Hong Kong // Portrait Prospectif projet de diplôme l urbanisme/architecture l professeurs Djamel Klouche et Ido Avissar
Projet de fin d’étude 2013/2014 | Camille Fatier - Cyril Roullier T - +33 (0) 6 30 41 20 91 A - 19 rue des réservoirs 78 000 Versailles M - camille.fatier@gmail.com
L’une des zones de rÊserves naturelles sur la zone de frontière Shenzhen / Hong Kong, la frontier closed area. Au nord (haut) Shenzhen, au sud (bas) Hong Kong
Hong Kong / / Portrait Prospectif première partie
location · Hong Kong, China programs · multiple urban interventions year · 2013 - 2014 project type · urbanism, architectural manipulations
PORTRAIT Fruit de plusieurs voyages en Chine qui nous ont donné l’occasion de découvrir cette capitale de l’économie mondiale qu’est Hong Kong, notre fascination nous a mené à nous pencher sur l’avenir de ce laboratoire urbain. Le processus de rétrocession, la crise foncière, les phénomènes économiques et sociaux et les imoortants changments politiques que va subir la ville amènent à dresser un bilan quand à la situation critique de Hong Kong. A travers une collecte sensible de références qui se rapportent à cette condition de Hong Kong nous pouvons tout d’abord en dresser un portrait qui nous permettra par la suite d’élaborer des propositions de développement et de projet. FRONTIER CLOSED AREA Hong Kong entretien un rapport ambigüe avec la Chine. L’ancienne frontière sino-anglaise, aujourd’hui la frontière entre la municipalité de Shenzhen et le territoire spécial de Hong Kong, à longtemps été aménagée pour empécher les phénomène de migration illégale entre les deux pays. La Frontier Closed Area (FCA), longue bande de 2km de large sur 25km de long dont l’entrée n’est permise qu’aux personnes munies d’un permis adéquat, a joué le rôle de mur entre la chine et l’angleterre mais c’est aussi l’une des nombreuses réserves naturelles qu’a conservé Hong Kong. Aujourd’hui cette zone va être ouverte à la construction et à la spéculation immobilière pour résoudre la crise foncière dûe à la rareté du sol. COMPOSITION
ci-contre les deux compositions sur la FCA, en haut sur l’infrastructure paysagère de gestion des crues de jin chuang xing, en bas sur le pôle d’échange commercial et humain de lok ma chau
En constatant qu’en cas d’urgence foncière l’état de Hong Kong transforme une réserve naturelle en réserve foncière, il parrait nécessaire de mettre en place un système d’absorption et de contrôle de l’usage des réserves naturelles en amont de leur ouverture. Les deux compositions placées sur deux sites stratégiques de la FCA représentent, plus qu’une réponse finale au problème, la nécessité pressante de nouveaux outils de gouvernance territoriale qui viendraient réguler la situation.
Michael Wolf, architecture of density
VIOLENCE La violence des dernières opérations immobilières sur le territoire de Hong Kong donnent à contempler le développement d’un nouveau type d’urbanisme. Dorenavant le paysage de l’île de Hong Kong met en scène la violence architecturale comme élément paysagé refletant visuellement l’importance des phénomènes économiques dont elle est issue.
Caspar David Friedrich, le voyageur contemplant une mer de nuages | Michael Wolf, architecture of density
PAYSAGE La particularité de son contexte fait de la ville de Hong Kong une sorte d’idéal urbain. Faisant à la fois cohabiter l’extrême densité, les infrastructures superdimensionnées et la jungle vierge, la morphologie de Hong Kong est particulière et représentative d’une image et même d’un imaginaire de la ville dense. Le paysage de Hong Kong a cela de sublime que chacune des situations urbaines extrêmes qu’il contient se voit représenté par une sorte d’anomalie ou d’aberration architecturale.
