port folio Calliope Trouillet 1
Photo personnelle, Parc de Poblenou Barcelone
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TABLE DES MATIÈRES I. Equipements publics
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II. Logements
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Pavillon Artistique Populaire
LOGEMENTS COLLECTIFS
pages 06_09
pages 16_19
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Forum Constance
Espaces communs
pages 10_11
pages 20_21
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06
pavillons du parc
HABITER LA LISIERE
pages 12_15
pages 22_23
III. Construire avec des ressources locales
IV. Dessins et aquarelles
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09
Re-Use
DESSINS D’architecture
pages 24_25
pages 28_29
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CONSTRUIRE EN PISE PORTE
Paysages à l’aquarelle
pages 26_27
pages 30_31
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PAVILLON ARTISTIQUE POPULAIRE
Projet d’architecture de troisième année Enseignante : Mme C. Barrès
A Oullins, dans le quartier de la Saulaie Projet de centre culturel Implantation et forme incitant au parcours et aux liens entre 2 quartiers. Répartir les fonctions sur 2 niveaux avec des bandes de distribution et services.
Perspective de l’allée traversante
Axonométrie du projet et de son implantation paysagère
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Le centre culturel se situe dans une commune de la banlieue de Lyon, Oullins, proche d’une gare multimodale et à la limite entre deux quartiers. Situé à l’entrée d’Oullins, le projet prend une valeur de représentation de la commune. De cette implantation, le projet tire le parti de créer un lien et d’être un point de rencontre, un nœud, entre la métropole et la commune et entre les quartiers même de la commune.
Le projet prend place sur un socle minéral : le vide entre les deux blocs de briques rouges semi-opaques concentre les accès et la distribution du bâtiment. Au rez-de-chaussée se trouvent les fonctions destinés aux plus grands publics : la bibliothèque et l’administration dans l’aile nord et la salle d’exposition permanente ainsi que la salle polyvalente dans l’aile sud et à l’étage, l’école de musique et l’école. Les ailles du bâtiment
Plan RDC, éch. 1:200
s’ouvrent en de larges baies vitrés pour mettre en lumière les salles principales du programmes. L’allée traversante couverte est doublée de chaque côté par une fine bande abritant les services et la distribution secondaire. Ces bandes de service se déclinent suivant les besoins des différents espaces desservis.
Perspective extérieure
Élévation Ouest, éch. 1:200
Coupe Ouest Est, éch. 1:200
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Vue depuis une bande de distribution
Coupe détail de la paroi et des planchers, éch 1:20
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Perspective de la salle d’exposition
La salle d’exposition s’organise autour de deux ambiances lumineuses. La grande ouverture baigne la barque du Rhône dans la lumière et la met en lien avec l’extérieur. Tandis que le reste de la salle éclairée par les moucharabieh de brique présente le reste des éléments dans des vitrines dessinant un parcours tantôt linéaire tantôt sinueux.
structure de bois s’habille de brique, laissant passer la lumière par de fins interstices. On retrouve donc une matérialité brique aussi à l’intérieur et au sol pour le rezde-chaussée. La structure est stabilisée par les murs des bandes de services construits en bois contrecollé. Ainsi, la brique et le bois, au sein des salles, cadrent la grande ouverture. Maquette détail des ouvertures, éch. 1:10
Au contact de l’extérieur, la
Schéma de principe de parcours dans la salle d’exposition
Maquette de la salle d’exposition, éch. 1:50
Coupe longitudinale de la salle d’exposition, éch. 1:100
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FORUM CONSTANCE
Projet d’architecture de quatrième année Enseignants : M. E. Schlag, M. T. Valentin
Sur le Campus de l’université de Constance Programme mixte: lieu d’échanges entre les chercheurs, les étudiants et l’extérieur. S’intégrer dans un ensemble de bâti hétérogène Organiser l’espace et les ambiances pour favoriser les rencontres et les échanges
Vue sur la plateforme et le Forum de nuit
Élévation sud du projet, éch. 1:200
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Intégration au campus, continuité de parcours
Surplombant Constance et offrant une vue sur le lac, l’université se déploie et s’agrandit au fil du temps. Chaque nouveau bâtiment est venu se greffer aux bâtiments déjà existant, à l’aide de passerelles. C’est sur ce principe que le Forum Constance, lieu accueillant multiples fonctions et personnes, s’inscrit dans la continuité du campus. Une plateforme à l’entrée sud, établi le lien avec les bâtiments environnants tout en enjambent la future route.
