Un simple morceau de tissu, objet quotidien dans le Sud-Est asiatique (chaleur, sueur, mousson), peut devenir un outil de self-défense exceptionnel et surprenant. L'usage du sarong est un art peu connu en Occident. Peu nombreux sont les maîtres qui ont osé s'y mettre (peu nombreux, mais éminents comme Inosanto). Tony Montana nous présente un DVD complet sur le sujet. Il met particulièrement l'accent sur la manière de le saisir dont dépend en grande partie l'apprentissage de cet art martial. Une fois cela que nous avons compris cela, nous pouvons développer une méthode pour en apprendre les différentes variantes et possibilités en utilisant des concepts philippins et indonésiens tels que la fluidité, l'harmonie dans le mouvement, les déplacements et la philosophie particulière de la culture où se développa cet art.
REF.: • SARONG1
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NOUVEAU LIVRE !
« Karaté : Images d’une histoire » est l’ouvrage qui possède la plus grande quantité de documents d’archives historiques de l’histoire du Karaté. Funakoshi, ses maîtres, les grands des générations suivantes, Nakayama, Yamagushi, tout cela dans des documents inédits ou peu connus, des photos qui font partie de l’histoire du Karaté. Un livre merveilleux. Le terme « philosophe » est largement utilisé quand on parle du Karaté traditionnel et classique, mais pour mieux comprendre à quoi se réfère cette philosophie du Karaté sans se perdre en vaines élucubrations, il n’y a rien de mieux que de connaître les opinions et les pensées des grands maîtres à propos de la signification de l’objectif de cet art martial et de sa pratique.
Prix : € 33,00
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KYUSHO
CINEMA D'ART MARTIAL
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Les postures de Yoga (présentes également dans le Chi Gung) provoquent une relaxation pour que le corps puisse s’ouvrir et pouvoir de cette manière restructurer de nouveau cette énergie. Une fois cette ouverture réalisée, la Kundalini améliorera le système nerveux et accélérera l’évolution du cerveau et du système nerveux, ce qui se traduira par une plus grande efficacité des fonctions vitales et mentales et par une plus grande sagesse de la conscience.
Cung Le est l'un des rares privilégiés qui parvient à donner l'impression que ses combats réels ressemblent à des combats dans le meilleur style du cinéma d'art martial. Dans cette interview, Le nous a transmis le de ses meilleur expériences dans le monde des sports de combat, des arts martiaux et du cinéma. Nous partageons cela aujourd'hui avec les lecteurs.
YARIJUTSU Le Yari Jutsu ou Sojutsu, l'art de la lance peut être historiquement comparé au Naginata Jutsu, l'art de la Naginata, une espèce de lance avec une lame recourbée accouplée à son extrémité. Ces deux armes étaient pratiquée p. 20 par d'innombrables styles et étaient également des sous-spécialisations de lames longues ou courtes en fonction de la longueur du bâton.
p. 44 KICK BOXING
WINGTSUN
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Pedro Conde, plus connu pour son travail de journaliste et de directeur pendant des années pour les magazines Dojo et Bruce Lee, a cependant réalisé un travail intense d'entraîneur de KickBoxing et de Fullcontact, disciplines dans lesquelles il a toujours été un professeur consommé, faisant un travail magnifique et riche d'expérience authentique.
Con frecuencia, durante mis seminarios y conferencias sobre mis artes marciales, me preguntó por mi forma de organizar la enseñanza de mis alumnos y profesores en la WingChun. En un intento de organizar lógicamente WingTsun aprendizaje, me vi obligado a poner algunas etiquetas de algunos "departamentos".
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BUDO INTERNATIONAL DANS LE MONDE Budo International est un groupe éditorial international spécialisé dans les Arts Martiaux. Unique organe de presse à vendre une revue spécialisée dans les Arts Martiaux en six langues et dans le monde entier, il est en contact avec toutes les grandes compagnies spécialisées dans son domaine. Budo International touche plus de cinquante pays.
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MUAY BORAN Un Nak Muay se présente comme un athlète toujours prêt à lutter, confiant dans son arsenal de coudes, genoux, tibias et mains forgés pour être de véritables armes, un athlète qui sait comment exploiter habilement les principes techniques et scientifiques d'un art martial qui a prouvé sa valeur dans toutes les conditions. En réalité, un aspect de son arsenal, un aspect plus important peut-être que les armes naturelles et qui fait du boxeur thaï une véritable machine de guerre, c'est son esprit guerrier. C'est à travers tout cela que s'exprime cette attitude martiale.
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KARATE KUMITE C'est l'un des guerriers les plus nobles que j'aie connu. Il a fait une carrière internationale impressionnante et il vient aujourd'hui partager avec vous son expérience du kumite qu'il présente dans un DVD plein de trucs, d'idées et de concepts éclairants, résultat d'up. 06 ne expérience réelle et de beaucoup de travail. Et non seulement les karatékas, mais également les lutteurs sportifs de tout style trouveront ici des flots d'inspiration et de vérité.
VOVINAM VIET VO DAO KARATE Après nous avoir fait découvrir, il y a quelques années Meitatsu Yagi, Salvador Herraiz nous découvre aujourd'hui la figure de son frère, Meitetsu, l'autre fils du légendaire Meitoku Yagi (1912-2003), actuellement le principal leader et héritier du Karaté de son père.
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Le Vovinam officiel du Vietnam et l'efficacité. Le concept moderne oublié. On raconte que quand le Vovinam fut créé en 1938, l'idée du maître Nguyen Loc était de former des combattants avec des techniques efficaces. Pourtant, dans l'actuel Vovinam officiel du Vietnam, certains catégories techniques ressemblent plus à du cirque qu'à un art martial : des parties comiques, des sauts acrobatiques, des adversaires qui se lancent en l'air en recevant un coup…
REDACTION: c/ Andrés Mellado 42, 28015 Madrid, Espagne. Tél: (34) 91 897 83 40, Fax: (34) 91 899 33 19, E-mail: budo@budointernational.com • Directeur de publication: Alfredo Tucci, e-mail: budo@dimasoft.es • Coordination Internationale: Alfredo Tucci • Assistante de rédaction: Brigitte de le Court • Traducteurs: Brigitte de le Court, • Service publicité: (+34) 91 549 98 37. • Correspondants permanents: Don Wilson, Yoshimitsu Yamada, Cass Magda, Antonio Espinós, Jim Wagner, Coronel Sanchís, Marco de Cesaris, Lilla Distéfano, Maurizio Maltese, Bob Dubljanin, Marc Denny, Salvador Herraiz, Shi de Yang, Sri Dinesh, Carlos Zerpa, Omar Martínez, Manu, Patrick Levet, Mike Anderson, Boulahfa Mimoum, Víctor Gutiérrez, Franco Vacirca, Bill Newman, José Mª Pujadas, Paolo Cangelosi, Emilio Alpanseque, Huang Aguilar, Sueyoshi Akeshi, Marcelo Pires, Angel García, Juan Díaz. • Tous droits de reproduction réservés pour tous pays. Les documents reçus sont conservés par la rédaction et ne sont pas rendus à leurs expéditeurs. Leur envoi implique l’accord sans réserve d’aucune sorte pour leur publication.
Nous ne sommes pas des êtres humains vivant une expérience spirituelle, nous sommes des êtres spirituels vivant une expérience humaine. (Pierre Teilhard de Chardin) Le seul véritable voyage, le seul bain de Jouvence, ce ne serait pas d'aller vers de nouveaux paysages, mais d'avoir d'autres yeux. (Marcel Proust)
une des constantes de l'évolution est la complexité. Plus les êtres sont anciens sur la chaîne évolutive, plus ils sont simples. La vie elle-même est un fait plus complexe dans l'organisation de la matière que la matière inerte. Des formes unicellulaires aux pluricellulaires, l'évolution semble nous montrer constamment un modèle évident, plus complexe, plus autonome, et finalement plus conscient. Les animaux en général naissent avec tout le nécessaire pour gérer leurs vies, mais à mesure que la chaîne évolutive se rapproche des êtres humains, l'importance de l'apprentissage grandit. Une tortue naît sans la présence de ses géniteurs et elle sait qu'elle doit courir vers la mer. Elle possède un programme inscrit dans ses gênes et il y a, dans sa mémoire essentielle, tout ce dont elle a besoin pour vivre. Un enfant humain au contraire ne sait presque rien et, pendant longtemps, il dépend de ses parents pour le plus élémentaire : survivre. Il devra apprendre pratiquement tout, tout en développant son faible petit corps… un véritable miracle. Réellement, si nous nous arrêtons un moment pour y penser, ce changement fut un pari risqué de l'évolution. Il suffit d'une génération perdue pour que tout le savoir, qui a coûté peut-être des siècles à réunir, disparaisse d'un coup de plumeau. Mais les êtres humains sont des éducateurs compulsifs, c'est un métier que nous n'avons pas appris mais que nous avons tous tendance à pratiquer. La raison en est que l'éducation, l'enseignement, la transmission du savoir, est une loi inscrite dans notre code essentiel. L'évolution indique ainsi une autre constante, le passage de « l'automatique » au « manuel » dans les processus de la conscience. Plus il y a évolution, plus il y a de conscience ! La conscience d'être articule et donne forme à la diversité et finalement à la liberté. Ce n'est que lorsque nous sommes conscients de la différence
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« L'ultime et véritable frontière de l'homme est dimensionnelle et on ne l'atteint pas avec des vaisseaux spatiaux. » que nous pouvons choisir et tout choix passe d'abord par un processus d'individuation. Les êtres les moins évolués ont tendance à se comporter tous de la même manière. Plus ils deviennent complexes, plus il y a de variables qui s'incorporent à leur comportement car eux mêmes incluent structurellement de plus grands espaces pour la différence. La complexité articule ainsi la possibilité de la liberté et celle-ci sera directement proportionnelle au niveau de conscience de chaque personne. La conscience, cependant, est un mécanisme extrêmement complexe. Elle aussi se construit en pyramide. Ses bases sont automatiques et à mesure que nous nous élevons surgissent les premières lueurs d'autonomie. Cette échelle ascendante correspond analogiquement aux fameux chakras qui culminent tous dans le chakra supérieur ou coronaire, également appelé chakra spirituel. Et notre société a beau sembler ancrée de manière prédominante au niveau des centres inférieurs, il nous faut bien conclure que, suivant cette perspective, le spirituel est la culmination de l'évolution, par dessus le mental lui-même. Cet aspect de la conscience est cependant le moins connu de tous, le plus complexe et évidemment le plus subtil. La perception de cette dimension de la conscience n'est pas gérée par les organes sensoriels qui se situent toujours en dessous de celle-ci. Ces derniers s'occupent de ce qui concerne le plan matériel et ont déjà
bien assez à faire avec lui. Mais depuis que l'homme a été capable de pourvoir à ses besoins élémentaires et a joui d'un certain temps libre, il a consacré beaucoup d'énergie à explorer cette frontière. Les plus aptes d'entre nous ont essayé d'aller plus loin. Puis, dotés de cette frénétique coutume qui nous caractérise, ils ont passé l'information à leurs semblables. Mais il est difficile de prendre les mesures de l'ineffable, de sorte que trop souvent, leurs efforts se sont convertis en des formules incompréhensibles, des règles de comportement ou de simples coutumes, répétitions ou slogans, sans conscience ni discernement, autrement dit en religion ou méthodes qui se répètent sans plus. La frontière du spirituel est la véritable aventure de la conscience, tout comme celle-ci est la quintessence de l'évolution. Tous, tôt ou tard, nous devrons affronter ce plan de réalité, parce que d'une manière ou d'une autre, il se faufile entre les replis du quotidien avec un entêtement incessant. La majorité d'entre nous nous ne le voyons pas ni ne voulons le voir parce que nous avons peur de l'inconnu ou parce que nous sommes incapables de surmonter la description du monde que nous avons élaborée au prix de lourds efforts. Abattre les murs de ce que nous avons appris, des idées et des concepts que nous avons reçus, est un saut que l'on ne fait que forcé. Personne ne s'inscrit volontairement sur le chemin de la conscience, pourtant, à chaque croisée de notre devenir, cette option pointe toujours. Mystérieusement, discrètement, le spirituel s'infiltre dans nos consciences de jour en jour plus empressé et plus intense. Le spirituel - attention -, ce n'est pas nécessairement le religieux, mais bien ce qui est véritablement sacré, ce que l'on ne peut empaqueter. Le spirituel peut - cela oui - porter des « étiquettes », ce sont les voies que d'autres parcoururent avant nous, les cartes qu'ils nous laissèrent d'une telle aventure. Les Shizen les appelèrent « les fleuves navigables de la spiritualité ». Il y en a de nombreux et de très
différents, mais ils parlent tous d'une même dimension invisible et complexe, trop complexe pour la transformer en de simples formules ou protocoles, en des vérités simplement basées sur « vouloir croire » ou « avoir besoin de croire ». La véritable spiritualité ne se contente pas d'explications, elle doit être vécue de première main car la conscience, ce succès de l'évolution, le veut ainsi. Autrement, elle ne sera qu'un placebo de nos besoins, un succédané de notre évolution et de notre croissance individuelle. L'évolution a ses constantes et celles-ci pointent sans équivoque dans une seule direction : vers l'avant, vers le haut, vers le complexe, vers la liberté, vers la conscience. L'ultime et véritable frontière de l'homme est dimensionnelle et on ne l'atteint pas avec des vaisseaux spatiaux. Pour parcourir ce chemin, comme les tortues, nous sommes pourvus de tout l'équipement de série. Cette véritable frontière est le monde spirituel. Découvrir et apprendre correctement comment utiliser une bonne carte de ce trésor est une fortune incomparable et digne à préserver. Mais ce voyage est personnel et la décision de le faire est affaire de chacun. Tôt ou tard, une fois atteintes les limites de notre réalité, nous nous heurterons à cette autre dimension et ce sera probablement le meilleur ou le plus mauvais jour de notre vie.
Alfredo Tucci est General Manager de BUDO INTERNATIONAL PUBLISHING CO. Email : budo@budointernational.com
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Karaté C'est l'un des guerriers les plus nobles que j'aie connu. Il a fait une carrière internationale impressionnante et il vient aujourd'hui partager avec vous son expérience du kumite qu'il présente dans un DVD plein de trucs, d'idées et de concepts éclairants, résultat d'une expérience réelle et de beaucoup de travail. Et non seulement les karatékas, mais également les lutteurs sportifs de tout style trouveront ici des flots d'inspiration et de vérité. Je le recommande impérativement. Alfredo Tucci
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e manière générale, si vous demandez à quelqu'un pourquoi il fait des arts martiaux, il vous répondra que c'est pour apprendre à se battre. Vous n'entendez presque jamais quelqu'un vous dire que c'est parce qu'il veut apprendre les katas, l'usage des armes ou les wazas. Je suppose que nous avons tous une petite envie de devenir quelqu'un de fort ou peut-être le besoin réel de nous protéger nous motive-t-il. Ce que je vais faire ici, c'est vous parler d'une série de techniques de bases et de concepts que nous devons tous connaître, que nous soyons des élèves débutants ou avancés, en plus de vous montrer une série de choses qui ont bien fonctionné pour moi. Certaines d'entre elles peuvent être utilisées dans la rue, mais je vais me centrer surtout sur les techniques de compétition. J'ai beau dire et répéter d'avoir les mains en haut pour se protéger le visage, certains en tiennent compte et d'autres pas. Mais à partir du moment où on vous a frappé plusieurs fois au visage parce que vous ne l'avez pas fait, vous ne l'oubliez plus. Bon, nous allons commencer. En premier lieu, parlons des huit points d'harmonie. Certaines personnes font la position de 12h ou celle d'1h, moi j'utilise celle de 8h. Je compare ceci à une horloge pour qu'il soit plus facile de visualiser la direction du mouvement. Je peux me déplacer en avant et en arrière, à gauche et à droite. Je peux également me déplacer en haut et en bas.
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Parfois, les gens disent que celui contre lequel ils se battent « est vraiment rapide ». En réalité, il ne l'est pas vraiment. Mais il se fait qu'il utilise habituellement une attaque angulaire pour donner cette impression. Nous faisons là ce que j'appelle « bloquer le pas de votre adversaire ». En d'autres mots, vous avancez vers votre adversaire pour anticiper sa technique, que ce soit un coup de poing ou un coup de pied. Pourquoi recevez-vous le coup et perdez-vous le point ? C'est parce que vous vous trouvez ici. Ceci vous donnerait une issue. Vous devez prendre votre temps, pratiquer, vous déplacer dans une direction et puis dans l'autre pour pouvoir parer et changer de direction au moment où l'adversaire va se déplacer dans cette direction. Vous devez vous déplacer vers l'avant et exécuter votre technique. Un autre concept de base c'est de savoir reconnaître « où se trouve la zone de combat ? », quelle est la distance de combat ? Il ne s'agit pas de placer votre pied avant en face de son pied avant. Il faut placer le pied avant en face de sa jambe arrière. On apprécie cela en exécutant un coup de pied avec la jambe arrière. Parce que vous devriez jeter le dos en arrière pour donner le coup de pied avec la jambe avant et vous dépasseriez le corps de votre adversaire. En abaissant votre centre de gravité, vous pouvez refermer l'ouverture pour vos techniques et en outre vous pouvez déplacer le pied arrière vers l'avant pour avoir un plus grand équilibre dans vos techniques. Une des techniques qui fonctionnent le mieux, c'est le coup de poing de revers.
