Numero 2 numerique

Page 1



candide magazine

numĂŠro 2 qqqqqqqqqqqqqqqqqq

automne 2013


SOMMAIRE | p 4

EDITO

BEAUTE - Les crèmes miracle

BEAUTÉ - Dans le sac à dos de Hayley

FOOD - Bagels à gogo

VOYAGE - La Réunion : 974 raisons pour y aller

DÉCO - La jolie vaisselle

DOSSIER - Le yoga

PORTRAIT - La Bruncherie

MODE - Mix & Match

LA QUESTION PAS SI BÊTE - Le surf et la cuite

SURF - À nous les petites françaises

VOYAGE - L’Australie

SURF - Rencontre avec Courtney Conlogue

Les Instagram à suivre

FOOD - Menu d’automne

CULTURE - Les séries cultes

Playlist d’automne

Horoscope

MODE - Animal Crossing

La page des mercis

~ P. 7 ~

~ P. 8 ~

~ P. 12 ~

~ P.26 ~

~ P.40 ~

~ P.60 ~

~ P.68 ~

~ P.70 ~

~ P.76 ~

~ P.78 ~

~ P. 96 ~

~ P. 100 ~

~ P. 110 ~

~ P. 112 ~

~ P. 116 ~

~ P. 118 ~

~ P. 128 ~

~ P. 130 ~

~ P. 132 ~

~ P. 134 ~


p 5 | OURS

o

Fondatrices, rédactrices, direction artistique et un peu tout le reste aussi Malvina Rouzo : malvina@candide-magazine.com Camille Villard : camille@candide-magazine.com o

Conception graphique et petits dessins dans la marge Camille Villard : camille@candide-magazine.com o

Pour s’abonner à Candide, envoyez-nous un mail, on vous racontera tout abonnements@candide-magazine.com o

Pour nous distribuer, nous proposer un partenariat ou nous envoyer des petits mots (doux de préférence) contact@candide-magazine.com o

Pour devenir annonceur dans Candide Magazine (on fait une sélection à l’entrée, mais si vous venez avec des croissants chauds, on peut s’arranger) publicite@candide-magazine.com o

Pour nous suivre un peu partout Twitter - Instagram Facebook - Pinterest o

Impression Veoprint Tour Ellipse - La Défense, 41 Avenue Gambetta, 92400 Courbevoie

Candide Magazine Association loi 1901 Dépôt légal : à parution 3, rue du 8 mai 1945 64200 Biarritz


Typographies

EDITO | p 6

* Alegreya (© Huerta Typografica) * Advent Pro (© Andreas Kalpakidis) * Caviar Dreams (© Lauren Thompson) * Abril Fatface (© Type Together) * Existence (© Yeah Noah) * Rochester (© Sideshow) * Capsuula (© Henrich Fichna) * Rex (© Svetoslav Simov / Fontfabric) * Lavanderia ( © James T. Edmondson)


édito

p 7 | EDITO

Pour les chanteurs, on dit souvent que le deuxième album est celui de la maturité. C’est une expression qui n’a pas beaucoup de sens et ça tombe plutôt bien : on ne va pas l’utiliser pour qualifier ce deuxième numéro ! Non. Pour nous, ce deuxième numéro, c’est avant tout le numéro du merci. Merci à vous qui avez contribué à faire grandir Candide Magazine, merci à vous qui avez donné un peu-beaucoup pendant notre levée de fonds. On a le sourire jusque là, même si on a un peu plus la pression. Juste après la sortie du premier opus, on a reçu beaucoup de messages qui nous ont fait à chaque fois frémir de bonheur. Vous n’imaginez probablement pas les échanges hystériques qu’il y a pu avoir entre nous deux, pendant les semaines qui ont suivi cette concrétisation de notre projet, notre rêve, notre bout d’amitié couché sur du papier. On a continué de rencontrer des gens formidables, on a même continué à voir les gens formidables qu’on avait rencontré avant. On est toujours aussi mauvaises pour faire les choses autrement qu’à la dernière minute, Malvina est toujours Bretonne et Capricorne, Camille est toujours hyperactive et désordonnée et il y a toujours les 1 247 mails quotidiens qui rythment nos journées de travail. Pour ce deuxième numéro donc, point de maturité.

Par contre, il y a toujours des voyages, du surf, de la mode, de la beauté… Et toujours beaucoup de petits déjeuners.

Malvina & Camille


DANS LE SAC À DOS DE... | p 8

dans le sac à dos de

HAYLEY EDMONDS

Hayley c’est le genre de personnes qui vous rejoint pour boire un simple café en vous offrant une pâtisserie bien rouge en forme de coeur : « Coeur de framboise, ils appellent ça. J’ai toujours rêvé de l’offrir à quelqu’un » commente-t-elle avec son adorable accent anglais. On reconnait les gens biens aux petites attentions. Assurément Hayley est une belle personne, autant de l’intérieur que de l’extérieur.

OUI OUI, MÊME SI C’EST CLICHÉ DE LE DIRE !

Hayley a 31 ans,

en paraît facilement 5 de moins (« pourtant je ne fais pas grand chose pour » se justifie-t-elle), folle de sports de glisse (elle pratique régulièrement wakeboard, skateboard, snowboard), elle est journaliste pour la démente émission FAT sur canal +. L’Anglaise qui a posé ses valises en France depuis 5 ans et ne compte pas nous quitter de sitôt (l’amour, toujours la faute de l’amour) nous a ouvert son sac. Un sac à dos léopard signé Vans : « Il est vieux, je ne suis pas sûre que ce soit à la mode mais je me moque un peu des tendances et puis c’est trop pratique. » À l’intérieur, une extension de sa maison, une partie de la vie de cette globe-trotteuse, hyper-active qui, en plus, est pleine de bonnes astuces beauté.


p 9 | DANS LE SAC À DOS DE...

«

Dans

mon sac,

j’ai toujours des basiques (et indispensables) et des produits miniatures passe-partout.

»

> De multiples carnets pour écrire mes idées multiples > Un bonnet : c’est beau les bonnets > Mon casque : jamais sans mon iPod et ma musique > Une brosse à cheveux : on ne sait jamais où l’on va commencer ou terminer sa journée > Un mascara et un gel à sourcils : mes 2 indispensables beauté > Une mini lime à ongles et des disques dissolvants : pour parer à tous les imprévus

Elle commence par rire. « Je ne sais pas faire ça : séduire. Je suis une mauvaise dragueuse et quand un garçon me plaît je ne fais rien. Mais je dirais que je mets un peu plus de parfum (un Jo Malone ; en plus je trouve le packaging trop beau). Sinon je danse, je ne sais pas draguer mais je sais danser, enfin je crois. Je bouge, je m’amuse. »

« Au quotidien, je ne fais pas grand chose. Une règle à laquelle je ne faillis jamais, même quand il est tard, même quand j’ai bu trop de grenadine, même quand je ne suis pas chez moi : je me démaquille. TOUJOURS. Pas tellement parce que c’est mauvais pour la peau de dormir avec le maquillage du jour, mais plutôt parce que je n’aime pas en fait, je trouve ça sale (pauvre oreiller !).

Quand je veux séduire ?

Je mets une crème de nuit et tous les matins, j’utilise une crème de jour. En ce moment, c’est la crème à la rose de Weleda qui me plait bien. Je me maquille tous les jours, enfin pas quand je suis seule chez moi, mais je ne me maquille pas beaucoup. Mon truc c’est mettre l’accent sur les yeux : mascara (j’aime beaucoup Hypnôse de Lancôme) et khôl. »


«

DANS LE SAC À DOS DE... | p 10

En fait, je suis très minimaliste dans le domaine. Les folies beauté, je les fais avec mes cheveux qui sont passés par toutes les couleurs. Là je me suis calmée, mais l’année dernière, mes expériences capillaires ont été poussées à l’extrême. J’ai fait toutes les couleurs : rose, bleu, roux, brune. Pour le bleu, je voulais du violet en fait mais ce fut un échec, ça faisait vraiment vieille. Comme ces mamies qui se teignent les cheveux en violet, pareil ! Être brune, j’ai adoré, ça faisait ressortir mes yeux. Je fais des couleurs à mes sourcils aussi. Je suis hyper claire des sourcils. J’utilise Eyelure Dylash que j’achète en Angleterre. Ça se présente sous la forme d’une brosse à mascara, tu mélanges et tu laisses poser quelques minutes.

Je me teins aussi les cils car quand je fais du snow, du surf, du wakeboard, j’ai toujours du mascara. C’est pour ça que j’adore me teindre les cils, en particulier l’été, c’est hyper pratique. La dernière fois, j’ai teint mes sourcils chez la coiffeuse chez qui je fais mes mèches blondes (Florence Botrel, 15 rue poissonnière dans le 02ème ) et elle est vraiment top. J’y vais environ 2 fois par an. Je lui demande à chaque fois une coiffure un peu 80’s, j’ai les cheveux très fins alors j’aime bien le volume. C’est le plus important pour moi. Je n’aime pas les fers à lisser, je suis plus « hot brush », les brosses chauffantes, j’adore ça. J’ai une Remington que j’ai achetée sur Internet. Un truc bien 80’s, ma mère en avait une et en a toujours une d’ailleurs.

J’aimerais bien être encore plus blonde, donc la prochaine fois je vais faire le blond suédois (ndlr : les yeux de l’intervieweuse s’écarquillent, entre incrédulité et admiration. C’est que l’intervieweuse a une certaine obsession pour le blond), je n’ai rien à perdre. (Ndlr : admiration décuplée. ) Je fais des mèches depuis que j’ai 16 ans... Avec plus ou moins de succès. J’ai aussi tenté les mousses, j’avais trop envie de le faire, c’était roux ! non, orange ! C’était HORRIBLE ! » (On n’est pas toujours sérieux quand on a 16 ans, comme dirait une chanson.)

»

Quand je veux faire attention ? « Je me suis un peu remise au sport au sens strict du terme et c’est dur (lorsqu’on l’a rencontrée, elle venait de courir les 10 kms de Paris et partait 3 jours plus tard pour un treck de 5 jours au Vénézuela. Ne dites rien, on pense pareil). Mais je fais beaucoup de snow, kite, skate, vélo, etc. Je circule toujours en vélo ou en skate dans Paris. Je bouge constamment. Quand j’ai bu un peu trop de vin ou mangé trop de viande ou de fromage (notre bonne chère gastronomie française), il y a une recette que j’aime bien faire : du houmous* maison (fromage blanc et pois chiche) avec des carottes que je coupe en bâtonnets. C’est hyper bon et plutôt light. » http://canalstreet.canalplus.fr/emissions/fat http://twitter.com/hayleyedmonds http://twitter.com/FATHayley

POUR LA RETROUVER

* Heureuse coïncidence : on vous donne justement notre recette de houmous maison p. 108.


TENNIS AU FÉMININ

Coulisses, lifestyle, mode, tournois, coaching

Rejoignez-nous sur facebook.com/tennisaufeminin


974 BONNES RAISONS D’ALLER

À LA RÉUNION

texte & photos

Léa Kervella


BOUTADE ! Certes la destination pourrait relever le défi easy mais puisqu’on ne veut perdre personne en route et parce que, format oblige, on vous offre le condensé du meilleur ! La Réunion, c’est en fait la destination parfaite, le coin de paradis dont on a tous rêvé un jour et que finalement, pas grand monde ne connaît. Le caillou sur lequel tout est possible et où chacun trouvera sa part de bonheur : le fervent de nature, l’intrépide en quête d’aventures, les branchés culture et patrimoine, l’épicurien, l’adepte du farniente, le randonneur, le photographe, le rêveur, le chercheur…

VOUS ALLEZ VOUS RÉGALER. ON VOUS LE PROMET !


PARIS

9 500 km à parcourir environ 11 h de vol pas mal de séries à regarder 3 h de décalage horaire et quelques plateaux repas pas bien bons à déguster

SAINT-DENIS

UNE DESTINATION MULTIPLE L’île, qui a rejoint depuis peu le Patrimoine Mondial de l’Unesco, impressionne par la beauté mais surtout la diversité des ses paysages : plages avec coloris au choix (oui Madame !), volcan en activité (oui Monsieur !), cirques et reliefs uniques au monde, forêts endémiques, lagons, cascades… Des trésors de beauté concentrés sur 2500 km2.

Une vraie pépite mais aussi une histoire et un métissage culturel incroyables qui a uni des générations de descendants d’esclaves africains et malgaches, des travailleurs indiens, des commerçants arabes et chinois, des Européens, etc. Aujourd’hui encore, tous vivent en harmonie et dans le respect des religions et traditions de chacun. Un bel exemple donc mais surtout une expérience à part entière.

Une des raisons, si ce n’est la raison, pour laquelle on aime la Réunion, c’est un peu beaucoup pour son climat tropical, ses palmiers, ses cocotiers, ses coquillages, ses crustacés… Bref the spot to be où le soleil brille fort, où il ne pleut que de temps en temps (de décembre à février pendant la saison des pluies et des cyclones et encore)… C’est fort, oui mais bref. En plus, comme dans nos rêves les plus fous, il y a des plages de sables blanc, un lagon turquoise et des vagues de dingue. Mais là, on dit quand même attention !


p 15 | 974 BONNES RAISONS D’ALLER À LA REUNION

LE RISQUE « REQUINS » Le risque « requins » existe à la Réunion et le sujet fait rage entre utilisateurs de la mer, écologistes et pouvoirs publics. Des actions et des études sont mises en place pour réduire les risques dans un premier temps et apporter des réponses et des solutions concrètes à cette « crise-requins » dans un second temps. Actuellement, les activités nautiques et la baignade sont interdites sur l’ensemble du littoral, exception faite des lagons, des espaces aménagés et des zones surveillées (une plaquette d’information « conseils vacances » est disponible sur le site http://www.info-requin.re). Concernant le surf à proprement parler, un dispositif est en place et permet la pratique lors de séances encadrées et sécurisées, organisées par les clubs et les écoles. On est d’accord avec vous, cela serait donc tricher que de dire que c’est le top pour aller surfer mais quand même… La Réunion c’est une destination avec des vagues de renommée mondiale (la vague mythique de Saint Leu) qui, il n’y a pas si longtemps, accueillait des compétitions internationales et a vu naître des surfeurs et des surfeuses de talents tels que Jeremy Flores, Maxime Huscenot, Johanne Defay, Coline Menard ou encore Justine Mauvin. Résultat : le sujet est délicat car si l’attrait est bien réel, le risque est bien présent. Faut-il pour autant stigmatiser cette île qui a tant d’autres trésors à offrir ? Nous on dit que NON car la Réunion ce ne sont pas que les requins. La Réunion c’est la gentillesse de ses habitants, la douceur de vivre ou encore les expressions drôles et imagées du créole, le piment qui vous arrache la bouche puis, très vite, tout le reste du corps. C’est commencer sa journée au milieu d’une forêt tropicale, manger à midi au bord d’une cascade, faire sa sieste dans un hamac tendu entre deux cocotiers et prendre l’apéro les pieds dans le sable face à un sublime coucher de soleil sur le lagon.

OUI, LA RÉUNION C’EST AUSSI DES ÉMOTIONS, DES SAVEURS ET DES RENCONTRES.

allez, on y va !


974 BONNES RAISONS D’ALLER À LA RÉUNION | p 16

GASTRONOMIE LOCALE Vaste sujet, la tradition culinaire à la Réunion est riche, très riche ! L’île abonde de fruits tropicaux, d’épices, de légumes et de poissons. Le melting-pot culturel se répercute dans la gastronomie qui offre elle aussi des saveurs très métissées. Le plat régional typique est le cari (mais on peut aussi dire carry) qui se compose d’une base de riz et de grains (lentilles, pois, haricots…) accompagnés de viande, de poisson ou de crustacés en sauce et du traditionnel rougail pimenté. Il existe une multitude de recettes de caris et l’offre est infinie si on y ajoute les plats de traditions indiennes, chinoises ou malgaches. Parlons de la street food locale servie dans les camions-bar, les marchés ou tout simplement au bord des routes. Au camion-bar, vous choisirez l’emblématique Américain Bouchons Gratiné (pain, bouchées vapeurs, frites et sauce) et quelques sarcives (porc laqué). Si, si, c’est humainement possible ! Au marché, on le sait, vous allez carrément vous gaver de samoussas farcis, de bonbons piments et de beignets de crevettes. Et puis comme les locaux, vous vous arrêterez au bord de la route le dimanche après la plage pour acheter un poulet poussière : un délicieux poulet grillé qui a été préalablement mariné dans une sauce soja, thym et ail puis cuit en crapaudine (à plat quoi). Vient le dessert : là, comme de toute façon nous avons littéralement explosé le compteur, on vous laisse le choix. C’est parti : sorbet à la mangue, ananas frais, bonbon miel (gâteau frit au sirop de miel), gâteau à la patate douce, beignet à la banane, colle coco (noix de coco caramélisée)…

TOUT EST BON ON VOUS DIT!

«

LE MIEUX C’EST DE GOÛTER À TOUT, TOUT LE TEMPS ET PARTOUT !

»


p 17 | 974 BONNES RAISONS D’ALLER À LA RÉUNION

RHUM, TI PUNCH ET DODO Parce que boire est aussi important que bien manger, là aussi la Réunion fait bien les choses : rhums, rhums arrangés et punchs font véritablement partie de l’histoire et du savoir-faire réunionnais. Le rhum est issu de la canne à sucre ; l’industrie locale compte trois distilleries qui produisent des rhums agricoles ou traditionnels de grande qualité et réputés dans le monde entier, le plus célèbre étant le Rhum Charette. Ici en général, on l’utilise pour faire des rhums arrangés, des punchs ou des cocktails. Le rhum arrangé s’obtient après une longue macération de fruits ou de feuilles dans du rhum pur, c’est assez fort et concentré en alcool et se consomme plutôt en digestif tandis que le punch est le résultat d’un mélange de rhum et de jus de fruits et se consomme plutôt à l’apéritif. On ne vous le cache pas, au cours de votre séjour, la difficulté va être de choisir parmi une quantité infinie de rhums arrangés et de recettes de punch… Maudite modération ! Si le Ti-Punch est une étape obligatoire (et bien agréable, soyons honnêtes), sachez que la Dodo vous attend elle aussi au tournant. La bière locale emblématique de l’île fait aujourd’hui partie intégrante de l’identité réunionnaise : la ti boutik du coin (magasin d’alimentation générale, ancêtre local du supermarché) porte toujours ou presque, les couleurs de la Dodo, de même qu’une quantité incroyable de camions-bar, de snacks ainsi que la moitié des parasols sur les plages le week-end. Si elle connaît un tel succès depuis des générations c’est aussi parce qu’elle est aussi légère que bonne. La jolie blonde a d’ailleurs reçu au fil des ans de nombreuses récompenses et médailles internationales ! Et pour ceux ou celles qui ne boivent pas d’alcool, commandez un Cot Citron (limonade locale).


