1.
Maintenir la procédure de PIIA pour les secteurs résidentiels et l’élargir aux secteurs commerciaux.
2.
Évaluer l’intérêt d’assujettir à une procédure de PIIA spécifique, ou à la procédure de citation d’un monument historique, les principaux bâtiments d’intérêt patrimonial ou architectural de l’arrondissement, notamment les propriétés suivantes:
3.
4.
■
le campus des collèges Saint-Laurent et Vanier;
■
certains lieux de culte;
■
3900-3902, chemin Du Bois-Franc (maison Robert);
■
825, boulevard De La Côte-Vertu;
■
696, avenue Sainte-Croix (maison des Pères de Sainte-Croix – premier collège Saint-Laurent);
■
834-836, avenue Sainte-Croix;
■
1025, avenue O’Brien;
■
5935, chemin De La Côte-de-Liesse (Crèche d’Youville);
■
6125, chemin De La Côte-de-Liesse.
Par l’intermédiaire de la réglementation d’urbanisme, assurer la protection des vestiges archéologiques lors des travaux d’excavation publics ou privés réalisés dans le secteur d’intérêt archéologique à fort potentiel de l’avenue Sainte-Croix. Élaborer une planification détaillée du campus des collèges Saint-Laurent et Vanier afin : ■
d’assurer la protection et la mise en valeur du patrimoine bâti, archéologique et naturel du campus;
■
d’élaborer une vision d’ensemble du développement du site assurant la qualité et l’intégration harmonieuse des nouvelles constructions.
5.
Fournir une assistance professionnelle pour guider les rénovations et les transformations extérieures des bâtiments ayant une valeur patrimoniale.
6.
Soutenir les démarches favorisant l’appréciation du patrimoine (Opération patrimoine architectural de Montréal, circuit patrimonial, plaques, guides, expositions, conférences, production de documents d’information etc.).
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Objectif 4 – Assurer la protection et la mise en valeur des parcs et des espaces verts ainsi que du patrimoine arboricole Moyens de mise en œuvre 1.
Par l’intermédiaire de la réglementation d’urbanisme, assurer la protection et la mise en valeur des parcs et espaces verts existants, illustrés à la carte « Les parcs et les espaces verts ».
2.
Améliorer l’accès aux parcs-nature du Bois-de-Liesse et du Bois-de-Saraguay par l’aménagement d’un lien cyclable (voir la carte des voies cyclables).
3.
Mettre à jour le plan d’aménagement du parc Marcel-Laurin et aménager la partie boisée de celui-ci.
4.
Assurer la protection et la mise en valeur de la coulée du ruisseau Bertrand dans le cadre de la mise en valeur de l’écoterritoire.
5.
Développer des partenariats avec les commissions scolaires afin de favoriser le verdissement des cours d’école ou l’aménagement de parcs-école.
6.
7. 8.
9.
Maintenir les programmes annuels : ■
d’amélioration des parcs et espaces verts;
■
de plantation et de remplacement d’arbres.
Élaborer un plan directeur de foresterie urbaine assurant la pérennité et le développement du couvert végétal de l’arrondissement. Par l’intermédiaire de la réglementation d’urbanisme : ■
exiger la plantation d’arbres sur les terrains occupés par de nouvelles constructions;
■
établir des normes minimales d’espaces verts et de plantation pour les aires de stationnement de grande superficie.
Intégrer la plantation d’alignements d’arbres dans l’emprise des voies de circulation du Nouveau Saint-Laurent.
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Objectifs 5 et 6 Consolider l’offre en logements Soutenir un mode d’urbanisation favorisant le transport collectif Moyens de mise en œuvre 1.
Par l’intermédiaire de la réglementation d’urbanisme : ■
favoriser la densification du cadre bâti et la mixité des activités à proximité des stations de métro, gares de train de banlieue et corridors de transport collectif et y limiter les usages générant peu d’animation (ex. : entrepôts, commerces de grande surface, etc.);
■
favoriser la conversion et la transformation à des fins résidentielles de certains secteurs industriels ou commerciaux désuets et enclavés, soit : ■ la rue Lucien-Thimens; ■ le site Mitchell (conversion graduelle); ■ le secteur de la rue Bourdon (conversion partielle); ■ les secteurs industriels du boulevard Henri-Bourassa, entre la rue Grenet et l’avenue O’Brien;
■
favoriser la conversion à des fins résidentielles des commerces situés en dehors des zones commerciales;
■
diminuer les exigences de stationnement pour les projets situés à proximité des stations de métro et des gares de train de banlieue.
2.
Relier le réseau cyclable projeté aux gares et stations de métro (voir l’objectif 8).
3.
Évaluer la possibilité de diminuer les exigences de stationnement pour les bâtiments industriels de grandes dimensions.
4.
Évaluer la possibilité de permettre aux grands employeurs industriels de ne pas aménager toutes les cases de stationnement requises lorsqu’un programme incitatif de transport collectif pour les employés est mis en place ou lorsque le nombre d’employés est nettement inférieur aux exigences en stationnement.
5.
Promouvoir le prolongement du métro de la station Côte-Vertu jusqu’à la gare Bois-Franc et maximiser le caractère intermodal de celle-ci afin d’en faire une véritable plaque tournante du transport collectif. Y transférer une partie des activités du terminus d’autobus Côte-Vertu. Prévoir une station pour desservir les travailleurs de l’usine Bombardier et les résidents des secteurs résidentiels Bois-Franc et de la rue Poirier.
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Objectif 7 – Assurer la mise en valeur des principales voies de circulation de l’arrondissement Moyens de mise en œuvre 1.
2.
3.
Soumettre à la procédure de PIIA les immeubles limitrophes des principales voies de circulation de l’arrondissement, soit : ■
les autoroutes 13,15, 40 et 520, incluant les voies de service et voies de circulation directement adjacentes;
■
les boulevards Cavendish, De La Côte-Vertu et Marcel-Laurin et la montée de Liesse;
■
la ligne de train de banlieue Montréal–Deux-Montagnes.
Élaborer une planification détaillée des secteurs suivants : ■
Chemin De La Côte-de-Liesse;
■
Laurentien–Lachapelle–Marcel-Laurin;
■
Boulevard Marcel-Laurin;
■
Boulevard De La Côte-Vertu;
■
Échangeur Décarie, boulevard Cavendish et boulevard Thimens (voir les objectifs 9, 11 et 18).
Par l’intermédiaire de la réglementation : ■
assurer l’encadrement des principales voies de circulation (densification et continuité du cadre bâti en façade);
■
minimiser la présence et la visibilité des aires de stationnement en façade;
■
assurer un encadrement rigoureux de l’affichage;
■
exiger un écran végétal en arrière-lot des propriétés industrielles longeant la ligne de train de banlieue Montréal–Deux-Montagnes et y prohiber toute activité d’entreposage extérieur.
4.
Privilégier le verdissement et le caractère urbain des aménagements du domaine public.
5.
En collaboration avec la Commission des services électriques de la Ville de Montréal (CSEVM), favoriser l’enfouissement des réseaux de distribution électrique et câblée sur les boulevards De La Côte-Vertu, Marcel-Laurin et Henri-Bourassa ainsi que sur le chemin De La Côte-de-Liesse.
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Objectif 8 – Améliorer les déplacements en privilégiant le transport collectif et cycliste, et en préservant la quiétude des milieux résidentiels Moyens de mise en œuvre 1.
Compléter le réseau routier artériel de l’arrondissement en prolongeant : ■
le boulevard Cavendish jusqu’au boulevard Henri-Bourassa;
■
le boulevard Cavendish vers l’arrondissement de Mont-Royal;
■
le boulevard Thimens jusqu’au boulevard Pitfield;
■
le boulevard Thimens, du boulevard Pitfield à la rue Douglas-B.-Floreani.
2.
Favoriser la concentration de la circulation de transit sur le réseau autoroutier et artériel et restreindre la circulation dans les milieux résidentiels par une signalisation appropriée ou des mesures d’apaisement de la circulation.
3.
En collaboration avec l’Agence métropolitaine de transport (AMT), favoriser la mise en place de mesures préférentielles au transport collectif sur les principales artères de l’arrondissement.
4.
Mettre en place un réseau cyclable favorisant l’utilisation du vélo, tant comme mode de transport que comme activité de loisir. Le réseau projeté devra faciliter l’accès : ■
aux stations de métro et aux gares de train de banlieue;
■
aux principaux attraits et équipements de l’arrondissement, notamment : ■ les grands parcs (les parcs-nature du Bois-de-Liesse et du Bois-de-Saraguay, les parcs Marcel-Laurin, Noël nord et sud, Saint-Laurent, Philippe-Laheurte, etc.); ■ le campus des collèges Saint-Laurent et Vanier; ■ les écoles secondaires; ■ le Centre des loisirs; ■ etc.
■
aux principaux secteurs d’emplois de l’arrondissement;
■
aux arrondissements voisins et au réseau cyclable pan-montréalais.
Le réseau cyclable projeté devra notamment favoriser l’aménagement : ■
d’un axe métropolitain nord-sud (axe Cavendish) permettant un lien entre la rivière des Prairies (arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville), les secteurs résidentiels Bois-Franc et Nouveau Saint-Laurent, le Centre d’affaires et de commerce et les arrondissements CôteSaint-Luc–Hampstead–Montréal-Ouest et Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce;
■
d’un axe longeant la voie du train Montréal–Deux-Montagnes, permettant un lien entre les arrondissements Dollard-Des Ormeaux–Roxboro et Pierrefonds-Senneville, les parcsnature du Bois-de-Liesse et du Bois-de-Saraguay, les parcs Noël-Nord et Noël-Sud, le parc Saint-Laurent, les gares Bois-Franc, Du Ruisseau et Montpellier ainsi que l’arrondissement de Mont-Royal (en collaboration avec l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville, la direction des sports, des loisirs, des parcs et des espaces verts, l’AMT et le Canadien National (CN);
■
d’un axe est-ouest permettant un lien entre l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville, la gare Montpellier, le campus des collèges Saint-Laurent et Vanier, la station de métro Côte-Vertu, le Centre d’affaires et de commerce et les secteurs industriels de Saint-Laurent (axe CôteVertu–Tassé–Thimens–Côte-Vertu);
■
d’un axe donnant accès au Technoparc en passant par le parc du Bois-de-Liesse;
■
d’un réseau local de voies cyclables permettant un lien avec les grands axes du réseau cyclable à partir des différents secteurs résidentiels;
■
de stationnements pour vélos à proximité des gares et des stations de métro.
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Objectif 9 – Mettre en valeur les principales portes d’entrée de l’arrondissement (échangeur Décarie, boulevards Cavendish et Côte-Vertu) Moyen de mise en œuvre 1.
Élaborer une planification détaillée des secteurs suivants : ■
Échangeur Décarie;
■
Centre d’affaires et de commerce (voir objectif 11).
Objectif 10 – Consolider les concentrations commerciales existantes Moyen de mise en œuvre 1.
Par l’intermédiaire de la réglementation d’urbanisme : ■
restreindre l’étendue des zones commerciales et préciser leur vocation particulière (Centre d’affaires et de commerce, sections du boulevard Marcel-Laurin au nord du boulevard De La Côte-Vertu, boulevard Décarie, centre Montpellier et centre Chameran);
■
restreindre les usages commerciaux générant des nuisances ou qui sont peu compatibles avec le caractère souhaité des principales concentrations commerciales;
■
renforcer l’interrelation entre le domaine public et les commerces;
■
restreindre les commerces de grande surface (ex. : 4 000 m2 ou plus) et encadrer rigoureusement la qualité de ce type d’implantation commerciale par des normes architecturales et paysagères (ex. : matériaux de revêtement extérieur, pourcentage de fenestration, stationnement intérieur, ratio d’espaces verts) et des critères de PIIA.
Objectif 11 – Optimiser le potentiel de développement et le caractère urbain du Centre d’affaires et de commerce Moyens de mise en œuvre 1.
Élaborer une planification détaillée du Centre d’affaires et de commerce.
2.
Mettre sur pied un comité de travail afin de favoriser la concertation et la participation des différents intervenants.
Objectif 12 – Mettre en valeur le boulevard Décarie et consolider son caractère urbain et multifonctionnel ainsi que son animation Moyens de mise en œuvre 1.
Élaborer une planification détaillée du boulevard Décarie.
2.
Mettre sur pied un comité de travail afin de favoriser la concertation et la participation des différents intervenants.
3.
Mettre en place un programme d’aide à l’amélioration des façades commerciales.
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Objectif 13 – Minimiser, pour l’habitation, les nuisances générées par les activités industrielles ou les grandes infrastructures de transport Moyens de mise en œuvre 1.
Par l’intermédiaire de la réglementation d’urbanisme : ■
privilégier l’utilisation de barrières physiques (voies ferrées, grands axes de circulation, etc.) pour assurer la transition entre les secteurs industriels et les secteurs résidentiels;
■
privilégier, pour les secteurs industriels adjacents à des secteurs résidentiels, les activités industrielles générant peu de nuisances (visuelles, sonores, olfactives, de circulation, etc.);
■
exiger des normes de construction additionnelles (orientation du bâtiment, disposition des pièces et des ouvertures, insonorisation, climatisation, etc.) à proximité des corridors aériens, des autoroutes et des voies ferrées (voir le plan des nuisances pour l’habitation) et, lorsque approprié, des aménagements paysagers adaptés (mur antibruit, talus, etc.).
2.
Soumettre à la procédure de PIIA les immeubles industriels adjacents à des secteurs résidentiels.
3.
Élaborer une planification détaillée des secteurs suivants : Bourdon, Hodge et Jules-Poitras.
4.
Soutenir les démarches favorisant l’enfouissement de certaines lignes de transport d’énergie électrique traversant des milieux densément construits ou à densifier, soit la ligne de 120 kV reliant le poste Saraguay et le poste Laurent ainsi que la ligne de 120 kV longeant la voie ferrée du train Montréal–Deux-Montagnes (voir carte Nuisances pour l’habitation).
Objectif 14 – Soutenir l’émergence d’un environnement urbain respectueux des principes du développement durable Moyens de mise en œuvre 1.
2.
Évaluer l’intérêt d’ajouter des paramètres réglementaires relatifs : ■
à la durabilité des constructions;
■
aux économies d’énergie;
■
au recyclage et à la qualité de l’air;
■
à l’insertion d’espaces verts plantés lors de l’aménagement de grands espaces de stationnement.
Évaluer la mise en place de mesures incitatives favorisant : ■
le respect des nouvelles normes environnementales et d’efficacité énergétique reconnues;
■
l’implantation de la norme LEED du Conseil du bâtiment durable du Canada (voir l’action 12.1 de la section 2.5 de la partie I du Plan d’urbanisme);
■
le verdissement des toits des grands édifices industriels ou commerciaux.
3.
Par l’intermédiaire des programmes de subvention disponibles, soutenir la réhabilitation des terrains contaminés et leur redéveloppement.
4.
Prévoir l’achat de véhicules municipaux écoénergétiques ou à carburant propre.
5.
Maintenir le programme d’aide à la rénovation résidentielle de l’arrondissement (voir l’objectif 2).
6.
Soutenir un mode d’urbanisation favorisant le transport collectif, mettre en place un réseau cyclable, diminuer les exigences de stationnement à proximité des stations de métro et gares de train de banlieue, et évaluer la possibilité de diminuer les exigences de stationnement pour la grande industrie (voir les objectifs 6 et 8).
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Objectif 15 – Favoriser la gestion intégrée et responsable des matières résiduelles Moyens de mise en œuvre 1.
Étendre le programme de cueillette sélective : ■
aux habitations multifamiliales;
■
aux principaux parcs de l’arrondissement;
■
aux bâtiments municipaux de l’arrondissement pour les autres matières que le papier (métal, verre, plastique, etc.);
■
aux industries et commerces.
2.
Mettre sur pied un programme de cueillette des matières putrescibles.
3.
Consolider et étendre le programme éco-quartier.
4.
Créer un éco-centre et un éco-centre industriel.
5.
Mettre sur pied une politique d’achats favorisant les matières recyclées pour l’arrondissement.
6.
Autoriser les activités industrielles de recyclage dans certains secteurs.
7.
Mettre sur pied, au sein de l’administration de l’arrondissement, un comité de développement durable afin : ■
d’assurer la concertation et la participation des différentes directions en matière de développement durable;
■
d’élaborer des orientations et des politiques permettant de consolider et coordonner les actions de l’arrondissement en matière de développement durable.
Objectif 16 – Faciliter l’accession à la propriété et l’adaptation du stock de logements aux besoins variés de la population Moyens de mise en œuvre 1.
Par l’intermédiaire des programmes de subvention disponibles, soutenir la construction de logements abordables ou sociaux.
2.
Évaluer l’intérêt d’autoriser la conversion de certaines catégories d’immeubles résidentiels en copropriétés.
3.
Par l’intermédiaire de la réglementation d’urbanisme :
4.
■
favoriser la diversité des typologies résidentielles autorisées dans les secteurs en développement;
■
soutenir le développement de projets : ■ d’habitations multifamiliales pour retraités; ■ de résidences pour étudiants.
Évaluer la possibilité d’autoriser la conversion d’habitations unifamiliales en résidences bi-génération dans les voisinages appropriés.
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Objectif 17 – Augmenter la proportion de travailleurs résidents de l’arrondissement Moyen de mise en œuvre 1.
Favoriser la densification des projets de développement résidentiels, particulièrement ceux situés à proximité des stations de métro, des gares de train de banlieue et des corridors de transport collectif (voir les objectifs 5 et 6).
Objectif 18 – Créer un centre civique sur le boulevard Thimens, en front du parc Marcel-Laurin Moyens de mise en œuvre 1.
Analyser les besoins de l’arrondissement à moyen et long terme et planifier une vision intégrée du centre civique souhaité.
2.
Élaborer une planification détaillée du secteur du boulevard Thimens et de la rue Lucien-Thimens.
Objectif 19 – Répondre aux besoins nombreux et variés de la population en équipements et services collectifs Moyens de mise en œuvre 1. 2.
Élaborer un plan d’action assurant la mise en œuvre des politiques pan-montréalaises sur la culture et sur le patrimoine. Élaborer un plan d’action assurant la mise en œuvre des politiques d’arrondissement suivantes : ■
familiale;
■
interculturelle;
■
d’action en développement social.
3.
Se doter d’un plan directeur des installations culturelles, sportives et de loisirs et s’assurer de sa mise à jour régulière.
4.
Se doter d’un plan directeur des parcs et espaces verts et s’assurer de sa mise à jour régulière.
5.
Aménager le parc Philippe-Laheurte afin de répondre, notamment, aux besoins de la population des secteurs Bois-Franc et Nouveau Saint-Laurent.
6.
Consolider les partenariats avec les grandes institutions pour le développement et la promotion d’activités conjointes.
7.
Poursuivre les démarches en vue de la construction d’une nouvelle bibliothèque et d’un complexe sportif multifonctionnel.
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 22 – Arrondissement de Saint-Laurent Partie II Juin 2005
22.3.2 Consolider les secteurs d’emplois de Saint-Laurent
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Objectifs 1 et 2 Maximiser l’offre en espaces industriels Favoriser la rétention des entreprises par l’augmentation du taux de propriété Moyens de mise en œuvre 1.
Par l’intermédiaire de la réglementation d’urbanisme : ■
assurer la pérennité des secteurs d’emplois existants;
■
favoriser la conversion et le redéveloppement à des fins industrielles de certains secteurs commerciaux désuets et enclavés;
■
favoriser la densification des secteurs d’emplois, particulièrement en bordure des autoroutes;
■
minimiser les activités commerciales dans les secteurs d’emplois, notamment en bordure des autoroutes;
■
reconnaître les besoins d’activités de services aux entreprises mais favoriser leur concentration à certains endroits stratégiques et en limiter la superficie.
2.
Favoriser le redéveloppement des propriétés industrielles désuètes et peu adaptées aux exigences contemporaines. Pour ce faire, évaluer l’intérêt de créer une société de développement immobilière (SDI) ayant pour mission d’identifier et d’acquérir les propriétés désuètes ou sous-utilisées, de les remembrer et les mettre en valeur, et de les revendre à des industries propriétaires et génératrices de retombées significatives.
3.
Évaluer la possibilité de diminuer les exigences de stationnement pour les bâtiments industriels de grandes dimensions (voir l’objectif 6).
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Objectifs 3 et 4 Consolider les grappes industrielles existantes et émergentes Privilégier les activités industrielles génératrices d’emplois de qualité et ayant peu d’impacts négatifs sur l’environnement Moyens de mise en œuvre 1.
Mettre en place les paramètres réglementaires favorisant le développement et la consolidation : des grappes industrielles émergentes : l’aérospatiale; les technologies de l’information et des communications (TIC); la santé. des grappes industrielles plus anciennes : produits électriques et électroniques; produits métalliques; imprimerie et édition; aliments, boissons et tabac; produits en caoutchouc et en matière plastique; des activités de recherche et de développement ainsi que leurs compléments du secteur secondaire.
2.
Consolider le développement du Technoparc en privilégiant une vocation axée sur la recherche et le développement.
3.
Reconduire le plan particulier d’urbanisme (PPU) du Technoparc.
4.
Privilégier, au pourtour du Technoparc, les activités manufacturières découlant des activités de recherche et développement effectuées dans le Technoparc.
5.
Restreindre les territoires autorisant des activités industrielles polluantes ou générant peu d’emplois (ex. : les industries de produits chimiques et pétroliers, les activités de transport).
6.
Exiger, pour les nouvelles constructions situées en bordure des autoroutes et des artères ou dans certains secteurs stratégiques, un ratio minimal d’espace administratif ou de fabrication (ex. : 25 %).
7.
Consolider les services de soutien offerts par le Centre d’entreprise de Saint-Laurent.
8.
Renforcer la concertation entre le Centre d’entreprise de Saint-Laurent et la Direction de l’aménagement urbain et services aux entreprises de l’arrondissement.
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 22 – Arrondissement de Saint-Laurent Partie II Juin 2005
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Objectif 5 – Faciliter l’accessibilité aux principaux secteurs d’emplois Moyens de mise en œuvre 1.
En collaboration avec le Centre de gestion des déplacements Saint-Laurent (CGD), l’Agence métropolitaine de transport (AMT) et la Société de transport de Montréal (STM) : ■
améliorer la desserte des secteurs d’emplois depuis les stations de métro et les gares de l’arrondissement ainsi qu’à partir de la gare Dorval;
■
maintenir et consolider le programme Allégo de gestion des déplacements en milieu de travail.
2.
Soutenir les démarches visant l’aménagement d’une nouvelle gare de train à proximité de l’autoroute Chomedey (A-13) et du prolongement du boulevard Thimens, et assurer le rabattement des circuits d’autobus à partir de celle-ci.
3.
Compléter le réseau routier artériel (voir l’objectif 8 de l’orientation 1).
4.
Créer des liens cyclables vers les principaux secteurs d’emplois et le Technoparc (voir l’objectif 8 de l’orientation 1).
5.
En collaboration avec le MTQ, améliorer l’accessibilité au secteur d’emplois du boulevard Lebeau à partir de l’autoroute des Laurentides (15). Évaluer, notamment, la possibilité de créer un lien véhiculaire direct entre le secteur d’emplois Lebeau et l’autoroute.
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 22 – Arrondissement de Saint-Laurent Partie II Juin 2005
22.4 La planification détaillée de portée locale
page 25
Certaines portions du territoire de l’arrondissement présentent des problématiques urbanistiques complexes qui ne peuvent être traitées à fond avant l’intégration du chapitre d’arrondissement au Plan d’urbanisme de Montréal. Pour l’ensemble de ces secteurs, l’arrondissement entend mener à terme une démarche de planification détaillée dans les trois années suivant l’intégration du chapitre au Plan, selon une approche intégrée adaptée à la spécificité de chaque cas. Le bilan annuel de la mise en œuvre du Plan fera état de l’avancement de ces travaux. L’arrondissement identifie neuf secteurs de planification détaillée de portée locale : ■
22.4.1 Boulevard Marcel-Laurin
■
22.4.2 Boulevard De La Côte-Vertu
■
22.4.3 Échangeur Décarie
■
22.4.4 Site Mitchell
■
22.4.5 Centre d’affaires et de commerce ■ 22.4.5.1 Centre d’affaires et de commerce ■ 22.4.5.2 Boulevard Cavendish
■
22.4.6 Boulevard Décarie
■
22.4.7 Campus des collèges Saint-Laurent et Vanier
■
22.4.8 Boulevard Thimens et rue Lucien-Thimens
■
22.4.9 Secteurs Bourdon, Hodge et Jules-Poitras
Parallèlement à l’exercice de planification détaillée des secteurs de portée locale, le Plan d’urbanisme de Montréal identifie 26 secteurs de planification détaillée de portée pan-montréalaise. Ces secteurs présentent des enjeux qui touchent l’ensemble de la ville ou qui concernent directement plus d’un arrondissement. Parmi ceux-ci, les secteurs Chemin De La Côte-de-Liesse, Décarie–Cavendish–Jean-Talon Ouest et Laurentien–Lachapelle–Marcel-Laurin intéressent directement l’arrondissement de Saint-Laurent. Les paramètres encadrant la réflexion quant à ces secteurs sont présentés au chapitre 4 de la partie I du Plan d’urbanisme. Les démarches de planification détaillée de portée pan-montréalaise et locale miseront sur la participation des citoyens et sur celle de l’ensemble des intervenants concernés : l’arrondissement, les services municipaux, les ministères ainsi que les organismes privés, publics et associatifs.
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 22 – Arrondissement de Saint-Laurent Partie II Juin 2005
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Selon les besoins, la planification détaillée mènera à : ■
l’adoption d’un programme particulier d’urbanisme (PPU);
■
l’adoption par le conseil d’arrondissement d’un plan de mise en valeur ou d’un plan d’action;
■
la modification de la réglementation d’urbanisme de l’arrondissement;
■
la mise en place de programmes appropriés;
■
la réalisation d’immobilisations par la Ville, seule ou en collaboration avec les gouvernements du Québec et du Canada;
■
la réalisation d’un projet en partenariat avec un ou plusieurs organismes privés, publics ou associatifs.
Afin de lancer et d’encadrer le processus de planification détaillée, les pages qui suivent présentent pour chacun des secteurs de planification détaillée de portée locale : ■
des orientations générales;
■
un court énoncé de la problématique;
■
des balises d’aménagement.
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Les secteurs de planification détaillée
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Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 22 – Arrondissement de Saint-Laurent Partie II Juin 2005
22.4.1 Boulevard Marcel-Laurin
Orientations générales ■
Mettre en valeur ce grand corridor de circulation
■
Améliorer l’image générale du secteur et accroître la place du piéton
■
Intensifier et diversifier les activités afin de renforcer le caractère urbain et multifonctionnel du boulevard
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Problématique Le boulevard Marcel-Laurin est l’une des artères les plus achalandées de l’arrondissement, car elle sert à la fois de voie de transit en reliant l’échangeur Décarie au pont Lachapelle et de voie locale en desservant les milieux de vie limitrophes. Toutefois, l’image qu’elle projette pourrait être grandement améliorée. Les gens qui y circulent perçoivent son caractère déstructuré causé par la disparité architecturale, les nombreux stationnements et la variation des marges de recul. Ces aspects témoignent aussi du caractère multifonctionnel de l’artère. Le boulevard Marcel-Laurin est bordé de résidences, de commerces et d’entreprises industrielles. Bien que cette diversité soit souhaitable, elle est aussi une source de problèmes de cohabitation.
Balises d’aménagement 1
Réaménager l’intersection du boulevard Marcel-Laurin et de la rue Saint-Louis afin de mettre en valeur le parcours d’accès au centre de l’arrondissement.
2
Régir l’insertion des nouvelles constructions de manière à assurer une production architecturale de qualité et à minimiser la présence de stationnements hors rue devant les bâtiments.
3
Favoriser la construction de bâtiments dont la hauteur s’apparente à celle de bâtiments de deux à quatre étages.
4
Prévoir l’aménagement des parties administratives de bâtiments industriels en front du boulevard Marcel-Laurin, afin de renforcer les liens entre le cadre bâti et le domaine public.
5
Rehausser la qualité de l’aménagement du domaine public en favorisant notamment la plantation d’arbres et l’enfouissement des réseaux de distribution électrique et câblée.
6
Favoriser la construction de logements entre la rue Saint-Louis et le chemin De La Côte-Vertu.
7
Consolider les activités commerciales et industrielles entre le chemin De La Côte-Vertu et le boulevard Henri-Bourassa.
8
Atténuer les nuisances générées par les activités commerciales et industrielles pour les milieux de vie adjacents, notamment par l’aménagement d’un écran végétal en bordure de la rue Grenet.
9
Prévoir l’élargissement de l’emprise au fur et à mesure des projets de construction.
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22.4.2 Boulevard De La Côte-Vertu
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Orientations générales ■
Mettre en valeur ce grand corridor de circulation
■
Améliorer l’image générale du secteur et accroître la place du piéton
■
Intensifier et diversifier les activités afin de renforcer le caractère urbain et multifontionnel du boulevard
Problématique Le boulevard De La Côte-Vertu est l’un des principaux corridors de circulation de l’arrondissement. L’aménagement du domaine public y reflète l’importance accordée par le passé aux déplacements automobiles. Le boulevard compte de quatre à six voies, selon le tronçon, la faible largeur des trottoirs nuit au confort des piétons et il n’y a que très peu de verdure. De plus, cet aménagement ne facilite pas le déplacement des autobus; c’est pourquoi la mise en place de mesures préférentielles au transport collectif est à l’étude. Dans ce contexte, les déplacements des cyclistes peuvent être périlleux. Les abords du boulevard accueillent différents types d’activités. Le tronçon situé entre l’autoroute 40 et le boulevard Cavendish est caractérisé par la présence de nombreux commerces. Entre le boulevard Cavendish et l’autoroute 15, le boulevard De La Côte-Vertu est essentiellement résidentiel, bien qu’il y ait quelques petites insertions commerciales. Le boulevard pourrait avoir un caractère plus urbain en misant sur la mixité des activités et en atténuant l’effet de la déstructuration occasionnée par des stationnements en façade et par la variation des marges de recul.
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Balises d’aménagement 1
Rehausser la qualité de l’aménagement du domaine public en favorisant notamment la plantation d’arbres et l’enfouissement des réseaux de distribution électrique et câblée.
3
Revoir l’aménagement du domaine public de manière à encourager les déplacements à vélo dans le tronçon rue Muir-autoroute 15.
2
Envisager la mise en place de mesures préférentielles au transport collectif.
4
Encadrer l’insertion des nouvelles constructions de manière à assurer une production architecturale de qualité et à minimiser le stationnement hors rue devant les bâtiments.
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Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 22 – Arrondissement de Saint-Laurent Partie II Juin 2005
22.4.3 Échangeur Décarie
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Orientations générales ■
Optimiser l’occupation du sol afin de renforcer le caractère urbain
■
Favoriser la construction de bâtiments repères témoignant de l’importance des lieux
■
Améliorer l’accessibilité aux abords de l’échangeur
■
Mettre en valeur les terrains sous-utilisés à des fins d’emplois
■
Améliorer l’image générale du secteur en favorisant notamment une production architecturale de qualité, compte tenu de la grande visibilité du secteur
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Problématique La construction de l’échangeur Décarie devait satisfaire deux besoins. Il fallait assurer un passage rapide et efficace, d’une part, du réseau routier local au réseau autoroutier et, d’autre part, d’une autoroute à l’autre. On a apporté peu d’attention à la consommation d’espace, à l’intégration de l’infrastructure au tissu urbain et au potentiel de mise en valeur des terrains limitrophes de l’échangeur. En conséquence, les abords de l’échangeur sont sous-utilisés et difficilement accessibles, et ils présentent des déficiences en matière d’aménagement paysager et de qualité architecturale. Bien que l’échangeur remplisse son rôle, son réaménagement est souhaitable. C’est l’élément clé de la revitalisation du secteur. Cependant, l’échangeur est la propriété du ministère des Transports du Québec (MTQ). La Ville ne peut donc pas intervenir directement sur le projet de réaménagement de l’échangeur. Elle peut, par contre, participer au projet et faire valoir ses intérêts, résumés par les balises d’aménagement.
Balises d’aménagement 1
Mettre en place des mécanismes de concertation traitant des questions d’aménagement entre la Ville et le MTQ.
2
Viser la construction d’un nouvel échangeur plus compact dans la partie sud du secteur, afin de dégager certaines portions de l’emprise de l’autoroute.
3
Améliorer l’accessibilité aux terrains adjacents à l’échangeur.
4
Assurer l’accès efficace au réseau autoroutier à partir du réseau artériel de l’arrondissement.
5
Étudier les impacts du réaménagement de l’échangeur sur la circulation de l’arrondissement.
6
Mettre en valeur le potentiel de développement des terrains sous-utilisés en intensifiant les activités industrielles et de bureau.
7
Prévoir l’aménagement des façades principales des nouveaux bâtiments en front de l’autoroute, afin de renforcer le caractère urbain du secteur.
8
Améliorer l’encadrement de la voie publique par la plantation d’arbres, la réduction des marges de recul et la construction de bâtiments au gabarit important et dont la hauteur minimale s’apparente à celle d’un bâtiment de trois étages.
9
Adopter des normes et des critères afin d’assurer une production architecturale et des aménagements paysagers de qualité, en lien avec la grande visibilité du secteur.
10 Favoriser la construction d’un bâtiment repère dans la
principale perspective visuelle dégagée par le réaménagement de l’échangeur.
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22.4.4 Site Mitchell
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Orientations générales ■
Favoriser la conversion et la transformation à des fins résidentielles de ce secteur industriel désuet et enclavé
■
Optimiser le potentiel de développement du site tout en respectant l’échelle de la trame résidentielle adjacente
■
Développer le site en continuité avec le Vieux Saint-Laurent.
■
Minimiser, pour l’habitation, les nuisances générées par les activités industrielles et la voie ferrée
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Problématique Ce site est occupé par l’usine Mitchell depuis 1929. Il s’agit aujourd’hui d’une enclave industrielle au sein d’un milieu de vie. Toutefois, l’usine arrive au terme de son utilisation et cessera graduellement ses activités. Par sa proximité au Vieux Saint-Laurent, aux activités commerciales du boulevard Décarie, aux collèges Saint-Laurent et Vanier ainsi qu’aux grandes voies de circulation et à la station de métro Du Collège, le site bénéficie d’une localisation exceptionnelle. Il pourrait être avantageusement transformé à des fins résidentielles. Cependant, ce projet fait face à certaines contraintes. Tant que l’usine sera exploitée, elle pourrait générer des nuisances pour les nouvelles habitations. De plus, la circulation ferroviaire, sur la voie qui constitue la limite sud du site, a des impacts sonores et visuels. Ainsi, pour assurer le succès de la transformation du site, il faut tirer profit de sa localisation exceptionnelle et atténuer les nuisances, mais également élaborer un projet qui s’insère harmonieusement au Vieux Saint-Laurent.
Balises d’aménagement 1
Favoriser le prolongement de la trame de rue du Vieux Saint-Laurent sur le site.
