Informations insolites sur la grande guerre Une exposition proposée par la classe de 6°1 du collège Joliot Curie de Lallaing
Les gueules cassées On appelle "gueules cassées" les soldats survivants de 1ere guerre mondiale mais défigurés par leurs blessures. Après la guerre, ils doivent faire preuve d’une grande force de caractère pour affronter la vie, le regard des autres et une société qui les rejette. Il y a aussi la douleur. On parle très peu de femmes comme étant des "gueules cassées" mais il y en a eu, surtout parmi les infirmières. La chirurgie a beaucoup progressé pour tenter de limiter les souffrances de ces hommes. La chirurgie réparatrice a également fait son apparition et a tenté de limiter les horribles blessures infligées par les nouvelles armes.
légende Source : http://
Un projet réalisé dans le cadre du « Le défilé de la mémoire » Mission Inter-Ministérielle du Centenaire
Adam
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Le coquelicot
Alice
Le coquelicot est souvent associé dans les pays du Commonwealth au souvenir des combattants morts au front et plus précisément à ceux tombés lors de la Première Guerre mondiale. Mais pourquoi ?
Une plante tous terrains Tout d'abord, parce que le coquelicot pousse pratiquement partout, y compris dans les zones les plus affectées. "Les tranchées britanniques dans les champs au printemps 1915 étaient remplis de coquelicots".
Monument au morts britannique Sources : Pixabay
Des uniformes pas discrets ! Deuxième raison: la couleur des habits traditionnels des soldats britanniques. La majorité de leurs uniformes sont rouges avant la première guerre mondiale.
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Les brancardiers
Axel
Ni médecins, ni soldats... Les brancardiers sont les personnes qui portent les blessés ou les morts sur des brancards, d'où leur nom. Ce sont souvent des "noncombattants" : des prêtres, des séminaristes,... Ils sont souvent mal considérés et on a du mal à leur fournir un uniforme !
Soldat dans une tranchée remplie de boue pendant la guerre 14-18. Source : Wikipédia
L'eau et la boue
Des brancardiers en plein travail Source : Wikipédia.
Persuadés que la guerre serait rapide, les états-majors n’avaient pas anticipé les besoins en brancardiers et ils ne sont pas assez nombreux, surtout en première ligne. Les conditions de travail sont horribles : chaque jour, il faut transporter vers l'arrière des milliers de blessés et de morts à travers les tranchées remplies d’eau et de boue.
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Le rationnement
Chloé
A quoi sert le rationnement ? Le rationnement n’est pas une punition mais une solution en temps de guerre. Il sert à répartir la nourriture entre tout le monde. Tous les produits alimentaires manquent : le pain, le beurre, le lait... Heureusement que la guerre se termine en 1918 car les restrictions devenaient insupportables dans certaines régions. La fin de la guerre ne marque pourtant pas la fin du rationnement.
https://tayloralexandra.wordpress.com/tag/food/
Cette carte montre une scène se situant aux halles de Troyes le 14 août 1914
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L'alcool sur le front
Eliot
Une consommation encouragée Pendant la première guerre mondiale, les soldats consommaient de l'alcool sur le front. Ça peut nous paraître étrange aujourd'hui mais à l'époque ils y étaient encouragés. Ainsi, en 1914, chaque soldat reçoit une ration gratuite de 25 centilitres et en 1916, l'État réquisitionne la production nationale d'alcool dans sa totalité pour la distribuer dans les tranchées !
Carte postale Source : Wikimédia
Pinard et gnôle
Couverture de "La Baïonnette", n°76 14 décembre 1916 - Source : http://www.archives-lyon.fr
Les soldats buvaient du vin appelé aussi « pinard » qui est populaire pendant la première guerre mondiale. Le pinard est composé de mélanges de vins. C'est un terme utilisé pour parler d'un vin de mauvaise qualité. Il n'était pas non plus rare de trouver de l'eau de vie ou gnôle dans les tranchées. L'alcool était utilisé pour se réchauffer, pour se donner du courage et pour lutter contre la douleur.
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Les cuisines roulantes
Une cuisine roulante. Source : wikipédia
Ethan
La roulante est une cuisine sur roue qui permettait de réchauffer les plats pour les soldats qui étaient sur le front pendant la première guerre mondiale. Elle a fait son apparition en 1915. Dans l'armée française, chaque soldat reçoit par ration 700 gr de pain, 500 gr de viande, 100 gr de légumes secs et un bol de soupe. La roulante, appelée aussi "popote" apporte la soupe dans les tranchées au cœur des combats. Parfois, les cuisiniers ou les soldats pêchent ou chassent pour améliorer l'ordinaire. Ils peuvent aussi compter sur leurs familles qui leur envoient de la nourriture par colis.