{ LE VOLCAN } Alors là, préparez vous à marcher sur la lune ! Le Piton de la Fournaise est un gentil mais surtout joli volcan qui offre des paysages uniques et surnaturels. En dehors des périodes d’éruption (la dernière date de 2010), il existe de nombreux parcours pour découvrir ses cratères, remparts et coulées de lave. Mais pourquoi pas (avec un peu de chance) vivre une éruption volcanique ? Notre volcan est de type hawaïen ou dit « effusif ». Il n’est donc pas dangereux, ne produit ni cendres, ni émanations toxiques mais de sublimes fontaines de laves très liquides qui se transforment en rivières incandescentes sur plusieurs kilomètres avant d’atteindre la mer. Évidemment, c’est la nuit que le tableau de la lave en fusion est le plus beau : les sons, les grondements venus de la terre qui claquent comme du métal, les fontaines d’or qui jaillissent, les rivières de lave… On parie que le petit matin vous surprendra, scotché par ce spectacle unique sous un ciel où les étoiles brillent dans un rouge intense.

On vous l’a dit : tout ici est grandiose !


p 19 | 974 BONNES RAISONS D’ALLER À LA RÉUNION


974 BONNES RAISONS D’ALLER À LA RÉUNION | p 20

PITONS, CIRQUES ET REMPARTS On ne va pas vous mentir, la Réunion se dévoile aux courageux. Il va falloir marcher et se lever tôt ! La bonne nouvelle c’est que cela en vaut véritablement la peine et qu’il y en a pour tous les niveaux, avec des centaines de kilomètres de sentiers. Même les plus rouillés trouveront de quoi se faire plaisir et s’en mettre plein la vue. Les paysages grandioses vous attendent à chaque détour du chemin. Au programme : chemin aux 1000 virages, ponts suspendus, cascades, baignades dans les bassins.

{ À NE RATER SOUS AUCUN PRÉTEXTE } Une nuit, au moins, au bout du monde dans un gîte de montagne. Moment très sympa et convivial autour d’un bon cari et qui souvent, le rhum arrangé passant par là, se prolonge jusque tard dans la soirée. Le réveil avec le chant des oiseaux est exceptionnel et rien n’est plus beau que de découvrir dans la lumière magique du matin, les pitons, cirques et remparts qui font la fierté et la renommée mondiale de l’île.

PALETTE D’ACTIVITÉS INTENSES On n’invente rien, le surnom de la Réunion est « l’île Intense » ! Terre, mer, eaux vives, air... Par nature, la Réunion offre une multitude d’activités dans un décor riche d’une faune et d’une flore remarquables. Randonnées à pied, à cheval, vtt, canyoning, rafting, escalade, kayak, voile, pêche au gros, plongée, safari baleines et dauphins, vol en hélicoptère, kite, funboard, ULM, saut en parachute, chute libre, snorkeling, parapente, saut à l’élastique… Le plus difficile, c’est de choisir ! Pour les moins sportifs, la Réunion offre toute l’année une multitude de fêtes, célébrations et traditions riches en couleurs et en émotions : le Jour de l’an chinois, sa danse du lion et ses milliers d’explosions de pétards, le joyeux carnaval du Grand Boucan, le Cavadee Hindou et ses impressionnantes cérémonies de marches sur le feu, le formidable festival de musique Sakifo et sa programmation toujours plus dingue ou encore la fête de la lumière du Dipavali, ses chars fleuris, fanfares et danses traditionnelles… Voici autant d’occasion de faire la fête, de partager avec les Réunionnais et découvrir leur culture et leurs coutumes.


p 21 | 974 BONNES RAISONS D’ALLER À LA RÉUNION


974 BONNES RAISONS D’ALLER À LA RÉUNION | p 22

{ LEXIQUE DE SURVIE } Comment i lé ? Comment ça va ?

Marmaille Enfant

Alon bat’ carré ! Allons faire un tour !

Coméraz / La di la fé Commérages, ragots

Kosalafé ? Qu’est-ce qu’il y a ?

Moucater Critiquer, taquiner

Toué lé jolie. Tu es jolie.

Zoreil Métropolitain

Mi aime a ou. Je t’aime.

Dalon Ami, copain

N’artrouv’ ! À bientôt !

Tantine Copine, petite amie, fille

Lé dos ! C’est cool !

Ti mam’zelle Une jeune femme


p 23 | 974 BONNES RAISONS D’ALLER À LA RÉUNION

DANS VOS VALISES RHUM & PUNCH ARTISANAT

paniers colorés en osier, broderie de Cilaos, paréos

ÉPICES

vanille, curcuma, cannelle, gingembre, massalé

ET LE RESTE huiles essentielles, fruits, confitures, fruits confits


SAINT-DENIS

saint-paul cirque de Mafate

cirque de Salazie

Saint-gilles-les-bains

Hell-Bourg

saint benoît

l'ermitage Piton des Neiges

forêt de Bélouve

cirque de Cilaos forêt du Tapcal

Saint Leu Fond de la rivière de l’Est

Piton de la Fournaise

Saint Louis

le tampon

saint PIERRE

Forêt de Bois Blanc Forêt du Grand Brûlé


p 25 | 974 BONNES RAISONS D’ALLER À LA RÉUNION

Le Carambole

Chez Loulou

La Marmite

Petit snack-bar qui ne paie pas de mine mais où l’ambiance est ultra sympa... Et toujours garantie !

Véritable institution où l’on goûtera au fameux macatia (petit pain rond légèrement sucré) et sa version chocolat/banane à tomber.

Une super adresse pour goûter aux spécialités créoles face à la mer. On se sert directement dans les marmites sur le feu de bois !

86, RUE DU GÉNÉRAL DE GAULLE SAINT-GILLES-LES-BAINS

34, BD LECONTE-DE-LISLE L’ERMITAGE-LES-BAINS

« AU BOUT DE LA RUE DU GÉNÉRAL DE GAULLE » SAINT-GILLES-LES-BAINS

POUR MANGER

Le Natur’Elle Avis aux amateurs de produits frais et de saison, chaque semaine la carte change complètement. Le coup de cœur ? Le risotto de camarons au lait de coco : une tuerie ! Dans l’après-midi, le Natur’Elle fait salon de thé (bio), il propose une sélection de macarons, de délicieuses pâtisseries maison et de glaces artisanales. PS : une fois là-bas, faites une bise à la jolie Laurence pour nous !

PLACE JULIUS BÉNARD SAINT-GILLES-LES-BAINS

La Gueule de Bois

Jungle Village

5, ALLÉE DES ÎLES ÉPARSES SAINT-GILLES-LES-BAINS

131, RUE DU GÉNÉRAL DE GAULLE SAINT-GILLES-LES-BAINS

POUR SE LOGER

BOIRE UN VERRE

(ET DANSER COLLÉ-SERRÉ AVEC LES SURFEURS DU COIN)

Selon votre budget ou vos envies, plusieurs options s’offrent à vous. Bien sur vous pouvez opter pour l’autonomie avec la location saisonnière mais nous vous conseillons vraiment les gîtes et maisons d’hôtes. Ce type d’hébergement « chez l’habitant » est très répandu à la Réunion et permet de découvrir le quotidien et les traditions de vos hôtes. On y goûte généralement une cuisine traditionnelle de qualité dans une ambiance typique et sympathique. Si vous cherchez un hôtel, bonne nouvelle : il n’y a pas de tourisme de masse à la Réunion, vous ne tomberez donc jamais sur un hôtel « usine ». Du deux étoiles simple et mignon au cinq étoiles grand luxe, l’offre est variée et permet à chacun de trouver son nid douillet.

NOTRE PRÉFÉRÉ :

ON AIME AUSSI BEAUCOUP :

La Case Nyala

Palm Hôtel & Spa

Le Dimitile

La cadre, la décoration et les chambres sont magnifiques, l’accueil chaleureux, le petit déjeuner copieux et délicieux. Une vraie bonne adresse !

RUE DES MASCARINS ENTRE DEUX

8, RUE DU BRAS LONG ENTRE DEUX

Un établissement de luxe dans le sud sauvage.

Un domaine romantique et plein de charme.

8, RUELLE DES LIANES - CILAOS


le yoga


À l’origine, plutôt vue comme une discipline pour illuminés un peu ailleurs (ces illuminés mangeant des graines et s’habillant en tee-shirt en chanvre - les clichés sont parfois redoutables !), la pratique du yoga s’est petit à petit démocratisée jusqu’à devenir une discipline populaire. Encore peu développée en France il y a une quinzaine d’années (la situation aux États-Unis par exemple, est complètement différente. La pratique du yoga est très large et ce, depuis des décennies. Pas un “corner“ de rue new-yorkaise qui n’ait pas son cours de yoga), l’offre et la forme des cours ont aujourd’hui complètement explosé ! Ce phénomène de mode peut sans doute être expliqué par l’esprit du « retour aux choses saines » (et aux tee-shirts en chanvre ?) qui sévit dernièrement : on ne va pas s’en plaindre. L’envie de se faire du bien également car on reconnaît (enfin !) les nombreuses vertus de la discipline sur le corps et il faut le dire, l’esprit (et on ne porte pourtant toujours pas de tee-shirts en chanvre).


LE YOGA | p 28

LE YOGA : POUR QUI, POUR QUOI Avant très centré sur la spiritualité et la méditation, ces 2 axes (fondamentaux) de la discipline restent encore bien présents mais s’ajoutent à ceux-là, des considérations de forme et de poids. Les motivations de chacun sont différentes (voir l’encadré sur les récits d’expériences), on pratique le yoga pour mieux gérer son stress, affiner sa silhouette, renforcer ses muscles, améliorer son équilibre et son maintien.

Car d’un point de vue physique, les bienfaits du yoga sont multiples. Le premier : le yoga dope la souplesse. Ce n’est pas automatique, ce n’est pas tout de suite, mais petit à petit les pratiquants constatent que leur corps perd de sa raideur, que les positions à enchaîner et qui demandent une certaine souplesse, il faut l’avouer (on ne parle pas de la position du chien mais tout un tas d’autres qui n’incluent pas toujours le monde de la jungle), sont plus facilement réalisées, etc. Avec le yoga, il s’agit également de travailler ses muscles en profondeur, les muscles profonds aussi, de ceux qu’on ne sent pas tellement si on n’est pas une Sally Fitzgibbons en puissance. Le corps gagne en tonicité et en flexibilité. Avec le yoga, on va plus loin, on tire, on étire et on brûle. De 200 à 600 calories dépensées en fonction du type de yoga pratiqué (soit d’une part de tarte à la citrouille à un bagel à la dinde et deux autres à la confiture de lait ;

c’est très important d’avoir des équivalences alimentaires). Voilà pour la brève partie physique. Côté mental ? De nombreux bienfaits sont à considérer. À l’unanimité, entre physique et mental, la pratique du yoga permet de reprendre conscience de son corps… et si on osait, confiance en son corps. Quand le haut du corps bouge, on se concentre aussi sur la partie du bas et vice-versa. Rotule, tibia, coude, omoplate, on sollicite chaque articulation du corps du plus évident au plus paresseux. Au-delà, le yoga c’est aussi apprendre la maîtrise de ses émotions.

LE YOGA & LE SURF ( DEUX GRANDS AMIS ) C’est là où l’on se rend compte que surf et yoga sont très complémentaires. Plus exactement, le yoga est très complémentaire du surf, que ce soit dans le mode de vie qui l’accompagne ou dans les bienfaits physiques et psychiques. Essayez de faire un take-off en étant souple comme un manche à balai, vous verrez le résultat. Maîtrise de ses émotions on disait donc. On pense alors aux situations un peu délicates à gérer. Au hasard, quand on se retrouve face à un mur d’eau, ou bien sous l’eau. Un peu trop longtemps. Pas étonnant alors que de nombreux surfeurs le pratiquent régulièrement. Il n’y a qu’à demander à Kelly Slater (mais on veut bien se charger d’aller lui demander nousmêmes) qui a choisi le yoga pour bosser sa respiration et booster sa souplesse après ce constat : beaucoup de ses blessures étaient liées à des raideurs articulaires.

En effet, certaines positions pratiquées dans une classe de yoga dopent les muscles stabilisateurs, essentiels sur sa planche. Sinon, on n’est pas stable… et on est bons pour faire de la plongée disons. Peggy Hall considérée comme une légende par Surfer’s Magazine déclare :

« The only thing I’ve found that really helps improve my surfing is yoga.» « La seule chose qui m’a réellement aidée à améliorer mon surf est le yoga. » Aujourd’hui cette légende enseigne, à travers une méthode et des DVDs déposés, le Yoga for Surfers®. Un yoga dit différent de tous les autres yogas et destiné uniquement aux fantasmes blonds de cette planète. Sa finalité : « Moins de wipeouts, plus de vagues, une meilleure flexibilité ». Stratégie marketing ou réels bienfaits de cette discipline précise pour les surfeurs ? Les avis semblent tous converger vers la se-conde théorie. Et Ophélie, yogi depuis quelques années de conclure : « Le yoga permet de travailler sur le gainage, forcément très utile pour le surf. À mon sens, cela fait aussi travailler l’équilibre et la coordination des mouvements, autant de compétences utiles pour le surf. » Quoi qu’il en soit, surfeurs ou pas, le yoga, comme toutes les disciplines sportives (oui faire du sport c’est bien, c’est bon), offre plein de bénéfices (notamment pour devenir souple comme un plumeau). Encore faut-il trouver le yoga qui nous convienne le plus, face à des noms de classes difficilement prononçables du premier coup (et promis, on ne vous demandera pas de l’écrire).


p 29 | LA PETITE PAGE DE RYAN GOSLING

hey girl !

« Le yoga c’est aussi apprendre la maîtrise de ses émotions. »

can we go to yoga together ?


LE YOGA | p 30

ON A TESTÉ ET AUDITÉ Notre conseil ? Testez chacun des cours avant de trouver le yoga qui vous convient vraiment. De nombreuses salles et classes proposent des formules découvertes très intéressantes. Testez aussi le prof, enfin trouvez le prof avec lequel vous partagerez la vision de la discipline et avec lequel vous serez à l’aise. Un bon prof est aussi un prof qui corrige, déplace et touche, c’est important de le savoir.

Les différents yogas

(ou en tous cas, une petite sélection)

Yoga Hatha Souvent considérée comme la forme de yoga la plus tranquille, si on devait la résumer en un mot ce serait : posture. Dans une classe de yoga, on travaille LA posture juste à travers des positions d’étirements et des exercices de respiration. Par extension, l’accent mis sur la respiration permet de travailler la relaxation. Toutes les formes de yoga ont plus ou moins les mêmes vertus, mais les bénéfices du yoga Hatha concernent le contrôle du souffle et l’équilibre entre le mental, le corps et la respiration. Sa particularité ? C’est une discipline très complète et simple d’accès; pas besoin d’avoir des conditions ou aptitudes physiques particulières pour le pratiquer.

Yoga Asthanga Une des formes de yoga la plus dynamique qui soit. Certains cours prennent le nom de power yoga… Tout est dit ! On enchaîne les positions (qui restent toujours les mêmes) à un rythme assez soutenu. A titre d’exemple, dès la deuxième salutation au soleil, qui vient assez rapidement, on a chaud. L’idée ? Allier force et souplesse à travers un enchaînement de postures énergiques et fluides qui donnent l’impression de former une chorégraphie. Plutôt destiné aux initiés ou aux personnes sportives, cela vaut le coup de tester même si on n’a pas les capacités physiques d’un coureur de fond.

Yoga sur SUP (stand-up paddle)

Prenez un océan plutôt calme (ineptie car même une mer flat pour les surfeurs ne l’est jamais vraiment pour vous, communs des non-surfeurs, quand vous devez faire le chien sur une planche), une planche de SUP (longue, large et épaisse qui permet de gagner en stabilité), un maillot de bain pas trop échancré s’il-vous-plaît, voire une combinaison de surf et toute votre bonne humeur et votre optimisme. Première étape : se mettre debout sur votre Paddle. (Un conseil : restez près de votre planche jusqu’à ce que vous ayez dépassé les clapotis, aussi communément appelés barrière de vagues… même si ici elle sera mini-mini, avant d’essayer de vous mettre debout). Oui votre prof est debout depuis que son gros orteil a été en contact avec l’océan, mais ce n’est pas pour rien que c’est votre prof.

S’il fait comme vous c’est que : a) Il a de la peine pour vous et on appelle ça un soutien psychologique b) Il n’est pas beaucoup plus doué que vous, dans ce cas, vous pouvez envisager de changer de cours. Ça y est, vous êtes debout sur votre planche, défiant les éléments. L’idée est alors de ramer vers l’endroit le plus “stable” de l’océan… et de tomber à l’eau le moins souvent. Vient alors le moment où vous devez lâcher la rame et son utilité prend alors tout son sens : cette longue rame un peu encombrante vous sert en effet, à vous stabiliser. Pendant tout ce temps, et parce que vous refusez de tomber à l’eau, vous contractez fort, fort votre corps. 45 minutes de cours environ, 45 minutes de gainage : et vous qui souffriez lorsque vous faisiez la planche pendant 90 secondes ! Ce n’est pas fini ou plutôt ça se finit (spoiling !) ainsi : le poirier. Toujours sur l’eau. Toujours sans tomber à l’eau. Plus jamais comme c’était dans votre souvenir d’enfant de 7 ans dans la cour de récré. Ne dites rien maintenant, attendez demain au réveil. Ah, vous non plus vous ne saviez pas que vous aviez un muscle capable d’être douloureux dans le haut des hanches et sous la poitrine aussi. Vous avez pourtant déjà pris rendez-vous pour le prochain cours : c’est que le poirier sur le paddle, c’est un nouveau défi personnel.