2
Favoriser l’aménagement d’un parc au centre du site de façon à répondre aux besoins des résidents du projet et à assurer la mise en valeur du site.
3
4
5
Prévoir un aménagement paysager atténuant les impacts de la circulation ferroviaire et pouvant, par exemple, prendre la forme d’une surprofondeur de terrain, d’un talus, d’un mur antibruit ou de plantations denses. Contrôler l’implantation et l’architecture des bâtiments (orientation du bâtiment, disposition des pièces et des ouvertures, insonorisation, climatisation, etc.) afin d’atténuer les impacts de la circulation ferroviaire. Construire d’abord sur les terrains situés en front de la rue Saint-Louis ou les plus éloignés de l’usine Mitchell afin de minimiser l’exposition des nouveaux résidents aux impacts des activités industrielles de l’usine.
6
Prévoir un aménagement paysager atténuant les impacts des activités industrielles de l’usine.
7
Restreindre la hauteur des bâtiments à un maximum de sept étages et, pour les bâtiments situés à l’intersection de la rue Saint-Louis et du boulevard Décarie, à un maximum de quatre étages.
8
Assurer la qualité des constructions et leur intégration harmonieuse à l’environnement du Vieux Saint-Laurent (implantation, architecture, aménagement des terrains) par l’intermédiaire de la procédure de PIIA.
9
Favoriser la construction de bâtiments qui occupent une proportion importante du front de la rue et dont le recul par rapport à l’emprise de la rue est limité afin d’assurer l’encadrement de cette dernière.
10 Privilégier une architecture s’harmonisant et s’inscrivant en
continuité avec celle du Vieux Saint-Laurent, qui se caractérise notamment par des ouvertures en hauteur disposées selon un alignement axial et par un revêtement en maçonnerie. 11 Limiter la hauteur du rez-de-chaussée par rapport au niveau
de la rue. 12 Minimiser la visibilité des espaces de stationnement à partir
des voies de circulation. 13 Prévoir la plantation d’arbres afin de créer un alignement en
bordure des voies de circulation. 14 Exiger qu’un minimum de 50 % des cases de stationnement
requises soient intérieures. 15 Diminuer les exigences de stationnement à moins de 500 m de
la station de métro Du Collège. 16 Restreindre le stationnement sur rue pour les non-résidents
aux abords de la station de métro Du Collège. 17 Adapter l’aménagement de la rue Saint-Louis en fonction de la
circulation anticipée par le développement du site ainsi que par le réaménagement de l’échangeur Décarie.
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22.4.5
Le Centre d’affaires et de commerce fera l’objet d’une démarche de planification détaillée afin de profiter de son grand potentiel de développement, difficile à exploiter en raison d’une problématique complexe.
Centre d’affaires et de commerce
Ce potentiel repose sur la position stratégique du secteur au cœur de l’arrondissement, sur la présence de voies de circulation importantes, sur la sous-utilisation de l’espace et sur la construction résidentielle. Toutefois, le secteur projette une image peu flatteuse : les lieux semblent déstructurés et désorganisés, l’automobile est omniprésente, la végétation est quasi inexistante et des lignes de transport d’énergie traversent le secteur. Afin de pallier cette complexité, les enjeux sont traités en deux sous-secteurs distincts.
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22.4.5.1 Centre d’affaires et de commerce
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Orientations générales ■
Profiter du plein potentiel des sites sous-utilisés par une intensification et une diversification des activités
■
Favoriser l’animation du secteur en y maximisant l’interaction entre les bâtiments et la rue
■
Aménager les domaines public et privé de manière à valoriser les déplacements piétonniers, cyclistes et en transport collectif
■
Améliorer l’image générale du secteur, notamment en matière d’architecture, d’aménagement paysager, d’implantation des bâtiments et d’affichage commercial
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Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 22 – Arrondissement de Saint-Laurent Partie II Juin 2005
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Problématique Le Centre d’affaires et de commerce est effectivement le cœur géographique de l’arrondissement. Il s’agit d’un secteur où se concentrent les activités commerciales et de service. La desserte se fait principalement en voiture, ce qui explique les vastes espaces de stationnement. Ces espaces sous-utilisés constituent en quelque sorte le potentiel du secteur. Il est possible d’y construire des bâtiments qui pourraient accueillir d’autres activités d’emplois ou même de l’habitation. La construction de nouveaux bâtiments et l’introduction de nouvelles activités favoriseraient l’animation du secteur, qui est particulièrement faible en dehors des heures d’affaires, en augmentant la fréquentation et en la répartissant sur une plus grande partie de la journée. Évidemment, l’omniprésence des voitures, la qualité actuelle de l’aménagement des domaines public et privé et le type d’affichage commercial n’encouragent pas la marche et le cyclisme. Afin de faire face à ces enjeux, un comité de travail pourrait être mis sur pied pour encourager la concertation et la participation de différents intervenants.
Balises d’aménagement 1
Favoriser la densification du cadre bâti par le développement des terrains sous-utilisés.
2
3 4
5
Restreindre la construction de commerces de grande surface et encadrer rigoureusement la qualité de ce type de commerces par des normes architecturales et paysagères et des critères de PIIA.
Rehausser la qualité de l’aménagement des domaines public et privé de façon à les rendre plus confortables, sécuritaires et agréables à fréquenter et de manière à valoriser les déplacements piétonniers et cyclistes.
6
Étudier la possibilité de permettre l’habitation dans certaines parties du centre d’affaires et de commerce.
Favoriser l’enfouissement des réseaux de distribution électrique et câblée.
7
Favoriser une production architecturale de qualité.
8
Réglementer l’affichage commercial de manière à limiter leur impact visuel.
9
Favoriser l’utilisation du transport collectif pour accéder au secteur.
Améliorer l’encadrement de la voie publique en réduisant les marges de recul ainsi qu’en favorisant la construction de bâtiments au gabarit plus important et un aménagement des aires de stationnement mieux paysagées et intégrées, afin de renforcer l’interaction entre le domaine public et les commerces, notamment.
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22.4.5.2
page 40
Orientations générales
Boulevard Cavendish
■
Assurer la mise en valeur de cette voie d’entrée de l’arrondissement
■
Améliorer l’image générale du secteur, notamment pour ce qui est de l’architecture, de l’aménagement paysager et de l’implantation des bâtiments
■
Favoriser les déplacements en transport collectif et à vélo
■
Établir des liens entre les secteurs situés de part et d’autre du boulevard Cavendish
Problématique Le boulevard Cavendish est une voie de circulation importante, car bon nombre de gens l’empruntent pour accéder à l’arrondissement depuis l’autoroute 40. Les déplacements sur le boulevard augmenteront par suite de son raccordement au boulevard Toupin au nord et de son prolongement vers Mont-Royal et Côte-Saint-Luc au sud. Toutefois, le manque d’encadrement de la voie et la présence de terrains de stationnement de grande superficie créent un effet de discontinuité. Cela nuit à l’image d’un secteur bénéficiant d’une grande visibilité et occupant une position stratégique. De plus, la configuration actuelle du boulevard ne facilite que les déplacements en automobile. Or, les déplacements à pied et à vélo deviendront plus nombreux au cours des prochaines années avec le développement de Bois-Franc et du Nouveau Saint-Laurent et la revitalisation du Centre d’affaires et de commerce. En outre, l’emprise combinée des voies de circulation et des lignes de transport d’énergie est beaucoup plus large que celle requise normalement pour l’aménagement d’un axe routier de cette importance. Le boulevard Cavendish constitue donc une barrière entre le centre d’affaires et de commerce et les milieux de vie. L’effet de barrière n’est même pas atténué par un aménagement de qualité.
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Réaménagement potentiel de l’emprise du boulevard Cavendish (illustrations pour fins de représentation seulement) État actuel
Proposition
Balises d’aménagement 1
Améliorer la qualité de l’aménagement du boulevard, notamment par la plantation d’arbres et l’enfouissement des réseaux de distribution électrique et câblée.
6
Prévoir l’aménagement des parties administratives de bâtiments industriels en front du boulevard Cavendish afin de renforcer les liens entre le cadre bâti et le domaine public.
2
Favoriser un réaménagement des bretelles nord-est de l’échangeur Cavendish afin de dégager des terrains sousutilisés et de renforcer le caractère urbain du secteur.
7
3
Élaborer des critères destinés à favoriser la construction de bâtiments présentant un grand intérêt architectural.
Aménager une voie cyclable dans l’emprise des lignes de transport d’énergie afin de favoriser l’utilisation du vélo pour des déplacements liés tant au travail qu’aux loisirs, et afin de faciliter l’accès aux secteurs d’emplois et aux parcs.
8
Régir l’implantation des nouveaux bâtiments afin que la façade principale et l’entrée principale soient face au boulevard Cavendish.
9
Autoriser les activités commerciales au rez-de-chaussée des bâtiments.
4
5
Favoriser la construction de bâtiments dont la hauteur s’apparente à celle de bâtiments de quatre à huit étages sur les îlots délimités par la rue Beaulac, le boulevard Dr.-Frederick-Philips et la voie de service de l’autoroute 40. Unir les milieux de vie bordant le boulevard au Centre d’affaires et de commerce en aménageant un lien vert dans l’emprise des lignes de transport d’énergie, où le modelage du sol et l’utilisation particulière des végétaux en feront une sculpture urbaine.
10 Soutenir les démarches favorisant l’enfouissemnt de la ligne
de transport d’énergie électrique de 120 Kv reliant le poste de Saraguay et le poste Laurent.
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22.4.6 Boulevard Décarie
page 42
Orientations générales ■
Mettre en valeur le boulevard Décarie
■
Consolider son caractère urbain et multifonctionnel ainsi que son animation
■
Rehausser la qualité de l’architecture, de l’affichage et des vitrines commerciales
■
Préserver la quiétude du secteur residentiel environnant le boulevard Décarie
■
Favoriser la densification et l’intensification du caractère urbain de la rue Décarie au nord du boulevard De La Côte-Vertu tout en respectant l’échelle de la trame résidentielle adjacente
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Problématique En 1986, le boulevard Décarie a fait l’objet d’interventions majeures visant principalement l’amélioration de la convivialité pour les piétons, l’utilisation rationnelle des espaces de stationnement sur et hors rue, la qualité du bâti et du mobilier urbain. La majorité de ces interventions visaient la requalification du domaine public et ont été réalisées par la Ville de Saint-Laurent. Par la suite, les démarches entreprises pour favoriser le dynamisme commercial du boulevard (création d’une SIDAC, mise sur pied du programme Rue Principale, etc.) n’ont malheureusement pas répondu aux attentes et ont été abandonnées. Aujourd’hui, près de vingt ans plus tard, le boulevard Décarie demeure le cœur du Vieux Saint-Laurent et de l’arrondissement, mais ne semble toujours pas tirer pleinement partie du potentiel exceptionnel que lui confère son environnement (qualité du cadre bâti, convivialité, caractère urbain, échelle humaine, forte diversité culturelle, présence de deux stations de métro, proximité d’institutions d’enseignement d’envergure, salles de spectacle, etc.). Outre un certain laisser-aller manifeste dans la qualité du cadre bâti, des vitrines et de l’affichage commercial, le boulevard souffre principalement du manque de concertation des gens d’affaires et de l’absence de vision et de stratégie commerciale d’ensemble. Au chapitre de la circulation automobile et du stationnement, les résidents du Vieux Saint-Laurent font toujours face aux pressions engendrées par les stations de métro et les terminus d’autobus. Le prolongement du métro jusqu’à la gare Bois-Franc libérerait les lieux des automobilistes de l’extérieur qui se garent à proximité des stations de métro, ce qui contribuerait à atténuer les problèmes liés à la circulation automobile dans le secteur. Balises d’aménagement 1
Favoriser la concentration des activités commerciales sur le boulevard Décarie et aux abords de la station de métro Côte-Vertu et y autoriser les commerces de quartier.
2
Restreindre l’étendue des zones commerciales sur les rues De L’Église et Du Collège et l’avenue Sainte-Croix tout en y autorisant les commerces de voisinage.
3
Prohiber les usages commerciaux générant des nuisances ou peu compatibles avec le caractère des lieux de par leur nature, leur envergure ou l’achalandage véhiculaire qu’ils génèrent.
4
Maintenir la réglementation visant à assurer la continuité commerciale au rez-de-chaussée et l’occupation résidentielle aux étages supérieurs de façon à soutenir l’animation des lieux.
5
Favoriser, dans les projets d’agrandissement ou de reconstruction, la continuité du cadre bâti.
6
Maintenir et préciser la procédure de PIIA en vigueur de façon à assurer :
7
Mettre à jour la réglementation sur l’affichage et assurer son application rigoureuse et rapide (ex. : limitation de la durée des droits acquis).
8
Mettre sur pied un comité de travail afin de favoriser : ■
la concertation et l’implication des différents intervenants;
■
l’élaboration d’une stratégie commerciale commune (créneaux commerciaux à développer ou consolider, diversité et mixité commerciales souhaitables, publicité, etc.);
■
l’élaboration d’une stratégie d’animation des lieux (événements, concerts, concours, etc.).
9
Mettre sur pied un programme d’amélioration des façades commerciales assurant un soutien professionnel aux commerçants et favorisant un effet d’entraînement.
10
Revoir l’aménagement du domaine public et consolider le verdissement.
11
Envisager l’aménagement d’une place publique linéaire en front du boulevard Décarie, à l’extrémité est du boulevard Edouard-Laurin, de manière à assurer, par un encadrement végétal approprié, la continuité de la trame urbaine, l’animation et la requalification des lieux.
■
la préservation et la mise en valeur des bâtiments présentant un intérêt architectural;
■
l’intégration des nouvelles constructions, des agrandissements ou des rénovations;
12
Maintenir l’offre en stationnement public et en assurer la gestion optimale.
■
la transparence des bâtiments au rez-de-chaussée et la symétrie des ouvertures aux étages supérieurs;
13
Diminuer les exigences de stationnement à moins de 500 m d’une station de métro.
■
le traitement particulier des bâtiments situés à l’intersection de deux voies de circulation d’importance;
14
Envisager l’aménagement d’un marché public à proximité de la station de métro Côte-Vertu.
■
le traitement particulier du pourtour des ouvertures.
Balises d’aménagement spécifiques à la rue Décarie au nord du boulevard De La Côte-Vertu 15
Promouvoir le prolongement du métro de la station Côte-Vertu jusqu’à la gare Bois-Franc et y transférer une partie des activités du terminus d’autobus.
16
Favoriser la transformation de l’îlot Norgate afin d’y construire des bâtiments de trois à six étages, implantés près de l’emprise publique, ayant un taux d’implantation élevé et dont la majeure partie des espaces de stationnement seront souterrains.
17
Construire, éventuellement, un bâtiment d’envergure sur le terrain du terminus d’autobus;
18
Réaménager le domaine public et prévoir son verdissement.
19
Intégrer un espace public venant bonifier le programme de densification, marquer le caractère urbain des lieux et assurer une continuité avec la partie sud du boulevard Décarie.
20
Permettre les activités commerciales sur le boulevard De La Côte-Vertu, à proximité de la station de métro.
21
Restreindre le stationnement sur rue pour les non-résidents aux abords de la station de métro Côte-Vertu.
22
Réaménager l’intersection Décarie–Côte-Vertu de façon à faciliter le déplacement et à augmenter sa convivialité. À cet effet, évaluer l’intérêt d’aménager une place traversante donnant priorité aux piétons.
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22.4.7 Campus des collèges Saint-Laurent et Vanier
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Orientations générales ■
Assurer la protection et la mise en valeur du patrimoine bâti, archéologique et naturel du campus
■
Élaborer une vision d’ensemble du développement du site assurant la qualité et l’intégration harmonieuse des nouvelles constructions
■
Développer un partenariat favorisant une utilisation commune des équipements et espaces verts à caractère collectif
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Problématique Outre les deux institutions collégiales, le territoire visé regroupe les propriétés des Sœurs Sainte-Croix, le Musée des maîtres et artisans du Québec, l’église Saint-Laurent, le cimetière paroissial ainsi que l’Institut Garvey. Cet immense site, cœur historique de Saint-Laurent, est délimité approximativement par la voie ferrée du CN, l’avenue Sainte-Croix ainsi que la ligne arrière des propriétés ayant front sur les boulevards De La Côte-Vertu et Montpellier. La valeur historique des lieux, la qualité architecturale exceptionnelle de plusieurs bâtiments, notamment l’église (citée monument historique), la présence d’importants espaces verts d’intérêt et le caractère public des institutions justifient des interventions particulières destinées à préserver les qualités intrinsèques du site. Dans le contexte des besoins d’agrandissement des institutions d’enseignement et du cimetière paroissial et face à la possibilité que la congrégation religieuse quitte un jour son immeuble, il devient opportun d’encadrer les projets susceptibles de modifier substantiellement le caractère de ce site exceptionnel.
Balises d’aménagement 1
Privilégier le maintien et la consolidation des vocations historiques (éducative, religieuse, etc.) et du caractère public du site.
2
Renforcer le caractère public des espaces verts du campus et faciliter leur accessibilité par la population de l’arrondissement. Dans cette optique, minimiser les espaces clôturés de façon à ne pas nuire à l’accessibilité aux différentes parties du site par les piétons et les cyclistes. Assurer la connexion du réseau cyclable projeté aux espaces verts du campus.
3
Évaluer la cohérence du réseau de circulation interne du campus et de l’implantation des constructions n’ayant pas de relation directe avec le réseau public de circulation.
4
Procéder à une analyse détaillée du patrimoine bâti, archéologique et naturel afin de documenter et qualifier les différentes composantes du site et de mieux définir les attentes de l’arrondissement sur le plan : ■ de la vocation, de la densité de construction, du gabarit et de la hauteur des bâtiments; ■ de la préservation et de la mise en valeur du patrimoine bâti, archéologique et naturel; ■ de l’intégration des nouvelles constructions; ■ de l’accessibilité au site et des liens (véhiculaires, cyclables, piétonniers).
5
Élaborer des objectifs et des critères de PIIA spécifiquement adaptés aux particularités du site et visant la protection et la mise en valeur du patrimoine architectural et paysager du campus.
6
Protéger de la démolition les bâtiments présentant un grand intérêt historique ou architectural.
7
Assurer la protection des vestiges archéologiques lors des travaux d’excavation publics ou privés réalisés dans le secteur d’intérêt archéologique à fort potentiel du campus.
8
Élaborer, en collaboration avec les autorités concernées, un plan directeur de développement visant à encadrer les nouveaux projets de construction de façon : ■ que ces projets contribuent à la cohérence et à la qualité des lieux; ■ que la protection des espaces verts d’intérêt soit assurée (révision des besoins de stationnement, élaboration d’un plan de gestion des espaces de stationnement, identification des espaces verts à protéger, etc.).
9
Dresser, en collaboration avec les autorités concernées, le bilan de la fréquentation de différents équipements du campus (équipements sportifs, culturels, etc.) dans l’optique de leur utilisation optimale et de leur usage partagé.
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22.4.8 Boulevard Thimens et rue Lucien-Thimens
Orientations générales ■
Répondre aux besoins nombreux et variés en services et équipements
■
Renforcer la vocation civique et récréative de l’axe du boulevard Thimens
■
Favoriser les déplacements à vélo
■
Transformer à des fins résidentielles les environs de la rue Lucien-Thimens
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Problématique Ce secteur de planification détaillée ne présente pas un caractère homogène. Les abords du boulevard Thimens, l’une des principales voies de circulation de l’arrondissement, se veulent à la fois résidentiels, institutionnels, récréatifs et industriels, alors que les environs de la rue Lucien-Thimens sont essentiellement occupés par des entreprises industrielles. Plusieurs services aux résidents ne sont disponibles que dans le noyau traditionnel de l’arrondissement. Or, avec la construction massive de logements dans les secteurs Bois-Franc et Nouveau Saint-Laurent, la répartition de la population a changé. Il y a donc lieu de s’interroger sur la répartition géographique des services et des équipements culturels, récréatifs et sportifs dans l’arrondissement. Le rôle civique et récréatif des abords du boulevard pourrait être renforcé, surtout si l’accès au secteur est facilité par la mise en place du réseau cyclable. Dans cette optique, il serait souhaitable d’accroître le nombre de résidents vivant à distance de marche du parc Marcel-Laurin et du centre sportif Raymond-Bourque grâce à la transformation des environs de la rue Lucien-Thimens, un secteur occupé par des entreprises industrielles et circonscrit par des secteurs résidentiels. Cette proximité pose quelques défis, car les activités industrielles, tel l’entreposage extérieur, causent des nuisances. À cela vient s’ajouter la faible qualité architecturale des bâtiments industriels. Comme ces derniers sont désuets et d’une taille qui ne convient plus à nombre d’activités industrielles, la transformation des environs de la rue Lucien-Thimens à des fins résidentielles est souhaitable.
Balises d’aménagement 1
Analyser les besoins à moyen et long terme de l’arrondissement en services et équipements communautaires, culturels, récréatifs et sportifs.
2
Élaborer un plan d’aménagement du parc Marcel-Laurin et aménager la partie boisée de ce dernier.
3
Privilégier la construction de bâtiments publics de nature communautaire, culturelle, récréative ou sportive et destinés à desservir l’ensemble des résidents dans le parc Marcel-Laurin, en front du boulevard Thimens.
4
Aménager une voie cyclable le long du boulevard Thimens afin de favoriser l’utilisation du vélo pour des déplacements liés tant au travail qu’aux loisirs, et afin de faciliter l’accès aux secteurs d’emplois et aux parcs.
5
Transformer graduellement les environs de la rue Lucien-Thimens à des fins résidentielles.
6
Mettre en valeur le terrain situé au nord-est de l’intersection des boulevards Thimens et Alexis-Nihon à des fins résidentielles.
7
Mettre en valeur l’extrémité est du boulevard Thimens afin d’accentuer le caractère civique des lieux et mettre en valeur le centre des loisirs.
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22.4.9 Secteurs Bourdon, Hodge et Jules-Poitras
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Bien que distincts, ces secteurs méritent une approche d’aménagement globale et concertée, puisqu’ils présentent une problématique similaire et que les objectifs d’aménagement sont les mêmes.
Orientations générales ■
Assurer la pérennité des activités industrielles
■
Atténuer les nuisances causées par les activités industrielles dans les milieux de vie avoisinants
■
Améliorer l’image générale des trois secteurs
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Problématique Les secteurs Bourdon, Hodge et Jules-Poitras ont des caractéristiques communes : ils accueillent des activités industrielles et ils sont circonscrits par des milieux de vie. La Ville souhaite assurer la pérennité de ces activités dans ces lieux, bien que certaines causent des nuisances perceptibles depuis les milieux de vie limitrophes, car elles contribuent positivement à l’économie montréalaise.
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Balises d’aménagement 1
Inciter des entreprises dont les activités industrielles génèrent peu de nuisances visuelles, sonores, olfactives ou de circulation à s’implanter dans ces secteurs.
2
Favoriser le déménagement des entreprises dont les activités sont à l’origine de nuisances ou de dangers trop importants.
3
Faire en sorte que les bruits générés par les activités industrielles soient le moins perceptibles possible hors de ces secteurs.
4
Interdire la pratique d’activités industrielles, incluant l’entreposage, à l’extérieur des bâtiments.
5
Exiger des entreprises industrielles l’aménagement d’un écran visuel, paysager ou bâti, lorsqu’elles sont immédiatement adjacentes à un milieu de vie.
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22.5 Les programmes particuliers d’urbanisme
22.5.1 Le programme particulier d’urbanisme du Technoparc Saint-Laurent
Le présent chapitre d’arrondissement du Plan d’urbanisme reconduit le programme particulier d’urbanisme (PPU), en vigueur depuis 1990, pour le Technoparc SaintLaurent et ses environs. Le contenu de ce PPU a cependant été mis à jour et simplifié de façon à prendre en considération les nombreuses réalisations qui ont eu lieu jusqu’à maintenant dans ce secteur.
Problématique D’une superficie approximative de 415 hectares, le territoire visé par le PPU du Technoparc Saint-Laurent est délimité par l’autoroute Félix-Leclerc (A-40) au nord, l’autoroute Chomedey (A-13) à l’est, le territoire de l’Aéroport international Pierre-ElliotTrudeau de Montréal au sud et les limites de l’arrondissement à l’ouest. Ce territoire se subdivise en deux secteurs distincts, soit : ■
le secteur désigné comme le Technoparc Saint-Laurent, situé à l’ouest des rues Abrams et Vanden-Abeele, et dont l’administration relève de l’organisme Technoparc Saint-Laurent. D’une superficie d’environ 325 hectares, ce site est consacré à des entreprises effectuant, à divers degrés, des activités de recherche en haute technologie et œuvrant dans le domaine de l’aérospatiale, de la biotechnologie, de la pharmacologie, des communications ou de l’informatique. La nature des entreprises qui composent généralement un tel parc commande un aménagement de prestige. Ainsi, la majeure partie des intentions d’aménagement du PPU portent sur le site du Technoparc, dont plus de la moitié demeure à développer.
■
le secteur subsidiaire, comprenant le reste du territoire, regroupe des entreprises actives dans le transport, l’entreposage, la distribution et la fabrication de marchandises. Ce site, presque entièrement développé, est désigné comme le secteur subsidiaire du Technoparc à cause des liens étroits qui l’unissent à celui-ci. Le PPU cherchera donc à harmoniser le développement de ce secteur avec celui du Technoparc.
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Technoparc Saint-Laurent
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Objectif 1 – Consolider la vocation du Technoparc Moyen de mise en œuvre 1.
Maintenir les dispositions réglementaires exigeant un ratio minimal d’activités de recherche et développement par établissement.
Objectif 2 – Assurer un environnement de qualité et attractif Moyens de mise en œuvre 1.
Maintenir les dispositions réglementaires visant notamment à assurer : une implantation des bâtiments relativement près de la rue (identification d’un recul minimal et maximal); l’enfouissement des réseaux aériens de distribution d’énergie et de communication; l’intégration d’éléments de verdure dans l'aménagement des espaces de stationnement; la qualité des matériaux de revêtement extérieur autorisés; le contrôle des vibrations et du bruit générés par un usage.
2.
Maintenir la procédure de PIIA visant à assurer la qualité architecturale des bâtiments et la qualité de l’aménagement des terrains.
3.
Par l’intermédiaire de la réglementation d’urbanisme, exiger des normes de construction additionnelles à proximité des corridors aériens (disposition des ouvertures, insonorisation, climatisation, etc.).
Objectif 3 – Répondre aux besoins spécifiques des entreprises en matière de commerces et de services Moyen de mise en œuvre 1.
Prévoir des dispositions réglementaires : autorisant des espaces commerciaux et de services visant à répondre aux besoins des entreprises en place; autorisant, à l’intérieur des industries, des usages complémentaires répondant aux besoins des employés, tels des centres de conditionnement, des cafétérias, des centres de santé, etc.
Objectif 4 – Favoriser l’implantation d’entreprises pouvant tirer parti d’un accès direct à l’Aéroport international Pierre-Elliot-Trudeau de Montréal Moyen de mise en œuvre 1.
Inciter les autorités du Technoparc Saint-Laurent et des aéroports de Montréal (ADM) à prioriser l’implantation d’entreprises du domaine de l’aérospatiale sur les terrains limitrophes de l’Aéroport international Pierre-Elliott-Trudeau de Montréal.
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Objectif 5 – Préserver et mettre en valeur les espaces naturels existants Moyens de mise en œuvre 1.
2.
Assurer la protection du marais existant dans la partie sud-ouest du Technoparc. Pour ce faire : ■
maintenir le zonage « parc et espace vert » de cet espace naturel;
■
aménager les lieux afin d’en assurer la mise en valeur tout en y limitant les aménagements et interventions.
Assurer la protection et la mise en valeur de la coulée du ruisseau Bertrand dans le cadre de la mise en valeur de l’écoterritoire.
Objectif 6 – Favoriser le démantèlement des voies ferrées sur le site afin de remettre ces espaces en développement Moyen de mise en œuvre 1.
Établir un partenariat avec le CN pour garantir le démantèlement et pour acquérir les espaces résiduels.
Objectif 7 – Favoriser l’accessibilité au Technoparc en transport collectif et en vélo Moyens de mise en œuvre 1.
2.
En collaboration avec le Centre de gestion des déplacements Saint-Laurent (CGD), l’Agence métropolitaine de transport (AMT) et la Société de transport de Montréal (STM) : ■
améliorer la desserte du Technoparc depuis les stations de métro et les gares de train;
■
maintenir et consolider le programme Allégo de gestion des déplacements en milieu de travail.
Relier le réseau cyclable du Technoparc au réseau cyclable de l’arrondissement par le parc du Bois-de-Liesse.
Objectif 8 – Minimiser la circulation des véhicules lourds dans les limites du Technoparc Moyen de mise en œuvre 1.
Prévoir une réglementation sur la circulation routière.
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Secteur subsidiaire
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Objectif 1 – Privilégier les activités manufacturières découlant des activités de recherche et de développement effectuées dans le Technoparc. Moyens de mise en œuvre 1.
Par l’intermédiaire de la réglementation d’urbanisme : ■
Privilégier l’établissement d’activités manufacturières complémentaires aux activités de recherche et de développement du Technoparc;
■
Prohiber les activités industrielles polluantes ou générant peu d’emplois (ex. : les activités de transport).
Objectif 2 – Assurer la transition harmonieuse au plan esthétique entre le Technoparc et le secteur subsidiaire. Moyens de mise en œuvre 1.
Soumettre à la procédure de PIIA les propriétés limitrophes au chemin Saint-François, à la rue Halpern et la portion de la rue Vanden-Abeele donnant accès au Technoparc.
2.
Prohiber l’entreposage et le stockage à l’extérieur des bâtiments.
Programme particulier d’urbanisme du Technoparc
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 22 – Arrondissement de Saint-Laurent Partie II Juin 2005
22.6 Les paramètres réglementaires applicables à l’arrondissement
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Les paramètres et les orientations du Plan d’urbanisme qui ont une portée réglementaire se traduisent dans la réglementation d’urbanisme de l’arrondissement. Le zonage est le principal instrument réglementaire de mise en œuvre du Plan d’urbanisme. Il détermine la vocation des différentes zones du territoire afin d'y contrôler l'usage des terrains et des bâtiments ainsi que l'implantation, la forme et l'apparence des constructions. L’affectation du sol
Découlant des orientations du Plan, l’extrait de la carte de l’affectation du sol applicable à l’arrondissement de Saint-Laurent exprime la vocation souhaitée dans les secteurs à construire ou à transformer et confirme celle des secteurs établis. Selon le concept retenu, les catégories d’affectation traduisent la nature générale des milieux, s’éloignant ainsi d’une forme d’affectation dont le caractère trop normatif conduirait à un découpage inutilement fin du territoire. Inclusives, ces catégories favorisent la mixité et regroupent une variété d’activités pouvant avoir cours au sein d’une même aire d’affectation, moyennant des règles de complémentarité ou de compatibilité que précise la réglementation d’urbanisme de l’arrondissement. Cette approche, plus argumentaire que réglementaire, permet une gestion souple du développement urbain et simplifie les procédures administratives. Dans cet esprit, le recours à la procédure de modification du Plan d’urbanisme s’applique aux changements ayant une portée significative sur le devenir de la ville. Le tableau de la page suivante présente et définit les neuf catégories d’affectation du sol. Les quatre premières sont de nature inclusive et correspondent à des milieux urbains distincts. Les cinq autres, essentiellement à caractère exclusif, s’appliquent à des aires réservées à des activités particulières. La densité de construction
Les paramètres de densité de construction permettent d’encadrer la production architecturale et de déterminer l’échelle de la forme urbaine de même que l’intensité des activités sur les différentes portions du territoire. Pour les secteurs à construire ou à transformer, les paramètres énoncés traduisent les intentions du Plan quant au caractère souhaité pour le territoire alors que dans les secteurs établis, ces paramètres correspondent au caractère général du bâti existant dont le Plan vise la pérennité. L’extrait de la carte de la densité de construction applicable à l’arrondissement de SaintLaurent exprime la densité de construction selon une échelle de couleurs intégrant les différents paramètres de densité. Un descriptif énonce les paramètres s’appliquant à chaque secteur. Précisés, le cas échéant, par des annotations, ces paramètres décrivent le caractère général actuel ou souhaité d’un secteur en fonction de l’un ou l’autre ou de l’ensemble des éléments suivants : ■
le nombre d’étages hors-sol (excluant les mezzanines);
■
le mode d’implantation : isolée, jumelée, contiguë;
■
le taux d’implantation au sol des bâtiments;
■
le coefficient d’occupation du sol, notamment dans les secteurs à transformer ou à construire.
Les parcs et les espaces verts
Le Plan souhaite assurer la protection et la mise en valeur des parcs et des espaces verts illustrés à l’extrait de la carte du même nom applicable à l’arrondissement de Saint-Laurent. Le patrimoine bâti
Conformément à l’objectif 15 du Plan d’urbanisme, l’ensemble des bâtiments identifiés à la liste des bâtiments d’intérêt patrimonial et architectural hors secteurs de valeur exceptionnelle ainsi que l’ensemble des bâtiments situés dans les secteurs de valeur exceptionnelle ou dans les grandes propriétés à caractère institutionnel (voir la carte « Le patrimoine bâti ») doivent faire l’objet d’un contrôle serré quant aux travaux de construction, de rénovation et de démolition, par les outils réglementaires appropriés, notamment les règlements sur les plans d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA).
tableau Catégories d’affectation du sol
>
Catégories d’affectation du sol Catégorie et description Secteur résidentiel
Aires à vocation principalement résidentielle comportant aussi des portions mixtes, notamment des rues de commerces et d’habitation.
Composantes Logements Commerces Équipements collectifs ou institutionnels
Notes La réglementation assure le découpage en zones distinctes des secteurs essentiellement résidentiels, des secteurs à caractère commercial et des ensembles occupés par des équipements collectifs ou institutionnels. Elle détermine les catégories d’usages selon la nature des milieux et le caractère de l’arrondissement. Elle assure, par les modes de gestion des usages, l’insertion harmonieuse des activités non résidentielles : les types d’usages autorisés de plein droit, les usages conditionnels, les limites de superficie, l’obligation de continuité commerciale, le contingentement de certains usages, etc. Dans le respect de la cohérence des milieux et en assurant une saine cohabitation des usages, la réglementation reconnaît ponctuellement certaines occupations à caractère industriel présentes lors de l’adoption du Plan d’urbanisme.
Secteur mixte
Aires diversifiées comportant une composition variée d’activités et de l’habitation. Plusieurs de ces secteurs recouvrent des aires présentant un potentiel d’intensification du nombre de logements ou du nombre d’emplois. Secteur d’emplois
Aires à vocation économique comportant principalement des activités à caractère industriel ou commercial. Les secteurs d’emplois correspondent à des aires où l’habitation est exclue. Secteur rural
Aires à caractère champêtre comportant de l’habitation et des activités agricoles.
Grand équipement institutionnel
Aires comportant des constructions et des terrains réservés à des activités institutionnelles qui jouent un important rôle de service dans la communauté montréalaise.
