Canada (FR) CANNAtalk 6 by CANNAtalk

CANNa

Talk

Edition no. 6, année 2

CANNa Mélange de variétés Recette contre les maladies

Désastres résolus ! Carence en calcium !

Research

Le langage des plantes

Quoi de neuf ? Nouveau site Web

TALK

L’ÉVOLUTION DE L’HYDROPONIE

Le jardin vertical breveté ECOSYSTEM est l’ultime système de croissance circulaire. Le jardin vertical le plus vendu au monde

La combinaison d’une culture verticale dense et d’une luminosité idéale permet de plus grandes récoltes par watt et une meilleure qualité.

4.5 m2 d’espace de croissance dans une aire de 1.5 m2.

Distribution de la lumière sur 360°. Chaque plante reçoit la même qualité de luminosité.

MEILLEURE QUALITÉ, PLUS GRANDES RÉCOLTES EN MOINS DE TEMPS! Convient parfaitement à l’Ecosystem

www.biofloral.com

HQ’s Talk: Table des matières

Quoi de neuf? Nouveau site Web Le nouveau site Web de CANNA est ﬁnalement en ligne. Le site a connu des transformations majeures et nous sommes très satisfaits du résultat. Vous y trouverez les renseignements habituels à propos de l’entreprise et des produits offerts. Une variété d’information

Quoi de neuf ? Nouvelle version du site internet et nouvelles recettes spécifiques de culture

adaptée à votre situation vous est également offerte : renseignements de croissance intéressants, tables de nutrition et calculateur de nutriment. Vous êtes à la recherche d’un revendeur CANNA autorisé? Entrez votre code postal pour localiser le revendeur le plus près de chez vous. De plus, une série d’articles rédigés par nos experts et les membres de l’équipe de recherches sauront piquer votre curiosité. Vous remarquerez que notre base de données ne cesse de croître. Vous pouvez même poser des questions à nos experts directement! Sur la page d’accueil, cliquez sur l’hyperlien pour accéder au formulaire de question à remplir qui leur sera immédiatement acheminé. Posez toutes vos questions, quelles qu’elles soient, nos experts sauront vous aider! Les questions ne doivent pas nécessairement avoir un lien avec les produits CANNA. Ce sont des experts en horticulture et c’est avec grand plaisir qu’ils vous aident à résoudre n’importe quel problème qui vous accable. Les membres du Club CANNA nous sont particulièrement chers et pour les remercier, nous leur offrons une panoplie d’avantages, notamment, l’accès à certaines pages Web accessibles aux membres uniquement. Alors, visitez la section Club CANNA de notre site Web pour devenir membre. C’est simple, vous n’aurez qu’à vous connecter pour proﬁter au maximum de notre nouveau site Web. www.canna-hydroponics.ca

Nouvelles tables de nutrition pour culture spécifique

Basil

Pourquoi existe-t-il tant d’aliments différents sur Terre? Et encore davantage d’habitudes alimentaires? C’est simple, les besoins de chacun sont différents. La même chose se produit pour les plantes. Bien que certaines plantes nécessitent des méthodes de culture semblables, nous ne pouvons pas toutes les mettre dans le même panier. C’est pourquoi nous avons décidé de créer des tables de nutrition adaptées aux diverses cultures et médiums de croissance utilisés. Vous en trouverez dans chaque parution de CANNATALK. Nous en avons inclus déjà plusieurs sur notre site Web, et ce n’est qu’un début! Si toutefois vous ne trouvez pas votre culture ou votre médium de croissance, écrivez-nous au editor@cannatalk.com aﬁn que l’on puisse créer la table de croissance voulue et ainsi nourrir notre base de données qui saura répondre aux exigences de chacun d’entre vous. Ultimement, vous obtiendrez le maximum de votre culture favorite.

Dans la mire :

Biologique, minéral : de quoi parle-t-on? 4

Ecosystem

Questions Réponses

CANNA Research

PUBLI-REPORTAGE

Mélange de variétés

Lire les FAQs reçu par le site internet

RECETTE CONTRE LES MALADIES D. Kroeze MSc, CANNA Research

De nouvelles variétés de plantes peuvent être créées en procédant au croisement de variétés existantes et en prenant soin de sélectionner chaque semence obtenue en fonction des propriétés voulues. Certaines

de ces propriétés peuvent se traduire

CANNA Research:

par une meilleure récolte, une saveur rehaussée, une période de ﬂoraison écourtée ou une plus grande résistance aux diverses

Mélange de variétés RECETTE CONTRE LES MALADIES

maladies. Cependant, en plus d’être

très long, le travail de sélection des semences en fonction de leurs propriétés entraîne souvent d’autres inconvénients. En fait, l’introduction d’une nouvelle propriété peut en faire disparaître une autre.

Le coin de l’horticulteur :

L’opinion d”un horticulteur

Désastres résolus!

CANNA Research:

“Désastres résolus” Carence en calcium !

Carence en calcium !

Dans la dernière parution du CANNATALK (Édition no.5) nous

Le langage des plantes

avons introduit une nouvelle rubrique intitulée Désastres résolus. Cette rubrique nous permet d’aborder les divers problèmes auxquels font face les horticulteurs. Chaque parution traitera d’une maladie ou d’une carence particulière.

D’abord, chaque article présentera les caractéristiques

évolutives et physiques permettant d’identiﬁer le problème. Ensuite, des solutions et des astuces visant à résoudre

Conseil d’horticulteur 6 :

le problème seront proposées. N’oubliez pas de garder précieusement vos copies de CANNATALK !

Température de l’eau

En direct du siège social C’est finalement le retour du beau temps et qui dit été, dit plaisir. Certains choisissent de passer l’hiver en Floride, d’autres dévalent les pentes de ski; moi, je suis un adepte du soleil. Les rayons du soleil me réchauffent davantage que la neige et me rendent de bonne humeur.

de nos horticulteurs. Dans chaque édition de CANNATALK, nous publierons une série de questions, sélectionnées parce qu’elles sont fréquemment posées, appropriées à la saison, plutôt éclairantes ou tout simplement bénéfiques.

Cette édition de CANNATALK vous propose des outils qui vous aideront vous aussi à regagner votre bonne humeur. Que dites-vous d’une nouvelle table de nutrition adaptée à une culture particulière? Cette fois-ci, c’est au tour du basilic! En plus de la table de nutrition, nous vous avons déniché une recette délicieuse à essayer avec votre basilic fraîchement cultivé. Vous trouverez davantage de schémas de culture sur notre site Web. Visitez le www. canna-hydroponics.ca, nous y ajoutons régulièrement de nouveaux schémas. Dès maintenant, chaque parution de CANNATALK abordera une culture précise, suggérera un schéma de culture approprié et proposera une recette savoureuse.

CANNA Research, pierre angulaire de notre entreprise, occupe une place toute particulière dans la présente édition en ayant contribué à l’élaboration de deux articles fascinants. Allez à la page 14 pour y repérer des renseignements intéressants au sujet des cultures de variétés mixtes. Cet article nous démontre comment les mélanges de variétés à l’intérieur d’une même zone de culture peuvent prévenir la propagation de maladies. Ensuite, à la page 23, CANNA Research nous explique comment les plantes réussissent à communiquer entre elles (sans blague, elles communiquent vraiment!). Découvrez s’il est réellement bénéfique de parler à ses plantes ou si ce n’est qu’un mythe. Finalement, une fois de plus, notre revue grandit en vous offrant quatre pages de plus que la dernière édition. Restez attentif, car sans même le savoir, vous vous retrouverez avec une revue épanouie et grandie entre vos mains.

La saison du jardinage extérieur est de retour et, pour l’occasion, nous souhaitons clarifier les concepts de culture organique et de culture minérale (en sol). Du même coup, nous pourrons revisiter la terminologie utilisée abondamment dans l’industrie, une terminologie qui peut indéniablement porter à confusion (inorganique, naturel, minéral, organique, etc.). Malgré les différences, vous êtes les maîtres de vos cultures et que vous souhaitiez cultiver de manière organique ou minérale, les produits BIOCANNA ou CANNA sauront répondre à vos besoins. Nous ne tenterons en aucun cas d’influencer votre choix vers une méthode particulière. Nous souhaitons tout simplement présenter les options et fournir des solutions : c’est donc vous qui avez le dernier mot! Et quoi d’autre? Pour la première fois, et après de nombreuses sollicitations de votre part, nous avons intégré la section Q & R. Tous les jours, nous recevons des questions

Profitez bien de cette nouvelle édition et surtout n’oubliez pas de nous faire parvenir vos commentaires à propos de CANNATALK. Ils sont grandement appréciés et nous permettent d’améliorer le contenu de la revue pour constamment répondre à vos besoins. Nous attendons de vos nouvelles à editor@cannatalk.com. Bonne lecture! Salutations, Jeroen

Quoi de neuf? Nouveau site Web Le nouveau site Web de CANNA est finalement en ligne. Le site a connu des transformations majeures et nous sommes très satisfaits du résultat. Vous y trouverez les renseignements habituels à propos de l’entreprise et des produits offerts. Une variété d’information adaptée à votre situation vous est également offerte : renseignements de croissance intéressants, tables de nutrition et calculateur de nutriment. Vous êtes à la recherche d’un revendeur CANNA autorisé? Entrez votre code postal pour localiser le revendeur le plus près de chez vous. De plus, une série d’articles rédigés par nos experts et les membres de l’équipe de recherches sauront piquer votre curiosité. Vous remarquerez que notre base de données ne cesse de croître. Vous pouvez même poser des questions à nos experts directement! Sur la page d’accueil, cliquez sur l’hyperlien pour accéder au formulaire de question à remplir qui leur sera immédiatement acheminé. Posez toutes vos questions, quelles qu’elles soient, nos experts sauront vous aider! Les questions ne doivent pas nécessairement avoir un lien avec les produits CANNA. Ce sont des experts en horticulture et c’est avec grand plaisir qu’ils vous aident à résoudre n’importe quel problème qui vous accable. Les membres du Club CANNA nous sont particulièrement chers et pour les remercier, nous leur offrons une panoplie d’avantages, notamment, l’accès à certaines pages Web accessibles aux membres uniquement. Alors, visitez la section Club CANNA de notre site Web pour devenir membre. C’est simple, vous n’aurez qu’à vous connecter pour profiter au maximum de notre nouveau site Web. www.canna-hydroponics.ca QUALITY

