Canada (FR) CANNAtalk 9 | Hormones végétales. Fonction et effet by CANNAtalk

éro 9 2010 m u n s r u e lt u ic t ra is h o r re v u e p o u r le s v

Mildiou

La suite

Burning

MAN Festival

Hormones

Vegetales Fonctions et Effets

Et plus: Aquaponie Quoi de neuf?

Désastres résolus Questions & RéponsesC

Conseil d’horticulteur

Puzzle & Gagnez

2|cannatalk

avant-propos

HQTalk:

« La qualité se prouve d’elle-même », telle est la philosophie de notre entreprise. Nous avons toujours cru que : la beauté est éphémère, que la nuit tous les chats sont noirs! Que beau est qui bien fait, qu’à l’âne, l’âne semble très beau et que l’habit ne fait certainement pas le moine. Après tout, ne faut-il faut pas se méfier de l’eau qui dort? Quelle naïveté! Avec tous ces proverbes et ces expressions sur les apparences, c’est ce que nous devrions accrocher sur nos murs! Malgré toutes ces sages constatations qui prétendent que les apparences ne sont pas importantes du tout, la pratique et la psychologie démontrent tout le contraire.

Donc, nous nous sommes dit qu’il était grand temps de prendre un moment pour refaire une beauté superficielle à notre revue afin que ses apparences reflètent sa beauté intérieure. Évidemment, notre but premier reste de vous informer et d’aider nos horticulteurs le plus possible. Nous espérons que ce nouveau look vous plaira. Peut-être sommes-nous naïfs, mais nous croyons que la beauté attire l’attention, mais que c’est la personnalité qui capture le cœur. De toute façon, n’hésitez pas à nous écrire pour nous faire part de vos impressions. Toutes les réactions sont les bienvenues. Nous ne pouvons pas y arriver sans vos commentaires, alors écrivez-nous au editor@cannatalk.com.

Dans la dernière parution du CANNATALK, nous vous avons présenté l’hormone végétale nommée « florigène ». Dans le présent numéro, nous avons creusé le sujet un tant soit peu en observant les fonctions et les effets de diverses hormones végétales. Inaki Garcia signe aussi la suite de son article sur l’Oïdium et le mildiou qui avait été entamé dans la huitième édition. Elle nous présente un troisième champignon qui diffère des deux précédents. Également, en plus des rubriques habituelles, nous lançons la toute nouvelle rubrique Pleins feux sur… Celle-ci portera toujours sur des activités intéressantes et à la mode dans le monde. Il peut s’agir d’une nouvelle tendance, d’une expérience extraordinaire ou d’un événement à venir. Un sujet amusant et intéressant, voilà notre seul critère! Alors pour cette première rubrique, nous vous offrons Pleins feux sur le festival Burning Man. Jetez-y un coup d’œil.

s e r e i t a M s Table de Bonne lecture Jeroen

Hormones Végétales Fonctions et effets

Questions & Réponses

4 8 10 15 16 17

Désastres Résolus Carence Potassium

Aquaponie

Nous avons reçu un tas de questions

Durable, amusant et simple

Mildiou

Conseil de l’horticulteur

La suite

Le coin de l’horticulteur Une horticultrice raconte

Quoi de Neuf? Cannaboost Enrichi

Pleins feux sur... Burning man

Rotation des plantes mère

Légumes miniatures Concombres miniatures

Puzzle & Gagnez Gagnez grands prix!

À venir ? & Colophon Snow kiting

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hormones végétales Fonctions ET effetS Les hormones sont des molécules organiques pouvant influencer la physiologie et le développement des plantes et des animaux, et ce, même en faible concentration. Les hormones jouent, notamment, un rôle important dans la croissance et la floraison de la plante. Cet article aborde brièvement le fonctionnement des hormones végétales chez les plantes et le rôle qu’elles jouent pour s’assurer que les plantes entrent en floraison. Les hormones sont des molécules organiques pouvant influencer la physiologie et le développement des plantes et des animaux, et ce, même en faible concentration. Les hormones jouent, notamment, un rôle important dans la croissance et la floraison de la plante. Cet article aborde brièvement le fonctionnement des hormones végétales chez les plantes et le rôle qu’elles jouent pour s’assurer que les plantes entrent en floraison. Les hormones sont produites par la plante et transportées partout à l’intérieur. En bref, il s’agit de signaux, chimiques, pouvant être émis et captés partout dans la plante. Par exemple, une feuille sera en mesure de transmettre un signal au bout de la tige pour lui indiquer de former des fleurs. Les hormones végétales, aussi appelées phytohormones, les plus connues sont l’auxine, la gibbérelline, la cytokinine, l’éthylène et l’abscissine (acide abscissique) (voir le schéma 1). Il a été démontré que les brassinostéroïdes, les salicylates et les jasmonates interviennent aussi de façon similaire aux hormones. Les hormones peuvent aussi être liées aux sucres ou aux acides aminés. Sous cette forme, elles sont inactives et permettent d’être emmagasinées. Dans certaines conditions, les hormones peuvent être relâchées de nouveau et redevenir actives, par exemple avec l’influence de la gravité ou de la lumière.

Auxine

u cours des années 1880, Charles Darwin et son fils Francis ont entrepris des expériences qui ont finalement confirmé l’existence des hormones végétales. Ils ont basé leur expérience sur l’avoine en étudiant l’influence de la lumière sur la direction de croissance. Leurs expériences ont démontré les processus exercés par l’hormone végétale nommée auxine. L’auxine est produite aux points de croissance de la plante, tant dans la partie aérienne que dans les racines. L’auxine influence, entre autres choses, l’absorption d’eau, la division et l’élongation cellulaires (elle assouplit les parois cellulaires). Puisqu’elle favorise la formation de racines sur les tiges, on utilise l’auxine sous diverses formes en tant qu’hormone d’enracinement. Les recherches effectuées par CANNA ont démontré que les effets de l’auxine dépendent grandement de la concentration et de la méthode d’application utilisée 4|cannatalk

pour chaque type de plante. En faible concentration, elle stimule légèrement la formation de fleurs et ralentit le mûrissement. En grande concentration, elle inhibe la croissance et provoque des malformations ainsi que des symptômes ressemblant à des tumeurs. L’auxine produite dans la partie supérieure des plantes est capable d’empêcher le développement de pousses latérales. On appelle ce symptôme la dominance apicale. En enlevant la pousse principale, on parvient à arrêter cet effet d’inhibition et les pousses latérales peuvent ensuite se développer. Ainsi, on obtient une plante plus large. Lorsque l’espace disponible pour la culture ne permet d’insérer que quelques plantes par mètre carré, l’élimination de la pousse principale vaut la peine, ce geste permettra d’utiliser l’éclairage plus efficacement. De plus, pour obtenir une bonne plante mère, il est nécessaire de couper les pointes régulièrement et ainsi favoriser une croissance plus abondante des pousses latérales.

Schéma 1: Formules structurales des cinq hormones végétales.

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Photo: Canna Research: Tige fendue en raison d’une croissance trop rapide après une application de gibbérelline.

Gibbérelline La gibbérelline a été isolée pour la première fois au Japon par Yabuta en 1935. La gibbérelline a été trouvée dans un champignon qui avait causé une baisse de productivité pendant des centaines d’années chez les producteurs de riz japonais. La gibbérelline avait d’abord favorisé la croissance, mais avait stérilisé les fruits plus tard dans la saison. De façon générale, les gibbérellines servent d’accélérateurs de croissance en raison de l’élongation et de la division cellulaires. Elles assurent la germination des graines et la formation de fleurs chez les plantes de jours longs. La gibbérelline est fréquemment utilisée dans la culture de fruits afin d’aider le développement complet des poires et des pommes non fertilisées. La gibbérelline administrée aux plantes de jours courts, ou plantes à floraison automnale, a des effets rapidement visibles, et ce, même en faible concentration. Les plantes obtiennent une teinte vert pâle et leurs tiges se fendent en raison de la croissance rapide (photo 1). La vitesse de croissance de la plante peut atteindre 10 cm par jour! L’application de gibbérelline à une plante durant le stade végétatif aura pour effet de ralentir sa floraison. La gibbérelline donne aux plantes de jours courts ce que la testostérone donne aux humains. Elle stimule la formation d’organes typiquement mâles et de plantes plus longues; des entre-nœuds plus longs et des fleurs mâles chez les plantes dioïques. Lorsque le pollen de ces fleurs est utilisé pour fertiliser des fleurs femelles, les graines créées produiront toujours des plantes femelles. Certains effets environnementaux peuvent également augmenter la production de gibbérelline. Les plantes produisent davantage de gibbérelline lorsque les conditions lumineuses sont faibles, ce 6|cannatalk

qui les rend longues et d’apparence maigre. Aussi, lorsque la lampe est placée trop près de la plante, les bourgeons déjà en fleur peuvent recommencer à produire de nouvelles pousses. Ceci rendra la partie supérieure de la plante longue et mince. Afin d’éviter ceci, en utilisant une lampe de 600 watts, un espace d’au moins 50 cm devra séparer la lampe de la plante durant la floraison.

