Édition Avril 2013 Téléchargement GRATUIT

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La Taows Academy a été créée dans un seul but : s'entraîner, investiguer et travailler dur pour que le WingTsun soit reconnu par la communauté des pratiquants d'arts martiaux comme un art martial passionnant. La Taows Academy veut servir de pont entre les lignages plus traditionnels et ceux qui veulent faire évoluer l'art martial classique et l'adapter aux temps actuels. Pour elle, c'est en se situant au milieu, que l'on peut atteindre un équilibre parfait entre le respect de la tradition martiale et la recherche de l'efficacité, en utilisant toutes les possibilités qu'offre ce beau système : art, martial, protocole, p h i l o s o p h i e , développement personnel et santé. Le Sifu Salvador Sanchez et son équipe d'instructeurs nous introduisent au travail approfondi qu'il sont en train de développer à travers un projet à long terme. Dans ce DVD, seront expliqués certains points fondamentaux qui n'ont pas toujours été transmis de manière satisfaisante : qui ils sont, quels sont leurs objectifs, adhérence, non adhérence, travail des pas et déplacements et applications pour la self-défense. C'est là le premier d'une série de travaux à travers lesquels nous espérons que la Taows Academy continuera d'apporter ses connaissances comme point d'union entre les écoles et les branches du WingTsun aux passionnés d'arts martiaux qui souhaitent connaître le toucher de l'Éternel Printemps.

Tous les DVDs produits par Budo International sont scellés au moyen d’une étiquette holographique distinctive et sont réalisés sur support DVD-5, format MPEG2 (jamais VCD, DICX ou similaires). De même, l’impression des jaquettes ainsi que les sérigraphies suivent les plus strictes exigences de qualité. Si ce DVD ne remplit pas ces critères et/ou si la jaquette ou la sérigraphie ne coïncide pas avec celle que nous vous montrons ici, il s’agit d’une copie pirate.

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NOUVEAU LIVRE !

« Karaté : Images d’une histoire » est l’ouvrage qui possède la plus grande quantité de documents d’archives historiques de l’histoire du Karaté. Funakoshi, ses maîtres, les grands des générations suivantes, Nakayama, Yamagushi, tout cela dans des documents inédits ou peu connus, des photos qui font partie de l’histoire du Karaté. Un livre merveilleux. Le terme « philosophe » est largement utilisé quand on parle du Karaté traditionnel et classique, mais pour mieux comprendre à quoi se réfère cette philosophie du Karaté sans se perdre en vaines élucubrations, il n’y a rien de mieux que de connaître les opinions et les pensées des grands maîtres à propos de la signification de l’objectif de cet art martial et de sa pratique.

Prix : € 33,00

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KYUSHO McCarthy et Pantazi sont deux des instructeurs les plus sollicités dans le monde aujourd'hui. Ils offrent une occasion sans précédent pour quiconque d'obtenir une reconnaissance et une accréditation mondiale dans cet art vénérable du Kyusho Jutsu.

POLICE GRAPPLING

p. 16 OGAWA HA Plus les jours passent, plus les gens disent qu'on ne trouve plus de cette amitié sincère et authentique que l'on voyait dans la plupart des scènes des films de héros. Certains disent que la vraie amitié est à la mode, d'autres affirment qu'en réalité, dans sa plénitude, elle n'a jamais existé. Serions-nous destinés à un cheminement solitaire ?

p. 20

p. 74

SAMURAI CHANBARA

p. 56

La Samouraï Chanbara est un mélange de sport de combat, d'activité ludique et d'art martial destiné à tout le monde. Le Chanbara fut créé il y a une trentaine d'années au Japon par des maîtres de Kendo pour pouvoir pratiquer l'art de la katana sans risque de blessures pour les pratiquants grâce à des épées en mousse. Le Samouraï Chanbara a fait faire à cette idée un pas de plus en intégrant l'aspect éducatif du développement personnel et la partie ludique, ce qui en fait une pratique individuelle et d'équipe pour tous publics.

Le Grappling possède un grand arsenal technique et notre travail a consisté à chercher les positions, contrôles et soumissions qui nous conduisent au passage des menottes, donnant une application policière à ce système de combat. Par le terme « policier », nous nous référons à tous les groupes en rapport avec le secteur de la sécurité, tant publique que privée et légalement habilités pour faire usage de la force physique personnelle, du bâton ou défense, des menottes ou de l'arme à feu. Et ce, considérant les particularités de chacun et veillant à respecter les critères de congruence, opportunité et proportionnalité.

ARTS DE COMBAT

p. 26

Il est surprenant que la figure indiscutable des arts martiaux, Bruce Lee, avec sa petite taille et son petit poids (1m71 et 61,2 kg) eut une telle puissance de frappe que certains en vinrent à la comparer avec celle d'un poids lourd. Ce que le cas a de véritablement extraordinaire, c'est qu'il n'attira pas l'attention pour la puissance de ses coups, mais pour leur explosivité dévastatrice…

BUDO INTERNATIONAL DANS LE MONDE Budo International est un groupe éditorial international spécialisé dans les Arts Martiaux. Unique organe de presse à vendre une revue spécialisée dans les Arts Martiaux en six langues et dans le monde entier, il est en contact avec toutes les grandes compagnies spécialisées dans son domaine. Budo International touche plus de cinquante pays.

Une production de: Budo International Publishing Company


VOVINAM VIET VO DAO Les origines des grands styles sont parfois curieuses. Le Taekwondo fut créé par un professeur de Karaté et le Hapkido fut fondé par un professeur d'Aïkido. La spécificité des arts martiaux d'un pays peut aller au-delà de l'étiquette d'origine qu'ils portent. Le Vovinam n'échappe pas à ce principe. Bien que cet art martial fut

p. 50

MUAY BORAN

p. 92

Pour chaque pratiquant de Muay Boran, l'étape finale de l'apprentissage élémentaire de l'art martial est représentée par l'étude des interactions entre les éléments techniques offensifs et défensifs : combinaison de stratégies d'attaque et de techniques destinées à neutraliser les actions agressives de l'adversaire, des techniques de combat, de défense WADO RYU et de contre-attaque, qui permettent de construire une véritable « mélodie » du combat à partir de ses éléments fondamentaux.

Notre collaborateur, Salvador Herraíz, 7 e dan, s'entraîna plusieurs fois avec le maître Suzuki dans les années 80 et, bien que leurs chemins prirent ensuite des directions différentes, il se sent obligé d'honorer la mémoire de ce maître qu'il connut sur le tatami et chez lui, dans sa maison, à Londres.

WADO RYU

p. 88

Il y a peu, Chiu Chi Ling, légende des arts martiaux et acteur principal de nombreux films de Kung-Fu, organisa un voyage au sud de la Chine. Ce voyage, au cours duquel furent célébrés plusieurs anniversaires, termina par un grand tournoi, le « II World Top Kung Fu Championship ». Une grande expérience pour tous les élèves de Kung-Fu.

p. 42

SHORIN RYU L'auteur de ce reportage, Sergio Hernández Beltrán, est un expert et un spécialiste accompli du Karaté et du Kobudo les plus traditionnels. Il nous présente ici un nouveau DVD sur l'école Shorin Ryu avec l'un des maîtres les plus remarquables d'aujourd'hui.

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REDACTION: c/ Andrés Mellado 42, 28015 Madrid, Espagne. Tél: (34) 91 897 83 40, Fax: (34) 91 899 33 19, E-mail: budo@budointernational.com • Directeur de publication: Alfredo Tucci, e-mail: budo@dimasoft.es • Coordination Internationale: Alfredo Tucci • Assistante de rédaction: Brigitte de le Court • Traducteurs: Brigitte de le Court, • Service publicité: (+34) 91 549 98 37. • Correspondants permanents: Don Wilson, Yoshimitsu Yamada, Cass Magda, Antonio Espinós, Jim Wagner, Coronel Sanchís, Marco de Cesaris, Lilla Distéfano, Maurizio Maltese, Bob Dubljanin, Marc Denny, Salvador Herraiz, Shi de Yang, Sri Dinesh, Carlos Zerpa, Omar Martínez, Manu, Patrick Levet, Mike Anderson, Boulahfa Mimoum, Víctor Gutiérrez, Franco Vacirca, Bill Newman, José Mª Pujadas, Paolo Cangelosi, Emilio Alpanseque, Huang Aguilar, Sueyoshi Akeshi, Marcelo Pires, Angel García, Juan Díaz. • Tous droits de reproduction réservés pour tous pays. Les documents reçus sont conservés par la rédaction et ne sont pas rendus à leurs expéditeurs. Leur envoi implique l’accord sans réserve d’aucune sorte pour leur publication.


« Il faut renoncer au mauvais goût de vouloir être d'accord avec le plus grand nombre. » Friedrich Nietzsche

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n ne peut manquer d'être surpris de voir que le thème récurrent du bien et du mal continue d'être régurgité à chaque génération, comme si le sujet était si épais qu'il exigeât pour sa digestion un estomac de ruminant plutôt que celui d'un humain. Mais il se fait que ce thème est éternel et les choses éternelles ne se résolvent pas d'un coup de plumeau, elles sont au contraire continuellement actualisées dans le cadre de l'évolution des groupes. La partie de nous qui est en communion avec le maremagnum de l'inconscient collectif respire constamment dans la continue transition du changement, dans le questionnement perpétuel, pour que les ajustements indispensables de l'évolution aient lieu. Dans ce magma essentiel, chacun d'entre nous se positionne continuellement, poussé par son propre besoin de révision, car c'est n'est qu'ainsi que la croissance consciente est possible. Si on prend le point de vue de l'hélicoptère, autrement dit suffisamment de perspective et de distance, bien et mal sont les adjectifs de forces majeurs indifférenciées. Si tout provient d'une explosion initiale de l'Un en mouvement (uni-versus), « tout » était contenu dans cette monade primordial ; et le bien et le mal, le positif et le négatif, ne sont que des polarisations postérieures (si on peut dire… puisqu'il n'y avait de fait ni espace ni temps !). Ce sont donc des adjectivisations, la plupart du temps moralistes, qui, si on les considérait avec un peu plus de rigueur, seraient simplement énergétiques, surgies d'une force unique qui se polarise jusqu'à l'infini. Cette énergie qui, comme telle, ne se créé, ni se détruit, déambule dans la transformation constante, suivant des modèles qui répondent à un ordre… Ou pas ? Voilà le grand acte de foi de la philosophie et de la science : existe-t-il un ordre ou pas ? Mais ordre et chaos ne sont-ils pas en eux-mêmes déjà une paire d'opposés ? L'une des raisons du succès du Yin et du Yang dans notre culture moderne se base sur leur neutralité morale. Car même les termes « positif » et « négatif », quand ils sont utilisés scientifiquement, contiennent dans leurs ciments sémantiques un certain positionnement, une certaine qualification prédéterminante. Yin et Yang, en tant que mots étrangers, surmontent cette épreuve et permettent d'approcher avec une certaine impeccabilité un sujet qui a toujours détraqué les esprits les plus illustres. Pour les Grecs classiques, la polarité essentielle n'était pas le Chaos, mais ses enfants, Eros et Eris, l'amour et la guerre. Castaneda donne une autre lecture à ce Chaos primitif et l'appelle « ce que l'on ne peut connaître ». L'inconnaissable est un concept que déteste la philosophie, mais il est pourtant sage de reconnaître nos limitations structurelles devant certains sujets qui dépassent notre capacité, non pas à la manière de l'argumentation religieuse qui pose ce « mystère » comme la base d'une limitation face au plan de « l'ignoré », de « l'inconnu ». Non ! Devant l'inconnu, l'esprit de l'homme se redresse et doit le faire, tel Prométhée, qui vola le feu aux dieux (la conscience) pour le donner aux hommes. C'est là la base de l'évolution et de la croissance, de la transgression et de la transcendance qui nous permettent d'aller vers l'avant, vers le haut, vers l'intérieur et vers le Tout. Ce que l'on ne peut connaître ressemble un peu à la possibilité qu'aurait un être bidimensionnel d'interpréter la nature d'une pyramide frappant un plan, lequel constitue son univers perceptif. Cet exemple, qui n'est pas de moi mais de Shidoshi Juliana, illustre parfaitement l'idée à laquelle je me

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« Le drame n'est pas de choisir entre le bien et le mal, mais entre deux biens. » Georg Wilhelm Friedrich Hegel

réfère en citant Castaneda quand il parle de « ce que l'on ne peut connaître ». L'être bidimensionnel percevrait la pyramide comme quatre lignes unies qui augmenteraient ou diminueraient suivant le mouvement de la pyramide entrant en collision avec le plan de réalité qui constitue son univers. Pourtant, affronter cette question continue de nous inquiéter comme si le doute offensait. En nous afférant à un clou ardant, nous essayons de nous dispenser de notre responsabilité plutôt que d'assumer que toute décision est et sera toujours nôtre. Socialement, n'en parlons pas, car devant la crainte des « justifications dangereuses », les philosophies modernes tremblent. Le pauvre Nietzsche eut la malchance de devoir justifier le nazisme, pour ne pas dire de se convertir d'une manière ou d'une autre en son leader philosophique ou son précurseur. La coocurrence spatio-temporelle des deux événements ne fut pas un hasard, mais cela répond à la loi de la synchronie, par de la cause à effet. Qu'Hitler admirât Wagner ou que certains nazis fussent fascinés par Nietzsche, ne le rend pas coupable (ni même moralement) de leurs crimes, tout comme le couteau de cuisine n'a rien à voir avec le fait qu'on l'utilise pour peler les légumes, ou qu'un mari outragé s'en serve pour trucider son épouse. Le « bonisme » est encore plus dangereux, parce qu'il rend inapte au jugement et cette absence d'authenticité pousse l'individu à ne tenir compte de l'opinion de personne et à finir par tout interdire. En Espagne, on ne peut pas vendre de nunchakus parce qu'un imbécile les utilisa pour rompre le crâne de quelqu'un, mais l'autre jour, le coupable fut un tournevis… Tremblez messieurs les électriciens ! La « chose » n'est pas son usage et en philosophie encore moins. Reconnaissons cependant la difficulté implicite à nous mouvoir dans la terminologie de la dualité. Lumière et obscurité, positif et négatif, bien et mal… sont des mos qui nous positionnent toujours dans une direction préconçues. Le leurre de ces termes est servi parce que le cerveau humain est prédéterminé à toujours choisir. Cette fonction, si pratique pour notre survie, est cependant, en soi, perverse pour traiter de la Vérité avec majuscule. Peut-être, après la propre morale comme outil pour conjuguer les coutumes d'un temps, est-ce là l'une des principales causes de notre confusion en cette matière, glissante s'il en est. L'intelligence nous incline cependant dans des directions plus subtiles quand nous considérons ce thème depuis une perspective scientifique. Si l'énergie ne se crée ni ne se détruit, la même quantité indifférenciée de ce qui « est » se manifestera de manière différenciée toujours en équilibre permanent. Quand la police occupe le quartier chinois, les putains et les macs ne disparaissent pas… ils vont de l'autre côté. Les moralistes disent : « Les putes et les macs sont mauvais ! », mais le sage regarde toute chose et comprend qu'on ne peut mettre de limites à ce qui n'en a pas. La frontière du bien et du mal se dissout quand la vue va au-delà de l'espace-temps, ce qui était bon hier est mauvais aujourd'hui, ce qui est mauvais ici est bon là-bas… Un argument difficilement acceptable pour les esprits courts, qui dans leur besoin d'être tenus veulent tout fixer, obtenant ainsi, infailliblement et toujours, le contraire de ce qu'ils poursuivent. Le proverbe le dit mieux que moi : « L'enfer est pavé de bonnes intentions ! ». Le couteau n'est pas un outil du mal. Grâce à lui, nous pouvons préparer de bons repas et faire beaucoup d'autres choses qui rendent le monde meilleur. C'est la main qui l'empoigne qui fera la différence. Rien ne remplace les


Alfredo Tucci est General Manager de BUDO INTERNATIONAL PUBLISHING CO. Email : budo@budointernational.com

conséquences de chaque décision. Le feu qui détruit la forêt est le même que celui qui nous réchauffe une froide nuit d'hiver, celui-là même que nous émanons et distribuons dans notre corps à travers le sang et qui nous maintient en vie. Les ombres ne sont pas mauvaises en elles-mêmes, ni les chemins qui les traversent. Elles sont la conséquence et le reflet de la lumière, elles existent parce que l'une et l'autre sont interdépendantes… mais ensuite, au moment de choisir, nous préférons toujours la lumière, sans nous rendre compte que ce ne sont que des degrés d'une même chose. Finalement, l'obscurité n'est que l'absence de lumière et la lumière n'est que suffisamment d'obscurité réunie qui explose quand elle atteint le niveau de saturation gravitatoire suffisant. Il n'y a ni blanc ni noir, tout est une gamme de gris qui se polarise en couleurs. C'est « l'appareil » qui lit ces fréquences qui nous permettra ensuite de les voir ou pas. Cet appareil, spirituellement parlant, est la propre conscience, et son unique et absolue définition sera établie par son niveau vibratoire qui sera ce qui, finalement, syntonisera sa compréhension. « Ignorantia juris non excusat » Rien n'exonère ni n'excuse l'homme des conséquences de ses décisions et celles-ci se prennent toujours dans le cadre d'une capacité toujours limitée de compréhension des conséquences. La loi divine, comme la loi humaine qui veut l'imiter, ne s'embarrasse pas d'excuses, parce qu'il n'y a pas de morale qui l'active, tout est énergie indifférenciée et cela seul répond au grand Ordre. Le seul outil toujours aiguisé en ces matières, le seul instrument est et sera la connaissance et la conscience, autrement dit, notre capacité d'apprentissage et de compréhension. Et celle-ci ne peut être châtrée par des préjugés moraux, ni par des positionnements mesquins et réducteurs. La marche a besoin des deux jambes, choisir toujours la droite ou la gauche fera de nous des boiteux. L'une de mes définitions favorites du sage est celle de celui qui sait voir le midi au milieu de la nuit. Ça, c'est être par-delà le bien et le mal ! Infailliblement les choses ne sont pas bonnes ou mauvaises en soi, mais en fonction de notre manière de les vivre … Les réductionnistes simplistes ne résolvent pas les problèmes… ils les créent.


Reportage « Le Karaté traditionnel d'Okinawa considère la pratique du kata (forme) et du kumite (combat) conjointement. »

Texte : Sergio Hernández Beltrán ryubukan@hotmail.com Photos : © www.budointernational.com

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Karaté Les bons exemples de Karaté traditionnel sont de plus en plus difficiles à rencontrer. Le Karaté est devenu un sport de haute compétition et s'est étendu au monde entier. Ses racines pourtant restent bien vivantes et cet article en est un bon exemple. L'auteur de ce reportage, Sergio Hernández Beltrán, est un expert et un spécialiste accompli du Karaté et du Kobudo les plus traditionnels. Il nous présente ici un nouveau DVD sur l'école Shorin Ryu avec l'un des maîtres les plus remarquables d'aujourd'hui.

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Okinawa Shima Ha Shorin-Ryu Karaté-Jutsu Un style ancien à une époque moderne Le Karaté traditionnel d'Okinawa considère la pratique du kata (forme) et du kumite (combat) conjointement. Mon maître, le Shihan Toshihiro Oshiro, dans les échanges et les conversations que j'ai eu avec lui, compare souvent le Karaté et l'art de l'épée. Il explique que l'actuel Kendo se base sur le combat avec une armure (Bogu) et un Shinai, autrement dit une épée en bambou. Et quand les Kenshi (pratiquants de l'épée) pratiquent avec une épée réelle, ils ne le font que sous forme de kata. À partir de cette comparaison, le style du maître Oshiro base son travail sur la compréhension de la biomécanique corporelle et du système physique interne dans les katas anciens. Ce qui, dès le départ, attire l'attention quand on commence à pratiquer le style, c'est que celui-ci défend la manière ancienne de pratiquer le Karaté comme un système unitaire, face aux segmentations que réalise actuellement le Karaté sportif. De nos jours, dans la plupart des styles modernes de Karaté, on considère la pratique du combat autrement que celle du kata. Mais plus encore, le sens des katas s'est perdu ainsi que toute compréhension autre que celle que leur donnent les propres pratiquants et le public qui assiste aux tournois. Ils n'apprécient que la beauté externe de leur exécution, autrement dit comme s'il s'agissait d'une chorégraphie ou d'une gymnastique artistique. Beaucoup de pratiquants de Karaté aujourd'hui aiment dominer la grâce et la plasticité du kata sans interroger son intention essentielle. Le travail du kata et du kumite de ces pratiquants n'est pas concordant, il est différent. Ils ne se rendent pas compte que, s'ils ne dominent pas réellement le kata, ils ne peuvent pas pratiquer le kumite comme un art martial. Ainsi, ils ne considèrent pas les katas comme quelque chose de nécessaire pour le combat et beaucoup de pratiquants qui cherchent un sens fonctionnel à leur discipline ont cessé de les pratiquer ou se sont orientés vers d'autres disciplines qui ne possèdent pas de formes. Les mouvements des katas actuels modernes ne fonctionnent pas dans les combats d'entraînement ni dans les compétitions. Le kata doit être l'expression maximale du contrôle corporel et de l'efficacité extrême. Apprendre et pratiquer le kata sans maîtriser l'efficacité des mouvements est une perte totale de temps et d'énergie. Dans la communauté du Karaté traditionnel, certains spécialistes maîtrisent ces formes modernes de katas « stagnants » car leurs mouvements physiques et mentaux ne progressent plus et ils ne pratiquent plus ces katas que pour « suivre le règle » autrement dit, ils ne cherchent pas à aller au-delà, ils stagnent dans la première phase, la plus élémentaire.

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Karaté

Le concept pour maîtriser le kata est le même que pour dominer le kumite. Les styles de Karaté qui ne contiennent pas les principes de temps et de gravité ne comprennent pas l'essence des véritables arts martiaux, des disciplines de combat réelles. L'ancien style Shorin-Ryu qui provient du Shuri-Te, était un style conçu pour lutter contre des adversaires armés. Dans de nombreux aspects, on peut observer une certaine provenance de mouvements qui étaient exécutés en portant des armes. En d'autres mots, un style créé par des guerriers et pour des guerriers. C'était une technique complètement opposée aux origines et aux concepts du NahaTe, arrivé postérieurement à l'archipel des Ryu Kyu. Les anciens maîtres d'Okinawa disaient : « Le Shuri-Te est le Karaté d'Okinawa. » L'expression si mal comprise « un coup pour tuer » dérive du Karaté Shuri-Te. C'était un concept, et pas une technique, qui se basait sur l'esquive ou l'anticipation face à un ennemi armé pour le tuer ou le mettre hors combat d'un seul coup. Il n'y avait pas de deuxième chance, c'était une question de vie ou de mort, il n'y avait pas de « médaille d'argent ». Et cela surtout parce que l'adversaire était armé et parce qu'existait la possibilité de plus d'un adversaire. On n'avait donc pas le temps de combattre. Nous pouvons observer sur d'anciennes photographies, les maîtres dans des positions qui ont aujourd'hui complètement changés. L'utilisation de la posture latérale, le quasi alignement des pieds, le concept de « flotter » et la

mécanique des rotations (Kawate) à 180º sont étranges pour les pratiquants habitués aux positions stables, fixes et amples, aux rotations en deux temps et à la frappe de face de l'adversaire pour utiliser la technique moderne très répandue de Gyaku Tsuki, par laquelle on reconnaît le Karaté moderne. Le concept de base du travail du style était orienté vers l'idée de la ligne centrale Seichusen qui était l'axe de défense et d'attaque. Les katas du Shima Ha Shorin-Ryu possèdent tous ce concept et l'on maintient telle quelle la direction de la rotation. En revanche, la rotation à 180º ou Kawate est un terme que l'on traduit par « changer » au lieu du classique Mawatte que l'on traduit par « tourner/pivoter ». Pour le pratiquant moderne, c'est toute une découverte de comprendre qu'en le faisant en un seul temps au lieu de deux - comme c'est habituel aussi bien dans les styles de Naha-Te (Goju-Ryu, UechiRyu) que de Shuri-Te (styles ShorinRyu) -, on gagne de la vitesse, autrement dit on change le timing et on joue avec l'effet de surprise. On y parvient grâce à l'alignement des pieds, une position également très commune dans les anciens styles de Nihon Kobudo (anciens arts martiaux du Japon) que l'on connaît aujourd'hui et qui étaient presque toujours pratiqués avec des armes. J'insiste sur l'aspect martial de la pratique, autrement dit entendue pour le combat réel et non pas tant pour une pratique sportive où l'adversaire n'est pas armé et où l'on ne craint pas d'être blessé ni de mourir.

