Max et la foret(web)

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à qui appartient la forêt ? Comment reconnaître les arbres ? Qui sont les animaux des forêts ? à quoi servent les arbres ?...

Découvre toutes les réponses à ces questions dans ce livre !

Max et la forêt

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désenchantée Un livre écrit par Mathilde Bréchet illustré par Mathieu Binand et éva Jérôme


Max et la forêt désenchantée

Un livre écrit par Mathilde Bréchet illustré par Mathieu Binand et éva Jérôme Mise en page : M. Ramis et é. Jérôme

édité avec l’aide de


Chapitre Un Un livre étrange

- Maaaaax ! J’ai dit À TABLE ! - J’arrive Maman… Je lis juste une page ! Max, petit bonhomme brun ébouriffé, se tenait à plat ventre sous la table du salon, barricadé derrière de gros coussins qu’il avait installés. Ainsi caché, il pouvait dévorer Pierre et le loup, son livre préféré. - Ça fait un quart d’heure que tu me dis la même chose ! cria la mère de Max. Le petit garçon ouvrit la bouche pour répondre, quand soudain une énorme main surgit des coussins et le saisit par le col. « Oups, Papa est rentré », comprit Max. Et en un temps record, il se retrouva avec une large serviette autour du cou, assis devant une assiette de purée de brocolis. - Ne fais pas la grimace Maxounet, dit la voix grave de Papa. C’est très bon pour les chasseurs de loups ! Allez, et cet après-midi, nous partons en promenade. Il faut que tu prennes un peu l’air… C’était un jour de vide grenier. Un jour où chacun peut vendre dans la rue, les affaires dont il ne veut plus. Alors, en farfouillant sur les tables dressées, on trouve de tout : des vieux disques, des bottes usées, des tableaux poussiéreux, des casseroles, des cartes à collectionner… Affalé dans un fauteuil ancien, un gros monsieur fumait une grande pipe mordillée. Une épaisse fumée blanche s’échappait de sa bouche et formait comme un nuage au-dessus de sa tête. Mais ce que remarqua tout de suite Max, c’était l’énorme livre brun que l’homme tenait sur ses genoux. - De quoi parle ce gros livre Monsieur, risqua le petit garçon. - Ah ! Ce livre… Voilà une histoire ! Il raconte les malheurs d’une forêt désenchantée et d’un héros qui vient la sauver. - Vraiment ? ! s’écria Max. Je peux en lire quelques pages s’il vous plaît ? - Autant que tu veux mon p’tit gars. Installe-toi confortablement dans un coin.

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Et pendant que ses parents marchandaient et achetaient de menus objets, Max plongeait dans l’univers fabuleux de la forêt. Mais au bout de quelques pages, l’étrange Monsieur s’approcha du garçon et lui murmura : - Tes parents vont partir mon garçon. Prends ce livre, je te le donne. Mais promets-moi de le lire, si tu le peux, jusqu’à fermer les yeux. - C’est promis, Monsieur, merci ! Et c’est ce que fit Max. Après avoir avalé son dîner, il fila dans sa chambre et il se mit à lire, à lire, à lire… ! Jusqu’à ce que ses yeux se ferment et qu’il tombe dans un profond sommeil.

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C’est une petite feuille tombée sur sa joue qui le réveilla. Max la repoussa machinalement, s’étira et ouvrit les yeux. Horreur ! Il n’était plus dans sa chambre ! Il se trouvait au milieu d’une immense forêt et tout autour de lui, des feuilles dorées tournoyaient et tombaient sur le sol. En y regardant de plus près, elles n’étaient pas dorées mais jaunies, brûlées, comme si la forêt était atteinte d’une mystérieuse maladie. « C’est la forêt désenchantée », murmurat-il… Max, subjugué, essayait de comprendre ce qui lui était arrivé. C’est alors qu’il entendit de petits grognements derrière lui. C’était une loutre, debout sur ses pattes, qui pestait contre le livre de Max. De ses grandes dents, cette boule de poils essayait de le tailler en pièces. - Eh, c’est mon livre ! s’écria Max. Arrête tout de suite, tu vas l’abîmer ! - Trouvé, c’est trouvé ! répondit la loutre. J’en ai assez qu’on jette n’importe quoi dans ma forêt ! Foi de Louise la loutre, si tu t’approches je te croque les mollets. - Mais… tu parles ? s’écria Max. - Tu parles bien toi, avec tes petites dents et tes lunettes… grommela la loutre. - Alors tu t'appelles Louise la loutre ? répondit le garçon avec un large sourire. Moi, c’est Max ! - Et voilà qu’il me fait le coup du sourire...! Allez, reprends ton livre petit minus. Mais, foi de loutre, si tu le laisses encore traîner, je te croque les doigts de pieds ! Cette loutre n’était vraiment pas commode, mais Max la trouvait drôle. Et puis, elle pourrait sans doute lui expliquer ce qu’il faisait dans cette étrange forêt… - Je n’en sais fichtre rien, répondit-elle. Tout ce que je sais, c’est que mon étang est aussi sale que tes chaussettes et que je n’ai plus aucun poisson à me mettre sous la dent. Les hommes sont des pollueurs ! Ils jettent tous leurs déchets dans mon eau : bouteilles, sacs en plastique, boîtes de conserve, bidons, machines à laver… La loutre ne s’arrêtait plus. Avec ses pattes avant, elle faisait de grands moulins dans l’air et râlait, pestait, grognait… Max, qui avait récupéré son livre, l’avait ouvert pour vérifier que les canines de Louise ne l’avaient pas trop abîmé. - Mais… les pages de mon livre sont toutes jaunes ! coupa-t-il. Et les écritures ont presque toutes disparu ! - C’est normal, répondit la loutre. Notre forêt est polluée par tous ces déchets. Et si les arbres meurent, il n’y a plus de bois pour fabriquer du papier, donc plus de livres. - Alors tous les livres vont disparaître ? s’écria Max. Mais c’est affreux ! Il faut absolument soigner la forêt…