Cytokinine L’activité de la cytokinine a été démontrée pour la première fois en 1913. Trente ans plus tard, on a découvert qu’une substance naturelle présente dans le lait de coco favorisait la multiplication cellulaire chez les plantes. L’hormone responsable était la cytokinine. La cytokinine est reconnue comme étant l’hormone responsable de la division cellulaire. Elle stimule le métabolisme et la formation de fleurs des pousses latérales et, ce faisant, elle se conjugue aux effets de l’auxine. La concentration en cytokinine est plus élevée à l’intérieur des jeunes organes (par exemple, les graines, les fruits, les jeunes feuilles et les extrémités radiculaires). Une concentration élevée de cytokinine dans un organe ou un tissu stimulera le transport de

sucres à ces mêmes organes ou tissus. L’administration de cytokinine génère de plus grandes feuilles et accélère la formation de fleurs. Cependant, la durée de la période de floraison est comparable à celle d’une plante n’ayant pas subi de traitement. La cytokinine peut aussi être considérée comme étant l’opposé de la gibbérelline en ce sens qu’elle stimule la formation de fleurs femelles chez les plantes mâles.

Éthylène L’usage pratique de l’éthylène remonte au temps de l’Égypte ancienne alors que l’on entaillait les figues pour qu’elles mûrissent plus rapidement. En 1934, on a découvert que les plantes produisaient elles-mêmes de l’éthylène, leur permettant de réguler le mûrissement de leurs fruits. D’un point vu moléculaire, l’éthylène, produit par tous les organes, est l’hormone végétale la moins complexe. Il s’agit d’une hormone gazeuse qui se déplace dans les espaces libres entre les cellules végétales. Cette hormone est responsable du mûrissement des fruits, de l’inhibition de la croissance et de l’abscission (chute des feuilles). L’éthylène stimule la formation de fleurs chez certaines plantes (par exemple, l’ananas, le manguier et le lychee). Lorsque l’on administre de l’éthylène, on obtient des plantes plus petites avec une floraison qui se termine beaucoup plus vite. Les fleurs mûrissent beaucoup trop rapidement et demeurent donc petites. Puisque les plantes sont très sensibles à l’éthylène, on calcule sa concentration en partie d’air par milliard (ppb). Des concentrations de seulement 10 ppb peuvent provoquer des anomalies chez les tomates. Lorsque des fleurs en mûrissement entrent en contact avec de jeunes plantes, ces dernières risquent de subir un mûrissement accéléré. L’éthylène produit peut être transporté dans l’air pour atteindre les jeunes plants. En aérant la pièce occasionnellement (une fois par jour), on peut éliminer l’éthylène qui s’est formé. En concentration élevée, l’éthylène fait immédiatement jaunir les feuilles. L’éthylène peut aussi s’accumuler autour des racines si elles restent mouillées trop longtemps. Ceci peut provoquer une chlorose du feuillage, un épaississement de la tige, un repli des feuilles vers la tige et une plus grande sensibilité aux maladies. Dans des situations de stress, notamment lorsque la plante est atteinte d’une maladie ou qu’elle est endommagée, la plante produit une plus grande quantité d’éthylène, ce qui l’amène à rester plus petite et force la floraison à se terminer plus rapidement. Un stress mécanique, comme le mouvement de l’air, peut aussi augmenter la production d’éthylène chez la plante. Par conséquent, les plantes restent petites et produisent des tiges épaisses et robustes. Lorsque les ventilateurs sont placés trop près des plantes, elles ressentiront un trop grand stress, ce qui nuira à la récolte.

Acide abscissique L’acide abscissique, dont le nom dérive du latin abscissio (briser), a été isolé pour la première fois en 1963. Son nom lui a été attribué, car on pensait que l’acide abscissique

était responsable de la chute des feuilles et des fruits. Cependant, on a démontré plus tard que l’éthylène jouait un rôle beaucoup plus direct dans ce processus. L’acide abscissique est produite dans les chloroplastes des plus vieilles feuilles et détient à la fois des caractéristiques inhibitrices (croissance) et stimulantes (emmagasinage des protéines). Lorsque l’apport en l’acide abscissique est élevé dans les points de croissance de la tige et des racines, la division cellulaire s’arrête et la plante entre dans une période de repos. L’acide abscissique est une phytohormone importante en ce qui concerne les situations de stress. Elle est responsable de la fermeture des stomates lorsque la plante souffre d’un stress lié à l’eau causé par une température continuellement trop élevée, un taux d’humidité atmosphérique faible ou une CE trop élevée dans le support de croissance.

Formation de fleurs chez les plantes de jours courts Malgré toutes les études qui ont été menées sur le passage du stade de croissance au stade de floraison chez les plantes, il n’existe aucune explication exacte du fonctionnement de ce mécanisme. Chez les plantes de jours courts, la formation et le développement des fleurs dépendent de la durée précise de la nuit. Les plantes de jours courts fleurissent lorsque la nuit dure plus de 12 heures. Il doit absolument faire très noir durant cette période, car la plante ne peut mesurer que la période de noirceur, et non la période de lumière. Presque toutes les intensités de lumière perçues par la plante durant la nuit auront un effet sur son cycle. Ce sont les feuilles qui mesurent cette noirceur et envoient un signal aux pointes des branches leur disant de former des fleurs. L’hormone qui émet ce signal se nomme florigène. Donc, en théorie, il serait possible d’utiliser par exemple des éléments d’une plante en floraison afin de stimuler la floraison d’autres plantes ayant une photopériode de 18 heures. Diverses hormones interviennent activement dans la phase suivant la première mise en fleur. La cytokinine et l’auxine sont indispensables pour augmenter la formation et la croissance des fleurs. L’acide abscissique et l’éthylène participent grandement au mûrissement.

Utiliser des préparations hormonales Si vous souhaitez utiliser des préparations d’hormones végétales, il est important de savoir comment utiliser les hormones, quand les utiliser et combien en utiliser. Le résultat final dépendra de plusieurs facteurs tels que le moment de l’application (stade, moment de la journée), la voie d’application choisie (feuilles ou racines) et la concentration administrée. Par exemple : une faible concentration d’auxines stimule la croissance racinaire tandis qu’une concentration élevée augmente la production d’éthylène, ce qui raccourcit la période de floraison de la plante. • 7|cannatalk

Questions

Hello, thankspour le question. The le chlore à 99 % et les sédiments à 95 %

& Réponses

ci pour le question. The

IOCANNA Terra

Il semble qu’un nombre grandissant d’horticulteurs se tournent vers notre expertise, car jamais auparavant n’avons-nous reçu autant des questions dans notre site Web. Nous avons sélectionné certaines des questions les plus courantes et intéressantes. Si vous ne trouvez pas la solution à votre problème, n’hesistez pas à nous écrire. Nous nous ferons un plaisir de vous éclairer.

pnsers Questio Question

Réponse

Bonjour Marco! Après la 6e semaine, on doit baisser à nouveau la CE, car le taux d’absorption de la plante est moindre et tout surplus J’ai consulté votre site d’engrais représente une pure perte. Une CE de 1,3 devrait convenir, Web afin de me procurer cependant lorsque les feuilles montrent des signes de brûlures, il une table de nutrition pour est recommandé de procéder à un rinçage à l’eau uniquement. le CANNA TERRA. Dans la Nous recommandons d’opter pour un programme de dernière phase de floraison, il fertilisation constant, c’est-à-dire avec la même est écrit que d’arroser avec de concentration tout au long de cette phase. l’eau affichant une CE de 1,3. Voici ma question : La CE doit-elle être de 1,3 lors de chaque arrosage ou bien seulement lorsque je change l’eau? Merci pour votre réponse, Marco. Bonjour. Oui, vous devez quand même utiliser le CANNA Terra Flores. Le PK 13/14 est un additif et non un engrais complet, et ce, même si l’on retrouve certains des Bonjour, je me suis procuré le mêmes ingrédients dans le CANNA Terra Flores. CANNA PK 13/14. Dois-je quand D’autres éléments sont essentiels durant les même utiliser le CANNA Terra périodes génératives (consulter le calculateur de Flores ou bien le PK 13/14 suffit? nutriment). En fait, le PK 13/14 est un nutriment (il a donc une CE), mais il ajoute seulement 2 éléments principaux, le phosphore et le potassium, durant une courte période. Ma question porte sur la qualité de l’eau. Est-ce C’est pourquoi on lui donne le nom d’additif. qu’il suffit d’utiliser un filtre qui élimine le chlore à 99 % et les sédiments à 95 %? Ou bien, vaut-il beaucoup mieux utiliser un appareil à osmose inverse? Bonjour, merci pour votre question. En fait, les deux exercent des fonctions différentes. Le filtre permet Je pose la question d’éliminer le chlore présent dans l’eau, tandis que l’osmose inverse élimine les sels dans l’eau. Si les car l’appareil niveaux toxiques de chlore causent un problème, mais que la CE de départ est faible, alors le filtre d’osmose inverse fonctionnera bien (lorsque le chlore a été ajouté par l’ancienne méthode de chloration, c’est-à-dire à coûte 5 fois plus l’aide de dioxyde de chlore gazeux, il suffit parfois de laisser reposer l’eau dans le réservoir durant cher. Néanmoins, 24 heures. Cependant, si le chlore provient de chloramine, cette méthode ne fonctionnera pas et il si la différence est faudra recourir à l’osmose inverse). Si la CE de l’eau du robinet est supérieure à 0,4 ou 400 ppm, alors marquante, c’est ce l’appareil d’osmose inversée pourrait offrir une bonne solution. Il suffit de mélanger l’eau osmosée que je me procurerai. avec l’eau du robinet pour obtenir une CE de départ d’environ 0,2 ou 200 ppm. En fin de compte, en Je cultive dans du faisant ce mélange, vous obtiendrez de plus grandes économies qu’en utilisant uniquement l’eau terreau avec matières traitée par osmose. CANNA recommande une CE de départ de l’eau d’au moins 0,2 ou 200 ppm. Si organiques. Merci la CE est beaucoup plus faible, il faudra l’augmenter avant de commencer. Il est important de filtrer beaucoup! les sédiments pour préserver les équipements comme les goutteurs, les tuyaux, les pompes, les réservoirs, etc. De plus, le filtre est requis pour les appareils à osmose inverse, car il ne faut pas que les sédiments bloquent les filtres, les tuyaux ou les pompes à haute pression du système.

