Sept parcs naturels web by Editions Cabrera

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des de

Sept et ses amis

Bouba

Luu

Sept

Astrid

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Félix

Duti

de l’espace pour s les espèce Avec mes sept copains nous avons

...

passé nos vacances dans chacun de ces parcs. Notre verdict ? En montagne, à la campagne ou au bord de la mer, les parcs que nous avons visités nous ont tous subjugués. Croyez-nous, la France métropolitaine et les territoires d’Outre-Mer regorgent de trésors naturels où l’on peut pratiquer des dizaines d’activités ! Nous avons bien raison de les protéger !

Alors, prêts pour le voyage ?

Voici un guide pour tout savoir sur les parcs naturels régionaux et nationaux. A quoi servent-ils ? Comment sont-ils créés ? Quelles richesses recèlentils et quels métiers permettent d’y travailler ?

Un parc naturel, qu’est-ce que c’est ? L’homme a pris conscience qu’il devait protéger la nature. Pour cela, il crée notamment des espaces où la faune et la flore sont préservées : les parcs naturels. En France, on compte 10 parcs naturels nationaux, 48 parcs naturels régionaux et 4 parcs naturels marins. Un parc naturel, c’est un espace naturel délimité, mais pas clos ! Un immense parc sans barrière en quelque sorte, où des règles permettent de préserver le paysage et les écosystèmes. Dans un parc naturel, on peut randonner, étudier les plantes, observer les traces d’animaux, faire de l’escalade, de l’équitation, du kayak... A condition de ne pas oublier le maître-mot des parcs naturels : « respect » !

Les Parcs régionaux : la campagne et ses villages Un parc naturel régional est un lieu remarquable pour ses paysages, sa faune et sa flore typique, mais aussi ses villages. D’ailleurs, un parc naturel naît de la volonté de ces derniers de préserver les richesses naturelles, mais aussi leur architecture, leur histoire, leur culture. Dans les parcs naturels régionaux, les hommes vivent en harmonie avec la nature et les communes tentent de se développer d’une manière durable.

Les Parcs nationaux ? Des joyaux ! Un parc national est un « joyau » de la nature, généralement situé sur un territoire inhabité. Son paysage remarquable abrite une faune et une flore exceptionnelles. Cette biodiversité doit être sauvegardée. Dans les parcs nationaux, il y a un « cœur de parc », où des règles strictes protègent la nature. On ne peut pas cueillir de plantes par exemple, ni se promener en voiture ou faire du feu. Autour du cœur de parc, une zone plus large englobe les communes avoisinantes. Les activités sportives autorisées y sont plus nombreuses, pour le plus grand plaisir des visiteurs.

La vague des parcs marins Depuis peu, les hommes ont compris qu’il était urgent de protéger les océans. La création de parcs marins permet justement de préserver les mers et leurs habitants, de limiter la pollution, les nuisances, la pêche intensive... Le parc marin d’Iroise en Bretagne a vu le jour en 2007. Celui de Mayotte a suivi, en 2010, puis celui du golfe du Lion en Méditerranée, en 2011. Le Parc naturel marin des Glorieuses, qui jouxte celui de Mayotte a été créé en 2012. Sa particularité : il comporte un archipel inhabité (sauf missions scientifiques ou présence militaire) et interdit aux touristes. D’autres parcs marins sont en cours de création comme celui des Estuaires picards ou le parc Gironde - Pertuis. La création d’un parc naturel marin en Martinique est également à l’étude.

Vous voyez, c’est une vraie déferlante !...

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de l’espace pour s les espèce ...

200 Sri Lanka. Déjà un sanctuaire !

Le roi Devanampiya Tissa établit un sanctuaire de la vie sauvage afin de protéger les animaux et sites naturels de son pays.

