Canada (FR) CANNAtalk 8 by CANNAtalk

CANNa

Talk

Edition no. 8, année 2

CANNa Le Florigène l’hormone de floraison

TALK

Désastres résolus ! Carence en fer

Research Oïdium et mildiou

Quoi de neuf ?

CANNAZYM nouveau et amélioré

HQ’s Talk: Table des Matières

Dans la mire:

12 15 16 29

Le florigène, l’hormone de floraison

E KOO ST

Questions Réponses:

Le Florigène l’hormone de floraison D. Kroeze, CannaResearch

Dans la mire:

volgens 10 onafhankelijke k

Lire les FAQ’s reçu par le site internet

Le coin de l’horticulteur: Archi’s Acres

CANNA Research

CANNA Research:

Oïdium et mildiou

Oïdium et mildiou (partie une)

Des stratégies responsables et adéquates pour prévenir les champignons Ignacio Garcia. Biotechnologiste et ingénieur en technique agricole

CANNaTaLK

Une cure de rajeunissement pour CANNATALK : Voyez un aperçu de la nouvelle apparence

Quoi de neuf?

22.

Prête-à-pousser: raisins

26.

Désastres résolus: Carence en fer

30.

Jeux

31.

Conseil d’horticulteur

CANNa

Talk

Issue No. 8, Volume 2

arence Une toute nouvelle app

CANNa Ta Florigen

pour le CANNATALK

The flowering hormone

TALK

Après 2 ans de publication réussie pour le CANNATALK, nous croyons qu’il est grand temps de se refaire une beauté. Dès la prochaine parution, CANNATALK aura une toute nouvelle apparence. Nous continuerons à vous transmettre des nouvelles, des conseils, des questions et réponses, des témoignages d’horticulteurs et des articles scientifiques provenant de notre département de recherche et de nos laboratoires. Peut-être découvrirez-vous de nouveaux éléments ici et là, mais dans l’ensemble, le contenu du CANNATALK demeurera comme vous l’aimez, avec un design renouvelé. Évidemment, nous n’allons pas vous vendre la mèche tout de suite, mais vous pouvez jeter un petit coup d’œil au nouveau logo du CANNATALK ci-dessus. Gardezle en mémoire, ainsi vous pourrez reconnaître la proIron Deficiency chaine parution lors de votre visite dans votre centre de jardinage.

Disasters Dissolved

Research

C’est à ne pas manquer! Oidium & Mildew Editor@cannatalk.com

What’s New?

CANNAZYM New and Improved

En direct du siège social Ceci me mène à vous annoncer une nouvelle très excitante! À notre avis, vous allez l’apprécier. Nous travaillons d’arrache-pied pour développer une toute nouvelle apparence pour notre revue CANNATALK et les résultats de ce travail acharné vous seront dévoilés dans la prochaine parution (No 9). Nous continuerons à vous transmettre des articles scientifiques et intéressants de la part de notre département de recherches, des témoignages et des expériences de culture, des nouvelles, des renseignements sur des problèmes de culture et des réponses à TOUTES vos questions, mais sous une toute nouvelle apparence entièrement remodelée. Si vous ne voulez pas manquer le tout nouveau CANNATALK, jetez un coup d’œil en page 29 pour voir un aperçu le logo nouveaux. Quelle cure de rajeunissement! Gardez l’image en tête pour pouvoir reconnaître notre revue dès qu’elle sera en magasin!

Croyez-vous à la magie? Les gens chez CANNA aimeraient bien y croire, mais nous préférons nous appuyer sur des faits scientifiques, même si la science peut parfois ressembler à un conte de fées. À notre avis, l’hormone végétale nommée Florigène est plutôt magique. Bien que le florigène soit connu depuis plus de cent ans, la découverte du secret derrière cette mystérieuse hormone s’est fait attendre très longtemps. Le terme Florigène est dérivé du latin qui signifie ‘créateur de fleurs’. Lisez cet article et voyez pourquoi une visite nocturne de vos plantes peut s’avérer désastreuse. Découvrez ce que cette hormone pourrait nous apporter dans le futur. Les horticulteurs tomberont-ils sous le sort de Florigène? Qu’en pensez-vous? Partagez votre point de vue avec nous : editor@cannatalk.com. Malheureusement, la science n’est pas toujours un conte de fées et les poudres ne sont pas toutes des poudres magiques! Notamment, le mildiou! La plupart des horticulteurs devront y faire face à un moment ou un autre et il peut réellement ravager toute une récolte. Mildiou est un terme largement utilisé pour désigner toutes sortes de champignons différents. Si vous voulez sauver votre récolte, ou mieux encore, prévenir l’infestation de champignons, il est préférable de savoir quel champignon vous attaque. Un des biotechnologiste de l’équipe de recherche CANNA Research vous offre un article à ce sujet. Vous pouvez lire la première partie en page 16. Le sujet ayant été étudié en profondeur, nous avons obtenu un texte très complet qui a été divisé en deux parties, la deuxième sera publiée dans le prochain CANNATALK.

Nous espérons que vous profiterez du tout dernier CANNATALK sous son ancien look et que vous anticiperez la découverte de la prochaine parution avec autant de fébrilité que nous. Écrivez au rédacteur si vous souhaitez partager quoi que ce soit, ou visitez notre site Web www.canna-hydroponics. ca pour de plus amples renseignements ou pour envoyer vos questions de culture aux ingénieurs et horticulteurs de CANNA Research. Salutations, Jeroen

Quoi de neuf? CANNAZYM nouveau et amélioré

UNE CURE DE RAJEUNISSEMENT POUR LE CANNATALK

CANNAZYM a maintenant un nouveau visage et une toute nouvelle attitude. Il est encore et toujours le seul produit enzymatique offert qui cible précisément les sources nutritionnelles et les causes sous-jacentes de l’enchevêtrement des racines : les anciens rejets et les racines mortes. Qu’elle est donc la différence avec l’ancien CANNAZYM? Des changements appliqués au processus de production ont permis de rehausser les effets des enzymes sur la cellulose, tout en réduisant le temps de réaction. En d’autres mots, le produit fonctionne tout simplement mieux pour vos plantes. Vous constaterez que la teinte du nouveau CANNAZYM est plus foncée que l’ancien. Cette couleur demeure relativement stable durant sa durée de conservation. L’ancien CANNAZYM pâlissait en vieillissant. Le nouveau CANNAZYM amélioré garantit une durée de vie de 24 mois, soit le double de l’ancien CANNAZYM. Pour prolonger la durée de conservation du CANNAZYM, surtout après l’ouverture du contenant, il vaut mieux le conserver à l’obscurité et à une température entre 9 °C et 21 °C (48 °F et 70 °F). Le nouveau CANNAZYM amélioré a été conçu de façon à ne pas souffrir des températures extrêmes. Finalement, vous remarquerez peut-être un changement sur l’étiquette du produit qui porte maintenant la mention 0 – 2 – 1, caractérisé comme un engrais avec additif. Il est possible que la CE soit plus élevée avec cette nouvelle version, donc soyez vigilant quant aux quantités appliquées. Il est préférable de suivre les instructions indiquées sur l’étiquette du produit.

Àvoir dans la prochaine édition : le CANNATALK se refait une beauté. Une petite curieuse? Voyez un aperçu de la nouvelle apparence en page 29, ainsi vous nous reconnaîtrez lors de votre prochai-

Gagnez des nutriments d’une valeur de 250 $* ne visite dans votre centre de jardinage. CANNA veut tout savoir sur vos expériences de jardinage. Afin de vous donner un coup de pouce pour nous raconter votre histoire, nous avons ajouté un questionnaire facilitant votre tâche sur notre site Web. En tant que membre du Club CANNA, vous pouvez remplir le questionnaire et nous raconter votre propre aventure de culture. (Ceux qui souhaitent devenir membres du club CANNA peuvent le faire instantanément via notre site Web.) Les meilleures contributions seront publiées dans un prochain CANNATALK et sur le site Web de CANNA. En guise de remerciement, ceux et celles qui verront leur récit publié remporteront un cadeau d’une valeur de 250 $ de la part de CANNA. Rendez-vous à votre clavier et remplissez le formu-

laire en ligne... peut-être récolterez-vous un prix!

* Il s’agit de nutriments et/ou d’additifs déterminés par CANNA, d’une valeur approximative de 250 $. Aucun échange pour d’autres produits et aucune valeur monétaire. CANNA communiquera avec vous si vous gagnez. Pour plus d’informations ou pour poser vos questions, envoyez un courriel au editor@cannatalk.com. Évidemment, CANNA s’engage à assurer la confidentialité de vos renseignements personnels.

Dans la mire:

Le FlorigĂ¨ne lâ&#x20AC;&#x2122;hormone de floraison D. Kroeze, CannaResearch

Le Florigène, l’hormone de floraison - D. Kroeze, CannaResearch

Julius et la découverte du florigène

Il existe plusieurs types de plantes de jours courts, c’est-à-dire des plantes qui entament la floraison dès que les jours raccourcissent. C’est pour cette raison que les horticulteurs réduisent la photopériode de 18 heures à 12 heures par jour lorsqu’ils souhaitent que la plante passe en floraison. En fait, du point de vue de la plante, ce changement est plutôt décevant : six heures de lumière de moins par jour signifie six heures de photosynthèse de moins par jour, donc une baisse d’énergie sous forme de sucre pour la plante. Mais il existe aussi une substance pouvant amener la plante en floraison sans même réduire sa durée d’exposition à la lumière.

Cultures de maïs

En 1865, un scientifique allemand, Julius von Sachs, a découvert qu’en transférant la sève d’une plante en floraison à une autre plante qui ne l’était pas, cette dernière s’est mise à produire des fleurs elle aussi. Ce phénomène est aussi survenu avec deux plantes d’espèces différentes. Malheureusement, malgré tous ses efforts, il n’est jamais parvenu à isoler la substance responsable de la floraison. Un grand nombre de scientifiques ont aussi tenté en vain d’isoler le florigène après lui, ce qui rendait la chose d’autant plus mystérieuse. À un certain moment, en plus de s’interroger sur la substance, on allait même jusqu’à douter de son existence – du moins, jusqu’à récemment. Maintenant, un des plus grands mystères de la biologie végétale semble avoir été résolu. On attribut à Julius von Sachs (photo de gauche) d’autres découvertes majeures en plus de l’existence du florigène. Il a notamment découvert l’existence des chloroplastes (droite) et le fait qu’ils produisent des sucres. Il a aussi découvert que le glucose s’emmagasine sous forme de grains d’amidon. En d’autres mots, le mystère du florigène était aussi vieux que les connaissances fondamentales de la biologie végétale. Illustrations : Universität Hamburg

Collectes d’épinards

Les différents types de photopériodes Certaines des autres plantes de jours courts sont le maïs, le chrysanthème et la chicorée. Il existe aussi des plantes de jours longs et des plantes insensibles à la photopériode. Par exemple, l’épinard, la laitue et l’orge sont des plantes de jours longs, tandis que le tabac est une plante insensible à la photopériode.