Réponse

Question

Réponse

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Questi repon ons pour la phase us vo zde an comm de rinçage re Do Quel cycle

Bonjour David. tout quest ion. Question The Question Bonjour. J’utilise pour la première fois les produits CANNA. Depuis trois semaines, Bonjour. Avec les nutriments BIOCANNA, Quel est le tau x de

est-il normal qu’en tournant la bouteille à l’envers, un liquide épais soit collé au fond? Est-ce un problème? Je n’en sais rien, mais je dépose ma bouteille dans l’eau chaude afin de ramollir les résidus, ensuite je suis en mesure de bien mélanger le contenu. Est-ce que cela change quelque chose? Merci.

J’aimerais

Réponse

Bonjour. La couche brune et épaisse au fond de la bouteille s’appelle la vinasse. Celle-ci renferme environ 50 % des nutriments. Il est donc important de bien mélanger le contenu de la bouteille avant chaque utilisation. Il NE faut PAS appliquer la vinasse pure à la plante, car vous la brûlerez. Si la bouteille est presque vide et qu’elle n’a pas été bien mélangée lors de chaque utilisation, il est possible que vous brûliez vos plantes. Dans une telle situation, je vous recommande de jeter le reste de la bouteille et de vous en procurer une nouvelle. Ensuite, suivez les instructions inscrites sur la bouteille et prenez soin de toujours bien l’agiter. Tournez la bouteille à l’envers, en gardant le bouchon, et bien agiter, ainsi, le liquide se mélangera plus rapidement

Question

Quel est le taux de pH pour les sacs de CANNA Coco de 50 litres? En ajoutant les nutriments (A+B), estce que le pH augmente ou baisse? Merci, Jim

Question

Réponse

j’utilise le TERRA Flores avec CANNAZYM & CANNA RHYZOTONIC avec une photopériode de 12 heures et je compte essayer le PK savoir 13/14 dès la 5e semaine. J’utilise des récipients de 4X28 litres, un réservoir de 50 litres et un système à recirculation avec 1/3 d’argile et 2/3 de perlite, le tout accompagné d’un appareil à osmose inverse. J’ai fait le dernier rinçage lorsque j’ai changé la photopériode à 12 heures, c’est-à-dire, il y a 3 semaines. Quel cycle de rinçage recommandezvous pour la phase végétative et la phase de floraison? Merci, David.

Bonjour Jim. La Coco tamponnée de CANNA affiche un pH initial d’environ 6,1. En général, le pH du support a tendance à baisser. Les nutriments Coco A/B feront légèrement augmenter le pH. L’effet combiné sur le pH est en fait un tamponnage. Ceci permet de maintenir délicatement un pH équilibré tout en permettant à la plante de modifier le pH de la solution au gré de ses besoins durant sa routine quotidienne.

J’aimerais savoir la différence entre le Terra Professional Plus et le Bio Terra Plus. J’ai remarqué que ni l’un ni l’autre ne contient de perlite. À première vue, la différence n’est pas très évidente. Je vous remercie de votre aide. Sincèrement, Mark

Réponse

Bonjour David. Tout d’abord, il n’est pas recommandé de faire recirculer les nutriments dans les supports à capacité d’échange cationique tels que la tourbe ou les sols d’argile minérale. En fait, le support a tendance à influencer la part de nutriments avec le temps. Ceci augmentera aussi les besoins de lessivage (c’est le bon terme) durant le cycle de croissance. Le lessivage vise à réduire la quantité de sels solubles dans le support ou à corriger les problèmes de ratio. La meilleure façon de procéder consiste à utiliser une CE d’au moins 0,2 (200 ppm), car une plus grande quantité de sel favorable, tel que le calcium, est nécessaire pour éliminer les sels indésirables tels que le sodium. L’exercice doit être suivi immédiatement par une fertilisation normale. Le rinçage consiste à éliminer la CE du support afin d’obliger la plante à absorber les nutriments restant dans le support juste avant la récolte. Ceci permet d’éliminer les saveurs indésirables et d’augmenter la qualité. Le rinçage peut se faire avec de l’eau osmosée de 3 à 5 jours avant la récolte, selon ce qui vous convient. Aucune autre fertilisation n’est faite par la suite.

Réponse

Bonjour Mark. Merci pour votre question. Le Terra Professional Plus est spécialement formulé pour être utilisé avec les nutriments CANNA TERRA, tandis que le Bio Terra Plus est conçu pour la culture biologique en combinaison avec les nutriments BIOCANNA. L’utilisation du Bio Terra Plus avec les nutriments TERRA (ou du Terra Professional Plus avec les nutriments BIOCANNA) fonctionne aussi. Cependant, pour une culture 100 % biologique, il faudra utiliser le Bio Terra Plus avec les nutriments BIOCANNA. De plus, le Terra Professional Plus convient mieux à la culture d’intérieur, et surtout lorsque l’on utilise des goutteurs. Le Bio Terra Plus peut être utilisé tant à l’intérieur qu’à l’extérieur et grâce à son pouvoir autorégulateur, il convient particulièrement bien aux horticulteurs qui arrosent leurs plantes manuellement. J’espère avoir bien répondu à votre question.

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MILDiou la suite

OÏDIUM et MILDIOU (2e partie) par Inaki Garcia

Dans la dernière publication du CANNATALK, je vous ai présenté un article portant sur certains types d’oïdiums pouvant s’attaquer à vos plantes. Le présent article aborde un autre de ceux-là, le champignon Leveillula taurica. Deux aspects différencient cet oïdium des autres. D’une part, alors que le Sphaerotheca macularis et le Trichothecium roseum ne pénètrent qu’en surface, le L. taurica, lui, colonise des zones plus profondes. Par conséquent, contrairement aux autres oïdiums, lorsque l’on glisse son doigt sur les feuilles, la « poudre » typique ne disparaît pas entièrement et laisse une trace sur la feuille. D’autre part, les conidiophores (parties du mycélium dans lesquelles se trouvent les conidies – les spores de reproduction) des champignons S. macularis et T. roseum poussent en surface dans les mycéliums produits, tandis que les conidiophores du L. taurica apparaissent dans les stomates de la plante qui, elles, se trouvent sur la face inférieure des feuilles. Les symptômes varient de façon considérable selon l’espèce attaquée. Sous un microscope, on parvient à différencier le L. taurica du S. macularis grâce à la morphologie des conidies et des conidiophores et également grâce à l’apparition de conidiophores au travers des stomates. Il ne faut pas oublier que les stomates se trouvent surtout sur la face inférieure, on peut donc remarquer un feutre blanchâtre tout autour de la feuille. Il existe peu d’informations sur les facteurs influençant cette espèce chez les plantes de houblon. Bien que ce champignon phytopathogène attaque environ 700 espèces différentes, les études principales ont été réalisées sur des plantes de houblon.

elon ces études, les conidies germent à des températures variant entre 10 °C et 35 °C (50 °F et 95 °F), la température optimale étant de 20 °C (68 °F). Des chaleurs extrêmes (6 heures à 40 °C (104 °F)) réduisent de façon considérable la viabilité des spores (donc, dans les régions très chaudes, les risques d’infection sont plus faibles durant l’été). Nous avons déjà mentionné que les champignons ont besoin de subir des variations climatiques pour achever leur cycle complet de développement; les mêmes conditions s’appliquent dans le cas présent. Bien que la température idéale de germination soit de 20 °C (68 °F), aucune nouvelle spore ne se forme chez les plantes infectées si la température est plus élevée. Cependant, la température optimale pour la croissance du mycélium se situe entre 15 °C et 25 °C (59 °F et 77 °F). En ce qui a trait à l’humidité relative, les conditions les

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plus favorables à la germination se situent entre 85 % et 95 % durant la journée avec des nuits aussi très humides. Des taux d’humidité élevés favorisent la germination, mais il entrave également le développement du mycélium. Évidemment, la meilleure façon d’éviter l’infection des plantes consiste à appliquer un traitement préventif lorsque la température oscille entre 10 °C et 35 °C (50 °F et 95 °F) et que l’humidité relative demeure élevée jour et nuit (par exemple, lors de longues périodes de pluie ou lors d’averses constantes durant le jour, etc.). Si vos plantes intérieures ont déjà subi une infection (que les symptômes soient visibles ou non), il est important de maintenir la température et l’humidité à un niveau constant sans variations soudaines. En maintenant une température aussi élevée que possible (sans empêcher le développement de la plante), vous serez en mesure de prévenir la formation

Figure 1: Lorsque l’on glisse son doigt sur la poudre typique du Leveillula Taurica, située sur la face inférieure de la feuille, la poudre en question ne s’enlève pas complètement ou elle laisse une trace sur la feuille.

de nouvelles spores et de gêner la croissance de mycéliums, donc de ralentir ou d’arrêter la propagation de la maladie. Il est aussi recommandé d’administrer un traitement fongique naturel de façon régulière. Ce dernier prévient la formation de nouvelles spores qui propageraient la maladie en rendant leur environnement moins viable. Du même coup, en entravant la croissance du champignon, le fongicide naturel peut agir plus efficacement.

