Portfolio Architecture

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ARCHITECTURE

Lisa Busmey Sélection de travaux 2018



PORTFOLIO ARCHITECTURE Lisa Busmey Sélection de travaux 2018



Curriculum vitae Présentation

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Saisir De l’espace à la poignée de porte

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Matière à urbaniser Habiter une carrière de pierre Héritage portuaire Requalification d’anciennes cales à bateau De l’événement à la ville durable Un village Olympique Les deux rives Projet urbain frontalier Le sténopé École de photographie

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Centre d’interprétation de la nature Concours international InNatur Le Funambule Concours national Construir’Acier

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John Cage Chair Design d’objet L’espace rend les gens agréables Scénographie À un fil Workshop

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Lisa BUSMEY

Architecte (DEA - Diplôme d’État d’Architecte) lisa.busmey@gmail.com (514) 991-4606 2-4770 Avenue Saint Kevin, H3W1N9, Montréal, Québec

FORMATION 2018 Maîtrise en Architecture Mémoire « Saisir - De l’espace à la poignée de porte, une approche tactile de l’architecture » Projet de fin d’étude « Matière à urbaniser, habiter une carrière de pierre » École Nationale Supérieure d’Architecture de Strasbourg, France 2015 Licence en Architecture (Équivalent Baccalauréat) École Nationale Supérieure d’Architecture de Strasbourg, France 2012 BAC Scientifique (Équivalent CÉGEP) Section Européenne Allemand mention assez bien Lycée Michel de Montaigne - Mulhouse, France

EXPÉRIENCES PROFESSIONNELLES Février 2017 - Septembre 2017 Stagiaire en design industriel - conception et fabrication Générique Design à Montréal, Canada Référence: Sébastien Dallaire, (514) 928-6246, sebdallaire@gmail.com Septembre 2016 - Janvier 2017 Stagiaire en atelier de conception, fabrication et rénovation d’objets Métallerie - ferronerie d’art Nouyrit à Furdenheim, France Référence: François Nouyrit, nouyrit@wanadoo.fr Septembre 2015 - Juin 2016 Co-organisatrice et chargée de communication Workshop « La fabricasens » à Strasbourg, France Octobre 2015 - Février 2016 Participation à la « Plateforme de la Création Architecturale » en partenariat avec Renzo Piano Workshop à La cité de l’architecture - Paris, France

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Juin 2014 - Août 2014 Stagiaire en architecture - participation aux différentes phases de conception et réalisation de projets publics et privés Hugues Klein Architects (HKA) à Mulhouse, France Référence: Hugues Klein, huguesklein@orange.fr Juillet 2013 - Août 2013 Participation au chantier de préservation et reconstruction du château fort de Salm Les veilleurs de Salm à La Broque, France

CONCOURS Concours international InNature 6 « Nature interpretation centre » Mai 2017 Troisième place Concours national Construir’Acier « Quand les transports s’envolent » Octobre 2016 Première place Concours interne Construir’Acier « Quand les transports s’envolent » Mars 2016 Première place

LANGUES, LOGICIELS & LOISIRS Français maternelle Anglais professionel Allemand professionel (cursus scolaire bilingue) Logiciels Adobe Photoshop / InDesign / Illustrator Autocad Sketchup / Layout Archicad Artlantis Studio Word / Excel Loisirs et Divers Intéressée par les activités manuelles et artistiques Photographie argentique Voyages Sports Titulaire du permis de conduire (Équivalent classe 5) 7


SAISIR De l’espace à la poignée de porte, une approche tactile de l’architecture.

Mémoire de fin d’étude réalisé sous la direction de Laurent Reynès. Il s’agit d’un travail théorique ayant pour ambition de répondre à des questionnements personnels ancrés dans une réalité architecturale contemporaine où il semble que les liens entre l’architecture et le corps humains tendent à se raréfier.

