Canada (FR) CANNAtalk 15 | Circuits ouverts et caractéristiques de la laine de roche

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numéro 15 2012 s r u e lt u c ti r o h vrais LA revue pour Des Les dessous du

run-to

waste

PARKOUR

La liberté de mouvement

L’AIL

La douceur de la rose puante

Powered by

Et plus encore: Caractéristiques de la laine de Roche

Faits divers

Coin de l’horticulteur

Pestes et maladies

Conseil d’horticulteur

Jouez et gagnez


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C’est le premier numéro de CANNATALK de l’année. 2012, une année spéciale. La fin du monde approche-t-elle vraiment? La terre sera-t-elle détruite? Sommes-nous à l’aube d’une nouvelle ère? Les Mayas, Nostradamus et Charlie Frost (Woody Harrelson dans le film) avaient-ils raison?

avant -prop os

HQTalk:

Peut-être qu’il ne s’agit que d’un tas de foutaises! J’imagine que nous devrons prendre notre mal en patience. D’ici là, je m’efforcerai de profiter au maximum de la vie, juste au cas! Donc, profitez-en, on ne sait jamais quand notre jour viendra. Chez CANNA, nous sommes heureux de commencer une nouvelle année. Nous débordons d’idées géniales

pour la revue CANNATALK afin de vous renseigner et vous aider avec tous vos questionnements sur la culture. Le présent numéro vous propose deux articles intéressants de recherches. Le premier aborde les systèmes Run-To-Waste (sans recirculation) alors que le deuxième démystifie la laine de roche. Comme à l’habitude,

nous vous offrons une série de trucs et astuces utiles en page 23. La section Questions et Réponses élucidera

peut-être certaines de vos interrogations. Si ce n’est pas le cas, n’hésitez pas à nous écrire sur notre site Internet www.canna-hydroponics.ca. Nous nous ferons un plaisir de vous aider. En espérant que notre numéro contribue à rendre votre expérience de culture plus agréable. Nous sommes impatients de poursuivre notre travail en 2012, et pour les années à venir! Passez une belle et heureuse nouvelle année! Bonne lecture, Jeroen

s e r e i t a M s e d le b a T Canna Research

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Pleins feux sur…

Les dessous des systèmes Run-To-Waste

La liberté de mouvement

Questions & Réponses

Conseil de l’horticulteur

Nous répondons à vos questions urgentes

Rafraîchir son eau

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Prêt-à-cultiver

CANNA Research

L’ail

Les caractéristiques de la laine de roche

Le coin de l’horticulteur

Jeu

Mark cultive des poivrons

Gagnez un ensemble CANNA SUBSTRA

Coup d’œil produit Trousse Easy2Grow d’AutoPot

Faits

Faits divers

Le saviez-vous?

À venir/Colophon

Les récifs coralliens

Tout sur la culture organique

Pestes et maladies Thrips

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Les dessous des systèmes 4 | cannatalk


Image 1: Illustration d’un système ouvert sans recirculation. Le système sans recirculation adopte un style d’arrosage par lequel l’eau traverse le support et sort du système pour ne jamais y retourner.

Que signifie l’expression Run-to-Waste? Run-to-Waste (RTW), traduit en français par système à circuit ouvert ou système sans recirculation, se réfère à un concept facile dans le monde horticole. L’expression anglaise parle d’elle-même: il s’agit d’arroser en faisant circuler la solution nutritive dans la zone racinaire pour ensuite l’évacuer et l’éliminer. On pourrait aussi qualifier ce type d’irrigation

de normale ou de naturelle, car dans la nature, l’eau circule

et traverse le profil du sol. Il s’agit du seul et unique système pour les plantes qui poussent dans la nature. Par définition, l’eau se déplace dans le système racinaire pour ensuite s’écouler hors de la zone racinaire, généralement lorsque celle-ci est saturée. Les cultures en champs sont arrosées par le dessus, donc l’eau pénètre et circule au travers des racines pour finalement se retirer lorsque la zone racinaire est bien saturée. Le même fonctionnement se produit avec des mélanges de rempotage et les plantes en pot arrosés par le dessus. Dans la même veine, on pourrait aller jusqu’à inclure les plantes aquatiques cultivées dans les eaux en mouvement,

Par Geary Coogler, BSc Horticulture

comme les ruisseaux, les rivières ou les rivages. Le système sans recirculation est simplement un système ou un style d’irrigation, mais qui possède plusieurs autres caractéristiques. En fait, cette méthode implique que les éléments nutritifs sont distribués à la plante dans l’eau qui circule. Les nutriments peuvent être absorbés par le système racinaire, ils peuvent s’y déposer ou simplement traverser la zone racinaire sans y rester. Même les engrais secs ajoutés au mélange se dissolvent dans l’eau pour pouvoir accomplir leur cannatalk | 5


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Image 2: Choux germé sur laine de roche.