Yoga Bikram 90 minutes de cours. 26 positions qui s’enchaînent, toujours les mêmes, toujours dans le même ordre. Chaque position est répétée 2 fois, à tenir entre 1 minute à 30 secondes. Dit comme ça, ça paraîtrait presque simple.


Sauf que le tout se passe dans une salle chauffée. À 40.6°. C’est une immersion en Inde véritablement (mais les chapatis et le lassi à la mangue en moins). Minute 1, la position 1 n’est pas encore commencée, vous placez vos mains croisées sous votre menton, le temps de soulever vos coudes (ou tout au moins essayer), 1 goutte, puis 2, puis vous arrêtez de compter, s’échappent de votre corps. À la deuxième minute, vous envisagez de faire fortune dans la contrebande de ventilateurs de poche mais au bout de quelques postures, vous commencez à comprendre lorsque l’on vous dit que tout est une question de mental ! Pendant que vous révisez l’univers de la faune (cobra, chèvre, aigle, chien, etc, à singer avec votre corps) tout en transpirant comme jamais, le professeur suit un dialogue bien précis. La chaleur délie les muscles et permet d’aller toujours un petit peu plus loin dans les postures, sans risque de se blesser : on se sent plus souple très vite et le travail se fait ainsi en profondeur dès le départ. Le rythme idéal ? 2 à 3 fois par semaine. Ce qu’on en retient : le yoga bikram… ça crame ! (Ce jeu de mots beaucoup trop facile vous est gracieusement offert.) S’il n’y a rien de cardio là dedans, le Bikram n’en demeure pas moins assez physique et on ressort du cours mi-fatiguée, mi-energisée, avec en général une seule envie : celle de recommencer. Parce que oui, on devient vite accro aux 40,6°C.

D’AUTRES ONT TESTÉ ET RACONTÉ Adélaïde et Yann

PRATIQUENT LE BIKRAM YOGA

On pratique le yoga depuis le mois de mai, à raison d’une séance par semaine environ minimum. Je (Adélaïde) n'ai jamais été très« yoga » et une amie m'a parlé du Yoga Bikram qu’elle pratique à Bordeaux. Je me suis renseignée pour des cours à Paris, j'ai fait une séance test et j’ai adoré ! Yann ne peut plus faire de sport à cause de problèmes de dos donc il cherchait une activité pour pouvoir se défouler malgré tout. Le Yoga Bikram c'est un bon compromis : relaxant, transpirant aussi mais c'est un véritable dépassement de soi. Tu fais travailler des muscles que tu n'as pas du tout l'habitude de faire travailler, tu ne penses à rien et au niveau de la respiration c'est top. À la fin du cours : tu es BIEN !

Océane

PRATIQUE LE HATHA YOGA

J'ai attaqué le yoga cette année. Je pratique une heure de yoga le lundi, complétée par une heure de relaxation le jeudi. Je cherchais un sport à faire : je suis à la recherche d'un emploi et donc pour le moment je ne vois pas grand monde. J'ai choisi le yoga par hasard : à la base je voulais reprendre le fitness et puis j'ai vu cette association et ces cours à deux pas de chez moi avec un prix correct. J'en avais déjà fait étant petite donc je savais un peu à quoi m'attendre : au final entre le yoga pour enfant et pour adulte, il y a une différence qui ne m'a pas dérangée. Au début de la pratique, j'ai eu du mal avec certains exercices de respiration mais zéro courbature ou douleur. Avec mon copain on a senti une nette amélioration sur mon moral. Nos disputes ont beaucoup diminué et maintenant c'est moi qui désamorce le conflit. En revanche, niveau souplesse rien pour le moment mais bon y'a du boulot aussi à la base : je suis raide comme un manche à balais. Ce yoga me convient bien mais si je croise d'autre formes, j'irai peut-être tester qui sait.


Ophélie

PRATIQUE LE YOGA SUR SUP ET LE YOGA HATHA

J'ai commencé le Paddle yoga en juin 2012 avec une amie. On faisait toutes les 2 régulièrement du paddle (je pratique tout ce qui est sport de glisse, à mon niveau : surf, cata, paddle, kite aussi), le yoga on ne connaissait pas. On s'est dit, on y va (avec un peu d'appréhension quand même, j'avais eu l'occasion de tester une fois le yoga et l'essai n'avait pas été concluant - le prof réunissait tous les clichés de la discipline. Exemple : “ Ouvrez votre pubis “. L’angoisse !). Mais là, j'ai adoré, si bien qu'à la fin de la saison, on a eu envie de poursuivre toute l'année avec du yoga "classique". J'en fait désormais 1h30 par semaine. J'ai choisi le Hatha yoga un peu par hasard, mais ça me convient bien. Il est suffisamment dynamique pour me dépenser mais il permet aussi de faire travailler le corps en douceur. Quand la séance est terminée, on se sent vidée (dans le sens positif du terme), un peu "flapie" même, avec l’esprit et le corps apaisés (en tout cas, quand on est suffisamment concentré pendant la séance). Ce que j’aime ? Je travaille la souplesse, les étirements, le tout couplé avec une bonne respiration, je trouve que cela fait beaucoup de bien. Depuis que j’ai commencé, j’ai constaté une nette amélioration de ma souplesse. Je me suis musclée aussi. Lorsque je ne fais pas de yoga pendant un moment, je suis en manque et je me surprends à faire quelques mouvements par moi-même !


ET PUIS ON A RENCONTRÉ DES PROS. Margot Roziès

SNOWBOARDEUSE PRO, PROF DE YOGA, SURFEUSE. ET DYNAMISME À TOUTE ÉPREUVE. Lorsqu’on a rencontré Margot, c’était au Roxy Pro 2013. Le 1er Roxy Pro 2013, celui de juillet, celui sans les vagues. Pour être tout à fait honnêtes, c’est entre plusieurs salutations au soleil et après avoir ressenti nos premières courbatures liées à la discipline, que l’on s’est véritablement passionnées (nous sommes des personnes très modérées) pour le yoga. On s’est empressées d’aller lui dire le bien (et un peu le mal quand même) qu’elle nous avait fait.

TON PARCOURS ?

Je suis de Tarbes, au pied des Pyrénées, mais j’habite a Seignosse depuis un moment. J’ai commencé le surf à 8 ans, j’ai fait pas mal de compétitions, et puis je me suis tournée vers le snow, que j’ai découvert quand j’avais 10 ans. Je n’ai jamais pu rechausser des skis après ça ! En snow, j’ai fait un peu de tout : du slalom, du bordercross, du half pipe (ndlr : titre de championne du monde en half pipe en 2000), du free style, et du slope style, et puis j’ai laissé un peu de côté. Je voulais essayer de filmer un peu, mais c’est vraiment pas évident de trouver des bugdets…

LE YOGA ET TOI ?

Je fais environ une séance par jour, d’une heure et demie. Je pratique le Ashtanga (voir p. 30 qui est quand même assez difficile mais aussi du Vinyasa flow. Le Ashtanga c’est tout le temps les mêmes postures, un peu comme le Bikram alors que le Vinyasa on peut choisir un peu plus les postures suivant ce qu’on veut faire travailler, si on veut plus étirer le dos, faire travailler les jambes, etc. Le yoga a une vraie complémentarité avec le snow. Ça m’aide beaucoup pour le mental. Le physique aussi, mais c’est vraiment au niveau du mental que je remarque les effets. C’est un peu spécial à expliquer parce qu’il faut vraiment pratiquer pour comprendre. On apprend un certain mécanisme pour se concentrer, on va dire. Au yoga, on doit être concentré, regarder dans une certaine direction, à un moment précis. Du coup, quand on doit affronter des situations un peu délicates, de la peur, du danger, le mental est habitué à réfléchir d’une certaine manière.

Je ne sais pas si c’est très clair, mais le fait de se concentrer sur des exercices permet de se concentrer plus facilement après sur d’autres choses, que ce soit en sport mais aussi dans la vie de tous les jours !

SON ACTUALITÉ LES MACHETTES WEBSÉRIE 100% FÉMININE.

L’IDÉE ?

Mettre en avant des rideuses ; les sportives qu’elles sont mais également les personnes, le style de vie qu’elles ont, les activités qu’elles font à travers des images plus que des mots. www.lesmachettes.com PS : Leurs vidéos “teatime avec” sont bien plus chouettes qu’une pause scone et Earl Grey avec la reine d’Angleterre.


LE YOGA | p 34

Caroline Barbeau

WINDSURFEUSE, MEMBRE DU TEAM ROXY. PETITE FÉE TATOUÉE. Jolie blonde (merci l’océan qui fait de jolis reflets, le monoï et les masques capillaires qui entretiennent) couverte de tatouage (dos, cheville, bras droit entièrement recouvert, entièrement magnifique), Caroline Barbeau est membre du Team Roxy depuis plus d’une décennie et aussi la reine dans son domaine qu’est le windsurf. Hyper active, elle donne aussi des cours de SUP-Yoga.

LE YOGA ET TOI ?

« Le yoga, ça a commencé très simplement : avec mon mari (ndlr : Julien Taboulet) on fait du windsurf que l’on pratique sur étang. Les jours où il n’y a pas de vent, il fallait que je trouve quelque chose d’autre pour combler un peu le vide. Le SUP-yoga est arrivé, il y avait beaucoup de mamans qui venaient d’accoucher, des femmes enceintes, etc. En tant que jeune maman (ndlr : ses deux enfants sont des petits bonbons blonds, beaux comme tout, qui donneraient envie à la plus récalcitrante d’entre nous de faire des gosses sur le champ), j’avais besoin de trouver une discipline qui me permette de

reprendre le sport doucement, je ne voulais pas reprendre avec quelque chose de trop violent. Normalement, on peut reprendre le sport au bout de trois mois après l’accouchement. L’avantage avec le SUP-yoga c’est qu’on peut reprendre tout de suite : les postures toutes simples se font dès le départ ; pour les positions plus compliquées, on va dire au bout d’un mois. Le poirier par contre, il vaut mieux ne pas se lancer tout de suite ! Mais les étirements et la relaxation, c’est déjà important. On a l’impression à nouveau de faire quelque chose de son corps. »


p 35 | RENCONTRE AVEC GABY, PROF DE BIKRAM

RENCONTRE AVEC GABY professeur de Yoga Bikram à Hossegor © YogaBikramHossegor

SON PARCOURS

LA FORMATION

« Sortie de l’école à 22 ans, j’ai démarré un stage chez Rip Curl à Hossegor. C’était super, je suis restée 24 mois et à la fin du stage, on m’a proposé de rester : je n’ai pas pu refuser ! J’ai passé 11 ans au marketing et j’ai découvert le Bikram en arrivant ici. C’est un surfeur du team Rip Curl, un surfeur de grosses vagues, qui avait découvert le Bikram à Hawaii. Il en faisait pour pouvoir compter sur son corps à 100% dans les vagues énormes qu’il pouvait prendre. J’ai essayé ça en 2000, dans un sous-sol, sans prof et depuis je n’ai plus vraiment arrêté ! Mais j’étais frustrée de ne pas pouvoir pratiquer autant que je le voulais. Il avait fédéré une petite communauté autour du Bikram, on venait tous pratiquer et on était tous accro, mais il n’y avait aucun prof pour nous corriger. J’ai attendu que ma petite fille grandisse et que mon compagnon soit prêt à s’en occuper pour démarrer une formation. Quand elle a eu 5 ans, je suis partie et j’ai pu faire la formation aux Etats-Unis. J’ai quitté Rip Curl pour faire ça mais c’est venu vraiment naturellement. » « La formation se fait à Los Angeles, elle dure un peu plus de deux mois. C’est intense. La première classe est à 7h du matin et la journée se termine au plus tôt à minuit et ça, tous les jours. Le dimanche on a quand même un break. On a deux classes de Bikram par jour et entre les deux, des cours théoriques ou de la pratique de l’enseignement. On apprend les dialogues par exemple (le Bikram est le seul yoga où il y a un dialogue vraiment établi). Pendant 90 minutes, on parle non stop : il faut avoir assez de débit pour donner toutes les instructions et rester dans le temps donné. On s'entraîne donc à mieux parler, mieux respirer, donner les bons ordres, etc. C’est vraiment très difficile, physiquement et mentalement. On est hyper courbaturé au bout de 4 jours, donc tenir 9 semaines, c’est l’enfer ! Et puis c’est dur mentalement aussi, on se rend compte de la difficulté d’un cours, sauf que là, c’est 2 fois par jour sur 9 semaines. Et si on craque, c’est tant pis pour nous. Donc voilà, j’ai tenu. C’est une expérience, on sort de là vraiment plus fort. »


RENCONTRE AVEC GABY, PROF DE BIKRAM | p 36

« Cela faisait quatre ans que je voulais devenir prof de Bikram pour permettre à plus de monde d’en faire et pas juste à une dizaine de personnes. Aujourd’hui je suis vraiment contente. Ici, c’est une remise en question, un challenge à chaque classe, aussi bien quand on pratique que quand on enseigne. Les deux n’ont rien à voir. Je préfère encore la pratique, mais je l’ai fait dans le but d’ouvrir un studio, pour qu’il y ait plus de profs et que je puisse en profiter comme les autres ! Je ne m’étais pas posé de questions sur l’enseignement avant de le faire, je m’étais dit que je voulais juste savoir exactement comment il faut faire et pouvoir corriger les gens. Or l’enseignement est vraiment difficile : il faut rester 90 minutes debout en piétinant un peu, parler en continu, gérer la voix, donner de l’enthousiasme mais sans être trop sympa, être impératif mais pas trop dure. Il faut aussi avoir suffisamment d’énergie pour la transmettre correctement. Il faut que les élèves en face se disent « j’ai pas le choix, je fais ». Ça fait 1 an ½ que j’enseigne et je commence tout juste à me sentir à l’aise dans l’enseignement : au début il fallait que je dorme après chaque classe; je donnais toute mon énergie aux élèves ! Mais on a un vrai retour après la classe ! Le Bikram, c’est un yoga qui n’a pas de niveau : la classe est faite pour les débutants, elle a été construite et imaginée comme ça. Les instructions qu’on donne évitent une discrimination physique. Si on suit ces instructions, tout le monde peut le faire. Quand il n’y a pas de niveau en fait, c’est plus difficile pour le prof, pas forcément pour les élèves. » © YogaBikramHossegor

L'ENSEIGNEMENT


p 37 | RENCONTRE AVEC GABY, PROF DE BIKRAM

« Avec la chaleur qui chauffe les muscles et permet d’étirer plus en profondeur, l’assouplissement arrive très vite : après trois ou quatre cours on peut déjà voir les bénéfices. Mentalement, il faut déjà une dizaine de classes pour que ça se mette en place, pour pouvoir gérer le cours et ne plus avoir peur de la chaleur. Après, pour les réparations au niveau du corps, tout dépend de chacun, mais à raison de deux cours minimum par semaine, trois pour que ce soit vraiment bien, on voit des effets sur le corps au bout de deux mois, facilement. En fait, le corps est un peu comme un oignon : à chaque classe de yoga, on enlève une couche, jusqu’à ce qu’on soit réparé complètement ! Le corps s’habitue vite à la douleur finalement : si on s’est blessé des années auparavant, le corps a appris à faire avec cette douleur. Au Bikram, on va petit à petit faire ressurgir la douleur pour la réparer à la fin. Ensuite, il y a un gros travail de renforcement mental : la chaleur est là, on a très chaud, il faut vraiment se battre pour se dire « je vais rester là, je vais tenir, je vais y arriver ». C’est une construction mentale à chaque séance, on est un peu plus fier de soi quand on sort, ça booste l’estime de soi. On s’apprécie plus, on se croit capable de plus de choses dans la vie et finalement, on l’est puisqu’on se le prouve ici !

LES BIENFAITS DU BIKRAM

Il y a aussi le coeur qui est beaucoup plus engagé que dans d’autres yogas. Les postures paraissent anodines, mais il faut arriver à les tenir et rien que le fait de les tenir, cela engage le coeur. Il y a certaines postures qu’on fait dans d’autres yogas, mais globalement, Bikram a vraiment intégré les postures pour chercher le travail plus complet du coeur. Sans parler de la détox qui est ultra intense. On peut évacuer jusqu’à 4 litres d’eau par séance. La plupart des gens qui sortent d’ici me disent qu’ils n’ont jamais autant transpiré de leur vie… et je confirme. Après, au niveau des autres vertus, la liste est très longue. Bikram dit que faire une séance, ça « tire la chasse » de tous les excès et des toxines du corps. Il y a de toute façon beaucoup de yoga différents : des yoga chantés, des chantés axés sur la méditation… Du yoga tout nus, aussi. » Cette dernière précision nous permet en plus de faire la transition sur la tenue idéale à adopter pour le Bikram. Parce que bon, avec 40 degrés ambiants, on a vite envie d’être en maillot de bain ! Vous voyez, comme on maîtrise de mieux en mieux les transitions d’interviews.