C'est comme ça que je l'exécute. Je suis sûr que vous avez vu des gens se balancer. Je ne parle pas de sauter en haut et en bas. Je ne pense pas au mouvement de cette manière, parce que les jambes absorbent généralement ces impacts. Il ne faut pas lever les pieds du sol, il faut plier les genoux pour abaisser le centre de gravité. De cette manière, vous pourrez vous déplacer dans n'importe quelle direction pour attaquer. Quand mon centre de gravité descend, mon genou avant se déplace vers l'objectif. Mes mains vont devant et j'avance pour exécuter la technique. S'il y a une grande distance, je peux pousser avec la jambe arrière. Quoi qu'il en soit, mes hanches sont toujours dirigées vers l'objectif quand je frappe, pas vers un angle. Si vous pratiquez suffisamment, vous pouvez utiliser la rotation de la hanche sans replacer les pieds. De plus, vous n'aimeriez pas télégraphier les mouvements n'est-ce pas ? N'exécutez donc pas les mêmes modèles routiniers de mouvements. Moi j'avance toujours mes mains, « elles sont comme mes yeux ». Ma main avant va vers le visage et le coup de poing de revers la suit. Ils se déplacent en même temps, comme s'ils étaient reliés par une corde. Je frappe en même temps pour marquer un point. Je n'utilise pas la main avant comme un leurre. Pourquoi devrais-je le faire ? J'essaye de marquer directement avec elle. S'ils bloquent mon premier coup, j'ai mon poing de revers prêt à marquer. C'est ici qu'intervient la physique. « Un corps en mouvement tend à rester en
Grands MaĂŽtres
« C'est parce que vous vous trouvez ici. Ceci vous donnerait une issue. Vous devez prendre votre temps, pratiquer, vous déplacer dans une direction et puis dans l'autre pour pouvoir parer et changer de direction au moment où l'adversaire va se déplacer dans cette direction. »
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Grands Maîtres mouvement ». Il est plus facile d'exécuter la technique quand vous êtes en mouvement que quand vous partez d'une position statique. Une chose que les élèves ont coutume d'imiter, c'est votre mouvement. C'est pour cela que vous voulez être le leader ou dominer le combat. Vous pouvez le faire de différentes manières. Restez dressé sans vous accroupir, dirigez vos hanches vers l'objectif, éloignez-vous de son poing arrière, refermez les ouvertures dans la distance de combat, conservez une bonne garde aussi bien défensive qu'offensive, balancez-vous, abaissez le corps et attaquez. J'aime « attraper » les gens en les laissant imiter mon mouvement, ensuite je modifie la marche en déplaçant la jambe arrière vers le centre tout en continuant de donner l'impression que je suis hors de la distance, hors de leur portée, et je les attaque alors. Une autre technique efficace est le coup de poing de revers. J'effectue le mien en me balançant et ensuite en abaissant ma garde et en tournant mon poing vers le centre. Ils baissent automatiquement la garde quand je fais ceci. À ce moment-là, je lève mon coude avant et je frappe avec ma main avant comme s'il s'agissait d'un jab. Si je faisais cela dans la rue, je descendrais mon coude avant et je le frapperai à la mâchoire avec les jointures tout en le déplaçant vers l'arrière. Vous pouvez également l'attaquer sur le corps, juste en dessous de sa garde, c'est une chose à laquelle ils ne s'attendent pas. Une chose doit être très claire. Vous ne devez pas vous élever en faisant les techniques. Vous perdrez de la puissance, vous télégraphierez votre technique et vous ne marquerez
probablement pas de point. Souvent, même les choses les plus simples fonctionnent. Parfois, quand je me balance, j'abaisse simplement mon centre et je plie le genou et je me déplace comme si j'allais envoyer un coup de poing direct, mais je frappe simplement avec la main avant. Parlons de l'usage des gardes défensives et offensives. J'utilise les deux, en fonction de contre qui je me bats et de sa position, mais je préfère me battre avec une garde défensive. La majorité des pratiquants les utilisent moins parce qu'ils pensent qu'elles sont plus lentes, mais si elles sont utilisées adéquatement, elles sont très efficaces. Je crois même que je peux contreattaquer plus vite quand ils me lancent des coups de pied ou des coups de poing. J'ai une zone de protection plus ample. Si vous pouvez utiliser votre jambe avant comme un élément de la garde ou pour bloquer, vous serez plus efficace et vous intimiderez plus votre adversaire. Quand ils me lancent des coups de pied, je préfère utiliser ma jambe avant parce que je suis plus près de mon adversaire. Si j'utilise ma jambe arrière, je préfère simuler que je vais lancer un coup de pied circulaire et ensuite passer à un coup de pied frontal ou feinter un coup de pied frontal et passer à un coup de pied circulaire. Vous pouvez toucher beaucoup d'adversaires en faisant cela. Si je suis en train de me battre contre quelqu'un qui lance bien les poings de revers, j'aime bien le tromper en abaissant ma main avant comme si j'essayais de m'éloigner de lui. Quand il me lance le poing, je lève mes mains pour me protéger le visage et je lance alors ma jambe avant et je tourne mes
hanches pour le frapper en dessous de sa garde sur les côtés ou à l'aisselle. Parfois même, je parviens à l'atteindre au visage. J'appelle cela un coup de pied de retour. Vous pouvez engendrer beaucoup de puissance en faisant cela. Je suis ainsi parvenu à mettre KO beaucoup de monde même hors du ring. Veillez à tourner la tête, sinon ils se jetteront sur vous. Vous atteindrez probablement votre adversaire, mais il se peut que l'arbitre ne le voie pas bien et qu'il donne des points à sa technique et pas à la vôtre. Une fois que vous aurez réussi à faire le mouvement angulaire d'attaque que nous avons mentionné, vous pouvez utiliser le coup de pied en crochet. Cela fonctionne bien parce que vous pouvez envoyer le coup sous la garde de l'adversaire et ensuite lever la jambe et le frapper dans le dos ou sur la tête. L'adversaire simplement se déplacera vers votre coup de pied. Si vous luttez contre quelqu'un qui a la jambe avant très lourd, je recommande d'utiliser un coup de pied de hache ou un coup de pied frontal circulaire. Je peux l'attaquer à la tête ou simplement toucher la garde de l'adversaire ou continuer avec un poing de revers. On peut également utiliser un coup de pied circulaire avec la jambe arrière pour abaisser sa garde et ensuite marquer des points avec le poing de revers. Si vous avez la jambe avant très lourde, vous pouvez l'atteindre à la tête. Pour contre-attaquer quelqu'un qui vous attaque avec un coup de pied « à la hache » ou un coup de pied court frontal, abaissez votre centre, conservez la main avant en haut pour vous protéger et envoyez le poing de revers en dessous de son coup de pied. Ils ne s'y attendent jamais. Normalement, vous ne pouvez l'utiliser qu'une seule fois, mais elle fonctionne très bien et on obtient le point. S'il s'agit de deux combattants d'une habileté similaire, normalement, c'est celui qui aura la meilleure condition physique qui gagnera. Soyez des combattants intelligents. Quand vous êtes en train d'attendre pour le combat suivant, observez les combattants qui se battent avant et après, parce que vous aurez à affronter l'un des gagnants, observez leurs points faibles et comment vous pouvez les contre-attaquer. Observez quelles techniques ils ont utilisé pour marquer des points. Vous pourriez utiliser les mêmes techniques. Si vous êtes en train de
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gagner, il vaut mieux parfois laisser passer le temps. Ils savent qu'ils doivent marquer des points, ils font alors des attaques précipitées et commettent des erreurs du fait du manque de temps, ce dont vous pouvez profiter pour contre-attaquer. Vous pouvez également utiliser certaines distractions, faire du bruit, feinter, etc. Ce sont des choses que j'aime. Si le combat devient intense, regardez le sol entre vous deux, faites-le de manière évidente, il le fera lui aussi automatiquement et quand il le fera, profitez-en pour lui envoyez votre coup de poing arrière. Ne vous arrêtez jamais en faisant une technique. Faites-en toujours deux ou trois. Même si la première marque des points, il se peut que l'arbitre ne la voie pas, ne baissez pas les mains et écartezvous immédiatement ou c'est votre adversaire qui marquera le point. Restez dans la zone « chaude » quand vous êtes prêt à lutter. Suez un peu et échauffez-vous bien. Pour ma part, j'aime écouter de la musique. Quand vous êtes dans un tournoi, beaucoup de gens veulent s'approcher pour vous parler. Quand je suis prêt, je préfère être dans la zone du
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combat, prêt à combattre. Ne soyez pas antipathiques, dites-leur que vous échangerez avec eux après le combat. Il faut toujours avoir un bon aspect. Je porte toujours un bon équipement propre et bien ajusté. J'ai toujours des bandages en-dessous des gants, j'aime également porter des jambières. Veuillez à ce que les ongles des mains et des pieds soient bien courts pour éviter de couper quelqu'un. J'emporte toujours un tube de Neosporin et des pansements pour le cas où j'aurais d'une coupure quelconque. Je me suis ainsi libéré de nombreuses cicatrices et infections. J'utilise également des bandes de différentes couleurs que je place sur mes pieds ou sur mes gants, ainsi les juges peuvent mieux voir mes pieds ou mes gants quand je frappe mon adversaire. Ainsi, si l'adversaire porte un kimono noir et que mes gants sont noirs, la bande de couleur permet de mieux distinguer mes coups. La dernière chose dont je voudrais vous parler, c'est de votre position par rapport aux juges. S'il y a trois juges, par exemple, et que vous allez faire un poing de revers avec la droite, placez-vous de
manière à ce qu'au moins deux juges voient la technique de face. Si les juges bougent autour de vous, déplacez-vous avec eux pour qu'ils puissent mieux voir vos techniques. S'il y a cinq juges, essayez de faire en sorte que trois juges au moins voient bien vos techniques. Normalement, je monte le premier sur le ring pour pouvoir me placer à l'endroit où je veux me trouver pour que les juges voient mes techniques et s'ils se déplacent, pouvoir me déplacer là où ils peuvent bien me voir. Si je ne peux pas à ce moment-là, je me placerai dans la bonne position quand le combat aura commencé. J'espère que ces techniques fonctionneront pour vous. Comme dans tout, la pratique conduit à la perfection. Utilisez un sac aux entraînements et pratiquez des combats avec beaucoup de vos camarades de dojo afin de pouvoir vous battre contre beaucoup de personnes différentes, car chacun a une manière particulière de combattre. Pour plus d'informations sur les stages ou quoi que ce soit d'autre, vous pouvez me contacter au : bigbuckbierman@comcast.net
« Vous ne devez pas vous élever en faisant les techniques. Vous perdrez de la puissance, vous télégraphierez votre technique et vous ne marquerez probablement pas de point. »
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Reportage
Texte : Emilio Alpanseque Photos : Courtoisie de Jane Estioko - Cung Le's MMA
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L'UFC DANS LE STYLE DES HÉROS DES FILMS D'ACTION La majorité des pratiquants d'arts martiaux, soit sont bons lorsqu'ils font des démonstrations de leur style, soit sont de grands combattants. Cung Le est l'un des rares privilégiés qui parvient à donner l'impression que ses combats réels ressemblent à des combats dans le meilleur style du cinéma d'art martial. Légende, audace, courage et beaucoup de striking (coups de poing et coups de pied) le caractérisent et si vous ne me croyez pas, demandez à l'ex-champion poids moyen de l'UFC, Rich Franklin, qui tomba raide sur le tapis après avoir reçu un superbe coup du droit du Vietnamien-Américain au récent championnat de l'UFC Macao. Dans cette interview, Le nous a transmis le meilleur de ses expériences dans le monde des sports de combat, des arts martiaux et du cinéma. Nous partageons cela aujourd'hui avec les lecteurs.
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Reportage B.I. : Croyez-vous que les arts martiaux peuvent transformer positivement les individus ? Et s'il en est ainsi, comment vous ont-ils transformé, vous ? Cung Le : Évidemment que l'entraînement des arts martiaux peut changer positivement la vie des personnes ! Dans mon cas, ils m'ont apporté tant de choses que je ne saurais par où commencer. Discipline, confiance en soi, habileté physique et mentale… que j'ai pu utiliser au cours de ma vie, sur un tatami, dans l'octogone, en face des caméras et autres, qui m'ont permis de maintenir économiquement ma famille. Je les enseigne, je les vis, je me bats avec eux et je fais des films grâce à eux. Donc, définitivement, ils m'ont aidé à trouver une voie et à me forger une carrière et je me sens incroyablement chanceux de savoir qu'ils ont été et seront toujours une partie extrêmement importante de ma vie. B.I. : Parlons de vos débuts dans le Sanda (modalité de combat libre du Wushu). C.L. : Il y a une vingtaine d'années, je ne savais rien du Sanda ou Sanshou. À cette époque, en ce qui concerne ma carrière professionnelle, les gens ne me connaissaient pas encore. Je pratiquais le Kung-Fu traditionnel vietnamien et en même temps, je faisais du Taekwondo, du Sambo, de la Lutte gréco-romaine et libre. Je participais à toutes les compétitions locales de Taekwondo et de Lutte au début des années 90. Fin 93, j'ai découvert ce style de combat de plein contact d'origine chinoise appelé Sanda à travers un championnat organisé par Shwan Liu à Mobile, Alabama. Je me suis alors présenté l'année suivante à une compétition, j'ai obtenu la médaille d'or et j'ai été captivé par ce style de combat. J'adorais le format - coups de poing, coups de pied, balayages et projections - et en réalité, avec le temps, il s'est avéré que je pouvais parfaitement m'adapter à lui au point de le faire mien, développant mon savoir-faire dans chacun de ces secteurs. Je m'y suis donc consacré pleinement et j'ai fini par faire partie de l'équipe nationale des États-Unis. B.I. : Et aux mondiaux de Sanda vous êtes parvenu à remporter trois médailles de bronze consécutives dans trois championnats différents. Que pouvez-vous nous raconter de ces trois moments de votre vie ? C.L. : La première médaille de bronze ce fut à Baltimore en 1995. En réalité, je ne m'attendais pas à faire de si bons résultats ni à monter sur le podium. Moi, qui arrivais aux championnats du monde invaincu, j'obtins ma première défaite face à Ramazan de Russie, qui était deux fois champion du monde dans mon poids et qui me battit aux points. Mais
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dans ces championnats, on se battait également pour la médaille de bronze, j'ai donc dû me battre contre l'autre demi-finaliste, russe également, que j'ai pu battre finalement, ce qui me valut la médaille de bronze. Ce jourlà, j'ai su que le Sanda était ce que je voulais vraiment faire. La deuxième médaille de bronze, ce fut à Rome en 1997. Cette fois, après avoir battu Getsadze de Biélorussie, le favori dans mon poids, j'ai été disqualifié dans le demi-finale contre Shahvandi d'Iran pour un soi-disant coup de pied à l'aine qui ne se produisit jamais. Tu étais là, je suis donc sûr que tu t'en souviens. B.I. : Bien sûr, ce fut une décision d'arbitre terrible et un grand montage de la part de l'Iranien qui passa plus tard en finale, et juste pour jeter l'éponge quand le premier round avait à peine commencé. C.L. : Exact ! Tout le monde dans le stade le savait parfaitement et il fut hué sans relâche quand il reçut sa médaille d'argent sur le podium. En revanche, quand j'ai reçu la médaille de bronze, le public a réagi avec une véritable ovation qui signifia beaucoup pour moi. Finalement, la troisième médaille de bronze ce fut à Hong Kong, en 1999. Lamentablement, au cours de ce voyage, j'ai attrapé une terrible dysenterie qui m'affecta beaucoup. Malgré cela, j'ai réussi à obtenir la médaille de bronze, mais ce fut compliqué. J'ai dû me battre dans les quarts de final contre Ataev de Russie. Au cours de la première moitié du premier round, je l'emportais sur lui, mais à un moment donné, je me suis senti complètement vidé de mes forces et ce fut tout. Ce fut vraiment dommage, car j'étais dans la meilleure forme de ma vie. Je venais de battre quelques mois avant l'un des meilleurs combattants du monde du Sanda, le roi mongol Nashun Gerile, mais je suis tombé malade et je n'ai rien pu faire pour y remédier.
B.I. : Et maintenant que tu as réalisé ta carrière de combattant de MMA, considères-tu le Sanda comme un chapitre terminé de ta vie ? C.L. : Le chapitre du Sanda ne sera jamais conclu dans ma vie, parce que je continue de le pratiquer, j'en fais la promotion et je l'enseigne, mais évidemment, du point de vue de la compétition, je n'interviens plus. D'une certaine façon, ce fut pour moi comme avoir grimpé d'une petite ligue mineure à la première division et quand vous êtes en première division, vous devez vous laisser régenter par des contrats professionnels, ne combattre qu'au sein d'une organisation spécifique, etc. Mais je sens qu'en faisant ce que je fais maintenant, je peux promouvoir le Sanda ou le Sanshou bien mieux que si j'étais toujours dans le cadre des championnats d'arts martiaux chinois ou dans le circuit du Sanshou mondial, etc. En plus, au sein du
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Vedettes d'aujourd'hui MMA, les salaires sont nettement meilleurs (rires). B.I. : Pouvez-vous nous expliquer certaines des différences principales entre le Sanda et les MMA ? C.L. : Bien sûr, il y a toutes sortes de différences. D'un côté, les championnats de Sanda peuvent durer jusqu'à quatre jours au cours desquels vous pouvez vous battre jusqu'à huit fois contre des adversaires que, dans certains cas, vous ne connaissez pas alors que dans le MMA, vous vous préparez pour vous battre contre un seul adversaire. Mais, dans le MMA, les rounds sont plus longs et les gants plus petits et on ne se bat pas sur un Leitai (plateforme élevée) comme dans le Sanda. Stratégiquement parlant, si vous savez vous déplacer sur le Leitai et si vous savez comment utiliser les règlements à votre faveur, vous pouvez terminer chaque combat de Sanda sans être trop malmené. Bien sûr, au cours des rondes éliminatoires, vous aller recevoir des coups et entre combat et combat, cela peut s'accumuler, mais jamais autant que sur l'octogone, où il faut faire très attention à beaucoup plus de choses. Par exemple, alors que sur le Leitai tout le monde veille à ce que vous ne soyez pas jeté dehors, car si vous êtes éjecté deux fois, vous perdez le round, sur l'octogone, le combat ne s'arrête pas, ils peuvent vous achever contre le mur de la cage et continuer de vous frapper ou rapidement continuer le combat au sol. Il y a des coups de coudes et de genoux et il est vraiment très difficile d'échapper au châtiment. Tout est très différent. B.I. : Que penses-tu du typique débat où l'on dit que les arts martiaux traditionnels ne sont pas efficaces contre les combattants de MMA ? C.L. : Beaucoup aiment dire « mon style est meilleur que le tien », mais en réalité tout se réduit à pouvoir conserver un esprit ouvert et être capable d'évoluer au sein des arts martiaux. Ainsi, les êtres humains évoluent constamment, la technologie évolue et les choses dans l'univers qui n'évoluent pas ont tendance à disparaître, c'est la même chose dans les arts martiaux. Pour parvenir à devenir de grands maîtres, beaucoup de traditionnalistes furent capables d'évoluer au sein de leurs arts martiaux respectifs, tandis que ceux qui ont conservé une attitude plus limitée à la « vieille école » ont peut-être fait du mal à leurs disciplines. Quand on pratique les arts martiaux, il faut respecter l'état naturel de l'Univers, si vous ne laissez pas les choses circuler, vous perdez la capacité de pouvoir vous exprimer librement. Ce n'est pas l'art martial qui est meilleur, c'est la personne derrière l'art martial qui fait la différence. Le
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« Nous avons tous peur, mais le secret se trouve dans la manière de la contrôler. On peut arriver à un combat avec une meilleure ou une moins bonne préparation physique, mais en réalité, le facteur le plus important se trouve en vous. » talent, l'esprit ouvert et la capacité de changement, c'est un processus qui ne se termine jamais. B.I. : Votre premier combat au sein de l'UFC contre Wanderlei Silva fut vraiment très dur… Comment fait-on pour ne pas être entamé ou ne pas reculer dans une situation aussi extrême ? N'avez-vous pas eu peur à un moment donné et envie de vous arrêter ? C.L. : Nous avons tous peur, mais le secret se trouve dans la manière de la contrôler. On peut arriver à un combat avec une meilleure ou une moins bonne préparation physique, mais en réalité, le facteur le plus important se trouve en vous, dans votre cœur et votre esprit. J'ai montré mon cœur de combattant et ma trempe d'artiste martial traditionnel. C'estla meilleure chose que j'ai pu faire. Et même s'il est vrai qu'il m'avait cassé le nez, on m'avait déjà cassé trois fois le nez et ce n'était pas ça qui allait m'arrêter. Je sentais que j'avais encore des forces en moi pour me battre et c'est pour cela que je n'ai pas perdu la contenance. En outre, il me donnait des coups derrière la tête et ça, c'est très clairement interdit. Si le combat avait été arrêté pendant 5 minutes comme le dictent les règlements, j'aurais peut-être eu l'occasion de me récupérer et de revenir au combat, ou peut-être pas, nous ne le saurons jamais. Mais aujourd'hui, tout ça c'est du passé. J'ai appris de l'expérience et j'ai continué mon chemin. Évolution. B.I. : Et maintenant, passons à votre carrière cinématographique, vous avez travaillé avec plusieurs des personnalités les plus importantes comme Donnie Yen, Jean Claude Van Damme, le réalisateur Yuen Woo-Ping… Comment est-ce arrivé ?
