JO PARIS 2024 / Analyse pt.2 / METROPOLE

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1960

1963

1964

1965

-Début de la construction du Boulevard périphérique, achevé en 1973 -Début de la création du réseau autoroutier : premier tronçon de l’autoroute du Sud (Paris-Corbeil)

-Mise en service du nouveau pont de Sèvres (Hauts-de-Seine)

-Début de la construction de l’autoroute du Nord (A1), inaugurée en 1967 -création des 8 départements de la région parisienne à la place des 3 existants depuis 1790

-Schéma directeur d’aménagement et d’urbanisme de la région parisienne (SDAURP), qui prévoit notamment la création de villes nouvelles autour de Paris

1967

1969

-Début des travaux du Front de Seine à Paris 15 -Inauguration par Georges Pompidou de la voie express rive droite de la Seine à Paris

-Ouverture du premier tronçon du RER A entre Nation et Boissy-Saint-Léger -Ouverture du boulevard circulaire de La Défense -Création des établissements publics d’aménagement (EPA) des villes nouvelles d’Évry et de Cergy-Pontoise

HISTORIQUE

1970

Chronologie des évenements majeurs qui constituent le développement urbain et infrastructurel (transports) de Paris depuis les années 60 jusqu’au Grand Paris d’aujourd’hui.

1972

1973

1974

1975

-Ouverture de l’autoroute du Sud-Ouest -Démolition des derniers bidonvilles de Nanterre

-Inauguration de la tour Montparnasse -Installation de Citroën à Aulnay-sousBois et fermeture du site historique de Javel dans Paris, devenu le Parc AndréCitroën en 1992

-Inauguration de l’aéroport Roissy Charlesde- Gaulle -Fin des lignes commerciales de chemin de fer mûes par des locomotives à vapeur -Démolition des bidonvilles des FrancsMoisins (Saint-Denis) et inauguration de la cité éponyme

-Lancement de la carte orange RATP -Sortie du film d’Henri Verneuil Peur sur la ville, avec en trame de fond les opérations d’urbanisme des années 1970 à Paris et en banlieue

1976

1977

1981

1982

-Approbation du Schéma directeur de la région d’Île-de-France (Sdaurif ) -Création de l’Agence des espaces verts (AEV) -L’école polytechnique quitte Paris pour s’installer sur le plateau de Saclay -loi du 6 mai 1976 : création Région Îlede- France

-Jonction des deux sections ouest et est de la ligne A du RER à Châtelet-Les Halles -Ouverture de l’autoroute de l’Est -Création des Conseils d’architecture, d’urbanisme et d’environnement (CAUE

-Inauguration de la ligne TGV Paris-Lyon, prolongée par la LGV Rhône-Alpes en 1994 puis la LGV Méditerranée en 2001

-Loi d’orientation des transports intérieurs, dite loi Loti. -Première loi de décentralisation

-Mise en service du tronçon ouest du RER A entre l’Étoile et La Défense -Le premier turbotrain met 2 heures pour relier Paris et Caen -La loi Boscher fixe le cadre institutionnel des villes nouvelles. Huit seront créées, dont cinq en Île-de-France qui perdent progressivement leur statut dérogatoire à partir de 2000

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1971 -Ouverture de l’aérogare d’Orly-Ouest -Inauguration du tronçon du RER A entre l’Étoile et Auber


1985

1986

-Premier parc naturel régional francilien : PNR de la haute vallée de Chevreuse

-Adoption du terme francilien(ne) (nom et adjectif ) par l’Académie française

1992

1993

-Ouverture de Disneyland Paris (Eurodisney à l’époque) -Fermeture de l’usine Renault de l’île Seguin à Boulogne-Billancourt

1998

1989 -Mise en service du TGV Atlantique

-Inauguration du TGV Paris-Lille

1999

1991 -La compétence du Syndicat des transports parisiens (STP), créé en 1959, s’étend à toute l’Île-de-France

1994

1997

-Inauguration du tunnel sous la Manche -Approbation par décret du schéma directeur de la région d’Île-de-France (Sdrif )