Pour ce qui est de la toxicité intrinsèque des champignons de type oïdium qui s’attaquent au houblon, le L. taurica et le S. macularis ne produisent pas de toxines considérées comme dangereuses pour la santé humaine. Cependant, il ne faut pas oublier le faux

blanc ou pourriture rose, qui est difficile à distinguer de l’oïdium, même pour les horticulteurs chevronnés. Des études scientifiques ont été menées afin de tenter d’établir les caractéristiques qui permettraient de bien différencier les deux types de champignons sur les houblons. La pourriture rose, Trichothecium roseum, produit une certaine quantité de mycotoxines très toxiques pour les mammifères. Des études réalisées en 1969 ont démontré que des extraits de ce champignon en différentes concentrations parvenaient à tuer des souris, des lapins et même un cochonnet âgé de 19 jours, en plus d’entraîner d’autres blessures. Vu le danger de ce champignon, il vaut mieux prendre toutes les mesures préventives afin d’éviter la formation de cet oïdium chez vos plantes au lieu de risquer de consommer des plantes contaminées. 11|cannatalk

cannaRESearch MILDIOU

Sphaerotheca macularis Infection chez les fraises

Leveillula taurica

Photographie: Karna Maj

Pseudoperonospora cannabina

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Mildiou est le terme utilisé pour désigner deux champignons qui causent la maladie du même nom chez les plantes de houblon, Pseudoperonospora humuli et Pseudoperonospora cannabina. Puisque ce dernier représente un problème majeur chez les plantes de houblon, il est très bien documenté. Pourtant, il n’y a presque aucun ouvrage portant sur son développement chez les houblons précisément. Néanmoins, ces mildious sont tellement semblables qu’il suffit de connaître les symptômes et leur comportement sur les houblons pour se faire une bonne idée de leurs effets. Lorsque la maladie se propage, les feuilles se courbent, se nécrosent et finissent par tomber. La partie du mycélium qui contient les spores de ce champignon apparaît par les stomates de la plante. Avec un bon éclairage, on peut facilement remarquer un feutrage gris-mauve sur la face inférieure des feuilles. Les nuits froides (environ 10 °C/50 °F) avec un taux d’humidité élevé (plus de 85 % d’humidité relative) offrent des conditions idéales à la formation des sporanges (les structures contenant les spores). Lorsque les spores de ces champignons atteignent les feuilles, ils ont besoin de beaucoup d’humidité ou même d’eau libre (pluie, rosée, etc.) pour germer et pénétrer dans les orifices naturels de la feuille (lenticelles et stomates). Les spores de ces champignons possèdent de petits poils (flagelles) qui leur permettent de se déplacer; c’est pourquoi on les nomme zoospores. Les sporanges ont besoin d’eau libre pour relâcher les spores, qui peuvent ensuite se déplacer dans l’eau à l’aide de leurs flagelles. Par conséquent, ce champignon apparaît à certains moments de l’année dans les régions connaissant des périodes de pluie prolongées. Le vent peut aussi disperser les spores. Les spores se forment tant le jour que la nuit, mais ne sont relâchées que durant le jour. Les températures optimales pour les infections se situent généralement entre 16 °C et 22 °C (61 °F et 72 °F). Dès que la plante est infectée, les changements de température diurne et nocturne favoriseront le développement des champignons. Les températures optimales diurnes et nocturnes pour la formation des champignons sont de 25 °C et 15 °C (77 °F et 59 °F) respectivement. Contrairement aux oïdiums, les champignons de type mildiou ressentent plus les effets des préparations à base de cuivre que des préparations à base de soufre. Puisqu’ils se propagent dans les couches internes de la plante, il est préférable d’essayer de les contrôler à l’aide d’un fongicide à effet systémique, tel que le phosphite monopotassique.

Élaborer une stratégie préventive sur mesure Pour choisir la meilleure stratégie préventive à prendre pour combattre le champignon qui pourrait s’attaquer à vos plantes en particulier, on doit prendre

en considération les points faibles du champignon en question lors de chaque stade du processus d’infection. En tant qu’horticulteur, on veut toujours garder ses plantes propres et sans aucun champignon parasite. Il est donc indispensable d’empêcher les inoculums (n’importe quelle partie du champignon pouvant provoquer une infection) d’atteindre la plante. Pour cette raison, nous analyserons les facteurs qui amènent les champignons (essentiellement ses spores) à s’installer dans votre culture. Nous avons déjà établi que plus le nombre de spores présentes dans l’air est élevé, plus vos plantes risquent d’être infectées. Pour les cultures intérieures, on recommande vivement de fournir de l’air filtré à vos

plantes au lieu de procéder par extraction. Toutefois, pour les plantes extérieures, vous devrez déterminer à quelle température et à quel taux d’humidité le nombre de spores dans l’air est à son maximum. Ces spores peuvent provenir de plusieurs sources dans les environs : des plantes horticoles et ornementales, des herbes, des déchets, d’autres plantes comme les vôtres, etc. De façon générale, elles sont transportées par le vent, cependant, vous-même pouvez en transporter sur vos vêtements, dans vos cheveux, etc. La pluie est aussi un facteur à prendre en considération; comme l’ont démontré nos deux articles, les spores de certains champignons peuvent se propager par l’eau s’écoulant des feuilles, tandis que d’autres seront en fait affaiblis

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cannaRESearch

Mildiou Blanc

dans de telles conditions. Dans certains cas, la pluie et l’eau qui s’accumule sur les feuilles durant l’irrigation (éclaboussures, etc.) favorisent la propagation du champignon. Il est aussi important de noter que certains facteurs environnementaux peuvent endommager les inoculums ou réduire leurs chances de survie (par exemple, des températures supérieures à 40 °C (104 °F) pour une période de 6 heures réduisent la viabilité des conidies du L. taurica). Enfin, on doit avoir une bonne idée de l’endroit où les inoculums préfèrent germer et se développer. Par exemple, nous avons établi que le T. roseum se développe d’abord sur des déchets tels que des restes collants, des excréments d’insectes tels que les mouches blanches ou les pucerons, des accumulations de pollen, de poussière, etc. D’autres champignons germent directement sur la plante. Donc, en s’assurant que vos plantes n’hébergent aucun insecte sécrétant des substances collantes et d’autres déchets, on peut aider à prévenir les infestations de T. roseum, mais pas d’autres champignons. De plus, il est préférable d’enlever toutes les plantes pouvant contenir des champignons parasites et qui ne font pas partie de votre culture. Si, malgré tous vos efforts, les inoculums parviennent à entrer en contact avec vos plantes, tout n’est pas perdu; si les conditions ne sont pas idéales, on peut parvenir à éviter la germination des spores. Le facteur le plus important est l’humidité. Pour tous les champignons, vous devez absolument connaître le taux d’humidité idéal à la germination. Certains champignons préfèrent baigner dans l’eau tandis que d’autres s’y noient. Le deuxième facteur le plus important est la température à laquelle les spores germent. Comme nous l’avons déjà expliqué, lorsque les températures sont extrêmes (à certains moments de la journée durant les mois d’été ou d’hiver) plusieurs champignons ne parviennent pas à germer. Cependant, lorsque l’on tente de maintenir une température modérée pour les plantes intérieures, cela devient un désavantage. Enfin, il existe un grand nombre de substances d’origine naturelle pouvant entraver la germination de ces champignons, donc toute stratégie devrait inclure une application préventive de fongicides biologiques. Au lieu de prévenir la germination, certains 14|cannatalk

produits empêchent le filament germinatif de s’introduire dans la plante. Par exemple, certains champignons profitent des irrégularités naturelles dans la cuticule pour pénétrer les tissus internes. D’autres, par contre, entrent de force dans la cuticule. Dans les deux cas, l’application d’huiles peut s’avérer utile puisqu’elle forme une barrière supplémentaire contre laquelle les champignons doivent se battre. Il existe aussi des produits qui renforcent les parois cellulaires, ce qui augmente la résistance mécanique de la cellule. Par exemple, les extraits de prêle des champs (Equisetum arvense) contiennent, entre autres substances, des silicates qui exercent cette fonction de renforcement. Évidemment, on ne peut pas savoir si nos efforts de prévention ont été suffisants pour empêcher l’invasion de champignons et leur colonisation des plantes avant qu’apparaissent les premiers symptômes. Beaucoup de temps peut s’écouler entre le moment où l’inoculum pénètre la plante et l’apparition des premiers symptômes (c’est ce qu’on appelle la période d’incubation). Durant cette période, les plantes semblent en parfaite santé, mais le champignon s’installe sournoisement à l’intérieur. De là l’importance de continuer les traitements fongiques même si aucune trace de champignon n’est visible; leur invisibilité ne garantit pas leur absence. Dans de telles circonstances, vous devrez modifier radicalement votre stratégie en vous efforçant de choisir le meilleur produit pour éliminer le pathogène ou du moins pour ralentir son développement. Il ne faut pas oublier qu’en général, ces types de champignons phytopathogènes germent, se dispersent et se développent à des températures et des taux d’humidité différents des uns aux autres. C’est pourquoi les plus importantes attaques de champignons se produisent durant les mois où la température est modérée, mais avec des variations majeures de température et d’humidité, particulièrement au printemps et à l’automne. Si vos plantes souffrent déjà d’une infection, vous devriez identifier les meilleures conditions environnementales pour la croissance de l’agent pathogène. Pour les plantes d’intérieur, évitez toujours les variations soudaines de température et d’humidité. Si possible, optez pour des conditions qui empêcheront la croissance de l’agent pathogène. En conclusion, rien de cela ne vous sera utile si vous ne savez pas contre quel champignon vous vous battez. Il est primordial d’identifier le cycle biologique et les conditions optimales de développement pour leur compliquer la vie au maximum. Vous pouvez utiliser d’autres tactiques à part les fongicides (par exemple, la filtration de l’air à l’intérieur). Si toutefois vous devez recourir aux fongicides, tentez d’utiliser des produits organiques. Vous pourrez limiter leur utilisation et épargner de l’argent en connaissant les périodes de faiblesse de votre ennemie.•

Le Coin Bonjour CANNA, Je suis une fervente lectrice du CANNATALK depuis quelque temps et je dois dire que j’adore! C’est une revue informative et très agréable à lire. En fait, j’aime beaucoup ne pas avoir à chercher des infos sur la culture parmi une panoplie de publicités comme dans la majorité des revues de l’industrie. Je vous félicite d’être resté épuré et de continuer à nous offrir l’essentiel! La seule chose qui me manque est le point de vue d’une horticultrice. Vous savez, nous sommes là nous aussi!