L'idée de la recherche de l'équilibre dans le déséquilibre Il existe des techniques dans les katas où l'on applique ce principe que, pour la plupart, nous ne pouvons pas comprendre parce que nous avons perdu l'application pratique réelle. Mais il est vrai que, même déséquilibrés, on conserve l'équilibre au moment où l'on atteint la cible. Dans le kata, sont inclues des manières de freiner ce déséquilibre, qui ne seraient pas nécessaires dans l'application, mais que la majorité interprète comme la « fin » de la technique. La manière d'effectuer un Tsuki et ses différences par rapport aux styles modernes réside dans le fait que l'énergie n'est pas lancée vers l'extérieur mais qu'on la conserve à l'intérieur, « retenant » la technique. Extérieurement, ça « ressemble » à un Tsuki puissant auquel celui qui l'exécute donne une sensation de puissance sans égale, mais en réalité, il ne « traverse » pas la cible. La provenance du style dans la ligne d'un Karaté ancien et de ses concepts permet d'observer dans son travail les différentes influences, parmi elles la provenance du Tomari-Te dont une qualité primordiale est le timing. De même, les saisies et les prises au cours de l'entraînement du combat ainsi que la libération des saisies sont également importantes. Le style Tomari-Te met l'accent sur les projections et les déséquilibres car le Karaté ancien affrontait le combat à très

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ÂŤ De nombreux experts d'Okinawa de haut niveau ont choisi de pratiquer et d'enseigner tel qu'on le faisait anciennement. Âť

SHIMA HA SHORIN-RYU KATA Kihon Kata Kihon Kata Ichi Kihon Kata Ni Kihon Kata San Pinan Kata Pinan Shodan Pinan Nidan Pinan Sandan Pinan Yondan Pinan Godan Kata Intermedios / Avanzados Naihanchi Wankan Wanshu Jitte Aragaki no Sochin Rohai Tomari Passai Itosu Passai Matsumura Passai Kyan no Chinto Koshiki Wankan Chatan Yara no Kusanku Matsumura Kusanku Gojushiho (1) Gojushiho (2)

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Karaté courte distance. On peut voir tout cela dans les bunkais qui sont réalisé en Shima Ha. Habitués à décortiquer, organiser, cadrer, équilibrer, numéroter le moule physique, mais surtout mental d'un

pratiquant moderne, celui-ci « souffre » quand il n'est pas capable de s'ajuster à la forme du Karaté ancien. Il nous faut enlever les lunettes que nous portons pour voir et comprendre ce style de Karaté ancré dans ses origines.

Ce n'est probablement pas un style apte pour tous les publics, mais pour ceux qui sont vraiment décidés à essayer de le comprendre et surtout de l'apprendre vraiment, c'est indiscutablement un véritable défi. La possibilité d'apprendre au moins les concepts du mouvement peut même apporter au karatéka moderne des bénéfices qui amélioreront son rendement.

Histoire Masao Shima (1933-2003) De nombreux experts d'Okinawa de haut niveau ont choisi de pratiquer et d'enseigner tel qu'on le faisait anciennement, c'est-àdire à huis-clos, poursuivant, d'après eux, la voie correcte du véritable Budo. On appelle cela « Kakure-Bushi ». Il y eut de grands experts qui se formèrent avant, pendant et

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Karaté après la Deuxième Guerre mondiale et qui, obtenant un niveau élevé, ne voulurent jamais se faire connaître. Ils préférèrent grandir « à l'intérieur » et ne pas perdre de temps à diffuser leur art à la recherche d'argent ou de promotion. Beaucoup de ces maîtres préférèrent ne pas gaspiller leur talent en donnant cours de manière plus commerciale et choisirent d'enseigner à un groupe réduit de personnes pour « évoluer » correctement. Parmi eux se trouve le Sensei Masao Shima. Masao Shima étudia le Matsubayashi Shorin Ryu Karaté avec Shoshin Nagamine dont Shima fut l'un des élèves les plus importants. Shoshin Nagamine avait interdit de pratiquer le kumite libre dans son dojo. Pour cette raison, Shima Sensei ainsi que d'autres, fondèrent un dojo pour pouvoir pratiquer librement le kumite. C'était au début des années cinquante, peu après l'obtention de sa ceinture noire. Masao Shima, Chokei Jishaba (1931-2000) et Kensei Taba (1933- ) fondèrent ensemble un dojo à Kanzatobaru, Naha City. Ce dojo se trouva sous la direction de Shima Sensei, quand Taba et Kishiba Sensei s'en allèrent. Shima ne demanda jamais d'argent à ses élèves, mais il voulait qu'ils l'aident en apportant de l'eau qui était très rare et devait être transportée depuis de longues distances. Dans le dojo de Shima, il n'y eu jamais plus de dix membres en train d'apprendre. Au début des années 60, on travaillait particulièrement les katas. Puis, l'entraînement se poursuivait avec un travail de force (entre autres choses, on travaillait avec le Chishi). On pratiquait également avec le Bo. Son dojo fut célèbre pour les durs combats qui s'y livraient. Un enseignement contraire à celui qui était donné dans le dojo de Nagamine Sensei plus orienté vers le travail du kata. Il y avait une étroite relation avec le dojo de Nagamine car ils provenaient tous du dojo de Shoshin Nagamine Sensei. Quand ce dernier décéda, Shima Sensei était déjà 10e dan et depuis ce moment-là jusqu'à son

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décès, il dirigea sa propre branche du Shorin-Ryu. Masao Shima vécut pendant un an à peu près à Los Angeles (USA). Étrangement, ce sont ses élèves résidant aux USA qui finalement ont fait connaître ce maître des ombres. Ce sont : Toshihiro Oshiro, Kiyoshi Nishime et Eihachi Ota.

Toshihiro Oshiro Le maître Oshiro Toshihiro est né le 1 mai 1949 à Haneji, Okinawa, Japon. Il commença à pratiquer sérieusement le Karaté à 16 ans, bien qu'à l'école primaire, à partir de ses 8 ou 9 ans, son Sempai lui enseigna déjà le Karaté et le Bojutsu. Il ne se souvient avoir pratiqué aucun style concret au début. Il se souvient qu'après la Deuxième Guerre mondiale, de nombreux maîtres de Karaté d'Okinawa étaient retenus en tant prisonniers de guerre dans l'un des camps près d'Haneji. C'est de l'un de ces maîtres sûrement que provenait le Karaté enseigné aux gens de la région. Son premier et principal maître de Karaté fut Masao Shima Sensei. Une année après avoir commencé dans son dojo, son maître lui recommanda d'aller en train au Honbu Dojo du style Matsubayashi Shorin-Ryu, créé et dirigé par le maître Shoshin Nagamine (1907-1997). Quand il obtint le titre de Shodan, il devint d'abord assistant et puis instructeur. Shima Sensei lui apprit depuis Fukyu kata jusqu'à Chinto. Au Honbu dojo, Nagamine Sensei, Kushi Sensei, Yamaguchi Sensei et Seigi Nakamura Sensei (1924-1999) lui enseignèrent Chinto kata, en particulier Seigi Nakamura Sensei, qui lui enseigna ce kata en profondeur. Cependant, sa référence la plus importante en Karaté est pour lui son maître Masao Shima, raison pour laquelle il appelle actuellement son style le Shima-Ha Shorin Ryu. J'ai fait la connaissance de Chokei Kishaba Sensei (1931-2000) (Kishaba Juku Shorin-Ryu) quand il obtint sa ceinture marron. À cette époque, on s'entraînait jour et nuit, sept jours sur sept.

J'eus la chance d'être recommandé par celui-ci au frère de son maître et j'ai pu de cette façon être formé au Yamanni-Ryu Bo-Jutsu, sous la direction de Chogi Kishaba. À cette époque, Oshiro Sensei travaillait au département de police. En 1978, pour remplacer l'un de ses Sempai de Karaté qui avait un dojo en Californie et qui était décédé, il partit aux États-Unis. Pendant les cinq premières années, il n'enseigna que le Karaté. Il n'enseigna à personne le Kobudo jusqu'à ce qu'un jour, s'en allant à un tournoi, il vit comment les gens pratiquaient le Bo-Jutsu. Quelqu'un lui demanda de faire une démonstration et quand il la fit, ils furent tous surpris de constater combien les styles étaient différents. Il se trouve actuellement à San Mateo en Californie où il possède son propre dojo et enseigne les arts martiaux professionnellement. C'est un maître rigoureux et exigeant, qui, aussi bien en Karaté qu'en Kobudo, exige que les mouvements soient exécutés correctement. En Europe, il est connu depuis 2003, quand il fut invité à donner divers séminaires internationaux de Yamanni-Ryu Kobujutsu.

La Ruykyu Bujutsu Kenkyu Doyukai (RBKD) La Ruykyu Bujutsu Kenkyu Doyukai (RBKD) fut fondée en Okinawa en 1985 par le maître Chogi Kishaba et par le Sensei Oshiro Toshihiro aux États-Unis. Les buts indiqués dans les statuts de cette association sont la recherche et le développement du Karaté d'Okinawa et la technique du Kobujutsu. La RBKD est ouverte aux professionnels et pratiquants de n'importe quel style de Karaté sérieusement intéressés par les arts martiaux d'Okinawa. L'association RBKD est dirigée par le maître Chogi Kishaba et administrée en Europe et aux États-Unis par le maître Toshihiro Oshiro.


Reportage

La RBKD fonde son programme sur différentes armes d'Okinawa, mettant l'accent sur le Bo. Elle inclut également la pratique et l'étude d'autres armes traditionnelles d'Okinawa telles que le Sai, le Tonfa, le Kama et le Nunchaku. Le style principal au sein de la RBKD est le Yamanni Chinen-Ryu Bojutsu. L'objectif et l'intention qui sous-tend la RBKD est la pratique des dynamiques de déplacements et le mouvement corporel caractéristiques du style Yamanni-Ryu, afin que chacun de ses pratiquants comprennent la véritable idée des arts martiaux d'Okinawa et que cela se traduise par une amélioration substantielle de l'exécution des puissantes techniques et des mouvements qui sont réalisés dans leurs respectives pratiques à main nue. En Espagne et à Andorre, le pays voisin des Pyrénées, le style Shima Ha Shorin-Ryu est dirigé par Sergio Hernández Sensei, président et directeur technique de la RBKD-Espagne, appuyé par d'autres instructeurs et maîtres, entre autre par le Sensei Cristobal Gea en Shima Ha Shorin-Ryu et en Yamanni-Ryu Kobujutsu. On y enseigne également le Yamanni Chinen-Ryu Kobujutsu, discipline qui fut la première à être connue en Espagne. Actuellement, un petit groupe de pratiquants choisis, possédant tous des années d'expérience dans d'autres styles de Karaté et des grades des fédérations autonomiques et de la Fédération royale espagnole de Karaté, a choisi d'appuyer et de travailler le style et le labeur du Shihan Toshihiro Oshiro, sous la direction de Sergio Hernández Sensei. Les membres de la RBKD-Espagne, qui sont devenus Yudansha avec différents grades dan en Shima Ha Shorin-Ryu, un style si prestigieux et si traditionnel de Karaté d'Okinawa, sont actuellement au nombre de onze. Avec le temps, ils seront également sûrement de clairs représentants d'une vision à tout le moins différente de la pratique de notre art martial.

« L'expression si mal comprise “un coup pour tuer” dérive du Karaté Shuri-Te. » « De nos jours, dans la plupart des styles modernes de Karaté, on considère la pratique du combat autrement que celle du kata. » 13


Karaté RBKA-Espagne DOJO Dojos affiliés à la RBKD à un niveau international et membres de la branche espagnole.

RYUBUKAN DOJO Honbu Dojo RBKD-Espagne Sergio Hernández Beltrán (Hospitalet - Barcelone, et Principauté d'Andorre) Président et directeur technique RBKD-Espagne 6e Dan Fédération royale espagnole de Karaté (RFEK) 6e Dan Fédération catalane de Karaté (FCK) 3e Dan Shima Ha Shorin-Ryu Karaté Jutsu (RBKD) Entraîneur national (RFEK) 6e Dan Okinawa Dento Kobudo Kyokai (ODKK) 5e Dan Kobudo. Fédération catalane de Karaté (FCK) 3e Dan Yamanni-Ryu Kobujutsu (RBKD) ryubukan@hotmail.com

SHIHO WARI DOJO Leoncio García García (Les Franqueses del Vallés - Barcelone) Vice-président RBKD-Espagne 7e Dan Fédération royale espagnole de Karaté (RFEK) 7e Dan Fédération catalane de Karaté (FCK) Entraîneur national (RFEK) Juge au Tribunal national de grades (RFEK) 5e Dan Okinawa Dento Kobudo Kyokai (ODKK) 4e Dan Kobudo. Fédération Ccatalane de Karaté (FCK) 2e Dan Yamanni-Ryu Kobujutsu (RBKD) shihowari2@live.com

YOSHIKAN DOJO Cristola Gea Gea (Ripollet - Barcelone) Secrétaire RBKD-Espagne 6e Dan Fédération royale espagnole de Karaté (RFEK) 6e Dan Fédération catalane de Karaté (FCK) 2e Dan Shima Ha Shorin-Ryu Karaté Jutsu (RBKD) Entraîneur national (RFEK) Juge au Tribunal national de grades (RFEK) 5e Dan Okinawa Dento Kobudo Kyokai (ODKK) 4e Dan Kobudo. Fédération catalane de Karaté (FCK) 2e Dan Yamanni-Ryu Kobujutsu (RBKD) yoshikandojo@yahoo.e

DOKAN DOJO María Louise González Sanz (Saint-Sébastien) 5e Dan Fédération royale espagnole de Karaté (RFEK) 3e Dan Karaté Do Shotokai (KDS) Entraîneur national (RFEK) Juge au Tribunal national de grades (RFEK)

1e Dan Okinawa Dento Kobudo Kyokai (ODKK) lilishoto@yahoo.es

KEN-ZEN DOJO Victor Herrero Pérez (Sta. Margarida i Monjos - Barcelone) 3e Dan Karaté Jutsu - International Martial Arts Federation (IMAF) 1e Dan Fédération royale espagnole de Karaté (RFEK) 1e Dan Fédération catalane de Karaté (FCK) 1e Dan Okinawa Goju Ryu Kyokai 1e Dan Okinawa Dento Kobudo Kyokai (ODKK) dojokenzen@gmail.com


Ce DVD de premiers secours est un outil indispensable pour tous les pratiquants d’arts martiaux qui tôt ou tard se retrouvent dans des situations où il faut « aider ». Dans toutes les écoles où il y a des luttes, des combats ou simplement un contact physique dur, à un moment donné, un élève ou un instructeur ont été frappés ou blessés. Il se peut qu’ils aient été mis KO, qu’ils aient eu du mal à respirer, qu’ils aient souffert de crampes musculaires, de vertiges, de nausées, ou de n’importe quelle autre problème physique provoqué par leur entraînement. Les accidents sont réels et il faut s’en occuper dès que possible, avant que le disfonctionnement provoqué n’empire. Cette connaissance ne devrait-elle pas être obligatoire pour tout instructeur, simplement pour préserver la sécurité et le bien-être des élèves ? Ce DVD est le premier d’une série de travaux que va réaliser le maître Pantazi, centrés sur l’autre aspect du Kyusho, un aspect qui fait attention aux sciences de l’énergie, de la santé et du bien-être, si souvent associées aux savoirs secrets et à la connaissance approfondie des écoles martiales.

REF.: • KYUSHO19

Tous les DVDs produits par Budo International sont scellés au moyen d’une étiquette holographique distinctive et sont réalisés sur support DVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICX ou similaires). De même, l’impression des jaquettes ainsi que les sérigraphies suivent les plus strictes exigences de qualité. Si ce DVD ne remplit pas ces critères et/ou si la jaquette ou la sérigraphie ne coïncide pas avec celle que nous vous montrons ici, il s’agit d’une copie pirate.

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Association internationale de maîtres instructeurs de Kyusho-Jutsu

monde aujourd'hui. Ils offrent une occasion sans précédent pour quiconque d'obtenir une reconnaissance et une accréditation mondiale dans cet art vénérable du Kyusho Jutsu.

Communiqué de presse

Relevé historique

Le Hanshi Patrick McCarthy est ceinture noire, 9e dan, accrédité au Japon. Il appartient à la cinquième génération d'élèves de Karaté d'Okinawa, une lignée impeccable de maîtres instructeurs, à commencer par son professeur Kinjo Hiroshi, et le professeur de son professeur, Hanashiro Chomo, puis Itosu Ankoh qui leur précéda, et le maître de ce dernier, Matsumura Sokon, oncle de Hohan Sokon, le pionnier le plus visible de cette lignée. McCarthy est un migrant australien, né au Canada. Il commença le Karaté étant enfant et jouit d'un parcours de compétiteur exceptionnel. Il entama ensuite un long voyage au Japon dans un but de recherche sur le terrain. Il a dernièrement refait surface en tant que célèbre auteur mondial de best-sellers. Responsable d'avoir mis au point le premier cours universitaire d'arts martiaux du monde, McCarthy est mieux connu pour la découverte et la traduction à l'anglais de l'ancien Bubishi, dont il est considéré une autorité en la matière. Pour essayer d'aider à développer une source définitive permettant de préserver, transmettre et obtenir une véritable accréditation et une reconnaissance mondiale, deux des plus grands spécialistes des arts de combat, le Hanshi Patrick McCarthy et le grand maître Evan Pantazi, se sont réunis pour fonder la Kyusho-Jutsu Kokusai Shihankai, Association internationale de maîtres instructeurs de Kyusho-Jutsu.

Le Kyusho était autrefois une connaissance occulte vénérée par les maîtres du passé qui transmettaient l'information en secret à travers leur style à un membre de la famille en particulier ou à un élève de confiance. Le secret a été si bien gardé que les véritables raisons des techniques et des kata ont été voilées et se sont souvent perdues tandis que les styles proliféraient. Comme seuls quelques maîtres transmettaient ce corps précieux de connaissance, il finit par être considéré comme un mythe ou une légende. Récemment redécouvert, il s'est répandu. Le terme est aujourd'hui bien connu, mais sa compétence appliquée ne l'est pas autant et il n'a pas encore été accepté par la majorité des pratiquants d'arts martiaux dans le monde. Mais de plus en plus de pratiquants non seulement acceptent le Kyusho, mais aussi l'enseignement de cet ancien art. Cependant, bien qu'il soit soit de plus en plus connu, la qualité de ses pratiquants ne s'est pas améliorée, elle s'est même détériorée. L'art s'est dilué dans des théories anodines et inexactes ou des prémisses élémentaires et cela, sans aucune précision physique. Avec l'avènement de l'Internet et la prolifération des séminaires disponibles, les gens se précipitent pour apprendre et pouvoir ensuite effectuer toujours les mêmes trucs en vue d'accroître leur propre publicité. Les gens assistent à un séminaire, un cours, ou simplement achètent des vidéos et des livres et se mettent à affirmer qu'ils détiennent un grade spécifique ou une ceinture noire de Kyusho. Certains ont un grade dans un art martial (comme le Karaté) et laissent faussement croire qu'ils ont aussi un grade de Kyusho. Une simple lecture de leur diplôme révélera que ce n'est pas le cas. Une autre question d'importance, c'est le fait qu'en transmettant des connaissances erronées ou insuffisantes, d'autres anciennes traditions orientales sont ajoutées indûment pour compenser ou tenter d'expliquer les étonnants potentiels dans Kyusho. C'est aussi faux que tous les écrits des maîtres actuels. Le Kyusho n'implique pas les concepts ou les théories de l'acupuncture (documents historiques), il s'agit là d'un embellissement moderne provenant d'une compréhension inexacte. Cette spéculation surgit de l'observation de dessins ambigus et énigmatiques indiquant les emplacements généraux

Evan Pantazi est sans doute le représentant le plus prolifique de l'ancien art martial du Kyusho-Jutsu. Autorité en Amérique dans les arts martiaux, il est inter nationalement connu pour sa recherche de pointe, ses livres perspicaces, ses DVD d'instruction et ses stages de formation. Considéré comme un grand maître, il a parcouru le monde pour faire connaître son art martial et ses contributions ont véritablement créé un précédent. À la recherche de la vérité sur le Kyusho et dissipant le mythe et le mystère qui entoure cet ensemble de connaissances, Pantazi a conçu le premier vrai programme international de Kyusho pour permettre à d'autres d'apprendre suivant une progression logique permettant d'obtenir un haut niveau de maîtrise en un temps minimal. McCarthy et Pantazi sont deux des instructeurs les plus sollicités dans le

des cibles. De grandes erreurs de traduction ou de compréhension du texte qui accompagnait ces dessins ont été faites. À titre d'exemple, considérons l'ancien texte du Bubishi ou les notes et les dessins personnels plus récents de Fujita et Hohan Soken. Même s'il est clair que les diagrammes signalent des cibles, lorsqu'on regarde les traductions les plus modernes de dessins de Fujita à gauche et de Soken à droite, nous voyons qu'il n'y est fait aucune mention à l'acupuncture, les emplacements sont simplement nommés. Même s'il est facile de comprendre comment l'erreur pourrait s'être produite, quand on regarde ces dessins orientaux et qu'on les compare à la pratique orientale de l'acupuncture, rien ne permet, dans l'ensemble du texte connexe, de les associer. En réalité, les écrits actuels sont plus proches de la médecine occidentale. Pour exposer cela plus en détail, nous pouvons examiner la cible que Fujita a appelé « Bone », Soken, « Keichu » (et la Bubishi, « Palais des Vents »). Ils décrivent tous un point central derrière le cou (représenté dans les deux dessins ici). Tous les trois écrits décrivent ce point comme une cible fatale, (dans Soken, les armes à utiliser sont également incluses) avec cette indication : en raison de la perte, tant des organes des sens que des organes moteurs, provoquée par la stimulation des nerfs crâniens. Il n'y a aucune référence en ce qui concer ne les méridiens du Chi, l'acupuncture ou la médecine orientale.

Grades actuels Parler de classement en Kyusho est également un abus de langage, qui relèverait plutôt du sensationnalisme, par erreur principalement, mais aussi parfois intentionnellement. La plupart des gens qui prétendent avoir un grade « dan » de Kyusho n'ont en fait reçu qu'un grade « dan » de Karaté d'Okinawa, bien qu'octroyé par un célèbre praticien de Kyusho, d'où la confusion. Le niveau suivant concerne ceux qui sont classés dans le Karaté mentionné ci-dessus et qui s'octroient ce grade ensuite en Kyusho sans aucune lignée, sans personne de rang supérieur. Il y a aussi le problème des pratiquants d'art martiaux hybrides à qui on donne un grade sans connaissances ni compétences en la matière (ou en toute autre) ; le Karaté sert alors de référence quant au grade, qui est à son tour transformé en grade de Kyusho. Ce dont on a désespérément besoin, c'est d'une vraie lignée et d'un standard structuré de classement et de reconnaissance dans la science et l'art du Kyusho comme une entité en soi. Le

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Kyusho est un ensemble de connaissances et de compétences qui se trouve, ou peut se trouver, dans tous les arts martiaux quel que soit le style ou les attributs. Une telle accréditation en Kyusho ne pourra être déterminée par un rang antérieur, mais elle basera uniquement sur les compétences acquises de manière à perpétuer la tradition dans une vraie lignée et suivant des critères inter nationalement reconnus. Cette nouvelle association, KyushoJitsu Kokusai Shihankai (l'Association internationale de maîtres instructeurs de Kyusho-Jutsu), a été créée pour offrir, à tous ceux qui cherchent la vraie lignée, le développement des compétences standardisées et/ou une évaluation, une accréditation internationale.

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Le Hanshi Patrick McCarthy apporte la recherche, la documentation historique et la lignée impeccable provenant historiquement de Matsumura Soken (de la famille de Hohan Soken). Evan Pantazi apporte un programme déjà connu internationalement, documenté et publié, et un schéma de développement des compétences. Ce n'est pas une organisation en vue d'une instruction ou d'une structure, mais plutôt un conseil d'accréditation indépendant pour les pratiquants de Kyusho ou ceux qui souhaitent le devenir.

Critères La base de l'accréditation ne sera pas fondée sur la médecine traditionnelle chinoise, ni sur les termes médicaux occidentales modernes. L'accréditation

reposera uniquement sur la démonstration réelle des compétences précises acquises. Le programme est publiquement disponible sur : http://www.kyusho.com/kyusho-jutsukokusai-shihankai pour tous ceux qui désirent le consulter et le travailler afin d'obtenir une accréditation.