-Création de l’établissement public Réseau ferré de France -Mise en service de la ligne 2 du tramway, dite « Val de Seine » qui relie Issy-Plaine (RER C) à La Défense

2000

2001

-Inauguration du Stade de France à Saint-Denis, où l’équipe de France remporte la finale de la Coupe du monde de football -Inauguration de la ligne 14, première ligne automatique du métro parisien -Lancement de la Carte Imagine’R

-Lancement du Transilien par la SNCF

-Approbation du plan de déplacements urbains de la région Île-de-France (Pduif )

-Le Syndicat des transports d’Île-deFrance (Stif ) succède au STP

2004

2005

2006

2007

-Création de Bruitparif, réseau de mesure de l’exposition au bruit des Franciliens -Destruction des barres Ravel et Pressov de la cité des 4 000 à La Courneuve

-Le Mac/Val à Vitry-sur-Seine, premier musée d’art contemporain en banlieue parisienne

-Mise en service de la ligne 3 du tramway, dite « des Maréchaux Sud », et de la ligne 4 entre Aulnay-sous-Bois et Bondy

-Inauguration de Vélib’, premier système de vélos en libre-service en Île-de-France -Lancement du TGV Est

2008

2009

2010

2016

-Lancement de la consultation internationale « Le grand pari de l’agglomération parisienne »

-Abandon de la carte Orange au profit du passe Navigo, introduit en 2001

-Vote de la loi relative au Grand Paris

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-Création au 1er Janvier de la métropole du Grand Paris.


ENCEINTES SUCCESSIVES Depuis l’antiquité jusqu’au XXe siècle, Paris est entourée de 7 enceintes successives accompagnants sa croissance. La première enceinte est galloromaine, autour de l’île de la Cité, puis suivent 3 enceintes médiévales à partir du Xe siècle dont celle de Philippe Auguste et de Charles V. Au XVIe siècle se construit l’enceinte de Louis XIII plus souvent appelée enceinte des Fossés Jaunes, puis le mur des Fermiers Généraux construits sous Louis XVI, et enfin l’enceinte de Thiers construite de 1841 à 1844. La superficie de Paris a ainsi évoluée, passant de 53 hectares (enceinte gallo-romaine) à 7 088 hectares (fortifications de Thiers). Cette dernière enceinte de Thiers fut détruite en 1929, laissant place à des terrains vagues progressivement réhabilités en HBM, équipements sportifs et parcs. Au-delà de l’emprise de cette dernière enceinte s’est construit le périphérique, nouvelle forme d’enceinte qui matérialise la séparation entre Paris et ses 10 515 hectares, et sa banlieue.

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DENSITÉ URBAINE La division de Paris en arrondissements municipaux date de 1795 avec un premier découpage en 12 arrondissements. L’annexion en 1859 des faubourgs situés entre les fortifications de Thiers et le mur des Fermiers généraux a mené le découpage aux 20 arrondissements que nous connaissons actuellement. L’accroissement de son urbanité et de sa population n’a fait qu’augmenter jusqu’à atteindre plus de 2,2 millions d’habitants (dont 19,6% de jeunes et 7,4% de personnes âgées) pour une surface totale de 10 515 hectares. Un niveau record de densité de population est donc atteint, dépassant les 20 000 habitants au km² et faisant de Paris la commune la plus peuplée de France.

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ARMATURE VÉGÉTALE Paris totalise 556,67 hectares d’espaces verts, en comptant les deux grands bois de Vincennes et de Boulogne, ainsi que les différents parcs, jardins, squares et mails plantés issus de la période Haussmannienne. Cependant la capitale est la plus dense d’Europe en population, ne laissant que 5,8m² d’espace vert par habitant (14,5m² en comptant les Bois) contre 45 m² à Londres, 59 m² à Bruxelles et 321 m² à Rome. Parmi les XX arrondissements, ceux du centre-Nord en sont les plus déficitaires, d’où la construction de parcs et jardins au cours de ces deux dernières décennies (le plus grand étant le jardin de la Villette, 550 000m², 1979). Cependant la carence n’est et ne sera jamais comblée car la densité urbaine à Paris ne permet pas la construction de nouveaux espaces verts.