PROVES

ITSELF

Nouvelles tables de nutrition pour culture spécifique

Basil

par jour lumière (heures)

RHIZOTONI

TERRA VEGA

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ml/10L

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PPM*

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CROISSAN

Pourquoi existe-t-il tant d’aliments différents sur Terre? Et encore davantage d’habitudes alimentaires? C’est simple, les besoins de chacun sont différents. La même chose se produit pour les plantes. Bien que certaines plantes nécessitent des méthodes de culture semblables, nous ne pouvons pas toutes les mettre dans le même panier. C’est pourquoi nous avons décidé de créer des tables de nutrition adaptées aux diverses cultures et médiums de croissance utilisés. Vous en trouverez dans chaque parution de CANNATALK. Nous en avons inclus déjà plusieurs sur notre site Web, et ce n’est qu’un début! Si toutefois vous ne trouvez pas votre culture ou votre médium de croissance, écrivez-nous au editor@cannatalk.com afin que l’on puisse créer la table de croissance voulue et ainsi nourrir notre base de données qui saura répondre aux exigences de chacun d’entre vous. Ultimement, vous obtiendrez le maximum de votre culture favorite. Début de

formation

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Dans la mire

Biologique, minéral : de quoi parle-t-on? Par Geary Coogler, horticulteur

Biologique, inorganique, minéral, naturel, entièrement naturel... Qu’est-ce que tout cela signifie, et pourquoi certains de ces termes sont-ils utilisés aussi librement? Cela porte à confusion, d’autant plus à cause des complexités de nos systèmes politiques et de nos agences de publicité. Peu importe, examinons ensemble la réelle signification de ces termes et ce qu’ils signifient pour le jardinier et les choix qu’il a à faire quant à la culture et au système utilisé.

Biologique, minéral : de quoi parle-t-on? Par Geary Coogler, horticulteur

plus amplement dégradées pour devenir utilisables, les minéraux synthétiques inorganiques réagiront plus rapidement avec une plante et peuvent être contrôlés avec plus de précision. On en retrouve de nombreuses combinaisons, comme le nitrate d’ammonium, le nitrate de calcium, le sulfate de potassium ou le phosphate de potassium. Les ions se dissocient dans la solution, et la plante peut les absorber. Malheureusement, lorsqu’on les donne jumelés à des composantes indésirables, comme du molybdate de sodium, ou lorsque l’élément n’est pas pur, les impuretés et les composantes indésirables peuvent causer des problèmes. Cela est d’autant plus vrai dans le cas des métaux lourds. Ces éléments indésirables peuvent se déposer dans le substrat, causant des problèmes de salinité et de toxicité, ou traverser dans la plante pour se déposer dans les vacuoles cellulaires, où ils demeurent jusqu’à ce que le jardinier les consomme ou jusqu’à ce qu’ils se dégradent dans le substrat.

Commençons par quelques définitions de base : 1. M inéral : Les sels inorganiques, y compris le sodium, le potassium, le calcium, le chlore, le phosphore, le soufre, etc. On les appelle des minéraux, car ils sont (ou étaient) obtenus par des opérations minières1. Ils ne sont pas nécessairement naturels. 2. B iologique : Chimiquement, il s’agit d’une substance qui contient du carbone dans ses molécules (à l’exception des carbonates et du cyanure). Les substances d’origine animale et végétale sont biologiques2. On utilise également le mot « biologique » pour bien d’autres choses, des parties du corps au style de culture. Les matières biologiques ne sont pas nécessairement naturelles. 3. I norganique : Ce qui n’est tout simplement pas biologique. Voir la définition de « minéral ». Les matières inorganiques ne sont pas nécessairement naturelles. 4. N aturel : Présent dans la nature ou produit par la nature3. La définition pourrait se poursuivre sur dix pages. En ce qui nous concerne, « naturel » signifie qui n’a pas été fait par l’humain, mais a été récolté ou traité dans la nature. Ces matières devraient nécessairement être naturelles, mais cela dépend de la définition utilisée. 5. S ynthétique : Fait par l’humain, plus précisément, non naturel : artificiel.

Le terme « biologique », tel qu’il est utilisé dans l’industrie verte, suggère deux concepts de base. Le premier est matériel : la source de l’azote est une molécule biologique et contient du carbone. Elle doit être dégradée pour devenir disponible. Le second veut que la qualité biologique s’applique au produit fini, la plante ou le fruit, qui est récolté ou utilisé. La laitue, par exemple, est biologique lorsque tout ce qui a été fait à la récolte a suivi des programmes naturels et biologiques pour l’alimentation, le contrôle des insectes, etc. Il faut comprendre qu’un produit combiné, comme un engrais, peut avoir des composantes biologiques et des éléments minéraux, et peut être biologique ou non, selon ces deux composantes.

Maintenant que nous comprenons ces définitions, passons-les en revue et examinons en quoi elles ont trait au choix des composantes des systèmes de culture. Les racines peuvent se montrer sélectives quant aux éléments qu’elles laissent traverser les membranes cellulaires et pénétrer dans la plante. Elles forment un système formé de nombreuses composantes qui fonctionnent en permettant l’accès par la diffusion à tous les éléments plus petits qu’une taille précise, déplacent activement des molécules très précises, comme les nitrates ou les éléments plus volumineux, ou utilisent des méthodes variées. Les éléments minéraux sont ceux qui vont se dégrader et être disponibles le plus rapidement.

Les composantes biologiques sont synthétiques ou naturelles : elles sont fabriquées par l’humain ou non. Lorsqu’on parle d’engrais, par exemple, on travaille principalement avec l’azote et le reste est accessoire. L’azote naturel biologique est fourni par des composantes entières d’éléments issus du vivant, de plantes ou d’animaux : du fumier, du compost de feuilles, de la farine de sang, etc. Ces éléments ont besoin d’organismes pour finir de les dégrader. Les organismes doivent donc être présents et l’azote deviendra lentement disponible.

Comme tous les éléments, même ceux que l’on donne biologiquement, doivent exister comme élément unique afin de traverser la paroi cellulaire (à l’exclusion des molécules spéciales) et que les composantes fournies biologiquement sont toujours des molécules complexes qui doivent être

L’azote synthétique biologique comprend des composées comme l’urée ou l’urée formaldéhyde, qui sont relâchés selon les microbes, la température, le pH ou d’autres conditions du substrat. L’azote

Biologique, minéral : de quoi parle-t-on? Par Geary Coogler, horticulteur

ajoutée pour fournir du phosphore, mais pas pour tous les consommateurs biologiques, qui veulent aussi que des sous-produits animaux soient utilisés. La meilleure option consiste donc à suppléer ce qui est requis pour obtenir les bons taux en ajoutant des éléments naturellement disponibles, comme la chaux (carbonate de calcium) ou le phosphate minéral. On ne peut toutefois plus qualifier le produit de biologique : il est maintenant naturel et biologique. Cette même description pourrait être utilisée pour un azote synthétique biologique ou pour un phosphate contaminé aux métaux lourds. La confusion règne.

est disponible assez rapidement, bien qu’une certaine dégradation soit requise. Toutes les formes ont des avantages et des inconvénients. Plus l’azote est disponible rapidement, plus les éléments sont absorbés rapidement par la plante et plus grandes sont les chances de brûlures. Pour entrer dans le programme biologique, ils doivent être naturels et biologiques. La présence des autres éléments est presque accessoire dans l’engrais. C’est uniquement en optant pour les éléments minéraux requis pour la décomposition, en choisissant les bons microbes pour dégrader les éléments et en créant un chemin pour la décomposition que les engrais biologiques, comme BIOCANNA Bio Vega et Bio Flores, peuvent contenir une valeur précise et connue de nutriments.

On voit que les termes « biologique » et « naturel » signifient bien des choses. Pourtant, on peut les utiliser en même temps pour obtenir de meilleurs résultats. Que faire? Il faut d’abord comprendre certaines choses.

Si les autres éléments d’un engrais sont requis, ils doivent être ajoutés au mélange d’azote ou ajoutés séparément. Utiliser un mélange de composantes dérivées de plantes et d’animaux procurera presque tous les éléments requis, mais pas tous. Un jardinier qui utilise une alimentation entièrement biologique ne maximisera jamais sa récolte. Certains composants, comme le calcium, sont requis en grande quantité, mais sont consommés dans le processus de dégradation. La farine d’os peut être

Certains composés existent dans presque tous les sols naturels minéraux cultivables. Pourquoi cultiver de façon purement biologique? Le calcium est fourni dans la chaux. Le phosphore existe également dans tous les sols, qu’il soit lié ou libre. Le phosphate est sous forme oxydée et survient dans tous les sols minéraux (la majeure partie en est fixée sous forme d’interactions entre le phosphate et le calcium et demeure non disponible). L’utilisation de composantes naturelles biologiques requiert un bon environnement racinaire, qui contient les microbes requis pour dégrader les composantes biologiques. Les conditions physiques comme la température, l’humidité et le pH auront une incidence sur le processus. Il faut en tenir compte. La culture biologique nécessite non seulement le bon engrais, mais que chaque composante respecte également les normes biologiques. Les semences ou les boutures doivent être biologiques, le contrôle des insectes doit être naturel ou dérivé de composés naturels végétaux ou animaux. (Peut-on cultiver « naturellement » sous des lampes?) Les matériaux utilisés pour produire

“Un horticulteur qui nourrit sa culture d’une façon 100% biologique ne maximisera jamais les rendements en quantité.”

