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Les élèves passionnés de Shaolin Hung Gar n'ont encore rien vu de pareil à ce travail. Il s'agit de la première forme avec un partenaire de Hung Gar, la forme Gung Gee Fook Fu Doy Dar. Pour s'entraîner jusqu'aux limites du combat réaliste avec un partenaire, il est absolument nécessaire d'apprendre cette forme. Le maître Martin Sewer, 8e dan, nous montre, aidé de deux de ses principaux instructeurs, les détails subtils de cette forme conçue pour le combat. La forme Gung Gee Fook Fu Doy Dar aide les élèves qui veulent progresser à acquérir de nouvelles compétences de combat et à améliorer considérablement leurs capacités. Ne manquez pas l'occasion de découvrir le véritable savoir du temple de Shaolin, ainsi que l'authentique Hung Gar Kung-Fu avec le grand maître Martin Sewer !

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KRAV MAGA Il ne fut pas facile pour Samuel Lichtenfeld d'être juif entre les deux guerres, quand les nazis menaient l'Europe. Mais il fut malgré son origine capable de devenir chef de police de Bratislava. À cette époque, c'était une réussite assez inhabituelle, signe indiscutable de sa force mentale.

FU SHIH KENPO Incontournable référence du Kenpo moderne à niveau mondial, Raul Gutiérrez fut un pionnier en Europe. Guerrier de caractère, il est aujourd'hui plus tranquille et plus sage. Il réfléchit dans cet article sur les premiers temps et les différents éléments qui forgèrent la nature de son style, le Fu Shih Kenpo.

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KAPAP La puissance de Kiri-Otoshi dans les arts de l'épée japonaise. Actuellement, Kiri-Otoshi est un mouvement qui appartient aux arts de l'épée. On l'enseigne comme une technique pour ouvrir l'adversaire. En plus d'être une technique considérée comme « lourde », elle peut être extrêmement efficace si elle est faite avec cohérence et critère technique. Il est cependant nécessaire de différencier certains aspects techniques de KiriOtoshi, Makko Giri et Kiri-Oroshi.

En tant qu'élève de l'art de l'épée japonaise, il est clair qu'il faut étudier l'ancien pour comprendre le nouveau. J'ai été un Uchi-Deshi pendant près de 8 ans au Japon sous la direction du sensei Kubo Akira, maître de l'épée, et ces trente dernières années, j'ai été témoin de sa grande dextérité, il fut véritablement inspirateur.

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BUDO INTERNATIONAL DANS LE MONDE Budo International est un groupe éditorial international spécialisé dans les Arts Martiaux. Unique organe de presse à vendre une revue spécialisée dans les Arts Martiaux en six langues et dans le monde entier, il est en contact avec toutes les grandes compagnies spécialisées dans son domaine. Budo International touche plus de cinquante pays.

Une production de: Budo International Publishing Company


MUAY THAI Les infaillibles stratégies de combat siamoises pour éliminer l'adversaire. Chacune des techniques a été développée au cours des siècles par des guerriers et maîtres de lutte et se base sur les principes du combat testés « sur le terrain » en temps de guerre et en temps de paix au cours d'innombrables affrontements (suivant une véritable démarche scientifique se terminant par une évaluation précise de cause à effet) avant d'être finalement acceptée.

KARATE

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À la mort en janvier 2012 de Koushin Iha, le Goju Ryu d'Okinawa du maître Eiichi Miyazato se retrouva aux mains du maître Yoshio Hichiya, 10e dan et président de l'Okinawa Goju Ryu Karatedo Kyokai. Salvador Herraiz a récemment rencontré le maître Hishiya à Okinawa et nous le présente ici.

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CINEMA MARTIAL Dans le contexte du cinéma martial, bien peu ont été capables d'interpréter le rôle du méchant avec autant d'aplomb et de cruauté que le Coréen Hwang Jang Lee. Quiconque l'ayant vu un jour se sera rendu compte de son effrayant déploiement de techniques de jambe ainsi que de l'indiscutable charisme devant les caméras de ce « méchant des ombres » comme il aime à se décrire. Nous avons donc préparé l'article suivant.

KARATE Pionnier du Karaté en Espagne et en Europe, le maître Hattori de près de 70 ans, nous parle de sa vie consacrée au Karaté. Le maître Hattori avec Michel Hsu, premier élève du maître Murrakami, également instructeur à l'armée française.

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REDACTION: c/ Andrés Mellado 42, 28015 Madrid, Espagne. Tél: (34) 91 897 83 40, Fax: (34) 91 899 33 19, E-mail: budo@budointernational.com • Directeur de publication: Alfredo Tucci, e-mail: budo@dimasoft.es • Coordination Internationale: Alfredo Tucci • Service publicité: (+34) 91 549 98 37. • Correspondants permanents: Don Wilson, Yoshimitsu Yamada, Cass Magda, Antonio Espinós, Jim Wagner, Coronel Sanchís, Marco de Cesaris, Lilla Distéfano, Maurizio Maltese, Bob Dubljanin, Marc Denny, Salvador Herraiz, Shi de Yang, Sri Dinesh, Carlos Zerpa, Omar Martínez, Manu, Patrick Levet, Mike Anderson, Boulahfa Mimoum, Víctor Gutiérrez, Franco Vacirca, Bill Newman, José Mª Pujadas, Paolo Cangelosi, Emilio Alpanseque, Sueyoshi Akeshi, Marcelo Pires, Angel García, Juan Díaz. • Tous droits de reproduction réservés pour tous pays. Les documents reçus sont conservés par la rédaction et ne sont pas rendus à leurs expéditeurs. Leur envoi implique l’accord sans réserve d’aucune sorte pour leur publication.


« Quand le mystère est trop impressionnant, on n'ose pas désobéir. » Antoine de Saint-Exupéry

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uelle est votre position face à l'inconnu ? Nous avons, la plupart d'entre nous, été élevés depuis tout jeune à nier l'intangible. L'information que nous recevons de nos organes des sens, bien qu'elle puisse être limitée et tordue, est la seule information approuvée par la majorité et reconnue comme vraisemblable par le groupe, toute autre perception étant considérée comme pathologique par notre société moderne. Il n'en fut pas toujours ainsi. Les anciennes sociétés (anciennes, mais pas idiotes) avaient une approche beaucoup plus ouverte et, de mon point de vue, plus intelligente envers ces situations. Non seulement elles ne niaient pas la réalité des perceptions non ordinaires, mais encore elles cherchaient souvent à les atteindre au moyen des expériences initiatiques. Il s'agissait alors souvent de conduire le hiérophante aux limites de ses capacités de perception, en le plaçant dans des situations physiques extrêmes ou en utilisant des « plantes de pouvoir ». L'idée c'était de rompre les liens associés à la conscience quotidienne et d'ouvrir les canaux de la perception non ordinaire que nous avons tous. Dans le premier cas, on forçait la rupture avec la conscience ordinaire, que Carlos Castaneda appelle « la première attention », en poussant le corps à des limites extrêmes au cours de cérémonies préparées. On combinait alors une hutte à sudation, un jeûne et des heurts d'eau froide afin que la réverbération des spasmes corporels rompe l'intensité des liens de l'esprit avec le corps de manière à l'ouvrir à la perception extraordinaire de l'ineffable. Les exercices d'hyperventilation cérébrale n'étaient pas inconnus à ces gens. Au cours du processus, l'initié avait des visions extraordinaires qui déterminaient souvent sa vie, son animal totémique et son avenir ; des épisodes de son futur et de son passé s'entrelaçaient dans un maremagnum symbolique qui guidait souvent cette personne dans l'élaboration de son identité et de son destin. Pour beaucoup de peuples tels que les Amérindiens, le système n'avait rien de mal. Il n'y avait pas de chômage, par de crise d'identité chez les jeunes, pas d'éclatement social… Chaque individu possédait une relation avec le groupe à partir d'une identité sacrée personnelle, et la relation avec le spirituel, loin d'être un artifice basé sur la foi ou un dogme préétabli quelconque, était une décision personnelle basée sur les propres expériences, que l'on pouvaient renouveler car la spiritualité était quelque chose de vivant, en continuelle mutation à chaque étape de la vie. Ainsi, la société des Amérindiens était extrêmement tolérante vis-à-vis de la différence. On avait le respect de l'autre et de la voie qu'il choisissait. Il n'y avait pas d'hospices, ni d'hôpitaux psychiatriques ; les vieillards étaient révérés, et leur expérience vénérée comme un trésor forgé par une vie intense, au lieu d'être enfermés dans des asiles et traités comme de vieux outils non productifs. Les homosexuels étaient libres d'adopter le rôle social qu'ils voulaient.

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« La vie est un mystère extraordinaire - pas celui que décrivent les livres, ni celui dont parlent les gens, mais un mystère que chacun doit découvrir par lui-même ; c'est pourquoi il est si important que vous compreniez aussi tout ce qui est petit, étroit, mesquin, et que vous sachiez dépasser ces notions. » J. Krishnamurti On y trouvait même la figure du « contraire », quelqu'un qui faisait toujours le contraire de ce que faisaient les autres… chaque vie était sacrée et utile pour le peuple. Mais revenons aux méthodes d'altération de la conscience. L'usage de plantes médicinales pour altérer la conscience n'était pas simplement un acte « récréatif », bien qu'il pouvait aussi l'être. Les anciens peuples comprirent que ces plantes, consommées dans un environnement contrôlé et sous la supervision d'une personne expérimentée, provoquaient la rupture de la conscience ordinaire, ouvrant la perception à d'autres univers perceptifs, la plupart desquels s'avérant étonnamment utiles de retour à l'état de conscience ordinaire. Les plantes sacrées aidaient à secouer les murs protégeant le discours du groupe pour sauter à d'autres perceptions où l'inconscient personnel ou collectif affleurait au cours de visions dont la congruence devait ensuite être reconstruite. Ces plantes médicinales ne créaient en général pas de problèmes particuliers pour la santé des personnes. Beaucoup d'entre elles, au contraire, s'avéraient avoir d'extraordinaires et positifs effets purgatifs et dépuratifs. Notre société est malade. Les drogues synthétiques d'aujourd'hui sont extrêmement nocives pour la santé et les drogues « naturelles » ont tendance à être consommées hors de tout contexte sacré, et plutôt comme un moyen de s'évader de la réalité que comme un outil de compréhension « d'autres réalités ». D'après les traditions sacrées, notre corps physique et nos corps spirituels ont tendance à se structurer suivant des moules rigides qui empêchent toute interaction avec l'immensité du mystère. L'immensité de ce qui « est » a besoin de souplesse pour être abordée de manière cohérente au cours de notre expérience vitale. Les cérémonies sacrées étaient des portes d'entrée à des univers où l'énergie était perçue dans un autre contexte et où le quotidien et la perception ordinaire étaient dépassés à la recherche d'une perception plus grande du monde spirituel, du monde invisible. La relation des peuples anciens avec le monde invisible était donc beaucoup plus riche que l'actuelle. Au cours de leur vie, le magique et le quotidien se côtoyaient de manière harmonieuse. De nombreuses pratiques martiales sont associées à des expériences et des voies anciennes, beaucoup plus proches de celles de ces peuples que de la société moderne. On trouve de fait beaucoup de pratiquants d'arts martiaux désireux de comprendre autrement le monde spirituel. La pratique martiale en elle-même, répétant le plus souvent des mouvements et des coutumes ancestrales, engendre des égrégores qui alimentent la présence et la répétition de fréquences vibratoires plus typiques d'autres temps, entretenant les expériences et sensations anachroniques de ses pratiquants. Nous comprenons ainsi bien mieux le pratiquant de Kung-Fu qui finit par être ébloui par la culture et les coutumes chinoises ou le pratiquant de Karaté qui revêt chez lui un kimono


https://www.facebook.com/alfredo.tucci.5

« Le monde physique est la pointe de l'iceberg d'autres plans de la réalité et tôt et tard, ceux-ci s'y faufilent. »

pour être plus à l'aise et finit par manger du sushi toutes les semaines. Lorsque nous nions ou castrons notre sensibilité à l'invisible, le spirituel prend sa revanche entrecroisant les murs rocailleux de notre perception ordinaire. Le monde spirituel s'immisce dans notre vie à chaque moment, nous ouvrant la possibilité d'accéder à des dimensions de notre être et de l'Univers sans lesquelles nous serions toujours incomplets. Le monde physique est la pointe de l'iceberg d'autres plans de la réalité et tôt et tard, ceux-ci s'y faufilent. La possibilité d'avoir « des yeux pour voir et des oreilles pour entendre » part d'une première prémisse, d'un simple positionnement. Si nous nions systématiquement toute possibilité qui échappe à ce que la première attention peut admettre, nous serons en permanence en train de fermer ce qui est peut-être la principale porte de notre expérience vitale. Attention ! Ne pas nier ne veut pas dire « croire » ! Car il n'y a rien de plus nécessaire, dans l'exploration de la dimension spirituelle, que le « non credo », l'empirisme, le pragmatisme et surtout la sobriété. Ce sont les trois ingrédients de la lucidité, le grand attribut du voyageur de l'ineffable. Et vous : quelle est votre position face à l'inconnu ?

Alfredo Tucci est general manager de BUDO INTERNATIONAL PUBLISHING CO. Émail : budo@budointernational.com


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Incontournable référence du Kenpo moderne à niveau mondial, Raul Gutiérrez fut un pionnier en Europe. Guerrier de caractère, il est aujourd'hui plus tranquille et plus sage. Il réfléchit dans cet article sur les premiers temps et les différ ents éléments qui forgèrent la nature de son style, le Fu Shih Kenpo. Ce « Faust » contemporain, à l'allure impeccable, démontre que, malgré les nombreuses difficultés physiques qu'on peut r encontr er (il dut affr onter un accident de décompression à la suite duquel les médecins déclarèrent qu'il ne pourrait plus marcher), il est possible de pratiquer et d'avoir une forme magnifique après soixante ans. Débordant d'énergie, le grand maître Gutiérrez continue de v o y a g e r d a n s l e m o n d e e n t i e r, donnant des stages à des élèves et à des professionnels et dirigeant sa propre organisation, l'une des plus anciennes et indépendantes de son pays d'accueil, l'Espagne. Il fréquente cependant souvent l'Italie, le Portugal, la Norvège, les États-Unis, l'Argentine, le Mexique et bien d'autres endroits au cours de ses pérégrinations comme professeur. Qui, en Kenpo, n'a pas entendu parler de lui ? Chilien de naissance, espagnol d'adoption, cet incroyable maître a réalisé, au cours de ces 25 dernières années, plusieurs DVD avec Budo International et écrits quelques livres. Son prochain travail, une livre, en surprendra plus d'un, car Raul est comme ça, toujours en train d ' é v o l u e r, d e c h a n g e r, d e s'harmoniser avec le futur. Mes respects… Alfredo Tucci

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Grands Maîtres Raul Gutiérrez, histoire du Fu-Shih Kenpo Serment du Fu-Shih Kenpo « Je veux entraîner mon corps, ma pensée et mon esprit, pour fortifier ainsi mes principes et mon honneur, clarifier mon esprit et mes pensées et exercer des actions pour apporter protection et sécurité à mes semblables, projetant lumière et énergie par mes efforts au cours de ma formation quotidienne dans l'art du Fu-Shih Kenpo. » (Créé par Raul Gutiérrez, le 6 février 2004)

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assant de tradition en tradition, nous sommes arrivés, il y a longtemps déjà, à l'époque moderne, à tout point de vue et plus concrètement en ce qui concerne nos chers arts martiaux. En 1967, quand je me suis inscrit pour la première fois dans une école d'arts martiaux, je croyais que j'allais rencontrer un grand maître, de ceux dont les vieux livres nous narrent les prouesses incroyables, la philosophie et les légendes… Combien était différente la réalité des années 60 ! Mais peut-être, aujourd'hui, la situation est-elle encore pire qu'alors… J'essayais de trouver un peu de paix, de philosophie, d'histoire profonde. J'avais envie, du haut de mes 16 ans, de trouver un sens à ma vie. Je n'avais pas vraiment perdu le sens de mon propre destin, mais depuis que j'étais né, la pauvreté, le manque et la dureté de mon environnement ne m'avaient pas montré le côté le plus lumineux de mon existence. Combien j'étais naïf alors. Ce monsieur qui dirigeait une grande école d'arts martiaux (soidisant) n'était rien d'autre qu'un chef d'entreprise futé qui entrevoyait les grandes possibilités de l'exploitation de nombreuses âmes innocentes qui, il le supposait, il le devinait, travailleraient diligemment en sa faveur, pour l'enrichir, matériellement parlant en tout cas. Après plusieurs années d'insatisfaction làbas, j'ai décidé d'entreprendre

mon propre chemin. Dans ma vie, j'avais fait face à l'abandon de ma propre mère, la disette économique familiale, le manque de chaleur dans le foyer familial, l'éveil sans crier gare de mon adolescence sans aucune orientation et j'avais dû à chaque fois improviser tant bien que mal. À l'âge de 22 ans, je suis devenu papa pour la première fois et la pression de notre pauvreté matérielle associée à la situation politique terrible et instable de

mon pays m'amenèrent à prendre une décision triste et angoissante : abandonner mon pays natal, me séparer de toute ma famille et mes amis pour m'aventurer « sans rien » vers un meilleur futur si possible. La première fois que je suis parti, je suis allé à l'énorme ville de Mexico D.C. (1973). Ce furent des moments très durs, mais je ne m'en suis jamais repenti et jamais je ne le ferai. Ils me permirent en outre d'acquérir de l'expérience. On ne vit rien deux fois, aucune situation, aucun moment, aucune circonstance. Je suis revenu au pays, au Chili, après l'historique coup militaire du général Pinochet. La vida alors était devenue bien pire que quand j'avais abandonné le pays. J'ai vécu pendant les années suivantes en état de siège, de guerre et de couvre-feu ou, mieux dit, de disette, de misère et d'humiliation. Ensuite, j'ai voulu essayer la belle ville de Rio de Janeiro. Ce ne fut pas facile du tout et quand je suis de nouveau rentré à Santiago du Chili, on aurait dit que tout le monde se sentait mal parce que je n'avais pas triomphé au Brésil. On aurait dit qu'ils en espéraient plus que moi. C'est ainsi que j'ai décidé en 1976 de venir en Europe.

« Si les temps difficiles ont quelque chose de bon, c'est bien de faire fuir les faux amis. » Quand je suis arrivé en Europe, j'ai découvert le vieux monde, pour moi un monde nouveau. Ce ne fut pas facile non plus,

parce qu'en réalité, rien ne l'est quand vous voulez progresser, grandir, être quelqu'un et triompher d'une certaine manière. Mais c'était vraiment un autre monde. Bien que je ne possédais alors aucun contact, référence, amitié ou famille, ce pays, l'Espagne, me reçut avec toute sa gentillesse, sa bonté et sa tranquillité. J'ai alors eu beaucoup de chance parce que les arts martiaux y étaient encore à un état de second embryon. Il n'existait alors que la Fédération espagnole de Judo, qui recouvrait le Judo, le Karaté, le Taekwondo, l'Aïkido, le Kendo et pas grand-chose de plus. Avant cela, le Judo avait fait partie de la Fédération espagnole de Lutte. Depuis lors et jusqu'à aujourd'hui, l'histoire est écrite et bien écrite. Parce que même les moyens de communication se développèrent frénétiquement dans tous les domaines. Internet, la communication écrite, le cinéma, la télévision, la vidéo et d'autres comme la téléphonie mobile, atteignirent des niveaux qui étaient inimaginables dans les années 70, 80, 90. Je comprends aujourd'hui que mes débuts dans le Judo, la Boxe et le Karaté Shotokan m'ont donné une formation, une compréhension et une base très importante, tout comme mon expérience antérieure de la rue, dans les situations réelles que j'ai vécues depuis ma plus jeune enfance. En ce qui me concerne pour le moins, tout cela ne fut pourtant pas suffisant parce que, comme je l'ai dit avant, tout évolue, les temps changent, les personnes et les circonstances également. J'avais ainsi pris contact avec des grands maîtres, des instructeurs et des experts célèbres, j'avais pratiqué plusieurs styles (logiquement sans les approfondir totalement), j'avais passé des années et des années à répéter (par respect pour ces maîtres, styles et traditions) les mêmes mouvements, techniques et formes, et je m'étais souvent senti peu à l'aise avec certains de ces mouvements ou techniques et avec mon propre destin associé à certaines déceptions. Tout cela m'obligea à changer. À changer comme première mesure dans les années 80. Par la suite, j'ai continuer d'évoluer, de faire des changements et des progrès (en fonction de mes propres besoins et de mes nouvelles expériences dans la rue et policières). Et aujourd'hui encore, mes recherches, découvertes et changements de point de vue global continuent de s'actualiser. Avec tout cela, je n'ai pas l'intention et je ne veux rien dire qui puisse offenser quiconque. Simplement et comme je l'ai toujours dit, il y a de nombreuses manières de vivre la vie, de pratiquer des sports ou des arts

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Grands Maîtres martiaux. Il y en aura qui désirent seulement pratiquer un peu de sport sans plus. D'autres chercheront à se distraire, à rencontrer des gens ou à perdre du poids. Certains voudront apprendre à se défendre face à un imprévu quelconque dans la rue, d'autres encore souhaiteront participer à des tournois, des championnats et des événements sportifs pour remporter des titres. Quelques-uns le feront pour devenir de grands maîtres. Il y aura aussi ceux qui y voient une forme de business, de manière de vivre en montant un club, un gymnase, une école ou un centre de formation. Ou encore ceux qui veulent apprendre pour mieux réaliser leur profession,

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surveillants, agents de police, gardesdu-corps. Il y en a même qui les pratiquent à des fins malhonnêtes.

« Celui qui peut être à genoux devant Dieu, peut rester debout devant n'importe qui. » Pour moi et pour les miens, ce que je désire, c'est enseigner mes expériences sportives, martiales et vitales. Essayer de faire en sorte que les jeunes occupent leur temps libre en pratiquant un sport ou un art martial qui les aide non seulement à avoir un meilleur aspect physique, une meilleure santé, de meilleurs réflexes et habiletés, mais aussi qui les aide à vivre la vie


de manière saine et positive, aussi bien dans leur propre famille qu'à l'école, au travail ou dans la rue, de manière absolument honnête, respectueuse et harmonieuse. En fin de compte, détruire est plus facile. Mais ce n'est pas notre objectif. Construire est plus difficile, plus exigeant. Mais c'est ce qui nous apporte la formation, l'intégrité, la force, la dignité et l'évolution. Rompre ou voler un instrument de musique, c'est facile, il suffit de le faire. Par contre, étudier et comprendre la musique pour parvenir à jouer d'un instrument est beaucoup plus compliqué. Cela exige du temps et de la constance. Mais il n'y aura pas de plus grand plaisir que de pouvoir s'exprimer musicalement en privé ou en public.