C’est pour cette raison que j’ai décidé de vous écrire; pour encourager toutes ces femmes horticultrices. Je me suis lancé en horticulture il y environ 5 ans. Fatiguée des prix élevés des fruits et légumes, j’ai décidé de cultiver les miens. J’ai commencé par des plants de tomates, car je me disais que peu de problèmes pourraient survenir avec des tomates. Quelle idée fausse! De mes 5 plants, je n’ai pu récolter que 10 très petites tomates. Sans me décourager, j’ai décidé de m’appliquer davantage pour mieux réussir au prochain tour. Au lieu de demander conseil à ma famille et mes amis, j’ai navigué le net pour recueillir le plus d’informations qui, je croyais, m’aideraient à faire de ma prochaine culture un franc succès. Malheureusement, Internet déborde d’idiots qui croient tout savoir. Donc, je me suis demandée, où devrais-je commencer et qui devrais-je croire? Le centre de jardinage près de chez moi me recommandait CANNA, mais je devais bien y réfléchir, car les produits coûtent plutôt cher. C’est alors que j’ai visité votre site Web. J’ai trouvé très utile de pouvoir créer ma propre table de nutrition adaptée à ma méthode de culture, aux conditions et à mes besoins. C’est ce que j’ai fait et c’est ce qui m’a convaincue d’essayer les produits aussi. J’ai alors donné une deuxième chance à mes tomates, cette fois, en utilisant le mélange de rempotage et les nutriments CANNA Terra Pro. Le spécialiste de mon centre de jardinage m’a expliqué que TERRA est un programme qui renforce les composants de chacun pour obtenir les meilleurs résultats, le plus facilement

possible (merci pour les nutriments en 1 partie). Et vous savez quoi? Au moment de la récolte, j’ai obtenu plus de tomates que j’étais en mesure de manger! J’ai finalement réussi! Chaque dollar aura valu la peine! Après le succès de mes tomates, j’ai aussi cultivé mes propres poivrons, piments, concombres et basilic, toujours avec les produits CANNA.

Merci CANNA! Vous pouvez même faire d’une femme une horticultrice d’expérience! Cheerio, Anne

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canna Quoi de NEuf

MAINTENANT OFFERT :

CANNABoost ENRICHI

CANNABOOST, le puissant stimulateur de floraison et de métabolisme de CANNA, a changé. Il est encore plus performant qu’auparavant et offre une durée de vie prolongée

Performances améliorées et durée de vie prolongée CANNA cherche toujours à améliorer ses produits en plus d’en introduire des nouveaux. Avec le succès initial et la demande constamment grandissante pour le CANNABOOST depuis son introduction, nous sommes très heureux de vous annoncer que CANNA Research est parvenu à améliorer un produit déjà remarquable en perfectionnant ses caractéristiques. Les recherches et les essais ont démontré qu’en augmentant la part d’un des éléments nutritifs présents dans le CANNABOOST, on profitait d’une série d’effets positifs. D’une part, cet ajustement permet à CANNABOOST de travailler plus rapidement et d’augmenter ses effets. D’autre part, cet ajout agit comme un agent de conservation qui prolonge d’un an la durée de vie du produit. CANNABOOST se conserve maintenant durant deux ans lorsqu’il est entreposé dans des conditions normales.

Étiquette du produit Continuez à utiliser CANNABOOST comme avant, rien n’a changé dans la façon d’utiliser et d’appliquer CANNABOOST. L’étiquette du produit affiche le seul changement notable avec la modification effectuée à la concentration de NPK qui est maintenant de 0 – 1 – 1 en raison de l’enrichissement additionnel. Cependant, cet ajout ne change aucunement la façon de l’utiliser ou la fréquence d’application. CANNABOOST continue à augmenter l’énergie de la plante, particulièrement dans sa capacité à convertir les énergies lumineuses en énergie chimique, ce qui garantit une fructification plus rapide et une production de sucres plus abondante. On peut toujours l’utiliser avec toutes les méthodes de culture et il convient aux mélanges en réservoir, aux applications manuelles et foliaires. En fait, c’est le même produit, mais version améliorée!

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Pleins

FEUX SUR...

By Bianca Bakkers

Burning

De temps à autre, un festival annuel voit le jour grâce à un rassemblement spontané de gens qui partagent les mêmes idées. C’est ce qui est arrivé avec le festival Burning Man (Homme qui brûle). Tout a commencé en 1986 sur la plage Baker de San Francisco avec un feu de joie pour célébrer le solstice d’été qui est plus tard devenu un festival se déroulant dans le désert de Black Rock, au Nevada, et accueillant environ 50 000 participants. Lors d’un premier événement, on brûla la première figurine humaine en bois ainsi qu’un petit chien en bois. Ce premier homme de bois mesurait « seulement » 2,4 m (8 pi), les plus récentes créations mesurant 12 m (40 pi) de hauteur et montées sur un piédestal tout aussi haut. Ce geste marque le premier « acte d’expression de soi radicale », concept maintenant devenu le point central du festival.

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Kruitbosch Photographie: Shane

Historique Année après année, le nombre de visiteurs du festival ne cessait d’augmenter et le rituel ne pouvait plus se dérouler sur la plage Baker de San Francisco. De plus, les autorités ont empêché que l’effigie soit incendiée pour des raisons de sécurité. C’est alors que l’on décida, en 1990, de quitter San Francisco pour choisir un nouvel emplacement pouvant accueillir l’événement. La date de l’événement a aussi été changée à ce moment-là. Il se déroulerait désormais la fin de semaine avant la fête du Travail (premier lundi de septembre). Le choix du lieu s’est arrêté sur le désert Black Rock, situé au nord de Reno, au Nevada. Cet endroit abrite une playa, un lac desséché entouré par une chaîne de montagnes, et constitue le deuxième endroit le plus plat et le plus vaste des ÉtatsUnis. La ville que créent les festivaliers s’appelle Black Rock City. Celle-ci n’existe que durant une certaine période chaque année. Dès que les participants quittent les lieux, la ville cesse d’exister. Chaque année, le festival prend de l’ampleur et, en 1995, la chaîne CNN lui accorde sa première couverture. Lors de cette même année, les participants doivent pour la première fois se procurer des billets pour assister à l’événement, billets vendus au coût de 35 $ à l’époque. L’année suivante, le festival Burning Man lance sa toute première thématique : l’Enfer de Dante. On encourage les participants à créer des œuvres d’art, de la musique, des véhicules mutants en lien avec le thème. Aujourd’hui, le prix du billet varie entre 200 $ et 300 $, principalement selon le moment de l’achat, donc plus on achète tôt, plus le prix est bas.

Burning Photographie: Waldemar Horwat

Caractéristiques

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Le festival Burning Man comporte aussi certaines caractéristiques inhabituelles. L’essence du festival évolue autour de l’expression de soi radicale, l’autosuffisance radicale, l’art et le sens de communauté. Les participants peuvent donc s’exprimer à l’aide des mots, de la musique, de l’art, des vêtements (leur absence), ou de toute autre manière qu’ils jugent adéquate. Il s’agit également d’un festival strictement non commercial, c’est-à-dire qu’il n’y a aucune vente sur place, donc aucun argent n’est requis. La seule exception étant pour le café et la glace qui peuvent être achetés en tout temps. Puisque le festival se déroule au beau milieu du désert à la fin de l’été, il peut faire très chaud (plus de 40 °C/100 °F),

Sans auto

Principes En tout et partout, plusieurs principes régissent le festival Burning Man. La politique visant à ne pas laisser de trace est la plus importante. Un autre principe important indique qu’aucune photographie ou vidéo n’est permise à moins d’avoir enregistré son appareil photo ou sa caméra vidéo à l’avance. À notre avis, c’est le seul principe de Burning Man qui pourrait créer des conflits.

Les véhicules motorisés n’ont pas accès au site du festival, mis à part les véhicules mutants qui font partie de la scène artistique. Il est possible de stationner sa voiture, son VR ou sa moto près de sa tente ou du lieu où l’on dort pour la durée de la visite. Cependant, pour se déplacer dans la ville, pour visiter la playa ou les camps à thème, allez-y en vélo ou à pied!Comme mentionné plus haut, chaque festival a son thème. Pour l’année 2010, le thème est Métropolis : la vie des villes. Les camps à thème de Burning Man existent depuis 1993. Ils sont au centre de l’interaction de Burning Man. Il y a peu de règles à suivre, mais le principe le plus important est le suivant : un camp à thème doit être participatif. Les meilleurs camps réussissent grâce à la simplicité. Dans un environnement chaud et venteux, personne n’a envie de subir une présentation PowerPoint, d’écouter de longues histoires ennuyeuses ou de participer à un débat pesant. Puisqu’il n’y a absolument pas d’électricité disponible, les participants des camps à thème doivent être entièrement autosuffisants, ce qui implique de générer leur propre électricité (à l’aide du vent ou du soleil), d’amener leur propre équipement de construction et évidemment de prévoir de l’eau!