C.L. : De nouveau, c'est le cours naturel de l'Univers qui m'a favorisé à tout moment (rires). Le simple fait de ne pas avoir l'esprit fermé et de continuer d'apprendre m'a donné cette opportunité. Ce fut après mon quatrième combat de MMA contre Tony Fryklund, qui fut retransmis à la télévision payante et par câble. Mon promoteur actuel a vu le combat et a immédiatement reconnu mon potentiel, il a pensé : « Cet homme a un physique agréable et il a un style de combat que l'on ne voit que dans les films ou les jeux vidéos, nous devons le faire venir au cinéma… » Et je crois que deux ou trois semaines plus tard, il m'avait déjà contacté avec certaines offres à l'esprit comme « Fighting » (2009) et « Tekken » (2010). Ensuite, après mon combat contre Frank Shamrock, j'ai obtenu un rôle dans « Pandorum » (2009). Avec ces trois films, j'ai commencé à être un peu reconnu et c'est ainsi que le producteur de Hong Kong Bill Kong souhaita me faire venir en Chine pour travailler à un projet qu'il avait conjointement avec le réalisateur Yuen Woo-Ping. Et il en fut ainsi. Je suis allé en Chine pour tourner « True Legend » (2010) et mon travail dans ce film fut le facteur principal qui me permit de m'établir dans le cinéma de Hong Kong et d'être requis par le maître Woo-Ping pour diverses productions comme « Bodyguards and Assassins » (2009) et « The Grandmasters » (2012). B.I. : Il est très différent de se battre devant les caméras, cela fut-il difficile pour vous de vous adapter au rythme et aux chorégraphies ? C.L. : En ce qui concerne le thème du cinéma et du combat face aux caméras, j'ai eu une grande expérience de première main quand j'ai travaillé avec jean Claude Van Damme dans « Dragon Eyes » (2012). J'ai eu l'occasion et la responsabilité de concevoir la chorégraphie de tous les combats de ce film, y compris mon combat contre Van Damme et, évidemment, j'ai énormément appris. Au cinéma, on travaille de nombreuses heures et il existe une certaine pression pour terminer le travail et le faire le mieux possible, mais si l'on commet des erreurs au cours du tournage, dans la plupart des cas, vous pouvez essayer de refaire la scène, alors que dans les combats réels, une seule erreur peut vous plonger dans le noir ! (rires). B.I. : Merci beaucoup de nous avoir permis de faire cette interview, nous vous souhaitons le meilleur aussi bien au cinéma que dans la cage. Souhaitez-vous faire un der nier commentaire ? C.L. : Merci à vous. Et pour tous vos lecteurs, souvenez-vous toujours de donner le 185% dans tout ce que vous faites. USH !
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RÉCORD DE PELEADOR MMA : 9 victoires, 2 défaites, 8 KO's. Strikeforce et Ultimate Fighting Championship (UFC). KICKBOXING/SANSHOU : 17 victoires, 0 défaite, 12 KO's. International Kickboxing Federation (IKF), International Sport Karate Association (ISKA), Draka, Shidokan, K-1 et Strikeforce. SANSHOU AMATEUR : 18 victoires, 3 défaites. International Wushu Federation (IWUF). FILMOGRAPHIE 2012 The Grandmasters Dragon Eyes 2012 The Man with the 2011 Iron Fists True Legend 2010 2010 Tekken Bodyguards 2009 and Assassins Fighting 2009 2009 Pandorum 2007 Blizhniy Boy : The Ultimate Fighter 2006 Dark Assassi
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Yarijutsu - L'art de la lance Le Yari Jutsu ou Sojutsu, l'art de la lance peut être historiquement comparé au Naginata Jutsu, l'art de la Naginata, une espèce de lance avec une lame recourbée accouplée à son extrémité. Ces deux armes étaient pratiquée par d'innombrables styles et étaient également des sous-spécialisations de lames longues ou courtes en fonction de la longueur du bâton. Cet art martial, transmis au cours de la période féodale, fit l'objet de profondes modifications techniques dans le Jojutsu. La Yari surgit initialement avec l'utilisation du bambou (Take-yari), auquel furent ajoutées par la suite des lames afin d'accroître son efficacité dans les batailles. Malgré la croissance de la popularité du sabre au milieu de la période féodale japonaise et de la période précédente (restauration Meiji), la lance était toujours présente dans les cérémonies officielles de même qu'elle était toujours portée par les guerriers qui escortaient les seigneurs des provinces au cours de leur voyages. Les Yari occupaient une place importante au sein de l'armement des clans. La lance japonaise fut utilisée dès le début des temps, mais généralement pas dans l'intention d'être lancée. Certaines Yari furent fabriquées par des forgerons traditionnels et, de ce fait, leur construction est similaire à celle des sabres. Tandis que d'autres, réalisées par des forgerons moins habiles, étaient mal faites et n'étaient pas trempées (elles ne possédaient pas de Hamon). La Yari était une arme utilisée par les samouraïs et par les fantassins communs (Ashigaru). Il y a beaucoup de types de Yari. Les plus connues
sont la Su Yari (lame droite) et la Kama Yari (avec une autre lame qui traverse horizontalement la première lame). La Su Yari exceptionnellement longue est également appelée Omi no Yari. On donne également à la Kama Yari le nom particulier de Jumonji Yari si la lame latérale qui croise la lame centrale a la même taille des deux côtés. La Katakama Yari possède également une lame perpendiculaire à la lame centrale, mais les deux côtés sont de taille différente. On a pensé qu'il s'agissait peut-être du résultat d'une réparation de la lame transversale cassée d'une Jumonji Yari. La Kikuchi Yari (assez rare) ne possède qu'un seul tranchant, elle est généralement de style Kira Zukuri ou Shobu Zukuri. Ce type de Yari fut nommé d'après la famille Kikushi d'Higo durant la période Nambokucho (1336-1392). Les Kikushi Yari ressemblent à des Tantô de grande taille. Les guerriers qui faisaient fonction de lanciers dans les batailles étaient formés professionnellement par différentes écoles de Bujutsu. Avec le temps et l'utilisation de nouvelles armes et tactiques, elles perdirent leur importance et ce type de soldats disparut. Malgré le fait qu'il s'agisse d'une arme longue et que ses objectifs soient d'atteindre l'adversaire à distance, ses mouvements ne se limitent pas seulement aux estocades et aux coups. Bien utilisée, la Yari peut être une arme polyvalente et utile avec des mouvements qui surprennent l'adversaire.
La Yari et la pratique « Fais en sorte que l'énergie de ton corps atteigne la pointe de la Yari. » Le temps nous démontra que tout cela va au-delà de ce que nous trouvons dans le prolongement des mains, du Hara, du corps… Rien n'est plus facile que d'essayer de le faire et ne pas y parvenir. Nous essayons de comprendre l'importance d'autres détails en attirant l'attention sur la respiration en relation avec la Yari, les particularités qui correspondent à chaque forme, indépendamment de leur mouvement, en plus de son organisation énergétique du point de vue de l'efficacité et de la vitesse. Se consacrer aux exercices spécifiques du Haragei facilite sa compréhension. Toute l'extension de la Yari nous oblige à réorienter le diaphragme, ce que l'on sent dans la respiration, et son travail spécifique fortifiera l'approvisionnement en Ki du Hara. L'intention, c'est que la Yari devienne plus dense par rapport aux bras et par conséquent, au Hara. Autrement dit, sa forme allongée fait en sorte que son énergie devienne plus intense et bloque le rebond d'un impact qui se perd le long de son extension. Comprendre la raison pour laquelle la Yari se tient d'une manière différente nous permet de mettre en évidence les erreurs et les vices, car notre corps cherche toujours une manière de s'adapter à la pratique. Dans les attaques, nous sentons qu'à chaque respiration, quand celle-ci est exécutée correctement, le Hara s'étend plus rapidement et se contracte en cherchant à isoler les deux types de Ki, haut et bas, dans le Hara. En revanche, quand nous reculons, nous le faisons un peu plus vite, de manière à pouvoir l'étendre ou le contracter complètement. Les bras reflètent ce mouvement tandis que les pieds, dans ce cas, fonctionnent comme l'arrière-garde de l'énergie des bras.
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Le processus d'activation permettant à cette énergie d'être utilisée rapidement et efficacement peut, au début, être très compliqué et très difficile. La libération de la Yari, la fusion de l'individu avec le moment, l'Uke… Le but de cette connaissance, c'est la recherche de la vérité de chaque instant au cours de l'affrontement : la distance, le temps, le parallélisme existant entre Tori et Uke. De nombreux maîtres enseignent ce genre d'exercices avec leurs élèves en position de Seiza, alors que l'énergie du Hara devient plus dense à mesure que l'on travaille le bas du corps isolément. La respiration apporte les moyens d'une symbiose entre les différentes formes de vie et également entre l'existence (Yari) et la conscience (pratiquant). Dans ce cas, le Haragei a comme principal objectif de diriger cette force bio-motrice vers l'expansion de l'arme en relation au corps humain. Plusieurs écoles et plusieurs maîtres ont développés des techniques systématiques de respiration en régulant sa vitesse, sa profondeur et son rythme. Habituellement, notre respiration est très irrégulière, l'inspiration et l'expiration sont très superficielles et sans harmonie. Certains maîtres expliquent le
gaspillage énergétique dans le maniement de la Yari en situation réelle (et pas dans le Suburi ou kata). Voyons cela. Dans une confrontation réelle, divers facteurs tels que les sentiments, les peurs, les désirs, le danger, exigent une plus grande consommation d'énergie. Nous pouvons percevoir qu'avec cette inquiétude mentale et émotionnelle, la première chose qui est altérée, c'est la respiration qui s'accélère et consomme le Ki avant même que celui-ci n'arrive au Hara. On peut cependant percevoir qu'elle devient plus harmonieuse et plus lente lorsque nous nous trouvons physiquement, mentalement et émotionnellement tranquilles. Si nous avons un conflit entre deux tendances ou désirs antagoniques, elle devient irrégulière ou arythmique. Mais si nous sommes bien intégrés, libres de contradictions psychiques, nous respirons de manière compassée. C'est cela que les maîtres essayent de développer à travers des exercices spécifiques.
La Yari et l'angle contraire Si nous observons les choses avec des yeux d'experts, en analysant les Seiteigata qui comportent la pratique
de la lance, nous verrons que beaucoup de leurs formes, bien que carrées, réservent des surprises au cours des exercices d'attaques et de défenses (Awase). L'un de ces points qui mérite d'être souligné est la contreattaque, qui cherche l'angle contraire comme moyen de pénétration. Voyons, dans un exemple facile à comprendre, cette manière de penser. Analysant la force que Uke utilise dans un mouvement de Kesagiri (coupe diagonale), nous verrons que les hanches soutiennent l'équilibre qui permet une coupe de haut en bas uniforme, commençant depuis la clavicule et terminant à hauteur des basses côtes. Dans cet angle, nous voyons que la dislocation des hanches de Uke offre une ouverture contraire qui est utilisée au mieux par les armes longues qui utilisent une distance sûre en relation avec la lame de l'épée de Uke. C'est assez facile à comprendre. Une fois que Uke attaque en Kesagiri, Tori cherche le côté opposé et, à genou, donne un coup d'estoc de bas en haut, cherchant à atteindre le poumon. Cette attaque primaire influença les innombrables manières de le faire au cours des Seiteigata. La contre-attaque doit être réalisée à 2/3 dans le vide en relation avec la
coupe de Uke. Nous pouvons dire sans ambages, qu'il existe une ligne imaginaire qui favorise Uke et une autre qui favorise Tori. Nous devons aller audelà, transcender en même temps le Shiki (phénomènes) et le Sukima (vide). Nous devons être au-delà de la différence et de la similitude. Nous devons aller au-delà de Shiki et de Sukima, en plus de la pensée et de la non-pensée. La compréhension du moment parfait de la coupe de Uke et de l'estocade de Tori peut se traduire comme Shinkoubu (le sentiment illuminé de la guerre). C'est là que l'on comprend le temps du vide et de l'existence de toute une vie. Tout est à peine un souffle, un temps
magique… Rien qu'une seconde qui sépare la victoire de la défaite. Si nous comprenons une telle relation, tout deviendra facile. Il ne s'agit pas de penser à cela avec le cerveau, mais de le comprendre pleinement à travers la non pensée. C'est le moment où la conscience de Tori et celle de Uke connaissent mutuellement le sens de la non dualité. Sans commencement ni fin. Sans tache ni pureté. Sans croissance ni décroissance. C'est à peine le moment… ni l'un ni l'autre ne parviennent à penser… C'est le coup parfait !
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Raúl Gutiérrez Qu'est-ce que le Fu-Shi Kenpo ? S'il est vrai que notre destin est écrit à l'avance, le Fu-Shi Kenpo naît alors simplement comme une conséquence de mon propre destin. La réalité crue et dure des rues dans lesquelles j'ai dû vivre depuis ma plus tendre enfance m'enseigna ce côté hostile, viscéral et parfois nécessaire à notre propre survie dans un monde où la barbarie, l'ambition pour le pouvoir et le manque d'amour pour le prochain, la famille et souvent nous-même, nous soumettent à un état de tension, d'agressivité et d'instincts négatifs envers cette société dans laquelle nous devons vivre. Sauf si nous avons considéré la nécessité de produire un changement et avons effectivement fait ce pas. J'ai vécu de tout près toutes sortes d'affrontement entre des êtres humains qui se détruisaient les uns les autres, sans préjugés sociaux, politiques, religieux, éthiques, moraux ou de justice logique. Peut-être développonsnous une sensibilité en fonction du propre environnement dans lequel nous vivons et, faute d'une meilleure formation éducative ou morale, nous nous laissons porter par l'idée que « courir est lâche ». Nous essayons alors de paraître plus macho et nous cherchons à devenir des leaders. Conscients ou pas, nous nous soumettons à cette absurde et stupide manière de vivre erronément notre vie. C'est ainsi qu'encore enfant, j'ai connu la mort autour de moi dans diverses circonstances. Des amis, des camarades et des inconnus abandonnèrent ce monde dans les circonstances les plus variées, fortuites ou espérées d'une certaine manière. La mort naturelle aussi d'êtres chers dans la famille me permit de plus en plus de comprendre qu'il s'agit là parfois d'un processus naturel qu'il faut accepter, mais aussi que l'on peut parfois éviter si nous le désirons et si telle est notre manière de voir et de comprendre. Mon père était carabinier. C'était un bon policier, un homme intègre aussi, honnête et courageux. Sa vie ne fut pas un chemin de rose, au contraire. Son père, autrement dit mon grandpère, mourut soudainement très jeune, laissant quatre garçons à leur propre sort. Mon père, étant le deuxième des fils aînés, s'en fut, enfant, travailler pour aider sa mère (ma grand-mère) et ainsi permettre aux restes de ses frères d'étudier. Mon père dut ainsi apprendre à devenir dur et résistant face à toutes sortes de tempêtes depuis très jeune. C'était un homme très simple et noble, bien que dur parfois, quand les circonstances l'exigeaient. Adolescent, âgé de 15 ans, et après avoir vu tant de cruauté autour de moi,
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« Ce ne sera que lorsque l'art martial circulera réellement dans vos veines, qu'il pourra se manifester de manière instinctive et efficace, simplement et facilement. » j'ai décidé de m'inscrire à des pratiques de Boxe avec des amis du quartier qui en faisaient déjà depuis longtemps. Plus tard, j'ai découvert le Judo, le Karaté et le Taekwondo, à travers des amis et les quelques textes que l'on trouvait à l'époque. Finalement, je me suis inscrit à l'académie de Kenpo-Karaté de feu le professeur Arturo Petit Almonte. Le problème alors, c'était que le Karaté ou Kenpo, était structuré de manière tellement traditionnelle qu'il me fut impossible au début de l'appliquer tel quel dans les rencontres de rue qui étaient fréquentes à cette époque. Je veux dire que les positions, les blocages et les techniques n'étaient pas pratiques dans une situation réelle. Dès lors, chaque fois que je devais me libérer de ce type d'affrontements, je revenais à mes réactions instinctives habituelles. Et c'est là alors que surgit le premier point de réflexion : pourquoi cela se produit-il ? Avec le temps, j'ai compris qu'il y avait deux raisons fondamentales. La première, c'est le réflexe de réaction naturelle particulière sur base du comportement déjà enregistré dans notre cerveau et notre corps physique. Autrement dit, nous faisons fonctionner ces mouvements naturels qui nous sont déjà familiers et qui, finalement, nous ont donné de bons résultats dans nos réactions passées. Et nous nous trouvons face à un monde nouveau que sont les arts martiaux, où précisément se produit tout le contraire : les positions, les manières de bloquer et de contre-attaquer ne sont pas naturelles, elles sont au contraire complexes, statiques et souvent absurdes. Du moins, cela arrive au début de notre apprentissage martial. La deuxième raison c'est que, tout comme nous avons des réactions réflexes enregistrées précédemment, nous aurons besoin de pratiquer, répéter, perfectionner, comprendre,
créer et sentir les mouvements traditionnels de n'importe quel style d'art martial aussi souvent que nécessaire pour pouvoir ensuite exprimer et appliquer ceux-ci avec la naturalité requise afin d'avoir du succès dans une rencontre réelle. Il est nécessaire également, je crois, de mentionner les aspects suivants. Il faut signaler depuis le début à nos élèves que l'entraînement traditionnel des positions martiales telles que Kiba-Dachi (le cavalier), ZenkutsuDachi (l'arc et la flèche avant), Kokutsu-Dachi (l'arc et la flèche arrière) ou Neko-Ashi Dachi (la position du chat), ainsi que les blocages JodanUke, Shuto Uke, Gedan Barai Uke ou Juji-Uke ou des coups de poing comme Seiken tsuki, Uraken Tsuki, Tatte Tsuki ou encore Tatte Tsuki, sont simplement des exercices physiques et techniques qui cherchent à renforcer notre corps et son arsenal naturel (bras, mains, jambes, pieds, coudes, genoux, etc.), le réflexe, la réaction, la coordination, la vitesse, la force, la précision, l'équilibre, la souplesse, l'esthétique… tout comme la réalisation de courses de fond, abdominaux, flexions sur jambes ou autres exercices complémentaires. J'indique généralement à mes élèves, par exemple, que tout l'entraînement traditionnel est absolument utile et nécessaire, mais que tout comme les abdominaux, ils sont faits pour acquérir de la définition, de la force et de la résistance et une fois que vous les possédez, elles vous appartiennent, elles sont là, à votre disposition, pour en faire usage de la manière et quand ce soit nécessaire. De la même manière, l'entraînement des positions martiales sont simplement des exercices qui cherchent à développer la résistance, la force, la définition, la souplesse et qui préparent en outre les articulations et les ligaments pour une bonne exécution des divers coups de pied. Pour parvenir à mettre en pratique les techniques de notre entraînement dans les arts martiaux et que celles-ci soient efficaces et fonctionnelles lors des affrontements réels, il faut modifier les applications jusqu'à leur logique et forme spontanée, dans le plus grand sens de la réaction naturelle. Il faut pour cela maîtriser absolument ces mouvements de manière à ce qu'ils puissent être exprimés sans la médiation d'aucune pensée, mais soient au contraire le résultat d'une réaction réflexe logique face à une attaque ou une agression quelconque. Ce ne sera que lorsque l'art martial circulera réellement dans vos veines, qu'il pourra se manifester de manière instinctive et efficace, simplement et facilement. Au mois prochain.
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Pedro Conde, plus connu pour son travail de journaliste et de directeur pendant des années pour les magazines Dojo et Bruce Lee, a cependant réalisé un travail intense d'entraîneur de KickBoxing et de Full-contact, disciplines dans lesquelles il a toujours été un professeur consommé, faisant un travail magnifique et riche d'expérience authentique. Dans ce DVD qu'il nous présente aujourd'hui, il nous montre comment augmenter la puissance du système défensif (esquives, parades et blocages) avec des exercices novateurs et totalement différents de ceux qui sont utilisés habituellement dans les spor ts de combat. Il nous indique comment les amener à la pratique dans les temps et les rounds et laisse une porte ouverte pour effectuer n'importe quelle variante que ces disciplines voudraient faire. Dans le chapitre des poings, il montre comment frapper en ayant de la vitesse, de la précision et une explosivité dévastatrice avec les extrémités supérieures, en appliquant d'abord les techniques en attaques et ensuite en défense. Toutes les techniques sont accompagnées d'une explication du mouvement, puis d'une série d'exercices pour les amener à la pratique avec succès. La troisième partie est consacrée au renforcement du travail des jambes en Kick-Boxing, avec certains exercices qui mettent particulièrement l'accent sur l'acquisition de la technique, la puissance, la vitesse et la souplesse qui, ensemble, favorisent l'efficacité dans un combat avec les jambes. La vidéo peut être un excellent guide de travail, non seulement technique, mais également d'entraînement pour ceux qui pratiquent le Kick-Boxing ou le Full-Contact.