Depuis les premières formes d’architectures, le corps est au cœur des réflexions du processus architectural. L’homme et l’architecture sont intrinsèquement liés. Le geste architectural se justifie par l’homme et pour l’homme en réponse à des besoins naturels mais spécifiques. Un rapport fort se crée entre l’architecture et l’homme qui en fait l’expérience: le corps et l’espace entre en relation et un échange où les sens ont un rôle important à jouer se met en place. Les sens permettent ainsi à l’homme d’appréhender son environnement. C’est grâce à ses organes sensoriels que le corps humain perçoit les sensations générées par les dispositifs architecturaux. La mise en œuvre de l’architecture permet de créer des ambiances au travers de la matérialité, de la forme ou de la lumière. Parmi les cinq sens, le toucher se définit comme le sens de la proximité et de l’intimité. Ce sens permet de lier l’homme à l’architecture dans un rapport charnel. L’expérience tactile de l’architecture peut se développer à différentes échelles: De l’espace à la poignée de porte, l’homme touche toujours. Ce mémoire questionne ainsi les mécanismes d’une connexion tactile entre le corps humain et l’espace architecturale pour comprendre en quoi une perception haptique de l’architecture engendre-t-elle des interactions privilégiées entre le corps et l’espace. 8


PoignĂŠe de porte, Kolumba museum, Peter Zumthor, Cologne, Allemagne

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MATIÈRE À URBANISER Habiter une carrière de pierre en milieu urbain à Marseille

Projet de fin d’étude réalisé en binôme avec Coraline Huot-Marchand sous la direction de Jérome Villemard et François-Frédéric Muller. La population mondiale ne cesse de croître menant la société à développer de plus en plus ses activités et son emprise sur le territoire. En exploitant le sol, l’activité humaine l’impacte de manière significative. Les paysages qui fournissent les matières premières nécessaires au développement de la société se font donc de plus en plus rares. L’homme surconsomme et surexploite les ressources naturelles. Il tente d’assujettir le territoire à ses besoins sans tenir compte de sa nature propre et s’affranchit des spécificités des lieux qu’il exploite allant chercher les ressources toujours plus loin et de manière éparse et ponctuelle. En effet, une fois la ressource épuisée, l’Homme délaisse ces lieux pour en exploiter de nouveaux. Ces lieux constituent les traces d’une activité humaine passée et peuvent-être considérés comme un patrimoine archéologique industriel et paysager. La volonté est de s’en servir comme support d’une nouvelle démarche visant à repenser le rapport entre l’Homme, les matières premières et la nature. Les traces laissées par l’exploitation humaine pourraient ainsi servir de socle à de nouvelles activités. La pierre est une de ces matières premières exploitée depuis toujours. Présente sur tous les continents, son extraction a généré l’apparition de nombreuses carrières à travers le monde. Le déclin de l’utilisation de la pierre engendre l’abandon de plus en plus de carrières. Proposer un usage à ce type de paysage invite à leur revalorisation et pallie au désintérêt de ces infrastructures. Située à flanc de montagne et bordée par les quartiers nord de Marseille, la carrière de Sainte-Marthe illustre une situation de carrière urbaine où la ville s’est étendue jusqu’à ses portes. La fonction intrinsèque de la carrière induit une ressource en matière première directement sur le site. En utilisant le sol comme matière première à la construction, cette dernière s’ancre dans un système évolutif, où l’Homme façonne et modifie le paysage en fonction de ses besoins. Un quartier d’habitation d’une densité moyenne de 8000 habitants et de 90 logements à l’hectare est projeté, proposant tous les programmes nécessaires à son habitabilité. Ces programmes permettent ainsi d’offrir une attractivité à l’échelle du quartier mais également à l’échelle de la ville. Ce projet propose donc une architecture vernaculaire offrant à la ville un territoire déjà exploité par l’Homme comme support de développement pour celle-ci. 10



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HÉRITAGE PORTUAIRE Requalification d’anciennes cales de lancement de bateaux

Projet de maîtrise réalisé sous la direction de Antoine Oziol et Patrick Weber.