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Chapitre Deux Des ennemis puissants

C’est ainsi que Louise conduisit Max jusqu’à l’étang où autrefois elle se baignait. Une odeur insoutenable se dégageait de cette mare de boue et ça et là, une bouteille, une chaussure, un sac en plastique, émergeaient de l’étang visqueux. Max regarda autour de lui. Les arbres n’avaient plus de feuilles et leur tronc, jaune et sec, menaçait de se casser. Louise regardait l’étang avec un air si désemparé, que Max tenta de la réconforter. - Tu sais, quand je suis triste, dit-il, je me mets devant un miroir et j’essaie de faire la grimace la plus laide du monde. Et je finis par éclater de rire ! - Je n’ai pas le cœur à rire petit minus, répondit Louise. - Même si je te montre ma plus belle grimace ? insista Max. Et le petit garçon tira fort sur ses deux joues, fit rouler ses yeux et sortit sa langue rose. - C’est une grimace de bébé, ça ! se moqua Louise. Alors, les traits de Max se crispèrent, ses yeux s’écarquillèrent et sa bouche se mit à trembler. - Lààààà… balbutia-t-il en pointant son doigt droit devant. - Ah… Voilà une belle grimace, s’écria Louise en rigolant. - Mais non, lààààà ! répéta Max. Un mooooonstre ! C’est alors que Louise se retourna et comprit. Une énorme vague de boue avait surgi des eaux et prenait la forme d’un visage. De grands yeux cruels et dégoulinants regardaient Louise et Max, tandis que deux bras gluants s’avançaient pour les engloutir. - Cours ! hurla Louise en tirant Max par la manche. Et les deux amis slalomèrent entre les arbres à toute allure jusqu’à être hors de danger. - Qu… Qu… Qu’est-ce que c’était ? demanda Max après avoir repris son souffle. - C’est Fenn, l’horrible monstre boueux, répondit la loutre. Il a pris possession de l’étang et terrorise tous les habitants de la forêt. - Mais il est immense !

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- Oui, s’énerva Louise. Et plus il y a de déchets dans la rivière et plus il grandit ! - Alors éliminons tous les déchets ! s’écria Max. Comme ça l’ignoble monstre n’aura plus rien à manger ! Max et Louise se mirent alors à échafauder de nombreux plans pour venir à bout de Fenn. Chacun lançait des idées en pagaille : « Nous devons d’abord trier tous les déchets », proposa Louise. « Et les découper en mille morceaux », ajouta Max. « Pourquoi ne pas utiliser des plantes pour filtrer la boue ? » répondit-elle. Mais tout à coup, une voix mélodieuse prononça : - À votre place mes amis, je ferais un grand feu pour brûler tous les déchets… La voix était celle d’une belle jeune femme aux longs cheveux roux. Vêtue d’une tunique verte, de la même couleur que ses grands yeux, elle se tenait tranquillement appuyée contre un arbre. « Comme elle est jolie », pensa Max. - Je m’appelle Lucie, souffla-t-elle. Je vis dans une roulotte près d’ici et moi aussi, je veux sauver la forêt. Sais-tu, beau jeune homme, qu’avec mes allumettes et ton courage, nous pourrions enflammer la mare et ses immondices ? - Et débarrasser la forêt de Fenn le monstre ? demanda Max. - Avec le feu, tout disparaîtra, sourit Lucie avec un sourire étrange. Envoûté par la belle Lucie, Max retourna donc à l’étang. Louise, inquiète, le suivait en silence. « Foi de loutre, se disait-elle, cette Lucie ne m’inspire pas confiance. Mais avons-nous vraiment le choix ? » Sur la berge, un énorme tas d’ordures dégoulinait dans l’eau boueuse. C’était ce monticule que Max voulait enflammer en premier. À pas lents, il s’approcha des déchets, guettant de toute part l’horrible monstre Fenn. Il saisit la boîte d’allumettes, craqua l’une d’entre elles et très doucement, il l’approcha du tas d’ordures… Mais soudain, un oiseau vert surgit des bois et se mit à tournoyer autour de Max. - Arrêtez ! criait l’oiseau. Ne l’écoutez pas ! C’est une sorcière pyromane ! En battant des ailes, il avait éteint l’allumette et continuait de crier. - Arrière Lucifera ! Tant que je vivrai, tu ne brûleras pas cette forêt ! - Encore toi ? rugit la jeune femme. Ignoble piaf, je vais te griller les ailes une par une !