L'entraînement du Kick-Boxing En 1973, j'ai été impressionné par le premier épisode de la série Kung-Fu, à tel point, que j'ai commencé à réunir toutes sortes de données et d'informations sur cette chose tellement novatrice et différente de ce que nous avions vu et connu : les arts martiaux. Quelques semaines plus tard, mon père m'inscrivit dans un club. Sur la recommandation du professeur, j'ai commencé à pratiquer el Judo. D'après lui, c'était le plus complet et le meilleur pour mon âge, mais
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cela ne ressemblait en rien à ce que je voyais dans la série ni à ce que je vis, quelques mois plus tard, au cinéma. Après avoir vu Bruce Lee en action, je suis resté, comme des milliers de jeunes à l'époque, captivé par ses habiletés et son charisme. Je voulais me battre comme lui. Au club pourtant, c'est à peine si on envoyait des atemis (coups), presque tout se basait sur les saisies, les projections et le combat au sol. Un jour, je suis tombé sur des jeunes du quartier qui pra-
« C'est dans la variété et en alternant les entraînements que se trouve le secret pour conserver l'attention de l'élève. »
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tiquaient le Karaté et l'éternelle discussion surgit inévitablement : « Mon art martial est meilleur que le tien… ». Après avoir discuté le sujet sans parvenir à aucun accord, nous avons décidé de faire un combat amical. Et chaque fois que je m'approchais de l'adversaire, j'étais irrémédiablement frappé. D'une défaite, on apprend plus que d'une victoire et ce ne fut pas une exception. Cela changea complètement mon idée du combat et je décidai de changer d'art martial. Je suis allé dire au revoir à mon professeur qui me démontra qu'avec la pratique, un judoka pouvait vous s a i s i r d e p u i s n'importe quel angle et vous projeter à une vitesse endiablée, ce qui était vrai, mais tout comme il n'existe pas de vérité absolue, il n'existe pas d'art martial parfait et universel pour tous. Ça n'a jamais existé et ça n'existera jamais tout simplement parce que chaque personne possède des attributs physiques différents et ses propres objectifs martiaux, qui ne sont ni meilleurs ni pires que ceux des autres, ils sont simplement différents. En résumé, le Judo ne répondait pas à mes expectatives et c'est là que commença alors mon parcours dans les arts martiaux. Un parcours de presque quarante ans de pratique ininterrompue avec, pendant plus de vingt, l'entraînement complémentaire de deux arts de combat différents. À part cela, évidemment, en tant que directeur des magazines Dojo et Bruce Lee, non seulement j'ai eu l'occasion
« Un maître ce n'est pas celui qui enseigne quelque chose, mais celui qui pousse son élève à donner le meilleur de luimême afin de découvrir ce qu'il sait déjà. »
d'interviewer et de connaître de très nombreux maîtres, mais encore j'ai pu également m'entraîner avec un très grand nombre d'entre eux, grâce aux invitations que je recevais pour assister à leurs stages et séminaires. J'ai grâce à cela pu apprendre et comparer différents points de vue et concepts martiaux et je suis arrivé à la conclusion que parfois, on apprend le plus de celui à qui on pense le moins, alors que de celui à qui on se donne le plus et de qui on attend le plus, on en apprend le moins. Vous découvrez finalement que parfois, c'est là où on cherche le moins que l'on trouve le plus.
Quelles désillusions avec certains maîtres vantés et quelles surprises avec certains maîtres inconnus ! La connaissance ne va pas main dans la main avec la réputation (parfois non méritée), conséquence d'une campagne réussie de marketing ou simplement pour s'être trouvé à l'endroit adéquat au moment adéquat ou encore fruit d'une chance folle. Peut-être en cela ne puis-je être tout aussi impartial et équitable que je le devrais parce qu'objectivement, il faut reconnaître que ce qui influence véritablement, c'est l'étape d'apprentissage dans laquelle vous vous trouvez. Parfois, c'est simplement trouver celui qui a la réponse à vos questions, ce qui n'implique pas qu'il soit le meilleur, simplement c'est celui qui vous apporte
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ce dont vous avez besoin à ce moment-là ou si vous préférez, celui qui vous inspire, comme dit Paulo Coelho dans l'un de ses textes : « Un maître ce n'est pas celui qui enseigne quelque chose, mais celui qui pousse son élève à donner le meilleur de lui-même afin de découvrir ce qu'il sait déjà. » Je ne sais pas si j'avais ces connaissances en moi, ce que je sais c'est que cela va par étapes
: la première, la physique, où vous apprenez à vous connaître et où vous travaillez pour extérioriser vos habiletés ; la deuxième, c'est celle de la croissance, où vous apprenez à enseigner et à partager ; et la troisième, c'est celle de l'évolution, le voyage intérieur, où vous découvrez qu'il y a quelque chose de plus que des coups de pied et des coups de poing… Après des années de pratique des arts martiaux et des sports de contact, je considère que je suis arrivé à une étape de maturité martiale où je peux apporter ou inspirer d'autres à travailler ou, en tout cas, à explorer de nouvelles parcelles de leur entraînement. J'ai essayé, dans le DVD, de ne pas tomber dans l'erreur de montrer comment on fait un direct de droite ou de gauche, ainsi que n'importe quel type de crochet parce que je considère que toutes ces techniques sont actuellement largement connues de tous, tout comme certains exercices que l'on répète depuis plus de trente ans déjà
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dans n'importe quel club où l'on donne cours de sport de contact en général et de Kick-Boxing en particulier. Dans ce DVD, je montre comment augmenter la puissance du système défensif (esquives, parades et blocages) avec des exercices novateurs et totalement différents de ceux qui sont utilisés habituellement dans les sports de combat, comment les amener à la pratique dans les temps et les rounds, et je laisse une porte ouverte pour effectuer n'importe quelle variante que ces disciplines voudraient faire. Ce sont pour la plupart des adaptations d'autres exercices extraits des arts martiaux que j'ai pratiqués, ce qui n'implique pas, qu'avec quelques petites modifications, ils ne puissent être tout aussi utiles et efficaces appliqués au Kick-Boxing. Mon expérience m'a démontré qu'en variant et en changeant les exercices, on optimise les résultats de l'entraînement. Le pire qui peut arriver à un élève ou à un compétiteur, c'est de sombrer dans la routine, ce qui est un pas vers la démotivation et donc, une voie vers l'abandon. On ne peut répéter les mêmes exercices durant des années et vouloir conserver la motivation et l'enthousiasme du premier jour. C'est dans la variété et en alternant les entraînements que se trouve le secret pour conserver l'attention de l'élève. Pour cela, l'entraîneur, tout comme l'eau, doit se mouvoir parce que sinon, il court le risque de stagner et de s'abîmer. Certains des exercices que l'on montre dans le DVD permettent de travailler à la fois les différents attributs. Ainsi, le travail de l'esquive à trois permet de renforcer et de perfectionner le déplacement, l'esquive et le blocage, et surtout, le fond physique. Évidemment, l'usure et la décharge d'adrénaline n'est pas la même quand on esquive un attaquant ou deux et bien sûr, cela nous permet de développer le sixième sens ou la vitesse de perception, autrement dit la rapidité à voir et deviner le coup qu'on va nous lancer. Ce type de rapidité est primordial surtout quand on participe fréquemment aux compétitions. C'est d'elle que dépend directement ce que
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« Tout le monde n'a pas le don de la frappe. En KickBoxing, on met particulièrement l'accent sur les deux types de puissance élémentaire : la puissance brute et la puissance explosive. » nous appelons l'anticipation en défense. Quand on se bat souvent, il arrive un moment où le compétiteur est capable de prédire le coup qui va lui être lancé, et évidemment s'il le connaît, il pourra l'éviter et même effectuer une contre-attaque efficace. Dans le chapitre des poings, on montre comment frapper en ayant de la vitesse, de la précision et une explosivité dévastatrice avec les extrémités supérieures, en appliquant d'abord les techniques en attaques et ensuite en défense. Toutes les techniques sont accompagnées d'une explication du mouvement, puis d'une série d'exercices pour les amener à la pratique avec succès. Tout le monde n'a pas le don de la frappe. En Kick-Boxing, on met particulièrement l'accent sur les deux types de puissance élémentaire : la puissance brute et la puissance explosive. La première se base sur la quantité d'énergie brute que le sportif martial est capable de transmettre jusqu'à ses jointures ou ses pieds ; la seconde, la grande inconnue, celle que nous expliquons et sur laquelle nous mettons l'accent, est la puissance explosive, où la vitesse est l'attribut le plus important à développer, parce qu'elle dépend dans une grande mesure de la
rapidité de contraction et de relaxation des différents muscles impliqués dans le mouvement et de l'accélération qu'atteint notre extrémité. L'efficacité de l'explosion réside dans l'effet de fouet, autrement dit, lancer un objet à grande vitesse vers une cible et le retirer brusquement en réalisant le mouvement contraire o u , c e q u i re v i e n t a u m ê m e , l a rétroaction de celui-ci, de manière à ce que l'extrémité de cet objet flexible (bout du fouet, poids attaché à une corde, etc.) frappe la cible juste au moment de la traction contraire, quand on le retire. D'une certaine façon, à la puissance d'extension s'ajoute la puissance de contraction, les deux se fondant en une explosion d'énergie. À part ça, dans les sports de contact, on utilise d'autres types de puissance ou, pour être plus précis, au moment de frapper, un pratiquant peut faire appel à certaines particularités afin de l'augmenter. Ces caractéristiques particulières ne dépendent absolument pas et n'ont rien à voir avec le poids et la force brute du pratiquant. Par exemple, dans les coups de poing ou de pied circulaire, la puissance est engendrée par l'inertie que l'on obtient en tournant le corps, le poids du corps étant ici un handicap car plus de poids implique une rotation plus lente et donc moins de puissance. Dans le DVD, nous montrons comment travailler le poing en rotation et comment arriver à l'appliquer dans le combat, et bien sûr le poing en inertie, de plus en plus utilisé sur le ring. La troisième et dernière partie du DVD est consacrée au renforcement du travail des jambes en Kick-Boxing, avec certains exercices qui mettent particulièrement l'accent sur l'acquisition de la technique, la puissance, la vitesse et la souplesse qui, ensemble, favorisent l'efficacité dans un combat avec les jambes. Finalement, il s'agit là de toutes sortes d'exercices et de techniques peu habituels, qu'il convient d'explorer et d'expérimenter pour leur efficacité,
Sports de Combat
« En 1973, j'ai été impressionné par le premier épisode de la série Kung-Fu, à tel point, que j'ai commencé à réunir toutes sortes de données et d'informations sur cette chose tellement novatrice et différente de ce que nous avions vu et connu : les arts martiaux. »
« Après des années de pratique des arts martiaux et des sports de contact, je considère que je suis arrivé à une étape de maturité martiale où je peux apporter ou inspirer d'autres à travailler ou, en tout cas, à explorer de nouvelles parcelles de leur entraînement. »
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“Comment puis-je apprendre aux gens à se défendre d'attaquants plus forts et armés sans devoir faire un entraînement compliqué ? Il se peut qu'il ne soit pas permis ou possible d'utiliser des armes, il nous faut donc utiliser les objets quotidiens que nous avons sous la main”. Partant de là, Peter Weckauf a développé un système efficace, moderne et individuel de self-défense, avec des techniques progressives, et destiné aussi bien aux civils qu'au personnel de sécurité, aux femmes ou aux groupes professionnels à haut risque. Le SDS Concept possède des techniques agressives pour la défense radicale contre toutes sortes d'attaques, mais il offre également une grande gamme de techniques d'attaque telles que les techniques décroissantes, les techniques des points de pression contre une résistance passive, la protection de tierces personnes et bien d'autres choses.
REF.: • SDS1
Tous les DVDs produits par Budo International sont scell s au moyen d une tiquette holographique distinctive et sont r alis s sur support DVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICX ou similaires). De m me, l impression des jaquettes ainsi que les s rigraphies suivent les plus strictes exigences de qualit . Si ce DVD ne remplit pas ces crit res et/ou si la jaquette ou la s rigraphie ne co ncide pas avec celle que nous vous montrons ici, il s agit d une copie pirate.
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REF.: • WHKD3
DVD´s Arts Martiaux
REF.: •TAOWS1
Les formes sont, dans leur essence la plus pure, le squelette ou colonne vertébrale d'un style et apportent au pratiquant concentration, équilibre, force, vitesse, coordination et discipline. Si l'on ajoute ces éléments aux qualités personnelles de chacun, les faibles deviennent forts et les forts plus forts encore. Dans ce nouveau travail, le G. M. Al Dacasco, l'un des patriarches des arts martiaux hawaiiens, et le professeur Christian Wulf, se centrent sur deux des principales formes du Kajukenbo et leurs applications. Avec eux, nous étudierons d'abord la première forme de base internationale, conçue dans l'intention d'universaliser les différentes sections du Kajukenbo : le Kenpo Karaté, le Tum Pai, le Chuan Fa et le Wun Hop Kuen Do. Cette forme internationale utilise des mouvements de mains longs et courts, représentant les styles du Nord et du Sud, ainsi que les styles durs et souples du Kung-Fu chinois. La plus grande partie du DVD étudie ensuite la deuxième forme Nun Pai de la section Wun Hop Kuen Do et ses applications.
PRIX: € 25,00 c/u
REF.: • VIET5 Dans la culture martiale du Vietnam, deux armes sont particulièrement importantes : la hallebarde et le sabre. L'étude du maniement de ces deux armes est indispensable à tout pratiquant d'arts martiaux vietnamiens car ils représentent les deux principaux moyens de lutte sur les champs de bataille. Si nous comparons sabre et hallebarde, le sabre est limité aux coupes, aux piques, et aux blocages. Dans certains cas, on peut aussi utiliser le manche pour frapper et la garde recourbée du sabre vietnamien pour crocheter les lames, mais ce sont des usages de dernier recours. La hallebarde, elle, est véritablement conçue pour être une arme à usage multiple : Coupes, piques à courte et longue distance, blocages avec le dos de la lame, le milieu et l'extrémité du bâton, crochetages de l'arme de l'adversaire, balayages et usage comme masse. Dans ce DVD réalisé par le Maître Patrick Levet, nous étudierons les techniques de base de sabre: attaques, esquives, Blocages et parades, les 15 techniques fondamentales du sabre, le Quyen de sabre “Tinh Hoa Luong Nghi Kiem Phap “, basé sur l'essence du principe des deux polarités opposées, et le Quyen “La Hallebarde de la lune et du soleil”, suivi par la Forme actuelle de compétition.
La Taows Academy a été créée dans un seul but : s'entraîner, investiguer et travailler dur pour que le WingTsun soit reconnu par la communauté des pratiquants d'arts martiaux comme un art martial passionnant. La Taows Academy veut servir de pont entre les lignages plus traditionnels et ceux qui veulent faire évoluer l'art martial classique et l'adapter aux temps actuels. Pour elle, c'est en se situant au milieu, que l'on peut atteindre un équilibre parfait entre le respect de la tradition martiale et la recherche de l'efficacité, en utilisant toutes les possibilités qu'offre ce beau système : art, martial, protocole, philosophie, développement personnel et santé. Le Sifu Salvador Sanchez et son équipe d'instructeurs nous introduisent au travail approfondi qu'ils sont en train de développer à travers un projet à long terme. Dans ce DVD, seront expliqués certains points fondamentaux qui n'ont pas toujours été transmis de manière satisfaisante : qui ils sont, quels sont leurs objectifs, adhérence, non adhérence, travail des pas et déplacements et applications pour la self-défense.
Tous les DVDs produits par Budo International sont scellés au moyen d’une étiquette holographique distinctive et sont réalisés sur support DVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICX ou similaires). De même, l’impression des jaquettes ainsi que les sérigraphies suivent les plus strictes exigences de qualité. Si ce DVD ne remplit pas ces critères et/ou si la jaquette ou la sérigraphie ne coïncide pas avec celle que nous vous montrons ici, il s’agit d’une copie pirate.
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La pensée et le corps La formation totale d'un boxeur thaïlandais
U
n Nak Muay se présente comme un athlète toujours prêt à lutter, confiant dans son arsenal de coudes, genoux, tibias et mains forgés pour être de véritables armes, un athlète qui sait comment exploiter habilement les principes techniques et scientifiques d'un art martial qui a prouvé sa valeur dans toutes les conditions. En réalité, un aspect de son arsenal, un aspect plus important peutêtre que les armes naturelles et qui fait du boxeur thaï une véritable machine de guerre, c'est son esprit guerrier : ne jamais se rendre, ne jamais reculer devant un ennemi, ne pas montrer de signes de douleur ni de fatigue extrême pendant le combat, rester imperturbable aussi bien dans le défaite que dans la victoire. C'est à travers tout cela que s'exprime cette attitude martiale.
Apprendre à se jouer de la douleur, apprendre à la supporter Tout comme pour les autres attributs physiques (force, puissance, vitesse, réflexes), on s'exerce également progressivement à avoir une volonté de fer, nécessaire pour surmonter n'importe quel obstacle. À partir d'une quantité de travail raisonnable, un maître habile augmente progressivement la charge totale des entraînements en termes d'intensité et de durée, pour développer la capacité de résister à la fatigue extrême et à la douleur à des niveaux de plus en plus élevés. D'autre part, bien que le Muay Thaï soit par définition une activité individuelle, en ce qui concerne l'entraînement dans un Muay Kai, l'élément de groupe joue un rôle fondamental. Les maîtres thaïs
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expriment cette idée au moyen de l'expression « Khru Puk Lucas Chum », qui signifie littéralement « apprendre au moyen de l'observation des autres ». D'après de nombreux experts de la technique pugiliste, cette partie de l'apprentissage est souvent aussi importante que la supervision et le conseil offert directement par le maître. Observer la souffrance extrême et l'absence de signes évidents de fatigue ou le corps qui reste impassible sous les coups (tout en sachant qu'il s'agit en réalité d'un masque utilisé pour ne donner à l'ennemi aucune piste quant à l'état physique ou émotionnel) est pour les jeunes combattants une école de vie qui n'a pas de prix. Le contact continu avec les combattants expérimentés enseigne aux nouveaux élèves à adopter une concentration absolue au cours des différentes étapes de leur formation. Rien ne doit distraire l'attention du boxeur thaï de son seul objectif : se former pour éliminer tous les adversaire à affronter. N'importe quelle pensée négative qui peut, d'une manière ou d'une autre, saper l'armure de sécurité qu'il est disposé à utiliser, doit être maintenue à distance.