Les dessous des systèmes prochaine tâche : ce processus se nomme débit massique. Ceci s’applique, car, en réalité, le système est nommé en fonction de la méthode utilisée pour arroser (irriguer) le système racinaire et de ce que l’on fait avec la solution nutritive par la suite. La solution circule dans le support (la tourbe, la laine de roche, l’argile, et même l’air), livre une charge de nutriments tout en récupérant les surplus et traverse le système pour ne jamais y retourner. Même si aucun nutriment n’est ajouté à l’eau, à moins que l’eau soit pure, ce que l’eau contient reste dans le support comme le feraient les nutriments. Le second système est à recirculation, c’est-à-dire que l’eau drainée hors la zone racinaire est récupérée puis réacheminée vers le réservoir de 6 | cannatalk

fertilisation pour être appliquée de nouveau. Voilà de quoi il en retourne, simple et efficace, mais comme méthode de culture, le concept va beaucoup plus loin.

Comprendre les dessous de l’irrigation et de l’irrigation fertilisante avant tout

L’irrigation, c’est l’approvisionnement en eau des plantes. Pour y parvenir, plusieurs options s’offrent à nous, un arrosage manuel, l’utilisation d’un système automatisé ou l’irrigation naturelle par la pluie. Les moyens financiers et les besoins de l’horticulteur dicteront la méthode à utiliser. Les systèmes d’arrosage automatisés peuvent être dispendieux, mais en


laissant cette tâche entre les mains de la nature, on peut s’engager dans un pari risqué. Néanmoins, le but ultime demeure le même : fournir de l’eau au système racinaire. L’irrigation fertilisante se définit par l’application d’éléments fertilisants ou nutritifs dans l’eau d’irrigation. Il s’agit d’une façon simple et rentable d’appliquer de l’engrais de manière précise aux plantes dans une culture. Ce principe combine l’arrosage et l’application d’engrais en suivant un horaire régulier. Il existe deux méthodes pour y parvenir : la fertilisation intermittente et la fertilisation en continu. On parle de fertilisation intermittente lorsque l’engrais est appliqué une fois dans le système d’irrigation suivi d’un nombre donné d’arrosages à l’eau seulement. Cette méthode se prête uniquement aux types de supports qui peuvent emmagasiner les éléments pour les libérer graduellement dans la solution qui circule dans le support (l’eau présente dans le support), il s’agit donc d’un support actif. Les supports actifs possèdent un pouvoir de tamponnage (c’est-à-dire qu’ils parviennent à retenir les nutriments pour les libérer plus tard). Avec cette méthode, le taux de nutriments disponibles dans le support s’épuise graduellement sur une plus longue période. Par conséquent, il faut appliquer une concentration de nutriments plus élevée que la dose optimale afin de pouvoir soutenir l’apport en nutriments durant toute la période d’arrosage à l’eau. Il y aura par contre un moment où le taux de nutriments disponibles sera inférieur au niveau optimal. On parle de fertilisation en continu lorsque l’engrais est ajouté lors de chaque cycle d’arrosage. Cette méthode se prête à tous les systèmes et tous les supports. Les concentrations appliquées sont inférieures à celles de la fertilisation intermittente et la durée durant laquelle le taux de nutriments disponibles est inférieur aux valeurs optimales est grandement réduite. La croissance de la plante est moins affectée par la baisse de disponibilité des nutriments.

Image 3

Image 3 & 4: La culture hydroponique exige une fertilisation fournie à l’aide d’une solution aqueuse, soit directement dans la solution ou dans un support inerte, la laine de roche ou autres matériaux qui n’exercent aucun effet sur les nutriments ou les plantes (image 3). Dès que les plantes sont cultivées dans un substitut de sol organique ou dans un sol minéral, il ne s’agit plus de culture hydroponique (image 4).

Toutes les plantes sont cultivées en système sans recirculation ou à recirculation. Il n’existe aucune autre manière simple pour transmettre l’eau et les nutriments directement dans la plante. Certains systèmes hybrides se classent difficilement dans l’une ou l’autre des catégories, mais, à la fin, il s’agit d’hybrides des deux mêmes systèmes. Ces hybrides incluent les tables à marée (inondation et drainage), l’aéroponie (à base d’air) et l’aquaponie (culture en eaux profondes). Les systèmes à base d’air appartiennent à la catégorie des systèmes à recirculation si l’écoulement est pompé de nouveau vers la plante, sinon, ils relèvent de la catégorie des systèmes sans recirculation. La culture en eaux profondes tend à être à recirculation, tout dépend de la taille et du type de système ainsi que du nombre de plantes qu’il contient. Les systèmes d’inondation et de drainage correspondent davantage à un système ouvert « recirculant » puisque l’eau monte vers le haut du support en transportant la charge de nutriments et les surplus de sel sur le dessus du support pour ensuite les laisser derrière alors que la solution se draine vers le réservoir pour être appliquée à nouveau, en redistribuant partiellement les sels alors que l’eau se retire. Les systèmes sans recirculation sont, de loin, les plus utilisés en culture et dans la nature. Il existe principale-

Image 4

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Image 5: Le surplus d’eau est drainé hors de la plantation de fraises.