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CRÉATION DU METRO La première ligne du métro de Paris (Porte de Vincennes - Porte Maillot) a été construite à l’approche de l’Exposition universelle de 1900. Elle est inaugurée quelques mois après le début de l’exposition, le 19 juillet 1900 afin de desservir les épreuves des Jeux Olympiques d’été de 1900 au Bois de Vincennes. Son succès et sa fréquentation sont immédiats : De 55 millions en 1901, le nombre annuel de voyageurs est passé à 467 millions en 1913. Le réseau s’est ensuite rapidement densifié dans Paris intramuros jusqu’à la Seconde Guerre mondiale. Après une pause durant les « décennies voitures » (1950-1970), plusieurs lignes existantes ont été prolongées en proche banlieue. Les choix effectués à sa conception (faibles distances entre les stations, capacité réduite des rames) limitent aujourd’hui les possibilités d’extension du réseau.

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MÉTRO ACTUEL Le réseau métropolitain de Paris, d’une longueur de 219,9 kilomètres a été conçu pour assurer une desserte fine de Paris intra-muros. L’exploitation du métro de Paris est assurée par la RATP (Régie autonome des transports parisiens), pour le compte de l’autorité organisatrice de transports de l’Île-de-France, le STIF (Syndicat des transports d’Île-de-France) dans le cadre d’un contrat pluriannuel. Le réseau est composé de 16 lignes en site propre, essentiellement souterraines, qui desservent au total 302 stations nominales et 383 points d’arrêt. La proche banlieue n’est en revanche desservie que par les prolongements des lignes imposant de passer par Paris intramuros pour aller d’une commune de banlieue à une autre.

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ROCADE TRAMWAY Les neuf lignes de tramway d’Ile-de-France ne constituent pas un réel réseau relié et interconnecté, mais les lignes situées dans Paris intra-muros permettent d’effectuer ¾ de rocade. Ces lignes sont la T3a et la T3b, respectivement surnommées « tramway des Maréchaux sud » et «tramway des Maréchaux est » en vue de leur position le long du boulevard des Maréchaux. Toutes deux remplacent une portion de la ligne d’autobus PC (Petite Ceinture), et leur mise en service marqua le grand retour du tramway sur le territoire de la ville de Paris après 69 ans d’absence. Cette exploitation en deux arcs (pont du Garigliano – porte de Vincennes et porte de Vincennes – porte de la Chapelle) est destinée à assurer une meilleure régularité et à éviter les situations de congestion.

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COURONNE SPORTIVE La transformation de la ceinture de paris se pose dès la fin du XIXe siècle avec l’obsolescence avérée de l’enceinte de Thiers, qui laisse place à un projet de ceinture verte. Tout au long du XXe siècle, le processus de mise en place de cette ceinture verte a créé un système urbain spécifique et unique : un territoire de 1 273 hectares allant du boulevard des maréchaux au boulevard périphérique, avec seulement 11,8% d’ilot bâtis pour 88,2% espaces non bâtis. La vocation de cette ceinture verte était celle d’un lieu de rencontre entre Paris et ses communes limitrophes, un enchaînement de grands parcs et de pelouses de sport ouverts, l’association de pratiques sportives et de jardins publics. Et si les 34 stades réalisés constituent une couronne sportive autour de Paris, ils sont finalement tous clos de grillages et réservés aux pratiques sportives en club.

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GRAND ÉQUIPEMENTS SPORTIFS Paris et ses 10 515 hectares de surface pour ses 2,2 millions d’habitants possède 421 équipements sportifs. Ces équipements sont divisés en gymnases, stades, terrains de tennis, piscines, salles de sport, terrains d’EPS, boulodrome, centre d’animation et autres équipements divers. Cependant leur nombre reste très faible pour la forte densité de population : 1,8 équipement pour 10 000 habitants.

