Canada (FR) CANNAtalk 7

CANNa

Talk

Edition no. 7, année 2

CANNa Prendre des boutures : étapes de base

Désastres résolus !

Carence en Magnésium

Research Ne mélangez pas les marques

Quoi de neuf ?

Le club Canna

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TALK

L’ÉVOLUTION DE L’HYDROPONIE Le jardin vertical breveté ECOSYSTEM est l’ultime système de croissance circulaire.

Le jardin vertical le plus vendu au monde

La combinaison d’une culture verticale dense et d’une luminosité idéale permet de plus grandes récoltes par watt et une meilleure qualité.

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HQ’s Talk: Table des matières Sous les projecteurs

Prendre des boutures : étapes de base

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Par : Geary Coogler B.Sc. (Hort.)

Sous les projecteurs

Prendre des boutures : étapes de base

Système de contrôle Phytoplant

Cet appareil mesure différents paramètres physiologiques et différentes conditions environnementales

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Les cannas

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Une collaboration entre CAL POLY et CANNA

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Concours « concombres de serre »

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CANNA Research:

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Apprenez tout sur les origines, les maladies et les soins à offrir à ces magnifiques plantes

Une collaboration unique entre une entreprise pionnière qui domine les marchés internationaux et la meneuse parmi les universités polytechniques américaines

Gagnez des engrais et additifs d’une valeur de 250 $ Dans l’image La fleur Canna

Ne mélangez pas les marques : vous pourriez causer une carence ou un surplus

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CANNA Research

5.

Quoi de neuf ?

12.

Questions et réponses 20.

Désastres résolus 22. Cultivez-le: Wasabi dans un système à recirculation 29.

Le coin de l’horticulteur 30.

Jeux 31.

Conseil d’horticulteur

Ne mélangez pas les marques D. Kroeze MSc, CANNA Research

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En direct du siège social Nous avons été fort occupés ici depuis quelques mois. Nous avons eu beaucoup à faire, et avons beaucoup appris, ce qui nous donne un nouveau numéro de CANNATALK. Dans un marché où de plus en plus de magazines semblent voir le jour, nous sommes fiers de notre 7e édition : elle est modeste, mais informative et intéressante. Une fois de plus, nous avons augmenté le nombre de pages, mais ce n’était pas notre objectif. Nous croyons toujours que la qualité vaut mieux que la quantité et que… la qualité se prouve d’elle-même !

nutriments et des additifs d’une valeur de 250 $.

Comme nos lecteurs nous parlent en bien des articles techniques, nous vous offrons cette fois-ci un article sur comment obtenir des boutures. Même si la procédure semble simple, vous apprendrez qu’elle ne l’est pas autant qu’on le croit... si on veut la réaliser correctement. À la page 12, vous découvrirez certaines des questions reçues par l’entremise de notre site Web… et nos réponses.

Vous pourriez y trouver la réponse à la question qui vous chicote. Sinon, écrivez-nous ! Vous trouverez le formulaire pour nous joindre dans la section des membres de notre site Web, au www.canna-hydroponics.ca. Vous recevrez une réponse individuelle. Et elle sera peut-être publiée dans le prochain numéro de CANNATALK. Si vous connaissez des difficultés, l’article de la série « Désastres résolus » pourrait vous aider. Cette fois-ci, on y traite de la carence en magnésium. Canna Research, dans ce numéro, nous explique qu’il ne faut pas mélanger les engrais de différents fabricants. Ce n’est pas que nous souhaitions promouvoir les produits CANNA (ou ceux de nos concurrents). C’est, comme l’article l’explique, qu’il est meilleur et plus logique de se fier à une seule marque. Nous vous offrons aussi deux articles courts : l’un sur les plus jolies fleurs de notre planète, les cannas, et l’autre sur la culture du wasabi, qui comprend une charte d’alimentation pour vous aider et deux recettes.

Nous espérons que vous aimerez ce plus récent numéro de CANNATALK.

Au lieu de vous inonder de publicité et de bavardage inutile, CANNATALK continue de vous offrir des articles fondés sur des faits scientifiques, des études et des tests réalisés par CANNA Research, notre propre service de recherche et de laboratoires. Nous collaborons également avec Cal Poly, en Californie, la meneuse parmi les universités polytechniques américaines. Vous pourrez en savoir plus à la page 18. Le professeur Terry Fujimoto y explique l’importance de cette collaboration et comment les deux partenaires apprennent l’un de l’autre et se conseillent mutuellement. Il dévoile un nouveau projet collaboratif, visant à développer la charte nutritive ultime pour les concombres de serre.

Si vous vous croyez un scientifique émérite et que vous vous croyez en mesure de produire les plus gros, les plus verts et les plus savoureux concombres, participez à notre concours, que vous trouverez à la page 19.

Sentez-vous à l’aise de nous écrire pour quelque raison que ce soit.

Vous y trouverez aussi deux chartes plus générales pour cette culture, en coco ou dans un système inerte sans recirculation. Participez, cultivez, et envoyez-nous votre témoignage accompagné d’une photo à editor@cannatalk.com. La meilleure contribution sera récompensée par une « trousse de concombres en serre » comprenant des

Salutations, Jeroen

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Quoi de neuf?

Meilleurs conseils de pH pour les engrais COCO et TERRA Notre service de recherche ne se tourne jamais les pouces. Nous cherchons à nous renouveler, à tout déceler, à découvrir et à innover. Nous demeurons ainsi à l’avant-garde et nous continuons à apprendre chaque jour.

Nous partageons immédiatement ces nouvelles connaissances (ou ces connaissances améliorées) avec vous, nos lecteurs.

Après des tests en profondeur, CANNA Research a enfin raffiné ses recommandations touchant le pH pour nos nutriments COCO (y compris COGr) et TERRA. La gamme de pH que nous avons utilisée a toujours bien fonctionné, mais nous avons découvert que dans la gamme préalablement utilisée, une gamme plus restreinte nous donnait des résultats encore meilleurs.

Nous avons adapté toutes nos communications quant à ces produits, comme les chartes d’alimentation, les InfoPapers et nos étiquettes pour refléter ce changement. Comme nous ne pouvons prévenir la circulation d’anciens articles, il se peut que vous suiviez nos anciens conseils pour le pH. Cela n’est pas un problème, car la gamme que vous utilisez comprend la gamme plus restreinte maintenant proposée. Pour les meilleurs résultats, cependant, utilisez les recommandations ci-dessous. En cas d’oubli, vous pouvez toujours vous consulter la section des produits de notre site Web. Modifications : COCO et COGr TERRA

Ancienne recommandation 5,2 à 6,2 5,2 à 6,2

Nouvelle recommandation 5,5 à 6,2 5,8 à 6,2

Dans notre dernière parution, le CANNATalk no 6, nous avons souligné l’arrivée de la version améliorée de notre site Web et de son nouvel espace membre. Nous avons apporté des changements à la section des membres de notre site Web pour l’améliorer et mieux servir nos clients. Nous espérons que cela satisfera vos besoins et désirs (si ce n’est pas le cas, écrivez-nous !), et nous continuerons à améliorer cette section.

Lorsque vous aurez besoin d’assistance, sachez que votre statut de membre vous placera au premier rang à tout coup! En disposant d’un accès complet à notre site Web, vous pourrez connaître toutes les nouveautés tendance, obtenir des renseignements privilégiés en recherche et développement et vous enquérir d’une panoplie d’autres sujets liés à l’horticulture.

Visitez notre site Web pour obtenir de plus amples renseignements et pour devenir membre de la famille CANNA dès aujourd’hui! www.canna-hydroponics.ca

Le calendrier CANNA 2010

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Le Club Canna : l’espace membre de notre site Web e partie aitez fair Vous souh famille? de la

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Nous savons que plusieurs d’entre vous, Messieurs, l’attendent avec impatience…

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Sous les projecteurs

Prendre des boutures : ĂŠtapes de base Par : Geary Coogler B.Sc. (Hort.)

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Prendre des boutures : étapes de base - Par : Geary Coogler B.Sc. (Hort.)

Le bouturage, rien de plus simple! Il suffit de prendre une paire de ciseaux, de couper les tiges d’une plante, de les placer dans un terreau et le tour est joué, n’est-ce pas? Faux! D’accord, alors il suffit de prendre une paire de ciseaux, de couper les tiges d’une plante et de les placer dans un système de propagation! Désolé, mais c’est encore faux.

Bien que la marche à suivre soit adéquate, une multitude d’autres éléments entrent en ligne de compte pour assurer un bouturage réussi. En fait, le secret ne se cache pas dans l’achat d’équipements dispendieux, mais plutôt dans votre capacité à accomplir votre tâche avec minutie.

Les boutures de plantes sont une réflexion de leur origine. En effet, la bouture étant un segment de la plante mère , elle hérite forcément des mêmes caractéristiques au niveau de l’équilibre de l’éclairage, de l’air, de l’eau et des nutriments. Par exemple, si une plante mère souffre d’une carence en phosphore elle transmettra cette déficience à sa bouture. Ce phénomène est combiné au fait que la bouture est aussi dépourvue de ses jambes (racines), donc n’est plus en mesure de se nourrir ou de s’hydrater. Une plante provenant d’une bouture souffrant d’un problème quelconque (par exemple, une carence nutritionnelle) manifestera rapidement des signes de maladie qui perdureront tout au long de sa croissance.

Préparer la plante mère Tout d’abord, la plante mère doit connaître une croissance active sans toutefois être poussée à croître trop rapidement, car la bouture doit être en mesure de former ses racines tout en minimisant les risques d’une croissance végétative soudaine. Ensuite, il faut s’assurer de nourrir la plante mère sur une base régulière sans lui administrer des nutriments en trop grande quantité (surtout l’azote) ce qui provoquerait un déséquilibre au niveau des hydrates de carbone et compromettrait la formation de racines des boutures de bois mou. Une suralimentation réduit la quantité, la taille et la qualité des cellules initiales de racine. Il existe autant de ratios d’application d’engrais qu’il y a d’espèces de plantes à bouturer. Nous n’allons donc pas émettre de recommandations sur ce sujet sauf de nourrir la plante mère en fonction de ses besoins propres. Si vous travaillez uniquement avec des boutures apicales , elles doivent être le plus denses possible afin d’éviter un entrenœud trop long. Dès que l’on constate la présence d’un entre-nœud trop long, il faut réduire l’apport en azote à la plante mère.