Biologique, minéral : de quoi parle-t-on? Par Geary Coogler, horticulteur

Une fois qu’ils auraient digéré tout ce qu’ils pouvaient, on pourrait les retirer et les remplacer par les microbes de la prochaine étape. On répéterait l’opération avec les mêmes microbes, conçus pour produire des composés très précis, jusqu’à l’étape finale. Le thé serait alors embouteillé et vendu. Donné aux plantes, ce produit irait directement à la surface des racines et deviendrait disponible en peu de temps. Tout au long du processus, les matériaux et les procédés seraient entièrement naturels et biologiques et ne comprendraient aucun ajout outre les microbes (s’ils sont requis à cette étape). Je rêve peut-être en couleur, mais les technologies futures le permettront. Une entreprise (Canna) offre un engrais pour le substrat biologique de terreau ou sans sol, qui est produit précisément de cette façon. Il est vendu sous les noms BIOCANNA Bio Vega et Bio Flores.

les composantes des systèmes biologiques doivent aussi être biologiques. Si on utilise des extraits végétaux, par exemple, ceux-ci doivent être tirés de plantes produites naturellement et biologiquement. La culture biologique demande du temps, car les matériaux utilisés pour nourrir les plantes requièrent du temps pour se dégrader suffisamment pour fournir ce dont la plante a besoin. Bien du temps peut être nécessaire pour qu’une composante biologique comme une paroi cellulaire devienne un élément unique et disponible, ou une molécule spéciale comme un nitrate. La culture naturelle biologique requiert l’établissement d’un microcosme pour traiter les composantes biologiques ayant besoin d’être dégradées. Vous pouvez ajouter tout le fumier, toutes les déjections de vers de terre et toute la farine de sang que vous voulez au substrat : sans vie microscopique, rien ne se produira. Il pourra se dégrader quelque peu en s’oxydant, mais pas suffisamment pour nourrir une culture. Il faut que des organismes se nourrissent des protéines brutes ou des autres composants, puis que d’autres organismes se nourrissent de ces sous-produits, puis d’autres, jusqu’à ce que le mélange devienne utilisable pour les plantes. Pour que les nutriments soient les bons, il faut atteindre un équilibre entre les organismes : la faune et la flore microscopiques doivent être présentes au bon moment.

Malheureusement, toutes les technologies du monde ne feront rien pour clarifier l’utilisation que fait l’industrie de mots comme « naturel » et « biologique ». Par contre, des lois ont été adoptées afin de limiter ce qui peut être écrit sur les étiquettes et énoncé dans la publicité, et des organisations ont été mises sur pied pour certifier les composantes et les processus que l’on peut qualifier de biologiques. Cela est fait afin de s’assurer que les consommateurs obtiennent ce qu’ils croient obtenir. Des organisations comme l’OMRI (Organic Materials Review Institute) et les organismes de contrôle de l’Union européenne regardent les matériaux que l’on étiquette comme biologiques ou produits biologiquement et certifient les produits et les processus utilisés. Non seulement elles évaluent les types et les origines des matières premières utilisées, mais elles suivent les processus de la récolte à l’embouteillage. Elles reconnaissent également qu’il est impossible, avec des ingrédients purement biologiques, de fournir tous les éléments requis pour une plante, et permettent l’utilisation de certains composés qui sont naturels et propres. Il s’agit là de services payés qui garantissent à la fois le produit et le processus. Les gouvernements, d’un autre côté, devraient fournir des contrôles pour l’utilisation de ces mots sur les étiquettes des produits.

Tout cela doit se produire dans la zone racinaire, dans un substrat qui le supportera : une base biologique comportant des sites d’entreposage. Notre système est donc limité aux substrats de terreau et aux substrats sans sol à base biologique, généralement de la tourbe, car ses valeurs fonctionnent bien avec les composantes biologiques. La meilleure alimentation à utiliser est celle qui est aussi proche que possible du stade final de la dégradation. Cela réduit la variabilité et les risques. Les « thés » biologiques, ou composts liquides, sont un exemple de produits se rapprochant du résultat final. Ils sont tous différents, toutefois : ils varient selon les composantes du thé et les changements saisonniers de température (ou tout autre facteur externe) de l’installation de fabrication. Dans un monde idéal, de grands réservoirs de fermentation recevraient les matières premières et les transformeraient en engrais liquide grâce à des ajouts soigneux de microbes du sol, qui effectueraient la première étape.

Certains gouvernements gèrent la conception et le contenu des étiquettes des engrais et des pesticides. La plupart ne permettent pas l’utilisation des mots « biologique » ou « naturel » sur une étiquette si le produit ne répond pas à certains critères. Certains suivent les lignes directrices des instituts d’examen.

Biologique, minéral : de quoi parle-t-on? Par Geary Coogler, horticulteur

Certains sont beaucoup plus stricts, ne permettant l’utilisation du mot « biologique » que lorsque toutes les composantes d’un produit sont dérivées de plantes ou d’animaux. La certification est conçue pour protéger l’acheteur et les consommateurs des entreprises illégitimes qui vendent de mauvais produits portants des allégations et des énoncés qui portent à confusion ou sont faux. Le jardinier doit faire le reste du travail afin de décider quelle méthode employer. C’est là un résumé du problème. Il est difficile de ne pas être confus! Souvenez-vous de faire vos devoirs. Informez-vous quant au contenu minéral du produit, découvrez d’où provient la technologie, utilisez des produits certifiés, apprenez comment ils sont produits et utilisez-les correctement. À quel point votre culture doit-elle être biologique? Quelle culture entreprenez-vous (certaines espèces ne réussissent pas aussi bien dans les systèmes biologiques)? Comment ferez-vous? Que pouvez-vous raisonnablement espérer de cette méthode? Si vous voulez cultiver de façon biologique, utilisez des produits certifiés. Répondez à toutes ces questions avant de décider à quel point votre culture sera biologique et quels matériaux vous utiliserez. Voici mon conseil : cultivez la simplicité! Comprenez comment tout fonctionne et les limites de chaque élément, mais profitez des avantages que vous procure la culture biologique. Travaillez dans ses limites, et ouvrez les yeux pour découvrir le produit idéal.

Sources : 1. Renseignements sur les sels minéraux dans les aliments et la nutrition, dans Answers.com. A Dictionary of Food and Nutrition, Oxford University Press. 2. Renseignements sur la culture biologique dans les aliments et la nutrition, dans Answers.com. A Dictionary of Food and Nutrition, Oxford University Press. 3. Définition de « naturel » dans Answers.com. The American Heritage® Dictionary of the English Language, quatrième édition, Houghton Mifflin Company.

PUBLI-REPORTAGE

ECOSYSTEM, le jardin vertical le plus vendu au monde Le jardin vertical Ecosystem est constitué

pace. Pour éclairer adéquatement 48 pi2,

En jardinant dans un petit espace, il faut,

140 plantes de style bonsaï. L’Ecosystem

lement 3 lampes de 600 W ou de 1000 W.

teurs: Premièrement, la variété de plan-

pi de haut, permettant donc d’être disposé

600 W, par contre, les lampes de 750 W

d’un cylindre pouvant accueillir de 20 à ne mesure que 4 pi de diamètre (42’’) et 5.5

dans des endroits restreints. L’Ecosystem est livré complet avec les supports pour

laine de roche, une pompe pré-assemblée, un système goutte-à-goutte, deux

la plupart des jardiniers utilisent habituel-

L’Ecosystem n’utilise que 2 lampes de ou 1000 W peuvent aussi convenir. Grâce au petit format de l’appareil, chaque plante

reçoit les bénéfices des deux lampes. Leur

ventilateurs 100 CFM intégrés

bien sûr, tenir compte de plusieurs factes : faire pousser des plantes qui restent petites naturellement.

Beefsteak, il vaut mieux planter des tomates Cherry (‘’cerises’’). Deuxièmement, la chaleur. Les plantes s’éten-

dent dans des environnements

afin de faire circuler l’air dans

chauds. Essayez de garder le

la machine et un ventilateur 200

jardin autour de 26.7°C (80°F).

CFM monté au centre de l’appa-

Troisièment, la croissance. Si

reil sous le tube de verre, lequel

vous faites pousser des plantes

accueille deux lampes (pour le

ayant des cycles de croissance

refroidissement de l’air).

et de floraison spécifiques, at-

Dans l’Ecosystem, les 20 pains

tention à ne pas trop étendre la

de laine de roche sont suspendus

période de croissance; l’idéal

verticalement. La solution nutri-

serait de faire pousser 5’’ à 6’’

tive est pompée périodiquement

sous des lampes de croissance,

à partir d’un réservoir interne de

puis changer pour des lampes

18 gal, puis acheminée dans les

de floraison. Dernièrement, la

goutte-à-goutte situés au-dessus

solution nutritive : utiliser un

de chaque pain. La gravité amè-

engrais

ne la solution nutritive à travers

proximité permet de minimiser la perte

économiser espace et énergie et procurer

ment presque nul parce qu’aucun réflec-

de plus grandes récoltes.

L’Ecosystem est parfait pour tous les jardi-

niers soucieux d’économiser de l’énergie ou qui ont un espace limité à consacrer à

leur jardin. Pour aussi peu que 15 pi2 et une aire de croissance de 48 pi2, l’Ecosystem est un appareil très avantageux.

L’économie d’électricité est aussi impres-

sionnante que les avantages reliés à l’es-

conçu

tion, tel que Canna Aqua. L’en-

le réservoir interne situé plus bas.

L’Ecosystem est conçu pour rester propre,

spécialement

pour les systèmes de recircula-

la longueur de chaque pain; le

surplus tombe simplement dans

Par exemple, au

lieu de faire pousser des tomates de type

d’énergie. Le risque de brûlure est égale-

grais Canna permet de garder un

pH équilibré et contribue à la propreté de l’appareil.

teur n’est utilisé. Cela réduit les excès de

C’est grâce à toutes ces caractéristiques

de la lumière. L’autre raison est l’incroya-

plus vendu au monde. Et il fonctionne ex-

chaleur et permet une parfaite distribution ble taux de circulation d’air présent dans l’Ecosystem. La luminosité intense et la

circulation d’air créent un environnement idéal à la production de fruits et fleurs de haute qualité et de plus grandes récoltes

par watt/heure dépassant les meilleurs jardins horizontaux.

www.biofloral.com

12 11

que l’Ecosystem est le jardin vertical le ceptionnellement bien!