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TERRAINS DE GRANDS JEUX En petite couronne, les terrains de grands jeux dont la surface est supérieure à 200m² ne se répartissent pas de manière homogène : certaines communes en sont totalement dépourvues, d’autres en accueillent plusieurs, diffus ou concentrés dans des installations de grande envergure. Parmi les 123 communes de petite couronne, 11 concentrent près du tiers de l’offre. Les bois représentent 33% des terrains avec une offre majoritairement en libre accès mais délocalisée par rapport aux usagers, et le reste de l’offre est partagée dans une gestion interdépartementale. On observe une réelle carence en terrains de grands jeux, et le constat établi par la DRDJS en 2007 annonce une nécessité de 350 terrains de grands jeux supplémentaires pour absorber la demande à terme, dont 111 terrains synthétiques. Cela correspond à un doublement de l’offre existante.

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TRANSPORT EN COMMUN Afin de compléter le réseau des 16 lignes de métro de la ville de Paris, et d’étendre le transport en commun jusqu’aux villes de proche et grande banlieue, les lignes de RER (5 lignes) et de Transilien (8 lignes) offrent un réseau ferroviaire étendu. L’offre est complétée par les lignes d’autobus (1000 lignes sur toute la région parisienne) ainsi que les lignes de tramway (5 lignes et 4 lignes en construction). Les transports sont exploités par différentes sociétés : la RATP, la SNCF, l’association Optile. En 2010, les transports en commun franciliens ont permis de réaliser au total près de 8,3 millions de déplacements par jour, dont 2,2 millions dans Paris, 2,9 millions entre Paris et la banlieue et 3,2 millions uniquement en dehors de Paris.

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GRANDES VOIES PRINCIPALES Le maillage routier de la petite Couronne comporte des rocades pour contourner Paris, et des radiales pour accéder à Paris. Ce réseau de voies détient les records européens de trafic avec plus de 240 000 véhicules par jour en moyenne en 2010 sur 5 de ces tronçons : 3 tronçons du boulevard périphérique, un tronçon de l’A1 et un de l’A4. Malgré la baisse globale de trafic en petite couronne, le réseau principal (les grandes radiales et l’A86) concentre encore en 2010 des trafics extrêmement élevés et des vitesses relativement basses lors des heures de pointes.

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PETITE COURONNE zone constituée des trois départements limitrophes de la ville de Paris : les Hauts-de-Seine (92), la Seine-Saint-Denis (93) et le Val-de-Marne (94). Formant avec Paris jusqu’en 1967 le département de la Seine. Elle se caractérise par une très forte densité de population, atteignant près de 9 000 habitants/km2 dans les Hautsde-Seine, soit plus que la majorité des centresvilles de la plupart des métropoles mondiales. Cette zone possède d’importantes fonctions de commandement, en particulier le quartier de La Défense (Hauts-de-Seine), véritable expansion du centre ville et premier quartier d’affaires européen. Elle comprend 123 communes, 4 445 258 habitants en 2011 et a une superficie de 657 km2.

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Communes limitrophes


POPULATION Le nombre moyen d’habitants par commune est de 35 742 habitants. La commune la moins peuplée de la petite couronne compte 1 663 habitants et la plus peuplée 113 085 habitants. La densité moyenne des communes de la petite couronne est de 6 693 habitants au km². A titre indicatif, la densité est d’un peu moins de 1 000 habitants au km² en Ile-de-France. La dynamique d’évolution de la population est relativement soutenue sur le territoire : + 8,8 % entre 1999 et 2009 (soit 357 698 habitants).

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Insee, 2009


CEINTURE ROUGE L’expression ceinture rouge ou banlieue rouge désigne l’ensemble des villes à mairie communiste (PCF principalement) entourant Paris depuis les années 1920. Plus largement, l’expression désigne l’ensemble des villes largement peuplées par la classe ouvrière et entourant Paris.

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POLITIQUE La principale conséquence de la victoire de la droite aux municipales de 2014 en Îlede-France ne sera visible que début 2016, mais elle sera capitale. La loi MAPTAM (Modernisation de l’action publique territoriale et affirmation des métropoles) du 27 janvier 2014 a décidé la création d’une métropole de Paris, réunissant la capitale et les 123 communes des trois départements de petite couronne, soit 6,7 millions d’habitants. Cette nouvelle intercommunalité héritera de compétences stratégiques, jusqu’ici exercées par les communes et les intercommunalités, dans le domaine de l’aménagement de l’espace, du logement, du développement économique et de l’environnement. Elle sera dirigée par un conseil de la métropole, composé dans un premier temps de représentants des conseils municipaux qui viennent d’être élus.