l’arbre bonzaï japonais dérivé de la tradition chinoise du pénjing, «paysage en pot» dont la croissance entravée fait la particularité
CROISSANCE Le territoire de Hong Kong approche de la saturation. Les facteurs économiques, politiques et sociaux poussent la ville vers un stade critique, du fait de son statut particulier par rapport à la Chine, de son territoire à la fois trop exiguë (1046 km²) et trop contraint (80% du territoire non-constructible) pour accueillir sa croissance démographique et de sa dépendance à l’étranger en terme de gestion de l’eau potable, de l’énergie et des déchets. Cette situation critique fait de Hong Kong la ville des extrêmes, une sorte d’idéal urbain dont le vocabulaire particulier découle des efforts qu’elle fait pour résoudre ou contrecarrer cette situation. Elle mute en adaptant ses activités (passant du statut d’atelier du monde à celui de place financière mondiale) et en développant à l’extrême de nouveaux modèles architecturaux. Aujourd’hui le territoire de Hong Kong est urbanisé à un peu plus de 20%, ses réserves foncières sont presque toutes occupées au maximum et la gestion de ses déchets et de ses réserves d’eau potable dépend des états limitrophes. La ville jouie toujours d’une place stratégique dans les marchés mondiaux. Ses trente kilomètres de frontière avec Shenzhen, son histoire en tant qu’ex-colonie anglaise et la croissance des marchés chinois en fait l’un des points de contact importants avec le continent asiatique.
Illustration de la seconde bataille de Chuenpee pendant la première guerre de l’opium
ENJEU Tout au long de son histoire Hong Kong a plus été envisagé dans son potentiel économique qu’en tant que territoire à proprement parlé. Sa localisation en a fait l’un des principaux carrefours commerciaux dans les échanges asie/occident et son passé en tant que colonie anglaise et enclave du capitalisme au milieu de la Chine communiste fait de son territoire un enjeu économique ayant toujours donné lieu à des conflits.
la construction des infrastructures chinoises témoignent des contradictions économiques et sociales qu’implique la croissance chinoise
CRISE Les mesures prises par le gouvernement pour répondre au manque de logements dû, entre autre, à l’immigration massive d’habitants du mainland, est à la fois insuffisante et inadaptée, particulièrement depuis que celui-ci a délégué la construction des ensembles de logements à des promoteurs privés. Sur le marché, l’offre porte presque exclusivement sur du logement haut de gamme à loyer élevé, tandis que le prix du foncier, en constante augmentation, fait déjà du loyer hongkongais moyen l’un des plus chers du monde (le plus cher si l’on s’en rapporte au revenu par habitant). Face à cette crise du logement, les opérations immobilières des 30 dernières années sont si importantes qu’elles influencent à la fois l’urbanisme et le paysage de la ville. Leurs volumes sont impossibles à ignorer en tant qu’éléments visuels participant à l’image et à l’imaginaire de la ville. Leur forme architecturale est une conséquence directe des contraintes techniques et fonctionnelles : son dessin n’est pas beau, il est pragmatique. Cependant la répétition de plus en plus systématique de cette architecture apparaît comme un acte de violence (particulièrement chez les promoteurs privés), elle reflète l’état de crise de Hong Kong et lui impose un nouveau paysage, celui de l’extrême densité.
FCA // COMPOSITIONS
LOK MA CHAU La zone de Lok Ma Chau fait partie d’une vaste réserve écologique qui descend jusqu’à la zone protégée de Mai Po, elle fait face à Shenzhen et contraste avec le tissu urbain de celle ci. Cependant Lok Ma Chau est aussi un point stratégique dans le jeux des relation entre la Chine et le territoire spécial de Hong Kong. La zone comprend une importante infrastructure routière par laquelle transite l’équivalent d’un tiers du tonnage de marchandise accueilli par le port de Hong Kong. Les gares de métro de Lok Ma Chau (Hong Kong) et de Futian (Shenzhen) sont les points d’entrée principaux des flux humains qui traverse la frontière, elles sont donc dotées d’un système particulier de gestion de l’immigration (poste frontière, douane, système de controle etc.). Du fait du processus de retrocession accentuant les relations Hong Kong / Chine, ces deux infrastructures sont vouées à se développer selon l’évolution de nouvelles conjonctures économique, politique et sociale. Les enjeux politiques et territoriaux que représente ce site en font le symbole de la nouvelle condition de la FCA et du nouveau statut des relations Hong Kong / Chine. A ce titre, il acueillera et donnera leur cohérence à nos experimentations sur les stratégies de développement inspirées par les situations hongkongaises.