On doit éviter toute autre carence en nutriment – la plante doit être saine et avoir un feuillage vert luxuriant et des cuticules épaisses. Maintenez un niveau d’éclairage élevé durant la période de croissance de la plante mère et réduisez l’intensité lumineuse du tiers durant la semaine précédant le prélèvement de boutures. Sachez qu’une réduction d’éclairage trop draconienne provoque l’étirement des entre-nœuds. Une fois les boutures prélevées, il faut placer la plante mère dans un environnement à éclairage réduit, car le prélèvement de boutures cause un traumatisme violent à la plante mère comparable à la perte de ses racines.

Assurez-vous d’arroser la plante mère la journée avant le prélèvement de boutures. De plus, il est préférable de prendre les boutures pendant les premières heures d’éclairage. Finalement, prenez le temps d’évaluer l’état de santé de la plante mère pour vous assurer qu’elle a connu une croissance stable sans s’être asséchée lors des deux dernières semaines avant le bouturage. Rappelez-vous qu’une plante mère vigoureuse, stable et saine produira des boutures de qualité semblable.

Préparer le prélèvement des boutures Maintenant que nous savons que la plante mère est au meilleur de sa santé, il est probablement temps de sortir les ciseaux… NON! Le prélèvement doit être accompli avec grand soin. Non seulement faut-il choisir quel rameau couper, il faut aussi savoir où et comment couper, quel outil utiliser et comment prendre soin des boutures après le prélèvement. Pourquoi? Parce que vous voulez obtenir le maximum de boutures de bonne qualité tout en minimisant le nombre de plantes mère et l’espace requis pour maintenir un bon taux de production. Vous obtiendrez un enracinement uniforme pour chacune de vos boutures et éviterez de prélever des boutures dont la croissance sera fortement handicapée.

Il existe quatre types de boutures : les ligneuses (espèces à feuilles caduques), les ligneuses (espèces de conifère au feuillage persistant), les semi-ligneuses et les herbacées (bois vert). Les méthodes de coupe et d’entretien varient selon le type de boutures, donc le type de plantes (de ligneuse à herbacée), selon le temps de production (changements saisonniers) et selon l’utilisation ultime. Pour les besoins de l’exercice, nous allons nous concentrer sur la marche à suivre avec les boutures herbacées puisque la méthode convient à tous les types de bois, mais ne doit être exercée que lors de la croissance printanière chez les plantes ligneuses.

Où couper L’emplacement idéal pour prélever une bouture se situe au centre de la tige à un endroit ni trop ferme, ni trop mou. Sur chaque tige de plante, le taux d’hydrate de carbone passe de faible à élevé entre deux points précis et le taux d’azote y est proportionnellement inversé. Le centre de ces deux points marque la répartition égale des deux substances et donc l’endroit où vous devrez couper. Comment faire pour localiser le point précis? La plupart des jardiniers le savent par expérience, mais les novices et les jardiniers moins expérimentés devraient tenter l’expérience du pliage.

Vous n’avez qu’à plier un bout de la tige à un endroit où vous souhaitez prélever une bouture. Trois résultats peuvent survenir : la tige plie (azote élevé et hydrate

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Prendre des boutures : étapes de base - Par : Geary Coogler B.Sc. (Hort.)

Traiter ses boutures avec douceur Dès le prélèvement, toute bouture doit être placée directement dans un endroit avec un taux d’humidité de 100 %. Si la bouture s’assèche, elle en souffrira.

Ainsi, vous devez garder les boutures dans un endroit frais, humide et obscur. Si vous travaillez dans un vaste espace, emballez vos boutures avec de l’étamine (étoffe mince) mouillée ou de la toile de jute au fur et à mesure. Devrions-nous permettre à la coupure de sécher un peu avant de placer les boutures dans leur support? Bien sûr que non. Il est vrai que les boutures herbacées ont moins tendance à pourrir, mais elles produisent des racines plus rapidement que les plantes lignées puisque leur tige contient peu de lignine. Il ne faut donc pas les laisser s’assécher. S’en occuper immédiatement maintiendra la circulation d’auxines dans la tige ce qui aidera à la formation des racines.

Attention, si vous utilisez un contenant de propagation qui vaporise un brouillard sur les tiges des boutures et que ce dernier n’est pas doté d’un dispositif de contrôle d’humidité très performant, il serait préférable de couper vos boutures en diagonale afin de favoriser l’absorption d’eau. Ces contenants de propagation en dépendent pour déterminer la fréquence et le taux d’arrosage des boutures.

Utilisez un couteau de multiplication ou un sécateur à contre-lame pour prendre des boutures.

de carbone faible), la tige se fend en deux ou presque (azote faible et hydrate de carbone élevé) ou la tige se fend à un endroit seulement (équilibre parfait).

C’est la zone de coupe, l’endroit de la tige le plus propice à l’épanouissement des racines. Ensuite, il suffit de savoir comment couper la bouture.

Comment couper La section de la tige située entre les points d’attache des feuilles se nomme l’entre-nœud. Chez certaines plantes, les nouvelles racines se forment à partir du nœud (là où s’attache une feuille), tandis que chez d’autres plantes, les racines se développent le long de l’entre-nœud. Le secret de la réussite consiste à couper la tige le plus près possible du nœud pour les plantes qui forment des racines au niveau du nœud et au centre pour les autres. Maintenant, à votre grande surprise, couper la tige droite et non en diagonale !

En coupant la tige de façon perpendiculaire, les bourrelets cicatriciels se forment plus rapidement, donc la guérison de la tige est accélérée réduisant ainsi les risques de maladies. Cependant, les fleurs telles que les roses doivent être coupées en diagonale pour favoriser l’absorption de l’eau par la tige et permettre à la blessure de demeurer ouverte pour le transfert d’eau.

Lors du prélèvement des boutures, il faut éviter à tout prix d’écraser les tissus à l’endroit de coupe. Donc, utilisez un couteau très bien affûté ou un sécateur à contre-lame.

Support d’enracinement Le type de support d’enracinement doit idéalement correspondre au futur support de croissance. Ainsi, si vous optez pour un support de croissance inorganique, le support d’enracinement doit lui aussi être inorganique. Inversement, si vous préférez utiliser un support de croissance organique, le support d’enracinement doit être organique. Les propriétés doivent correspondre, car les plantes forment de nouvelles racines en fonction du support utilisé et des futures tâches à accomplir. Si vous cultivez dans un terreau ou dans un mélange sans sol, il est inutile d’inciter la plante à produire ses racines dans un système d’enracinement à base d’eau. Inutile, car dès la transplantation, la plante devra consacrer son temps et son énergie à convertir ses racines pour les adapter au nouvel environnement dans lequel l’eau se fait plus rare que les minéraux. Si toutefois vous pensez utiliser des billes d’argile expansée pour la croissance, vous devrez enraciner les boutures dans l’eau, dans la laine de roche ou dans un horticube (styromousse horticole). De cette façon, la compatibilité des racines sera assurée dès le départ.

Surtout, évitez d’enfoncer les boutures trop profondément, car contrairement aux plants de tomates qui réagissent plutôt bien à ces conditions, la plupart des plantes n’en sont pas capables. Donc, pour les plantes qui forment des racines au niveau du nœud, il faut enterrer le nœud, tandis que pour les autres plantes, il faudra laisser le nœud à l’extérieur du support. Finalement, assurez-vous de bien arroser les boutures dès que vous aurez terminé. Ce petit geste favorisera à la

Éviter d’écraser les tissus au niveau de la coupure peut s’avérer délicat, donc pour réduire l’impact, il suffit de choisir le bon outil de coupe. La coupure devant être nette et impeccable, le meilleur outil dépendra du type de matériel à couper. Les tiges herbacées ainsi que les tiges ligneuses très minces se coupent plus facilement avec un couteau spécialisé appelé greffoir.

La seconde option consiste à utiliser un sécateur à contre-lame. Les ciseaux, les sécateurs à enclume et les doigts sont à proscrire, car ils écrasent la tige et ne produisent pas des coupures nettes.

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Prendre des boutures : étapes de base - Par : Geary Coogler B.Sc. (Hort.)

Quand transplanter les boutures Lors de cette étape, vous devrez choisir le bon moment pour passer à l’action. Si vous attendez trop longtemps et qu’un pain racinaire s’est formé, les racines seront vieilles et à l’étroit dans leur pot. Par conséquent, ces plantes produiront moins de ramifications. Cela dit, n’attendez pas que les racines aient trop poussé et n’appliquez pas d’hormones stimulantes avant d’avoir transplanté les boutures. Si vous enracinez vos boutures dans un matériel de propagation, alors il faudra utiliser des hormones stimulantes dès l’apparition de racines (certains stimulants peuvent être administrés plus tôt par les feuilles). Attention, prenez garde de ne pas transplanter des boutures nouvellement enracinées dans des contenants trop grands, il vaut mieux utiliser un contenant de taille moyenne. Par exemple, une bouture enracinée dans un cube de 1 pouce ne devrait pas être transplantée dans un contenant de 20 litres. Il vaut mieux utiliser une taille intermédiaire de 4 pouces pour la formation des racines. De cette façon, les plantes ne souffriront pas et le risque d’un arrosage excessif sera réduit.

Un point important à noter : pour éviter toute forme de dommages, les racines ont besoin d’un taux d’humidité de 100 %. Plus les extrémités des racines sont exposées à l’air plus les dommages s’aggravent. Il faut

fois la cicatrisation de la tige et le maintien de la bouture en place.