Préservation Le but de la Kyusho-Jutsu Kokusai Shihankai est l'accréditation des chercheurs qualifiés de Kyusho de toute organisation, afin de préserver la lignée et les connaissances telles qu'elles furent initialement conçues, dans une vérité, une intégrité et un caractère qui exclut la propagande. Il s'agit de préserver et de présenter cet ancien savoir de la manière la plus précise qui soit, avec une méthode


plus ouverte et compréhensible pour le monde d'aujourd'hui afin que tous les pratiquants d'arts martiaux martiaux puissent appliquer ces anciennes compétences pour leur propre bénéfice.

Pas d'adhésion requise La Kyusho-Jitsu Kokusai Shihankai n'est pas une organisation, vous n'êtes pas obligé de devenir membre, il n'y a pas de frais d'adhésion ni même de règles organisationnelles. Tout ce que nous faisons, c'est garantir que la personne ait démontré un niveau de compétence réelle et pas seulement théorique. La Kyusho-Jitsu Kokusai Shihankai est un simple processus de vérification des compétences, c'est un conseil qui vérifie, au moyen d'une épreuve manuelle réelle, qu'une

personne a adopté une série de critères normalisés, avec classement subséquent des individus qui réussissent. Toute personne peut y prétendre, qu'elle fasse ou non partie d'une organisation. Si cette personne présente un résultat de 85% ou plus par rapport aux 10 niveaux (cf. page web indiquée ci-dessus), elle obtint sa ceinture noire de Kyusho. Elle recevra alors non seulement son grade, mais aussi le programme d'études pour le grade suivant.

Durée Le programme est conçu pour passer rapidement d'un niveau à l'autre, surtout ceux qui suivent un entraînement de Kyusho ou appartiennent à une organisation de Kyusho. Ils peuvent postuler plus rapidement s'ils sont

capables de réussir les manipulations au cours du test, suivant les critères requis, avec un pourcentage minimum ou même réussir l'examen. Le grade est donné pour démontrer des compétences physiques, pas de la théorie ou des conjectures… Si vous pouvez le faire, vous passez.

Invitation Nous invitons tous et toutes à tester vos compétences dans les procédures de tests actuelles selon le programme standard mondial pour obtenir votre grade de ceinture noire en Kyusho. Pour obtenir une liste des programmes d'études ainsi que des emplacements pour passer les examens, veuillez visiter : http://www.kyusho.com/kyusho-jutsukokusai-shihankai/

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Le meilleur ami de l'homme lus les jours passent, plus les gens disent qu'on ne trouve plus de cette amitié sincère et authentique que l'on voyait dans la plupart des scènes des films de héros. Certains disent que la vraie amitié est à la mode, d'autres affirment qu'en réalité, dans sa plénitude, elle n'a jamais existé. Serions-nous destinés à un cheminement solitaire ? Nous pouvons constater que, parmi la classe des guerriers de toutes les cultures, une phrase fut si souvent répétée qu'elle finit par devenir un dicton populaire connu : « Dans cette vie, on ne peut compter que sur son arme ». Au Japon, le katana, si chargé de concepts sacrés, était certainement cette arme. Parce que si nous devions relever les détails les plus crus de l'histoire de l'humanité et de ses empires, évitant la version documentée des gagnants, nous découvririons d'innombrables moments remplis de trahison, d'embuscades et autres roueries. De là, le dicton populaire : « Que Dieu me protège de mes amis, je me garderai de mes ennemis ! » Parmi les notions d'amitié, nous constatons que l'amitié humaine est une relation qui implique la connaissance mutuelle, l'estime et l'affection. Les amis se sentent bien en compagnie les uns des autres et leur loyauté est telle qu'ils sont capables de faire passer les intérêts des autres avant leurs propres intérêts. Les amis peuvent avoir des goûts différents qui peuvent converger. L'amitié se résume à la loyauté, la confiance et l'amour. Partant de cette hypothèse, il semblerait que dans le monde individualiste actuel, il y a peu d'espace pour faire passer les intérêts des autres avant l'intérêt personnel, et il semble que ce facteur soit l'un les plus communs pour justifier l'absence de relations sincères et loyales. Lorsqu'il n'y a pas de loyauté, de sincérité et d'honnêteté, il ne peut y avoir de confiance. Finalement, un homme pourrait-il dire aujourd'hui que son ami, sans distinction de sexe, sera

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« Au Japon, le katana, si chargé de concepts sacrés, était certainement cette arme. » juste et droit toute sa vie ? Peut-on garantir une relation non viciée ? Aujourd'hui, alors que nos chemins sont solitaires ou les amitiés passagères, on pourrait dire que le meilleur ami de l'homme est sa propre conscience. Le professeur Jorge Martins de Oliveira, MD, PhD, dans son texte sur la conscience, nous révèle que les langues anglo-saxonnes comme l'anglais permettent de différencier deux types de conscience : la conscience qui est la conscience dans son sens moral et la conscience dans son sens neuropsychologique. Le portugais (tout comme le français) n'a qu'un seul mot pour les deux significations. Dans les neurosciences, on considère le sens neuropsychologique du terme, autrement dit « the consciousness », en anglais. En ce sens, la conscience est l'état dans lequel une personne est au courant de ses actions mentales et physiques, ce qui ne se produit que si la personne est éveillée, en état d'alerte, pas si elle est endormie, dans le coma ou sous anesthésie générale. Nous allons traiter ici de la conscience en tant que sens moral que nous attribuons à la façon de vivre et de considérer les faits qui la composent. Pour ça, nous sommes guidés par des concepts non seulement moraux, mais également éthiques. L'origine du terme « éthique » remonte au terme grec «ethos» qui signifie us et coutumes sociales. Quant au mot « moral », il vient du mot latin « mores » qui a la même signification (et d'où dérive le mot « mœurs »). Cependant, historiquement, ces concepts ont acquis des

significations différentes. Certains auteurs définissent la morale comme un ensemble de principes, croyances et règles qui guident le comportement des personnes dans différentes sociétés et l'éthique comme une réflexion critique portée sur le plan moral, ainsi que comme la propre réalisation d'un comportement. D'autres auteurs, à leur tour, cherchent à distinguer les deux mots en utilisant le terme « moral » pour les codes de valeurs morales différents et spécifiques qui existent et le terme « éthique » pour la recherche de valeurs universelles, valables dans le contexte de l'humanité dans son ensemble et pas seulement pour un groupe spécifique. Quoi qu'il en soit, la médiation de la conscience est décisive pour la formation de l'action humaine. Les valeurs morales sont des jugements sur les actions humaines qui se basent sur la définition de ce qui est bon ou mauvais, bien ou mal. Elles sont indispensables pour que nous puissions guider notre compréhension du monde et de nous-mêmes et nous servent de paramètres pour faire des choix et guider nos actions. Pour cela même, elles sont présentes à tout moment, que le raisonnement ou la pensée se transforment en action ou pas. Ces valeurs sont cependant plus visibles dans les moments de décisions et de choix, car elles sont déterminantes pour orienter l'homme dans ses choix et ses jugements. Toutefois, on ne peut déterminer exactement quelles sont les valeurs correctes dans un contexte culturel car beaucoup de ces valeurs sont personnelles et varient en fonction de ce que l'on croit. Pour cette raison, tout le monde a des


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valeurs morales et personne n'est sans éthique. Le grand problème de la convivialité réside souvent dans le fait que les valeurs varient entre les différentes personnes et les différents groupes et on peut se demander si ces différences n'attaquent pas nos propres convictions de ce qui est juste et équitable. Pour qu'il y ait une amitié, il faut cependant qu'il y ait une certaine harmonie et une affinité de valeurs morales afin de permettre une convivialité saine, faite de confiance dans la loyauté mutuelle. Et comme aujourd'hui le monde n'offre pas d'exemples concrets de cette pureté dans les relations, l'homme se meut suivant ce que dictent ses normes personnelles de comportement. Ne faire confiance qu'à la propre épée, comme on disait avant dans les arts de la guerre, n'est qu'un exemple de comment, depuis ces époques-là, l'humanité a bien peu év o lué en ce qui co ncer ne les relations humaines. Nous continuons de commettre les mêmes atrocités, les mêmes crimes, les mêmes jeux d'intérêt et d'utiliser les mêmes mas ques . L'his to ire s e répète s uiv ant une chaîne cy clique d'év énement s o ù les v érit ables motivations se cachent derrière de jolies phrases de caractère moral. No us affirmo ns ce que no us ne fais o ns pas et no us réclamo ns désespérément l'attention sur nos besoins. Le fait que les enfants perço iv ent de plus en plus précocement comment fonctionne le monde des adultes nous fruste quant aux perspectives des prochaines générations. Allons-nous vraiment être de plus en plus isolés ? Ou sommes-nous en train d'apprendre à regarder la réalité sans le bandeau d'innocence qui couvraient nos yeux d'enfants rêvant d'une existance romantique ? Qu'y a-t-il d'autre que la conscience pour nous accompagner toute la journée et nous permettre de penser que nous pouvons dormir tranquilles parce que nous avons ce jour-là réalisé ce que nous avons cru correct et que nous sommes parvenu à installer, à l'intérieur de nous tout le moins, une sensation de paix ? Qu'y a-t-il d'autre pour nous donner l'opportunité de corriger les erreurs et les injustices, en élaborant une

« Ne faire confiance qu'à la propre épée, comme on disait avant dans les arts de la guerre, n'est qu'un exemple de comment, depuis ces époques-là, l'humanité a bien peu évolué en ce qui concerne les relations humaines. » pensée du correct et du juste. Le meilleur ami de l'homme est en lui, il reflète son caractère personnel, individuel et non transférable. Et parce qu'il possède cette certitude, il est capable de traverser des montagnes et de cheminer à travers l'impossible à la recherche de ce en quoi il croit. C'est la conscience qui nous informe de nos attitudes envers nous-mêmes et envers les autres, médiatise nos actions et nous aide à choisir, et c'est elle qui, bien dirigée, contribue à ce que les bénéfices aillent au-delà de notre ego et incite, à travers l'expérience, les autres à aller au-delà de ce que nous sommes parvenus à conquérir. Nous pouvons donc peut-être réfléchir et comprendre un peu mieux les valeurs sacrées octroyées en Orient à des objets comme le katana (ou tout autre objet de n'importe quelle culture) dont la signification va au-delà du pur symbolisme pour essayer d'atteindre et de nommer ce que l'homme possède à l'intérieur de lui, dans son interprétation la plus profonde : son âme.


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La Colonne de Raul Gutiérrez

Arts Martiaux et Sports aspect sportif de n'importe quel art martial dénature complètement l'objectif pour lequel ils furent en réalité créés en temps de guerre. Comme nous le savons tous, pour qu'un art martial puisse être appliqué sportivement dans les tournois et les championnats, on aura interdit toutes les techniques et tous les types d'applications ou zones de frappe les plus efficaces dans les affrontements réels. On aura écrit des règles de ce que l'on peut faire ou ne pas faire. Tout ce qui provoque un avertissement ou une sanction et nous fait perdre une rencontre sportive est ce qui réellement fonctionne dans la réalité. C'est pour cela que de grands champions d'Espagne, d'Europe ou du Monde se font massacrer dans des combats de rue face à de simples voyous qui ne sont pas habitué à marquer des points pour gagner, mais à détruire, rompre et, s'il le faut, blesser gravement ou tuer un adversaire dans un vulgaire night-club de quartier. C'est une idée que j'ai transmise déjà dans les années 80 dans d'autres articles de l'époque et qui me valut quelques malentendus parmi les pratiquants d'autres styles qui ne surent pas comprendre quelque chose que, maintenant, avec le temps, j'ai pu démontrer. Un pratiquant d'art martial sera honnête dans une bagarre, il fera attention à ne pas provoquer un dommage majeur à son adversaire, il respectera la loi et évitera d'aboutir devant un tribunal pour plaintes de l'adversaire. Un délinquant ou un voyou essayera de vous faire le plus de mal possible, il ne respectera pas la moindre éthique, ni le civisme, ni les lois, ni les tribunaux. S'il a un couteau entre les mains, il essayera de vous le planter bien à fond ; s'il a une batte de baseball, il essayera de vous fracasser la tête ; et s'il possède une arme à feu, il videra son chargeur sur vous. Il ne pense ni à votre famille ni à la sienne, il ne vous respecte pas. Peu lui importe d'aller en prison, car il croit, évidemment, qu'il peut également éluder la justice. Ce sont des facteurs qui joueront toujours contre vous. Nous serons toujours vulnérables face à ce type d'individus. Le mieux c'est de prier de ne jamais avoir à se retrouver dans de tels conflits, de les éviter au maximum quand ils se présentent, d'agir avant tout avec logique, intelligence, tactique et psychologie. Et finalement, s'il n'y a pas d'autres remèdes, être capable alors d'agir avec la plus grande détermination

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« L'aspect sportif de n'importe quel art martial dénature complètement l'objectif pour lequel ils furent en réalité créés en temps de guerre. » en utilisant nos connaissances et notre entraînement de tant et tant d'années pour appliquer un degré déterminé de douleur à nos adversaires pour parvenir à obtenir leur reddition sans provoquer néanmoins de dommages irréparables. Ceci est fonction du type d'adversaires et n'est en réalité pas facile du tout. C'est comme un agent de police avec son uniforme et armé au complet, mais conditionné par le cadre légal, qui doit arrêter un malfaiteur mais « avec délicatesse, en essayant de ne pas lui faire de mal et de ne pas le blesser » parce que sinon, ce dernier pourrait le dénoncer et parvenir à obtenir que celui qui soit semoncé finalement soit le propre agent de police. Une chose absolument ridicule, mais acceptée par notre société. Nous, nous pensons au prochain et à nous-même, nous ne voulons pas avoir de problèmes, nous respectons les autres et les nôtres, nous aimons les nôtres, nous désirons partager et jouir de la vie, vivre en paix et en harmonie. Mais tout cela parfois est très compliqué et très difficile. Malgré tout, nous essayerons toujours d'y parvenir. On me dit souvent que mes techniques d'usage policier sont trop agressives, violentes et dangereuses, mais je n'ai jamais provoqué un dommage irréparable. Jamais pour réduire un adversaire qui s'oppose vraiment, je n'ai fait couler le sang ou provoqué de blessures pouvant être dénoncées au tribunal. Ceci n'est possible qu'en appliquant la technique appropriée, à l'endroit approprié et avec la dureté et le degré de douleur nécessaire pour y parvenir et cela répond à un savoir, un entraînement constant, une préparation efficace de notre arsenal physique naturel, de notre tactique, méthode et connaissance des points faibles et du type de coups ou d'actions que ceci exige.

Le Fu-Shih Kenpo se base sur des expériences réelles, vécues au cours de mon existence, pendant l'entraînement de différents styles d'arts martiaux de maîtres ou de spécialistes mondialement connus. Il provient d'un bagage de 45 ans réuni à travers les tournois et les championnats du monde, le contact policier depuis mon enfance, les entraînements de sécurité et policiers à niveau professionnel depuis 1981 et d'autres secteurs de l'action tels que le cinéma. De nombreuses années à répéter des techniques, des méthodes et des mouvements divers dans des styles pratiqués sans arrêt jusqu'à découvrir que, dans chacun d'entre eux, il y avait de nombreux savoirs riches et précieux et d'autres qui ne servaient à rien, sauf à nous faire perdre notre temps et à dénaturer l'objectif final. Dans une grande partie de notre entraînement, il est clair que nous passons des années et des années à répéter la même séquence ou le même mouvement individuel alors même que nous savons que cela n'a aucune utilité para rapport à l'utilité finale qui est la self-défense efficace. Souvent, nous nous sentons mal à l'aise avec certaines techniques, elles ne nous attirent pas, elles ne nous remplissent pas, ne nous conviennent pas. C'est un avertissement, tout comme la douleur. Quand quelque chose nous fait mal encore et encore, cela nous indique clairement que quelque chose ne fonctionne pas, qu'il faut aller chez le médecin. De même, nous devrions éliminer toute cette paille qui existe dans chaque style ou système d'arts martiaux ou de sports. L'éliminer complètement ou étudier où se trouve l'erreur pour la réparer. C'est ce que l'on fait dans le Fu-Shih Kenpo, un système constant de révision, d'actualisation et d'amélioration. Ce n'est pas le système qui a le plus de mouvements, de techniques ou de katas qui est le meilleur, c'est celui qui fonctionne réellement et qui est efficace dans les différents secteurs : la formation, l'application et le résultat final. Le mois prochain, je vous présenterai la structure actuelle de notre art martial. Ce que j'ai décidé d'appeler « le cœur de notre style Fu-Shih Kenpo ». D'ici là, chers amis, j'espère que vous saurez comprendre ma manière d'exprimer ce que je ressens martialement. En aucun cas, je ne souhaite mépriser les styles, les maîtres ou les personnes. Tout dépend de ce que chacun cherche à travers ses entraînements. Il y a diverses voies, j'espère que vous parviendrai à trouver la vôtre. Merci.


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Il est curieux que Mohammed Ali, reconnu par tous comme le meilleur boxeur de tous les temps (dans la catégorie des poids lourds), ne se distingua pas pour la force brute de ses coups, mais pour leur explosivité. Souvenez-vous de « je vole comme un papillon et pique comme une abeille », étrange pour quelqu'un qui mesurait 1m95 et pesait 100 kg. Il est également surprenant que la figure indiscutable des arts martiaux, Bruce Lee, avec sa petite taille et son petit poids (1m71 et 61,2 kg) eut une telle puissance de frappe que certains en vinrent à la comparer avec celle d'un poids lourd. Ce que le cas a de véritablement extraordinaire, c'est qu'il n'attira pas l'attention pour la puissance de ses coups, mais pour leur explosivité dévastatrice…

Explosivité : Le secret des meilleurs

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Arts de Combat « S'il ne s'agit ni du poids, ni de la masse musculaire, où réside donc le secret de l'explosivité ? »

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Reportage L'explosivité Le grand champion Bill Walace, également surnommé « Super Foot », parce qu'il était capable de sortir sa jambe à la vitesse de 112 km/h, développa un système de combat basé sur une position du genou telle que l'on ne pouvait préciser si son coup de pied allait être circulaire, latéral ou de revers, et il conservait le genou en haut, envoyant jusqu'à 3 ou 4 coups de pied. Logiquement, ses coups de pieds ne pouvaient attirer l'attention pour leur puissance, mais pour leur explosivité, travaillant surtout ce que les Américains appelle le « snap » (fouetté, claqué). Le célèbre pugile Thomas Hearns, surnommé « The Hitman », grand et le bras long, fut un expert exceptionnel dans le lancement de coups de poings directs explosifs. De fait, avec sa manière de frapper, il avait coutume d'entamer la peau de ses adversaires déchirant les sourcils, les pommettes ou d'autres parties du visage. Ses combats contre « Sugar Ray Leonard » ou « Marvin Hagler » sont passés à l'histoire du pugilat comme faisant partie des meilleurs affrontements. Je crois que tous ces cas invitent à la réflexion… Dans les arts martiaux, on met particulièrement l'accent sur deux types de puissance élémentaires : la puissance brute et la puissance

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explosive. La première se base sur la quantité d'énergie brute que le pratiquant d'art martial est capable de transmettre à ses jointures ou à son pied (ou la partie du corps avec laquelle il frappe : genou, coude, tibia, etc.). Cette quantité d'énergie dépendra en grande mesure du poids et de la capacité musculaire de celui qui frappe. Ainsi, logiquement, un poids lourd développera beaucoup plus de puissance brute qu'un poids léger, car il mobilisera dans son action beaucoup plus de kilos. Évidemment, entre ici en jeu beaucoup d'autres facteurs tels que la vitesse, la coordination des mouvements et l'habileté à transmettre toute l'énergie corporelle jusqu'à la zone d'impact. Mais le facteur dominant dans ce type de puissance reste le poids corporel. Pour cette raison, dans tous les sports de contact, et même dans ceux qui ne le sont pas, on divise les combattants en fonction du poids ou catégorie, pour équilibrer les combats. La puissance explosive est, au contraire, jusqu'à un certain point, indépendante du poids de l'exécutant ou, pour être plus correcte, dépend plutôt de son petit poids, de telle sorte qu'à un moindre poids relatif correspond une plus grande capacité explosive. S'il ne s'agit pas du poids ni de la masse musculaire, quel est donc le secret de l'explosivité ? Il s'agit

principalement d'une question de vitesse, mais aussi de souplesse, de précision et de compétence technique. La force est l'une des capacités physiques possibles que possèdent les individus. Les capacités physiques primordiales constituent l'état physique de chaque individu et leur entraînement permet d'améliorer les capacités de l'organisme. On peut en outre préciser comment travailler la capacité à vaincre une résistance au moyen de l'effort musculaire. Dans le cas concret qui nous occupe, celui de la force explosive, le travail correspond à l'augmentation d'une charge tout en conservant la vitesse du mouvement. Le développement de la force explosive se renforce au moyen d'exercices spécifiques adéquats pour les techniques particulières utilisées dans un système de combat. Les exercices de ce genre doivent se concentrer sur l'explosivité du mouvement particulier et les unités d'entraînements doivent être disposées de manière à éviter toute perte de concentration. Souvent, l'augmentation de l'intensité de la charge se traduit par l'augmentation de la masse à déplacer contre la gravité. On pourrait également la définir comme une combinaison optimale entre la force maximale et la vitesse, où l'on essaye de vaincre une résistance non limite à une vitesse maximum.


Arts de Combat Dans les arts martiaux et les sports de contact, la vitesse est l'attribut le plus important pour développer la force ou la puissance explosive parce qu'elle dépend en grande mesure de la rapidité de contraction et de relaxation des différents muscles impliqués dans le mouvement et de l'accélération qu'atteint notre extrémité. L'efficacité de l'explosivité réside dans l'effet de fouet, autrement dit, il s'agit de lancer un objet à grande vitesse vers la cible et de le retirer brusquement en réalisant le mouvement contraire ou, ce qui revient au même, en effectuant la rétroaction de celui-ci. De telle sorte que l'extrémité de cet objet souple (extrémité d'un fouet, poids attaché à une corde, etc.) frappe l'objectif juste au moment de la traction contraire, quand il est en train de se retirer. D'une certaine manière, à la puissance d'extension s'ajoute la puissance de contraction, l'une et l'autre se fondant en une explosion d'énergie. Si nous appliquons ceci à nos bras et à nos jambes, l'objet impactant serait le poing ou le pied, qui serait lancé à une grande vitesse vers l'adversaire pour, juste quand il va l'atteindre (quelques dixièmes de secondes avant, quelques centimètres avant), débuter le mouvement contraire, comme pour retirer le poing ou le pied, de manière à ce que celui-ci le frappe comme un

fouet. Il est recommandable pour cela de laisser le poignet ou la cheville un peu lâche ou à moitié détendu, pour accroître cet effet de fouet. Ce type d'impacts possède habituellement un son caractéristique, bien différent des autres coups, qui ressemble à une espèce de claquement explosif qui a donné le nom à cette technique. La responsabilité du bon développement d'un coup explosif retombe généralement sur la ceinture ou l'épaule, dans le cas des coups de poings, et sur la hanche et le genou, dans le cas des coups de pieds. C'est de là qu'on guide et qu'on contrôle le coup, imprimant le mouvement nécessaire. Le reste est une question de jeu musculaire correct dans leur coordination, une question de contraction et de relaxation. Évidemment, plus la contraction est rapide, plus la vitesse du coup sera grande et plus l'explosion potentielle le sera également. C'est là que réside le secret de la grande explosivité.

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Reportage L'explosivité ne dépend pas d'un grand volume musculaire. Au contraire, les pratiquants d'arts martiaux très lourds et pourvus d'une importante musculature sont généralement moins explosifs dans leurs actions. Mobiliser un plus grand poids relatif (en relation avec la structure osseuse et tendineuse) est toujours plus coûteux, les mouvements se ralentissent donc. Un grand muscle met plus de temps à

se contracter qu'un petit, ce qui affecte l'accélération du mouvement. Ainsi, un pratiquant d'art martial de petite taille ou mince sera toujours potentiellement plus explosif dans ses actions qu'un grand, gros et corpulent. C'est pour cela que l'on commente généralement que l'explosivité est la force des petits et des « faibles », tandis que la puissance brute est celle des grands et des « forts ».

Entraînement musculaire Cela ne veut pas dire, évidemment, qu'il ne faut pas entraîner les muscles pour être explosif. L'explosivité s'entraîne également, mais son entraînement diffère évidemment de celui que l'on réalise pour gagner du volume musculaire. On n'a pas besoin de poids ni d'appareils, car les exercices optimaux pour développer cet attribut sont les exercices

« L'explosivité ne dépend pas d'un grand volume musculaire. Au contraire, les pratiquants d'arts martiaux très lourds et pourvus d'une importante musculature sont généralement moins explosifs dans leurs actions. »

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Arts de Combat isométriques, autrement dit, ceux où nous exerçons nos muscles en appuyant avec intensité sur un objet immobile qui ne cède pas devant notre force (par exemple, pousser un mur, « essayer de plier » une barre de fer, appuyer paume contre paume, etc.) On obtient ainsi un type de musculature très définie sans augmenter le volume. Et c'est là la musculature adéquate pour être explosifs. Une fois que l'organisme se trouve dans les meilleures conditions pour pouvoir travailler l'explosivité, on pourra passer à l'entraînement spécifique en nous aidant d'appareil pour développer l'explosivité. Pour ce faire, il faut perfectionner les attributs suivants : précision, vitesse et souplesse.