Logements Commerces Immeubles à bureaux Immeubles commerciaux Immeubles comportant de l’industrie légère Équipements collectifs ou institutionnels
La réglementation définit les zones et détermine les usages autorisés dans chacune selon la nature des milieux, notamment de manière à assurer l’interface entre les ensembles à dominance résidentielle et les zones d’activités plus intensives.
Immeubles industriels Immeubles à bureaux Immeubles commerciaux Équipements collectifs ou institutionnels
La réglementation assure la traduction des vocations prévues au Schéma des secteurs d’emplois (voir section 2.4 de la partie I du Plan d’urbanisme).
Logements Agriculture et activités industrielles complémentaires Équipements collectifs ou institutionnels Grands équipements institutionnels (enseignement, soins de santé, sport et culture) Équipements collectifs ou institutionnels Commerces et logements complémentaires
La réglementation définit les zones et détermine les types d’usages autorisés selon la nature des milieux, notamment de manière à limiter aux secteurs d’emplois à caractère industriel les types d’usages générateurs de nuisances majeures.
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 22 – Arrondissement de Saint-Laurent Partie II
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Catégories d’affectation du sol Catégorie et description Couvent, monastère ou lieu de culte
Aires comportant des constructions et des terrains réservés à des établissements conventuels ou à des lieux de culte.
Grand espace vert ou parc riverain
Aires réservées aux espaces verts ou naturels d’envergure montréalaise ou situés en rive ainsi qu’aux grands cimetières.
Grande emprise de transport
Aires vouées aux activités de transport, soit les principales infrastructures de transport des personnes et des marchandises.
Infrastructure publique
Aires comportant des constructions et des terrains réservés à des fins de services publics.
Composantes
Notes
Immeubles voués aux activités des communautés religieuses comportant des lieux de résidence Lieux de culte Équipements collectifs ou institutionnels Commerces et logements complémentaires
Même s’ils ne sont pas identifiés par une aire d’affectation à la carte 3.1.1 de la partie I du Plan d’urbanisme ou à son extrait apparaissant à la page suivante, sont visés par cette catégorie d’affectation les lieux de culte compris dans la liste de bâtiments d’intérêt patrimonial et architectural apparaissant à la page 67 du présent chapitre.
Parcs métropolitains et grands parcs urbains Parcs-nature Lieux publics Réserves naturelles Berges et îles publiques Grands cimetières Golfs Équipement collectif Casino, commerces et installations complémentaires
Les berges, les îles et les sommets du mont Royal visés par cette catégorie d’affectation du sol sont des espaces de propriété publique, principalement des parcs locaux.
Le réseau routier relevant de la juridiction des gouvernements supérieurs Les infrastructures portuaires, ferroviaires et aéroportuaires Usages et infrastructures complémentaires
Cette affectation reconnaît la présence d’enclaves résidentielles existant sur le territoire des parcs-nature au moment de l’adoption du Plan d’urbanisme. La réglementation n'autorise l'équipement collectif Casino, commerces et installations complémentaires que sur les lots 2 988 178, 2 988 179 et 2 988 180 du cadastre du Québec et prévoit cet usage sans limite de superficie de plancher.
La réglementation assure le découpage en zones distinctes des aires vouées au triage ferroviaire et aux activités portuaires et aéroportuaires. Cette obligation ne s’applique pas au réseau routier et aux corridors ferroviaires.
Postes de transformation électrique, cours de voirie et de matériel, usines de traitement des eaux, usines d’épuration, etc.
Notes générales : Le présent chapitre inclut une carte qui identifie les parcs locaux dont la vocation est confirmée par le Plan d’urbanisme. La conversion d’un parc ou d’une de ses parties, à des fins autres que d’usage complémentaire ou d’équipement collectif d’envergure locale, requiert une modification du Plan d’urbanisme. Les parcs, les cimetières, les golfs, les postes de transformation électriques ainsi que les cours de voirie et de matériel sont autorisés dans toutes les catégories. La délimitation des aires d’affectation du sol doit être interprétée en fonction des emprises de rues et de ruelles ainsi que des limites cadastrales existant au moment de l’adoption du Plan d’urbanisme.
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Secteur mixte Secteur d'emplois
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Secteur rural Grand équipement institutionnel Couvent, monastère ou lieu de culte Grand espace vert ou parc riverain Grande emprise de transport Infrastructure publique Limite d'arrondissement Voir Tableau 3.1.1 pour la description des catégories d'affectation du sol.
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Plan d'urbanisme Mai 2012
Paramètres de densitÊ
>
Arrondissement de Saint-Laurent Secteurs établis Orientation Maintenir le caractère des secteurs La réglementation de zonage visera à maintenir le type de bâti existant, présentant les caractéristiques suivantes :
Secteur 22-01 :
Bâti de un ou deux étages hors-sol Taux d’implantation au sol moyen Secteur 22-02 :
Bâti de deux à quatre étages hors-sol ou un maximum de 20 mètres de hauteur Taux d’implantation au sol moyen Secteur 22-03 :
Bâti de deux à six étages hors-sol Taux d’implantation au sol faible ou moyen Secteur 22-04 :
Bâti de un ou deux étages hors-sol Taux d’implantation au sol faible ou moyen Secteur 22-05 :
Bâti de quatre à six étages hors-sol Taux d’implantation au sol moyen Secteur 22-06 :
Bâti de quatre étages hors-sol ou plus Taux d’implantation au sol moyen C.O.S. maximal : 3,0. Secteur 22-07 :
Bâti de deux à quatre étages hors-sol Taux d’implantation au sol moyen Secteur 22-08 :
Bâti de un à quatre étages hors-sol Taux d’implantation au sol faible ou moyen La réglementation de zonage pourra reconnaître le bâti existant ainsi que les projets immobiliers dûment autorisés au moment de l’adoption du Plan d’urbanisme qui ne se conforment pas aux paramètres énoncés ci-dessus.
Secteur 22-09 :
Bâti de un à quatre étages hors-sol Taux d’implantation au sol faible ou moyen Secteur 22-10 :
Bâti de un à six étages hors-sol Taux d’implantation au sol faible ou moyen
Secteur 22-11 :
Bâti de deux ou trois étages hors-sol Taux d’implantation au sol moyen Secteur 22-12 :
Bâti de trois à six étages hors-sol Taux d’implantation au sol moyen ou élevé Secteur 22-13 :
Bâti de six étages hors-sol ou plus Taux d’implantation au sol moyen C.O.S. maximal : 3,0. Secteur 22-14 :
Bâti de un ou deux étages hors-sol Taux d’implantation au sol moyen Secteur 22-15 :
Bâti de deux étages hors-sol ou plus Taux d’implantation au sol moyen ou élevé C.O.S. maximal : 3,0. Secteur 22-16 :
Bâti de un à quatre étages hors-sol ou un maximum de 20 mètres de hauteur Taux d’implantation au sol faible ou moyen Secteur 22-17 :
Bâti de deux à six étages hors-sol Taux d’implantation au sol faible ou moyen Secteur 22-18 :
Bâti de un étages hors-sol ou plus Taux d’implantation au sol faible ou moyen C.O.S maximal : 3,0. Secteur 22-19 :
Bâti de deux à dix étages hors-sol Taux d’implantation au sol faible ou moyen
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 22 – Arrondissement de Saint-Laurent Partie II
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Arrondissement de Saint-Laurent Secteurs à transformer ou à construire Orientation Renouveler le caractère des secteurs La réglementation de zonage permettra un nouveau type de bâti présentant les caractéristiques suivantes :
Secteur 22-T1 :
Bâti de deux à quinze étages hors-sol Taux d’implantation au sol moyen ou élevé C.O.S. minimal : 1,0 C.O.S. maximal : 6,0 Secteur 22-T2 :
Bâti de trois étages hors-sol ou plus Taux d’implantation au sol moyen ou élevé C.O.S. minimal : 1,0 C.O.S. maximal : 6,0 Secteur 22-T3 :
Bâti de deux à dix étages hors-sol Taux d’implantation au sol moyen ou élevé C.O.S. minimal : 1,0 C.O.S. maximal : 4,0
La réglementation de zonage pourra reconnaître le bâti existant ainsi que les projets immobiliers dûment autorisés au moment de l’adoption du Plan d’urbanisme qui ne se conforment pas aux paramètres énoncés ci-dessus.
22-01
22-01
22-18
22-T1
22-T3
22-05
22-T1
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22-04 22-11
22-08 22-15
22-08
22-15
22-09
22-15
22-10 22-18 22-T2 22-15 22-15
22-T2
22-T2
La densité de construction Arrondissement de Saint-Laurent Densité Forte
22-18 Faible Non applicable
Grand espace vert ou parc riverain 22-01
Secteur à transformer ou à construire
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Numéro du secteur
Limite d'arrondissement 1000
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Plan d'urbanisme Mai 2012
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Les parcs et les espaces verts
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Le patrimoine bâti
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Arrondissement historique ou naturel
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Secteur de valeur exceptionnelle
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Grande propriété à caractère institutionnel Secteur de valeur intéressante Ensemble urbain d'intérêt Limite d'arrondissement
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Plan d'urbanisme Novembre 2004
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 22 – Arrondissement de Saint-Laurent Partie II
page 67
Bâtiments d’intérêt patrimonial et architectural hors secteurs de valeur exceptionnelle
Arrondissement de Saint-Laurent La liste suivante identifie les bâtiments d’intérêt patrimonial et architectural situés à l’extérieur des secteurs de valeur exceptionnelle et des grandes propriétés à caractère institutionnel de l’arrondissement (voir carte précédente). La liste identifie également l’ensemble des lieux de culte d’intérêt patrimonial de l’arrondissement. Tel qu’indiqué au tableau de la page 56, ces lieux de culte sont couverts par la catégorie d’affectation du sol « Couvent, monastère ou lieu de culte ». Conformément à l’objectif 15 de la partie I du Plan d’urbanisme, les bâtiments identifiés dans la liste suivante et l’ensemble de ceux situés dans les secteurs de valeur exceptionnelle ou dans les grandes propriétés à caractère institutionnel doivent faire l’objet d’un contrôle serré quant aux travaux de construction, de rénovation et de démolition, par les outils réglementaires appropriés, notamment les règlements sur les plans d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA).
Les lieux de culte 1795, avenue O'Brien (Saint Laurent Presbyterian/ Bethel Pentecostal) 3060, boulevard De la Côte-Vertu (Bethel Baptist) 875, boulevard Marcel-Laurin (Our Lady of Fatima) 2600, rue Badeaux (Beth Ora)
Les couvents 5915-35, chemin De La Côte-de-Liesse (Crèche d’Youville)
Les habitations 825, boulevard De La Côte-Vertu 3902, chemin Bois-Franc (Maison Robert) 1025, rue O’Brien
Les édifices industriels 6125, chemin De La Côte-de-Liesse
1720, rue Décarie (Saint Paul Evangelical Lutheran) 1650, rue Decelles (Saint Mark's Anglican) 1600, rue De L'Église (St. Andrew's Norwood) 1895, rue De l'Église (Église Saint-Sixte)
1555, rue Poirier (Norwood Seventh Day Adventist/ Norwood United) 1055, rue Tassé (Église Saint-Hippolyte)
Plan d’urbanisme de Montréal PA R T I E I I : C H A P I T R E 2 3
Arrondissement de Saint-Léonard
AOÛT 2005
(dernière mise à jour: Mai 2012)
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 23 – Arrondissement de Saint-Léonard Partie II
Table des matières 23.1
Introduction
1
23.2
Le rappel du parti d’aménagement et des orientations pan-montréalaises
3
23.3
Les enjeux locaux d’aménagement
7
23.3.1
7
La consolidation des milieux de vie Objectif 1 Objectif 2 Objectif 3 Objectif 4
23.3.2
23.5
7 8 9 9
La requalification des secteurs industriels Objectif 5 Consolider les secteurs industriels viables et y accroître le nombre d’emplois Objectif 6 Rehausser la qualité du cadre bâti et des aménagements extérieurs Objectif 7 Améliorer la gestion des nuisances de manière à créer des interfaces plus compatibles avec les secteurs résidentiels La restructuration de la rue Jean-Talon Est Objectif 8 Assurer le positionnement commercial de la rue Jean-Talon Est et améliorer son aménagement
10
23.3.4
La gestion des usages et des aménagements en bordure de l’autoroute 40 Objectif 9 Améliorer l’image des abords de l’autoroute 40
13 13
23.3.5
L’amélioration des déplacements des personnes et des marchandises Objectif 10 Améliorer la desserte en transport collectif Objectif 11 Atténuer les nuisances liées à la circulation de transit
13 14 14
23.3.3
23.4
Favoriser la réalisation de nouveaux projets de construction résidentielle Densifier le cadre bâti et intensifier les activités dans les milieux de vie existants Favoriser la construction de logements abordables de qualité Préserver la qualité du stock de logements existant
11 11 11 12 12
La planification détaillée de portée locale
17
23.4.1 23.4.2 23.4.3
20 22 24
Rue Jean-Talon Est Abords du boulevard Métropolitain Secteurs industriels
Les paramètres réglementaires applicables à l’arrondissement
27
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 23 – Arrondissement de Saint-Léonard Partie II
23.1 Introduction
page 1
Le chapitre de l’arrondissement de Saint-Léonard constitue un élément du Plan d’urbanisme de Montréal. À l’instar du Plan d’urbanisme, le chapitre planifie sur un horizon de dix ans et concrétise, en fonction des enjeux et des réalités propres à Saint-Léonard, les orientations adoptées pour l’ensemble du territoire de la ville. Les enjeux urbanistiques de Saint-Léonard sont le reflet des constats dégagés lors du Sommet d’arrondissement tenu en 2002. Sur la base de cette démarche, le chapitre de l’arrondissement de Saint-Léonard présente les orientations concernant l’aménagement du territoire et fixe les règles auxquelles devront se conformer aussi bien les services de l’arrondissement que ceux de la Ville ainsi que les autres intervenants concernés. Il traduit les orientations et les stratégies propres à l’arrondissement en tenant compte de sa situation urbaine et de sa réalité sociale spécifique. De plus, les opinions formulées par les citoyens lors des consultations publiques ont été prises en considération dans ce chapitre d’arrondissement. Le présent chapitre rappelle le parti d’aménagement ainsi que la synthèse des orientations pan-montréalaises relatives à l’arrondissement. Il identifie par la suite les enjeux et les objectifs locaux que se fixent l’arrondissement et la Ville pour l’aménagement et le développement du territoire de Saint-Léonard ainsi que les actions définies pour assurer leur mise en œuvre. En outre, le chapitre établit les orientations et les objectifs d’aménagement pour les secteurs de planification détaillée de portée locale. Ces secteurs feront l’objet d’une attention particulière de la part de l’arrondissement dans les trois années suivant l’adoption du Plan d’urbanisme. Enfin, les paramètres réglementaires spécifiques au territoire de Saint-Léonard sont également présentés.
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 23 – Arrondissement de Saint-Léonard Partie II
23.2 Le rappel du parti d’aménagement et des orientations pan-montréalaises
page 3
Le parti d’aménagement du Plan d’urbanisme souscrit aux principes du développement durable et vise un accroissement marqué de la qualité de l’aménagement urbain (voir partie I, chapitre 1, du Plan d’urbanisme). Bien que les terrains non construits soient peu nombreux à Saint-Léonard, le développement urbain escompté au cours des prochaines années sera significatif. Le territoire se consolidera et les activités s’intensifieront, contribuant ainsi à mieux rentabiliser les infrastructures et les équipements existants. Il importe de reconnaître la qualité des acquis et de veiller d’abord à leur maintien. Ainsi, le Plan prévoit essentiellement la consolidation des caractéristiques existantes des secteurs établis, qui composent la majeure partie du territoire. Par ailleurs, des défis importants devront être relevés dans les secteurs à construire et les secteurs à transformer de façon à répondre aux objectifs du Plan d’urbanisme en matière de qualité des milieux de vie, de transport et d’activités économiques, tout en respectant les préceptes d’un aménagement urbain de qualité et durable soutenus par le Plan. Le parti d’aménagement du Plan d’urbanisme se décline en sept orientations, dont plusieurs touchent particulièrement l’arrondissement. La synthèse des enjeux locaux, disponible à la suite de la section 23.3.5 du présent chapitre, facilitera la compréhension des enjeux locaux d’aménagement.
SECTEUR MIXTE Diversification et intensification des activités
TRANSPORT COLLECTIF Mesures préférentielles au transport collectif potentielles
RÉSEAU ROUTIER Intervention potentielle (prolongement de l’autoroute 25 à l’étude)
QUALITÉ DES MILIEUX DE VIE Soutien de la vitalité commerciale SECTEURS INDUSTRIELS Consolidation des secteurs
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TRANSPORT COLLECTIF Ligne de train de banlieue à l’étude
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RÉSEAU ROUTIER Parachèvement projeté du boulevard Langelier
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SECTEUR INDUSTRIEL Revitalisation du secteur
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SECTEUR D’EMPLOIS DIVERSIFIÉS Consolidation du secteur
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QUALITÉ DES MILIEUX DE VIE Secteur à revitaliser
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SECTEURS MIXTES Diversification et intensification des activités
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RÉSEAU ROUTIER Réaménagement projeté de l’autroute 40
PAYSAGE URBAIN ET QUALITÉ DE L’ARCHITECTURE Amélioration de la qualité du paysage urbain de l’autoroute Métropolitaine
boulevard Provencher
PATRIMOINE BÂTI Protection et mise en valeur
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SECTEUR D’AFFAIRES ET DE COMMERCE Consolidation et intensification des activités QUALITÉ DE L’ENVIRONNEMENT Atténuation des nuisances liées au bruit eJ ru
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TRANSPORT COLLECTIF Prolongement du métro à l’étude vers le boulevard Des Galeries-d’Anjou
RÉSEAU CYCLABLE Voie cyclable potentielle
QUALITÉ DES MILIEUX DE VIE Soutien de la vitalité commerciale et intensification des activités
La synthèse des orientations pan-montréalaises Arrondissement de Saint-Léonard
Plan d'urbanisme
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 23 – Arrondissement de Saint-Léonard Partie II
page 7
23.3 Les enjeux locaux d’aménagement
23.3.1 La consolidation des milieux de vie
Les milieux de vie de l’arrondissement de Saint-Léonard regroupent de nombreux équipements et services destinés à la population et présentent une gamme variée de logements répondant aux besoins de la plupart des types de ménages, quels que soient leurs revenus. La construction de la majeure partie de ces logements date des années 1960 et 1970. En 2004, le taux d’inoccupation était très faible. De plus, il reste très peu de terrains non bâtis disponibles pour accueillir de nouvelles constructions résidentielles. Afin de répondre à une demande importante de nouveaux logements et de profiter du plein potentiel de développement et de redéveloppement résidentiel de l’arrondissement, le Plan d’urbanisme favorise la réalisation de projets de construction résidentielle qui contribueront à l’intensification de l’occupation du sol. Par ailleurs, le Plan reconnaît l’importance de préserver la qualité du stock de logements existant par des programmes de rénovation appropriés. En somme, la rénovation du stock de logements existant et l’intensification de la construction résidentielle permettraient de réserver une partie des logements à une clientèle plus démunie. Objectif 1 – Favoriser la réalisation de nouveaux projets de construction résidentielle Tel qu’évoqué précédemment, les terrains non bâtis situés dans les milieux de vie de l’arrondissement sont rares. Cela signifie que certains secteurs actuellement occupés à des fins d’emplois pourraient être transformés, en partie ou en totalité, à des fins résidentielles, afin de répondre au besoin de nouveaux logements. De prime abord, il est possible de déterminer que les terrains des secteurs d’emplois situés en bordure de secteurs résidentiels soient les plus susceptibles d’être transformés. L’exercice de planification détaillée de portée locale Secteurs industriels (voir la section 23.4.3) pourrait aussi permettre l’identification d’autres terrains. La transformation de ces espaces constitue une occasion idéale de revoir la question de la qualité du paysage urbain et de l’architecture, qui n’atteint pas le niveau recherché pour un milieu de vie.
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 23 – Arrondissement de Saint-Léonard Partie II
page 8
Actions 1.1 Permettre l’habitation dans les espaces suivants en exigeant une densité de construction moyenne ou élevée : ■
le site actuel des ateliers municipaux (rue de la Salette);
■
les immeubles commerciaux situés en bordure du boulevard Langelier, côté est, entre les boulevards Robert et Lavoisier;
■
les immeubles commerciaux et industriels localisés sur le côté nord du boulevard Couture, entre les boulevards Lacordaire et Langelier;
■
les immeubles industriels localisés au sud du boulevard Des Grandes-Prairies, entre les rues Lionel-Groulx et du Saguenay;
■
le cas échéant, l’utilisation conjointe d’équipements collectifs, l’aménagement de certaines rues ou de certains lieux publics, l’acquisition d’immeubles ou l’amélioration du stationnement et l’accès en transport collectif.
1.2 Privilégier l’enfouissement des réseaux de distribution électrique et câblée dans les secteurs à transformer et dans tout autre secteur qui serait identifié au cours de l’exercice de planification détaillée de portée locale Secteurs industriels (voir la section 23.4.3).
Objectif 2 – Densifier le cadre bâti et intensifier les activités dans les milieux de vie existants Il ne suffit pas de transformer certaines parties de secteurs d’emplois en secteurs résidentiels pour répondre à la demande de logements. Il faut également intervenir dans les milieux résidentiels existants. Comme le Plan d’urbanisme privilégie la consolidation et la mise en valeur du territoire en relation avec les réseaux de transport existants et projetés (voir l’objectif 3 de la partie I du Plan d’urbanisme) et qu’il soutient une urbanisation favorisant l’utilisation du transport collectif, il faut densifier le cadre bâti et intensifier les activités dans les secteurs où les réseaux de transport collectif sont bien implantés ou prévus. Action 2.1 Densifier le cadre bâti aux abords des trois stations de métro projetées à l’intersection de la rue Jean-Talon Est et des boulevards Viau, Langelier et Lacordaire.
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 23 – Arrondissement de Saint-Léonard Partie II
page 9
Objectif 3 – Favoriser la construction de logements abordables de qualité Tout en présentant une gamme variée de logements répondant aux besoins de la plupart des types de ménages, l’arrondissement compte très peu de logements sociaux ou abordables. La proportion de ces logements à Saint-Léonard est largement inférieure à la moyenne montréalaise. Le recensement de 2001 fait apparaître un besoin évident de logements abordables, plus d’un ménage locataire sur trois (soit 6 255 ménages) consacrant au-delà de 30 % de son revenu au paiement du loyer. Actions 3.1 Favoriser l’accroissement du stock de logements abordables de qualité en participant à tout programme d’aide à la construction et à la rénovation de logements sociaux ou abordables. 3.2 S’assurer que tous les nouveaux logements sociaux et abordables répondent aux impératifs de qualité établis dans la réglementation d’urbanisme.
Objectif 4 – Préserver la qualité du stock de logements existant De façon générale, le stock de logements à Saint-Léonard est en bon état. Toutefois, plus de 20 000 unités de logement ont été construites entre 1960 et 1980. Plusieurs d’entre elles nécessitent déjà ou nécessiteront au cours des prochaines années des rénovations importantes. C’est pourquoi l’arrondissement offre à ses résidents un programme de subvention à la rénovation des façades résidentielles depuis 1994. Action 4.1 Maintenir et bonifier le programme d’aide à la rénovation résidentielle pour l’ensemble du territoire de l’arrondissement.
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 23 – Arrondissement de Saint-Léonard Partie II
23.3.2 La requalification des secteurs industriels
page 10
À Saint-Léonard, les activités industrielles se concentrent dans les secteurs d’emplois situés au nord des boulevards Couture et Des Grandes-Prairies et à l’est du boulevard Langelier. En 2002, on y dénombrait plus de 700 établissements d’affaires : près de 300 dans la partie nord et près de 450 dans la partie est. Quelques hectares de terrains non bâtis sont encore disponibles au développement, principalement dans la partie nord. Environ le tiers des établissements se rattachent à l’industrie manufacturière. Les deux autres tiers rassemblent des commerces lourds, principalement liés à l’automobile, des commerces de gros et de détail et des entreprises de services. L’utilisation et l’aménagement des espaces industriels varient considérablement. Le secteur industriel situé à l’est du boulevard Langelier, développé dès les années 1960, se subdivise en petits terrains, dont la superficie de certains fait à peine 1 000 mètres carrés. Ces terrains sont principalement occupés par de petits bâtiments de faible valeur, tels que des garages, des ateliers ou des entrepôts. Certaines entreprises génèrent des nuisances (bruit, poussière, etc.) et utilisent la cour avant de façon très intensive, ce qui laisse peu de place à des aménagements de qualité. À l’opposé, dans les secteurs plus récents, notamment au nord du boulevard Des Grandes-Prairies, on retrouve de grandes entreprises logées dans des bâtiments de qualité où les nuisances perceptibles de l’extérieur sont limitées et où les cours avant sont généralement bien aménagées. Le Plan d’urbanisme privilégie la consolidation des secteurs industriels les plus récents et l’intensification des activités, afin de favoriser la création d’emplois. Pour les secteurs plus anciens, une analyse stratégique de la nature des entreprises à conserver ou à attirer doit être mise en œuvre. Parallèlement à cette démarche, des efforts doivent être déployés pour améliorer la qualité de construction des bâtiments et diminuer le niveau de nuisances, particulièrement à l’interface avec les secteurs résidentiels. Afin de planifier adéquatement la requalification des secteurs industriels, le Plan d’urbanisme prévoit un exercice de planification détaillée de portée locale (voir section 23.4.3). Les sections suivantes présentent d’autres actions qui pourraient être réalisées parallèlement à l’exercice de planification détaillée.
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 23 – Arrondissement de Saint-Léonard Partie II
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Objectif 5 – Consolider les secteurs industriels viables et y accroître le nombre d’emplois Bien que la transformation de certaines parties des secteurs d’emplois à des fins résidentielles soit envisagée, l’arrondissement souhaite résolument maintenir le plus grand nombre d’emplois possible. C’est pourquoi la carte de l’affectation du sol consacre les espaces situés à l’est de la rue Lafrenaie et au nord du boulevard Des Grandes-Prairies à la catégorie « Secteur d’emplois ». Toutefois, le maintien d’un grand nombre d’emplois ne peut se faire que si les entreprises industrielles bénéficient de conditions favorables à leurs activités. Or, l’organisation actuelle de l’espace dans certaines parties des secteurs d’emplois ne favorise ni la rétention ni l’arrivée d’entreprises. Action 5.1 Mettre en place un programme de remembrement des terrains afin d’offrir aux entreprises des sites de plus grande superficie.
Objectif 6 – Rehausser la qualité du cadre bâti et des aménagements extérieurs La superficie des terrains n’est pas le seul critère utilisé par une entreprise industrielle pour déterminer l’emplacement de ses futures installations; la qualité du cadre bâti et des aménagements extérieurs comptent également. Action 6.1 Mettre en œuvre un programme de rénovation et d’aménagement des espaces industriels afin d’améliorer la qualité des constructions et des aménagements, notamment dans la partie sud-est des secteurs industriels. 6.2 Prévoir de nouvelles dispositions réglementaires pour l’ensemble des espaces industriels afin d’améliorer l’apparence des façades et l’aménagement des espaces d’entreposage extérieur, des stationnements et des cours avant.
Objectif 7 – Améliorer la gestion des nuisances et créer des interfaces plus compatibles avec les secteurs résidentiels L’arrondissement reconnaît que les nuisances générées globalement par les secteurs industriels sont importantes et qu’elles doivent faire l’objet de mesures d’atténuation. Le contrôle des nuisances doit être encore plus prononcé aux abords des secteurs résidentiels. Actions 7.1 Réviser les usages autorisés dans l’ensemble des secteurs industriels, dans le cadre d’une étude sur le positionnement industriel et de la refonte de la réglementation de zonage. 7.2 Favoriser le regroupement d’usages autorisés causant des nuisances importantes dans un nombre limité d’endroits à l’écart des secteurs résidentiels. 7.3 Réviser le plan du réseau de camionnage de l’arrondissement, notamment sur le boulevard Langelier, afin de réduire les nuisances associées à la circulation de véhicules lourds.
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 23 – Arrondissement de Saint-Léonard Partie II
23.3.3 La restructuration de la rue Jean-Talon Est
page 12
À Saint-Léonard, les commerces se concentrent principalement le long de la rue Jean-Talon Est et aux abords du boulevard Métropolitain. On retrouve également des commerces de détail aux intersections des grandes artères et dans les secteurs industriels de l’arrondissement. Considérant notamment la faible longévité des commerces à Saint-Léonard, le Plan d’urbanisme préconise la consolidation des activités commerciales sur la rue Jean-Talon Est, sur le boulevard Métropolitain, à l’intersection des boulevards Des Grandes-Prairies et Lacordaire ainsi que dans quelques noyaux commerciaux de voisinage. Les activités commerciales et de services de détail seront réduites dans les secteurs industriels. Avec plus de 600 locaux commerciaux, la rue Jean-Talon Est constitue le principal axe commercial de l’arrondissement et sa restructuration constitue une priorité. Objectif 8 – Assurer le positionnement commercial de la rue Jean-Talon Est et améliorer son aménagement La rue Jean-Talon Est compte trois tronçons qui se distinguent tant par l’offre commerciale que par les caractéristiques liées à l’encadrement de la rue et au gabarit des bâtiments. Le tronçon situé à l’est du boulevard Langelier accueille principalement des commerces de grande surface et des services. Ces commerces constituent, avec le centre commercial Les Galeries d’Anjou, le secteur d’affaires et de commerce Galeriesd’Anjou–Jean-Talon Est. On y retrouve quelques tours de bureaux, mais surtout des bâtiments d’un seul étage. Les aménagements paysagers sont pratiquement inexistants, les vastes terrains de stationnement occupant presque tous les espaces libres de construction. L’affichage demeure omniprésent et les volumes de circulation sont relativement élevés. Entre les boulevards Viau et Langelier, la rue Jean-Talon Est est encadrée par des bâtiments qui abritent des petits commerces au rez-de-chaussée et des logements aux étages. Ce tronçon présente davantage les caractéristiques d’une rue commerçante traditionnelle. Le tronçon situé à l’ouest du boulevard Viau est surtout bordé de commerces de petite et moyenne surface et comprend une partie du centre commercial Le Boulevard. Ce centre commercial offre une occasion d’intensification des activités, notamment liée à l’implantation d’une station de métro à l’intersection de la rue Jean-Talon Est et du boulevard Pie-IX dans le cadre du prolongement à l’étude de la ligne 5 du métro. Actions 8.1 Réaliser un exercice de planification détaillée de portée locale pour la rue Jean-Talon Est entre la limite ouest de l’arrondissement et le boulevard Langelier. 8.2 Favoriser le regroupement des commerçants de la rue Jean-Talon Est au sein d’une société de développement commercial.
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 23 – Arrondissement de Saint-Léonard Partie II
23.3.4 La gestion des usages et des aménagements en bordure de l’autoroute 40
page 13
Le boulevard Métropolitain (voie de service de l’autoroute 40) est une composante importante de la structure commerciale de Saint-Léonard. Si la présence de quelques industries témoigne de l’ancienne vocation industrielle du boulevard, on y retrouve principalement des commerces spécialisés dans la vente d’automobiles, de meubles et d’appareils électroniques. L’accès à ces commerces est compliqué par un débit et une vitesse de circulation élevés sur les voies de service de l’autoroute. De plus, l’organisation de l’espace, dictée par les besoins en stationnement, nuit à l’image de cette composante commerciale. Le Plan d’urbanisme prévoit la réfection et l’optimisation de l’autoroute Métropolitaine entre les échangeurs Anjou et Décarie (voir l’action 3.3 de la partie I du Plan d’urbanisme). Il s’agit là d’une intervention majeure qui contribuera certainement à rehausser l’image du corridor. En outre, des actions de portée plus locale peuvent appuyer cette intervention. Objectif 9 – Améliorer l’image des abords de l’autoroute 40 Les commerces ne disposent généralement que de peu d’espace libre en cour avant. L’espace bordant le boulevard Métropolitain présente un caractère déstructuré en raison de la disparité architecturale, de la présence de stationnements, de la variation des marges de recul, des aménagements paysagers réduits au minimum et de l’omniprésence de l’affichage commercial. Plusieurs de ces éléments seront étudiés à fond dans le cadre de l’exercice de planification détaillée de portée locale 23.4.1, mais il est possible d’intervenir dès maintenant. Actions 9.1 Adopter un règlement portant sur les plans d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA) afin d’améliorer l’image des abords de l’autoroute 40 et les interfaces avec les secteurs résidentiels. 9.2 Réaliser un exercice de planification détaillée pour les abords du boulevard Métropolitain (voir la section 23.4.1).
23.3.5 L’amélioration des déplacements des personnes et des marchandises
Actuellement, le réseau de transport collectif de l’arrondissement de Saint-Léonard repose entièrement sur l’autobus. Le prolongement de la ligne 5 du métro et un projet de ligne de train de banlieue sur la voie de chemin de fer du CN sont toutefois à l’étude. Le réseau routier est bien structuré et dessert efficacement l’arrondissement, à la fois dans l’axe est-ouest et dans l’axe nord-sud. Cependant, ce réseau est très sollicité, notamment par une importante circulation de transit. Le Plan d’urbanisme identifie des interventions qui, une fois réalisées, amélioreront la desserte en transport collectif et les conditions de circulation routière sur le territoire de Saint-Léonard, tant pour le déplacement des personnes que pour celui des marchandises.
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 23 – Arrondissement de Saint-Léonard Partie II
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Objectif 10 – Améliorer la desserte en transport collectif Selon les données du recensement de 2001, près du tiers de la population active de Saint-Léonard utilise le transport collectif pour se déplacer. Dans l’arrondissement, les déplacements en transport collectif sont assurés par un peu moins d’une dizaine de circuits d’autobus. La plupart de ces circuits sont reliés aux stations de métro des lignes 1 et 5 situées sur le territoire des arrondissements voisins. Puisqu’il n’y a aucun service de transport collectif de moyenne ou de haute capacité et aucune mesure préférentielle au transport collectif, les temps de déplacement dans l’arrondissement et vers les lieux d’emplois et de services situés à l’extérieur de Saint-Léonard sont relativement longs. Action 10.1 Améliorer la desserte en transport collectif et réduire les temps de déplacement en favorisant les interventions suivantes : ■
le prolongement de la ligne 5 du métro dans l’axe de la rue Jean-Talon Est vers le secteur des Galeries d’Anjou et la construction de trois stations aux intersections de la rue Jean-Talon Est et des boulevards Viau, Lacordaire et Langelier;
■
l’implantation de gares de train de banlieue sur la voie ferrée du Canadien National dans l’axe des boulevards Pie-IX et Lacordaire;
■
l’instauration de mesures préférentielles au transport collectif sur le boulevard Lacordaire.