Au cours de toutes ces a n n é e s , quelque chose de semblable à cela m'est arrivé. J'ai passé des milliers d'heures à pratiquer, à répéter les mêmes mouvements, à enseigner, faire des démonstrations, de la compétition et écrire. Je me suis finalement rendu compte que de tout ce que j'avais fait pendant 20, 30, 40 ans ou plus, ce qu'il y avait

« Je comprends aujourd'hui que mes débuts dans le Judo, la Boxe et le Karaté Shotokan m'ont donné une formation, une compréhension et une base très importante. » de plus efficace et fonctionnel était également ce qu'il y avait de plus simple. Mais évidemment, on n'aboutit à cela qu'après de nombreuses années de préparation, de répétition, de constance et d'efforts. Vous découvrez un jour qu'enfin les simples doigts de vos mains et la connaissance de divers points vitaux sont devenus un véritable arsenal de destruction. S'il en est ainsi, imaginez le mal que vous pouvez causer si les jointures de vos mains, vos coudes, vos pieds, vos tibias, etc., sont aussi bien préparés. Pour provoquer un dommage majeur à quelqu'un d'autre, il suffirait juste d'avoir de bonnes raisons de le faire ? Il faudrait peut-être mettre en doute ces raisons lorsqu'il s'agit d'en faire un usage ultime. En provoquant un mal physique ou moral à un adversaire, non seulement vous ne gagnerez rien, mais encore vous aurez plus tard des remords de conscience et peut-être même des problèmes avec la justice, de paiement de contraventions ou d'emprisonnement. Aujourd'hui, les seuls qui peuvent se permettre le luxe de faire du mal, d'abuser, d'exiger, de faire pression, d'extorquer et de se rire de nous, ce sont les politiciens qui nous gouvernent sans vergogne. Ils peuvent se permettre ce privilège, protégés par leur égoïsme, leur impunité, leur ambition démesurée et parce qu'ils n'étudièrent jamais les arts martiaux. Ce sont les rois du « diviser pour régner », qui affaiblissent les pauvres et puis les soumettent pour renverser leurs droits fondamentaux. Pour nous, la véritable self-défense, c'est l'art de l'anticipation. Si vous connaissez les quartiers, les rues ou les bars conflictuels, vous devez les éviter. Prévoir les situations dangereuses est une chose que nous développons parallèlement à nos constants entraînements physiques, techniques, mentaux et psychiques. Nous devons éviter les situations de conflit ou

d'affrontement dont nous pourrions nous repentir, pas les favoriser. Parce qu'offenser, provoquer, se croire supérieur aux autres, faire du mal, abuser des plus faibles, blesser ou tuer, n'est pas la voie ni l'objectif d'un bon pratiquant d'art martial pour se défendre d'une attaque. Un véritable pratiquant d'art martial évite la violence, il est noble, humble, respectueux, il obéit aux lois, il respecte les croyances, les idéologies et les droits des autres, il met en pratique la tolérance et le respect, il essaye d'être utile à ses semblables et prend soin de la nature et de tout son environnement. « Je peux parfois être distant de mes amis, mais jamais absent. Je peux ne pas leur écrire, mais jamais ne les oublier et quand ils auront besoin de moi, peut-être ne serai-je pas tout près, mais je ne vais pas les abandonner. » Dans le Fu-Shih Kenpo, mon style, nous avons évolué pas à pas avec les années, avec notre bagage acquis à travers le monde, en échangeant et apprenant avec divers maîtres et spécialistes de prestige, en conjuguant les différentes lignes vers celles qui caractérisent notre attention martiale et professionnelle. Ainsi, le Fu-Shih Kenpo donne une importance particulière à tout moment à la grande préparation physique nécessaire pour parvenir à exécuter ensuite tout le groupe initial du style, ses piliers que constituent les techniques de base : les positions, les blocages, les coups de poing et de main ouverte, les coups de pied, les coups de coude et de genou, etc. Le style possède cinq formes élémentaires. J'ai créé une forme simple (un kata) constituée des positions Kiba-Dachi (position du cavalier), Zenkutsu-Dachi (arc et flèche avant), Kokutsu-Dachi (arc et flèche arrière), Neko Ashi-Dachi (position du chat), Kake-Dachi (position du dragon ou croisée) et Tsuruashi-Dachi (position de la grue), avec leurs gardes et leurs déplacements respectifs. Cette forme aide le débutant à mémoriser, exercer et perfectionner ces positions. J'essaye de centrer l'attention de l'élève sur la connaissance et la maîtrise des blocages de bras à travers la forme du « Tigre qui se défend » ou Kata Uke. Nous travaillons les exercices de respiration avec la forme du « Tigre qui respire » (Tiger Breathe), puis nous passons à l'étude des points vitaux et donc à l'entraînement conscient des doigts de la main, qui culmine avec la forme des points vitaux. La cinquième forme s'appelle « Tigres jumeaux » (Twin Tigers), c'est une forme que j'ai également créée et qui est composée des dix premières techniques de selfdéfense Fu-Shih Kenpo, qui se

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Grands Maîtres réalisent des deux côtés, constituant en réalité de cette façon 20 techniques. Postérieurement, notre style propose cinq autres formes de niveau supérieur : self-défense (ceinture jaune/orange) : « La Sagesse du tigre » ; self-défense (ceinture orange/violette) : « La Danse du tigre » ; Self-défense (ceinture violette/bleue) : « Le Guerrier Fu-Shih » ; le kata Geri Uke (« Le Dragon se défend ») ; et le kata « Tigre et dragon ». Dans le chapitre de l'entraînement avec armes, notre ordre est le suivant : Yawara, Arnis, couteau, Nunchaku, bâton de rue, Tonfa, Bo et Kama. Dans le chapitre de l'entraînement pour le combat sportif, nous avons : a) Règles de combat libre traditionnel Kenpo

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b) Combats réglementés semicontact c) Combats réglementés pleincontact Dans le Fu-Shih Kenpo interne, notre centrons particulièrement notre intérêt sur l'étude du Chi-Kung. Comme je l'ai indiqué au début de cet article, par respect pour la tradition, les styles et les maîtres avec lesquels je me suis entraîné jusqu'à ce jour, je conserve cette structure qui contient une forte dose de Karaté Shotokan, Kenpo-Karaté, Full-Contact, KickBoxing, Kosho-Ryu Kenpo et styles chinois. Tout cela imprégné, logiquement, de ma propre manière d'exprimer l'art martial, de mes qualités physiques, génétiques et également de mes limitations en certains aspects.

En réalité, j'ai plusieurs fois pensé donner un air totalement nouveau au style, pour qu'on ne le qualifie pas erronément de mélange de systèmes car tout simplement il ne l'est pas. Du Karaté et du Kosho-Ryu, nous conservons la ligne de travail sérieuse, consciente et esthétique. Quant au Kenpo-Karaté américain d'Ed Parker, nous n'étudions et ne développons que les premières techniques des programmes de ceinture blanche, jaune et orange, en développant toujours une étude approfondie, intense et variée autour d'elles, détaillant chacune de ces techniques, élargissant, améliorant et appliquant une infinité de variantes possibles. Ainsi, avec pas plus de 74 techniques de self-défense, nous


« En réalité, j'ai plusieurs fois pensé donner un air totalement nouveau au style, pour qu'on ne le qualifie pas erronément de mélange de systèmes. »

pourrions arriver à en exécuter 500 compte-tenu de toutes les variables possibles. En ce qui concerne le chapitre du combat, mes bases fortes sont la Boxe, le Taekwondo et le Kick-Boxing, sans oublier notre propre système de lutte ouverte et traditionnelle Kenpo, où tout est valable : coups de poing fermés, main ouverte, coudes, genoux, tibias et toute la gamme des coups de pied, ainsi que les saisies, projections et luxations. En définitive, notre programme de Fu-Shih contient en tout 17 formes officielles, depuis la ceinture blanche 9e Kyu jusqu'à la ceinture noire 3e dan « Sandan », en plus de la forme appelée « Kata Dachi ». À partir du 4e dan, les exigences sont celles de la maîtrise et des apports personnels à l'art martial, recherches supérieures, études, diffusion, contributions au moyen d'écrits, de livres, de DVD, titres gagnés à un niveau sportif ou autre. Aujourd'hui encore, tout notre programme pourrait changer pour avoir une identité absolument personnelle. En réalité, c'est déjà presque comme ça, mais je continue de penser que mes influences passées n'ont pas à être occultées ou éliminées. Elles me donnèrent les outils nécessaires pour me construire et c'est pour cela que je les conserve jalousement et que je respecte ceux qui me les transmirent à chaque étape de mon existence. Tout comme je respecte mes parents, mes professeurs et les guides qui m'éduquèrent, me formèrent et ouvrirent diverses voies pour choisir ce que je voulais être et comment. C'est ainsi que je conçois ma relation avec les arts martiaux et les pratiquants du monde entier. « L'âme est comme un miroir reluisant, veille à la conser ver toujours limpide et ne la laisse jamais s'embuer. »

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Texte et photos : G.M. Yaron, Black Belt 9th Dan Sensei Rotem, 5th Dan

I

l ne fut pas facile pour Samuel Lichtenfeld d'être juif entre les deux guerres, quand les nazis menaient l'Europe. Mais il fut malgré son origine capable de devenir chef de police de Bratislava. À cette époque, c'était une réussite assez inhabituelle, signe indiscutable de sa force mentale. Imi avait hérité de son père un esprit combatif inébranlable ainsi qu'une force et vigueur physique inhabituelle. Dans sa jeunesse, il avait pratiqué diverses activités physiques avec des résultats remarquables dus à ses caractéristiques physiques, à son incroyable vitesse, souplesse, à sa vue aiguisée et, plus important, à une constante recherche de la perfection. Imi admit plusieurs fois dans ses interviews que l'une de ses « activités » favorites était de participer à des combats de rue, car ceux-ci lui donnaient une excellente opportunité d'exercer ses capacités physiques exceptionnelles.

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Alors qu'il avait une vingtaine d'années et que l'antisémitisme allait croissant, Imi organisa avec ses camarades juifs de la ville une sorte d'unité d'élite pour protéger la communauté juive des attaques des sympathisants nazis. À cette époque, Imi était déjà extrêmement fort et un pratiquant expérimenté de Boxe, il lui était donc relativement facile de former de jeunes juifs pour réaliser cette tâche. Bien des années après, après la création de l'État d'Israël et la fondation du Mossad (agence de renseignements israélienne), on forma au sein de l'agence de renseignements une unité spéciale appelée Bitzur (« bastion » en hébreu. Vous trouverez à ce sujet plus d'informations dans le livre de Dan Raviv et Yossi Melman : « Tous les espions sont des princes. La véritable histoire des services secrets israéliens ») exactement dans le même but : former et préparer des jeunes juifs dans le monde entier à

être capables de protéger leur communauté des activités hostiles, des actes terroristes et d'autres menaces, surtout dans certaines villes spécifiques où les attaques mortelles contre la communauté juive était plus que probables. Dans de nombreux cas, il fut démontré que ces entraînements avaient sauvés des vies. Il est intéressant de savoir que ceux qui participèrent aux entraînements de cette unité pratiquaient le Krav Maga qui était à cette époque en plein essor en Israël, même si hors du pays il était encore très peu connu. Et c'est cette relation unique entre Imi et sa création qui prouve que celle-ci est un art martial israélien authentique. On ne peut comprendre la véritable méthode du Krav Maga d'Imi sans comprendre complètement deux choses. La première, le caractère d'Imi et sa conception du monde en tant que créateur, et la deuxième, la conception et



le style de vie israélien sur laquelle Imi basa son art martial. Imi commença sa carrière en tant que boxeur, c'était le type de vie qui lui convenait le mieux, une vie à un rythme très rapide, qui lui permettait de se tester sur le ring et en même temps lui donnait l'occasion d'exprimer sa capacité de combattant. De nombreuses années après, il expliqua qu'il avait obtenu toutes ses victoires sur le ring en utilisant une technique qu'il avait lui-même développée et qui consistait en un système de défenses combinées qu'il appela Timing et qu'il inclut postérieurement dans le Krav Maga. Mais rien qu'avec la Boxe, il n'était pas complètement satisfait. Son rêve à l'époque, c'était de participer aux Maccabiades (Jeux olympiques juifs) qui avaient lieu tous les quatre ans en Israël. Le problème, c'était qu'à cette époque, la Boxe ne faisait pas partie des disciplines de ces Jeux. Imi abandonna donc la Boxe et commença à faire de la Lutte gréco-romaine. Mais l'occasion de participer aux Jeux partit en fumée avec le début de la Deuxième Guerre mondiale et son rêve fut subitement balayé. Peutêtre est-ce pour cela qu'Imi ne montra jamais beaucoup d'inclinaison pour le monde de la Lutte. Il disait toujours que deux hommes en sueur s'agrippant par terre ce n'était pas son style… Et il se peut que ce soit la raison pour laquelle le Krav Maga n'ait pas d'éléments techniques au sol.

« Tout le monde peut-il vraiment “inventer” un art martial ou faut-il forcément être un homme unique et spécial, qui se le soit prouvé à lui-même pendant des dizaines d'années ? » 18

Entre les deux, Imi devint un homme de cirque, un trapéziste très audacieux, et il agit toujours sans filet de sécurité, une expression de son inébranlable confiance en lui. Au cours de cette époque de cirque, il en vint à dominer à la perfection l'art du lancement du couteau. Entre un spectacle de trapèze et l'autre, il démontra également son incroyable habileté dans le lancement simultané de trois couteaux sur des cibles de moins d'un centimètre. Cette technique fut inclue postérieurement dans l'art du Krav Maga. Il fonda l'une des écoles de danse les plus célèbre d'Europe de l'époque, ce qui représenta une autre grande réussite dans sa carrière. De boxeur, lutteur et trapéziste de cirque, il devint professeur de valse à Vienne au cours des années 30, juste avant que n'éclate la Deuxième Guerre mondiale. En même temps, Imi continua de pratiquer le Judo et le JuJitsu traditionnel japonais et obtint une ceinture noire dans les deux disciplines. Indiscutablement, Imi est né avec des habiletés physiques exceptionnelles, bien au-delà de la moyenne. Au début de la Deuxième Guerre mondiale, Imi s'enrôla à la légion tchèque qui agissait sous le commandement de

l'armée britannique. Il se peut qu'il ait été motivé par la vengence de la mort de sa famille par les nazis, que sa personnalité enthousiasme ne trouve pas de repos ou que ce qui l'attirait le plus ce soit la guerre en soi et la volonté de s'éprouver lui-même autrement qu'en se battant avec les pieds et les mains dans un sport, de s'éprouver dans un véritable combat avec un feu réel et un danger incessant. Plus tard, en créant le Krav Maga, il raconta que ces années et son expérience comme combattant dans la légion tchèque furent décisives pour établir les principes physiques et psychologiques du Krav Maga. Et ici, nous devons nous arrêter un moment pour examiner la personnalité d'Imi et comprendre l'art martial qu'il créa. Combien de personnes connaissezvous avec un passé et une histoire personnelle aussi riche ? Tout le monde peut-il vraiment « inventer » un art martial ou faut-il forcément être un homme unique et spécial, qui se le soit prouvé à lui-même pendant des dizaines d'années ? Si je devais choisir un mot pour décrire Imi, je choisirais un mot que beaucoup considère comme un mot chargé de pathologie : « perfectionniste ».


« Imi commença sa carrière en tant que boxeur, c'était le type de vie qui lui convenait le mieux, une vie à un rythme très rapide, qui lui permettait de se tester sur le ring et en même temps lui donnait l'occasion d'exprimer sa capacité de combattant. »

« Dans sa jeunesse, il avait pratiqué diverses activités physiques avec des résultats remarquables dus à ses caractéristiques physiques, à son incroyable vitesse, souplesse, à sa vue aiguisée et, plus important, à une constante recherche de la perfection. »


La puissance de Kiri-Otoshi dans les arts de l'épée japonaise Actuellement, Kiri-Otoshi est un mouvement qui appartient aux arts de l'épée. On l'enseigne comme une technique pour ouvrir l'adversaire. En plus d'être une technique considérée comme « lourde », elle peut être extrêmement efficace si elle est faite avec cohérence et critère technique. Il est cependant nécessaire de différencier certains aspects techniques de Kiri-Otoshi, Makko Giri et Kiri-Oroshi. En japonais, Kiri-Oroshi serait la même chose que couper en s'accroupissant, sans interruption. Techniquement, cela veut dire que cette coupe doit commencer par le Kisaki (la pointe de la lame), contrairement à Kiri-Otoshi et Makko Giri où le Kisaki est une partie secondaire qui s'utilise quand l'impact atteint la partie antérieure de la lame avant le Kisaki. Kiri-Oroshi doit débuter à la tête et terminer à hauteur du nombril, maximum à hauteur des hanches. Du point de vue des caractéristiques de ce coup, dépasser cette hauteur est considéré comme une erreur compte-tenu de la position de Tori. Kiri-Otoshi, qui signifie à son tour « laisser tomber, renverser », se réfère à une technique qui termine avec Tori à genoux, de telle sorte que la ligne de coupe va jusqu'au sol. Pour cela, la coupe débute à la tête et se prolonge sur toute l'extension du corps, obligeant Tori à se mettre à genoux à la fin de cette technique. Il existe une différence entre la première et la deuxième forme présentée. Les conséquences de chacune d'elles diffèrent également. La mystique japonaise affirme qu'un samouraï bien entraîné est capable d'ouvrir un homme en deux. KiriOtoshi permettrait certainement cela plus facilement tandis que Kiri-Oroshi, dont la source de l'impact de la coupe se trouve à peine sur le Kisaki, est décrit comme une technique puissante, mais pas très profonde. Kiri-Otoshi a un plus grand pouvoir d'impact. Cet impact renforcé par une position correcte des mains associé au mouvement de hanches de Tori (mouvement descendant) permet la continuité de la puissance de l'impact de la coupe, on conserve en effet la fermeté de l'épée car elle accompagne la force appliquée sur le corps. Bien que l'une et l'autre coupe soient mortelles, il est inévitable de mettre en évidence ce qui les différencie. Il vaut la peine de rappeler que sur un champ de bataille, un samouraï est fortement protégé, il

porte un Yoroi (une armure) et un Kabuto (casque), ce qui compliquait très certainement l'exécution de n'importe laquelle de ces coupes. Le Kabuto utilisé sur le champ de bataille est très résistant et est efficace pour la protection du samouraï. Il est sous-entendu que les formes violentes comme Kiri-Otoshi représentent des techniques de désobstruction de l'épée pour trouver le corps, bien qu'avec un haut degré de difficulté. Si nous imaginons comment, au Moyen Âge, quand les guerres étaient constantes et obligeaient les guerriers à être singuliers dans la manière de se présenter, avec ce mouvement, le premier obstacle que l'épée rencontrerait serait celui des os du crâne et par le suite le ster num, jusqu'à passer par l'os iliaque. Difficile, ne croyez-vous pas ? Imaginez comment devrait être placé le Ki dirigé vers les mains pour pouvoir, en harmonie avec le corps, descendre jusqu'en bas sans interruption. Analysons donc la structure osseuse qui entoure et protège l'encéphale, chez l'homme et chez les vertébrés, localisé sur le plan transversal supérieur. Les os de la tête sont au nombre de 22 dont 8 sont étroitement liés entre eux. Emboîtés les uns dans les autres (fixes), ils constituent le crâne ou calotte crânienne qui protège le cerveau. Ces os sont : un os frontal, deux pariétaux (sur la partie latérale supérieure), deux temporaux et un occipital (nuque) ; le sphénoïde (base du crâne) et l'ethmoïde (entre de dernier et le frontal). Sur la face, nous avons les os maxillaires, zygomatiques, nasaux, lacrymaux, vomer, conques nasales et mandibule qui sert à la mastication et est le seul os mobile de la tête. Et nous avons également le palais à l'intérieur de la bouche. Frontal : Os du front qui a pour fonction de protéger le cerveau. Pariétal : Paire d'os qui constituent les côtés et la voûte du crâne. Occipital : La partie inférieure postérieure de la tête, occiput. Temporal : Relatif aux tempes. Chacun des os de la tête, de forme irrégulière et situation inférieure latérale qui contiennent les organes de l'audition. Sphénoïde : Os impaire situé entre les os de la base du crâne. Zygomatique ou malaire : Paire de proéminences des pommettes du visage et partie de la paroi latérale de l'assise des orbites. Maxillaire : Chacun des os sur lesquels s'implantent les dents. Os qui s'articule avec le maxillaire inférieur. Mandibule : Os unique, en forme de fer à cheval, qui constitue la mandibule

inférieure de l'homme et où s'implante les dents inférieures. Vomer : Petit os impair qui constitue la partie postérieure et inférieure de la paroi qui divise les fosses nasales. Ethmoïde : Os crânien situé entre le frontal et le sphénoïde et qui fait partie de la base du crâne, des orbites et des fosses nasales. À travers l'une de ses lames passent les terminaisons du nerf olfactif. Palatin : Portion osseuse qui forme, sur la partie supérieure, les deux tiers antérieur du palais. Nasal : Os qui forme le bout du nez. Lacrymal : Petit os, au nombre de deux, chacun d'eux situé dans chaque cavité orbital sur la paroi médiale antérieure. Oreille (os en nombre pair) : - Marteau : petit os latéral de l'oreille moyenne en forme de marteau. - Enclume : petit os moyen des osselets de l'oreille moyenne entre le marteau et l'étrier. - Étrier : petit os de l'oreille proche du plan sagittal. Fosses nasales inférieures : Paire d'os qui forment la cavité nasale postérieure entre les maxillaires et les processus ptérygoïdiens du sphénoïde. Fosses nasales supérieures : Paire d'os qui forment la cavité nasale antérieure. Pour traverser cette forteresse que constitue le crâne, nous devons d'abord savoir si l'adversaire porte ou non le Kabuto. Si c'est le cas, il sera de fait impossible de couper en traversant toutes ces structures. Nous sommes donc parti d'une analyse sans Kabuto. Le Hara du Kenshi ou spadassin doit être plat pour pouvoir, à mesure que celui-ci parcourt le corps vers le bas, vider son coup d'un coup, en le dirigeant d'abord vers les hanches pour ensuite le diriger vers les épaules. Ce n'est qu'après avoir suivi ce parcours, avec les muscles de la poitrine contractés et donnant sujétion aux bras qui permettront le passage du Ki, que nous pourrions effectuer un tel mouvement. Dans le passé, les maîtres utilisaient le subterfuge d'imaginer toute l'énergie du ciel qui entrait par l'épée pour que celle-ci, dans un mouvement soidisant magique, coupe l'armure de l'adversaire. Il est vrai que l'on croyait que la pensée dominerait le corps au point de le rendre capable de faits inimaginables. Mais cela ne se produit pas exactement comme ça. L'inhabituel et le paranormal ont beau arriver, la technique exige une compréhension scientifique pour


pouvoir être effectuée avec précision. On a développé de nombreuses techniques, telle qu'imaginer que l'on tord une serviette, d'innombrables répétitions appelées Uchi-Komi ou un entraînement avec une lourde machette. Dans cette dernière, il y a certaines incohérences. Si la technique dirigée du Tameshi Giri suppose de conserver les bras détendus et de charger l'épée de

sorte que celle-ci puisse se déplacer légèrement en fonction de ce que commandent les bras et les mains (qui, suppose-t-on, se chargeraient de Ki pour, après un mouvement de demi contraction seulement, initier la coupe - et je dis « demi » car la contraction en expansion ne doit se faire qu'à la fin de cette technique -), comment pratiquer avec une lourde machette et provoquer une hypertrophie des muscles qui exécutent la coupe ? Hypertrophiés, on fausserait le principe technique désiré. Dès que l'épée rencontre le premier obstacle, le Hara doit faire le mouvement d'expiration, de manière à se retrouver un peu contracté seulement car, s'il était contracté, le Ki désiré ne pourrait pas circuler et s'il était totalement détendu, il n'apporterai pas la sujétion nécessaire en équilibre. Autrement dit, ceci n'est pas très facile… Beaucoup de maîtres du passé racontent que les tests que l'on faisait sur des cadavres et beaucoup des coupes exécutées avec le Hara détendu n'allaient pas au-delà des dents. Bien que cela paraisse bizarre, il existe des registres de tests de lames de sabre faits sur des corps humains

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(même si nous savons que beaucoup de légendes ont été transmises sans critères de vérification rigoureux). Continuons notre raisonnement anatomique. Après l'étape du crâne, nous arrivons au sternum. Dans le passé. On avait coutume de dire que celui-ci attrapait l'épée quand le coup était mal fait et pour simuler cette technique, Kiri-Otoshi se pratiquait sur un type de bambou appelé « Moso » pour travailler le principe de l'exercice. Dès que l'élève parvenait à traverser toute l'extrémité du bambou, il devait passer à un niveau plus avancé et pratiquer avec un sternum de bœuf. Mais ce dernier point n'est pas tout à fait confirmé. Revenant au sternum, à ce moment, le Hara se trouve à moitié contracté et devra se contracter après avoir traversé cet os pour ne se détendre qu'à la fin. Le thorax est constitué d'os qui, ensemble, constituent la cage thoracique. Pour former la cage thoracique travaillent conjointement : sur la partie postérieure, les vertèbres thoraciques ou dorsales ; devant un os impair, le sternum ; et finalement, entre le sternum et les vertèbres, se trouvent les côtes. Le sternum est un os moyen, petit, qui ressemble à une dague romaine. On y distingue trois parties : une supérieure appelée manubrium ; une intermédiaire appelée corps ; et une inférieure, petite, appelée apophyse xiphoïde. Le manubrium forme, avec le reste de l'os, un angle appelé angle de Louis (ou angle costal) qui devient très accentué et évident quand le développement du thorax est déficient ou dans le cas des personnes à constitution délicate. Sur les bords du manubrium et du corps, s'insèrent la clavicule et les sept premières côtes. Le bord supérieur présente une petite fosse, très évidente chez les individus minces : l'incisure jugulaire. Pour le couper, la main droite qui se situe devant l'épée doit réaliser un angle où tout le poids se concentre sur la partie avant de la Tsuka (poignée). Ainsi, le Ki circulera directement vers le Kisaki (la pointe). En ce qu i co n cer n e l e f ai t que l'épée se retrouve coincée, il faut expliquer un peu plus l'anatomie de cet en dro i t . L es cô t es s o n t au nombre de douze paires et lient le sternum à la colonne vertébrale où s'insèrent les vertèbres dorsales (qui sont également au nombre de douze). Elles ont une forme recourbée, avec un arc et leur direction n'est pas horizontale. Partant de la vertèbre thoracique, la côte se dirige vers le bas . So n ext rémi t é an téri eu re (s t er n al e) es t pl u s bas s e qu e la po s t éri eu re (v ert ébral e) l es art i cu l at i o n s des cô t es av ec l es

v ertèbres t ho raciques s o nt au no mbre de deux : il y a une articulation avec le corps et l'autre av ec l'apo phy s e trans v ers e. L'extrémité antérieure des côtes s 'ins ère dans le s t er num av ec l'int erpo s it io n d'un s eg ment cartilagineux ou cartilage costal. Les sept premières paires de côtes sont appelées vraies côtes ; chez elles, le cartilage costal s'insère directement dans le sternum. Au contraire, les huitième, neuvième et dixième côtes ne terminent pas sur le sternum, mais sur le bord inférieur de la côte qui se trouve au dessus. La onzième et la douzième côtes ne sont pas unies au sternum, elles restent libres et sont appelées pour cela côtes flottantes. Sur tout le bord inférieur des côtes se trouvent les vaisseaux et les nerfs intercostaux. Entre une côte et une autre, autrement dit dans les espaces intercostaux, se trouvent les muscles. La première côte a une forme particulière. Alors que les autres ont une face interne et une face externe, la première côte est aplatie de haut en bas et présente donc une face supérieure et une face inférieure. Sur la face supérieure se trouve une petite proéminence appelée tubercule de Lisfranc, importante, parce qu'en dessous de lui se trouve l'artère sousclaviculaire. Le tubercule est donc un point d'orientation pour rencontrer l'artère sous-claviculaire, utile quand il faut ligaturer ou suturer cette artère. Nous avons ainsi les éléments qui ensemble forment la cage thoracique. Observons maintenant cette cage thoracique dans son ensemble. Elle a la forme d'un tronc conique, avec la base plus petite en bas qu'en haut. La surface externe de la cage thoracique présente, postérieurement, une saillie qui va de haut en bas et qui se doit à la série des apophyses spinales vertébrales. À côté, passent deux gouttières vertébrales qui contiennent les muscles qui permettent de bouger la colonne vertébrale. La cage thoracique est ouverte en haut, vers le cou, afin de laisser passer l'œsophage, la trachée et les grands vaisseaux. En bas au contraire elle est fermée par un muscle en forme de coupole : le diaphragme. L'intérieur de la cage thoracique constitue la cavité thoracique, occupée latéralement par les poumons et au centre par le cœur, avec l'aorte qui, après avoir décrit un arc, descend vers l'abdomen, traversant le diaphragme. La cavité thoracique est parcourue antérieurement par la trachée qui se divise dans les deux bronches qui se dirigent vers les poumons respectifs. Postérieurement, la cavité est parcourue par l'œsophage qui pénètre également dans l'abdomen après avoir

traversé le diaphragme. La cavité thoracique contient, en partie, les deux veines caves et le conduit thoracique. La forme de la cage thoracique se modifie avec l'âge et les conditions physiologiques de l'individu et elle est différente suivant le sexe. Chez l'homme, elle a une forme conique alors que chez la femme, elle est arrondie dans sa partie médiane, rappelant la forme d'un tonneau. La différence dépend du type de respiration : la femme respire en réalité par le thorax tandis que chez l'homme, la respiration est abdominale. Ceci a sa raison d'être et son utilité : chez la femme, la respiration abdominale se verrait sérieusement atteinte durant les grossesses. Les mouvements de la cage thoracique durant la respiration sont les suivants : dans l'inspiration, quand le thorax se dilate, les côtes s'élèvent et s'allongent (plus chez la femme que chez l'homme). Dans l'expiration, quand le thorax se ressert, les côtes descendent et se réunissent. De cette manière, les trois diamètres de la cage thoracique augmentent et diminuent de manière alternée, de sorte que les poumons, qui suivent passivement les mouvements de la cage thoracique, se dilatent dans un premier temps, se remplissant d'air, puis se contractent immédiatement après laissant s'échapper une partie de l'air qu'ils contiennent. Pour que l'épée ne reste pas emprisonnée, le mouvement de la main gauche doit être ascendant pour, si elle est attrapée, qu'il y ait un espace pour que la lame puisse être tournée et retirée. Et pour terminer, une analyse anatomique de la coupe. Couper l'os iliaque est absolument surréaliste. Il se fait qu'à ce moment là, le mouvement du corps du Kenshi offre un « Ma-ai », de telle sorte qu'en s'agenouillant, il s'éloigne un peu, coupant à peine l'intestin et la vessie. On croit qu'il s'agit d'un mouvement naturel conséquent en accord avec la forme technique présentée. À ce moment-là. Le Hara doit être totalement détendu, tout comme les bras, qui se préparent pour la nouvelle contraction exigée par le prochain mouvement dans le cas où Kiri-Otoshi ne réussirait pas. L'énergie du corps doit se trouver dans les jambes qui reposent sur le sol, avec un genou appuyé pour soutenir. Sinon, le Hara deviendra le point d'équilibre et éteindra l'énergie restante. De cette manière, nous comprenons que beaucoup des légendes attribuées à ce mouvement correspondent, en synthèse, à sa manière stratégique d'imprimer le poids du corps dans une technique de coupe longue et profonde.