L’autoroute de l’information

Durant la quête au florigène, il est devenu apparent que la sève circulant dans le liber (vaisseaux) de la plante contenait davantage que l’eau et les sucres produits par la photosynthèse des feuilles. En fait, plusieurs substances sémiochimiques (substances qui envoient des signaux à la plante) sont dissoutes dans la sève élaborée. Il s’agit pour la plupart de petites molécules en très faible concentration. Le liber transporte l’information d’un endroit à l’autre dans la plante à l’aide de ces substances, notamment le signal de floraison. C’est pour-

Jours courts

Que se passe-t-il vraiment lorsque les jours raccourcissent ou lorsque la photopériode est réduite à 12 heures par jour? Lorsqu’il y a 12 heures ou moins de lumière par jour, les feuilles commencent à emmagasiner une substance qui déclenche la floraison et qui est transportée dans toute la plante. Cette substance se nomme florigène ou hormone de floraison. L’appellation « plante de jours courts » n’est pas tout à fait juste. En fait, la plante ne décide pas d’entamer sa floraison parce que les jours sont plus courts, mais bien parce que les nuits sont plus longues. Cette différence peut sembler insignifiante, mais elle explique pourquoi une visite nocturne dans une pièce de culture retarde la floraison des plantes. En allumant la lumière, la plante croit que sa nuit est terminée et constate que la période est trop courte pour stimuler la floraison. Dès qu’on éteint la lumière, la plante doit recommencer son décompte des heures de noirceur depuis le début.

Chloroplastes

Le Florigène, l’hormone de floraison - D. Kroeze, CannaResearch

quoi le liber est connu comme étant « l’autoroute de l’information » de la plante. En réalité, après la découverte du florigène, quelques années se sont écoulées avant que l’on réussisse à comprendre son fonctionnement, une découverte encore très récente. Peut-être vous demandez-vous pourquoi la découverte du florigène a été aussi lente? Voici l’explication : lorsque la durée de la nuit dépasse une certaine limite, les feuilles émettent un signal pour commencer à produire des florigènes. Ce signal, produit uniquement dans les bourgeons apicaux de la plante, entre en réaction avec une autre substance présente dans la plante lorsque celle-ci atteint les cellules des bourgeons apicaux. Le vrai florigène est en fait la combinaison de ces deux substances. De plus, ces substances sont de minuscules molécules qui n’ont pu être découvertes qu’au cours des dernières années, car, jusquelà, les équipements de laboratoire n’étaient tout simplement pas assez perfectionnés.

plus longue photopériode. Les scientifiques entrevoient la possibilité de cultiver certaines plantes dans des endroits où c’était impossible auparavant, par exemple, des plantes tropicales dans le nord de l’Europe. Mais bien des changements pourraient aussi survenir dans les régions tropicales. La réduction de la durée de culture signifie qu’un plus grand nombre de cultures qu’avant pourraient être entreprises durant une même saison. En plus de cet effet immédiat sur la production d’aliments, on peut s’attendre à une révolution pour les compagnies de semences. Par exemple, les arbres fruitiers pourraient être amenés en floraison dès la première année et donc être croisés entre eux en quelques mois seulement, au lieu des quelques années que les sélectionneurs passent à attendre les premières fleurs. Pour les amateurs, l’avantage de l’application de florigènes représentera évidemment une récolte plus abondante. Cependant, ne nous emportons pas. Plusieurs années s’écouleront avant que l’on puisse faire un usage pratique du florigène. Une chose est certaine, sa découverte changera l’agriculture et la sélection de plantes à tout jamais.

De la technologie à la famine

Pourquoi y a-t-il un point d’interrogation après « l’avenir vous sourit-il »? En fait, c’est parce que le florigène ne peut pas être tout simplement ajouté à la plante. Les entreprises en biotechnologie devront fournir des cultures avec les informations nécessaires pour rendre le florigène indépendant de la photopériode, et ce, à l’aide de modifications génétiques. Puisque ces gènes seront d’abord intégrés à une ou deux variétés de cultures, ces quelques variétés chasseront rapidement les autres variétés locales (érosion génétique). Ceci posera un problème particulièrement dans les pays en développement où l’agriculture n’est plus optimale et où ces nouvelles cultures pourraient améliorer grandement la production d’aliments. Au début, ces monocultures à très grande échelle de quelques variétés offriront un rendement très élevé, mais, à long terme, ces cultures subiront de graves problèmes de maladies. Alors, qu’allez-vous manger lorsque les cultures d’aliments disparaîtront? C’est le prochain défi!

Cross-section of a stem Coupe transversale d’une tige Le liber (rouge) est le tissu vasculaire vivant de la plante et qui transporte surtout les sucres et l’eau du haut vers le bas. En plus du liber, il y aussi le xylème (rose), un tissu mort qui transporte les nutriments et l’eau à partir des racines.

L’avenir nous sourit-il?

Après plus de 140 ans, la quête au florigène s’est finalement achevée. Un grand mystère est résolu. C’est bien pour la science, mais qu’est-ce que cela signifie pour les gens en général? La réponse est simple : beaucoup de choses! La manipulation du florigène présente un potentiel énorme. Sa découverte engendrera une révolution, surtout pour l’agriculture conventionnelle. L’horticulture en serre pourra augmenter ses récoltes avec une

Pour en savoir davantage sur les hormones végétales, consultez la prochaine parution du CANNATALK

po Se ur ul e m m em en br t es

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www.canna-hydroponics.ca

Les légumes MINIATURES Les poivrons! Il existe une grande variété de « légumes-fruits », ces plantes dont on ne récolte que le fruit. Les plus populaires sont les tomates, les concombres, les poivrons et les chilis. On les trouve en différents formats, petits ou gros, et les variétés miniatures sont de plus en plus populaires comme collation santé ou comme garnitures. Dans cet article, nous ferons la lumière sur l’un d’eux : le poivron.

Poivrons

Le poivron est une plante annuelle qui peut atteindre 80 centimètres de hauteur. Ses fruits peuvent adopter diverses couleurs : vert vif, orange brillant, rouge feu et jaune doré. Ils possèdent une teneur élevée en fibre et regorgent de vitamines A et C. Les poivrons favorisent la régularité et sont très peu caloriques, ils sont donc très bons pour la silhouette aussi!

Un poivron orange et un petit piment Habanero brûlant, tous les deux de la famille des Capsicum.

famille et espèce, Capsicum Annuum. Les poivrons et les piments forts sont botaniquement semblables, puisque les deux sont une espèce de Capsicum. Les plantes et leur feuillage se ressemblent, mais ce sont deux cultivars différents. C’est comme un chihuahua et un danois, deux races différentes appartenant au même genre et à la même espèce, c’est pourquoi nous pouvons différencier les piments forts des piments doux (poivrons). Ce sont tous des piments, mais ne vous y méprenez pas, vous pouvez tout aussi bien vous brûler la langue avec un piment doux!

Culture

Les piments ont besoin d’une grande quantité d’eau et de beaucoup de chaleur. En quelques mois, les fruits sont prêts à être récoltés. Ils sont mûrs lorsqu’ils sont beaux et gros et que leur peau est lisse et brillante. En les cueillant, il est important de

Il existe une multitude de couleurs de poivrons

Origines

Cette plante est originaire des zones tropicales et subtropicales de l’Amérique centrale et du Sud. En 1492, Christophe Colomb était le premier Européen à découvrir le poivron. Son existence a été répandue en Europe au cours du 17e siècle, particulièrement dans les pays du sud de l’Europe de l’Est. Les poivrons font partie de la famille des piments qui peuvent être doux au goût ou très forts.

Les piments doux et les piments forts (chili)

Les poivrons, aussi connus sous le nom de piments doux, et les piments forts appartiennent à la même En raison de leur petite taille, les légumes miniatures se prêtent merveilleusement bien à la culture d’intérieur.

ne pas arracher la tige, ainsi, ils pourront rester frais plus longtemps dans le bac à légumes de votre réfrigérateur. De nos jours, les poivrons sont offerts sous différentes formes : en forme de poire ou de tomate, ou tout ce qui se trouve entre les deux. Les poivrons miniatures adoptent la forme d’un poivron traditionnel, mais n’atteignent jamais plus de huit centimètres de longueur. La grandeur de la plante des poivrons miniatures est idéale pour la culture d’intérieur, et son fruit sucré accompagne parfaitement une pomme pour la collation. Ils servent aussi de garniture colorée pour toute sorte de plats cuisinés, chauds ou froids.

nent aussi de la vitamine PQQ, une forme rare de vitamine B qui joue un rôle important dans la fertilité. * Tous les piments sont d’abord verts. Donc, en réalité, les poivrons verts n’ont pas atteint leur maturité! Par fruit de 100 grammes vert kilojoules 67 kilocalories 16 protéine (mg) 1 matière grasse (g) 0 glucides (g) 3 calcium (mg) 15 fer (mg) 0.5 sodium (mg) 5 vitamine A (mg) 100 vitamine B1 (µg) 30 vitamine B2 (µg) 70 vitamine C (mg) 70

Le saviez-vous?

* L es poivrons gardent leur fraîcheur plus longtemps s’ils ne sont pas réfrigérés. En fait, les poivrons sont sensibles aux changements de température. À moins de 12 °C, leur qualité commence à se détériorer. La peau se ternit et le calice peut se détacher. Ce même phénomène peut survenir avec les tomates, les concombres et les aubergines. Donc, il est préférable de garder les poivrons à la température ambiante ou dans une chambre froide, et non avec les autres fruits et légumes. * L a plante produisant des poivrons fait partie de la famille des solanacées, les angiospermes. On compte de nombreuses plantes toxiques dans cette famille, dont la morelle noire qui est parfois utilisée en médecine. D’autres plantes connues font partie de la même famille, notamment la pomme de terre, l’aubergine et la tomate. * L es poivrons rouges contiennent deux fois plus de vitamine C que les poivrons verts. * L es couleurs de poivron les plus courantes sont le rouge, le vert, l’orange et le jaune, mais il en existe aussi des variétés noires, mauves, brun chocolat et blanches et parfois même multicolores! * L es poivrons augmentent la résistance aux infections et aident à protéger contre le cancer et les maladies cardiovasculaires. Les poivrons contien-

Poivron rouge 92 22 1 0 4.5 15 0.5 6 120 30 70 165

jaune 92 22 1 0 4.5 15 0.5 6 120 30 70 175

orange 92 22 1 0 4.5 15 0.5 6 160 30 70 180

Faits sur la culture des poivrons miniatures: • Les piments miniatures n’ont pas besoin d’égourmandage. • Les piments miniatures n’ont pas besoin de coupe d’éclaircie. • Les piments miniatures se cultivent aussi bien à l’extérieur, même avec un été variable. • Les piments miniatures sont des plantes très robustes, tant à l’extérieur qu’en serre. Ils ne sont attaqués par presque aucune maladie. Les pucerons peuvent être problématiques pour la culture en serre. • Les piments miniatures cultivés à l’extérieur atteignent moins de la moitié de la taille de ceux cultivés en serre. • Les piments miniatures cultivés en serre produisent des fruits en abondance. Les plantes cultivées à l’extérieur sont plus petites et produisent moins. • Les piments miniatures cultivés à l’extérieur peuvent être encore plus sucrés. • Les piments miniatures contiennent peu ou pas de pépins.