Précision L'une des plus grandes difficultés que présente le fait de combattre de manière explosive est la précision, car le fait que les coups explosifs fassent très mal ou ne servent pratiquement à rien dépend principalement d'elle. Dans ce cas, nous parlons de la précision dans sa dimension de sens de la distance. Un coup de puissance brute n'a pas besoin d'être précis au millimètre, car il suit une vaste trajectoire et le fait d'atteindre la cible un peu avant ou un peu après n'affecte pas tellement son efficacité. Mais un coup explosif doit atteindre son objectif avec une précision totale, car quelques centimètres d'erreur suffisent pour faire de lui un coup inutile. Si on reste un peu court, il devient un joli coup en l'air (qui peut même provoquer des microlésions si nous le contrôlons bien). Si on va un peu trop loin, il perd tout son explosivité et se traduit habituellement par un coup assez faible. Les coups explosifs exigent donc une grande précision et un sens de la distance presque chirurgical. Peut-être est-ce parce qu'il est très difficile de les amener à la pratique qu'un grand groupe de pratiquants éludent leur entraînement et leur perfectionnement. À part ça, la puissance est facile à contrôler (jusqu'à un certain point), pas les coups explosifs : ou on frappe, ou on ne frappe pas, il n'existe pas de moyen terme.

Vitesse La vitesse et la précision sont essentielles pour l'explosivité. Parmi les différents types de vitesse, il y en a deux seulement sur lesquels il faut centrer le travail : la vitesse d'exécution et la vitesse initiale. La vitesse de réalisation ou d'exécution est la rapidité physique du mouvement qui se mesure par le temps effectif entre le moment où le cerveau envoie au corps l'ordre d'effectuer une technique (qu'elle soit offensive ou défensive) et celui où celle-ci est exécutée totalement. Par exécution totale, on veut dire action et rétroaction de la technique (attaque et ramené du poing, de la jambe, etc.). Cette vitesse est la plus importante de toute, son amélioration exige de nombreuses répétitions techniques quotidiennement. Pour acquérir ce type de vitesse, il faut beaucoup travailler en shadow et surtout au sac, avec des poids aux poignets et aux chevilles. Pour accroître la vitesse de réalisation, il faut exécuter l'action et la rétroaction en un seul mouvement sans perdre l'équilibre. La vitesse est le produit de l'accélération et de la puissance. Quand une extrémité du corps (poing ou jambe) est projetée avec

« La vitesse et la précision sont essentielles pour l'explosivité. »

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Reportage une certains vitesse et ne frappe rien ou est retenue de forme brusque, les articulations souffrent. La vitesse initiale est le commencement économique du mouvement depuis la posture correcte ou adéquate pour repousser l'attaque de l'adversaire ou exécuter une

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technique d'attaque. Disons que la vitesse initiale est la qualité d'avoir la garde et la position adéquates à l'endroit adéquat pour réaliser la technique exigée par la situation. Si la position de départ est la plus adéquate pour exécuter la technique sélectionnée, il n'y aura pas de perte

de temps dans les préliminaires, ni de corrections et la technique sera directe.

Souplesse Finalement, le troisième attribut nécessaire pour rendre nos coups explosifs est la souplesse,


Arts de Combat particulièrement importante dans le cas de coups de pied, mais également pour les coups de poing. Il suffit de rappeler que pour expliquer l'explosivité, on a généralement recourt à l'exemple du fouet, arme souple par excellence. En effet, le terrible « coup de fouet » sur lequel se base l'explosivité est possible grâce à la capacité d'étirer et de contracter brusquement les muscles et les tendons, chose qui n'est possible que si ceux-ci sont bien élastiques. On associe généralement l'explo sivité à une série très limitée de coups : de poing et de trajectoire circulaire, particulièrement avec le poing de revers. Bien que ce type de techniques soit particulièrement adéquat pour être effectué avec explosivité, on peut en réalité appliquer celle-ci à pratiquement n'importe quelle technique, que ce soit de poing ou de pied, circulaire ou direct.

« Le troisième attribut nécessaire pour rendre nos coups explosifs est la souplesse. » L'effet d'un coup explosif est également différent de celui d'un coup tout simplement puissant. Ce dernier se base généralement sur une puissance de décharge et de poussée, tandis que le premier suppose un impact pénétrant. L'effet est similaire à celui d'une pierre quand elle tombe sur la superficie d'un lac : il y a d'abord quelques gouttes qui sautent juste au moment où pénètre la pierre, mais

ensuite l'impact s'étend en vagues concentriques. Un coup explosif éclate douloureusement en un point concret, puis la douleur s'étend et irradie depuis ce point vers tout le corps. En résumé : L'explosivité est donc un type de puissance très intéressante et pourtant peu développée par la plupart des pratiquants d'arts martiaux. La raison se doit probablement au fait que la puissance brute est facile à entraîner et à appliquer au combat. Parvenir à faire en sorte que les coups soient explosifs exige une vitesse endiablée, une précision chirurgicale, une technique impeccable et une souplesse excellente. Ce sont beaucoup d'attributs à entraîner, mais le résultat en vaut la peine. Dans le DVD que j'ai réalisé et de récente apparition sur le marché, j'explique la technique de manière détaillée et, plus important, comment l'entraîner.


Ah !… La reconnaissance Il n'y a pas de doute, diriger une école d'arts martiaux est tout un travail. Un directeur d'école doit porter beaucoup de chapeaux. Parfois, nous devons être psychologue, vendeur, motivateur, enseignant, patron et concierge. Cela dit, je ne sais pas ce qui serait le plus gratifiant. Nous avons l'occasion d'influencer tous les jours positivement la vie des gens. Je ne sais pas pour vous, mais parfois, quand les choses deviennent difficiles, on oublie cela facilement. Mon bureau se trouve à l'étage de notre école de quartier. Notre école principale est assez grande. Il a trois énormes étages pour l'entraînement et j'en suis extrêmement fier. En fait, lorsque mon frère Tim et moimême sommes arrivés, j'ai pas pu dormir pendant une semaine tant j'étais excité par cet endroit. Je dois bien admettre maintenant que cela fait 20 ans que nous y sommes, que j'avais un peu considéré cela comme un acquis. Mais c'est désormais du passé. J'ai récemment développé un rituel quotidien qui m'aide à me rappeler ce que signifie mon travail pour moi et la chance que j'ai de pouvoir le faire. Chaque matin, quand j'arrive à l'école, j'essaie de me rappeler ce que j'ai ressenti la première fois quand je l'ai vue. Je me balade de salle en salle à admirer et apprécier le bâtiment et toutes les grandes expériences que nous avons eues là-bas des centaines d'élèves et moi. Ensuite, j'ouvre la porte de mon bureau, je m'assieds à ma table et je prends quelques instants pour me rappeler combien je suis béni de faire ce que j'aime. Bien sûr, il y a des défis et bien sûr ce n'est pas toujours facile, mais qu'est-ce qui l'est ? J'ai découvert que commencer chaque matin avec ce rituel transformait complètement ma journée. Ah !… La gratitude… Je ne sais pas pour vous, mais moi, cela m'apporte toujours le meilleur. Maintenant que nous sommes sur le sujet, comment voulez-vous commencer votre journée ? Allez-vous laissez le hasard contrôler votre humeur ou avez-vous un rituel qui permet de le faire ?

La valeur de l'habitude Ce vieil adage est aussi vrai aujourd'hui qu'au moment où il a été écrit : « Prenez soin des jours et les années prendront soin d'elles-mêmes ». Cette idée est très simple, mais elle est souvent négligée ou rejetée au profit de quelque chose de plus élaboré ou de plus sophistiqué. Dans leur livre, « Le Pouvoir de l'engagement total », Jim Loehr et Tony Schwartz parle de l'importance de développer des rituels quotidiens positifs. Ils se réfèrent au fait que le succès à long terme est directement liée au nombre de rituels positifs qu'une personne a développés. Commencez par analyser votre journée du début à la fin. Par quoi avez-vous commencé ? Quand vous

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réveillez-vous ? Que mangez-vous au petit déjeuner ? Quels livres lisez-vous ? Faites-vous de l'exercice ? Une fois que vous aurez fait cela à la fin de chaque journée pendant une semaine, revenez en arrière et décidez si oui ou non ce que vous faites fonctionne bien pour vous. Si c'est le cas, continuez. Si ce n'est pas le cas, que pouvez-vous faire de différent ? Par exemple, imaginons que votre rituel du matin est le suivant : Vous vous levez tard. Vous bondissez hors de chez vous sans prendre le petit déjeuner. Vous grignotez un donut sur le chemin du bureau en dépassant les limites de vitesse et en écoutant à la radio un programme stupide. Comment ce rituel matinal affectera-t-il votre vie s'il est répété quotidiennement pendant des dix ans ? Imaginez maintenant que votre rituel du matin est le suivant : vous vous réveiller tôt, vous buvez un grand verre d'eau, vous faites une séance d'entraînement rapide et vous êtes de retour à temps pour lire quelque chose de positif tout en savourant un petit déjeuner nutritif. Comment ce rituel affectera-t-il votre vie s'il est répété pendant ces mêmes dix ans ? Demandez-vous : Physiquement, comment vais-je être différent ? Émotionnellement, qu'est-ce que je sentirai de différent ? Professionnellement, où en serai-je ? Spirituellement, comment serai-je ? Vos options sont celles-là. Vous voyez combien votre vie pourrait être différente si simplement vous développiez un rituel matinal plus positive. Élargissez maintenant cette idée en imaginant une journée entière gouvernée par des rituels positifs. À quoi ressemblerait toute votre journée ? Je vous encourage à prendre le temps d'écrire ce que serait votre jour née idéale, à parti du moment où vous vous levez jusqu'au coucher.

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KOBUDO AIKIDO/KENDO/IAIDO 10171

Ref. 11145

Ref. 11160

Kyokushinkai Compétition. Écru. Coton

Veste Kendo. Toile spéciale Japon

Hakama Japon noir

Ref. 11170

Ref. 11140

Hakama Japon bleu nuit

Ref. 11152

Ref. 11141

Keikogi. Giacca Blu Marine

Keikogi.

Ref. 11150 Veste d'Aikido blanche

Veste Aikido blanche. Coton

Ref. 11220

Ref. 11151

Armure Kendo. Japon.

Kimono Aikido

Ref. 11231

KUNG-FU

Tenugui (foulard)

Ref. 11153 Giacca Aikido. Bianca. Speciale "grana di riso". Estate

Ref. 11109

Ref. 11234

Hakama Noire. Polyester-Rayon

Ref. 11210

Ceinture "Obi" Iaido. Noir ou Blanc. 320cm x 8cm.

TAICHI

Armure Kendo. Japon.

Ref. 10650/51/52

Ref. 11230

Veste de Kung Fu Bleu

Sac Armure. Japon

Ref. 10816 Kimono Tai Chi . Gris

Ref. 10632 Kung Fu. Satin Noir. Liseret rouge

Ref. 10611 Veste de Kung Fu noire. Boutons Noirs.

Ref. 10640 Kung Fu rouge/noir. Coton

Ref. 10820

Ref. 10830

Kimono Tai Chi. Entraînement. Noir

Kimono Tai Chi. Entraînement. Blanc

Ref. 10620 Ref. 10815

Kung Fu Wu Shu. Coton

Ref. 10612 Veste Kung fu Blanche. Boutons Blancs

Kimono Tai Chi. Beige

Ref. 10671 Pantalon de Kung Fu Noir. Coton

Ref. 10610 Kung Fu boutons Blancs. Coton

Ref. 10630 Kung Fu passepoilé blanc

NINJA/PENJACK SILAT Ref. 10870 Kimono Tai-chi avec broderie. Blanc

Ref. 10831 Pantalon Tai Chi Blanc

Ref. 10821 Pantalon Tai Chi Noir

YOSEIKAN/SHIDOKAN Ref. 13651

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Ref. 13652 Ref. 10910 Ref. 13311 Ref. 10920 Kimono Ninja. Noir. Avec renfort

Ref. 13400 Ref. 13351 Ref. 10190

Ref. 10175

Ref. 11800


David Arama est le fondateur de la Kapap & MMA Organization qui combine les concepts les plus avancés de self-défense issus des programmes destinés aux unités spéciales de l’armée israélienne et les techniques de MMA appliquées à des scénarios réels. Dans ce premier travail, Arama partage avec nous son intense expérience d’entraînements avec les Forces de défense israélienne et anti-terroriste. Il est accompagné par Maor Bashan, instructeur chef de Krav Maga du Groupe antiterroriste israélien et pourvu lui aussi d’une solide expérience professionnelle en matière d’entraînement des membres de l’armée dans le monde entier. Avec eux, nous étudierons en détail les techniques de désarmement de pistolet, de désarmement de couteau, d’arrestation et de contrôle d’individus agressifs, nous verrons des exercices d’entraînement, des exercices de mentalisation et de réaction et le travail avec le Spikey, un nouvel outil efficace de self-défense. Deux experts de premier ordre pour ceux qui aiment affronter la dureté du combat réel.

REF.: • PGRAP2

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CHOY LI FUT : DIM-MAK (coup mortel) Dans cet article, nous allons faire connaître un entraînement avancé pratiqué dans le style Choy Li Fut qui doit ses origines à la confluence des styles du nord et du sud qui constituèrent la personnalité du Choy Li Fut. Le Choy Li Fut contient un grand arsenal de coups appelés Dim-Mak. Ce type de pratique n'était généralement enseigné qu'à très peu d'élèves du fait de son efficacité et de son pouvoir dévastateur. C'était un système qui devait être pratiqué de manière continue pendant trois années. À travers cette pratique, un élève avancé doit apprendre à faire quatre choses très importantes : • Savoir suivre un entraînement physique à un niveau de très grande exigence physique. • Connaître les différents types de coups Dim-Mak. • Apprendre à élaborer le remède pour cet entraînement, le Dit Ta How (l'onguent de la paume de fer). • Connaître les 12 méridiens où se trouvent les points vitaux ainsi que l'horaire du plus haut niveau de concentration d'énergie des organes vitaux.

Jie-Gao Pedro Rico École Shaolin Choy Li Fut c/ Bélgica nº 11 local +34 976533296 Zaragoza (Espagne) http://shaolinchoylifut.blogspot.com.es

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Il est très important de souligner que cet entraînement doit être guidé par un maître expert, qui connaît le Dim-Mak, autrement dit qui l'a pratiqué. Sinon, cette technique peut blesser le pratiquant d'arts martiaux aussi bien à l'extérieur qu'à l'intérieur du corps. De la même manière, le maître qui dirige l'entraînement Dim-Mak doit avoir des connaissances de médecine Dit Ta Jow avec laquelle soigner et guérir. Le Dit Ta Jow est un onguent. On l'appliquera de manière externe pour soigner les muscles, les tendons, l'inflammation des articulations, les coups, etc. Si le dommage provoqué par la pratique du Dim-Mak était interne, on aurait une sensation de nausée, on pourrait même vomir. Cela signifierait que l'on a rompu le Chi et qu'il faut arrêter l'entraînement. Dans ce cas, le Dit Ta Jow s'applique de manière interne sous forme de capsules ou en dissolvant le remède dans du thé. On ne peut découvrir à première vue ce type de techniques dans le Choy Li Fut. Il existe des formes spécifiques pour ce type de coups. Nous pouvons énumérer plusieurs formes où les coups Dim-Mak sont utilisés de manière continue :


Choi Li Fut - Le poing de l'Ivrogne, également appelée le poing du Phœnix doré - La forme de la Grue - La forme du Serpent - La Paume de Bouddha, etc. Les coups de Dim-Mak les plus connu du Choy Li Fut peuvent être divisé en deux groupes : les coups de paume ou de main ouverte et les coups de poing fermé. Parmi les coups de paumes, faisons remarquer : Jing-Ji, Twei-Jeung, Dan-Lan, DatJeung, Kup-Jeung, Pak-Jeung, GongJeung, Chan-Jeung. Parmi les coups de poing fermé, nous avons : PekChoe, Chinan-Choe, Yum-Tsop, ChorChoe, Pin-Choe ou encore Hok-Ji. Les coups de paume ou de main ouverte doivent être pratiqués sur ce que l'on appelle la « table de la paume de fer » qui peut être faite avec u n e

base en bois de chêne ou en pierre. Sur la base, on met des sacs remplis de baies dures et sèches (on peut également utiliser des pois chiches, par exemple). À mesure que l'on avance dans l'entraînement, on change le contenu du sac. Anciennement, on mettait de la limaille de fer, aujourd'hui on ne l'utilise plus parce que la poussière que le fer dégage quand on le frappe est toxique. Les anciens maîtres avaient d'ailleurs, pour cette raison, coutume de se couvrir le nez et la bouche avec un foulard. Et de fait, beaucoup de ces maîtres d'arts martiaux souffraient des poumons. Pour mon entraînement personnel, j'ai choisi de le remplir de galets ou de ces pierres que l'on vend pour les aquariums (quoi qu'il en soit, il faut les laver pour qu'ils ne dégagent pas de poussière). Dans le cas des coups de poing, qui

est un entraînement plus avancé et plus précis, on utilise les Ching-Jong ou mannequins de bois. Il existe dans le Choy Li Fut des Ching-Jong spécifiques pour ce type d'entraînement. Une fois qu'on a réalisé ces deux entraînements, le maître doit enseigner les points vitaux à frapper. Suivant l'endroit où l'on frappe, on peut obtenir des réactions différentes. En frappant certains points vitaux, on peut paralyser différentes parties du corps : bras, jambes, articulations… Avec d'autres points en revanche, on parvient à couper la respiration de la personne que l'on a frappé, à tel point qu'elle peut en perdre connaissance. Le troisième type de coups, ce sont ceux qui affectent directement l'organe vital, provoquant de graves lésions et des hémorragies internes (avec mort possible). Pour cette raison, on n'enseignait cela qu'à très peu d'élèves. Aujourd'hui, ce que l'on enseigne, c'est là où ne pas frapper pour ne pas provoquer de dommage supérieur, mais on n'en enseigne pas l'entraînement. L'enseignement est l'une des plus grandes vertus, vous devez vous y entraîner, le travailler, en prendre soin et finalement l'offrir. Jie-Gao

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Le 12 juillet 2011 décédait l'un des maîtres les plus importants du Wado Ryu et l'un des principaux pionniers et ar tisans du Karaté en Europe, Tatsuo Suzuki. Notre c o l l a b o r a t e u r, Salvador Her raíz, 7 e dan, s'entraîna plusieurs fois avec le maîtr e Suzuki dans les années 80 et, bien que leurs chemins prirent ensuite des directions différentes, il se sent obligé d'honorer la mémoire de ce maître qu'il connut sur le tatami et chez lui, dans sa maison, à Londres.

TATSUO SUZUKI Pour honorer un maître Textes et photos : Salvador Herraiz (7e dan de Karaté)

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onorer Tatsuo Suzuki est pour moi une obligation morale. Pendant plusieurs années, nous avons appartenu, mes élèves et moi, à sa lignée technique de Wado Ryu et, bien qu'ensuite nous ayons adopté la position de Jiro Ohtsuka, j'ai conservé une grande affection et un grand respect pour lui. Tatsuo Suzuki est né à Yokohama en 1928. Il a commencé le Karaté à l'âge de 14 ans et fut disciple d'Hironori Ohtsuka (le fondateur de la Wado Ryu). Son parcours technique fut fulgurant et au bout de six ans de pratique, il fut promu 3e dan. En 1951, à l'âge de 23 ans, il reçut le 5e dan, à l'époque le plus haut grade du Karaté Wado Ryu. De nos jours, une telle progression est impensable pour plusieurs raisons, normatives, concepts… Suzuki Sensei a également étudié le zen avec les moines Genpo Yamamoto et Soyen Nakagawa. En 1975, il reçoit le 8e dan (le plus haut grade à l'époque, pour n'importe quel karatéka Wado Ryu) et le titre de Hanshi (que lui octroie Higashikuni, oncle de l'empereur du Japon et responsable de hautes organisations d'arts martiaux au Japon).

« Tatsuo Suzuki est né à Yokohama en 1928. Il a commencé le Karaté à l'âge de 14 ans et fut disciple d'Hironori Ohtsuka (le fondateur de la Wado Ryu). »


Grands Maîtres « Peu avant la mort d'Ohtsuka en 1982, Suzuki s'était rapproché de la famille du fondateur, mais cela dura très peu et il créa finalement sa propre organisation internationale. » Moriya Saito et Yasuharu Igarashi escortent Tatsuo Suzuki en 1981.

Au milieu des années 60, Tatsuo Suzuki s'installe en Europe où il développe amplement le Wado Ryu (qui avait été introduit sur le continent par Hiroo Mochizuki en France). On a toujours pensé que Suzuki allait être le successeur d'Hironori Ohtsuka, mais finalement, pour des raisons politiques et familiales (associées au fait que Suzuki vivait hors du Japon depuis de très nombreuses années, ce qui engendra également de petites différences techniques), il n'en fut pas ainsi. Techniquement, Suzuki a toujours été plus innovateur et plus libre, il a créé un Karaté adapté à lui-même et à son kime particulier, alors que Jiro a basé son Karaté sur les lignes exactes marquées par la Wado Ryu. Pour ma part, ni trop loin de la plume ni trop loin de l'épée, j'adhère techniquement au Wado d'Ohtsuka, mais en acceptant d'autres apports intéressants. Peu avant la mort d'Ohtsuka en 1982, Suzuki s'était rapproché de la famille du fondateur, mais cela dura très peu et il créa finalement sa propre organisation internationale qu'il a dirigée avec succès jusqu'à sa mort récente. En tant que fruit de cette collaboration, on a par exemple le fait que les examens de ceintures

noires qu'il réalisa en Espagne en 1981 furent signés par le fondateur Hironori Ohtsuka. C'est dans un cours qu'il donna en Espagne, avant des examens, que je l'ai rencontré personnellement pour la première fois. C'était en juillet 1981, à l'INEF de Madrid (Faculté des Sciences de l'activité physique et du sport). Nous avons passé plusieurs heures sur le tatami, puis nous avons terminé, comme on termine généralement, dans un bar où il s'efforça de nous expliquer avec des cure-dents l'orientation correcte des pieds dans les positions. Je conserve encore bien sûr un de ses livres qu'il me dédicaça ce jour-là. Certains apprirent làbas avec lui le kata Jutte (Jitte) que quelques-uns oublièrent vite mais que j'ai voulu conserver et pratiquer et que j'ai pu ensuite présenter au Championnat d'Europe célébré à Rome en octobre 1981. Je me souviens que Suzuki me donna l'une des ponctuations maximum. Dommage que les autres juges ne firent pas de même. En 1982, je fais de nouveau partie de l'équipe espagnole pour le Championnat d'Europe à Londres et nous nous retrouvons de nouveau avec Suzuki qui fait une démonstration. Un an plus tard, Suzuki revient en Espagne et donne un cours spécial pour professeurs et

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Karaté Do En haut, de gauche à droite : Tatsuo Suzuki avec la sélection espagnole Wado Kai au Championnat d'Europe à Londres en 1982 (l'auteur est accroupi à droite). Cours de Suzuki Sensei à Madrid en 1981. Le maître dans son bureau de Londres en 1985. En bas, cours de Suzuki en 1981 et en 1982. ceintures noires et nous étions bien sûr là, ponctuels ! À cette époque également je me rends à Londres et je lui rends visite dans son dojo situé dans le quartier Fulham. Nous bavardons beaucoup et je lui demande en souvenir un écusson de son dojo qui dit « Suzuki, School of Karate », et il me dit : « Igarashi pourrait se fâcher ! ». Je lui ai expliqué que c'était seulement un souvenir, que ce n'était pas pour le

« Il fut 8e dan pendant plus de 30 ans pour avoir voulu conserver le grade que le fondateur Ohtsuka lui octroya en son temps. »

karaté-gi. De fait, je ne l'ai jamais porté, mais je l'ai encore, bien sûr. En 1985, Igarashi Yasuharu et moi retournons ensemble à son dojo de Londres pour lui présenter mon livre « Karate Wado Fudochi ». Ça lui plaît, il me suggère deux ou trois choses et écrit le prologue avec de jolis mots pour moi. En 1986, Suzuki donne un autre cours à Madrid. Peu après, il devient nécessaire d'organiser notre Wado Ryu et certains désaccords avec Igarashi m'amènent à recourir à Suzuki et postérieurement à Ohtsuka lui-même au Japon. Cela provoque une rupture de relation avec Igarashi… et avec Suzuki, mais… il n'y avait pas d'autres remèdes. J'ai cependant continué de respecter Igarashi et Suzuki comme ils le méritent. En 1988, je me rends dans un petit village à la frontière entre la Suisse et la France, dans les Alpes, où se l'on célèbre le Championnat d'Europe auquel, évidemment, je ne suis cette fois pas convoqué. J'y vais expressément pour voir les démonstrations des Japonais. Là, je m'imbibe du kata Ryusei que Suzuki réalise. Après, nos vies suivirent des voies différentes et notre Wado varia techniquement suivant la forme d'Ohtsuka Sensei. En 2006, je pris contact avec sa nouvelle épouse, la Grecque Eleni, pour lui demander d'anciens livrets de Suzuki qui manquaient dans ma vaste bibliothèque. Et non seulement, elle me les envoya mais encore Suzuki eut la gentillesse de les signer. Peu de temps avant sa mort, j'eus l'occasion de voir Suzuki, très détérioré. Devant sa mort prévisible, j'ai demandé à

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Tatsuo Suzuki en 1985, révisant avec Igarashi le futur libre de Salvador Herraiz. Suzuki renversant Toru Arakawa et posant dans son dojo de Londres.


son épouse, deux petits mois avant le dénouement fatal, de pouvoir repasser avec Suzuki toute sa vie ainsi que les principaux événements vécus et soufferts dans le Wado européen. Je voulais pouvoir offrir la vison définitive de celui qui fut le pionnier du Wado en Europe (pardon pour Hiroo Mochizuki) et qui souffrit certaines « trahisons pour des raisons politiques » de la part de proches japonais techniquement très inférieurs et sans l'ancienneté ni le grade qu'il avait (le 8e dan, pendant plus de 30 ans pour avoir voulu conserver le grade que le fondateur Ohtsuka lui octroya en son temps). Malheureusement, notre rendez-vous ne fut pas possible et Suzuki repose maintenant près d'Hironori sur un tatami de nuages, où ses atemis, ses torsions et ses projections ne font sûrement pas mal. Reposez en paix, Maître !