Festival international Au cours des années, le festival Burning Man n’a pas seulement connu une hausse du nombre de visiteurs, il a aussi grandi géographiquement. Des visiteurs de partout dans le monde participent au festival et Burning Man détient maintenant son propre réseau de 150 personnes-ressources sur place partout dans le monde, un réseau qui fonctionne à longueur d’année (regionals.burningman.com). Au bout du compte, à tous ceux libres d’esprit, le festival Burning Man est certainement un endroit à considérer pour ses vacances. Sortez votre crème solaire, procurez-vous votre billet et allez-y! •

Photographie: Steven Fritz

mais les nuits frôlent le gel. Les vents peuvent aussi être de la partie, ce qui rend l’environnement très poussiéreux et donne place à des tempêtes de sable. Il faut donc s’y attendre! Il n’y a aucun magasin sur le site, donc il s’agit d’une fête où l’on doit amener tout le nécessaire et s’assurer d’en amener suffisamment! Vous pouvez vous procurer ce que vous avez oublié auprès de vos voisins et peut-être avezvous quelque chose à leur donner en retour! C’est une autre des caractéristiques du festival Burning Man : l’art du don désintéressé. Donner sans rien attendre en retour. Une autre caractéristique importante vise à ne pas laisser de trace. Les participants doivent ramener à la maison tous les déchets qu’ils auront créés durant la semaine de Burning Man. C’est un aspect important à prendre en considération lorsque l’on veut participer à l’événement! Durant le festival, une zone de recyclage est mise à la disposition des participants pour disposer des contenants en aluminium. Encore mieux : amenez vos propres tasses!

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Desastres

Résolus

On trouve du potassium dans toute la plante. C’est un élément essentiel à toutes les activités liées au transport de l’eau, à l’ouverture et la fermeture des stomates et à plusieurs autres choses. Le potassium est responsable de la robustesse et de la qualité de la plante en plus de contrôler bon nombre de processus, dont le système des glucides. Une concentration élevée de potassium dans le sol augmente la résistance des cellules végétales aux agents pathogènes. Les Romains et les Étrusques enrichissaient le sol à l’aide du potassium obtenu en brûlant la végétation locale. Cette forme de culture du brûlis a été pratiquée durant des centaines d’années à l’échelle de la planète, une pratique qui a provoqué une érosion extrême du sol. Au cours des années trente, on utilisait encore un mélange de cendre de bois et de fumier en Europe occidentale.

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P o ta s s i u m

e potassium est un métal doux de couleur blancargenté qui, sous sa forme pure, réagit violemment lorsqu’il entre en contact avec l’air et l’eau. Il y a 300 millions d’années, les minéraux tels que le potassium, le sodium et le magnésium se sont dissous dans la mer avec l’érosion de la croûte terrestre. L’eau de mer dans les grands fonds marins s’évaporait, le sel se cristallisait et se recouvrait généralement de roches, créant ainsi des formations salines. Jusqu’au début du 20e siècle, seul le sel de table était extrait de ces formations. On rejetait le reste du potassium dans les cours d’eau ou dans l’environnement. Grâce au développement des engrais inorganiques, on exploite maintenant d’autres minéraux tels que le magnésium, le soufre, le phosphore et le bore en parallèle avec le sel de table.

Carence Une carence en potassium réduit le processus d’évaporation par les feuilles et le mouvement subséquent de l’eau dans la plante. Par conséquent, la température dans les feuilles augmente et les cellules 20|cannatalk

brûlent. Ce phénomène se produit habituellement sur le contour des feuilles, là où le taux d’évaporation est normalement plus élevé. Il n’y pas que la température ambiante qui peut faire augmenter dramatiquement la température dans la feuille, la radiation du soleil ou de la source lumineuse emmagasinée par les tissus des feuilles peut aussi entraîner une réaction similaire. Une température interne supérieure à 40 °C (104 °F) est destructive pour la plante, car elle provoque la décomposition des protéines. L’évaporation refroidit les feuilles, mais ce processus draine de l’énergie, soit soixante-dix pour cent (70 %) de l’énergie de la plante. Il est important de noter qu’un manque d’humidité et des brûlures générales provoquées par le sel peuvent aussi tuer le contour des feuilles. On ne peut donc pas identifier une carence en potassium uniquement avec ces symptômes. En général, on peut déclarer qu’un manque de 10 % d’un élément dans les tissus de la plante provoquera des effets visibles et identifiables, soit un changement de teinte ou l’apparition de nécroses, soit d’autres signes.

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Étape 1

Development de la carence

Étape 2

I. Au départ, la plante a une apparence saine, une

teinte vert foncé et un feuillage normal et lustré. Les feuilles perdent leur éclat (amincissement des cuticules) un peu plus tard.

II. Les plantes ont souvent plus de ramifications,

Étape 3

4. Un surplus de « sel de table » (sodium) dans l’environnement racinaire – Le sodium ralentit l’absorption de potassium. Le sodium s’accumule facilement dans la zone racinaire, en fait, il y a généralement plus de sodium que la quantité nécessaire à la plante. Un taux élevé de sodium peut être provoqué par une eau de mauvaise qualité, un sol salé, un mauvais compost ou engrais et par les systèmes à recirculation.

Solutions pour résoudre la carence

plantes chétives et d’apparence malsaine en plus

• Visitez votre centre de jardinage pour obtenir les conseils d’un expert. Ils possèdent les bons produits. Un engrais bien formulé aura une quantité suffisante de potassium. • Si la CE (conductivité électrique) du substrat ou du sol est trop élevée, il est possible de le rincer avec de l’eau propre. • Vous pouvez ajouter du potassium par vous-même, la meilleure façon est inorganique. Dissoudre 5-10 grammes de nitrate de potassium dans 10 litres d’eau. Pour les sols acides, il est possible d’ajouter du bicarbonate de potassium ou de l’hydroxyde de potassium (5 ml pour 10 litres d’eau). • Vous pouvez ajouter du potassium de façon organique à l’aide d’une solution diluée de fumier de poulet ou de purin (attention de ne pas brûler les racines) et de cendre de bois (elle contient plusieurs minéraux pouvant augmenter le pH tel que le potassium (K2CO3), le calcium et le magnésium. La cendre est un bon engrais pour les sols acides.) Des extraits de la famille des raisins contiennent également des quantités élevées de potassium.

de réduire considérablement la floraison.

Rétablissement

mais les pédoncules restent minces.

III. Les bouts des jeunes feuilles ont un contour

grisâtre. Ensuite, la couleur tourne au brun-

rouille, les feuilles se courbent et s’assèchent.

IV. Les feuilles jaunissent de l’extérieur vers les

rainures et des taches ternes de couleur rouille apparaissent sur les feuilles.

V. Les pointes des feuilles de courbent

radicalement et des sections complètes de la feuille commencent à mourir. Les feuilles se

courbent davantage jusqu’à finalement tomber (les plus vieilles feuilles).

VI. Une carence extrême entraîne la formation de

Raisons pour une carence 1. Trop peu d’engrais ou engrais inadéquat. 2. Culture dans un sol avec potassium fixé – 3. L’humus et les sols riches en argile possèdent une grande force de fixation des minéraux et tamponnent particulièrement bien les cations comme le potassium. Donc, certains nutriments ne peuvent pas être absorbés temporairement par la plante. Ceci peut être problématique chez certaines plantes à croissance rapide, car leur période de croissance est plus courte.

La plante absorbe le potassium rapidement et facilement. Dans un environnement hydroponique, on perçoit les améliorations en quelques jours. Pour la culture en sol, tout dépend de la capacité d’absorption du sol, il peut donc être nécessaire d’augmenter le dosage. L’ajout de potassium par vaporisation foliaire n’est pas recommandé.

Un surplus de potassium provoquera des dommages par le sel, des carences en calcium et en magnésium et une acidification de la zone racinaire. 21|cannatalk

Research

AquaPonie L’aquaponie consiste à cultiver des plantes et des animaux en symbiose dans un système à recirculation

fermé (réservoir d’eau) en utilisant de l’eau au lieu d’un terreau. Techniquement, il s’agit d’une combinaison d’aquaculture (pisciculture) et de culture hydroponique (culture de plante sans sol). Présentement, le nombre d’opérateurs de cultures aquaponiques commerciales est limité, cependant, l’on démontre un fort intérêt pour cette méthode intensive de production alimentaire.