Questions-Réponses

Questions & Réponses Jour après jour, le volume de questions posées sur notre site Web ne cesse d’augmenter et nous avons noté la récurrence de certains problèmes. Ceci nous a incités à intégrer la rubrique Questions-Réponses à la revue CANNATALK afin de partager ces questions avec vous. Donc ALLEZ-Y, POSEZ VOS QUESTIONS! L’opération est simple, visitez la section Club CANNA de notre site Web, ouvrez une session et posez toutes les questions qui vous tracassent, quelles qu’elles soient! Les questions ne doivent pas nécessairement avoir un lien avec les produits CANNA. Nos ingénieurs sont là pour vous aider à résoudre tous vos problèmes (enfin… tous ceux qui ont trait à l’horticulture). Toutes les questions valent la peine d’être posées! Question : Quels éléments nutritifs recommanderiez-vous pour le sunshine mix #4? J’aimerais tenter une expérience comparative en utilisant des nutriments BIOCANNA dans un terreau (organique) et dans un mélange hors sol (sunshine mix #4). Également, quel serait le meilleur horaire de nutrition à adopter pour éviter de brûler mes plantes se nourrissant avec un fertilisant à concentration moyenne? Réponse : Un problème survient lorsqu’on utilise des produits Bio fabriqués à partir de matières végétales en décomposition (comme le BIOCANNA), car le calcium tend à s’épuiser entièrement. Il est donc important d’ajouter la bonne quantité de calcium au support de croissance afin que tout fonctionne correctement. Les mélanges « en vrac » les plus vendus sur le marché actuel ne possèdent pas un pH équilibré et ne comportent pas suffisamment de micro éléments et autres. Le Bio Terra Plus ainsi que le Terra Professional Plus possèdent un pH minutieusement équilibré qui se maintient plus longtemps tout en garantissant un fort apport en calcium. Les autres mélanges « en vrac » ne possèdent pas cette caractéristique. Si vous souhaitez utiliser le Sunshine, il faudra d’abord ajouter de la farine d’os et du fumier de ver de terre afin d’obtenir de bons résultats. Pour répondre à votre deuxième question, il faut savoir que pour qu’une plante souffre de brûlure, les engrais organiques comme le BioCanna doivent être versés directement sur la plante. Ce sont les sels qui provoquent les brûlures dont vous parlez. En fait, les

sels modifient le parcourt d’irrigation à l’intérieur de la plante en extrayant l’eau des tissus pour la rediriger vers le médium de croissance. Cela dit, les éléments contenus dans les produits organiques sont plus complexes et doivent passer par plusieurs processus avant de devenir assimilables ce qui complique le détachement des sels des molécules organiques mères. Après avoir bien équilibré votre mélange « en vrac », vous n’aurez qu’à suivre les indications propres au BIOCANNA apparaissant dans la table de nutrition! P.-S. Nous aimerions connaître (et même voir, si vous avez des images) les résultats de votre expérience. Faites nous parvenir vos conclusions au HYPERLINK “mailto:editor@cannatalk.com” editor@cannatalk. com. --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Questions-Réponses

Question: Comme je préfère cultiver de la façon la plus organique possible, j’utilise les nutriments BIOCANNA jumelés au Bio Terra Professional Plus. Cependant, les employés de mon magasin hydroponique m’ont fait savoir que le nouveau Terra Professional Plus serait un meilleur choix… Pourquoi est-il meilleur? Puis-je l’utiliser avec les nutriments Bio aussi? Réponse : Le Terra Professional Plus (TPP) de CANNA est offert en Amérique du Nord depuis peu. La décision à prendre dépendra de vos besoins et de vos exigences. Le Terra Professional Plus a été conçu pour procurer un rendement optimal lorsque jumelé avec les éléments nutritifs de notre gamme TERRA, et ce, principalement parce qu’il offre les meilleurs résultats avec un mélange préfertilisé ayant un pH équilibré, caractéristiques que ne possèdent pas la majorité des mélanges en vrac, pauvre en nutriments, offert sur le marché nord-américain. Le TPP et le BTP, deux substrats préfertilisés et sans perlite, possèdent, tous deux, une charge de chaux suffisante pour un premier cycle complet. Quelle est la différence alors??? Le BTP possède un pH équilibré et une charge fertilisante organique, tandis que le TPP, lui, possède une charge fertilisante minérale. En réalité, les nutriments bio fonctionnent aussi très bien avec le TPP, cependant, si vous visez une culture purement organique, je vous suggère d’opter pour la gamme BIOCANNA, c’est-à-dire, les nutriments bio et le BTP. Ainsi, vous obtiendrez un résultat 100 % organique! -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Question : J’utilise de l’eau filtrée par osmose. Quelle est la valeur de dureté d’eau à laquelle je dois me référer en consultant la table de nutrition CANNA? Réponse : L’eau filtrée par osmose affiche une conductivité électrique (CE) d’environ 0. La valeur à donner à votre eau est donc de 0. Si toutefois vous êtes aux prises avec un problème de pH (instabilité constante), il est recommandé d’ajouter d’abord de l’eau du robinet jusqu’à ce que la CE soit de 0.2 à 0.3 et d’incorporer ensuite votre solution nutritive. Vous pouvez soit ajouter 0.2 – 0.3 à la table de nutrition ou bien saisir les nouvelles données dans le Calculateur de nutriment offert sur notre site Web. -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Question : J’utilise vos nutriments AQUA pour la première fois et je me demandais s’il valait mieux maintenir mon cycle d’éclairage à 18 heures par jour pour permettre à mes plantes de gagner en hauteur avant la période de floraison. J’aimerais qu’elles soient un peu plus grandes, mais j’ignore si le cycle de 12 heures déclenchera immédiatement la floraison sans qu’elles

aient atteint la hauteur désirée. Pouvez-vous m’aider s’il vous plaît? Réponse : Tant et aussi longtemps que vous donnez l’AQUA Vega à vos plantes et que vous maintenez le cycle de 18 heures, vos plantes poursuivront leur croissance. Il ne faut pas oublier qu’en passant au cycle de 12 heures, les plantes ne cessent pas de pousser. Elles continueront donc à grandir, cependant, les plantes concentreront leur effort à la floraison et à la fructification plutôt qu’à la croissance. La hauteur qu’elles atteindront dépendra par contre de la variété et de l’espèce cultivées. Vous le saurez éventuellement par expérience! La première fois, il est préférable de passer au cycle de 12 heures plus rapidement, car un plafond n’est malheureusement pas mobile! Une récolte précoce serait une véritable perte. Si après le premier cycle, vous notez un espace restant entre vos plantes et vos lumières, vous saurez que plus de temps pourra être alloué à la phase végétative. --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Question : Pouvez-vous m’expliquer la différence entre l’Accélérateur CANNABOOST et le BIOBOOST de BIOCANNA ? Réponse : Pour répondre simplement, le BIOBOOST est un produit 100 % biologique composé entièrement d’ingrédients organiques. Le CANNABOOST n’est pas organique, mais a été conçu pour effectuer le même travail que le BIOBOOST en plus de pouvoir être utilisé avec les systèmes de goutte-à-goutte automatiques. Donc, le BIOBOOST convient à la culture organique, tandis que le CANNABOOST convient aux autres systèmes. --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Vous n’avez pas trouvé réponses à vos questions? Veuillez visiter la section Club CANNA de notre site Web www.canna-hydroponics.ca. Vous y trouverez un formulaire à remplir pour poser vos questions. Vous n’êtes pas tenu de remplir le formulaire en entier, mais plus nous avons de renseignements, plus nos experts pourront vous fournir une réponse détaillée. Le formulaire sera envoyé directement aux experts de CANNA Research. Ils tenteront de vous répondre le plus rapidement possible. Qui sait, votre question apparaîtra peut-être dans le prochain CANNATALK !

CANNA Research

Mélange de variétés RECETTE CONTRE LES MALADIES D. Kroeze MSc, CANNA Research De nouvelles variétés de plantes peuvent être créées en procédant au croisement de variétés existantes et en prenant soin de sélectionner chaque semence obtenue en fonction des propriétés voulues. Certaines de ces propriétés peuvent se traduire par une meilleure récolte, une saveur rehaussée, une période de floraison écourtée ou une plus grande résistance aux diverses maladies. Cependant, en plus d’être très long, le travail de sélection des semences en fonction de leurs propriétés entraîne souvent d’autres inconvénients. En fait, l’introduction d’une nouvelle propriété peut en faire disparaître une autre.

Mélange de variétés - RECETTE CONTRE LES MALADIES D. Kroeze MSc, CANNA Research Par exemple, une nouvelle variété pourrait offrir une saveur bien spéciale tout en ayant développé une plus grande sensibilité au mildiou. Si le mildiou attaque l’une des variétés, la fructification risque d’être réduite en plus de ne pas offrir la saveur délectable escomptée. C’est donc une perte! Toutefois, il est possible d’offrir une protection à ces plantes, et ce, sans devoir recourir à la vaporisation foliaire. L’avènement de la monoculture Il y a environ 200 ans, l’agriculture en Europe a subi des changements radicaux, c’était la période de la révolution agricole. Dès lors, les engrais artificiels, les machines agricoles et de nouvelles variétés de plantes ont fait leur entrée dans l’univers agricole. Une nouvelle méthode de culture s’est développée afin de s’adapter aux réalités émergentes : c’est l’arrivée de la monoculture. À cette époque, ce système de culture était pratiquement le seul connu par la population, c’était donc la méthode utilisée par la plupart des cultivateurs. Une monoculture consiste à cultiver une seule variété dans un espace limité à l’intérieur ou sur une parcelle extérieure. En jardins intérieurs, on parle de monocultures extrêmes lorsque chaque bouture provient d’une même plante mère. Du point de vue de la génétique, c’est l’équivalent de cultiver une seule et unique plante. Cependant, la monoculture possède aussi ses avantages. Notamment, chaque plante réagit de la même façon aux nutriments et aux conditions d’éclairage, donc chaque plante revêt une apparence similaire. Les inconvénients de la monoculture Malheureusement, la monoculture comporte certains inconvénients. Une monoculture