« Pour que l'épée ne reste pas emprisonnée, le mouvement de la main gauche doit être ascendant pour, si elle est attrapée, qu'il y ait un espace pour que la lame puisse être tournée et retirée. » « On avait coutume de dire que celui-ci attrapait l'épée quand le coup était mal fait et pour simuler cette technique, Kiri-Otoshi se pratiquait sur un type de bambou appelé « Moso ». »

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Cinéma Martial

UN MÉCHANT DE LÉGENDE Dans le contexte du cinéma martial, bien peu ont été capables d'interpréter le rôle du méchant avec autant d'aplomb et de cruauté que le Coréen Hwang Jang Lee. Quiconque l'ayant vu un jour se sera rendu compte de son effrayant déploiement de techniques de jambe ainsi que de l'indiscutable charisme devant les caméras de ce « méchant des ombres » comme il aime à se décrire. Nous avons donc préparé l'article suivant. lus connu pour la vitesse de ses coups de pied que pour son nom, Hwang Jang Lee (et également Hwang Jung Lee, Hwang Jeong Ri, Huang Zheng Li, Wong Cheng Li et autres romanisation du coréen, mandarin ou cantonais), est un grand maître d'arts martiaux respecté (il est actuellement 9e dan de Tang Soo Do à la World Moo Duk Kwan General Federation). Acteur de cinéma martial, il a plus de 350 films à son actif, principalement des productions provenant de Hong Kong, mais également de Corée du Sud et de Taiwan, où il a partagé l'écran avec tous les grands du cinéma martial depuis plusieurs clones de Bruce Lee jusqu'à Jackie Chan en passant par Sammo Hung.

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Débuts et premiers travaux Né en 1944 au Japon, de parents coréens, Hwang et sa famille retournèrent en Corée quand il

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Texte : Emilio Alpanseque Photos : FL CITY PRODUCTIONS


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était encore bébé. En 1958, le jeune Hwang commença son périple dans le Taekwondo contre la volonté de ses parents et après sept années de durs entraînements, il fut recruté par l'armée coréenne. Il obtint le 7e dan et devint instructeur d'arts martiaux à l'armée coréenne, mais aussi vietnamienne. C'est à cette époque que se produisit l'une de ses aventures les plus fâcheuses. Un soldat américain destiné à l'armée vietnamienne affirma catégoriquement qu'il pourrait facilement vaincre Hwang avec son style de combat au couteau. Il essaya de l'attaquer au couteau par surprise, mais Hwang, instinctivement, lui envoya un coup de pied circulaire à la tempe qui le tua sur le coup. Le fait d'être 7e dan de Taekwondo lui ouvrit également les portes du cinéma martial et après avoir participé à quelques productions sud-coréennes, Hwag fut fiché par le producteur Ng See-Yuen, de Hong Kong, à la recherche de nouveaux talents après la mort du légendaire Bruce Lee. Le film qui marqua ses débuts au cinéma dans l'ex-colonie britannique fut « Secret Rival » (1976) avec John Liu, tentant sa chance avec de petites productions comme « Bruce Lee's Secret” » (1976), « Secret Rivals 2 » (1977), « Snuff Bottle Connection » (1977), entre autres. Mais sa promotion comme méchant de première catégorie était cependant encore à venir.

Consolidation de sa carrière En 1978, à la recherche d'une nouvelle formule qui bouleverserait le cinéma martial, Ng See-Yuen se charge de produire deux films importants : « Snake in the Eagle's Shadow » (1978) et « Drunken Master » (1978), tous deux mis en scène par le mondialement célèbre Yuen Woo-Ping et avec en vedette la superstar internationale Jackie Chan, Simon Yuen Siu-Tien et comme principal méchant l'incombustible Hwang Jang Lee. Le résultat ne put être plus triomphal, il cassa tous les records d'entrées en salle jusqu'alors, surpassant même les films de Bruce Lee et devint inéluctablement un classique du cinéma martial, ouvrant la voie à un nouveau style dans le genre : la comédie de Kung-Fu. De son côté, Hwang faisant montre de son style d'ultra méchant particulier et de ses surprenantes techniques de jambe et de coups de pied sautés, parvint également à bouleverser le cinéma martial à sa manière. De fait, il fut

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parmi les premiers à n'utiliser pratiquement pas les poings pour combattre, il fut le seul capable de réaliser différentes combinaisons de trois coups de pied en l'air d'un seul élan et sans câbles, capable de produire à l'écran des méchants qui donnaient vraiment l'impression d'être invulnérables. Grâce à tout cela et avec ces deux grands succès sous le bras, Hwang fut très bien reçu par la critique spécialisée, gagnant des surnoms tels que « Thunderleg », « Thunderkick », « Superkick » et bien d'autres encore.

Vedettariat et trajectoire Ironiquement, les deux films qui représentèrent son plus grand succès lui valurent presque sa carrière cinématographique. Les inextricables chorégraphies de Yuen Woo-Ping permirent à Hwang de faire valoir, comme jamais auparavant, ses meilleures techniques, mais on sait qu'au cours des tournages il y eut de nombreux problèmes entre lui et la vedette Jackie Chan. On raconte qu'après avoir été frappé encore et encore par Hwang, y compris un coup de pied dans la scène finale de « Snake in the Eagle's Shadow » (1978) qui lui fit perdre deux dents, Chan déclara qu'il ne retravaillerait jamais avec Hwang, lui reprochant son manque de précision dans le contrôle de ses techniques face à la caméra. Et il en sera ainsi. Non seulement, il ne travaillèrent plus jamais ensemble, mais encore quand Jackie Chan commença à réaliser ses propres films tels que « The Young Master » (1980) et « Dragon Lord » (1982), il préféra engager un autre grand expert coréen, Hwang In-Shik, plutôt que le fameux « Thunderleg ». Cela cependant n'affecta en rien la popularité de Hwang qui conserva son statut de secondaire de luxe pendant les années suivantes avec des titres comme « Dance of the Drunk Mantis » (1979), « Game of Death II » (1981) et « Hitman in the Hand of Buddha » (1981), un film mémorable qui marqua ses


débuts derrière la caméra et dans lequel nous pouvons le voir interpréter avec professionnalité le personnage central de l'histoire et pas un méchant. Peu de spectateurs cependant allèrent voir le film. En 1982, Hwang s'unira à son élève et compagnon de second rôle pour produire le puissant documentaire « Art of High Impact Kicking » (1982), l'un des plus complets et des meilleurs films d'instruction de techniques de jambe qui ait jamais été tourné.

Les mains ouvrent les portes, les jambes les abattent… Pour toujours marqué par son expression sérieuse et son regard écrasant, Hwang continuera d'être le rival préféré pendant des années, partageant l'affiche avec certains des meilleurs acteurs du cinéma martial tels que Sammo Hung et Yuen Biao dans « Millionaire's Express » (1986), Michelle Yeoh dans « Magnificent Warriors » (1987), ou encore Cynthia Rothrock et Loren Avedon dans « No Retreat, No Surrender 2 » (1987), pour ne citer qu'eux. Il ne démontra pas seulement ses habiletés avec les jambes, mais également avec les mains, il fit preuve également d'un grand maniement des armes, ce qui le différencia d'autres acteurs tels que Casanova Wong, Dorian Tang, Hwang In-Shik ou John Liu, célèbres pour utiliser seulement leurs jambes. Hwang était capable de tourner des séquences interminables avec sabres, bâtons, couteaux, etc., ou bien de représenter sans problème des styles de Kung-Fu inventé pour ses films. Au début des années 90, Hwang revint à Séoul pour s'occuper de diverses affaires, entre autre une agence de gardes-du-corps, un hôtel et une usine de matériel. Parmi ses der niers travaux, on peut faire remarquer le film américain « Street Soldiers » (1991) et les productions coréennes « Emperor of the Underworld » (1994) et « Boss » (1996), un film qui marqua son retrait du grand

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Cinéma Martial écran pour pouvoir se consacrer pleinement à ses initiatives commerciales et à son travail en tant que maître d'arts martiaux. Hwang est conseiller technique à la World Moo Duk Kwan General Federation et dirige assez souvent des entraînements et des stages techniques de niveau national et international. Il a reçu le 9e dan en 2003.

Dernières nouvelles Après s'être retiré du cinéma pendant près de 13 ans, Hwang revint derrière les caméras pour incarner

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rien moins que le légendaire samouraï Miyamoto Musashi dans la série de télévision coréenne « Return of Iljimae » (2009). Ensuite, la maison de production Fl City Productions se chargea d'éditer le documentaire « Hwang Jung Lee, the Good Bad Boy » (2012), un très intéressant périple à travers la vie et l'œuvre de l'éternel méchant, plein d'interviews, d'anecdotes, de secrets et même de conseils. Hautement recommandable et pas seulement pour les cinéphiles les plus enragés de sa carrière, mais aussi pour tous les fans de cinéma martial en général. Actuellement, on parle d'une possible participation de

Hwang dans une production sino-française intitulée « Eagle's King » où, à ses 68 ans, il jouerait un rôle de garde-du-corps et de mercenaire d'un chef d'entreprise corrompu et sans scrupules. Le film tourne autour de la vie du maître chinois Liu Lihong, un maître de Wushu renommé, spécialiste du style Yanyingquan, la boxe de l'Aigle de pierre. Nous souhaitons que ce projet puisse se réaliser pour ainsi voir une fois encore « le vilain des ombres » faire ce qu'il sait faire le mieux ! Pour plus d'informations à propos de Hwang Jung Lee, the Good Bad Boy” », visitez www.flcity.org


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Kapap : L'art de donner la vie, pas de la prendre

E

n tant qu'élève de l'art de l'épée japonaise, il est clair qu'il faut étudier l'ancien pour comprendre le nouveau. J'ai été un Uchi-Deshi pendant près de 8 ans au Japon sous la direction du sensei Kubo Akira, maître de l'épée, et ces trente dernières années, j'ai été témoin de sa grande dextérité, il fut véritablement inspirateur. Il faisait preuve de maestria à chaque mouvement, chaque respiration. Quand il m'enseignait, souvent il parlait de Nakayama Hakudo, également appelé Nakayama Hiromichi, Soke de Muso Shinden Ryu. C'est pour cela que j'apprends à mes élèves les arts martiaux. On ne peut enseigner, on ne peut qu'apprendre ! Quand je suis allé vivre à Los Angeles, j'ai cherché un professeur capable de maintenir cet esprit et cette inspiration et c'est alors que j'ai rencontré le professeur John Machado. Le professeur Machado m'a enseigné le Jiu-Jitsu brésilien, ce dont j'avais besoin pour me mouvoir avec un bon esprit et une bonne attitude pour ainsi conserver la bonne santé. Ce style de vie inspirateur m'aide à avoir une bonne qualité de vie. Je n'ai jamais été élève de Carlos Gracie Jr, mais je dois dire que mes études ont été inspirées par lui, même si je

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ne l'ai jamais connu personnellement. J'ai senti son esprit dans chacun des cours de mon professeur. Nous avions coutume de blaguer à propos de ce que nous appelions « le moment des histoires ». Le professeur Machado nous racontait des histoires et autres révélations de son cœur, tandis que les uns s'échauffaient et roulaient et d'autres s'asseyaient avec lui. J'avais coutume de rentrer chez moi et de faire une liste de ce que j'avais besoin d'étudier. Il ne s'agissait pas tant des techniques -j'avais pourtant beaucoup de techniques en tête que je ne cessais de pratiquer et de corriger -, mais plutôt de timing et de tracer un plan pour les utiliser. C'est ça le point clé, parce que si vous utilisez une grande technique avec un timing erroné, c'est comme utiliser un mauvais outil pour un travail erroné. J'avais déjà étudié cela avec l'un de mes professeurs les plus inspirés et les plus inspirants, Hanshi Patrick McCarthy. Le professeur Hanshi McCarthy essayait toujours de tracer un pont entre les arts martiaux anciens traditionnels et les arts martiaux modernes en utilisant la souplesse comme on l'utilisait dans l'Aïki Kempo. Quand j'ai découvert le Jiu-Jitsu brésilien, j'ai trouvé ce qui m'allait le mieux et ce qui, en outre, me montra la souplesse de l'Aïki - Tous les

parcours depuis la position debout jusqu'au sol. Le professeur John Machado parlait toujours de « l'oncle Carlos Gracie » qui était probablement la figure la plus importante de l'histoire du Jiu-Jitsu brésilien. Il fut le premier Gracie à faire germer les semences du BJJ du Ju-Jitsu japonais. Carlos Gracie était connu sous le surnom de « Pai Branco » ce qui signifie « père blanc » en portugais. C'est le surnom que lui donnèrent ses frères et ses proches car il avait coutume de s'habiller toujours en blanc et parce qu'il était considéré comme « la tête du clan », sa figure paternelle. Il avait été l'élève le plus faible et son père l'avait pour cela amené chez le sensei Maeda, qui utilisait le nom de comte Coma, pour qu'il étudie avec lui. Le comte Coma, Misuyio Esai Maeda, était un représentant du Ju-Jitsu/Judo envoyé par le Japon au Brésil pour faire connaître l'art du Ju-Jitsu. Il racontait beaucoup d'histoires qui parlaient de nutrition, de santé, de faire circuler l'énergie, et ces histoires que racontait le grand maître ont inspiré mes études sur la nature et l'être humain. Ils nous raconta comment il nageait dans une rivière avec des caïmans ou comment il développa son entraînement mental et sa résistance qui allait trans-


Arts Martiaux des tiens. 7. Oublie les erreurs du passé et concentre ton énergie sur les victoires à venir. 8. Essaye toujours que tes camarades aient une attitude joyeuse, optimiste et agréable, pour que tout cela répercute sur toi. 9. Utilise tout le temps nécessaire pour te perfectionner, mais ne prends pas une seconde à critiquer les autres. 10. Tu dois être trop grand pour te sentir inquiet, trop noble pour sentir de la colère, trop fort pour avoir peur et trop heureux pour céder devant l'adversité. 11. Aie une opinion positive de toi et dis-le au monde, pas à travers la vanité, mais par la bienveillance. 12. Crois fermement que le monde est avec toi si tu maintiens

former le fragile poussin en un coq de guerre. J'ai été inspiré par les 12 commandements de Carlos Gracie et j'aimerais les partager ici : 1. Sois si fort que rien ne peut perturber la paix de ton esprit. 2. Parle à tout le monde de bonheur, santé et prospérité. 3. Fais en sorte que tes amis sentent qu'ils sont précieux. 4. Regarde toujours les choses d'un point de vue positif, que tout devienne positif dans la vie réelle. 5. Pense toujours au meilleur, travaille rien qu'en cherchant le meilleur et attend toujours le meilleur. 6. Sois toujours enthousiaste des succès des autres comme s'il s'agissait

la vérité de ce qui est meilleur. Tout cela me revint en tête au cours de mon dernier entraînement avec le Hanshi McCarthy, quand je cherchais à élargir mes connaissances sur l'art de l'épée, le Judo, le Ju-Jitsu et le Jiu-Jitsu brésilien. Dans les arts martiaux m o d e r n e s , n o u s d e v o n s m e t t re e n évidence ce que nous faisons, ce que nous enseignons et ce que nous voulons e t l e t r a n s m e t t re a u x g é n é r a t i o n s suivantes. L'un de mes « messages » fut de développer un nouveau couteau basé sur cette vaste étude. Le nouveau couteau est fabriqué en Italie par la Fox Knives, il s'appelle « Israeli Tracker Kapap ». Ce couteau fut développé en tenant compte de nombreuses idées, à commencer par ma pro-

pre histoire. Mon père était parachutiste de combat. La couleur de fond de ses ailes était rouge (au lieu du bleu), ce qui signifie qu'il participa réellement à des missions de combat. Ce qui est bizarre car la majorité des parachutistes s'entraînent, mais ils n'entrent généralement pas au combat de cette façon. J'ai donc grandi au milieu des parachutistes de l'IDF (forces de défense israéliennes), j'ai assimilé leur culture, leur histoire, leurs récits et les photos des jours anciens. Je n'oublierai jamais une photo où on voit le peloton s'entraîner avec un couteau dans les années 50, quand le Kapap, Krav Panim El Panim (combat au corps à corps), était le système de combat utilisé par l'IDF. Quand nous l'avons redéveloppé et commencé à le réintroduire dans la société civile, cette photo m'est revenue en mémoire maintes et maintes fois comme le principe du Kapap. C'est cette photo de mon père que j'ai adaptée dans mon logo. J'honore ainsi la mémoire et la tradition de mon père. Cette « ombre » du couteau m'a poursuivi depuis que j'étais enfant. Je me souviens comment mon père utilisait son beau et lourd couteau, aussi bien en intérieurs qu'en extérieurs. Je me suis enrôlé à l'armée en 1980 et j'ai pris part à la guerre en 1982. J'ai servi dans une zone en guerre pendant deux ans, j'avais toujours le couteau de mon père dans mon gilet militaire. Quand j'ai cessé de servir à l'armée, j'ai offert mon couteau à un de mes amis, lieutenant colonel. Je suis alors allé au Japon pour apprendre les arts martiaux japonais pendant 8 ans. J'ai obtenu le 6e dan en sabre japonais et le 7e dan en Aiki Kenpo Jutsu. J'ai pratiqué différents arts martiaux, mais je me vois toujours comme un professeur de combat et de l'art de l'épée. Dans mon école, on enseigne l'usage de l'épée pour donner la vie. Quand j'ai commencé à enseigner à combattre, je me suis rendu compte que beaucoup d'entre nous enseignaient à tuer avec le couteau et dès lors, enseignaient à utiliser le couteau de manière incorrecte. On peut tuer avec une pierre… mais le couteau est l'un des instruments les plus importants de l'être humain. Nous l'utilisons pour notre survie quotidienne. En relation avec mon histoire personnelle, mon mode de vie et mes principes, avec l'étude approfondie du maniement de l'épée et du couteau, j'ai développé ce qui constituerait l'idéologie du couteau. Me basant sur l'origine du couteau et sur mes expériences en tant qu'entraîneur d'escrime olympique et professeur de lutte au couteau, ainsi que sur mes connaissances du maniement du sabre japonais, j'ai conçu ce couteau destiné à être la base du travail avec couteau que nous ensei-

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Kapap gnons au Kapap et que nous appelons « couteau seul ». Les élèves doivent entrer dans un bois pourvu seulement d'un couteau pour survivre. Il faut concevoir le couteau de manière à ce qu'il ne soit pas seulement efficace comme arme, mais également utile pour réaliser d'autres activités telles que construire un refuge, obtenir de la nourriture, de l'eau, allumer un feu et toutes les autres activités nécessaires pour la survie. L'idée c'est que le couteau de combat ne permette pas seulement de tuer, mais également de sauver des vies et de survivre. C'est l'idée principale de ce couteau : donner la vie, pas la prendre. Le Kapap n'est pas un système conventionnel. C'est un pont entre des systèmes, c'est un concept et une philosophie. Le Kapap n'a pas été conçu comme un système avec ceintures ou pour créer des maîtres et des grands maîtres. Il y a plus qu'assez de systèmes pour ça. En tant que pont, l'esprit du Kapap c'est d'unir les pratiquants d'arts martiaux de différentes disciplines pour qu'ils soient capables de communiquer entre eux et de partager des connaissances en tant que frères d'armes. Nous désirons faire cela sans les conflits, egos et politiques avec lesquels fonctionnent les principaux arts martiaux communs. Quelqu'un m'a dit un jour : « Il n'y a pas de mauvais élèves, seulement de mauvais professeurs. » Je me demande qui étaient ces professeurs avant de devenir des professeurs. Je crois que c'étaient de mauvais élèves. Aujourd'hui, avec les systèmes « sans racines » nous avons des grands maîtres de tout et cela donne finalement rien du tout. Il y a de nombreux guerriers ou grands maîtres de YouTube, Facebook ou Internet, qui ont appris leurs arts martiaux en peu de temps et se permettent de diffamer de grands professeurs et de grands hommes, des professeurs ont pratiqué les arts martiaux la plus grande partie de leur vie ! Mon ami Sam Markey me raconta l'histoire de quelqu'un qui lui demanda s'il pouvait se battre contre deux ou trois attaquants à la fois et il lui répondit : « Je peux me battre contre un lion, mais pas contre cent lapins, la vérité se trouve sur le tatami ! ». Il n'y a pas trop de professeurs, mais il y a trop d'organisations et souvent, diriger ces organisations est devenu plus important qu'enseigner. « Une armée de moutons dirigée par un lion vaut mieux qu'une armée de lions dirigée par un mouton » Alexandre le Grand J'adore être professeur et je vais me battre pour continuer d'être un professeur et pas un homme d'affaire. L'un de mes professeurs les plus importants est la nature. Nous faisons pour cela de nombreux camps et des exercices de survie, car on ne peut réellement enseigner un art ou un métier, seulement l'apprendre, et les savoir-faire sont mis à l'épreuve dans une situation réelle. Avec les arts martiaux, c'est la même chose. Les gens essayent de « se vendre » dans les arts martiaux de la manière suivante : il y avait un maître légendaire et cet étudiant fut son meilleur élève. Mais comme ce maître est mort, il y

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a maintenant un grand maître qui enseigne le travail de la vie de ce maître. Mais les choses ne sont jamais comme ça. La majorité des bons élèves ont également quelque chose en eux à créer et à étudier pour porter la flamme, pas les cendres. Transmettre l'esprit. C'est pour cela que j'essaye d'enseigner les trois éléments : corps, pensée et esprit. C'est comme transmettre les trois sphères des arts martiaux : traditionnel, combatif et sportif. Souvenez-vous que les techniques peuvent fonctionner ou pas. Cela dépend de la situation, du timing adéquat et également de l'objectif que vous choisissez de frapper. Il peut être incorrect, mais en même temps, il peut être correct. Faites confiance à ce que vous faites en vous battant et pas dans la théorie ou la pratique statique. On découvre toujours la vérité sur le tapis en essayant de le faire et la plupart du temps en apprenant des erreurs. Vous pouvez frapper d'une manière ou d'une autre, avec la main ouverte ou fermée. L'expérience du combat libre, de l'action/réaction, en se battant debout ou au sol, avec ou sans armes, avec ou sans coups, avec ou sans gi nous enseigne, et même quand on se trompe. Éloignez-vous des lâches qui disent des choses telles que : « Nous ne sommes pas un art martial sportif », « Nous ne sommes pas un art martial sans sagesse ». Ces slogans ne trahissent que la peur. Nous savons tous que nous pouvons frapper à l'entrejambe ou mettre le doigt dans l'œil de notre adversaire. Mais avons-nous oublié le savoir-faire des autres personnes ? L'avantage d'un sport de combat avec un arbitre et avec des règles c'est qu'il vous offre une manière de vous affronter à vousmêmes et d'affronter vos peurs. En vous cachant derrière ces slogans, vous ne serez pas mieux préparés. Si vous échouez dans votre préparation, vous vous préparez à échouer. La nature n'a absolument pas de pitié, s'il neige et que vous êtes en sousvêtements, il va continuer de neiger et vous allez devoir y faire face. Pour survivre, il faut étudier la nature, aimer la nature, s'ajuster à la nature. C'est pour ça que la nature peut être un si bon professeur. La douleur peut également être un bon professeur. Mais personne ne veut apprendre cela en classe. Étudiez-vous vous-mêmes, augmentez vos capacités. La nature vous offre de nombreuses manières d'entraîner votre esprit et de devenir plus fort. Avoir peur est normal et nécessaire, c'est la manière qu'utilise la nature pour vous donner un shoot extra d'énergie. Connaître est la première étape pour surmonter les peurs. En étant dans la nature, vous pouvez étudier et apprendre à utiliser vos pensées dans les situations de survie. La panique peut inciter quelqu'un à agir sans penser. J'aimerais partager quelques citations et quelques mots sages pour terminer cette leçon avec le « Mokuso » (litt. : penser en silence). Chaque cours traditionnel commence et termine de cette manière. La nature vous rend plus fort, vous défie, pas les autres. « Celui qui connaît les autres est savant. Celui qui se connaît lui-même est sage » Lao Tseu