Situées à la pointe de l’île de Nantes, ces deux anciennes cales de lancement de bateaux témoignent du passé industriel et portuaire du lieu. Le projet s’inscrit dans une dynamique de requalification et réappropriation des friches industrielles qui composent l’île de Nantes aujourd’hui. En effet, un plan urbain dessiné par Alexandre Chemetov a pour but de densifier et favoriser l’appropriation de l’île par les habitants de Nantes. Parmi les lignes directrices de ce projet urbain se distingue notamment la volonté d’orienter le site vers la Loire. En effet, l’île jouit d’une situation assez exceptionnelle sur le fleuve. Pour appuyer cette démarche, de nombreux aménagements et programmes publics sont pensés pour amener les habitants à occuper les lieux aussi bien de manière quotidienne qu’occasionnelle. Le projet s’inscrit donc dans la réalité du lieu en tentant de proposer des programmes et des usages en lien avec le devenir du site. La démarche est donc de projeter une réhabilitation des deux cales de lancement de bateaux, dont une est inoccupée et la seconde utilisée de manière occasionnelle, ainsi que d’ajouter à ces deux bâtiments des extensions ou bâtiments neufs autonomes. Le projet se compose donc de cinq entités: un marché couvert à l’entrée du site, une serre verticale adjacente à la première cale de lancement de bateau ainsi qu’un chantier navale en lien avec la seconde cale de lancement. Le but est donc de perpétuer la fonction d’origine de la seconde cale qui est encore aujourd’hui utilisée par des associations de restauration de navires et de réhabilité la première cale de lancement pour l’intégrer au développement du site. En plus des interventions bâties, des aménagements extérieurs sont projetés pour permettre à la fois une appropriation libre du site mais également pour l’intégrer dans la continuité d’une promenade prenant place le long du fleuve. Ainsi, la toiture de la première cale de lancement devient accessible et permet notamment l’accès à la serre verticale dont l’ascension offre un belvédère public sur la Loire et la ville de Nantes. Le projet tente donc de générer une cohérence à la fois à l’échelle du lieu mais également à l’échelle de l’île de Nantes et de son développement. 34





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DE L’ÉVÉNEMENT À LA VILLE DURABLE Un village olympique à Lausanne Projet de maîtrise réalisé sous la direction de Manuel Bieler et Alexis Meier.

Ce projet a pour but de mettre l’accent sur la notion de durabilité ainsi que de réversibilité dans la conception architecturale. L’accueil des Jeux Olympiques de la Jeunesse de 2020 est pour la ville de Lausanne l’occasion d’enclencher une dynamique d’aménagement urbain, infra-structurel et architectural. Le projet s’intègre aux réflexions menées par la ville et répond au programme donné pour la construction d’un village olympique tout en se voulant pérenne une fois l’événement achevé. C’est pour cette raison que le projet aborde à la fois la question d’une d’architecture pensée pour un événement éphémère mais également son potentiel de réversibilité et sa capacité à répondre aux exigences de la ville durable. Une fois les Jeux Olympiques de la Jeunesse achevés, le projet est pensé pour accueillir notamment des logements ainsi que des infrastructures sportives en lien avec les activités et constructions avoisinants le site. La volonté de cohérence, à toutes les échelles, fait partie des questionnements majeurs soulevés lors de ce projet. Notamment la notion de matérialité comme fil conducteur d’une échelle à une autre, de l’aménagement urbain extérieur jusqu’à la finition intérieure. 48



Parc du Bourget

Pars de la vallée de la jeunesse

Esplanade Emile Henri Jacques Dalcrose

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Jardin botannique Parc deMilan Piscine

La Vuachère


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LES DEUX RIVES Entre France et Allemagne, un projet urbain frontalier

Projet de maîtrise réalisé avec Amélie Amblard et Coraline Huot-Marchand sous la direction de Georges Heintz et Sophie Wittman. Workshop sur la périphérie urbaine organisé par la Cité de l’Architecture de Paris et six écoles d’architecture françaises avec la participation de Renzo Piano.