« Suzuki repose maintenant près d'Hironori sur un tatami de nuages, où ses atemis, ses torsions et ses projections ne font sûrement pas mal. Reposez en paix, Maître ! »

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Du Wing Tsun au WingFight Le WingFight est un système « jeune » en comparaison avec la trajectoire et la tradition du Wing Tsun. Nous ne devons pas oublier, cependant, que bien que sa diffusion ait eu lieu ces dernières années, les ciments du système et ses traits définitoires ont été mis au point par Victor Gutiérrez il y a plus longtemps. C'est pour cela que, pour comprendre ce qui définit le WingFight et en quoi il se différencie du Wing Tsun, il faudra connaître qui s'est occupé de concevoir ce système. Victor, originaire d'un village de León (Espagne) a grandi en Allemagne. Il a pratiqué les arts martiaux à partir des années 70 (Boxe, Taekwondo, Lutte libre, entre autres) et a consacré sa vie professionnelle martiale à la pratique du Wing Tsun. Avalisé par une réputation internationale en Wing Tsun et ayant obtenu divers reconnaissances pour son labeur (il fut déclaré meilleur maître international de Wing Tsun par l'International Martial Arts Association à New York en 2005), il a toujours été passionné par la pratique martiale et par la diffusion du Wing Tsun. Tel que le commente Giddens (1991, cité dans Jennings et al., 2010), la diffusion du système unie aux inquiétudes et à l'esprit critique qui caractérisent les œuvres de Victor (Gutiérrez, 2005, 2006), a produit ce que, depuis une perspective scientifique, on appelle un choc paradigmatique (Khun, 1975, cité par Ries et Rodríguez, 2009) : un conflit nécessaire pour établir une amélioration dans les processus explicatifs d'un contexte, ici, celui du combat. Il ne peut exister une mentalité critique fondée sur la pensée divergente sans une négociation entre les préceptes instaurés et les nouvelles propositions. Ainsi, Victor mit

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à l'épreuve le système Wing Tsun dans des situations éloignées de ce que l'on peut parfois qualifier « d'endogamie martiale ». Si le Wing Tsun se considère comme un système de combat, il faut le soumettre à une critique dans un contexte étranger à la pratique du propre système pour éviter ainsi les conventionnalismes et le bas niveau d'incertitude qui se produit quand deux pratiquants s'affrontent entre eux connaissant les outils dont ils disposent l'un et l'autre. Le WingFight est un système qui possède sa propre identité. Il est inévitable d'observer certains patrons et similitudes avec le Wing Tsun, tout comme le Judo de Jigoro Kano et l'Aïkido de Morihei Ueshiba, tous deux précurseurs et fondateurs de ces styles, en conservent avec le Ju-Jutsu. Ils pratiquèrent en effet l'un et l'autre largement le Ju-Jutsu au cours de leur formation martiale (Frederic, 1989). L'innovation ne réside pas dans la création de quelque chose depuis le néant, mais dans la conjonction de facteurs qui apportent quelque chose de différent à ce qui existe déjà.

avait pratiqué traditionnellement, au moyen de la révision de ses principes :

Projet de recherche : cadre théorique

Deuxième principe : « Si la voie n'est pas libre, frappe ton adversaire ; quand il vient, accompagne-le, quand il se retire, suis-le » La solution universelle, en plus de ses connotations stratégiques et tactiques, implique une série de considérations techniques. L'une d'entre elles est la disposition des bras projetés de face, constituant une structure pyramidale par rapport au torse que l'on appelle le triangle (Gutiérrez, 2005). Ceci poursuit un double objectif : d'une part protéger l'avancée vers la cible et d'autre part, permettre l'attaque continue des poings à la chaîne une fois que se produit la distance de frappe. La linéarité de la solution universelle se base sur l'idée qu'un mouvement rectiligne

En 2006, Victor Gutiérrez commenta dans son livre « Los Secretos del Wing Tsun Re-Evolution » les questions techniques qui caractérisent ce que postérieurement il jugea bon d'appeler le WingFight, face au Wing Tsun qu'il

Premier principe : « Si la voie est livre, avance et frappe » La solution universelle du Wing Tsun en tant qu'élément stratégique du combat se base fondamentalement sur l'attaque en avance rectiligne vers le contraire accompagnée d'une succession de coups de poing. En approfondissant le système, les trajets avancés des formes, ainsi que la pratique du Chi Sao, Chi Gerk et Muk Jan Jong, présentent une grande quantité d'éléments techniques qui rompent avec le dynamique rectiligne, des éléments tels que les coups avec la main ouverte, les crochets et les coups de coude depuis différents angles. Pour cette raison, l'une des bases tactiques du WingFight face au Wing Tsun est l'inclusion de l'évaluation des déplacements et des angles d'attaque dans le combat, en opposition avec la dynamique linéaire qui prévaut en grande partie dans les stratégies du Wing Tsun.


anticipe toujours le mouvement circulaire. Pour cela, les attaques circulaires (coups de pied et crochets) que réalise l'adversaire devraient arriver plus tard que les coups linéaires que réalise le pratiquant de WingTsun en avançant. L'objectif est de finir par déséquilibrer l'adversaire avec cette avancée, compliquant le reste des décisions que celui-ci peut prendre dans le combat. Bien que la base stratégique de ne pas laisser l'attaquant attaquer soit valide, les conditions tactiques et techniques exigent, pour qu'il y ait réussite, qu'elle soit réalisée au moment adéquat, à la distance adéquate et en arrivant toujours à la distance critique qui empêche l'adversaire d'attaquer commodément. S'il l'une de ces prémisses disparaît, l'avantage de la linéarité face aux attaques circulaires se perd et on entre dans une distance d'échange de coups pour lequel le Wing Tsun, en tant que système, n'est pas conçu. Le WingFight résout cette question avec le concept de triangle inversé. Comme généralement le manque d'expérience du pratiquant ou l'habilité supérieure de l'adversaire empêche d'entrer dans la distance qui permet à la solution universelle d'être efficace, il faut disposer les bras de telle manière qu'ils permettent de prendre des décisions sans rester à découvert en distance courte. La position en triangle inversé du WingFight dispose les bras sur les côtés du torse avec une flexion du coude afin d'offrir une plus grande couverture au contact avec l'adversaire. Il faut tenir compte du fait que cette considération technique est articulée sur le point précédent des

« L'innovation ne réside pas dans la création de quelque chose depuis le néant, mais dans la conjonction de facteurs qui apportent quelque chose de différent à ce qui existe déjà. »

l'adversaire indique, selon le principe d'action et de réaction, que sur l'autre hémisphère, il y aura une pression moindre. Les déplacements et les appuis au moyen du triangle inversé permettent au pratiquant de WingFight de s'adapter à cette circonstance au moyen du changement de poids et de la reconfiguration de la position du centre de gravité, lui permettant dès lors de disposer d'une position avantageuse par rapport à l'adversaire. De cette manière, le pratiquant de WingFight ne cherche pas à contrôler la force de l'adversaire ni à s'opposer à elle, mais à l'estimer et à déterminer où un manque de force lui permet d'obtenir un meilleur rendement de ses possibilités.

déplacements angulaires et qu'elle n'est rien de plus qu'une position de départ et de prise de contact qui détermine la prise de décisions postérieure en fonction de la propre dynamique du combat.

Quatrième principe : « Si l'adversaire recule, suis-le » En conséquence des principes antérieurs, la conjonction des considérations stratégiques et tactique des déplacements avec changements d'angle, les questions techniques du triangle inversé en tant qu'élément d'évaluation de l'adversaire dans la prise de décision et le principe d'action et de réaction de Newton, permettent une haute adaptabilité du pratiquant de WingFight aux conditions du combat et aux décisions prises par l'adversaire. Il est évident que, partageant les mêmes racines et fondements (principes), la manière de comprendre le combat de la part des deux systèmes diffère suffisamment pour considérer l'identité particulière de chacun d'eux.

Troisième principe : « Si l'adversaire est plus fort, cède à sa force et dirige-le, profites-en et ajoute la tienne contre lui » Le contact des bras au moyen du triangle inversé du WingFight nous donne de l'adversaire une information proprioceptive quant aux pressions et forces existantes dans le système que forment les deux combattants. Pour des questions biomécaniques, l'existence d'une plus grande pression sur l'un des hémisphères de

Extrait du mémoire de A. R. RodríguezSánchez, « Valeurs identifiées dans la pratique du système de combat WingFight de la part des responsables de son enseignement », présenté à la Faculté des Sciences de l'Éducation de l'Université de Séville en 2013.

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La méthode Fa Kuen surgit dans les salles d'entraînement du fameux temple de Shaolin du Sud et se répandit avec le temps jusqu'à arriver au Dai Duk Lan, où le jeune élève Andreas Hoffmann promit au grand maître Wai Yan de faire connaître le Weng Chun. Une partie importante de celui-ci est la méthode Fa Kuen qui permet d'atteindre « le pouvoir d'une tornade », se basant sur le principe du cercle. Notre corps, avec sa structure articulaire, etc., ne nous permet que de réaliser des mouvements circulaires. La méthode Fa Kuen reconnaît que le mouvement direct n'est pas le plus court. Considérant le mouvement circulaire comme le plus court, il nous permet d'atteindre un énorme pouvoir. Dans ce travail, le maître Hoffmann nous révèle les cinq ponts du Fa Kuen, connus étant comme le cœur de la forme Fa Kuen et que l'on peut réaliser au moyen de coups de poing, coups de coude, coups de pied, etc. En combinant ces concepts, on développe une spirale de coups qui permet de détruire la résistance de l'adversaire et de lui faire perdre l'équilibre. Le DVD se compète par la forme Fa Kuen en 10 sections et ses applications ainsi que l'entraînement avec les Pads. Un style qui a rendu célèbres les lutteurs de Weng Chun dans les compétitions de Lutte libre et de Sanda du fait des méthodes de coups peu orthodoxes du Fa Kuen.

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“Comment puis-je apprendre aux gens à se défendre d'attaquants plus forts et armés sans devoir faire un entraînement compliqué ? Il se peut qu'il ne soit pas permis ou possible d'utiliser des armes, il nous faut donc utiliser les objets quotidiens que nous avons sous la main”. Partant de là, Peter Weckauf a développé un système efficace, moder ne et individuel de selfdéfense, avec des techniques progressives, et destiné aussi bien aux civils qu'au personnel de sécurité, aux femmes ou aux groupes professionnels à haut risque. Le SDS Concept possède des techniques agressives pour la défense radicale contre toutes sortes d'attaques, mais il offre également une grande gamme de techniques d'attaque telles que les techniques décroissantes, les techniques des points de pression contre une résistance passive, la protection de tierces personnes et bien d'autres choses.

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ans notre petit monde, tout est classé au moyen de références et de codes-barres. De la même manière, nous avons tendance à enfermer chaque art martial dans une classification définie et il nous est difficile d'aller au-delà de la classification d'un style. Par exemple, la plus grande part du public ne sait pas que le Karaté provient des arts martiaux chinois après leur passage par Okinawa. Le Karaté est un style japonais et son origine chinoise n'est pas évidente, car ils ne se ressemblent pas ni dans la forme, ni dans l'objectif de l'entraînement. Les origines des grands styles sont parfois curieuses. Le Taekwondo fut créé par un professeur de Karaté et le Hapkido fut fondé par un professeur d'Aïkido. La spécificité des arts martiaux d'un pays peut aller au-delà de l'étiquette d'origine qu'ils portent. Le Vovinam n'échappe pas à ce principe. Bien que cet art martial fut fondé au Vietnam par Nguyen Loc, un Vietnamien, près que 20 ans avant que ne fut créé le Taekwondo, on pourrait être surpris par le nombre de techniques étrangères contenues dans le Vovinam. L'appellation « vietnamienne » du Vovinam n'est pas mise en doute, mais le citer comme l'art martial « traditionnel du Vietnam » n'est absolument pas correcte. Les styles de VoCoTruyen sont bien, quant à eux, pour la plupart traditionnels même si certains styles créés en Europe ont perdu leur acceptation au sein de la fédération de VoCoTruyen du Vietnam pour gagner une « légitimation » de style vietnamien. Dans les années 70 et 80, le public cherchait l'authentique, l'original, mais aujourd'hui la tendance est à la recherche de l'efficacité. Ça ne sert plus à grand-chose de savoir que tel maître est « officialisé » au Vietnam quand son style ne permet que de faire des formes et des acrobaties. Le public préférera un style qui ait prouvé son efficacité dans le combat, comme le Jiu-Jitsu brésilien, par exemple, malgré ses origines japonaises. Dans le Vietnam de 1930, la recherche de l'efficacité du maître Loc n'avait qu'une solution : se défaire du fardeau des styles traditionnels. Étant un combattant de Vat (lutte vietnamienne), l'accès aux styles efficaces où le travail des Quyen n'était pas prédominant dut être une tâche complexe. En effet, à cette époque, il y avait bien peu de styles qui travaillaient la self-défense comme un chapitre spécifique. Le maître Loc composa un programme sans aucun Quyen, où la self-défense serait l'objectif des débutants. Il dut pour cela enrichir ses connaissances en self-défense. Le vieux maître Tran Tien, ancien camarade du maître Nguyen Loc, me raconta qu'au milieu des années 1930, Nguyen Loc fit la connaissance d'un Japonais spécialiste du Ju-Jutsu. Ce fait pourrait expliquer la présence de tant de techniques japonaise dans le Vovinam. L'éventualité d'un travail avec des Japonais sous l'occupation (1941-1945) est unanimement rejetée par les vétérans. Un autre fait important fut, dans les années 60, l'entrée dans le groupe des hauts dirigeants du Vovinam du maître Manh Hoang, quatrième dan de Judo, un grade très élevé pour l'époque.

Pour les puristes du Vovinam, je préciserai que les clés de bras du Vovinam sont exactement les mêmes clés que dans le Ju-Jutsu traditionnel, mais placées dans un ordre différent ; les ciseaux bas et moyens proviennent également du JuJutsu (Hasame) ; les doubles coups de pied sautés semblent provenir du Catch français (précurseur du Wrestling Show américain) ; les jabs gauches des Chien Luoc proviennent de la Boxe ; de nombreuses projections du Vovinam proviennent du Judo ; dans les Song Luyen nous avons le Juji Gatame du Judo et du Ju-Jutsu, ainsi que les clés de jambes, que l'on ne retrouve pas dans les anciennes écoles de VoCoTruyen. Ensuite, ce phénomène s'étendit aux « styles » de l'ancienne Fédération de VietVoDao, qui furent créés en Europe dans les années 70 et 80. Certains conservent encore toujours les techniques de Vovinam VietVoDao d'origine japonaise (clé statiques, ciseaux bas et moyens, certaines techniques de self-défense, etc.) Le cas du Vovinam n'est pas unique, car il existe des arts martiaux assez « serrés » qui ont adoptés des techniques d'autres styles : on commence à voir dans certaines compétitions techniques de Karaté ou démonstrations de Taekwondo des ciseaux au cou quand on sait qu'avant le Vovinam, aucun style ne les avait pratiqués. Les ciseaux au cou sont utilisés dans de nombreux styles vietnamiens créés en Occident, alors qu'aucun style ancien de VoCoTruyen ne les pratique au Vietnam : c'est une nouveauté du Vovinam. Beaucoup s'offusquent de ces « transfuges », mais il ne s'agit pas de « vols » de techniques, mais d'adaptations ou de progressions naturelles, en fonction des tendances de la mode, des goûts et des besoins. En fin de compte, l'adaptation n'est-elle pas le propre de

Styles et Tendances 50


Arts Martiaux Vietnamiens

« La spécificité des arts martiaux d'un pays peut aller au-delà de l'étiquette d'origine qu'ils portent. »

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Arts Martiaux Vietnamiens

Double étranglement par devant 1. Nous n'avons presque pas le temps de réagir face à cette technique si puissante… 2. … avec laquelle nous devons saisir un ou deux doigts et les tordre jusqu'à les rompre si nécessaire. 3. L'efficacité passe par la douleur produite dont nous profitons pour créer une ouverture et nous libérer. 4. Nous continuons sans cesser de produire une douleur extrême et nous avançons la jambe gauche tout en… 5. … étirant le bras de l'adversaire sans lâcher les doigts. 6. Nous préparons l'accroche de la jambe et en même temps, nous plaçons notre bras pour faire levier. 7. Nous renversons l'adversaire et… 8. … nous maintenons son bras en clé au sol, tout en l'immobilisant avec notre tibia sur sa cuisse.

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Quand nous sommes menacés ou agressés, l’agresseur porte le plus souvent une arme pour accroître ainsi le degré d’intimidation. Cela nous oblige à être en alerte, prêts, et à développer une stratégie de prévention et de réaction pour affronter de manière réelle et efficace tout indice de violence. En plus d’avoir une bonne formation dans un art martial ou un système de self-défense, nous pouvons toujours utiliser n’importe quel objet quotidien comme arme improvisée pour être plus à égalité avec l’agresseur. José Luis Montes, maître international de selfdéfense, avec 35 ans d’expérience dans les arts martiaux et 25 ans dans le Corps national de police espagnol, expose dans ce travail ses connaissances basées sur des faits réels. Il y présente plus de soixante séries techniques avec des objets aussi variés et communs que des stylo, parapluie, revue, clé, porte-clés, farde, carte de crédit, téléphone mobile, ceinture, chaussure, chaise, sac à dos, veste ou poêle à frire. Un système efficace de self-défense avec des techniques qui pourraient vous sauver la vie.

REF.: • MONTES3

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En raison du 100e anniversaire de la naissance d'Imi Litchtenfeld, Yaon Lichtentein, plus haut grade mondial de Krav Maga ayant recu le 9e Dan d'Imi lui-même, décida de lancer un vaste projet à la mémoire du créateur : décrire, dans une série de 6 DVDs, le programme officiel de la ceinture bleue tel qu'il apparaît dans le manuel publié par Imi en 1971. Toute l'essence du système, aussi bien physique que mentale, apparaît avec la ceinture bleue, le plus haut niveau que peut atteindre l'élève. Dans cette série, avec l'aide de son fils Rottem, le grand maître Yaron nous explique en détail toutes les défenses face aux attaques frontales à mains nues, face aux coups de pied, des exercices spéciaux, plusieurs attaquants, des exercices au sol pour des situations d'étranglement ou de saisie, toutes les défenses face aux attaques de bâton, couteau ou pistolet, de couteau contre couteau, et finalement les exercices les plus avancés du programme, la défense contre rifle avec baïonnette et ses variantes. Une oeuvre qui vous permettra de comprendre la magnitude de la création d'Imi et la grandeur du Krav Maga comme art martial de self-défense. Ce quatrième volume est consacré principalement aux défenses face aux attaques de couteau, une chose qui représente pour beaucoup leur peur plus profonde. Dans ce travail, le grand maître Yaron nous montre comment Imi résolvait avec succés ce genre de situations.

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Texte : Peter Vermeeren Émail : admin@bumon.es Photos : www.budointernational.com

Un monde de combat, diversion et développement personnel Qu'est-ce que le Samouraï Chanbara ? La Samouraï Chanbara est un mélange de sport de combat, d'activité ludique et d'art martial destiné à tout le monde. Le Chanbara fut créé il y a une trentaine d'années au Japon par des maîtres de Kendo pour pouvoir pratiquer l'art de la katana sans risque de blessures pour les pratiquants grâce à des épées en mousse. Le Samouraï Chanbara a fait faire à cette idée un pas de plus en intégrant l'aspect éducatif du développement personnel et la partie ludique, ce qui en fait une pratique individuelle et d'équipe pour tous publics.

Samouraï Chanbara en Espagne et dans le reste du monde En Espagne, le Samouraï Chanbara est une des activités intégrées à l'organisation Bumon et reconnue par le Conseil supérieur des sports. Grâce à cette reconnaissance, les titres de Bumon Samouraï Chanbara ont une équivalence académique dans une grande partie du monde à travers la FILA (La Fédération Internationale des Luttes Associées). Depuis la Bumon, nous nous efforçons de faire connaître et d'offrir le Samouraï Chanbara à un niveau mondial. Nos instructeurs ont tous le diplôme nécessaire pour donner des cours, des séminaires et octroyer des grades.

Comment se pratique le Samouraï Chanbara ? La pratique du Samouraï Chanbara est divisée en deux groupes principaux : • Sports Chanbara • Game Chanbara Le Sports Chanbara utilise des techniques d'arts martiaux comme le Kenjutsu, le Naginatajustu, le Bojutsu, le Yarijutsu et le Tantojutsu pour offrir différentes formes de pratique et de lutte. On peut pratiquer n'importe où et il ne faut pas d'équipement spécial sauf les armes de sécurité que nous utilisons et qui sont essentiellement

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« Le Chanbara est un sport qui se pratique dans le monde entier et possèdent des milliers d'adeptes. » des bâtons de différentes longueurs, rembourrés et semi-rigides, qui ne provoquent pas de blessures. Le Samouraï Chanbara peut se pratiquer comme une activité additionnelle ou comme une activité principale. Dans le Sports Chanbara, il existe différentes sortes de combat : • Combat à un contre un • Épée longue • Bo (bâton long ou court) • Naginata • Yari-Yari • Deux armes (une dans chaque main) • Armes libres (chacun choisit l'arme qu'il préfère) • Combat de groupe • Épée • Yari Chaque arme a ses avantages et ses difficultés, le programme et les techniques de chaque arme sont différentes. Ces entraînements permettent au pratiquant, s'il le désire, de participer aux championnats régionaux, provinciaux, nationaux et internationaux.

Qui peut pratiquer le Samouraï Chanbara ? Le Chanbara est un sport qui se pratique dans le monde entier et possède des milliers d'adeptes ; chaque année, de plus en plus de

« Il est facile à apprendre et très amusant pour tous les âges. »

personnes pratiquent le Chanbara. Il est facile à apprendre et très amusant pour tous les âges. Tout le monde, à partir de 6 ans, peut pratiquer le Samouraï Chanbara. On peut le pratiquer comme activité principale ou comme activité secondaire. Il ne faut pas être pratiquant d'un art martial pour pouvoir commencer le Samouraï Chanbara. De fait, parmi les pratiquants, il y a des maîtresses de maison, des pratiquants d'arts martiaux, des étudiants, des avocats, des policiers, des médecins, des camionneurs, des chauffeurs de taxi, des chefs d'entreprise, car on y entraîne certains aspects comme l'explosivité, la capacité de réaction, la concentration… avec la plus grande intensité et sans risque de blesser le partenaire.