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Les yeux de Lucie lançaient des éclairs. Sa voix, si mélodieuse tout à l’heure, était désormais terrifiante et ses cheveux, dressés sur sa tête, dansaient comme des flammes. Max, éberlué, regardait les mains de la jeune femme, au creux desquelles des boules de feu se formaient. « L’oiseau a raison, pensa Max. En brûlant les ordures, j’aurais sûrement mis le feu aux arbres et à la forêt entière. Quelle horrible sorcière..! » - A l’attaque ! cria le petit garçon à l’oiseau. Il faut la repousser jusqu’à l’étang ! Max et Louise se mirent alors à jeter des pierres sur Lucifera. Quant à l’oiseau, il l’attaquait sans relâche, tournoyant autour de sa chevelure de feu et lui piquant les jambes pour la faire chanceler. Lucifera eut beau se débattre, rugir, menacer, le trio parvint à la repousser jusqu’à l’étang boueux, le territoire de l’horrible Fenn. Le monstre ne fut pas long à apparaître. Un grand sourire de boue se forma à la surface de l’étang, comme s’il se léchait les babines. Et soudain, une langue visqueuse surgit des eaux, enveloppa Lucifera et dans un « slurp » sonore, engloutit la sorcière pyromane. Adossés à un arbre, Louise et Max reprenaient leur souffle. Max n’était pas fier. Par sa faute, la forêt avait failli disparaître en fumée… - Te fais pas de bile, mec, entendit-il chanter au-dessus de lui. T’es pas le premier coco à qui cette crâneuse raconte des cracks. - Et en plus c’est un poète ! rigola Max. Comment t’appelles-tu l’oiseau ? - Je me prénomme Enzo le pivert. À votre service Miss, ajouta-t-il en adressant un clin d’œil à Louise. - Foi de loutre, grogna Louise, si ce blanc-bec continue ses singeries, je lui croque les ailes… La loutre grincheuse n’en accepta pas moins la proposition de Max. Enzo, Louise et lui devaient rester ensemble coûte que coûte et sauver la forêt. Mais la nuit commençait à tomber et le trio de choc devait absolument se reposer. Max et Enzo aidèrent Louise à constituer une tanière de branchage pour passer la nuit. Et, serrés les uns contre les autres, les nouveaux amis ne tardèrent pas à s’endormir.

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Chapitre Trois Le robot désorienté

Pourtant réveillé par les premiers rayons du soleil, Max ne se leva pas tout de suite. Les yeux grands ouverts, il réfléchissait au meilleur moyen de se débarrasser des déchets qui asphyxiaient la forêt. « Il nous faudrait l’aide de tous les animaux, se disait-il. Le mieux serait peut-être de… » Mais alors que Max était tout à ses pensées, un bruit infernal de tronçonneuses transperça la forêt. On aurait dit qu’une vingtaine de bûcherons entouraient la tanière. Et ces coupeurs de bois s’étaient apparemment mis à l’œuvre car les feuilles volaient et les branches tombaient, dans un vacarme assourdissant. Terrifiés, les trois amis se précipitèrent à l’entrée de l’abri pour s’enfuir. Mais ils s'arrêtèrent instantanément. Face à eux se dressait un gigantesque robot de fer. Ses longs bras rouillés étaient armés de scies circulaires et il tranchait tout ce qui se trouvait sur son passage. Impossible de fuir ! - Coupe. Coupe. Couper. Tout Couper. Je dois… Tout coupe. Couper… » répétait-il sans cesse. - Ce tas de ferraille est complètement fou, cria Max. Il va nous découper en rondelles ! C’est alors que les trois amis entendirent un grondement sourd s’approcher. Louise, paralysée, regardait sur le sol les feuilles se soulever à mesure que le son grandissait. « Il ne manquait plus qu’un tremblement de terre ! », se lamenta-t-elle. Et soudain, dans un terrible choc, le robot métallique fut projeté dans les airs et s'effondra sur le sol. Pétrifiés, Max, Louise et Enzo regardaient le robot inerte, allongé par terre. Que s’était-il passé ? La foudre avait-elle frappé l’homme de fer ? - Sacrebleu ! gronda une grosse voix cassée. Ça t’apprendra à massacrer ma forêt ! Max se retourna et aperçu un énorme sanglier émerger des branches coupées. - Ça fait deux jours que je suis sur sa piste, continua l’animal. Ce robot est un terroriste forestier ! Regardez-moi toutes ces châtaignes par terre... quel gâchis !