LA TENUE

« Un short court, près du corps et soit un débardeur soit une brassière. Et du léger ! Surtout pas de coton parce qu’il absorbe trop la transpiration, c’est désagréable. Le lycra c’est très bien, c’est confortable, ça ne limite pas les mouvements. Pour la brassière, il faut l’assumer. Quant à la simple culotte, bon, il y a quand même des positions un peu limites, donc il vaut mieux avoir un short qui couvre un peu plus qu’une culotte ! »


RENCONTRE AVEC GABY, PROF DE BIKRAM | p 38

La première fois qu’on fait du Bikram, il faut être très calme. Il faut avoir confiance dans cette série : chaque posture prépare le corps à la posture d’après, rien n’est anodin. Il faut se faire confiance, le corps a la capacité physique d’aller jusqu’au bout. Ce qui va vous compliquer la tâche, c’est le mental. Il faut s’écouter au niveau des limites corporelles, mais pas au niveau du mental. Essayez aussi de vous économiser, c’est vraiment le secret ! Le vrai yogi, entre les postures, il ne fait rien : il reste concentré et s'économise pour tout le reste. Il faut être serein. Pendant les postures, on souffre, on veut que ça s’arrête, mais on le fait et après la posture, on s’arrête et on essaie de ressentir son corps, sans gigoter dans tous les sens. On peut se dire au début que c’est de la torture, mais il faut vraiment y aller avec un esprit de découverte, sans paniquer. Bref, il faut essayer de toute façon !

LE PREMIER COURS

Il n’y a pas vraiment de meilleur moment pour pratiquer, pas de règle en fait, cela change en fonction des personnes. Moi je préfère le soir parce que le corps est déjà délié, échauffé de la journée, donc ça me permet d’aller plus loin dans les postures. Le matin à froid, je ne peux pas. Certaines personnes en revanche pratiquent plutôt le matin parce que le soir, l’énergie qu’on peut recevoir pendant le cours empêche ensuite de dormir.

LE MOMENT IDEAL

Non, pas vraiment… Il faut manger assez longtemps avant, c’est conseillé de laisser au moins 3h de digestion. Essayer de boire beaucoup pendant la journée, moi je bois beaucoup de thé. Oh et si, quand même, une fois par semaine je me fais mon rituel gommage, hydratation,etc. Après la classe, le corps est plus disposé à tout ça. Pendant les cours, c’est mieux de ne pas boire. C’est valable un peu pour tous les yogas car inévitablement, on se déconcentre. Après, pour les nouveaux plus particulièrement, c’est vraiment horrible de ne pas boire, c’est vrai ! Si on ne boit pas, on a vraiment l’impression de mourir. En fait, le yoga, c’est de la méditation, donc boire casse cette méditation puisqu’on rompt ce truc de « je ne pense qu’à une chose ». Cela dit, on peut aussi dire que si on boit en étant conscient qu’on boit : c’est du yoga.

UN RITUEL, AVANT OU APRÈS ?

POUR + D'INFOS

Yoga Bikram Hossgor 407 avenue de la Tuilerie 40150 Soorts-Hossegor 06 78 45 14 03 www.facebook.com/YogaBikramHossegor


Š YogaBikramHossegor


mix&

match photos : NoĂŠmi Micheau Schwartz (http://noemi-micheau.fr) mannequin : Margaux Mazellier temps un peu gris: Paris




( sportive de la rue ) sweatshirt_stu top à rayures blouson bleu clair_run zip legging bleu léopard baskets bleu léopard_ararauna dance

- le tout adidas by stella mc cartney


MIX & MATCH | p 44


p 45 | MIX & MATCH




( birdy ) chemise early bird robe et casquette

obey

boots et manchette perso



( paris d’eau ) robe autumn caban

element chemise

obey clothing casquette

saint james


p 51 | MIX & MATCH


MIX & MATCH | p 52

( stripe your pose ) robe sweet Jane

obey propaganda pull rayĂŠ homme

obey

boucle d’oreille plume

erotokritos

boots, bijoux & chapeau persos


p 53 | MIX & MATCH





( tenir en lace ) jupe_laced wave

volcom

chemise homme

obey

manteau_helena

element

baskets_lpe

vans




À NOUS LES PETITES FRANÇAISES | p 60

à nous

LES PETITES Françaises !

L’idée dans ce deuxième numéro était de mettre en avant les surfeuses au féminin. Les jolis surfeurs c’est bien joli, mais le petit projet de notre magazine c’est aussi de mettre en avant, à notre niveau, cette discipline encore trop peu représentée selon nous. Tout au long de l’année les surfeuses s’affrontent lors de compétitions et de championnats à l’issue desquels elles gagnent des points déterminant alors leur place dans le Tour. L’une de nos 2 rédactrices hésite à faire le parallèle avec le classement lors du championnat de football, mais grâce au Ciel, l’autre rédactrice arrive encore à freiner ses ardeurs. Les compétitions se décomposent ainsi : le WQS* d’abord qui est le circuit de qualification pour le WCT*, ce dernier réunissant uniquement les 17 meilleures surfeuses du WQS. Vous suivez ? (Toujours la même de l’une de nos 2 rédactrices hésite à faire le parallèle avec les qualifications pour la Champion’s League au football... Mais elle n’est pas tellement sûre que ça aide. L’autre rédactrice à lâché l’affaire. ) * WQS : World Qualifying Series * WCT : World Championship Tour

ICI NOUS ÉTIONS FIN AOÛT SUR LA PLAGE DU PENON À SEIGNOSSE, LORS DU SWATCH GIRLS PRO QUI ACCUEILLE DEPUIS 2010, LES PLUS GRANDES SURFEUSES MONDIALES POUR LE WQS ET LE PRO JUNIOR. PARMI ELLES CETTE ANNÉE, 3 FRANÇAISES QUI REPRÉSENTENT LE SURF FÉMININ DE NOTRE MÈRE PATRIE.


p 61 | À NOUS LES PETITES FRANÇAISES

La jeune espoir Kim Véteau

La jeune Guadeloupéenne de 16 ans surfe déjà depuis la moitié de sa vie. Sur son spot préféré (Anse à La Boelle, vers le Moule) près de chez elle mais aussi en France où elle vient tous les étés depuis qu’elle est gamine (on veut dire, elle est encore très, très jeune mais depuis qu’elle est une toute petite petite fille). Le rythme des compétitions s’est accéléré pour elle et elle a élu domicile dans le Sud-Ouest depuis le mois d’avril (la chancheuse est retournée passer l’hiver chez elle en Guadeloupe. On a donc décidé nous, d’aller lui remettre Candide en main propre. Promis, on vous enverra une carte postale). Pour être très honnêtes, avant le Swatch Girls Pro 2013, on ne connaissait pas Kim Veteau. Mais une fois qu’on voit surfer ce bout de femme, difficile de l’oublier : turns puissants, notes dans le haut du tableau (8, 8.75, 8.25),

Kim Veteau était en feu lors des premiers tours de ce Swatch Girls Pro, sa toute première participation à un WQS. Et son énergie croyez-nous, dépasse largement le niveau de la mer ! Kim commence par feuilleter le numéro 1, tombe sur une de nos recettes et s’arrête : « Oh, ça c’est super. Je vais faire la recette ! » (ça commence bien !). On lui explique que parfois nos questions ne sont pas du tout conventionnelles et qu’on ne va pas forcément lui parler que de surf. Elle rétorque qu’elle espère pouvoir y arriver. ON EST TOMBÉES SUR UNE PERLE D’HUMOUR : ON L’ADORE DÉJÀ !

TU ES SUR TWITTER, INSTAGRAM, EST-CE QUE TU AS DES COMPTES FAVORIS ?

Ouais. Jack Freestone. (Elle l’avoue en gloussant un peu, quand même). Et puis Mick Fanning. Ce sont les 2 que je suis le plus je pense. Sur twitter, sur instagram. Partout ! Tant qu’à faire, autant prendre le lot.

CÔTÉ SÉRIES, TU REGARDES QUOI ?

Pretty Little Liars ! (Comme nous aussi on regarde, on a failli lâcher l’interview pour aller discuter de ça; de qui était beau dans la série et de ce qui s’est passé dans les derniers épisodes, mais on a fini par se ressaisir et se concentrer un peu). Et Gossip Girl… mais ça, qui ne suit pas ! (Encore une fois, on a dérivé sur Nate, sur Chuck, et s’il fallait encore une preuve que parfois, on regarde les séries juste pour les jolis garçons, c’est bon, c’est tout trouvé !).


À NOUS LES PETITES FRANÇAISES | p 62

UNE PETITE BLAGUE À NOUS RACONTER ?

Oups, non ! Je suis nulle pour retenir les blagues, je les oublie tout de suite. Mais je vous autorise à chercher une blague sur Internet et à la publier comme si c’était moi qui l’avait faite. Mais prenez une blague avec une blonde par exemple. (Du coup c’est ce qu’on a fait, mais on n’est pas allées chercher sur Internet : on a une stagiaire qui est la fille spirituelle de Florence Foresti. ) C’est l’histoire de la blonde qui va chez le médecin. Un ami l’accompagne et prévient le docteur : « Surtout, ne lui enlevez pas ses écouteurs, sinon elle meurt ! ». Le médecin, interloqué, enlève quand même les écouteurs pour pouvoir l’examiner et effectivement, la blonde meurt. Résultat, il écoute ce qu’il y a de si vital dans les écouteurs et là il entend : « Inspirez, expirez, inspirez, expirez… ».

La confirmée Pauline Ado

Cette saison a été une belle saison pour Pauline Ado. Championne du monde junior en 2009, l’Hendayaise de 22 ans était cette année l’unique représentante européenne du WCT (les 17 meilleures surfeuses mondiales, souvenez-vous). Ambassadrice du Swatch Girls Pro, on avait forcément envie de discuter avec elle (et connaître les secrets d’un petit-déjeuner de championne).

Vous en voulez une autre ? Ok, mais Il faudra revenir au numéro 3, non mais !

Pfiou, par semaine, j’ai 5 entrainements de 4h, plus les sessions hors entrainement. A côté aussi, je fais du golf et du volley… Donc j’ai opté pour une 1ere Bac Pro commerce via des cours par correspondance. Je voulais faire une 1ere S, mais c’était vraiment pas gérable avec les entrainements !

ET POUR FINIR… TON PETIT DÉJEUNER IDEAL !

Allez, des lasagnes ! Non, je rigole. (Quand on vous disait que c’était une perle d’humour). Une salade de fruits avec plein de tartines de beurre et de la confiture. Beurre salé ou pas, ça dépend de mon envie. Et un verre de jus d’orange. Et du lait et puis voilà ! C’est tout bête en fait, mais c’est parfait. Un peu comme le buffet de petit-dèj sur la compètition, sauf que ce matin, je n’y ai pas eu le droit. Je suis allée surfer ma série et quand je suis revenue, il n’y avait plus rien… C’est pas juste ! (On n’a pas osé lui dire que c’était la faute de notre stagiaire, tres drôle certes, mais bien trop gourmande aussi).

© SWATCH /Daher

COMMENT ON GÈRE SURF ET ÉTUDES ? LE SURF ÇA TE PREND COMBIEN DE TEMPS ?

« Alors je vais rester très traditionnelle, parce que je me rends compte en voyageant que c’est en France qu’on mange le mieux. Donc petite baguette, beurre, confiture, ça me va très bien ! (On lui a quand même demandé de préciser si elle préférait le beurre doux ou le beurre salé, parce qu’on pousse assez loin l’investigation du petit déjeuner des sportives et aussi parce que le côté breton de l’une de nous deux ressort assez souvent.) Beurre doux ! Et avec un café, un café au lait ! Avant une compétition, ça dépend de l’heure à laquelle je passe. Si je passe à 8h du matin, je ne vais pas vraiment déjeuner, ça va être plutôt des fruits secs, des barres de céréales, ce genre de choses. Sinon, en compèt, je prends plutôt des céréales, du muesli, des fruits… »


p 63 | À NOUS LES PETITES FRANÇAISES

COMMENT ON SE PRÉPARE AVANT UNE COMPET ?

J’ai une petite routine avant une compétition : tous les soirs je fais du stretching. Je raccourcis un peu les sessions pour qu’elles soient plus intenses : 45 minutes à l’eau à peu près. J’y vais tôt le matin, ça me donne le rythme des compétitions à venir. Au final il faut s’économiser, se préserver, parce qu’une compétition sur 5 jours, on ne sait jamais vraiment comment ça va se passer, c’est beaucoup de stress, beaucoup d’énergie psychologique. Si je ne surfe pas l’après midi par exemple, je ne reste pas sur le site, je ne reste pas au soleil non plus, etc.

ON PRÉPARE UN DOSSIER SUR LE YOGA, TU EN FAIS ?

Pas vraiment régulièrement, mais j’en ai fait un petit peu, j’aime bien, mais c’est vrai que je n’en fais plus vraiment ! Ça aide beaucoup, c’est évident : au niveau équilibre, souplesse et gainage surtout. Pour m’échauffer parfois, je fais des salutations au soleil et j’ai intégré pas mal de positions de yoga dans ma routine streching, même si je ne fais pas vraiment les enchaînements traditionnels, cela reste dans la même optique ! (Elle nous avoue en rigolant qu’elle n’est pas vraiment plus souple pour autant d’ailleurs !).

TU VOYAGES PAS MAL POUR LES COMPÈTS, TU AS LE TEMPS D’EN PROFITER UN PEU ?

Je fais la pub de l’Islande, vraiment, il faut y aller, c’est génial ! On a pu voir des aurores boréales, c’était beau. Le premier soir on en a vu des petites et pendant la nuit, Lee Ann nous réveille en criant : « II y a des aurores boréales, il y a des aurores boréales ! ». On lui a dit que c’était bon, on en avait déjà vu, mais en fait, ça n’avait rien à voir. Il y en avait partout, c’était tellement incroyable ! Après, je rêve d’autres destinations, New York, l’Italie par exemple. Je ne dis pas que je n’aime pas Hawaï, mais c’est vrai que j’aimerais faire des voyages un peu touristiques aussi. J’ai calculé que je suis à l’étranger la moitié de l’année environ.

QUEL EST TON RAPPORT À LA MODE ?

J’aime bien, mais je n’aime pas trop prendre du temps pour ça, le shopping par exemple. Je marche au coup de coeur, sinon, rien ! On a l’occasion de bien s’habiller parfois dans des soirées, c’est sympa, ça change, mais de temps en temps seulement !

UNE ROUTINE BEAUTÉ ?

Oui ! Surtout par rapport aux cheveux et à la peau. De la crème déjà, tout le temps. Les cheveux, je fais des masques, je mets de l’huile, tout ce qui est super hydratant ! On déguste un peu quand même au niveau des cheveux. Moi sur le visage, je mets des crèmes solaires hyper opaques (le sun blocker, voir Candide n°1).

Pas autant que je voudrais. On a toujours un peu de temps sur place, mais bon. Par exemple, j’ai été 15 fois en Australie, mais je n’ai jamais fait la barrière de corail, ni l’Ayers Rock. On voit plein de choses, on rencontre plein de gens mais on n’est pas en voyage touristique. En Nouvelle Zélande on n’a que quelques jours, il faut repartir vite parce que les compétitions s’enchaînent. Du coup oui, là je suis frustrée ! Et évidemment, si je surfe le lendemain, je ne vais pas prendre ma journée pour aller visiter.

Steph Gilmore ! (Malvina, à ce moment là, a levé son poing en signe de victoire… De la même façon qu’il existe un débat entre les deux rédactrices de Candide au niveau de Kelly VS John John, en surf féminin, c’est pareil : l’une adore Steph, l’autre préfère Sally !).

ET DANS L’ANNÉE, TU ARRIVES À PRENDRE LE TEMPS DE VOYAGER POUR TOI ?

ET LA QUESTION DÉBAT : KELLY SLATER OU JOHN JOHN FLORENCE ?

L’an dernier, j’ai fait un surftrip en Islande, c’était super bien ! J’étais avec Lee-Ann Curren, Jessy Miley-Dyer, Amandine Sanchez et Sofia Mulanovich. On est parties entre copines, un peu un délire comme ça, sur une idée de Lee-Ann. C’était un peu fou, c’était l’un des meilleurs trips de ma vie. On a eu des supers vagues, l’endroit est magnifique, on était toutes super relax en mode décompression. Vraiment, c’était trop beau. ( Les yeux de Camille brillent : elle rêve de l’Islande !).

TA SURFEUSE PRÉFÉRÉE ?

John John ! Parce que j’ai envie de voir la nouvelle génération percer. J’adore Kelly, il est incroyable, mais il faut laisser la place aux petits jeunes ! (Au tour de Camille de réfreiner un petit cri de victoire).


À NOUS LES PETITES FRANÇAISES | p 64

La téméraire

Justine Dupont Longboard, shortboard, vagues XXL ou plus petits spots, Juju, elle assure ! On a joué au chat et à la souris sur le spot de la compétition avant de pouvoir réaliser son interview. C’est qu’on l’avait aperçue 2 jours plus tôt avec une robe si parfaite qu’il fallait qu’on sache d’où elle vienne. C’est dans la file pour aller déjeuner (chassez le naturel…) que nous nous sommes retrouvées. On a lâchées nos club sandwichs et fait don de nos crêpes aux plus gourmands mais ça en valait la peine.

SI TU N’HABITAIS PAS EN FRANCE ?

Et bien je vivrais en France quand même ! Non, j’aime bien l’Australie aussi. Au début de la saison, on y passe pas mal de temps et c’est vraiment sympa. En novembre on passe un mois à Hawaï, c’est cool aussi hein ! Mais la France, j’aime, je m’y sens bien, j’apprecie vraiment revenir en France. On est bien ici ! Mais en fait, quand je dis en France, je veux vraiment dire ici dans le Sud-Ouest. Il faut juste bien choisir son endroit en France, voilà tout !

SI TU N’ÉTAIS PAS SURFEUSE ?

J’ai fait pas mal d’athlétisme, je faisais beaucoup de course à pieds, du demi-fond, du coup je pense que je ferais ça. J’ai du choisir entre l’athlé et le surf, c’était compliqué de tout mener de front ! J’ai toujours aimé le sport, j’ai fait de la natation, de la voile, ça a toujours été l’esprit dans la famille de faire du sport. Mon père est un ancien surfeur, il a repris avec mon frère, et moi avec ! C’est sûr, lorsque l’on ce genre d’environnement, ça aide !

D’AUTRES ACTIVITÉS À COTÉ ?

SPOT PRÉFÉRÉ ?

Huuum spot préféré, je n’en ai pas forcément ! J’aime bien le Mexique et Puerto Escondido. Après en France, Lacanau j’aime bien. Ou alors, la Gravière (hot spot de surf à Hossegor). Je pense que c’est ça, en France.