Le cuisinier ou "cuistot" est une véritable figure du front, parce que les soldats en ont besoin mais aussi parce que l’alimentation joue un rôle important pour le moral des troupes.
Alors qu’en Angleterre il existe juste une école de cuisiniers militaires, en France cette fonction n’existe pas véritablement en tant qu’affectation.
Militaires qui épluchent des pommes de terre. L'Image de la guerre, mai 1916. Source : http://87dit.canalblog.com
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Les poilus
Fael
Pourquoi ce surnom? "Poilu" est le surnom donné aux soldats français de la Première Guerre mondiale. Mais pourquoi ce drôle de surnom ? Avant la première guerre mondiale, le mot « poilu » était utilisé dans le langage familier ou argotique pour désigner quelqu’un de courageux. C'est pourquoi on a utilisé ce mot, pour dire que les soldats français étaient des hommes courageux.
Pourquoi ils ne rasaient pas?
On a aussi dit que ce surnom était du au fait que les soldats dans les tranchées se laissaient pousser barbe et moustache et que de retour à la vie civile, ils paraissaient tous « poilus ». Cette version ne peut trouver de fondements que dans les débuts de la guerre, car dès lors que les gaz eurent fait leur apparition, les masques à gaz bannirent la barbe des visages des soldats ainsi que du règlement militaire.
Un mot, jamais écrit... Les journaux qui transmettaient les informations de la censure et de l’armée n’utilisaient pas ce surnom. D’ailleurs, il était interdit de diffuser des images prises en première ligne. Celles qui illustrent les journaux et les cartes postales mettent en scène des acteurs ou au mieux des permissionnaires.
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L'automobile
Faustine
Auparavant, aucune guerre n'avait connu la présence d'engins mécanisés et notamment d'automobiles. Par contre, le train, dont l'invention remonte à près de 50 ans avant celle de l'automobile, était déjà utilisé par l'armée.
légende automobile pendant la première guerre mondiale Source : http://www.flickr.com/photos/42250269@N06/15005237308/
Les taxis font la guerre ! Pendant la première guerre mondiale tout ce qui roule va être réquisitionné afin d’amener les hommes de troupes au front. C'est le cas célèbre des taxis de la Marne : en septembre 1914, les taxis parisiens sont réquisitionnés pour transporter des soldats de Paris vers la bataille de la Marne. camion de la croix rouge pendant la première guerre mondiale Source : http://commons.wikimedia.org
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Le pain
Isabelle
L’alimentation est importante pour le moral des soldats pendant la guerre. Mais il est difficile de conserver ou de fabriquer du pain dans les tranchées ! Dès 1903, Charles Heudebert inventa un pain longue conservation dont la recette sera reproduite durant la guerre. Il mit également au point un pain qui, trempé dans l’eau, retrouvait toutes ses qualités initiales. Le ministère de la Guerre s’y intéressa pour ravitailler les Poilus dans les tranchées.
Pain français et pain KK A l'arrière du front il est difficile de trouver du pain car la farine est rare. La France ne produit plus de farine blanche : le pain blanc est donc très rare ! Les boulangers sont obligés de ravitailler les hôpitaux, les soupes populaires...
Affiche sur le rationnement du pain dans la ville de La Rochelle. (Archives municipales de La Rochelle 2Fi 6407. )
Les allemands, avaient un pain de rationnement à base de fécule de pomme de terre et de son (Kleie und Kartoffeln). Il était appelé pain KK .
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Le café liégeois
Lana
Changement de nom Avant la première guerre mondiale, le café liégeois n'existait pas. On l'appelait le café Viennois, car la recette venait de Vienne, la capitale de l'Autriche.
le pont de liège - Source : wikimédia
Or l'Autriche est membre de la triple Alliance au côté de l'Allemagne ; ce sont donc nos ennemis ! A l'inverse, se déroulent à Liège en août 1914 des combats très importants et la ville résiste de manière héroïque. En leur hommage, les cafetiers parisiens changent son nom : le café Viennois devient Liégeois !
Chef la recette ! Mettre 2 boules de glace au café dans une tasse haute.