JIN CHUANG XING Ce site d’expérimentation s’inscrit dans une zone innondable entre la Shenzhen river et la chaîne de montagne du nord du territoire hongkongais. Afin de remédier à ces catastrophes naturelles, la coopération entre Shenzhen et Hong Kong a abouti à la planification d’une opération environnementale à l’échelle territoriale. Celle-ci, démarrée au début des années 2000, prévoit d’ici à 2020, la création de canaux et bassins de drainages, de stations de traitements et de pompage de l’eau ainsi que des réserves sur toute la zone. Cet invesstissement commun a permis en 2010 la finalisation des deux premières phases de l’opération. C’est sur l’un des bassins de drainage linéaire existant que l’on propose un nouveau système d’urbanistion pour la FCA.Cet artefact d’ingénieurie est utilisé comme le support de la composition. L’implantation des typologies est donc orientée autour ce nouvel espace urbain offrant un nouveau rapport au paysage et au sol. Plus qu’une infrastructure, il donne la cohérence aux nouvelles stratégies d’urbanisation.
Hong Kong / / Portrait Prospectif deuxième partie
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TYPOLOGIES Hong Kong, de par son caractère extrème, en termes de densité, de contraintes géographiques et d’économie, accueille des typologies de bâtiments reprenant, comme des métaphores architecturales, certains aspects de sa condition profonde. En transposant ces modèles dans un contexte immobilier, économique et social différent et représentatif (la FCA), on peut ébaucher les questions que pose Hong Kong par rapport à son évolution. Tout comme Hong Kong a généré les modèles architecturaux qui la représentent, on peut imaginer les mutations architecturales de ces modèles pour reflèter l’évolution de la ville de Hong Kong. CORRÉLATION Les six typologies séléctionnées coéxistent au sein des compositions mais gardent une indépendance. Elles représentent autant de questions par rapport à la condition future de Hong Kong, leur juxtaposition traduit, plus qu’un scénario possible, la multitude et la corrélation des facteurs avec lesquels jouent ces outils architecturaux. POÉSIE Les manipulations opérées sur ces typologies touchent autant aux caractères économiques, politiques et sociaux, qu’au sentiment d’architecture. La question de fond restant : dans ce contexte ou seule l’économie génère le bâtiment, à quel moment la poésie humaine de l’architecture peut-elle émerger ?
ci-contre les six typologies représentatives chacune de différents aspects de la condition hongkongaise.
FONCIER La valeur du foncier hongkongais est basée sur le potentiel financier du site par rapport à l’investissement que représente son exploitation immobilière. La FCA représente une réserve de foncier non négligeable mais elle contient des réserves naturelles qui empêchent tout investissement immobilier sur certaines zones. Afin de dégager plus d’opportunités foncières, on intègre cette typologie dans une réserve naturelle. La préservation du milieu naturel met la typologie dans la même situation foncière que celle qui l’a générée dans le centre-ville de Hong Kong. La surface au sol disponible est, comme le tissu saturé de Mong Kok, très faible. Ainsi, la zone offre un nouveau potentiel foncier en minimisant l’impact environnemental de son exploitation.
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DICHOTOMIE VILLE / JUNGLE Un des caractères prédominants de l’urbanisme hongkongais est la dichotomie entre la ville et la nature. En effet, suite à des facteurs politiques agissant sur le règlement urbanistique, l’extension de la ville a toujours été contrainte par la géographie mais aussi par la valeur de sa faune et de sa flore. Afin d’exacerber cette réalité, la pencil tower est ponctuellement plantée dans le paysage, permettant une différenciation radicale entre le fait urbain et la nature.
PAYSAGE La figure architecturale de la Pencil Tower rythme la skyline de Hong Kong. La finesse de cette tour élancée, implantée dans un environnement naturel lui donne le statut d’élément paysagé induisant de nouveaux rapports avec son environnement, à la fois dans l’usage du logement et dans la contemplation du paysage.