MANOEUVRE PRÉFÉRÉE ?

Le reverse. Oh non, le tube*, notez plutot le tube. Vous allez voir, ça va être ma deuxième reponse à chaque fois celle qu’il va falloir retenir. On va dire que je fais un brouillon avant ! ( *se placer à l’intérieur de la vague, suivre son déferlement et en ressortir sans se faire rattraper par la vague. Sans doute l’une des premières images que l’on retient du surf. )

Je m’étire pas mal, pas forcément du yoga mais tous les soirs, ½ heure de strech, surtout en competition comme ici. C’est essentiel d’être souple en surf ! Après, c’est la preparation physique. Si je peux aller courir ou faire un tennis, de la voile, plutôt que faire un entrainement physique “pur”, je préfère. Ceci dit, même quand c’est un entrainement physique en salle, j’essaie de faire des trucs ludiques, avec des copines... C’est jamais soulever des poids pour soulever des poids, j’aime pas du tout ! Courir c’est pour m’évader, penser à autre chose. Là je vais m’entrainer un peu plus en apnée et cardio parce que j’aime bien surfer les grosses vagues et il faut un entrainement particulier. Justine Dupont vient d’ailleurs de surfer la mythique vague de Belharra le 28 octobre dernier, devenant ainsi la première femme Européenne à surfer une vague de cette taille, c’est-à-dire 15 mètres. (Clap, clap, clap, oui oui !)


p 65 | À NOUS LES PETITES FRANÇAISES

UNE DESTINATION QUI TE FAIT ENVIE ?

ETRE SPONSORISÉE PAR UNE BELLE MARQUE COMME BILLABONG, ÇA FAIT QUOI ?

C’est vraiment sympa. En dehors du soutien sportif qu’ils apportent, ils ont vraiment une collection canon, que ce soit en tenues « de ville » ou en combis. Ils m’envoient les pieces phares de la saison, je peux en choisir quelques unes aussi, mais en général, j’essaie de porter des pièces européennes pour mettre en avant les produits qu’on peut retrouver en magasin. Moi je trouve qu’en plus la collection Europe est la plus jolie !

TON PETIT DÉJEUNER IDÉAL ?

© Diane Sagnier

J’aime bien l’açai bowl ! J’adore le petit déjeuner francais : chocolatine, tartines, mais l’açaï bowl (de l’açaï, petite baie rouge considérée comme un superaliment, des fruits frais, du granola) quand je suis à Hawaii, c’est bien bon ! Sinon des céréales, mais je suis plutot sucré; les oeufs, le bacon, non merci ! Moi vraiment, le matin, j’ai besoin de sucre, je suis traditionnelle. Vous ne me verrez absolument pas me ruer sur le buffet de fromage qu’il y a sur la compet par exemple ! Et juste avant d’aller à l’eau, j’aime bien le riz au lait. Pendant les compétitions, on n’a pas forcément le temps de manger, avec le riz au lait, je pars au moins avec quelque chose dans le corps, je suis bien pour toute la journée comme ça. Sinon, juste des céréales avant d’aller surfer, histoire d’avoir une dose de sucre.

Mentawai et Tahiti. Je ne connais pas et j’aimerais beaucoup y aller. Ce sont des vagues de reef (vagues qui cassent sur un récif de roche ou de corail), moi j’aime bien les beach breaks (vagues souvent proches du bord, qui déferlent sur un fond de sable), c’est plus puissant et comme les vagues changent tout le temps, on se lasse moins mais quand même, ce sont toujours des beaux endroits. Et cette année, j’aimerais bien faire des sessions de gros, en Irlande par exemple.

MUSIQUE

J’ecoute de tout. Pas de rap, mais sinon j’aime vraiment beaucoup de trucs différents ! Pour me motiver, pas mal de Macklemore, Knaan j’aime bien aussi. J’aime aussi le reggae, mais pas non plus trop trop reggae en fait. Pour le blues du dimanche soir ? Franchement, ça ne m’arrive jamais ! Non en vrai, je ne mets pas de musique pour pleurer mais j’adore Jungle.


À NOUS LES PETITES FRANÇAISES | p 66

SERIES ?

Je ne suis pas trop séries et films en fait. J’ai vraiment du mal à me concentrer pour en regarder ! Après j’essaie de les regarder au moins en anglais. En fait je n’aime pas trop être addict à quelque chose, j’ai l’impression de perdre mon temps en étant accro, quand tu ne peux plus t’arrêter. (ndlr : on va prendre des leçons de coaching avec Justine. On admire cette capacité à ne pas être accro, nous, les grandes anti-modération que nous sommes ! ) Comme on la regarde de façon un peu etrange, elle nous rassure : « Non mais ça m’arrive de regarder la télé, hein, quand même, mais bon je n’ai pas vraiment de truc fétiche à regarder ! »

INSTAGRAM ET RÉSEAUX SOCIAUX ?

Pas forcément à fond. C’est moi qui gère, mais je ne suis pas vraiment accro (là non plus !). Je trouve ça super sympa de pouvoir avoir des retours directs des gens. Cest comme hier, quand je suis sortie de l’eau, voir tous les gens venir vers moi, prendre des photos, ça fait quand même chaud au coeur de voir ce soutien ! C’est une motivation en plus. Quand j’ecoute ma musique de déprime, je pense à ces gens et je regarde les commentaires sur instagram ! (rires)

On a conclu l’interview en parlant encore une fois de sa robe (Billabong, on a laissé planner le suspense) qui vraiment, était absolument splendide. Croyez-nous sur parole, parce qu’en bonnes reporters… On n’a pris aucune photo !



RENCONTRE AVEC COURTNEY CONLOGUE | p 68

courtney CONLOGUE Californienne de 21 ans, elle a fêté son anniversaire en remportant le titre de ce Swatch Girls Pro 2013 pour la deuxième année consécutive. On ne pouvait pas lui souhaiter meilleur cadeau (ou alors peut-être un bon repas fait de viande et de tomates). Quand on l’a retrouvée, elle attendait ses oeufs brouillés. Ça tombait plutôt bien : la première question qu’on voulait lui poser parlait de petitdéjeuner. C’est avec un thermos de café à la main, son grand sourire (mais sans son assiette d’oeufs) qu’elle nous a rejoint pour une interview pleine de points d’exclamation et d’enthousiasme !

« MON PETIT DEJ PARFAIT ? »

(Elle semble tout à fait etonnée de la question : c’est bien, c’est toujours un peu l’idée !) Heeeeem, je dirais, des oeufs avant tout ! Et j’adore le pain, alors des tartines avec du beurre. Et de la confiture. C’est super bon : j’adore la France pour ça aussi ! Et du café, bien sûr. Ou du thé. Et si je n’ai pas d’oeufs, alors j’adore les flocons d’avoine, avec des cranberries et des pommes coupées avec du miel ou du sucre brun. Oh et du lait d’avoine ! Ah ah, c’est TELLEMENT bon ! J’adore. Vraiment, quand il ne fait pas très beau dehors et qu’il fait un peu froid, c’est parfait pour se réchauffer. Vraiment, c’est trop bon. (On est super ravies de voir qu’on a trouvé quelqu’un d’aussi fanatique que nous sur le sujet du petit-déjeuner !).


ET PENDANT LES COMPÉTITIONS, EST-CE QUE C’EST PAREIL ?

© SWATCH /Daher

Ca dépend vraiment du temps que j’ai devant moi. J’adore les oeufs le matin, mais si je dois partir surfer assez vite, je vais plutôt prendre une banane par exemple. Avec du beurre de cacahuètes ou du miel ! Bourré d’energie, de protéines et de sucres : le mix parfait !

TU ES SUR INSTAGRAM, TWITTER, ETC. DES COMPTES FAVORIS ?

Ah oui ! Par exemple, je suis abonnée à l’instagram de Dailypuppy : j’adore voir des photos de chiots ! C’est trop mignon le matin, quand tu es encore un peu fatiguée de voir des photos de chiots. Tu pousses des petits « ooooh » et la journée peut bien commencer après ça.

Oh oui, j’adore New Girl ! C’est tellement drôle, j’adore Jess ! Je regarde aussi Revenge, c’est un peu plus un soap, mais bon. Et puis Rookie Blue, mais je ne crois pas que vous l’ayez en Europe, celle-ci. C’est plutôt bien ! (Après vérification, la série canadienne qui parle de jeunes flics, est diffusée sur 13ème rue).

5 CHANSONS ?

Banana Pancakes de Jack Johnsons Wild de Jessie J. Radioactive de Imagine Dragons Et n’importe quoi de The XX ou de The Glitch Mob.

ET 5 ALIMENTS ?

* Du steak ! (On l’aura bien compris, Courtney aime la viande !) * Des pâtes, parce qu’on peut faire plein plein de trucs avec les pâtes, ça peut être des

© SWATCH /Daher

DANS CE NUMÉRO, ON PARLE DE NOS SÉRIES PRÉFÉRÉES, EST-CE QUE TU EN AS À NOUS CONSEILLER ?

nouilles chinoises ou des pâtes italiennes, j’adore les pâtes italiennes. Donc les pâtes, parce que j’adore les pâtes. Mon dieu, c’est tellement bon. * Le poisson. * La glace, parce qu’il faut quand même un truc sucré. * Et puis j’adore les tomates, alors les tomates ! Comme on éclate de rire face à ces réponses, elle nous explique : « Mais si, comme ça je peux faire une tonne de repas différents, c’est génial : du steak avec des pâtes, du steak à la tomate, des pâtes à la tomate, des tomates avec du poisson… Bon et puis de la glace avec de la glace, mais avec plein de parfums différents ! ».

TU PARLES UN PEU FRANÇAIS ?

Un tout petit peu. Là comme j’ai prévu de rester un petit bout de temps (Courtney est restée France jusqu’à la fin du Roxy Pro qui s’est déroulé un mois plus tard), je vais essayer de m’y mettre un peu. J’ai déjà appris à dire merci beaucOUp et non pas merci beaucUp. C’est deja bien ! On m’a expliqué ce que ça voulait dire et j’ai compris pourquoi tout le monde rigolait quand je parlais. Mais je parle mieux l'espagnol que j’ai étudié à l’école. On parle beaucoup l’espagnol en Californie, vu que l’on est tout près du Mexique, même si ce n’est pas vraiment le même espagnol qu’en Espagne : ils ont un accent très différent !


LE MENU DE L’AUTOMNE | p 70

à table ! C’EST L’AUTOMNE QUI RÉGALE


p 71 | LE MENU DE L’AUTOMNE

la salade tricolore la tarte citrouille le jus de pomme


Il y a 3 mois, il y a eu une salade tricolore. Pour ce trimestre, retour d’une salade à 3 couleurs… Mais avec trois autres couleurs et d’autres saveurs. Au programme ? Un mélange de pamplemousse (pour la vitamine C), de crevettes (pour les protéines), d’olives vertes (ça remplacera l’apéro), de roquette (pour le potassium) et de noix (parce qu’on aime beaucoup les noix, tout simplement).

LES INGRÉDIENTS 250 g environ de crevettes équeutées 1 pamplemousse 1 poignée d’olives vertes dénoyautées 1 belle poignée de noix 4 poignées de roquette ou de votre salade préférée (on aime aussi beaucoup la feuille de chêne rouge) POUR LA MARINADE 2 CS de sauce soja salée quelques feuilles de coriandre Décortiquez vos crevettes (ou demandez à votre charmant poissonnier de le faire pour vous)(même s’il n’est pas charmant, vous pouvez lui demander) et découpez des quartiers de pamplemousse. Mettez de côté le jus du pamplemousse auquel vous ajoutez la sauce soja, la coriandre, les crevettes et les quartiers d’agrume. Ou dans l’ordre que vous voulez en fait, tant que tout ce petit monde est réuni dans un même récipient. Faites mariner le tout (c’est à dire, le petit monde) une dizaine de minutes. Profitez-en pour laver votre salade et couper les olives en deux (ou en quatre, on ne vous en tiendra pas rigueur). Disposez le tout dans une jolie assiette (on vous a fait une sélection des plus belles vaisselles, vous n’avez aucune excuse pour ne pas en avoir chez vous).

À table ! (psssst : avec une orange c’est très bon aussi !)


m

LA SALADE TRICOLORE m


LE MENU DE L’AUTOMNE | p 74

TARTE(LETTE) POMME ET CITROUILLE POUR LA PÂTE 100 g de farine T65 75 g de farine complète 35 g de poudre de noisettes 5 CS d’huile d’olive (pas trop parfumée) un peu d’eau POUR LA GARNITURE 200 g de purée de citrouille 3 pommes (croquantes et gourmandes) une trentaine de noisettes 1 CS de son d’avoine 2 CS de sirop d’érable 1 cc de gingembre moulu

LES VARIANTES Et puis, si vous êtes d’humeur à varier les plaisirs, voilà quelques associations qui font mouche à tous les coups !

Après le passage au four, la chair de la citrouille va se détacher de la peau comme par miracle (mais vous pouvez donner un coup de pouce au miracle avec une cuillère). Prélevez 200 g de purée et gardez le reste pour refaire des tartelettes le lendemain. Ou mangez la purée comme vous le voulez. Commencez par l’étape la plus compliquée et longue : trouver le bon couteau pour découper la citrouille. Une fois que c’est fait, rincez la cucurbitacée, découpez-la grossiérement et placez les morceaux, la peau vers le bas, dans un plat allant au four avec un petit peu d’eau au fond. Faites cuire à 180° pendant 45 minutes environ. Il faut que la chair soit tendre, mais pas non plus trop cuite. Pendant ce temps, préparez la pâte : dans une jatte (mais ça peut être un simple saladier en fait), mélangez les farines, la poudre de noisettes et l’huile d’olive. Il faudra allonger avec un peu d’eau pour obtenir une pâte qui s’étalera bien avec la main. Divisez la pâte en 4, étalez-la finement dans des moules légèrement huilés et revenez à votre citrouille. Ou laissez-la en un seul tenant et étalez-là (toujours finement) dans un grand plat à tarte.

Rapez une des pommes et ajoutez-la à la purée de citrouille avec le son d’avoine. Pelez les autres pommes puis coupez-les en petits dés, en fines tranches ou avec un emporte-pièce en forme d’étoile si cela vous chante et mettez les dans un saladier avec les noisettes concassées. Ajoutez le sirop d’érable et le gingembre et mélangez rapidement avec une cuillère en bois. Placez ce mélange sur les fonds de tarte et recouvrez de purée de citrouille. Vous pouvez pousser le vice de la décoration en coupant des fines tranches de pommes à placer sur la purée de citrouille, saupoudrées de poudre de noisettes ou d’amande. Et puis si vous avez envie d’une texture un peu plus solide, c’est très facile : ajoutez un blanc d’oeuf à votre appareil. Enfournez dans un four à 180 °C pour une demi-heure environ.

Dans cette recette, le mot noisettes est très facilement remplaçable par amandes ou noix. C’est très très bon aussi. Le gingembre est en option (mais gardez quand même à l’esprit que c’est un aphrodisiaque, alors bon, voilà) et si vous préferez mettre de la cannelle, ce sera bon aussi. Si vous n’avez qu’un potimarron sous la main, ça fonctionne aussi et en prime, vous n’avez pas besoin de l’éplucher celui-ci.

{

COMPOTÉE DE FIGUES, NOIX ET MIEL COMPOTE DE COINGS, POIRES, BADIANE ET CANNELLE POIRES RÔTIES, AMANDES ET CHOCOLAT CITROUILLE, ANIS ET CHOCOLAT BLANC


p 75 | LE MENU DE L’AUTOMNE

JUS DE POMME AUX ÉPICES HOMEMADE L’automne, on a envie de boissons

réconfortantes mais pas trop déprimantes.

Le chocolat chaud c’est très bon mais un

peu trop classique et pas tellement recommandé pour son déjeuner ou son dîner. à moins que vous ne vous fassiez un dîner de petit-déjeuner et dans ce cas, on ne peut qu’approuver.

INGRÉDIENTS 4 ou 5 pommes épluchées et coupées en petits dés 1 L d’eau 1 gousse de vanille un peu de gingembre frais un peu de cannelle ou de 4 épices 1/2 citron

Faites cuire une vingtaine de minutes les pommes dans l’eau avec un peu de jus de citron et une gousse de vanille. Ôtez la gousse de vanille et ajoutez une pincée de cannelle et 2 fines tranches de gingembre râpé avant de mixer les pommes avec leur jus. Si vous avez une centrifugeuse allez directement au moment où vous laissez refroidir votre jus de pommes et piaffez d’impatience avant de pouvoir y tremper vos lèvres. Sinon, filtrez la pulpe avec une étamine ou une passoire à tout petits petits trous, versez dans une carafe ou une simple bouteille et réservez au frais. Et si vraiment vous insistez, vous pouvez aussi le boire tiède.


LA MUSIQUE | p 76

playlist d’une journée d’automne Chante - Les Forbans Attention ! Risque : a/ de se ridiculiser assez vite b/ d’entraîner finalement tout le monde avec soi c/ de se rendre compte qu’on connaît tous beaucoup trop bien les paroles On pense tous que c’est une chanson qui n’a pas lieu d’être dans une playlist, on vient de vous démontrer en trois points que c’est faux.

se motiver, danser ou se réveiller

Je te donne - World Appart Avouez, vous avez au moins une fois donné tout ce que vous aviez d’énergie, de sauts, d’hystérie sur cette chanson. Il y a la version culte de notre JJG national mais la version des Worlds Appart est plus gonflée en muscles, en chorégraphie et en souvenirs de (pré-) adolescence. C’est cadeau !

On Our Way - The Royal Concept Quatre Suédois et un savant mélange entre rock alternatif et pop indé : le défi est de rester sagement assis sur une chaise en écoutant ce morceau qui donne envie de vivre un peu plus fort.

Airplanes - Local Natives Ce que c’est doux, ce que c’est bon que les sons de ces Californiens à barbe qu’on écoute peu importe le lieu où l’on est.

pour les matins chagrins, pour les soirs câlins

Demons - Imagine Dragons Ne pas se fier au nom de ce groupe américain et encore moins au titre de cette chanson qui parle… d’amour. On sait tous qu’aimer peut parfois ressembler à l’enfer… Mais que ça peut être aussi diablement beau.