La technique de l'entraînement Depuis une pers pectiv e technique, le premier des exercices utilisés par un Khru Muay pour enseigner à ses élèves à souffrir est la course sur route. Tous les boxeurs thaïlandais commencent à se forger un esprit combatif en enfilant leurs chaussures de course et en parcourant des kilomètres et des kilomètres à un rythme plus ou moins élevé. L'étape suivante dans la formation mentale profonde à laquelle sont soumis les combattants consiste en de longues séances de formation à la frappe qui représente une grande partie de l'entraînement d'un Muay Nak. Le sac lourd pour préparer ses os et augmenter le poids de ses coups, les pattes d'ours pour l'entraînement de l'explosivité et de la précision des coups de poing et des coups de coude et surtout, l'outil par excellence du Muay Thaï, le pao. Pendant les nombreux rounds de travail de frappe avec le pao (thaï pad), le bo xeur thaïlandais s 'av ance s ur la v o ie de l'imperturbabilité. Même dans des conditions de stress physique et mental extrême, il ne montre jamais de signes d'abandon, souriant devant la douleur et la fatigue, faisant en sorte que l'adversaire se sente indécis quant à ses réelles conditions physiques et psychologiques. Le troisième élément-clé utilisé dans la préparation physique et psychologique du Nak Muay est représenté par les exercices en binôme ou le combat libre conditionné (qu'en Thaïlande, on appelle techniques de Len Chern ou « jeu ») et surtout par le combat Muay Thaï Pram. C'est ce type d'entraînement qui littéralement forge la capacité d'accumuler des coups de plus en plus violents sur tout le corps et c'est au cours de cette étape quand, réellement, on peut évaluer si un nouvel élève a « l'étoffe nécessaire ». Coups de genou au tronc, aux jambes, aux bras, cou tordu et coups de poing au thorax, sévères projections au sol, coups de poing avec les mains nues à l'abdomen et aux côtes, toutes les techniques sont utilisées pour entraîner le Muay Nak à absorber les impacts sans montrer aucun type de douleur, ni la moindre fatigue pendant des heures et résister aux attaques des camarades de différentes statures et poids.
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KOBUDO AIKIDO/KENDO/IAIDO 10171
Ref. 11145
Ref. 11160
Kyokushinkai Compétition. Écru. Coton
Veste Kendo. Toile spéciale Japon
Hakama Japon noir
Ref. 11170
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Keikogi.
Ref. 11150 Veste d'Aikido blanche
Veste Aikido blanche. Coton
Ref. 11220
Ref. 11151
Armure Kendo. Japon.
Kimono Aikido
Ref. 11231
KUNG-FU
Tenugui (foulard)
Ref. 11153 Giacca Aikido. Bianca. Speciale "grana di riso". Estate
Ref. 11109
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Ceinture "Obi" Iaido. Noir ou Blanc. 320cm x 8cm.
TAICHI
Armure Kendo. Japon.
Ref. 10650/51/52
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Ref. 10640 Kung Fu rouge/noir. Coton
Ref. 10820
Ref. 10830
Kimono Tai Chi. Entraînement. Noir
Kimono Tai Chi. Entraînement. Blanc
Ref. 10620 Ref. 10815
Kung Fu Wu Shu. Coton
Ref. 10612 Veste Kung fu Blanche. Boutons Blancs
Kimono Tai Chi. Beige
Ref. 10671 Pantalon de Kung Fu Noir. Coton
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NINJA/PENJACK SILAT Ref. 10870 Kimono Tai-chi avec broderie. Blanc
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YOSEIKAN/SHIDOKAN Ref. 13651
Ref. 10840 Kimono Tai Chi. Entraînement. Orange
Ref. 13652 Ref. 10910 Ref. 13311 Ref. 10920 Kimono Ninja. Noir. Avec renfort
Ref. 13400 Ref. 13351 Ref. 10190
Ref. 10175
Ref. 11800
La méthode Fa Kuen surgit dans les salles d'entraînement du fameux temple de Shaolin du Sud et se répandit avec le temps jusqu'à arriver au Dai Duk Lan, où le jeune élève Andreas Hoffmann promit au grand maître Wai Yan de faire connaître le Weng Chun. Une partie importante de celui-ci est la méthode Fa Kuen qui permet d'atteindre « le pouvoir d'une tornade », se basant sur le principe du cercle. Notre corps, avec sa structure articulaire, etc., ne nous permet que de réaliser des mouvements circulaires. La méthode Fa Kuen reconnaît que le mouvement direct n'est pas le plus court. Considérant le mouvement circulaire comme le plus court, il nous permet d'atteindre un énorme pouvoir. Dans ce travail, le maître Hoffmann nous révèle les cinq ponts du Fa Kuen, connus étant comme le cœur de la forme Fa Kuen et que l'on peut réaliser au moyen de coups de poing, coups de coude, coups de pied, etc. En combinant ces concepts, on développe une spirale de coups qui permet de détruire la résistance de l'adversaire et de lui faire perdre l'équilibre. Le DVD se compète par la forme Fa Kuen en 10 sections et ses applications ainsi que l'entraînement avec les Pads. Un style qui a rendu célèbres les lutteurs de Weng Chun dans les compétitions de Lutte libre et de Sanda du fait des méthodes de coups peu orthodoxes du Fa Kuen.
REF.: • WENG-3
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Le bâton, arme du vieux maître Le Choy Li Fut possède un grand arsenal d'armes et parmi elles, la plus importante peut-être car provenant de nos propres origines de Shaolin, est le bâton, également appelé canne. Le maître fondateur du Choy Li Fut, Chan Heung, grâce à ses maîtres, a pu avoir accès à l'étude des techniques du temple de Shaolin du Sud et du Nord, car Chan Yuen Woo et Li Yau San étaient des maîtres du Sud tandis que le moine Choy Fok venait du Shaolin du Nord. Le bâton est l'une des armes les plus importantes du système Choy Li Fut et des styles de Shaolin, que ce soit du Nord comme du Sud. Les connaissances que nous possédons actuellement des formes et des techniques du bâton ont une longue histoire qui remonte à la dynastie Song du Nord (960-1126). Au cours de cette période, exista une famille de militaires célèbres pour utiliser la lance avec grande virtuosité, la famille Yang. Du fait de la réputation de la technique, on en vint à parler de la lance de la famille Yang (Yang Jia Qiang). Le cinquième fils de la
famille Yang, Yang Wu Lang, avec le temps et les hasards de la vie, se rendit au temple de Shaolin du Nord pour y devenir un moine bouddhiste. Comme l'un des préceptes bouddhiste était de ne pas tuer, Yang Wu Lang sectionna la pointe de la lance et en fit un bâton. Il put de cette manière pratiquer les techniques de la lance qui l'avaient rendu célèbre et créa les techniques du bâton. Les préceptes bouddhistes revendiquent la miséricorde, mais les moines bouddhistes avaient besoin de se défendre des bandits rebelles chinois qui profitaient de la vulnérabilité des moines pour les frapper et les voler. Yang Wu Lang forma donc les moines du temple à être capables de se défendre par eux-mêmes, pour défendre le temple de la montagne de Wudan et améliorer leur santé.
Techniques du bâton dans le style Choy Li Fut Comment pouvons-nous savoir si un élève exécute les techniques de Shaolin du Sud ou du Nord ? Les élèves du Sud utilisent toujours la main droite en avant et la main gauche en arrière, mais les techniques également sont différentes de celles du Nord. Le bâton du Sud que l'on utilise s'appelle Ging collant ou enroulé comme la queue d'un dragon (on fait circuler l'énergie en la faisant vibrer jusqu'au bout du bâton). Les élèves du Nord, quant à eux, placent la main gauche devant la droite. Les techniques sont amples et circulaires, des coups verticaux droits et dirigés vers le sol, faisant en sorte que le bâton ou la canne s'étende beaucoup plus. Ils utilisent également les techniques de bâton comme s'il s'agissait de techniques de lance : des coups droits, avec des cercles amples, appelés coups de fouet. Les techniques fondamentales du bâton que tout élève de Choy Li Fut devrait connaître et pratiquer tous les jours commencent à être enseignées à partir de la deuxième ou troisième année, quand l'élève connaît bien les mouvements de jambes et de poings. À partir de la troisième année, l'instructeur ou le sifu doit commencer à enseigner aux élèves les techniques de bâton à une ou deux extrémités. Dans le style Choy Li Fut, nous avons une grande quantité de formes très variées (Kuens de bâton). Nous pouvons ainsi mentionner le bâton à une extrémité, le bâton à deux et à une extrémité, le bâton de lance, le bâton de drapeau, le bâton de pêcheur, le bâton à double tête de dragon, etc. Nous pouvons énumérer les techniques de base de la manière suivante :
Choi Li Fut • Jen-Lan (blocage de bâton de drapeau). On tient le bâton en position verticale suivant un angle de 80º par rapport au corps pour bloquer une attaque horizontale qui est dirigée au côté du corps, au-dessus des côtes flottantes. • Lau. C'est un coup dirigé avec le bout de l'extrémité, depuis la ceinture jusqu'au menton, semblable au poing Jong. • Sot (le coup de fouet ou tirer vers l'extérieur). C'est un coup latéral et vertical, dirigé à la tête. • Gort (coupant et tirant en arrière). C'est une technique pour désarmer l'adversaire en le frappant au poignet et en le désarmant. • Tiu (tenir la canne du pêcheur). C'est un coup d'attaque vers le haut avec le bout du bâton. On peut l'utiliser pour frapper l'aine ou le poignet. • Peet (la trace du pinceau). Blocage descendant couvrant la partie latérale du corps incluant les jambes et le corps. • Tao-Ding-Fa (fleur audessus de la tête). Il peut partir
de la ceinture en faisant tourner le bâton au dessus de notre corps, créant un coup dévastateur. Nous pourrions l'identifier aux pales d'un ventilateur. • Dik-Soy (eau qui goutte). C'est un blocage qui protège la zone de la tête suivant un angle de 45º. • Dah-Siu-Kei (coup de rotation de drapeau). Coup avec le bâton qui tourne au dessus de la tête et frappe horizontalement de côté, vers le plexus solaire. • Boi-Gim (amenant l'épée croisée). La main droite tourne plaçant le bâton derrière le corps pour protéger le dos et la main gauche saisit l'extrémité du bâton et termine protégeant la tête. Ces techniques de base sont un petit exemple de toutes
celles qui doivent être pratiquées jusqu'à arriver à atteindre les 19 techniques originales. Parmi les pratiquants chinois, il existe un vieux dicton qui dit à peu près ceci : « Quand vous luttez avec les poings, pensez seulement à vous enfuir si votre adversaire est jeune et fort ; quand vous luttez avec le bâton long contre un autre bâton long, pensez à le faire si vous vous trouvez face à un adversaire vieux et sage. » L'humilité conduit à la sagesse. Souvenez-vous-en tous les jours de votre vie. Jie-Gao Pedro Rico École Shaolin Choy Li Fut c/ Bélgica nº 11 local 976533296 Zaragoza
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Hung Gar Yin et Yang dans le Hung Gar On utilise souvent les signes bien connus en Occident du Yin et du Yang pour des choses très différentes. Même, malheureusement, en relation avec la consommation de cannabis qui n'a absolument rien à voir ! La définition et l'explication que nous en donne Wikipedia nous permet ici de bien introduire ce chapitre : Le Yin et le Yang décrivent le conflit dans leur relation bilatérale. Ils peuvent donc contribuer à l'explication des phénomènes et des processus changeants, à la représentation des oppositions contradictoires et à la répétition intermittente de celles-ci. Le Yin et le Yang montent et descendent toujours alternativement. Après une hausse du Yang suit nécessairement une baisse du Yang et une hausse du Yin, et vice versa. « Le premier principe se déplace et engendre le Yang. Quand le mouvement atteint son objectif, il entre en repos et ce repos engendre le Yin. Quand ce repos atteint son objectif, le mouvement se régénère. Nous avons ainsi alternativement mouvement et repos. Les deux composent la base de ce qui engendre le Yin et le Yang et sur laquelle reposent les deux formes. » Cette conception relève d'un usage populaire, ou mieux dit, permet d'avoir une référence pour mesurer l'éthique dans la société. Ainsi, en fonction de cela, en temps de prospérité, le peuple ne doit pas gaspiller et conserver, les années de récolte abondante, quelque chose pour les années de pénurie. Et aux époques de disette, on peut éveiller l'espoir du
peuple car, selon l'apprentissage du Yin-Yang, aux temps défavorables suivent forcément des temps favorables. La transformation du Yin et du Yang représente en outre, d'après les anciens astronomes, la raison pour laquelle les catastrophes naturelles se produisent comme elles le font, mais également pourquoi ces phénomènes naturels conduisent à certains comportements sociaux. Ainsi, le Yin et le Yang et leur alternance sont aussi bien la raison de la périodicité des saisons de l'année que celle des comportements des hommes qui s'adaptent à ces changements. Le Yin et le Yang ne peuvent monter ou descendre en même temps. Quand le Yan croît, le Yin décroît, et vice-versa.
Yam Yeung (forme cantonaise du Yin-Yang) La manière de penser occidentale aime catégoriser et tout ranger dans de petits tiroirs. Intérieur et extérieur, Yin et Yang en sont ici un bon exemple. La compréhension chinoise du Yin et du Yang est au contraire très relative. Un tigre est Yang quand on le compare à une grue, mais la grue est Yang si on la compare au poisson. La compréhension de l'Univers qui se cache derrière le Yin et le Yang est quelque chose de dynamique et pas de noir ou blanc. C'est une base très importante pour comprendre les styles souples. Après tout, il s'agit de l'avantage de tirer parti pour soimême des relations éthiques changeantes entre les deux pôles. Le Yin et le Yang sont en cela infiniment divisibles. Le grand maître Chiu Ling me révéla un jour que dans le Hung Gar, il s'agissait d'utiliser adéquatement la force, qu'il était possible de vaincre 1000 kilos avec 10 kilos seulement. Les Occidentaux appellent ceci le Yin-Yang, mais le concept chinois correct est celui de Taiji, ce qui veut dire : « La loi définitive audelà. » Le même terme est utilisé en Chine par l'art martial interne bien connu, le Taiji
Chuan. La forme suivant laquelle le grand maître Chiu réalise ses exécutions coïncide avec les déclarations tirées de la littérature classique chinoise et des théories souples qui affirment que la force souple est capable de soumettre la force dur. Le grand maître Chiu m'expliqua que quand on interrogeait les gens du Taji, ils disaient qu'ils l'exerçaient toujours. Dans le Hung Gar, nous retrouvons les principes du Yin et du Yang, y compris dans la loi des six directions, que nous connaissons déjà, une loi élémentaire du Shaolin Hung Gar Kung-Fu original. Nous les trouvons également de manière très marquée dans la mondialement célèbre forme du Tigre et de la Grue L'élève avancé de Hung Gar affrontera ici (tôt ou tard) les deux forces : forte (Gong) et souple (Yau). Je constate que, très souvent, mes élèves, au début, ne comprennent pas la relation entre Gong (fort) et Say Lik (force morte). Ils ont l'impression que les deux choses sont identiques. Et ce n'est pas le cas. Naturellement, il est nécessaire d'apprendre cela pour comprendre les formes élevées du Hung Gar et pouvoir travailler avec elles. Pour pouvoir apprendre la médecine traditionnelle chinoise, il faut approfondir le Yin et le Yang, ou encore, si quelqu'un veut apprendre le Feng Shui (Fung Soi). De la même manière, cet apprentissage est nécessaire si un élève de Hung Gar veut progresser dans le système. Je recommande donc d'étudier très sérieusement le Yin et le Yang. Cette compréhension élémentaire aidera plus tard à comprendre les cinq éléments et dans ce contexte également, les animaux classiques.
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Kyusho Kyusho (points vitaux) du développement de l'énergie Posture 2 : posture debout Nous avons déjà parlé de la posture au sol pour le premier chakra et du canal principal du Shushuma ou colonne vertébrale ainsi que du système nerveux central. Le pratiquant est désormais prêt à affronter d'autres aspects du corps avant d'éveiller la Kundalini (énergie inter ne reliée à l'électricité du corps). Le but du Yoga est d'aider le corps à se préparer à diriger son électricité inter ne tout en évitant ses possibles effets destructeurs. La Kundalini est la connexion énergétique du corps matériel avec la conscience et la sagesse plus spirituelle en relation avec l'Univers, c'est l'énergie universelle qui se manifeste à l'origine avec la division des premières cellules lors de la création de la vie. Après la naissance, le corps grandit rapidement tandis que l'énergie circule sans obstacles, transmise par le cerveau à travers la moelle épinière, augmentant l'énergie vitale ou prana. À cette époque-là, le processus de la Kundalini est très actif, surtout au niveau du centre le plus puissance de cette énergie vitale dans le corps : les organes sexuelles. Cependant, une fois la croissance du corps terminée, nos
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habitudes, l'alimentation, le stress qu'il soit physique ou mental, commencent à refermer progressivement cette voie de force énergétique primaire depuis le cerveau jusqu'au reste du corps. Les postures de Yoga (présentes également dans le Chi Gung) provoquent une relaxation pour que le corps puisse s'ouvrir et pouvoir de cette manière restructurer de nouveau cette énergie. Une fois cette ouverture réalisée, la Kundalini améliorera le système nerveux et accélérera l'évolution du cerveau et du système nerveux, ce qui se traduira par une plus grande efficacité des fonctions vitales et mentales et par une plus grande sagesse de la conscience. La préparation soigneuse de la Kundalini est un autre point essentiel du Yoga pour assurer un éveil sûr et agréable, et non destructeur et impactant pour la santé physique et mentale des pratiquants. Si on libère la Kundalini sans contrôle ni préparation, cela provoque souvent une série de symptômes tels que : insomnie, attaque de panique, activité musculaire involontaire (par exemple le syndrome des jambes sans repos), crampes, spasmes, balancement du tronc ; et du point de vue mental : surcharge de la perception sensorielle, hallucinations, incapacité de se concentrer, déficit d'attention, etc. Nous explorerons plus la Kundalini dans les prochains chapitres. Nous allons ici enseigner au pratiquant les postures afin de contrôler et de préparer l'éveil. S'il
vous plaît, ne soyez pas trop pressés à passer d'une posture à l'autre, donnezvous le temps de préparer chaque posture de la manière appropriée avant de passer à la suivante.