Poivron deux tons

Question-Réponses

Questions Réponses Il semble qu’un nombre grandissant d’horticulteurs se tournent vers notre expertise, car jamais auparavant n’avons-nous reçu autant de questions dans notre site Web. Nous avons sélectionné certaines des questions les plus courantes et intéressantes. Si vous ne trouvez pas la solution à votre problème, n’hésitez pas à nous écrire. Nous nous ferons un plaisir de vous éclairer.

Question:

J’ai ouï dire que le chlore présent dans l’eau du robinet tue, en partie ou totalement, les propriétés bénéfiques du CANNAZYM / support de coco. Est-ce vrai?

Answer:

Oui et non. Tout dépend de la manière dont l’eau est traitée et de la source : chlore ou chloramine. D’abord, si la quantité de chlore est élevée, elle peut avoir une incidence sur les micro-organismes dans le sol, sinon, il n’y a aucun effet. En fait, nos produits ne subiront aucun effet, c’est plutôt la culture qui en souffrira. Dans les régions où l’eau du robinet contient un taux de chlore élevé, vous pouvez laisser reposer l’eau à l’air libre dans son réservoir durant 24 heures, ce qui aura pour effet de permettre aux ions de Cl dans la solution de se dissiper sous forme de gaz, son état normal. Pour les régions où le niveau de chlore est de moyen à faible, vous n’avez aucun souci à vous

faire. Cependant, la chloramine, elle, ne se libère pas de la solution et peut présenter un problème plus sérieux, une fois de plus, surtout pour la plante. Les plantes ont besoin d’un peu de chlore, car il joue un rôle important dans le processus d’hydroxylation. Toutefois, la plante se le procure dans l’air. Un peu de Cl n’aura aucun effet sur la plante, mais une plus grande quantité peut provoquer des brûlures. Donc, renseignez-vous auprès de votre municipalité afin de savoir s’il s’agit de chlore ou de chloramine et de connaître la fourchette de concentration acceptable. Si votre eau se situe au niveau maximal de la fourchette, ajustez le chlore, si elle se trouve au niveau le plus bas de la fourchette, ne vous en faites pas. D’une façon ou d’une autre, il n’y aura aucun effet sur notre gamme de produits. --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Question:

Ma question concerne le dosage du PK13/14 : un horticulteur d’expérience et maître du jardinage m’a recommandé d’appliquer une dose de 1,5 ml par 10 litres d’eau au début de la phase généra-

Question-Réponses

tive et d’augmenter le dosage graduellement pour atteindre 6,5 ml par 10 litres d’eau jusqu’à l’avant dernière semaine. Ceci contredit manifestement vos instructions, lesquelles précisent d’appliquer 15 ml par 10 litres pendant une semaine seulement. Auriez-vous l’amabilité de m’expliquer la différence entre les deux?

Answer:

Il s’agit probablement d’une divergence d’opinions. C’est pourquoi nous préférons nous appuyer sur des faits scientifiques plutôt que sur des opinions. En se basant sur de nombreux résultats de test et sur d’autres connaissances supplémentaires, notre département de recherches est persuadé que la plante ne peut absorber une plus grande quantité de P et de K que durant 1 semaine complète et à un moment précis, soit environ 3 semaines avant la récolte. C’est pour cette raison que nous donnons ces instructions. Nous n’avons aucune objection à ce que certaines personnes émettent une autre opinion, mais nous demeurons convaincus d’avoir raison et nos recherches abondent en ce sens. Évidemment, tout le monde peut choisir d’appliquer une plus grande quantité de produit, mais nous n’aimons tout simplement pas que les gens en utilisent plus que le nécessaire pour obtenir les meilleurs résultats. --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Question:

J’arrose mes plantes en fonction du programme de fertilisation du CANNA Aqua Vega et ce n’est pas ma première culture. Jusqu’à maintenant, j’ai été confronté à ce même problème lors de chaque cycle. Les troncs et les tiges sont rouges. La couleur du feuillage est très belle, mais ne brille pas. Les nouvelles feuilles sont d’abord très pâles, mais tournent par la suite au vert. Les nervures des feuilles sont un peu jaunâtres et les plantes ne connaissent pas une très bonne croissance. De plus, j’ai un peu de difficulté à stabiliser le pH, plus le temps passe, plus il baisse. J’habite dans une région où l’eau est très douce (n’est-ce pas une bonne chose?). La dureté totale de l’eau est de 5,2 °dH et la dureté carbonatée est de 3 °dH. La dureté carbonatée d’une solution vieille de trois jours est de seulement 0,5 °dH. Par conséquent, je suspecte que durant cette période, les plantes absorbent tout le calcium et le magnésium. Est-ce probable? Devrais-je ajouter plus de Ca ou de Mg?

Answer:

Les troncs rouges peuvent survenir pour plusieurs raisons : 1 : La température est trop froide pour la plante • La température baisse trop durant la nuit (moins de 18 °C) • Éteignez les ventilateurs durant la nuit, mais seulement pour la première semaine. La plante se refroidira d’elle-même, car elle évapore beaucoup durant la nuit. • L’air frais de l’extérieur refroidit la plante. (Il faut mieux diviser l’air dans la pièce) 2 : Le pH est trop élevé • En raison du froid, la plante se procure ses nutriments autrement, ce qui peut entrainer un pH plus élevé dans les racines. • Le pH est trop élevé. • Le pH augmente dans les racines en raison de l’absorption des nutriments. Nous soupçonnons le dernier. En raison de l’eau douce, le pH dans votre système manque de stabilité. C’est pour cela que le pH dans la zone racinaire peut augmenter jusqu’à la 3e semaine (> 6,2). Par conséquent, les troncs et les tiges virent au rouge et le feuillage est mat ou jaune. Après la 3e semaine, le pH chute, probablement parce que vous passez au CANNA Aqua Flores. À ce stade, la plante absorbe logiquement le potassium (c’est ce qui est normal et souhaité) et, puisque l’eau est douce, le pouvoir tampon de l’eau ne parvient pas à combattre la chute du pH. Solution : videz un sac (1 kg dans un réservoir de 1000 litres) de calcaire ou de chaux (comme un sachet de thé) dans un réservoir de fertilisation supplémentaire. À l’aide d’une pompe, transvidez cette eau dans votre réservoir habituel. Au cours des premières semaines, réglez toujours le pH à baisse. Durant cette période, vous devriez ajouter une dose supplémentaire d’acide nitrique pour un maximum de 2 semaines et régler la CE à 0,3 de plus que l’eau. Ensuite, fertilisez de façon habituelle. À partir de la 3e semaine, augmentez graduellement le pH (max. 6,2). Vous pouvez le faire en ajoutant un produit visant à augmenter le pH. Il ne devrait plus y avoir de traces d’acide nitrique dans la solution. Vous pouvez contrôler le pH dans la zone racinaire à l’aide de l’acide nitrique (donc, sans vérifier le réservoir). Alors, le calcaire (bicarbonate) devrait stabiliser le pH après la 3e semaine et le maintenir entre 5,8 et 6,2. --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Question-Réponses

Question:

J’ai commencé à utiliser votre programme de nutrition Terra. Quel est le cycle d’arrosage (engraiseau-engrais-eau…) pour les nutriments Terra? J’utilise des additifs de sucre (Sweet ou SugarDaddy). Est-ce que la combinaison TERRA et Sweet/ SugarDaddy peut causer des problèmes? À mon avis, les renseignements sur le site Web et dans les dépliants sont incomplets. Cependant, j’utilise le CANNA Terra depuis peu de temps et j’avoue être impressionné.

Answer:

Il est préférable de donner du fertilisant à la plante lors de chaque arrosage. Un arrosage sans nutriment est seulement utile pour corriger une erreur dans la quantité de nutriments (CE) appliqués la fois précédente. On peut reconnaître cette erreur par le brunissement des pointes des feuilles, et pire encore, du contour de la feuille. De façon générale, un arrosage sans nutriment est déconseillé pour les plantes, mais, après la 5e semaine, la plante n’absorbera plus beaucoup de nutriments. À ce stade, un arrosage à l’eau une fois par semaine aide à réduire la CE dans le pot. Vous pouvez utiliser des sucres avec les nutriments CANNA, mais nous n’en voyons pas l’utilité. Après la 5e semaine, les sucres peuvent bloquer le système d’arrosage, car des bactéries et des champignons peuvent vivre dans ces sucres. La plupart du temps, vous devrez rincer tous ces sucres pour les éliminer. Une perte de temps et d’argent à notre avis. En espérant que ce conseil vous permettra de rester impressionné par nos produits. --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Question:

J’ai acheté récemment plusieurs de vos nutriments et les étiquettes indiquent que les produits doivent être gardés à l’abri du gel. Lorsque j’ai reçu mes nutriments, ils étaient dans un état solide et gelé. Est-ce que mes produits sont encore complètement efficaces? Sont-ils encore bons à utiliser après avoir été dégelés? Les produits que je possède sont CANNA Rhizotonic, CANNA Coco A+B, CANNABOOST, CANNAZYM et PK13/14.

Answer:

Tous les produits mentionnés ont été testés avec succès jusqu’à une température de 40 °C sans perdre aucune de leurs caractéristiques. Sur chacune de nos étiquettes, l’on retrouve cette mention, car il est préférable de ne pas laisser les

produits à l’extérieur afin d’éviter qu’ils subissent des changements de températures répétés, gel/ dégel ou chaleurs extrêmes. --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Question:

J’éprouve une certaine difficulté à saisir la différence entre deux de vos produits : CANNA Aqua et CANNA Substra. Peut-on utiliser le Aqua Flores A&B dans un système à marée haute et marée basse avec des plantes cultivées dans la laine de roche ou devrais-je plutôt utiliser le Substra Flores A&B ?