Conditions de croissance Quelle est la prochaine étape? Récapitulons d’abord, nous avons nourri la plante mère, prélevé les boutures et transféré les boutures dans un support adéquat… maintenant, nous devons les placer dans un environnement à 100 % d’humidité. Vous pouvez atteindre ce taux d’humidité soit dans un dôme, soit en utilisant un système de brumisation (mist system). Certaines plantes ne sont pas trop exigeantes et peuvent endurer un environnement plus sec (par exemple, les cactus et les crassulacées) et même certaines plantes bénéficieront d’un environnement plus sec. Un environnement humide réduit l’utilisation d’eau tout en fournissant suffisamment d’eau à la plante en croissance. L’humidité est essentielle pour obtenir des feuilles charnues, avoir un système efficace et assurer le bon développement de la plante. En maintenant l’éclairage à une faible intensité, la vitesse d’enracinement augmentera tandis que la production du feuillage chutera à un niveau de survivance. La transpiration étant ralentie, les composantes utilisées au niveau des racines veilleront à former une nouvelle structure racinaire. Somme toute, il convient de maintenir la température ambiante chau-

Transplantez-les dans un petit contenant avant de passer à un plus gros contenant ; cela contribuera à garder le climat sous contrôle.

Assurez-vous d’arroser les boutures dès qu’elles sont placées dans le substrat.

donc minimiser le temps d’exposition à l’air. Il faut éviter à tout prix de cueillir des centaines de jeunes boutures le matin pour les transplanter seulement en aprèsmidi. Les racines étant exposées à l’air libre pendant la transplantation, assurez-vous de pouvoir transférer vos boutures des plateaux de démarrage vers le support de croissance en moins de 15 minutes. Dès que les boutures sont transplantées, il faut TOUJOURS les arroser avec ou sans nutriments, selon le type de support, et TOUJOURS préparer la solution nutritive avec le minimum de nutriments nécessaire.

de autour des boutures (pas trop chaude), l’humidité relativement haute (plus de 90 %) et la température de la zone racinaire élevée (environ 25 °C). Dès l’apparition des tissus de cellule végétale ou des cellules initiales de racine , vous pouvez fixer le nouveau taux d’humidité entre 80 % et 90 % et ainsi favoriser la croissance de racines. Lorsque vous apercevrez des racines autour du support, ajustez l’humidité à 80 % et cessez toute vaporisation foliaire d’eau pour limiter les risques de maladies. Enfin, dès que les racines sortent du cube ou du pot d’enracinement, il est temps de transplanter les boutures.

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Les boutures : pas à pas - Par : Geary Coogler B.Sc. (Hort.)

Les meilleures pratiques de transplantation Une bouture qui subit sa première transplantation ne devrait pas devoir baigner dans un contenant énorme avec une multitude d’éléments. En fait, il est insensé de placer une bouture de 4 pouces directement dans un contenant de 20 litres, car, en plus de ne pas être un usage efficace de l’espace, un contenant de cette taille rend le contrôle de la température plus difficile.

Transplantez les boutures dans un contenant plus petit d’abord et permettez-leur de prendre du volume pour ensuite les transférer dans un contenant plus grand. Le même principe s’applique aux racines. En effet, dès que les racines s’étendent, qu’elles poussent en grand nombre et qu’elles atteignent l’extérieur du pain racinaire, il faut déplacer la plante dans un plus grand contenant. Ceci facilitera une gestion constante du niveau d’eau, en plus d’éviter l’arrosage excessif, d’assurer une disponibilité adéquate de nutriments et de faciliter la récolte.

La fréquence de l’application de fertilisant ainsi que la quantité à administrer varieront selon le support utilisé.

Si vous ajoutez un engrais à un support tel que les terreaux ou la tourbe, une grande quantité de l’engrais s’agglutinera aux particules directement ou s’attachera chimiquement. Si la plante n’est pas suffisamment

L’alimentation par vaporisation foliaire est possible, mais en faible quantité. Soyez prudent, car les systèmes de brumisation ont tendance à soutirer l’azote et certains autres éléments à partir des feuilles. Normalement, l’alimentation foliaire est recommandée en faible quantité lorsque les racines se forment en moins de cinq jours. Néanmoins, le système racinaire demeure la meilleure façon de nourrir ses plantes, et ce, durant toute la durée de vie de la plante. Sachez qu’une plante qui requiert des applications foliaires présente généralement un problème à un autre niveau et ce dernier devrait être abordé.

Le prélèvement de boutures est plutôt simple lorsque les étapes sont suivies correctement et lorsque le jardinier connaît bien l’espèce de la plante. Certaines plantes ne se reproduisent pas aussi facilement que d’autres. Certaines prendront des semaines à former des nouvelles racines, tandis que d’autres formeront

On peut utiliser une vaporisation foliaire, mais en petite quantité ; elle est recommandée lorsque les racines se forment en moins de cinq jours.

de nouvelles racines à même la plante mère. Vous devez connaître les possibilités que présente la plante de votre choix afin de ne pas être pris au dépourvu.

Souvenez-vous, toute coupe d’une plante vivante entraîne des conséquences, tant pour la bouture que pour la plante mère. Vous n’avez qu’à suivre les étapes attentivement en prenant soin de votre plante mère et de vos boutures et vous réussirez!

Les racines doivent croître au-delà de la masse racinaire avant qu’on transplante la bouture dans un plus grand contenant. On évite ainsi les arrosages excessifs et on assure que les nutriments adéquats sont disponibles.

développée pour pouvoir absorber tous ces nutriments, ils demeureront dans le support et ultimement, le niveau de sel sera trop élevé. Donc, il faut nourrir les nouvelles boutures légèrement et ajuster la quantité de fertilisant proportionnellement à la croissance des racines.

* CANNA RHIZOTONIC est un produit populaire à utiliser pour l’alimentation foliaire. En le vaporisant sur le feuillage de vos boutures, le processus de formation de racines accélérera, la résistance aux maladies augmentera et la qualité de la récolte sera améliorée.

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po Se ur ul e m m em en br t es

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www.canna-hydroponics.ca

Questions-Réponses

Questions

& Answers Dans le sixième numéro de CANNATALK, nous avons commencé à publier certaines des questions reçues par l’entremise de notre site Web, avec nos réponses.

Nous recevons un très grand nombre de questions, ce qui indique que bien des choses ne sont pas claires. Notre équipe d’experts est prête à répondre à toutes vos questions, quelles qu’elles soient. Elles n’ont pas à traiter de CANNA ou de nos produits. Nous sommes là pour vous aider avec tout problème de culture rencontré.

Comme la publication de ces questions dans le numéro précédent nous a valu de nombreuses réactions positives, nous y consacrons ici une page supplémentaire. Découvrez ainsi ce qui tracasse vos collègues. Pour poser votre propre question, visitez la section des membres de notre site Web, au www.canna-hydroponics.ca.

Question: Est-il recommandé d’utiliser le CANNABOOST lors du rinçage au cours des 2 dernières semaines?

Réponse : Le CANNABOOST est un liquide qui contient des hydrates de carbone, des vitamines et d’autres substances organiques spécialisées. Ces derniers ont une incidence sur la saveur et sur la production, mais sans véritables effets sur la conductivité électrique (CE). On a recours au rinçage pour réduire la CE, ce qui facilite l’absorption d’eau par la plante et influence la saveur. Si vous voulez une récolte moins salée et plus sucrée, la réponse à votre question est OUI. Nous recommandons l’utilisation du CANNABOOST pendant la période de rinçage pour rehausser la saveur.

-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Question: Je travaille avec un système à recirculation « bio bucket » avec un réservoir d’alimentation principal. Quelle est la meilleure façon de mélanger le CANNA AQUA A et le AQUA B dans mon réservoir principal? Selon les instructions, il faudrait mélanger le A et le B quelques heures à l’avance.

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Réponse : La meilleure façon de procéder serait d’abord de remplir le réservoir avec la quantité d’eau dont vous avez besoin, d’ajouter la partie A, de mélanger un peu et d’y ajouter ensuite la partie B. Vérifiez le pH environ 30 minutes plus tard et ajustez-le. Après avoir fait circuler le AQUA dans le système pendant environ 5 jours, le pH devrait se stabiliser. Dès lors, vous serez en mesure de changer le réservoir. Ne faites pas circuler d’eau pure dans le système, ajoutez-y d’autres nutriments et utilisez-les immédiatement. Ceci préservera la solution tampon (pH). Ceci s’applique également lorsque vous passez de l’Aqua Vega au Flores. Si vous laissez des pompes à air fonctionner dans le réservoir, le pH sera hors de contrôle. C’est une réaction purement chimique. Cet effet sera augmenté si la pompe à air obtient son air dans un environnement riche en CO2. Tant et aussi longtemps que l’irrigation s’effectue à partir du haut du récipient pour drainer le support, vous n’avez pas réellement besoin d’air. L’utilisation de l’air est adéquate lorsque l’environnement de travail est peu oxygéné, comme dans les cultures en eau

Questions-Réponses

profonde. Les changements de pH nuiront à la disponibilité des nutriments.

-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Question: Vous dites que la gamme de produits CANNA AQUA a un pH tamponné. Qu’est-ce que cela signifie si j’utilise une eau distillée? Quels seront les effets sur mon niveau de pH? Réponse : Cela signifie que le CANNA AQUA maintiendra son niveau de pH lors de la circulation dans un système NFT ou autre système à recirculation. Si vous n’utilisez que de l’eau distillée, il sera difficile de maintenir un pH optimal puisque toutes les capacités de tamponnage de l’eau pure seront elles aussi distillées. Il est toujours préférable de mélanger l’eau distillée à de l’eau du robinet afin d’obtenir une CE de 0.2-0.4.

-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Question: Je viens tout juste de recommencer à jardiner et j’utilise un système « Waterfarm » et une ampoule de floraison de 400 watts dans un espace de 1X1X2,5 mètres avec des billes d’argile expansée comme support de croissance. J’ai l’intention de cultiver à partir de clones. Pourriez-vous me conseiller sur les produits à utiliser pour accomplir le travail tout au long des cycles de croissance?

Une courte réponse me convient parfaitement.

Réponse : Les réponses courtes sont faciles. Utilisez l’AQUA CANNA en vous référant à la charte de fertilisation associée que vous trouverez sur notre site Web. Vous y trouverez les produits que nous recommandons. Également, vous pouvez télécharger le document informatif de AQUA (AQUA infopaper) qui vous sera d’une grande assistance lors de l’utilisation de cette gamme de produits.