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es boutures de plante peuvent être compostées dans un bac à vers (simplement dit, il s’agit d’un récipient avec des vers de terre que l’on utilise pour faire du compost) afin d’alimenter les poissons. L’accumulation de déjections des poissons (matières fécales, urine et urée), qui pourrait devenir toxique pour les poissons, crée une eau riche en nutriments. Des bactéries bénéfiques convertissent ces éléments en nitrites, puis en nitrates inoffensifs qui sont ensuite utilisés comme engrais naturel pour les plantes. En absorbant ces nutriments, les plantes aident à filtrer l’eau dans laquelle vivent les poissons. L’eau propre est redirigée vers l’environnement aquatique des animaux et le cycle se poursuit. Les répercussions environnementales sont minimes puisqu’il s’agit d’un système à recirculation fermé. Ce système produit rapidement des fruits et légumes succulents tout en élevant des poissons. L’aquaponie est une façon viable, amusante et facile de produire d’excellents aliments de qualité pour votre communauté ou pour la vente commerciale. Le système repose sur le fonctionnement fluide de l’écosystème naturel créé dans le réservoir d’eau. On ajoute de la nouvelle eau uniquement pour remplacer l’eau absorbée par les plantes, l’eau évaporée dans l’air ou l’eau perdue en enlevant de la biomasse dans le système. Ce système est efficace, il utilise peu d’espace et requiert peu d’eau additionnelle. Les poissons fournissent tous les nutriments nécessaires aux plantes, donc aucun besoin d’ajouter de l’engrais. Puisque les plantes poussent dans l’eau, il n’y a aucune mauvaise herbe éliminant ainsi le besoin de recourir aux herbicides. L’utilisation quotidienne en eau est minime et ce type de système réduit l’espace de culture en comparaison avec la culture en champ. L’aquaponie peut être produite localement, tout au long de l’année et permet des récoltes constantes. L’aquaponie convient aux zones urbaines afin de fournir des aliments aux marchés locaux, aux régions sèches ayant des sols pauvres, aux pays en développement, aux communautés rurales ou à n’importe quel endroit où la production d’aliments frais est nécessaire. Les systèmes de culture aquaponique viennent en différentes grandeurs, autant des petites unités intérieures que des grandes unités commerciales. Ils utilisent soit de l’eau douce ou de l’eau salée, selon l’animal aquatique élevé et le type de plantes cultivées. L’aquaponie a la capacité de devenir une

Méthodes hydroponiques utilisées 1. Culture en eau profonde Cette méthode est utilisée pour les systèmes de grande envergure dans lesquels la zone de culture est vaste et que le nombre de poissons est élevé. Les plantes sont d’abord cultivées dans un support comme la laine de roche ou la fibre de coco pour ensuite être transplantées dans des pots percés qui s’insèrent dans les trous du plateau flottant de polystyrène. Le polystyrène isole l’eau et empêche la lumière de pénétrer afin de réduire la formation d’algues. L’eau est aérée à l’aide d’une pompe, d’un compresseur ou d’un ventilateur afin d’offrir une eau suffisamment oxygénée qui permet aux racines d’assimiler les nutriments au lieu de simplement pourrir. 2. Technique de culture sur film nutritif (NFT) Un mince film d’eau circule continuellement dans un système de rigole ou de gouttière. Les plantes sont ensuite cultivées dans des pots insérés dans les trous du conduit NFT, baignant dans un ruissellement constant d’eau riche en nutriments. 3. Lits de culture (rempli d’un support de croissance) entreprise profitable et viable, surtout pour la production de récoltes de grande qualité destinée aux réseaux de points de vente déjà établis. L’aquaponie ne peut pas concurrencer au niveau de la vente en gros avec les producteurs hydroponiques commerciaux ou les aquaculteurs intensifs, mais elle permet de répondre à un marché ciblé pour une production alimentaire régionale et durable. L’une des plus simples méthodes d’aquaponie consiste à utiliser des lits de culture combinés à des réservoirs à poissons, le tout en pompant l’eau pour créer un courant. Les lits de culture peuvent être remplis à l’aide de boulettes d’argile (légères avec un pH tamponné et favorisant l’aération) ou de gravier (alternative plus économique). On peut intégrer des tuyaux ascendants, des siphons automatiques et des préfiltres au système, lorsqu’approprié. 23|cannatalk

Research

La clé du succès en pisciculture réside dans la qualité de l’eau. On réussit à garder des stocks de poissons en santé en s’assurant que l’eau est propre, bien aérée, à la bonne température et avec de la nourriture adéquate pour les poissons. Un élevage appliqué et une surveillance minutieuse offriront un environnement productif et sans stress pour vos poissons et assureront prospérité et reproduction. Au départ, l’aquaponie se limitait à la culture de la laitue, de la ciboulette et d’autres légumes-feuilles, mais récemment, des horticulteurs commerciaux et des chercheurs ont connu un franc succès en cultivant des tomates, des concombres, des poivrons, des melons, des fleurs, des fraises et des fines herbes (basilic, menthe, agropyre, ciboulette, origan, sauge, persil). Le tilapia est un poisson d’eau douce à croissance rapide et qui offre une viande blanche ferme lorsqu’il est fileté. C’est le poisson le plus communément élevé en aquaponie, car il supporte diverses conditions de qualité d’eau. D’autres poissons comme la marigane, le crapet arlequin, l’achigan, la carpe, la truite, le cyprin doré et le koï peuvent aussi être élevés dans ce système.

Les avantages de la production alimentaire aquaponique • Utilise l’eau riche en nutriments provenant de la pisciculture qui autrement aurait été rejetée • Élimine les coûts et le temps consacrés à la préparation des solutions nutritives hydroponiques traditionnelles • Offre une forme de nutrition entièrement organique pour les plantes • Génère des produits biologiques (sans engrais, sans herbicides) • Absence de maladies provenant du sol puisqu’il s’agit d’une culture sans sol • Aucune eau n’est perdue ou consommée par les mauvaises herbes • Peu d’espace requis puisque les plantes peuvent être très rapprochées • Les plantes poussent et se développement relativement vite • Cultures possibles tout au long de l’année. Dans la plupart des climats, une serre est nécessaire

La quantité de poisons pouvant être élevée dépend de la taille du réservoir et du type de système de filtration utilisé. Les systèmes à base d’aquarium permettent d’accueillir 1 po (de la longueur du poisson) par 3,5 litres d’eau. Dans un plus gros système, les producteurs aquaponiques élèvent généralement un maximum de 1/2 lb de poisson par 3,5 litres d’eau. Le nombre de plantes pouvant être cultivées dépend du nombre de poissons dans le réservoir, de leur taille relative et de la quantité de nourriture à poisson ajoutée quotidiennement. En général, dans un système aquaponique en eau profonde, on peut cultiver 1 mètre carré de plantes par 60-100 grammes de nourriture à poisson ajoutée quotidiennement. Commercialement, l’aquaponie en est encore à ses débuts, mais avec l’avancement et le raffinement des technologies, l’aquaponie pourrait devenir une méthode efficace et occupant peu d’espace pour l’élevage de poissons et la culture de légumes et de fines herbes. Ce type d’entreprise ne réussit pas à tous! Pour y parvenir, vous devez avoir le bon équipement, détenir des connaissances techniques en horticulture et en élevage de poissons, être un bon gestionnaire et un spécialiste en marketing! 24|cannatalk

Conseil

#25

, d horticulteur

Rotation des plantes mère L’erreur la plus répandue chez les horticulteurs est de penser que les plantes qu’ils gardent et utilisent pour prélever des boutures, obtenir des récoltes, les récolter à nouveau et les plantes mère peuvent être utilisées indéfiniment. C’est tout à fait faux! Les plantes mère qui sont bien entretenues, taillées adéquatement et surveillées de près dureront pour quelques cycles de bouturage. Le fait de couper la pousse dominante pour en faire une bouture provoque la rupture de cette dominance et des bourgeons axillaires se forment grâce aux flots d’hormones. Ceci a tendance à épuiser les caractéristiques génétiques de la nouvelle plante qui se forme alors que les bourgeons dormants éclosent et forment une nouvelle ramification. À part le fait qu’elle soit liée au même système racinaire, il s’agit d’une nouvelle plante et il est tout à fait possible qu’un changement génétique se soit produit. Certains des plus grands avancements en matière de variété de plantes se sont produits de cette façon, grâce à des mutations somatiques (sports) découvertes à l’éclosion des bourgeons sur d’anciennes variétés. Plus la génétique de la plante est variable, plus ce phénomène se produit rapidement. De façon générale, cependant, ce processus provoque un affaiblissement de la plante du point de vue de sa vitalité, de sa taille ou de sa qualité. Afin d’éviter ceci, il faut envisager de changer les anciennes plantes mère pour en utiliser de nouvelles après un certain nombre de récoltes, et ce, sur une base régulière et selon la plante en question.

Growers Il faut toujours récolter et tailler la plante en entier pour rester en contrôle et maintenir la taille des boutures. Il faut toujours prélever les bonnes boutures au bon endroit, c’est-à-dire là où l’équilibre carbone/ azote est adéquat, donc ni trop vert ni trop ligneux. Optez pour les bonnes techniques pour tailler les plantes mère : bien qu’il soit bon d’avoir un grand nombre de boutures provenant de la même plante mère, il est préférable d’en prélever moins, mais en bonne santé, de grandeur et de qualité constantes. On peut seulement y parvenir en observant la plante et les bourgeons qui écloront avec la coupe, en sélectionnant ceux-là et en enlevant ensuite ceux qui vous ne voulez pas.

Pourrais-tu m’amener quelques compriméeés d’advil?

Panic Pete

Oui,

certainement!

Tu as une migraine?

Non… je crois que mes

plantes souffrent

de maux de croissance…

le papa

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Légumes Miniatures Dans la dernière édition du CANNAtalk, nous vous avons offert le premier d’une série d’articles sur la culture des légumes miniatures. Comme promis, en voici un deuxième portant sur la culture des concombres miniatures… Plus on est cultivé, moins on peut tromper!

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Concombre

Les concombres poussent en vigne avec des rameaux annuels et des tiges. Les vignes peuvent être cultivées au sol mais aussi attachées à la verticale ce qui favorise une meilleure croissance et offre un meilleur rendement. Les vignes de concombres sont des plantes rampantes, leurs racines s’étendent superficiellement sur une grande surface. Les vignes de concombres produisent uniquement des fleurs femelles qui se transforment en fruits, il s’agit donc d’une fructification parthénocarpique – sans production de graine. Un grand nombre de variétés de concombres miniatures porte plusieurs fruits sur chaque point d’attache. Les cultivateurs différencient les cultivars à fruit unique, à fruits semi-multiples et à fruits multiples. Les fruits ont beau être petits, les feuilles, elles, ne le sont pas du tout! Les plants de concombres miniatures produisent de grandes feuilles qui recouvrent les fruits. Ces concombres ressemblent à ceux de tailles régulières auxquels nous sommes habitués avec une peau tout aussi lisse. En fait, avant de devenir des concombres miniatures, eux aussi avaient une surface bossue.