Answer:

Les produits CANNA Aqua sont formulés pour les systèmes à recirculation, tandis que le CANNA Subtra est conçu pour les systèmes ouverts (Run-ToWaste). Si votre système de marée haute et marée basse est à recirculation, veuillez utiliser les produits CANNA Aqua, s’il s’agit d’un système ouvert, alors il vous faudra utiliser les produits CANNA Substra. --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Le coin de l’horticulture : L’opinion d’un horticulteur

La fermette Archi’s Acres a été fondée en 2007 par Karen et Colin Archipley. À cette époque, 200 avocatiers poussaient sur leur terre. Les Archipley en étaient à leur première expérience de jardinage et en peu de temps ils ont succombé à la passion p o u r l’horticulture. Dès lors, ils ont décidé de se munir d’une serre de 9 m par 18 m et d’utiliser des méthodes de croissance purement durables et bioorganiques. Aujourd’hui, ils cultivent avec succès fines herbes, fruits et légumes. Archi’s Acres est situé dans Valley Center, en Californie, tout près de San Diego. Nous avons approché Colin afin qu’il mette à l’essai la gamme de produits BIOCANNA. « Les gens chez Archi’s Acres ont décidé de tenter l’expérience avec la gamme de produits BIOCANNA et le Bio Terra Plus sur 60 plants de tomates de variétés anciennes placés dans des contenants de 25 gallons (94,5 litres). Nous voulions comparer les produits BIOCANNA et les autres nutriments organiques commerciaux. Notre évaluation était basée principalement sur la qualité ‘organique’, la production de sucre, le poids et la qualité générale. De plus, nous souhaitions voir s’il était possible de générer des profits en utilisant la gamme de produits BIOCANNA qui est un peu plus dispendieuse. »

de sucre, leur grosseur et leur saveur. Nous avons préparé des plats de dégustations afin de permettre aux propriétaires des marchés de produits agricoles de goûter nos tomates. Leur réaction était indescriptible! Nous sommes parvenus à vendre plusieurs centaines de livres de tomates en moins d’une heure! La semaine suivante, nous nous sommes rendus au marché à 6 heures le matin pour préparer notre kiosque, et à notre grande surprise, une file s’était déjà formée devant notre kiosque avant l’ouverture du marché à 7 heures! Une fois de plus, comme vous pouvez l’imaginer, toutes nos tomates BIOCANNA se sont vendues en moins d’une heure. » « Nous pouvons affirmer avec certitude que notre expérience avec les produits BIOCANNA s’est avérée une réussite. Comme nous l’avons mentionné, la qualité, la taille et la saveur de la récolte étaient tout simplement incroyables. Cette expérience prouve qu’en allouant une somme un peu plus élevée à l’achat de nutriments, les produits récoltés procurent de véritables profits. Grâce à la clientèle abondante qui attendait patiemment devant notre kiosque pour profiter de nos savoureuses tomates, nous avons pu augmenter nos prix semaine après semaine! Depuis, nous n’utilisons que les produits de la gamme BIOCANNA afin de toujours obtenir les meilleurs résultats possible. »

« Les résultats nous ont mis l’eau à la bouche, c’est le moins qu’on puisse dire! Nous avons enregistré des profits plus importants sur chaque tomate en les vendant 5 $ la livre. Chaque tomate était magnifiquement juteuse et certaines pesaient même plus d’une livre! Nous étions éblouis par leur taux

CANNA Research

Oïdium et mildiou Des stratégies responsables et adéquates pour prévenir les champignons Ignacio Garcia. Biotechnologiste et ingénieur en technique agricole

CANNA Research; Oïdium et mildiou

Les termes oïdium et mildiou désignent un groupe de champignons phytopathogènes qui provoquent des maladies chez les plantes et présentent des symptômes similaires. L’oïdium est aussi connu sous le nom de « blanc ». Ces sortes de champignons apparaissent à l’envers de la feuille (face dorsale). On reconnaît généralement ces champignons par l’apparition de taches blanchâtres, grises ou rosées sur les feuilles comme si l’on y avait saupoudré de la cendre. Au départ, ces taches ressemblent à un dépôt de sel laissé sur les feuilles suite à l’évaporation de l’eau, ou bien à des restants de poudre; elles peuvent donc passer inaperçues par le cultivateur. Par contre, à mesure que progresse la maladie, les feuilles peuvent être complètement couvertes par ce duvet blanc et la maladie peut se propager à d’autres parties de la plante, ce qui provoque des pertes de rendement et de qualité.

Reconnaissance & prévenir Malgré la similarité des symptômes appartenant à ces champignons, certaines particularités vous permettront de reconnaître le champignon qui attaque vos plantes. Le meilleur traitement pour ces champignons demeure la prévention, car une fois bien installés et en développement, ils sont très difficiles à éradiquer, parfois même avec des fongicides chimiques. En sachant reconnaître le type de champignons auquel vous êtes confrontés, vous serez en mesure de sélectionner le meilleur traitement avec le moins d’effets secondaires et de déterminer le meilleur moment pour l’appliquer. Si vous souhaitez utiliser des produits biologiques pour éliminer le champignon, sachez qu’ils ont un effet de très courte durée. Donc, à moins d’être très assidu,

vous ne ferez que perdre votre temps et votre argent. De plus, un produit qui est efficace pour une sorte d’oïdium peut ne pas l’être pour un autre champignon aux allures semblables. Pour un traitement efficace, vous devez connaître les conditions favorables au développement du champignon, les autres facteurs pouvant l’affecter, tels que les conditions météorologiques, et la façon dont ils l’affectent. Voilà l’importance de déterminer la sorte de champignons qui attaque vos cultures puisque les conditions optimales de chacun sont différentes. Par exemple, certains champignons ne peuvent pas germer sur des feuilles mouillées, tandis que d’autres ont besoin d’eau pour se propager sur la plante. Le côté de la feuille sur lequel apparaissent les taches est l’une des différences symptomatiques vous permettant d’identifier le champignon. Les symptômes se manifestant sur le dessus de la feuille sont les plus courants. Selon McPartland et coll., les champignons qui en sont responsables chez les plants de tomates sont :

Image microscopique de conidies et de mycéliums de Sphaerotheca Macularis sur les akènes (graines) d’une fraise.

Sphaerotheca macularis Il s’agit d’un oïdium qui attaque une grande variété d’hôtes, donc les chances qu’il y ait une source de contamination à proximité de votre zone de culture sont très élevées. Il cause de sérieux problèmes aux fraisiers et aux plantes de houblon. Ce champignon passe l’hiver sous la forme d’asques (l’asque est une sorte de sac, fructification, constitué de spores nommées ascospores) ou de mycélium sur d’autres plantes sauvages ou cultivées (dans les parcs et les jardins, sur les vérandas et les terrasses, etc.). Des cultures intérieures ou en serre agissent aussi en tant que vecteur de contamination de la maladie. Ce mycélium, niché sur d’autres plantes, relâche des conidies (un type de spores). Ce sont ces conidies, généralement transportées par le vent, qui se Rouille duveteuse sur une transitoire d’houblon

CANNA Research; Oïdium et mildiou

déposent sur la surface des feuilles de vos plantes. Si les conditions sont bonnes, elles commencent à germer et à se développer et forment ainsi de nouvelles conidies. C’est un cercle vicieux qui entraîne la propagation du champignon sur toute la plante.

réduite lorsque la température descend sous les 15 à 20 °C ou dépasse 26 °C. Selon des études menées sur des houblons, une exposition d’environ deux heures à une température supérieure à 32 °C permet de réduire l’incidence de la maladie.

Plus la concentration de conidies dans l’air est élevée, plus grands sont les risques que vos plantes souffrent d’une attaque sérieuse par ce champignon. Donc, toutes les mesures préventives prises doivent viser à créer des conditions et à appliquer des traitements qui préviendront une invasion de conidies sur vos plantes.

2. Humidité relative : Le taux optimal pour la germination des conidies se situe entre 75 % et 98 % d’humidité. À un taux d’humidité relativement bas, le champignon réagit en relâchant un plus grand nombre de spores. Des fluctuations d’humidité soudaines favorisent aussi ces dispersions. Plus l’humidité ambiante chute, et plus elle chute rapidement, plus le nombre de spores relâchées dans l’air est élevé. Même si l’humidité ambiante est faible, la transpiration de la plante peut rendre la surface des feuilles plutôt mouillée, ce qui facilite la germination des conidies. Dans de telles situations, un thermomètre et un hygromètre numériques indiquant les maximums et les minimums sont indispensables puisqu’ils pourront vous donner une idée précise du moment où surviennent ces conditions de haut risque.

Ce champignon se forme en surface (il ne pénètre pas dans les couches internes de la feuille). Une autre manière de l’identifier consiste à frotter la surface de la feuille avec les doigts : la poudre laissera une marque sur les doigts. Ceci pourrait vous laisser croire, à tort, que l’élimination est facile avec des fongicides. Cependant, si vous avez recourt à des produits biologiques à faible effet systémique, les parties qui n’auront pas été atteintes par le fongicide (ou les endroits où le produit n’aura pas pénétré suffisamment) présenteront encore de petites traces du champignon qui pourra se redévelopper rapidement si les conditions sont favorables. C’est pour cette raison qu’il est important de faire le traitement jusqu’au bout même si vous ne voyez plus aucune trace d’oïdium.

3. Pluie : La pluie emporte toutes les spores flottant dans l’air, donc les probabilités d’infections durant les journées pluvieuses sont plutôt faibles. Une couche d’eau sur les feuilles peut également empêcher la germination des spores ainsi que le développement et la propagation des conidies. La conidie ayant besoin de lumière pour mûrir, les spores se répandent durant la journée dans les environs de 13 h à 15 h. Le moment le plus critique de la journée est généralement entre 17 h et 21 h. Des études menées sur des houblons démontrent que les spores qui germent durant cette période risquent de causer des dommages plus importants. Stratégies pour les cultures extérieures En se basant sur ces informations, voici une stratégie que vous pourriez adopter :

Image microscopique de Sphaerotheca Macularis sur la feuille d’un fraisier

Les facteurs environnementaux Selon les études consultées, les facteurs environnementaux impliqués dans l’établissement et le développement du champignon sur les divers hôtes sont les suivants : 1. T empérature moyenne quotidienne : Les températures dépassant les 15 °C favorisent le développement du champignon et la propagation de conidies. En général, la production de conidies est

Stade de croissance : Jusqu’à ce que la floraison commence, vous pouvez appliquer un traitement préventif à l’aide de soufre, une fois tous les 20 jours ou après la pluie (la pluie élimine le soufre sur les feuilles). Il existe plusieurs méthodes d’application du soufre, renseignez-vous auprès de votre centre de jardinage. Dans tous les cas, vous devriez toujours suivre les instructions du fabricant et prendre bien soin des petites plantes. On note certains inconvénients à l’usage du soufre, dont des problèmes de toxicité lorsque la température est élevée. Si vous préférez ne pas en utiliser, il est recommandé de vaporiser vos plantes à l’aide d’un fongicide biologique (voir le tableau 2) dès que surviennent au moins deux des facteurs suivants :