Les hommes grands et inspirés sont éloignés du mal, dit-on. « Je préférerais être une personne insignifiante que quelqu'un de mauvais. » Abraham Lincoln « Il y a beaucoup de raisons de vivre, quelques-unes pour lesquelles mourir et aucune raison de tuer. » Tom Robbins « Quand les gens vous blessent maintes et maintes fois, pensez qu'ils sont comme du papier de verre. Ils peuvent râper et blesser un peu, mais finalement, vous devenez brillants et eux inutiles. » Anonyme « La vie est une lutte, mais tout le monde n'est pas un lutteur, sinon les dominateurs, les tyrans, seraient une espèce en voie de disparition. » Andrew Vachss « Avec l'ignorance surgit la peur, avec la peur surgit l'intolérance. L'éducation est la clé de la tolérance. » Kathleen Patel « Et si le gamin dont tu abusais à l'école grandissait et devenait le seul chirurgien capable de vous sauver la vie ? » Lynette Mather « S'il n'y a pas de héros pour vous sauver, c'est vous alors qui serez alors le héros. » Denpa Kyoshi « Vous n'avez pas de meilleure maîtrise que celle que vous avez sur vous-même. » Léonard de Vinci « Vous avez des ennemis ? Bien. Cela veut dire que vous vous êtes battu pour quelque chose au moins une fois dans votre vie. » Winston Churchill Comme je l'ai souvent dit, la première chose que nous apprenons de l'histoire, c'est que nous n'apprenons pas de l'histoire ! Éloignez-vous du mal et des arts martiaux qui essayent de vous apprendre à être un dominateur, un tyran. « Ne portez pas d'arme, soyez une arme. » Avi Nardia C'est comme ça que nous pratiquons, pour être une arme, en utilisant notre cerveau, et avec l'entraînement mental que nous enseignons dans l'apprentissage de la survie. Tout l'entraînement du Kapap se base sur l'idée de ne dépendre d'aucune autre arme que nous-mêmes. Comme dans la citation ci-dessus à propos du papier de verre, vous devenez une arme à travers un processus lent de formation du corps, de la pensée et de l'esprit. Comprenez-bien le but du Mokuso au début et à la fin du Reshiki. « Mokuso » est un terme japonais pour « méditation ». On la fait au début et à la fin de chaque cours pour « vider l'esprit » des distractions de la vie quotidienne, c'est similaire au Mushin, le concept zen. On appelle formellement cela « préparer l'esprit pour s'entraîner durement ». Nous refaisons le Mokuso à la fin de l'entraînement comme un exercice d'introspection. L'introspection est un examen des pensées conscientes et des sentiments. On peut faire référence à l'introspection dans un contexte martial et spirituel comme un examen de l'esprit. L'introspection est en rapport avec le concept de réflexion sur soi et s'oppose à l'observation externe.


« Vous avez des ennemis ? Bien. Cela veut dire que vous vous êtes battu pour quelque chose au moins une fois dans votre vie. » Winston Churchill

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Ne vous préoccupez pas du futur Nous le faisons tous, les uns plus que les autres. Nous nous préoccupons de l'avenir. Nous n'avons aucun contrôle sur la plupart de choses qui nous préoccupent et sur d'autres, nous n'en avons pas beaucoup. Je me souviens d'une phrase que j'ai entendue une fois. Je crois que c'est de Marc Twain et elle dit ceci : « J'ai expérimenté des choses terribles dans ma vie et certaines d'entre elles me sont vraiment arrivées. » Il a bien raison. Combien de fois ne me suis-je pas préoccupé de quelque chose qui échappait complètement à mon contrôle, au point d'en perdre le sommeil ? Trop pour m'en souvenir, sûrement ! J'aimerais penser que j'ai progressé avec les années. Cela ne veut pas dire que j'ai cessé de me préoccuper. Je le fais encore. Simplement, maintenant je gère mieux mes préoccupations. Je me souviens de ce que ma mère me dit une fois, quand je lui exprimais mon inquiétude pour quelque chose qui se passait alors. Elle me dit : « Mon fils, les choses ne sont jamais aussi mauvaises qu'elles le paraissent. Tout ira bien, je te le promets. » Combien elle avait raison. Ainsi donc, quelle est la stratégie pour faire face de la meilleure manière possible à nos préoccupations ? Voici certaines des choses qui ont fonctionné pour moi : 1) Décidez si se préoccuper en vaut la peine. Si oui, avez-vous un contrôle quelconque sur ce qui peut se passer ? Si non, respirez profondément et dites bien haut : « Je ne vais pas permettre que quelque chose d'extérieur prenne le contrôle sur ma vie. » Ça fonctionne toujours ? Bien sûr que non. Mais reconnaître cette émotion négative est le premier pas pour la contrôler. 2) Si ce pourquoi vous êtes préoccupé est réel et si vous avez un contrôle sur ce qui peut arriver, décidez de faire quelque chose de logique… Et faites-le ! 3) Essayez d'avoir l'esprit clair et d'être le plus logique possible. Souvenez-vous, la logique et les émotions sont comme l'eau et l'huile, elles ne se mélangent pas. Être trop émotif embrume votre bon jugement. Je me souviens d'une phrase que j'essaye de mettre en pratique quand je suis dans un état émotionnel négatif : « Ne prenez jamais une décision quand vous êtes fâché ou effrayé… C'est comme laisser un lâche diriger votre armée. » 4) Prenez du temps pour penser aux problèmes passés et à la manière dont vous les avez résolus. 5) Dites-vous à vous-même : « Je vais m'en sortir ! » Affirmez que vous vous en tirerez et tout ira mieux pour vous. Vous ne le croirez pas toujours quand vous le direz, mais il est bon de le faire. Que je sache, il n'y a pas d'inconvénient à être optimiste. Oui, il y a des gens plus

« Quelle est la stratégie pour faire face de la meilleure manière possible à nos préoccupations ? » optimistes que d'autres, mais l'optimisme est une habitude qu'on peut cultiver.

Le costume du poulet Il y a peu, s'est ouvert un nouveau restaurant près de là où se trouve notre école principale. Le bâtiment en particulier dans lequel se trouve le restaurant a été loué plusieurs fois à une série de négoces qui n'ont pas eu de succès. Nous avons besoin d'un autre restaurant dans le quartier et sincèrement je leur souhaite le meilleur. Ils sont en train d'en faire un endroit très joli. Ils l'ont peint, ont mis de nouvelles affiches, ils pendent des ballons tous les jours. Le nouveau propriétaire semble bien, les choses prennent une bonne tournure. Cette après-midi en passant devant en voiture, je me suis rendu compte qu'il y avait quelqu'un de déguisé en poulet qui invitait les gens à passer dans le restaurant pour le découvrir. Ça a bonne mine, non ? Et ce serait probablement une bonne idée… si le costume du poulet était propre… s'il lui allait bien… si la personne du déguisement était vraiment présente à ce qu'elle faisait. Mais ce n'était pas le cas. Le costume n'était pas seulement sale, il était dégueulasse et semble très vieux. J'ai essayé de ne pas juger la personne qui portait le costume, mais elle ne me semblait vraiment pas heureuse. D'une manière ou d'une autre, cette vision rapide, d'une personne triste dans un costume de poulet sale, me dissuada d'aller manger dans le nouveau restaurant. Et je ne suis probablement pas le seul à avoir eu cette sensation. Je suis convaincu que les gens qui

« J'ai expérimenté des choses terribles dans ma vie et certaines d'entre elles me sont vraiment arrivées. »

passaient par là ont pensé la même chose. Comme vous voyez, les premières impressions sont importantes. Elles nous aident à nous former des opinions sur les choses qui sont souvent correctes. Un petit détail peut changer la perspective d'un client à votre sujet, au sujet de votre travail ou de votre produit, en bien ou en mal. Je ne sais pas ce que vous feriez, mais en ce qui me concerne, je vais veiller à ce que tous mes costumes de poulet soient propres et je vais chercher des gens qui se sentent heureux de le porter. Maintenant je vais m'en aller. J'avais pensé aller dîner dans le nouveau restaurant avec ma famille, mais pour une raison quelconque, j'ai changé d'idée et je ne crois pas que l'endroit me plaise.

Vous pouvez toujours en faire plus que ce que vous ne croyez J'avais travaillé à me récupérer un peu avant le marathon et je n'avais donc pas beaucoup couru pendant deux semaines. Finalement, j'étais revenu à mes routines et j'avais commencé à courir cinq kilomètres tous les jours dans le parc qui se trouve près de chez moi. J'avais fait cela pendant des années et c'était très facile pour moi. Ce jour-là, pour une raison quelconque, c'était devenu vraiment très dur pour moi. Après trois kilomètres, je me proposais déjà de terminer en marchant. Je me suis alors rendu compte qu'un autre coureur venait par un autre chemin et que rapidement il croiserait le chemin sur lequel je me trouvais. Tout semblait indiquer que nous allions nous rencontrer. Je me trouvais alors devant un dilemme : ralentir le pas pour laisser passer devant moi l'autre coureur ou accélérer un peu et passer devant lui. Bien que très fatigué, j'ai décidé d'accélérer (que vous dire, je suppose que je suis un rien compétitif). Quand il arriva à mon chemin, j'étais déjà dix mètres devant lui. Il se déplaçait très rapidement, mais j'ai décidé de courir devant lui. Et j'ai pensé : « Qu'en est-il de ma fatigue ? Il y a pas plus d'un moment je pensais à poursuivre en marchant et maintenant je suis presque en train de sprinter… et je m'en sens très bien ! C'est alors que je me suis rendu compte : « On peut toujours en faire plus que ce qu'on croit qu'on peut faire ». On a parfois besoin d'un surcroît de motivation. Cet événement me fait penser maintenant à d'autres facettes de ma vie où je me fatigue et pour lesquelles je me propose de continuer en marchant… Je pense alors à cette anecdote du coureur comme en quelque chose de métaphorique qui m'aide à me motiver. Je pense aux très nombreux projets auxquels je veux travailler et, pour une raison quelconque, cela me donne une impulsion de plus !

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KOBUDO AIKIDO/KENDO/IAIDO 10171

Ref. 11145

Ref. 11160

Kyokushinkai Compétition. Écru. Coton

Veste Kendo. Toile spéciale Japon

Hakama Japon noir

Ref. 11170

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Hakama Japon bleu nuit

Ref. 11152

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Keikogi. Giacca Blu Marine

Keikogi.

Ref. 11150 Veste d'Aikido blanche

Veste Aikido blanche. Coton

Ref. 11220

Ref. 11151

Armure Kendo. Japon.

Kimono Aikido

Ref. 11231

KUNG-FU

Tenugui (foulard)

Ref. 11153 Giacca Aikido. Bianca. Speciale "grana di riso". Estate

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Hakama Noire. Polyester-Rayon

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Ceinture "Obi" Iaido. Noir ou Blanc. 320cm x 8cm.

TAICHI

Armure Kendo. Japon.

Ref. 10650/51/52

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Kimono Tai Chi. Entraînement. Blanc

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Dans cette nouvelle série de DVD d'instruction, le maître Mark Grindley présente et explique en détail l'usage des points de pression dans la self-défense. Le programme des points de pression tactique du combat Hapkido est le résultat de nombreuses années d'étude et de recherche, sous l'orientation et avec l'aide de l'un des principaux experts mondiaux en la matière. Il se base sur des principes pratiques et modernes de selfdéfense, sans la complexité excessive ni la mystique d'autres systèmes de points de pression. Le cours de points de pression tactique du combat Hapkido est largement utilisé par les agences de police du monde entier et peut être intégré à n'importe quel programme d'arts martiaux. La série comporte quatre volumes qui couvrent tout le programme d'instructeurs : cours d'apprenti instructeur, cours d'instructeur associé, cours d'instructeur et cours d'instructeur senior.

REF.: • CHTPP1 Tous les DVDs produits par Budo International sont scellés au moyen d’une étiquette holographique distinctive et sont réalisés sur support DVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICX ou similaires). De même, l’impression des jaquettes ainsi que les sérigraphies suivent les plus strictes exigences de qualité. Si ce DVD ne remplit pas ces critères et/ou si la jaquette ou la sérigraphie ne coïncide pas avec celle que nous vous montrons ici, il s’agit d’une copie pirate.

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Samart Payakaroon, de son vrai nom Samart Tiptarmai (né le 5 décembre 1962, à Chacherngsao), est le boxeur de Muay Thaï thaïlandais qui possède le plus grand curriculum de toute l'histoire. Chanteur et acteur, il est si populaire qu'il a même été l'image de Coca-Cola en Thaïlande. Carrière en Boxe thaïlandaise Son frère aîné, Kongtoranee Payakaroon, l'introduisit au Muay Thaï. Il commença à pratiquer quand il avait 11 ans. Le premier maître de Muay Thaï de Samart fut Yodthong Senanan (Kru Tui) qui fut son professeur et celui de Kongtoranee. Après avoir fait plus de 100 combats, il arriva à Bangkock pour se battre au stade de boxe du Lumpinee en 1978. Samart a été surnommé Payaknayok (le tigre) aussi bien pour son type de combat agressif que parce que c'était un beau gars. Muay Thaï 105 livres : Champion du Lumpinee Stadium en 1980 108 livres : Champion du Lumpinee Stadium en 1980 115 livres : Champion du Lumpinee Stadium en 1981 126 livres : Champion du Lumpinee Stadium en 1981 Boxe En 1982, il remonta sur le ring pour boxer. En 1986, il remporta le titre de champion du monde WBC de Boxe anglaise en poids super-coq avec un KO surprise sur Lupe Pintor au cinquième round. Carrière musicale et cinéma Entre ces deux périodes de champion de Boxe, Samart signa avec la Grammy et lança deux albums de musique pop qui eurent beaucoup de succès dans son pays. Il possède plusieurs clubs musicaux en Thaïlande et est considéré comme un héros national. Plus de 11 films très populaires en Thaïlande ont culminé la carrière du boxeur le plus populaire de l'histoire du pays.

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DVD Arts Martiaux

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Dans ce nouveau DVD, le maître Akeshi nous montre dans le détail les 20 Kumidashi de Naginata et les 5 Kumidashi de Kihon, ces derniers pour créer un pont entre la Naginata et le Katana et souligner les similitudes qui existent entre les deux. Ces Kumidashi sont exécutés avec le Bokken qui, du fait de son poids, éveille les muscles endormis, ce qui aidera de manière décisive en ce qui concerne le comportement et l'évolution technique des deux armes. La Naginata place les élèves d'arts martiaux face à une nouvelle situation des distances, des poids et de la mobilité et son étude doit être considérée comme prioritaire pour les passionnés du Kobujutsu car elle met l'accent sur les sensations, l'équilibre et la force de manière à les gérer souplement.

REF.: • KOVAR1

Tous les DVDs produits par Budo International sont scellés au moyen d’une étiquette holographique distinctive et sont réalisés sur support DVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICX ou similaires). De même, l’impression des jaquettes ainsi que les sérigraphies suivent les plus strictes exigences de qualité. Si ce DVD ne remplit pas ces critères et/ou si la jaquette ou la sérigraphie ne coïncide pas avec celle que nous vous montrons ici, il s’agit d’une copie pirate.

Quand on pratique divers systèmes, on arrive tôt ou tard à la conclusion que, mis à part les rituels et les traditions, au fond, les arts martiaux sont très similaires entre eux. Ils peuvent aborder les choses de manière différente au début, mais ils arrivent généralement aux mêmes conclusions. Ainsi, il utilise le Kenpo comme base pour y mêler les techniques et les théories d'autres systèmes, en prenant comme point de départ les attaques élémentaires universelles. Dans ce DVD, il nous montre les combinaisons de double poing, des séquences de self-défense progressive, le « Kenpo 6 » ou exercices interactifs avec un camarade, et des techniques de points de pression. Un esprit indomptable à la recherche de l'excellence qui a déjà donné de magnifiques fruits.

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KaratĂŠ

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L'héritier d'eiichi Miyazato À la mort en janvier 2012 de Koushin Iha, le Goju Ryu d'Okinawa du maître Eiichi Miyazato se retrouva aux mains du maître Yoshio Hichiya, 10e dan et président de l'Okinawa Goju Ryu Karatedo Kyokai. Salvador Herraiz a récemment rencontré le maître Hishiya à Okinawa et nous le présente ici. Texte et photo : Salvador Herraiz, (Shuri, Okinawa) 7e dan de Karaté

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Japon

A

près avoir passé la journée dans la région du château de Shuri, il est temps d'aller à l'endroit de mon rendez-vous avec le maître okinawaiien résidant en Espagne, Ryoichi Onaga, 9e dan Goju Ryu. Sachant qu'il était également dans l'île ces jours-là, je lui ai téléphoné quelques heures auparavant, comme nous l'avions accordé, pour qu'il me conduise chez son maître, Yoshio Hichiya, une véritable légende sur l'île. Ensemble nous nous rendons au dojo du maître qui, curieusement y malgré le fait qu'il soit l'un des plus hauts représentants de ce style de Naha Te, se trouve dans la région de Shuri. À la mort en 1999 d'Eiichi Miyazato, ses descendants techniques souffrirent, comme on pouvait s'y atteindre, certains différents qui les poussèrent à se diviser. La Goju Kai mit aussi son grain de sable en faisant pression pour que s'opèrent certaine changements dans les katas, des changements que certains maîtres ne voulurent pas accepter, logiquement. Comme j'ai déjà suffisamment expliqué cette division, il y a longtemps dans un article sur le Jundokan, nous nous concentrerons maintenant seulement sur l'association à laquelle appartient notre protagoniste d'aujourd'hui, l'Okinawa Goju Ryu Karatedo Kyokai, que dirigea le maître Koushin Iha qui avait pratiqué avec Miyagi Chojun dès 1939, quand celui-ci enseignait à l'École de commerce municipale de Naha. Je dirai seulement que Yoshihiro (fils de Miyazato) et Tetsunosuke Yasuda suivirent une autre voie, abandonnant l'association, revendiquant leur pouvoir pour être les locataires du Jundokan, le dojo d'Eiichi Miyazato, ce qui, à lui seul, semble être un bien pauvre argument. Yasudo était au moins un maître de Goju important, mais Yoshihiro ne l'était même pas.

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Koushin Iha, né en 1925, fut dès lors l'héritier principal du Karaté d'Eiichi Miyazato. Iha eut son propre dojo à Tomari, le Shudokan, entre les années 1964 et 1975 et est depuis 1968 le vice président de la Kyokay que Miyazato dirige. Iha, l'héritier principal et naturel du maître Miyazato, obtint le 10e dan de ce dernier en 1980, alors âgé de 55 ans, et fut déclaré Trésor culturel immatériel d'Okinawa en l'an 2000, à l'âge de 75 ans. En avril 2004, il abandonna l'enseignement actif, il avait alors 80 ans, et préside aujourd'hui honorifiquement l'association. Il fut remplacé dans son travail quotidien par notre protagoniste d'aujourd'hui, le maître Yoshio Hichiya. D'importants personnages comme Nanko Minei, Ryosei Arakaki et Koei Teruya secondent Hichiya Sensei à la Kyokai, ainsi que

Masanari Kikukawa et Shinzo Chinen, décédé ce dernier en octobre 2012 à l'âge de 64 ans. Peu après le maître Koushi Iha décéda également, le 20 janvier 2012, il avait 87 ans. Aujourd'hui, Hichiya Sensei nous attend tout en donnant cours à une classe de trois enfants ceintures blanches. « Quel gaspillage pour le maître ! », pourrait-on penser. Mais en réalité, trouver des grands maîtres qui donnent cours à très peu d'élèves et souvent des débutants est quelque chose d'habituel quand on les connaît dans l'intimité et la réalité de leur vie, de leur dojo…

L'interview Budo International : Maître, comment furent vos débuts dans le Karaté ? Hichiya Sensei : J'étais le camarade d'Anichi Miyagi (1931-2009) et j'ai été avec lui au Jundokan de Miyazato Eiichi. Nous étions en réalité trois amis : Miyagi Anichi, Chishin Bise et moi-même et nous y sommes allé tous les trois. C'est là que ça a commencé. B.I. : De quelle année parlons-nous ? H.S. : Ce fut après la mort de Miyagi Chojun. Il mourut en 1953 et on devait être en 1957. B.I. : Comment était la pratique dans le Jundokan ? H.S. : La principale caractéristique du Jundokan de Miyazato Sensei était qu'il était toujours ouvert et que chacun y allait quand il le pouvait et le maître était là. On pratiquait et chacun s'en allait quand il devait s'en aller. B.I. : Miyazato Sensei passait alors toute la journée là-bas ?

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Malgré un aspect féroce, Yoshio Hichiya est aimable et nous passons un agréable moment sur le tatami. Bien que je l'avais déjà vu dans l'une ou l'autre démonstration à Okinawa, ce fut vraiment une agréable surprise de voir sa bonne humeur. B.I. : Y a-t-il des différences palpables entre les différentes lignes du Goju Ryu d'Okinawa ? H.S. : Quand Miyagi Chojun vivait, tout le monde faisait le Goju Ryu de la même manière. Après sa mort, ses élèves les plus importants commencèrent à se séparer et ne pratiquant plus ensemble, ils commencèrent petit à petit à présenter certaines différences techniques. Dans notre Kyokai, nous conservons la tradition.

H.S. : Il passait de nombreuses heures au dojo. Il était pourtant toujours très occupé, car il travaillait également au département de police, à la base militaire… et au dojo. B.I. : Eiichi Miyazato était également un maître de Judo. Ses techniques en étaient influencées ? H.S. : Effectivement, les techniques de Miyazato étaient influencées par le Judo. B.I. : Comment se produisit la division au Jundokan ? H.S. : À la mort de Miyazato Eiichi, le maître Iha Koushi ne voulait pas prendre la direction. Le fils de Miyasato voulait être président, mais il n'avait pas le niveau adéquat. Le fils de Miyazato avait pratiqué le Karaté mais jusqu'à un certain point et cela faisait de nombreuses années qu'il ne le pratiquait plus. Je dois dire que quand j'ai connu Yoshihiro Miyazato, en 2009, ses manières furent loin d'être courtoises. De fait, il frôla la grossièreté. Seul un coup de téléphone de Naoko, la belle-fille de Miyagi Chojun (qui, cela dit en passant, avait un petit-fils qui pratiquait le Karaté au Jundokan) poussa Yoshihiro à se sentir un peu plus obligé à me faire cas… mal pourtant… je regrette de devoir le dire ! B.I. : L'association s'est-elle diffusée dans le monde ? H.S. : Il y a de nombreux pays dans notre Kyokai dont une quinzaine de pays européens. En Espagne, l'Association a la chance de compter sur quelqu'un de très spécial, un autre représentant très important de l'Okinawa Goju Ryu Karatedo Kyokai. Il s'agit de Ryoichi Onaga, qui reste fidèle à la ligne d'Eiichi Miyazato, Koushin Iha et Yoshio Hichiya. Onaga Sensei est en Espagne depuis 1972, il dirige l'European Hombu Dojo, Gojunkan ou Karate Dojo Onaga, comme il rebaptisa son ancien Jundokan après la division de la matrice d'Okinawa. Il avait commencé à pratiquer le Karaté en 1964 avec Eiichi Miyazato, à Naha, et ce dernier visita son dojo en Espagne en 1992, ce qui représenta un formidable événement.

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À gauche, Iha Koushin en 2009 entouré de Teruya Koei (actuel président de la Fédération de Karaté d'Okinawa) et de Hichiya Yoshio. Derrière Iha, le maître Onaga Ryoichi. À droite, Onaga avec Miyazato Eiichi, en Espagne, en 1992, et l'extérieur du dojo d'Hichiya Sensei en 2012. En dessous, Salvador Herraiz, Onaga Ryoichi et leurs élèves respectifs autour d'Hichiya Yoshio et de ses jeunes élèves au dojo d'Okinawa en 2012.

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Japon B.I. : Combien y a-t-il de dojos de Karaté à Okinawa ? H.S. : Il est difficile de le savoir parce qu'il y a beaucoup d'organisations, mais à Okinawa, il doit y avoir près de 130 dojos fédérés. Il y a en outre d'autres groupes et instituts où on pratique le Karaté… Yoshio Hichiya a été le président de la Fédération de Karaté d'Okinawa (au sein de la Fédération japonaise) jusqu'il y a à peine cinq ans. L'actuel président de cette association est Koei Teruya.

que ce qui correspond à la personne, ce qui correspond à son école. Okinawa est une île de gens tranquilles qui considèrent que le Karaté c'est pour toute la vie, pour toujours, sans chercher à se comparer aux autres. Nous avons maintenant en main le projet d'un pavillon rien que pour le Karaté. En effet, cela fait plusieurs mois que la Fédération okinawaiienne travaille sur un futur pavillon exclusivement pour des activités de Karaté à Okinawa, à part du Budokan existant.