Pourquoi pratiquer ou enseigner le Samouraï Chanbara ? • Tout le monde peut le pratiquer dès l'âge de 6 ans. • Il est facile à apprendre. • Il apporte des bénéfices physiques et mentaux aux pratiquants. • Il peut être pratiqué par des handicapés. • Il est également recommandé pour les enfants hyperactifs. • On peut le réaliser en n'importe quel endroit (il ne faut pas un tatami ou un parque). • Il y a différents modules pour toutes sortes de publics. • C'est un sport qui développe les réflexes, la concentration, la respiration et le contrôle de soi. Il est de ce fait tout à fait adéquat pour les enfants. • Il détend et libère le stress. • Il est sûr car on n'utilise que des armes de sécurité. • C'est une méthode de dépassement de soi et intérieur. • Il est très amusant (tous ceux qui l'essayent aiment et veulent répéter. • Il est facile à apprendre.

Les différents modules et types de pratique dans le Samouraï Chanbara Module Chanbara pour réduire le stress


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Dans une société changeante et rapide, beaucoup de personnes sont soumises à de grands niveaux de stress chaque jour. Des niveaux de stress qui affectent négativement leur qualité de vie, niveaux de concentration, paix intérieure et santé physique. Il est très difficile de trouver une méthode ou un moyen facile, efficace et rapide de réduire ces niveaux de stress pour ainsi récupérer la qualité de vie à tous les niveaux. Le Samouraï Chanbara est une méthode qui offre justement tout cela. Les activités réalisées par le Samouraï Chanbara ont démontré qu'elles réduisaient rapidement et efficacement le stress qui affecte notre vie. Chacun expérimente le stress de manière différente. Nous avons pour cela développé différents programmes pour différents groupes de personnes.

Chanbara anti-stress pour chefs d'entreprise Les chefs d'entreprise doivent faire face tous les jours à de nouveaux défis et affronter les fournisseurs, les clients et les différentes instances. Cela provoque de hauts niveaux de stress. Pour eux, nous avons développé le module Chanbara Anti-stress Pro, un module qui s'efforce uniquement de réduire et de faire disparaître le stress auquel ils sont soumis tous les jours. Ce module peut être court ou long suivant les besoin de chacun. Avec deux heures par semaine, la qualité de vie revient, la détente augmente et l'individu peut affronter les défis de sa vie profession-

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nelle avec des forces renouvelées et une nouvelle énergie. Grâce à ce module, le chef d'entreprise ou la personne qui pratique ce module se resitue à nouveau dans l'ici et maintenant, plus concentré et détendu. Ce modèle n'est pas seulement pour chefs d'entreprise. Le Chanbara Anti-stress Pro est recommandé pour n'importe quelle profession qui souffre de hauts niveaux de stress tout en ayant très peu de temps ou des horaires difficiles pour consacrer du temps à soi-même. Des professionnels tels que les avocats, policiers, surveillants, médecins, chefs d'entreprise, éducateurs, etc., tireront un grand bénéfice du Samouraï Chanbara anti-stress.

Chanbara anti-stress Module F.A.S.T. Le module F.A.S.T. fut développé après le module anti-stress parce que certaines personnes et certains collectifs ne sont pas soumis à de hauts niveaux de stress de manière continue et n'ont pas besoin d'une pratique continue. Ce module convient également aux personnes qui ont ponctuellement besoin d'éliminer du stress pour une raison quelconque. Nous passons tous des moments difficiles et stressants dans notre vie et le module F.A.S.T. peut être un exutoire et une manière de recycler notre énergie et de nous retrouver pour pouvoir revenir à l'ici et maintenant. Ce module dure 6 heures ou 12 heures, on peut l'organiser n'importe où (académies, gymnases, centres sportifs, air libre, etc.). Le but de ce

module est d'apporter les mécanismes qui aideront à ôter ou réduire les niveaux de stress au moyen de : • F = Formation. On enseigne et pratique des techniques de combat avec les armes rembourrées du Samouraï Chanbara. Ces techniques sont pratiquées pendant quelques heures avec différents partenaires. • A = Assimilation. Ici, nous mettons le pratiquant à l'épreuve de manière ludique et amusante pour vérifier l'assimilation des différentes techniques de combat. • S = Surpassement. Cette partie consiste en des combats avec les camarades pour dépasser de possibles peurs qui peuvent provoquer une augmentation du stress. • T = Test. Ici, nous vérifions au moyen de différentes techniques ou jeux si le pratiquant est parvenu à réduire son niveau de stress.

Chanbara Games par équipes Équipes sportives, de vente, de cadres, d'entreprises, d'agents de police, etc., vivent des circonstances de travail où il faut coopérer. Dans ces contextes, l'un des aspects qui manque souvent pour être plus efficaces est la confiance. La confiance en soi et dans les collègues. C'est ainsi qu'est né le Chanbara Games pour les équipes. Dans le Chanbara Games pour les équipes,


Sports Martiaux « Le Sports Chanbara utilise des techniques d'arts martiaux comme le Kenjutsu, le Naginatajustu, le Bojutsu, le Yarijutsu et le Tantojutsu pour offrir différentes formes de pratique et de lutte. »

« Le Chanbara Anti-stress Pro est recommandé pour n'importe quelle profession qui souffre de hauts niveaux de stress. »


Sports nous renforçons la confiance en soi et dans les autres au moyen d'exercices et de « jeux » très spécifiques. Ce module augmente substantiellement l'efficacité de l'équipe parce qu'une équipe est aussi forte que l'est son maillon le plus faible. Ce module se réalise au cours d'un week-end de 16 heures en tout, en pleine nature, isolé du monde technologique des téléphones mobiles, des tablettes et des ordinateurs, pour pouvoir nous concentrer au maximum sur l'ici et le maintenant dont nous avons tant besoin pour pouvoir réaliser qui nous

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sommes et qui est ce camarade que nous avons à nos côtés. Cela aide également dans une grande mesure à réduire les niveaux de conflit ou de tension qu'il peut y avoir au sien de l'équipe.

Module Chanbara Aventure Le module Chanbara Aventure a des nuances différentes suivant le groupe et se réalise pendant une semaine sous forme de camp en pleine nature pour différents groupes tels que :


• Enfants et adolescents hyperactifs • Enfants et adolescents mongoliens • Enfants et adolescents possédant des difficultés d'adaptation ou d'intégration • Groupes d'amis • Familles

Modules spécifiques de Samouraï Chanbara Au sein du Chanbara, nous avons des modules spécifiques, vraiment

centrés sur différents publics tels que : Chanbara perdre du poids, Chanbara explosivité ou encore Chanbara sur roues (pour les personnes se déplaçant en chaise roulante). Le Chanbara n'exclut pas, au contraire. Dans le Samouraï Chanbara, nous essayons d'intégrer le plus grand nombre de personnes, quelles que soient leurs conditions. Cours de formation d'instructeur : tous les mois dans différentes localités. Le prochain en avril 2013 à Madrid.

Pour plus d'informations à propos de la formation des instructeurs, des moniteurs, des ateliers, des cours, des séminaires et des activités, vous pouvez prendre contact avec : Bumon Samurai Chanbara www.bumon.es www.samuraichanbara.org admin.@bumon.es Tél : +34 667520280 Tél : +34 615481962


réserver l'intégrité physique est le premier objectif pour un pratiquant d'art martial qui débute sur cette voie. Depuis que l'homme est homme, il a souffert l'oppression du plus fort sur le plus faible au moyen de la peur, la douleur, le châtiment, les menaces, en fin de compte, la soumission d'un individu ou d'un groupe d'individus. La sécurité dans les villes est à l'ordre du jour et le fort abuse toujours du faible, dans n'importe quel collège, institut ou rue de nos villes, sur un parking ou à un match de foot. Et bien sûr, la violence sexiste est peut-être le meilleur exemple de la soumission provoquée par le pouvoir du plus fort, faisant de l'autre être humain une victime d'abus physiques et psychologiques. À travers mon travail, j'ai connu de

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nombreuses femmes victimes de leur partenaire et j'ai pu constater l'horreur et la peur, dans les yeux de ces victimes innocentes et sans défense. La peur de l'enfant soumis aux abus du voyou, de la brute dans la cour de l'école. La violence est inhérente à l'être humain, bien que réprimée et contrôlée, elle semble pouvoir émerger soudainement à n'importe quel moment. De nos jours, beaucoup de gens croient que pour avoir l'occasion de se défendre, il faut être très fort, très bien préparé, s'entraîner tous les jours… Rien de moins vrai. Cette affirmation serait correcte pour les professionnelles qui montent sur le ring, mais la compétition c'est autre chose. Les co mbats de rue, les co nflit s quo t idiens s o nt habituellement provoqués par des gens à l'attitude


Réflexions « Une bagarre est un programme à deux directions : la prison et l'hôpital. Nous ne pouvons pas prendre cela à la légère. »

ag res s iv e, mais qui ne s o nt g énéralement pas des professionnels des arts martiaux. Mon expérience dans certaines boîtes de nuit où j'ai effectué un travail de sécurité m'a démontré que la plupart des conflits se résolvaient au moyen de coups très primaires, altérés par la colère, l'alcool, les drogues, l'ego, des coups manquant de techniques, de stratégies, d'honneur, utilisant souvent des couteaux, des bâtons ou différentes armes et dans ces cas-là, la majorité méconnaissent le maniement des armes. Dans une bagarre, l'attitude est déterminante, tout comme l'est une bonne défense. Et je vous demande, qu'est ce qui est plus important : être fort ou donner l'impression de l'être ? La loi naturelle nous montre que le fort cherche une proie faible. Nous avons l'occasion de fortifier notre esprit, notre pensée, notre corps, en minimisant la sensation de peur, en évitant même d'affronter l'agresseur, en lui faisant voir son erreur dans le choix de sa victime. Pour convaincre quelqu'un de renoncer à son attitude hostile, nous devons imprimer à nos paroles de l'assurance, de la détermination, évitant l'affrontement et le danger que cela représente, mais conscients que l'emploi de la force sera le dernier recours. Un grand maître disait : ne confondez pas amabilité et faiblesse. La technique ne sert que lorsque l'agresseur décide d'attaquer, avant le conflit nous devons avoir des outils pour résoudre la situation et cela s'apprend également dans une école d'arts martiaux. La loi elle-même le considère ainsi. Le droit à la légitime défense est plein de nuances. En premier lieu, il faut recourir à des moyens non violents. Ces derniers ne seront utilisés que lorsqu'ils seront strictement nécessaires, ils s'utiliseront alors toujours avec modération et seront réduits aux plus petits dommages et blessures. L'application des techniques s'ajustera aux principes de congruence, opportunité et proportionnalité. Une bagarre est un programme à deux directions : la prison et l'hôpital. Nous ne pouvons pas prendre cela à la légère. L'offre d'un système ou d'un style de selfdéfense est très vaste et parfois trompeuse. Dans le contexte professionnel, existe parfois la possibilité d'utiliser des techniques mortelles, des armes, mais pour les civils, ce choix n'est pas un choix intelligent. Même la police doit posséder une série de moyen qui lui permette l'usage différencié de l'application des techniques. Je dis toujours à mes élèves que leurs connaissances sont comme la roue de secours de la voiture, personne ne part de chez soi avec l'idée de crever un pneu pour pouvoir changer la roue, mais personne ne part sans elle, parce qu'elle nous donne l'assurance d'avoir la possibilité de le faire si cela nous arrivait. La plus grande réussite pour un pratiquant d'art martial est de pouvoir regarder en arrière, une fois atteint un grand âge, et être fier de n'avoir jamais eu à utiliser ces techniques qui l'accompagnèrent toute la vie tout en pouvant se dire que jamais il ne fut ni se sentit victime. L'assurance qu'apporte la pratique des arts m a r t i a u x d a n s n o t re v i e q u o t i d i e n n e e s t fondamentale pour fortifier notre attitude face à n'importe quel contretemps, pour prendre la d é c i s i o n c o r re c t e , c o n s c i e n t s d e l a responsabilité des actes dont nous devrons répondre tant que nous vivons. Personne n'a dit que la voie du guerrier était facile, mais la récompense vaut la peine.

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Wolf Extreme Defense est un système de selfdéfense éclectique, créé par le maître David Buisan, ceinture noire 6e Dan de Fushin Kenpo et instructeur de self-défense. Son système reflète son parcours martial qui fut assisté par deux grands maîtres : Santiago Velilla du Karaté et Raúl Gutiérrez du Kenpo. Son système est efficace, simple et rapide à apprendre car il combine la versatilité du Kenpo, la concentration du Karaté et du Ju-Jutsu, les déplacements de l'Aïkido, le coup et le travail défensif et offensif du KickMuay et de la Boxe, le travail de l'énergie interne en plus de l'attention particulière portée sur les aspects psychologiques de la self-défense. Dans ce travail, le maître Buisan nous présente un arsenal complet de techniques contre les coups de poing droits et circulaires, les saisies de cou, de revers, les saisies frontales, latérales, de dos, et le travail d'anticipation et des points de pression. Un excellent exemple d'une génération de maîtres qui développent la nouvelle selfdéfense du XXIème siècle, en se basant sur l'innovation, la simplicité et l'efficacité.

REF.: • WOLF1 Tous les DVDs produits par Budo International sont scellés au moyen d’une étiquette holographique distinctive et sont réalisés sur support DVD-5, format MPEG2 (jamais VCD, DICX ou similaires). De même, l’impression des jaquettes ainsi que les sérigraphies suivent les plus strictes exigences de qualité. Si ce DVD ne remplit pas ces critères et/ou si la jaquette ou la sérigraphie ne coïncide pas avec celle que nous vous montrons ici, il s’agit d’une copie pirate.

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Dans ce nouveau DVD, le maître Akeshi nous montre dans le détail les 20 Kumidashi de Naginata et les 5 Kumidashi de Kihon, ces derniers pour créer un pont entre la Naginata et le Katana et souligner les similitudes qui existent entre les deux. Ces Kumidashi sont exécutés avec le Bokken qui, du fait de son poids, éveille les muscles endormis, ce qui aidera de manière décisive en ce qui concerne le comportement et l'évolution technique des deux armes. La Naginata place les élèves d'arts martiaux face à une nouvelle situation des distances, des poids et de la mobilité et son étude doit être considérée comme prioritaire pour les passionnés du Kobujutsu car elle met l'accent sur les sensations, l'équilibre et la force de manière à les gérer souplement.

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Quand on pratique divers systèmes, on arrive tôt ou tard à la conclusion que, mis à part les rituels et les traditions, au fond, les arts martiaux sont très similaires entre eux. Ils peuvent aborder les choses de manière différente au début, mais ils arrivent généralement aux mêmes conclusions. Ainsi, il utilise le Kenpo comme base pour y mêler les techniques et les théories d'autres systèmes, en prenant comme point de départ les attaques élémentaires universelles. Dans ce DVD, il nous montre les combinaisons de double poing, des séquences de self-défense progressive, le « Kenpo 6 » ou exercices interactifs avec un camarade, et des techniques de points de pression. Un esprit indomptable à la recherche de l'excellence qui a déjà donné de magnifiques fruits.

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Traducción: Lin Yan y Bruno Tombolato www.shaolinspain.com www.shaolintemple.es Facebook: Shaolin.Cultural.Center.Spain

Shaolin Luohan Quan Le poing du temple de Shaolin ans le temple de Shaolin, à gauche de la cour principale, se trouve le musée du monastère. On peut y trouver plus de 200 statues en bois et en pierre des moines de Shaolin occupés aux diverses tâches quotidiennes, y compris des représentations des moines pratiquant le Luohan Shiba Shou. D'après la légende, le style de Luohan Quan fut inventé par Bodhidharma (Damo). Quand Bodhidharma se rendit en Chine et s'établit dans les environs du temple de Shaolin, il vit que les moines étaient maigres, qu'ils manquaient d'énergie, que certains dormaient toute la journée et d'autres mourraient. C'est ainsi qu'il développa la forme Luohan Shi Ba Shou (les 18 techniques du poing de Luohan) et qu'il l'enseigna aux moines. Au bout de quelques mois de pratique seulement, ils avaient déjà bien amélioré leur condition physique. Quand Bodhidharma inventa Luohan Shiba Shou, celui-ci ne se divisait pas en une première et deuxième série. Entre les dynasties Jin et Yuan, un homme appelé Bai Yufeng se convertit au bouddhisme et entra à Shaolin. Il apprit les 18 techniques de Luohan dans le temple même. Il développa ensuite et améliora les 18 techniques, les convertissant ainsi en 108 mouvements. On peut donc dire qu'il y a deux styles, le premier créé par Bodhidharma et le deuxième, par Bai Yufeng. Le Shaolin Luohan Quan est l'un des styles de Shaolin par excellence. Il se divise en différents types de Luohan Quan : Luohan Shiba Shou, Da Luohan Quan, Xiao Luohan Quan y Xiao Luohan Zhang, etc. Le Luohan Shiba Shou est le système le plus ancien de Luohan Quan et également l'un des plus anciens arts martiaux de Shaolin. Il possède en tout 18 actions simples et faciles à apprendre et à pratiquer. Le Luohan Quan est l'un des styles externes de Shaolin, son style est simple et court, rapide et agile, avec de nombreuses variantes. Toute l'action de la forme est souple et fluide. Le poing est dur et fort : « lancer comme une flèche, retirer comme la soie, attaquer une première fois avec succès et contre-attaquer ensuite ». La rapidité des mouvements est également très importante ainsi que la capacité d'être souple dans la défense et dans l'attaque. Il ne faut pas seulement que les adversaires ne puissent pas attaquer, il faut encore qu'ils n'aient pas l'occasion de se défendre. Les pratiquants peuvent atteindre trois niveaux. Dans le premier, qui est le niveau de base, le pratiquant ne peut combiner actions fortes et souples à la fois, si l'action est forte, elle est forte et si elle est souple, elle est souple. C'est le niveau le plus bas. Dans le deuxième niveau, qui est intermédiaire, le pratiquant utilise déjà le Qi (Chi) avec des actions fortes mais souples et le Qi arrive à tout le corps. C'est le niveau moyen. Dans le troisième niveau, qui est le niveau le plus élevé, le pratiquant lutte intelligemment, avec de vraies et de fausses actions, firmes et souples, il utilise le Qi et sa force vient de l'intérieur. C'est le niveau avancé. Enfin, la théorie du Luohan Quan fait allusion aux concepts du Yin et du Yang qui exposent la dualité de tout ce qui existe dans l'Univers et décrivent les deux forces fondamentales opposées et complémentaires. Yin et Yang se consument et s'engendrent mutuellement.

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Amituofo

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Self-défense ÉTUDIER L'ANCIEN, C'EST COMPRENDRE LE NOUVEAU

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uand nous enseignons les arts martiaux modernes et de la self-défense RealityBased, nous sommes souvent confrontés à des questions telles que : « Pourquoi étudiez-vous le Jiu-jitsu brésilien ? », « Pourquoi étudiez-vous le Judo ? », «Pourquoi étudiez-vous le sabre japonais ? » et finalement, « Qu'est-ce que ces disciplines ont à voir avec les arts martiaux modernes et la self-défense Reality-Based ? » La plupart des pratiquants Reality-Based oublient qui sont les fondateurs de leurs systèmes et les racines de ceux-ci. Mais il est fondamental de se rappeler ces racines. C'est vrai aussi pour les arts martiaux.

Avi Nardia Je suis né et j'ai grandi en Israël. Je me suis enrôlé à l'armée et je ne peux donc pas être d'accord avec certaines écoles de Krav Maga qui déclarent : « Nous ne sommes pas un art martial traditionnel, nous sommes un art martial pragmatique. » Avec un discours aussi arrogant, le risque d'échouer est grand, et le risque est trop grand. Le Krav Maga est lui aussi basé sur les arts martiaux traditionnels, et tous ses mouvements proviennent des vieux manuels et des livres disponibles, utilisés durant la Deuxième Guerre mondiale, y compris de nombreux ouvrages d'arts martiaux de Karaté, Judo, combat au corps à corps et Ju-Jutsu. Je n'ai jamais vu un seul mouvement que je n'aie déjà vu auparavant dans les vieux livres d'arts martiaux, bien avant que le Krav Maga n'existe. Tous les coups de pied et coups de poing du Krav Maga ont été empruntés à divers arts martiaux et ont été utilisés pour constituer un nouveau puzzle, afin d'enseigner rapidement la self-défense au personnel de l'armée israélienne. Les techniques du Krav Maga devaient répondre à quelques critères très simples : les techniques ne devaient contenir qu'un minimum de mouvements et ne pouvaient pas être trop compliquées, car elles risquaient alors de ne pas être toujours efficaces. De nombreuses techniques furent développées et enseignées pour donner aux soldats confiance en eux et les pourvoir d'outils de self-défense élémentaires, mais rien de plus. Je suis retourné en Israël en 1992, après voir étudié pendant près de huit ans les arts martiaux en Extrême-Orient. Et en tant que pratiquant d'art martial désireux d'étudier les arts martiaux, je dois admettre que si j'avais pu trouver ces connaissances tout près de chez moi, je n'aurais pas fait tout ce voyage en Extrême-Orient ! Le lieutenant-colonel Avi Harus, R.I.P., m'a demandé d'établir un nouveau programme, plus avancé, permettant d'atteindre deux objectifs tout simples : il devait provoquer moins de lésions chez les élèves et il devait préparer les cadets à rejoindre les forces spéciales israéliennes. C'est là que j'ai commencé à voir ce que les systèmes d'arts martiaux israéliens avaient de bons et de mauvais. Et j'ai commencé à travailler, à le développer pour le faire passer au niveau suivant, l'enseigner, bien le connaître et de le tester à fond. Grâce à cette expérience, j'ai été recruté par une unité d'élite israélienne qui avait testé la plupart des systèmes israéliens actuels et des instructeurs en Israël, y compris certains membres de l'exYamam. Ils constatèrent que le programme que j'avais développé était celui qui leur convenait le mieux et c'est ainsi que naquit le Kapap, le plus récent art martial israélien. Le très expérimenté lieutenant-colonel Peer Chaim et moimême sommes allés aux forces spéciales pour découvrir quels étaient leurs besoins, et là, nous avons travaillé avec l'un des expert martiaux les plus inspirateurs que je connaisse, le Hanshi Patrick McCarthy, qui travaillait également en tant que conseiller.

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Nous avons commencé par proposer le système le plus avancé à l'unité. Au fil des années, le système évolua et progressa de plus en plus. Récemment, le Machado RCJ Jiu-Jitsu lui fut ajouté. J'ai eu l'honneur d'être l'un des instructeurs RCJ et j'ai aussi été instructeur-chef de l'Aiki Kenpo Jujutsu, sous la direction du Hanshi Patrick McCarthy. Et depuis que le Krav Maga est enseigné aux enfants, on ne peut plus dire que le Krav Maga est le système officiel de l'armée israélienne. Il n'y a pas d'enfants à l'armée israélienne. Nous enseignons un nouveau système, plus moderne, avec certaines racines qui dérivent de l'armée, de la police et des unités antiterroristes, mais dont les racines principales proviennent des arts martiaux traditionnels. Le Kapap s'est étendu au marché civil et dans le monde entier et le système a acquis le nom de Face-à-Face (Krav Panim El Panim), un nom plus international, pour un système de moins en moins Texte : Hanshi Patrick McCarthy, Maj. Avi Nardia & Tim Boehlert


« La plupart des pratiquants Reality-Based oublient qui sont les fondateurs de leurs systèmes et les racines de ceux-ci, mais il est fondamental de se rappeler ces racines. »

« israélien ». Plus le Kapap progressait, plus il y avait de nouvelles façons d'étudier et d'évoluer au fil des ans. Le Kapap devenait de plus en plus un système avec une vision de plus en plus large. Maintenant, le système mondial luimême est difficile à définir car il s'agit plutôt d'un concept, et si un concept devient un système, il commence à être limité ; quand nous définissons le zen, il cesse d'être zen. Les élèves de Krav Maga ou ses instructeurs auraient dit des choses telles que : « Pas d'entre-jambe, pas de Krav Maga ». Nous avons essayé de chasser l'ego du Kapap et nous disons : « Pas de cerveau, pas de Kapap ». Nous considérons le Kapap comme un art martial à trois niveaux : 1) L'aspect combatif

2) L'aspect sport/loisirs 3) L'aspect art martial traditionnel Nous n'avons pas de problème à affronter les Mixed Martial Arts, la Boxe, la Boxe thaï, le Ju-Jutsu, le Judo, JiuJitsu brésilien et d'autres. Tous ces systèmes nous servent de grand point de référence et nous offrent un grand matériel d'étude. Il y en a qui disent : « Entraînez-vous comme vous combattez, combattez comme vous vous entraînez », mais cette phrase révèle une vraie incompréhension de la réalité. Si vous vous entraîniez comme vous vous battez, vous devriez être mort ou gravement blessé. Au contraire, nous enseignons : « La sécurité du début à la fin ».