CANNA Research; Oïdium et mildiou

• La température moyenne quotidienne excède 15 °C (sauf si la température dépasse 32 °C à un moment de la journée) • Seuil moyen d’humidité relative (environ sous 70 %) • Chute soudaine de l’humidité relative • Sécheresse prolongée Plus le nombre de facteurs simultanés augmente, plus les risques d’infection sont élevés. Si les conditions défavorables se maintiennent durant plusieurs jours, il est recommandé de répéter le traitement environ tous les 2 ou 3 jours (ou selon les instructions du fabricant). Toujours vaporiser les plantes durant la soirée vers 21 h. Si vous avez administré tous les bons traitements et êtes certains que votre plante ne contient aucun oïdium, vous pouvez suspendre les vaporisations pendant les journées qui dépassent 32 °C. Veuillez noter que chez les plantes infectées par l’oïdium (ou qui l’ont déjà été dans le passé), particulièrement pour les grosses plantes, la température peut être considérablement plus basse au centre de la plante et dans la partie inférieure, car le feuillage plus dense crée beaucoup d’ombre et entrave la ventilation. C’est pourquoi il est essentiel de garder ces parties de la plante propres, taillées et bien aérées puisqu’elles sont d’importants abris potentiels d’oïdium. C’est peut-être pour ces raisons que les premières feuilles à être affectées par les champignons se trouvent dans les zones denses, ombragées et mal airées. Stade de floraison : Il ne faut pas utiliser de soufre durant la floraison, car il laisse un résidu. Il est préférable de traiter les plantes avec un biofongicide, tel que de la propolis, certains enzymes particuliers, de la prêle, etc. (Voir le tableau 2). Le savon de potassium a aussi tendance à laisser un dépôt et n’est donc pas recommandé lorsque la floraison est bien entamée. Comme mentionné cidessus, vaporisez vos plantes lorsque plusieurs des facteurs environnementaux décrits plus tôt coïncident (aussi présentés dans le tableau 1) et répétez le traitement (la fréquence dépend des instructions du fabricant) si vous ne notez aucun changement. Appliquez toujours le traitement vers 21 h. Stratégies pour les plantes intérieures Les plantes intérieures sont infectées par les conidies qui s’introduisent dans la zone de culture dans l’air provenant de l’extérieur pour ensuite germer et se développer. En commençant avec une pièce propre, des plantes sans oïdium (les boutures sont des porteurs sournois) et un support de croissance neuf, votre stratégie devrait être de prévenir les spores d’atteindre vos plantes ou d’empêcher celles qui y sont parvenues de s’établir.

Les deux images du haut montrent des signes de Sphaerotheca Macularis. Les images du bas dépeignent des feuilles en santé.

Moyens physiques pour prévenir l’intrusion des spores dans la zone de culture : Le système de ventilation est l’endroit le plus propice aux intrusions de champignons. L’air expulsé de la chambre de culture est remplacé par un volume d’air équivalent de l’extérieur qui entre dans la pièce par la grille à air ou autres orifices (par exemple, le dessous de la porte ou le trou dans le fond d’une armoire). Ceci crée un courant d’air de l’extérieur vers l’intérieur de votre chambre de culture. L’air qui pénètre ainsi n’est pas filtré, donc s’il est rempli de spores, elles se répandront rapidement sur vos plantes. Il est recommandé d’aspirer l’air (pression positive) dans la pièce plutôt que de l’expulser vers l’extérieur (pression négative) et de la filtrer à l’aide d’un filtre au charbon ou un filtre HEPA. Le volume d’air filtré entrant dans la pièce correspondra au volume d’air expulsé de force par les grilles ou les orifices, créant ainsi un courant d’air propre de l’intérieur vers l’extérieur. Cette méthode aide à prévenir le passage de spores (ou d’insectes) qui devront entrer à contre-courant dans la pièce. Le même principe est appliqué avec les hottes à flux laminaire. Évidemment, les spores peuvent aussi entrer dans la pièce sur les vêtements. Une bonne habitude à prendre consiste à toujours avoir un sarrau ou une robe de chambre à portée de main et de l’enfiler avant d’entrer dans la pièce. Traitement préventif : Si ces méthodes physiques ne suffisent pas, vous pouvez appliquer un traitement préventif, surtout durant les périodes de l’année les plus à risque. Souvenezvous qu’il est possible d’utiliser le soufre tout au long du stade de croissance jusqu’à ce que les plantes entament la floraison. Cependant, au début de la floraison, la plante continue de produire de nouvelles feuilles pendant une période pouvant aller jusqu’à 15 jours après la dernière application du soufre. Ces

preventative action on your indoor plants. Always spray the plants for a few minutes before turning off the lights. You should also keep the humidity levels constant; we recommend keeping humidity levels low (below 60%). Note that this humidity is good in cases in which there is no fungus on your plants and you want to prevent any spores that have gotten into the room from germinating. Using fans to keep the leaves in motion can prevent the spores from taking hold on the leaf.

CANNA Research; Oïdium et mildiou

Many growers make the mistake of dramatically lowering the humidity when they discover that their plants have Oidium. However, this sends out a signal that stimulates the fungus already on the crops to scatter its spores with the result that the disease is propagated very quickly. If you have found this type of Oidium in your grow area and it is not at a very advanced stage, you should remove the most infected leaves, keep humidity constant at around 70% and treat your plants every 2-3 days with a bio-fungicide (or as per the manufacturer's instructions). Likewise, it is not advisable to keep the leaves moving with a fan if the Oidium has already taken hold; the only thing you will be doing is scattering the spores even further. Once the Oidium has been eradicated, you can lower the humidity and turn the fans on again to prevent it from growing back, but you should always repeat the fungicidal treatment whenever the atmospheric conditions described above arise.

nouvelles feuilles ne seront pas protégées par le soufre. Si vous voulez assurer une bonne protection (surtout pour les plantes qui connaissent une longue période de floraison ou pendant les périodes de l’année les plus risquées pour l’oïdium), vous devrez recourir à d’autres produits. Pour rendre le traitement le plus efficace possible, vous devez savoir à quel moment la concentration d’oïdiums à l’extérieur est à son apogée. Tout comme pour les cultures extérieures, les plus grandes concentrations de spores surviendront lorsque plusieurs facteurs environnementaux coïncident durant la même journée (voir le tableau 1). Lorsque ces conditions extérieures se produisent, prenez des mesures préventives avec vos plantes intérieures. Vaporisez toujours vos plantes quelques minutes avant d’éteindre les lumières. Vous devriez aussi maintenir un taux d’humidité constant; nous recommandons un taux d’humidité plutôt bas (moins de 60 %). Sachez que ce taux d’humidité est favorable lorsqu’il n’y a pas de champignons sur les plantes et que vous souhaitez empêcher la germination des spores qui se sont introduites dans la pièce. Également, en gardant le feuillage en mouvement à l’aide de ventilateurs, on peut empêcher les spores d’envahir les feuilles. Plusieurs horticulteurs font l’erreur de réduire l’humidité de façon radicale lorsqu’ils découvrent que leurs plantes souffrent d’oïdium. Cependant, ce geste envoie un signal qui stimule les champignons déjà dans les plantes à répandre leurs spores, ce qui provoque une propagation très rapide de la maladie. Si vous découvrez ce type d’oïdiums dans votre chambre de culture et qu’il n’est pas à un stade trop avancé, vous devriez enlever la majorité des feuilles infectées, maintenir l’humidité à environ 70 % et traiter vos plantes avec un biofongicide tous les 2 à 3 jours (ou selon les instructions du fabricant). Également, il n’est pas recommandé de garder les feuilles en mouvement avec un ventilateur si l’oïdium s’est emparé de vos plantes, cela ne ferait qu’augmenter la dispersion des spores dans votre culture. Lorsque l’oïdium a été éliminé, vous pouvez baisser l’humidité et remettre les ventilateurs en marche afin d’éviter une nouvelle prolifération. Néanmoins, vous devriez toujours répéter le traitement fongique lorsque surviennent les conditions climatiques décrites plus tôt.

qui signifie que le ventilateur fonctionne à une moins To keep the relative humidity constant you can use a hygrostat connected to an intensity regulator (a variable speed et controller). system réglé. connects the vent fans at maximum power (the grande vitesse peutTheêtre fan operates at top speed) when the humidity rises above the programmed rate. When the Dans lesratecas, cessez l’application du traitement humidity is tous at the right or lower, the hygrostat runs the vent fan but through the regulator, which means that the fan operates at a lower speed, which can be regulated. préventif ou curatif une semaine avant la récolte. In all cases, stop the preventative or curative treatment oneliés weekà before harvesting. Tableau 1applying : Facteurs environnementaux la concenTable 1. Environmental factors related to ambient spore concentration of S. macularis Environmental factor

Values

Average daily temperature

- Above 15º C*

Average daily relative humidity

- Sudden falls - Low humidity (approx. below 70%)

Rain

- Long periods of drought.

The greater the number of factors occurring simultaneously, the greater the risk of infection. * If daytime temperatures rise above 32º C, the risk of infection is reduced.

tration de spores S. macularis dans l’air Plus le nombre de facteurs simultanés augmente, plus les risques d’infection sont élevés. * Si la température diurne dépasse 32 °C, les risques d’infection sont réduits.

Pourriture rose Il s’agit du champignon Trichothecium roseum. Les symptômes s’apparentent à ceux décrits ci-dessus, mais surviennent généralement sur la face ventrale de la feuille. À certains moments de son stade de développement, ce champignon prend une teinte rosée, c’est ce qui le distingue du S. macularis. Mais, à un autre stade de son développement, ce champignon adopte la même couleur blanche ou grise que le S. macularis, ce qui peut porter à confusion. Selon McPartland et coll., contrairement au S. macularis qui se limite généralement aux feuilles, la pourriture rose peut aussi coloniser les tiges. Contrairement à l’autre champignon, celui-ci peut se développer sur des matières mortes, et donc, une source de contamination de ce champignon est constamment présente à proximité. Par conséquent, le champignon commence à se développer sur les plantes à l’aide des restes collants d’insectes tels que les mouches blanches, les pucerons, les limnorias, etc., ou sur des restes de poussière ou de pollen qui se seraient déposés sur les feuilles. Lorsqu’il s’est développé et qu’il a pris de la force grâce à ces restes, le champignon peut alors commencer à infecter les tissus vivants. Il n’y a pratiquement aucun ouvrage de référence

Afin de maintenir l’humidité relative à une valeur constante, vous pouvez utiliser un hygrostat relié à un régulateur d’intensité (contrôleur à vitesse variable). Cet appareil relié aux ventilateurs permet de les mettre en marche à la puissance maximale (le ventilateur fonctionne à la vitesse maximale) lorsque l’humidité dépasse le taux programmé. Lorsque l’humidité est au bon taux ou plus bas, l’hygrostat fait fonctionner les ventilateurs en passant par le régulateur, ce

Culture de Trichothecium roseum.