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Couleur politique des mairies de la Petite Couronne en 2009


RICHESSE L’Ile-de-France représente 29 % de la richesse nationale en terme de PIB contre 19 % de la population. le PIB est passé de 283 400 millions d’euros en 1990 à 413 742 millions d’euros en 2001. Cette concentration de richesses masque cependant de fortes disparités territoriales. Les communes du centre-ouest cumulent les richesses et s’opposent à celles du nord et de l’est, moins favorisées. La richesse des communes ne va pas toujours de pair avec le niveau de revenus de leurs habitants Le cœur de l’agglomération francilienne est composé de Paris et des 123 communes de la petite couronne. Il abrite une population de 6,1 millions d’habitants. La moitié de ces habitants vit dans un ménage déclarant en 2003 un revenu par unité de consommation (UC) supérieur à 18 240€. Les revenus fiscaux desménages). Ce revenu médian, proche de celui du reste de l’Ile-de-France, dépasse nettement celui de la province(14 930€).

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Revenu median par UC (par an) 2003


CLUSTERS&CDT Le Grand Paris compte 7 pôles stratégiques identifiés appelés clusters, sur lesquels 22 Contrats de Développement Territorial sont en cours de négociation. «L’objet du contrat de développement territorial est de mettre en place une démarche contractuelle et partenariale d’élaboration et de mise en œuvre sur le long terme des projets de développement des territoires stratégiques du Grand Paris, et en particulier ceux desservis par le réseau de transport public du Grand Paris ». (Décret en date du 24 juin 2011 portant sur la création des Contrats de Développement Territoriaux)

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GRANDS EQUIPEMENTS SPORTIFS Les contrats de développement territoriaux et leurs stratégies n’incluent pas les grands équipements de sport dans leurs réflexions, alors que ceux-ci ponctuent de manière éparse le territoire. Le Grand Paris n’affiche pas de stratégie claire quant au développement du sport et des sites.

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ROCADES AUTOROUTIERES Les trois grandes rocades régionales : le boulevard périphérique, l’A86 et la Francilienne jouent chacune un rôle vital dans le fonctionnement de l’agglomération. La géographie des déplacements des Franciliens a en effet beaucoup évolué au cours des 30 dernières années et si la grande majorité des mouvements étaient autrefois pendulaires entre Paris et la Banlieue, 80% des déplacements sont aujourd’hui intradépartementaux. Cette évolution a été largement portée par la A86 qui a continué à supporter des trafics fortement croissants alors que le trafic du boulevard périphérique et des radiales diminuait en petite couronne. Aujourd’hui la Francilienne permet les mêmes évolutions en moyenne couronne. Néanmoins les déplacements empruntant les grandes rocades ne sont pas pour autant des déplacements de proximité. Les rocades jouent pleinement leur rôle qui est de concentrer les déplacements longs afin de « soulager » la voirie locale.

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GRAND PARIS EXPRESS Le Grand Paris est un projet urbain, social et économique, dont les fondements reposent sur la création d’un nouveau réseau de transports publics : le Grand Paris Express. Le GPE est donc un projet de réseau composé de quatre lignes de métro automatique autour de Paris, et de l’extension de deux lignes existantes. D’une longueur totale de 200 kilomètres, il doit être réalisé par la Société du Grand Paris(SGP) dans le cadre d’un accord avec le Syndicat des transports d’Île-de-France (STIF) et permettre aux différentes communes de la métropole du Grand Paris d’être reliées entre elles, sans passer par le centre de Paris. En effet, 8,5 millions de voyageurs empruntent quotidiennement les transports en commun en Île-de-France et les infrastructures ferroviaires ont besoin d’être modernisées et développées pour faire face à l’augmentation importante du trafic (+ 21 % prévu en dix ans).