--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Question: J’utilise le CANNAZYM tous les jours (10ml/gal). Si je l’utilisais tous les deux jours, est-ce que ma récolte en souffrirait?

Réponse : Le CANNAZYM influence uniquement la santé de la plante et de son système racinaire. En l’utilisant sur une base régulière, le produit ne fera que réduire la quantité de racines mortes dans la zone racinaire, éliminant donc les sources alimentaires

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des organismes pathogènes. En assurant une activité antiseptique dans la zone racinaire, le CANNAZYM encourage la santé des racines. C’est comme une police d’assurance pour vos racines!

Utilisez-le à 9ml/gal. Il est important de maintenir une certaine concentration dans la zone racinaire en tout temps. De cette façon, le niveau sera toujours adéquat lors de chaque arrosage. Si vous arrosez plus d’une fois par jour, vous pouvez alors n’en mettre qu’au premier arrosage.

--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Question: Existe-t-il des études comparatives sur les récoltes obtenues avec l’accélérateur CANNABOOST utilisé à 8ml/gal et celui utilisé à 16ml/gal? Est-ce que le poids de ma récolte peut changer si j’utilise 16 ml au lieu du 8 ml?

Réponse : Les proportions offertes sont établies afin de rendre les activités ou les résultats économiquement viables. Trois éléments justifieront le bon choix : la génétique de la plante, les conditions de culture et l’attrait commercial ou la qualité. Deux variétés différentes de la même plante, par exemple, les tomates Better Boy et les Beefsteak, répondront différemment aux proportions de CANNABOOST. Il est possible qu’en utilisant 12ml/gal, la Better Boy obtienne de meilleurs résultats tandis que pour la Beefsteak, la dose idéale serait de 8ml/gal. Vous devez donc faire l’expérience vous-même. De plus, assurez-vous de maintenir vos conditions de croissance optimales, c’est-à-dire, l’arrosage, la température et l’éclairage. Finalement, il est très important de récolter et de stocker au moment opportun afin d’obtenir les meilleurs résultats. Le CANNABOOST a une incidence directe sur la qualité du produit final. Lorsque la qualité du produit est améliorée, tant au niveau de la saveur que de l’odeur, vous serez en mesure d’obtenir un prix plus élevé sur le marché. Donc, oui, vous pouvez obtenir des récoltes plus abondantes grâce au produit, mais les récoltes sont influencées par les gestes posés par le jardinier. Les bons jardiniers qui possèdent de bonnes variétés ne remarqueront pas nécessairement une récolte plus abondante, mais surtout une meilleure qualité du produit récolté.

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Questions-Réponses

Question: Puis-je ajouter d’autres additifs à mon mélange CANNA, comme des nutriments biologiques pour améliorer la saveur ? Je n’utilise que les produits CANNA, comme RHIZOTONIC, CANNAZYM, COCO A & B, PK 13/14 et CANNABoost Réponse : Boost devrait offrir une bonne saveur, et je ne crois pas qu’il puisse être déclassé.

-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Question: Le coir de coco se dégrade-t-il avec le temps ?

Quel effet cela aura-t-il sur les plantes ? Je voudrais savoir combien de fois je pourrai réutiliser le coco.

Réponse : Tout ce qui est biologique se décompose avec le temps. La tourbe de coco se dégrade plus rapidement que le coir. Si vous utilisez le coco en vrac prétamponné de CANNA, vous pourrez utiliser le même substrat pendant près d’un an. Vous pouvez utiliser les plaques COGr (coir véritable) un peu plus longtemps, mais leurs caractéristiques physiques changeront et elles retiendront progressivement plus d’eau.

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Question:

Je cultive sur coco avec des additifs CANNA, aux taux les plus élevés de votre calculatrice en ligne. J’utilise un circuit ouvert et j’ai eu du succès avec un programme « alimentation-alimentationrinçage » hebdomadaire. Dans une boutique, on m’a recommandé de plutôt alimenter la plante sans lui donner d’eau pure (« alimentation-alimentation-alimentation »). Quelle est la meilleure méthode, selon vous, pour les engrais CANNA ?

Réponse : Le problème, c’est que le substrat de coco ne retient que l’humidité. Il retiendra un peu de phosphore, mais rien d’autre. Lorsque vous donnez de l’eau pure, vous lessivez tout et ne laissez rien. Le potassium que le coco génère naturellement en grande quantité bloquera ensuite les autres nutriments. Cela se produit même si vous ne le remarquez pas, et réduit la capacité de tamponnage du coco, ce qui fait que la prochaine phase sera plus difficile à équilibrer. Le terreau et les mélanges de tourbe retiennent les nutriments et les éléments, et cet effet est donc moindre. En alimentant la plante lors de chaque arrosage, vous ne l’affamez jamais et ne contribuez pas à bloquer les nutri-

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ments. Il est également possible de réduire la puissance de votre programme d’alimentation, ce qui serait bénéfique pour la plante, pour le système et… pour votre portefeuille.

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Question:

Je me demandais pourquoi il faut laisser CANNA A+ B reposer quelques heures avant de l’utiliser.

J’ai entendu dire que pendant le repos, le pH s’équilibre de lui-même. Est-ce vrai ?

Réponse : En réalité, cela permet aux éléments de se stabiliser les uns par rapport aux autres et d’atteindre un équilibre dans la solution. L’équilibrage du pH est un avantage connexe, et il se peut que vous ayez tout de même à l’équilibrer.

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Système de contrôle Phytoplant De nos jours, il est plutôt normal de tout savoir sur notre propre santé. Bien sûr, nous pouvons facilement mesurer notre poids et notre taille, nos taux de cholestérol et nous pouvons même utiliser un électrocardiogramme pour vérifier l’état de notre cœur Si nous avons mal quelque part, un médecin peut en trouver la cause ou prescrire un médicament qui nous soulagera. Ce qui n’est pas encore bien compris, c’est que comme les humains, les plantes peuvent subir un stress, mais la cause de ce stress est généralement inconnue. Il peut être causé par différents facteurs, comme un surplus ou une carence d’engrais, d’eau, d’éclairage, de ventilation… Il existe maintenant un système qui peut nous aider à trouver la cause du stress des plantes.

Il s’agit du système de contrôle Phytoplant. Cet appareil mesure différents paramètres physiologiques et différentes conditions environnementales.

Ce système est coûteux et très avancé, et est surtout utilisé par des chercheurs, des universités, des écoles privées, etc. Le système Phytoplant est très sensible et peut mesurer une épaisseur plus petite qu’un cheveu humain. Toutes les données collectées par les capteurs du système sont stockées dans un fichier qui peut facilement être analysé.

• L e capteur d’humidité du substrat est composé d’électrodes qui mesurent la conductivité électrique et le pourcentage d’humidité du substrat.

Capteurs de croissance et de développement de la plante • L e capteur de température de la feuille est une pince. Si la température y est plus élevée que celle de l’environnement, cela signifie que les stomates sont fermés et que la transpiration ne s’effectue pas.

• L e capteur du diamètre de la tige et du pétiole mesure les infimes variations du diamètre de la tige (qui augmente la nuit et diminue le jour), ce qui indique si la transpiration se produit.

• L e capteur d’écoulement de la sève est extrêmement sensible et mesure la quantité de sève et la direction de son flux dans la plante.

• L e capteur de fructification mesure les variations micrométriques des fruits.

• L e système Phytoplant envoie régulièrement des données mises à jour à un logiciel. Cela signifie qu’il est possible de surveiller le progrès des plantes le jour ou la nuit, à distance. La plante peut donc, par exemple, être arrosée au bon moment avec le bon mélange d’engrais, simplement en regardant les données, et non en se rendant physiquement pour observer la plante dans la serre !

Le système de contrôle Phytoplant est doté de capteurs divers qui collectent les données. Le système est formé de capteurs environnementaux et de capteurs de croissance et de développement.

Capteurs environnementaux Ces capteurs mesurent le microclimat de la phase de croissance active.

• Le capteur de la couche frontière est formé de deux plaques métalliques, dont l’une accumule la chaleur. Ce capteur mesure le mouvement de l’air en mesurant la température entre les deux plaques.

• Le capteur de température et d’humidité fonctionne par aspiration forcée.

• L e capteur de radiation totale mesure l’éclairage total, tant dans la serre qu’à l’extérieur.

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Dans l’image La fleur Canna 16

Dans l’image - La fleur Canna

La fleur Canna

Il existe des millions de variétés de plantes partout dans le monde. Mais saviez-vous que Canna est aussi le nom d’une espèce de plantes uniques et magnifiques? Il y a un certain nombre de variétés différentes de la plante Canna, tantôt au feuillage foncé, tantôt au feuillage dénudé, parfois à grosses fleurs, parfois à petites fleurs. Selon la variété, la taille peut varier d’un demi-mètre à trois mètres. À propos des Cannas Les plantes Cannas proviennent des régions tropicales et appartiennent à la famille des plantes bulbeuses et tubéreuses. On distingue un grand nombre de variétés de cette magnifique plante molle à feuilles larges pouvant avoir une couleur allant du rouge foncé au brun ou même au vert brillant.

La plante produit également de grosses fleurs exotiques et colorées. Au total, on compte plus de 150 variétés différentes (certaines portant des fleurs semblables aux orchidées, d’autres produisant des fleurs semblables aux glaïeuls).

Pour retracer l’origine de cette plante, l’on doit se rendre là où les Cannas poussent naturellement dans de vastes espaces ouverts : les forêts pluvieuses de l’Amérique du Sud et d’Asie. La plante est couramment connue sous le nom de « safran marron ». Son appellation anglaise « indian shoot » lui a été attribué à l’époque du conflit entre les colonialistes et les tribus indigènes. Lorsque les munitions des tribus ont été épuisées, la milice a utilisé les dures graines noires de la plante Canna comme remplacement. En Asie, on utilisait ces graines pour fabriquer les billes de prière des bouddhistes, tandis qu’au Vietnam et dans le sud de la Chine, on mangeait la plante. Semblerait-il que la plante une fois cuite aurait un goût similaire à la patate douce.