B.I. : Et combien d'entre eux appartiennent à la Goju Ryu ? H.S. : De Goju Ryu, je crois que nous sommes une cinquantaine.

B.I. : Et actuellement, y a-t-il une différence entre le Karaté d'Okinawa et celui de l'île principale du Japon ? H.S. : Au Japon, sur l'île principal, on va très vite, tout se passe très rapidement et ils sont également devenus très sportifs. L'ambiance est plus détendue ici à Okinawa. Yoshio Hichiya n'a plus de très bons genoux, mais que celui qui, à son âge et

B.I. : Les maîtres des différents groupes à Okinawa ont-ils beaucoup de relations ? H.S. : À Okinawa, chaque pratiquant, généralement, va pratiquer dans son école et ne mélange pas sa pratique avec celle d'autres styles différents. Nous nous connaissons, mais… En revanche, en Occident, les uns vont avec les autres, ils se mélangent. Ici, ça ne se fait pas. B.I. : Y a-t-il alors une grande différence d'approche entre les Okinawaiiens et les Occidentaux ? H.S. : L'Européen, l'Occidental veut tout apprendre. À Okinawa, on n'apprend

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même beaucoup plus jeune, se libère des douleurs lui tire la première pierre… Sa respiration cependant est puissante. Comment pourrait-il en être autrement avec un 10e dan de Goju Ryu. B.I. : Qu'est-ce qui est le plus important pour un karatéka ? H.S. : Il est très important de pratiquer les bases du Karaté, le Kihon de chaque école. Quand, par exemple, on centre trop le Karaté sur le sport, on ne développe pas correctement la pratique de la base et on perd de la technique. B.I. : Quelle réflexion finale feriezvous pour les karatékas du monde entier ? H.S. : Comme le Karaté c'est pour toute la vie et pas seulement pour une partie de celle-ci, le plus important, c'est de bien le faire et de développer correctement toutes ses facettes, sa technique, son comportement… Le Karaté n'est pas seulement fait pour être pratiqué pendant un certain temps, il est fait pour toute la vie !… Il est l'heure de nous e n a l l e r. O n a g a S e n s e i reste et Hichiya Sensei appelle aimablement un taxi pour qu'il vienne me chercher dans ses ruelles é l o i g n é e s d u b ro u h a h a de la ville (même si on dit qu'à Okinawa il n'y a b e a u c o u p d e b ro u h a h a nulle part…).

Hichiya Yoshio effectuant une démonstration au Budokan de Naha, en 2009. Derrière, assis, Arakaki Isamu (décédé le 29 mars 2013) et Senaha Yoshitsune (Uechi Ryu).


Dans la culture martiale du Vietnam, deux armes sont particulièrement importantes : la hallebarde et le sabre. L'étude du maniement de ces deux armes est indispensable à tout pratiquant d'arts martiaux vietnamiens car ils représentent les deux principaux moyens de lutte sur les champs de bataille. Si nous comparons sabre et hallebarde, le sabre est limité aux coupes, aux piques, et aux blocages. Dans certains cas, on peut aussi utiliser le manche pour frapper et la garde recourbée du sabre vietnamien pour crocheter les lames, mais ce sont des usages de dernier recours. La hallebarde, elle, est véritablement conçue pour être une arme à usage multiple : Coupes, piques à courte et longue distance, blocages avec le dos de la lame, le milieu et l'extrémité du bâton, crochetages de l'arme de l'adversaire, balayages et usage comme masse. Dans ce DVD réalisé par le Maître Patrick Levet, nous étudierons les techniques de base de sabre: attaques, esquives, Blocages et parades, les 15 techniques fondamentales du sabre, le Quyen de sabre “Tinh Hoa Luong Nghi Kiem Phap “, basé sur l'essence du principe des deux polarités opposées, et le Quyen “La Hallebarde de la lune et du soleil”, suivi par la Forme actuelle de compétition.

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Tous les DVDs produits par Budo International sont scellés au moyen d’une étiquette holographique distinctive et sont réalisés sur support DVD-5, format MPEG2 (jamais VCD, DICX ou similaires). De même, l’impression des jaquettes ainsi que les sérigraphies suivent les plus strictes exigences de qualité. Si ce DVD ne remplit pas ces critères et/ou si la jaquette ou la sérigraphie ne coïncide pas avec celle que nous vous montrons ici, il s’agit d’une copie pirate.

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Les infaillibles stratégies de combat siamoises pour éliminer l'adversaire Oubliées dans leur propre patrie pendant des décennies, les 15 formes techniques traditionnelles du Mae Mai Muay Thaï, ou technique (Mai) fondamentale (Mae) de combat (Muay) thaï, représentent en fait un trésor technique et culturel qui doit être préservé à tout prix. Le Mae Mai ou Mai Khru, loin d'être simplement un ensemble de mouvements défensifs et offensive apparemment relativement simples, est la distillation d'un système complet de lutte thaïlandaise extrêmement riche et sophistiqué. Chacune des techniques a été développée au cours des siècles par des guerriers et maîtres de lutte et se base sur les principes du combat testés « sur le terrain » en temps de guerre et en temps de paix au cours d'innombrables affrontements (suivant une véritable démarche scientifique se terminant par une évaluation précise de cause à effet) avant d'être finalement acceptée. La question qui se pose à ce stade c'est pourquoi certaines techniques sont-elles considérées comme Mae Mai (c'est-à-dire techniques-mère) et d'autres pas ? On peut certainement dire que toutes celles qui sont considérées comme des techniques de base ont été, au terme d'une longue série de tentatives, les plus efficaces pour assurer la victoire dans un combat réel, en d'autres termes, ce sont les actions qui offrent à ceux qui savent les utiliser correctement, le plus de chances de succès. Malgré l'existence de différences plus ou moins subtiles dans l'application des formes entre les différents styles régionaux de Muay, toutes les versions du style traditionnel reconnaissent les quinze mêmes principes de combat fondamentaux. Explorant davantage le concept, nous pouvons dire que chaque Mae Mai représente à lui seul toute une vision du combat, une stratégie globale du combat. La vraie valeur, la beauté inhérente à ces actions réside dans le fait que chaque Mae Mai est un mouvement universel qui, si vous êtes en possession de la clé de lecture, peut être développé à travers les nombreuses variantes existantes, donnant lieu à de multiples applications martiales, tout aussi efficaces. Les maîtres du passé qui ont codifié ces séquences possédaient une telle maîtrise technique de combat au corps à corps, vécue dans leur propre chair, qu'ils ont réussi à condenser en 15 actions facilement reproductibles une quantité considérable de principes combatifs.

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Muay Thai Le bagage technique qui en résulte est maintenant disponible pour tous les praticiens de Muay ; il est cohérent, logique et capable de passer l'épreuve des défis d'aujourd'hui, comme il le fut de si nombreuses fois dans le passé. Pour donner un critère distinctif à propos des les techniques traditionnelles de Muay Boran, on peut dire qu'elles se caractérisent par la grande importance accordée à l'exécution raffinée et précise de chaque action défensive et offensive, afin de pouvoir être efficace même dans les affrontements contre des adversaires plus forts et plus lourds. La meilleure méthode éprouvée pour parvenir à une telle maîtrise et justesse technique est l'étude et la pratique des formes Mae Mai. Phosawath Saengsawan est professeur d'université, c'est une sommité en ce qui concerne les aspects historiques des différentes périodes de développement du Muay et des courants stylistique régionaux. Phosawath Saengsawan est sans doute l'homme qui, en ces temps moderne, s'est le plus efforcé à développer une bonne compréhension des techniques Mai Khru, grâce à une codification minutieuse de chaque mouvement et de leurs nombreuses variantes. Khru Pho (comme il aime à se faire appeler) a codifié les techniques fondamentales de la discipline, les organisant dans un ordre de difficulté croissante, de manière tellement exhaustive que même aujourd'hui, sa codification est celle qui fait autorité en Thaïlande. Le maître a aussi illustré de façon définitive le concept de « variantes » de chaque technique de base, créant ainsi un bagage de concepts (stratégies, principes, carte des points vitaux, utilisation des armes naturelles) très complet et exhaustif qui constitue aujourd'hui l'épine dorsale du programme technique de l'Académie internationale de Muay Boran IMBA. Parmi les applications les plus avancées des principes de Mae Mai Muay Thaï transmises par Khru Pho, rappelons les combinaisons dites « dévastatrices », des techniques combinées à l'action principale qui visent à achever un adversaire avec une percussion additionnelle, une clé de bras, un étranglement, une projection, etc. Dans la séquence technique, nous pouvons observer la stratégie Mae Mai numéro 2, de l'intrusion dans la garde de l'adversaire, afin d'atteindre son « nid » (autrement dit les points vitaux situés sur la ligne médiane du corps, dans la langue Thai Paksa Waeg Rang). Une fois passée la barrière de ses coups ou de ses bras tenus en protection, grâce à des mesures spéciales, des mouvements du tronc ou des techniques de déviation appropriées, nous nous retrouvons dans une situation idéale pour envoyer des coups en distance courte qui seront très difficilement bloqués. Les armes que nous utiliserons, à savoir la tête, les coudes ou les genoux, seront évidemment les plus appropriées pour envoyer des coups rapprochés.


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“Comment puis-je apprendre aux gens à se défendre d'attaquants plus forts et armés sans devoir faire un entraînement compliqué ? Il se peut qu'il ne soit pas permis ou possible d'utiliser des armes, il nous faut donc utiliser les objets quotidiens que nous avons sous la main”. Partant de là, Peter Weckauf a développé un système efficace, moder ne et individuel de selfdéfense, avec des techniques progressives, et destiné aussi bien aux civils qu'au personnel de sécurité, aux femmes ou aux groupes professionnels à haut risque. Le SDS Concept possède des techniques agressives pour la défense radicale contre toutes sortes d'attaques, mais il offre également une grande gamme de techniques d'attaque telles que les techniques décroissantes, les techniques des points de pression contre une résistance passive, la protection de tierces personnes et bien d'autres choses.

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REF.: • TAOWS1

La Taows Academy a été créée dans un seul but : s'entraîner, investiguer et travailler dur pour que le WingTsun soit reconnu par la communauté des pratiquants d'arts martiaux comme un art martial passionnant. La Taows Academy veut servir de pont entre les lignages plus traditionnels et ceux qui veulent faire évoluer l'art martial classique et l'adapter aux temps actuels. Pour elle, c'est en se situant au milieu, que l'on peut atteindre un équilibre parfait entre le respect de la tradition martiale et la recherche de l'efficacité, en utilisant toutes les possibilités qu'offre ce beau système : art, martial, protocole, p h i l o s o p h i e , développement personnel et santé. Le Sifu Salvador Sanchez et son équipe d'instructeurs nous introduisent au travail approfondi qu'il sont en train de développer à travers un projet à long terme. Dans ce DVD, seront expliqués certains points fondamentaux qui n'ont pas toujours été transmis de manière satisfaisante : qui ils sont, quels sont leurs objectifs, adhérence, non adhérence, travail des pas et déplacements et applications pour la self-défense. C'est là le premier d'une série de travaux à travers lesquels nous espérons que la Taows Academy continuera d'apporter ses connaissances comme point d'union entre les écoles et les branches du WingTsun aux passionnés d'arts martiaux qui souhaitent connaître le toucher de l'Éternel Printemps.

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Muk Yang Chong (mannequin de bois) Dans le WingTsun, les formes suivent l'idée générale de la forme Siu Nin Tao (forme des petites idées). Chaque mouvement a une fonction éducative psychomotrice et contient une « idée » que nous avons développé dans le Chi Sao (mains collantes) et le Lat Sao (exercices de combat). Je crois, après plusieurs années d'étude, que le mouvement dans la forme ne peut exprimer autre chose que l'idée (ou les idées) et que derrière elle (s), nous devons mener une recherche plus approfondie, regarder plus en profondeur ce qui à première vue nous paraît évident. Il existe actuellement un courant du WingTsun qui essaye de tout faire tel qu'on le fait dans les formes, autrement dire qui essaye d'appliquer ce qui est étudié dans les formes de manière identique au combat ou dans les exercices de combat. Bien que toutes les options soient absolument respectables, je crois personnellement que ce n'est pas possible. Voici ce qui m'a conduit à cette perception. Dans l'un de mes précédents articles pour cette colonne du WingTsun, je me suis référé au changement logique qui s'est produit dans la manière de combattre lorsque le WT (et le reste des arts martiaux chinois) sont sortis de « l'écosystème » de la Boxe chinoise pour affronter des adversaires ou des ennemis qui agissaient de manière complètement différente. Indiscutablement, le WT fut conçu en un endroit et à une époque concrète et avec des intentions concrètes :

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affronter d'autre boxeurs chinois. Le changement d'adversaire oblige à un changement logique pour obtenir une adaptation totale. Autrement, la différence entre le travail technique et le combat réel deviendrait si grande qu'il serait impossible d'appliquer les excellentes techniques et stratégies de ce système. Cette affirmation à propos de la forme Siu Nin Tao est logiquement exportable au reste des formes du WingTsun et bien sûr, au travail du Chi Sao des sections auxquelles les pratiquants de la branche à laquelle j'appartiens sont habitués. Parlons-en… Chaque partie d'une section a également au moins deux aspects : développer le pouvoir élastique ou l'énergie élastique (dans ses facettes Yin et Yang) et transmettre une idée tactique. En pratiquant ces drills avec un camarade, elles sont plus explicites que les formes, mais elles recèlent également beaucoup d'éléments ou d'idées qui doivent être étudiés dans le Lat Sao pour pouvoir en tirer les applications et rapprocher les idées et les tactiques de l'objectif final (qu'on oublie souvent) : le combat. Nous voulons aujourd'hui nous référer au travail du mannequin de bois (Muk Yan Chong). Dans notre système, en plus de la forme classique du mannequin de bois, à partir du troisième niveau technique (ceinture noire 3e dan), on a des sections d'entraînement avec un partenaire où on essaye de mettre en pratique certaines des idées qui émergent de la forme MYC. Une donnée curieuse (pour ceux qui ne les connaissent pas et pour donner à penser à ceux qui les connaissent), c'est qu'elles commencent toutes par le mouvement Pak Sao + Poing. Après cette entrée, on stimule et on essaye de développer plusieurs réponses (en fonction de comment on sent l'énergie de l'adversaire). Il est très peu probable que le mouvement Pak Sao + Poing surgisse dans un combat tel que nous le faisons dans les sections. Alors, pourquoi tellement y insister ? En réalité, on fait cela parce que ça nous oblige à développer une série de chaînes musculaires coordonnées et une sensibilité particulière qui augmentent notre pouvoir élastique (énergie élastique). Ce pouvoir élastique nous donnera une plus grande capacité pour le combat. Mais dans quelles circonstances peut-on appliquer cela dans un combat réel si les possibilités d'avoir un Pak Sao + Poing sont très maigres dans le combat réel ? Mon maître centra ses recherches, au cours des dernières années, sur cet aspect et il fit de grands progrès et de grandes découvertes. Moi, qui ai hérité d'une partie de cet esprit critique et de cette envie de regarder les choses plus à fond, j'ai dû regarder autrement les mouvements des sections avancées de Chi Sao (en rapport avec la forme du mannequin de bois). Au lieu de me fixer sur la technique en elle-même, j'ai cherché l'idée derrière celle-ci et ensuite, je me suis demandé comment cela fonctionnerait sur plusieurs distances différentes et face à des styles autres que le WT. L'une des premières conclusions auxquelles je suis arrivé peut paraître assez convaincante pour ceux qui essayent de tout appliquer de la manière la plus proche à celle des formes : il n'est pas possible d'appliquer telle quelle la forme du mannequin de bois. Ni même d'appliquer uniquement certaines techniques du mannequin de bois. Autrement dit, pour que tout ait une certaine logique au combat, il est nécessaire de les utiliser en synergie avec d'autres éléments des formes Biu Tze Tao et Bart Cham Dao (j'écrirai un jour sur la relation directe entre la forme Biu Tze Tao et Bart Cham Dao). Voici d'autres conclusions auxquelles je suis arrivé après une étude approfondie et continue de la forme du mannequin de bois : - Un accroissement notable de la puissance et de l'explosivité - Un contrôle supérieur du corps de l'adversaire

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- Une plus grande mobilité - Une plus grande capacité d'adaptation à des situations inattendues (techniques inconnues) - Une amélioration sur toutes les distances - Un mouvement plus libre et naturel de tout le corps, spécialement des pieds et de la colonne vertébrale. En plus de ces attributs que je cite, j'aimerais également souligner d'autres « perles » de la forme que l'on traite très peu souvent dans notre système ou qui même, pour beaucoup de pratiquants, n'existent tout simplement pas parce qu'ils ne cherchent pas à voir au-delà de la première couche superficielle de la forme. C'est ici qu'apparaît l'idée de « créer des zones » : aussi bien en distance longue qu'en distance courte, en développant ces applications élargies du mannequin de bois, j'ai pu extrapoler les angles du mannequin de bois à des situations « non classiques » contre des styles autres que le WT donnant lieu à l'idée de « créer des zones ». Cette « nouvelle idée » (qui est aussi ancienne que le système lui-même) nous conduit à un autre scénario beaucoup plus complexe et qui rend notre pratique passionnante : 1º Application du concept d'angles d'attaque du mannequin de bois à la distance longue (depuis la position de garde). Nous devons apprendre à nous situer dans un angle qui annule l'un des deux côtés de l'adversaire (et le faire sans qu'il ne s'en rende compte !). 2º Application en attaque : aussi bien en distance courte (adhérence) qu'en distance longue (non-adhérence). Notre attaque doit nous couvrir aussi bien pour entrer dans l'angle oblique que dans le mouvement en soi qui balaye une zone aussi bien en entrant qu'en poursuivant le mouvement après l'impact pour éviter que ne rentre un coup. C'est important également quand nous perdons le contact avec l'adversaire ou qu'il nous échappe ou tombe. Les techniques du mannequin de bois sont, de manière caractéristique, nettement offensives : nous nous défendons avec une attaque qui cède et colle avec le même bras et en un seul mouvement. Pour que cela fonctionne, il est nécessaire de pouvoir adapter le coup et céder en faisant contact avec le bras de l'adversaire sans cesser d'avancer vers la cible et sans perdre d'énergie, en changeant l'angle. 3º Ouverture d'angles d'attaque (ouvrir la garde). Quand l'adversaire est habile, il peut essayer d'entraver nos bras avec les siens. Ici, nous appliquons les techniques d'ouverture et de coup, avec de petits mouvements subtiles du coude et du poignet (des mouvements de Huen Sao, main en cercle de la forme Biu Tze). 4º Polarité complémentaire. Les techniques du mannequin de bois, bien que très offensives, sont essentiellement des attaques Yin. Nous allons expliquer un peu cette idée de polarité qui est toujours présente dans le WT. Dans d'autres articles, nous avons vu que l'énergie élastique pouvait être Yin (nous cédons en absorbant l'attaque de l'adversaire) ou Yang (nous attaquons à travers l'ouverture créée en cédant). Cela dit, dans le mannequin tout est attaque apparemment, mais il se fait que céder et attaquer fusionnent en une seule technique de coup. L'attaque Yang se heurte au bras qui est également Yang (plein et fort) et qui représente également une attaque. Notre attaque se modifie alors. Elle cède mais continue d'avancer à la recherche d'un angle faible pour pouvoir passer par lui. Dans ce cas, le mannequin ne change pas, sa position est très forte, c'est nous qui devons modifier notre angle et « sortir du chemin » du mannequin. C'est là le système classique de la forme du mannequin. Mais… curieusement, quand on commence à pratiquer pendant un temps et de manière continue la forme MYC et ses sections avec un partenaire, le corps commence à s'éloigner de l'esthétique classique et sans pouvoir l'éviter, il commence à avoir un mouvement beaucoup plus libre et souple. De cette façon, le propre système vous conduit aux travaux d'autres chapitres de ce système, en vous les découvrant comme parfaitement compatibles et nécessaires pour que ce système puisse arriver à fonctionner. Très directement associés à ce que je décris dans les lignes précédentes nous avons : faire des projections, des balayages, des techniques de Chi Gerk (jambes collantes), etc. 5º Contrôle des déséquilibres. Parmi les techniques du mannequin de bois, pour le cas où on vous déséquilibre avec un balayage ou une poussée que vous n'avez pas été capable de neutraliser, on a la

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technique consistant à saisir et à se pendre à l'adversaire. Cette tactique cependant a un point faible. L'adversaire peut se jeter sur vous et vous renverser pour lutter au sol (on ne se rend compte de cela que lorsqu'on pratique avec des spécialistes de la lutte). En d'autres mots, nous n'avons pas intérêt à aller au sol sauf si nous avons l'information correcte pour lutter au sol. L'immense majorité des pratiquants de WingTsun ne l'ont pas, ainsi que… Pour que cette tactique fonctionne, il faut revenir aux principes de base, concrètement à celui qui dit : « Maintenez une pression constante vers l'avant (vers l'axe de l'adversaire). » En faisant cela, on obtient deux choses : - Éviter que l'adversaire ne resserre totalement la distance avec nous pour arriver au grappling. - S'enraciner de manière plus efficace et profiter de la force de la racine en connectant la zone haute et la basse pour pouvoir ainsi continuer de frapper. Sinon, nous n'aurons pas assez de puissance dans les coups et malgré notre connexion à notre adversaire, nous ne serons pas capables de le faire « renoncer » à ses tentatives. 6º Relaxation et mouvements spéciaux de la colonne vertébrale. À un niveau avancé, l'enracinement est stable, mais le corps est souple, détendu et cela permet de faire plus de choses qu'avant. Ce sont des exercices de certaines sections avancées qui travaillent particulièrement les balancements et les torsions de la colonne vertébrale de telle manière que vous êtes obligés de vous détendre tandis qu'ils maintiennent connecté le tronc avec la racine et les bras. Vous pouvez ainsi vous laisser aller vers l'avant et sortir obliquement en laissant l'adversaire s'approcher beaucoup de vous pendant que vous frappez avec des techniques de jambes et de bras continues. 7º Pas et Chi Gerk. Le niveau d'intégration obtenu fait en sorte que même dans des positions extrêmes (plié en arrière), nous avons la puissance suffisante pour frapper avec les jambes et les bras. Cette coordination supérieure se reflète également dans une plus grande efficacité et variété des pas en appliquant les connexions du Chi Gerk aux déplacements. En conclusion : prêter attention aux principes qui existent au-delà des formes concrètes d'application nous permet d'acquérir beaucoup plus d'attributs que ceux que nous obtiendrions en nous contentant de reproduire la forme et les sections sans plus. En outre, vous reconnaîtrez avec moi que la pratique de notre art martial n'en deviendra que plus passionnante. Il ne faut pour cela réaliser aucune rupture, simplement rester fidèle à l'esprit et aux principes fondamentaux du WT sans nous limiter à l'esthétique plus puriste des techniques concrètes. Parce que, comme je le disais dans mon article du mois dernier, « le fond et la forme », personnellement, moi, c'est le fond de la question qui m'importe. Et vous ? De nouveau merci pour votre attention et votre appui. C'est un plaisir pour moi de partager mes humbles opinions avec des pratiquants martiaux du monde entier. Toutes mes salutations martiales.

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Le Karaté est un sport de haute compétition qui s'est étendu dans le monde entier, mais ses racines sont toujours bien vivantes et ce travail en est une excellente preuve. Shihan Toshihiro Oshiro, né à Okinawa, est une autorité reconnue en matière d'histoire et de techniques des arts martiaux traditionnels d'Okinawa. Il est le président de la Ryukyu Bujutsu Kenkyu Doyukai (RBKD) qui se consacre à la recherche et au développement du Karaté d'Okinawa et de la technique du Kobujutsu, en particulier l'enseignement du Shima-Ha Shorin-Ryu Karaté et du Yamanni-Ryu Kobujutsu. Le style base son travail sur la compréhension de la biomécanique corporelle et du système physico-dynamique interne dans les anciens katas. Il défend la manière traditionnelle de pratiquer le Karaté comme un système unitaire, face aux dissections que fait l'actuel sport du Karaté. Avec l'aide de Sergio Hernández Beltrán et de Cristobal Gea Gea, respectivement président directeur technique et secrétaire de la EBKD-Espagne, Oshiro Shihan présente un travail centré sur les katas de base du style Shima Ha Shorin-Ryu : Sonoba Kihon (techniques de base au même endroit), Ido Kihon (techniques de base en mouvement), Kihon kata 1 à 3, les katas de base Pinan kata 1 à 5, le kata Naihanchi Shodan et les deux premiers katas élémentaires de Sai (Shimabukuro No Sai).

REF.: • OSHIRO1 Tous les DVDs produits par Budo International sont scellés au moyen d’une étiquette holographique distinctive et sont réalisés sur support DVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICX ou similaires). De même, l’impression des jaquettes ainsi que les sérigraphies suivent les plus strictes exigences de qualité. Si ce DVD ne remplit pas ces critères et/ou si la jaquette ou la sérigraphie ne coïncide pas avec celle que nous vous montrons ici, il s’agit d’une copie pirate.