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LOGEMENTS Le Grand Paris affiche un objectif de construction de 70 000 logements neufs par an, notamment aux alentours des 72 nouvelles gares du Grand Paris Express qui apparaissent comme des territoires prioritaires pour ce projet, créant ainsi de nouveaux bassins de vie et d’emploi. Pour cela, la Société du Grand peut aménager les terrains en cours d’acquisition dans un périmètre de 800 mètres autour des gares. La densification douce et la rénovation recyclage d’espaces urbanisés devraient favoriser l’optimisation de l’espace urbain et l’émergence de véritables quartiers aux fonctionnalités multiples, en particulier autour des gares, afin d’atteindre cet objectif de plus d’1 ,5 millions de logements supplémentaires.

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ILE-DE-FRANCE, LIMITES ADMINISTRATIVES L’Ile-de-France, communément appelée « région parisienne », est la région la plus peuplée et la plus dense du pays : 11,85 millions d’habitants et 986,8 hab. /km². Elle est composée de 8 départements, dont 3 en Petite couronne (les Hauts-de-Seine, la Seine-Saint-Denis et le Val-de-Marne), 4 en Grande couronne (la Seine-et-Marne, les Yvelines, l’Essonne et le Vald’Oise) et Paris ou l’agglomération parisienne qui concentre 88,7% de sa population. Les limites administratives de l’Ile-de-France sont donc multiples : départementales, communales, les EPCI (communautés d’agglomération, communautés de communes, syndicats d’agglomération nouvelle), mais aussi les arrondissements et quartiers de Paris.

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ILE-DE-FRANCE, ENVIRONNEMENT Le paysage hydraulique rassemble la Seine, la Marne et l’Oise qui forment des boucles et méandres dans toute la région, comprise dans le bassin versant de la Seine, où tous les cours d’eau sont donc des affluents de la Seine. L’altitude qui oscille entre 10 et 200m a laissé aux abords des cours d’eau de nombreux lacs et étangs aujourd’hui devenus bases de loisirs. Le territoire de la région est un espace fortement fragmenté par l’urbanisation et les infrastructures de transport, mais la région est avant tout agricole. Pour preuve, les zones agricoles couvrent plus de la moitié de la surface totale de l’Île-de-France, suivis par les espaces forestiers et boisés qui occupent 23% du territoire.

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ILE-DE-FRANCE, VOIES FERREES Paris dispose de 6 grandes gares de chemin de fer terminus assurant à la fois un trafic grandes lignes et banlieue. Chaque gare dessert une portion de la banlieue, mais assure également le point de départ de grandes lignes vers les autres régions de France, ainsi que l’étranger. Le réseau ferré de l’agglomération parisienne comporte ainsi 500 gares et 1 500 kilomètres de lignes, et les Transiliens à

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METROPOLE DU GRAND PARIS La métropole du Grand Paris regroupe Paris et les 123 communes de la petite Couronne, sous la tutelle d’un seul maître d’ouvrage ; la Société du Grand Paris, et avec une seule instance de gouvernance ; la Métropole du Grand Paris. Paris Métropole représente «Ce syndicat mixte d’études, pour lequel les collectivités territoriales et EPCl qui souhaitent adhérer devront délibérer, participe ainsi de la réponse aux défis partagés d’un meilleur équilibre du développement métropolitain ainsi que d’un plus grand rayonnement de la métropole, dans une volonté commune de réduction des inégalités sociales et territoriales et de développement économique durable à l’aune des mutations environnementales du XXl e siècle.» (Statuts du syndicat Paris Métropole, 10 juin 2009)

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UNITE URBAINE DE PARIS L’unité urbaine (10 413 386) «Repose sur la continuité du bâti et le nombre d’habitants. On appelle unité urbaine une com¬mune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) qui compte au moins 2 000 habitants.» L’aire urbaine (12 161 542) est «Un ensemble de communes, d’un seul tenant et sans enclave, constitué par un pôle urbain (unité urbaine) de plus de 10 000 emplois, et par des communes rurales ou unités urbaines (couronne périurbaine) dont au moins 40 % de la population résidente ayant un emploi travaille dans le pôle ou dans des communes attirées par celui-ci.»