CANNA Research; Oïdium et mildiou

qui traite des dommages causés par ce champignon ou qui aborde sa biologie en tant qu’agent pathogène. Jusqu’à ce qu’il y ait plus d’informations sur le sujet, vous pouvez prendre les précautions suivantes : • Vaporiser les plantes en croissance de façon régulière avec du savon de potassium pour enlever la poussière, le pollen ou les restes collants qui s’y seraient déposés. • Éliminer les insectes qui pourraient laisser des restes sur la plante tels que les pucerons, les mouches blanches, etc. • Éviter d’utiliser des plantes génétiquement vulnérables à ce type de champignons. • Ce champignon préfère l’humidité et la chaleur pour répandre ses spores, donc il faut prendre des mesures préventives dans ces conditions. Enfin, veuillez noter que les stratégies présentées ont été élaborées en fonction des renseignements obtenus par des études menées sur des plants de tomates et d’autres plantes (fraisiers et houblons, entre autres), et bien que ces champignons agissent de façon similaire sur chaque plante, des études plus poussées sur leur comportement précis sur les tomates doivent être entreprises afin de perfectionner ces stratégies et d’en créer de nouvelles. C’est ici que s’arrête notre article, mais ne manquez pas la prochaine édition! Nous le continueaons avec une troisième sorte d’oïdium : leveillula taurica

Image microscopique de Sphaerotheca Macularis sur une feuille infectée d’un fraisier.

Remarques

Produits

Action

Huile de neem

Les composants de l’huile de neem ont démontré clairement leur efficacité à combattre l’oïdium et d’autres champignons.

Propolis pour utilisation agricole

La propolis contient des substances antifongiques et antibiotiques naturelles. Elle stimule aussi la production de substances défensives.

Ne pas utiliser sur les plantes très jeunes.

Prêle

Extrait de la plante Equisetum arvense. Entre autres substances, il contient de la saponine qui est toxique pour les champignons et de l’acide de silice qui renforce les tissus.

Très utile pendant la floraison

Savon de potassium

Excellent effet nettoyant et bonne prévention contre ces champignons.

Pas recommandé à un stade avancé de la floraison

Verticillium lecanii

Un champignon parasite qui se nourrit des larves de mouches blanches et, de façon moins efficace, des trips et des araignées rouges. Des études démontrent qu’il s’agit aussi d’un parasite efficace contre les champignons de type oïdium.

Très peu connu. Requiert des conditions de conservation particulières pour rester viable.

Ampelomyces quisqualis

Comme le V. lecanii, il s’agit d’un champignon parasite qui se nourrit des champignons de type oïdium.

Extraits d’enzymes particuliers et préparations bactériennes

Ce sont des produits fermentés par certaines bactéries. L’application entre autres du Bacillus subtilis a aussi montré son efficacité à combattre les champignons de type oïdium.

Il existe plusieurs préparations basées sur ces fermentations sur le marché

Extraits de pépins d’agrumes

Excellent effet nettoyant. Il existe des mélanges qui combinent le savon de potassium et l’extrait d’agrumes pour augmenter l’efficacité des deux.

Lorsque la floraison est bien amorcée, ce traitement peut être un peu agressif pour les fleurs. Essayez-le d’abord. Ne pas utiliser de mélanges avec du savon de potassium lorsque le stade de floraison est avancé.

Prêt-à-pousser :

Raisins (Vitis spp.) : À propos de la culture

e raisin est le fruit d’une des plus anciennes plantes, sinon la plus ancienne, que l’homme ait cultivée en continu. Au cours de l’histoire, les contributions de la vigne vivace ont suivi en parallèle le développement de la civilisation humaine; du moins dans les régions où la plante parvient à produire une récolte de baies. On peut récolter le fruit et le consommer frais, séché, pressé, on peut le presser pour produire de l’huile, le distiller pour en faire un vinaigre ou bien en faire un vin dont on se souviendra durant plusieurs années. Si le but est de produire du vin, l’on doit alors conjuguer le savoir-faire de deux spécialistes : l’œnologue (fabricant de vin) qui est tout aussi important que le viticulteur (spécialiste de la culture de la vigne). Le travail de viticulteur peut sembler facile, mais derrière cette façade se cache un art que l’on doit maîtriser pour réussir une production.

Prêt-à-pousser : Raisins (Vitis spp.)

De nos jours, il existe plus de 25 espèces ou espèces hybrides de raisins sur la planète. La plupart des espèces sont utilisées localement, mais nous allons nous pencher sur deux des principales espèces utilisées commercialement : V. labrusca et V. vinifera. La grande majorité des raisins produits à des fins commerciales provient de ces deux espèces. Le V. labrusca, originaire de l’Amérique du Nord, est utilisé pour produire des jus, des gelées, et parfois du vin, le Concord étant probablement le cépage le plus connu. Le V. vinifera, aussi connu comme étant le raisin à vin de l’Europe, est utilisé tant en Europe qu’ailleurs dans le monde pour la viniculture. Le raisin nord-américain est parfait pour sa région natale, car il s’adapte bien au divers pH dans la zone racinaire, aux changements de températures, aux insectes et aux maladies. On utilise aussi cette variété comme souche afin d’y greffer des variétés européennes. Les raisins européens ainsi greffés supportent beaucoup mieux les sols nord-américains ainsi que les insectes et maladies racinaires qui prévalent sur ce continent. Le V. labrusca tolère un pH de 5,0 à 6,0, tandis que la variété européenne préfère un pH d’environ 6,5. Chaque cultivar, ou cépage, présente ses propres divergences en matière de besoins environnementaux de la plante. Les cépages peuvent aussi éprouver des besoins physiques différents. Entre autres, la résistance au froid et la durée de la saison de culture sont d’importantes caractéristiques. Les vignes ont besoin d’environ 150 à 220 jours pour mûrir leurs fruits. En général, la plante a réellement besoin d’au moins 180 jours sans gel et, bien qu’on puisse tout de même en récolter les fruits (le vin de glace en est la preuve), les vignes qui tentent de franchir ses derniers pas vers la maturité dans de telles conditions risquent davantage d’être endommagées ou de mourir. Donc, les cépages sont sélectionnés en fonction des conditions et de leur utilisation finale. Certains cépages très résistants peuvent tolérer des températures aussi basses que -26 °C (-15 °F), d’autres ne peuvent endurer des températures sous la barre des -18 °C (0 °F). Le ciselage doit aussi être sérieusement pris en considération. Dans certaines régions, dont les États-Unis, les vignes sont jugées comme étant des mauvaises herbes invasives, vu leur habitude à s’étaler et à envahir la végétation avoisinante. Le ciselage et la conduite des vignes sont essentiels pour exercer un contrôle et pour obtenir une meilleure production. Des vignes bien entretenues produisent des fruits plus gros qui mûrissent de façon plus uniforme. Des multiples styles et systèmes de ciselage utilisés pour treillager, on choisit la méthode qui convient en fonction de la vigueur du

cépage, des habitudes de croissance, du travail, de la disposition du terrain, des méthodes de récolte, et ainsi de suite. Plusieurs ouvrages décrivent les méthodes de ciselage des vignes. Le viticulteur doit comprendre chaque méthode et les besoins des plantes et s’assurer que tous les facteurs inhérents, dont la sélection de la plante, sont bien assortis. Dans les climats plus froids, on maintient généralement les vignes près du sol afin de les protéger contre le gel. Certaines vignes très robustes permettent d’obtenir plusieurs pousses apicales pour un seul système racinaire et ainsi agir comme différentes plantes individuelles. On peut se procurer des vignes à partir d’une grande variété de sources. La plupart des vignes proviennent de boutures, bien qu’il soit possible de se procurer des semences. Dans la plupart des régions, les boutures sont greffées, c’est-à-dire que la bouture du cépage voulu est attachée à une vigne mieux adaptée aux conditions de culture de la région, par exemple au pH et à la résistance aux maladies. Donc, la bouture greffée remplace la portion supérieure de l’autre cultivar. Il s’agit de la meilleure façon d’assurer une propagation fidèle au type de cépage, surtout avec des espèces hybrides. Les boutures sont généralement obtenues au début du printemps et plantées en gardant le point de greffe au-dessus du sol. On peut planter les vignes sans greffe plus profondément dans le sol, mais une greffe de plante qui parvient à produire des racines va à l’encontre du but, car la plante perdrait une partie des propriétés du porte-greffe. Les vignes se cultivent mieux dans le sol et en plein soleil. Elles aiment avoir accès à l’eau, mais prospèrent davantage si la partie supérieure est plus sèche. (Problèmes de maladies et d’insectes) Les vignes tolèrent mal d’avoir les pieds mouillés, mais

Prêt-à-pousser : Raisins (Vitis spp.)

n’aiment pas les sécheresses non plus. De façon générale, on applique une irrigation de raison de 1 pouce (2,54 cm) par semaine. Les vignes n’aiment pas que l’on touche à leurs racines. Les vignes ont des racines profondes et préfèrent un sol sablonneux avec environ 10 % de matières organiques. (Bon drainage et rétention des nutriments). Pour ces raisons, les vignes ont de la difficulté à être cultivées en pot. Elles produisent des fruits à partir des bourgeons poussant sur des ramifications vieilles d’un an, et ce, même si la plante peut vivre plus de 50 ans. Donc, le ciselage requiert une attention particulière aux détails et une taille annuelle méthodique. Les vignes en pot doivent être rempotées tous les 3 à 4 ans, ce qui perturbe les racines et peut entraîner une baisse de production allant jusqu’à la perte de la plante. Généralement, on cultive les raisins en pot pour la forme et la texture de la vigne et des feuilles. Les fleurs se forment en grappe du côté opposé des feuilles. Si aucune fleur ne se forme, il y aura alors une vrille. Les vrilles sont des structures spécialisées qui servent d’ancrage à la tige qui pousse en hauteur, toujours à la recherche de la lumière. Les vignes en serre auront probablement besoin d’aide pour la fécondation, une étape essentielle dans la formation de raisins. Après la nouaison, on recommande parfois d’éclaircir les grappes en enlevant quelques baies afin d’augmenter la taille des fruits, la récolte et la saveur du produit final. Afin d’assurer une bonne récolte, l’application de fertilisant doit être calculée et suivie correctement en tout temps. QUALITY PROVES ITSELF

Les raisins, comme la plupart des plantes ligneuses vivaces, ont des exigences de fertilisation qui diffèrent des autres types de plantes. Dans la nature, les vignes ont besoin d’engrais au printemps, dès l’éclosion des bourgeons. Par la suite, l’application d’engrais reste sujette à conjecture. Selon la quantité de matières organiques présente dans le support, certains croient qu’une application peu de temps après la nouaison peut être bénéfique, d’autres croient que non. Certes, une application d’azote trop abondante durant cette période donnera des plantes plus vertes et plus jolies, mais en dépit du rendement. Le potassium doit lui aussi être surveillé, car une trop faible quantité provoquera la perte de baies tandis qu’une trop grande quantité nuira à la saveur et à la texture du fruit. Un vignoble nécessite généralement de 30 à 100 lb N/âcre, le taux le plus courant étant de 75 lb N/ âcre. Normalement, la moitié est appliquée avant l’éclosion des bourgeons et l’autre moitié après. Cependant, les engrais liquides utiliseront une plus faible concentration, à taux varié, en irrigations successives afin d’optimiser la disponibilité. Un excès d’azote appliqué tard dans la saison peut augmenter le niveau de tolérance au froid et amener la plante à demeurer active lors du premier gel. Les fruits se développent tout au long de la saison de croissance jusqu’à la période de véraison, c’est-à-dire lorsque les baies changent de couleur. Il s’agit d’une étape du mûrissement, ce qui n’indique aucunement la maturité du fruit. Les baies doivent absolument atteindre leur maturité avant d’être récoltées. Enfin, on organise la récolte afin qu’elle se déroule à un moment précis de la journée, car les niveaux d’acides et de sucres fluctuent.