Recouvrir de café. Ajouter de la chantilly. légende Source : http://
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Correspondance et censure Pendant la Première Guerre mondiale, des milliers de familles se trouvent séparées car les pères et les fils partent à la guerre. Les soldats vivaient dans des conditions difficiles et se faisaient tirer dessus. Du coup, ils étaient fous de joie quand leur famille leur écrivait. C'était pareil pour ceux qui restaient à l'arrière des combats : ils attendaient des nouvelles en ayant peur que les gens qu'ils aiment meurent.
Laure
Lettre après censure Source : Archives départementales de l'Oise
La censure Mais on ne peut pas écrire ce que l'on veut ! Tous les courriers sont lus par des militaires qui suppriment certains passages : c'est la censure. Il est interdit de transmettre des informations sur ce qui se passe au front, sur les déplacements des soldats, l'état des troupes... et tout ce qui pourrait démoraliser les soldats. A la fin de la guerre, c'est 180 000 lettres qui sont censurées chaque semaine.
Tri des colis pendant la première guerre mondiale Source : http://guerre1418.org
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Le tabac
Laurine
De la pipe à la cigarette La consommation du tabac est importante pendant la première guerre mondiale. Au début de la guerre les soldats fument majoritairement la pipe, mais petit à petit son utilisation est remplacée par la cigarette. Les cigarettes se fument plus rapidement, ne nécessitent pas d'être allumées plusieurs fois et elles supportent mieux l'humidité. Les soldats disaient que fumer trois cigarettes de suite dans les tranchées portait malheur : à la première, l'ennemi vous repérait, à la deuxième, il visait et à la troisième...
Un soldat et un gradé partageant le feu d'une cigarette
Une augmentation importante de la consommation La première guerre mondiale est aussi le moment où les femmes se mettent à fumer. Très peu de femmes fumaient la pipe, considérée comme virile. Par contre la cigarette a été considérée comme un tabac doux. Les fabricants lancent d'ailleurs des cigarettes pour femmes comme les "Malboro"
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les bleuets
Lizzie
C'est quoi un bleuet ? Le bleuet est une fleur bleue d’où son nom. C’est une fleur sauvage qui ne se trouve pas chez le fleuriste ! Cette fleur continue de pousser sur les terres ravagées par la guerre. En 1914, « Bleuet » était le surnom que les poilus*donnaient aux nouveaux soldats, avec leurs habits d’un bleu horizon encore propres. Cela renvoie aussi au mot du langage familier, "un bleu" qui désigne quelqu'un sans expérience.
Une fleur symbolique Carte postale de propagande Source : wikipédia
14 juillet 1919, un mutilé de guerre vend des insignes avenue des Champs-Élysées, lors de la fête de la Victoire Source : www.ecpad.fr
Le bleuet et le coquelicot sont deux fleurs symboliques de la Première Guerre Mondiale. Le bleuet est moins célèbre en France que son pendant britannique. A compter de 1934, les fleurs réalisées par les anciens combattants sont vendues dans les rues, et l'année suivante, l'Etat officialise la vente du bleuet le jour de l'Armistice.
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Le Banania
Lucas
Le Banania, une longue histoire... Le banania, est une marque de chocolat instantané. Cette recette a été inventée en 1909, suite au voyage au Nicaragua d'un journaliste : Pierre-François Lardet. Là-bas, il découvre dans un village au milieu de la forêt, une boisson faite de farine de banane, de cacao, de céréales pilées et de sucre. De retour à Paris, Pierre-François Lardet se décide à reproduire cette recette et à la commercialiser sous le nom de Banania.
Donner "force et vigueur" aux soldats
Publicité pour le Banania, utilisant d'un tirailleur sénégalais Source : mondialisation.ca
Première affiche publicitaire du Banania. Source : Wikipédia
En 1914, la Première Guerre Mondiale éclate. Pierre-François Lardet change l'image publicitaire : l'antillaise disparaît remplacée par un tirailleur sénégalais. Il offre 14 wagons remplis de poudre chocolatée aux soldats du front pour leur donner « force et vigueur ». Ces actes publicitaires font beaucoup pour le succès de ce produit toujours commercialisé. l'image
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Les chirurgiens et les médecins
Manon
La chirurgie connaît d'importants progrès durant la guerre 14-18. Pendant la première guerre mondiale, sur 8 millions de mobilisés, il y a eu 1,5 millions de morts. A cela s'ajoute beaucoup de blessés et surtout des blessés du visage. Certaines personnes ont des blessures tellement graves, qu'on ne peut plus les reconnaître : on les appelle les « gueules cassées ».