Le Forum a pour but d’abriter sous un même toit les chercheurs, les étudiants et des start-up pour permettre des échanges et être le lieux d’événements et expositions ouverts à tous. Le concept est une organisation des salles en périphérie d’un espace commun de distribution et de circulation, les différentes fonctions sont mélangés dans les 3 ailes. L’atrium et les passerelles sont larges, lumineux et aménagés pour acceuillir des échanges et des rencontres.
Plan de situation, éch. 1:500
Organisation espaces servants/servis
Coupe dans l’atrium central, éch. 1:200
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LES PAVILLONS DU PARC
Projet d’architecture de fin d’étude Enseignants : M. B. Roueff, M. S. Barriquand
Marnaz, Vallée de l’Arve, Haute-Savoie Programme de services publics : restaurant collectif d’entreprises, atelier vélo, épicerie, caféteria-bar Lieu de polarité dans le quartier, forme architecturale en contraste avec environnement bâti
Perspective des pavillons depuis la rue
Relations des pavillons aux espaces publics, axonométrie
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Ce projet d’équipement public s’inscrit dans le travail du renouvellement d’une zone industrielle de la vallée de l’Arve. A travers un renouvellement du quartier sur lui même, la zone industrielle évoluerait vers un espace urbain multifonctionnel. Les pavillons du parc sont un lieu créant une polarité et offrant des services à différents types d’habitants du quartier : travailleurs, promeneurs et résidents. Les pavillons sont implantés de
manière à prolonger l’espace public vers l’espace vert central, lui-même en continuité avec la ripisylve. Traversé et pratiqué par les habitants, ce parc central devient un lieu d’articulation entre l’urbain et la ripisylve, dont les différents usages permettent de s’approprier l’environnement et d’intégrer la ripisylve dans les espaces de vie. Les bâtiments du projet se démarquent de leur environnement bâti et s’identifient par le volume des toitures, qui permettent
aussi de créer une unité entre les 4 pavillons. L’expression plastique forte de la toiture des pavillons se traduit à l’intérieur par le travail de la charpente. Les variations de hauteur de la ligne de faîtage sont reprises par les poutres intermédiaires et créent des asymétries dans le volume habité. En opposition à l’ambiance des bâtiments déjà existants de la zone industrielle, les pavillons proposent des espaces singuliers et uniques.
Elevation des pavillons depuis l’avenue, éch. 1:200
Coupe des pavillons, éch. 1:200
Plan de situation des Pavillons, polarité du quartier, éch. 1:2000
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Détail constructif : Ossature bois et terre allégée, coupe, plan et élévation, éch. 1:25
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Coupe transversale du restaurant collectif d’entreprise, éch. 1:100
Le système constructif en terre allégée (ossature bois et remplissage de terre crue et paille)permet de travailler l’épaisseur de l’enveloppe. Les parois ont un aspect uniforme à l’intérieur comme à l’extérieur et elles remplissent de nombreuses fonctions: isolation thermique et phonique, inertie (confort d’été) et régulation hygrométrique, résistance au feu. Ce chantier serait démonstrateur du changement dans le quartier.
Maquette de la structure de la charpente, éch. 1:50
Maquette des pavillons, éch. 1:200
Maquette de site, éch. 1:1000
Perspective du restaurant collectif d’entreprise
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LOGEMENTS COLLECTIFS
Projet d’architecture de deuxième année Enseignante : Mme C. Vergely
Sur les pentes de la Croix Rousse à Lyon Programmes de logements collectifs et commerces en rez-de-chaussée Travailler avec une forte topographie Retrouver un dialogue avec la rue Construire en ossature bois et toiture végétalisée
Croquis à l’aquarelle du projet depuis la rue
Plan du dernier niveau, éch. 1:100
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La conception de ce projet de logements collectifs s’appuie sur la transformation prochaine du tissu urbain. Le projet situé le long d’un axe routier majeur, s’inscrit dans la perspective de la transformation de ce dernier en boulevard urbain dynamique. C’est pourquoi le projet est construit avec un rez-dechaussée commerçant, support des deux blocs de logements.