Le site de réflexion s’inscrit dans le «Ring» de Strasbourg qui représente à l’heure actuelle une zone charnière entre le centre ville et l’agglomération Strasbourgeoise. Situé au sud-est de cet anneaux périphérique, le port-sud de Strasbourg constitue une zone à enjeux multiples. En effet, situé sur les rives du Rhin, le port est notamment la porte d’entrée de la ville depuis l’Allemagne. Le site est encore aujourd’hui marqué par son ancienne activité portuaire et industrielle, est très peu dense et le bâti est essentiellement constitué d’industries amenées à être déplacées. L’enjeu était de requalifier ce site en l’intégrant au «Projet des Deux-Rives» pensé par la ville dans le but de développer Strasbourg vers l’Allemagne et de renforcer les échanges avec Kehl. La volonté a été de densifier le site, de le désenclaver par la mise en place d’infrastructures, de pôles attractifs et par la mise en valeur d’axes majeurs. D’une part l’axe routier ouest-est reliant Strasbourg à Kehl en faisant de cette zone transversale l’axe le plus dense du site et en y implantant au centre un pôle multimodale regroupant dans un socle les divers réseaux routiers, ferroviaires, ainsi que le tram mais également des commerces, des équipements sportifs et culturels. Ce socle sert également d’assise à plusieurs bâtiments de grande hauteur. La typologie de ces derniers est développée tout le long de cet axe ouest-est. D’autre part, l’axe nord-sud avec un aménagement de la faille végétale et la réintégration du Rhin tortue pour pouvoir séquencer cet axe et varier les usages en adéquation avec les activités voisines. Une mixité d’usages et de densités a été projetée, mêlant entre autres logements, groupes scolaires, bâtiments culturels ou encore activités tertiaires. 54



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LE PORT PRINCIPA L COUVRE DONT 69 UNE SUPE 0 Ha OCC UPES PA R DES EN RFICIE DE 1 060 Ha, TREPRISE S ET 200 Ha DE BA SS

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LE CHIFFRE D’AFFAIRES

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LE STÉNOPÉ Une école de photographie sur l’île de Nantes

Projet de fin de licence réalisé sous la direction de Katja Pargger.

Ce projet d’école de photographie prend place à la pointe de l’île de Nantes au bord de la Loire sur un site au passé industriel en cours de requalification et de réaménagement. La volonté première a été de concevoir ce projet à l’image d’un sténopé. Revenir aux origines de la photographie, la boite noire dans laquelle la lumière pénètre de manière précise. Travailler le projet en noir et blanc et de ce fait mettre l’accent sur la matière, les matérialités, les ambiances. Sur le même principe d’inversion de l’image du sténopé, les murs et les sols sont pensés comme une seule et même continuité. La capacité à pouvoir afficher les travaux produits au sein de l’école était une des demandes du programme. Cette volonté se traduit par cette continuité entre les murs, perçus comme support d’affichage classiques, et les sols pouvant aussi le devenir. Une gradation et une hiérarchisation des espaces étaient demandées. En effet le bâtiment devait pouvoir accueillir diverses activités diurnes et nocturnes en plus de sa fonction d’enseignement première. La volonté a été d’enterrer le bâtiment pour pouvoir notamment créer deux accès, un donnant sur la ville et l’autre, au niveau du fleuve, donnant sur une place piétonne publique. Les espaces accessibles au public tel que les salles d’expositions, la cafétéria, la bibliothèque sont répartis dans les premiers niveaux tandis que les laboratoires techniques, ou encore les logements sont organisés dans les niveaux supérieurs. Ce sont les salles d’enseignement qui font la transition entre les deux. Un travail sur les niveaux et demis-niveaux a été effectué pour permettre une continuité visuelle au sein des espaces tout en permettant une séparation fluide de ces derniers. 66


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LE CYCLE DES VARIATIONS Centre d’interprétation de la nature, Concours international InNatur 6

Concours réalisé avec Amélie Amblard, Coraline Huot-Marchand et Enzo Sessini.