D’un autre côté, la plante est très susceptible de contracter des virus. Une plante infectée par un virus connaît une faible croissance, son feuillage se décolore et elle paraît faible et malade. Si une plante est malade, le meilleur remède consiste à la déterrer pour la jeter.

Prendre soin des Cannas Dans les régions tropicales, ces plantes fleurissent et croissent tout au long de l’année, mais en Europe elles fleurissent habituellement en juillet. Les plantes Cannas produisent beaucoup de feuilles et de fleurs sur une courte période. Cette plante a donc besoin d’énormément d’humidité et d’éléments nutritifs, en particulier le potassium. C’est pour cette raison qu’il est important de lui donner suffisamment de nutriments sur une base régulière, surtout si elle pousse à l’extérieur.

La plante Canna ne résiste pas au gel. Dès le premier gel au sol, l’on doit déterrer les racines de la plante en prenant soin de bien garder la terre autour des racines intacte. Les feuilles de la plante doivent être coupées à 10-15 cm du sol et la souche (les racines et la terre qui l’entourent) doit être rangée pour l’hiver pour empêcher les racines de s’assécher par le froid et de mourir.

Les Cannas sont des plantes tropicales uniques qui peuvent aussi bien pousser à l’extérieur qu’à l’intérieur.

En Europe, la plante Canna est utilisée comme plante décorative, on la retrouve souvent dans les parcs et les jardins publics. À l’époque victorienne, les Cannas étaient très à la mode et un grand nombre de variétés étaient cultivées. Malheureusement, les modes changent et après un certain temps, la popularité de cette fleur était histoire du passé. Néanmoins, l’on compte aujourd’hui plus de 270 variétés différentes de la plante Canna partout dans le monde.

Maladies En général, peu d’insectes s’attaquent à la plante, cependant elle présente une plus grande vulnérabilité lorsque ses feuilles ne sont pas déployées.

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Une collaboration entre CAL POLY et CANNA

CANNA est fière d’annoncer sa collaboration avec l’Université Cal Poly de Pomona en Californie. Cal Poly est l’université polytechnique la plus connue aux États-Unis et jouit d’une réputation sans faille partout en Amérique du Nord. Terry Fujimoto, professeur d’horticulture et de sciences des plantes et du sol à l’Université, travaille en étroite collaboration avec CANNA sur de nombreux projets mutuellement bénéfiques.

Canna offre ses conseils à l’Université depuis des années, partageant son expertise horticole et hydroponique. « Nous avons beaucoup apprécié la participation de CANNA dans le développement de nos systèmes hydroponiques », a déclaré le professeur Fujimoto. Depuis un an, Cal Poly utilise les engrais CANNA dans les serres à l’Université. « Nos résultats sont positifs, car les engrais sont faciles à

preuves tangibles de la théorie expliquée durant la première partie de la visite. Les groupes de visiteurs sont très divers : d’étudiants de partout aux ÉtatsUnis à de hauts fonctionnaires en agriculture et à des sénateurs. Cet hiver, Cal Poly et CANNA commenceront des tests, collaborant pour développer la charte d’alimentation ultime pour les concombres en serre. Comme le dit le professeur Fujimoto : « Cela n’aurait pas pu mieux tomber : nous nettoyions la récolte précédente, et nous pouvions concevoir l’expérience comme une bonne étude pour l’un de mes étudiants des cycles supérieurs.

Nous avons hâte, car cette expérience sera bénéfique aux deux parties, nous fournissant des données de recherche sur le rendement des cultures, celui des nutriments et la production et les ventes des produits. » Le projet des concombres en serre ne sera pas le seul. Nous travaillons sur de nombreuses autres occasions de collaboration entre CANNA et l’Université Cal Poly. L’un des partenaires est le pionnier et le chef de file international du monde de la culture (intérieure) intensive, et l’autre est une université polytechnique américaine.

utiliser, propres et simples. Lorsque nous sommes passés à CANNA, nos laitues cultivées ont montré des signes d’amélioration. Les engrais ont particulièrement bien éliminé la carence en calcium qui s’exprimait sur les nouvelles feuilles au centre des laitues. » Les gens intéressés, qu’il s’agisse d’un intérêt professionnel ou de curiosité, peuvent demander une visite guidée gratuite de Cal Poly : les serres remportent toujours un grand succès. Elles offrent des

Le professeur Fujimoto est convaincu : « Votre expérience sur le terrain nous a beaucoup aidés dans notre façon de développer des échéanciers et des méthodes de culture et dans l’utilisation de variétés spécifiques qui offrent leur meilleur rendement dans nos conditions de culture. Nous sommes enthousiasmés à l’idée de collaborer avec CANNA dans les années à venir, sous forme de recherche continue et même d’ateliers pour les horticulteurs. » Nous vous tiendrons au courant des progrès de ce projet et d’autres projets conjoints de Canna et Cal Poly.

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Participez à notre concours

« Concombres de serre » et courez la chance de gagner un prix

Nous avons été inspirés par la collaboration entre Cal Poly et CANNA (voir en page 18), et avons ainsi créé ce concours. Peut-être êtes-vous un véritable expert ? Ou peut-être avez-vous l’esprit scientifique ? Alors participez à notre concours et jouez avec les chartes d’alimentation sur cette page et et envoyez-nous vos commentaires et témoignages (y compris des photos) sur vos concombres en serre parfaits. La meilleure contribution sera récompensée par une « trousse de concombres en serre ».

gagner $ 250*

Si vous souhaitez en nutriments et en additifs, commencez à cultiver et épatez-nous avec vos résultats. Souvenez-vous qu’un concombre anglais à l’épicerie peut coûter jusqu’à 2 $. Vous êtes donc peut-être sur la voie d’une nouvelle carrière ! Vous ne seriez pas le premier à qui cela arrive. Bonne chance, et bonne culture ! *. Comprend les engrais et les additifs requis pour cette culture, le tout d’une valeur approximative de 250 $.Aucun échange de produits. La trousse n’est pas monnayable. CANNA communiquera avec le gagnant. Pour toute question, écrivez à editor@cannatalk.com.

Comcombre on CANNA COCO

EC+

PPM

pH

-

1.0 - 1.2

700 - 840

5.8 - 6.0

13

24

1.2 - 1.5

840 - 1050

5.8 - 6.0

32 - 42

13

24

1.4 - 1.8

980 - 1260

5.8 - 6.0

32 - 42

32 - 42

5

24 -

1.6 - 2.0

1120 - 1400

5.8 - 6.0

32 - 42

32 - 42

-

24 9

1.6 - 2.0

1120 - 1400

5.8 - 6.0

CANNAZYM

EC+

PPM

pH

COCO A

COCO B

RHIZOTONIC

CANNAZYM

ml/10L

ml/10L

ml/10L

ml/10L

Début formation des raciness - 1 semaine

21 - 26

21 - 26

26

Phase végétative - 2-3 semaines

26 - 32

26 - 32

Phase générative 1 - 1-2 semaines Formation de fleurs et début du développement des fruits

32 - 42

Phase générative 2 - 1-2 semaines Élaguez un fruit sur deux jusqu’à ce que la plante atteigne le fil du haut.

Phase générative 3 - Jusqu’à maturité

Élaguer tous les fruits et les fleurs jusqu’à 38 centimètres de haut sur la tige principale.

Lorsque la plante atteint le fil du haut, permettez à tous les fruits de se développer jusqu’à maturité.

Comcombre on CANNA SUBSTRA

Substra Vega Substra Flores RHIZOTONIC A+B A+B ml/10L

ml/10L

ml/10L

ml/10L

Début formation des raciness - 1 semaine

21 - 26

-

26

-

1.0 - 1.2

700 - 840

5.8 - 6.0

Phase végétative - 2-3 semaines

26 - 32

-

13

9

1.2 - 1.5

840 - 1050

5.8 - 6.0

Phase générative 1 - 1-2 semaines Formation de fleurs et début du développement des fruits

-

26 - 37

13

9

1.4 - 1.8

980 - 1260

5.8 - 6.0

Phase générative 2 - 1-2 semaines Élaguez un fruit sur deux jusqu’à ce que la plante atteigne le fil du haut.

-

32 - 40

5

9-

1.6 - 2.0

1120 - 1400

5.8 - 6.0

Phase générative 3 - Jusqu’à maturité

-

32 - 40

-

9

1.6 - 2.0

1120 - 1400

5.8 - 6.0

Élaguer tous les fruits et les fleurs jusqu’à 38 centimètres de haut sur la tige principale.

Lorsque la plante atteint le fil du haut, permettez à tous les fruits de se développer jusqu’à maturité.

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“Désastres résolus” Carence en Magnésium

Dans la dernière parution du CANNATALK nous avons introduit une nouvelle rubrique intitulée Désastres résolus. Cette rubrique nous permet d’aborder les divers problèmes auxquels font face les horticulteurs. Chaque parution traitera d’une maladie ou d’une carence particulière. D’abord, chaque article présentera les caractéristiques évolutives et physiques permettant d’identifier le problème. Ensuite, des solutions et des astuces visant à résoudre le problème seront proposées. N’oubliez pas de garder précieusement vos copies de CANNATALK !

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“Désastres résolus” Carence en Magnésium

Magnésium De quoi s’agit-il et quel est son rôle?

- Le magnésium est indispensable aux plantes, car il est essentiel à la photosynthèse - Il représente l’élément de base pour la création de chlorophylle Qu’observez-vous?

- Des taches brun rouille - Des taches floues et jaunes entre les rainures Que pouvons-nous faire?

- Vaporisez les plantes avec une solution de sel d’Epsom de 2 % tous les 4-5 jours pendant une semaine.

Le magnésium en bref Chez les plantes, et autres organismes vivants, le magnésium est un élément indispensable. Dans la plante, il représente un constituant essentiel de la chlorophylle (pigment vert) et joue donc un rôle important pour la réalisation de la photosynthèse et pour le transfert d’énergie.

Avec le calcium, on le retrouve dans l’eau du robinet ce qui influence la dureté de l’eau. Les engrais non organiques de magnésium sont produits à partir des mêmes bases que les engrais de potassium.