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Appuyé par une carrière internationale impressionnante - plus de 200 trophées, dont 41 en tant que champion toute catégorie George Bierman partage dans ce travail son expérience de plus de 20 ans de compétiteur en kumite. Il nous propose une série de techniques élémentaires, d'idées et de conseils que nous devons tous connaître, que nous soyons débutants ou élèves avancés, pour améliorer nos résultats dans le combat : le travail des espaces, la direction du mouvement, les changements de direction, l'amélioration de l'équilibre, les distances, le timing, les postures, les gardes, les techniques de poing et de pied, les c o m b i n a i s o n s , l'anticipation. Un DVD plein de trucs et d'idées éclairantes, résultat d'une expérience réelle et de beaucoup de travail, où non seulement les karatékas, mais également les combattants sportifs de n'importe quel style trouveront des flots d'inspiration et de vérité.

REF.: • BIERMAN3

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Grands Maîtres « Il fut la main droite d'Helio Gracie et agent de police à Rio de Janeiro pendant 35 ans. Champion de Vale Tudo, le maître Mansor est aujourd'hui l'un des maîtres de Jiu-Jitsu les plus reconnus au monde. Il travaille aux États-Unis. »

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Biographie

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rancisco Mansor est né au Brésil en 1940. Il fut introduit au Jiu-Jitsu par son père qui avait suivi des cours quand il était jeune et avait transmis l'information à son fils. Adolescent, Francisco Mansor s'en alla vivre au « centre » de Rio de Janeiro pour y étudier et une fois là, il commença à suivre les cours du grand maître Helio Gracie. Il avait 15 ans quand il fit la connaissance du maître légendaire. À 17 ans, le maître Mansor était prêt à participer à son premier combat de Vale Tudo (Lutte libre). La nuit avant l'événement, il ne put dormir tant il était nerveux. Il essaya de maintenir sa contenance le jour du combat et parvint à vaincre son adversaire en 17 secondes. Le maître Mansor prit part à 38 autres combats suivant les règles de la Lutte libre, il remporta tous les combats et resta invaincu pendant toute sa carrière dans la compétition. Le maître Francisco Mansur est une figure importante dans la création de la première Fédération de JiuJitsu au Brésil (Fédération Rio de Janeiro). Il ouvrit les portes de sa première académie alors qu'il n'avait pas

plus de 25 ans et en tant qu'entraîneur, il laissa rapidement des traces. Mansor eut beaucoup de succès en travaillant avec les plus jeunes, formant une multitude de grands combattants avec son programme pour enfants et avec son extraordinaire connaissance des principes du Grappling. Ses cours furent les plus sollicités par les enfants qui voulaient faire du sport à Rio. Son travail, par delà le développement des arts martiaux, valut de nombreux prix au maître Francisco Mansor, y compris ceux du Hall of Fame (Temple de la renommée) du Karaté mondial, du Hall of Fame du magazine Action Martial Arts, de l'Association américaine de Karaté d'Okinawa et du Hall of Fame du magazine Budo International. L'Académie Kioto, ouverte en 1965, fut la première en son genre, avec un programme très stricte et systématique. Ce Jiu-Jitsu Brésilien se centre sur les techniques de base qu'enseignait le grand maître Gracie ainsi que sur l'aspect défensif du Jiu-Jitsu. On la cite souvent comme l'école la plus traditionnelle de JiuJitsu du monde. La première ceinture noire du maître

Mansor fut Marcelo Rezende Filho et sa lignée de Jiu-Jitsu brésilien fonda des académies aussi importants que celle de Claudio França BJJ, Brasil 021 ou Soul Fighters. Quand le maître Mansor abandonna le Brésil pour aller vivre aux États-Unis, Alvaro Mansor et Kraus Mansor se chargèrent de l'académie, tandis que le maître Franscico Mansor continuait de s'occuper de l'équipe. En 2008, Alvaro Mansor abandonna l'académie Kioto pour former une autre équipe (Soul Fighters) avec certains élèves de l'académie Kioto.

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Grands MaĂŽtres

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Il est l'auteur du libre « La Bible du Jiu-Jitsu » et de DVD d'instructions sur l'art souple. 71


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Ce DVD de premiers secours est un outil indispensable pour tous les pratiquants d’arts martiaux qui tôt ou tard se retrouvent dans des situations où il faut « aider ». Dans toutes les écoles où il y a des luttes, des combats ou simplement un contact physique dur, à un moment donné, un élève ou un instructeur ont été frappés ou blessés. Il se peut qu’ils aient été mis KO, qu’ils aient eu du mal à respirer, qu’ils aient souffert de crampes musculaires, de vertiges, de nausées, ou de n’importe quelle autre problème physique provoqué par leur entraînement. Les accidents sont réels et il faut s’en occuper dès que possible, avant que le disfonctionnement provoqué n’empire. Cette connaissance ne devrait-elle pas être obligatoire pour tout instructeur, simplement pour préserver la sécurité et le bien-être des élèves ? Ce DVD est le premier d’une série de travaux que va réaliser le maître Pantazi, centrés sur l’autre aspect du Kyusho, un aspect qui fait attention aux sciences de l’énergie, de la santé et du bien-être, si souvent associées aux savoirs secrets et à la connaissance approfondie des écoles martiales.

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NOUVEAU LIVRE !

« Karaté : Images d’une histoire » est l’ouvrage qui possède la plus grande quantité de documents d’archives historiques de l’histoire du Karaté. Funakoshi, ses maîtres, les grands des générations suivantes, Nakayama, Yamagushi, tout cela dans des documents inédits ou peu connus, des photos qui font partie de l’histoire du Karaté. Un livre merveilleux. Le terme « philosophe » est largement utilisé quand on parle du Karaté traditionnel et classique, mais pour mieux comprendre à quoi se réfère cette philosophie du Karaté sans se perdre en vaines élucubrations, il n’y a rien de mieux que de connaître les opinions et les pensées des grands maîtres à propos de la signification de l’objectif de cet art martial et de sa pratique.

Prix : € 33,00

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ous avons déjà expérimenté la montée d'énergie de la posture précédente, la « posture du palmier », en hindi « Tadasana » et nous allons maintenant nous concentrer sur une circulation plus fluide les énergies. Dans cette posture, nous renforcerons les communications neuronales entre le cerveau et les nerfs périphériques pour un plus grand équilibre et une meilleure cohésion. Comme les pieds sont placés l'un derrière l'autre, le cerveau envoie un message rapide pour renforcer le côté droit ou le côté gauche et ainsi conserver l'équilibre. Le côté droit du cerveau contrôle le côté gauche du corps et le côté gauche du cerveau contrôle le côté droit du corps. Cette simple posture des pieds en équilibre fortifie les deux côtés du corps de la même manière. Les gens ont tendance par nature à aller vers un côté du cerveau. Cette posture aide à corriger la posture du corps et permet au corps et à l'esprit de se fortifier. Avec le message du cerveau on parvient à mettre en marche les muscles, mais aussi le système immunitaire et donc notre santé. Des études réelles du champ psychogénique du cerveau ont permis de voir que certaines réponses psychiques et/ou physiques étaient provoquées par le déséquilibre des deux hémisphères cérébraux. Ainsi, si l'hémisphère gauche est peu actif, les gens ont tendance à être déprimés. Il y a un manque d'initiative et générale-

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ment les gens se sentent mal à tel point que la moindre excitation provoque une anxiété qui fait empirer leur santé. Quand l'hémisphère droit est peu actif, le résultat est opposé. Les gens se sentent bien, détendus, ils ont une vison optimiste, pleine d'énergie, qui peut même devenir euphorique. C'est comme ça, a priori, que nous aimerions tous être, mais le manque de concentration et de discipline personnelle provoquent généralement d'autres problèmes. Nous avons besoin d'équilibre parce qu'avec l'âge, la structure cérébrale devient plus rigide, autrement dit notre comportement devient moins souple et que les problèmes deviennent plus sévères du fait de notre pensée unilatérale… sauf si nous travaillons l'équilibre que l'on obtient avec cette posture. Avec le temps, les pratiquants deviennent plus experts et réalisent naturellement ce processus de centralisation où la pensée et l'esprit se concentrent sur l'unification d'un côté et de l'autre lorsqu'ils sont tranquilles. L'esprit des pratiquants entre alors dans un état de concentration et de cohésion (avec les qualités des deux hémisphères) pour atteindre le potentiel humain optimum. Au milieu du cerveau, entre les deux hémisphères, se trouve la glande pinéale, que l'on appelle également « le troisième œil » (ou le 6e chakra). C'est une petite glande endocrine qui produit la mélatonine, une hormone qui affecte la modulation des patrons de sommeil

et de veille et les fonctions photopériodiques (saisonnières) du corps. La fonction psychologique de cette glande était inconnu jusqu'il y a peu, même si de nombreuses traditions et pratiques anciennes, comme le yoga, connaissaient depuis longtemps cette zone du cerveau qui établit le connexion entre le monde physique et le monde spirituel. Cette glande est vénérée depuis longtemps comme la source d'énergie éternelle dont disposent les êtres humains. Cette glande pinéale ou troisième œil contrôle nos biorythmes et travaille en harmonie avec l'hypothalamus. Elle permet de réguler des processus tels que la soif, la faim, le désir sexuel ou l'horloge biologique qui détermine notre processus de vieillissement. Bien que l'atrophie et la calcification de la glande pinéale soit typique chez les adultes, on a observé que certains enfants de 2 ans avaient 40% de la calcification des individus de 12 ans. Cette calcification provient d'un manque d'usage et d'une accumulation de substances dont est fait l'être humain telles que le fluor. Mais il est possible d'inverser cette atrophie ou calcification en affaiblissant cette glande pour restaurer sa fonctionnalité. Quand cette glande s'affaiblit, elle se met à vibre à une plus grande fréquence, elle est capable en outre de conduire tout notre être à cette fréquence supérieure et à cet état émotionnel ou spirituel. Ces conditions de haute vibration accélèrent notre processus d'apprentissage et notre mémoire, ce qui accroît notre


intuition, notre sagesse et notre créativité, en plus de nous rendre plus conscients de ce qui nous entoure. Cette posture et ses répercutions sur la rapidité de l'activité cérébrale droite/gauche renversera le processus de calcification. Pour augmenter ou accélérer le processus d'affaiblissement de cette glande, nous pouvons également utiliser un exercice attribué aux moines tibétains où l'on utilise la vibration du son. Pour commencer à travailler avec le son, il faut être assis avec le dos droit - comme ça on ne surcharge pas l'esprit et le corps avec le travail de l'équilibre dans cette posture. Quand on a compris le processus, il vaut mieux utiliser cette posture. D'abord, respirez deux ou trois fois, en inspirant par le nez et en expirant par la bouche. Lorsque vous inspirez, faites-le profondément jusqu'au périnée. En expirant, vous sentirez comment le corps se libère des tensions physiques. Une fois que vous êtes détendu, inspirez profondément et expirez de nouveau, mais cette fois en plaçant la langue entre les dents et en l'appuyant légèrement contre elles. Placez les lèvres comme si vous alliez donner un baiser et prononcer le « AUM », en étendant le son final pour compléter l'expiration. Cela provoque une vibration qui commence sur les lèvres et puis se dirige vers le centre de la tête, dans la zone du troisième œil. Ce ton est unique pour chaque individu et vous vous rendrez compte vous-même, quand la vibration atteint le centre de la tête, que vous avez trouvé le ton correct. Cette vibration stimulera également les deux côtés du cerveau de la même manière et le rendra beaucoup plus complet que quand il est orienté d'un seul côté. On intègre cela en utilisant cette posture avec le contrôle par le cerveau de la force et de l'équilibre des deux côtés. On peut avoir besoin d'un mois ou de deux avant de sentir complètement l'affaiblissement de la glande pinéale (ça dépend depuis quand elle est calcifiée et du temps que l'on consacre à ce processus). Quand vous vous sentez à l'aise avec les effets de la vibration du son, commencez à l'utiliser dans la posture telle qu'elle est prescrite.

« Du bout du pied au talon » Prathanasana Quand vous vous serez installé sur les talons depuis la position du Palmier, déplacez les mains vers le bas (avec les paumes jointes) jusqu'à la poitrine et conservez cette posture. Placez alors un pied directement devant l'autre, avec la pointe de l'un touchant le talon de l'autre. Peu importe quel est le pied devant et le pied derrière, quand vous refaites la posture vous pouvez changer les pieds de position. Inspirez profondément vers le périnée, de manière à sentir l'énergie descendre vers les talons (pied arrière) ; dans cette position, la jambe arrière agit comme un mécanisme d'assise, tandis que la jambe avant agit plutôt comme un mécanisme de soulèvement. En expirant, faites le son que vous avez découvert et qui active votre fréquence vibratoire. Vous sentirez d'abord la vibration dans les lèvres, ensuite au centre de la tête et puis dans la zone du troisième œil. Quand vous prolongerez la vibration et le son, vous sentirez la vibration qui va vers le centre du corps et vers le bas, vers le premier chakra (Shushuma). Cette vibration augmente l'activité cérébrale et de l'épine dorsale, tout en centrant le corps et maintenant l'équilibre d'un côté et de l'autre. Cette position des jambes ouvre les Nadis ou canaux de la jambe avant, tout en refermant les canaux de la jambe arrière. Ceci à son tour stimule le côté corrélatif de la moelle épinière (Ida ou Pingala), l'énergie monte par la jambe avant, tandis que dans la jambe arrière, le Nadi assied l'énergie vibratoire. Quand on isolera un canal, celui-ci s'ouvrira en même temps et sera stimulé. Il développera en outre autant l'énergie ascendante que descendante. Le temps exigé pour cette posture varie en fonction des besoins de chaque individu et de ce que celui-ci ressent dans cette expérience. Bien sûr chaque personne est différente et le temps ne doit pas être important, il faut au contraire se

concentrer et jouir de la posture et de ses bénéfices. Au cours du processus, il faut changer les pieds de position, ce qui provoque une variation dans la direction des flux d'énergie et nous permet d'obtenir un équilibre complet. Une fois que vous maîtrisez complètement la posture et tous ses détails, vous pouvez essayer de la faire les yeux fermés, pour améliorer l'équilibre et ses bénéfices.

Respiration et intention Chaque inspiration par le nez (qui unit Ida et Pingala) permet de faire circuler l'énergie vers le sol en étendant le périnée vers le bas. Sentez l'énergie descendre à travers la jambe arrière qui devient une sorte de piédestal, tandis que la jambe avant supporte à peine le poids. En expirant, on tire le périnée vers l'arrière, quand on fait le son personnel qui provoque la vibration. Cela stimule la glande pinéale, le troisième œil, ainsi que Shushuma, Ida, Pingala et le cerveau. À mesure que vous habituez à cette posture avec le son, concentrez-vous et sentez l'énergie qui montre par votre jambe avant à travers Shushuma et le Nadi qui lui est associé. L'énergie monte dans la jambe avant et à travers le corps vers la tête avec la même fréquence et sensation vibratoire (ni plus forte ni moins forte que les autres). Quand vous vous serez habitué et familiarisé avec votre fréquence vibratoire, vous deviendrez plus sensibles à toutes les vibrations. Elles sont dans les objets, dans la nature, les personnes. Q u a n d vous les sentirez, le début de votre éveil se produira alors. Prochainement : « Troisième posture » Vrikshâsana

Text : Evan Pantazi Instructeur de yoga : Carolina Lino - Ponta Delgada, aux Açores Photo : Tiago Pacheco Maia - Ponta Delgada, aux Açores

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Self-défense Affronter le froid de l'acier - Que feriez-vous face à une menace au couteau ? En distance courte, le couteau est l'arme la plus mortelle. Les statistiques du FBI montrent que 35% des crimes violents sont commis avec un couteau. On considère comme des crimes violents les attaques à main armée, les hold-up, les viols. Aux États-Unis, les crimes violents augmentent de 2% à 5% chaque année depuis 2004 et ça n'a pas l'air de vouloir diminuer. Rien que dans la ville de NewYork, 55.000 crimes furent commis au cours de l'année 2005 et ce sont là seulement ceux qui ont été enregistrés. Souvenez-vous que des crimes comme le viol ne sont généralement pas dénoncés du fait de la honte que ressentent les victimes lorsqu'elles doivent déclarer dans un tribunal. Les crimes violents sont devenus une partie de notre culture, de telle sorte que lorsqu'on nous raconte un crime atroce à la télévision, nous n'en sommes même plus impressionnés. Ceux qui commettent les agressions, les viols et les attaques à main armée se servent souvent de couteaux pour imposer leur volonté aux victimes. Le couteau offre de nombreux avantages pour cela. Il est silencieux, mortel et ne laisse pas de douilles ni d'autres pistes. En self-défense, de nombreux Américains décident de porter des couteaux pour se protéger. Observez les petits étuis en cuir ajoutés aux ceintures ou qui s'ajustent au bouton de métal des poches des pantalons. Si vous ne vous en êtes pas rendu compte, vous serez surpris du nombre de personnes qui portent ce type d'arme. Bien que les couteaux soient des armes, ils sont difficiles à gérer par les lois qui traitent du contrôle des armes. Dans notre société, le couteau est considéré comme un outil et il y a de nombreuses raisons d'en porter un, surtout chez les ouvriers. Beaucoup ont observé la croissance rapide de la vente des armes à feu, surtout après le 11-S, mais personne n'a mentionné que les fabricants de couteau n'ont jamais aussi bien vendu. Que feriez-vous face à un agresseur qui vous menace avec un couteau ? Pour un citoyen courant, la réponse est simple : courir aussi vite que possible si les circonstances le permettent. Même si l'agresseur n'a jamais utilisé un couteau, dans une situation qui met sa vie en péril, celui qui n'est pas préparé n'a aucune chance face au froid de l'acier. La seule chose que je conseille pour faire face à un couteau, c'est de porter un pistolet. Si votre agresseur s'en rend compte, il ne fera évidemment aucun mouvement pour vous attaquer avec son couteau. Comme on dit : « N'emporter jamais un couteau à une fusillade. » Nous avons déjà considéré tous les détails de la situation et j'ai donné mon avis. Nous reconnaissons également que beaucoup de gens portent des couteaux pour se protéger et que pour d'autres le couteau est digne de considération. Nous acceptons également que nous n'avons l'occasion de nous défendre que si nous portons un couteau et qu'il pourrait être nécessaire de nous battre sans pitié pour sauver notre vie. Dans de telles situations, la seule chose correcte, c'est d'avoir une idée de ce qui nous attend. Si vous êtes délicats, vous devriez sauter le reste du chapitre, car il peut paraître répulsif et cruel pour les gens sensibles.

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Reportage La lame droite à double tranchant est la meilleure pour se défendre contre un couteau. La lame droite permet de faire des mouvements entre les côtes, vers les yeux, les oreilles ou la gorge de l'agresseur. La double lame permet de faire un mouvement coupant avec le couteau dans n'importe quelle direction avec le même effet. La longueur de la lame varie et on doit la choisir en fonction l'usage que nous avons l'intention de lui donner et de la capacité de l'occulter. En effet, pour être efficace, vous devez éviter que le possible attaquant ne se rende compte que vous êtes armé. Une lame de 8 centimètres peut être utile pour couper le poignet, la gorge, la jambe ou le visage, mais pour poignarder à l'entre-jambe, aux poumons ou aux reins, il faut utiliser une lame plus longue pour atteindre les organes vitaux. Il y a trois types de couteaux disponibles : le couteau de botte, le couteau de ceinture et les couteaux pliables qui sont ceux qui se portent le plus. Le désavantage des couteaux pliables c'est qu'on met plus de temps avant de pouvoir les utiliser, un facteur qui peut déterminer qui survit dans un affrontement. Se mettre en action exige donc de la pratique et une grande attention aux mouvements de l'adversaire. Le temps est essentiel dans une situation de vie ou de mort où l'on utilise des couteaux. Cela veut dire que vous devez pouvoir facilement accéder au couteau et que votre adversaire ne doit pas être conscient du fait que vous soyez armé. S'il s'en rend compte, il se passera de la phase d'intimidation (bien que certains attaquants jouissent de cette phase) et il passera directement à l'agression avec couteau. Vous devez prendre ces agresseurs très au sérieux, seul un idiot menace quelqu'un avec un couteau sans intention de l'utiliser. Si vous utilisez une arme de self-défense quelconque, vous devez vous informer auprès de la police locale pour savoir quelles sont les lois locales ou nationale à son sujet (s'il y en a une) et soupeser cette information et la nécessité de porter un couteau pour votre self-défense. Dans de nombreux états, la possession d'un couteau à double tranchant est illégale et vous pouvez donc être arrêté pour cela. Dans les trois états de New York, New Jersey et Connecticut, on peut avoir sur soi un couteau pliable pour autant que la lame ne dépasse pas les 10 centimètres. Mais cela ne veut pas dire que vous puissiez porter un couteau rigide de la même longueur. Au Royaume-Uni, il est illégal de porter un couteau dans n'importe quelle circonstance. Il est très important que vous étudiiez bien les lois locales à ce sujet et bien que je vous conseille de ne pas enfreindre la loi, pensez que si on vous t ue dans une ag res s io n, la s it uat io n es t irréversible. D'un autre côté, si vous survivez à l'attaque, vous pourrez toujours engager un avocat pour s'occuper de votre défense légale - pour autant que vous ne provoquiez pas à votre agresseur de coupure de plus de deux centimètres de profondeur. La justice peut être aussi perverse quand vous vous défendez avec un couteau que quand vous vous défendez avec un pistolet. Supposez que vous attaque à l'aube quelqu'un qui essaye de vous écraser la figure pour emporter votre portefeuille. Si vous pouvez sortir votre couteau et vous défendre avec succès, n'appelez pas les autorités. Si vous le faites, il se peut que vous ne soyez pas du bon côté de la loi (il y a des avocats qui acceptent ce type de cas) et vous finirez pas être accusé et par devoir payer les factures d'hôpital pour vous être défendu. Si vous avez un couteau chez vous pour vous défendre des voleurs, collez un velcro au manche et un autre à l'encadrement de la porte. Vous pourriez en avoir un autre au dessus de l'encadrement de la porte. Veuillez à ce qu'il soit hors de portée des enfants. On peut avoir un autre couteau dans la chambre à coucher, facilement accessible. Dans la voiture, le meilleur endroit pour garder un couteau, c'est en dessous du siège. Vous pouvez envisager de ranger le couteau dans un autre endroit qui vous soit accessible, en fonction de votre situation.

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Self-défense Le fait d'avoir un couteau accessible ne sert à rien si quand vous le prenez, vous ne savez pas l'utiliser. La manière de tenir un couteau est également importante, ainsi que l'impact psychologique qu'il provoque chez l'agresseur. Si vous utilisez une saisie adéquate et que vous donnez l'apparence d'être un expert dans son maniement, vous pouvez éviter une situation dangereuse. Ils n'oseraient pas se battre contre quelqu'un qui pourrait mieux manier le couteau qu'eux. C'est pour cela qu'avoir l'air sûr de soi (même s'il est dur de s'armer de courage) peut permettre d'avorter l'agression. Une fois de plus, je ne suis pas en train de vous conseiller de feindre dans une situation périlleuse - si vous sortez un couteau, il vaut mieux que vous sachiez l'utiliser pour vous protéger. Il n'y a rien de pire que de sortir le couteau avec une saisie chancelante et que l'on se rende compte que vous êtes en train de faire semblant. Deux types de saisie vous aideront de manière considérable à utiliser le couteau. La première, c'est la saisie de fleuret où le pouce se situe autour du manche. L'autre c'est la saisie de sabre. Dans ce cas, le pouce se trouve derrière la protection et on l'utilise pour se défendre des mouvements de coup de notre agresseur. Il y a une troisième saisie en pic à glace qui est celle que choisisse généralement la majorité des femmes. Cette saisie est idéale pour les mouvements de haut en bas, mais elle vous laisse à découvert lors d'une attaque. Votre posture détermine votre efficacité, en plus d'informer votre agresseur quant à votre habileté ou l'absence de celle-ci Si vous l'affronter en vous plaçant complètement de face, vos mouvements offensifs et défensifs seront limités. En outre, vous lui offrez de nombreuses cibles à couper ou poignarder et vous lui donnez l'occasion de facilement vous déséquilibrer. Un combattant au couteau habile se placera en garde avec un pied derrière l'autre, ce qui ne permettra à l'adversaire de n'atteindre qu'un côté du corps. Le pied avant peut être utilisé comme point de pivot, ce qui permet de pivoter vers l'avant ou vers l'arrière facilement. Si vous êtes droitier comme la plupart des gens, vous placerez le pied droit en arrière. On appelle ça la posture « Apache », c'est celle qui est adoptée par la majorité des Corps de Marines des États-Unis, par la Défense israélienne et la majorité des corps d'élite de combat du monde. Arrivés ici, arrêtons-nous et évaluons la situation. Pour une raison quelconque, vous vous trouvez en situation de vie ou de mort. Vous vous y trouvez parce qu'il n'est pas possible de l'éviter. Votre adversaire est armé d'un couteau tout comme vous. Je vous ai donné des pistes pour que vous saisissiez correctement le couteau et que vous vous placiez face à votre attaquant. Quand il commence, le combat au couteau est tout sauf juste. Utilisez tous les sales trucs qui vous passent par la tête. Faites le maximum pour déséquilibrer, déstabiliser et distraire votre adversaire. Criez. Accroupissez-vous. Attrapez des détritus, du sable ou des pierres et lancez-les lui au visage tout en essayant de le couper. Cherchez dans votre poche avec votre main libre et lancez-lui des pièces de monnaies. Attrapez un bâton s'il y en a un et utilisez-le pour dévier son attaque et le frapper au poignet. Plus rapidement vous le mettrez hors combat, mieux ça vaudra. En définitif, devenez une bête sauvage avant qu'il ne le devienne lui. L'effet psychologique fera monter votre adrénaline ; il est donc probable que vous l'attaquerez avec la garde baissée. C'est ici que les experts évalueraient la situation. Votre agresseur vous a sans doute pris pour une victime sans défense. Soudain son image de vous change. La majorité des agresseurs avec couteau avorteraient leur attaque à ce moment-là sauf les sadiques, les imbéciles ou les drogués. Ce type d'agresseurs continuera d'attaquer parce qu'ils se savent pas faire autre chose. Dans ce cas, il est important que vous soyez le premier à les couper et rapidement. Quand quelqu'un est coupé, il se produit un choc psychologique particulier, surtout si la blessure commence à saigner et plus elle saigne, mieux c'est. Vous devez donc essayer de blesser rapidement l'adversaire pour qu'il se mette à saigner. La personne qui reçoit le coup flanche généralement, elle recule ou simplement, elle perd confiance en elle et abandonne le combat. Si votre attaquant n'est pas suffisamment étourdi pour réprimer son attaque, vous êtes alors sûrement dans un vrai combat et vous devrez le blesser salement ou le tuer pour en finir avec l'affrontement.