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En tout cas, merci de nous avoir sauvés Monsieur, souffla Louise intimidée. Appelez-moi Hubert ma p'tite dame, répondit le sanglier avec un gros sourire. Mouais… siffla Enzo, jaloux. C’est facile de jouer les sauveurs quand on pèse 400 kilos... ... et difficile quand on a que les plumes sur les os ! rétorqua le sanglier. Ne vous chamaillez pas, intervint Max. Dites-moi plutôt qui est ce robot. C’est un robot bûcheron, répondit Louise. Mais c’est incompréhensible… D’habitude ils sont très gentils et très organisés. Ce sont eux qui entretiennent notre forêt. - C’est encore un coup de Fenn, le monstre de boue, coupa Enzo. Regardez, il y a des traces visqueuses sur sa cuirasse et des morceaux d’algues coincés un peu partout. - Alors, nous devons le nettoyer, conclut Max. Je suis certain que ce robot pourrait nous aider à purifier l’étang et à sauver la forêt. Mais d’abord, retirons-lui ses scies… Il vaut mieux être prudents. C’est ainsi que les quatre amis démontèrent le robot pièce par pièce et le nettoyèrent de fond en comble. Le moment de vérité était arrivé. Max, encouragé par Louise et les autres, enfonça le bouton situé derrière la tête de l’homme de fer. Quelques secondes suffirent. Les yeux du robot s’allumèrent et sa tête pivota de droite à gauche comme pour analyser sa position. - 10h34. Au rapport, finit-il par dire en regardant Max droit dans les yeux. Rapport. Mon matériel est endommagé. Scies circulaires 1 et 2 manquantes. Lames 1, 2 et 3, manquantes. Bonjour. Je m'appelle Timber. Veuillez, je vous prie, décliner votre identité, Monsieur. - Heu… je suis Max, répondit le jeune garçon. Et voici Louise, Enzo et Hubert. Nous vous avons retiré vos lames et vos scies parce que vous… - Vous étiez devenu fou ! s’exclama Louise. Vous coupiez tous les arbres sur votre passage. Alors Hubert vous a foncé dessus… - Si je n’avais pas été là, grogna le sanglier, vous auriez transformé mes amis en tranches de jambon ! Timber était complètement perdu. Il raconta à Max qu'il n’avait aucun souvenir de ce qui s’était passé. Il s’était promené près de l’étang, trois jours auparavant, et depuis, c'était le trou noir... Le petit garçon lui expliqua que Fenn l’avait sans doute englouti dans sa boue immonde, ce qui avait provoqué un court-circuit. - Je vous demande pardon, dit Timber de sa voix métallique. Je dois maintenant réparer mon erreur. Etape 1 : inventaire des dégâts, ajouta-t-il en se levant. Etape 2 : reconstruction.

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- Attends Timber, s’écria Max. Je sais comment tu peux réparer tout ça. Avec les copains, nous voulons nettoyer l’étang pollué où vit Fenn. C’est lui qui rend malade la forêt. Tiens, reprends tes scies, mais s’il te plaît, aide-nous. Je vais t’expliquer ce que nous souhaitons faire... Et Max expliqua à Timber le plan qu’il avait échafaudé avec Enzo et Louise : nettoyer la mare avec l’aide de tous les animaux de la forêt, trier les déchets et filtrer l’eau grâce à des plantes aquatiques. Le robot accepta d’apporter son aide et les nouveaux amis se serrèrent les mains. - Tout le monde connaît sa mission ? s’exclama Max. Alors en avant ! On se retrouve tout à l’heure près de l’étang.

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Chapitre Quatre Tous ensemble !

Et chacun partit de son côté. Hubert et Max s’enfoncèrent dans la forêt à la rencontre des cerfs, des chevreuils, des écureuils, des renards, des belettes, des mulots… Ils avaient besoin de l’aide de tous les animaux pour évacuer et trier les déchets. Louise et Timber, eux, foncèrent directement à l’étang. De là, ils accueillaient les nouveaux arrivants et organisaient le travail de chacun. Les cerfs et les chevreuils ramassaient les ordures avec leurs bois. Les renards et les sangliers les rassemblaient sous forme de petits tas, que les mulots et les loirs triaient par la suite. Timber enfin, grâce à ses scies circulaires, coupait les objets en plastique en mille morceaux. « Cela servira à construire des abris », avait suggéré Max. 20

Pendant ce temps, Enzo avait volé très loin, jusqu’au territoire des hérons pour leur demander conseil. Ces oiseaux lui indiquèrent quelles plantes permettraient de filtrer et purifier les eaux de l’étang. Lorsqu’il revint, le pivert aperçut une nuée d’oiseaux planer audessus de l’eau. C’était Max qui avait eu l’idée. Les merles, corbeaux, rossignols, moineaux, surveillaient l’étang et dès que l’horrible Fenn pointait le bout de son nez boueux, ils le bombardaient de pierres et de branches.