aussi peut

générer d’excellents rendements dans des conditions idéales, mais tel n’est pas toujours le cas. L’un des plus grands inconvénients liés à la monoculture demeure, et demeurera toujours, les pertes considérables occasionnées par les maladies et les insectes nuisibles. Ces pertes sont dues à une propagation rapide des maladies dans une culture composée de plantes toutes aussi vulnérables les unes que les autres. Il faut savoir reconnaître les problèmes de façon ponctuelle et agir rapidement, sans quoi, toutes les plantes en souffriront. En fait, la solution idéale à ce problème semble plutôt simple : il suffit de cultiver une variété de plantes résistantes aux maladies et aux parasites. Cependant, dans bien des cas, une telle solution n’est tout simplement pas envisageable, par exemple : 1. I l n’existe aucune variété (suffisamment) résistante aux multiples maladies et parasites qui accablent l’horticulteur. 2. L a culture de l’horticulteur est assaillie par plus d’une maladie ou plus d’un parasite sans qu’il n’existe aucune variété résistante à cette combinaison. 3. L a variété résistante possède des propriétés que l’horticulteur ne souhaite pas avoir. 4. L es pesticides ne sont pas suffisamment efficaces pour combattre la maladie ou empêcher l’épidémie. 5. I l est impossible de recourir aux pesticides, par exemple, en culture organique. Un voyage dans le temps, à l’époque précédant l’avènement de la monoculture, nous permettra d’apporter des solutions viables aux quatre dernières situations. Pour ce qui est du premier cas susmentionné, certaines mesures d’hygiène ainsi qu’une vaporisation foliaire (préventive) pourraient s’avérer deux solutions satisfaisantes. Diverses formes de culture Avant l’ère de la monoculture, l’on cultivait plusieurs espèces sur une même parcelle. Dans plusieurs pays aujourd’hui, cette méthode réapparaît afin de protéger les cultures contre les maladies et les épidémies. En Chine, par exemple, on cultive de très grandes quantités de blé et, pour pallier les dommages causés par les insectes, on intercale semences de blé et graines de coton. Cette méthode, qui consiste à cultiver diverses espèces dans une même parcelle ou zone de culture, se nomme la culture mixte. Tout cela paraît bien intéressant, mais l’horticulteur estil vraiment prêt à consentir des efforts supplémentaires pour cultiver ses poivrons parmi ses laitues? En fait, il existe d’autres méthodes de culture mixte, dont la culture de variétés mixtes. Comme son nom l’indique, cette méthode consiste à cultiver simultanément diverses variétés d’une même espèce. Aux États-Unis, on utilise cette méthode abondamment afin de cultiver le grain. La culture de variétés mixtes est une pratique beaucoup plus commune que l’on pourrait imaginer. En fait, les terrains de soccer et la pelouse d’un jardin sont composés d’un mélange de variétés d’herbes. La culture de variétés mixtes offre les avantages de la monoculture et de la culture mixte, pour peu que l’on sélectionne des combinaisons de variétés appropriées.

L’avènement de la monoculture a entraîné la naissance des machines agricoles et a permis aux agriculteurs de cultiver des parcelles plus vastes. Illustrations offertes par : http://www.kvg-wieringermeer.nl

Mélange de variétés - RECETTE CONTRE LES MALADIES D. Kroeze MSc, CANNA Research Pourquoi la culture de variétés mixtes fonctionne-t-elle? Dans cette section, nous examinerons le principal avantage de la culture de variétés mixtes : c’est-à-dire, l’éradication des maladies. L’élimination des maladies repose sur le fait que chaque variété possède un niveau de vulnérabilité aux maladies différent des autres. L’exemple suivant illustre bien ceci. Deux variétés sont cultivées ensemble et plantées successivement. L’une d’entre elles est très résistante au mildiou, tandis que l’autre y est très sensible.

Exemples de cultures mixtes. Ici, nous pouvons observer plusieurs variétés de plantes disposées en rangées, ce qui empêche les maladies de se propager sur toute la zone de culture. Les rangées forment une barrière physique et ont un effet dissuasif sur les organismes provoquant les épidémies. Diverses formes de culture mixte existent et les raisons de les utiliser dépassent l’éradication de maladies.

Le schéma démontre que le mélange de plantes empêche la prolifération de la maladie de deux façons: 1. La distance entre les plantes vulnérables étant plus grande (effet d’isolement), les spores de mildiou qui tombent d’une feuille infectée n’atteindront pas une autre plante vulnérable. 2. Les plantes de la variété résistante forment une barrière entre les plantes vulnérables. Ainsi, les spores de mildiou, qui, en monoculture, seraient tombées suffisamment loin de la feuille infectée pour atterrir sur une autre plante vulnérable, tombent plutôt sur une plante résistante. Malheureusement, en pratique, aucune variété n’est entièrement résistante à une maladie. Néanmoins, une résistance imparfaite n’empêche pas les cultures à variétés mixtes de produire de bons résultats. Le principe consiste à ralentir la prolifération d’une maladie. Ainsi, plus la variété est résistante, plus la propagation sera retardée. Les idées préconçues liées à la culture mixte Les gens s’imaginent souvent, à tort, qu’en cultivant simultanément deux variétés en culture mixte, l’occurrence de maladies sera réduite de moitié. En réalité, le degré d’infection d’une culture correspond à la racine carrée du pourcentage de la propagation de la maladie. En d’autres termes, en réduisant la propagation de la maladie de moitié, le degré d’infection est pour sa part réduit de la moitié de la racine carrée. Par exemple, si, dans une monoculture, 64 % d’une variété vulnérable est infectée, le degré d’infection correspondra alors

à 82. Dans une culture mixte combinant cette même variété vulnérable avec une variété résistante, le degré d’infection serait réduit de la moitié de la racine carrée, c’est-à-dire 42, donc 16 %. Les gens ont tendance à éviter la culture mixte de peur que leur récolte soit moins abondante. Pourtant, dans la quasi-totalité des cas, la moyenne du rendement de deux récoltes en monoculture est inférieure à son équivalent en culture mixte. De plus, en culture mixte, le stress imposé aux plantes en raison des maladies est amoindri et certains autres facteurs jouent un rôle favorable également, tels qu’une utilisation plus efficace de l’éclairage. Bien que vous deviez cultiver votre variété favorite, qui est plus vulnérable, en moins grande quantité, le rendement par plante atteint un niveau substantiellement supérieur. Malgré tout, vous ne devriez pas tenter l’expérience d’une culture mixte si vous croyez pouvoir obtenir un meilleur résultat en monoculture. Inconvénients d’une culture de variétés mixtes L’on ne devrait pas cultiver deux variétés vulnérables ensemble. C’est inutile. Il faut choisir la variété la plus résistante des deux et la cultiver en monoculture. À la fin des années soixante-dix, les fermiers hollandais ont tenté de cultiver simultanément diverses variétés de blé afin de contrer les attaques de rouille, mais ils ont échoué lamentablement, car les variétés sélectionnées n’offraient pas une résistance assez forte. La culture mixte sert à cultiver des variétés vulnérables qui possèdent des propriétés particulières. Lorsque l’on sélectionne les variétés à cultiver, il est important de prendre en considération la hauteur éventuelle de la plante. Si la hauteur de deux variétés varie énormément, elles pourront difficilement être cultivées ensemble puisque les plus hautes empêcheront la lumière d’atteindre les plus petites. Donc, les variétés poussant à une hauteur comparable peuvent facilement se cultiver simultanément dans une même zone de culture. Ensemble, elles atteindront généralement une hauteur moyenne. De plus, il faut savoir que pour pouvoir retarder la propagation de maladies, une quantité suffisante de plantes doivent être cultivées dans une même zone. Donc, par définition, la culture mixte ne serait pas appropriée à une salle de culture, la quantité de plantes étant insuffisante. Pourtant, le cultivateur amateur peut tirer profit de la culture mixte, car ses plantes sont bien souvent très rapprochées les unes des autres. Il ne faut pas oublier que la culture mixte ne fera que retarder la propagation d’une maladie. Donc, dans les cas où l’infection d’une culture est homogène ou sévère, les avantages d’une culture mixte seront faibles ou même nuls. Mettre la théorie en pratique Si vous souhaitez sélectionner certaines variétés à cultiver par vous-même, vous découvrirez rapidement que très peu de renseignements sont connus à propos du niveau de résistance des diverses variétés. Même si la résistance est indiquée, le degré de résistance, lui, n’apparaîtra pas. Malheureusement, ceci rend la création d’un bon mélange plus difficile. Le peu de variétés résistantes apparemment disponibles mène presque à croire que les

Mélange de variétés - RECETTE CONTRE LES MALADIES D. Kroeze MSc, CANNA Research maladies n’accablent jamais les horticulteurs! Lorsque vous aurez trouvé une variété suffisamment résistante, vous pourrez la cultiver de différentes façons. Si vous cultivez à partir de semences, il est possible de mélanger les graines avant de les semer en utilisant, par exemple, un mélangeur à ciment. Vous pouvez également semer les graines en rangées distinctes. Il est important de noter que l’on peut cultiver plus de deux variétés simultanément. Si vous cultivez à partir de boutures, d’autres choix s’offrent à vous. Deux bonnes suggestions seraient de planter vos boutures aléatoirement ou de les placer en rangées de façon à ce qu’elles soient perpendiculaires au système de ventilation. Il faut toutefois se rappeler que le mélange de plantes sera inutile si vous devez circuler entre elles. De cette façon, vous seriez la cause principale de la propagation d’une maladie! Retour sur les problèmes soulevés plus tôt : Que devons-nous faire lorsqu’une culture est atteinte par de multiples maladies ou contagions et qu’aucune variété de plantes ne résiste à cette combinaison pathogène? Une solution envisageable serait de mélanger, par exemple, une variété résistante au Botrytis (pourriture des bourgeons) avec une variété résistante au mildiou. Si la variété résistante n’offre pas les propriétés distinctes que vous souhaitez obtenir, vous pouvez cultiver votre variété favorite, vulnérable aux araignées rouges, avec une autre variété qui, elle, y serait résistante.

Chez les plantes vulnérables, les spores de mildiou infectent les plantes avoisinantes qui, à leur tour, infectent leurs voisines.

L’effet d’isolement Puisqu’il y a une plus grande distance entre les plantes vulnérables et qu’elles sont cultivées parmi des plantes plus résistantes, les spores présentes sur les plantes malades éprouvent plus de difficulté à atteindre les autres plantes vulnérables.

Bien que la culture mixte puisse parfois procurer un certain réconfort, il vaut toujours mieux prévenir que guérir. Ainsi, vous pourrez cultiver votre variété favorite en monoculture et savourer pleinement les fruits de votre labeur.

L’effet barrière En cultivant des plantes vulnérables parmi des plantes résistantes, une barrière physique se crée et les spores de mildiou ont peine à se répandre.