1861

France. Fontainebleau, réserve de beauté

Emus par la splendeur de la forêt de Fontainebleau, des artistes-peintres obtiennent de Napoléon III la création d’une « réserve artistique » d’un peu plus de 1 000 hectares. Dans le monde moderne, c’est la première mesure volontaire de protection d’un espace naturel.

1872 Etats-Unis. Yellowstone, do not destroy !

Les Etats-Unis créent le premier Parc national, celui de Yellowstone, dans le Wyoming. D’une surface de près de 9 000 km², cette zone, qui comporte notamment des geysers, est protégée de la destruction.

1914 Suisse. Un espace à laisser propre et net.

Le premier Parc national d’Europe est ouvert à l’est de la Suisse, à la frontière de l’Italie. L’objectif est ici de laisser cette zone vierge de toute intervention humaine.

1963 France. Un éden pour le bouquetin.

Pour protéger le bouquetin, en voie de disparition, la France crée son premier parc naturel national : le Parc national de la Vanoise, en Savoie. Il est voisin du parc italien « Grand Paradis », avec lequel il est jumelé en 1972. Les deux parcs forment ainsi le plus grand parc d’Europe.

2007 France. Champ d’algues à préserver. Le Parc naturel marin d’Iroise, en Bretagne, est créé pour préserver un espace maritime connu pour être le plus grand champ d’algues marines en Europe, abritant plus de 300 espèces. C’est le premier parc naturel entièrement marin créé en France.

2010 France et Italie. Parc marin international en vue. En 2010, français et italiens se sont mis d’accord pour créer ensemble le Parc marin international des Bouches de Bonifacio, dans un détroit séparant la Sardaigne (italienne) de la Corse (française). Ce premier Parc Marin International est encore en gestation.

Parcs naturels : des hommes et des métiers

Recette pour un parc naturel : des plantes, des animaux, des paysages exceptionnels... et des hommes pour veiller à leur préservation ! Environ 1 200 agents travaillent dans les Parcs naturels régionaux français et environ 700 dans les Parcs nationaux. Les métiers exercés sont très variés et pas uniquement dans la nature !

Animer, éduquer, surveiller Des guides pour les visiteurs Le garde. Dans les parcs nationaux, le garde-moniteur a prêté serment et doit faire appliquer la réglementation du parc. On l’appelle souvent « policier de la nature », ce qui est un peu limité, car son rôle est aussi d’entretenir le parc et de réaliser un suivi scientifique. Dans les parcs régionaux, on parle de guide-animateur, éco-garde ou garde vert. Lui n’a pas prêté serment. Il informe le public mais ne peut pas dresser de procès-verbal. L’animateur environnement. Il organise des activités nature pour le public. L’agent de sensibilisation. Il informe le public sur la fragilité du parc et sur les règles de bonne conduite. C’est souvent un « job d’été ».

Gérer les espaces naturels De fins connaisseurs des lieux.... Le conservateur de l’espace naturel. Il est le garant de la bonne gestion et des actions de protection à mettre en place. Le chargé d’études scientifiques. Il mène des études naturalistes pour le parc (plantes, animaux, roches...). Le géomaticien. A la fois géographe et informaticien, il établit des cartes « intelligentes ». Il planifie par exemple les meilleurs itinéraires pour la collecte des déchets.

Concevoir, imaginer, développer Les experts en « relooking » nature

de l’espace pour s les espèce ...

L’architecte-conseil. Il conseille les propriétaires et les communes qui veulent améliorer leurs bâtiments ou en construire de nouveaux. Le chargé d’aménagement, d’urbanisme ou du paysage. Il aide à faire évoluer les projets d’aménagement vers un modèle plus écologique, favorise le développement des énergies renouvelables… Le chargé de mission patrimoine et culture. Il met en valeur le patrimoine du parc : son histoire, son architecture, ses traditions…

Plus d’infos sur les métiers des parcs naturels  : Atelier Technique des Espaces Naturel (www.espaces-naturels.fr, rubrique « métiers ») et Métiers de la biodiversité (www.metiers-biodiversite.fr ).