Axonométrie du processus volumétrique
Le bâtiment implanté en limite de parcelle proche de la rue, permet aux habitants de bénéficier d’un large jardin collectif et de limiter les surfaces imperméabilisées. Par ailleurs, dans un souci d’adaptation à la topographie du site, les logements sont organisés sur des demi-niveaux et desservis par une unique cage d’escalier.
Le projet dans son contexte, Elévation sur rue, éch. 1:100
Appartements organisés en demi-niveaux, Coupe transversale, éch. 1:100
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Coupe perspective du système constructif, éch. 1:20
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Croquis vue depuis le jardin collectif
Les matérialités sont travaillées pour différencier les fonctions. Ainsi le rezde-chaussé commerçant est en pierre, rappelant l’ancien mur de soutènement, les blocs d’habitations en ossature bois sont enduits et les fonds de balcons et loggia sont en bardage bois. La cage d’escalier est travaillée comme une ouverture vers le fond de la parcelle. Elle se compose donc de murs de
verre sur une structure en bois et forme un lien discret entre les deux blocs. Toujours dans le souci de minimiser les surfaces imperméabilisées, les toitures du bâtiment sont végétalisées. Le travail du système constructif et des matérialités confère aux logements des prestations de qualités comme les poutres apparentes au plafond et le choix de menuiseries bois.
Plan détaillé d’un appartement de type T5, éch. 1:50
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ESPACES COMMUNS
Projet de logements collectifs, phase DCE Stage chez l’Agence SAAR, tuteur stage : M. A. Reusa
La Tour-de-Salvagny, métropole lyonnaise Ensemble de logements collectifs organisé en demi niveaux pour répondre à la topographie du terrain. Composer les ambiances intérieures des espaces communs
Façade principale donnant sur la rue
ElevationÉlévation des murssud desduescaliers, projet, éch éch.1/200 1:50
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Pour ce projet de logements collectifs à la Tour de Salvagny réalisé par l’agence SAAR, j’ai travaillé pour le Dossier de consultation des entreprises sur la conception des espaces communs. L’enjeu était de définir une ambiance par le choix des matériaux, des luminaires et d’autres détails significatifs d’aménagements afin de proposer une qualité à ces lieux/espaces de vie qui seront pratiqués au
Elevation des murs du hall, éch. 1:50
quotidien par les futurs habitants. A partir des échantillons de matériaux et de rencontres avec les commerciaux, nous avons défini la palette de matérialités utilisées pour le projet. La représentation en plan et en élévation permet de communiquer avec le maître d’ouvrage, de repérer chaque matériau et de faire chiffrer par l’économiste les quantités de matériaux nécesssaires.
Plan du hall, repérage des matériaux, éch. 1:50
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HABITER LA LISIERE
Projet d’architecture de cinquième année Enseignants : M. B. Roueff, M. S. Barriquand
Marnaz, à la lisière de la ripisylve de l’Arve Logement semi-collectifs, habitat individuel dense Intégration dans l’environnement naturel, relation à la ripisylve Implantations des logements
Plans des logements, éch. 1:200
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Volume et circulation, schéma
Dans le cadre d’un projet de reconversion d’une zone industrielle en un quartier mixte, ce projet de logements se situe à la lisière de la forêt. Les petits blocs implantés en peigne permettent une imbrication du milieu urbain et des espaces verts. Pour limiter l’imperméabilisation des sols et répondre aux risques d’inondation, les habitations sont sur pilotis et le RDC est dédié aux stationnements. Desservis par un escalier extérieur formant une faille
dans les blocs d’habitation, les logements sont tous traversants. La conception de multiples typologies de logement dont certains sur deux niveaux, a permis de singulariser chaque appartement. En intégrant une réflexion en terme d’usages, certains appartements sont proposés avec deux salons pour que les habitants les adaptent facilement à leurs besoins, celui d’avoir une salle de télétravail par exemple.