LE COIN DE L’HORTICULTEUR L’opinion d”un horticulteur Bonjour, Je m’appelle Scott et toute ma vie, j’ai cultivé des plantes. Jamais dans un but commercial, mais pour mon propre plaisir. Je m’occupe donc de l’arrosage manuellement, une tâche plutôt facile puisque je ne m’occupe que de quelques plantes à la fois. J’habite le sud de la France, près de Marseille, depuis près de trois ans, mais je suis originaire de Boston, au Massachussetts. Je parle souvent aux membres de ma famille et à des amis aux États-Unis et je viens tout juste d’apprendre que le Terra Professional Plus (TPP) de CANNA est finalement offert en Amérique du Nord. J’ai peine à croire que CANNA ait attendu si longtemps avant d’introduire ce produit, surtout aux États-Unis avec ses sols si pauvres. Quand j’habitais Boston, j’utilisais les nutriments CANNA TERRA avec du Foxfarm, une combinaison qui fonctionnait bien. Ce n’est qu’en déménageant en Europe que j’ai découvert à quel point les standards étaient différents ici. La plupart des substrats européens sont préfertilisés afin que la plante connaisse un bon coup d’envoi et qu’elle évite toute forme de carences durant le cycle de croissance. En Amérique du Nord, les terreaux préfertilisés et équilibrés sont peu communs (exception faite de FoxFarm). Ici, je ne pouvais pas me procurer de FoxFarm et je devais donc trouver une solution. C’est alors que j’ai opté pour le Terra Professional Plus de CANNA. Selon CANNA, la gamme TERRA est conçue pour répondre aux besoins complets de crois-

sance puisque les nutriments sont adaptés et réglés en fonction du médium de croissance. Au départ, je doutais! J’étais convaincu que les résultats ne pourraient pas égaler le FoxFarm. Je dois avouer qu’après l’avoir essayé, je suis d’accord avec CANNA, les résultats sont stupéfiants. J’aimerais quand même tenter une expérience comparative entre le FoxFarm et le Terra Professional Plus, mais c’est assez difficile puisque le FoxFarm n’est pas offert sur le marché européen. Après ma première récolte avec du TPP, j’ai vanté ses mérites à mes amis américains pour finalement apprendre que le TPP n’était pas offert aux États-Unis, ce qui me parut complètement absurde puisque les nutriments TERRA l’étaient. J’ignore pourquoi CANNA a mis tant de temps à pénétrer le marché américain avec ce produit, mais je m’en réjouis maintenant. Mes amis en sont à leur premier essai du TPP et déjà ils sont éblouis par ce qu’ils voient, encore plus que moi lors de ma première tentative. Maintenant, lorsque nous avons la chance de nous parler, nous partageons nos histoires et nos expériences. Nous planifions démarrer notre prochaine culture le même jour afin de déterminer lequel d’entre nous est le meilleur horticulteur. Donc, joyeux jardinage chers confrères américains et un merci tout particulier à CANNA pour avoir conçu un produit à la fois si simple et si extraordinaire. À plus tard, Scott

“Désastres résolus” Carence en calcium !

Dans la dernière parution du CANNATALK (Édition no.5) nous avons introduit une nouvelle rubrique intitulée Désastres résolus. Cette rubrique nous permet d’aborder les divers problèmes auxquels font face les horticulteurs. Chaque parution traitera d’une maladie ou d’une carence particulière. D’abord, chaque article présentera les caractéristiques évolutives et physiques permettant d’identifier le problème. Ensuite, des solutions et des astuces visant à résoudre le problème seront proposées. N’oubliez pas de garder précieusement vos copies de CANNATALK !

Désastres résolus! Carence en calcium !

Un jour, vous posséderez vos propres archives et deviendrez un expert en résolution de problèmes. Nous vous garderons bien informés afin que vous puissiez garder vos plantes en santé et peut-être même sauver votre récolte (si vous ne trouvez pas réponse à votre question ici, visitez le site Web de CANNA afin que nos experts puissent vous donner un coup de pouce.) Le sujet du dernier Désastres résolus était l’azote; cette fois-ci, nous nous pencherons sur la question de la carence en calcium.

en magnésium). D’emblée, des problèmes liés au calcium se manifestent par une déformation dans la croissance des vieilles feuilles qui se replieront et s’enrouleront. On peut reconnaître un état avancé de carence en calcium lorsqu’apparaissent des taches brun-jaunâtre au contour souvent net et brun. De plus, la carence en calcium freine la croissance et, dans les cas les plus sévères, les bourgeons demeureront petits et auront de la difficulté à éclore. Le résultat est prévisible : une récolte nettement réduite.

À propos du calcium Le calcium est un élément essentiel à la survie des végétaux et des animaux. Plusieurs structures en sont composées, notamment, les os, les coquilles protectrices, les coquilles d’œufs et les parois cellulaires. Sans calcium, les muscles et le système nerveux ne fonctionneraient pas. Le terme calcium provient du Latin calx ou calcis qui signifie « chaux ». À l’état naturel, le calcium est un métal argenté un peu plus dur que le plomb, mais tout de même facilement pliable. Ce métal s’enflamme lorsque chauffé et réagit violemment à l’eau et aux acides. On trouve du calcium partout dans le monde; 3,64 % de la croûte terrestre en est composée. On réussit à déterminer la dureté de l’eau du robinet principalement en calculant la concentration de sels de calcium dissous .

Développement d’une carence Lorsque vos plantes souffrent d’une carence en calcium, les symptômes qui suivent se manifesteront :

Le calcium dans la plante On trouve du calcium partout dans la plante. Bien qu’utile à la plupart des processus biologiques de la plante, le calcium revêt une importance particulière au niveau du processus de croissance. En plus de réguler les cellules, il contribue à la stabilité de la plante . Les plantes possèdent deux formes de tissus conducteurs : le xylème (de la racine aux extrémités) et le phloème (entre les feuilles et les racines). La plupart des éléments nutritifs circulent dans les deux systèmes, cependant, avec le calcium, c’est impossible. Puisque le calcium se déplace presque uniquement par les vaisseaux du xylème, sa mobilité à l’intérieur de la plante est très faible. C’est pourquoi une quantité suffisante de calcium doit toujours être présente dans la zone racinaire, le rendant constamment disponible pour l’absorption par la plante.

I. D es taches brun-jaunâtre au contour brun précis apparaissant sur les feuilles indiquent une carence en calcium. Les symptômes de carence en calcium se manifestent généralement rapidement; soit d’une à deux semaines après l’apparition des premières taches visibles sur les feuilles les plus âgées. Au départ, les taches sont généralement petites et de brunes pâles (œdème) et grossissent avec le temps. II. Après deux semaines, les plus vieilles feuilles laissent paraître de plus en plus de taches. Cellesci se situent souvent en marge de la feuille, tout comme les cas de carence en potassium ou d’insolation. Néanmoins, on distingue assez facilement la carence en calcium et la carence en potassium. Pour le calcium, les taches présenteront un contour net et n’apparaîtront pas exclusivement le long des marges de la feuille. On note généralement un retard de croissance dès la première semaine. III. Parfois, les points de croissance se plissent et, autour des fruits, les feuilles seront minces et petites, mais sans tache. IV. Les feuilles les plus vieilles meurent tranquillement et jaunissent parfois autour des points nécrosés. Plus la feuille est âgée, plus les symptômes seront prononcés. V. La carence en calcium entrave et ralentit également la floraison : les fruits restent petits.

La carence Le calcium circule principalement dans la plante par la sève montante. En cas de carence, ce sont les feuilles les plus vieilles et les plus grosses qui présenteront les premiers symptômes. Souvent, ce sont les feuilles situées immédiatement au-dessus du premier nœud de la tige principale qui seront affectées en premier (comme pour la carence

Désastres résolus! Carence en calcium !

d’écume de terre, de chaux de potasse siliciée, de chaux dolomitique siliciée, d’engrais phosphaté (résidus de procédé de phosphore), de superphosphate triple ou de nitrate de calcium. Faites attention aux engrais contenant du chlore et soyez vigilants en utilisant les produits susmentionnés. La chaux dolomitique est le produit le moins intrusif, car il ne risque pas de causer des brûlures ou de déséquilibrer la formule nutritive. • Du calcium peut être ajouté à la solution nutritive avec un engrais de chaux liquide tel qu’une solution de nitrate de calcium. Pour les sols à acidité extrême, l’on peut utiliser du lait de chaux pour augmenter le pH, il faut toutefois demeurer vigilant, car la chaux hydratée reste en suspension et réagit rapidement, ce qui pourrait brûler les plantes. • Utiliser un médium de croissance approprié qui n’est pas trop acide. La concentration en chaux des sols acides est généralement insuffisante. Le pH et la chaux sont déjà équilibrés dans les terreaux de rempotage/terreaux hors sol préfertilisés ainsi que les substrats de coco6.

Finalement, les feuilles se fanent et tombent Divers facteurs peuvent provoquer une carence en calcium, notamment : • Une fertilisation incorrecte ou insuffisante • Une fixation du calcium dans le sol 4 • Une concentration trop élevée d’ammonium, de potassium, de magnésium ou de sodium dans la zone racinaire. L’absorption est gênée surtout par l’ammonium et moins par le sodium. • Certains problèmes d’évaporation occasionnés par une conductivité électrique (CE) excessivement élevée ou par un taux d’humidité relative très élevé ou très bas 5 • Un problème général d’irrigation et de transport de l’eau à l’intérieur de la plante. Solutions pour résoudre une carence • Visitez le magasin de jardinage de votre quartier pour obtenir des conseils. Les employés devraient avoir les compétences nécessaires et les bons produits pour vous aider à résoudre le problème. À noter qu’un engrais bien équilibré devrait contenir une quantité suffisante de calcium. • Si la conductivité électrique du substrat ou du sol est trop élevée, l’on peut le rincer facilement (lixivier) à l’eau pure ou acidifiée (si nécessaire). • Si la concentration en calcium présente dans le sol est insuffisante, l’on peut pallier le manque en appliquant du calcium sous forme de chaux dolomitique hydratée, de sulfate de calcium,

1 Il s’agit de carbonate de calcium, CaCO3, une pierre ou une poudre blanche, parfois colorée, pratiquement insoluble dans l’eau. Le tartre contient une quantité importante de carbonate de calcium. La dureté de l’eau du robinet n’est pas seulement déterminée par la concentration en calcium, mais également par la concentration en magnésium dans l’eau. À noter, la dureté de l’eau peut varier considérablement d’un endroit à l’autre. 2 Le calcium assure la stabilité et l’activité des tissus végétaux en plus de réguler (avec l’aide d’autres substances) le débit de substances, entrant et sortant, des cellules et des tissus. Un des rôles joués par le calcium consiste à stabiliser la pectine des lamelles mitoyennes dans la paroi cellulaire. Tout en stabilisant la structure de la paroi cellulaire, le calcium contribue au maintien de l’intégrité de la structure des tissus. 3 Les taches brun-jaunâtre résultent d’une augmentation de la perméabilité de la paroi cellulaire, ce qui entraîne la libération de la pectinase (un enzyme) vers les autres substances pouvant détruire la paroi cellulaire. Les cellules se détachent les unes des autres et éclatent. 4 La fixation du calcium peut survenir avec, par exemple, un coco non tamponné ou un terreau riche en argile ou en humus. Ces médiums ont tendance à se lier à la chaux et à d’autres cations bivalents. 5 Une conductivité électrique trop élevée dans la zone racinaire ou un taux d’humidité trop élevé ou trop faible dans la zone de culture empêche l’évaporation. Par conséquent, l’apport en sève diminue et le transport de calcium sera fortement réduit. Une déficience est surtout apparente aux endroits où l’évaporation est plus faible, dont les feuilles les plus vieilles et les fruits. 6 On ajoute souvent de la tourbe au sol afin de rendre moins compact et de l’aérer. Puisque cette substance est acide, il faudra augmenter le pH du sol avec une certaine quantité de chaux. * Les images proviennent d’une feuille d’érable. Les symptômes de carence ont été ajoutés par ordinateur sur cette feuille. L’exemple illustre les mêmes symptômes pouvant s’appliquer à des plantes à croissance rapide/à jour court.