Accueillir, informer, communiquer Les porte parole du parc naturel Le chef du service tourisme et les agents d’accueil. Ils reçoivent le public et l’informent sur les richesses du parc. Le chargé de communication. Il rédige les plaquettes du parc, informe les médias... Le documentaliste. Il gère les ressources documentaires concernant le parc.

Diriger, coordonner, conseiller D’indispensables chefs d’orchestre Le directeur. Il est responsable du bon fonctionnement du parc. Le responsable administratif et financier. Il veille au respect du droit, à la bonne tenue des comptes et conseille la direction du parc. Le responsable des ressources humaines. Il s’occupe des embauches, gère les emplois du parc. L’assistant administratif, le secrétaire, l’agent d’entretien des locaux. Ils aident au bon fonctionnement du parc.

Parc national de port-cros luu Toute la bande est au bord de la mer, à Hyères, près de Toulon dans le Var, à la découverte des richesses du Parc national de Port-Cros. Luu fait le récit de ces journées méditerranéennes. Port-Cros ! Sept kilomètres carrés de forêts de pins et de chênes verts au milieu des eaux bleutées de la Méditerranée. Notre petit paradis pour la journée... Sur le port, nous nous séparons en deux groupes. Duti, Bouba, Enia et Félix empruntent le sentier des plantes pour se rendre à la plage de la Palud. Ils vont observer la flore méditerranéenne sur les bords du chemin, puis la faune sousmarine, car la plage de la Palud est un endroit unique d’observation :

on peut y emprunter un sentier sousmarin afin d’observer avec palmes, masque et tuba la faune et la flore.

Le deuxième groupe -le mien- va s’intéresser directement au monde sous-marin. Avec Astrid et Sept, je me rends en effet au club de plongée pour effectuer une sortie sur la Gabinière, un îlot situé au sud de Port-Cros. Une aventure possible parce que nous avons déjà une expérience de la plongée. Equipés comme des « pros », nous plongeons près de l’îlot à la suite de Sylvie, notre monitrice. Très vite, nous évoluons au milieu d’une myriade de poissons. Je ne tarde pas à apercevoir un mérou. Je le reconnais à sa grosse « bouche » qui lui donne l’air gourmand. Je suis fasciné par ce poisson

qui peut vivre une cinquantaine d’années et atteindre un mètre trente de long. Bientôt, j’en découvre un autre derrière un rocher, puis encore un autre... Je suis comblé. Grâce au travail de préservation mené par le Parc national, l’espèce est passée en 50 ans de 60 à 600 individus. Avant de remonter, Sylvie nous montre un immense banc de poissons longs et fins comme des couteaux, qui passe à la pointe du tombant. Des barracudas ! A notre retour sur la terre ferme, Sylvie nous montre des oiseaux qui nichent dans les rochers du bord de mer. - « Ce sont des puffins. Ces oiseaux protégés viennent sur nos îles pour mettre au monde leurs petits, puis ils partent en mer le reste de l’année ». Nous croisons un Zodiac remplis de touristes. - « Ils n’ont pas de combinaison de plongée, ceux-là ! », s’étonne Sept. - « Je pense qu’ils vont faire du « whale watching », explique Sylvie. Ils vont au large à la rencontre des dauphins et des baleines, pour les observer. Au port, nous nous informons à la Maison du Parc. Nous y apprenons que le « whale watching » est en plein développement et que le parc se mobilise pour encadrer cette

pratique. Bien organisée, elle peut sensibiliser le public à la survie des mammifères marins. Sinon, elle peut gêner les animaux. Sur les quais, nous retrouvons nos amis et nous reprenons le bateau pour l’île voisine de Porquerolles afin d’y passer la nuit. Demain, nous sillonnerons les chemins de cette île en vélo, sauf Bouba, notre jardinier en chef, qui veut découvrir des variétés anciennes d’arbres fruitiers au Conservatoire botanique national méditerranéen. Il nous parle déjà de mûriers, de figuiers et d’oliviers... Accoudé au bastingage, je suis rêveur. Je repense à notre plongée et aux touristes qui partaient à la rencontre des cétacés. Je doute que les baleines apprécient ces bateaux qui viennent vrombir près d’elles. Mais nousmême, nous venons de plonger au milieu des poissons. Les avons-nous dérangé ? Je ne pense pas, car nous n’étions pas nombreux. S’il y avait eu quinze groupes de plongeurs, ce serait une autre affaire...

