1 LA COMPARAISON
A choisit une comparaison qu’il a déjà formulée et répond aux ques ons suivantes.
idéalement la personne accompagnée ne dit rien de l’histoire qui est son prétexte à s’écouter et part de la résonance de ce e histoire à l’intérieur d’elle, dans l’instant.
Quelleestlavaleur/capacitéquiintéresseA?
Àquiestadresséelacomparaison?
Quiestimpliquédansce ecomparaison?
A transforme la comparaison à la première personnedusingulier(je)sicen’estpasdéjàlecas
Qu’est-ce que je me raconte à propos de la personneoulegroupequisertdecomparaison?
A laisse « pisser son chacal »
Quelles sont les conséquences que j’imagine pour moi?
Qu’est ce que je me sens empêché/incapable de faire/avoir?
2 LES FAITS OBSERVES
Quelles sont les situa ons/propos/ac ons précis(es) qui sont à l’origine de ce e comparaison?
3 MES RESSENTIS
Qu’est-ce que je ressens quand je pense/dis ce e comparaison?
4 MES BESOINS
Quelssontlesbesoinsquejenevispaspleinement dansce eoucessitua ons?
Pour la suite, on peut sélec onner un ou deux de ces besoins qui nous paraissent les plus précieux.
5 MA DEMANDE
Quelles stratégies NE me paraissent PAS être au service de ces précieux besoins? (stratégies employées (à défaut) ou envisagées jusque là dans ce genre de situa on sans pourvoir les me re en pra que...)
Quelle(s) stratégie(s) pourrai(en)t réellement être auservicedecesprécieuxbesoins?
A laisse libre cour à sa créa vité.
Que fait le binôme B pendant ce e explora on ?
Il développe son écoute empathique en silence : l’inten on première est d'être présent pour l'autre et d’écouter ce qu'il partage.
Il focalise son a en on sur les faits objec fs (et non pas l’histoire qui est racontée), les sen ments exprimés par A et les besoins en lien avec les ressen s.
Si A et B sont d’accord (s’accorder en début de tour), B peut soutenir A dans :
- la recherche des faits pour qu’ils soient décrits le plus objec vement possible ; - la recherche des sen ments et besoins en proposant ce qui lui parait possible. S’aider des listes de sen ments et besoins si nécessaire.
NB : A, qui est celui qui sait si les proposi ons résonnent avec son vécu, valide, nuance et/ou complète les proposi ons de B.
6 REFORMULATIONS – CONNEXION
A et B se me ent rapidement d’accord pour la version appropriée à leur configura on
Op on 1 : si la comparaison a été adressée à soi-même ou si B est peu familier avec la cnv ou qu’il reste peu de temps
Op on 2 : si la comparaison a été adressée à X et que B est familier avec la cnv et qu’il reste suffisamment de temps
B reformule en miroir la comparaison de A. B joue X (celui qui sert de point de comparaison) A lui balance directement sa comparaison.
B demande à A comment c’est pour lui d’entendre.B prend le temps de ressen r comment c’est pour lui d’entendre la comparaison et l’exprime en OSBD, la Demande étant : «est-ce que tu serais d’accord de reformuler en OSBD ? »
A prend le temps de ressen r comment c’est pour lui et l’exprime s’il le souhaite.
B propose une reformula on empathique de la comparaison (Observa ons-Sen ments-Besoins).
B demande à A comment c’est pour lui d’entendre sa comparaison exprimée de ce e manière.
A reformule sa comparaison en OSB.
B reformule ce qu’il a compris et prend le temps de ressen r comment c’est pour lui d’entendre A et lui exprime.
B demande à A s’il voit ce qu’il pourrait faire pour nourrir ses besoins de (besoin 1) et (besoin 2).
A prend le temps de ressen r comment c’est pour lui et l’exprime s’il le souhaite.
A évoque la stratégie qu’il a choisit d’essayer pour prendre soin de ses besoins