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Self-défense Certains disent : « Dans la rue, il n'y a pas d'arbitre ». Dieu merci, c'est comme ça, parce que si vous perdez le combat sur le ring, le combat s'arrête et vous pouvez tirer une leçon de votre défaite. Si vous vivez mené par votre seul ego et que vous évitez le défi de la compétition, vous avez déjà perdu, car vous avez probablement peur de perdre et vous cherchez des excuses en vous appuyant sur des phrases vides telles que « Dans la rue, il n'y a pas d'arbitre ». Vous dissimulez votre peur et vous n'êtes pas capable de faire face à l'idée de perdre sur le ring. N'oubliez pas que si quelqu'un peut vous mettre KO sur le ring, il pourrait le faire dans la rue et que la compétition sur le ring vous rapproche seulement de ce que pourrait être un affrontement dans la rue. Il en est beaucoup plus proche que l'entraînement et le sparring dans un dojo. Sur le ring, vous ferez l'expérience d'un combat plus réaliste, vous expérimenterez un certain niveau de peur et vous percevrez les effets d'un véritable déferlement d'adrénaline, d'une manière sûre, mais différente. N'alimentez pas votre ego et ne vivez dans ce dangereux fantasme. Il se peut qu'un jour, vous soyez pris par surprise et que vous deviez livrer un vrai combat de rue. N'oubliez pas que si quelqu'un peut vous botter la tête ou vous assommer sur le ring, il peut aussi vous botter à l'entre-jambe et vous attaquer aux yeux dans la rue. Votre attaquant ne sera pas victime d'illusions comme vous l'êtes, il ne se battra pas suivant vos règles ni se conformera à celles-ci, il suivra seulement les siennes. Beaucoup de systèmes Reality-Based affirment également que : « Dans la rue, le sol est le dernier endroit où vous voudriez vous battre ». Nous aimerions également ajouter qu'une arme à feu ou un couteau est aussi la dernière arme que nous aurions envie d'affronter. Nous n'avons même pas envie de nous battre. Mais, si vous n'étudiez pas le travail au sol, vous ne comprendrez jamais comment vous relever du sol, si votre agresseur vous y envoie. Avec tous les pratiquants de Mixed Martial Arts et tous les combattants au sol qui existent d'aujourd'hui, vous pouvez facilement en trouver un pour expérimenter cet « aller au sol ». La première fois, vous perdrez mais si vous ne vous y préparez pas, vous préparez votre défaite. Nous voyons aussi beaucoup d'élèves RealityBased s'équiper de casques, fusils, pistolets et couteaux. Ça nous paraît bien drôle. Qui envisagerait d'attaquer quelqu'un habillé de cette façon ? Ce n'est tout simplement pas réaliste. Aucune personne normale ne sort dans les rues comme ça, brandissant toutes sortes de couteaux, par exemple. Le mec ressemble à « Bob le bricoleur ». Sortir en public de cette façon, avec dix couteaux à votre ceinture, fait de vous une petite brute avec un gigantesque ego et la seule chose que cela vous apportera, ce sera de jolis problèmes juridiques. Comment vous expliquerez cela devant un tribunal ? « Bob, pourquoi portez-vous tant de couteaux sur vous ? » Si vous vous retrouvez impliqué dans un combat de rue et n'utilisez qu'un seul de ces dix couteaux, si l'attaquant est blessé ou tué, vous pourriez être arrêté pour agression à main armée ou pour homicide. Nous considérons que le combat passe par trois différentes phases ou étapes : 1) Le pré-conflit La préparation qui comprend la sensibilisation, la préparation psychologique à l'attaque, l'entraînement au combat au corps à corps, le combat au sol, le maniement des armes et une réflexion sur les aspects juridiques. 2) Le conflit Que se passe-t-il si vous ne pouvez pas l'éviter ? 3) Le post-conflit

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Kapap Vous aurez probablement besoin d'expliquer à un agent de police pourquoi vous portez dix couteaux pour votre self-défense, puis faire de même devant un juge et des jurés. Vous serez accusé d'un délit. Pour qu'on parle de crime, il faut généralement trois éléments : 1) La possession des outils pour commettre le crime Autrement dit, ces dix couteaux que vous portiez sur vous ! 2) L'intention Transporter ces dix couteaux sur vous dans l'intention de les utiliser quand vous considéreriez qu'il pourrait être approprié de le faire. 3) L'opportunité Vous étiez là quand c'est arrivé. Ce combat avec notre ego et contre le mal nous rappelle aussi qu'en tant que pratiquants d'arts martiaux, nous devons non seulement démontrer et utiliser notre intégrité et nos nombreuses valeurs morales, mais aussi les enseigner. Nous voyons souvent des instructeurs enseigner que les couteaux sont des outils maléfiques et montrer comment vous pouvez couper et planter un couteau, mais ils oublient d'enseigner, dans le cadre de leur formation, que l'on peut aussi éviter de prendre une vie. Nous devons essayer de sauver des vies, pas prendre des vies. Ce n'est pas parce que vous pouvez le faire que vous devriez le faire. Le code samouraï, tel que nous l'interprétons, consiste à utiliser l'épée pour donner la vie, pas pour prendre la vie. Les arts martiaux traditionnels commencent par l'éducation et la morale et puis ils ajoutent diverses compétences spécifiques. Cela me rappelle les paroles de mes professeurs : On Ko Chi Shin (étudie l'ancien, comprendre le nouveau). Examinez les œuvres du passé, acquérez de nouvelles connaissances et forgez-vous une opinion à partir de là. Il s'agit d'un proverbe de Confucius utilisé dans les cultures chinoise, japonaise et coréenne. Il peut être traduit de plusieurs façons : - Venir avec de nouvelles idées fondées sur les choses apprises dans le passé. - Examiner les choses du passé et obtenir de nouvelles connaissances. - Développer de nouvelles idées basées sur une étude du passé. - Acquérir de nouvelles connaissances en réétudiant les vieux problèmes. - Comprendre le présent en examinant le passé. - Apprendre du passé. - Réviser l'ancien savoir et connaître le nouveau. - Tirer les leçons du passé. - Tirer les leçons de la sagesse des anciens. - Suivre les anciennes méthodes. La traduction directe pourrait être : « En interrogeant les choses anciennes, découvrez des choses nouvelles ». Pour apprendre de nouvelles choses hors de votre expérience, vous pouvez apprendre de vieilles choses du passé. Vous pouvez trouver la sagesse de l'histoire.

Auteurs : Hanshi Patrick McCarthy www.koryu-uchinadi.com, Koryu Uchinadi Kenpo-jutsu Le major Avi Nardia www.avinardia.com, www.kapapacademy.net Tim Boehlert © Copyright 2013, Hanshi Patrick McCarthy, major Avi Nardia & Tim Boehlert

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« Aller au sol n'est pas une option, c'est une situation hautement probable, présente dans une réduction ou une intervention. »


Self-défense Professionnelle Grappling Policial Grappol Considérations générales Avant n'importe quelle intervention, nous devrons savoir si nous nous trouvons face à une situation où nous notre intégrité ou notre vie est en danger (légitime défense) ou si nous pouvons réduire le sujet en provoquant chez lui le moins de lésions possible (self-défense policière). Il est également important d'être conscients du fait que l'intervention peut fluctuer de l'un à l'autre au cours du temps. 1) Si nous pouvons contrôler le sujet en utilisant les différentes techniques de self-défense policière, c'est ce que nous ferons, évitant de cette manière d'aller au sol. Je me réfère à des techniques telles que Kote Gaesi, Ikkio, Nikkio, Sankio, Gokio et d'autres habituellement utilisées dans ce cas, à partir desquelles nous pouvons passer les menottes au sujet. 2) Si, en effectuant ces techniques de self-défense policière, l'individu nous échappe et l'intervention dérive en une lutte ou si, du fait de l'agressivité du sujet, il nous faut utiliser des techniques plus décisives, nous utiliserons alors l'arsenal que le Grappling nous offre pour ensuite le contrôler au moyen des immobilisations, luxations ou étranglements d'usage policier. L'étape finale consistera à manipuler les articulations pour conclure en passant les menottes à l'individu, tout en utilisant des facteurs psychologiques qui faciliteront la réduction. Aller au sol n'est pas une option, c'est une situation hautement probable, présente dans une réduction ou une intervention.

GRAPPOL - Grappling Policier Bases du Système Le Grappling possède un grand arsenal technique et notre travail a consisté à chercher les positions, contrôles et soumissions qui nous conduisent au passage des menottes, donnant une application policière à ce système de combat. Par le terme « policier », nous nous référons à tous les groupes en rapport avec le secteur de la sécurité, tant publique que privée et légalement habilités pour faire usage de la force physique personnelle, du bâton ou défense, des menottes ou de l'arme à feu. Et ce, considérant les particularités de chacun et veillant à respecter les critères de congruence, opportunité et proportionnalité. Le Judo, auparavant, et actuellement le BJJ ou le Grappling

« Les techniques de Grappling sont parfaitement adaptables au travail avec d'autres camarades, qu'ils soient deux, trois ou plus. » ont été adoptés comme méthodes d'entraînement de la part des corps de sécurité de divers pays. Ce sont des systèmes basés sur les projections, les contrôles et les soumissions, qui en plus d'avoir fait preuve de leur efficacité, offrent la possibilité de respecter les préceptes légaux de réduire sans blesser. Logiquement, il faut les adapter au travail policier, toutes les techniques ne servent pas. Notre but est de passer les menottes au sujet avec le maximum de garantie pour notre intégrité et de suivre également un type de stratégie adapté à cela. J'aimerais donc établir une série de critères : 1) Nous éviterons d'aller directement au sol La situation : agent debout - individu au sol. Dans une situation où il y a une résistance active, comme peut l'être une attaque répétée des poings, nous ne pouvons pas répondre de la même manière, autrement dit, en rendant les coups. Car il existe un grand risque, d'une part de blesser l'autre personne (avec les conséquences légales que cela peut signifier pour nous) et d'autre part, d'être blessé nous aussi. Si la situation se produit soudainement, nous ne pourrons pas non plus faire usage de notre équipement, car nous n'aurons pas le temps de l'extraire. La solution la plus viable sera de nous protéger avec nos mains, d'écourter la distance et de projeter le sujet au sol, le contrôlant ensuite avec notre genou. De là, nous pouvons extraire notre équipement et l'utiliser de la meilleure manière. Si nous utilisons notre défense, nous pourrons frapper, s'il y a plus d'un individu, ou procéder à la réduction de celui qui se trouve au sol pour lui passer les menottes. L'usage naturel du matériel est la frappe, toujours avec le contrôle correct et en veillant aux zones légalement permises et interdites pour cela, passant par la suite aux contrôles articulaires,

luxations et étranglements d'usage policier. Il existe d'excellents systèmes qui travaillent cela, il suffit juste d'une adaptation postérieure. Avec l'arme à feu et au moyen de l'intimidation, nous pourrons obtenir le même résultat. Une autre possibilité ce serait, depuis un contrôle de genou, de luxer son bras et de passer les menottes, ce qui peut également se faire avec votre arme ou avec la défense en main. Ainsi, si nous percevons de nouveau un danger, nous pouvons luxer ou intimider en même temps, nous octroyant une plus grande protection. La combinaison de notre équipement avec les techniques de Grapping est parfaite et, dans aucun cas, je n'ai dû aller au sol. 2) Quand nous ne pouvons pas contrôler la situation debout La situation : agent et sujet au sol. Si l'individu montre une telle agressivité qu'il est impossible de le dominer avec un contrôle de genou ou si nous avons réalisé un type de projection qui nous a amené au sol avec le sujet, nous devrons faire appel à cette option. Maintenant, posez-vous cette question : Comment puis-je contrôler un sujet très agressif dans cette position ? Nous ne pouvons pas le frapper ! Comment expliquez-vous au juge que vous avez frappé quelqu'un couché par terre ? Et si je lui permets de se relever ? Alors tout recommencerait, avec tous les risques que cela suppose. C'est compliqué évidemment. La solution nous est donnée uniquement et exclusivement par les systèmes de lutte. Une immobilisation ou une soumission sont les solutions les plus heureuses. 3) Restez au sol le moins possible La situation : l'agent se redresse et le sujet reste contrôlé au sol. Comme au sol, nous savons qu'il n'est pas sûr d'y rester longtemps, tout dépendra de ce que la situation nous permet. Nous évoluerons à travers les contrôles articulaires vers le passage des menottes. Si nous avons un danger qui vient d'en haut, nous pouvons passer rapidement à la position debout. On a étudié les diverses manières, avec exercices inclus, de passer d'une position à une autre et d'utiliser les éléments de notre équipement comme nous l'avons vu précédemment. 4) Travail en équipe Les techniques de Grappling sont parfaitement adaptables au travail avec d'autres camarades, qu'ils soient deux, trois ou plus. Nous pouvons ici différencier : - Les réductions en équipe avec bouclier protecteur, qui se réaliseront

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Self-défense Professionnelle quand nous auront le temps suffisant pour nous équiper et qui sont d'usage dans les protocoles d'intervention en cellules d'isolement - typiques du travail dans les prisons - ainsi qu'en cachots, dans le cas de la police. Nous possédons un grand matériel didactique à ce sujet. - Les réductions en équipe sans bouclier protecteur ont lieu quand nous ne disposons pas de matériel comme cela peut arriver dans une intervention dans la rue. Cela vaudra mieux que de nous jeter sur l'individu sans aucun contrôle, sans aucune coordination, compromettant la sécurité de l'intervention. 5) Protection de votre arme au cours de la réduction Très justement, on nous enseigne qu'il faut protéger l'arme quand nous entrons dans une situation de corps à corps. Face à cette attaque préalablement déterminée, vous répondez de telle sorte qu'on ne puisse prendre votre arme. Le problème c'est quand, dans la rue, on vous frappe avec des attaques indéterminées, plusieurs fois et de manière peu orthodoxe. L'intervention dérive alors en une lutte qui, inévitablement mettra votre arme dans une situation vulnérable. Dès le premier moment où nous entrons au corps à corps et indépendamment de toutes les mesures de précaution que vous prenez, vous courez ce risque. Votre arme sera donc plus un inconvénient qu'un avantage. Il faut en être conscient. Vous pouvez le tester avec un camarade. En utilisant des gants comme mesure de protection, l'un frappe et l'autre essaye de réduire. Tirez vos propres conclusions. Une possibilité serait de travailler la vitesse de réaction : plus vite il est projeté et contrôlé au sol, moins votre arme sera en danger. 6) Votre équipement (ceinture, moyens de communication, arme, défense) est gênant pour ce type d'action La situation idéale ce serait que vous puissiez réaliser l'intervention comme au cours des entraînements : le tout parfaitement contrôlé, sans blessures et sans danger que vous alliez au sol, que vous ameniez ou que vous soyez amené au sol. Dans une situation réelle, quand quelqu'un est très agressif, vous n'allez pas pouvoir contrôler de cette manière et vous terminerez, vous et vos camarades, au sol et sans contrôle préalablement étudié. On nous enseigne face à telle attaque déterminée à répondre avec telle technique déterminée. Mais on ne nous dit pas que si cela ne fonctionne pas, nous aurons provoqué un combat.

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« Comment expliquez-vous au juge que vous avez frappé quelqu'un couché par terre ? » Si vous savez bien nous battre, si vous n'êtes pas perdu, la lutte ou la bagarre peuvent être d'un, de deux ou de plusieurs agents contre un. Que vous portiez à votre ceinture tout un arsenal et que vous n'aillez pas intérêt à aller au sol, ne va pas empêcher ces situations de se produire, je vous conseille donc de les incorporer à votre répertoire technique. Votre arme à feu peut devenir, dans certaines positions, un véritable kubotan, capable de doser la douleur, et permettre ainsi de faire face aux besoins de l'intervention. 7) L'importance de la préparation physique dans l'intervention policière En Grappol - Grappling policier -, nous considérons comme un aspect très important le fait d'avoir une bonne préparation physique. C'est une chose que nous ne pouvons pas oublier. C'est une pièce de plus du puzzle, tout aussi nécessaire ou plus que celles qui constituent notre système. Dans n'importe quelle pratique sportive, on distingue une partie purement technique d'une autre de mise en condition physique. Cette préparation sera la plus ajustée possible aux besoins de chaque sport, ce qui permettra au sportif d'accroître son potentiel. Cela étant, nous transposerons ces concepts à notre secteur. Évaluer le type d'entraînement physique nécessaire dans une intervention de caractère policier et l'ajuster à la partie technique que nous entraînons contribuera à de meilleurs résultats. Il y en a qui s'inclinent pour la pratique des techniques de l'Aïkido, basé sur le travail des luxations et des contrôles articulaire, et d'autres qui préfèrent, comme c'est notre cas, baser leur pratique sur les techniques de lutte du Grapping. La p r a t i q u e d e l ' u n o u l ' a u t re s t y l e n'exige pas la même préparation physique. Quel que soit le type de self-défense adapté à votre travail, (il y en a une grande variété sur le marché), si vous la complétez par une bonne préparation physique, ce ne peut être que bénéfique pour vous. Dès le moment où nous devons considérer la possibilité de

devoir recourir à l'usage de la force, il se produit une situation de stress que la tension émotionnelle du m o m e n t e n g e n d re . C ' e s t u n e réponse innée chez l'être humain : nous percevons le danger et notre système d'alerte se met en marche. Entre autres réactions de caractère p h y s i q u e , l a re s p i r a t i o n s e f a i t p l u s p ro f o n d e e t l e n o m b re d e pulsation de notre cœur augmente considérablement. Notre corps se prépare pour se défendre ou s'enfuir. Rien que ce fait, si nous ne sommes p a s e n f o r m e , p e u t r é d u i re considérablement notre capacité de réponse du fait de l'usure physique qu'il produit. À cela, ajoutons que nous pouvons devoir affronter des sujets sous l'influence de stupéfiants o u d e p ro b l è m e s m e n t a u x q u i e n g e n d re n t u n e p l u s g r a n d e résistance à la réduction, la prolongeant dans le temps. Cela e n t r a î n e u n e p l u s g r a n d e u s u re physique de l'agent quant à son fond physique, sa force ou sa résistance. Quant au fond physique ou capacité cardio-pulmonaire, je peux juste dire que, de mon point de vue, c'est le plus important. Si nous n'avons déjà plus d'énergie à peine commencé, nous ne serons pas capables d'appliquer, dans nos techniques, le reste de nos attributs tels que la force dans ses variantes de force de résistance (capacité de conserver la force le plus longtemps possible) ou de force explosive (relation entre la force appliquée et le temps nécessaire pour le faire). Nécessitant des connaissances d'une t elle ampleur po ur le développement de notre travail, en Grappol - Grappling policier - nous avons la chance de pouvoir compte s ur Guillermo García Ro dríg uez (powerasturias@hotmail.com) en tant que préparateur physique et membre de l'entité. Et en plus d'être un excellent préparateur, Guillermo po s s ède un lo ng parco urs de compétiteur, de professionnel et d'expert dans les systèmes de lutte et de self-défense policière. Il a créé un s y s tème d'entraînement spécifique pour les professionnels de la sécurité, adapté au système qu'ils pratiquent et ajusté aux besoins d'une interv ent io n. No us l'en remercions ici et nous le saluons. 8) Grappling policier et armes blanches Comme nous le savons, un grand nombre de réductions terminent au sol. Dans une bagarre avec arme blanche aussi, car elle n'en est pas moins une lutte. Ajouté à cela le fait que l'objet contondant est un grand inconvénient. Nous devons donc ajuster notre stratégie en ce sens,


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Grappol, Grappling Policier est une marque enregistrée, aussi bien à la propriété industrielle qu'à l'intellectuelle. Sa diffusion se réalise à travers de l'Entité de Promotion et de Récréation Sportive « Grappol » (Entité sportive sans but lucratif). Visitez notre page web et notre blog : www.grapplingpolicial.com http://grapplingpolicial.blogspot.com/ Informations, cours et diplômes au mail : grappol@hotmail.com Daniel García (entraîneur national de niveau 2 de Grappling et moniteur national de niveau 1 de Self-défense policière par la Fédération espagnole de Luttes olympiques et disciplines associées, et président du Club sportif Bushido inscrit à la FEL).

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Self-défense Professionnelle cherchant les techniques qui nous offrent les meilleures garanties en ce qui concerne notre sécurité, évitant de tomber avec le couteau près de notre corps. Les risques existent et nous ne pouvons les oublier, quelle que soit la manière dont nous les utilisons, tout a ses avantages et ses inconvénients. Être conscient de cela contribue à une réponse plus efficace. Si nous sommes parvenus à aller au sol avec le sujet sous contrôle, nous partons avec la prémisse qu'ici nous diminuons considérablement sa capacité de mouvements, augmentant l'efficacité des contrôles et des clés articulaires au moment d'essayer un possible désarmement. Du point de vue technique et stratégique, il est fondamental que nous nous centrions sur la main qui nous agresse. Ce sera notre principal objectif. Premièrement, nous essayerons de parer les attaques, pour éviter les blessures. Ensuite, nous essayerons de saisir le poignet ou le vêtement qui l'entoure, toujours quand nous en voyons l'occasion et sans nous précipiter, mais en étant conscient du fait que dès que nous aurons saisi son bras, les possibilités d'être blessé se réduiront. Peu à peu, nous dominerons la situation, et notre objectif maintenant sera de chercher à mieux maîtriser son bras, à obtenir un contrôle plus sûr, voire une luxation qui nous permette ensuite de projeter l'individu au sol. Toujours, comme je l'ai dit, en veillant à notre intégrité. Si tout va bien et que nous désarmons et contrôlons l'individu, il nous faudra lui passer les menottes pour conclure l'intervention où, n'oublions pas, nous pourrons être heureux de nous en sortir sains et saufs. Nous allons voir maintenant une série de facteurs qui pourront

« Apprendre une série de techniques et suivre habituellement des cours de formation ne nous sert pas à grandchose sans l'entraînement méthodique et continu de celles-ci. » augmenter ou diminuer l'efficacité du système que nous pratiquons. 1) L'apprentissage et la pratique continue Apprendre une série de techniques et suivre habituellement des cours de formation ne nous sert pas à grandchose sans l'entraînement méthodique et continu de celles-ci, même une fois que nous avons atteint la perfection. Si nous sommes incapables de réaliser correctement l'exercice avec le camarade, nous aurons bien du mal à l'appliquer dans une situation réelle. Il sera ensuite nécessaire de l'entraîner, dans un environnement qui ressemble le plus possible à la situation réelle. Cela nous permettra de réduire notre stress au moment de l'intervention. 2) Continuité technique Préparez toujours une deuxième et même une troisième option au cas où la première échoue. Rester sans savoir que faire est ce qui peut vous arriver de pire.

L'une des bases de la lutte Grappling c'est qu'elle vous permet de passer continuellement d'une position à l'autre. Nous avons été particulièrement intéressés par la manière de combiner la lutte et l'usage du matériel policier, que ce soit les menottes, les défenses ou bâton, le kubotan et bien sûr l'arme à feu. En principe, cela semblait être un problème difficile à résoudre, mais un changement de stratégie a tout résolu et a ouvert la voie à tout un arsenal de ressources inimaginables jusqu'alors et que d'autres systèmes policiers ne travaillent pas. 3) Le moment opportun C'est ce que l'on appelle le timing. Aucune technique n'est mauvaise si elle est réalisée avec timing. De là mon insistance à incorporer à votre formation le plus grand répertoire possible. Profiter ou même provoquer le sujet à fléchir le poignet facilitera une luxation, tandis que si nous forçons une luxation depuis une situation de rigidité articulaire, cela compliquera l'intervention et la sécurité de celui qui la réalise. 4) Évaluer la situation À chaque moment, nous devons effectuer une évaluation rapide de la situation afin de décider du procédé et de la technique à réaliser. Une mauvaise gestion de ceci nous vaudra de sérieux problèmes. 5) L'importance du facteur psychologique Nos techniques peuvent être accompagnées d'une série de stratégies psychologique qui peuvent faciliter notre intervention. Notre objectif est de passer les menottes à l'individu et de le faire avec le moins de blessures possible. Si nous sommes parvenus à terminer une technique à partir de laquelle nous pouvons doser la douleur, nous l'utiliserons pour manipuler le sujet. Agir autrement provoquerait plus de blessures à l'individu et compliquerait la situation.