Le parcours des blessés Un soldat blessé pendant une bataille suivait un parcours. D'abord il était transporté par des brancardiers, qui l'éloignaient de la bataille et lui apportaient les premiers soins. Ensuite, il était transporté vers un hôpital à l’arrière des combats mais pas trop loin pour qu'il puisse retourner se battre dès que possible. Ces hôpitaux étaient installés dans des bâtiments réquisitionnés par l'armée : les écoles, des mairies... Si ses blessures étaient très graves, on le transportait dans un vrai hôpital, loin des combats. Les soldats trop blessés (comme les blessures au ventre) étaient souvent laissés sans soins parce que on ne savait pas les soigner.
Des progrès importants
Salle d'opération pendant la première Guerre Mondiale Source : Wikimédia
Comme il y avait beaucoup de blessés, la médecine fait beaucoup de progrès : « l'imagerie médicale » se développe : ce sont les radiographies pour voir à l’intérieur du corps humain. On invente le Dakin (à base d'eau de javel) pour désinfecter les plaies. Les vaccins permettent d'éviter à beaucoup de gens de mourir de maladies graves comme le typhus. La transfusion sanguine est améliorée et généralisée. La chirurgie se développe grâce à de nouveaux anesthésiques et à l'invention de la greffe. Elle permet à de nombreux soldats de continuer à vivre même si ils sont défigurés : ce sont les gueules cassées. Enfin la psychiatrie se développe et essaye de soigner les soldats traumatisés par les horreurs de la guerre.
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Les anges blancs Qu'est-ce qu'un ange blanc ?
Le château de Chenonceau, un hôpital militaire en 14 -18 Source : wikipedia.org
Marie
On parle souvent des Gueules Cassées, des médecins et des progrès des actes chirurgicaux liés à la Première Guerre mondiale, mais on parle moins des infirmières. Pourtant, des femmes ont donné de leur temps et toute leur énergie pour transporter les malades, les soigner et les accompagner du mieux possible. C'est pourquoi on les a surnommées les « anges blancs ». Ces femmes étaient souvent des religieuses ou des filles de la campagne issues de milieux très modestes, venues en ville pour trouver un gagne-pain.
Combien étaient-elles ? En France, en 1914 on compte 30 000 infirmières et 70 000 bénévoles, soit 100 000 femmes au service de l’armée et de la population. Les hommes n'étaient pas seuls à mourir de la guerre : Plus de 350 infirmières sont décédées. Elles ont été tuées pendant des bombardements ou des attaques ennemies, mais elles sont surtout mortes des suites de maladies contractées pendant leur service, comme la tuberculose. Parmi, les gueules cassées, ces soldats défigurés par les armes, on compte aussi des infirmières. Infirmière 1914-1918 Source : wikipedia.org
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La Poste
Morgan
Quelques chiffres Quatre milliard de lettres et de cartes postales ont été envoyées pendant la première Guerre Mondiale. Cela représente 5 millions de lettres chaque jour ! On compte 90 000 postiers et plus de 35 000 facteurs qui sillonnent les villes et campagnes d’un pays balisé par 15 000 bureaux de poste de toutes catégories, et 84 000 boîtes aux lettres. Les soldats et leurs familles ne payaient pas les timbres
ouvrier de la poste
Beaucoup d'organisation ! Distribuer le courrier pendant la guerre est très difficile car les soldats se déplacent tout le temps. Ils peuvent aussi être blessés et envoyés à l'arrière. Le courrier est très important pour le moral des troupes : les soldats guettent une lettre de leur famille, un colis alimentaire ou un mandat-poste apportés par le facteur. 3700 d'entre eux sont morts pendant cette guerre en faisant leur travail. lettre d'un soldat à sa "femme et enfant'
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Les rations alimentaires
Nathan
Chaque soldat disposait de rations alimentaires. La ration est une petite boite où l'on met de la nourriture. Il existe 3 sortes de rations : - la ration normale distribuée en cantonnement ; - la ration forte distribuée dans les périodes de combats - la ration de réserve que le soldat possède en permanence sur lui. Tabac de troupe Source :cultureforum.ne
Composition des rations
exemple de ration alimentaire https://photosaga.info
Les rations sont composées de pain (frais ou de guerre), de la viande (fraîche ou en conserve), de légumes secs, de sucre, de café, mais aussi d'alcool (vin ou eau de vie), de chocolat et de tabac ! Les hommes portaient eux même leurs réserves qui pouvaient peser plusieurs kilos !
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