Wasting my young years - London Grammar On révise ses connaissances musicales britanniques avec ce trio porté par la voix complètement envoûtante de la chanteuse complètement canon. Nous, on est complètement conquises.


p 77 | LA MUSIQUE

Don’t leave me - Regina Spektor

N’importe quelle chanson rythmée par un xylophone envoie une bouffée d’énergie comme celle que l’on ressent tout près de l’océan par une journée d’automne ou lorsque l’on est entouré de ses meilleurs amis. Et puis Regina Spektor qui chante en français c’est que du bon.

Shinefree - Luke Golden

Typiquement, le titre qui fait se dessiner un sourire un peu niais sur le visage et remuer la tête lascivement de gauche à droite. La simplicité des paroles et de la musique nous rappellent qu’en musique comme ailleurs « less is more ». Filez voir la vidéo qui accompagne ce son : probablement la plus mignonne depuis les vidéos de chatons.

She’s a Rainbow - The Rolling Stones

Indétrônables, indémodables et inépuisables Rolling Stones. Peu d’entre vous étiez nés lors de la sortie de ce tube en 1967 (nous non plus d’ailleurs), et pourtant ce son pourrait tout aussi bien être de mainte-nant… Sauf que c’était mieux avant.

Oh Boy - Mutual Fiends

Parce qu’il fallait sélectionner un titre de Mutual Friends, ce superbe premier album de Boy, duo à titre mensonger composé de 2 filles. Pourquoi lui ? Le rythme est enivrant, un peu comme un bon verre de vin en tête à tête. L’histoire d’un garçon fou d’une fille qui lui en fait baver, paroles de filles un brin sado, ça nous plaît finalement assez.

(mais vous pourrez l’écouter en hiver aussi. )

pour un thé entre copines ou une balade au bord de l’océan


animal

{ {

crossing

Photos : Arnaud Leimbacher

(http://arnaud-leimbacher.com)

Mannequins : Caroline Savary &

Ma誰lys Mango


{ Ma誰lys } Sweat Juliana Wolf ELEMENT { Caro } Tee shirt WESC Pantalon OBEY PROPAGANDA


La petite robe dans la prairie Robe Sweet Jane Ceinture en cuir Fili Bonnet Tara LE TOUT ELEMENT Baskets Liberty Authentic VANS Chaussettes persos


p 81 | ANIMAL CROSSING




Croconing Tee-shirt Magic Carpet Voodoo OBEY CLOTHING Jean perso



La main dans le sac Veste lĂŠopard OBEY PROPAGANDA Tote bag OELWEIN


p 87 | ANIMAL CROSSING

Fall for you Gilet Stubborn Love VOLCOM Jupe & top persos


L’amour, pas la guerre ! Top Zebraffger AOP WESC Jean perso Chaussures ARMISTICE Casquette SAINT JAMES


p 89 | ANIMAL CROSSING



p 91 | ANIMAL CROSSING

VoyELLE ! Tee-shirt Voyou EDMA BRAND Boots & chapeau persos Tatouage temporaire BERNARD FOREVER


Wesch - Wesch Veste Animalis Casque Piston Bracken Street WESC Jean perso


Teddy Bear Teddy The Varsity Jacket Tee-shirt Destroyed OBEY CLOTHING Jean perso



Clic & Clac { Ma誰lys } Tee-shirt Destroyed OBEY CLOTHING { Caro } Top Tigre DELAOSTIA


Ces crèmes qui font tout, tout, tout ! Votre maman vous a sans doute toujours répété que dans la vie, on ne peut pas avoir le beurre, l’argent du beurre et la crêpière (et ne parlons même pas du crépier). Cet adage, un peu pessimiste quand même (comment ça, on ne peut pas avoir ce qu’on veut ?), s’applique visiblement jusque dans nos salles de bain : il n’y a qu’à jeter un coup d’oeil dans nos tiroirs pour se rendre compte qu’on a de tout (sauf le crêpier) mais jamais exactement ce qu’il faut. Il faut une crème pour le jour (celle là ceci dit, il la faut vraiment !), une pour la nuit et on ajoute un sérum pour booster les effets des crèmes. Un démaquillant le soir (impératif lui aussi), puis un nettoyant pour après le démaquillage et si l’on veut véritablement bien faire, un autre nettoyant au réveil. Et là nous ne parlons que du visage. Bref, un arsenal de produits et de soins pour faire craquer tous les beaux surfeurs de la planète ou, plus simplement, entretenir notre capital jeunesse.

r

ET SI, À DÉFAUT D’AVOIR CE QU’ON VEUT DANS LA VIE (MAIS ESSAYONS QUAND MÊME), ON AJOUTAIT UNE CRÈME DANS NOS TIROIRS DE SALLE DE BAINS QUI FAIT TOUT CE QU’ON VEUT, OU PRESQUE ?


p 97 | LES PETITES CRÈMES MIRACLE

Cette crème est multiple, mais elle n’a pas le don d’ubiquité : elle prend différentes formes et différents noms pour de multiples fonctions similaires. Vous êtes perdues ? C’est normal, mais on va tout vous expliquer ! Ces derniers mois, on les voit un peu partout (mais le don d’ubiquité elles ne l’ont toujours pas), ces crèmes magiques (c’est nous qui le disons mais elles s’appellent souvent comme ça) qui font tout. Le phénomène des box toujours à la recherche du nouveau produit a (re)mis sur le devant de la tablette de la salle de bain ces produits pourtant bien connus, ou devrions-nous plutôt dire, bien anciens.

LE GROS PARADOXE DE CE NOUVEAU IT-PRODUIT ?

l

C’est un ancêtre de la cosméto qui existe depuis des décénnies. Jusqu’alors, il était utilisé par une poignée d’initiées ou par nos mamans toujours bien averties quand il s’agit de soigner, traiter, apaiser. Ces crèmes, ce sont des sortes de remèdes de grandmères devenues aujourd’hui un vrai secret de demoiselle. Le syndrome de l’étiquette (et la crise des hachis complètement hâchés) peut également expliquer la nouvelle émergence de ces produits. Préoccupation des compositions, retour au naturel et à la consommation réfléchie, ces crèmes/baumes/soins à tout faire sont toujours largement composés d’ingrédients issus de notre chère mère nature.

QUI SONT-ELLES ?

LEUR SECRET ?

Souvent gamme unique de la marque (c’est le cas de Egyptian Magic par exemple) ou exclusivité d’une marque (Elizabeth Arden qui pendant des années ne proposait que ce produit), elles sont dans nos trousses à beauté depuis des années. Elles sont Japonaises (Yu-be), Américaines (Egyptian Magic, Eight Hour® Cream), Françaises (OMOYE, même si son origine vient des terres africaines). Présentées sous forme de grand tube ou de pot, le contenu prime sur le contenant avec des looks souvent oldschool assez loin de tout ce que la cosméto 2013 peut proposer.

Leur composition donc. Des plantes (25 chez OMOYE), des vitamines, des fleurs, des huiles entièrement naturelles, des végétaux qui, associés entre eux, donnent de véritables petites bombes d’hydratation aux propriétés quasi-magiques.

l

COMME DIRAIT FLORENCE FORESTI : « C’EST PAS (TELLEMENT) BEAU, MAIS C’EST PRATIQUE ».

LEURS PROMESSES ?

l

Des soins surdoués qui font tout, ou presque (s’ils se mettent à tourner sur eux-mêmes, paniquez). Dans le désordre et en prenant une grande respiration pour citer toutes leurs vertus rapidement : anti-bactériennes, super hydratantes, super efficaces sur toutes les sécheresses cutanées, les cicatrices, les coups de soleil, les brûlures, les irritations, les piqûres, les cuticules à soigner, les lèvres à adoucir, les cheveux à nourrir, etc, etc.

l

AU QUOTIDIEN ?

l

Elles peuvent être utilisées par tout le monde, peu importe l’âge ou le phototype. Au contraire même, avec leurs compositions archi-étudiées, ces crèmes conviennent à tous les types de peaux (oui oui même à vous, pour ne pas dire notamment à vous, les petites frustrées à la peau ultra-sensible). À l’application, particulièrement riches et concentrées, une micro-noisette suffit. On a donc la main légère notamment si on l’applique sur le visage… à moins que vous ne tentiez de lancer la tendance visage luisant. Mais on vous prévient, on passera notre tour sur celle-ci. Attention toutefois, on ne les utilise pas comme des crèmes de jour, mais ponctuellement sur des zones précises. Elles ont plutôt un rôle de pansement.

QUI POUR QUOI ?

l

Si leurs terrains d’actions sont similaires (à appliquer sur toutes les sécheresses cutanées et zones irritées), certains de ces crèmes/baumes/soins ont d’autres petits secrets d’utilisation qu’il est bon de révéler.


LES PETITS CRÈMES MIRACLE | p 98

EGYPTIAN MAGIC

MOISTURIZING SKIN CREAM {YU-BE}

20 ans que sa formule fait fureur (Madonna et Kate Hudson jurent l’utiliser). Sans odeur, dans son grand pot qui ressemble plus à un produit de nettoyage qu’à un produit de cosméto, elle sera particulièrement redoutable pour réduire les inflammations et les imperfections du teint. Appliquée sur votre bouton, elle l’apaisera tout en le diminuant. Autre détournement : sur les pointes des cheveux, à laisser poser toute la nuit avant de laver le lendemain.

Ce tube vient directement du Japon et son format assez mini fait de lui le petit nomade dans le domaine. Créé en 1957 par un pharmacien pour les besoins d’une de ses clientes, Yu-be est aujourd’hui la marque de soins la plus vendue au Japon… Et quand on connait la peau parfaite des Japonaises, on a envie de tester. On aime particulièrement l’utiliser sur les cuticules et les lèvres.

>>>>

25€ les 50mL, chez Bazar Bio ou Birchbox.fr

>>>>

16,50€ les 35mL, chez Nocibé ou Birchbox.fr


p 99 | LES PETITS CRÈMES MIRACLE

EIGHT HOUR CREAM {ELIZABETH ARDEN}

BAUME MAGIQUE CRÉATION {OMOYE}

L’histoire veut que Madame Arden ait fabriqué cette crème pour soigner les sabots de ses chevaux. Une cliente l’aurait un jour appliquée sur le genou blessé de son fils : 8h après, la plaie était entièrement cicatrisée. Sans surprise donc, la crème mythique (83 ans qu’elle existe) au parfum de chanvre, fonctionne tout particulièrement sur les cicatrices et les coupures. Mais c’est aussi une arme secrète pour les maquilleurs des défilés. Avec sa texture gel transparente, elle peut s’utiliser comme enlumineur sur le haut des joues ou sous les paupières et pour fixer les sourcils.

Son histoire se construit dans les terres d’Afrique Australe entre un chamane et un homme naufragé sauvé grâce à un baume magique composé de 25 plantes médicinales aux vertus dîtes magiques. Aujourd’hui dans son packaging chic et avec son parfum délicat, votre peau irritée ou sujette aux rougeurs ne pourra plus s’en passer et après l’épilation c’est le soin doudou qui fait une peau de velours.

®

>>>>

32,50€ les 50mL, chez Sephora

>>>>

44€ les 50mL, sur www.omoye.com


des

BAGELS à gogo LES BAGELS, ÇA FAIT TOUJOURS UN PEU FANTASMER.

Ce petit pain rond dont les origines restent un peu vagues (mais au fond, est-ce bien important ?) est ultra populaire en Amérique du Nord. New York et Montréal se disputent la suprématie du bagel, à coups de petites variantes dans la recette. Du coup, pour trancher, on a décidé d’inventer les nôtres. On a retroussé nos manches, on a sauté à pieds joints dans le pétrin et on s’est régalées. Ne vous fiez pas à la longueur de la recette de base : ce n’est pas vraiment compliqué, même s’il y aura plus de vaisselle à laver que si on va l’acheter tout prêt.


{1}

La recette de base {2}

C’est toi la dinde {3}

L’avocat du diable {4}

Le petit rouge


DES BAGELS À GOGO | p 102

{1}

LA RECETTE DE BASE POUR UNE PETITE DIZAINE DE BAGELS DE TAILLE MOYENNE : >> 500 g de farine >> 35 cl d’eau tiède >> 1 sachet de levure de boulanger déshydratée >> 1 cc de sel >> 2 CS de sucre >> 1 CS d’huile >> 1 CS de mélasse ou sucre roux ou miel


p 103 | DES BAGELS À GOGO

LE DÉROULEMENT DES OPÉRATIONS Diluez le sachet de levure dans 10 cl d’eau tiède et laissez reposer 10 minutes. Reposez-vous également pendant ces 10 minutes : vous en aurez sans doute besoin avec ce qui va suivre ! Mélangez la farine avec le sel, le sucre et l’huile. Incorporez alors le reste d’eau tiède et la levure puis pétrissez à l’aide d’un robot ou de votre main droite (ou gauche bien sur, si vous êtes gaucher). Si vous avez un robot c’est mieux, sinon vous aurez de jolis triceps et c’est bien aussi. Laissez la pâte dans un grand saladier, couvrez-la d’un torchon propre et laissez-la lever 1h environ. C’est le moment pour vous de faire une petite pause (encore, oui) et de plonger une cuillère dans la confiture de lait ou le houmous (la garniture étant aussi importante que le pain à bagel, il convient de vérifier la qualité des produits). Dégazez la pâte (c’est-à-dire, enlevez les petites bulles en surface en écrasant la pâte avec la paume de la main ou du pied si vous voulez, mais on ne viendra pas manger chez vous) et divisez-la en 12 morceaux sur un plan de travail bien fariné avant de former des anneaux. Deux techniques s’affrontent alors : soit vous formez un boudin à relier aux extrémités, soit vous formez une boule plus ou moins régulière (mais plus que moins quand même) et à l’aide de votre index ou d’une cuillère farinée (c’est LE petit secret) vous créez un trou au centre. Posez alors les bagels sur une plaque farinée ou recouverte de semoule et laissez reposer à nouveau 30 minutes (toujours sous un torchon propre, vous pouvez garder le même qu’à l’étape précédente, toujours à l’abri des courants d’air)(et vous pouvez toujours replonger votre cuillère dans le houmous ou la confiture de lait). Tic, tac, les 30 minutes sont passées. Faites bouillir un grand volume d’eau avec la mélasse (ou le miel, ou le sucre) et plongez les bagels pendant une minute environ de chaque côté. Retirez-les de l’eau bouillante à l’aide d’une écumoire (importante, l’écumoire car elle permet de ne pas plonger vos mains dans l’eau bouillante. On aime Grey’s Anatomy mais quand même. Elle permet surtout de pré-évacuer l’eau des bagels pour qu’à la cuisson ils “prennent” mieux). Déposez vos bagels sur une feuille de papier absorbant et parsemez-les de ce que vous voulez : graines de sésame, de courge, de pavot noir ou même d’oignons si vous aimez vivre dangereusement. Sur une plaque graissée ou farinée (le bagel c’est la survie de l’économie de la farine), déposez vos bagels et enfournez-les une dizaine de minutes à 220° (Th. 7).

ÇA SENT BON, C’EST TOUT ROND, TOUT CHAUD. ÇA VALAIT LE COUP D’Y PASSER UN PETIT PEU DE TEMPS, NON ?

LES VARIANTES Une fois que vous maîtrisez la recette de base, vous pouvez essayer de vous lâcher sur les variations. Optez pour des farines un peu différentes (en gardant toutefois toujours à l’esprit que pour lever correctement, il faudra choisir des farines à teneur suffisante en gluten). On peut par exemple opter pour une farine un peu plus complète, mais aussi, ajouter des herbes ou des épices dans la pâte !


DES BAGELS À GOGO | p 104

{2}

C’EST TOI LA DINDE LES INGRÉDIENTS >> 6 à 8 tranches de chiffonnade de dinde >> un peu moins de tomates séchées >> une grande poignée de roquette POUR LA SAUCE >> 1 CS de moutarde >> 1 cc de miel Dans un petit bol à part, mélangez une généreuse cuillère à soupe de moutarde avec le miel (pour les petits paresseux du fond, vous pouvez utiliser une moutarde au miel toute préparée si vous voulez) que vous tartinez ensuite sur votre bagel. Disposez alors sur l’une ou l’autre des faces plusieurs tranches de chiffonnade de dinde, que vous prenez en sandwich avec quelques tomates séchées (4-5 c’est bien !) et de la roquette avant d’ajouter d’autres tranches de chiffonnade. Plus on chiffonne, mieux c’est ! À ce moment, si vous avez tout bien fait vous avez une épaisseur de chiffonnade, une de tomates séchées, une autre de roquette et enfin une dernière épaisseur de chiffonnade (et le pain bagel de chaque côté, bien entendu).

VOUS COUPEZ EN 2 DANS LE SENS DE LA HAUTEUR, VOUS VOUS LÉCHEZ LES BABINES ET VOUS POUVEZ CROQUEZ DANS VOTRE BAGEL.


p 105 | DES BAGELS À GOGO

{3}

L’AVOCAT DU DIABLE LES INGRÉDIENTS >> quelques cuillères de houmous (si vous tournez un peu les pages, on vous donne notre version du houmous fait maison) >> 1/2 avocat (mangez l’autre moitié à la cuillère) >> 1 poignée de pousses de moutarde >> quelques tranches de concombre libanais (plus croquant et plus petit que le concombre traditionnel) POUR L’ASSAISONNEMENT >> fleur de sel >> paprika Faites griller légèrement le bagel ouvert en deux et tartinez-en allègrement les deux faces de houmous. Pendant ce temps (ou juste après si vous n’avez pas d’assistant houmous ou un troisième bras), coupez le concombre et l’avocat en fines lamelles. Ne choisissez pas un avocat trop mûr si vous voulez réussir à le couper proprement, mais si le mal est déjà fait, écrasez l’avocat, ce n’est pas non plus trop grave. Disposez les tranches de concombre et d’avocat sur le houmous, puis parsemez de pousses de moutarde (ou de radis, ou de brocolis, ou de toute autre graine qui vous botte). Saupoudrez de fleur de sel et de paprika.