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Reportage Comme vous pouvez le voir, je vous ai mis dans la situation où vous utilisez le couteau dans une agression pour vous défendre au point de vous éloigner complètement de tout comportement civilisé et de devoir vous battre pour sauver votre vie. Ce n'est pas une chose que quiconque peut faire facilement. C'est une autre bonne raison pour laquelle je vous recommande d'éviter d'utiliser le couteau comme une arme défensive, il faudrait pour cela que vous soyez capables de prendre part à un combat sauvage sans en douter une seconde. Celui qui doute dans un combat au couteau finira inévitablement par perdre. Je ne crois pas que quelqu'un prenne part de manière insensée à quelque chose qu'il est incapable d'affronter. Malgré cela, si vous décidez de porter un couteau pour vous défendre, il me faut vous dire une chose. La rétrospection est plus facile que la prémonition, mais vous devez pensez au-delà et vous éloigner des quartiers dans lesquels vous pourriez être victime d'une attaque au couteau. Si vous voyez un endroit suspect, ce que vous avez de mieux à faire, c'est d'être discret et de l'abandonner le plus rapidement possible. Même si vous êtes armés, vous devez faire tout ce qui est possible pour éviter une situation désagréable. Dans le pire des cas, si tout cela échoue et qu'il y a un affrontement, vous devez toujours avoir la possibilité de vous défendre.

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« Pionnier du Karaté en Espagne et en Europe, le maître Hattori de près de 70 ans, nous parle de sa vie consacrée au Karaté. »

Reportage : Pedro Conde

Photo 1 : Le maître Hattori avec Michel Hsu, premier élève du maître Murrakami, également instructeur à l'armée française. Foto 2: Il prend d'une possession du Pte. de la F.E.J. et de D.A. Un karateka se déclare Président.. Photo 3: Le maître Hattori avec ses élèves vétérans ; certains d'entre eux ont vieilli à côté du maître et de ses enseignements.

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Photo 1 : Festival des arts martiaux célébré à Barcelone dans les années 70. Certains des grands maîtres de Karaté du continent y participèrent, parmi eux : Yasunari Ishimi, Yoshuke Yamashita ou encore Choyu Hentona.

Photo 2 : Cours de maître national à Madrid. Dans les années 70, cela se faisait conjointement avec les maîtres de Taekwondo. Photo 3 : Stage d'arbitre national à Édimbourg en 1977. Photo 4 : Premier championnat provincial de Karaté en Cantabrie, 1970.

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Tatsuhiko Hattori, pionnier du Karaté en Europe Le maître de Karaté japonais Tatsuhiko Hattori est né le 10 avril 1944 dans un village de Nagoya appelé Jimokuji, appartenant à la préfecture d'Aichi (Japon) et dont le père, par ailleurs, était le maire. À l'âge de 17 ans, il commença des études universitaires de philologie espagnole à l'université de Nanzan (Nagoya) où il existe un dojo comme dans presque toutes les facultés au Japon. Il commença là-bas à pratiquer le Karaté avec le maître Norio Kachi, élève directe de Gichin Funakoshi et de Yoshitaka Funakoshi. Il apprend donc le style d'O'Sensei Funakoshi, mais qui reçut à la faculté le nom de NankuKai (association de Karaté de l'université de Nanan et qui donna nom au kata créé par Norio Kachi : Nanku-Ichi). Ces cours étaient normalement supervisés par le maître Genshin Hironoshi qui se rendait avec assiduité à l'université pour ce faire et de temps en temps y donner cours également. En 1966, l'université de Nanzan, pour perfectionner l'espagnol, organisa un stage

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intensif à l'UIMP (Université international Menéndez Pelayo) de Santander. Au cours de ce voyage, le rectorat organisa une fête. Les jours précédents, le maître Hattori avait rencontré Manuel Palacios (pionnier du Karaté en Espagne) qui avait informé le rectorat des habiletés du jeune élève nippon. On lui demanda alors de faire une démonstration de cet art qu'était le Karaté, alors méconnu et pourtant redouté par tous. Le maître accepta et effectua une démonstration avec un élève de Sensei Murrakami, dans l'ancien café « Las Llamas », conjointement à son ami Manuel Palacios. La démonstration fut une grande réussite car l'efficacité du Karaté au combat est indiscutable, quiconque possédant ces connaissances

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et ces habiletés physiques se trouvant clairement en situation de supériorité face à un ou plusieurs agresseurs. Après avoir vu Hattori en action, tous comprirent pourquoi la pratique du Karaté était interdite en Espagne. Du fait du succès de la démonstration, le maître Manuel Palacios invita le maître Hattori à donner cours de son art martial au « Karatekan Judo» qu'il avait, rue Cadix, à Santander (Cantabrie). Au début le maître déclina l'invitation. Peut-être pensa-t-il qu'il y avait au Japon de meilleurs karatékas et maîtres que lui… mais l'idée le séduisit. Il adorait l'Espagne et la Cantabrie en particulier. Après avoir pesé le pour et le contre, car cela impliquait de quitter son pays et de commencer une nouvelle vie dans un pays étranger, Hattori prit une difficile décision qui changea sa vie pour toujours : retourner en Espagne pour un an au moins et donc, être l'un des pionniers du Karaté en Europe. Le travail qui l'attendait était ardu, mais après avoir obtenu l'approbation de son maître Genshin Hitonishi qui lui fit passer son examen de 4e dan avec le maître Yoshio Someya, il retourna à Santander le 12 avril 1967 et commença immédiatement à donner cours. À cette époque, il était le deuxième maître japonais à donner cours dans ce pays, le premier étant le maître Atsuo Hiruma (Shotokai) qui était arrivé un an auparavant à Madrid. Plus tard viendront d'autres maîtres, mais ce qui est indiscutable, c'est que le maître Tatsuhiko Hattori fut l'un des grands piliers du Karaté en Espagne, y compris en matière d'arbitrage, où il fut le premier arbitre de l'Espagne, à niveau national, mais également international. Pour cela et pour tous ses mérites et réussites en Karaté-do, Budo International vous

propose ici cette interview qu'il a bien voulu nous concéder.

Interview Budo International : D'après ce que j'ai compris, vous avez commencé à pratiquer le Karaté à l'université de Nanzan avec le maître Norio Kachi, élève directe de Gichin Funakoshi, et avec le fils de ce dernier, Yoshitaka Funakoshi … Maître Hattori : C'est exact. J'ai commencé à pratiquer le Karaté avec le maître Kachi Norio qui était O.B. (Old Boy, autrement dit « diplômé ») de l'université de Senshu, tout comme le maître Kase. Le maître Motonobu Hironishi était Shihan de cette université. Je suis aujourd'hui très fier d'avoir passé mes examens de 4e dan avec lui et avec le maître Yoshio Someya. J'aimerais préciser que le maître Hironishi est président de la Shotokai tandis que le maître Shigeru Egami est chef instructeur du dojo Shotokan. Mais le maître Kachi disait que plus qu'avec le maître Gichin (O'Sensei), il travaillait avec son fils, le maître Yoshitaka, parce qu'O'Sensei était très âgé et physiquement diminué. Ce der nier supervisait cependant et corrigeait pendant les cours, expliquant et enseignant. Le maître Yoshitaka était la partie physique et O'Sensei Ginchin la partie spirituelle, la représentation du Do. B.I. : Comment était le Karaté à l'époque ? Quelles différences avec celui que l'on pratique actuellement ? M.H. : C'était un art purement martial, sang, sueur, douleur, raclée, endurance, patience, etc. Souvent je voulais, ou plutôt nous voulions tous, nous enfuir du dojo, mais finalement, j'ai tenu bon. Je suis aujourd'hui très content et très fier car je peux vous assurer que les cours étaient vraiment durs comparés à ceux d'aujourd'hui, ils étaient vraiment horribles, parfois inhumains… Si on s'entraînait aujourd'hui comme à cette époque, il n'y aurait pas autant de karatékas. Il y a de nombreuses universités qui ont interdit ou détruit leur dojo pour plusieurs raisons, par exemple la célèbre université de Takushotsy, il y a

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Grands Maîtres eu là-bas de grands accidents graves. Dans les combats, on abusait des élèves novices et il y eut même un mort un jour. Le rectorat s'est donc vu dans l'obligation de fermer le dojo pour toujours et d'interdire le Karaté en tant qu'activité sportive. En fin de compte, comme il s'agissait du dojo de l'université, il dépendait de son administration et celle-ci ne pouvait se permettre de telles choses. Dans mon université il y eut également des problèmes. Ces entraînements étaient inhumains, on commençait les entraînements à 5 h du matin et on terminait à midi sans s'arrêter un instant, ni pour boire de l'eau ou manger. Dans les combats, on ne savait pas ce que c'était que le contrôle… Cela peut paraître exagéré, mais je vous assure que c'était comme ça, à tel point qu'en première année, on vous appelait « animal », en deuxième « esclave », en troisième « personne » et en quatrième « dieu » ! B.I. : Avec le maître Kachi Norio, vous avez appris le style Nanku-Kai. Quelle différence y a-t-il avec le Shotokan ? M.H. : Mon maître Kachi nous enseigna le Karaté du style du maître Funakoshi. Je voudrais qu'il soit très clair ici que Shotokan est le nom du dojo du maître Funakoshi. À sa mort, lui succéda le maître Egami en tant que chef instructeur du dojo et Shotokai est le nom de l'association de tous les élèves du maître Funakoshi. Le maître Hironishi est le président de cette association et également celui qui possède le sceau officiel du Shotokai, que l'on met sur le diplôme de cette école. J'aimerais nuancer et mettre l'accent sur le fait qu'au Japon, pour n'importe quel document important, la signature n'est pas valable, elle n'est que quelque chose de purement distinctif ; ce qui réellement accrédite le document et octroie une légalité à celui-ci ou à un diplôme, c'est le sceau. B.I. : Tous pratiquent donc le même style ? M.H. : Effectivement, si nous parlons de style, je crois que nous devons parler de Shoto-Ryu. J'aimerais préciser que Nanku-Kai est le nom de l'association de l'université de Nanzin, ce n'est pas le nom d'un style de Karaté. En Espagne, le premier style de Karaté qui fut enseigné est le Shoto-Ryu. Je rappellerai que le premier maître japonais qui vint donner cours de Karaté dans ce pays fut le maître Hiruma, puis je suis arrivé quelques mois plus tard. Nous appartenons tous les deux au même style Shoto-Ryu, mais il est disciple du maître Egami, qui modifia la manière de travailler traditionnelle du Shoto-Ryu. Ainsi, au début, au Shoto-Ryu, le maître Hiruma l'appelait Shoto-Ryu souple et le style qu'il travaillait, style dur. On peut dire que le niveau technique est le même, ce qui a changé, c'est la manière de travailler ou de l'appliquer, il est plus souple. Dans le Karaté Shoto-Ryu, on donne beaucoup

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d'importance au Kime (1). En revanche, dans la manière de travailler du maître Egami, la technique ne termine pas sur un coup sec, elle fluctue au contraire vers un autre mouvement. C'est la manière du maître Egami d'appliquer sa technique. Le maître Hironishi en revanche, travaillait le style classique d'O'Sensei. Bien qu'ayant des points de vue différents, il existe également des points communs. Par exemple, dans la Shoto-Ryu, le plus haut grade est le 5e dan, parce qu'O'Sensei mourut avec le 5e dan et ce serait un manque de respect envers lui d'avoir un grade supérieur. B.I. : Actuellement, continuezvous d'enseigner le même style ou y a-t-il eu des changements ? M.H. : Je suis resté fidèle… Pendant 46 ans, j'ai pratiqué et enseigné la même chose. Évidemment, je ne fais pas les mêmes choses que lorsque j'étais jeune, avec le temps et du fait de l'âge, on change sans s'en rendre compte, mais spirituellement, ma manière de travailler, n'a pas changé. Un jour le maître Kashi commenta que quand il pratiquait avec le maître Funakoshi, celui-ci disait : « Comme je suis assez âgé, je ne peux pas, mais vous qui êtes encore jeunes, faites comme ça et pas comme je le fais. » Cette phrase me rappelle beaucoup maître Kachi. B.I. : Vous avez étudié la philologie espagnole et vous êtes allé en Espagne pour perfectionner l'espagnol. Là, vous avez fait une démonstration et grâce à cela, vous avez eu l'occasion de donner cours en Espagne… Comment furent vos débuts ? M.H. : En ce qui concerne les études, j'étais un mauvais élève. Alors, avant de terminer ma carrière universitaire, j'en ai profité pour assister à un cours d'espagnol intensif à l'UIMP de Santander. C'est ainsi que j'ai fais la connaissance de Manuel Palacios, l'un des pionniers du Karaté en Espagne, avec Luis Zapatero de Saragosse (Kyokushinkai). Manuel Palacios était disciple du maître Murrakami, qui fut le premier Japonais à venir en Europe pour donner cours de Karaté en France. Ils me proposèrent de venir donner cours, j'y ai réfléchi et j'ai décidé de le faire. Au début, je suis venu pour un an, mais pour diverses circonstances, ceci s'est converti… en toute une vie. C'était en avril 1967 et Manolo Palacios avait déjà quelques groupes de karatékas. Parmi eux, quatre élèves qui sortaient du lot : Luis González Gay, Juan Vidal (capitaine de la Garde civile), Miguel Garoña et Eduardo García. Ces quatre karatékas étaient déjà ceinture marron, octroyées par le maître Murrakami. Beaucoup de ceux qui commençaient le Karaté à cette époque appartenaient à la police secrète de Santander.

El maestro Hattori con su ayudante Ramón Crespo Paredes acompañados de sus respectivas parejas.

B.I. : À cette époque, le Karaté était interdit. Avez-vous eu des problèmes avec le régime ? M.H. : À cette époque, on dit que la pratique du Karaté était interdite, mais je n'ai jamais eu de problèmes. Je pense que c'était plus une question politique de la part de la Fédération de Judo qu'autre chose, ils avaient peur que nous envahissions leur territoire. Ensuite, le Karaté fut inclus dans cette Fédération. Je crois que le premier responsable du département de Karaté à la Fédération de Judo fut Carlos Vidal, le premier disciple du maître Hiruma. B.I. : Et pourquoi cette rivalité ? M.H. : Je ne sais pas. Je suppose que po ur une ques tio n d'int érêt s économiques et politiques. Au Japon, il existait déjà un grand respect entre les pratiquants de Judo et de Karaté. De fait, quand O'Sensei arriva au Japon en provenance d'Okinawa, Jigoro Kano l'aida à diffuser son art martial. Il lui permit même de donner cours dans son dojo. C'est pour ça que Sensei Gichin, chaque fois qu'il passait la porte de son dojo ou de n'importe quel endroit où l'on pratiquait le Judo, inclinait la tête en signe de respect envers le maître. Tous les pratiquants de Shoto-Ryu savaient cela et il n'y eut jamais aucune rivalité entre nous, au contraire. Ce qui se passa en Espagne fut une lutte d'intérêt po ur que prédomine un art martial sur l'autre. Quand d'autres arts martiaux commencèrent à arriver, la lutte perdit tout son sens et aujourd'hui, ce sont simplement des histoires du passé. B.I. : Vous avez commencé à donner cours en Espagne en 1966, étant le deuxième maître qui le faisait dans ce pays et l'un des pionniers en Europe. Vous avez donc été l'un des piliers du Karaté en Espagne. Êtes-vous satisfait de votre œuvre ?


Ram贸n Crespo Paredes, Tatsuhiki Hattori Itoh et Antonio Revilla Ruiz (Kus).

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Grands Maîtres M.H. : Si je suis content de mon travail de Karaté ? Il est difficile de répondre à cela… Je suis satisfait de ce que j'ai fait… mais pas du résultat, non. Mais je ne le regrette pas. Dans cette vie, il y a plus de gens ingrats que reconnaissants. Il y a encore des gens qui me sont fidèles. Ce sont de véritables karatékas, qui sentent le Karaté dans leur cœur et ne le font pas pour de l'argent, ni pour des trophées et tout le reste… C'est ça qui est important ! B.I. : La Fédération ou une institution quelconque ont-il apprécié votre apport au Karaté espagnol ? Parce que vous avez été un pionnier et le premier pour beaucoup de choses… M .H . : Je cro is que je n'ai ét é apprécié ni par la Fédération ni par aucune autre ins t it ut io n. Je dirais même plus, je pense que parfois ils m'o nt utilis é. J'ai o bt enu le t itre d'arbitre international à Édimbourg et d'arbitre et juge de kata mondial au Championnat du Monde de Madrid avec assez bien d'entraves de la part de la F.E.K., et j'ai dû payer de ma poche une quantité considérable, sans aucune aide de la part de la F.E.K. Quand je suis allé à Édimbourg pour obtenir le titre, j'ai été très fier d'avoir été le premier à l'examen théorique et d'avoir été félicité par la commission présidée par M. Maz Vichet. Je me souviens que nous étions cinq ou six v enus d'Es pag ne, dirig és par M. Antonio Oliva. Il fut le seul à avoir ses frais payés, tous les autres, nous avons dû tout payer de notre poche. Cela dit, je fus le s eul à réus s ir l'examen d'arbitre et je crois que trois autres personnes réussirent celui de juge (2e catégorie). M. Olivia ne réussit ni celui d'arbitre ni celui de juge. Il est vrai que je me suis senti très fier d'être le seul du groupe venu d'Espagne à avoir réussi à la fois l'examen d'arbitre mondial de kumite et celui de juge mondial de kata. B.I. : Votre carnet d'arbitre est le numéro 1 de la F.E.K.Y. et, évidemment, au cours de ces années, il y a eu une évolution. Que pensezvous des règles d'arbitrage actuelles ? Ont-elles changé pour le mieux ou pour le pire ? M.H. : L'arbitrage du Karaté est très difficile, il est presque impossible avec l a p e r s p e c t i v e h u m a i n e d ' ê t re impartial, surtout avec la manière de ponctuer d'aujourd'hui. Cela fait déjà longtemps que je n'arbitre plus et que je ne vois plus de championnats, mais si on ne change pas complètement la manière de décider qui gagne et qui p e rd , ç a n e c h a n g e r a r i e n , n i e n mieux, ni en pire. B.I. : Évidemment, on les a beaucoup modifiées ces dernières années afin que le Karaté puisse devenir olympique. Croyez-vous qu'il

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sera positif pour le Karaté d'être olympique ? M.H. : Tant que le système d'arbitrage ne change pas complètement, il ne sera jamais olympique et je pense que s'il arrive à être olympique, il y aura beaucoup de politique dans les fédérations, les écoles, etc., et le Karaté perdra complètement son esprit en tant qu'art martial pour devenir un sport de plus. Peut-être cela ne se passera-t-il pas à court terme, mais cela arrivera avec les années. B.I. : Vous avez arbitré le premier championnat d'Espagne de Karaté où Antonio Oliva fut déclaré champion. Quelle différence existait-il entre le niveau de cette époque et le niveau actuel ? Le niveau est-il plus haut ou plus bas aujourd'hui ? M.H. : Je me souviens avec grande clarté de ce premier championnat d'Espagne, avec la présence du roi, prince à l'époque, et où Antonio Oliva termina premier champion d'Espagne. Je crois que les championnats à cette époque avaient beaucoup plus de martialité que ceux d'aujourd'hui, même si actuellement le niveau technique s'est beaucoup perfectionné. Toutes les choses s'améliorent avec le temps, sinon nous serions idiots ! À cette époque, le Karaté espagnol était presque à la queue en Europe, mais ensuite Antonio Oliva fut nommé sous-champion d'Europe à Londres et Pepin Martinez champion d'Europe, et aujourd'hui le Karaté espagnol est l'un des meilleurs du monde, au niveau du Japon, de la France et de l'Angleterre. B.I. : Un jour, vous avez déclaré que l'on donnait trop d'importance à la compétition et que dans le Karaté, ce qui était véritablement important, c'était d'atteindre le « Do ». Tel qu'on enseigne aujourd'hui le Karaté, croyez-vous qu'il est possible de l'atteindre ? M.H. : Le Karaté-do est un des arts martiaux japonais et il peut en même temps se pratiquer comme un sport. C'est pour ça qu'existent les championnats. Le Karaté est pour tout le monde, les jeunes, les vieux, les enfants, etc., peu importe que vous soyez homme ou femme. L'époque du Karaté sportif est trop courte, ce qui est important, c'est la constance. Chacun peut et doit trouver le Do à travers la pratique. Je crois que le Do n'est pas quelque chose que l'on peut enseigner, mais quelque chose que l'on apprend par soi-même. B.I. : Maître, croyez-vous qu'un Occidental puisse sentir le Karaté comme un Japonais ? M.H. : Je suis sûr qu'un Occidental peut sentir le Karaté tout comme un Japonais ou il peut mieux le sentir, cela dépend de la personne. J'ai connu assez bien d'Occidentaux qui sentent le Karaté en ayant lu des livres ou vu des films,

mais j'ai également connu assez bien d'Occidentaux qui sentaient le Karaté comme des Japonais et je veux présenter mon grand respect à leur égard, même si je ne mentionne pas leur nom ici. B.I. : Croyez-vous que dans les cours actuels on enseigne la philosophie d'avant ? M.H. : Cela dépend de la personne qui donne cours, je veux dire que la philosophie d'avant est très importante, tout comme l'histoire en général ou toute autre chose, mais il est également important de pratiquer, de suer, etc. Tout es important ! B.I. : Serait-ce mon propre point de vue subjectif ou bien y a-t-il un niveau plus bas aussi bien en kumite qu'en kata ? M.H. : Le niveau du Karaté en kata comme en kumite s'est sûrement amélioré techniquement, mais je crois qu'il a perdu de son essence, de sa martialité… Serais-je l'un des rares à conserver l'essence d'antan ? B.I. : Pourquoi croyez-vous que le Karaté ait chuté quant au nombre de licences en Europe en général et en Espagne en particulier ? M.H. : Je crois qu'il existe maintenant trop d'intérêts par rapport à la question des licences. Évidemment, plus il y a de licences, plus il y a de sous qui rentrent et donc, plus de subventions, ce qui implique politique et frictions entre styles, où la seule chose que l'on regarde, c'est le profit d'une minorité, sans tenir compte de l'intérêt de la majorité. La politique de la Fédération ne peut se baser seulement sur les championnats. La grande majorité des pratiquants ne veulent pas faire de la compétition et ils devraient se proposer d'offrir d'autres activités et alternatives. Je crois qu'un grand nombre de pratiquants de Karaté ne cherche pas à obtenir la licence parce qu'elle ne leur apporte rien, simplement une assurance médicale, et n'importe quelle association inscrite dans l'une des nombreuses mutuelles du pays offre la même couverture à moindre coût. Seuls renouvellent leur licence ceux qui veulent obtenir officiellement le titre de ceinture noire ou de moniteur. Les fédérations devraient commencer par se poser ces questions. Sachez que, tous les ans, j'ai pris ma licence fédérative, mais je comprends le mécontentement de nombreux karatékas. (Après une longue pause, il ajoute). Pour pratiquer le Karatédo, il ne faut pas de licence, pour faire de la compétition, si. B.I. : Actuellement peut-on vivre du Karaté ? M.H. : C'est un thème que j'abordais toujours avec mes élèves et je leur disais : « Ne pensez jamais à vivre du Karaté, parce que le Karaté est un art ». J'ai vu comment mon maître Kachi enseignait le Karaté, en payant presque pour nous


l'enseigner. Il était comptable officiel de l'État et avait son bureau. Nous étions des élèves affamés, nous allions chez lui et il nous invitait toujours, comme ça, et même si nous lui payions quelque chose, il dépensait toujours plus. Voyant l'exemple du maître Kachi, je n'ai jamais pensé à vivre seulement du Karaté et par chance, j'ai pu travailler pendant 35 ans dans un centre de réhabilitation de Santander (l'un des meilleurs d'Espagne et même d'Europe). Je conseillais alors à mes élèves qui voulaient devenir de futurs professeurs de Karaté d'avoir un travail stable, en plus du Karaté. Donner cours de Karaté pour vivre me dérange, je crois qu'au Japon, très peu de maîtres ne vivent que du Karaté, même s'il s'agit d'un grand maître, et cela vaut aussi bien pour le Karaté, que pour le Judo, le Kendo, etc. B.I. : Combien d'heures consacrezvous au Karaté au bout d'une semaine ? M.H. : Après avoir dirigé mon dojo pendant 40 ans (qui s'accompliront cette année en décembre), je lui ai donné une autre perspective, Aujourd'hui, les cours de l'après-midi sont dirigés par Ramón Crespo Paredes, un grand passionné de Karaté. Je donne cours à mes anciens élèves (une quinzaine de karatékas qui pratiquent depuis 30, 35 et même 40 ans déjà), le mardi, le jeudi et le vendredi de 7h30 à 8h30 du matin. Je crois que la pratique est très importante, mais il l'est plus encore de le faire avec constance et

qualité. J'aimerais qu'il en soit ainsi tant que mon corps et mon esprit le permettent.

vivrons donc ensemble pour toujours, avec mes élèves de Karaté vétérans qui sont déjà une partie de ma vie…

B.I. : Quel avenir y a-t-il pour le Karaté ? M.H. : Le Karaté, comme toute chose, passera des époques de crise et des époques de prospérité, mais tant qu'il y aura des gens qui veulent pratiquer, il continuera d'exister. L'histoire se répète…

(1) Le « Kime » correspond à une intense concentration d'énergie physique et mentale au moment où le karatéka, qui attaque ou se défend, entre en contact avec son adversaire. Littéralement, cela signifie en japonais « esprit de décision » ou « décision ultime » et cela fait référence à la capacité d'attaquer ou de défendre sans vaciller et, ce qui est plus important, de terminer l'attaque et la défense avec vitesse de décision et conviction.