Objectif 11 – Atténuer les nuisances liées à la circulation de transit L’autoroute 25 prend fin immédiatement au nord de l’échangeur des autoroutes 25 et 40, sur le territoire de l’arrondissement d’Anjou. Les automobilistes et les camionneurs désireux de poursuivre leur route rapidement vers le nord font souvent le choix d’emprunter le réseau routier qui traverse l’arrondissement de Saint-Léonard. Il s’ensuit un achalandage important sur l’autoroute 40 et sur les boulevards dans l’axe nord-sud, surtout le boulevard Lacordaire. Les conditions de circulation, tant pour les véhicules privés que pour les autobus, sont particulièrement difficiles et les nuisances (bruit, poussière, danger accru, etc.) affectent négativement la qualité de vie des citoyens résidant le long de ces axes. Action 11.1 Le prolongement de l’autoroute 25 jusqu’à Laval, qui fait partie du projet de schéma d’aménagement de la Communauté métropolitaine de Montréal, permettrait vraisemblablement d’atténuer les nuisances causées par la circulation de transit en réduisant les distances à parcourir et ainsi d’améliorer la qualité de vie des résidents de l’arrondissement de Saint-Léonard. La venue du métro au cœur de Saint-Léonard accompagnée par une desserte en train de banlieue contribuera à réduire l’usage de l’automobile et, du coup, à atténuer les nuisances liées à la circulation de transit. Prévoir, à plus long terme, une étroite collaboration entre la Ville de Montréal et le ministère des Transports du Québec permettrait de trouver une solution satisfaisante aux préoccupations de l’administration municipale et de l’arrondissement.
SECTEURS INDUSTRIELS Consolider les secteurs industriels viables et y accroître le nombre d’emplois
RÉSEAU ROUTIER Favoriser le prolongement de l’autoroute 25
TRANSPORT COLLECTIF Améliorer la desserte en transport collectif
SECTEURS MIXTES Densifier le cadre bâti et intensifier les activités bo
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QUALITÉ DE L’ENVIRONNEMENT Améliorer la gestion des nuisances et les interfaces avec les secteurs résidentiels
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boulevard Lacordaire
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SECTEUR INDUSTRIEL Rehausser la qualité du cadre bâti et des aménagements extérieurs
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QUALITÉ DES MILIEUX DE VIE Favoriser la réalisation de nouveaux projets de construction résidentielle Préserver la qualité du stock de logements existant Favoriser la construction de logements abordables de qualité
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SECTEUR MIXTE Densifier le cadre bâti et intensifier les activités
PAYSAGE URBAIN ET QUALITÉ DE L’ARCHITECTURE Améliorer l’image des abords de l’autoroute 40
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RUE COMMERÇANTE Assurer le positionnement de la rue Jean-Talon Est et améliorer son aménagement
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La synthèse des enjeux locaux Arrondissement de Saint-Léonard
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Mai 2012
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SECTEUR MIXTE Densifier le cadre bâti et intensifier les activités dans les milieux de vie existants
TRANSPORT COLLECTIF Améliorer la desserte en transport collectif
Plan d'urbanisme
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 23 – Arrondissement de Saint-Léonard Partie II
23.4 La planification détaillée de portée locale
page 17
Certaines portions du territoire de l’arrondissement présentent des problématiques urbanistiques complexes qui ne peuvent être traitées à fond avant l’intégration du présent chapitre au Plan d’urbanisme de Montréal. Pour l’ensemble de ces secteurs, l’arrondissement entend mener à terme une démarche de planification détaillée dans les trois années suivant l’intégration du chapitre au Plan, selon une approche intégrée adaptée à la spécificité de chaque cas. Le bilan annuel de la mise en œuvre du Plan fera état de l’avancement de ces travaux. L’arrondissement identifie trois secteurs de planification détaillée de portée locale, ceux-ci sont : ■
23.4.1 Rue Jean-Talon Est
■
23.4.2 Abords du boulevard Métropolitain
■
23.4.3 Secteurs industriels
Parallèlement à l’exercice de planification détaillée des secteurs de portée locale, le Plan d’urbanisme de Montréal identifie 26 secteurs de planification détaillée de portée pan-montréalaise. Ces secteurs présentent des enjeux qui touchent l’ensemble de la ville ou qui concernent directement plus d’un arrondissement. Parmi ceux-ci, le secteur Galeries-d’Anjou–Jean-Talon Est concerne directement l’arrondissement de Saint-Léonard. Les paramètres encadrant la réflexion quant à ces secteurs sont présentés au chapitre 4 de la partie I du Plan d’urbanisme. Les démarches de planification détaillée de portée pan-montréalaise et locale miseront sur la participation des citoyens et sur celle de l’ensemble des intervenants concernés : l’arrondissement, les services municipaux, les ministères ainsi que les organismes privés, publics et associatifs.
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 23 – Arrondissement de Saint-Léonard Partie II
page 18
Selon les besoins, la planification détaillée mènera à : ■
l’adoption d’un programme particulier d’urbanisme (PPU);
■
l’adoption par le conseil d’arrondissement d’un plan de mise en valeur ou d’un plan d’action;
■
la modification de la réglementation d’urbanisme de l’arrondissement;
■
la mise en place de programmes appropriés;
■
la réalisation d’immobilisations par la Ville, seule ou en collaboration avec les gouvernements du Québec et du Canada;
■
la réalisation d’un projet en partenariat avec un ou plusieurs organismes privés, publics ou associatifs.
Afin de lancer et d’encadrer le processus de planification détaillée, les pages qui suivent présentent pour chacun des secteurs de planification détaillée de portée locale : ■
des orientations générales;
■
un court énoncé de la problématique;
■
des balises d’aménagement.
L’arrondissement souhaite également participer aux démarches de planification détaillée de portée pan-montréalaise, notamment celle du Corridor Louis-H.-La Fontaine, même si les interventions projetées ne sont pas directement situées à Saint-Léonard.
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 23 – Arrondissement de Saint-Léonard Partie II
Les secteurs de planification détaillée
page 19
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 23 – Arrondissement de Saint-Léonard Partie II
23.4.1 Rue Jean-Talon Est
page 20
Orientations générales ■
Consolider les activités commerciales
■
Assurer le positionnement commercial de la rue Jean-Talon Est
■
Améliorer les aménagements sur les domaines public et privé
Problématique La rue Jean-Talon Est est le principal axe commercial de l’arrondissement. Toutefois, les commerces de la rue Jean-Talon Est doivent faire face à la concurrence des établissements situés dans le secteur d’affaires et de commerce Galeries-d’Anjou– Jean-Talon Est. L’identification d’une niche commerciale pourrait favoriser la survie des commerces et donc la viabilité de l’artère. La concurrence et le positionnement commercial ne sont pas les seuls enjeux. La rue Jean-Talon Est doit aussi faire l’objet de plusieurs interventions urbanistiques. La continuité commerciale au rez-de-chaussée est un élément positif pour le dynamisme de l’artère, mais la relation entre les bâtiments et la rue laisse à désirer à plusieurs endroits. L’aménagement du domaine public pourrait également être revu. Le cadre bâti n’est peut-être pas aussi dense qu’il devrait l’être eu égard au prolongement proposé de la ligne 5 du métro. Les stationnements occupent des superficies importantes, particulièrement à l’ouest du boulevard Viau et à l’est du boulevard Langelier. Par ailleurs, les déplacements piétonniers et véhiculaires pourraient être plus sécuritaires. Cependant, il faut garder à l’esprit que la rue Jean-Talon Est se compose de trois tronçons au caractère distinct, tant sous l’angle de l’encadrement de la rue et du gabarit des bâtiments que de l’offre commerciale. Les interventions doivent donc y être adaptées.
autoroute 40
boulevard Pie-IX
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rue Bélanger
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 23 – Arrondissement de Saint-Léonard Partie II
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Balises d’aménagement 1
Préciser le positionnement commercial de l’artère.
7
2
Permettre la conversion de logements en espaces de bureaux aux étages supérieurs.
Intensifier l’utilisation du sol, notamment autour des stations de métro projetées.
8
Favoriser la construction sur les terrains sous-utilisés, tels que le stationnement du centre commercial Le Boulevard et les stations-service.
9
Revoir l’aménagement des terrains de stationnement.
3
Exiger la continuité commerciale au rez-de-chaussée.
4
Optimiser les relations entre les bâtiments et la rue.
5
Aménager une place publique servant de lieu de rassemblement et d’animation.
6
Enfouir les réseaux de distribution électrique et câblée entre la rue Buies et la limite ouest de l’arrondissement.
10 Améliorer la gestion des accès véhiculaires aux commerces. 11 Améliorer la sécurité des déplacements piétonniers
et véhiculaires.
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Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 23 – Arrondissement de Saint-Léonard Partie II
23.4.2 Abords du boulevard Métropolitain
page 22
Orientations générales ■
Consolider les activités commerciales
■
Atténuer les nuisances causées par les activités commerciales afin d’assurer la qualité des milieux de vie limitrophes
■
Améliorer l’image générale du secteur
Problématique Le boulevard Métropolitain joue deux rôles principaux. Il sert de voie de service à l’autoroute 40 et il constitue une importante composante commerciale pour l’arrondissement. Les usines et les commerces spécialisés dans la vente d’automobiles, de meubles et d’appareils électroniques sont moins sensibles au débit et à la vitesse de circulation élevés que d’autres établissements d’affaires. Toutefois, ces usines et commerces engendrent un certain nombre d’inconvénients pour les résidents des milieux de vie voisins de même que pour les employés et les clients. De toute évidence, l’accès à ces commerces se fait presque exclusivement en automobile. Les rues locales sont souvent utilisées par les clients, ce qui nuit à la qualité des milieux de vie adjacents. La quantité et la configuration des entrées charretières sur le boulevard Métropolitain multiplient les risques d’accrochage entre véhicules. Parallèlement aux préoccupations portant sur la circulation, il existe plusieurs enjeux liés au paysage urbain. L’affichage commercial est omniprésent. L’impact visuel des panneaux-réclames est important. Les aménagements paysagers sont pratiquement inexistants en raison des superficies consacrées à l’automobile (voies locales et espaces de stationnement). Les façades des bâtiments faisant front au boulevard sont souvent de piètre qualité architecturale.
boulevard Viau
boulevard Pie-IX
autoroute 40
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Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 23 – Arrondissement de Saint-Léonard Partie II
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Balises d’aménagement 1
Consolider et intensifier les activités commerciales et industrielles en fonction des usages, de la nature des lieux et des impacts reliés à la circulation véhiculaire.
2
Améliorer les interfaces entre les commerces et les milieux de vie adjacents.
3
Réduire la circulation de transit sur les rues locales perpendiculaires au boulevard Métropolitain qui desservent les milieux de vie.
boulevard Langelier
boulevard Métropolitain Est
rue Jean-Talon Est
4
Revoir la configuration des entrées charretières sur le boulevard.
5
Revoir l’aménagement des stationnements.
6
Améliorer la qualité esthétique de l’affichage commercial.
7
Favoriser un aménagement de qualité en front du boulevard.
8
Favoriser la rénovation des façades des bâtiments.
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 23 – Arrondissement de Saint-Léonard Partie II
23.4.3
page 24
Orientations générales
Secteurs industriels
■
Consolider les secteurs industriels viables
■
Accroître le nombre d’emplois
■
Rehausser la qualité du cadre bâti et des aménagements extérieurs
■
Améliorer la gestion des nuisances
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rue Jarry Est
autoroute 40
rue Pascal-Gagnon
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Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 23 – Arrondissement de Saint-Léonard Partie II
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Problématique Le niveau d’activité dans les secteurs industriels du nord et de l’est de l’arrondissement est intéressant. Toutefois, certaines sections parmi les plus anciennes sont mal adaptées aux besoins actuels des entreprises, spécialement pour ce qui est de la taille des bâtiments et des dimensions des lots. Il faut déterminer quelles sections industrielles peuvent demeurer viables si elles sont revitalisées et quelles sections peuvent être transformées pour accueillir de nouvelles activités. Dans les sections qui demeurent industrielles, il est envisageable d’accroître le nombre d’emplois si la revitalisation permet de satisfaire les besoins des entreprises sur le plan de l’espace et de l’aménagement. Il faut aussi prendre note que certaines activités causent des nuisances (poussières, bruits, camionnage, etc.) affectant la qualité de vie dans les secteurs résidentiels.
Balises d’aménagement 1
Mettre en place un programme de remembrement des terrains afin d’offrir aux entreprises des sites de plus grande superficie.
2
Mettre en œuvre un programme de rénovation et d’aménagement des espaces industriels.
3
Prévoir de nouvelles dispositions réglementaires pour l’ensemble des espaces industriels afin d’améliorer l’apparence des façades et l’aménagement des espaces d’entreposage extérieur, des stationnements et des cours avant.
4
Réviser les usages autorisés dans l’ensemble des secteurs industriels, dans le cadre d’une étude sur le positionnement industriel.
5
Favoriser le regroupement d’usages autorisés causant des nuisances importantes dans un nombre limité d’endroits à l’écart des secteurs résidentiels.
6
Réviser le plan du réseau de camionnage de l’arrondissement afin de réduire les nuisances associées à la circulation de véhicules lourds.
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 23 – Arrondissement de Saint-Léonard Partie II
23.5 Les paramètres réglementaires applicables à l’arrondissement
page 27
Les paramètres et les orientations du Plan d’urbanisme qui ont une portée réglementaire se traduisent dans la réglementation d’urbanisme de l’arrondissement. Le zonage est le principal instrument réglementaire de mise en œuvre du Plan d’urbanisme. Il détermine la vocation des différentes zones du territoire afin d'y contrôler l'usage des terrains et des bâtiments ainsi que l'implantation, la forme et l'apparence des constructions. L’affectation du sol
Découlant des orientations du Plan, l’extrait de la carte de l’affectation du sol applicable à l’arrondissement de Saint-Léonard exprime la vocation souhaitée dans les secteurs à construire ou à transformer et confirme celle des secteurs établis. Selon le concept retenu, les catégories d’affectation traduisent la nature générale des milieux, s’éloignant ainsi d’une forme d’affectation dont le caractère trop normatif conduirait à un découpage inutilement fin du territoire. Inclusives, ces catégories favorisent la mixité et regroupent une variété d’activités pouvant avoir cours au sein d’une même aire d’affectation, moyennant des règles de complémentarité ou de compatibilité que précise la réglementation d’urbanisme de l’arrondissement. Cette approche, plus argumentaire que réglementaire, permet une gestion souple du développement urbain et simplifie les procédures administratives. Dans cet esprit, le recours à la procédure de modification du Plan d’urbanisme s’applique aux changements ayant une portée significative sur le devenir de la ville. Le tableau de la page suivante présente et définit les neuf catégories d’affectation du sol. Les quatre premières sont de nature inclusive et correspondent à des milieux urbains distincts. Les cinq autres, essentiellement à caractère exclusif, s’appliquent à des aires réservées à des activités particulières. La densité de construction
Les paramètres de densité de construction permettent d’encadrer la production architecturale et de déterminer l’échelle de la forme urbaine de même que l’intensité des activités sur les différentes portions du territoire. Pour les secteurs à construire ou à transformer, les paramètres énoncés traduisent les intentions du Plan quant au caractère souhaité pour le territoire alors que dans les secteurs établis, ces paramètres correspondent au caractère général du bâti existant dont le Plan vise la pérennité. L’extrait de la carte de la densité de construction applicable à l’arrondissement de SaintLéonard exprime la densité de construction selon une échelle de couleurs intégrant les différents paramètres de densité. Un descriptif énonce les paramètres s’appliquant à chaque secteur. Précisés, le cas échéant, par des annotations, ces paramètres décrivent le caractère général actuel ou souhaité d’un secteur en fonction de l’un ou l’autre ou de l’ensemble des éléments suivants : ■
le nombre d’étages hors-sol (excluant les mezzanines);
■
le mode d’implantation : isolée, jumelée, contiguë;
■
le taux d’implantation au sol des bâtiments;
■
le coefficient d’occupation du sol, notamment dans les secteurs à transformer ou à construire.
Les parcs et les espaces verts
Le Plan souhaite assurer la protection et la mise en valeur des parcs et des espaces verts illustrés à l’extrait de la carte du même nom applicable à l’arrondissement de Saint-Léonard. Le patrimoine bâti
Conformément à l’objectif 15 du Plan d’urbanisme, l’ensemble des bâtiments identifiés à la liste des bâtiments d’intérêt patrimonial et architectural hors secteurs de valeur exceptionnelle ainsi que l’ensemble des bâtiments situés dans les secteurs de valeur exceptionnelle ou dans les grandes propriétés à caractère institutionnel (voir la carte « Le patrimoine bâti ») doivent faire l’objet d’un contrôle serré quant aux travaux de construction, de rénovation et de démolition, par les outils réglementaires appropriés, notamment les règlements sur les plans d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA).
tableau Catégories d’affectation du sol
>
Catégories d’affectation du sol Catégorie et description Secteur résidentiel
Aires à vocation principalement résidentielle comportant aussi des portions mixtes, notamment des rues de commerces et d’habitation.
Composantes Logements Commerces Équipements collectifs ou institutionnels
Notes La réglementation assure le découpage en zones distinctes des secteurs essentiellement résidentiels, des secteurs à caractère commercial et des ensembles occupés par des équipements collectifs ou institutionnels. Elle détermine les catégories d’usages selon la nature des milieux et le caractère de l’arrondissement. Elle assure, par les modes de gestion des usages, l’insertion harmonieuse des activités non résidentielles : les types d’usages autorisés de plein droit, les usages conditionnels, les limites de superficie, l’obligation de continuité commerciale, le contingentement de certains usages, etc. Dans le respect de la cohérence des milieux et en assurant une saine cohabitation des usages, la réglementation reconnaît ponctuellement certaines occupations à caractère industriel présentes lors de l’adoption du Plan d’urbanisme.
Secteur mixte
Aires diversifiées comportant une composition variée d’activités et de l’habitation. Plusieurs de ces secteurs recouvrent des aires présentant un potentiel d’intensification du nombre de logements ou du nombre d’emplois. Secteur d’emplois
Aires à vocation économique comportant principalement des activités à caractère industriel ou commercial. Les secteurs d’emplois correspondent à des aires où l’habitation est exclue. Secteur rural
Aires à caractère champêtre comportant de l’habitation et des activités agricoles.
Grand équipement institutionnel
Aires comportant des constructions et des terrains réservés à des activités institutionnelles qui jouent un important rôle de service dans la communauté montréalaise.
Logements Commerces Immeubles à bureaux Immeubles commerciaux Immeubles comportant de l’industrie légère Équipements collectifs ou institutionnels
La réglementation définit les zones et détermine les usages autorisés dans chacune selon la nature des milieux, notamment de manière à assurer l’interface entre les ensembles à dominance résidentielle et les zones d’activités plus intensives.
Immeubles industriels Immeubles à bureaux Immeubles commerciaux Équipements collectifs ou institutionnels
La réglementation assure la traduction des vocations prévues au Schéma des secteurs d’emplois (voir section 2.4 de la partie I du Plan d’urbanisme).
Logements Agriculture et activités industrielles complémentaires Équipements collectifs ou institutionnels Grands équipements institutionnels (enseignement, soins de santé, sport et culture) Équipements collectifs ou institutionnels Commerces et logements complémentaires
La réglementation définit les zones et détermine les types d’usages autorisés selon la nature des milieux, notamment de manière à limiter aux secteurs d’emplois à caractère industriel les types d’usages générateurs de nuisances majeures.
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 23 – Arrondissement de Saint-Léonard Partie II
page 28
Catégories d’affectation du sol Catégorie et description Couvent, monastère ou lieu de culte
Aires comportant des constructions et des terrains réservés à des établissements conventuels ou à des lieux de culte.
Grand espace vert ou parc riverain
Aires réservées aux espaces verts ou naturels d’envergure montréalaise ou situés en rive ainsi qu’aux grands cimetières.
Grande emprise de transport
Aires vouées aux activités de transport, soit les principales infrastructures de transport des personnes et des marchandises.
Infrastructure publique
Aires comportant des constructions et des terrains réservés à des fins de services publics.
Composantes
Notes
Immeubles voués aux activités des communautés religieuses comportant des lieux de résidence Lieux de culte Équipements collectifs ou institutionnels Commerces et logements complémentaires
Même s’ils ne sont pas identifiés par une aire d’affectation à la carte 3.1.1 de la partie I du Plan d’urbanisme ou à son extrait apparaissant à la page suivante, sont visés par cette catégorie d’affectation les lieux de culte compris dans les listes de bâtiments d’intérêt patrimonial et architectural apparaissant à la page 39 du présent chapitre.
Parcs métropolitains et grands parcs urbains Parcs-nature Lieux publics Réserves naturelles Berges et îles publiques Grands cimetières Golfs Équipement collectif Casino, commerces et installations complémentaires
Les berges, les îles et les sommets du mont Royal visés par cette catégorie d’affectation du sol sont des espaces de propriété publique, principalement des parcs locaux.
Le réseau routier relevant de la juridiction des gouvernements supérieurs Les infrastructures portuaires, ferroviaires et aéroportuaires Usages et infrastructures complémentaires
La réglementation assure le découpage en zones distinctes des aires vouées au triage ferroviaire et aux activités portuaires et aéroportuaires. Cette obligation ne s’applique pas au réseau routier et aux corridors ferroviaires.
Cette affectation reconnaît la présence d’enclaves résidentielles existant sur le territoire des parcs-nature au moment de l’adoption du Plan d’urbanisme. La réglementation n'autorise l'équipement collectif Casino, commerces et installations complémentaires que sur les lots 2 988 178, 2 988 179 et 2 988 180 du cadastre du Québec et prévoit cet usage sans limite de superficie de plancher.
Postes de transformation électrique, cours de voirie et de matériel, usines de traitement des eaux, usines d’épuration, etc.
Notes générales : Le présent chapitre inclut une carte qui identifie les parcs locaux dont la vocation est confirmée par le Plan d’urbanisme. La conversion d’un parc ou d’une de ses parties, à des fins autres que d’usage complémentaire ou d’équipement collectif d’envergure locale, requiert une modification du Plan d’urbanisme. Les parcs, les cimetières, les golfs, les postes de transformation électriques ainsi que les cours de voirie et de matériel sont autorisés dans toutes les catégories. La délimitation des aires d’affectation du sol doit être interprétée en fonction des emprises de rues et de ruelles ainsi que des limites cadastrales existant au moment de l’adoption du Plan d’urbanisme.
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Secteur mixte Secteur d'emplois Secteur rural Grand équipement institutionnel Couvent, monastère ou lieu de culte Grand espace vert ou parc riverain Grande emprise de transport Infrastructure publique Limite d'arrondissement Voir Tableau 3.1.1 pour la description des catégories d'affectation du sol.
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Plan d'urbanisme Mai 2012
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Arrondissement de Saint-Léonard Secteurs établis Secteur 23-01 :
Orientation Maintenir le caractère des secteurs La réglementation de zonage visera à maintenir le type de bâti existant, présentant les caractéristiques suivantes :
■ ■ ■
bâti de un à trois étages hors-sol; implantation isolée ou jumelée; taux d’implantation au sol faible ou moyen.
Secteur 23-02 : ■ ■ ■
bâti de un à trois étages hors-sol; implantation isolée ou jumelée; taux d’implantation au sol moyen.
Secteur 23-03 : ■ ■ ■ ■
bâti de un ou deux étages hors-sol; implantation isolée; taux d’implantation au sol faible ou moyen; C.O.S. maximal : 0,8.
Secteur 23-05 : ■ ■ ■ ■
bâti de trois étages hors-sol ou plus; implantation isolée; taux d’implantation au sol moyen; C.O.S. maximal : 7,5.
Secteur 23-06 : ■ ■
bâti de deux à huit étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen.
Secteur 23-07 : ■ ■
bâti de deux à six étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen.
Secteur 23-04 : ■ ■ ■
bâti de deux à dix étages hors-sol; implantation isolée; taux d’implantation au sol moyen;
La réglementation de zonage pourra reconnaître le bâti existant ainsi que les projets immobiliers dûment autorisés au moment de l’adoption du Plan d’urbanisme qui ne se conforment pas aux paramètres énoncés ci-dessus.
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 23 – Arrondissement de Saint-Léonard Partie II
page 32
Arrondissement de Saint-Léonard Secteurs à transformer ou à construire Orientation Renouveler le caractère des secteurs La réglementation de zonage permettra un nouveau type de bâti présentant les caractéristiques suivantes :
Secteur 23-T1 :
bâti de deux à quatorze étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen ou élevé; C.O.S. minimal : 1,0; C.O.S. maximal : 5,0. Secteur 23-T2 :
bâti de deux à douze étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen; C.O.S. minimal : 0,7; C.O.S. maximal : 6,0. Secteur 23-T3 :
bâti de un à six étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen; C.O.S. minimal : 0,5; C.O.S. maximal : 3,0. Secteur 23-T4 :
bâti de deux ou trois étages hors-sol; implantation isolée ou jumelée; taux d’implantation au sol moyen; C.O.S. minimal : 0,7; C.O.S. maximal : 1,5.
Secteur 23-T5 :
bâti de deux à huit étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen ou élevé; C.O.S. minimal : 0,5; C.O.S. maximal : 6,0. Secteur 23-T6 :
bâti de deux à dix étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen ou élevé; C.O.S. minimal : 1,0; C.O.S. maximal : 4,0. Secteur 23-T7 :
bâti de un à douze étages hors-sol; taux d’implantation au sol faible ou moyen; C.O.S. minimal : 0,4; C.O.S. maximal : 2,0. Secteur 23-T8 :
bâti de deux à quatorze étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen ou élevé; C.O.S. minimal : 0,6; C.O.S. maximal : 5,0.
La réglementation de zonage pourra reconnaître le bâti existant ainsi que les projets immobiliers dûment autorisés au moment de l’adoption du Plan d’urbanisme qui ne se conforment pas aux paramètres énoncés ci-dessus.
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Plan d'urbanisme Mai 2012
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 23 – Arrondissement de Saint-Léonard Partie II
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Bâtiments d’intérêt patrimonial et architectural hors secteurs de valeur exceptionnelle
Arrondissement de Saint-Léonard La liste suivante identifie les bâtiments d’intérêt patrimonial et architectural situés à l’extérieur des secteurs de valeur exceptionnelle et des grandes propriétés à caractère institutionnel de l’arrondissement (voir carte précédente). La liste identifie également l'ensemble des lieux de culte d'intérêt patrimonial de l'arrondissement. Tel qu'indiqué au tableau de la page 28, ces lieux de culte sont couverts par la catégorie d'affectation du sol « Couvent, monastère ou lieu de culte ». Conformément à l'objectif 15 de la partie I du Plan d'urbanisme, les bâtiments identifiés dans la liste suivante et l’ensemble de ceux situés dans les secteurs de valeur exceptionnelle ou dans les grandes propriétés à caractère institutionnel doivent faire l’objet d’un contrôle serré quant aux travaux de construction, de rénovation et de démolition, par les outils réglementaires appropriés, notamment les règlements sur les plans d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA).
Les lieux de culte ■
5275, boulevard Lavoisier (Église Sainte-Angèle)
■
5420, rue Des Angevins (Église Saint-Gilbert)
■
5525, rue Jarry Est (Église Saint-Léonard/Saint-Léonardde-Port-Maurice)
■
7250, rue Valdombre (Seventh Day Adventist)
Les habitations ■
5345, rue Jarry Est (Maison Joseph-Gagnon)
■
6255, rue Jarry Est (Maison Gervais-Roy)
■
6695, rue Jarry Est (Maison Desrochers)
■
6795, rue Jarry Est (Maison Basile-Pépin)
MIXED-USE AREA Diversification and intensification of activities
PUBLIC TRANSPORTATION Potential preferential measures for public transportation
ROAD NETWORK Potential extension of Highway 25 under study
QUALITY LIVING ENVIRONMENT Support for retail vitality INDUSTRIAL AREAS Areas designated for consolidation
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PUBLIC TRANSPORTATION Commuter train line under study
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ROAD NETWORK Projected connection of Langelier Boulevard
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NDUSTRIAL AREA Area designated for revitalization
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DIVERSIFIED EMPLOYMENT AREA Area designated for consolidation
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MIXED-USE AREAS Diversification and intensification of activities
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ROAD NETWORK Projected redesign of Highway 40
QUALITY ARCHITECTURE AND URBAN LANDSCAPES Improvement of the urban landscape of the Métropolitaine Expressway
boulevard Provencher
BUILT HERITAGE Protection and enhancement
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BUSINESS AND RETAIL AREA Consolidation and intensification of activities ENVIRONMENTAL QUALITY Mitigation of noise nuisances eJ ru
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May 2012
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BIKEWAY NETWORK Potential bikeway
QUALITY LIVING ENVIRONMENT Support for retail vitality and intensification of activities PUBLIC TRANSPORTATION Metro extension under study towards Des Galeries-d’Anjou Boulevard
Overview of City-Wide Orientations Borough of Saint-Léonard
Master Plan
Land use designations Designation and description Residential area
Essentially residential areas including mixed activities, especially mixed retail/residential streets
Components Housing Retail Public or institutional facilities
Notes The by-laws will divide the predominantly residential areas, retail zones and public or institutional facility areas into separate zones. By-laws will determine land use according to the nature of environments and boroughs. By means of land use management mechanisms (as-of-right uses, conditional uses, floor area limits, retail continuity obligations, restriction of certain uses, etc.), they will ensure a smooth interface between residential and non-residential activities. To safeguard both the coherence of living environments and a healthy mix of uses, by-laws may recognize certain industrial uses present at the moment of the Master Plan’s adoption.
Mixed-use area
Diversified areas comprising a variety of activities and housing. A number of these areas encompass sub-areas that are designated for increased housing and employment density.
Employment area
Economic activity areas comprising essentially industrial and/or retail activities. Housing is excluded in these areas.
Rural area
Areas of a rural nature, comprising housing and agricultural activity.
Major institutional facility
Areas comprising facilities and land reserved for institutional activities that play an important service role in the MontrĂŠal community.
Housing Retail Office buildings Commercial buildings Buildings housing light industry Public or institutional facilities
The by-laws will define the zones and determine authorized uses in accordance with the nature of the environments in order to ensure a smooth interface between essentially residential areas and more intensive activity areas.
Industrial buildings Office buildings Commercial buildings Public or institutional facilities
The by-laws will ensure that the uses presented in the Employment Areas Map (see Section 2.4) are reflected.
Housing Agriculture and complementary industrial activities Public or institutional facilities
Major institutional facilities (education, health care, sports, culture) Public or institutional facilities Complementary retail and housing
The by-laws will define the zones and determine authorized uses in accordance with the nature of the environments, particularly to limit major nuisance-generating uses to industrial employment areas.
MontrĂŠal Master Plan Part II
Land use designations Designation and description Convent, monastery, or place of worship
Areas comprising structures and sites reserved for convents, monasteries, or other religious establishments.
Major green space or waterside park
Areas reserved for green or natural spaces of City-wide importance or located on a riverbank, as well as major cemeteries.
Major transportation corridor
Areas reserved for transportation, specifically the main passenger and freight transportation infrastructure.
Public utilities
Areas comprising structures and sites reserved for public utilities.
Components
Notes
Buildings devoted to religious orders, including residences Places of worship Public or institutional facilities Complementary retail and housing
Even if they are not identified on Map 3.1.1, areas subject to this land use category are included on the lists of heritage buildings in Part II.
Major and metropolitan parks Nature parks Public areas Nature reserves Public riverbanks and islands Major cemeteries Golf courses Casino, business and complementary services public facilities
The riverbanks and islands in question, along with the summits of Mount Royal, are publicly owned spaces, primarily local parks.
The parts of the road network under the jurisdiction of the federal and QuĂŠbec governments Port, rail and airport infrastructure Complementary uses and infrastructure
The by-laws will divide the railyards as well as the port and airport areas into separate zones. This obligation does not apply to the road network and the rail corridors.
This designation recognizes the presence of residential enclaves in some nature parks at the time the Master Plan is adopted. The by-laws do not allow Casino, business and complementary services public facilities except on lots 2 988 178, 2 988 179 and 2 988 180 of the QuĂŠbec Land Register, where this land use is permitted without restriction to floor area.
Electrical substations, water or wastewater treatment plants, public works yards, etc.
General notes: Part II of the Plan includes one map for each borough, which identifies local parks whose designation is confirmed by the Master Plan. The conversion of any park or any part thereof for purposes other than a complementary use or local public facility requires an amendment to the Master Plan. Parks, cemeteries, golf courses, transformer stations and public works yards are authorized in all designations. On the accompanying maps, the limits of land use designation areas should be interpreted as corresponding with street, lane and cadastral boundaries.
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Land Use Designation Borough of Saint-Léonard Residential Area
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Mixed-Use Area Employment Area Rural Area Major Institutional Facility Convent, Monastery or Place of Worship Major Green Space or Riverside Park Major Transportation Corridor Public Utilities Borough Limit See Table 3.1.1 for a description of land use categories.
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Master Plan May 2012
MontrĂŠal Master Plan
Part II
Building density
23 Borough of Saint-LĂŠonard Established areas Orientation Maintain area character Zoning by-laws will aim to maintain the existing built form, which presents the following characteristics:
Sector 23-01:
Building height of one to three stories above ground; Detached or semi-detached; Low or medium site coverage. Sector 23-02:
Building height of one to three stories above ground; Detached or semi-detached; Medium site coverage. Sector 23-03:
Building height of one or two stories above ground; Detached; Low or medium site coverage; Maximum F.A.R.: 0.8. Sector 23-04:
Building height of two to ten stories above ground; Detached; Medium site coverage. Sector 23-05:
Building height of three stories above ground or higher; Detached; Medium site coverage; Maximum F.A.R.: 7.5. Sector 23-06:
Building height of two to eight stories above ground; Medium site coverage. Sector 23-07:
Building height of two to six stories above ground; Medium site coverage.
Zoning by-laws may recognize existing buildings as well as real estate projects duly authorized at the time of the adoption of the Plan that do not conform to the above parameters.
MontrĂŠal Master Plan
Part II
Building density
23 Borough of Saint-LĂŠonard Areas to be built or transformed Orientation Renew area character Zoning by-laws will permit a new built form, which presents the following characteristics:
Sector 23-T1:
Building height of two to fourteen stories above ground; Medium or high site coverage; Minimum F.A.R.: 1.0; Maximum F.A.R.: 5.0.
Sector 23-T8:
Building height of two to fourteen stories above ground; Medium or high site coverage; Minimum F.A.R.: 0.6; Maximum F.A.R.: 5.0.
Sector 23-T2:
Building height of two to twelve stories above ground; Medium site coverage; Minimum F.A.R.: 0.7; Maximum F.A.R.: 6.0. Sector 23-T3:
Building height of one to six stories above ground; Medium site coverage; Minimum F.A.R.: 0.5; Maximum F.A.R.: 3.0. Sector 23-T4:
Building height of two or three stories above ground; Detached or semi-detached; Medium site coverage; Minimum F.A.R.: 0.7; Maximum F.A.R.: 1.5. Sector 23-T5:
Building height of two to eight stories above ground; Medium or high site coverage; Minimum F.A.R.: 0.5; Maximum F.A.R.: 6.0. Sector 23-T6:
Building height of two to ten stories above ground; Medium or high site coverage; Minimum F.A.R.: 1.0; Maximum F.A.R.: 4.0. Sector 23-T7:
Building height of one to twelve stories above ground; Low or medium site coverage; Minimum F.A.R.: 0.4; Maximum F.A.R.: 2.0.