Raisins

Lumière par jour (heures)

Terra Vega

Terra Flores

RHIZOTONIC

CANNAZYM

PK 13/14

BOOST

ml/10L

EC+

PPM

CROISSANCE

Start - 1 semaine

1.0 - 1.2

700 - 840

Phase végétative - 1 to 2 semaines

48 - 56

1.0 - 1.2

700 - 840

Phase générative 1 - 2 to 4 semaines

40 - 48

0.9 - 1.2

680 - 840

Phase générative 2 - 2 semaines

13 - 21

0.6 - 0.7

450 - 580

0.8 - 0.9

500 - 680

Éclosion des bourgeons

Croissance rapide

Premiers signes de floraison / formation de grappes

FLORAISON

Présence de fleurs et nouaison

Phase générative 3 - 2 semaines avant l’aoûtement

27 - 32

De la récolte à l’aoûtement -

De la dernière mise en fleur jusqu’à la véraison (coloration des fruits)

Fin du processus d’aoûtement

1. 2. 3. 4. 5. 6.

La durée des différents stades varie selon la variété. * - durée naturelle du jour Le calcium peut être un facteur limitant, ajouter une source de calcium liquide si nécessaire. On peut constater cela lorsque les fruits mûrissent. Un bon contrôle du pH est essentiel pour développer la saveur. Cette table de nutrition s’applique au substrat de tourbe de sphaigne et au sol minéral sablo-limoneux. Pour les sols d’argile plus lourds, utilisez moins d’engrais, pour les sols sablonneux, utilisez-en davantage. L’horticulteur doit s’ajuster en fonction des réactions de sa culture. Les raisins préfèrent les enracinements profonds et les sols sablonneux afin d’avoir un système racinaire robuste. Il n’est pas recommandé de cultiver dans un support de rempotage composé uniquement d’un mélange sans sol. On recommande les sols sablonneux avec un minimum de 10 % de matières organiques. Les vignes produiront davantage après quelques années de croissance.

Les membres du Club CANNA peuvent télécharger les tables de nutrition pour les raisins dans le CANNA TERRA en visitant la rubrique Info sur la culture dans le site Web de CANNA. TERRA_GRAPES_CA_FR_FEED_CHARTS.indd 1

24-03-2010 14:27:41

La maîtrise de l’art de la viticulture n’est pas difficile, mais elle comporte quand même ses défis. En choisissant la bonne plante pour le bon système, en étant attentif aux détails, en s’ajustant au système et en s’armant d’un peu de patience, le succès devrait être inévitable. Il existe une tonne d’informations sur la culture des raisins. Le viticulteur amateur se doit de comprendre les conditions, les limites et les capacités de la vigne avant de se lancer dans une grande production, mais le fruit de ses efforts sera exquis.

Prêt-à-pousser : Raisins (Vitis spp.)

la feuille par-dessus la farce, puis chaque côté parallèlement vers l’intérieur et rouler la feuille. Le rouleau doit être ferme, mais pas serré, car la farce prendra de l’expansion durant la cuisson. Répéter l’opération avec le reste des ingrédients.

DOLMATHAKIA ME KIMA: Feuilles de vigne farcies au riz et au bœuf

Puisque les feuilles placées au fond du plat peuvent brûler durant la cuisson, placer une plaque ou des brochettes à souvlaki en bois au fond d’une casserole à fond épais (voir les conseils ci-dessous). La plaque doit être ajustée le plus possible à la casserole. Tapisser la plaque ou les brochettes à l’aide des feuilles inutilisées ou déchirées. Déposer les dolmathakia par-dessus, côte à côte (sans les écraser), la partie repliée en dessous afin qu’ils ne se déroulent pas durant la cuisson. Disposer les rouleaux en étage jusqu’à qu’ils soient tous dans la casserole (2 ou 3 étages est l’idéal, mais pas plus de 4 étages). Déposer plusieurs feuilles inutilisées sur les dessus. Poser une assiette face vers les bas par-dessus les dolmathakia avec quelque chose pour créer un poids (une deuxième assiette fonctionne très bien). Ajouter 2 tasses d’eau dans le plat et couvrir. Porter l’eau à faible ébullition, ajouter le jus de citron restant, réduire le feu à minimum et laisser mijoter pendant environ 50 à 70 minutes. Vérifier si la cuisson est terminée. Si le riz est cuit, les rouleaux sont prêts. Sinon, poursuivre la cuisson pour encore 10 minutes et vérifier de nouveau. Le temps de cuisson dépend de la casserole utilisée et de l’élément de votre cuisinière. Si vous préférez, utilisez un autocuiseur. Vous n’aurez pas besoin d’assiette, mais placez quand même les brochettes au fond. Placer les dolmathakia dans l’autocuiseur, ajouter 2 tasses d’eau, fermer et cuire de 15 à 20 minutes au premier niveau de pression.

Recette de About.com Temps de cuisson : 60 minutes Ingrédients • 1 bocal de grandes feuilles de vigne en saumure (environ 60-75 feuilles) ou 180 petites feuilles • 8 tasses d’eau • 2 livres de bœuf haché maigre • 1 tasse de riz à grains courts, non cuit • 2 oignons moyens gros, hachés finement • 5 cuillères à soupe d’huile d’olive • 1 bouquet d’aneth frais, ciselé • 1 cuillère à soupe de menthe fraîche, ciselée • Le jus de 3 citrons • 1/4 de cuillère à thé de poivre • 1 cuillère à thé de sel de mer • 2 tasses d’eau Préparation : Blanchir les feuilles de vigne Porter 8 tasses d’eau à ébullition dans une grande casserole, ajouter le jus de 1/2 citron et le sel. Dérouler délicatement les feuilles (ne pas les séparer). Éteindre le feu et déposer les feuilles dans l’eau chaude durant 3 minutes. Retirer les feuilles, les placer dans un bol et les recouvrir d’eau froide. Une fois refroidies, les égoutter dans une passoire. Souvent, les feuilles extérieures dans le bocal ou la conserve s’endommagent ou se déchirent durant la manipulation. Les mettre de côté pour les utiliser plus loin dans la recette. Préparer la farce Faire tremper le riz dans l’eau chaude pendant 10 minutes et égoutter. (Alternative : faire sauter le riz avec les oignons.) Attendrir les oignons dans 1 cuillère à soupe d’huile d’olive jusqu’à ce qu’ils deviennent translucides, et non brunis. Dans un bol, mélanger les oignons, le bœuf haché, le riz, le reste de l’huile d’olive, l’aneth, la menthe, le jus d’un citron et le poivre. Bien mélanger à la main. Farcir et rouler les feuilles Séparer délicatement une feuille à la fois et placer la face lustrée vers le bas sur un plan de travail. Déposer une pincée (jusqu’à une cuillère à thé) de farce sur la feuille à l’endroit où la tige joint la feuille. Rabattre le bas de

Portions Une portion individuelle de dolmathakia est de 4 à 5 morceaux servis comme entrée dans une petite assiette. On peut également les servir comme plat d’accompagnement ou plat principal. Servir les dolmathakia chaud ou à la température ambiante avec en accompagnement un avgolemono (sauce aux œufs et citrons), des quartiers de citron, du tzatziki ou du yogourt nature. Conservation Ceux-ci se conservent bien pendant 5 jours au frigo. Les servir à la température ambiante. Mettre un filet d’huile d’olive sur le dessus, couvrir et réfrigérer. On peut également les congeler. Pour réchauffer les dolmathakia congelés, il suffit de les mettre au four micro-onde ou de les faire cuire à la vapeur. Servir chaud. Ne pas simplement dégeler et déguster. Conseils : 1. S i vous ne possédez pas de plaque ou de brochettes, tapisser le fond de la casserole avec les feuilles déchirées ou inutilisées. 2. L es restants de farce peuvent être utilisés pour farcir des légumes, comme les tomates, les poivrons, les courgettes et les aubergines. 3. P our servir comme plat principal, utiliser des feuilles de vigne plus grosses et déposer davantage de farce sur chaque feuille, jusqu’à 1 cuillère à soupe. 4. L a recette peut être coupée si vous avez moins de feuilles de vigne à votre disposition. Les membres CANNA peuvent découvrir d’autres recettes originales pour cuisiner avec les raisins sous la rubrique Info sur la culture dans le site Web de CANNA.

“Désastres résolus” carence en fer

Désastre résolu : carence en fer

Le fer en bref

Le fer est un élément vital pour les végétaux et les animaux. Le fer exerce plusieurs fonctions dans le métabolisme général de la plante et est indispensable à la synthèse de la chlorophylle. Le fer est relativement abondant dans l’univers, on en trouve en grande quantité dans le Soleil et dans plusieurs sortes d’étoiles. En fonction du poids, ce métal est le quatrième élément le plus abondant de la croûte terrestre. Le fer donne au sol des colorations brunes et rouges. Le fer est utilisé depuis aussi longtemps qu’on puisse le savoir et, encore aujourd’hui, le fer est le métal le moins cher, le plus abondant et le plus important. On trouve rarement ce métal sous sa forme pure sur le marché, car il s’agit d’une substance à haute réaction chimique et qui se corrode rapidement, surtout à des températures élevées ou humides.

Étape 1

En général, les plantes n’absorbent pas beaucoup de fer. Les racines peuvent en absorber une quantité suffisante seulement lorsqu’il adopte certaines formes et que les conditions sont propices. Le sol contient rarement trop peu de fer, mais un manque de fer dans sa forme assimilable par la plante peut survenir. L’absorption du fer dépend grandement du pH. Normalement, les sols acides contiennent une part de fer assimilable suffisante.