Les falaises d’Étretat appartiennent aux artistes qui ont tenté et tentent encore de capturer leur magie. Elles appartiennent aussi aux promeneurs, solitaires ou groupés, de passage ou résidents qui ne cessent de passer, de revenir, aimanter par le magnétisme de leur beauté. Ces falaises appartiennent à tous et surtout au visiteur, au touriste, au local, à l’enfant et au vieil homme qui s’arrêtent et y font chaque fois une expérience qui leur est propre, singulière et puissante. Savoir cette expérience partagée avec tous ceux passés ici avant nous et tous ceux qui passeront après n’enlève rien à son charme. Au contraire, cette expérience esthétique offerte par la nature prend plus de sens encore en étant partagée entre frères humains. Car cet époustouflant spectacle naturel nous renvoie à chaque fois à notre condition d’homme au sein de la nature. Les falaises d’Étretat ne sont pas qu’un simple décor naturel hors du commun, il s’y joue une véritable tragédie entre les éléments. Les acteurs ont marqué le paysage de leur empreinte : la mer, le vent, le climat, la faune, la flore et, surtout, le temps. Le temps qui joue les premiers rôles puisque c’est lui qui a donné à ce lieu son aspect inédit et que c’est lui aussi qui menace de le transformer au fil des saisons qui passent. Le temps et la nature sont les deux metteurs en scène de ce spectacle qui peut encore changer au gré de leurs cycles respectifs. La forme circulaire nous a semblé la plus à même de saisir ce spectacle infini et insondable. Elle permet de mettre en valeur chaque élément du site sans les hiérarchiser. En suivant le relief du paysage et en mimant les différents cycles en cours, le bâtiment cherche à créer une harmonie sans chercher à atténuer la dureté voire la violence du paysage. Le spectaculaire ne relève pas d’une artificielle décision humaine, c’est la nature qui dicte les points de vue et l’expérience du visiteur. Pourtant, le bâtiment ne cherche pas seulement à intégrer et épouser le lieu. Il veut aussi en être le gardien et le protecteur. Qu’il soit permis au visiteur d’étudier, de comprendre ou de contempler, sans avoir à choisir, avec pour seule injonction de s’intégrer, avec humilité, au(x) cycle(s) en cours. 78



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LE FUNAMBULE Quand les transports s’envolent, concours Construir’Acier

Concours réalisé avec Amélie Amblard, Coraline Huot-Marchand et Enzo Sessini. Situé entre le lac du Baggersee et la foret d’Ostwald, le projet se retrouve au cœur des réseaux du quartier d’Illkirch. La forêt étant le principal obstacle entre la connexion d’Ostwald et d’Illkirch, il paru pertinent de concevoir un projet de téléphérique qui la surplomberait tout en permettant de dynamiser le quartier. C’est pourquoi ce projet a été conçu de manière à contenir les flux au travers d’un rapport fort entre architecture et nature. De jour, celui ci apparait comme une boite flottante d’où sort la circulation aérienne, et sous laquelle circule les flux terrestre (bus, piétons et voiture). Mais de nuit, la lumière à travers la façade perforée du projet , laisse apparaître une tout autre vision de celui-ci. Celle d’une ossature métallique qui progressivement se déploie pour finir par s’extraire du bâtiment et ponctuer la forêt. Celle ci devient alors un véritable geste dans le paysage, où les arbres métalliques ne sont plus seulement une structure mais une composante urbaine en soi. C’est pourquoi la structure du projet en plus de découler d’une réponse contextuelle joue sur la notion d’équilibre et de légèreté que représente le téléphérique. Celle-ci a été inspirée du travail de Jean Prouvé tout en étant réinterprétée. En effet, le système de béquille à trois articulations permet de libérer la circulation des bus sous le projet par la suspension du plancher, tout en permettant aux voitures un accès plus simple au parking par l’arrière du projet. Par ailleurs, le rez-de-chaussée étant totalement libre, de nombreux programmes on pu séquencer l’espace tout en répondant aux besoins (billetterie, garage à vélos, location de voiture, boulangerie, espace d’attente). Au premier étage, d’autres programmes viennent alors séquencer le projet à leur tour. En plus de toute la structure d’accueil du transport par câble, on trouve par exemple un bar/restaurant. La morphologie du bâtiment et notre volonté de dégager la façade principale de tout contreventement nous a amené à penser une structure contreventée sur trois plans. Des croix de saint-andré sont placées sur la façade arrière mais également en toiture, enfin les béquilles constituent le troisième plan de contreventement. Le système de transport par câble retenu a été le mono câble en mouvement unidirectionnel continu. Celui ci, permet dans un premier temps de pouvoir augmenter le nombre de cabines et permet également de pouvoir un jour rajouter une station intermédiaire en cohérence avec le développement urbain futur. Le dessin du pylône provient de la déformation de la béquille aussi il reprend l’image de la nature, comme un arbre d’acier qui vient marquer la foret. Le projet est pensé comme un élément dialoguant avec le paysage environnant, et voulant créer un réseau qui enrichi le territoire dans lequel il s’implante. 90



