Présupposés sur le Terrorisme
Un présupposé c'est qq chose que tu prends COMME SI c'était vrai, pour voir ce que cela donne
"Ce sont des vêtements que tu essaies avant d'acheter. Et même achetés, tu ne les portes pas tout le temps!..."
-les revendications du terrorisme classique sont « du blé, de la liberté, et du respect… »
-le terrorisme (ou son potentiel) existe à tous les niveaux
-c’est une stratégie (particulière) pour obtenir qq chose et/ou une punition pour partager le mal
-le terrorisme n’est pas juste une affaire d’otages, d’avions, ou de bombes
-le terrorisme est un « sous-produit » généré par les interactions de groupe et des individus
-là où il y a de l’inégalité, il y a risque de terrorisme
-il y a une relation entre Terrorisme et Abus (-probablement des deux « côtés »)
-tous les terroristes ne sont pas des fous (cf. souffrant de « désordre narcissique »)
-le rang insensibilise et peut empêcher de sentir que sa « demande » est terroriste
- lorsqu’un état tue intentionnellement, est-ce que l’acte reste « terroriste » comme ce serait le cas pour un individu ?
-le dynamique terroriste peut être emprunté par un état aussi bien que par un individu/groupe plus petit
- le terroriste n’est pas toujours conscient de la douleur qu’il cause : plus utile de présupposer que sa propre douleur l’aveugle : elle envahit et écrase tout
-le terrorisme constitue nécessairement un abus de pouvoir
-le terrorisme est nourri par le désir/besoin de vengeance
-l’absence de ressentis chez soi indique une tentative de protection contre abus/attaques du passé
-l’absence d’un « zone sans conflit » prépare le terrorisme/violence du futur (« depressed/repressed/numb » p105)
-face à la colère et aux menaces du terroriste, le mainstream adopte une position morale et polarisée
-pour le terroriste, aucune personne du mainstream est innocente
-les terroristes considèrent que dans les pays démocratiques le mainstream est complice avec son gouvernement
- le terrorisme constitue l’une des réponses à la marginalisation
-le terroriste s’éveille en nous lorsque nous ne nous sentons pas entendus ou incapables de se protéger face à des situations où la force ou le nombre des autres rend impossible une « lutte juste »
-la violence crée ses propres adeptes(« is habit-forming ») créer une accoutumance
-face à des tensions violentes il n’est pas facile de rester conscient (à noter pour facilitateurs)
-si à partir d’une attaque, la douleur persiste, le désir de vengeance peut l’emporter
Source : Mindell et autres
MBK4-3