« Aucune technique n'est mauvaise si elle est réalisée avec timing. De là mon insistance à incorporer à votre formation le plus grand répertoire possible. »

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Le fond et la forme : « Mon WingTsun est l'original ! » Non, ne vous alarmez pas… Ce n'est pas vrai ! Le titre de la colonne de ce mois-ci est en réalité une provocation pour attirer votre attention, chers lecteurs… Il est vrai que durant mes nombreux voyages lorsque je donnais des stages et des formations dans toute la géographie nationale espagnole, on m'a souvent posé cette question : « Est-ce que votre WingTsun est l'original ? »

Moi je pratique le WingTsun original !!! 80


WingTsun « Ceux qui s'accrochent à la recherche d'un WT original et récitent en l'air des phrases qui peuvent impressionner la galerie s'accrochent à un rêve. »

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Réflexions

arfois, il y a des gens qui posent cette question en utilisant presque un ton de « réprimande ». Il est vrai que si l'on veut tirer le positif de toute chose, je dois reconnaître que pour la première fois dans l'histoire de ce beau style, toutes les branches sont d'accord : elles font toutes le WingTsun original ! Curieux, non ?… Bien que dans mes articles, je préfère me référer à des aspects techniques ou stratégiques particuliers de ce système, je voudrais aujourd'hui parler de ce sujet de discussion qui est sur la table de tous les passionnés de cet art martial. Profitant de ce contexte, je voudrais réviser certains points qui constituent la plupart des propositions que, depuis la TAOWS Academy, nous faisons à ceux qui veulent pratiquer ce système en utilisant quelque chose qui semble s'être perdu : le sens commun. Il y a quelques années, j'ai entendu une phrase du grand maître Leung Ting qui affirmait quelque chose ainsi : « Par tradition, le WingTsun n'est pas traditionnel. » Je crois que je n'ai jamais été plus en accord avec une phrase. Je suis donc surpris quand j'entends de nombreux instructeurs affirmer avec ferveur qu'ils possèdent le WingTsun original, « le seul », « l'authentique ». Cela semble évident, mais pour un style qui est par définition « non traditionnel », il est difficile de pouvoir déterminer quel est son style « original ». Sans entrer dans des débats sémantiques, je réponds habituellement de la même manière à tous ceux qui m'interrogent quant à l'originalité d'une branche, d'un style ou d'une manière de pratiquer le WT. Je pose quelques simples questions que toute personne pourvue d'une capacité de raisonnement élémentaire comprendre : Est-ce que le WingTsun original est celui de mon Sigung K.R. Kerspecht ? Ou est-ce peut-être celui du grand maître Leung Ting ? Parce qu'il semble évident que, bien qu'étant le disciple et le maître, l'un et l'autre ont des styles

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assez différents quant à leur esthétique, leur programme de formation, leurs objectifs, etc. Mais je ne m'arrête pas là… Est-ce que le WT original est celui du grand maître Leung Ting ou celui du grand maître Yip Man ? Vous serez d'accord avec moi qu'il existe des différences évidentes entre le WT et le Wing Chun que pratiquait le grand maître Leung Ting avec son maître ou avec ses camarades et les instructeurs de l'époque. Poursuivons… Est-ce que le WT original est celui du grand maître Yip Man ou est-ce peut-être celui de ses instructeurs Leung Bik ou Cham Wa Shun ? Ou peut-être le WT original est-il celui du Dr Leung Jan ? Ou puisque nous y sommes… peut-être le WingTsun original est-il celui de Yim Wing Chu… ou, quoi qu'il en soit, celui de Ng Muei. J'imagine qu'arrivés à ce point, ils comprendront sur quoi se fonde ma théorie. Tous ceux qui affirment fermement pratiquer le WingTsun original s'accrochent à de la fumée. Et s'accrocher à la fumée, c'est s'accrocher à quelque chose qui disparaît, poussé par le vent à la première brise du matin. Quand on étudie l'histoire de ce style, on se rend compte qu'il n'y a jamais existé deux styles identiques. Ni même au cours de la même génération (cf. mon article de février pour Budo International dans lequel je me réfère aux différences d'apparence esthétique entre le WingTsun de Leung Bik et celui de Cham Wa Shun). Quand on voit la série d'expressions que les pratiquants et les passionnés de ce système utilisent habituellement dans leurs cours, des phrases tels que : « Par tradition, le WT n'est pas traditionnel », « Le WingTsun est une adaptation », « Le WT est subtil, adaptable et souple », « Le WT est… », je crois qu'en général, on est peu conscient de la signification de ces mots. Oui, effectivement le WT est et peut être toutes ces choses, mais c'est surtout un système de combat (Boxe chinoise). Et c'est précisément cela la raison de mon article d'aujourd'hui.

Avec le titre « le fond et la forme », j'essaye de décrire une réalité : l'important c'est de ne pas oublier que le WingTsun est un fantastique style de Boxe chinoise. Nous oublions peut-être parfois cela et nous nous centrons sur l'étude de la forme, de l'esthétique du style, nous nous efforçons de faire les choses comme les faisaient d'autres maîtres avant nous, mais en faisant cela nous oublions le fondamental, le fond de la question : le WingTsun fut créé comme un système de combat pour vaincre des adversaires plus forts. Fondé sur des concepts, des idées et des stratégies, ce système devrait être suffisamment passionnant pour que ses pratiquants se consacrent à s'entraîner et cesse de chercher à savoir si un tel le fait mal, bien ou moyennement, ou si le WT qu'ils pratiquent est ou n'est pas l'original. La question à lancer serait : est-ce si important que cela finalement de savoir si celui que vous pratiquez est l'original ? Je crois que si nous consacrons toutes nos forces à l'étude et à la pratique, il ne nous restera pas de temps pour juger ce que font les autres. Ceux qui s'accrochent à la recherche d'un WT original et récitent en l'air des phrases qui peuvent impressionner la galerie s'accrochent à un rêve. Ils cherchent en définitive une esthétique, une manière concrète de faire les choses parce que ce que font les autres les attire visuellement. Mais je crois qu'il est impossible de grandir dans ce système en imitant les autres. J'ai déjà parlé dans d'autres articles de cette tendance, mais aujourd'hui je vais prendre un exemple très concret. Je parle généralement à mes instructeurs de l'importance de respecter la tradition. Pendant des années, j'ai vécu en m'écartant d'elle et en essayant de me centrer uniquement et exclusivement sur l'idée d'efficacité, à la recherche du combat total et m'éloignant de tout ce qui me faisait « perdre mon temps » (tradition, philosophie, histoire du style). Mais curieusement, plus j'approfondis ce


WingTsun

ÂŤ Par tradition, le WingTsun n'est pas traditionnel. Âť Leung Ting

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« Quand on étudie l'histoire de ce style, on se rend compte qu'il n'y a jamais existé deux styles identiques. »

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style, plus je comprends le besoin de réviser l'histoire et d'essayer de comprendre ceux qui ont pratiqué cet art avant moi. On dit généralement que le Dr Leung Jan fut le maître qui sortit ce style de Boxe chinoise de « l'obscurantisme de la pratique du secret ». On raconte que son habileté au combat était sans égale. Il n'éluda jamais un combat et était un combattant d'une férocité inégalable. Il dut frayer son chemin au milieu de « l'écosystème » des systèmes de Boxe chinois de l'époque et a toujours vaincu ! Croyez-vous vraiment que dans un pays où les combats étaient de plein contact et sans règles entre pratiquants de styles luttant pour la suprématie de leur propre style (il y avait là beaucoup et d'évidents intérêts de toutes sortes), croyez-vous, disais-je, que le Dr Leung Jan aurait était reconnu par tous les styles chinois comme un combattant inégalable en vantant son esthétique ou en expliquant qu'il s'agissait du WingTsun original ? S'entraîner, analyser, réviser, passer des épreuves, commettre des erreurs, réussir et recommencer… c'est là le secret, le FOND de la chose… La forme ?… Je ne sais pas pourquoi, mais je crois qu'elle lui importait bien peu au Dr Leung Jan. Bien qu'il s'agisse d'une colonne sur le WingTsun, je ne peux manquer de me référer à d'autres grands experts martiaux et maîtres des arts martiaux chinois : Chan Heung, Wong Fei Hung, Chen Fake, Cheng Man Ching ou le Dr Leung Jan, lui-même. Ils ont tous quelque chose en commun (en plus d'être de grands maîtres et de très grands combattants), ils ont tous étudié et pratiqué un art martial pendant toute leur vie, mais surtout, ils ont tous donné aux générations postérieures une leçon de respect, de compassion, d'humilité et de sacrifice. Et croyez-moi, Messieurs, le WingTsun que je veux faire est celui qui possède tout ce que dégagent ces grands du Kung-Fu chinois… Que ce soit l'original ou pas… À qui cela importe-t-il ?… À moi, personnellement, pas !


WingTsun

« S'entraîner, analyser, réviser, passer des épreuves, commettre des erreurs, réussir et recommencer… c'est là le secret, le FOND de la chose. »

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Kung Fu

Un rêve pour n'importe que combattant martial Un voyage au sud de la Chine l y a peu, Chiu Chi Ling, légende des arts martiaux et acteur principal de nombreux films de Kung-Fu, organisa un voyage au sud de la Chine. Ce voyage, au cours duquel furent célébrés plusieurs anniversaires, termina par un grand tournoi, le « II World Top Kung Fu Championship ». Une grande expérience pour tous les élèves de Kung-Fu. De nombreux sifus et leurs élèves arrivèrent de différents pays tels que le Mexique, l'Algérie, l'Italie, la Belgique, la Hollande et la Suisse. Le jour de leur arrivée, le grand maître Chiu Chi Ling, 10 e dan, les reçut et leur donna la bienvenue dans sa célèbre école de Hong Kong. Comme toujours avec le grand maître, on rit beaucoup. Tout le monde fut pris en photos avec le grand maître et ils reçurent tous des t-shirts et des vestes avec les symboles du grand maître. Une fois de plus, on a pu sentir qu'il s'agissait d'une grande famille. Après une première nuit au Metro Park Hotel de Hong Kong, ils se retrouvèrent tous dans le célèbre parc Kow Loon pour assister au stage avec le grand maître. Mais tous ne commencèrent pas le stage, parce que pour quelques élèves, il y avait quelque chose de plus important : les examens de dan qui ont lieu tous les 5 ans et qui sont contrôlés par le grand maître Chiu Chi Ling. Ces dan (on pourrait également les appelés « grades de maître ») sont les étapes postérieures à l'école élémentaire, ici, l'examen de ceinture noire.

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Kung Fu Contrôlés par le grand maître Chiu Chi Ling et son successeur le maître Martin Sewer, 8e dan, les élèves examinés devaient prouver leurs capacités à de nombreux niveaux du Hung Gar Kung-Fu. Ils étaient tous logiquement très nerveux. Quand le dernier termina, le grand maître leur dit qu'ils pouvaient tous participer au stage avec les autres. Personne ne savait s'il avait réussi ou pas l'examen. Mais l'insécurité des élèves examinés ne dura pas longtemps car le grand maître ne donne personnellement cours qu'à ceux qui ont atteint les grades supérieurs. Les sourires réapparurent sur les visages et on retrouva les rires et tous les savoirs du Hung Gar Kung-Fu. Après cette journée instructive, ils purent tous un peu se reposer. Le lendemain, on célébrait l'anniversaire du grand maître. Les maîtres, les élèves et les amis du grand maître, du cinéma et de la politique, se retrouvèrent dans le restaurant London de Hong Kong pour célébrer l'événement. Au cours de la fête, de nombreux maîtres, élèves et le grand maître lui-même offrirent des démonstrations de Kung-Fu. On fit beaucoup de photos et tout le monde s'amusa beaucoup. Mais pour quelques-uns, une chose était plus importante que toute autre : le résultat des examens présentés ! Le grand maître octroya les dan (1.4.) pour les élèves, surtout les Suisses. Félicitations à tous ! Le jour suivant, à 4h du matin, tout le monde se retrouva devant le Metropark Hotel pour entreprendre le voyage dans le sud de la Chine. De nombreuses heures de voyage attendaient les participants, mais tous se montraient très enthousiastes. La première étape fut le grand musée de Bruce Lee, un musée qu i a l a t ai l l e d'u n parc d'attraction. Comme toujours, ils entrèrent tous en portant des drapeaux et des étendards du grand maître Chiu Chi Ling. Ici aussi, il y eut de nombreuses démonstrations, des photos et des rires po u r t o u s l es participants. Le meilleur : les org an i s at eurs du mu s ée voulaient qu'un élève de Chiu Chi Ling inaugure une école de H u n g Gar K un g - F u dan s l e musée. Une seule condition : utiliser le Kung-Fu original du grand maître. À ce geste, tous les participants mais surtout les

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élèves se rendirent compte de la valeur que possède encore le Kung-Fu traditionnel en Chine. De retour à l'autocar, le voyage se poursuivit en direction d'un endroit pour déjeuner. Et comme pour chaque repas du voyage, celui-ci réservait une surprise pour les participants. Après tant de Kung-Fu et de rires, tout le monde était affamé ! On s'arrêta ensuite à l'endroit où était né le héros populaire Wong Fei Hung, le Robin des Bois asiatique. Les participants purent admirer de nombreuses images impressionnantes ainsi que des objets de l'époque. Comme on le sait (et si quelqu'un ne le savait pas, il le saura), ce héros n'était pas seulement un grand combattant, c'était également un grand spécialiste et un grand praticien de la médecine chinoise et l'un des meilleurs artistes de la « Danse du Lion ». Ce fut alors l'occasion pour le groupe de réaliser la Danse du Lion et de démontrer ainsi l'habileté des participants. Un spectacle impressionnant ! Non loin de l'endroit où naquit Wong Fei Hung, nous avons pu visiter son musée officiel, où les participants purent offrir une démonstration aux élèves de K ung -F u lo caux. Ils eurent beauco up de s uccès et désiraient avant tout poursuivre le voyage, mais le grand maître inaugura une cérémonie très importante pour quelques-uns. Quatre élèves suisses, élèves du maît re Mart in S ewer, allait réaliser la cérémonie Bai Si avec leur maître et avec le grand maître Chiu Chi Ling. La cérémonie Bai Si (qui en chinois signifie : « demander au maître »), est une très ancienne tradition en Chine où l'élève, qui est déjà depuis de nombreuses années avec son maître, promet que le maître et le style choisi sera le seul qu'il aura jamais. Le maître alors promet de ne garder aucun s ecret de Ku ng- Fu pou r s on élève. C'est une reconnaissance officielle au sein de la famille de Chiu Chi Ling et du Hung Gar à niveau mondial. Félicitations à Kitaro Waga, Pascal Plüss, Jiro Mwaga et Alexander Klug qui attinrent ce niveau auquel seuls quelques-uns accédèrent avec le maître Sewer et son maître, le grand maître Chiu Chi Ling. L'étape suivante du voyage fut une célèbre école de Chin Woo Kung-Fu, où les participants échangèrent avec les élèves

locaux. Ces der niers leur enseignèrent l'évolution du KungFu en Chine et, de nouveau, la grande valeur de celui-ci dans ce pays. Mais des visites très importantes nous attendaient au cours des étapes suivantes : celles des temples traditionnels de Shaolin. Après avoir passé une journée avec les maîtres de Chin Woo, c'était notre prochaine destination. On a toujours parlé d'un temple de Shaolin, mais comme les participants purent le constater, il y en avait deux. Tous deux resplendissait avec leur architecture ancienne et les moines de Kung-Fu. Dans les deux temples, il y eut de nombreuses occasions, pour les voyageurs, de participer à une compétition avec les maîtres locaux. On fit beaucoup de photos avec les moines et durant la visite aux deux temples. Le groupe était enchanté. Mais une question resta sans réponse : pourquoi y avait-il deux temples ? Quel était le véritable ? Quand ils interrogèrent le grand maître Chiu Chi Ling, les élèves n'obtinrent pour toute réponse qu'un petit sourire. Épuisés mais attendant le tournoi avec enthousiasme, les participants retournèrent à Hong Kong et au Metropark Hotel. Après une nuit de repos et un petit déjeuner co pieux, les part icipant s s uis s es commencèrent à organiser le tournoi dans une grande salle des sports au centre de Hong Kong. Leur professionnalisme associé à leur passion pour le Kung-Fu donna lieu à un grand champio nnat émo uv ant do nt tous se souviendront. Au milieu de tout cela, avait lieu également, dans la même salle, un tournoi de Danse du Lion. Des images impressionnantes pour toutes les personnes présentes. À la fin de la journée de tournoi et de tout le voyage, le grand maître Chiu Chi Ling se montra heureux de pouvoir jouir d'un peu de tranquillité et de s'asseoir à une table avec son successeur et ses élèves, pour partager un bon dîner dans un restaurant. Il y avait beaucoup de photos à regarder, beaucoup d'histoires à raconter, mais tous étaient ravis d'avoir réalisé ce voyage et qu'il se termine si heureusement ! Comme disait un participant : « Je ne me souviens pas d'avoir été aussi fatigué et aussi heureux en même temps ! »



Les techniques imparables du Muay Boran

P

our chaque pratiquant de Muay Boran, l'étape finale de l'apprentissage élémentaire de l'art martial est représentée par l'étude des interactions entre les éléments techniques offensifs et défensifs : combinaison de stratégies d'attaque et de techniques destinées à neutraliser les actions agressives de l'adversaire, des techniques de combat, de défense et de contre-attaque, qui permettent de construire une véritable « mélodie » du combat à partir de ses éléments fondamentaux. Ce résultat est représenté par les techniques Kon Muay Kee qui sont pratiquement impossible à énumérer du fait des nombreuses possibilités qu'offre la combinaison des 9 éléments (les armes corporelles naturelles), sur 4 distances (de frappe) et 5 niveaux (les différentes « hauteurs » de frappe), aussi bien en attaque qu'en défense. Parmi les nombreuses possibilités cependant, les maîtres siamois du passé se rendirent compte que, statistiquement, certaines techniques étaient plus gagnantes que d'autres. Ces actions particulièrement efficaces constituèrent le Mae Mai ou Mai Khru et le Look Mai ou Mai Kred. Le Mae Mai Muay Thaï peut être considéré c o m m e l'ensemble des techniques élémentaires du Muay Thaï tandis que le Look Mai Muay Thaï serait constitué des t e c h n i q u e s complémentaires ou avancées. Il faut toujours étudier d'abord la base, le Mai Khru, avant d'entreprendre l'étude du Mai Kred. Au bout de quelques années de pratique des actions fondamentales, le boxeur thaïlandais cherchera instinctivement des solutions aux problèmes posés par les situations de conflit, et qui sont résolus dans presque tous les cas par le Mai Mae.

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Un maître expérimenté saura quand il convient d'initier l'élève au Look Mai et de lui ouvrir ainsi un horizon technique exceptionnel. Pour un Nak Muay qui se consacre entièrement à l'art du combat, l'étude des f o r m e s L o o k M a i re p r é s e n t e l e s u m m u m d e l'apprentissage de la discipline du Muay. Le Mai Kred, de fait, loin d'être constitués de mouvements purement défensifs et offensifs apparemment simples, est la « distillation » d'un système de combat extrêmement riche et sophistiqué. Chacune des techniques ont été développées pendant des siècles par les guerriers et les maîtres du combat et se basent sur des principes pratiques, éprouvés en temps de guerre et de paix, dans d'innombrables batailles (suivant un procédé réellement scientifique, concerté, avec une évaluation précise de la cause et de l'effet) dans le but d'être efficaces. D'après certains experts de l'art martial, on peut les définir comme imparables techniquement et elles attirent l'attention pour leur efficacité mortelle au combat. Les 15 formes de Look Mai qui font partie des programmes internationaux de techniques utilisées par les membres des l'Académie de Muay Boran IMBA sont, pour la plupart, reconnues actuellement comme le complément parfait des 15 techniques de base, mais cela n'empêche pas l'inclusion dans le Mai Krad d'autres techniques que certains maîtres considèrent tellement importantes qu'elle sont dignes de faire partie de ce groupe. Ainsi, le Mae Mai est la base commune de tous les pratiquants de Muay Boran, mais c'est le Look Mai qui contient les véritables « techniques secrètes » que chaque Bramajarn (grand maître) du passé conservait jalousement et ne transmettait qu'à ses élèves les plus loyaux. Lorsque que l'on connaît les principes du Mae Mai, on découvre que ce sont des techniques très efficaces, mais également très faciles à comprendre. Le langage du Look Mai est, quant à lui, souvent mystérieux et bien peu sont capables de révéler la véritable nature de chaque action sans l'aide d'un maître très expérimenté. Du fait de leur difficulté intrinsèque, on ne peut commencer à étudier les Look Mai qu'après avoir étudié les concepts élémentaires inclus dans les formes Mae Mui, Chern Muay et Kon Muay, tel que le dicta le Khru du passé et que nous respectons tous. Les principes techniques occultes dans le Look Muay thaïlandais peuvent être la réponse la plus adéquate à de nombreuses situations de combat véritable que le Nak Muay doit affronter. Un expert dans ces techniques est capable de neutraliser les attaques de toutes les parties du corps, les poings, les jambes, les genoux, les coudes, et peut également faire face aux tentatives d'attaques par surprise ou de blocage. Les actions de défense se combinent à la perfection avec les contre-attaques qui deviennent mortelles et imparables. Toutes ces techniques sophistiquées apportent aux combattants un niveau supérieur illimité dans l'art du combat, mais les principes qui y sont enseignés sont si sophistiqués que souvent, ils sont invisibles à un examen superficiel et exigent l'aide des enseignements d'un véritable Khru de Muay Boran, un expert des traditions martiales du Muay Thaï authentique, avec de nombreuses années d'expérience derrière lui dans la pratique des formes du Mai Khru et du Mai Kred.


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Pedro Conde, plus connu pour son travail de journaliste et de directeur pendant des années pour les magazines Dojo et Bruce Lee, a cependant réalisé un travail intense d'entraîneur de Kick-Boxing et de FullContact, disciplines dans lesquelles il a toujours été un professeur consommé. Dans ce DVD, il nous montre comment augmenter la puissance du système défensif (esquives, parades et blocages) avec des exercices novateurs et totalement différents de ceux qui sont utilisés habituellement dans les sports de combat. Il nous indique comment les amener à la pratique dans les temps et les rounds et laisse une porte ouverte pour effectuer n'importe quelle variante que ces disciplines voudraient faire. Dans le chapitre des poings, il montre comment frapper en ayant de la vitesse, de la précision et une explosivité dévastatrice avec les extrémités supérieures, en appliquant d'abord les techniques en attaques et ensuite en défense. Toutes les techniques sont accompagnées d'une explication du mouvement, puis d'une série d'exercices pour les amener à la pratique avec succès. La troisième partie est consacrée au renforcement du travail des jambes en Kick-Boxing, avec certains exercices qui mettent particulièrement l'accent sur l'acquisition de la technique, la puissance, la vitesse et la souplesse qui, ensemble, favorisent l'efficacité dans un combat avec les jambes. Un excellent guide de travail, non seulement technique, mais également d'entraînement pour ceux qui pratiquent le Kick-Boxing ou le Full-Contact.

REF.: • CONDE1 Tous les DVDs produits par Budo International sont scellés au moyen d’une étiquette holographique distinctive et sont réalisés sur support DVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICX ou similaires). De même, l’impression des jaquettes ainsi que les sérigraphies suivent les plus strictes exigences de qualité. Si ce DVD ne remplit pas ces critères et/ou si la jaquette ou la sérigraphie ne coïncide pas avec celle que nous vous montrons ici, il s’agit d’une copie pirate.

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Dans la culture martiale du Vietnam, deux armes sont particulièrement importantes : la hallebarde et le sabre. L'étude du maniement de ces deux armes est indispensable à tout pratiquant d'arts martiaux vietnamiens car ils représentent les deux principaux moyens de lutte sur les champs de bataille. Si nous comparons sabre et hallebarde, le sabre est limité aux coupes, aux piques, et aux blocages. Dans certains cas, on peut aussi utiliser le manche pour frapper et la garde recourbée du sabre vietnamien pour crocheter les lames, mais ce sont des usages de dernier recours. La hallebarde, elle, est véritablement conçue pour être une arme à usage multiple : Coupes, piques à courte et longue distance, blocages avec le dos de la lame, le milieu et l'extrémité du bâton, crochetages de l'arme de l'adversaire, balayages et usage comme masse. Dans ce DVD réalisé par le Maître Patrick Levet, nous étudierons les techniques de base de sabre: attaques, esquives, Blocages et parades, les 15 techniques fondamentales du sabre, le Quyen de sabre “Tinh Hoa Luong Nghi Kiem Phap “, basé sur l'essence du principe des deux polarités opposées, et le Quyen “La Hallebarde de la lune et du soleil”, suivi par la Forme actuelle de compétition.

REF.: • VIET5

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