En quelques heures, l’armée des animaux avait presque entièrement nettoyé l’étang. C’était à peine croyable ! Fenn tentait encore quelques attaques, mais elles étaient toutes déjouées car il avait perdu beaucoup de puissance. - Tu te rends compte Max, s’exclama Louise, nous allons réussir…! Regarde les arbres qui entourent l’étang. Foi de loutre, ils vont beaucoup mieux ! - Et en plus, c’est la première fois que je ne t’entends pas râler ! rigola Max.


Mais les deux amis n’eurent pas le temps de se réjouir davantage. Un vent terrible se souleva soudain et une tornade se mit à tournoyer au-dessus de l’étang. Les déchets volaient dans tous les sens, tandis que les animaux s’accrochaient à ce qu’ils pouvaient pour ne pas être emportés. C’est alors qu’un petit rire diabolique s’éleva des eaux. - Ah, ah, ah… s’exclama Fenn, désormais minuscule. Vous pensiez me détruire à jamais ? Mais vous aviez oublié que moi aussi j’ai des amis ! Laissez-moi vous présenter Indra, la reine de la tempête et votre pire cauchemar ! Max et ses amis levèrent alors la tête. Au sommet de la tornade, on apercevait une machine volante, équipée de ventilateurs ultra-puissants. À son bord, une énorme femme chantait à tue-tête. « Vive le vent, vive le vent, vive le vent d’hiver ! » Sa voix résonnait dans toute la forêt tandis que des bourrasques s’abattaient sur ses habitants. Et soudain, la machine piqua vers le sol, augmentant la puissance de ses ventilateurs et vola en rase motte au-dessus de l’étang. La pilote, que Fenn avait appelée Indra, riait à gorge déployée comme si elle était dans un manège. C’était terrifiant… Mais alors qu’elle s’apprêtait à reprendre de l’altitude, Timber se dressa devant elle. Les bras levés, le robot bûcheron menaçait de ses scies circulaires la machine et sa pilote en furie. - Que crois-tu, fil de fer ? cria Indra. Tes scies ridicules ne peuvent pas m’atteindre ! Mais à peine eut-elle prononcé ces mots que Timber appuya sur les deux boutons situés sur ses poignets. En un éclair, les scies de ses bras furent propulsées dans les airs et s’encastrèrent dans les moteurs de la machine volante. Une grande explosion laissa place à une épaisse fumée noire et l’avion, abattu, tomba dans l’étang. Petit à petit, les animaux sortirent des bois et entourèrent Timber. « Hourra ! », criaient-ils, « Bravo ! », « Vive le robot bûcheron ! » Timber, lui, s’était avancé vers l’étang d’où émergeait l’avion et où Indra, excédée, hurlait sa colère. - Fripouille, incapable, imbécile ! criait-elle en tapant sur la petite boule de boue qu'était devenu Fenn. - Mais, ô merveilleuse Indra, balbutiait Fenn, ce n’est pas moi, c’est ce robot démoniaque... Il faut absolument nous en débarrasser. Tenez, j’ai un plan… - Tais-toi ! hurlait Indra. Je n’écoute plus tes plans saugrenus !

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- Madame, intervint Timber. Calmez-vous je vous en prie et permettez-moi de vous aider à regagner la berge. Charmée par cette délicate attention, Indra plissa les yeux et rougit quelque peu. - Je vous remercie mon cher… - Appelez-moi Timber, Madame, dit le robot en s’inclinant. - Timber… souffla Indra rêveuse, tandis que le robot la ramenait sur la terre ferme. Permettez-moi de vous dire que vous maniez vos scies avec beaucoup d’adresse. - Et moi, répondit Timber, permettez-moi de vous dire que vous êtes la reine des pilotes… - Foi de loutre, murmura Louise à l’oreille d’Hubert, Indra l’affreuse est en train de tomber amoureuse ! - Tu as raison ! répondit le sanglier en riant. Qui aurait dit que Timber jouerait les jolis cœurs !

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Quelques heures plus tard, la nuit tombait sur la forêt. Mais aucun animal n’était parti se coucher. Tous dansaient et riaient autour de l’étang pour célébrer cette grande victoire. Les feuilles des arbres se gonflaient de la rosée nocturne et les racines se nourrissaient de la terre et des eaux désormais pures. La forêt reprenait vie et demain, elle éclaterait de verdure. Max était assis sur une pierre et observait la fête de loin. Il se sentait si fier et si heureux… Mais il lui restait encore une chose à vérifier. Alors, délicatement, il ouvrit le gros livre que l’homme du vide grenier lui avait donné. Les pages n’étaient plus jaunies ! Et les écritures n’avaient pas disparu ! - Les livres sont sauvés ! murmura Max, en fermant les yeux de soulagement. Caché sous cette même pierre, Fenn ruminait sa défaite. Il n’était plus qu’un bébé monstre inoffensif, une minuscule bille de boue qui ne pouvait plus semer la terreur. Et tandis qu’il pestait de rage, Max, épuisé, finit par s’endormir.