Origine

Comme les cornichons, les melons et les citrouilles, le concombre fait partie de la famille des cucurbitacées qui pousse principalement dans les régions tropicales. Les concombres sont originaires d’Inde et ont ensuite été exportés dans la région méditerranéenne. Les cucurbitacées, l’une des plus importantes familles de plants agricoles, étaient déjà cultivées par les Égyptiens il y a 3 000 ans. Les Romains ont amené le concombre en France et il a été longtemps cultivé en Europe en tant que légume ornemental, vu la forme bizarre du légume-fruit. Le concombre fait partie de ces « légumes » qui en réalité sont des fruits, tout comme la tomate, les poivrons et les piments. Depuis 1960, on cultive cette plante avide de chaleur en serre en Hollande. Donc, les concombres sont disponibles tout au long de l’année. Lorsqu’ils sont vert foncé, les fruits sont prêts pour la récolte. Mais, ils peuvent aussi être jaunes ou blancs.

Qualités

Les concombres sont faibles en calorie et riches en vitamine C et en eau, un aliment idéal pour tous ceux qui surveillent leur poids! Riches en fibres, les concombres favorisent la digestion. Les concombres crus sont délicieux en sandwich, en salade ou en collation. Le concombre est le légume parfait pour une alimentation saine. De plus, les concombres ont des propriétés bénéfiques pour la peau.

Culture et Cuisine

Afin de cultiver les meilleurs concombres, il faudra prendre en considération ce qui suit : • Pour la culture intérieure avec lampe, la température doit être constante à 20 °C (68 °F). • Ne pas utiliser un terreau humide. • Les concombres adorent la chaleur, donc il ne faut absolument pas qu’ils aient froid. Par contre, il faut s’assurer de ne pas surchauffer, car ils se déshydrateront facilement. • Les concombres ont besoin de beaucoup d’eau. Cependant, il ne faut pas arroser les feuilles ce qui pourrait provoquer l’apparition indésirable de mildiou. Les concombres n’aiment pas que leurs racines baignent dans l’eau, il faut donc éviter de les noyer! Il faut s’assurer que le surplus d’eau est drainé immédiatement. • Puisque les concombres aiment la chaleur, il est préférable de les cultiver à l’intérieur. Cuisiner avec des concombres est plutôt simple. On les déguste généralement crus et tranchés dans des salades. On combine souvent les concombres avec des tomates ou de la laitue, et parfois avec des oignons ou du fromage. Dans les régions tropicales, on cuit souvent les concombres pour ensuite les ajouter à une soupe ou un sauté.

Photographie: Anton van Dongen

ConcombreS Miniatures!

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C’est pourquoi plusieurs produits cosmétiques intègrent le concombre d’une façon quelconque dans leur formule. Il est également possible d’appliquer des tranches de concombres directement sur la peau pour leur effet hydratant et ils sont particulièrement efficaces pour apaiser les coups de soleil.

Saviez vous Que?

• Les concombres miniatures portent plus de fruits par point d’attache que les concombres réguliers. • Il ne faut pas récolter les concombres miniatures trop tard, car ils atteindront une si grosse taille qu’ils ne seront plus des concombres miniatures. • Le fait de cultiver des concombres miniatures ne signifie pas que la plante est elle aussi miniature. • Puisque le fruit reste petit, la charge fruitière de la plante est moindre qu’avec des concombres réguliers. • Les plus petits concombres miniatures mesurent 10 cm de longueur, tandis que les plus longs mesurent 18 cm. • Les concombres sont très peu caloriques, ils sont donc la collation parfaite. • Le fusarium et le mildiou sont deux maladies pouvant attaquer les cultures de concombres miniatures. • Il n’est pas nécessaire de peler les concombres. La pelure est comestible. • Les concombres des pays méditerranéens n’ont pas le même goût que ceux cultivés en serre. • Il existe des variétés jaunes et blanches de concombres. • On dit que les concombres stimulent la vie sexuelle par leur forme suggestive.

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Conservation

Les concombres sont sensibles aux basses températures, il n’est donc pas recommandé de les conserver dans le réfrigérateur. Vaut mieux les garder à un endroit frais entre 10 °C (50 °F) et 13 °C (55 °F) et couvrir les concombres pour empêcher qu’ils se déshydratent. Dans de telles conditions, les concombres peuvent rester fermes durant plus d’une semaine. Cependant, il est très important de ne pas garder les concombres et les tomates ensemble, car les tomates sécrètent de l’éthylène, une hormone de forme gazeuse, invisible, inodore et complètement inoffensive pour les humains, mais qui provoque le vieillissement des fruits et des légumes. En l’absorbant par la pelure, le concombre ne se gardera pas aussi longtemps.

Tarator

Il s’agit d’une trempette faite de yogourt et de concombres pour accompagner un bon morceau de viande. Pour 4 portions : deux concombres, beaucoup de noix concassées, 2,5 litres de yogourt, deux gousses d’ail, du persil, de l’estragon, de l’aneth, du sel et du poivre. Préparation : Peler les concombres. Mélanger un concombre et le yogourt au robot culinaire. Couper le deuxième concombre en petit morceau. Préparer les herbes fraîches, peler l’ail et hacher le tout finement. Bien mélanger tous les ingrédients avec les noix et servir avec du pain.

Est-il vrai que le concombre n’est pas un légume? Tout à fait! Pour la plupart des gens, un concombre est un légume, mais pour les botanistes, il s’agit d’un fruit car il provient du fruit de la plante. En fait, les tomates, les aubergines, les piments et les poivrons sont tous des fruits. •

Puzzle &gagneZ grands prix

Croyez-vous encore que les casse-têtes sont pour les intellos et les vieux? Eh bien, repensez-y bien! Prenez votre courage à deux mains et tentez de résoudre ce Samurai. Vous pourrez remporter des prix alléchants! Vous courrez la chance de gagner un ensemble de 4 de nos additifs (4 x 0,25 litre) : CANNABOOST, CANNAZYM, RHIZOTONIC et PK 13/14* (les vrais horticulteurs biologiques pourront choisir un ensemble de produits BIOCANNA d’une valeur égale). Faites-nous parvenir votre réponse et 2 gagnants seront sélectionnés au hasard.

Règles Samurai:

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Cinq grilles de sudoku 9x9 dont les coins se chevauchent pour former un quinconce. Le but est le même qu’avec un sudoku simple : Inscrire les chiffres de 1 à 9 une seule fois par rangée. À la fin, vous trouverez la solution dans la rangée surlignée.

N I &W

Une fois le casse-tête résolu, veuillez nous envoyer la réponse par courriel au editor@cannatalk.com. Si vous faites partie des heureux gagnants, nous communiquerons avec vous à l’adresse à laquelle vous nous avez fait parvenir la solution (veuillez préciser un autre mode de communication au besoin). * les prix sont choisis par CANNA, aucun échange pour d’autres produits et aucune valeur monétaire. Nous assurons la confidentialité de vos renseignements personnels.

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venir Dans la prochaine parution du CANNATALK, le thème des racines sera à l’honneur. La zone racinaire joue un rôle vital chez la plante et un problème survenant dans les racines peut nuire à votre récolte. Nous vous proposerons un article scientifique basé sur les constatations de notre département de recherche, des conseils d’horticulteurs, d’autres faits à noter à propos des racines, des messages qu’elles nous transmettent et que l’on peut décoder lorsqu’on y porte attention. C’est à ne pas manquer. Peut-être y trouverez-vous les solutions à vos problèmes de racine.

Snowkiting La rubrique Pleins feux sur… vous offre un article sur la planche à neige tractée (Snow Kiting); un sport en pleine montée chez les amateurs de sensations fortes, les accros de la neige, les fanatiques de kite et les passionnés de planche. C’est amusant et excitant, c’est peut-être votre nouvelle obsession!

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Est publié par CANNA Canada Corp. Une entreprise dédiée à offrir les meilleures solutions de croissance et de floraison.

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Est distribué par les centres de jardinage et de culture hydroponique faisant affaires avec BioFloral ou Stellar. (trouvez le détaillant le plus près de chez vous au www.canna-hydroponics.ca) Rédactrice: Ilona Hufkens Courriel: editor@cannatalk.com Co-rédactrice: Bianca Bakkers Courriel: b.bakkers@canna.com

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Tout le contenu est protégé par le droit d’auteur. Tous droits réservés. Aucune partie de cette publication ne peut être reproduite, par quelque procédé que ce soit, sans la permission écrite préalable de l’éditeur. L’éditeur n’est pas responsable des inexactitudes. Le matériel présenté ne reflète pas nécessairement l’opinion de l’éditeur. On suppose que les images provenant de sources

Collaborateurs au numéro 9: CANNA Research, Anne A, Anton van Dongen, Bram de Bont, Inaki Garcia, Geary Coogler, Pieter Klaasen, Mirjam Smit, Boboti Global Services. 30|cannatalk

à grande échelle, telles qu’Internet, relèvent du domaine public, bien que certaines de ces images se trouvent sur plusieurs sites Web, ce qui rend parfois impossible de retracer la source d’origine.

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