L’histoire d’une rencontre

Les scientifiques prétendent que l’addition de tous les atomes de l’univers, de toutes les étoiles, de toutes les galaxies et de tous les amas d’étoiles, totalise seulement un dixième de l'univers entier. On appelle matière noire, les quatre-vingt-dix pour cent restants.

Durant des années les hommes de sciences ont cru que le neutrino était comme le photon, constitué de pure énergie. Ce n’est qu’en 1998 qu’on a démontré que les neutrinos sont pourvus d’une masse, qui bien qu’infinitésimale, n’existe pas moins. La masse du plus gros des neutrinos n’est que la millionième de celle d'un proton. Le neutrino est très léger, néanmoins, il est matériel. En outre, le neutrino voyage à une vitesse, 1 ou 2 pour cent plus lente que la vitesse de la lumière, c'est ce qui indique que le neutrino ne peut pas être constitué uniquement d’énergie. Les neutrinos naissent au cœur des étoiles. Notre Soleil est une étoile qui émet en permanence un flux de neutrinos qui nous traverse de part en part. Les neutrinos représentent la matière la plus abondante de l'univers. Chaque pouce carré (2,5 cm2) de la Terre est traversé à chaque instant par trois trillions de neutrinos avec l'information qu'ils transportent.

Le Soleil est l'étoile la plus proche de la Terre, il produit environ 70 pour cent des neutrinos qui la traversent.

Le trente pour cent qui restent viennent des autres étoiles et même des autres planètes de notre galaxie. Jupiter, par exemple, produit environ trois pour cent des neutrinos qui nous atteignent.

Ces minuscules particules d'information nous pénètrent à chaque instant. Cela signifie que l’on baigne constamment dans une mer d'information. On pourrait considérer les neutrinos comme étant l'équivalent moderne de ce que les anciens appelaient le « chi » ou le « prana ». (énergie vitale)

Les origines mystiques

En 1987, il s’est produit un événement extraordinaire, qui fut visible à l'oeil nu à partir du sommet d’une montagne au Chili. C'était une supernova, la mort d'une étoile, une explosion d’une intensité incroyable. En rendant son dernier souffle, cette étoile a bombardé notre planète d’information au niveau subatomique. Lorsque ces particules nous ont atteints, tous les êtres vivants sur Terre ont été bombardés durant quatorze minutes, par trois fois plus de neutrinos qu’en temps normal.

Pendant ce temps, un Canadien (Robert) Alan Krakower vivait sur une petite île des Baléares, en mer méditerranée au large de l'Espagne, appelée Ibiza. Né à Montréal, d’une famille aisée, Krakower a reçu une solide formation en physique. Il avait fait carrière en tant que directeur de la publicité, éditeur d’un magazine de mode masculine et producteur média. En 1983, il a abandonné la vie frénétique qu’il menait en tant qu’entrepreneur. Ce n’est qu’en 1987, qu’il est réapparu avec une nouvelle perspective de la vie et sous un nouveau nom.

Il a vécu une expérience bouleversante. Le 3 janvier 1987, durant huit jours complets, il s’est senti pénétré par une voix. La voix lui a expliqué le fonctionnement de l'univers et lui a enseigné le système du design humain. Après cette expérience qualifiée de mystique, il fut connu sous le nom de Ra Uru Hu. Voici son histoire.

L’histoire d’une rencontre

J’habitais une maison sur l’ile d’Ibiza. Elle s’appelait C'as Coxtu… À l’arrière de la maison, il y avait une ruine datant de l’antiquité, elle avait été une maison d’habitation par le passé. Elle était à l’abandon depuis plus de trois cents ans. Il ne restait qu’une seule pièce. Le reste n’était fait que de murs écroulés. La pièce restante, avait été retapée et pouvait servir de bureau ou de chambre à coucher supplémentaire.

… je m'étais installé dans l’unique pièce de la maison en ruine. Il y avait une plate-forme à l'intérieur, avec un bureau et une étagère, remplie de livres et d’herbes diverses… Il y avait également une porte munie d’une serrure très ancienne, il fallait une énorme clé en fer pour l’ouvrir. Depuis la naissance de ma fille, j’avais pris l’habitude de dessiner dans mes journaux intimes. Ces dessins étaient des représentations symboliques de ma vie, ils ne contenaient aucun mot. Mes journaux intimes contenaient uniquement ce que j’avais dessiné. Sur chacune des pages, j’avais dessiné cette clé. Pourtant, j’avais fait ces dessins des années auparavant. Quoi qu'il en soit, cette magnifique clef était nécessaire pour débarrer la porte. À la même époque, je fréquentais un couple de Hollandais. Ils étaient fascinés par mon mode de vie. À cette époque j’étais déjà notoirement connu et on me considérait comme quelqu’un de dangereux. Je fascinais ce couple. Ils passaient me prendre une fois par semaine, ils m’amenaient chez eux, ils mettaient leur magnétophone en marche et ils me laissaient parler. J’en profitais pour raconter ce que je vivais. C’était pour moi l’occasion d’un bon repas, ils me donnaient quelques pesetas et ils me ramenaient à la maison. C’est ce qui me maintenait en vie.

Le 3 janvier 1987, une journée comme les autres, je leur ai rendu visite comme à l’habitude. Ils étaient venus me prendre durant la matinée. Cette journée-là, j’étais incommodé par un vilain mal de dents. À la fin de la journée, mon hôte m’a demandé : « as-tu besoin de quoi que ce soit? » J'ai répondu : « auriez-vous quelque chose pour mon mal de dents? » Il m'a offert un produit homéopathique, qui n'a eu aucun effet sur moi. Puis, ils m'ont déposé sur la route près de la ruine que j’habitais.

… À cette époque, j’avais un chien pour compagnon… De la route, il fallait gravir la colline et de là on parvenait à une terrasse. En marchant le long de la terrasse, on parvenait à l'entrée principale de la maison originale. Tout ce qui restait debout, c’était le passage vouté. Les murs et le plafond s’étaient écroulés. À travers le passage vouté, on pouvait voir l’entrée de la pièce habitable… La pièce était construite au-dessus d'un réservoir, d’un puits asséché depuis plus de deux cents ans. C’est la raison pour laquelle, la maison avait été abandonnée. La pièce reposait au-dessus d'une caverne.