Parc national de Port-Cros PACA (Var) Parc terrestre et marin. Le parc concerne l’île de Port-Cros, mais son action s’étend aussi sur l’île de Porquerolles, le domaine du cap Lardier, la presqu’île de Giens et les salins d’Hyères. A voir : le sentier sous-marin (Port-Cros), de belles plages et de nombreux forts. A faire : randonnée pédestre, randonnée palmée, plongée sousmarine. Vélo sur l’île de Porquerolles. L’accès aux massifs forestiers peut être limité par les conditions météo (risques d’incendie). Faune : 144 espèces d’oiseaux (dont 40 espèces nicheuses), 180 espèces de poissons. Flore : 602 espèces terrestres, 500 espèces d’algues Siège du Parc national : Castel Sainte-Claire 83418 Hyères Cedex Tél : 04 94 12 82 30 accueil.pnpc@espaces-naturels.fr www.portcrosparcnational.fr

méditerranée

L’étang de Brenne au petit matin.

Centre Parc naturel régional de la Brenne Une grande aigrette.

La Brenne doit en partie son aspect marécageux d’aujourd’hui à la découverte au Moyen-Age, de la carpe danubienne, un poisson adapté à la pisciculture. Des étangs sont alors construits en grand nombre pour l’élevage de ce poisson. Résultat, la Brenne est aujourd’hui une importante zone humide, avec 3 000 étangs... toujours utilisés pour la pisciculture. Mais la Brenne est aussi un important lieu de reproduction pour les oiseaux migrateurs. Des observatoires et des sentiers de découverte ont été aménagés pour observer la faune sans la déranger… Nous avons pu observer des mouettes rieuses et des hérons pourprés. Quant aux poissons, je dois reconnaître que je les ai surtout goûtés, à la maison du parc ! Il y avait des frites de carpe et des tartines de carpe fumée. Miam… Centre (Indre) Parc naturel régional de la Brenne www.parc-naturel-brenne.fr info@parc-naturel-brenne.fr Maison du Parc Le Bouchet 36300 Rosnay Tél. 02 54 28 12 12 Infos touristiques : 02 54 28 12 13

grand ouest Le château de Jumilhac-le-Grand.

Aquitaine et Limousin Parc naturel régional Périgord-Limousin La campagne, ici, n’a pas oublié d’être belle : villages pittoresques, forêts de châtaigniers, collines sillonnées de rivières, églises et châteaux… J’ai emmené tout le monde visiter le château de Jumilhac-le-grand (XIIe/XVe siècle) Ils semble sorti d’un conte de fée ! Ensuite, direction Nontron et son Pôle expérimental des métiers d’art. Au fil des expositions, chacun de nous s’est intéressé à un ou plusieurs métiers : ébéniste, designer, sculpteur, chapelière, créatrice textile, ferronnier, céramiste, mosaïste et j’en passe… Nous avons terminé par une dégustation de produits du terroir : jambon de porc cul noir, foie gras aux figues et au miel, pommes du Limousin. Quels délices ! Aquitaine (Dordogne) et Limousin (Haute-Vienne) Parc naturel régional Périgord-Limousin www.parc-naturel-perigord-limousin.fr info@pnrpl.com Périgord-Limousin Centre administratif - Maison du Parc La Barde - 24450 La Coquille Tél. 05 53 55 36 00

L’étang de Brenne.