Prêt-à-pousser :

le basilic du coco, un système de recirculation ou dans la laine de roche, votre médium de croissance finira par y être. Si toutefois vous ne trouvez pas ce que vous cherchez, écrivez-nous! (editor@cannatalk.com) Dites-nous ce qui vous manque afin que nous puissions mettre à jour nos tables de nutrition archivées. Dans le cadre de la présente édition, nous aborderons la culture (et le plaisir) du basilic dans un mélange de rempotage préfertilisé hors sol, comme le Terra Professional Plus.

Le ralentissement économique nous amène tous à trouver des façons de réduire nos dépenses. Notamment, nos dépenses d’épicerie! L’absence de pluie et les changements dans l’acheminement des eaux aux cultivateurs ont provoqué une sécheresse dévastatrice dans les champs californiens. Ceci entraînera probablement une hausse plus importante des prix des légumes. Raison de plus pour passer à l’action et commencer à cultiver par vous-même! La demande de lots de terres agricoles connaît un essor fulgurant et même les cours de jardinage doivent recourir à des listes d’attente. Donc, si vous ne voulez pas vous retrouver sur la liste, gardez l’œil sur les parutions de CANNATALK. Chaque parution abordera la culture d’un végétal afin que vous puissiez facilement le cultiver vous-même. Chaque rubrique sera accompagnée d’une table de nutrition, conçue spécifiquement pour le type de plante présenté, et d’une recette savoureuse et rafraîchissante qui vous permettra de déguster immédiatement vos fruits, légumes et fines herbes que vous aurez fièrement cultivés. Soyez attentif, car chaque table de nutrition a été conçue pour un médium de croissance précis. Si votre médium de croissance diffère de celui présenté (ou si vous souhaitez cultiver une autre plante), veuillez visiter le site Web de CANNA et accédez à davantage de renseignements. Que vous cultiviez dans du terreau,

Le basilic, Ocimum basilicm, compte parmi les plantes aromatiques les plus cultivées dans les jardins potagers. Aux multiples arômes, formes, saveurs et textures, cette plante annuelle est offerte en plus de 160 variétés. Originaire de l’Inde, le basilic a depuis réussi à pénétrer les cuisines du monde entier et surtout la cuisine italienne. Relativement facile à cultiver, le basilic s’adapte à une variété de conditions climatiques et sa production dépasse généralement les besoins du consommateur. Le basilic n’est pas uniquement utilisé pour la cuisine, mais aussi pour son apparence dans les jardins qui, selon la variété cultivée, peut épouser une forme ouverte et rampante, sphérique et dense ou même élancée et aérée. Toutes les variétés fleurissent abondamment, cependant, pour la cuisine, il est important de pincer les épis de fleur dès qu’ils apparaissent. Ce petit geste empêchera les feuilles

QUALITY PROVES ITSELF

Basil

CROISSANCE FLORAISON

EC+*

PPM*

1.2 - 1.4

840 - 980

1.2 - 1.6

840 - 1120

1,2 - 1.6

840 - 1120

lumière par jour (heures)

TERRA VEGA

RHIZOTONIC

CANNAZYM

ml/10L

Début de formation des racines -

11 - 14

Phase végétative - Durée +/- 2 à 16 semaines

11 - 14

45 - 55

Phase finale - Durée +/- 2 à 16 semaines

11 - 14

45 - 55

Durée +/- 1 semaine

croissance rapide

Avant la moisson finale

* La durée exacte des phases de culture dépend de la méthode de récolte, la dimension des contenants et la température ambiante. Fertigation sans arrossage à l'eau pure intermittent ou périodique. Conseil: Ajustez le pH afin d'obtenir une valeur entre 5.8 et 6.2

Prêt-à-pousser…..le basilic

et les tiges de développer un mauvais goût et de devenir plus petites et plus ligneuses. La meilleure façon de cultiver le basilic, peu importe l’espèce, est en le semant. Les bonnes semences, de l’année courante, offrent un pourcentage de germination élevé et sont généralement d’une grosseur facile à manipuler. Il est recommandé de les semer tout d’abord dans une caissette (plateau de semis) et de les transplanter ensuite individuellement dans des petits récipients, tels que les plateaux à multi cellules. Ceci permettra d’obtenir des plantes individuelles et non des bouquets. Lorsque les premières « vraies » feuilles apparaissent (de 5 à 10 jours) après la période de germination, vous pouvez les transplanter dans les petits récipients : ceci se produit habituellement dans les 7 à 10 jours suivant l’apparition des premiers semis. Gardez les semis et les plants humides uniformément, mais sans trop les arroser, car ils sont très vulnérables à la fonte des semis et au pourridié (pourriture des racines). Lorsque la masse racinaire sort du plateau à multi cellules et que la plante a atteint près de 50 % de la masse possible pour la grosseur du pot, elle peut subir avec succès sa dernière transplantation (habituellement, environ 8 semaines après avoir été semée). Si votre médium de croissance

possède une charge de fertilisation initiale, vous ne devrez pas absolument procéder à une fertilisation supplémentaire avant 12 jours. Sinon, lors du premier cycle, vous devrez fertiliser les nouveaux semis avec une solution à concentration moyenne (100 ppm N) et deux semaines plus tard, avec une solution à concentration forte (150 – 200 ppm N). Les plants de basilic prospèrent avec un pH moyen se situant entre 5.5 et 6.5, mais se cultivent quand même avec un pH de 5.1 à 8.5. Selon la variété cultivée et la forme souhaitée, une distance de 22 cm à 30 cm (de 9 à 12 pouces) doit séparer chaque plante. Bien que le basilic préfère le plein soleil, il se cultive aussi dans les zones partiellement ensoleillées, et ce, surtout dans les climats très chauds. Il est important d’éviter le gel, la plante souffrira dès que la température chutera sous la barre des 10 oC (50 oF). La période d’ensoleillement directe doit être d’au moins 8 heures par jour. Les insectes les plus nuisibles sont les mouches blanches, les pucerons, les thrips, les fusarium, les rhizoctones et les oomycètes. Le basilic est un ajout intéressant pour un jardin à papillons.

Recette : POULET GRILLÉ AU BASILIC TEMPS DE PRÉPARATION : 20 minutes TEMPS DE CUISSON : 20 minutes PORTIONS : 4 portions INGRÉDIENTS • 3/4 c. à thé de poivre noir grossièrement moulu • 4 demi-poitrines de poulet sans peau • 1/4 tasse de basilic fraîchement émincé et 2 c. à soupe de basilic fraîchement haché • 1/3 tasse (5 cuillères à soupe) de beurre fondu, en plus de 1/2 tasse de beurre à température ambiante • 1 c. à soupe de fromage parmesan râpé • 1/4 c. à thé de poudre d’ail • 1/8 c. à thé de sel • 1/8 c. à thé de poivre • Pousses de basilic frais, facultatif PRÉPARATION Allumer le BBQ pour la cuisson. Presser le poivre grossièrement moulu contre les demi-poitrines de poulet. Mélanger le basilic émincé et le beurre fondu. Badigeonner doucement le poulet avec le mélange et réserver. Dans un petit bol, combiner le beurre ramolli, le basilic haché, le parmesan, la poudre d’ail, le sel et le poivre. Battre au malaxeur à vitesse réduite jusqu’à ce que le mélange soit lisse. Transférer dans un petit bol de service et réserver. Griller le poulet à feu moyen de 8 à 10 minutes de chaque côté en le badigeonnant souvent avec le mélange de beurre fondu restant. Servir le poulet grillé avec le mélange de beurre et basilic. Garnir de pousses de basilic frais si désiré. Accompagnements suggérés : épis de maïs (utiliser le beurre au basilic) et une salade jardinière. Recette offerte par Paula Dean 2007 de FoodNetwork.com Dégustez fièrement votre basilic!

CANNA Research

Le langage des plantes D. Kroeze MSc, CANNA Research

COMMENT LES PLANTES PERÇOIVENT-ELLES LE MONDE QUI LES ENTOURE ET COMMENT PEUVENTELLES COMMUNIQUER? Les plantes ne sont pas dotées des mêmes sens que les êtres humains, pourtant, elles réussissent à percevoir le monde qui les entoure. Elles peuvent même exercer une influence sur leur environnement, communiquer entre elles et avec d’autres créatures.