3. L es symptômes se propagent sur la plante entière qui semble malade. Lorsque la carence devient aigüe, les jeunes pousses n’y échapperont plus et la production de fleurs sera réduite.

Raisons d’une déficience Les carences en magnésium peuvent survenir lorsque l’absorption est limitée par : •U n environnement racinaire très mouillé, froid ou acide; •U ne quantité élevée de potassium, d’ammoniac ou de calcium (notamment les concentrations élevées en calcium dans l’eau potable ou des sols d’argile riche en calcium) par rapport à la quantité de magnésium; •U n système racinaire limité et des demandes élevées par la plante; •U ne CE élevée dans le support de croissance, ce qui entrave l’évaporation.

Solutions pour régler la déficience •D ès que la carence est diagnostiquée, la meilleure chose à faire est de vaporiser la plante à l’aide d’une solution de 2 % de sel d’Epsom.

• L a fertilisation par les racines : non organique : le sel d’Epsom pour les plantes hydroponiques ou de la Kiesérite (sulfate de magnésium monohydraté). Organique : fumier de dinde ou de vache composté.

Symptômes de carence En cas de carence, le pigment vert des feuilles d’âge moyen sous une plante florissante se fragmentera et le magnésium sera transporté dans les parties jeunes de la plante. On constate cette rupture lorsque des taches brun rouille ou des taches floues et jaunes apparaissent entre les nervures. Une faible carence en magnésium n’aura que très peu d’effet sur la floraison, malgré que le développement des fleurs risque d’empirer les symptômes de carence.

Rétablissement Réglez les problèmes à la source : au niveau du sol, lorsque le pH est trop faible (moins de 5), utilisez du magnésium avec un engrais de calcium. Pour les plantes hydroponiques, appliquez temporairement une solution nutritive avec un pH plus élevé (6.5). Lorsque la CE est trop élevée, rincez ou hydratez temporairement avec de l’eau pure uniquement. Si vous cultivez à l’intérieur, maintenez la température dans la zone racinaire entre 20 et 25 degrés Celsius.

Développement chronologique d’une déficience 1. Les premiers signes de déficience apparaissent entre les 4e et 6e semaines. De petites taches brun rouille ou floues et jaunes apparaissent sur les feuilles d’âge moyen (dans la partie supérieure de la plante). La couleur des jeunes feuilles et le développement des fruits ne sentiront pas les effets.

2. La taille et la quantité de taches brun rouille sur les feuilles augmentent.

Un peu de magnésium de trop n’est pas particulièrement dangereux. Lorsque l’on cultive dans un sol, les quantités excessives de magnésium n’apparaissent pas rapidement. Une trop grande quantité de magnésium limite l’absorption de calcium et la plante démontre généralement des symptômes de surplus de sels : une croissance chétive et un feuillage foncé.

Le développement d’une carence en magnésium

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Prêt-à-pousser :

Wasabi À propos de la plante et de sa culture

Le wasabi, ou raifort japonais (Wasabia japonica (Miq.) Matsum), peut être considéré comme l’or vert de notre époque. Rapportant près de 250 $ US par kg, la tentation d’en faire le commerce est imminente. Son effet sur nos papilles gustatives rend le produit d’autant plus intéressant à cultiver à la maison. Le vaste potentiel d’utilisation de ce produit sous diverses autres formes que l’alimentation, par exemple en tant qu’antibiotique ou pesticide, fait du wasabi la plante du futur. Par contre, les caractéristiques de la plante la rendent excessivement difficile et particulière à cultiver.

Le wasabi, une herbe aromatique vivace, pousse sur une tige courte et épaissie (rhizome) sur laquelle se forment d’autres rhizomes et tiges secondaires. Pour la reproduction, il suffit de séparer les tiges et les rhizomes.

La plante est cultivée entre autres pour ses feuilles et ses pétioles, mais ce sont ses rhizomes qui lui donnent toute sa valeur. Les rhizomes sont râpés pour obtenir une pâte et pour en faire d’autres usages culinaires.

Les feuilles et les pétioles sont marinés dans du saké ou de la sauce soja et dégustés comme accompagnement. De plus, on utilise les feuilles fraîches dans les salades et les feuilles séchées pour les assaisonnements.

Les racines de moins grande qualité sont mélangées avec du raifort européen (Armoracia rusticana) pour obtenir la pâte de wasabi.

La clé de la saveur particulière du wasabi se cache dans son contenu d’isothiocyanates (ITC). Ces der-

niers ne sont pas présents dans les tissus de la plante.

Ils se développent à partir d’un groupe de composés similaires, les Glucosinolates (GSL), dès que l’aliment subit des dommages physiques, par exemple, en le râpant, le mâchant, le coupant, etc. Ces composés organiques évoluent rapidement et sont très volatils, ils se dispersent donc tout aussi vite. Contrairement aux piments forts, l’aspect piquant du wasabi se dissipe en peu de temps. C’est pourquoi il est préférable de préparer le rhizome et de le consommer immédiatement.

Pourquoi cette plante n’est-elle donc pas pour les débutants? C’est avant tout une culture spécialisée qui prend de 18 à 24 mois avant de produire une récolte.

Le wasabi provient du Japon où il pousse en montagne le long des bancs de gravier qui bordent les ruisseaux et les rivières. Pour réussir à le cultiver, deux éléments doivent être présents : l’eau et la température fraîche. Il existe deux méthodes de croissance du wasabi : en montagne ou en sol, et dans des terrains inondés ou dans l’eau. L’on cultive le wasabi en montagne surtout pour ses feuilles et ses pétioles tandis que la méthode de croissance aquatique est utilisée pour cultiver des rhizomes plus épais. Les deux méthodes sont concluantes si le jardinier réussit à contrôler les variables environnementales. Il ne faut surtout pas oublier qu’il s’agit ici d’une culture s’échelonnant sur une période de deux ans et exigeant un investissement de longue durée bloquant ainsi vos actifs.

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Prêt-à-pousser : Wasabi. À propos de la plante et de sa culture

idéales. Les systèmes aquatiques doivent être bien aérés et procurer une circulation de l’eau lente (faible), mais continue, car lorsque le niveau de CE est faible, les nutriments et l’oxygène disponibles pour les racines doivent être constamment renouvelés.

La méthode en sol, ou en montagne, demande des températures ambiantes variant entre 6 °C et 20 °C, la fourchette idéale étant de 8 °C à 18 °C. Le pH du sol doit être idéalement de 6 ou 7 et le sol doit assurer un drainage très efficace. Pour la méthode de culture aquatique, la température ambiante doit être de 8 °C à 18 °C avec une fourchette optimale de 12 °C à 15 °C. En fait, à 8 °C, la croissance est limitée et dès que la température chute sous la barre des 5 °C, la croissance est complètement stoppée. En plus de la température ambiante, d’autres facteurs doivent être pris en considération : une eau fraîche, stable et claire, un taux d’oxygène dissout élevé et une bonne disponibilité de nutriments dans des solutions moins concentrées.

D’ailleurs, la circulation de l’eau doit toujours demeurer constante et adéquate.

La gamme de nutriments AQUA de Canna offre l’une des meilleures solutions nutritives hydroponiques offertes pour la production de wasabi, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. La stabilité du pH, le maintien de l’équilibre entre les éléments nutritifs sur une longue période et la formule écologique de l’AQUA assurent le maintien d’une solution nutritive de qualité. Le wasabi est une plante à faible taux de nutrition et pour cette raison, il est préférable de maintenir une faible CE de l’eau pour s’assurer que la CE perçue par la plante soit presque entièrement des nutriments disponibles. L’agitation mécanique, et non l’injection d’air, est la meilleure façon d’assurer qu’une bonne oxygénation soit maintenue dans la solution sans toutefois affecter les tampons de pH présents dans l’engrais AQUA. Malgré cela, le jardinier devra surveiller le pH de près. L’AQUA aidera au maintien du bon pH, c’est-à-dire un pH neutre (7.0). Assurez-vous de garder l’eau en mouvement.

Les lits de sable ou de gravier produiront les meilleures plantes en utilisant une technique de recirculation des nutriments : le plus important reste de garder une température fraîche.

Pour les deux méthodes, un éclairage faible doit être maintenu (<700 μΜ m-2 s-1). Au moins 18 mois s’écouleront avant que la culture atteigne sa maturité. Le wasabi, faisant partie de la famille des brassicacées, est vulnérable aux attaques par divers insectes (aphidiens, limaces) ainsi qu’aux maladies telles que le pourridié et la pourriture de la tige (Phoma, Botrytis), les pourritures bactériennes molles (Erwinia) et l’oïdium. Les ravages causés par les insectes et les maladies s’aggraveront s’il y a un mauvais contrôle de la température ou de l’eau d’irrigation. Pour la culture en sol, le drainage devant être optimal, la fréquence d’arrosage risque d’être élevée, surtout si les conditions de culture sont

QUALITY PROVES ITSELF

Wasabi Japonica

Lumière par jour

AQUA VEGA A+B

RHIZOTONIC

CANNAZYM

ml/10L

ml/10L

ml/10L

Début - Durée 3 à 5 semaines

14

11-16

26

Phase vegetative - Durée 18 à 24 moins

14

11-16

Phase finale - Durée 2 semaines Avant la moisson finale

12

11-16

Début de formation des racines

Croissance rapide

EC+

PPM

-

0.3 - 0.9

200 - 560

5

24

0.3 - 0.9

200 - 560

-

24

0.3 - 0.9

200 - 560

1) Le rythme des stades de croissance dépend de la méthode de culture, de l’inclusion ou non de la floraison et de la période de dormance requise pour certaines plantes et fondée sur la température hivernale.

2) La température de l’eau devrait être entre 11 et 14 °C, et celle de l’air entre 8 et 18 °C pour la croissance. Les périodes plus chaudes doivent être accompagnées par un taux d’humidité plus élevé.

3) La conductivité électrique au départ devrait être de moins de 0,1 ou 100 ppm.

4) La dernière semaine de renforcement devrait offrir une plus longue durée d’entreposage.

5) Des températures plus élevées peuvent causer une augmentation des maladies et un dépérissement général des plantes.