Zoning by-laws may recognize existing buildings as well as real estate projects duly authorized at the time of the adoption of the Plan that do not conform to the above parameters.
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Building Density Borough of Saint-Léonard
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Master Plan May 2012
40
Borough of Saint-LĂŠonard
September 2005
Montréal Master Plan August 2005
Part II
Borough documents
Buildings of heritage and architectural interest located outside areas of exceptional value
23 Borough of Saint-Léonard The following list identifies buildings of heritage and architectural interest located outside areas of exceptional value or large sites of institutional character in the Borough (see preceding map). The list also identifies places of worship of heritage value in the Borough. As mentioned in Table 3.1.1, these places of worship are covered under the land use designation “Convent, Monastery or Place of Worship.” In keeping with Objective 15, the buildings identified in the following list as well as those located within areas of exceptional value or large sites of institutional character must be subject to strict controls pertaining to construction, renovation or demolition work, by employing appropriate regulatory measures such as by-laws on Site Planning and Architectural Integration Programs (SPAIP).
Places of worship ■
5275, boulevard Lavoisier (Église Sainte-Angèle)
■
5420, rue Angevin (Église Saint-Gilbert)
■
5525, rue Jarry Est (Église Saint-Léonard/Saint-Léonardde-Port-Maurice)
■
7250, rue Valdombre (Seventh Day Adventist)
23-07
Residential buildings ■
5345, rue Jarry Est (Maison Joseph-Gagnon)
■
6255, rue Jarry Est (Maison Gervais-Roy)
■
6695, rue Jarry Est (Maison Desrochers)
■
6795, rue Jarry Est (Maison Basile-Pépin)
MontrĂŠal Master Plan PA R T I I : C H A P T E R 2 4
Borough of Verdun
JUNE 2005
(last update: February 2011)
Montréal Master Plan Part II
Chapter 24 – Borough of Verdun
Table of contents 24.1
Introduction
1
24.2
Review of the Master Plan’s planning approach and of City-wide goals that affect the Borough
3
Local goals and planning issues
7
24.3.1
Improve the quality of life of residents and the rental housing stock
9
24.3.2
Increase residential ownership
10
24.3.3
Support residential development in the vacant areas of the Île des Sœurs district
11
24.3.4
Create a verdant, dynamic and and diverse living environment on the northern tip of the Île des Sœurs district, by extending the Centre and linking with the river
11
24.3
24.4
24.3.5
Reinforce the Borough’s main commercial area all while maintaining a commercial offer in residential sectors 12
24.3.6
Consolidate the business and commercial area of the Île des Sœurs district
12
24.3.7
Increase the facilities and services available to the population
13
24.3.8
Develop a leisure path network and enhance the shorelines
14
24.3.9
Conserve natural environments in harmony with development areas and the urban landscape
15
24.3.10 Improve the local road network
15
24.3.11 Oversee and support the development of the Douglas Mental Health University Institute
17
24.3.12 Ensure the protection of the heritage of large building compounds
17
Local Detailed Planning Area
18
24.4.1
21
Dupuis-Hickson
24.5
Regulatory parameters applicable to the Borough
24
24.6
Special Planning Programs
38
24.6.1
The Wellington-De l’Église District
38
24.6.2
Troy-Lafleur area
40
24.7
Action Plan
42
Montréal Master Plan Part II
24.1 Introduction
Chapter 24 – Borough of Verdun
page 1
The Borough Chapter of Verdun is an element of Montréal’s Master Plan. It will be implemented over the course of the next ten years in a process that translates the goals identified at the City-wide level into urban planning by-laws and regulations applicable at the borough level. The issues and realities particular to the Borough of Verdun will be an integral part of the implementation process. The team of the Direction de l’aménagement urbain et des services aux entreprises (Planning and Business Services Department) worked with elected officials and citizens to develop and produce this Plan, using as its model the previous Master Plan of the City of Verdun which was adopted in July of 2000. The Borough also worked with several different consulting firms, which conducted a detailed examination of the potential impact of changes to the road network and redevelopment in the Troy-Lafleur area. Significant efforts are still underway to guide the forthcoming development of the northern tip of Île des Sœurs. Building on these efforts, Verdun’s Borough Chapter now sets forth the orientations that will direct planning and development in its jurisdiction and which will guide the legal framework to which all services of the Borough of Verdun, the Ville de Montréal and any other stakeholders must comply. It applies these orientations and strategies in a way that takes the Borough’s urban character and social realities into careful consideration. The vision shared in the Plan has also been shaped by the opinions expressed by the Borough’s citizens during public consultation meetings. Accordingly, the Borough Chapter begins with a review of the Master Plan’s planning approach and of the City-wide goals which will directly affect the Borough. Next, it enumerates the orientations, issues and local objectives that the Borough and the Ville de Montréal have identified for the planning and development of Verdun. They have also planned specific actions to be taken to ensure that these plans come to fruition. The Borough Chapter then outlines the goals and planning guidelines for a local Detailed Planning Area in Verdun. The Dupuis-Hickson area will be the object of particularly close attention in the three years following the integration of this document into the revised Master Plan. Regulatory parameters specific to the Borough of Verdun are also presented in full detail. Finally, the Borough Chapter will report on the status of two Special Planning Programs and present an action plan for the years to come.
Montréal Master Plan Part II
24.2 Review of the Master Plan’s planning approach and of City-wide goals that affect the Borough
Chapter 24 – Borough of Verdun
page 3
The Master Plan subscribes to the principles of sustainable development in its approach to planning. The Plan also aims for a marked increase in the quality of urban development (see Chapter 1 of Part I of the Master Plan). Given the modest projections for development in the coming years, it is an opportune moment to focus on the optimal consolidation of the urban landscape, helping to make better use of existing infrastructure and facilities. As a result, it is important to recognize the quality of existing assets and to ensure that they are properly maintained. One of the key goals of the Plan is, therefore, to consolidate the existing character of established areas, which make up most of Montréal’s territory. However, the areas to be built and the areas to be transformed present significant challenges. Efforts in these areas will have to meet the Master Plan’s standards regarding the quality of living environments, transportation infrastructure and economic activities while respecting the Plan’s core values of quality development and sustainability. The planning approach leads to seven goals, six of which particularly affect the Borough. The following map presents an overview of these goals as they apply to the Borough of Verdun.
ENVIRONMENTAL QUALITY Mitigation of noise nuisances
BIKEWAY NETWORK Potential bikeway
INSTITUTIONAL EMPLOYMENT AREA Consolidation of activities QUALITY LIVING ENVIRONMENT Area designated for mixed-use development
QUALITY LIVING ENVIRONMENT Area designated for residential redevelopment
QUALITY LIVING ENVIRONMENTS Support for retail vitality
QUALITY ARCHITECTURE AND URBAN LANDSCAPES Completion of the waterside roadway and the perimeter bikeway Enhancement of the City gateway
QUALITY LIVING ENVIRONMENT Revitalization area ru e
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QUALITY LIVING ENVIRONMENT Support for retail vitality
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INSTITUTIONAL EMPLOYMENT AREA Consolidation of activities
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QUALITY ARCHITECTURE AND URBAN LANDSCAPES Enhancement of the waterside roadway
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BIKEWAY NETWORK Potential bikeway NATURAL HERITAGE Protection and enhancement of shorelines
QUALITY LIVING ENVIRONMENTS Areas designated for residential development incorporating elements of the natural environment
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June 2005
NATURAL HERITAGE Enhancement of the domaine Saint-Paul incorporated into the ecoterritory
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QUALITY LIVING ENVIRONMENTS Areas designated for mixed-use development
BUILT HERITAGE Protection and enhancement
Overview of City-Wide Orientations Borough of Verdun
Master Plan
Montréal Master Plan Part II
Chapter 24 – Borough of Verdun
page 7
24.3
Local goals
Local goals and planning issues
Improve the image of the Borough and the quality of life of its citizens
The Borough has identified five basic goals that guide the approach to local issues as well as the choice of actions to deal with them. They are as follows: Over the course of the past fifteen years, Verdun has made significant efforts to improve the quality of life of its residents, and in so doing, combat the negative prejudices that stem from the presence of more disadvantaged neighbourhoods found in certain areas. Due in large part to an aggressive program to demolish or transform sheds and a number of targeted intervention programs in both the public and private domains, both the quality of life and a positive image of Verdun have been greatly reinforced, paving the way for greater urban consolidation and attracting newcomers. Proud of its accomplishments, the Borough is now looking to continue these revitalization efforts while making its assets known to families looking for a high-quality living environment. Consolidate the family and residential character of Verdun
Verdun is a living environment traditionally oriented toward housing families. In a context where suburban life is becoming more challenging, Verdun’s many advantages in terms of public transportation, recreational opportunities, community facilities and proximity to service centres help position it competitively in the regional housing market. As a result, the Borough administration would like to offer the widest possible variety in housing types (rental units, affordable, community and social housing, housing for the elderly, condominiums, row houses, etc.). In addition, the Borough plans to work to consolidate the housing function by dealing with activities that create nuisances and by favouring the development of new services and commercial ventures that complement living environments. Pursue the development and revitalization of living environments
The revitalization of the Desmarchais-Crawford district and, more particularly, the Wellington-De l’Église district are the primary interventions planned by the Borough to improve the urban landscape and the Borough’s positioning. Moreover, the Borough intends to continue to support the reinforcement of the commercial nodes of Wellington and De l’Eglise streets in collaboration with local merchants. In the Île des Sœurs district, the island’s southern and northern tips have been identified as the two major areas to be built. The Borough intends to be closely involved in these efforts so as to control development of spaces still vacant and to construct public facilities that serve the population as a whole.
Montréal Master Plan Part II
Chapter 24 – Borough of Verdun
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Protect and enhance the environment
The territory of the Borough is home to a diversity of natural environments of interest (such as the Domaine Saint-Paul, shorelines of the island of Montréal and Île des Sœurs) that must be protected and ought to be enhanced. The Borough Council therefore intends to proceed in the interest of enhancing its territory while keeping in mind both the potential of these areas as well as the need to protect their natural environment. Maintain the Borough’s commitment to fighting poverty and social exclusion
Since 1991, the Borough of Verdun has supported a number of different communitybased organizations as well as key actors to support their fight against poverty and social exclusion. In keeping with this commitment, the Borough intends to pursue its involvement and its planning and development actions to improve quality of life for its residents. Moreover, it intends to encourage the creation and the maintenance of dwellings designed for lower-income residents and continue to favour access to homeownership for a greater number of low-income households.
Montréal Master Plan Part II
Chapter 24 – Borough of Verdun
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Local issues Twelve key planning and development issues have been identified for the territory of the Borough. For each of them, one or several objectives have been identified and actions have been detailed, relying on the basic goals presented earlier.
24.3.1 Improve the quality of life of residents and the rental housing stock
Objective 1 Offer an improved rental stock that conforms with the new Code du logement de Montréal (Montréal Housing Code) Actions 1.1 Systematically inspect rental dwellings and put in place a rigorous strategy to correct any shortcomings, by using multiple subsidy programs similar to those used to encourage the elimination of sheds. 1.2 Encourage the conversion of vacant businesses, outside of specific commercial zones, into residential units. 1.3 Continue efforts to demolish or bring up to code the 400 remaining sheds in the Borough. 1.4 Favour the opening of local retail stores in proximity to residences. 1.5 Permit the demolition of the warehouses located along Du Golf Road and authorize the construction in that location of residential buildings within a strict regulatory framework.
Objective 2 Favour access to high-quality dwellings for low- or moderate-income households by encouraging the creation of affordable and social housing Actions 2.1 Promote and stimulate the creation of housing cooperatives in existing buildings, which sometimes require renovation work. 2.2 Return subsidy programs to local control and decentralize their management, to better distribute available funds in response to local needs. 2.3 Lobby other governments to put in place rent supplement-type aid programs. 2.4 Establish a reserve fund to purchase and resell land for development. 2.5 Promote and stimulate the construction of affordable and social housing in the Borough by participating proactively in the efforts of the Stratégie d’inclusion du logement abordable (Affordable Housing Strategy), the Stratégie de revitalisation urbaine intégrée (Integrated Urban Revitalization Strategy) and the Stratégie municipale en matière d’habitation (Municipal Housing Strategy) (see Objectives 1 and 2 of Part I of the Master Plan). 2.6 Where the vocation is modified, favour the conversion of a church for social housing or community purposes. 2.7 Favour the construction in height on vacant land and for the demolition and reconstruction projects in the Wellington - De l’Église area, while ensuring that the treatment of the first storeys of these constructions is in continuity with the existing building, that additional storeys are treated in such a way as to minimize their impact and that the implementation of green areas is prioritized.
Montréal Master Plan Part II
24.3.2 Increase residential ownership
Chapter 24 – Borough of Verdun
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Objective 3 Favour the conversion of a certain number of dwellings as a measure to increase the proportion of owner-occupants Action 3.1 Support the transformation of rental units into condominiums or co-ops as well as an increase in the size of dwelling units.
Objective 4 Favour the transformation of areas to welcome increased residential development Actions 4.1 Encourage the relocation of activities incompatible with residential uses, and favour the construction of family dwellings on lands with redevelopment potential. 4.2 Prepare residential revitalization plans for areas whose conversion or transformation are currently under study, such as the Dupuis-Hickson district, within the framework of a detailed local planning effort (see section 24.4.1 of this chapter). 4.3 Permit the demolition of warehouses located along Du Golf Road and authorize the construction of residential buildings there. 4.4 Emphasize the presence of the river, the shorelines, the Domaine Saint-Paul woods, the aqueduct canal and public transportation service in the Borough’s residential promotional materials (see Objective 2 and Action 3.2 of Part I of the Master Plan). 4.5 Favour the construction in height on vacant land and for the demolition and reconstruction projects in the Wellington - De l’Église district, while ensuring that the treatment of the first storeys of these constructions is in continuity with the existing building, that additional storeys are treated in such a way as to minimize their impact and that the implementation of green areas is prioritized.
Montréal Master Plan Part II
24.3.3 Support residential development in vacant areas in the Île des Sœurs district
Chapter 24 – Borough of Verdun
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Objective 5 Improve and enhance those elements of the Île des Sœurs district that give it its rural character Actions 5.1 Pursue quality control in all new developments through site planning and architectural integration programs (SPAIP). 5.2 Design and implement green spaces, parks and leisure paths to keep pace with new development. 5.3 Finalize the acquisition of the shorelines and favour their enhancement through the creation of the waterside roadway (see Action 11.2 and Part I of the Master Plan). 5.4 Increase the amount of land under public ownership, particularly along the shorelines, by adjusting the limits of the different land use areas in southern tip of the district.
24.3.4 Create a verdant, dynamic and diverse living environment on the northern tip of the Île des Sœurs district by extending the Centre and linking with the river
Objective 6 Develop the northern tip of Île des Sœurs to create a high-quality area, offering a variety of functions and making a strong contribution to the Montréal landscape Actions 6.1 Implement a high-quality development plan and integrate a master plan for the road network. 6.2 Require that developers demonstrate, with the aid of computer models, the integration of every phase of the development into the whole of the project. 6.3 Encourage the development of a hotel complex in proximity to the shoreline and the Champlain Bridge and authorize the construction of appropriate complementary facilities (a conference or health centre, etc.). 6.4 Plan for the design and construction of a rail station in the event that a light rail system is built linking the South Shore with Montréal’s Centre (see Action 3.1 of Part I of the Master Plan). 6.5 Enhance this City gateway through the appropriate control of interventions made in the public and private domains (see Action 11.6 of Part I of the Master Plan). 6.6 Favour the creation of a pedestrian promenade along the length of the river, heading towards Old Montréal, which could be paired with the cycling path projected for the shoreline (see Action 3.4 as well as Map 2.2.4 of Part I of the Master Plan).
Montréal Master Plan Part II
24.3.5 Reinforce the Borough’s main commercial area all while maintaining a commercial offer in residential sectors
Chapter 24 – Borough of Verdun
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Objective 7 Improve the image and services of Wellington and De l’Église streets and, as a result, their public perception Actions 7.1 Pursue the application of a Special Planning Program (SPP) in the Wellington-De l’Église district in order to support the efforts of merchants to stimulate commercial activity and to apply current subsidy programs for facade and signage improvements (see Section 24.6.1 of this chapter and Objective 12 of Part I of the Master Plan). 7.2 Complete feasibility studies on increasing the number of visitors to, and accessibility of, the Borough. 7.3 Continue to encourage the transformation of commercial buildings into residential units outside the Wellington and De l’Église commercial nodes. 7.4 Maintain the involvement and support of Borough representatives in the permanent committee of the SDC Wellington-Arrondissement de Verdun (Wellington-Borough of Verdun Commercial Development Corporation). 7.5 Revise the intervention tools to encourage owners of buildings in poor condition to make facade improvements when their appearance is deemed deficient, and to preserve or enhance architectural elements of interest (see Actions 12.1 and 15.1 of Part I of the Master Plan). 7.6 Ensure the development of a safe and aesthetically pleasing multi-leveled parking lot. 7.7 Develop a feasibility study aiming to make Wellington Street a one-way street or to develop a pedestrian area on a portion of that street, while also integrating a cycling path. 7.8 Deliver a plan for the enhancement of the public domain. 7.9 Permit new commercial uses aiming to contribute to the animation of Wellington and De l’Église streets.
Objective 7.1 Ensure a minimal commercial offer in proximity to housing sectors Actions 7.1.1 Broaden the types of uses authorized in commercial sectors outside of Wellington and De l’Église streets. 7.1.2 Maintain commercial sectors in residential areas.
24.3.6 Consolidate the business and commercial area of the Île des Sœurs district
Objective 8 Redesign “Place du Commerce” to make it more animated, safe and convivial Actions 8.1 Dedicate this area as the primary commercial destination of the Île des Sœurs district. 8.2 Encourage the construction of well-integrated residential units on the remaining lands to be developed and favour the transformation of certain office buildings for mixed uses, including housing. 8.3 Limit the construction of exterior parking lots. 8.4 Harmonize the maximum heights of buildings while taking into account the height of the area’s existing buildings. 8.5 Broaden the mixed commercial use in all buildings.
Montréal Master Plan Part II
24.3.7 Increase the facilities and services available to the population
Chapter 24 – Borough of Verdun
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Objective 9 Expand the neighbourhood parks network in a way that supports the revitalization of the oldest areas and stimulates their residential development Actions 9.1 Create a master plan to oversee sports and leisure facilities as well as cultural and community facilities throughout the Borough. 9.2 Update the Parks and Green Spaces Master Plan and add an item about community services with the participation of citizens. 9.3 Pursue the application of annual programs for park improvements, the redesign of old parks and the creation of new ones. 9.4 Pursue the acquisition of land for parks in developing areas as well as in areas that are poorly served in this regard.
Objective 10 Consolidate the existing civic and community nodes, giving priority to the concentration of social, community and municipal service providers Actions 10.1 Build a library in the Île des Sœurs district. 10.2 Undertake a professional evaluation of the needs of teenagers in cooperation with specialists involved in the field. 10.3 Examine the practicality of creating a civic node in the Wellington-De l’Église district. 10.4 Examine the feasibility of establishing educational services for middle school students in the Île des Sœurs district. 10.5 Support the process undertaken by the Commission Scolaire Marguerite Bourgeoys in regard to maintaining an adequate offer for the elementary school level. 10.6 Provide the borough with a place for professional-level cultural broadcasting in the Guy-Gagnon Building sector. 10.7 Offset the lack of aquatic activities by the construction of an aquatic centre with two pavilions.
Montréal Master Plan Part II
24.3.8 Develop a leisure path network and enhance the shorelines
Chapter 24 – Borough of Verdun
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Objective 11 Pursue the development of a leisure path network that offers users a safe, comfortable and lively space Actions 11.1 Complete the leisure path network, adapting it to the needs of different users by adding or maintaining parallel paths dedicated exclusively to pedestrians and improving signage. 11.2 Complete the linkage of the leisure path network to major destinations, such as community centres, schools and commercial districts. 11.3 Pursue the creation of continuous leisure paths along the perimeter of Île des Sœurs and through new residential developments. 11.4 Elaborate a comprehensive master plan for planning and design of the shorelines which favours contact with the water while preserving and enriching existing natural environments (see Action 16.1 of Part I of the Master Plan). 11.5 Modify the geometry of LaSalle Boulevard, redesigning its Y-intersections and laying out crosswalks in appropriate places to reduce its barrier effect and to lower traffic volume. 11.6 Undertake efforts to convince the appropriate authorities to pave the bicycle path, located along the Seaway, that connects Île Notre-Dame with the Champlain Bridge ice bridge. 11.7 Assess the desirability of integrating a cycling path on Wellington Street.
Montréal Master Plan Part II
24.3.9 Conserve natural environments in harmony with development areas and the urban landscape
Chapter 24 – Borough of Verdun
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Objective 12 Develop the shorelines and enhance natural environments in a way that harmonizes human activities with the development of fauna and flora Actions 12.1 Put in place a master plan to direct interventions and ensure the healthy management of the shorelines. 12.2 Obtain the necessary authorization from the relevant authorities to create observation, interpretation and fishing areas as well as using parts of the shoreline for leisure paths or beaches. 12.3 Put in place an annual reed control and removal program. 12.4 Complete the improvement of the Domaine Saint-Paul woods path system and the shoreline woods, finish the landscaping surrounding the neighbouring residences, continue environmental follow-up and counter the spread of reeds. 12.5 Put in place an awareness and signage program to encourage the preservation of natural environments. 12.6 Create an ecologically friendly golf course that will contribute to the preservation of the Domaine Saint-Paul, without a fiscal impact on the community. 12.7 Eliminate all remaining cases of crossed pipes in the sewer connections of certain buildings located in the Île des Sœurs district. 12.8 Pursue the construction of subsurface networks separating rainwater and sewage water as necessary, in concert with the re-engineering of roads in the Desmarchais-Crawford and Wellington-De l’Église districts.
24.3.10
Objective 13
Improve the local road network
Actions
Improve the image of the local road network
13.1 Maintain the annual streetside tree-planting program. 13.2 Develop road layout standards that provide space sufficient to permit tree planting (applicable to road redesign projects). 13.3 Redesign LaSalle Boulevard to create panoramic views for road users and create green corridors on Île-des-Sœurs, Marguerite-Bourgeoys and Champlain boulevards. 13.4 Plan the correction of intersections that present enhancement potential when undertaking repaving work.
Montréal Master Plan Part II
Chapter 24 – Borough of Verdun
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Objective 14 Increase the safety of all network users Actions 14.1 Revise the borough’s traffic master plan. 14.2 Favour the application of the regulation giving priority to pedestrians in crosswalks and put in place appropriate signage and an awareness campaign. 14.3 Redesign Y-intersections and crosswalks and put in place safe routes, specifically designed to meet the needs of pedestrians. 14.4 Modify the geometry of certain roads, whether by painting pavement markings, installing speed bumps or making landscape improvements, to reduce the volume of through traffic and speed of vehicles on Borough roads.
Objective 15 Channel through traffic onto arterial roads Actions 15.1 Update the Borough’s traffic master plan. 15.2 Complete redesign work on Cerf-Volant Boulevard. 15.3 Modify signalling and/or street geometry to dissuade motorists from using Henri-Duhamel Street as a shortcut to Highway 15 South.
Objective 16 Redesign access to the Île des Sœurs district Actions 16.1 Redesign the entry and exit lanes leading to and from the Île des Sœurs district, particularly on either side of the Champlain Bridge right-of-way, so as to make them safer. 16.2 Complete pre-feasibility studies on the construction of a bridge between the Île des Sœurs district and the Wellington-De l’Église district, designed primarily for pedestrians and cyclists, and evaluate the possibility of constructing it so that it could bear occasional emergency vehicle traffic when necessary.
Montréal Master Plan Part II
24.3.11 Oversee and support the development of the Douglas Mental Health University Institute
Chapter 24 – Borough of Verdun
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Objective 17 Develop a hospital campus of international caliber in conformity with the architectural and natural heritage Actions 17.1 Oversee the preservation of all or some buildings having heritage value. 17.2 Establish, with the Institute, a conservation area for environmental purposes. 17.3 Convene, with the Institute, of the location of a pedestrian and cycling path and of the terms of its implementation, all while taking into account the development framework and patient safety. 17.4 Authorize uses complementary to the Institute in the existing buildings. 17.5 Undertake the integrated planning of the construction project for the new hospital. 17.6 Favour the construction of a new institute of very good architectural quality yielding a contemporary building to serve as a leading model of modernity in the borough of Verdun.
24.3.12 Ensure the protection of the heritage of large building compounds
Objective 18 Continue the enhancement of the building heritage of large homogenous sectors Actions 18.1 Soften the standards pertaining to “wartime-type” siding materials all while keeping with and preserving the original character of the buildings.
Montréal Master Plan Part II
24.4 Local Detailed Planning Area
Chapter 24 – Borough of Verdun
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One part of the Borough presents a complex set of urban planning issues that could not be resolved before the integration of this Borough Chapter into the whole of the Master Plan. For this area, the Borough intends to complete a detailed planning exercise in the three years following the incorporation of the present chapter into the Master Plan, based on an integrated approach that is adapted to the specific nature of this case. The Annual Assessment Report on the Master Plan will include a progress report on this work. The Borough has identified the Dupuis-Hickson district as the subject of a local detailed planning effort, and the details of the area are given in the following sub-section. Parallel to the work being undertaken in local Detailed Planning Areas, the Ville de Montréal Master Plan has identified 26 City-wide Detailed Planning Areas, in which the development decisions made will affect the entire City, or directly concern more than one borough. Among these, the development of the Havre de Montréal is of greatest interest to the Borough of Verdun. The parameters that will frame its detailed planning process are described in Chapter 4 of Part I of the Master Plan. Both local and City-wide detailed planning exercises will be centered on strong public participation and will rely on successful cooperation between all stakeholders concerned, including the Borough, City services, government ministers and public, private and community organizations.
Montréal Master Plan Part II
Chapter 24 – Borough of Verdun
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According to need, detailed planning could lead to: I
The adoption of a Special Planning Program (SPP);
I
The adoption of a development or action plan by the Borough Council;
I
The amendment of the Borough’s urban planning by-laws;
I
The implementation of appropriate programs;
I
The implementation of capital projects by the City, either alone or in association with the governments of Québec and Canada;
I
Projects in partnership with one or more private, public or community partners.
In order to initiate and guide the detailed planning process, the following pages present, for the local Detailed Planning Area: I
General goals;
I
A brief summary of the planning issues;
I
Planning guidelines.
MontrĂŠal Master Plan Part II
Detailed Planning Areas
Chapter 24 – Borough of Verdun
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Montréal Master Plan Part II
24.4.1
Chapter 24 – Borough of Verdun
General goals
Dupuis-Hickson
I
Modify the vocation of the area
I
Encourage demolition and reconstruction of buildings for residential uses or economic activities.
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MontrĂŠal Master Plan Part II
Chapter 24 – Borough of Verdun
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Planning issues Falling mostly within the area bounded by Hickson, Bannantyne and Dupuis streets and the aqueduct canal, this area is characterized by the presence of large, single-storey industrial buildings. Built to meet industrial specifications, they are most often cavernous structures with blind curtain walls. Through the years, these buildings have been put to various uses, and have not always been regularly maintained. Some currently present deficiencies in both their appearance and their condition. Located alongside a residential district and served by a conventional street pattern, this area presents excellent potential for conversion to residential use or economic activities. In order to evaluate the impacts and feasibility of the different planning options, it is appropriate to complete an analysis of and detailed planning process in this area.
Planning guidelines 1
Put in place new regulations governing zoning and building occupancy so as to gradually effect a change in the vocation of the area.
3
Relocate commercial or industrial activities that cause nuisances away from existing residential areas or ones to be built.
2
Encourage the demolition or reconstruction of existing buildings for residential or economic activities, to encourage the conversion of the area to residential use or the reuse of the existing buildings for a business park.
4
Plan for the implementation of a subsidy program aimed at private enterprise to encourage the implementation of the chosen option.
Montréal Master Plan Part II
24.5 Regulatory parameters applicable to the Borough
Chapter 24 – Borough of Verdun
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The parameters and orientations expressed by the Master Plan that are regulatory in scope are represented in the urban planning by-laws of the Borough. The zoning code is the primary regulatory vehicle for the implementation of the Master Plan. It determines the vocation of different zones of the territory in order to control land and building uses as well as the site characteristics, form and appearance of all buildings. Land use
Working from the orientations of the Master Plan, the extract of the land use designation map applicable to the Borough of Verdun illustrates the desired vocations of areas to be built or transformed and confirms the vocations of established areas. Land use designations reflect the general nature of the environments and, as such, are a depature from an overly normative designation approach that would excessively divide the City’s territory. These inclusive designations favour mixed use and encompass a variety of activities that may take place within a single designation, in accordance with complementarity or compatibility rules that will be defined in the Borough’s urban planning by-laws. Based more on rationale than on detailed restrictions, this approach allows for the adapted management of urban development and simplifies administrative procedures. Thus, the Master Plan’s amending procedure will apply only in cases with significant implications for the future of the City. The table on the following page presents and defines the nine different land use designations. The first four are inclusive in nature and correspond to distinct urban environments. The remaining five are essentially exclusive in nature and apply to areas that are reserved for specific activities. Building density
The building density parameters guide architectural design by determining the scale of the built form and the intensity of activities in different areas of the territory. The parameters for each area to be built or transformed reflect the character sought by the Plan. In established areas, the parameters correspond to the general character of the existing built environment, which the plan seeks to maintain. The extract of the construction density map applicable to the Borough of Verdun expresses the allowed construction density according to a colour scale, corresponding to a number of different density parameters. A short description lists the parameters applicable to each area. These parameters are explained in additional notes, when necessary. In most cases, the following parameters describe the existing or desired general character of an area, based on one or more of the following: I
The number of aboveground stories (excluding mezzanines);
I
The type of configuration: detached, semi-detached or row;
I
The building site coverage ratio;
I
The floor area ratio (F.A.R.), especially in areas to be built or transformed.
Parks and green spaces
The Plan wishes to ensure the protection and enhancement of the parks and green spaces illustrated in the extract of the map entitled “Parks and Green Spaces,” applicable to the Borough of Verdun. Built heritage
In compliance with Objective 15 of Part I of the Master Plan, the structures identified in the list of buildings of heritage and architectural interest located outside areas of exceptional value, as well as all buildings found within areas of exceptional value or large sites of institutional character, must be subject to tight control over to all construction, renovation and demolition work through applying the appropriate regulatory tools, most notably site planning and architectural integration programs (SPAIP).
table Land use designations
>
Land use designations Designation and description Residential area
Essentially residential areas including mixed activities, especially mixed retail/residential streets
Components Housing Retail Public or institutional facilities
Notes The by-laws will divide the predominantly residential areas, retail zones and public or institutional facility areas into separate zones. By-laws will determine land use according to the nature of environments and the Borough. By means of land use management mechanisms (as-of-right uses, conditional uses, floor area limits, retail continuity obligations, use quotas, etc.), they will ensure a smooth interface between residential and non-residential activities. To safeguard both the coherence of living environments and a healthy mix of uses, by-laws may recognize certain industrial uses present at the moment of the Master Plan’s adoption.
Mixed-use area
Diversified areas comprising a variety of activities and housing. A number of these areas encompass sub-areas that are designated for increased housing and employment density.
Employment area
Economic activity areas comprising essentially industrial and/or retail activies. Housing is excluded in these areas.
Rural area
Areas of a rural nature, comprising housing and agricultural activity.
Major institutional facility
Areas comprising facilities and land reserved for institutional activities that play an important service role in the MontrĂŠal community.
Housing Retail Office buildings Commercial buildings Buildings housing light industry Public or institutional facilities
The by-laws will define the zones and determine authorized uses in accordance with the nature of the environments in order to ensure a smooth interface between essentially residential areas and more intensive activity areas.
Industrial buildings Office buildings Commercial buildings Public or institutional facilities
The by-laws will ensure that the uses presented in the Employment Areas Map (see Section 2.4 of Part I of the Master Plan) are reflected.
Housing Agriculture and complementary industrial activities Public or institutional facilities Major institutional facilities (education, heath care, sports, culture) Public or institutional facilities Complementary retail and housing
The by-laws will define the zones and determine authorized uses in accordance with the nature of the environments, particularly to limit major nuisance-generating uses to industrial employment areas.
Montréal Master Plan Part II
Chapter 24 – Borough of Verdun
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Land use designations Designation and description Convent, monastery, or place of worship
Areas comprising structures and sites reserved for convents, monasteries, or other religious establishments.
Major green space or waterside park
Areas reserved for green or natural spaces of City-wide importance or located on a riverbank, as well as major cemeteries.
Major transportation corridor
Areas reserved for transportation, specifically the main passenger and freight transportation infrastructure.
Public utilities
Areas comprising structures and sites reserved for public utilities.
Components
Notes
Buildings devoted to religious orders, including residences Places of worship Public or institutional facilities Complementary retail and housing
Even if they are not identified on Map 3.1.1 of Part I of the Master Plan, areas subject to this land use category are included on the lists of heritage buildings on page 35.
Major and metropolitan parks Nature parks Public areas Nature reserves Public riverbanks and islands Major cemeteries Golf courses Casino, business and complementary services public facilities
The riverbanks and islands in question, along with the summits of Mount Royal, are publicly owned spaces, primarily local parks.
The parts of the road network under the jurisdiction of the federal and Québec governments Port, rail and airport infrastructure Complementary uses and infrastructure
The by-laws will divide the railyards as well as the port and airport areas into separate zones. This obligation does not apply to the road network and the rail corridors.
This designation recognizes the presence of residential enclaves in some nature parks at the time the Master Plan is adopted. The by-laws do not allow Casino, business and complementary services public facilities except on lots 2 988 178, 2 988 179 and 2 988 180 of the Québec Land Register, where this land use is permitted without restriction to floor area.
Electrical substations, water or wastewater treatment plants, public works yards, etc.
General notes: The present chapter includes a map that identifies local parks whose designation is confirmed by the Master Plan. The conversion of any park or any part thereof for purposes other than a complementary use or local public facility requires an amendment to the Master Plan. Parks, cemeteries, golf courses, transformer stations and public works yards are authorized in all designations. On the accompanying maps, the limits of land use designation areas should be interpreted as corresponding with street, lane and cadastral boundaries.