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JOHN CAGE CHAIR Design d’objet

Projet réalisé avec des compagnons du devoir, Amélie Amblard et Enzo Sessini.

Née d’une collaboration entre Compagnons du Devoir et étudiants en architecture, la John Cage est une assise destinée à des activités de détente, intérieures ou extérieures. La largeur de l’assise a été pensée pour laisser un maximum de possibilité à l’utilisateur afin de pouvoir venir s’installer de la manière qu’il le souhaite. En adéquation avec cette idée de détente, la forme du dossier confère à la chaise l’aspect d’un nid qui vient accueillir le corps et qui se referme sur ce dernier. Le fait que la chaise soit suspendue accentue l’imaginaire du nid, propice à l’introspection, l’assise devient un espace détaché du monde où le temps se suspend. Dans un souci de sobriété et d’épurement, la volonté a été de minimiser la diversité des matériaux employés. La John Cage se compose de deux matériaux différents : l’acier, utilisé pour la réalisation de tout le cadre de la chaise ainsi que l’assise ; et le nylon, utilisé pour le dossier de la chaise. Le domaine de formation des Compagnons du Devoir qui ont travaillé sur la John Cage a été déterminant puisque l’ensemble des matériaux ont été récupérés sur leurs lieux de travail. Leurs connaissances de la matière et de sa mise en œuvre ont permis de concrétiser un concept en une chaise ergonomique et esthétique. Cette chaise n’est autre que le fruit d’une rencontre entre l’esprit et la main, l’idée et le savoir faire. 104



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L’ESPACE REND LES GENS AGRÉABLES Scénographie pour performance théâtrale et poétique Projet réalisé en collaboration avec des étudiants en architecture et en arts dramatiques.

La venue du poète Charles Pennequin à l’école d’architecture de Strasbourg fut l’occasion d’une collaboration entre étudiants architectes et étudiants en arts dramatiques. Ces derniers se sont appropriés certains poèmes de Charles Pennequin avant que lui-même interprète ses œuvres. Il a été demandé aux étudiants en architecture de penser la scénographie de ces interventions sur le thème « Architecture, lumière, texte, corps et espace »

© Jordan PITRUZZELLA

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© Jordan PITRUZZELLA


À UN FIL Workshop étudiant dans le cadre d’une semaine intensive d’arts

Projet réalisé avec Pauline Personeni et Marion Sautreau.

La démarche était de requalifier et réinvestir un lieu par l’usage et la mise en scène de fils. Nous nous sommes intéressées au dessous de lavabo situé dans l’angle d’un sanitaire. Cet espace est commun, connu de tous mais très rarement exploité, cependant sa situation en angle, les proportions du lavabo ou encore sa tuyauterie ont attisé notre curiosité.

© ENSAS 2015

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