6) Il s’agit d’une plante à faible luminosité ; bien qu’elle puisse être cultivée sous un faible couvert (50 %) dans les montagnes du Japon, elle aura besoin d’ombre (de 50 à 80 %) dans les autres emplacements, selon leur latitude (plus d’ombre sera requise pour les latitudes plus basses).

7) Remplacez les lits ou laissez en jachère après chaque cycle de deux récoltes.

8) Récoltez lorsque les rhizomes ou les tiges principales de la plante mesurent de 15 à 20 centimètres en longueur et environ 1,25 à 2,5 centimètres en épaisseur. On utilise les rejetons pour planter une nouvelle culture, mais seulement deux fois avant qu’il ne soit recommandé de repartir à neuf.

9) La floraison se produira naturellement en avril et mai à moins que vous n’utilisiez un éclairage supplémentaire. Les nutriments demeurent les mêmes.

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Prêt-à-pousser : Wasabi. À propos de la plante et de sa culture

Bavette au gingembre avec purée de pommes de terre au wasabi

Une recette de Rachael Ray

• Temps de cuisson : 25 minutes • Facile • Donne 4 portions • Préparation : 15 minutes

Ingrédients • 5 cm de racine de gingembre frais, pelée et râpée • 60 ml de sauce tamari • 2 limes, zestées et pressées • 45 ml d’huile végétale (environ) • 30 ml d’assaisonnement (recommandés : épices à steak de style Montréal de McCormick) • 1 kg de bavette •1 ,25 à 1,5 kg de pommes de terre Idaho (4 grosses pommes de terre), pelées et coupées en gros morceaux • Sel • 60 à 80 ml de crème • 15 à 30 ml de pâte wasabi (au goût) • 4 oignons verts, racine supprimée • Une poignée de feuilles de coriandre Instructions Préchauffez une poêle à fond cannelé (ou un gril intérieur ou extérieur) à feu élevé.

Mélanger le gingembre, la sauce tamari, le jus de lime, l’huile et l’assaisonnement dans un grand sac de plastique refermable. Ajouter la viande à la marinade et l’en recouvrir uniformément. Laisser reposer 10 minutes, puis griller la viande, de 6 à 7 minutes de chaque côté.

Déposer les pommes de terre dans une casserole et couvrir d’eau. Porter à ébullition, saler les pommes de terre et les laisser cuire jusqu’à ce qu’elles soient tendres, de 10 à 12 minutes. Égoutter les pommes de terre et les remettre dans la casserole. Piler les pommes de terre à la consistance désirée en ajoutant la crème et le wasabi. Saler au gout.

Pendant la cuisson des pommes de terre et de la viande, hacher finement ensemble les oignons verts, la coriandre et le zeste.

Laisser reposer la viande 5 minutes et l’émincer en diagonale, contre le grain. Servir la viande sur la purée. Garnir du mélange d’oignons verts, de coriandre et de zeste de lime.

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Prêt-à-pousser : Wasabi. À propos de la plante et de sa culture

Salade de poulet asiatique avec vinaigrette au wasabi Une recette de Melissa Rubel Jacobson • Temps de préparation : 40 minutes • Portions : 4 • Rapide • Sain

Ingrédients • 4 demi-poitrines de poulet désossées, sans peau (0,8 kg) • 125 ml de mayonnaise • 65 ml de vinaigre de riz • 40 ml de poudre de wasabi • 8 ml d’huile de sésame asiatique • 22 ml d’eau • Sel casher et poivre moulu • 2 laitues Boston, déchiquetées • 1 grosse poire asiatique, le trognon enlevé, coupée en moitiés puis tranchée • ½ concombre épépiné, coupé sur la longueur et émincé finement • 2 oignons verts, les parties vertes et blanches émincées finement • 250 ml de germes de haricots mungo • 125 ml de pois de wasabi rôtis, hachés grossièrement Instructions 1. D ans un grand poêlon, couvrir les poitrines de poulet d’eau et laisser mijoter doucement.

Cuire à feu relativement bas jusqu’à ce que le poulet soit blanc de part en part, environ 12 minutes. Transférer le poulet poché dans une assiette et le laisser tiédir environ 10 minutes.

2. E ntre-temps, dans un petit bol, fouetter la mayonnaise et le vinaigre de riz, la poudre de wasabi, l’huile et 22 ml d’eau. Assaisonner de sel et de poivre.

3. D ans un grand saladier, touiller la laitue, la poire, le concombre, les oignons verts, les germes de haricots et 170 ml de la vinaigrette au wasabi. Trancher le poulet en biseau en tranches de 0,5 centimètre d’épaisseur. Placer les tranches sur la salade. Déposer à la cuiller le reste de la vinaigrette sur le poulet, garnir des pois et servir immédiatement.

Pour une recette de Bloody Mary avec Wasabi visiter notre site Web.

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CANNA Research

Ne mĂŠlangez pas les marques D. Kroeze MSc, CANNA Research

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CANNA Research; Ne mélangez pas les marques - D. Kroeze MSc, CANNA Research

Cultiver des plantes demande temps et énergie. Évidemment, tous les nouveaux jardiniers visent à obtenir les meilleurs résultats. Cependant, on se rend vite à l’évidence, l’art de jardiner ne se limite pas à l’arrosage des plantes!

Pour obtenir de bons résultats, un apport adéquat en minéraux et en nutriments de qualité avec le bon dosage est essentiel. Surtout, il faut savoir que certains nutriments et minéraux se mélangent mal en grande concentration. Souvent, les fabricants divisent les nutriments et les minéraux dans différentes bouteilles (notamment, les engrais spécialisés pour les stades de croissance et de floraison ou les nutriments A & B). Lire l’étiquette attentivement avant d’acheter l’engrais est la règle numéro un. D’un fabricant à l’autre, on peut retrouver des ingrédients similaires et des appellations semblables, mais le niveau de qualité peut varier d’un produit à l’autre. En fait, il n’est pas recommandé de mélanger les produits de deux fabricants différents, car une surdose ou une carence en nutriment pourraient survenir.

En utilisant des produits d’une même marque, l’on s’assure que les nutriments et les minéraux sont bien équilibrés et que les plantes reçoivent tout ce dont elles ont besoin dans les proportions adéquates.

NOURRIR SES PLANTES selon leur stade de croissance Lors du stade végétatif (croissance), alors que la plante produit principalement son feuillage, elle nécessite des nutriments et minéraux particuliers.

L’azote (N) compte parmi les ingrédients les plus importants pendant ce stade, donc la quantité d’azote présente dans les engrais de croissance est adaptée pour répondre aux besoins de la plante.

Pour cette raison, les plantes doivent recevoir de l’engrais régulièrement jusqu’à ce que les premières fleurs apparaissent.

Certains engrais de croissance sont conçus pour garder les minéraux et les nutriments en réserve afin que la plante puisse les puiser au besoin. Puisque ces engrais fonctionnent par surdosage, vous devriez cesser son utilisation plus tôt dans le stade de croissance, à moins de passer à un engrais de floraison qui contient moins d’azote. La marque d’engrais que vous utilisez vous dictera le moment exact pour passer de l’engrais de croissance à celui de floraison.

SUIVRE LA POSOLOGIE POUR VOS PLANTES La préparation d’une solution nutritive pour vos plantes est plutôt facile! Les engrais destinés au stade de floraison contiennent des nutriments particuliers, surtout du phosphate (P). La combinaison

de nutriments est établie en fonction des besoins de la plante à ce stade précis. Si vos plantes en demandent davantage, vous devriez augmenter la conductivité électrique (CE). La plante ne bénéficiera des avantages des minéraux aidant à la fructification et à la floraison que durant la semaine pendant laquelle elle produira ses fruits ou ses fleurs.

Donc, vous n’avez qu’à donner une dose supplémentaire de nutriments PK pendant une semaine.

Après cette période, la plante absorbe beaucoup moins d’engrais (moins de phosphate). Si vous donnez une dose supplémentaire de minéraux pour une plus longue période dans le but de stimuler la floraison, la plante ne les absorbera pas, mais les minéraux s’accumuleront dans le support de croissance, ce qui aura comme effet d’augmenter uniquement la CE. Le phosphate est l’ingrédient le plus dispendieux dans un engrais. Les fabricants maintiennent les prix des engrais plutôt bas en n’y ajoutant que peu ou pas de phosphate à l’engrais de base. Puisque vos plantes ont véritablement besoin de phosphate, vous devrez ajouter des minéraux supplémentaires pour stimuler une floraison rapide. Donc, pour donner la bonne quantité de minéraux et de nutriments, vous devrez vous procurer des suppléments d’engrais relativement chers afin de stimuler la floraison.

Conséquemment, si au départ vous choisissez une marque d’engrais pauvre en phosphate, il se peut que vous deviez débourser davantage plus tard dans le cycle de croissance.

Avant d’acheter un engrais PK, lisez bien les instructions pour savoir pendant combien de temps cet engrais devra être donné à vos plantes. Plus le délai est court, meilleur est l’engrais de base. Prenez garde, les aubaines peuvent finir par vous coûter très cher. Ne mélangez jamais des fiches d’alimentation de différentes marques d’engrais!

Nourrir vos plantes SELON LES INGRÉDIENTS Comme pour les engrais, chaque fabricant possède une grande variété de produits additionnels tels que les enzymes, les stimulants et les boost. Ces derniers ne sont pas des nutriments, mais ils aident les plantes à y accéder ou à maintenir une absorption des nutriments déjà présents. Remarque : Normalement, ces produits additionnels sont ajoutés directement dans le réservoir d’engrais et la quantité à ajouter dépendra de la composition de l’engrais utilisé.

NOURRIR VOS PLANTES SELON LE TYPE DE SUBSTRAT OU DE SYSTÈME L’engrais utilisé dans les systèmes de croissance à base d’eau doit contenir exactement ce dont la

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CANNA Research; Ne mélangez pas les marques - D. Kroeze MSc, CANNA Research

minéraux et de nutriments sont donc plus difficiles à faire dans ce type de système. Il existe sur le marché des engrais parfaitement équilibrés et faciles d’utilisation pour ces méthodes de culture. D’ailleurs, ces produits ont fait état de plusieurs années de recherches.