épilogue - Maxounet, souffla doucement la Maman de Max. Il est l’heure de se lever mon chéri. Max ouvrit doucement les yeux et regarda autour de lui. Sa Maman tirait les rideaux de sa chambre et se retournait vers lui avec un grand sourire. « Alors tout ceci n’était qu’un rêve », se dit-il en regardant le gros livre qui trônait sur sa table de nuit. Le petit garçon tendit le bras, saisit l’ouvrage et l’ouvrit machinalement à la première page. Et quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’il vit la première image. Allongé au milieu d'une forêt dorée, un petit garçon brun à lunettes dormait. A quelques mètres de lui, une loutre croquait à pleine dent dans un grand livre brun… "Mais... c'est mon histoire !" pensa Max. - Maxounet, répéta sa Maman. Viens mon chéri, je t’ai préparé un bon petit-déjeuner… - J'arrive Maman... J'arrive... Je lis juste une page...

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Le monde de la forêt à qui appartient la forêt ?

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Les forêts peuvent appartenir à des propriétaires privés. C’est le cas de la majorité de forêts en France, que se partagent plus de 3 millions de personnes ! Le reste appartient à l’Etat, aux régions, aux départements et aux villes. Autrefois elles étaient la propriété du roi ou de l’Eglise.

Si l’on vous dit « dessine-moi une forêt », qu’allez-vous dessiner ? De nombreux arbres, bien sûr ! Des grands, des petits, des touffus, des maigrichons… Mais n’oubliez-vous pas quelque chose ?

La forêt est un véritable monde où vivent de nombreux animaux et végétaux. Ils ont besoin les uns des autres pour survivre. C’est ce qu’on appelle un « écosystème ». Alors, si vous dessiniez une forêt, on trouverait des arbres, mais aussi : • De petits arbustes où s’abritent les oiseaux et les rongeurs. • Des champignons, qui se nourrissent des arbres et des feuilles mortes. • Des fourmis, qui nettoient le sol des cadavres d’insectes et des crottes d’animaux. • Des vers de terre, qui aèrent la terre où les racines puisent leurs réserves. • Des abeilles, qui transportent le pollen de fleur en fleur. Et encore bien d’autres animaux !


Reconnaître les arbres de nos forêts La Lorraine est l’une des régions de France qui possède le plus de forêts. Elle comporte de nombreuses espèces d’arbres, qu’on appelle "essences". Feuillu ou conifère ? Il existe deux grandes familles d’arbres. La première est celle des feuillus, qui perdent leurs feuilles à l’automne. Au printemps, ils sont couverts de fleurs, qui se transforment ensuite en fruits : châtaignes, pommes, noisettes… La seconde est la famille des conifères. Ils possèdent des aiguilles qui ne tombent pas en hiver et leurs fruits sont en forme de cônes, appelés aussi pommes de pin.

Le sapin pousse en altitude. Il est l’un des plus grands arbres d’Europe : 60 mètres de haut pour les plus grands. C’est un conifère : il possède des aiguilles résistantes, ses fleurs sont des chatons et ses fruits, de longs cônes dressés vers le ciel, appelés aussi pommes de pin.

L’épicéa. Ce qu’on appelle "sapin de Noël" est en réalité un épicéa. Il n’en existe qu’une espèce en France. Les épicéas peuvent vivre jusqu’à 500 ans ! Ces conifères possèdent des aiguilles courtes, en spirales, et leurs fruits, les cônes ou pommes de pins, pendent vers le sol.

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Le pin sylvestre est aussi appelé "pin rouge". Ce conifère possède un long tronc orange vers le haut. Ses aiguilles sont vertes aux reflets bleus. Il pousse en altitude et peut mesurer jusqu’à 45 mètres de haut. Ses fleurs sont des chatons. Ses fruits sont des cônes fins et pointus.


Le hêtre est très touffu, avec des feuilles ovales, ondulées et couvertes de petits poils. Pour lui, 300 ans de vie est l’âge minimum. On dit que certains hêtres ont près de 1 000 ans ! Comme le chêne, ses fleurs sont des chatons et ses fruits, de petits glands.

Le chêne est le roi de la forêt. Il est robuste et peut vivre plus de 300 ans. Ses feuilles tombent à l’automne. Elles sont caduques. Ses fleurs sont des chatons et ses fruits sont les glands, le mets favori des écureuils, des cerfs et des sangliers.

28 Le bouleau a un tronc très fin et gris clair. C’est un feuillu qui peut atteindre 30 mètres de haut et vivre jusqu’à 100 ans. Ses feuilles sont triangulaires et dentelées. Ses fleurs, mâles ou femelles, s’appellent des chatons. Ce sont de petites grappes de fleurs.

Le charme mesure 15 à 20 mètres de haut et peut vivre jusqu’à 150 ans. Son tronc est gris, ses feuilles sont petites, très dentelées et tombent à l’automne. Ses fleurs s’appellent des chatons et ses fruits possèdent une aile pour voler et disperser les graines. Comme un petit hélicoptère !