Posture debout (Padasana) Cette posture centrée debout se retrouve, à travers le temps, dans de nombreuses cultures et pratiques, tels que l'hindouisme, le bouddhisme ou le taoïsme, et dans de nombreuses religions. C'est une extension de la première posture du Loto dans la mesure où elle poursuit les mêmes objectifs que celle-ci. Cette posture exerce une action de mise à terre, où le périnée est scellé pour restreindre la montée d'énergie et où les muscles externes et postérieurs des jambes sont sollicités pour maintenir l'équilibre latéral. Comme on joint les jambes, le cerveau perçoit le balancement d'un côté à l'autre et envoie information et énergie à ces muscles pour qu'ils conservent l'équilibre… de cette manière, l'énergie descend du cerveau à travers le corps et l'extérieur de la jambe jusqu'au talon. En joignant les paumes en même temps que les coudes vers le haut et sur le côté, on atteint deux objectifs principaux, accroître le mouvement de côté à côté ainsi que l'activité cérébral et on ouvre l'épine dorsale à un endroit important depuis la base du cou
(vertèbre cervicale) jusqu'à la zone entre les omoplates sur la première vertèbre thoracique. Cela permet à l'épine dorsale de se détendre et de s'ouvrir, mais aussi cela redresse la courbure de la colonne d'avant en arrière à cet endroit. Cette courbure qui se produit du fait de la réalisation de tâches quotidiennes telles que travailler à l'ordinateur, conduire ou couper les cheveux de quelqu'un, entrave la circulation d'énergie depuis le cerveau à travers la colonne vertébrale et les nerfs périphériques. Cela peut engendrer une santé physique en dessous du niveau optimal ainsi que des douleurs d'épaules et de tête (ce qui affecte à son tour d'autres fonctions). Pour expérimenter cela et devenir plus conscient intérieurement, maintenez les pieds et les mains jointes et les épaules vers le bas. Concentrez-vous sur la sensation dans le bas du cou et le haut de la colonne vertébrale, vous sentirez une subtile tension croissante dans cette zone, et même de la fatigue et une pression au milieu du dos. Une fois que vous aurez senti cela, levez les coudes vers le haut et vers les côtés tel que l'indique la photo. Vous sentirez un soulagement et un renforcement de toute l'épine dorsale. Vous vous sentirez également plus léger car l'énergie ne sera plus contenue, elle pourra circuler librement vers le bas depuis l'épine dorsale vers les jambes. Cela engendrera un plus grand appui physique et vous aurez la sensation que votre corps est plus léger tout en étant plus équilibré. Quand le corps demande au cerveau de le stabiliser, de le contrôler ou de le faire fonctionner, des vibrations bioélectriques sont envoyées aux nerfs moteurs et périphériques pour mener à bien cette tâche. Quand l'énergie circule depuis le cerveau au lieu de monter vers lui comme dans les fonctions sensorielles, on a un effet d'enracinement. Quand le corps se fortifie au moyen de la tension musculaire, il doit avoir une base contre laquelle exercer cette force. C'est là que l'énergie se base dans l'effet d'enracinement. Ce sont ces tensions (même légères) que la posture engendre en faisant descendre l'énergie du cerveau vers le corps et vers la base. L'union des mains remplit également deux fonctions vitales. Elle situe l'équilibre central focal sur l'épine dorsale plutôt que sur la structure musculaire et resserre la partie frontale du torse. En nous plaçant debout dans cette posture, avec les paumes séparées, le dos et les muscles des jambes reçoivent plus d'énergie du cerveau. En joignant les paumes, vous sentirez que l'équilibre et le poids sont plus centrés sur la colonne vertébrale de sorte que l'énergie se focalise davantage en cet endroit plutôt que dans les muscles. De même, la poitrine et le ventre sont refermés et comprimés réalisant une fonction de soutien. Ceci n'aide pas seulement à conserver la colonne vertébrale droite, mais également à donner au corps un aspect plus centré et plus enraciné. Après avoir pris conscience du corps tel que nous venons de le décrire, dirigez maintenant votre attention vers la tête et le cerveau en lui-même. Placez-vous de nouveau avec les paumes écartées, en centrant cette fois votre attention sur les sensations de votre tête. Vous sentirez plus de tension sur les côtés du cou et de la tête (en particulier la partie postérieure de la tête). En joignant les mains, vous ne sentirez plus l'énergie dans les muscles, mais au milieu du cerveau. Lorsque vous percevrez ces différences subtiles, vous pourrez les concevoir physiquement, mais vous devez bien comprendre que toutes les actions physiques, les tensions et les sentiments sont engendrés par une prise de conscience de l'électricité qui circule entre le cerveau et ces muscles et ces structures. Tout est énergie, même le corps physique. Une fois que vous en serez conscient, votre conscience interne et votre flux d'énergie augmenteront considérablement… C'est un véritable voyage et pas seulement un petit exercice.
La respiration et l'intention Quand vous inspirez lentement par le nez, essayez de sentir l'air monter dans les narines puis descendre depuis le centre de votre cerveau jusqu'à vos pied et dans le sol. Sentez combien tout votre corps se concentre alors qu'il pénètre dans le sol à travers vos pieds. Quand vous expirez par la bouche, sentez tout votre corps se détendre, vous faisant prendre conscience des subtiles modifications de votre corps pour conserver son équilibre. Soyez également conscients lorsque vous expirez de l'expansion de votre corps physique qui se fond dans l'environnement. Avec le temps, vous serez capable de sentir une vibration ou une pulsation lorsque vous expirez, ce qui est naturel et réel. Texte : Evan Pantazi Instructrice de Yoga : Carolina Lino - Ponta Delgada, Açores Photo : Tiago Pacheco Maia - Ponta Delgada, Azores
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Adhérence et non adhérence
S
ouvent, lors de mes séminaires et de mes conférences sur les arts martiaux, on m'interroge sur ma manière d'organiser l'enseignement de mes élèves et instructeurs dans le WingChun. Dans une tentative d'organiser logiquement l'apprentissage du WingTsun, je me suis vu obligé de mettre certaines étiquettes sur certains « départements » qui existaient et j'ai souvent été critiqué pour mon « audace » en essayant d'organiser la formation de manière légèrement différent de l'organisation originale telle que me l'enseignèrent mes maîtres. Personne n'aime les critiques et je ne suis pas en reste (celui qui dirait le contraire mentirait), mais je dois reconnaître que je fais de moins en moins le cas à celles-ci car j'ai une obligation supérieure aux critiques : je dois avoir l'honnêteté de former le mieux possible mes élèves. Il y a quelques jours, j'en entendu une phrase qui m'a vraiment impressionné et à laquelle je me suis identifié. Comme souvent, une fois de plus, la sagesse provenant du lointain Orient nous donne une phrase géniale : « Un tigre ne perd pas le sommeil à cause de l'opinion des moutons… » (Que chacun interprète cela comme il le veut !). Il est vrai que, souvent, ceux qui ont osé proposer des choses différentes pour améliorer l'art ou la discipline martiale à laquelle ils ont consacré une grande partie de leur vie se sont retrouvés en face d'un flot de critiques (peu raisonnées en générale) qui obtiennent toujours deux choses : la première, que « l'idéaliste » s'écroule et abandonne la voie de l'audace qui finit par être enterrée au plus profond du tiroir de l'oubli ; ou la deuxième, que les critiques aident à devenir plus fort et à travailler plus dur pour mener à bien ses rêves et ses idées. Comme exemple, je donne généralement celui des grands scientifiques et des grands penseurs, mais comme il s'agit ici d'un magazine d'arts martiaux, je ne voudrais pas manquer l'occasion d'utiliser deux des plus grands : Yip Man et Bruce Lee. Deux exemples très clairs de maîtres très critiqués à leur époque et que le temps a remis à leur place : celle réservée aux courageux !
Le manque de structure formative, pour ainsi dire, l'anarchie dans la méthode, a amené de nombreux pratiquants à abandonner la pratique de ce système, lassés des va-et-vient ou des caprices de l'instructeur de service qui décide à chaque moment (selon sa convenance) ce qu'il vaut mieux entraîner à ce moment-là. Il est nécessaire d'élaborer un itinéraire logique, car quelqu'un qui a le temps et l'envie de consacrer des centaines voire des milliers d'heures d'entraînement chaque année à l'étude d'un art martial mérite, je crois, que nous utilisions toutes les facilités à notre portée pour leur faciliter la compréhension et l'entraînement de ces systèmes. Si cela se fait dans d'autres disciplines du sport, de l'art martial, dans les aspects techniques ou technologiques… pourquoi pas dans notre monde ? Les réponses à cette question sont des plus drôles ! Un autre jour nous pourrons en parler… On accepte généralement dans toutes les branches du WingChun que l'âme de ce système est le Chi Sao. Dans une traduction plus ou moins libre, Chi Sao veut dire « mains collantes ». Comme je l'ai déjà commenté dans l'un ou l'autre article, ce n'est pas quelque chose d'unique, de propre au WingTsun, cela existe dans de nombreux systèmes différents d'arts martiaux (surtout les arts martiaux chinois), mais le Chi Sao est indiscutablement au cœur du système WingChun, il est un signe caractéristique de ce système, quelle que soit la branche du style ou le maître de WT qui nous le montre. Mais plus encore, j'ai la ferme conviction qu'une grande partie des habiletés qu'un pratiquant de WingTsun acquiert au cours de sa vie sont le produit du grand nombre d'heures qu'il consacre à l'entraînement de ces exercices structuraux qui créent une série de connexions neuromusculaires qui
servent, non seulement dans le travail des mains collantes, mais également dans beaucoup d'autres de notre système tels que mobilité, augmentation de la puissance élastique, enracinement dynamique, etc. Nous pourrions écrire de nombreuses pages à propos des énormes bénéfices de ce type d'entraînement (et sûrement nous le ferons plus tard), mais aujourd'hui, je veux me centrer sur un aspect trop oublié par la majorité des pratiquants de WingTsun. C'est le travail du Chi Gerk. De nouveau, dans une traduction libre et approximative du chinois, nous pourrions dire que ces deux syllabes signifient quelque chose comme « jambes collantes ». Nous comprenons donc que l'objectif de ces deux parties de l'entraînement
Wing Tsun « On dit que le WingTsu est un style influencé par les trois principales doctrines ou religions de l'Orient : le confucianisme, le bouddhisme et le taoïsme. Il me semble évident que c'est cette dernière, le taoïsme, la doctrine qui influença le plus ce système dans ses origines. »
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(des mains et des pieds) se centre sur l'acquisition de la capacité de nous coller aux extrémités de notre agresseur. C'est un entraînement des plus intéressant parce qu'il réunit en un seul plusieurs aspects absolument fondamentaux pour le combat : a) Connexion neuromusculaire. b) Capacité de développer la sensibilité tactile (noter l'ouverture, la force supérieure pour céder, etc.). c) Capacité d'inhiber une partie de la force de l'adversaire (au moyen de notre propre « pouvoir collant »). d) Développement des élastiques naturels de notre corps pour développer la force et la puissance élastique appelée en chinois force « Jing ». Nous pourrions entrer en détail dans chacun de ces points et même en ajouter l'un ou l'autre, mais je crois qu'il s'agit là d'une information suffisante pour vous faire comprendre, chers lecteurs, la raison de l'entraînement des mains et des jambes collantes. Expliquer tout cela aujourd'hui a beaucoup de sens car, comme pour tout dans la vie et très spécialement dans les arts martiaux, il n'y a irréfutablement rien qui soit totalement Yin ou totalement Yang, bien au contraire. L'existence de ce point fort pour le système WingTsun qu'est l'adhérence, engendre un point « faible », sans nom spécifique dans notre style et que j'appelle la non adhérence. À quoi est-ce que je me réfère par ce terme ? Et bien, précisément à cela : au moment où je n'ai pas le contact. Ne pas avoir le contact peut se devoir à de nombreux motifs : on perd la distance, l'adversaire nous dépasse car il est plus habile dans cet aspect, l'adversaire ôte subitement les mains ou les jambes et rompt la distance en sortant de notre champ d'action pour venir contre-attaquer, etc. Mais bien que les raisons puissent être multiples, l'objectif est de synthétiser le sujet pour la compréhension du pratiquant. C'est pour cela que je mets beaucoup l'accent sur l'idée de contact/non contact. De manière vraiment curieuse, les pratiquants de WingTsun ont oublié de pratiquer la partie « faible » du système. Plus encore, il est très commun d'observer dans les exercices de sparring entre pratiquants de WingTsun comment ils arrêtent le
« Qu'est-ce que je propose ? C'est très simple, pratiquer beaucoup de Chi Sao, mais ne pas oublier la pratique du non contact. » combat pour le recommencer depuis une position proche de l'adhérence (où un pratiquant de WT se trouve comme un poisson dans l'eau). Qu'est-ce que je propose ? C'est très simple, pratiquer beaucoup de Chi Sao, mais ne pas oublier la pratique du non contact. Je donne généralement un exemple dans mes cours pour faire voir aux pratiquants de WingTsun l'importance de cet aspect et combien sa pratique est négligée. Quand nous ne savons pas très bien que faire dans un combat ou quand nous sommes désorientés, nous avons coutume d'utiliser l'une des armes favorites de ce système : le poing enchaîné. Il est évident que cet outil de notre système fonctionne et qu'en outre, il fonctionne bien ! À tel point que l'immense majorité des pratiquants de WT de n'importe quelle branche utilise précisément cet outil avec d'assez bons résultats quand ils affrontent dans un combat ou un sparring n'importe quel autre pratiquant d'art martial. Mais… vous êtes-vous un jour demandé à quel « département » appartient le poing enchaîné ? Et oui, mon cher lecteur. La fameuse rafale de poings qui rendit célèbre le grand Bruce Lee quand il débarqua aux États-Unis (le WT était un style pratiquement inconnu pour le monde occidental à cette époque) appartient de manière assez évidente à cette partie de notre style que j'appelle « non adhérence ». Et que voulez-vous que je vous dise ? Il semble évident que quelque chose qui fonctionne aussi bien nous oblige à examiner en profondeur notre système pour voir s'il existe d'autres outils ou stratégies pour pouvoir entraîner cet aspect du WingTsun.
On dit que le WingTsu est un style influencé par les trois principales doctrines ou religions de l'Orient : le confucianisme, le bouddhisme et le taoïsme. Il me semble évident que c'est cette dernière, le taoïsme, la doctrine qui influença le plus ce système dans ses origines. Considérant les origines de celui-ci, il paraît obligatoire de comprendre que la dualité fait partie de toute vie et que le WT n'en est pas exclu. Il semble donc logique d'entraîner avec fermeté, réflexion et constance le Chi Sao, mais également, et dans la recherche d'un équilibre, la partie de non contact (quand, pour une raison quelconque, nous ne pouvons pas rester collés à l'adversaire). À la suite de ce raisonnement, la question suivante serait alors : Y a-t-il d'autres techniques de non adhérence, en plus du poing enchaîné ? Ou mieux… Où se trouvent-elles dans notre système ? Je demande cela parce que, souvent, ceux qui ont détecté cette carence ou ce manque dans notre système, ont cherché en dehors de celui-ci les réponses. L'intention est tout à fait louable, mais le mélange du WT avec d'autres systèmes n'est pas la solution. Je crois en outre que ce style est unique et que les mélanges avec d'autres choses n'ont pas donné grand résultat jusqu'à présent… (c'est là une pure opinion). Je crois également que le propre système WT possède tous les outils pour couvrir cette carence et pratiquer correctement ce qui complète cet équilibre dont nous parlions dans le paragraphe précédent. Parfois, je pourrais conserver mon « point fort » au moyen de l'adhérence face à un adversaire et d'autres fois (pour diverses raisons), je ne pourrai pas rester collé à lui. À ce moment-là. Le poing enchaîné ne sera pas toujours l'arme qui nous tire du problème. Nous avons besoin de plus. Où ? D'après moi, c'est assez clair : forme Biu Tze Tao, forme Muk Yan Chong et forme Bart Cham Dao. Ce sont trois formes où apparaît une grande partie du programme de travail pour pouvoir trouver l'équilibre. Les pas, connaître les zones, l'usage du poids, les coups avec le tranchant, les pas longs, etc., qui combinés logiquement nous permettront de nous adapter à une situation comme celle que ceux qui durent affronter des combats réels hors de « l'écosystème Wingtsun » connaissent bien.
Wing Tsun Il y a deux ou trois ans, je me suis mis à étudier à fond la relation entre la forme et la biomécanique dans Biu Tse Tao et Bart Cham Dao. Au cours de cette recherche, je suis arrivé à d'intéressantes conclusions à propos de ce dont nous parlons aujourd'hui : que faire quand nous ne pouvons pas utiliser l'adhérence comme arme pour diverses raisons. Ces deux formes unies à la forme Muk Yan Chong (forme du mannequin de bois) créent un triangle absolument fondamental pour pouvoir, conjointement au Chi Sao (l'âme du système), conformer un système global de combat qui nous permette de travailler toutes les distances de combat de manière dynamique et intelligente. J'encourage tous les passionnés de WingTsun à « oser » jouer avec
le système et à l'éprouver. Le besoin d'acquérir des structures de base solides du point de vue technique et stratégique, quand quelqu'un commence à faire ses premiers pas dans le système, est évident, mais arrivé à un certain niveau, il nous faut être courageux et chercher le juste équilibre (Yin/Yang) entre une évolution logique et le respect de la tradition. S'approcher excessivement de l'une des extrémités nous fera perdre ce merveilleux équilibre que nous permet cet art martial. Merci à tous les lecteurs pour la grande quantité de messages d'appui à notre projet de recherche et d'entraînement. Cela me fait plaisir de voir que beaucoup de passionnés de WingTsun apprécient mon humble témoignage de pratiquant d'arts martiaux. Avec tout mon respect pour la communauté martiale.
Livre en espagnol
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Reportage Après nous avoir fait découvrir, il y a quelques années Meitatsu Yagi, Salvador Herraiz nous découvre aujourd'hui la figure de son frère, Meitetsu, l'autre fils du légendaire Meitoku Yagi (1912-2003), actuellement le principal leader et héritier du Karaté de son père.
LA FORCE TECHNIQUE DU MEIBUKAN
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Salvador Hérraiz 7e Dan de Karaté (Kume, Okinawa)
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Meitetsu Yagi La famille Yagi descend de Jana Ueekata Teido, qui descend à son tour de l'une des célèbres 36 familles qui, en 1392, s'installèrent à Okinawa, apportant avec elles la culture et les arts martiaux chinois dans l'île. Jan Teido est arrivé à Kume (Okinawa) au début du XVIIe siècle. Il devint membre du Sanshikan, autrement dit l'un des trois ministres royaux (appelés Ueekata) du roi Sho Nei d'Okinawa. Quand en 1609, Okinawa fut envahi par le Japon, le roi et les trois ministres furent capturés et confinés à Kagoshima. Après deux années de prison, on leur offrit d'être libérés en échange de signer leur asservissement au clan japonais. Le roi et deux de ses ministres acceptèrent, mais Jana Teido conserva ses convictions. Il fut pour cela condamné à mort par ébouillantage dans de l'huile bouillante. Meitoku Yagi (1912-2003) fut l'un des principaux disciples du Chojun Miyagi, même s'il fut également influencé par le Taiwanais Shinko Ko et par l'expert en
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Kobudo Shinken Taira, d'Okinawa. En 1986, Meitoku fut déclaré, Trésor national vivant, par le Gouvernement. Quant à son fils, Meitetsu Yagi, je le connaissais personnellement depuis des années, mais c'était maintenant le moment d'en savoir plus sur lui, ses idées et sa technique. Pour cela, et grâce à la coopération de son disciple Sean Wong résidant au Canada, nous avons pris rendez-vous à Okinawa. Cette rencontre commença en karaté-gi et termina… dégustant une tempura assis sur un banc du parc. Nous nous sommes rencontrés au Meibujan dojo, qui se trouve à Kume depuis 1957 (je m'y était déjà rendu plusieurs fois dans le passé, convoqué par son frère Meitatsu). Tout près se trouve, non seulement le jardin Fukushu Enn (construit en l'honneur des relations avec la Chine), mais également le monument de Kanryo Higaonna et Chojun Miyagi et le monument aux 36 familles de Kume. Meitetsu attend dans l'escalier, déjà en karaté-gi, et après avoir échangé
quelques mots, nous montons au troisième étage du bâtiment, où se trouve le tatami. Là, j'ai pu me rendre compte de la force du maître, mais également de son amabilité. Techniquement il est… okinawaiien, grand représentant de ce Goju Ryu de l'île où l'on met de côté l'esthétique si appréciée en Occident pour laisser le pas à un Karaté plus motivé par les bénéfices intérieurs et extérieurs de la pratique et indifférent, dès lors, aux pauses qui cherchent une élégance souvent artificielle. Le Goju Ryu à Okinawa, sauf honorables exceptions, est comme ça, un Karaté apparemment plus vilain, mais rempli de force et d'esprit. Meitetsu Yagi est très fort, rude même dans ses techniques. Je me souviens de ses explications au cours d'un séminaire en 2009 où il semblait n'avoir que très peu d'amis. Rien de moins vrai ! Il s'agit de quelqu'un d'hospitalier et désireux de plaire. Dans la salle, il y a plusieurs grandes calligraphies encadrées. L'une d'elles est très importante. Que dit-elle ? « Oku Myo Zai Ren Shin : on ne peut
Japon obtenir un bon niveau de Karaté si on n'a pas de bonnes intentions. Notre technique est basée sur des principes tels que : tamashii (l'esprit), shingi (l'obligation), sonkei (le respect), nintai (la patience) et kizuna (la bonté). » Après la séance de tatami, nous descendons chez lui et tout en prenant une boisson rafraîchissante et stimulante pour combattre la chaleur et l'humidité de l'île, nous bavardons longuement de lui, de sa vie, de ses opinions et surtout du Karaté en général. Nous feuilletons quelques-uns de mes livres qui lui plaisent visiblement. Il apparaît dans certains, bien sûr, ainsi que le Meibukan dojo. D'après Yagi : « Les karatékas doivent connaître soigneusement l'histoire. Il faut lire et poser des questions, même s'il est impossible souvent de tout faire. » Meitetsu Yagi est né en 1949, curieusement le 1 janvier. Il commença le Karaté très jeune, à l'âge de 6 ans, et il obtint son premier Dan à 16 ans, non seulement en Karaté, mais également en Judo. Meitetsu se souvient : « Mon père m'appelait pour que j'aille m'entraîner beaucoup et très tôt. Je l'aurais tué à ce moment-là (rires). Je m'entraînais également la nuit. Maintenant je le comprends et j'ai fait la même chose avec mon fils. » - Quels souvenirs avez-vous du premier dojo de votre père, le Daido dojo ?