200
Building density
>
MontrĂŠal Master Plan
Part II
Building density
24 Borough of Verdun Established areas Sector 24-01:
Orientation Maintain area character Zoning by-laws will aim to maintain the existing built form, which presents the following characteristics:
Building height of one or two stories above ground; Detached; Low site coverage. Sector 24-02:
Building height of one to three stories above ground; Low to high site coverage. Sector 24-03:
Building height of two to six stories above ground; Medium or high site coverage. Sector 24-04:
Building height of two to six stories above ground; Row; Medium or high site coverage. Sector 24-05:
Building height of one to six stories above ground; Low or medium site coverage. Sector 24-06:
Building height of six stories above ground or higher; Detached or semi-detached; Low or medium site coverage; Maximum F.A.R.: 3.0. Sector 24-07:
Building height of two to six stories above ground; Low or medium site coverage. Sector 24-08:
Building height of two to eight stories above ground; Detached; Low or medium site coverage. Sector 24-09:
Building height of six stories above ground or higher; Detached; Low or medium site coverage; Maximum F.A.R.: 3.0. Zoning by-laws may recognize existing buildings as well as real estate projects duly authorized at the time of the adoption of the Plan that do not conform to the above parameters.
MontrĂŠal Master Plan
Part II
Building density
24 Borough of Verdun Areas to be built or transformed Orientation Renew area character Zoning by-laws will permit a new built form, which presents the following characteristics:
Sector 24-T1:
Building height of two to eight stories above ground; Medium site coverage; Minimum F.A.R.: 0.7; Maximum F.A.R.: 4.0. Sector 24-T2:
Building height of two to fifteen stories above ground; Medium site coverage; Minimum F.A.R.: 2.75; Maximum F.A.R.: 4.0. Sector 24-T3:
Building height of four to twelve stories above ground; Low or medium site coverage; Minimum F.A.R.: 1.0; Maximum F.A.R.: 2.0.
Sector 24-C1:
Building height of three stories above ground or higher; Medium or high site coverage; Minimum F.A.R.: 2.0; Maximum F.A.R.: 4.0. Sector 24-C2:
Building height of two stories above ground or higher; Low or medium site coverage; Minimum F.A.R.: 0.3; Maximum F.A.R.: 4.0. Sector 24-C3:
Building height of one storey above ground or higher; Low to high site coverage; Minimum F.A.R.: 0.03; Maximum F.A.R.: 4.0.
Zoning by-laws may recognize existing buildings as well as real estate projects duly authorized at the time of the adoption of the Plan that do not conform to the above parameters.
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Borough of Verdun 24-06
Density High
24-06 24-C2 Low
0
250
Not Applicable
Major Green Space or Riverside Park 500 m
24-01
Area Number Area to be Built or Transformed Borough Limit
Master Plan February 2011
Montréal Master Plan Part II
Chapter 24 – Borough of Verdun
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Buildings of heritage and architectural interest located outside areas of exceptional value
Borough of Verdun Outside areas of exceptional value or large sites of institutional character in the Borough (see preceding map). The list also identifies places of worship of heritage value in the Borough. As mentioned in the table on page 24, these places of worship are covered under the land use designation “Convent, Monastery or Place of Worship.” In keeping with Objective 15 of Part I of the Master Plan, the buildings identified in the following list as well as those located within areas of exceptional value or large sites of institutional character must be subject to strict controls pertaining to construction, renovation or demolition work, by employing appropriate regulatory measures such as by-laws on Site Planning and Architectural Integration Programs (SPAIP).
Places of worship 501, 5e Avenue (First Presbyterian)
177, rue De L'Église (Korean United/Chalmers Presbyterian)
3099, rue Wellington (Église des Montréalais)
345, avenue Strathmore (Église Notre-Dame-de-la-Paix)
4949, rue De Verdun (Église Notre-Dame-de-Lourdes)
4155, rue Wellington (Église Notre-Dame-des-Sept-Douleurs)
4141, rue Bannantyne (Église Notre-Dame-Auxiliatrice)
645, rue Egan (Verdun United)
4322, rue Wellington (St. Clement)
5500, rue Bannantyne (Église Baptiste évangélique de la Grâce/Olivet Baptist)
980, rue Moffat (St. Thomas More)
351, rue Willibrord (St. Willibrord)
785, rue Brault (Église Notre-Dame-de-la-Garde)
7325, rue Ouimet (All Saints)
1445, rue Clémenceau (Crawford Park United)
Public buildings 6500, boulevard LaSalle (Natatorium)
Residential buildings 7244, boulevard La Salle (Maison Étienne-Nivard de Saint-Dizier) Industrial buildings 444, place De La Poudrière (British Munitions Supply Company)
960, rue Moffat (Faith Christian Center of Montreal/ St. John the Divine)
Montréal Master Plan Part II
24.6 Special Planning Programs
24.6.1 The Wellington-De l’Église District
Chapter 24 – Borough of Verdun
page 38
The Special Planning Program (SPP) applicable to Wellington and De l’Église streets, initially adopted in 1989 with the passage of by-law 1404 (amended) by the City of Verdun, is renewed with the adoption of this document. This area includes all buildings whose street addresses fall between 3617 and 5057 Wellington Street and 11 and 555 De l’Église Street, inclusively.
Planning goals The primary planning goals of this special program are the following: I
Improve the overall quality of the urban landscape in this retail area;
I
Restore the area’s former architectural cachet;
I
Increase the mixture of uses in commercial buildings.
Completed projects The Wellington-De l’Église commercial node is the Borough’s principal retail area. Due to its central importance and its current condition, the Borough has undertaken a number of efforts aimed at renovating its key infrastructure and improving the services offered to its clientele over the past number of years. The district received a major overhaul in 1991 as the sewers, water mains, road surface and sidewalks were mostly replaced and new street furniture was installed. Then, after more than a decade, the area’s overhead wires were buried in 2003. Next steps Certain elements remain to be completed, including: I
Facade improvements for retail and other buildings;
I
The conversion of upper floors into residential units;
I
The enhancement of the Ethel Street parking garage;
I
The expansion of mixed commercial uses.
MontrĂŠal Master Plan Part II
Chapter 24 – Borough of Verdun
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To achieve these goals, the following three programs are being reinstated: Special Planning Program in Urban Planning and Design, Renovation and Demolition
The Borough will offer a number of subsidies to the owners of properties and/or businesses located within the SPP area to encourage the renovation of facades, the replacement of signs or the renovation of building interiors. The goal of this program is to help merchants in their efforts to revitalize the local economy and rejuvenate the district’s physical appearance. Building Acquisition Program
The Borough reserves the right to create a fund for the acquisition of buildings in the interest of revitalizing the SPP area. This includes purchasing buildings for public uses, selling them (conditional to their renovation, reconstruction or construction), or by renting them out in accordance with a revitalization program. The Retail/Mixed-Use Support Program
The Borough will offer subsidies to the owners of properties and/or businesses in the SPP area that support the conversion of upper floors into residential units. Through the three programs, the Borough and its partners wish to continue their efforts at revitalizing these two retail streets in order to improve the quality of life for all residents of Verdun.
Montréal Master Plan Part II
24.6.2 Troy-Lafleur area
Chapter 24 – Borough of Verdun
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Located in the northern part of the Borough along the banks of the Saint Lawrence River, the Troy-Lafleur residential area presents a complex set of urban planning challenges that require an integrated intervention plan. Demarcated by Hickson and Rhéaume streets and LaSalle and Cerf-Volant boulevards, this area has a reasonably diverse built and physical environment of which certain elements, both private and public, deserve to be reviewed and improved. In addition to the improvement and consolidation of its physical setting, the area’s image, safety and aesthetics are all important issues, as will be the creation of a new living environment. The Borough has therefore chosen to pursue these goals through the medium of this SPP. The SPP identifies the following four basic strategic goals, accompanied by detailed objectives and intervention measures that will be used in achieving the goals.
Montréal Master Plan Part II
Goal 1 I
Improve quality of life in the area
Goal 2 I
Improve the quality of residential units and renovate building facades
Goal 3 I
Attract young households with children
Goal 4 I
Ensure that current residents have access to affordable and well-maintained dwellings
Chapter 24 – Borough of Verdun
Objectives I
Intervene to improve the area’s safety and physical environment as well as the street architecture of its roads and alleys
I
Favour physical links between the area, the waterside park, and the river while enhancing the most important elements of the area’s past
Objective I
Intervene in the housing stock to improve the habitability, appearance and real estate value of existing dwellings
Objective I
Ensure that children have adequate recreational spaces in proximity to residential areas
Objective I
Promote continuity between the existing community and all future developments by ensuring the integration of the existing built form and current residents
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Implementation Measures I
Implement an overhead wire relocation program
I
Put in place incentives to encourage tree planting
I
Improve public lighting to encourage walking
I
Improve the safety of LaSalle Boulevard by correcting dangerous intersections
I
Build on the embankments of buildings fronting on Cerf-Volant Boulevard to maintain a coherent streetscape
I
Redesign paths and certain alleys found behind buildings and which are public ways, thereby facilitating traffic flow within the area
I
Ensure the extension of Hickson Street within the waterfront park
I
Create a neighbourhood park in the vicinity of Cerf-Volant Boulevard
I
Enhance the public domain with new statues or commemorative plaques
Implementation Measures I
Create a renovation program
I
Carry out systematic inspections of all area residential units
Implementation Measure I
Create a neighbourhood park with playground equipment in the heart of the neighbourhood, aimed at children 12 years of age and younger
Implementation Measures I
Institute regulations concerning the construction of future buildings
I
Social housing and affordable dwelling units, available to current residents and located within their neighbourhoods (based on availability)
Montréal Master Plan Part II
24.7 Action plan
Chapter 24 – Borough of Verdun
page 42
Actions
Timeline Short term
1.1
Systematically inspect rental dwellings and put in place a rigorous strategy to correct any shortcomings, by using multiple subsidy programs.
1.2
Encourage the conversion of vacant businesses, outside of specific commercial zones, into residential units.
1.3
Continue efforts to demolish or bring up to code the remaining sheds in the Borough.
1.4
Favour the opening of local retail stores in proximity to residences.
1.5
Permit the demolition of the warehouses located along Du Golf Road and authorize the construction in that location of residential buildings within a strict regulatory framework.
2.1
Promote and stimulate the creation of housing co-operatives.
2.2
Return subsidy programs to local control and decentralize their management, to better distribute available funds in response to local needs.
2.3
Lobby other governments to put in place rent supplement-type aid programs.
2.4
Establish a reserve fund to purchase and resell land for development.
2.5
Promote and stimulate the construction of affordable and social housing in the Borough.
2.6
Where the vocation is modified, favour the conversion of a church for social housing or community purposes.
2.7
Favour the construction in height on vacant land and for the demolition and reconstruction projects in the Wellington De l’Église area, while ensuring that the treatment of the first storeys of these constructions is in continuity with the existing building, that additional storeys are treated in such a way as to minimize their impact and that the implementation of green areas is prioritized.
3.1
Support the transformation of rental units into condominiums as well as an increase in the size of dwelling units.
4.1
Encourage the relocation of activities incompatible with residential uses, particularly in the Troy-Lafleur and Dupuis-Hickson districts.
4.2
Prepare residential revitalization plans for certain areas in the Borough, such as the Dupuis-Hickson district.
4.3
Permit the demolition of warehouses located along Du Golf Road and authorize the construction of residential buildings there.
4.4
Create a campaign to promote residential life in Verdun.
4.5
Favour the construction in height on vacant land and for the demolition and reconstruction projects in the Wellington De l’Église district, while ensuring that the treatment of the first storeys of these constructions is in continuity with the existing building, that additional storeys are treated in such a way as to minimize their impact and that the implementation of green areas is prioritized.
Medium Contiand long nuing term
Montréal Master Plan Part II
Chapter 24 – Borough of Verdun
page 43
Actions
Timeline Short term
5.1
Pursue quality control in all new developments through site planning and architectural integration programs (SPAIP).
5.2
Design and implement green spaces, parks and leisure paths to keep pace with new development.
5.3
Finalize the acquisition of the shorelines and favour their enhancement.
5.4
Increase the amount of land under public ownership, particularly along the shorelines, by adjusting the limits of the different land use areas in southern tip of the Île des Sœurs district.
6.1
Implement a high-quality development plan and integrate a master plan for the road network.
6.2
Require that developers demonstrate, with the aid of computer models, the integration of every phase of the development into the whole of the project.
6.3
Encourage the development of a hotel complex in promixity to the shoreline and the Champlain Bridge and authorize the construction of appropriate complementary facilities (a conference or health centre, etc.).
6.4
Plan for the design and construction of a rail station in the event that a light rail system is built linking the South Shore with Montréal’s Centre.
6.5
Enhance the Champlain Bridge City gateway.
6.6
Favour the creation of a pedestrian promenade along the length of the river, heading towards Old Montréal, which could be paired with the cycling path projected for the shoreline.
7.1
Pursue the application of a Special Planning Program in the Wellington-De l’Église district.
7.2
Complete feasibility studies on increasing the number of visitors to the main commercial area and increasing its accessibility.
7.3
Outside of the concentration of commercial activity on Wellington and De l’Église streets, continue to encourage the transformation of commercial spaces into residential units.
7.4
Maintain the involvement and support of Borough representatives in the permanent committee of the SDC Wellington-Arrondissement de Verdun (Wellington-Borough of Verdun Commercial Development Corporation).
7.5
Revise the intervention tools to encourage owners of buildings in poor condition to make facade improvements when their appearance is deemed deficient, and to preserve or enhance architectural elements of interest.
7.6
Ensure the development of a safe and aesthetically pleasing multi-leveled parking lot.
7.7
Develop a feasibility study aiming to make Wellington Street a one-way street or to develop a pedestrian area on a portion of that street, while also integrating a cycling path.
7.8
Deliver a plan for the enhancement of the public domain.
7.9
Permit new commercial uses aiming to contribute to the animation of Wellington and De l’Église streets.
Medium Contiand long nuing term
Montréal Master Plan Part II
Chapter 24 – Borough of Verdun
page 44
Actions
Timeline Short term
7.1.1 Broaden the types of uses authorized in commercial sectors outside of Wellington and De l’Église streets.
7.1.2 Maintain commercial sectors in residential areas. 8.1
Dedicate “Place du Commerce” as the primary commercial destination of the Île des Sœurs district.
8.2
Encourage the construction of well-integrated residential units on the remaining lands to be developed in “Commerce Place” and favour the transformation of certain office buildings for mixed uses, including housing.
8.3
Limit the construction of exterior parking lots in the area.
8.4
Harmonize maximum building heights while taking into account the height of the area’s existing buildings.
8.5
Broaden the mixed commercial use in all buildings.
9.1
Create a master plan to oversee sports and leisure facilities as well as cultural and community facilities throughout the Borough.
9.2
Update the Parks and Green Spaces Master Plan and add an item about community services with the participation of citizens.
9.3
Pursue the application of annual programs for park improvements, the redesign of old parks and the creation of new ones.
9.4
Pursue the acquisition of land for parks in development areas as well as in areas that are poorly served in this regard.
10.1 Build a library in the Île des Sœurs district. 10.2 Undertake a professional evaluation of the needs of teenagers living in the Île des Sœurs district in cooperation with specialists in the field.
10.3 Examine the practicality of creating a veritable civic node in the Wellington-De l’Église district.
10.4 Examine the feasibility of establishing educational services for middle school students in the Île des Sœurs district.
10.5 Support the process undertaken by the Commission Scolaire Marguerite Bourgeoys in regard to maintaining an adequate offer for the elementary school level.
10.6 Provide the borough with a place for professional-level cultural broadcasting in the Guy-Gagnon Building sector.
10.7 Offset the lack of aquatic activities by the construction of an aquatic centre with two pavilions.
Medium Contiand long nuing term
Montréal Master Plan Part II
Chapter 24 – Borough of Verdun
page 45
Actions
Timeline Short term
11.1 Complete the leisure path network, adapting it to the needs of different users by adding or maintaining parallel paths dedicated exclusively to pedestrians and improving signage.
11.2 Complete the linkage of the leisure path network to major destinations, such as community centres, schools and commercial districts.
11.3 Pursue the creation of continuous leisure paths along the perimeter of Île des Sœurs and through the new residential developments.
11.4 Elaborate a comprehensive master plan for planning and design of the shorelines which favours contact with the water while preserving and enriching natural environments.
11.5 Modify the geometry of LaSalle Boulevard, redesigning its Y-intersections and laying out crosswalks in appropriate places in an effort to reduce its barrier effect and to lower traffic volume.
11.6 Undertake efforts to convince the appropriate authorities to pave the bicycle path located along the Seaway, that connects Île Notre-Dame with the Champlain Bridge ice bridge.
11.7 Assess the desirability of integrating a cycling path on Wellington Street.
12.1 Put in place a master plan to direct interventions and ensure the healthy management of the shorelines.
12.2 Obtain the necessary authorization from the relevant authorities to create observation, interpretation and fishing areas as well as using parts of the shoreline for leisure paths or beaches.
12.3 Put in place an annual reed control and removal program. 12.4 Complete the improvement of the Domaine Saint-Paul woods path system and the shoreline woods, finish the landscaping surrounding the neighbouring residences, continue environmental follow-up and counter the spread of reeds.
12.5 Put in place an awareness and signage program to encourage the preservation of natural environments.
12.6 Create an ecologically friendly golf course that will contribute to the preservation of the Domaine Saint-Paul, without a fiscal impact on the community.
12.7 Eliminate all remaining cases of crossed pipes in the sewer connections of certain buildings located in the Île des Sœurs district.
12.8 Pursue the construction of subsurface networks separating rainwater and sewage water as necessary, in concert with the re-engineering of roads in the Desmarchais-Crawford and Wellington-De l’Église districts.
Medium Contiand long nuing term
Montréal Master Plan Part II
Chapter 24 – Borough of Verdun
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Actions
Timeline Short term
13.1 Maintain the annual streetside tree-planting program. 13.2 Develop road layout standards that provide for the space sufficient to permit tree planting.
13.3 Redesign LaSalle Boulevard to create panoramic views for road users and create green corridors on Île-des-Sœurs, Marguerite-Bourgeoys and Champlain boulevards.
13.4 Plan the correction of intersections that present enhancement potential when undertaking repaving work.
14.1 Revise the borough’s traffic master plan. 14.2 Favour the application of the by-law giving priority to pedestrians in crosswalks and put in place appropriate signage and an awareness campaign.
14.3 Redesign Y-intersections and crosswalks and put in place safe routes, specifically designed to meet the needs of pedestrians.
14.4 Modify the geometry of certain roads, whether by painting pavement markings, installing speed bumps or making landscape improvements, to reduce the volume of through traffic and speed of vehicles on Borough roads.
15.1 Update the Borough’s traffic master plan. 15.2 Complete redesign work on Cerf-Volant Boulevard. 15.3 Modify signalling and/or street geometry to dissuade motorists from using Henri-Duhamel Street as a shortcut to Highway 15 South.
16.1 Redesign the entry and exit lanes leading to and from the Île des Sœurs district, particularly on either side of the Champlain Bridge right-of-way.
16.2 Complete pre-feasibility studies on the construction of a bridge between the Île des Sœurs district and the Wellington-De l’Église district, designed primarily for pedestrians and cyclists, and evaluate the possibility of constructing it so that it could bear occasional emergency vehicle traffic when necessary.
Medium Contiand long nuing term
Montréal Master Plan Part II
Chapter 24 – Borough of Verdun
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Actions
Timeline Short term
17.1 Oversee the preservation of all or some buildings having heritage value.
17.2 Establish, with the Institute, a conservation area for environmental purposes.
17.3 Convene, with the Institute, of the location of a pedestrian and cycling path and of the terms of its implementation, all while taking into account the development framework and patient safety.
17.4 Authorize uses complementary to the Institute in the existing buildings.
17.5 Undertake the integrated planning of the construction project for the new hospital.
17.6 Favour the construction of a new institute of very good architectural quality yielding a contemporary building to serve as a leading model of modernity in the borough of Verdun.
18.1 Soften the standards pertaining to “wartime-type” siding materials all while keeping with and preserving the original character of the buildings.
Medium Contiand long nuing term
Montréal Master Plan Part II
Chapter 24 – Borough of Verdun
page 48
Acknowledgements Ms. Ginette Marotte, Borough Councillor and Chair of the Borough Commission de l’urbanisme (Urban Planning Committee); Mr. Dany Tremblay, Director of the Direction de l’aménagement urbain et des services aux entreprises (Urban Planning and Business Services Department); Mr. Benoît Malette, Head of the Division urbanisme (Urban Planning Division); and Ms. Manon Bédard, planning analyst, all participated in developing this document. The Borough of Verdun extends its sincere thanks to all who participated in enriching this Borough Chapter by expressing their opinions and submitting briefs. The process of consulting and listening was not limited to confirming the issues, but helped us set out our actions for the next ten years in a more complete and precise way, to continue to improve quality of life for all residents of Verdun.
Dany Tremblay Director Direction de l’aménagement urbain et des services aux entreprises Borough of Verdun
Benoît Malette Head Division urbanisme Borough of Verdun
PUBLIC TRANSPORTATION Light rail transit system under study
QUALITY LIVING ENVIRONMENT Revitalization area nue in Pap
ROAD NETWORK Intersection to be redesigned
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QUALITY LIVING ENVIRONMENTS Areas designated for intensification of residential activities
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RAIL TRANSPORTATION Maintenance of activities
BIKEWAY NETWORK Potential bikeway through the Centre
RETAIL ACTIVITIES Consolidation of activities leva bou rd S
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BUILT AND NATURAL HERITAGE Protection and enhancement of cheMount Royal Historic and Natural the mi n District
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ROAD NETWORK Construction of an urban boulevard in the Notre-Dame Street East corridor rine the
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QUALITY ARCHITECTURE AND URBAN LANDSCAPES Enhancement of the waterside roadway Improvement of the Centre’s gateway
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ENVIRONMENTAL QUALITY Mitigation of noise nuisances
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INDUSTRIAL AREA Area designated for consolidation DIVERSIFIED EMPLOYMENT AREA Area designated for consolidation
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QUALITY ARCHITECTURE AND URBAN LANDSCAPES Enhancement of the Jacques-Cartier Bridge City gateway
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PUBLIC TRANSPORTATION Preferential measures for public transportation under study along Notre-Dame Street East
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PUBLIC TRANSPORTATION Potential preferential measures for public transportation
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ROAD NETWORK Intersection to be redesigned
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FREIGHT TRANSPORTATION Consolidation of port activities
BIKEWAY NETWORK Potential bikeway through the Centre
QUALITY ARCHITECTURE AND URBAN LANDSCAPES Potential construction above the Ville-Marie Expressway and development of its vicinity
Link au ed Rail tt Trude Propos l - Pierre Ellio éa / Montr onal Airpor t QUALITY LIVING ENVIRONMENTS Centre ti a n Inter Areas designated for intensification of residential activities DIVERSIFIED EMPLOYMENT AREA Area designated for redevelopment
BUILT HERITAGE Protection and enhancement of the Old Montréal Historic District MIXED-USE AREAS Areas designated for consolidation
NATURAL HERITAGE Enhancement of shorelines
PUBLIC TRANSPORTATION Light rail transit system under study
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August 2005
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ROAD NETWORK Projected relocation of the Bonaventure Expressway and conversion into an urban boulevard
Overview of City-Wide Orientations Borough of Ville-Marie
QUALITY ARCHITECTURE AND URBAN LANDSCAPES Improvement of the Centre’s gateway Completion of the waterside roadway and the perimeter bikeway
Master Plan
Land use designations Designation and description Residential area
Essentially residential areas including mixed activities, especially mixed retail/residential streets
Components Housing Retail Public or institutional facilities
Notes The by-laws will divide the predominantly residential areas, retail zones and public or institutional facility areas into separate zones. By-laws will determine land use according to the nature of environments and boroughs. By means of land use management mechanisms (as-of-right uses, conditional uses, floor area limits, retail continuity obligations, restriction of certain uses, etc.), they will ensure a smooth interface between residential and non-residential activities. To safeguard both the coherence of living environments and a healthy mix of uses, by-laws may recognize certain industrial uses present at the moment of the Master Plan’s adoption.
Mixed-use area
Diversified areas comprising a variety of activities and housing. A number of these areas encompass sub-areas that are designated for increased housing and employment density.
Employment area
Economic activity areas comprising essentially industrial and/or retail activities. Housing is excluded in these areas.
Rural area
Areas of a rural nature, comprising housing and agricultural activity.
Major institutional facility
Areas comprising facilities and land reserved for institutional activities that play an important service role in the MontrĂŠal community.
Housing Retail Office buildings Commercial buildings Buildings housing light industry Public or institutional facilities
The by-laws will define the zones and determine authorized uses in accordance with the nature of the environments in order to ensure a smooth interface between essentially residential areas and more intensive activity areas.
Industrial buildings Office buildings Commercial buildings Public or institutional facilities
The by-laws will ensure that the uses presented in the Employment Areas Map (see Section 2.4) are reflected.
Housing Agriculture and complementary industrial activities Public or institutional facilities
Major institutional facilities (education, health care, sports, culture) Public or institutional facilities Complementary retail and housing
The by-laws will define the zones and determine authorized uses in accordance with the nature of the environments, particularly to limit major nuisance-generating uses to industrial employment areas.
MontrĂŠal Master Plan Part II
Land use designations Designation and description Convent, monastery, or place of worship
Areas comprising structures and sites reserved for convents, monasteries, or other religious establishments.
Major green space or waterside park
Areas reserved for green or natural spaces of City-wide importance or located on a riverbank, as well as major cemeteries.
Major transportation corridor
Areas reserved for transportation, specifically the main passenger and freight transportation infrastructure.
Public utilities
Areas comprising structures and sites reserved for public utilities.
Components
Notes
Buildings devoted to religious orders, including residences Places of worship Public or institutional facilities Complementary retail and housing
Even if they are not identified on Map 3.1.1, areas subject to this land use category are included on the lists of heritage buildings in Part II.
Major and metropolitan parks Nature parks Public areas Nature reserves Public riverbanks and islands Major cemeteries Golf courses Casino, business and complementary services public facilities
The riverbanks and islands in question, along with the summits of Mount Royal, are publicly owned spaces, primarily local parks.
The parts of the road network under the jurisdiction of the federal and QuĂŠbec governments Port, rail and airport infrastructure Complementary uses and infrastructure
The by-laws will divide the railyards as well as the port and airport areas into separate zones. This obligation does not apply to the road network and the rail corridors.
This designation recognizes the presence of residential enclaves in some nature parks at the time the Master Plan is adopted. The by-laws do not allow Casino, business and complementary services public facilities except on lots 2 988 178, 2 988 179 and 2 988 180 of the QuĂŠbec Land Register, where this land use is permitted without restriction to floor area.
Electrical substations, water or wastewater treatment plants, public works yards, etc.
General notes: Part II of the Plan includes one map for each borough, which identifies local parks whose designation is confirmed by the Master Plan. The conversion of any park or any part thereof for purposes other than a complementary use or local public facility requires an amendment to the Master Plan. Parks, cemeteries, golf courses, transformer stations and public works yards are authorized in all designations. On the accompanying maps, the limits of land use designation areas should be interpreted as corresponding with street, lane and cadastral boundaries.
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Land Use Designation
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Borough of Ville-Marie Residential Area Mixed-Use Area Employment Area Rural Area Major Institutional Facility Convent, Monastery or Place of Worship Major Green Space or Riverside Park Major Transportation Corridor Public Utilities Borough Limit See Table 3.1.1 for a description of land use categories.
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February 2012
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Master Plan
MontrĂŠal Master Plan
Part II
Building density
25 Borough of Ville-Marie Established areas Orientation Maintain area character Zoning by-laws will aim to maintain the existing built form, which presents the following characteristics:
Sector 25-01:
Maximum F.A.R.: 2.0. Sector 25-02:
Maximum F.A.R.: 3.0. Sector 25-03:
Maximum F.A.R.: 4.0. Sector 25-04:
Maximum F.A.R.: 6.0. Sector 25-05:
Maximum F.A.R.: 9.0. Sector 25-06:
Maximum F.A.R.: 12.0. Sector 25-07:
Building height of two to six stories above ground; Detached or row; Low or medium site coverage; Maximum F.A.R.: 3.0. Sector 25-08:
Building height of two stories above ground or higher; Row; Medium or high site coverage; Maximum F.A.R.: 3.0.
Sector 25-09:
Building height of three stories above ground or higher; Row; Medium or high site coverage; Maximum F.A.R.: 4.0; Sector 25-10:
Building height of three to eight stories above ground; Detached; Medium or high site coverage; Maximum F.A.R.: 4.0. Sector 25-11:
Building height of three to eight stories above ground; Detached or row; Medium or high site coverage; Maximum F.A.R.: 4.0. Sector 25-12:
Building height of one to four stories above ground; Detached or row; Low or medium site coverage; Maximum F.A.R.: 3.0. Sector 25-13:
Building height of three to five stories above ground; Medium or high site coverage; Maximum F.A.R.: 4.0.
Zoning by-laws may recognize existing buildings as well as real estate projects duly authorized at the time of the adoption of the Plan that do not conform to the above parameters. * Building height limits in meters metres are also used apply to for these sectors.
MontrĂŠal Master Plan
Part II
Building density
25 Borough of Ville-Marie Areas to be built or transformed Orientation Renew area character Zoning by-laws will permit a new built form, which presents the following characteristics:
Sector 25-T1:
Maximum F.A.R.: 12.0. Sector 25-T2:
Maximum F.A.R.: 6.0. Sector 25-T3:
Building height of three stories above ground or higher; Medium or high site coverage; Maximum F.A.R.: 6.0. Sector 25-T4:
Building height of three stories above ground or higher; Medium or high site coverage; Maximum F.A.R.: 4.0. Sector 25-T5:
Maximum F.A.R.: 9.0. Sector 25-T6:
Building height of three to eight stories above ground; Detached or row; Medium or high site coverage; Maximum F.A.R.: 4.67.
Zoning by-laws may recognize existing buildings as well as real estate projects duly authorized at the time of the adoption of the Plan that do not conform to the above parameters. * Building height limits in meters metres are also used apply to for these sectors.
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Building Density
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Borough of Ville-Marie
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Density
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High
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Major Green Space or Riverside Park 25-01
Area Number Area to be Built or Transformed Borough Limit
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Parks and Green Spaces Borough of Ville-Marie Park Golf Course Major Cemetery Borough Limit
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Built Heritage Borough of Ville-Marie Historic or Natural District Area of Exceptional Value Large Site of Institutional Character Area of Significant Value Significant Urban Setting Borough Limit
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Master Plan
Montréal Master Plan
Part II
Borough documents
Buildings of heritage and architectural interest located outside areas of exceptional value
25 Borough of Ville-Marie The following list identifies buildings of heritage and architectural interest located outside areas of exceptional value or large sites of institutional character in the Borough (see preceding map). The list also identifies places of worship of heritage value in the Borough. As mentioned in Table 3.1.1, these places of worship are covered under the land use designation “Convent, Monastery or Place of Worship.” In keeping with Objective 15, the buildings identified in the following list as well as those located within areas of exceptional value or large sites of institutional character must be subject to strict controls pertaining to construction, renovation or demolition work, by employing appropriate regulatory measures such as by-laws on Site Planning and Architectural Integration Programs (SPAIP).
Places of worship 2550, avenue Gascon (Our Lady of Czestochowa)
1174, rue De Champlain (Église Sainte-Brigide-de-Kildare)
3415, rue Redpath (St. Andrew and St. Paul)
1455, avenue Papineau (Centre évangélique)
205, rue De La Gauchetière (Mission catholique chinoise du Saint-Esprit)
110, rue Sainte-Catherine Est (Église unie Saint-Jean)
1640, avenue Papineau (Temple du Réveil/Taylor's Church)
1201, rue De La Visitation (Église Saint-Pierre-Apôtre)
2310, rue Sainte-Catherine Est (Église Saint-Vincent-de-Paul)
137, avenue Du Président-Kennedy (Saint John the Evangelist)
2388, rue D'Iberville (Saint-Michael's Ukrainian Catholic)
430, rue Sainte-Catherine Ouest (Chapelle Notre-Dame-de-Lourdes)
460, boulevard René-Lévesque Ouest (St. Patrick)
2015, rue Dorion (Église Sainte-Marguerite-Marie)
463, rue Sainte-Catherine Ouest (St. James United)
2000, rue Alexandre-De-Sève (Église Sacré-Cœur-de-Jésus)
2085, rue Drummond (La Citadelle/Emmanuel Congregational)
635, rue Sainte-Catherine Ouest (Christ Church Cathedral)
987-991, rue Côté (Free Presbyterian Church)
2151, rue Fullum (Église Saint-Eusèbe-de-Verceil)
1439, rue Sainte-Catherine Ouest (St. James the Apostle)
1202, rue De Bleury (Le Gesù)
1235, rue Lambert-Closse (Evangel Pentecostal Church)
400, rue Saint-Paul Est (Chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours)
2020, rue De Bordeaux (Notre-Dame-de-Guadalupe/ Sainte-Marguerite-Marie Alacoque)
110, rue Notre-Dame Ouest (Basilique Notre-Dame)
1850, rue Sherbrooke Ouest (Masonic Memorial Temple)
1429, rue Poupart (Association missionnaire internationale des Adventistes du 7e jour)
1101, rue Stanley (St. George's Anglican)
1808, avenue Papineau (École Gabriel-Souart)
1705, rue De La Visitation (Académie Garneau)
2275, rue Fullum (École Saint-Eusèbe)
301-305, boulevard De Maisonneuve Est (École Saint-Jacques)
2743, rue De Rouen (École Frontenac)
1960, rue Poupart (École Gédéon-Ouimet)
1097, rue Berri (Académie Marchand)
2237, rue Fullum (École Jean-Baptiste-Meilleur)
1250, rue Sanguinet (Alexandra School)
1174, rue De Champlain (Église Sainte-Brigide-de-Kildare) 1085, rue De La Cathédrale (Cathédrale Marie-Reine-du-Monde)
2097, rue Union (People's Church of Montréal)
1151, rue De Champlain (Saints-Pierre-et-Paul/St. Luke's Episcopalian)
School buildings
Montréal Master Plan
Part II
Borough documents
Buildings of heritage and architectural interest located outside areas of exceptional value
25 Borough of Ville-Marie
Public buildings 2050, rue Amherst (Bain Généreux)
1125, rue Ontario Est (Marché Saint-Jacques)
227, rue Riverside (Station de pompage Riverside)
1945, rue Fullum (Poste d'incendie no 19)
715, rue Peel (Bureau de poste central)
2000, rue Saint-Antoine Est (Usine de pompage Craig)
2383, rue Notre-Dame Est (Vespasienne du parc Bellerive)
2070, rue Peel (Montreal Amateur Athletic Association)
Residential buildings 1151, rue Alexandre-De-Sève (Presbytère sur le site de L'Église Sainte-Brigide-de-Kildare)
1167, rue Berri (Appartements Roberval)
530, rue De La Gauchetière Est (Maison Marie-Hélène-Jodoin)
330, rue Christin (Appartements Riga)
1425-1439, rue Stanley (Appartements Stanley)
1400, boulevard René-Lévesque Est (Maison de Radio-Canada)
1647, rue De La Visitation (Maison L'Archevêque)
1455, rue Peel (Hôtel Mont-Royal)
1050, Côte Du Beaver-Hall (Bell Canada)
1551, rue Ontario Est (Banque d'Épargne, succursale Ontario et Alexandre-De-Sève)
1470, rue Peel (Hermes Building)
1310, rue Alexandre-De-Sève (Immeuble J.-Edmond-Morin Ltée) Commercial buildings
800, rue De La Gauchetière Ouest (Place Bonaventure)
1430, rue Peel (House of Seagram)
155, rue Saint-Antoine Ouest (Tramways Building)
Industrial buildings 1930, avenue Papineau (Montreal Dairy Company Ltd.)