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SCOT «Le SCOT est destiné à servir de cadre de référence pour les différentes politiques sectorielles, notamment celles centrées sur les questions d’habitat, de déplacements, de développement commercial, d’environnement, d’organisation de l’espace…. Il en assure la cohérence, tout comme il assure la cohérence des documents sectoriels intercommunaux (PLH, PDU), et des plans locaux d’urbanisme (PLU) ou des cartes communales établis au niveau communal.» (territoires.gouv.fr)

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SDRIF TIM «Ils révèlent une échelle de réflexion infrarégionale pour inciter les principaux acteurs de ces territoires à partager une vision commune et solidaire. Sur ces territoires se posent des enjeux de développement et d’aménagement à l’échelle des bassins de vie. Ces TIM correspondent à des secteurs présentant des de fortes potentialités de développement [...] plusieurs dispositifs partenariaux permettront la mise en œuvre des grands projets d’aménagement prévus dans les TIM, notamment les Contrats de Développement Territorial» (Projet de SDRIF, livret défis, projet spatial régional, objectifs)

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OPERATION D’INTERET NATIONAL La qualification d’opération d’intérêt national a pour effet juridique de retirer aux communes ou EPCI compétents et d’attribuer à l’État : - La compétence en matière d’autorisations d’occuper ou d’utiliser le sol telles que permis de construire, autorisation de lotir - La compétence relative à la création des ZAC. - La compétence pour prendre en considération les opérations d’aménagement à l’intérieur du périmètre de l’OIN. [...]L’État n’est pas maître de la définition du projet d’aménagement et de développement des territoires concernés, mais il peut influer sur son contenu. (Décret du 30 décembre 1983.)

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CDT «L’objet du contrat de développement territorial est de mettre en place une démarche contractuelle et partenariale d’élaboration et de mise en œuvre sur le long terme des projets de développement des territoires stratégiques du Grand Paris, et en particulier ceux desservis par le réseau de transport public du Grand Paris. » (Décret en date du 24 juin 2011 portant sur la création des Contrats de Développement Territoriaux)

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ILE-DE-FRANCE, GRANDES VOIRIES Symbolique de la centralisation de la France autour de sa capitale, situé devant la cathédrale Notre-Dame de Paris, le point zéro des routes de France est le point kilométrique 0 des routes quittant la capitale, dont on se sert comme référence pour le calcul des distances avec les autres villes de France. Ces routes nationales rejoignent les différentes extrémités de la France aux portes de Paris, tout comme les principales radiales autoroutières (l’Autoroute du Soleil, du Nord, de Normandie, de l’Est, et l’Aquitaine et l’Océane). Toutes ces voies traversent les autoroutes concentriques (l’A86 et la Francilienne) pour aboutir sur le périphérique.

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LE PÉRIPH’

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voie circulaire, d’une longueur de 35,04 km faisant le tour de la capitale française. Il comporte le plus souvent quatre voies de circulation dans chaque sens : deux voies entre la porte d’Italie et la porte d’Orléans, cinq voies entre la porte de Montreuil et la porte de Bagnolet, trois voies entre la porte d’Orléans et la porte de Sèvres. La vitesse y est limitée à 70 km/h.Inscrit au plan d’urbanisme directeur de Paris en 1959, le périphérique est construit de 1956 à 1973 sur l’emplacement des anciennes fortificationsde la commune de Paris et de la « Zone ». Il est inauguré par le Premier ministre Pierre Messmer le 25 avril 1973.

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Boulevard périphérique


LA “ZONE” La Zone est une bande de terrains vagues qui s’est constituée tout autour de Paris près de l’emplacement des anciennes « fortifs’ » de Thiers et qu’occupa, au début du XXe siècle, une population très pauvre. C’’était, en fait, une bande de terre en avant des bastions, constituée du fossé, de la contrescarpe et du glacis, qui mesurait 250 mètres et sur laquelle il était interdit de construire quoi que ce soit. Même les arbres y étaient coupés afin de dégager la vue aux défenseurs. Elle était désignée sous l’appellation « zone non ædificandi »

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BOULEVARD DES MARÉCHAUX -ensemble continu de boulevards qui ceinturent Paris, sur une longueur de 33,7 kilomètres. À leur création, la totalité de ces boulevards portaient des noms de maréchaux du Premier Empire. Ils occupent l’emplacement de l’ancienne route militaire qui longeait l’enceinte militaire de Thiers, bâtie en 1840. L’extension de Paris en 1860 par annexion des communes riveraines a étendu la capitale jusqu’à cette enceinte, qui avec son large glacis marquait une profonde rupture dans le tissu urbain. Doublant le boulevard périphérique du côté intérieur à une distance de 150 mètres en moyenne, ils ne forment pas comme lui une autoroute urbaine, mais une voie ordinaire.