REFERMEZ. COUPEZ. MANGEZ. SOYEZ HEUREUX.



{4}

LE PETIT ROUGE BAGEL SUCRÉ La vie serait tellement plus belle si chaque aliment était déclinable en version sucrée. Ouf, pour les bagels ça fonctionne à merveille. On vous fait goûter ? POUR LA GARNITURE >> confiture de lait >> noix de coco râpée Reprenez les étapes de la base du bagel : après avoir fait lever la pâte (et regardé une des séries conseillées pendant l’attente) et avant de façonner vos bagels, ajoutez-y les fruits rouges de votre choix. Si vous le voulez aussi, vous pouvez ajouter 1 à 2 cuillères supplémentaires de sucre dans votre recette initiale de pâte à bagel. Passez par l’étape écumoire, cuisson et au moment de déguster, poussez la gourmandise en le tartinant de confiture de lait saupoudrée de coco râpée.

OH OUI !


LA RECETTE EN PLUS | p 108

LA RECETTE EN PLUS

le houmous

(et ses petites déclinaisons) FAIRE SON PROPRE HOUMOUS, C’EST À PEU PRÈS AUSSI FACILE QUE D’ENFILER UN MAILLOT DE BAIN. Et contrairement à l’enfilage de maillot de bain, c’est TOUJOURS parfait. Alors, c’est un peu plus long qu’ouvrir un bocal acheté en supermarché mais c’est tellement meilleur qu’une fois qu’on a essayé, promis juré craché, on ne peut plus s’en passer !

LA RECETTE DE BASE LES INGRÉDIENTS >> 150 gr de pois chiche crus

(pas une boîte de conserve donc)(on peut, mais ça sera moins bon)

>> le jus pressé d’un citron >> 2 CS de tahin (purée de sésame)

>> 2 CS d’huile d’olive >> 1 cc bien bombée de paprika (ou plus)(c’est vraiment bon)

>> 1 cc de cumin >> 1 pincée de fleur de sel >> 2 cc de graines de sésame (pour décorer)


p 109 | LA RECETTE EN PLUS

La veille, faites tremper les pois chiche dans assez d’eau pour les recouvrir largement. Pendant ces 24 heures de trempage, vous êtes bien sûr invités à trouver des occupations, mais rincez et égouttez les légumineuses au moins deux ou trois fois. Ils vont, normalement, doubler de volume. Egouttez-les une dernière fois et faites-les cuire environ 25 minutes à petits bouillons. Gardez l’eau de cuisson et rincez les pois chiche à l’eau froide. Ensuite, arrive le moment le plus fastidieux de la recette mais il faut vraiment le faire, sinon ce n’est vraiment pas bon : il faut les éplucher, un à un, ou presque. Armez-vous de patience, d’une bonne playlist et éventuellement, d’une petite soeur (il faut toujours savoir déléguer les tâches). Pour que ce soit plus simple, frottez une petite poignée de pois chiche entre eux, la peau va commencer à s’enlever. Ensuite, pincez le pois, ça partira tout seul.

Mixez alors les pois chiches avec le jus de citron, le tahin et l’huile d’olive. Rajoutez un peu d’eau de cuisson pour délier le tout (ou rajoutez un peu plus d’huile d’olive si vous aimez le gras). Une fois que la texture vous semble parfaite, goûtez, ajoutez s’il faut du sel (mais le tahin étant assez salé, ayez la main légère), goûtez à nouveau, ajustez, bref, finissez comme bon vous semble.

FÉLICITEZ-VOUS ET NE MANQUEZ PAS DE DIRE À TOUT LE MONDE QUE C’EST VOUS QUI L’AVEZ FAIT. EN GÉNÉRAL, ÇA ÉPATE VRAIMENT BEAUCOUP.

LA DÉCLINAISON DE L’AUTOMNE Le houmous spécial automne (et innovation) au potimarron… mais que vous pourrez allègrement décliner avec un peu tous les légumes « à purée » qui vous tombent sous la main.

>> 300 gr de potimarron >> 2 CS de purée de noix de cajou (ou de purée de sésame)

>> 3 CS d’huile de sésame (ou d’huile d’olive) >> le jus d’un citron >> 1 cc de paprika >> 1 cc de cumin >> 1 cc de piment d’Espelette >> 1/2 cc de gingembre moulu >> 1/2 cc de fleur de sel

Rincez puis coupez le potimarron en deux, évidez-le (gardez les graines de courge pour les faire griller, c’est délicieux ; sur votre bagel c’est excellent également), détaillez-le en cubes assez grossiers et faites cuire au four à 180° pendant une bonne demi-heure. Mixez le potimarron avec la purée de noix de cajou, l’huile de sésame et le jus de citron. Une fois que la texture est bien homogène, ajoutez les épices. Vous pouvez servir avec des chips de légumes (avec des chips tradi, c’est accepté aussi), avec des bâtonnets de légumes, sur des tranches de pain, à la petite cuillère, bref, vous avez le choix ! Envie de quelque chose d’un peu plus consistant ? Ajoutez une poignée de lentilles corail mixées. ET PUIS POUR LE RESTE, INVENTEZ. DE TOUTE FAÇON, DÈS QUE C’EST DU HOUMOUS, C’EST BON.


la jolie vaisselle

parce que manger, c’est vraiment bien, autant le faire dans une jolie vaisselle !


p 111 | LA SÉLECTION DÉCO

mug Skull

}

}

mug hibou

petite passoire

page de gauche : plat à tarte ci-dessus : petites tasses

Les Miniboux

(13€ - disponible sur Etsy)

RossLab

(32€ - disponible sur Etsy)

(35€ - http://littlemadi.bigcartel.com/)

}

(20,50€ - disponible sur Etsy)

}

LittleMadi

(25€ - http://littlemadi.bigcartel.com/)

}

Sobi Graphie

assiette Montgolfière

}

LittleMadi

tasses expresso Ananas & Fraise

Art et Manufacture

(57€ et 16€ - disponible sur Etsy)


LE BRUNCH À DOMICILE | p 112

VOUS AVEZ DEMANDÉ

un brunch ?

Le phénomène se produit les week-ends, plutôt le dimanche vers la fin de matinée (certains jurent que c’est pour pouvoir regarder allègrement Télé Foot et l’excellemment beau Bixente Lizarazu !), quelque chose résonne dans votre tête mais la mélodie n’est pas très harmonieuse, une autre chose remue à l’intérieur de votre estomac mais pas d’heureux événement à déclarer. C’est sans appel : vous avez des séquelles de votre soirée de la veille, communément appellées « gueule de bois ». Surtout vous avez faim, très faim (généralement l’une des conséquences de ce qu’on a précédemment appelé la gueule de bois). Un coup d’oeil depuis votre canapé vers votre frigo, vous ne voyez rien, ni le frigo ni la moindre chose à vous mettre sous la dent. De toute façon, l’action ouvrir le frigo / en sortir quelque chose / le cuisiner (même verser du lait dans des céréales, que vous n’avez pas), ne vous semble pas envisageable. Et puis c’est le week-end, même Jésus s’est reposé le 7ème jour non ? C’est dans une situation plus ou moins similaire, victimes du phénonème du dimanche matin, que Sarah et Elodie ont eu l’idée de lancer leur concept de Bruncherie.


p 113 | LE BRUNCH À DOMICILE

Point d’excellemment beau Bixente dans ce scénario, elles, elles ont plutôt décidé de se lever de leur canapé et de faire quelque chose. « C’était un lendemain de soirée, un réveil un peu tardif et une folle envie de bruncher sans vouloir se déplacer (il pleuvait). À Toulouse, ce jour là, entre les pizzas et les sushis en livraison, nous n’avons pas trouvé notre bonheur... Le concept coulait de source », raconte Elodie, la cuisto du duo. Elodie est donc en charge des recettes (le cheescake au caramel au beurre salé et, attention spoiler : le bagel bois, c’est elle !) qu’elle fait valider à Sarah, en charge de son côté de toute la partie comptabilité et gestion de la Bruncherie. La première est cuisinière depuis quelques années maintenant, la seconde sort de l’école de commerce de Toulouse, spécialité entreprenariat. Aujourd’hui, elles font tout toutes les 2, ou presque. Elodie fan de vélo, adore faire les livraisons au centre de Toulouse des brunchs préparés par Sarah. Photos : Chrystelle Gaucher

Deux filles qui se lancent dans l’aventure du l’entreprenariat avec pour crédo les brunchs et les petits-dèjs, forcément on ne pouvait pas rater ça !

UNE JOURNÉE DE BOULOT TYPE CHEZ VOUS, ÇA SI VOUS POUVIEZ RÉUNIR 4 PERSONNES AUTOUR RESSEMBLE À QUOI ? D’UN PETIT DEJ ? En ce moment, c’est un peu le branle-bas de combat, car en plus de la livraison, nous avons ouvert tout début novembre (le 03) un restaurant (Compans Café à Toulouse) pour accueillir les gens pour bruncher sur place. Ambiance décontractée et bons produits au programme ! Du coup, on passe beaucoup de temps derrière l’ordi avec graphistes et fournisseurs et à élaborer de nouvelles recettes (et les tester. Miam !)

Les deux premières personnes, ce serait Sarah et moi ! Il est vrai que comme nous travaillons tous les weekends, nous n’avons que rarement l’opportunité d’aller bruncher alors que nous adorons ça ! On irait bruncher au bord d’un lac ou dans un jardin avec des amis. On apporterait tout plein de choses à grignoter (c’est aussi ça l’esprit d’un petit dej/ brunch), du sucré, du salé et des boissons.


LE BRUNCH À DOMICILE | p 114

UN BRUNCH À LA PLAGE, VOUS VOTRE PETITE RECETTE DE BAGEL QUELLE EST LA MUSIQUE AVEC EMMÈNEZ QUOI ? LAQUELLE VOUS TRAVAILLEZ ? PRÉFÉRÉE ? Des produits frais, une salade de fruit, des smoothies, une salade de produits de saison, du pain, un peu de charcuterie et des desserts maison. Un brunch léger, idéal pour aller surfer juste après !

Nous préparons pour la rentrée une recette de « bagel de bois » avec un bon steak de chez le boucher haché minute, de l’emmental fondant, des tomates, des oignons et une délicieuse sauce… Un bagel qui promet !

Bonobo, The Toots and The Maytals, Jehro, Herman Dune, Nouvelle Vague, Hindi Zahra, Tinariwen… Et quand on n’a pas d’inspiration on branche Radionova ou une playlist soundcloud.

QUAND VOUS AVEZ UN MOMENT OFF, QUELLE SÉRIE REGARDEZVOUS ?

UNE SAVEUR PARTICULIÈRE ?

Le sucré-salé ! On adore le mélange des deux, que ce soit sur une table ou dans un même plat.

UNE ADRESSE PARTICULIÈRE À NOUS FAIRE DÉCOUVRIR ?

Sarah : Breaking Bad Elodie : Games of Thrones et American Dad. Les deux : Weeds et Homeland

La rôtisserie des carmes qui propose des poulets du Gers au poids, un régal ! Ou le Kiosque asiatique du grand rond où les bò bún au bon goût de citronnelle sont exquis !

La Bruncherie livre ses brunchs à domicile, le week-end, de 10 h à 15 h, à Toulouse. Pour passer commande, vous pouvez crier votre mal de crâne ou simplement votre faim mais elles ne vous entendront pas.

À LA PLACE, CONTACTEZ-LES 06.14.29.39.89 contact@labruncherie.fr (elles répondent très vite.)

WWW.LABRUNCHERIE.FR

ET SI ELLES CLÔNAIENT L’IDÉE DANS TOUTES LES VILLES DE FRANCE ? ON PARIE QUE LES DIMANCHES MATINS DEVANT BIXENTE NE SERAIENT PLUS JAMAIS LES MÊMES !


{ page de publicité en devenir } Si vous êtes intéressés, contactez-nous pour en parler ! publicité@candide-magazine.com

En attendant, on vous offre ces petits dessins à colorier : on a pensé que pour accompagner les longues soirées d’automne, ça pouvait servir. Si vous fabriquez des oeuvres d’art, surtout n’hésitez pas à nous montrer le résultat. #wearecandide


LA QUESTION QUE TOUT LE MONDE SE POSE | p 116

C’EST COMMENT, D’ALLER FAIRE DU SPORT AVEC LA GUEULE DE BOIS ?

Cette histoire s’inspire peut-être légèrement de faits réels, mais c’est tout, pour le reste, on s’est beaucoup documentées. PARFOIS LE SOIR, ON PREND L'APÉRO. C’est dans le cycle de la vie, c’est inscrit dans nos gènes, c’est comme ça. On va boire un verre, « allez, quoi, un verre et c'est tout, après, on y va ». Évidemment, on rentre toujours trop tard, on a toujours trop bu, fermant les yeux sur cet avertissement (écrit toujours en trop petit, c’est sans doute pour ça) concernant l’alcool et la modération. On préfère souvent le dernier verre de sangria à la modération. C’est mal, mais ça arrive. Et puis de temps en temps, le timing fait qu’on avait prévu d’aller faire du sport le lendemain. Au hasard, du surf, mais ça marche aussi pour la course à pieds, l'escalade ou la pelote basque, même si pour ce dernier, on n'est pas bien sûres : on n’a jamais essayé. Le lendemain matin, le réveil sonne toujours trop tôt. On a la bouche pâteuse, alors qu’on a scrupuleusement suivi ce conseil qui se transmet de génération en génération : boire un litre d’eau avant d’aller se coucher. On resterait bien au lit, mais on a promis à sa meilleure amie, son voisin, sa target ou sa conscience : on a sport ce matin. Et puis on est des filles de parole, même si en l'occurrence, là, on est plutôt des filles à gueule de bois. Qu'à cela ne tienne : on a lu que le sport d'après cuite était le meilleur ; allons tester ! Étant entendu que cette réflexion a été menée sous sa couette, on a tendance à vouloir balayer d’un grand geste (mais pas trop brusque, on a la tête qui tourne) notre loyauté dès qu’on pose un pied au sol. Et puis finalement, après avoir pompé la caféine à sa source (en fait dans un bol), on se persuade presque qu’on peut parfaitement enfiler une combi et prendre des vagues ou enfiler ses baskets et fouler le bitume. Ou bien si vous êtes partis pour de la pelote basque, vous adapterez l’histoire. On a dit : on ne sait pas, on n’a jamais essayé. Une fois la combi enfilée, non sans mal parce qu’avec des lunettes de soleil vissées sur la tête c’est moins pratique et une fois les commentaires sarcastiques de notre entourage déjoués, on va à l’eau, pas très gracieusement. On a l’impression que la combi pèse une tonne, que la veille, c’était mieux, moins froid, moins insurmontable. Sans aucune langue de bois : oui, les premières vagues risquent d’être assez douloureuses. Vous allez probablement perdre vos lunettes de soleil, déjà, parce que vous avez oublié qu’elles étaient sur votre nez, vous allez peut-être boire un peu plus la tasse, vous allez sans doute ramer un peu moins fort et très certainement attendre un tout petit peu plus longtemps au line-up que la bonne vague arrive. Mais, sans rire, au bout de trois vagues, vous serez presque aussi à l’aise que la veille.


p 117 | LA QUESTION QUE TOUT LE MONDE SE POSE

ET À LA FIN DE LA SÉANCE ? VOUS AUREZ DÉJÀ PRÉVU L’APÉRO DU SOIR, C’EST SÛR.


L’AUSTRALIE destination surf Texte : Alicia Munoz | Photos : Alicia Munoz, Mathieu G.


SURFER EN AUSTRALIE... CE SERAIT PRESQUE TROP CLICHÉ !

Pourtant, cette nation attachante a le cœur particulièrement ancré dans l’océan. Près de 85 % des Aussies vivent sur la côte où l’on admire les célèbres « surf life savers » en action et ont un faible pour les sports nautiques, du kite à l’aviron, en passant par le surf. À côté du surf, on aime son melting pot, ses étendues sauvages, ses animaux insolites, l’ambiance festive et les barbecues sur les plages où l’on peut profiter d’un coucher de soleil somptueux. Une ambiance parfaite pour faire ses premiers take-off sur la planche ! Allez je vous emmène faire connaissance avec mes premières mousses.


CARNET DE ROUTE EN AUSTRALIE | p 120

Lancelin Beach

Margaret River

PERTH

Ocean Beach


DARWIN

CAIRNS

Noosa Main Beach Woorim Beach

BRISBANE GOLD COAST

Snapper Rocks Byron Bay Seven Mile Beach

Diggers Beach

NEWCASTLE SYDNEY ADELAÏDE

CANBERRA MELBOURNE

Cape Bridgewater Bells Beach

Bondi Beach


TORQUAY ALLANSFORD

bells beach

ANGLESEA

LORNE

Bay of Islands Coastal Park

Port Campbell National Park

APOLLO BAY À ne pas rater :

Great Otway National Park

* Twelve Apostles * London Arch * Gibson Steps * The Grotto * Lorch Ard Gorge

# GREAT OCEAN ROAD : LA ROUTE MYTHIQUE L’Australie des interminables plages de sable blanc et des surfeurs à la peau dorée et salée, c’est sans aucun doute la Great Ocean Road (GOR). Cette route tortueuse qui longe la côte ouest victorienne s’étend sur 243 km, offrant une enfilade de « look out » (points de vue) époustouflants. Les contrastes de couleurs sont à pleurer d’émotion, notamment à l’aube et à la tombée de la nuit, entre les coteaux verdoyants des collines, la roche ocre des falaises et l’eau bleue lazuli. Sûrement la plus belle route de l’Australie qu’il m’ait été donné de voir et peut-être parmi les plus belles du monde, à en croire les classements Lonely Planet et Guide du Routard.

Le tronçon entre Apollo bay et Anglesea est particulièrement attirant avec ses falaises abruptes et ses superbes formations rocheuses qui s’y succèdent. Certains y voient une ressemblance avec nos falaises d’Etretat, d’autres avec le Pays Basque.