Plan logement T5 niveau 1, éch. 1:50
Coupe transversale, logement T5, éch. 1:50
Plan logement T5 niveau 2, éch 1.50
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RE-USE L’édifice aux 1000 histoires
Projet de conception et de construction Enseignants : M. T. Stark, Mme L. Haack, M. S. Krötsch
Campus de l’école HTWG à Constance (Allemagne) Petit édifice modulable pouvant accueillir différents usages. Concept d’un mur épais, multifonction Ressource unique : Réemploi de matériaux issus d’un périmètre géographique restreint
Perspective depuis la cour
Premier concept mur multifonction, axonométrie
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Ce projet, 100 % réemploi, est développé avec une équipe d’étudiants sur plusieurs semestres, dont le premier semestre fut consacré à la conception générale. L’enjeu principal du projet est de le réaliser en utilisant uniquement des matériaux issus de la déconstruction. L’édifice se situe face au Rhin, à une extrémité du campus de l’HTWG de Constance, près du laboratoire. Il est un
lieu de rencontre et de dialogue entre le campus et le reste de la ville. C’est un espace modulable principalement pour les étudiants, capable d’accueillir de multiples usages : espaces de repos, expositions... Son implantation dans le site dessine une cour arrière, où peuvent se dérouler aussi des activités en lien avec le laboratoire de l’école comme des workshops. Le concept consiste en un mur épais, percé et habité
qui s’ouvre d’un côté vers la salle principale donnant sur le Rhin et de l’autre sur un espace abrité et la cour arrière. Ce mur abrite toutes les fonctions nécessaires, chaque ouverture a des dimensions répondant à celles d’un matériau réemployé. Ainsi, chacune de ces niches est une petite histoire : se ferme avec telle fenêtre, elle permet certains usages, elle est tapissés avec tel matériau provenant de tel ancien bâtiment.
Plan du projet, éch. 1:100
Fonctions abritées dans le mur, axonométrie
Maquette du mur, éch. 1:20
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Construction en pisé porteur
Mémoire d’initiation à la recherche de cinquième année Enseignant : M. M. Rollin
Construction en pisé porteur : freins et leviers à travers l’exemple de l’Orangerie à Lyon Comment des projets contemporains en pisé porteur se développent-t-ils malgré les freins et les obstacles ?
Façade de l’Orangerie
Synthèse des résultats : freins et leviers à la construction en terre crue
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La recherche a pour objectif de comprendre les caractéristiques du développement de la filière terre crue et de la construction de projets contemporains en pisé en France en identifiant les freins principaux à la réalisation de projets en pisé. Enrichi par une étude d’un projet en particulier, le travail identifie les freins rencontrés, les solutions trouvées et les obstacles persistants. Corpus : - L’étude de E. Leylavergne au sein du laboratoire CRAterre: La filière terre crue en France : enjeux, freins et perspectives, 2012 - L’étude de montage du Plan National terre crue, la Confédération de la Construction en Terre Crue, oct. 2020 - Etude de cas : Projet de l’Orangerie, îlot B2, architectes Clément Vergély Architectes et Diener & Diener, entreprise Le pisé,
Chantier, pose des blocs préfabriqués
à Lyon Confluence, 2015-2020. - Entretien semi-directif avec Stefan Jeske, architecte chez Clément Vergély Architectes : description du projet architectural, des objectifs et du déroulé de la conception et de la réalisation, explication du rôle des différents acteurs, description des difficultés rencontrées et moyens mis en oeuvre pour finaliser le projet.
mettre en perspective les résultats généraux et théoriques des études de avec un exemple concret.
- Entretien semi-directif avec Nicolas Meunier, maçon piseur chez l’entreprise Le pisé : explication du travail d’équipe, de la mise en œuvre et de son organisation, description des contraintes principales et des freins liés à l’absence de norme et nécessité d’un ATEx. Méthode : Pour répondre à notre question et vérifier les hypothèses, la méthode est de faire dialoguer 2 études sur les freins que rencontrent la filière terre crue avec l’étude de cas pour pouvoir
Coupe de princpe du mur porteur en pisé de l’Orangerie
Ilot B2, Confluence, l’Orangerie
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09
DESSINS D’ARCHITECTURE
Détail de façade pierre et brique, Beaumont-sur-Oise, Val d’Oise
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Vue de la colline de Fourvière, Lyon
Escalier du musée gallo-romain,architecte Bernard Zehrfuss, Lyon
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PAYSAGES À L’AQUARELLE
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Calliope Trouillet calliope.trouillet@gmail.com +33 7 81 72 38 61