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Voies parallèles au périphériques


INFRASTRUCTURE -ensemble des ouvrages constituant la fondation et l’implantation sur le sol d’une construction ou d’un ensemble d’installations (par exemple routes, voies ferrées, aéroports). -ensemble d’installations, d’équipements nécessaires à une collectivité -partie interne, sous-jacente à une structure (mentale ou matérielle). -ensemble des parties inférieures d’un bâtiment, généralement enterrées (sous-sol ou vide sanitaire, fondations, etc.). -pour les marxistes, structure économique de la société, base concrète sur laquelle s’élève une superstructure juridique et politique.

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Infrastructures sportives


FRANCHISSEMENT -action de passer au-delà d’un obstacle, en particulier en enjambant, en sautant, en grimpant, etc. -passer au-delà d’une limite -pépasser quelque chose, aller au-delà -surmonter quelque chose ; vaincre, triompher de... -parcourir une distance, traverser un espace.

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Voies perpendiculaires au périphérique et aux boulevard des maréchaux

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PORTE -baie, munie d’un dispositif de fermeture, donnant passage à l’intérieur comme à l’extérieur d’un lieu fermé ou enclos. -autrefois : ouverture aménagée dans... -nom donné à certains lieux situés à la périphérie d’une ville l’enceinte d’une ville pour permettre le passage. -accès principal à un édifice, à un établissement, à un lieu quelconque. -ce qui est considéré comme le début de quelque chose, l’accès à quelque chose.

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Sorties du périphérique


Pte de Clignancourt

Pte de la Chapelle

Pte d’Aubervilliers

Pte de la Villette

PORTE DE PARIS Pte de Montreuil

Pte de Vincennes

-accès routiers et piétons à la ville. Comme Paris a connu plusieurs enceintes successives au cours des siècles, on trouve des traces d’anciennes portes de Paris à l’intérieur de la ville. De manière ainsi assez archaïque l’on pénètre dans la ville depuis de périphérique par les portes de l’ancienne fortification de Thiers. Pte d’Ivry

Quai d’Ivry

Pte de Vanves

Pte de la Plaine

Pte de Passy

Pte Dauphine

Pte de Sèvres

Pte Maillot -80-

Quai d’Issy

Pte de Champerret


Pte de Pantin

Pte du Pré Saint-Gervais

Pte des Lilas

Pte de Bagnolet

Pte de Saint-Mandé

Pte Dorée

Pte de Charenton

Pte de Bercy

Pte d’Italie

Pte de Gentilly

Pte d’Orlean

Pte de Châtillon

Pte de Saint-Cloud

Pte du Molitor

Pte d’Auteuil

Pte de la Muette

35

portes du périphérique Pte d’Asnières

Pte de Saint-Ouen

Pte de Clichy -81-


-82-


-83-

Typologie du périphérique


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Association des infrastructures sportives et autoroutières


CHARENTON GENTILLY

MAILLO CLICHY CHAPELLE

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OT

MONTREUIL

PANTIN

SEVRES AUTEUIL

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PORTE DE GENTILLY 96 000m² RER B / T3a

PORTE DE CHARENTON 120 000m² M8 / T3a

PORTE DE LA CHAPELLE 160 000m² M12 / T3b

PORTE DE CLICHY 75 000m² M13 / RER C / T3c

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PORTE MAILLO 230 000m² M1 / RER C /


OT ² T3c

PORTE DE MONTREUIL 160 000m² M9 / T3b

PORTE DE PANTIN 96 000m² M5 / T3b

PORTE D‘AUTEUIL 140 000m² M10 / T3c

PORTE DE SEVRES 100 000m² M8 / T2 / T3a

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