Carence en fer

Les plantes à croissance rapide absorbent généralement bien le fer et, dans des conditions normales, les carences en fer sont peu courantes. Mis à part durant les périodes de grande croissance ou de stress élevé pour la plante, des symptômes de carences en fer peuvent apparaître temporairement, mais ils disparaîtront d’eux-mêmes à la longue. Ces symptômes ne nuisent pas à la culture. Une carence en fer se caractérise par un jaunissement marqué de jeunes feuilles et des pousses entre les nervures. Cet effet survient principalement parce que le fer ne se déplace pas dans la plante. Les jeunes feuilles ne peuvent pas extraire le fer à partir des feuilles plus âgées. Dans des cas plus sérieux de carences, les feuilles plus âgées et les petites nervures des feuilles peuvent aussi jaunir.

Étape 2

Développement d’une carence

I. C hlorose vert-jaune, de l’intérieur vers l’extérieur chez les plus jeunes feuilles et les pousses. Les nervures gardent principalement leur couleur verte. II. Jaunissement continu des feuilles pouvant atteindre parfois une teinte presque blanche. De plus, les plus grosses feuilles jaunissent. Ceci inhibe la croissance. III. Dans des cas sérieux, les feuilles montrent des signes de nécrose, la croissance et la floraison de la plante sont inhibées.

Étape 3

Désastre résolu : carence en fer

Raisons de la carence

• Le pH dans la zone racinaire est trop élevé (pH > 6,5). • La zone racinaire contient beaucoup de zinc ou de manganèse. • La concentration en fer est trop faible dans la zone racinaire. • La température racinaire est trop basse. • Le sol est trop mouillé, ce qui fait stagner l’oxygène dans les racines. • Le système racinaire ne fonctionne pas efficacement, car les racines sont endommagées, infectées ou mortes. • Une trop grande quantité de lumière atteint le réservoir de fertilisation; la lumière favorise la croissance d’algues. Les algues utilisent aussi le fer et décomposent le fer chélaté.

mique ou citrique, apparaissent naturellement dans le sol et dans les matières organiques. Les racines et les bactéries sécrètent aussi des chélates naturels (exsudats) qui favorisent l’absorption de fer. Les chélates utilisés en agriculture et en jardinage professionnels sont fabriqués en usine. Les agents chélateurs les plus utilisés sont les DTPA, EDDHA et EDTA. Chacun est actif dans un pH différent : • L e fer chélaté DTPA fonctionne particulièrement bien avec un pH de moins de 6,5. On l’utilise principalement pour la culture en substrat. • L e fer chélaté EDDHA fonctionne avec une zone de pH plus large que le DTPA. Il est même efficace avec un pH de 8. • L e chélate EDDHA est plus dispendieux et se désintègre plus rapidement lorsque le pH est faible. Le fer chélaté EDDHA est conçu pour les pH plutôt élevés, donc pour combler les carences en fer dans les sols riches en chaux. •P our la fertilisation par les feuilles, on utilise souvent un autre type de fer chélaté, soit le chélate EDTA, car il ne provoque pas rapidement de brûlures sur les feuilles. Le fer chélaté se décompose rapidement lorsqu’il est exposé aux rayons ultraviolets d’une lampe ou à la lumière du jour. L’exposition à la lumière peut diminuer de moitié la concentration de fer chélaté en quelques jours. Il faut donc garder les solutions nutritives et les contenants d’engrais à l’abri de la lumière.

1. Les plantes cultivées dans la laine de roche avec une solution nutritive sans fer ajouté, mais avec un pH suffisamment bas n’ont présenté aucun signe de carence après sept semaines.

Solutions pour résoudre la carence

Cheveux de racine

• Les symptômes mineurs de carence en fer sont facilement réversibles. En fonction de l’origine, la carence peut être corrigée de diverses façons. On peut réduire le pH, éviter les fertilisations avec trop de manganèse ou de zinc, ajouter du fer chélaté au substrat, améliorer le drainage ou augmenter la température du sol. Il est possible d’appliquer une nutrition foliaire enrichie de fer chélaté. Si l’on applique un bon engrais dans une culture hydroponique, les risques de carences en fer sont pratiquement inexistants.

Dessus de racine

2. La plante absorbe le fer juste à côté de la coiffe. Les racines avec beaucoup de poils absorbants, de ramifications et de coiffes absorbent le fer plus efficacement que les longues racines droites avec peu de ramifications. Les plantes cultivées dans les supports mouillés et dans les systèmes à circulation d’eau sont plus sensibles aux carences en fer en raison des poils racinaires.

Chélates

• Visiter votre centre de jardinage pour demander conseils à un expert. Votre magasin aura les bons produits en magasin. Un engrais bien formulé contient suffisamment de fer sous sa forme absorbable par la plante.

Un chélate est une molécule organique qui se fixe aux « particules métalliques » libres et chargées électriquement (ions). Chélate signifie « griffe » en grec, car il s’agrippe aux ions de métal comme avec des griffes. Grâce à cette propriété, les chélates permettent aux ions métalliques de se dissoudre dans l’eau en plus de les empêcher de réagir trop rapidement avec leur environnement. De plus, les chélates permettent aux ions métalliques, par exemple le fer, d’être absorbés par les racines sous une forme stable et soluble. Pour la plupart, les chélates sont facilement assimilables par les racines et le feuillage. Les chélates, comme l’acide hu-

• Si la carence devient apparente, l’ajout de fer chélaté dans le sol est moins efficace et moins rapide qu’en appliquant un engrais foliaire. En fait, pour obtenir 1 kg de fer dans les racines, l’on devra appliquer 5 à 10 fois plus de fer chélaté. Le fer chélaté doit être bien mélangé dans le sol, car la lumière décompose les chélates et le fer chélaté est seulement efficace autour des racines. • La meilleure solution consiste à vaporiser les plantes à l’aide d’une solution de EDDHA à base d’eau (max. 0,1 gramme par litre) ou d’une solution de EDTA (max. 0,5 gramme par litre).

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Issue No. 8, Volume 2

n re a p p a lle e v u o n te Une tou

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Après 2 ans de publication réussie pour le CANNATALK, nous croyons qu’il est grand temps de se refaire une beauté. Dès la prochaine parution, CANNATALK aura une toute nouvelle apparence. Nous continuerons à vous transmettre des nouvelles, des conseils, des questions et réponses, des témoignages d’horticulteurs et des articles scientifiques provenant de notre département de recherche et de nos laboratoires. Peut-être découvrirez-vous de nouveaux éléments ici et là, mais dans l’ensemble, le contenu du CANNATALK demeurera comme vous l’aimez, avec un design renouvelé. Évidemment, nous n’allons pas vous vendre la mèche tout de suite, mais vous pouvez jeter un petit coup d’œil au nouveau logo du CANNATALK ci-dessus. GardezDeficiency leIron en mémoire, ainsi vous pourrez reconnaître la prochaine parution lors de votre visite dans votre centre de jardinage.

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C’est à ne pas manquer! Editor@cannatalk.com

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JEUX Vous avez besoin d’une pause? Ou vous voulez vous changer les idées quelques secondes? Eh bien, relevez le défi et attaquez un des casse-têtes ci-dessous (ou pourquoi pas les deux). Bonne chance!

Les règles à suivre: Pour une grille de 9 x 9 :

Inscrire les chiffres de 1 à 9 dans les cases en vous assurant que chaque chiffre ne figure qu’une seule fois dans chaque colonne et une seule fois dans chaque rangée. Le principe est le même qu’avec un sudoku, sauf que vous devez respecter les signes inégalités (les signes < et >) pour résoudre le cassetête. > signifie que le chiffre à la gauche du signe doit être plus élevé que le chiffre à la droite du signe. CANNA Talk

< signifie que le chiffre à la gauche du signe doit être plus bas que le chiffre à la droite du signe. ^ signifie que le chiffre en dessous du signe doit être plus élevé que le chiffre au-dessus du signe. v signifie que le chiffre en dessous du signe doit être plus bas que le chiffre au-dessus du signe.

Pour une grille 7 x 7 :

Les règles sont les mêmes, mais vous devez utiliser les chiffres de 1 à 7. CANNA Talk Futoshiki 7x7 - Puzzle 1 of 5 - Easy

Futoshiki 9x9 - Puzzle 5 of 5 - Very Hard

3 7 1

5 6

5 1 7

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2 2

Conseil d’horticulteur #8

Mesure du réservoir Voici comment mesurer le réservoir de fertilisation : tout d’abord, il faut mesurer la valeur de CE. Mesurez-la afin de déterminer si elle doit être plus élevée ou plus basse, en se basant sur les instructions du fabricant. C’est seulement lorsque tous les nutriments et additifs ont été ajoutés et que la CE est parfaitement réglée que vous pourrez commencer à ajuster le pH en utilisant, au besoin, des produits visant à augmenter ou à baisser le pH. Sachez que certains nutriments et additifs peuvent faire baisser ou augmenter le pH, c’est pour cette raison qu’il est nécessaire de tous mélanger avant d’ajouter des produits de réglage du pH. Essayez toujours de régler le pH de la solution nutritive dès le premier essai! Si l’on mélange trop de pH+ et de pH- dans la même solution, la concentration de bicarbonate et le pouvoir tampon de l’eau seront perturbés. L’équilibre entre les divers nutriments en sera affecté et certaines déficiences pourraient alors survenir. L’on peut prévenir les surdoses de pH+ ou de pH- en diluant d’abord le produit de réglage de pH avec de l’eau dans une tasse à mesurer et en dosant petit

CANNA Talk Issue No. 8, Volume 2 – www.canna-hydroponics.ca/cannatalk - editor@cannatalk.com

à petit.

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CANNAZYM NOUVELLE FORMULE CANNAZYM a été amélioré ! Bien que CANNAZYM demeure le seul produit enzymatique qui cible les causes sousjacentes de l’enchevêtrement des racines, les vieux rejets et les matières mortes, sa nouvelle formule renferme certains changements importants. La nouvelle formule de CANNAZYM rehausse l’activité enzymatique sur la cellulose tout en diminuant le temps requis pour son fonctionnement. La couleur de CANNAZYM est maintenant plus foncée à cause de l’augmentation de la concentration en enzymes. Le produit résiste maintenant mieux aux températures extrêmes, ce qui prévient la destruction des enzymes qu’il renferme. Sa durée de conservation est maintenant prolongée. Ces modiﬁcations vous permettent de proﬁter d’un meilleur produit global. Pour plus de renseignements ou pour avoir la preuve des effets de ce produit, visitez notre site Web ou votre jardinerie favorite, et téléchargez ou ramassez le nouveau dépliant CANNAZYM.