La sylviculture

L'art de cultiver les forêts 1. le semis

2. les fourrés

3. le gaulis

Les graines des arbres tombent au sol, germent et forment de petites pousses.

Les semis les plus robustes se développent et deviennent des arbustes de 1 à 3 mètres.

Les arbres grandissent jusqu’à 6 mètres de haut, mais leur tronc est encore très fin.

4. le perchis

5. la futaie

6. la récolte 29

Les arbres grandissent. Le forestier coupe les branches qui dépassent pour obtenir de grands troncs. Il coupe aussi certains arbres pour donner de la lumière aux plus beaux spécimens.

Les arbres ont atteint leur taille adulte.

Le forestier coupe certains arbres pour produire du bois et en garde d’autres pour leurs graines. Ainsi un nouveau cycle pourra recommencer. Il coupe aussi les plus vieux arbres.


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7. l’abattage

8. la transformation

9. l’objet final

Les arbres sont découpés dans une scierie. Les branches sont séparées du tronc. On retire également l’écorce grâce à deux grands rouleaux de métal.

Le bois est découpé en planches, en poutres, en cubes ou encore réduit en poussière pour fabriquer de la pâte à papier.

Regardez autour de vous, il y a du bois partout : livres, journaux, carton, meubles, jouets, outils, barrières, bateaux, instruments de musique...

Depuis la nuit des temps, les hommes cultivent les arbres comme ils cultivent les fleurs ou les légumes. On appelle cela la « sylviculture ». C’est une vraie science. Il faut savoir quelles essences planter, comment entretenir sa forêt ou encore quels arbres sont mûrs pour être coupés. Tout en permettant à la forêt de repousser.

Qui s’occupe de l’entretien des forêts ?

Les forêts appartenant à l’Etat sont entretenues par l’Office national des forêts (ONF). Cet organisme emploie plus de 10 000 personnes : des ouvriers forestiers, des grimpeurs-élagueurs, des gardes forestiers… Les propriétaires particuliers gèrent eux-mêmes leurs bois. C’est une obligation. Celui qui ne le fait pas risque une amende !


Les animaux des forêts Les forêts sont habitées par des milliers d’animaux et d’insectes. À chacun son étage et son territoire ! Tous vivent en harmonie, formant une grande chaîne alimentaire. Il y a ceux qui mangent des plantes (les phytophages), ceux qui mangent des animaux (les zoophages) et enfin les "décomposeurs", les éboueurs de la nature. C’est le cycle de la vie !

Un pivert picore les insectes de l'arbre.

Un serpent attend qu’un mulot ou une grenouille passe.

Les grands prédateurs disparus

« Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n’y est pas. Si le loup y était, il nous mangerait… » Les loups, mais aussi les ours et les lynx peuplaient autrefois nos forêts. Mais les hommes, qui en avait très peur, les ont tous chassés. Aujourd’hui, ces espèces réapparaissent naturellement ou parce qu’elles sont réintroduites. C’est le cas du lynx dans les Vosges. Ce petit félin aux oreilles poilues, avait été décimé pour sa belle fourrure. Depuis 15 ans, il est protégé et une vingtaine a été relâchée dans la nature.

Sur le sol, sous les pierres ou les feuilles, s’affairent des scarabées, pince-oreilles, cloportes ou limaces.

Non loin de là, un renard est aux aguets.

Un lynx avance doucement pour ne pas être vu. Dans la terre vivent des vers-de-terre, des insectes minuscules ou encore des taupes.

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Dans le sous-bois, un sanglier gratte la terre à la recherche des glands qu’il adore.

Un cerf brame pour séduire une biche.

Et qui sait, si vous vous promenez, peut-être rencontrerez-vous un de nos trois héros ? Hubert le sanglier Le sanglier est un mammifère omnivore : il mange de tout, herbe, mousse, glands, insectes, petits animaux. Il est un cousin éloigné du cochon, qui peut mesurer jusqu’à 2 mètres de long. Il possède de grandes canines recourbées qui sortent de sa gueule. Sa femelle s’appelle la laie et ses petits, des marcassins. Enzo le pivert Plumage vert et jaune, petit capuchon rouge sur la tête et bec puissant, le pic-vert ou pivert, est un beau petit oiseau connu pour être un excellent grimpeur. Grâce à ses ongles recourbés, il escalade les arbres à la recherche de larves qu’il déniche entre les écorces avec son bec. Au sol, il forme de petits trous, et de sa longue langue baveuse, il attrape fourmis et larves croquantes.

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La loutre sort de sa tanière et plonge dans la rivière, à la recherche de poisson.

Louise la loutre La loutre vit à moitié sur terre, à moitié dans l’eau. C’est une nageuse professionnelle ! Elle file sous les eaux pour chasser poissons, grenouilles, écrevisses. En France, les loutres ont beaucoup disparu, victimes de la chasse et de la pollution. Aujourd’hui elles sont protégées. En Alsace, à Hunawihr, il existe même un centre de reproduction. Deux d’entre elles, Mic et Moon, ont été relachées dans la nature.