Le langage des plantes - D. Kroeze MSc, CANNA Research

Le haut et le bas? Les plantes interprètent leur environnement de diverses façons. Elles peuvent différencier le haut du bas. Vous pouvez vous imaginer à quel point ce serait désastreux si une graine poussait vers le bas dans le sol. Les plantes qui sont dans le noir ont plus de chance de trouver la lumière vers le haut que vers le bas. À l’opposé, les racines ont besoin de pousser vers le bas pour trouver de l’eau. Comment réussissent-elles à faire la différence entre le haut et le bas? À l’intérieur des plantes, on retrouve des cellules appelées organelles. Les organelles sont les organes de la cellule. Certaines d’entre elles existent sous forme de granulés. Le meilleur exemple d’un tel granulé est le chloroplaste qui utilise la lumière du soleil pour produire des sucres. Lorsque les sucres ne sont pas nécessaires immédiatement, la plante les emmagasine sous une autre forme de granulé que l’on nomme le grain d’amidon. Les grains d’amidon font beaucoup plus qu’emmagasiner les sucres. Par gravité, les sucres se situent toujours dans la partie inférieure des cellules de croissance et c’est ainsi que la plante réussit à reconnaître le bas, donc la direction à prendre pour pousser.

choisir le meilleur moment pour la germination. Les plantes en croissance émergeront au-dessus des plantes avoisinantes afin de sortir de leur ombre, elles peuvent aussi choisir de pousser dans une autre direction. Vous pouvez lire davantage sur le sujet dans l’article « l’influence des couleurs sur les plantes » (éd. CANNA Talk nº 4). Goûter avec les pieds Les plantes goûtent et sentent aussi. Grâce aux racines, elles réussissent à goûter le sol. Les plantes sécrètent dans le sol des substances qui leur permettent d’absorber des éléments nutritifs; les autres plantes utilisent leurs racines pour goûter ces substances. En goûtant, elles peuvent savoir à quelle distance se trouvent les plantes avoisinantes et leur état de santé. Les plantes utilisent ces renseignements pour choisir si elles doivent ou non engager la bataille pour les éléments nutritifs et l’eau. En plus de goûter sous le sol, les plantes sont en mesure de repérer si des matières provenant de la partie aérienne d’une plante avoisinante ont été lavées par les pluies et enfouies dans le sol.

La vue En plus de la gravité, la lumière indique également la direction vers laquelle doit pousser la plante. Les plantes poussent vers la lumière, et plus précisément, là où la

Les plantes sécrètent des substances. Les autres plantes peuvent sentir ces substances et savoir ainsi qu’elles ne sont pas seules. Les plantes peuvent aussi transmettre de l’information grâce à ces odeurs. Source de l’image : http://www.bbc.co.uk Une plante sait exactement où se trouvent le haut et le bas. Source : http://hortweb.cas.psu.edu/dept/arteca

lumière est la plus bleue. La raison est simple, les plantes absorbent une grande quantité de lumière bleue. Plus la lumière est bleue, moins il y a de plantes qui utilisent cette lumière. Les plantes utilisent des photorécepteurs afin de percevoir cette couleur bleue. Le bleu n’est toutefois pas la seule couleur qui aide la plante à déterminer la concentration d’autres plantes dans son environnement. Les plantes sont vertes puisqu’elles absorbent surtout la couleur rouge dans le spectre visible de la lumière. Les plantes peuvent aussi analyser la quantité de lumière rouge (précisément, le lien entre la lumière rouge et la lumière rouge sombre) afin de déterminer si d’autres plantes les entourent et, le cas échéant, où elles se situent. Les semences recourent à cette astuce pour

Hors sol, les plantes peuvent sentir la présence d’une autre plante. L’odeur d’éthylène leur permet de savoir qu’une autre plante se trouve dans les environs. Elles peuvent également sentir d’autres substances, mais restons-en à celle-ci pour le moment. Nous examinerons tout d’abord s’il est vrai que les plantes communiquent entre elles et comment les plantes peuvent connaître une meilleure croissance lorsqu’on leur parle. Odeurs Nous avons souvent tendance à penser que les plantes sont ennemies et qu’elles perçoivent leur environnement dans le seul but d’obtenir de l’énergie lumineuse et des éléments nutritifs. Ceci est partiellement vrai. En fait, les plantes lancent un signal d’alarme lorsqu’il y a un danger imminent tel que la présence d’animaux ravageurs et d’insectes butineurs. Lorsqu’une plante est attaquée, elle sécrète une substance la rendant moins savoureuse. De plus, elle sécrète d’autres substances qui ont pour but de signaler la catastrophe à son voisinage. Les substances, souvent aromatiques, peuvent être sécrétées dans le

Le langage des plantes - D. Kroeze MSc, CANNA Research

sol ou à l’extérieur du sol. Ce phénomène se produit lorsque, par exemple, une plante est attaquée par des araignées rouges. En recevant l’alerte, les plantes voisines fabriqueront elles aussi cette même substance aromatique de mauvais goût et, à leur tour, transmettront le signal d’alerte. Malheureusement, cette stratégie est moins efficace en jardin intérieur puisque les araignées rouges confinées à un espace restreint n’ont pas d’autres choix que de se contenter d’un repas un peu moins savoureux.

semblent favorables aux plantes qui fleurissent, par exemple, les rosiers.

Si vous croyez que les plantes, prises de panique, lanceront des signaux d’alerte tous azimuts à chaque fois qu’une de leurs feuilles est tortillée, c’est faux! Les plantes savent exactement lorsqu’un insecte les grignote, car elles reconnaissent leur salive. Elles peuvent même savoir de quel insecte il s’agit et ainsi transmettre l’information précise à ses voisines. Les plantes ne sont pas les seules à pouvoir interpréter ces signaux. Les acariens prédateurs et autres ennemis naturels répondent à ces signaux également. L’évolution leur a permis de localiser l’endroit où trouver un repas savoureux en se basant sur la concentration des arômes dégagés par les plantes.

L’ouïe Bien qu’aucun récepteur auditif n’ait été identifié sur les plantes, elles réagissent tout de même à la musique et réussissent à la distinguer des sons « habituels ». L’influence de la musique et des sons sur la croissance d’une plante est un domaine scientifique relativement nouveau, mais fait quand même l’objet d’un grand nombre de recherches. Vous trouverez de plus amples renseignements sur le sujet dans l’article « Plantes et musique » paru dans la 3e édition de CANNA Talk.

Les plantes communiquent aussi avec d’autres organismes sous terre. Elles peuvent faire appel à certains champignons ou à certaines bactéries lorsqu’elles n’ont pas suffisamment d’éléments nutritifs à leur portée. Les plantes réussissent ceci en sécrétant de petites quantités de certaines substances pour attirer les micro-organismes qui dégagent alors des éléments nutritifs pour la plante et reçoivent, en retour, des sucres riches en énergie. De plus, les plantes tirent plus d’un avantage de cette pratique, car elles peuvent ainsi augmenter leur résistance aux agents pathogènes présents dans le sol et améliorer leur résistance à la déshydratation. Parler avec ses mains? Certaines personnes croient que leurs plantes connaissent une meilleure croissance lorsqu’ils leur parlent. Bien que les chercheurs travaillent depuis longtemps sur la question de la réaction positive des plantes à la parole, aucune recherche convaincante n’a été publiée à ce jour. Pourtant, certaines personnes ont pu constater l’influence positive de parler avec leurs plantes. Souvent, lorsqu’on parle à sa plante, on la touche aussi, c’est peut-être ce geste qui influence la croissance. Les chercheurs ont découvert que les plantes ressentent le toucher en menant des expériences incorporant des hormones sur les plantes. Les résultats démontrent que les plantes ayant reçu les hormones et celles ayant reçu une substance inactive sont demeurées plus petites. La raison pour laquelle elles seraient restées plus petites semble être liée au toucher lors de l’application des substances et non à la présence d’hormones en tant que telles. Donc, les plantes restent petites si on les touche. Comment expliquer l’influence positive dans ce cas? En fait, en plus de rester petites, les plantes touchées ont connu une période de floraison plus longue. Ces résultats

En plus de retarder la floraison et de ralentir la croissance, le fait de toucher ses plantes rend les feuilles plus petites, réduit la photosynthèse et accélère le vieillissement. L’on ne peut expliquer encore comment la croissance d’une plante peut être influencée par le toucher, mais une chose est certaine, votre récolte sera plus petite si vous touchez souvent vos plantes.

Et encore? Les plantes posséderaient-elles d’autres sens dont nous ignorons encore l’existence? Le livre « La vie secrète des plantes » abonde en ce sens. Bien que le livre figurait parmi les bons vendeurs, plusieurs chercheurs de l’époque en ont conclu que, malgré les attentes élevées, le livre n’offrait aucun pouvoir scientifique. 35 ans plus tard, certains énoncés ne semblent plus aussi étranges que dans le passé. Les plantes semblent véritablement pouvoir communiquer entre elles et réagir à la musique, mais comment elles le font semble très différent. Comme tout autre vivant, les plantes possèdent des sens. Tout comme nous (mais de façon quelque peu différente), les plantes sentent, goûtent, voient, entendent et ressentent. Elles savent reconnaître le haut du bas. Donc, les plantes connaissent plutôt bien leur environnement et semblent pouvoir l’influencer de manière réfléchie. Si les plantes possèdent effectivement d’autres sens, les chercheurs finiront un jour par les découvrir, qu’ils soient inspirés ou non par le fruit de leur imagination ou une influence occulte. Ir. D. Kroeze, CannaResearch

« La vie secrète des plantes » a su éveiller des attentes révolutionnaires en phytotechnie. Malheureusement, la frontière entre mythe et réalité restait beaucoup trop incertaine.

CONSEIL D’HORTICULTEUR : #6

Vérifier la température!

CANNA Talk, issue no 6, année 2, www.canna-hydroponics.ca/cannatalk editor@cannatalk.com

Pour assurer un bon développement des racines, l’eau d’arrosage (irrigation) doit avoir une température de 20 °C à 25 °C (de 68 °F à 77 °F). Lorsque la température chute sous la barre des 15 °C, la capacité d’absorption des éléments nutritifs par les racines diminue rapidement. Ceci provoquera une récolte inévitablement moins abondante. À l’opposé, une solution nutritive trop chaude (> 25 °C (76 °F)) est aussi problématique, car elle offre un environnement propice à l’apparition de divers agents pathogènes. Si la solution nutritive est préparée avec de l’eau froide, le pH montera dès que l’eau sera réchauffée. Dans ce cas, il suffit de préparer la solution avec un pH légèrement inférieur. Les solutions nutritives préparées à l’eau froide affectent momentanément les éléments nutritifs qui peuvent se séparer de la solution. Cependant, ces derniers peuvent facilement être réintégrés à la solution par la suite. Il est donc important de noter que le système racinaire d’une plante prospère dans un environnement tempéré de 20 °C à 25 °C (de 68 °F à 77 °F) et subit un stress important si la température augmente ou baisse rapidement.

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