« Du Daido dojo, je me souviens que nous entraînions à peine les techniques de poing. Je ne me souviens pas d'un entraînement très dur parce que j'étais très jeune. Il y avait très peu de lumière, il était très obscur. Il y a de cela près de 60 ans. » En 1967, Meitetsu commence à donner cours dans le Meibukan dojo et en 1983, il préside le dojo de Nagata tout en devenant le directeur du All Okinawa Karate-do Goju Kai. Cette même année, il se rend en Inde pour y donner un cours, chose qu'il refera plus tard en Australie, aux États-Unis et surtout au Canada, où se trouve peut-être son principal groupe hors du Japon et où il se rend très souvent. En 1996, il obtient le 9e Dan et une année plus tard, il se rend à Hawaii pour un autre de ses cours. En 1999, il est élu vice-président de la All Okinawa Karate-do Association et en 2001, il reçoit le 10e Dan Hanshi. En 2009, Meitetsu prend sa retraite en tant que professeur d'anglais dans un institut d'Okinawa et consacre tous ses efforts uniquement au Karaté et à sa famille. Quand, entre 2006 et 2009, je fis plusieurs visites au Meibukan de Naha, Meitatsu Yagi, son frère aîné dirigeait le dojo et son association. Aujourd'hui en revanche, les choses ont changé et il est évident pour moi que c'est
Meitetsu qui mène la danse. On dirait que son frère est passé au second plan. En ce qui concerne la relation avec son frère, Meitetsu ne veut pas j'en parle, mais il laisse tomber que la relation entre les deux n'est pas bonne pour des raisons… que je ne dois pas expliquer ici. Le fils de Meitatsu, autrement dit le neveu de Meitetsu, n'est autre que Akihito Yagi, qui est devenu célèbre dans notre petit monde en tant que vedette de l'excellent film Kuro-Obi (ceinture noire) aux côtés de Tetsuya Naka, 7e Dan Shotokan-JKA. Les pratiques techniques dans le Meibukan dojo incluent plusieurs types de Yakusoku Kumite (Ippon, Nihon, Bunkai, Renzoku et Kakome), Kata Enbu, Junbi Undo (renforcement avec le type de matériel Hojo Undo) et Kumite. « J'ai également introduit Yakusoku Kumite de Bunkai du kata Kururunfa et le kata Enbu Shishochin », ajoute Yagi. Il y a deux Kihon Kata, Sanchin et la combinaison SanchinTensho. Dans les deux cas, avec une forte respiration Ibuki. « San signifie trois, Chin c'est bataille, Ten c'est tour
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Reportage et Sho symbolise les paumes ouvertes », explique le maître. Dans le Meibukan, il existe également 10 Kaishu Kata (basés sur la main ouverte), deux s'entre eux, Geki Sai Ichi et Geki Sai Ni, viennent de Chojun Miyagi. Les huit autres furent importés de Chine par Kanryo Higaonna avec son Saifa, Shisochin, Sanseiru, Seisan, Sepai, Seienchin, Kururunfa et Suparinpei. « Dans Suparinpei, nous travaillons Nakayubi Ippon Ken avec Nukite. Les Kata Suparinpei et Peichurin sont la même chose. De fait, ils s'écrivent de la même manière à l'exception du premier kanji », explique le maître qui ajoute : « Ensuite, nous avons Heishu Kata (basé sur les mains serrées). Notre seul kata Heishu est Tenshio, qui fut développé par Miyagi à son retour de Chine. » - Quelle est l'importance des différentes facettes techniques dans le Meibukan ? « Je crois que près de 50% serait le kata, 20% la pratique avec un partenaire et 30% le combat libre. Nous, nous pratiquons le combat. Fort. Nous participons également aux compétitions. Avant, nous en faisions beaucoup, maintenant moins, mais on en fait toujours. » Dans le dojo de Yagi, contrairement à beaucoup d'autres de l'île, on
pratique le combat. D'autres dojos centrent seulement leur pratique sur le kata. « Il est important que toute pratique soit supervisée par le maître pour éviter les voies erronées et il ne faut jamais trahir le maître ni le décevoir. Les hommes sans importance ne font que parler, ils n'écoutent pas. D'autres plus avancés écoutent et parlent, mais les plus grands ne parlent pas, ils écoutent seulement. » - Quel est votre kata préféré ? « Mon kata préféré a changé suivant le moment de ma vie. Maintenant c'est Seienshin, avant c'était Sepai. Ça a été aussi Kururunfa et Suparinpei. C'est une question avec beaucoup de réponses possibles. » Meitoku, le père de Meitetsu, laissa en héritage, peut-être comme son plus grand trésor, les cinq katas Meibuken, Tenshi (Ciel et Terre), et les quatre gardiens protecteurs Seryu (Dragon bleu), Byako (Tigre Blanc), Shujaku (Moineau rouge) et Genbu (Tortue). L'accouplement des katas Seryu et Byako, d'un côté, et Shujaku et Genbu, de l'autre, constitue un entraînement avec un partenaire. - Que pensez-vous du grand nombre de maîtres 10e Dan qu'il y a à Okinawa ?
« Il y a beaucoup de 10e Dan de Karaté à Okinawa. Trop, je crois. Mais parmi toutes les organisations, il y en a quatre qui sont plus importantes et dont nous sommes les leaders, Minoru Higa, Isamu Arakaki, Kanmei Uechi et moi, Meitetsu Yagi. Les autres ne sont pas si grandes ni si importantes. » - Quelles différences y a-t-il entre l'ancien Karaté et le Karaté actuel, ici à Okinawa ? « L'une des raisons des différentes formes des katas c'est que parfois les maîtres oubliaient certaines parties du kata et les faisaient d'une autre manière. Certains percevaient alors les choses d'une manière et d'autres d'une autre. Le niveau de compréhension des uns et des autres était également différent. Mais il n'y a pas d'autre problème. Chojun Miyagi a enseigné différentes choses suivant le moment, l'époque… La hauteur du poing armé arrière a changé, la hauteur des coups de pied également. Nous faisons toujours les katas de la même manière, tel que mon père nous l'a appris. Quand j'ai voyagé, j'ai veillé à ce qu'ils soient fait de la même manière dans tout le groupe. » Meitetsu Yagi, fidèle à la tradition de son père, qui était un grand passionné de musique, a consacré également son talent à la composition d'un morceau
De gauche à droite et de haut en bas : Meitetsu Yagi et son père, Meitoku. Meitetsu, à genou, le deuxième à droite, sur une photo prise dans la cour du Meibukan dans les années 50, près de son frère Meitatsu, debout, le troisième à gauche, et d'autres camarades. La famille de Meitoky Yagi au complet vers 1952. Meitetsu et son épouse Sueko escortant Meitoku au château de Shuri quand ce dernier fut déclaré en 1997 Trésor culturel intangible d'Okinawa. Groupe de karatékas réunis au Meibukan dojo au cours de la visite de Goshi Yamaguchi, fils de Gogen le Chat, en juin 1998.
Japon qu'il a, bien sûr, consacré au Karaté d'Okinawa. - Qu'est-ce que le Karaté pour vous ? « Le Karaté, c'est notre culture, celle d'Okinawa. Ce n'est pas combattre. Je ne suis jamais retrouvé dans des combats hors de la pratique du Karaté. Notre objectif final est de conserver notre culture et de perfectionner les individus à travers le Karaté. Ma mission est de préserver la culture d'Okinawa à travers le Karaté. - Quelles différences observezvous entre les karatékas d'Okinawa ou les japonais, et les occidentaux ? « En Amérique, ils ne connaissent pas l'histoire, les lignées, les maîtres… Làbas, ils changent tout. Il faut faire très attention parce que l'information peut se perdre. Les Occidentaux veulent pratiquer de tout. Ils s'entraînent à différents styles ou systèmes. À Okinawa, ce n'est pas comme ça. Ici, chacun ne pratique que ce qu'il doit pratiquer, son art martial, celui qui lui correspond. Rien d'autre. »
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- Y a-t-il des relations habituellement entre les différents maîtres importants d'Okinawa ? « Celui de chacun est un Karaté différent, avec différents katas. Chacun pratique dans son groupe, rien de plus. Il n'y a pas de relations entres les uns et les autres si ce n'est au cours d'événements spéciaux où ils font des démonstrations… » L'un des attraits supplémentaires de se retrouver avec Meitetsu Yagi, c'est le fait que c'est lui qui veille sur les karatégis qui furent utilisés en leur temps par son père mais aussi par Chojun Miyagi en personne. Le karaté-gi de Miyagi avait été, semble-t-il, offert à son maître par Eiichi Miyazato et donné par la famille Miyagi à Yagi en 1963. Il me montre les deux vêtements qui sont encadrés dans le petit salon de sa maison comme de véritables trésors, à côté de leurs ceintures respectives. Au cours de la conversation, Meitetsu Yagi sort une cigarette et va l'allumer. « Cela vous dérange si je fume ? », me
demande-t-il ? « Non, non, vous êtes chez vous », lui répondis-je un peu sarcastique. Il se mit à rire et s'empresse de m'expliquer : « Il est vrai que je ne devrais pas fumer. Mais il est également vrai qu'avec mes pratiques de respiration, je nettoie ensuite beaucoup mon intérieur. » Le maître effectue alors d'impressionnantes respirations profondes à travers lesquelles il semble, effectivement, expulser toutes les toxines internes. Impressionnante sa respiration Ibuki, mais… je doute un peu, beaucoup, que cela soit suffisant pour que les effets nocifs du tabac ne réalisent pas leur négative mission. Meitetsu Yagi est très hospitalier et, comme cette après-midi on célébrera la fête du quartier, Kume nous invite à y assister. Ses petits-enfants feront une démonstration de katas et de kumite. Yagi insiste beaucoup pour que nous assistions à la fête et je lui commente que si d'autres obligations à Naha le permettent, je m'y rendrai.
Reportage J'abandonne le Meibuken et passe tout près de Kukushu Enn et, hasard de la vie, je croise dans la rue son frère Meitatsu qui, je suppose, devine d'où je viens mais… rien ne se passe. Je le salue courtoisement, comme il se doit, et nous échangeons simplement quelques compliments. À peine un mois auparavant ce fut son anniversaire, je n'oublie donc pas de le féliciter, chose qu'il me remercie. L'après-midi, après que le maître Masahiro Nakamoto, 10e Dan, et son fils Mamoru, 8e Dan, nous aient laissé à Matsuyama pour pendre nos karaté-gis (après être venus ensemble de Shikina Enn dans sa vieille Mercedes blanche conduite par le Hanshi de Kobudo), nous nous rendons à la fête de Kume. Quand Meitestu Yagi nous voit arriver, son visage se remplit de joie et de satisfaction et il se presse de nous accueillir. Au cours de la démonstration de Karaté, il mentionne même ma présence : « un 7e Dan de Karaté venu d'Espagne », demandant au public de véritables applaudissements… non mérités. Moi, tout en saluant rituellement le maître respectable, je me prépare pour si jamais il me demandait d'exécuter un kata ou autre, comme cela se produisit l'une ou l'autre fois à Okinawa de manière inattendue. Mais ce ne fut pas le cas. Nous avons là fait la connaissance de son épouse, Sueko, qui montre des danses traditionnelles d'Okinawa avec d'autres danseuses. Pour Meitetsu : « Mon épouse est importante pour moi. Le mariage est important. Le mari doit bien comprendre le caractère de son épouse et l'épouse celui de son mari. C'est bien plus qu'un geste extérieur et vide. On contribue ainsi à la société et si le mariage fonctionne bien, cela influencera positivement le caractère des enfants. Un mariage heureux est un aspect important de la société, et le Karaté et ses enseignements peuvent contribuer à maintenir également les traditions familiales. » Meitetsu et Sueko ont un fils, Ippei, qui est né en 1977. À l'âge de 6 ans, comme pour la génération précédente, il commença à pratiquer le Karaté avec son père dans le dojo de Nagata. Entre 2000 et 2007, Ippei fut le champion de kumite d'Okinawa. Il dirige aujourd'hui le dojo Yagi dans le quartier de Tsuji, tout près de Naminoue. À leur tour, les fils d'Ippei, Kohei et Ryuhei, le remplissent d'espoir. De fait, la première chose qu'il fit quand nous sommes arrivés le matin, ce fut de nous présenter fièrement ses petits-fils comme des champions de Karaté, des petits-fils dont on remarque qu'ils ont été bien formé au respect et à l'humilité. À la tombée de la nuit, autour d'un verre, Meitetsu sensei me demande à quelle heure part l'avion vers Tokyo le jour suivant, car il sait que mon séjour touche à sa fin. Quand je lui dis à quelle heure nous comptons abandonner l'hôtel, Yagi s'offre avec empressement de nous transporter et, comme il insiste… j'accepte. Le jour suivant, en effet, à l'heure dite, Yagi sensei en personne nous conduit à Naha-kuko avec grand plaisir, mais… tout le plaisir fut le mien !
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Les trois zones D'où vient l'inspiration ? Dans mon cas, l'un de mes sources d'inspirations est l'être humain, les hommes et les femmes qui me surprennent, m'illuminent avec leurs écrits ou leurs conversations. On s'imagine de grands sages, éloquents, surdoués, derrière d'immenses bibliothèques, de grands experts de renom international. Et il y en a bien sûr, mais ce n'est pas toujours le cas. Personnellement, je prends note de tout ce qui m'apporte sagesse, connaissance, paix, sérénité… Matti Hemmi en est un exemple. À travers internet, j'ai découvert une histoire fantastique illustrée par Ramon Rodriguez qui m'inspira cette colonne faisant un parallélisme entre la vie et les arts martiaux. Pour commencer toute chose dans la vie, il faut prendre une décision et se diriger vers un point déterminé. Notre vie quotidienne se passe dans la zone de confort, nous évoluons dans un habitat connu, sûr, sans grands sursauts, où les jours passent les uns après les autres, où chaque chose à un horaire, chaque activité une place. Dans les arts martiaux, cette zone est notre horaire d'entraînement, les mêmes camarades, les mêmes techniques, les mêmes exercices, suivant un modèle déterminé. Et est-ce mauvais ? Bien sûr que non, mais au-delà nous attend une nouvelle zone, la zone d'apprentissage et elle survient quand nous rendons visite à un nouveau dojo, un nouveau maître, un nouveau système, qui loin de nous conduire à abandonner ce que nous avons déjà, nous enrichit et nous apporte une nouvelle vision du monde, élargissant le point de vue par la connaissance de nouvelles cultures, nous permettant d'expérimenter, de partager et d'éveiller un nouveau monde sans limites. Si nous pénétrons dans cette nouvelle zone, nous évoluerons au rythme d'un savoir immense, d'un vaste univers, à notre portée. Apprendre, c'est élargir, découvrir diverses influences et systèmes à apporter à notre système-mère. J'invite toujours mes élèves à investiguer et à découvrir, tout comme Ed Parker conseilla à Guro Dan Inosanto de découvrir ses racines philippines et toute une culture guerrière. Il ne s'agit pas de changer, mais plutôt d'enrichir. Il est possible qu'à un moment donné notre esprit, nos
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« Je continue d'apprendre des grands maîtres que j'ai l'honneur de connaître. Ils sont toujours une source de motivation, et non seulement lorsque j'apprends d'eux, mais aussi lorsque je cherche le reflet de leur splendeur. » coutumes, notre entourage, nos peurs, nos sensibilités, ne nous permettent pas d'entrer dans cette zone et qu'apparaisse soudain la zone de panique ou d'absence d'expérience. J'appelle ce moment-là « le mal de la ceinture noire ». Avec le temps, j'ai découvert que lorsque l'on commence la voie martiale, la ceinture noire est le sommet de la montagne, mais que lorsqu'on l'atteint, on découvre qu'il ne s'agit en fait que du camp de base et qu'au-dessus de lui, émerge un grand rocher qui invite à l'escalade, un nouveau sommet inhospitalier, plein d'inconnues. À ce moment-là, le vertige nous envahit. En regardant vers le bas, nous laissons derrière nous la zone de confort et la zone d'apprentissage ; parfois, la nature semble se liguer pour défendre l'honneur de la montagne et apparaît alors cet ennemi invisible, la tentation de l'abandon. Plus que jamais, notre sherpa, notre sensei, doit guider nos pas, il connaît la meilleure route, une route déjà parcourue, mais différente en même temps chaque fois qu'on l'affronte. Nous ne devons pas oublier le chemin parcouru où s'accumulent les outils nécessaires qui, maintenant plus que jamais, prennent tout leur sens, unissant le corps, la pensée et l'esprit pour découvrir cette nouvelle zone, la zone magique, où évoluer, sentir et
obtenir de nouvelles réussites. C'est la zone des grands défis, où se passent des choses merveilleuses. En entrant dans cette zone, nous n'abandonnons pas les autres, elles ne disparaissent pas, simplement elles s'étendent, en ajoutant et en élargissant. Le changement est évolution. Nous devons tenir compte du fait que la tension émotionnelle et la tension créative opèrent comme deux forces opposées, l'émotionnelle tire sur nous vers la zone de confort et la tension créative nous fait avancer et c'est alors que la motivation surgit face à la peur. Quand je donne des cours ou des stages à des maîtres ou des instructeurs d'autres systèmes, le plus grand de tous les défis pour eux, c'est d'abandonner la zone où il n'y a pas d'erreurs. Ils connaissent leurs techniques, mais en affrontant cette zone inconnue où élargir leurs connaissances, la peur du ridicule et de l'échec les envahit et il ne devrait pas en être ainsi, car ils ne perdent rien, ils ne font que gagner. Ils auront besoin de temps et leur évolution sera rapide grâce à leur expérience antérieure. Nous n'alimentons pas le sentiment de honte, de ridicule, la peur de rater, le qu'en-dira-t-on… Nous prenons conscience du chemin que nous voulons parcourir, de ce qu'il faut encore apprendre, sans oublier les origines, les valeurs, les principes, transformant les préjugés qui limitent, ouverts à une nouvelle forme sans forme. Comme dit le grand maître Jordan Augusto, toujours élèves, parfois maîtres. Mon intérêt pour l'enseignement a toujours été présent, mais parallèlement, je continue d'apprendre des grands maîtres que j'ai l'honneur de connaître. Ils sont toujours une source de motivation, et non seulement lorsque j'apprends d'eux, mais aussi lorsque je cherche le reflet de leur splendeur. Qui d'entre nous possède la connaissance pleine ? Qui possède toutes les réponses ? Qui n'a pas besoin du soutien, de l'appui, des conseils, de l'aide d'un maître ? Nous sommes cependant les acteurs de notre propre vie. Nous devrons être persévérants et positifs et en regardant en arrière, nous découvrirons la majestuosité du long et fascinant chemin parcouru.