TAXE Les taxes à la transaction instaurées par Hong Kong pour contrer le phénomène de bulle immobilière ne sont effectives qu’à la vente des biens immobiliers, elles ne stoppent pas la spéculation mais l’encou-ragent au contraire, en ne taxant qu’au moment de la réalisation des bénéfices (au moment de la vente), et dissuadent donc de vendre. Avec la conjoncture actuelle (foncier rare, demande en constante augmentation, politique gouvernementale avantageuse), investir dans l’immobilier revient presque à miser sans risque de pertes avec une augmentation perpétuelle des bénéfices potentiels. Dans cette situation les gains gouvernementaux sur les taxations se trouvent être aussi spéculatifs que ceux des investisseurs et ne peuvent être utilisés. Dans l’hypothèse d’une taxe sur la valeur de construction plutôt que sur la transaction, l’argent investi dans l’immobilier servirait directement les projets gouvernementaux, contribuerait à faire diminuer la demande et cesserait d’alimenter la spéculation. On verrait alors les effets directs des investissements sur l’accomplissement des opéra-tions de logements sociaux.
INSULARITE Les mesures sécuritaires qui entourent les condominiums sont inspirées par les systèmes de gated communities occidentales. La mutualisation des équipements dans ces communautés permet une grande qualité de service à moindre coûts. Cependant l’aspect urbain, au sens de participation à la vie de la ville, s’en trouve réduit. Les qualités sociales de la rue sont remplacées par un confort strictement conventionné, à savoir les services offerts par les promoteurs immobiliers.
Le socle des condominiums qui contient les activités communes joue son rôle de frontière physique entre la ville et l’île de services qu’il représente. Le signal que délivre la monumentalité de l’architecture n’est plus celui de l’évènement mais celui du non-évè-nement, de l’interdiction.
SERVICES On trouve habituellement dans les condominiums un service journalier comprenant : baby-sitting service limousine - clubhouse - room-ser-vice - parking, voiturier - maintenance et entretien automobile - service de rĂŠparation Ă domicile - livraison de magazine et journaux - laverie - service de bus-navette
Ainsi que les activités suivantes : piscine couverte - piscine extérieure - jacuzzi - piscine pour enfants - vidéo-golf - aire de jeux pour enfants - salle d’exercice - courts de tennis (indoor et outdoor) - sauna hammam - salle de Tai Chi - salle d’exercice pour personnes âgées - court de basketball - mini football - court de badminton - zone de repos - salle de ballet - ludothèque - salle de billard - salle de tennis de table - salle de dance/aérobic
OASIS Îlot de terrain, apte à la végétation et à l’habitation humaine, perdu au milieu d’espaces désertiques et dont l’existence est généralement liée à la présence de l’eau amenée par conduites (à partir de secteurs plus humides) ou par puits (nappe souterraine). Zone fertile dans une étendue de terrains arides. Tout lieu, toute situation qui offre une détente, un repos, qui se présente comme une exception au milieu de ce qui est désordre, trouble, etc. : Une oasis de fraîcheur dans une ville surchauffée. dictionnaire Larousse – oasis
INTERFACE DE GESTION Dans le tissu agricole de la FCA la typologie double tube peut devenir l’interface à la gestion du territoire. Son fonctionnement communautaire trouve echo dans la gestion des parcelles agricoles à Hong Kong. En y ajoutant une capacité fonctionnelle et pratique (stockage, entrepots, équipement) on obtient une interface capable de gérer les différentes fonctions du territoire agricole : d’est en ouest, le tissu agricole, l’interface, l’espace public dédié aux logements et l’infrastructure controlant l’irrigation (le canal partiellement accessible).
A l’image du familistère dont la typologie nourrit un certain esprit communautaire, on cherche à exacerber cet effet produit dans les cours intérieurs des tours. Les coursives sont larges de deux unités de passages avec une rambarde en métal. La centralité du vide amène les coursives et les seuils à devenir les supports et les points de départ des interactions sociales. Le rez de chaussée devient lieu de rassemblement et d’échange: échange de biens mais aussi passage obligé des habitants de la tour pour atteindre la sphère privée. Dans le tissu agricole existant, cette typologie permet donc de créer des systèmes de relation et d’échange communautaires.