1425, rue Du Havre (Ateliers Hochelaga)
2, Port de Montréal (Élévateur à grains no 5)
1030, rue Cheneville (Canadian Cork Cutting Company)
850, rue Mill (St. Lawrence Engine Works)
3, Port de Montréal (Entrepôt frigorifique du Port de Montréal)
20-50, rue Des Soeurs-Grises (Terminal Warehousing and Cartage Company)
930-990, rue Mill (Ogilvie Flour Mill Company Ltd.) 2025, rue Parthenais (Knit-To-Fit Company)
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Building Heights Borough of Ville-Marie More than 120 m * 120 m 80 m 65 m 45 m 35 m 25 m 16 m Not Applicable Major Green Space or Riverside Park Borough Limit * No building may exceed the height of Mount Royal’s summit which is 232.5 m above sea level. N.B. : This map is an integral part of the Complementary Document.
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Secteur voué à faire l’objet d’un programme particulier d’urbanisme Arrondisement de Ville-Marie Quartier Sainte-Marie Limite d'arrondissement
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Plan d'urbanisme
Plan d’urbanisme de Montréal PA R T I E I I : C H A P I T R E 2 6
Arrondissement de Villeray–Saint-Michel– Parc-Extension
JUIN 2005
(dernière mise à jour: Avril 2011)
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 26 – Arrondissement de Villeray – Partie II Saint-Michel – Parc-Extension
Table des matières
26.1
Introduction
1
26.2
Le rappel du parti d’aménagement et des orientations pan-montréalaises concernant le territoire de l’arrondissement
3
Les enjeux locaux d’aménagement
7
26.3.1
L’amélioration de la qualité des milieux de vie
7
26.3.2
Le renforcement de la vitalité commerciale
11
26.3.3
La restructuration des secteurs industriels
13
26.3.4
L’accessibilité aux différentes parties du territoire
15
26.3.5
L’atténuation des nuisances de l’autoroute Métropolitaine
16
26.3
26.4
La planification détaillée de portée locale
19
26.4.1
Ancienne carrière Saint-Michel
22
26.4.2
Complexe environnemental de Saint-Michel et ses abords
24
26.5
Les paramètres réglementaires applicables à l’arrondissement
27
26.6
Le plan d’action
41
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26.1 Introduction
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Le chapitre de l’arrondissement de Villeray – Saint-Michel – Parc-Extension constitue une composante du Plan d’urbanisme de Montréal qui permet de planifier, sur un horizon de dix ans, le développement de l’arrondissement. En fonction des orientations adoptées pour l’ensemble de la ville, il présente les paramètres qui guideront la réglementation d’urbanisme applicable au territoire de Villeray – Saint-Michel – Parc-Extension. Avec l’appui d’une firme de consultants spécialisée en urbanisme, des services centraux et des élus ainsi que la participation des citoyens lors des assemblées publiques d’information et de consultation, l’équipe de la Direction de l’aménagement urbain et services aux entreprises de l’arrondissement a procédé à l’élaboration du présent document, en utilisant comme toile de fond les orientations de l’ancien plan d’urbanisme applicables à l’arrondissement ainsi que diverses études techniques et professionnelles. Sur la base de ces démarches, le chapitre de l’arrondissement de Villeray – Saint-Michel – Parc-Extension présente les objectifs qui guideront l’aménagement du territoire et fixeront les règles auxquelles devront se conformer aussi bien les directions de l’arrondissement que celles de la Ville ainsi que les autres intervenants concernés. Il traduit les orientations et les stratégies propres à l’arrondissement en tenant compte de sa situation urbaine et de sa réalité sociale. Les volontés exposées dans le présent chapitre prennent également en considération les opinions formulées par les citoyens lors des consultations publiques locales. Le chapitre rappelle tout d’abord le parti d’aménagement et présente une synthèse des orientations pan-montréalaises relatives à l’arrondissement. Puis, il identifie les enjeux locaux et les objectifs que se fixent conjointement la Ville et l’arrondissement pour l’aménagement et le développement du territoire de Villeray – Saint-Michel – Parc-Extension. Des actions sont également prévues afin d’assurer la réalisation de chacun des objectifs visés. Par la suite, le chapitre énonce les orientations et les balises d’aménagement pour deux secteurs particuliers de planification détaillée de portée locale, soit la partie ouest de l’ancienne carrière Saint-Michel ainsi que le Complexe environnemental de Saint-Michel et ses abords, comprenant la rue Jarry Est. Ces secteurs feront l’objet d’une attention particulière de la part de l’arrondissement dans les trois années suivant l’intégration du présent document au Plan d’urbanisme révisé. Enfin, le chapitre présente de manière détaillée les paramètres réglementaires spécifiques au territoire de Villeray – Saint-Michel – Parc-Extension ainsi que le plan d’action pour les prochaines années accompagné d’un échéancier.
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26.2 Le rappel du parti d’aménagement et des orientations pan-montréalaises concernant le territoire de l’arrondissement
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Le parti d’aménagement du Plan d’urbanisme souscrit aux principes du développement durable et vise un accroissement marqué de la qualité de l’aménagement urbain (voir le chapitre 1 de la partie I du Plan d’urbanisme). Puisque le nombre de terrains vacants est limité à Villeray – Saint-Michel – Parc-Extension, des défis importants devront être relevés dans la gestion du changement, notamment à l’égard de certains secteurs à transformer. Par ailleurs, reconnaissant les richesses actuelles de l’arrondissement, certaines orientations viseront à consolider judicieusement le territoire, contribuant de la sorte à mieux utiliser et rentabiliser les infrastructures et les équipements existants. L’arrondissement entend clairement miser sur les acquis et les qualités particulières des différents milieux, en assurer le maintien, les bonifier lorsque possible et développer des outils adaptés aux spécificités locales. Le parti d’aménagement du Plan d’urbanisme se décline en sept orientations, dont six touchent particulièrement l’arrondissement (voir la carte à la page suivante), soit : ■
des milieux de vie de qualité, diversifiés et complets;
■
des secteurs d’emplois dynamiques, accessibles et diversifiés;
■
des réseaux de transport structurants, efficaces et bien intégrés au tissu urbain;
■
un environnement sain;
■
un paysage urbain et une architecture de qualité; et
■
un patrimoine bâti, archéologique et naturel valorisé.
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26.3 Les enjeux locaux d’aménagement
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Fort de la démarche locale entreprise dans le cadre de la révision du Plan d’urbanisme, l’arrondissement énonce cinq enjeux locaux relativement à l’aménagement et au développement de son territoire : ■
l’amélioration de la qualité des milieux de vie
■
le renforcement de la vitalité commerciale
■
la restructuration des secteurs industriels
■
l’accessibilité aux différentes parties du territoire de l’arrondissement
■
l’atténuation des nuisances de l’autoroute Métropolitaine.
Pour chacun de ces enjeux, un ou plusieurs objectifs sont visés et des actions sont identifiées.
26.3.1 L’amélioration de la qualité des milieux de vie
Un milieu de vie de qualité comprend généralement des espaces bâtis et des espaces libres offrant quiétude et sécurité. Desservi par des commerces, des services, des parcs, des infrastructures de transport ainsi que des équipements de sport, de loisir et de culture, il offre également une grande diversité de types de logements, de manière à répondre aux différents besoins de la population qui y vit. L’arrondissement entend améliorer la qualité générale de ses milieux de vie. Pour ce faire, il prévoit intervenir sur les quatre aspects suivants : ■
le cadre bâti et le patrimoine
■
les parcs et espaces verts et les équipements collectifs
■
les nuisances pour les milieux résidentiels
■
les sites propices au développement
Le cadre bâti et le patrimoine
Divers programmes ou stratégies d’intervention, mis sur pied par la Ville ou par les gouvernements, visent à assurer une amélioration de la qualité des milieux de vie. La plupart d’entre eux sont déjà en application sur le territoire; quelques-uns s’appuient même sur une démarche multisectorielle qui réunit à la fois les aspects physiques et les aspects socio-économiques. C’est le cas notamment du programme de Renouveau urbain et de la stratégie de revitalisation urbaine intégrée (voir l’objectif 1 et la section 3.2.2 de la partie I du Plan d’urbanisme).
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Dans l’arrondissement, presque tous les secteurs résidentiels pourraient bénéficier de ces divers outils d’intervention. Toutefois, compte tenu des disponibilités financières limitées, il s’avère difficile d’en faire profiter l’ensemble des secteurs. Dans ce contexte, la désignation de secteurs prioritaires devrait être envisagée. Diverses initiatives ont déjà été entreprises afin d’identifier les problématiques et de circonscrire les zones potentielles d’intervention, initiatives auxquelles ont participé plusieurs intervenants du milieu. Sur le plan patrimonial, malgré la jeunesse relative des immeubles de l’arrondissement, plusieurs secteurs sont déjà dotés d’une protection réglementaire visant à préserver les bâtiments ainsi que les ensembles présentant un intérêt. De nombreux bâtiments résidentiels et institutionnels, notamment les écoles et les églises, revêtent un intérêt en raison de leurs caractéristiques architecturales. Ne se limitant plus uniquement aux bâtiments anciens, la notion de patrimoine englobe désormais les diverses composantes du paysage, comme les tracés et les parcours, les perspectives et l’architecture contemporaine. Ainsi, parallèlement à la protection des secteurs et des bâtiments ayant une valeur patrimoniale, ces aspects mériteront d’être mieux documentés et éventuellement régis (voir l’objectif 15 de la partie I du Plan d’urbanisme). Par conséquent, en matière de cadre bâti et de patrimoine, l’arrondissement vise les stratégies suivantes : Objectif 1 – Favoriser l’amélioration de la qualité des milieux de vie sur l’ensemble du territoire ainsi que la rénovation des logements dont le cadre physique est le plus dégradé Actions 1.1 Identifier les secteurs pouvant bénéficier prioritairement des divers programmes de rénovation, dont ceux relatifs à la mise aux normes des logements. 1.2 Identifier les secteurs prioritaires de revitalisation et dresser un plan d’action dans le cadre de la stratégie de revitalisation urbaine intégrée locale. 1.3 Assurer la diffusion de l’information quant à l’existence de programmes d’aide à la rénovation des logements. 1.4 Régir l’installation d’équipements pouvant affecter l’apparence extérieure des bâtiments de manière à en minimiser les impacts visuels. 1.5 Assurer une proportion minimale d’espaces verts en régissant notamment les aménagements en cour avant des bâtiments.
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Objectif 2 – Protéger les bâtiments et les secteurs dont la valeur patrimoniale est significative Action 2.1 Régir les interventions sur les bâtiments et dans les secteurs patrimoniaux reconnus (voir la section 26.5 du présent document et la section 2.6 de la partie I du Plan d’urbanisme). Les parcs et espaces verts et les équipements collectifs
La desserte en parcs et espaces verts est nettement insuffisante sur le territoire de l’arrondissement et ce, même en confirmant la vocation de parc du Complexe environnemental de Saint-Michel (CESM). Cette situation s’avère particulièrement évidente dans les quartiers de Parc-Extension et de Saint-Michel-Nord, où l’on retrouve une proportion élevée de jeunes de moins de 15 ans. Les besoins en matière d’équipements collectifs sont également importants, notamment dans le secteur nord de Saint-Michel. Le développement d’un centre communautaire et sportif dans ce secteur permettrait de répondre aux besoins et de contribuer à l’amélioration des milieux de vie. Par ailleurs, considérant le caractère multiethnique de sa population, l’arrondissement présente un grand potentiel sur le plan culturel. Un lieu de convergence des initiatives permettrait d’améliorer et d’optimiser la diffusion ainsi que la promotion des activités culturelles sur le territoire. En ce qui a trait à la desserte en parcs, espaces verts et équipements collectifs, l’arrondissement vise donc les stratégies suivantes : Objectif 3 – Assurer, en fonction des ressources financières et des espaces disponibles, une desserte optimale en matière de parcs et espaces verts et en équipements collectifs Actions 3.1 Promouvoir l’utilisation des parcs métropolitains et des grands parcs urbains (Jarry, CESM) par la population locale. 3.2 Améliorer l’intégration du centre de tennis du parc Jarry à son environnement par des aménagements spécifiques. 3.3 Sur la base d’une entente financière appropriée, assurer un entretien adéquat des parcs et espaces verts, compte tenu de leur surutilisation. 3.4 Étudier la possibilité d’acquérir et de transformer, à des fins de parcs, des terrains situés dans des secteurs connaissant une rareté à cet égard. 3.5 Procéder aux études de faisabilité requises en vue d’implanter un centre communautaire et sportif dans le secteur nord de Saint-Michel ainsi qu’une maison de la culture à l’échelle de l’arrondissement. 3.6 Prévoir, lors de la réfection des rues et si les conditions le permettent, le rétrécissement de la chaussée afin de permettre la plantation d’arbres dans l’emprise publique.
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Les nuisances sur les milieux résidentiels
Les nuisances subies par les milieux résidentiels proviennent de deux principales sources : la circulation routière et la proximité de certaines activités incompatibles avec le milieu résidentiel. Les nuisances produites par ces dernières sont souvent liées au bruit, à la circulation lourde, à l’entreposage extérieur ou aux procédés industriels utilisés. L’arrondissement entend favoriser des mesures qui atténueront les impacts négatifs associés à la présence d’usages contraignants à l’intérieur ou à proximité de la trame urbaine résidentielle. Afin de diminuer ces nuisances, l’arrondissement vise les stratégies suivantes : Objectif 4 – Atténuer les impacts négatifs reliés à la présence d’usages incompatibles situés à l’intérieur de la trame résidentielle Action 4.1 Maintenir un contrô ôle réglementaire sur les usages générant des impacts importants sur les milieux de vie adjacents.
Les sites propices au développement
L’arrondissement ne dispose pas de grandes superficies vacantes pouvant répondre à tous les besoins en matière de nouveaux logements. En contrepartie, certains secteurs industriels anciens font l’objet de pressions pour que les activités y soient requalifiées (voir la carte 1.1 de la partie I du Plan d’urbanisme). Conformément aux objectifs du Plan, le développement résidentiel de l’arrondissement pourrait donc être tributaire de la transformation de différents secteurs actuellement utilisés à d’autres fins. De plus, les abords de certaines gares et de stations de métro présentent un potentiel d’accueil pour de nouveaux logements et d’intensification des activités urbaines, ce qui favoriserait une meilleure utilisation des infrastructures de transport collectif (voir l’action 3.2 de la partie I du Plan d’urbanisme).
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Afin de soutenir la mise en valeur des sites propices au développement résidentiel, l’arrondissement vise les stratégies suivantes : Objectif 5 – Favoriser la mise en valeur de sites offrant un potentiel de développement résidentiel Actions 5.1 Permettre la transformation de certains secteurs industriels anciens à des fins résidentielles, à condition que le contexte y soit propice (voir l’objectif 11 du présent chapitre). 5.2 Favoriser la densification de la fonction résidentielle au pourtour des corridors de transport collectif et aux abords de certaines gares et stations de métro (voir la carte 2.2.2 de la partie I du Plan). 5.3 Améliorer l’aménagement du domaine public dans les secteurs en voie de requalification. 5.4 Évaluer la possibilité de mettre en place un programme d’aide à la transformation à des fins résidentielles des espaces commerciaux vacants situés sur les rues résidentielles.
26.3.2 Le renforcement de la vitalité commerciale
La fonction commerciale est principalement dominée par une desserte de voisinage et représente une part importante des emplois et des établissements. Elle est aussi importante dans la définition d’un milieu de vie adéquat, en procurant différents biens et services aux résidents. Dans la plupart des cas, elle fait partie de la trame urbaine résidentielle sous forme de rues commerç çantes. En principe, ces lieux d’achalandage et d’animation urbaine doivent offrir une gamme de commerces et de services de même qu’un cadre bâti de qualité tant du point de vue de l’accessibilité que de la composition de faç çades, du traitement de l’affichage et de l’aménagement du domaine public. À ce chapitre, certaines portions des rues Jean-Talon Est et Jarry Est peuvent accueillir d’importantes améliorations. Un tronço on de la rue Jarry Est, depuis son intersection avec l’autoroute Métropolitaine jusqu’à la limite est de l’arrondissement, fera d’ailleurs l’objet d’interventions spécifiques (voir l’action 1.3 de la partie I du Plan d’urbanisme et la section 26.4.2 du présent chapitre). Par ailleurs, certains secteurs recèlent un potentiel de développement commercial qui pourrait constituer une source additionnelle d’emplois pour les résidents de l’arrondissement. C’est le cas notamment de certains secteurs industriels ou de commerce lourd en déclin.
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Par conséquent, de manière à favoriser la consolidation et le renforcement de la vitalité commerciale, l’arrondissement vise les stratégies suivantes : Objectif 6 – Promouvoir les sites offrant un potentiel de développement commercial Actions 6.1 Reconnaître les activités commerciales d’envergure bordant la partie nord-ouest du boulevard Pie-IX et certains tronçons de l’autoroute Métropolitaine. 6.2 Permettre la transformation de certains édifices industriels situés dans des secteurs anciens en immeubles de bureaux (haute technologie, services, etc.) (voir la carte intitulée « Principaux objectifs locaux et actions préconisées » à la fin de la présente section).
Objectif 7 – Soutenir l’amélioration des principales rues commerçantes Actions 7.1 Maintenir, le long de certaines rues commerçantes, l’obligation d’occuper le rez-de-chaussée des bâtiments à des fins de commerce ou de services. 7.2 Évaluer la possibilité de compléter l’aménagement du domaine public sur certains tronçons des rues Jean-Talon Est et Jarry Est. 7.3 Favoriser un aménagement physique approprié aux abords des établissements commerciaux lourds de manière à atténuer les impacts négatifs pouvant affecter le voisinage. 7.4 Évaluer la possibilité d’autoriser l’implantation de cafés-terrasses le long de certaines rues commerçantes, en tenant compte des impacts possibles sur les milieux de vie.
Objectif 8 – Consolider les activités commerciales sur certaines rues Action 8.1 Reconnaître les activités commerciales des petites rues commerçantes de voisinage et en confirmer le statut dans le cadre réglementaire.
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26.3.3 La restructuration des secteurs industriels
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On compte actuellement sur le territoire de l’arrondissement une dizaine de secteurs industriels. La performance de ce genre de secteur fait souvent l’objet d’une évaluation en fonction de différents paramètres, tels que la vitalité et le dynamisme de la fonction, la qualité du cadre bâti, l’accès au réseau de circulation, la disponibilité et la superficie des terrains, le type d’activités qu’on y retrouve ainsi que le traitement de l’interface avec le milieu adjacent. Deux des secteurs de l’arrondissement sont performants en regard de ces paramètres, soit le secteur De l’Esplanade et le secteur Pie-IX. Toutefois, d’autres secteurs génèrent davantage d’inconvénients pour les milieux résidentiels adjacents. Il arrive parfois que la configuration des terrains occasionne des difficultés relativement aux manœuvres des camions, à l’entreposage extérieur ou à la localisation de l’aire de stationnement des véhicules. En d’autres occasions, c’est la nature lourde des activités qui engendre des nuisances pour les milieux de vie. On distingue également des secteurs industriels qui ne répondent plus aux besoins de l’industrie contemporaine et qui pourraient faire l’objet d’une requalification. L’arrondissement reconnaît l’importance de la vitalité économique sur son territoire et entend maintenir les secteurs industriels dynamiques, favoriser l’atténuation des impacts négatifs des secteurs industriels anciens sur les milieux de vie et permettre la réhabilitation et la transformation de certains secteurs industriels en perte de vitalité (voir les actions 9.1 et 18.1 de la partie I du Plan d’urbanisme ainsi que la carte intitulée « Principaux objectifs locaux et actions préconisées » à la fin de la présente section). Face à l’enjeu de restructuration des secteurs industriels, l’arrondissement vise les stratégies suivantes : Objectif 9 – Maintenir et renforcer les secteurs industriels dynamiques Actions 9.1 Autoriser principalement les usages de nature industrielle et permettre certains usages complémentaires à la fonction industrielle lorsque le contexte y est propice. 9.2 Développer des mesures réglementaires visant à augmenter la qualité physique du cadre bâti (voir l’objectif 8 de la partie I du Plan d’urbanisme).
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Objectif 10 – Favoriser l’atténuation des impacts négatifs des secteurs industriels en transition sur les milieux de vie adjacents Actions 10.1 Maintenir l’interdiction des usages industriels et commerciaux lourds dans ces secteurs. 10.2 Évaluer la réglementation portant sur les droits acquis liés aux usages industriels ainsi qu’aux activités de commerce lourd. 10.3 Élaborer différentes mesures réglementaires afin de réduire les nuisances subies par les milieux résidentiels. 10.4 Profiter de l’éventuel programme pan-montréalais de relocalisation, dans des secteurs plus appropriés, des entreprises dont les activités sont incompatibles avec les milieux de vie (voir l’action 18 .1 de la partie I du Plan d’urbanisme). 10.5 Favoriser et autoriser des activités industrielles génératrices d’emplois mais comportant de faibles nuisances pour le milieu environnant (voir l’objectif 9 et la section 4.2 de la partie I du Plan d’urbanisme).
Objectif 11 – Permettre la réhabilitation de certains secteurs industriels en transformation Action 11.1 Évaluer la possibilité d’autoriser des usages commerciaux ou résidentiels dans certains secteurs industriels lorsque le contexte y est propice (voir les actions 2.2 et 9.2 de la partie I du Plan d’urbanisme).
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26.3.4 L’accessibilité aux différentes parties du territoire
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Certaines infrastructures de transport routier et ferroviaire réduisent les interventions possibles et rendent difficile l’amélioration de liens fonctionnels entre les différents quartiers de l’arrondissement, perpétuant ainsi leur enclavement respectif. Dans le quartier Saint-Michel, c’est la présence des deux anciennes carrières qui empêche le développement de liens au sein même du quartier. Malgré ce contexte, et conformément aux orientations du Plan, l’arrondissement entend miser sur les acquis et les bonifier afin de faciliter les déplacements des personnes. L’objectif consiste donc à favoriser une desserte optimale en transport collectif et ce, dans le respect de l’aménagement urbain et du cadre bâti existants. L’arrondissement entend également évaluer la faisabilité d’étendre son réseau fonctionnel de voies cyclables de manière à relier les différentes parties du territoire, tant dans les axes nord-sud que dans ceux est-ouest, en favorisant leur intégration aux voies cyclables des arrondissements voisins. De manière à améliorer l’accessibilité des différentes parties constituant son territoire, l’arrondissement vise les stratégies suivantes : Objectif 12 – Encourager une desserte optimale en transport collectif et ce, dans le respect de l’aménagement urbain et du cadre bâti existants Actions 12.1 Favoriser le maintien de la trame urbaine existante dans le contexte de l’implantation d’une voie réservée au transport collectif et d’un terminus d’un système léger sur rail dans l’axe de l’avenue Du Parc. 12.2 Promouvoir, auprès des autorités concernées, le prolongement de la voie réservée au transport collectif du boulevard Crémazie jusqu’au boulevard Pie-IX de manière à mieux desservir les secteurs industriels sis à proximité.
Objectif 13 – Évaluer la possibilité d’étendre le réseau fonctionnel des voies cyclables de manière à relier les différentes parties du territoire de l’arrondissement Actions 13.1 Appuyer le prolongement de la route verte à même l’emprise des voies ferrées du CP (voir l’action 3.4 de la partie I du Plan d’urbanisme). 13.2 Évaluer l’opportunité d’implanter des voies cyclables dans les axes est-ouest et nord-sud de l’arrondissement et en favoriser l’intégration aux réseaux des arrondissements limitrophes.
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26.3.5 L’atténuation des nuisances de l’autoroute Métropolitaine
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L’autoroute Métropolitaine et ses voies de service jouent un rô le structurant pour l’économie de Montréal et représentent un important facteur de localisation pour les entreprises. Par contre, le haut débit de circulation génère d’importantes nuisances pour les milieux résidentiels périphériques, sous forme de pollution sonore et atmosphérique. Ces infrastructures constituent également un lieu peu convivial pour les piétons et les cyclistes. Afin de remédier à la situation, la Ville avait élaboré une stratégie visant à autoriser, en bordure de l’autoroute, des fonctions économiques qui serviraient d’écrans entre la source des nuisances et les milieux résidentiels. Cette stratégie a eu des effets bénéfiques sur certaines portions de l’autoroute, mais d’autres tronç ons demeurent problématiques. De nouvelles solutions doivent donc être élaborées. Différentes mesures pourraient être introduites afin d’améliorer les normes de construction des bâtiments, ce qui aurait pour résultat de réduire les nuisances ressenties à proximité des voies rapides. De plus, la réfection de cette grande infrastructure routière annoncée par le ministère des Transports du Québec, responsable de ce corridor, constitue une occasion de développer des solutions de concert avec le ministère, la Ville et les autres arrondissements concernés. L’objectif premier de l’arrondissement demeure l’atténuation des impacts négatifs provenant de cette importante voie de circulation sur le milieu résidentiel périphérique, tout en préservant le pouvoir d’attraction économique qu’elle représente. Par conséquent, l’arrondissement vise les stratégies suivantes : Objectif 14 – Favoriser l’atténuation des nuisances reliées à la présence de l’autoroute Métropolitaine de manière à améliorer son intégration urbaine Actions 14.1 Participer à la réalisation d’un exercice de planification détaillée de portée pan-montréalaise pour les abords du boulevard Crémazie selon les balises d’aménagement énoncées, planification intégrant à terme les projets de réfection de l’autoroute et guidant les interventions en conséquence (voir la section 4.15 de la partie I du Plan d’urbanisme). 14.2 Évaluer, conjointement avec le gouvernement du Québec, la Ville et les autres arrondissements concernés, la possibilité de mettre en place des aménagements paysagers en bordure du boulevard Crémazie, aux endroits où son emprise le permet. 14.3 Évaluer, conjointement avec le gouvernement, la Ville et les autres partenaires concernés, l’opportunité de mettre sur pied un programme permettant d’améliorer les conditions des logements adjacents à l’autoroute. 14.4 Cibler, par l’entremise d’études élaborées conjointement avec le gouvernement et la Ville, les mesures de réduction du bruit et de la poussière provenant de l’autoroute. 14.5 Prendre une part active à toute consultation visant la réfection de l’autoroute afin de s’assurer que les travaux prévus viendront réduire les nuisances pour le milieu environnant et améliorer son intégration urbaine. 14.6 Examiner la pertinence de maintenir une densité élevée du cadre bâti dans les secteurs aux abords de l’autoroute où la superficie importante des terrains le permet. 14.7 Reconnaître la fonction résidentielle existante et son potentiel de développement dans les secteurs aux abords de l’autoroute où la superficie des terrains s’avère restreinte.
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26.4 La planification détaillée de portée locale
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Certaines parties du territoire de l’arrondissement présentent des problématiques urbanistiques complexes qui ne peuvent être traitées à fond avant l’intégration du présent chapitre au Plan d’urbanisme de Montréal. Pour ces secteurs, l’arrondissement entend mener à terme une planification détaillée dans les trois années suivant l’intégration du chapitre d’arrondissement au Plan, selon une approche intégrée adaptée à la spécificité de chaque cas. Le bilan annuel de la mise en œuvre du Plan fera état de l’avancement de ces travaux. L’arrondissement identifie deux secteurs de planification détaillée de portée locale dont les détails apparaissent aux sous-sections suivantes, soit l’ancienne carrière Saint-Michel ainsi que le Complexe environnemental de Saint-Michel et ses abords, comprenant la rue Jarry Est. Parallèlement à l’exercice de planification détaillée des secteurs de portée locale, le Plan d’urbanisme de Montréal identifie 26 secteurs de planification détaillée de portée pan-montréalaise, lesquels présentent des enjeux qui touchent l’ensemble de la ville ou qui concernent directement plus d’un arrondissement. Parmi ceux-ci, les secteurs Abords des voies du CP, L’Acadie-Chabanel, B oulevard Pie-IX et B oulevard Crémaz ie peuvent intéresser l’arrondissement de Villeray – Saint-Michel – Parc-Extension. Les paramètres encadrant la réflexion quant à ces secteurs sont présentés au chapitre 4 de la partie I du Plan d’urbanisme. Les démarches de planification détaillée de portée pan-montréalaise et locale miseront sur la participation des citoyens et sur celle de l’ensemble des intervenants concernés : l’arrondissement, les services municipaux, les ministères ainsi que les organismes privés, publics et associatifs.
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Selon les besoins, la planification détaillée mènera à : ■
l’adoption d’un programme particulier d’urbanisme (PPU);
■
l’adoption par le conseil d’arrondissement d’un plan de mise en valeur ou d’un plan d’action;
■
la modification de la réglementation d’urbanisme de l’arrondissement;
■
la mise en place de programmes appropriés;
■
la réalisation d’immobilisations par la Ville, seule ou en collaboration avec les gouvernements du Québec et du Canada;
■
la réalisation d’un projet en partenariat avec un ou plusieurs organismes privés, publics ou associatifs.
Afin de lancer et d’encadrer le processus de planification détaillée, les pages qui suivent présentent pour les secteurs de planification détaillée de portée locale : ■
une ou des orientations générales;
■
un court énoncé de la problématique;
■
des balises d’aménagement.
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Les secteurs de planification détaillée
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Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 26 – Arrondissement de Villeray – Partie II Saint-Michel – Parc-Extension
26.4.1
Orientation générale Évaluer le potentiel de développement que représente la section ouest de l’ancienne carrière Saint-Michel tout en tenant compte des contraintes qu’on y retrouve.
Ancienne carrière Saint-Michel
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Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 26 – Arrondissement de Villeray – Partie II Saint-Michel – Parc-Extension
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Problématique Propriété municipale, l’ancienne carrière Saint-Michel couvre environ 5 % du territoire de l’arrondissement et n’est plus exploitée depuis déjà plusieurs années. La Ville de Montréal utilise la portion est du site pour l’élimination des neiges usées. Il s’agit d’ailleurs du principal site employé à cette fin depuis que les neiges ne sont plus déversées directement dans le fleuve Saint-Laurent. Compte tenu que cette opération constitue une nette amélioration en matière de protection de l’environnement, la vocation de cette partie du site doit être maintenue. Par ailleurs, alors que la partie sud du site comporte quelques bâtiments de service utilisés par la Direction des travaux publics de l’arrondissement, la partie ouest demeure inutilisée. En raison de la rareté des terrains disponibles pour le développement d’emplois dans l’arrondissement, il apparaît approprié d’analyser le potentiel de développement, à même la section ouest, d’activités qui optimiseraient la mise en valeur du site et ce, dans le respect des fonctions résidentielles que l’on retrouve en périphérie. Par conséquent, l’arrondissement établit qu’aucun projet visant à en faire un lieu d’élimination ou d’enfouissement de matières résiduelles ne pourra être considéré. Toutefois, plusieurs contraintes non négligeables devront être prises en considération. En effet, compte tenu que la partie excavée atteint une profondeur variant entre 40 et 85 mètres, des dispositions particulières devront être analysées et envisagées à l’é gard des accès ainsi que de l’aménagement et du raccordement des infrastructures publiques. En plus des coûts supplémentaires reliés à la composition du sol et la topographie, il faudra également évaluer les mesures requises à l’égard de la qualité des sols et de la stabilité des parois.
Balises d’aménagement 1
2
Reconnaître dans le cadre réglementaire les activités reliées à l’élimination de neiges usées de la partie est (1A) et évaluer les possibilités de développement de la partie ouest (1B) en considération des activités existantes. Prévoir des études de faisabilité relatives au développement de la partie ouest et traitant notamment de la caractérisation des sols, de la desserte en infrastructures publiques, de l’instabilité des parois ainsi que des marchés potentiels.
3
Conserver l’accès routier actuel au sud de l’ancienne carrière en vue de son développement.
4
Évaluer la possibilité d’étendre les activités du site d’élimination des neiges usées dans la partie nord-est en vue de répondre aux besoins de la Ville de Montréal.
5
Évaluer la possibilité d’implanter les ateliers municipaux d’arrondissement dans la partie sud.
6
Prévoir l’élaboration d’un plan directeur d’aménagement pour ce secteur.
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 26 – Arrondissement de Villeray – Partie II Saint-Michel – Parc-Extension
26.4.2
page 24
Orientation générale Consolider la vocation multifonctionnelle du Complexe environnemental de Saint-Michel (CESM), telle que prévue dans son plan directeur d’aménagement, et orienter la mise en valeur de ses abords.
Complexe environnemental de Saint-Michel et ses abords
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Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 26 – Arrondissement de Villeray – Partie II Saint-Michel – Parc-Extension
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Problématique Couvrant environ 192 hectares, soit près de 15 % de la superficie totale de l’arrondissement, le site de ce complexe environnemental est composé de paysages variés. Anciennement exploité comme carrière, puis utilisé pendant de nombreuses années comme lieu d’enfouissement de matières résiduelles (l’enfouissement de matières putrescibles est maintenant terminé depuis plusieurs années), le site connaît enfin un réaménagement complet suivant un plan directeur établi sur un horiz on initial de 20 ans et visant à le constituer en un important complexe multifonctionnel orienté vers l’environnement. Considérant que ce projet est unique à Montréal, l’arrondissement entend maintenir sa vocation multifonctionnelle et souhaite même la voir se consolider, comme prévu au plan directeur. Rappelons que ce plan prévoit, notamment, les aménagements suivants : ■
l’implantation d’un parc linéaire sur la couronne reliant divers pô les :culturel (Cité des arts du cirque), sportif, éducatif, industriel (activités de récupération) et commercial (rue Jarry Est);
■
l’aménagement d’activités sportives sur les plateaux intermédiaires; et
■
la mise en place d’équipements destinés aux parcs et lieux de détente dans l’ancienne zone d’enfouissement.
Au cours des dernières années, les abords du site ont également connu un développement important. En effet, la Cité des arts du cirque s’y est installée, des activités nouvelles reliées au recyclage ont été développées en remplacement de l’enfouissement et les anciens ateliers municipaux ont été remplacés par une nouvelle fonction commerciale le long du boulevard Crémaz ie Est. Parallèlement, des investissements annuels ont permis de réduire l’horiz on initial de redéveloppement et de compléter le recouvrement de la partie sud du site. Ces améliorations notables en lien avec la qualité de l’environnement engendrent déjà des pressions positives de restructuration sur le milieu adjacent. De plus, le plan directeur vient répondre en partie aux importants besoins en espaces verts de l’arrondissement. Le développement de ce site et l’implantation du Cirque du Soleil constituent des facteurs importants de renouveau pour le quartier Saint-Michel. La partie de la rue Jarry Est située dans ce secteur, traditionnelle voie de transit industriel, connaît déjà des manifestations d’intérêt pour le redéveloppement lié à ces nouvelles activités et vocations du territoire. Ainsi, considérant l’importance du site pour l’arrondissement et l’importance de la rue Jarry Est dans ce secteur, il convient de procéder à la réalisation d’études afin de maximiser les retombées positives et de positionner la forme des interventions publiques et privées à venir. U n tel exercice permettrait à la fois d’intégrer la planification à long terme des interventions sur le milieu ainsi que les différents éléments du plan directeur du CESM, et d’encadrer le redéploiement des activités sur cette section de la rue Jarry Est.