Promenons-nous dans les bois

Les règles d’or en forêt

Comme il est agréable de se promener dans la forêt. On peut y observer des oiseaux avec des jumelles, faire un pique-nique, ramasser des champignons ou quelques fleurs. Mais attention, la forêt est fragile, nous ne devons surtout pas abîmer ses plantes et perturber ses habitants.

Attention où vous mettez les pieds ! Lorsque vous marchez en forêt, suivez bien les sentiers, pour ne pas piétiner les fleurs. N’arrachez pas les branches des arbres, même pour faire une cabane et ne gravez pas votre nom sur les écorces ! Cueillir un petit bouquet ou quelques champignons n’est pas interdit. Le tout est d’être respectueux. Halte aux déchets. Avant de partir, prévoyez un petit sac où mettre vos déchets. Les papiers ou plastiques, laissés sur place, augmentent les risques d’incendie et polluent les sols. Chuuut, silence… Ne faites pas trop de bruit, cela pourrait effrayer les animaux. Et puis, n’est-ce pas agréable cette forêt paisible ? Tendez l’oreille… vous entendrez mille et un sons : le vent dans les feuilles, des branches qui craquent, un merle qui chante. C’est magique !

Les fleurs des bois

Dès les premiers rayons de soleil en janvier, la forêt se réveille et les fleurs commencent à apparaitre. On trouve des pervenches violettes, des primevères jaunes, du muguet, des jonquilles, des jacinthes des bois (dessin)... Faire un petit bouquet est très tentant, mais attention, certaines espèces sont protégées. D’autres peuvent être toxiques alors une règle d’or : ne pas mettre ses mains à la bouche !

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Les fruits des bois

Dans les sous-bois, à l’ombre des grands arbres, on trouve de nombreux arbustes. Quand viennent les beaux jours, leurs fleurs se transforment en petits fruits que l’on appelle des baies. Il en existe de toutes les formes, de toutes les couleurs et la plupart sont vraiment appétissantes. Mais attention ! Certaines, malgré leurs belles couleurs, peuvent vous rendre très malades. Demandez toujours la permission !

La cueillette des champignons

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Observer les oiseaux

Les oiseaux adorent les forêts. On peut en observer beaucoup avec des jumelles et beaucoup de patience ! Le meilleur moment est peut-être en hiver, car il y a peu de feuilles dans les arbres. Les oiseaux les plus répandus sont le merle avec son bec jaune, le moineau aux rayures brunes, le corbeau tout noir, le rossignol qui adore chanter, le faisan qui ne vole pas ou peu ou encore la chouette qui vit la nuit. En Lorraine, vit une espèce bien particulière, le gobe-mouche à collier. Au printemps, ce petit oiseau gris chante à tue-tête pour séduire les femelles. À la fin de l’été, il s’envole pour l’Afrique tropicale où il fait bien chaud.

Lorsque vient l’automne, une multitude de champignons apparaît dans les sous-bois. Il en existe de toutes les tailles et de toutes les formes. Mais attention ! Seule une trentaine est comestible. Il faut les couper avec un couteau pour être sûr qu’ils vont repousser. Les autres champignons, comme certaines amanites, peuvent rendre très malade. Alors ne cueillez jamais seuls des champignons, c’est trop dangereux ! Grosbec casse-noyaux

Gobe-mouche gris

Grive litorne


A quoi servent les arbres ? Les forêts sont une grande richesse pour nous les hommes. Bien entretenues elles se renouvellent sans cesse, nous offrant une réserve de bois illimitée. Mais, à quoi servent exactement tous ces arbres ?

À nous chauffer

Depuis la nuit des temps les hommes utilisent le bois Fabriquer des objets pour se chauffer et pour cuire De nombreux objets de la vie leurs aliments. Les hommes courante sont en bois. Dans une préhistoriques ont aussi inventé classe par exemple : les tables, des armes pour chasser et des les chaises, les cadres au mur, le outils en bois. parquet, la règle du professeur…

Fabriquer des maisons

Produire de l'oxygène

Depuis le Moyen Age nous construisons nos maisons en bois. Aujourd’hui, bien souvent, l’ossature des maisons, qu’on appelle la charpente, est en bois. Pour le reste, nous utilisons d’autres matériaux.

Fabriquer du papier

Les Chinois ont inventé le papier il y a 2 000 ans ! Auparavant, les hommes écrivaient sur des peaux de chèvres, des plantes, de la pierre…

Pour respirer et grandir, les arbres absorbent du gaz carbonique et rejettent de l’oxygène. Voilà pourquoi les forêts sont appelées « le poumon de la terre ». Parce qu’elles produisent une grande quantité de l’oxygène que nous respirons. Les arbres absorbent aussi les nombreuses poussières qui flottent dans l’air et rendent l’air moins respirable.

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