B.I. : Quels sont vos projets pour le futur proche ? M.H. : Je vais bientôt avoir 70 ans. Au Japon, on célèbre beaucoup cet anniversaire qu'on appelle « Koki », ce qui veut dire « très rare d'arriver à cet âge ». J'ai vécu depuis l'âge de 22 ans en Espagne et j'ai eu de tout : du bon, du mauvais, du dur… plus du dur qu'autre chose. J'aimerais vivre le reste de ma vie tranquillement, comme je vis actuellement. Il y a 6 ans, j'ai perdu mon épouse mais par chance, Dieu m'en envoya une autre du Japon. Elle est de Cantabrie et c'est une ancienne patiente de 2 l'endroit où j'ai travaillé, également élève de Karaté, mais elle a vécu 35 ans au Japon et comprend parfaitement la mentalité japonaise. Elle vit avec moi depuis 5 ans et cette année, nous allons nous marier. Nous

Photo 1 : Le maître Hattori avec ses élèves vétérans ; certains d'entre eux ont vieilli à côté du maître et de ses enseignements. Photo 2 : Ramón Crespo Paredes, Miguel Ángel Revilla Roiz y Tatsuhiko Hattori Itoh. Photo 3 : Le maître Hattori arbitrant le championnat d'Europe qui eut lieu à Genève en 1976. Photo 4 : Le maître avec certains de ses élèves vétérans, certains d'entre eux pratiquent avec lui depuis 40 ans.

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Buts et objectifs du Vovinam En juillet 2013, auront lieu les championnats du monde de Vovinam à Paris. C'est la première fois que ces championnats auront lieu hors du Vietnam depuis la création de la World Vovinam Federation (WVVF). Indiscutablement, cet événement sportif est important pour tous les pratiquants, mais nous ne devons pas oublier que la compétition ne représente rien d'autre qu'une infime partie des facettes du Vovinam. Si nous étudions les buts et les objectifs de cette école, d'après les principes métaphysiques du Vovinam, la compétition pourrait être la partie la plus insignifiante ou, mieux dit, la plus superficielle du Vovinam. Malheureusement, beaucoup de pratiquants centrent leurs motivations d'entraînement sur le simple fait de gagner ou de participer à ces compétitions quand, en réalité, il n'a jamais été nécessaire de faire de la compétition pour pratiquer le Vovinam du maître fondateur Nguyen Loc. La compétition se serait en rien négative si elle n'avait pas des effets secondaires « nocifs » pour la progression des pratiquants. Par « effets nocifs », nous voulons dire des effets qui conduiront les pratiquants sur une voie erronée ou des voies différentes des objectifs fondamentaux du Vovinam. Par exemple, de manière générale, beaucoup de clubs négligent l'entraînement de la selfdéfense en situations réelles, le travail du combat debout et de la lutte au sol ainsi que celui des clés aux bras et aux jambes. C'est vraiment dommage car le Vovinam de ces clubs devient tout simplement un sport et perd beaucoup de son efficacité en tant qu'art martial. Plus spécifiquement, dans le Vovinam, la compétition produit des effets négatifs à travers la compétition de combats avec un règlement de compétition (surtout celui de la WVVF) qui limite énormément le combattant, lui interdisant de nombreuses techniques, y compris certaines techniques spécifiques du Vovinam (projections, le Vat, les Da Tot à la cuisse, une technique de ciseaux…). Ce ne sont plus des combats libres, mais des rencontres techniquement très limitées par un règlement qui semble être un règlement hybride de celui du Karaté et du Taekwondo. Peut-être est-ce dans les compétitions techniques que l'on trouve les effets qui détériorent littéralement la formation martiale du pratiquant de Vovinam. En limitant la préparation à la répétition et à la mémorisation des techniques chorégraphiées avec un partenaire (ou par groupe de quatre), les athlètes parviennent à réaliser une exécution presque parfaite de ces exercices, mais ils perdent le développement des réflexes conditionnés dans l'autodéfense. En effet, répéter un combat chorégraphié ne forme en rien à l'autodéfense ni au combat réel : les « coups » et les actions arrivent mécaniquement à un moment donné que les deux athlètes

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connaissent parfaitement. Ils ne bloquent plus, ils n'esquivent plus grâce à un réflexe de défense, mais grâce à la coutume mécanique de la chorégraphie. S'ils devaient recevoir les mêmes coups à un autre moment, les athlètes ne seraient pas prêts à se défendre. Dans ces exercices, on perd l'attitude martiale, on est moins capable d'échapper aux immobilisations, car on ne les travaille plus que doucement, faiblement et de façon inoffensive dans les Song Luyen. De nombreux pratiquants ne connaissent même pas les manières d'échapper à ces immobilisations. Et c'est la même chose pour les Quyen (hallebarde, bâton, Lao Mai, Xa Quyen) pour lesquels on travaille l'esthétique au détriment des applications au combat, souvent inconnues. Pour que la progression soit adéquate, les entraînements doivent se répartir de manière à engendrer une amélioration des réflexes conditionnés : contre des attaques imprévues (quand nous ne sommes pas prêts) ; dans des situations différentes (un couloir, en sortant de la voiture, en sortant de chez soi) ; sur des sols différents (pour ne pas s'habituer à travailler seulement sur le tatami) ; suivant des angles d'attaque réels (un coup tel que le donnerait un attaquant dans la rue ou dans un combat réel) ; rapidement (une fois passée la phase d'apprentissage, les attaques doivent être à la vitesse réelle) ; et avec des adversaires de complexion physique très variée mais de préférence beaucoup plus forts que le défenseur. La présence de la compétition en Vovinam ne doit pas éradiquer le travail de ses facettes martiales. Celles-ci peuvent être celles qui se trouvent dans le programme ou bien celles qui manquent et que nous pouvons ajouter tel qu'on le précise dans les directives fondamentales du Vovinam, au lieu de charger inutilement le programme avec des Quyen (Nhap Mon Quyen, Hoi Quyen, Song Dao Phap…). De fait, nous devons être conscients de l'importance de conserver les objectifs dans la ligne des fondements du Vovinam : autodéfense, efficacité, pratique du combat, étude des autres styles et amélioration de l'efficacité du Vovinam en incluant des techniques d'autres arts martiaux.


Arts Martiaux Vietnamiens

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À travers cette colonne, je souhaiterais rendre un petit hommage aux deux influences qui m'ont accompagné au cours le ma carrière martiale : les arts martiaux philippins et la philosophie du Jeet Kune Do ; et au-dessus d'elles, deux êtres humains et de grands maîtres : Bruce Lee et Dan Inosanto. « Chez tous les chercheurs de la vérité, la connaissance leur vient de leur instructeur, la sagesse, de l'intérieur d'eux-mêmes. » uand on parle des arts martiaux, il est impossible de ne pas penser à l'un des meilleurs maîtres que nous a donné le XXe siècle, je me réfère au Sifu Guro Tuhon-Pendekar Dan Inosanto. Son sillage guide des milliers de pratiquants et pas seulement parce qu'il était ami et élève de Bruce Lee, mais surtout pour son parcours impeccable, avalisé par une connaissance totale de différents systèmes ou styles, sous la supervision des meilleurs maîtres du monde. Qui mieux que lui représente l'esprit intégrateur et le dépassement personnel, non seulement en ce qui concerne l'aspect technique, mais aussi la croissance spirituelle, tel que son maître Bruce Lee le lui conseilla. Dan Inosanto affirme que tous les styles ont quelque chose à offrir, mais je ne partage pas son avis. Chaque système possède une richesse qui lui est propre, une culture, une tradition, un point de vue qui nous apporte un concept différent quant à la manière de réagir dans différentes situations. En fin de compte, Bruce disait très justement que l'individu est toujours plus important que le style. Si vous partagez cette affirmation, vous reconnaîtrez que le pouvoir réside en soi-même plus que dans le style en soi. Les styles varient-ils tellement ou est-ce plutôt la perception de l'instructeur ou de l'élève qui varie ? Au cours de mon parcours martial, j'ai eu l'honneur et le privilège de partager le tatami avec des maîtres du monde entier et de pratiquer différents systèmes. Et si vous me demandez après 38 ans d'entraînement et d'étude avec quel maître je reste, il n'y a qu'un réponse : ils constituent tous partiellement une totalité, sans nom, sans distinction, ce ne sont plus des individualités, ils font partie d'un chemin parcouru, d'un véhicule qui nous

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« Le besoin d'apprendre mobilise l'être humain et, grâce aux maîtres qui sont notre véhicule vers ce savoir, nous pouvons recevoir cette précieuse information qui fut interdite à beaucoup au cours des siècles passés. » transporte, absolument intégrateur, toujours en train d'évoluer dans une même direction, sans posséder aucune vérité absolue et exposé au changement et au développement. Mais je pourrais choisir un maître par-dessus le style. La trace que laissèrent en moi les maîtres est personnelle, elle est au-delà du système qu'ils enseignent ou représentent. Deux des influences dans mon système sont, bien sûr, le JKD et les arts martiaux philippins, en plus du Silat et du Kuysho, donnant priorité aux concepts, à l'interprétation du message sur le message lui-même. Cherchant les parallélismes qui me caractérisent, dans l'une de mes passions, la voile, nous souffrons de l'influence du vent et nous profitons de cette force de la nature, nous la redirigeons et nous l'utilisons en notre faveur et, à travers les voiles et le gréement, nous prenons possession

de cette poussée jusqu'à arriver au port. Chaque région a un nom pour le vent, mais ce qui importe c'est sa direction et son intensité, pas son nom. De la même manière, lorsque nous naviguons avec moteur, seul nous importe le résultat du vent, autrement dit, les vagues ou le courant. On ne peut pas savoir naviguer sur l'océan Atlantique et ne pas savoir le faire sur l'océan Pacifique. Quel que soit le nom qu'on lui donne, la mer est la mer et bien qu'il y ait de petites différences en fonction de l'endroit de la planète où nous naviguons, le meilleur navigateur sera celui qui navigue sur tous les océans et fait face aux adversités de chacun d'eux. C'est paradoxal ! Les capitaines apprennent à naviguer sur terre, assimilant les concepts, la technique, la théorie, les cartes nautiques, mais c'est sur la mer qu'ils acquièrent l'expérience qui fera d'eux de véritables marins. Dans les arts martiaux, il se passe quelque chose de semblable. Nous apprenons à nous battre au dojo, pas dans la rue, mais ce sera là que nous apprendrons vraiment à nous battre. Il y a une maxime qui dit ceci : « Le savoir commande sur l'action et l'action déclenche le savoir. » À cette nouvelle ère de la communication, il nous est permis de connaître un nombre infini de propositions qui offrent de nouveaux points de vue, et même si « plus n'est pas toujours ce qu'il y a de mieux », notre expérience nous aidera à différencier les uns et les autres. Le besoin d'apprendre mobilise l'être humain et, grâce aux maîtres qui sont notre véhicule vers ce savoir, nous pouvons recevoir cette précieuse information qui fut interdite à beaucoup au cours des siècles passés. L'obligation de celui qui possède ce savoir est de le diffuser, de le protéger et de le perpétuer pour les générations à venir. Derrière chaque art martial, il y a un peuple, une culture, une tradition qui ne doit pas se perdre, ce sont les marques de son identité et nous devons la respecter et la préserver.


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L'entraînement avancé au mannequin de bois Ching Jong Un des mannequin de bois les plus célèbre du style Choy Li Fut est le mannequin Ching Jong : Ching signifie balance et Jong, mécanisme ou outil d'entraînement. On l'appelle également l'homme de bois. ce t y pe Tradit io nnellement , d'entraînement ne se transmettait qu'aux membres de la famille du fondateur Chan Heung ou à l'un des disciples de ces membres de la famille. Il s'agissait donc d'un entraînement réservé. Nous pouvons en tracer le lignage qui remonte directement au moine Choy Fok, moine de Shaolin du Nord et maître de Chan Heung, qui connaissait les mannequins originaux de Shaolin. Chan Heung, fondateur du Choy Li Fut, sera le suivant à connaître la tradition de ces mannequins de bois. Le fils aîné de Chan Heung, Chan On-Pak, hérita également de l'entraînement des mannequins de bois de son père. De même, le fils cadet Chan Koon-Pak, continua de transmette cette connaissance des mannequins de bois à ses fils et à ses disciples. Le mannequin de bois Ching Jong, se compose d'un tronc de bois duquel partent plusieurs bras. Sur la partie supérieure, il y a un bras long qui est mobile et permet un jeu de ligne verticale, ce bras a une section courte qui ressort à l'arrière et à laquelle on pendait originellement un poids en métal pour faire contrepoids (on utilise actuellement un ressort métallique dans le même but). Ce contrepoids postérieur permet au pratiquant de Choy Li Fut de bloquer, frapper et descendre le long bras avant avec un véritable mouvement descendant, car, une fois lâché, le bras mobile revient à sa position initiale. Le bras supérieur est précisément ce qui a donné le nom au mannequin. Il y a d'autres bras sur la section moyenne du Ching Jong, ceux-ci sont plus petits que le bras supérieur et sont unis souplement au corps du mannequin pour avoir un peu de jeu et permettre de donner un autre type de coups. On les utilise pour pratiquer les blocages et simuler des attaques de section moyenne. Dans la section la plus basse du Ching Jong se trouve un pied droit qui forme un angle descendant vers l'extérieur. Ce pied inférieur est de grande utilité pour pratiquer les renversements et les techniques de balayage. À première vue, le Ching Jong est très semblable aux autres mannequins de bois du Kung-Fu, tels que le Mook Jong du style Win Chun, mais dans ce cas-là, à différence du Ching Jong, on a deux petits bras supérieurs et un long à la section moyenne. Une autre différence par rapport à ces mannequins, c'est que

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le Ching Jong du Choy Li Fut se réalise sur un tronc taillé en section quadrangulaire, autrement dit avec quatre tranchants et quatre faces, tandis que les autres mannequins se font généralement sur des troncs au corps de base circulaire. Parfois les Ching Jong supportent sur leur tête une barre horizontale qu'on appelle un moulinet, de plus ou moins 70 centimètres, unie au mannequin par son plan supérieur. Cette barre a un mouvement giratoire et simule un adversaire lançant un coup de poing arrière de trajectoire circulaire. L'apprenti qui utilise le mannequin de bois avec cet accessoire développe rapidement les réflexes nécessaires pour esquiver ce type d'attaques. Le mannequin de bois du Choy Li Fut porte généralement collé à lui, sept petits sacs remplis de sable ou d'un matériel similaire, qui se situent à trois niveaux de hauteur différents pour aider à développer la forme et la puissance adéquates. Il y a un sac sur la face frontale de niveau supérieur, un autre en dessous de celui-ci au centre, un troisième au niveau frontal inférieur et un de plus sur chaque face latérale des deux niveaux supérieurs. On les utilise pour pratiquer la forme et la puissance, tout en endurcissant les mains du pratiquant quand il projette des coups contondants sur eux. La hauteur conseillée d'un Ching Jong sera la hauteur moyenne de l'individu quand il est en position de « cheval carré », bien qu'on puisse lui donner quelques centimètres de plus. En fonction de cela, le moulinet supérieur augmentera également la mesure finale. Nous avons décrit les éléments du mannequin de bois, mais le plus important est de savoir ce qui fait de lui un objet spécial au point d'être l'un des meilleurs outils pour l'entraînement au combat, conjointement au combat au corps à corps avec le camarade en chair et en os. Les principaux avantages de son utilisation sont : • Le premier, c'est qu'il aide l'élève à estimer la distance et l'objectif de la zone à frapper car il reste immobile dans sa position par rapport au plan du sol tandis que l'élève pratique le meilleur angle et l'approche la plus adéquate. • Comme le mannequin ne répond pas aux attaques de manière réaliste (seuls les rebonds des pièces mobiles qui sont toujours les mêmes), il n'est pas d'une grande aide pour contrôler le temps de réaction. Mais en contrepartie, le mannequin de bois offre une solide résistance aux coups qui sont pratiqués, ils les absorbent sans difficultés ni répercussion négative pour l'organisme, même si on les exécute à pleine puissance. Si la puissance qui était utilisée en s'entraînant avec le mannequin de bois était appliquée sur

un camarade d'entraînement, celui-ci ne pourrait pas y résister sans dommages (c'est pour cette raison que l'entraînement du Ching Jong est unique et particulière). • Il offre au pratiquant martial une méthode exceptionnelle pour affermir ses bras, ses poignets, ses tibias, ses doigts, ses paumes, ses poings, ses jambes et ses pieds. Les sacs plats fortifient les poings et les mains du pratiquant, tandis que les bras du mannequin endurcissent ses bras et ses paumes quand il s'agit de bloquer ou frapper. Les tibias et les pieds sont renforcés avec les balayages et les coups de pied aux extrémités inférieures (bras inférieur simulant une jambe). • Bien que le mannequin soit essentiellement un objet statique, le travail des pied utilisé permet d'inclure tous les mouvements et positions du Choy Li Fut. Grâce aux sacs localisés autour du tronc, le pratiquant peut se déplacer dans trois directions par rapport au plan du sol (horizontale, longitudinale et diagonale) et pratiquer tous les déplacements avec un grand angle d'action pour la réalisation des différentes techniques de blocages et d'attaque. • De même, en ce qui concerne le développement de la forme et des différentes techniques de poings, blocages et coups de pied du style, le Ching Jong offre un magnifique support d'entraînement pour l'immense majorité d'entre elles. Il ne faut pas tomber dans la tentation de sous-estimer le travail avec le mannequin de bois. Il est plus que seulement une autre aide à l'entraînement, plus qu'une simple réplique d'être humain. Les élèves pourront toujours imiter la forme du maître, mais la technique du mannequin représente un rival contre lequel pouvoir pratiquer avec la dureté maximale. Même si l'élève doit apprendre ses formes, le mannequin de bois constitue une méthode extrêmement efficace qui lui permet, toujours avec l'instruction correcte de son maître, d'appliquer de manière adéquate la force et la puissance. Il parviendra ainsi à une connaissance approfondie et réelle du Kung-Fu et cela lui permettra d'affronter avec de bonnes garanties les rigueurs et les réalités du combat au corps à corps. Il se peut que les Ching Jong ne renvoient pas le coup, mais ils aident à se préparer pour le genre d'individus qui, eux, le font. « Il ne faut pas changer ni détruire le vieux, il faut seulement savoir en prendre soin pour qu'il soit toujours vieux » (proverbe chinois). École Shaolin Choy Li Fut Calle Bélgica nº 11 local Tel : +34 976533296 Zaragoza (Espagne) http://shaolinchoylifut.blogspot.com.es


« Il ne faut pas tomber dans la tentation de sous-estimer le travail avec le mannequin de bois. Il est plus que seulement une autre aide à l'entraînement, plus qu'une simple réplique d'être humain. »

« Il ne faut pas changer ni détruire le vieux, il faut seulement savoir en prendre soin pour qu'il soit toujours vieux (proverbe chinois). »

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Self-défense Wolf Extreme Defense Dynamique des cours de Wolf féminin ous nous trouvons malheureusement, par les temps qui courent, dans une société pleine de violence. À niveau domestique et dans la rue surtout, la femme d'aujourd'hui reçoit bien des mauvais traitements, tant psychologiques que physiques, que ce soit de la main du conjoint, dans le domicile, ou d'inconnus (parfois pas si inconnus que cela), dans la rue. Les moyens de communication nous informent quotidiennement des crimes commis dont la femme est la victime et qui, dans de nombreux cas, en arrivent à occasionner la mort. Ceci pourrait être éviter si nous arrivions à prévenir ce genre de situation au moyen de l'instruction d'un art martial ou à travers des cours de prévention tels que ceux que nous donnons à la Wolf. Si le problème n'est pas réparé, les paroles ou les actes d'un conjoint qui passe la mesure affectent l'état émotionnel et psychologique de la victime.

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Comment l'éviter Si nous n'avons pas le temps de pratiquer un art martial, nous chercherons la manière de participer à des cours de prévention et de self-défense féminine. Ainsi, les femmes pourront apprendre à échapper et à s'en sortir saines et sauves de n'importe quelle situation dangereuse. Dans les cours de Wolf, nous ne pratiquons pas seulement les techniques pour affronter les situations dangereuses, nous revoyons également les normes de prévention qui sont souvent négligées quand on les exécute. Nous les mettons toujours en pratique quand nous avons déjà eu peur. C'est pour ça que la règle d'or est la prévention.

Comment prévenir… - Quand nous rentrons chez nous (cour, hall, garage) - En prenant notre véhicule - Dans la rue, nous éviterons les ruelles et les rues peu illuminées - En prenant de l'argent au distributeur de billets Il y a là certaines des nombreuses mesures que nous prendrons et que nous veillerons toujours à exécuter. Si nous en tenons compte dès le début, nous éviterons beaucoup de problèmes et de soucis. D'autres thèmes qui sont considérés dans nos cours tels que : - Le facteur psychologique de la selfdéfense - L'utilisation d'objets quotidiens pour se défendre - L'utilisation de spray de défense. Il est important qu'il soit homologué et de ne pas le porter dans son sac mais dans une poche pour pouvoir dissuader l'agresseur. Nous veillerons également à ce qu'il ne soit pas utilisé contre la victime.

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Self-dĂŠfense fĂŠminine

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Quand nous sommes menacés ou agressés, l’agresseur porte le plus souvent une arme pour accroître ainsi le degré d’intimidation. Cela nous oblige à être en alerte, prêts, et à développer une stratégie de prévention et de réaction pour affronter de manière réelle et efficace tout indice de violence. En plus d’avoir une bonne formation dans un art martial ou un système de self-défense, nous pouvons toujours utiliser n’importe quel objet quotidien comme arme improvisée pour être plus à égalité avec l’agresseur. José Luis Montes, maître international de selfdéfense, avec 35 ans d’expérience dans les arts martiaux et 25 ans dans le Corps national de police espagnol, expose dans ce travail ses connaissances basées sur des faits réels. Il y présente plus de soixante séries techniques avec des objets aussi variés et communs que des stylo, parapluie, revue, clé, porte-clés, farde, carte de crédit, téléphone mobile, ceinture, chaussure, chaise, sac à dos, veste ou poêle à frire. Un système efficace de self-défense avec des techniques qui pourraient vous sauver la vie.

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Dmitriy Skogorev est l'un des principaux spécialistes internationaux de l'enseignement des arts martiaux russes, il est directeur de l'école russe d'arts martiaux « Sibirskiy Vjun » (Systema « SV ») et président du Centre international d'arts martiaux russes. Il est également l'auteur de plusieurs livres et de programmes de combat au corps à corps. Il est membre d'honneur de l'organisation des vétérans des forces d'assaut aériennes et des forces d'opérations spéciales "Gvardia". Depuis 1988, Skogorev a systématisé et analysé structurellement le système russe d'arts martiaux, il a en outre étudié la psychologie appliquée et la bioénergétique, ce qui s'est répercuté sur le développement théorique et pratique des programmes de « Sibirskiy Vjun ». Le système russe de combat au corps à corps s'applique dans des situations extrêmes, aussi bien dans le contexte professionnel que dans le civil et ses points-clés sont les suivants : 1. Il n'y a pas de méthodes spécifiques contre des actions spécifiques (seulement des actions élémentaires basées sur les lois naturelles) 2. Il n'y a pas de travail de « la force contre la force » (mais la capacité de ressentir la force et de la gérer) 3. Le travail se fait en fonction de la situation (la situation est en constante évolution dans le temps et dans l'espace).

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Guro Dino Flores centre son deuxième travail sur le combat en distance longue, dont la maîtrise est vitale avant d'envisager de s'aventurer dans les distances moyenne et courte avec une arme et sans équipement de protection. Les 12 « Eskrima Drills » sont une combinaison de mouvements que Punong Guro Sulite considérait comme habituels dans un combat réel. Il se référait à eux comme « l'âme du Lameco » car beaucoup de secrets du combat avec bâton et arme tranchante se cachent dans ces e x e r c i c e s apparemment simples. Bien que les exercices d'Eskrima puisse être réalisés avec bâton ou avec épée, le DVD se centre sur la distance longue avec épée, un travail fortement influencé par le grand maître Antonio Ilustrisimo. Guro Flores nous apprend les différentes stratégies en distance longue avec bâton et épée, le footwork et 5 des 12 « Eskrima Drills » dans le détail avec applications et variantes. Ces exercices sont essentiels pour comprendre l'art de combat du Lameco Eskrima.

REF.: • FLORES2 Tous les DVDs produits par Budo International sont scellés au moyen d’une étiquette holographique distinctive et sont réalisés sur support DVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICX ou similaires). De même, l’impression des jaquettes ainsi que les sérigraphies suivent les plus strictes exigences de qualité. Si ce DVD ne remplit pas ces critères et/ou si la jaquette ou la sérigraphie ne coïncide pas avec celle que nous vous montrons ici, il s’agit d’une copie pirate.

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