MOI JE VOIS UNE SEULE CHOSE INDÉNIABLE : JE SUIS COMPLÈTEMENT SOUS LE CHARME !


L’ESCALE À NE RATER SOUS AUCUN PRÉTEXTE ! Les Douze Apôtres (Twelve Apostles) où s’amassent tous les touristes pour une photo souvenir. Mais il faut toujours être prêt à dégainer l’appareil photo : sur cette route, toutes vos chances sont réunies pour observer les koalas ultra-mignons. Vous en apercevrez certainement dans les eucalyptus du camping voisin du Koala Cove Café, près de la petite ville de Lorne (au tout début de la GOR), ou à l’embouchure de la rivière Kenneth. Et puis, il y a aussi les wallabies (en plus de l’équipe d’Australie de rugby mais ça, c’est une autre histoire), les wombats (sorte de petits oursons trop mignons), les perroquets multicolores, bref une faune un peu hallucinante et plus que dépaysante.

LE PETIT TIP Découvrez-la à bord d’un de ces vans Volswagen pour vivre l’expérience à fond... Et pousser encore un peu plus les clichés. Mais c’est comme les excuses, ils sont faits pour être utilisés, n’est-ce pas ?


CARNET DE ROUTE EN AUSTRALIE | p 124

# TORQUAY : PREMIERS CONTACTS AVEC LE SWELL AUSTRALIEN Torquay est une escale incontournable de la GOR, en raison de sa réputation mondiale de « cité du surf », berceau de Rip Curl et Quiksilver. On y trouve une multitude de magasins, des écoles pour apprendre à dompter la vague, mais aussi un musée sur l’histoire du sport. C’est le moment que je choisis pour sauter le pas et me mettre enfin sur une planche. J’opte pour l’école Go Ride a Wave, qui a des antennes dans toute l’Australie, dont une à Torquay, où nous avons campé la veille pour une bouchée de pain. Évidemment en 2 heures et pouir 60 $AUD, on ne devient pas Kelly Slater, mais les moniteurs sont sympas, pédagogues et n’hésitent pas à me filer un coup de main (comprendre : une ferme poussée de main dans ma planche) quand je ne décolle pas. Ils nous enseignent plusieurs techniques qui s’avèrent finalement payantes : la majorité d’entre nous se tient debout à la fin de la séance (même si ce n’est que quelques secondes !).

L’après-midi : pas de temps à perdre ! À 4 kilomètres de Torquay se trouvent les point breaks légendaires de Bells Beach, qui donnent du fil à retordre aux compétiteurs du Rip Curl Pro. En hiver, la houle et les vents off-shore offrent des conditions idéales pour les surfeurs chevronnés mais la combi n’est pas optionnelle ! La température de l’eau peut descendre à 9-10°C. Nous ne sommes qu’en avril, c’est l’automne ici. Après avoir essuyé quelques bouchons, nous arrivons sur la plage aux alentours de 13 heures. Plage qui se mérite d’ailleurs : on se gare dans ce qui s’avère être un tas de broussailles puis on marche une bonne vingtaine de minutes sur le bas-côté et on peut enfin apercevoir les vagues. Juste à temps pour voir Kelly Slater affronter le Français Jérémy Florès en demi-finale. L’ambiance est frénétique, les spectateurs assis sur le sable sont tenus en haleine par des commentateurs particulièrement loquaces

et le soleil est miraculeusement généreux, ce qui permet à certains chanceux de faire trempette en même temps qu’ils admirent le spectacle ! À la fin de chaque heat, les jeunes et les moins jeunes vont à la rencontre des champions à leur sortie de l’eau, pour obtenir un autographe ou juste avoir la chance de marcher à leur côté. Sur les plages voisines, les surfeurs amateurs locaux profitent de la houle sans vraiment prêter attention au champion qui vient d’être couronné : l’Australien Mick Fanning.

}

Après le Victoria, paisible et tempéré, direction la Gold Coast touristique, à la frontière du Queensland et de la Nouvelle Galles du Sud.


p 125 | CARNET DE ROUTE EN AUSTRALIE

# BYRON BAY : THE PLACE TO BE Passer de Surfer Paradise à Byron Bay, un peu plus à l’Est du pays, c’est le jour et la nuit. À Surfer Paradise, on plisse les yeux devant les immeubles rutilants, on slalome entre les voitures bling-bling, les filles en micro short et les surfeurs tout aussi «m’as-tu-vu».

À BYRON BAY, ON A JUSTE ENVIE DE S’ASSEOIR SUR LA PLAGE, AVEC UNE BIÈRE, UN LIVRE, UNE GUITARE, ET DE DORMIR À LA BELLE ÉTOILE BERCÉ PAR LE RESSAC. C’EST LE «NO WORRIES WAY OF LIFE, MATE ! ».

À première vue, la ville de Byron Bay ressemble un peu à Hossegor avec ses rues commerçantes et ses immeubles de plainpied. Tout est évidemment accessible à pied. Les quelques rues principales bondées de combi-vans sont le paradis des bars, des surfshops et des échoppes de fish and chips à déguster sur la plage. Malgré une ambiance un peu hippie (pour parler encore de clichés), on ressent une identité propre, incomparable au reste du pays. Byron reste une petite enclave d’authenticité et de nature luxuriante sur la Gold coast. À condition tout de même de privilégier le hors saison !

Le monde qui se bouscule dans l’eau nous pousse à suivre les conseils de notre gentil hôte backpacker : cap 20 kilomètres plus au Sud, à Lennox Head. Nous partageons quelques vagues avec 2 locaux qui sont également des environnementalistes de la Surfrider Foundation. Après une heure de pur régal, nous réalisons à peine notre chance lorsque l’un d’eux s’agite en pointant du doigt : des dauphins ! Quelques ailerons plus tard, nous plongeons, songeurs, dans la contemplation des falaises environnantes. Ici, pas de doute, on est au paradis du surf australien.


CARNET DE ROUTE EN AUSTRALIE | p 126

# L’INSTITUTION DE BONDI BEACH ET LA BRILLANTE GOLD COAST Sydney : nous y voilà enfin ! La ville nous assaille de sa beauté moderne. Hyperactive le jour, prétentieuse la nuit, et peut-être un peu trop agitée pour nous. Beaucoup lui préfèrent Melbourne, la belle victorienne du Sud, qui fourmille de cultures alternatives. Quoi qu’il en soit, l’immensité de Sydney, ses taxi-bateaux, les énormes chauves-souris de son jardin botanique, et bien-sûr son opéra surréaliste, ne laissent personne indifférent. Pour ceux qui préfèrent le cadre d’une plage à l’environnement urbain, la bonne nouvelle c’est que Sydney compte 20 spots de surf à proximité.

Parmi eux, une institution : la longue plage arrondie de Bondi beach s’il vous plaît ! Impressionnante… Et bondée de monde surtout ! A Noël, il n’est pas rare de voir des excentriques en costume de Père Noël se balader une planche sous le bras. Mais de manière générale, les surfeurs préfèrent les plages désertes du Sydney Royal National Parc, notamment les tubes et les longues vagues cristallines de la somptueuse Garie Beach. On les comprend. Mais si les vagues monstrueuses de 8 mètres nous font envie pour la photo souvenir, les requins, malheureusement omniprésents dans les récits des surfeurs, nous dissuadent parfois de la baignade dans des lieux désertés.


p 127 | CARNET DE ROUTE EN AUSTRALIE

Pour allier surf et observation de toutes ces petites (et grosses) bêtes, poussez jusqu’à la très belle plage de Cape Bridge Water, encerclée de falaises qui portent le village de Portland.


@LAU RAEN EVER @ARTY FILLES @JESUS SAUVA GE

LES INSTA GRAM

à collectionner

@JVEUX ETRE BONNE @HUAC HASFE RIAS


@SHE WHOE ATS @LE_ POLY EDRE @MIJA_ MIJA @AIALA HERNA NDO

@_RIA LEB

@LINDS AYPE RRY


LA MINUTE DE CULTURE | p 130

J’PEUX PAS, J’AI SOIRÉE TÉLÉ. SÉLECTION TRÈS SPÉCIALE DE SÉRIES VRAIMENT CULTES

( OU PAS VRAIMENT SI CULTES, EN FAIT. )

L’idée ici est de sortir des sentiers battus du petit écran d’ordi. Un mélange éclectique, parfois chic, parfois politique mais à une portée de clic de la série de votre vie (si, si on insiste).

Claire Danes, avant d’être la névrotique agent du CIA de la série Homeland (et que, même si on ne la liste pas ici, est aussi une série à regarder. Mais seulement quand vous aurez déjà regardé les 6 autres évoquées dans cet article), était Angela Chase, adolescente pas si banale qui traînait ses cheveux rouges et sa mélancolie dans les couloirs du lycée Three Rivers à la recherche de l’amour au doux nom (italo-américain) de Jordan Catalano (soupirs). Jordan Catalano alias Jared Leto, est non seulement le premier émoi/amour de la jeune Angela mais le nôtre aussi, paroles de filles pas faciles à émoustiller. Drame d’adolescents et (vrais) drames de la réalité (on est loin des utopiques Gossip Girl et Beverly Hills des années 2010), on se reconnaît toutes un peu dans Angela, 15 ans.

C’est une série totalement cheap qui a assez mal vieilli, mais qui se regarde quand même beaucoup trop bien pour qu’on puisse vraiment penser que ce n’est qu’une série cheap qui a mal vielli. Lorelai et Rory Gilmore, deux personnages un peu extravagants et centraux dans la vie de Stars Hollow, cette ville où visiblement tout le monde se connaît (la magie des séries US) et où le seul diner est tenu par Luke, bougon en chemise à carreaux qui interdit les téléphones portables dans son resto, mais fait des pancakes géniaux. Lorelai est la mère, Rory est la fille : 16 ans d’écart, une cuisine qui ne sert à pas grand chose à part à faire du café ou à entreposer les plats du traiteur chinois et des pyjamas parfois un peu douteux. On a souvent envie de baffer Lorelai et de secouer Rory, mais on finit toujours par sourire niaisement à la fin des épisodes.

ANGELA, 15 ANS (MY SO CALLED LIFE)

* UNE SEULE SAISON DE 19 ÉPISODES * DIFFUSÉE ENTRE 1994 ET 1995

GILMORE GIRLS * 7 SAISONS DE 22 ÉPISODES * DIFFUSÉE ENTRE 2000 ET 2007


SUITS * 3 SAISONS DE 16 ÉPISODES * EN COURS DE PRODUCTION

ORANGE IS THE NEW BLACK * 1 SAISON DE 13 ÉPISODES 2EME SAISON EN PRODUCTION *

SCANDAL * 3 SAISONS DE 22 ÉPISODES * EN COURS PRODUCTION

THE SLAP * 1 SAISON DE 8 ÉPISODES

Nos 2 arguments clés pour vous convaincre de regarder cette série tiendraient en 4 mots, 21 lettres : Mike Ross et Harvey Specter. Duo d’enfer avec lesquels on franchirait la porte des ténèbres volontiers. Mike Ross, beau comme un soleil et doté d’une intelligence assez remarquable se retrouve à passer un entretien d’embauche totalement par hasard, pour devenir le nouvel avocat associé de Harvey Specter, beau comme un soleil lui aussi. Sauf que Mike Ross n’est pas techniquement un avocat. Harvey, qui techniquement n’est pas le moins coriace du Barreau, l’engage quand même. On ne vous en dit pas plus, de notre côté, on réfléchit encore à une technique pour les épouser. La lecture du synopsis ne fait pas franchement rêver : Piper Chapman, jolie blonde bien sous tout rapport, en tous cas en apparence, doit purger une peine de prison pour avoir passé de la drogue pour sa petite amie 10 ans auparavant. En vrai, ça ne fait pas rêver non plus. Imaginez un monde de femmes (mais quelle horreur !), loin d’être des saintes, vivant en vase clos, affamées (dans tous les sens du terme), entourées de matons plus ou moins bienveillants (plutôt moins que plus, d’ailleurs)... et pourtant ! Même si ça ne fait pas rêver, on regarde et on est rapidement fascinées par l’univers mi-brut, mi-dérangeant et mi-attachant (oui, il y a des choses qui ont 3 moitiés) et on confirme que les bad guys ne sont en fait pas forcément ceux que l’on croit. Une sorte de Suits, mais au féminin. Ici, point de garçons beaux comme des soleils (même si on est d’accord, tous les goûts sont dans la nature) mais une héroïne assez splendide. Comme dans Suits, on est en immersion dans le milieu des avocats. Mais ici, point de cabinet d’avocats « c’est pour les tapettes ». Le travail de la brillante et respectée Olivia Pope : réparer. Tout, absolument tout (enfin peut-être pas votre problème de canalisation ou votre joint de culasse), et notamment lorsque cela concerne le président des États-Unis. De votre côté, préparez-vous à rompre avec vos soirées dehors, et malheureusement, il n’y a rien qu’Olivia puisse faire pour arranger ça. Le synopsis est on ne peut plus simple : un barbecue entre amis, un enfant, une gifle. Cette mini-série australienne retrace en huit épisodes cette même histoire, vue par huit protagonistes différents. C’est assez brillant et en prime, vous pourrez retrouver (ok, avec quelques années de plus) Alex Dimitriades qui jouait Nick dans Hartley Coeurs à Vif.


HOROSCOPE | p 132

H O R O S CO P E Bélier

21 mars au 20 avril

6

Comme depuis la nuit des temps, vous êtes le premier signe astrologique (alors que franchement, personne ne sait pourquoi), cette saison, le Soleil et la Lune en Uranus ont décidé que c’était trop facile de ne jamais devoir patienter pour avoir votre horoscope. Revenez donc au prochain numéro pour connaître la suite.

Cancer

22 juin au 22 juillet

6

Les planètes sont alignées sur la lettre J pour former une constellation agréable. Si votre mois de naissance commence par un J, c’est vachement bien. Si ce n’est pas le cas, vous avez dû vous tromper de signe astrologique.

Taureau

21 avril au 20 mai

6

L’automne est formel : vous aurez envie de boire du café tout le temps et de manger des petits gâteaux en écoutant des bonnes playlists. Ça tombe bien, les astres aiment beaucoup le café et on vous a préparé de très chouettes chansons à écouter. Les astres adorent quand tout s’enchaîne à la perfection.

Lion

23 juillet au 22 août

6

Vous connaissez le sketch de Florence Foresti sur le roi de la jungle et sa crinière ? Non, ça n’a vraiment rien à voir avec les astres, mais comme c’est très drôle, on prédit que vous allez beaucoup rigoler.

Gémeaux 21 mai au 21 juin

6

Vous aurez très très envie de vous acheter des barrettes à cheveux de toutes les couleurs. C’est que Jupiter, si vous êtes du premier décan, est entré dans votre signe et, couplée à Mercure, elle vous donne des envies de coquetterie. Vous faites comme vous voulez, mais vraiment pour les barrettes, vous pouvez vous en passer.

Vierge

23 août au 22 septembre

6

Jupiter et Mercure, qui sont les deux planètes les plus rondes (si, si) font de vous le signe le plus en vogue. Normalement, vous allez réussir à brancher vos clés USB dans le bon sens du premier coup et ne jamais faire tomber vos tartines du mauvais côté.


p 133 | HOROSCOPE

(

ON A TOUT INVENTÉ. MAIS VOUS ALLEZ RIGOLER.

Balance

23 septembre au 22 octobre

6

Signe double, de la dualité. Vous serez bien incapables de choisir entre la tarte à la citrouille ou le bagel au houmous. Venus est à elle toute seule unanime : choisissez les 2 et dévorez aussi sans compter les bagels à la confiture de lait tant que vous y êtes.

Capricorne

22 décembre au 20 janvier

6

Quelle chance ! Le Capricorne est un peu le it-signe astrologique de par la formation de champs de camomille sur Mars (c’est tout récent). Vous allez avoir des cheveux blonds assez parfaits et en plus de ça, vous réussirez parfaitement vos Chaï teas au lait d’amande.

Scorpion

23 octobre au 22 novembre

6

Vénus, planète de l’amour a décidé que vous aviez le même signe (et peut-être même, la même date d’anniversaire) que Ryan Gosling et vous voyez d’ailleurs ça comme un signe. Dommage, vous savez ce qu’on dit : un couple avec le même signe astrologique ce n’est pas bon du tout. Mettez-vous plutôt au yoga, on est sûres que Ryan appréciera.

Verseau

21 janvier au 18 février

6

On ne sait pas trop, vous n’aurez qu’à demander à votre voisin de métro la prochaine fois de vous lire son horoscope. Avec un peu de chance, il sera du même signe que vous.

(

Sagittaire

23 novembre au 21 décembre

6

Les astres aiment le potimarron. Vous aimerez ça aussi, c’est écrit. Faites-en du houmous ou des tartelettes, vous aurez tout compris. Et surtout, vous pourrez vous vanter d’avoir trouvé les recettes dans Candide Mag : Saturne aimera. Et nous aussi.

Poissons

19 février au 20 mars

6

12ème et dernier signe dans le zodiaque, vous frétillez comme les poissons que vous êtes car d’après la chanson, les derniers seront les premiers, à moins que ce ne soient les premiers qui seront les derniers. Quoi qu’il en soit, évitez cette année (et même les autres à venir), de fredonner du Céline Dion. Votre entourage vous en aimera que davantage.


LES MERCIS ET LES À BIENTÔT | p 134

On a cherché pendant des heures et des heures comment terminer ce numéro d’une manière un peu originale. Manque de chance, on n’a pas vraiment trouvé. On peut juste dire merci à toutes les personnes qui ont contribué, de près, de loin, ou de près et de loin à ce numéro. Encore une fois, il y en a beaucoup et encore une fois, il n’y a eu que des gens géniaux. Ce n’est pas vraiment original, mais ça vient du fond du coeur. Et puis on espère que vous serez toujours là pour le prochain numéro. Parce que, sans vouloir trop spoiler, vous allez aimer.


ET VOILÀ !


#2 LIFESTYLE AIN’T JUST A WORD


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.