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Shaolin Histoire du Shaolin Chin Na Les techniques de Chin Na proviennent du temple de Shaolin. Qin veut dire « capture » et Na signifie « contrôler ». Les deux mots ensemble Qin Na peuvent se traduire comme « capturer et contrôler ». Dans l'ancien Shaolin, il existait déjà un style appelé « Chan Si Chin Na Shou ». D'après la légende, le Shaolin Chin Na naquit à l'époque de Damon (Bodhidharma), il provenait des techniques utilisées pour capturer les animaux. À ce que l'on dit, Damo enseignait le bouddhisme dans le temple de Shaolin sur la montagne Song Shan. Il vit souvent les animaux sauvages attaquer les moines et pensa alors à la manière de protéger les moines, mais sans faire de mal aux êtres vivants. Damo se mit à imiter les mouvements que les gens utilisaient pour capturer les animaux, tout en étudiant le système des articulations et les points faibles du corps animal. Il découvrit finalement une méthode pour tordre les os et les articulations, il concrétisa une technique de capture et c'est ainsi que naquit le Chin Na. Ensuite, au fur et à mesure que le nombre de ses disciples augmentait, Damo créa différentes formes de Kung-Fu. Certains de ses disciplines, avant d'être moines, possédaient déjà leurs propres techniques de Kung-Fu. Leur apport vint largement enrichir et développer le Shaolin Chin Na. Mais quand le Shaolin Chin Na devint réellement célèbre hors du Temple, ce fut à l'époque finale de la dynastie Sui et au début de la dynastie Tang. Dans une guerre entre l'empereur Li Yang de la dynastie Sui, le fils de Li Yuan, Li Shimin - le deuxième empereur de la dynastie Tang fut fait prisonnier à Luoyang. Pour sauver son fils Li Shimin, Li Yuan envoya une lettre au temple de Shaolin demandant son aide. Et, dans les années 620, les moines de Shaolin
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s'enrôlèrent pour aller à la guerre et sauvèrent Li Shimin. Parmi les moines guerriers, il y avait un moine qui s'appelait Tan Zong, possédant un niveau de KungFu très élevé qui se spécialisa en Shaolin Chin Na et obtint le plus haut mérite de guerre. Quand Li Shimin succéda à l'empereur sur le trône, il nomma le moine Tan Zong général de l'armée Tang et récompensa le temple de Shaolin par 40 hectares de terre. L'empereur fit construire dans le Temple plus de 2000 logements et entraîna plus de deux mille moines guerriers. Il était permit à ces moines de manger de la viande et de boire du vin. À cette époque, le temple de Shaolin atteint son apogée. Le Kung-Fu du temple de S hao lin était alo rs as s o cié directement à la g uerre. Le dév elo ppement et l'entraînement du K ung -F u devinrent alors beaucoup plus importants. Pour améliorer les techniques de co mbat, les moines décidèrent de pratiquer le Chin Na, entre autres parce qu'ils se rendirent compte que le Chin Na était très pratique dans le combat au corps à co rps . Les ins truct eurs et maîtres du Temple invitèrent d'autres maîtres célèbres d'autres régions à venir donner co urs aux mo ines . De nombreux experts martiaux se rendirent également au temple de S hao lin du fait de s a réputation et offrirent leurs pro pres techniques de Kung-Fu. C'est ainsi qu'à partir du Shaolin Qin Na des origines, combiné avec différents styles de différentes régions et grâce à sa constante évolution et à son constant perfectionnement, le Shaolin Chin Na développa graduellement ses propres caractéristiques jusqu'à devenir ce que nous connaissons aujourd'hui.
Traduction du chinois : Lin Yan
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Budo International : Quand, comment et pourquoi avezvous commencé à pratiquer les arts martiaux ? Alberto Campillay : Je suis né dans les arts martiaux, j'ai commencé à les pratiquer à l'âge de 4 ans, avec mon père, Reinaldo Eduardo Campillay, qui fut mon premier maître. Dans le contexte familial, j'ai toujours été en relation avec les arts martiaux. C'est mon père qui m'incita à suivre cette voie depuis tout petit, afin de devenir meilleure personne dans ma formation pour la vie. B.I. : Quelle est votre relation avec le Kyoshi Raul Gutiérrez, le Fu-Shih Kenpo et la F.E.A.M ? A.C. : Ma relation avec le grand maître Raul Gutiérrez commença très jeune car mon père, le maître Reinaldo Eduardo Campillay, fit venir le maître Raul Guttiérez en Norvège au début des années 80. De là, commença un long parcours avec le Fu Shih Kenpo, et la FEAM avec le temps. B.I. : Que vous a apporté la pratique des arts martiaux ? A.C. : Au cours de ma vie, de mon parcours de 30 ans dans les arts martiaux, dans ma philosophie de vie, les arts martiaux m'ont apporté discipline, harmonie, engagement et respect envers mon prochain. B.I. : Quel est curriculum martial ?
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votre
A.C. : J'ai pratiqué les arts martiaux suivants : Aïkido, Judo, Karaté, Kung-Fu, Ninjutsu, mais dans ceux auxquels j'ai donné un peu plus de priorité dans ma vie, j'ai obtenu le 3e Dan en Kenpo américain, le 3e Dan en Lezsenpai et le 2e Dan en Du Shih Kenpo. Je suis en outre instructeur en self-défense, combat et survie pour l'armée norvégienne. Et j'ai été deux fois champion de Norvège de Fullcontact. B.I. : Quels sont vos projets aujourd'hui ? A.C. : En ce moment, mes projets pour le futur sont de faire croître le Fu Shih Kenpo en Norvège et en Scandinavie, ce qui exige beaucoup de travail car le style n'est pas encore très diffusé en Norvège. B.I. : Désirez-vous ajouter quelque chose de particulier ? A.C. : Toute personne qui pratique ou a l'intention de pratiquer les arts martiaux doit lutter pour atteindre ses objectifs et obtenir le savoir adéquat pour donner un enseignement de vie et un exemple de comment arriver à devenir un grand homme. Mon objectif dans le monde des arts martiaux quel que soit le style, c'est de former une grande famille, sans rivalité entre nous. Parce que celui qui connaît vraiment la philosophie des arts martiaux ne cherche à faire de mal à personne.
Wolf Extreme Defense est un système de selfdéfense éclectique, créé par le maître David Buisan, ceinture noire 6e Dan de Fushin Kenpo et instructeur de self-défense. Son système reflète son parcours martial qui fut assisté par deux grands maîtres : Santiago Velilla du Karaté et Raúl Gutiérrez du Kenpo. Son système est efficace, simple et rapide à apprendre car il combine la versatilité du Kenpo, la concentration du Karaté et du Ju-Jutsu, les déplacements de l'Aïkido, le coup et le travail défensif et offensif du KickMuay et de la Boxe, le travail de l'énergie interne en plus de l'attention particulière portée sur les aspects psychologiques de la self-défense. Dans ce travail, le maître Buisan nous présente un arsenal complet de techniques contre les coups de poing droits et circulaires, les saisies de cou, de revers, les saisies frontales, latérales, de dos, et le travail d'anticipation et des points de pression. Un excellent exemple d'une génération de maîtres qui développent la nouvelle selfdéfense du XXIème siècle, en se basant sur l'innovation, la simplicité et l'efficacité.
REF.: • WOLF1 Tous les DVDs produits par Budo International sont scellés au moyen d’une étiquette holographique distinctive et sont réalisés sur support DVD-5, format MPEG2 (jamais VCD, DICX ou similaires). De même, l’impression des jaquettes ainsi que les sérigraphies suivent les plus strictes exigences de qualité. Si ce DVD ne remplit pas ces critères et/ou si la jaquette ou la sérigraphie ne coïncide pas avec celle que nous vous montrons ici, il s’agit d’une copie pirate.
Commandes : Budo international. net
Le Vovinam officiel du Vietnam et l'efficacité Le concept moderne oublié On raconte que quand le Vovinam fut créé en 1938, l'idée du maître Nguyen Loc était de former des combattants avec des techniques efficaces. Pourtant, dans l'actuel Vovinam officiel du Vietnam, certains catégories techniques ressemblent plus à du cirque qu'à un art martial : des parties comiques, des sauts acrobatiques, des adversaires qui se lancent en l'air en recevant un coup… Comment se produisit ce changement ? Connaître précisément quelle fut l'idée du maître Nguyen Loc est difficile, car il n'existent plus de maîtres en activité (c'est-à-dire qui continuent d'enseigner dans une salle) qui aient été professeurs de Vovinam à l'époque du maître fondateur. Les informations que nous avons proviennent de personnages qui ont connu le maître fondateur, mais qui ne pratiquent plus le Vovinam depuis 40 ou 50 ans et qui ne revêtent plus le Vophuc bleu avec la ceinture de maître qu'au cours des grandes célébrations. Quant aux vétérans du Vovinam en activité, quand nous parlons avec eux sans le filtre d'un traducteur, les points de vue ne sont pas unanimes. Certains ne veulent pas travailler pour l'efficacité mais seulement pour « l'esprit Vovinam », sans jamais remettre en question l'inefficacité de certaines techniques. D'autres maîtres sont de la vieille école et préparent l'individu pour le « révolution du corps et de l'esprit » (« cach mang tam than », concept très cher aux grands maîtres Tran Huy Phong et Lê Sáng), tout en travaillant à la formation pour le combat et l'efficacité. Je crois que c'est précisément sur cette idée que nous devrions centrer le Vovinam, car le temps que nous passons à apprendre et à pratiquer les Quyen et les Song Luyen ou à travailler les acrobaties, c'est du temps que nous ne consacrons pas au travail d'éléments réellement martiaux (self-défense, combat poings-pieds, combat au sol, combat avec armes, clés et contre-clés, défense contre menace avec armes, respiration et concentration). J'ai dirigé de nombreux stages où les hautes ceintures de Vovinam « sportif » étaient incapables de se défendre
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en cas d'agression. Quel programme utilisent-ils pour s'entraîner ?
Vovinam avant ou après 1975 ? Un élément de la plus grande importance sépare le Vovinam du Vietnam des différents groupes de Vovinam dans le monde : le programme dit « d'avant 1975 ». Cette date pourtant n'est pas celle d'un changement de programme technique, mais celle d'un changement politique, quand le pays passa aux mains des communistes. Le programme du Vovinam ne fut pas modifié cette année-là. Il y eut des changements au sein du Vovinam après 1975 et ce fut : d'abord l'interdiction de sa pratique, puis le changement de leadership du Vovinam suite à la libération du maître Maestro Tran Huy Phong en 1980 et principalement, le nouveau programme technique après la mise en liberté contrôlée du maître Lê Sáng, en 1988.
Ce programme fut matérialisé par des cassettes-vidéos du To Duaong au début des années 1990 et pas en 1975. Sans prendre parti pour aucun groupe en particulier, il faut reconnaître que les changements de 1991 sont illogiques et contraires à l'esprit original du Vovinam, en plus d'être instables car il furent de nouveau modifiés plusieurs fois sans aucune raison. De manière générale, le programme actuel du Vovinam au Vietnam contient trop de Quyen, il ne met pas l'accent sur l'efficacité et travaille superficiellement les techniques pour favoriser le côté sportif et acrobatique. Avec le nouveau règlement de combat de la WVVF, le côté sportif ressort et l'on interdit : les saisies de coups de pied au-dessus de la jambe, les low-kicks libres, l'usage des Vat ou des projections libres, la vieille forme des ciseaux 6, etc. En quelques mots, les combats ressemblent plus à un mélange de Taekwondo et de Karaté (avec une technique de ciseaux obligatoire), qu'à une application de Vovinam.
Art Martial Vietnamien Par conséquent, bien que l'appeler « programme d'avant 1975 » ne soit pas correcte du point de vue chronologique, c'est avec ce programme que le Vovinam est le plus proche de l'esprit original. Un autre point important est celui des thèses du Vovinam. Pour les examens des ceintures hautes, les maîtres doivent présenter une thèse qui peut traiter de l'organisation, de la philosophie ou de nouvelles techniques pour les inclure dans le Vovinam ou le perfectionner. Malheureusement, au lieu de poursuivre le principe fondamental du Vovinam « d'étudier des techniques des arts martiaux vietnamiens ou étrangers […] pour les inclure dans le Vovinam », le Vovinam officiel du Vietnam parvint uniquement à ajouter plus de Quyen inventés (de double couteau, stratégies de combat, contreattaques, nouvelle forme de bâton, etc.) et à créer des techniques de contreattaques manquant d'efficacité (Phan Don Tay Trinh Do 2).
Attaques avec couteau Défense contre couteau 3 1. L'adversaire sort son arme… 2. … il attaque avec un ample mouvement circulaire diagonal vers le bas que nous esquivons vers l'arrière. 3. L'adversaire ne s'arrête pas là et prépare l'arme pour attaquer de nouveau dans le sens contraire. 4. Nous entrons dans la distance et nous nous protégeons en bloquant avec l'avant-bras gauche au niveau du coude de l'attaquant. 5. Ensuite, nous effectuons une clé derrière le coude jusqu'à ce que l'adversaire lâche son arme ou que nous lui cassions le bras… 6. … pour terminer avec un coup de pied au visage avec le tibia. Nous sommes loin du concept original du maître fondateur, dans lequel je ne crois pas que le travail du kata ou du Quyen soit prépondérant, car l'objectif de ce concept était le combat et la self-défense.
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Dans la culture martiale du Vietnam, quels que soient le style et les écoles, deux armes sont particulièrement importantes : la hallebarde Dai Dao et le sabre. L'étude du maniement de ces deux armes est indispensable pour tout pratiquant d'arts martiaux vietnamiens car ce sont les deux instruments de combat les plus importants sur le champ de bataille. Si nous comparons le sabre et la hallebarde, le sabre est limité aux coupes, aux piques et aux blocages. Dans certains cas, on peut utiliser le manche du sabre pour frapper et la garde pour accrocher les lames, mais ce sont là certains des ultimes recours. La hallebarde, quant à elle, est véritablement conçue pour être une arme à usage multiple nous permettant d'effectuer des coupes, des piques en distance longue et courte, des blocages avec la lame et le bâton, des accroches de l'arme de l'adversaire, et on peut également l'utiliser comme une massue ou pour effectuer des balayages. Dans ce DVD réalisé par le maître Patrick Levet, nous étudierons les techniques de base du sabre : attaques, esquives, blocages et déviations, les 15 techniques fondamentales du sabre, le Quyen du sabre Tinh Hoa Nghi Kiem Phap, basé sur l'essence du principe des deux polarités opposées, et le Quyen de la « Hallebarde de la Lune et du Soleil », conjointement à la forme actuelle de compétition, un peu différente, avec une hallebarde légère.
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Dans ce nouveau DVD, le maître Akeshi nous montre dans le détail les 20 Kumidashi de Naginata et les 5 Kumidashi de Kihon, ces derniers pour créer un pont entre la Naginata et le Katana et souligner les similitudes qui existent entre les deux. Ces Kumidashi sont exécutés avec le Bokken qui, du fait de son poids, éveille les muscles endormis, ce qui aidera de manière décisive en ce qui concerne le comportement et l'évolution technique des deux armes. La Naginata place les élèves d'arts martiaux face à une nouvelle situation des distances, des poids et de la mobilité et son étude doit être considérée comme prioritaire pour les passionnés du Kobujutsu car elle met l'accent sur les sensations, l'équilibre et la force de manière à les gérer souplement.
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Quand on pratique divers systèmes, on arrive tôt ou tard à la conclusion que, mis à part les rituels et les traditions, au fond, les arts martiaux sont très similaires entre eux. Ils peuvent aborder les choses de manière différente au début, mais ils arrivent généralement aux mêmes conclusions. Ainsi, il utilise le Kenpo comme base pour y mêler les techniques et les théories d'autres systèmes, en prenant comme point de départ les attaques élémentaires universelles. Dans ce DVD, il nous montre les combinaisons de double poing, des séquences de self-défense progressive, le « Kenpo 6 » ou exercices interactifs avec un camarade, et des techniques de points de pression. Un esprit indomptable à la recherche de l'excellence qui a déjà donné de magnifiques fruits.
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Quand nous sommes menacés ou agressés, l'agresseur porte le plus souvent une arme pour accroître ainsi le degré d'intimidation. Cela nous oblige à être en alerte, prêts, et à développer une stratégie de prévention et de réaction pour affronter de manière réelle et efficace tout indice de violence. En plus d'avoir une bonne formation dans un art martial ou un système de selfdéfense, nous pouvons toujours utiliser n'importe quel objet quotidien comme arme improvisée pour être plus à égalité avec l'agresseur. José Luis Montes, maître international de selfdéfense, avec 35 ans d'expérience dans les arts martiaux et 25 ans dans le Corps national de police espagnol, expose dans ce travail ses connaissances basées sur des faits réels. Il y présente plus de soixante séries techniques avec des objets aussi variés et communs que des stylo, parapluie, revue, clé, porte-clés, farde, carte de crédit, téléphone mobile, ceinture, chaussure, chaise, sac à dos, veste ou poêle à frire. Un système efficace de self-défense avec des techniques qui pourraient vous sauver la vie.
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Pedro Conde, plus connu pour son travail de journaliste et de directeur pendant des années pour les magazines Dojo et Bruce Lee, a cependant réalisé un travail intense d'entraîneur de Kick-Boxing et de Full-Contact, disciplines dans lesquelles il a toujours été un professeur consommé. Dans ce DVD, il nous montre comment augmenter la puissance du système défensif (esquives, parades et blocages) avec des exercices novateurs et totalement différents de ceux qui sont utilisés habituellement dans les sports de combat. Il nous indique comment les amener à la pratique dans les temps et les rounds et laisse une porte ouverte pour effectuer n'importe quelle variante que ces disciplines voudraient faire. Dans le chapitre des poings, il montre comment frapper en ayant de la vitesse, de la précision et une explosivité dévastatrice avec les extrémités supérieures, en appliquant d'abord les techniques en attaques et ensuite en défense. Toutes les techniques sont accompagnées d'une explication du mouvement, puis d'une série d'exercices pour les amener à la pratique avec succès. La troisième partie est consacrée au renforcement du travail des jambes en KickBoxing, avec certains exercices qui mettent particulièrement l'accent sur l'acquisition de la technique, la puissance, la vitesse et la souplesse qui, ensemble, favorisent l'efficacité dans un combat avec les jambes. Un excellent guide de travail, non seulement technique, mais également d'entraînement pour ceux qui pratiquent le Kick-Boxing ou le Full-Contact.
REF.: • CONDE1 Tous les DVDs produits par Budo International sont scell s au moyen d une tiquette holographique distinctive et sont r alis s sur support DVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICX ou similaires). De m me, l impression des jaquettes ainsi que les s rigraphies suivent les plus strictes exigences de qualit . Si ce DVD ne remplit pas ces crit res et/ou si la jaquette ou la s rigraphie ne co ncide pas avec celle que nous vous montrons ici, il s agit d une copie pirate.
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Ce DVD de premiers secours est un outil indispensable pour tous les pratiquants d’arts martiaux qui tôt ou tard se retrouvent dans des situations où il faut « aider ». Dans toutes les écoles où il y a des luttes, des combats ou simplement un contact physique dur, à un moment donné, un élève ou un instructeur ont été frappés ou blessés. Il se peut qu’ils aient été mis KO, qu’ils aient eu du mal à respirer, qu’ils aient souffert de crampes musculaires, de vertiges, de nausées, ou de n’importe quelle autre problème physique provoqué par leur entraînement. Les accidents sont réels et il faut s’en occuper dès que possible, avant que le disfonctionnement provoqué n’empire. Cette connaissance ne devrait-elle pas être obligatoire pour tout instructeur, simplement pour préserver la sécurité et le bien-être des élèves ? Ce DVD est le premier d’une série de travaux que va réaliser le maître Pantazi, centrés sur l’autre aspect du Kyusho, un aspect qui fait attention aux sciences de l’énergie, de la santé et du bien-être, si souvent associées aux savoirs secrets et à la connaissance approfondie des écoles martiales.
REF.: • KYUSHO19
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