Balises d’aménagement 1
Diminuer les nuisances générées par la circulation des camions aux abords du CESM en canalisant la circulation lourde sur la rue Michel-Jurdant.
2
Éviter à court et à moyen terme l’implantation, au pourtour du CESM, de fonctions urbaines sensibles aux activités d’enfouissement et de récupération.
3
Compléter, à court terme, la portion sud du sentier récréatif.
4
Reconnaître et mettre en valeur la rue Jarry Est, aux abords du CESM, en tant que secteur résidentiel et commercial.
5
Évaluer les mesures requises pour améliorer l’aménagement du domaine public de la rue Jarry Est.
6
Définir les besoins liés à la croissance de la Cité des arts du cirque ainsi que les possibilités de son expansion vers les secteurs adjacents.
7
Reconnaître, dans le cadre réglementaire, les activités prévues au plan directeur d’aménagement du CESM, soit à des fins de parc dans sa portion nord (7A) et de secteurs d’emplois ou secteur mixte dans sa portion sud (7B).
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 26 – Arrondissement de Villeray – Partie II Saint-Michel – Parc-Extension
26.5 Les paramètres réglementaires applicables à l’arrondissement
page 27
Les paramètres et les orientations du Plan d’urbanisme qui ont une portée réglementaire se traduisent dans la réglementation d’urbanisme de l’arrondissement. Le règlement de oz nage est le principal instrument réglementaire de mise en œuvre du Plan d’urbanisme. Il détermine la vocation des différentes z ones du territoire afin d’y contrôler l’usage des terrains et des bâtiments ainsi que l’implantation, la forme et l’apparence des constructions. L’affectation du sol
Découlant des orientations du Plan, l’extrait de la carte de l’affectation du sol applicable à l’arrondissement de Villeray – Saint-Michel – Parc-Extension exprime la vocation souhaitée dans les secteurs à construire ou à transformer et confirme celle des secteurs établis. Selon le concept retenu, les catégories d’affectation traduisent la nature générale des milieux, s’éloignant ainsi d’une forme d’affectation dont le caractère trop normatif conduirait à un découpage inutilement fin du territoire. Inclusives, ces catégories favorisent la mixité et regroupent une variété d’activités pouvant avoir cours au sein d’une même aire d’affectation, moyennant des règles de complémentarité ou de compatibilité que précise la réglementation d’urbanisme de l’arrondissement. Cette approche, plus argumentaire que réglementaire, permet une gestion souple du développement urbain et simplifie les procédures administratives. Dans cet esprit, le recours à la procédure de modification du Plan d’urbanisme s’applique aux changements ayant une portée significative sur le devenir de la ville. Le tableau de la page suivante présente et définit les neuf catégories d’affectation du sol. Les quatre premières sont de nature inclusive et correspondent à des milieux urbains distincts. Les cinq autres, essentiellement à caractère exclusif, s’appliquent à des aires réservées à des activités particulières. La densité de construction
Les paramètres de densité de construction permettent d’encadrer la production architecturale et de déterminer l’échelle de la forme urbaine de même que l’intensité des activités sur les différentes portions du territoire. Pour les secteurs à construire ou à transformer, les paramètres énoncés traduisent les intentions du Plan quant au caractère souhaité pour le territoire alors que dans les secteurs établis, ces paramètres correspondent au caractère général du bâti existant dont le Plan vise la pérennité. L’extrait de la carte de la densité de construction applicable à l’arrondissement de Villeray – Saint-Michel – Parc-Extension exprime la densité de construction selon une échelle de couleurs intégrant les différents paramètres de densité. Un descriptif énonce les paramètres s’appliquant à chaque secteur. Précisés, le cas échéant, par des annotations, ces paramètres décrivent le caractère général actuel ou souhaité d’un secteur en fonction de l’un ou l’autre ou de l’ensemble des éléments suivants : ■ ■ ■ ■
le nombre d’étages hors-sol (excluant les mez z anines); le mode d’implantation :isolée, jumelée, contiguë; le taux d’implantation au sol des bâtiments; le coefficient d’occupation du sol, notamment dans les secteurs à transformer ou à construire.
Les parcs et les espaces verts
Le Plan souhaite assurer la protection et la mise en valeur des parcs et des espaces verts illustrés à l’extrait de la carte du même nom applicable à l’arrondissement de Villeray – Saint-Michel – Parc-Extension. Le patrimoine bâti
Conformément à l’objectif 15 de la partie I du Plan d’urbanisme, l’ensemble des bâtiments identifiés à la liste des bâtiments d’intérêt patrimonial et architectural hors secteurs de valeur exceptionnelle ainsi que l’ensemble des bâtiments situés dans les secteurs de valeur exceptionnelle ou dans les grandes propriétés à caractère institutionnel doivent faire l’objet d’un contrôle serré quant aux travaux de construction, de rénovation et de démolition, par les outils réglementaires appropriés, notamment les règlements sur les plans d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA).
tableau Catégories d’affectation du sol
>
Catégories d’affectation du sol Catégorie et description Secteur résidentiel
Aires à vocation principalement résidentielle comportant aussi des portions mixtes, notamment des rues de commerces et d’habitation.
Composantes Logements Commerces Équipements collectifs ou institutionnels
Notes La réglementation assure le découpage en zones distinctes des secteurs essentiellement résidentiels, des secteurs à caractère commercial et des ensembles occupés par des équipements collectifs ou institutionnels. Elle détermine les catégories d’usages selon la nature des milieux et le caractère de l’arrondissement. Elle assure, par les modes de gestion des usages, l’insertion harmonieuse des activités non résidentielles : les types d’usages autorisés de plein droit, les usages conditionnels, les limites de superficie, l’obligation de continuité commerciale, le contingentement de certains usages, etc. Dans le respect de la cohérence des milieux et en assurant une saine cohabitation des usages, la réglementation reconnaît ponctuellement certaines occupations à caractère industriel présentes lors de l’adoption du Plan d’urbanisme.
Secteur mixte
Aires diversifiées comportant une composition variée d’activités et de l’habitation. Plusieurs de ces secteurs recouvrent des aires présentant un potentiel d’intensification du nombre de logements ou du nombre d’emplois. Secteur d’emplois
Aires à vocation économique comportant principalement des activités à caractère industriel ou commercial. Les secteurs d’emplois correspondent à des aires où l’habitation est exclue. Secteur rural
Aires à caractère champêtre comportant de l’habitation et des activités agricoles.
Grand équipement institutionnel
Aires comportant des constructions et des terrains réservés à des activités institutionnelles qui jouent un important rôle de service dans la communauté montréalaise.
Logements Commerces Immeubles à bureaux Immeubles commerciaux Immeubles comportant de l’industrie légère Équipements collectifs ou institutionnels
La réglementation définit les zones et détermine les usages autorisés dans chacune selon la nature des milieux, notamment de manière à assurer l’interface entre les ensembles à dominance résidentielle et les zones d’activités plus intensives.
Immeubles industriels Immeubles à bureaux Immeubles commerciaux Équipements collectifs ou institutionnels
La réglementation assure la traduction des vocations prévues au Schéma des secteurs d’emplois (voir section 2.4 de la partie I du Plan d’urbanisme).
Logements Agriculture et activités industrielles complémentaires Équipements collectifs ou institutionnels Grands équipements institutionnels (enseignement, soins de santé, sport et culture) Équipements collectifs ou institutionnels Commerces et logements complémentaires
La réglementation définit les zones et détermine les types d’usages autorisés selon la nature des milieux, notamment de manière à limiter aux secteurs d’emplois à caractère industriel les types d’usages générateurs de nuisances majeures.
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 26 – Arrondissement de Villeray – Partie II Août 2007 Saint-Michel – Parc-Extension
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Catégories d’affectation du sol Catégorie et description Couvent, monastère ou lieu de culte
Aires comportant des constructions et des terrains réservés à des établissements conventuels ou à des lieux de culte.
Grand espace vert ou parc riverain
Aires réservées aux espaces verts ou naturels d’envergure montréalaise ou situés en rive ainsi qu’aux grands cimetières.
Grande emprise de transport
Aires vouées aux activités de transport, soit les principales infrastructures de transport des personnes et des marchandises.
Infrastructure publique
Aires comportant des constructions et des terrains réservés à des fins de services publics.
Composantes
Notes
Immeubles voués aux activités des communautés religieuses comportant des lieux de résidence Lieux de culte Équipements collectifs ou institutionnels Commerces et logements complémentaires
Même s’ils ne sont pas identifiés par une aire d’affectation à la carte 3.1.1 de la partie I du Plan d’urbanisme ou à son extrait apparaissant à la page suivante, sont visés par cette catégorie d’affectation les lieux de culte compris dans les listes de bâtiments d’intérêt patrimonial et architectural apparaissant aux pages 39 et 40 du présent chapitre.
Parcs métropolitains et grands parcs urbains Parcs-nature Lieux publics Réserves naturelles Berges et îles publiques Grands cimetières Golfs Équipement collectif Casino, commerces et installations complémentaires
Les berges, les îles et les sommets du mont Royal visés par cette catégorie d’affectation du sol sont des espaces de propriété publique, principalement des parcs locaux.
Le réseau routier relevant de la juridiction des gouvernements supérieurs Les infrastructures portuaires, ferroviaires et aéroportuaires Usages et infrastructures complémentaires
Cette affectation reconnaît la présence d’enclaves résidentielles existant sur le territoire des parcs-nature au moment de l’adoption du Plan d’urbanisme. La réglementation n'autorise l'équipement collectif Casino, commerces et installations complémentaires que sur les lots 2 988 178, 2 988 179 et 2 988 180 du cadastre du Québec et prévoit cet usage sans limite de superficie de plancher.
La réglementation assure le découpage en zones distinctes des aires vouées au triage ferroviaire et aux activités portuaires et aéroportuaires. Cette obligation ne s’applique pas au réseau routier et aux corridors ferroviaires.
Postes de transformation électrique, cours de voirie et de matériel, usines de traitement des eaux, usines d’épuration, etc.
Notes générales : Le présent chapitre inclut une carte qui identifie les parcs locaux dont la vocation est confirmée par le Plan d’urbanisme. La conversion d’un parc ou d’une de ses parties, à des fins autres que d’usage complémentaire ou d’équipement collectif d’envergure locale, requiert une modification du Plan d’urbanisme. Les parcs, les cimetières, les golfs, les postes de transformation électriques ainsi que les cours de voirie et de matériel sont autorisés dans toutes les catégories. La délimitation des aires d’affectation du sol doit être interprétée en fonction des emprises de rues et de ruelles ainsi que des limites cadastrales existant au moment de l’adoption du Plan d’urbanisme.
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Secteur rural Grand équipement institutionnel Couvent, monastère ou lieu de culte Grand espace vert ou parc riverain Grande emprise de transport Infrastructure publique Limite d'arrondissement Voir Tableau 3.1.1 pour la description des catégories d'affectation du sol.
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Arrondissement de Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension Secteurs établis Orientation Maintenir le caractère des secteurs La réglementation de zonage visera à maintenir le type de bâti existant, présentant les caractéristiques suivantes :
Secteur 26-01 :
bâti de deux à six étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen ou élevé. Secteur 26-02 :
bâti de un à quatre étages hors-sol; taux d’implantation au sol faible ou moyen. Secteur 26-03 :
bâti de un à quatre étages hors-sol; implantation isolée ou jumelée; taux d’implantation au sol faible ou moyen. Secteur 26-04 :
bâti de un ou deux étages hors-sol; implantation isolée ou jumelée; taux d’implantation au sol faible ou moyen. Secteur 26-05 :
bâti de deux à quatre étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen. Secteur 26-06 :
bâti de deux ou trois étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen. Secteur 26-07 :
bâti de trois à six étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen ou élevé.
Secteur 26-08 :
bâti de un à trois étages hors-sol; taux d’implantation au sol faible ou moyen. Secteur 26-09 :
bâti de un à quatre étages hors-sol; implantation isolée; taux d’implantation au sol faible. Secteur 26-10 :
bâti de deux à six étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen ou élevé. Secteur 26-11 :
bâti de quatre à douze étages hors-sol; implantation isolée; taux d’implantation au sol moyen ou élevé. Secteur 26-12 :
bâti de un à dix étages hors-sol; implantation isolée; taux d’implantation au sol moyen ou élevé. Secteur 26-13 :
bâti de deux à six étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen ou élevé. Secteur 26-14 :
bâti de trois à quatre étages hors-sol; taux d’implantation au sol faible ou moyen. Secteur 26-15 :
La réglementation de zonage pourra reconnaître le bâti existant ainsi que les projets immobiliers dûment autorisés au moment de l’adoption du Plan d’urbanisme qui ne se conforment pas aux paramètres énoncés ci-dessus.
bâti de trois à huit étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen ou élevé.
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 26 – Arrondissement de Villeray – Partie II Saint-Michel – Parc-Extension
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Arrondissement de Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension Secteurs à transformer ou à construire Orientation Renouveler le caractère des secteurs La réglementation de zonage permettra un nouveau type de bâti présentant les caractéristiques suivantes :
Secteur 26-T1 :
bâti de deux ou trois étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen ou élevé; C.O.S. minimal : 1,0; C.O.S. maximal : 2,0. Secteur 26-T2 :
bâti de deux à quatre étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen ou élevé; C.O.S. minimal : 1,0; C.O.S. maximal : 2,0. Secteur 26-T3 :
bâti de deux à six étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen ou élevé; C.O.S. minimal : 1,0; C.O.S. maximal : 3,0. Secteur 26-T4 :
bâti de un ou deux étages hors-sol; implantation isolée; taux d’implantation au sol moyen; C.O.S. minimal : 0,2; C.O.S. maximal : 1,0. Secteur 26-T5 :
bâti de deux à dix étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen ou élevé; C.O.S. minimal : 1,5; C.O.S. maximal : 4,0. Secteur 26-T6 :
La réglementation de zonage pourra reconnaître le bâti existant ainsi que les projets immobiliers dûment autorisés au moment de l’adoption du Plan d’urbanisme qui ne se conforment pas aux paramètres énoncés ci-dessus.
bâti de un à six étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen ou élevé; C.O.S. minimal : 0,2; C.O.S. maximal : 3,0. Secteur 26-T7 :
bâti de un à quatre étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen; C.O.S. minimal : 0,5; C.O.S. maximal : 2,0.
Secteur 26-T8 :
bâti de un à trois étages hors-sol; taux d’implantation au sol faible ou moyen; C.O.S. minimal : 0,2; C.O.S. maximal : 2,0. Secteur 26-T9 :
bâti de un à deux étages hors-sol; implantation isolée ou jumelée; taux d’implantation au sol faible ou moyen; C.O.S. minimal : 0,2; C.O.S. maximal : 1,5. Secteur 26-T10 :
bâti de un à dix étages hors-sol; implantation isolée; taux d’implantation au sol faible ou moyen; C.O.S. minimal : 0,2; C.O.S. maximal : 3,0. Secteur 26-T11 :
bâti de deux à six étages hors-sol; taux d’implantation au sol moyen ou élevé; C.O.S. minimal : 1,0; C.O.S. maximal : 3,0. Secteur 26-T12 :
bâti de deux à quatre étages hors-sol; taux d’implantation moyen ou élevé; C.O.S. minimal : 0,5; C.O.S. maximal : 2,0. Secteur 26-T13 :
bâti de un à six étages hors-sol; taux d’implantation faible ou moyen; C.O.S. minimal : 0,2; C.O.S. maximal : 3,0. Secteur 26-T14 :
bâti de trois à dix étages hors-sol; taux d’implantation moyen ou élevé; C.O.S. minimal : 2,0; C.O.S. maximal : 5,0. Secteur 26-T15 :
bâti de quatre à huit étages hors-sol; taux d’implantation faible ou moyen; C.O.S. minimal : 0,4; C.O.S. maximal : 3,0.
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Le patrimoine bâti
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Grande propriété à caractère institutionnel Secteur de valeur intéressante Ensemble urbain d'intérêt Limite d'arrondissement
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Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 26 – Arrondissement de Villeray – Partie II Saint-Michel – Parc-Extension
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Bâtiments d’intérêt patrimonial et architectural hors secteurs de valeur exceptionnelle
Arrondissement de Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension La liste suivante identifie les bâtiments d’intérêt patrimonial et architectural situés à l’extérieur des secteurs de valeur exceptionnelle et des grandes propriétés à caractère institutionnel de l’arrondissement (voir carte précédente). La liste identifie également l’ensemble des lieux de culte d’intérêt patrimonial de l’arrondissement. Tel qu’indiqué au tableau de la page 28, ces lieux de culte sont couverts par la catégorie d’affectation du sol « Couvent, monastère et lieu de culte ». Conformément à l’objectif 15 de la partie I du Plan d’urbanisme, les bâtiments identifiés dans la liste suivante et l’ensemble de ceux situés dans les secteurs de valeur exceptionnelle ou dans les grandes propriétés à caractère institutionnel doivent faire l’objet d’un contrôle serré, quant aux travaux de construction, de rénovation et de démolition, par les outils réglementaires appropriés, notamment les règlements sur les plans d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA).
Les lieux de culte 7187, 2e Avenue (Sts. Cyril and Method)
7137, avenue Des Érables (Église Saint-Barthélemy)
1700, rue Jean-Talon Est (Église Notre-Dame-de-la-Consolata)
9000, 7e Avenue (Église évangélique haïtienne de l’Alliance chrétienne et missionnaire/Sainte-Yvette)
7785, avenue D’Outremont (St. Francis of Assisi/Saint-Roch)
2200, rue Jean-Talon Est (Église Saint-Barthélémy)
570-580, boulevard Crémazie Est (Église Saint-Alphonse d’Youville)
2600, rue Jean-Talon Est (Église Saint-Mathieu)
3875, boulevard Crémazie Est (Sanctuaire évangélique baptiste de Montréal/Presbyterian Church in SaintMichel)
7355, rue Lajeunesse (Holy Family)
7979, 8e Avenue (Église Saint-Bernardin-de-Sienne) 8961, 12e Avenue (Église Saint-Michel) 7290, avenue Bloomfield (Église de Dieu de Béthel, Livingstone United) 8120, avenue De Châteaubriand (Église de Dieu Centrale de Montréal/ Crystal Springs Congregational) 8070-8080, avenue Christophe-Colomb (Église orthodoxe roumaine de l’Annonciation) 235, rue De Castelneau Est (Église Sainte-Cécile) 7110, avenue De L’Épée (Livingstone Presbyterian) 7700, rue De l’Épée (Koimisis Tis Theotokou) 80, rue De Castelneau Ouest (St. Nicholas Antiochian Orthodox Church)
8500, boulevard Saint-Laurent (Église Saint-Thomas-Apôtre) 8120, rue Champagneur (Montreal Japanese United) 7395, rue Garnier (Saint Mark Coptic Orthodox)
7910-7950, rue Marquette (Église Saint-Grégoire-le-Grand) 4251, rue René-Goupil (Église Saint-René-Goupil) 8155, rue Rousselot (Église Saint-Paul-Ibaraki) 7701, rue Saint-Hubert (Église Notre-Dame-du-Très-Saint-Rosaire)
44, rue Guizot Ouest (Église chaldéenne catholique des Saints-Martyrs-d’Orient)
8200, rue Saint-Hubert (Église Sainte-Thérèse-de-l’Enfant-Jésus)
90, rue Guizot Ouest (Église Notre-Dame-des-Hongrois)
777, rue Saint-Roch (Église orthodoxe Evangelismos Tis Theotokou/Saint-Roch)
301, Jarry Est (Église Saint-Vincent-Ferrier) 855, rue Jarry Ouest (Ascension Lutheran) 555, rue Jean-Talon Est (St. George’s Antiochoise Orthodoxe)
Les couvents 660, rue Villeray (Carrefour Villeray, Résidence des Clercs de Saint-Viateur)
Les habitations 8188, boulevard Saint-Michel
7151-7157, rue Saint-Dominique
8198, boulevard Saint-Michel
7560, rue Saint-Gérard
3880, rue Jarry Est (Maison Martineau)
1460, boulevard Crémazie Est
585, rue Villeray (Immeuble D.-Armand-Taillefer) 560, boulevard Crémazie Est
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 26 – Arrondissement de Villeray – Partie II Saint-Michel – Parc-Extension
page 40
Bâtiments d’intérêt patrimonial et architectural hors secteurs de valeur exceptionnelle
Arrondissement de Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension
Les édifices scolaires 8801, 25e Avenue (École Saint-Noël-Chabanel)
1370, rue De Castelneau Est (Académie de Roberval)
25, rue Jarry Ouest (Maison Bellarmin)
7081, avenue Des Érables (École Saint-Barthélémy, Pavillon des Érables)
7220-7230, rue De Gaspé (Écoles Sainte-Cécile et Philippe-Aubert-de-Gaspé)
85, rue Jarry Ouest (Centre Sainte-Croix, École Saint-Vincent-Ferrier)
8050, rue De Gaspé (École Hélène-Boulé)
911, rue Jean-Talon Est (Centre Jean-Marie-Gauvreau, École du Centenaire de la Paix)
7700, avenue D’Outremont (École Saint-Roch, annexe Camille-Laurin) 7941, avenue Wiseman (École Barclay) 500, boulevard Crémazie Est (Conseil scolaire de Montréal, École Saint-Alphonse) 2651, boulevard Crémazie Est (École Our Lady of Charity) 8527, rue Berri (École Saint-Gérard) 7725-7727, rue Boyer (École Marie-Favery)
7450, rue François-Perrault (École Joseph-François-Perrault) 7345-7375, rue Garnier (Écoles Eugenio-Pacelli et Saint-Gabriel-Lallemand annexe) 7350, rue Garnier (École Saint-Gabriel-Lallemand)
7376-7378, rue Lajeunesse (École Holy Family – Centre Lajeunesse) 907, rue Mistral (École Le Vitrail) 8305, rue Saint-André (École Gadbois)
2950, rue Jarry Est (Ancienne école Saint-Bernardin-de-Sienne, École des métiers de la construction de Montréal)
Les édifices publics 7060, avenue Bloomfield (Centre Bloomfield)
8000, rue De Normandville (Aréna du parc Villeray)
795, rue Jarry Est (Caserne no 37)
671, avenue Ogilvy (Poste de police)
7501-7605, rue François-Perrault (Ancien Hôtel de ville de Saint-Michel et bibliothèque)
505, rue Jean-Talon Est (Casa Italia)
7400, boulevard Saint-Michel (Édifice Saint-Michel, CHSLD Les Havres)
7255, rue Hutchison (Gare Jean-Talon)
Parc Jarry (Kiosque)
Les édifices commerciaux 8175, boulevard Saint-Laurent (Corporation des maîtres mécaniciens en tuyauterie) 208, rue De Castelnau Est (Ancienne Caisse populaire Sainte-Cécile)
Les édifices industriels 6833, avenue De L’Épée 7501, boulevard Saint-Laurent
201-301, rue Jarry Ouest (Hydro-Québec) 2275-2295, rue Jean-Talon Est 555, rue Jean-Talon Ouest
7680, rue Saint-Hubert (Banque Canadienne Nationale)
Plan d’urbanisme de Montréal Chapitre 26 – Arrondissement de Villeray – Partie II Saint-Michel – Parc-Extension
26.6
page 41
Le plan d’action identifie les moyens de mise en œuvre des principaux objectifs énoncés. Certaines de ces actions ne relèvent pas uniquement des pouvoirs ou responsabilités de l’arrondissement et devront par conséquent être menées en partenariat avec les instances concernées.
Le plan d’action Objectifs
Actions
Échéance Court terme
Toutes les modifications impliquant les paramètres réglementaires (objectifs 1 à 11 et 14)
Modification de la réglementation d’urbanisme.
Études de planification relatives au développement et à l’aménagement du site.
Secteur de planification détaillée du CESM et ses abords (section 26.4.2)
Intégration du plan directeur et études relatives au traitement des abords du site.
Atténuation des nuisances de l’autoroute Métropolitaine (objectif 14)
Participation à l’exercice de planification détaillée de portée pan-montréalaise.
Rehaussement de la qualité des logements (objectif 1)
À déterminer
X
Plan de communication pour faire connaître la réglementation d’urbanisme applicable et sa justification en matière d’aménagement du territoire.
Secteur de planification détaillée de l’ancienne carrière Saint-Michel (section 26.4.1)
Court à moyen terme
X X X X
Sollicitation des paliers gouvernementaux responsables de l’autoroute pour la réalisation d’études visant à améliorer son intégration urbaine (verdissement, conditions des logements et réduction des nuisances).
X
Participation active aux consultations éventuelles à l’égard de la réfection de l’autoroute.
X
Études identifiant les secteurs comprenant les logements dont le cadre physique est le plus dégradé et application des programmes.
X
Plan de communication pour faire connaître les programmes de mise aux normes des logements. Desserte optimale en matière de parcs publics, d’espaces verts et d’équipement collectifs (objectif 3)
Plan directeur des parcs et espaces verts.
Atténuation des impacts négatifs des secteurs industriels en transition sur les milieux de vie résidentiels (objectif 10)
Études de faisabilité pour la mise en place d’un programme de relocalisation d’entreprises.
Protection des bâtiments et secteurs patrimoniaux (objectif 2)
Plan de communication pour sensibiliser la population à la protection du patrimoine bâti, notamment les ensembles urbains d’intérêt.
Renforcement de la vitalité commerciale (objectif 7)
Études de faisabilité pour compléter l’aménagement du domaine public de la rue Jean-Talon Est (mobilier urbain, verdissement et enfouissement des fils électriques).
Expansion du réseau fonctionnel des voies cyclables (objectif 13)
Études de faisabilité relatives à l’implantation de voies réservées aux cyclistes reliant les différentes parties de l’arrondissement.
X X
Études de faisabilité relatives à l’implantation d’un centre communautaire dans Saint-Michel et d’une maison de la culture dans l’arrondissement.
X X X X X
BUILT AND NATURAL HERITAGE Protection and enhancement of the Mount Royal Historic and Natural District, including the Summit Park nature reserve
QUALITY LIVING ENVIRONMENT Support for retail vitality BUILT HERITAGE Protection and enhancement of the borough as a whole
PUBLIC TRANSPORTATION Potential preferential measures for public transportation
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BIKEWAY NETWORK Potential bikeway
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QUALITY LIVING ENVIRONMENT Area designated for residential development
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INSTITUTIONAL EMPLOYMENT AREAS Consolidation of activities
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MIXED-USE AREA Diversification and intensification of activities arie Ville-M te u o r auto
ENVIRONMENTAL QUALITY Mitigation of noise nuisances BIKEWAY NETWORK Potential bikeways
NATURAL HERITAGE Protection of the Saint-Jacques escarpment
QUALITY ARCHITECTURE AND URBAN LANDSCAPES Improvement of the urban landscapes of the Ville-Marie Expressway
0
250
October 2005
MIXED-USE AREAS Diversification and intensification of activities
500 m
Overview of City-Wide Orientations Borough of Westmount
Plan d'urbanisme
Land use designations Designation and description Residential area
Essentially residential areas including mixed activities, especially mixed retail/residential streets
Components Housing Retail Public or institutional facilities
Notes The by-laws will divide the predominantly residential areas, retail zones and public or institutional facility areas into separate zones. By-laws will determine land use according to the nature of environments and boroughs. By means of land use management mechanisms (as-of-right uses, conditional uses, floor area limits, retail continuity obligations, restriction of certain uses, etc.), they will ensure a smooth interface between residential and non-residential activities. To safeguard both the coherence of living environments and a healthy mix of uses, by-laws may recognize certain industrial uses present at the moment of the Master Plan’s adoption.
Mixed-use area
Diversified areas comprising a variety of activities and housing. A number of these areas encompass sub-areas that are designated for increased housing and employment density.
Employment area
Economic activity areas comprising essentially industrial and/or retail activities. Housing is excluded in these areas.
Rural area
Areas of a rural nature, comprising housing and agricultural activity.
Major institutional facility
Areas comprising facilities and land reserved for institutional activities that play an important service role in the MontrĂŠal community.
Housing Retail Office buildings Commercial buildings Buildings housing light industry Public or institutional facilities
The by-laws will define the zones and determine authorized uses in accordance with the nature of the environments in order to ensure a smooth interface between essentially residential areas and more intensive activity areas.
Industrial buildings Office buildings Commercial buildings Public or institutional facilities
The by-laws will ensure that the uses presented in the Employment Areas Map (see Section 2.4) are reflected.
Housing Agriculture and complementary industrial activities Public or institutional facilities
Major institutional facilities (education, health care, sports, culture) Public or institutional facilities Complementary retail and housing
The by-laws will define the zones and determine authorized uses in accordance with the nature of the environments, particularly to limit major nuisance-generating uses to industrial employment areas.
MontrĂŠal Master Plan Part II
Land use designations Designation and description Convent, monastery, or place of worship
Areas comprising structures and sites reserved for convents, monasteries, or other religious establishments.
Major green space or waterside park
Areas reserved for green or natural spaces of City-wide importance or located on a riverbank, as well as major cemeteries.
Major transportation corridor
Areas reserved for transportation, specifically the main passenger and freight transportation infrastructure.
Public utilities
Areas comprising structures and sites reserved for public utilities.
Components
Notes
Buildings devoted to religious orders, including residences Places of worship Public or institutional facilities Complementary retail and housing
Even if they are not identified on Map 3.1.1, areas subject to this land use category are included on the lists of heritage buildings in Part II.
Major and metropolitan parks Nature parks Public areas Nature reserves Public riverbanks and islands Major cemeteries Golf courses Casino, business and complementary services public facilities
The riverbanks and islands in question, along with the summits of Mount Royal, are publicly owned spaces, primarily local parks.
The parts of the road network under the jurisdiction of the federal and QuĂŠbec governments Port, rail and airport infrastructure Complementary uses and infrastructure
The by-laws will divide the railyards as well as the port and airport areas into separate zones. This obligation does not apply to the road network and the rail corridors.
This designation recognizes the presence of residential enclaves in some nature parks at the time the Master Plan is adopted. The by-laws do not allow Casino, business and complementary services public facilities except on lots 2 988 178, 2 988 179 and 2 988 180 of the QuĂŠbec Land Register, where this land use is permitted without restriction to floor area.
Electrical substations, water or wastewater treatment plants, public works yards, etc.
General notes: Part II of the Plan includes one map for each borough, which identifies local parks whose designation is confirmed by the Master Plan. The conversion of any park or any part thereof for purposes other than a complementary use or local public facility requires an amendment to the Master Plan. Parks, cemeteries, golf courses, transformer stations and public works yards are authorized in all designations. On the accompanying maps, the limits of land use designation areas should be interpreted as corresponding with street, lane and cadastral boundaries.
Montréal Master Plan November 2004
Part II
Building density
27 Borough of Westmount Established areas Sector 27-01:
Orientation Maintain area character Zoning by-laws will aim to maintain the existing built form, which presents the following characteristics:
■
■ ■
Building height of one to three stories above ground; Detached or semi-detached; Low or medium site coverage.
Sector 27-02: ■
■
Building height of one to three stories above ground; Low or medium site coverage.
Sector 27-03: ■
■
Building height of two to four stories above ground; Medium or high site coverage.
Sector 27-04: ■
■
27-04
■
Building height of five stories above ground or higher; Medium or high site coverage; Maximum F.A.R.: 9.0.
Zoning by-laws may recognize existing buildings as well as real estate projects duly authorized at the time of the adoption of the Plan that do not conform to the above parameters.
Montréal Master Plan November 2004
Part II
Building density
27 Borough of Westmount Areas to be built or transformed Sector 27-T1:
Orientation Renew area character Zoning by-laws will permit a new built form, which presents the following characteristics:
■
■ ■ ■
Building height of two or three stories above ground; Medium site coverage; Minimum F.A.R.: 1.0; Maximum F.A.R.: 2.0.
Sector 27-T2: ■
■ ■ ■
Building height of two to six stories above ground; Medium site coverage; Minimum F.A.R.: 1.0; Maximum F.A.R.: 3.0.
Zoning by-laws may recognize existing buildings as well as real estate projects duly authorized at the time of the adoption of the Plan that do not conform to the above parameters.
The Boulevard
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Built Heritage Borough of Westmount Historic or Natural District Area of Exceptional Value Large Site of Institutional Character Area of Significant Value Significant Urban Setting Borough Limit
0
250
500
m
Master Plan September 2005
Montréal Master Plan November 2004
Part II
Borough documents
Buildings of heritage and architectural interest located outside areas of exceptional value
27 Borough of Westmount The following list identifies buildings of heritage and architectural interest located outside areas of exceptional value or large sites of institutional character in the Borough (see preceding map). The list also identifies places of worship of heritage value in the Borough. As mentioned in Table 3.1.1, these places of worship are covered under the land use designation “Convent, Monastery or Place of Worship.” In keeping with Objective 15, the buildings identified in the following list as well as those located within areas of exceptional value or large sites of institutional character must be subject to strict controls pertaining to construction, renovation or demolition work, by employing appropriate regulatory measures such as by-laws on Site Planning and Architectural Integration Programs (SPAIP).
Places of worship ■
10, avenue Church Hill (St. Matthias)
■
■
■
■
■
450, avenue De Kensington (Shaar Hashomayim)
571, avenue Victoria (Westmount Seventh Day Adventist/ Stanley Presbyterian)
■
375, avenue Kitchener (Ascension of Our Lord)
4119, boulevard De Maisonneuve Ouest (Church of the Advent)
■
411, avenue Roslyn (Westmount Baptist)
4250, boulevard De Maisonneuve Ouest (Bethel Gospel Chapel)
■
687, avenue Roslyn (St. Andrew's Dominion Douglas)
4311, boulevard De Maisonneuve Ouest (Église Saint-Léon-de-Westmount)
■
4695, boulevard De Maisonneuve Ouest (Westmount Park)
Public buildings ■
995, chemin Glen (Hydro Westmount)
■
4844, rue Sainte-Catherine Ouest (Gare de Westmount)
Residential buildings ■
775, avenue Lexington (Maison Joseph-Simard)
■
90, Summit Circle
■
■
807, avenue Lexington
■
■
156, avenue Metcalfe 160, avenue Metcalfe 164, avenue Metcalfe
65, Summit Crescent 78, Summit Crescent 95, Summit Crescent
■ ■
■
40, avenue Oakland 61, avenue Oakland
■
21, Gordon Crescent
27-07
■
■ ■ ■ ■
36, Surrey Gardens 40, Surrey Gardens 46, Surrey Gardens (Maison Harrieth-Frothingham)
■
4006, boulevard Dorchester Ouest (St. Stephen)
■
349, rue Melville (Holy Trinity/Melville Presbyterian)
■
4100, rue Sherbrooke Ouest (Temple Emanu-El Beth Sholom)