Un simple petit surplus peut déranger l’équilibre instantanément, entrainant une modification du pH qui aura une influence sur l’absorption des nutriments et des minéraux. Le ratio de nutriments sera déséquilibré. Néanmoins, il existe une solution adéquate pour chaque support de croissance!

Chaque substrat a des caractéristiques propres, et requiert donc un engrais qui lui convient.

plante a besoin puisque, contrairement aux substrats organiques, ces systèmes ne contiennent aucun autre élément nutritif que ceux présents dans la solution nutritive.

Premièrement, vous n’avez pas besoin d’ajouter certains éléments (par exemple, le calcium) à votre engrais puisque les mélanges à base de tourbe en contiennent naturellement. Au début du cycle de croissance, les substrats de coco absorbent le calcium en grande quantité. Vous devez donc adapter l’engrais en fonction de la stratégie fertilisante correspondante. Les substrats de coco prétraités sont faciles à se procurer. En utilisant un substrat de coco prétraité, vous pouvez réduire les effets entraînés par une absorption non voulue et une perte de calcium, augmentant ainsi vos chances d’obtenir une récolte abondante. Les engrais spécialisés pour coco peuvent être si bien équilibrés que vous donnerez toujours la parfaite combinaison de nutriments et de minéraux semaine après semaine. L’engrais est formulé précisément pour ce type de substrat.

Dans des systèmes fermés à base d’eau, l’eau est recyclée et le ratio de minéraux et de nutriments varie dès que la plante en absorbe. Les mélanges de

Les jardiniers qui mélangent des produits de divers fabricants courent une variété de risques. En fait, le jardinier pourrait appliquer la mauvaise quantité des mauvais minéraux ou nutriments au mauvais moment. Si ce type de problèmes vous paraît familier et que vous devez souvent éliminer les nutriments en rinçant avec de l’eau, vous devriez jeter un coup d’œil aux produits que vous utilisez! L’utilisation d’un engrais inapproprié (mauvaise quantité de nutriments et de minéraux) entrainera toujours un surplus d’un élément en particulier. L’accumulation de nutriments fera augmenter la CE dans le substrat. Les plantes démontreront des symptômes, par exemple, des feuilles qui se courbent au début de la période de croissance ou des feuilles brûlées plus tard dans son cycle. Des symptômes similaires peuvent aussi indiquer un surplus de sodium, de chlore ou un mauvais contrôle de la température. Également, il se peut qu’un élément soit supprimé (antagonisme) avant même que vous ne détectiez la surdose. La surdose pourrait avoir entrainé une carence d’un autre élément dans le spectre. Généralement, la décoloration des feuilles indique un manque précis d’un nutriment. Selon le type de nutriments ou de minéraux, les feuilles auront une couleur spécifique et les experts pourront vous éclairer. Tout changement dans le processus de croissance limite toujours les récoltes. Lorsque vous utilisez diverses marques de produits dans un même support de croissance, vos plantes seront généralement faibles, les fruits mous et les feuilles parfois décolorées. Plus tard dans le cycle de croissance, votre culture (ou une partie de votre culture) pourrait durcir et ultimement les feuilles pourraient brûler. Chaque fabricant a équilibré sa gamme de produits afin que la plante, selon la stratégie de fertilisation, démontre une croissance et une floraison optimales.

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LE COIN DE L’HORTICULTEUR L’opinion d”un horticulteur J’ai découvert CANNATALK il y a quelques jours et je le lis dès que j’ai un moment. Je l’ai trouvé par hasard en cherchant des renseignements sur l’utilisation des engrais TERRA, car j’ai récemment commenté ma première culture en terre avec le mélange de terreau CANNA Terra Professional Plus.

qu’on puisse le personnaliser et que l’utilisateur puisse inscrire la conductivité électrique de l’eau utilisée (j’utilise de l’eau de pluie lorsque je le peux, ce qui est nouveau pour moi, et ma conductivité s’approche donc de zéro), l’éclairage et le régime d’alimentation, qu’il soit léger ou plus puissant.

Je cultivais dans le coco, mais j’ai récemment eu une mauvaise expérience avec les engrais d’un autre fabricant. Les bouteilles d’engrais que j’ai reçues avaient été mal étiquetées, ou alors ne contenaient pas ce qu’elles étaient censées contenir. Les solutions A et B avaient une apparence translucide. Comme je suis plutôt novice et que le produit était supposément de très grande qualité, j’ai cru que cela pouvait vouloir dire que les ingrédients de qualité supérieure pouvaient avoir une couleur différente de la norme. En y repensant, je me trouve plutôt naïf. Sans trop réfléchir, j’ai utilisé les produits en suivant les instructions sur les contenants. Après huit semaines de floraison, les plantes étaient un désastre. Elles étaient étiolées et ne pouvaient soutenir leur poids… même si celui-ci était faible. Épouvantable !

Vous m’avez redonné confiance en moi, et je suis de nouveau un horticulteur heureux et satisfait.

Cordialement, Simon

Après une période de déception, j’ai décidé de repartir à neuf et j’ai bien réfléchi. La prochaine culture serait différente, bien différente. J’ai opté pour un engrais en une seule partie pour éviter les complications et pour que tout soit simple. La gamme TERRA semblait être la meilleure option, et comme je voulais essayer quelque chose de nouveau… me voici ! Jusqu’à présent, les résultats sont superbes. Mes plantes semblent très heureuses.

Elles sont incroyablement robustes, d’un beau vert luxuriant, et elles croissent à bonne vitesse (je crois que l’accélérateur CANNABOOST fait ses miracles correctement). Quel changement par rapport à ma dernière tentative ! Je ne saurais vous remercier suffisamment.

Le guide culture sur votre site Web est génial : je m’y fie depuis le début de la floraison de mes plantes, il y a trois semaines. J’aime particulièrement

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Simon a commencé à recueillir l’eau de pluie pour alimenter ses plantes, et il est heureux de pouvoir ajuster le calculateur d’engrais du site Web de CANNA pour l’adapter à la conductivité électrique de cette eau.

JEUX Après une longue journée de travail (ou de culture), après avoir profité des fruits de votre labeur, le moment est venu de donner à votre esprit quelque chose de complètement différent : un jeu ou… trois !

Les règles : Sudoku:

Sudoku-Puzzles Samurai - Medium (167284454)

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Samurai:

L’objectif est de remplir la grille de neuf cases Cinq grilles de neuf cases sur neuf dont les coins se sur neuf pour que chaque colonne, chaque ranchevauchent en quinconces. L’objectif est le même gée et chacune des neuf boîtes de trois cases www.que celui du sudoku simple. .net sur trois (aussi appelés blocs ou régions) conSudoku, Kakuro & Futoshiki Puzzles tiennent les chiffres de 1 à 9.

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CONSEIL D’HORTICULTEUR : #7

Un pied par semaine en partie ou en entier, est destinée à la consommation par une autre forme vivante.

Ceci entraine généralement des risques accrus de cancer, de chocs toxiques ou d’empoisonnement. Les pesticides de toute sorte entrent également dans cette catégorie de produits à éviter. Travaillez avec les deux systèmes fondamentaux et laissez tomber la poudre de perlimpinpin, tout le monde ne s’en portera que mieux.

Prenez garde des vœux que vous prononcez, car ils pourraient bien s’exaucer!

Même des tonnes d’engrais ne feront pas qu’un bonsaï deviendra grand.

CANNA Talk, issue no 7, année 2, www.canna-hydroponics.ca/cannatalk editor@cannatalk.com

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© CANNa CA_FR-CT 102009

Méfiez-vous des promesses insolites faites dans les publicités; ce sont généralement des idées marketing basées sur des faits exagérés dans le but de mousser les ventes. Les plantes (et toute forme vivante) possèdent deux systèmes qui déterminent leurs performances et leur développement ultimes : le génotype et l’environnement. L’ADN ou les gènes d’une plante définissent les capacités maximales de la plante (l’objectif), tandis que l’environnement, qui inclut le régime nutritionnel, aide la plante à atteindre ses objectifs. Tout ce que le jardinier peut faire c’est choisir le génotype ou la variété en fonction des caractéristiques qu’il souhaite obtenir. En donnant à la plante les meilleures conditions de croissance et les éléments de base adéquats (nutriments, CO2, etc.), la plante atteindra ses objectifs. Par exemple, même en ajoutant plus de nutriments, la plante ne surpassera jamais ses capacités génétiques.

Pour pour y arriver, il faut modifier des facteurs de croissance complexes normalement confinés à l’intérieur de la plante en utilisant par exemple un régulateur de croissance de la plante ou des produits chimiques qui activeront une réponse chez la plante. Ces produits peuvent donner autant de résultats indésirables que souhaitables. De plus, la plupart de ces produits demeureront dans les tissus de la plante. Pour les plantes décoratives, ceci ne cause aucun problème réel, à moins que la croissance ou le développement normal de la plante soit altéré. Ces méthodes deviennent problématiques lorsque la plante,

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Le défi de la connaissance, le perfectionnement par l’expérience

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CANNA COCO Il y a quinze ans, CANNA a été la toute première entreprise à mettre au point et à commercialiser un substrat de coco issu de la recherche. En vraie pionnière, CANNA vous a amené vers un autre niveau. Au fil des ans, nous avons appris que l’expérience fait toute la différence. Elle nous a aidés à raffiner un produit qui était déjà de grande qualité, pour en faire l’excellent produit qui vous est maintenant offert. Un programme équilibré, élaboré par CANNA Research. L’engrais COCO contient précisément ce dont a besoin le substrat COCO. Ils se renforcent et se complètent l’un l’autre, vous offrant des résultats impossibles à obtenir en les utilisant séparément. Le substrat CANNA COCO contient également des trichodermies. Il est facile à utiliser, certifié par la Fondation RHP, entièrement naturel et même réutilisable! Pour plus de renseignements, consultez notre site Web ou procurezvous un exemplaire du DVD CANNA COCO auprès de votre jardinerie favorite.

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www.canna-hydroponics.ca