INTERDÉPENDANCE La juxtaposition d’une architecture favorisant l’économie locale, et d’un système industriel d’ampleur territoriale développe des interdépendances dans les fonctions (main d’œuvre proche du lieu de travail, l’activité ouvrière nourrie les petites industries, pas de concurrence entre petites et grandes industries) mais aussi dans les usages (les travailleurs mangent dans le restaurant d’à côté, les manufactures complètent la production des grosses usines pour répondre à des demandes spécifiques).
JUXTAPOSITION DES CIRCUITS Le débit phénoménal des réseaux hongkongais, notamment dans ses échanges avec la Chine, l’hyperconsommation de cette île mondiale pose la question des rapports entre les réseaux de production de grande échelle et les circuits de consommation locaux propre à Hong Kong.
La capacité des H-blocks à accueillir de petites industries en fait un incubateur potentiel pour les réseaux de proximité et les petites économies. La juxtaposition des deux systèmes, global (à travers le système de plateaux libres) et local (à travers la typologie du H-block), permet de confronter les différentes échelles des circuits de production et des schémas de consommation hongkongais, non pas pour les comparer mais pour les mettre en abîme. Les blocs industriels, de par leur adaptabilité à des systèmes de production plus importants, se situent entre la typologie appartements et les plateaux d’usine et peuvent servir d’équilibrage entre la demande industrielle et la demande en logements.
COMPOSITION La barre et la dalle sont utilisées comme éléments structurant des espaces publics. Ainsi, on crée des espaces de différentes proportions permettant l’appropriation de ceux-ci par différents événements. Par exemple, la composition en U permet la création d’espaces centraux telles que des places. On utilise un calepinage spécifique à ces espaces dédiés permettant ainsi une continuité visuelle et une appropriation simplifiée. Des plus, certaines barres de logements sont surélevées afin d’accueillir des commerces en rez-de-chaussée. Des commerces s’installent sous les arcades, héritage d’une esthétique à l’occidentale et symbole de luxe à la chinoise.
RENTABILITÉ Les surfaces créées lors des opérations slab compo sont autant de surfaces exploitables pour rentabiliser la construction des logements sociaux. Les espaces publiques représentent un coût trop élevé et ne peuvent plus être envisagés seulement comme des plus-values aux logements sociaux mais doivent s’inscrire dans un schéma économique rentable pour être crédibles. Ainsi, l’installation d’activités lucratives peut créer une nouvelle source de revenu pour le gouvernement. La juxtaposition de dalles de différentes hauteurs délimite seule les différentes surfaces mises en location qui permettront un retour sur l’investissement de l’opération et assureront sa pérennité.
1m
sanitaires
TRANSFORMATEUR Placée stratégiquement près d’un nœud infrastructurel, l’adaptabilité quasi-totale de chungking masion est en capacité d’absorber et de réagir à la demande et aux différentes temporalités des logements liés au phénomène du commuting. La réinterprétation du bâtiment, à l’origine résidence de luxe, en suivant le cahier des charges qu’implique ce flux de personnes, permet d’en optimiser la capacité. Il devient une composante du réseau territorial hongkongais, un transformateur de flux, aussi bien humains que commerciaux.
DUTY FREE Le statut administratif particulier du poste frontière de Lok Ma chau permet de développer des opportunités commerciales spécifiques justifiant l’intégration d’une zone de duty free. Jouant sur les aspects attractifs des échanges de marchandises avec la Chine, le nouveau centre duty free devient une plaque tournante du commerce de biens manufacturés. Comme Chungking mansions qui fut autrefois le centre d’une économie mondiale parallèle, il développe sa propre économie, fluctuant à la fois entre les opportunités de Chine et de la RAS.
Projet de fin d’étude 2013/2014 | Camille Fatier - Cyril Roullier T - +33 (0) 6 30 41 20 91 A - 19 rue des réservoirs 78 000 Versailles M - camille.fatier@gmail.com