Les dessous des systèmes ment deux méthodes de culture des plantes, la première consiste à cultiver dans le sol ou dans un support organique hors sol, et la deuxième consiste à cultiver de façon hydroponique. Le simple fait que la fertilisation se fasse à l’aide d’une solution liquide n’en fait pas un système hydroponique pour autant. La culture hydroponique exige une fertilisation fournie à l’aide d’une solution aqueuse, soit directement dans la solution ou dans un support inerte tel que l’argile, le gravier, la perlite, le sable, la laine de roche ou autres matériaux qui n’exercent aucun effet sur les nutriments ou les plantes. La culture hydroponique peut se pratiquer dans un système à recirculation ou un système 8 | cannatalk

sans recirculation. Dès que les plantes sont cultivées dans un substitut de sol organique ou dans un sol minéral, il ne s’agit plus de culture hydroponique. Les supports de croissance ont le pouvoir d’agir sur la solution ou sur les plantes. Les sols minéraux ou les supports organiques hors sol exercent une influence à divers niveaux alors que l’hydroponie n’en a qu’un seul, la solution. Ces supports influenceront la perception de la plante à divers niveaux, y compris les variations de pH, l’emmagasinage et le relâchement des nutriments, la rétention d’eau, et le support de la plante. Ces variables


peuvent être difficiles à prédire, à changer ou à médier, car le moindre élément parvient à les affecter, comme la température, la fréquence et la durée d’irrigation, et plusieurs autres variables. La réussite en culture hydroponique dépend d’un contrôle exact. Les variables comme la température de la solution, l’assimilation sélective d’éléments précis et autres facteurs doivent être suivies afin d’obtenir des résultats optimaux. Dans un support actif, le support parvient à contrôler (tamponner) ces caractéristiques, comme le tamponnage du pH, le ralentissement des variations de température, la porosité pour l’aération et le contrôle de l’humidité, et l’approvisionnement continu en nutriments. La structure racinaire subit une très grande influence, car les racines hydroponiques se développent différemment des racines enfouies dans d’autres types de supports. Même si dans les deux cas, les racines se développent dans un support, par définition, les supports inertes n’exercent aucune influence et ne fournissent aux racines que la solution nutritive. Les racines de plante qui poussent dans un support minéral (sol) ou dans un substitut organique (hors sol) ont généralement tendance à permettre une meilleure absorption de l’eau et des nutriments, alors que les racines dans les supports inertes sont capables d’en restreindre l’absorption. Tout compte fait, les recherches ont démontré à maintes reprises qu’aucune augmentation appréciable en termes de taille et de qualité des récoltes n’est notée en culture hydroponique comparativement à un support actif. Les deux méthodes ne font que répondre à des besoins différents. Le jardinage hydroponique convient à des situations bien précises. La méthode hydroponique convient lorsque la culture dans un système habituel est difficile, que l’horticulteur possède des connaissances approfondies en matière d’application des principes de base, qu’il a beaucoup de temps à consacrer à sa culture ou qu’il possède des équipements spécialisés pour bien surveiller le système. Les deux systèmes utilisent le principe de débit massique pour fournir l’apport nutritif. Pour qu’un élément nutritif disponible puisse être assimilé par la plante, il doit être en suspension dans un liquide, en l’occurrence, l’eau. Lorsqu’un élément est relâché par rupture naturelle ou donné par un site d’échange cationique, il devient disponible pour la plante dans la solution. Dans un système hydroponique, les éléments sont fournis et disponibles uniquement dans la solution. Dans un support actif, comme les sols minéraux ou les mélanges de tourbe hors sol, les éléments nutritifs circulent dans la solution dans le sol en réaction à l’équilibre de concentration, c’est-à-dire qu’autant d’éléments circulent dans les particules du support que dans la solution, ou vice versa. Lorsque la solution atteint la surface racinaire, dans les deux systèmes, elle devient disponible pour la plante, c’est ce qu’on nomme le concept de débit massique. Peu importe la méthode, le principe demeure le même : les nutriments doivent être présents dans la solution afin d’être assimilés. Ils doivent s’y trouver dans les bonnes proportions les uns par rapport aux autres, et ce, en fonction des besoins de la plante. Ils doivent aussi adopter la bonne forme (ion), c’est pourquoi le pH joue un rôle décisif.

Quel est le meilleur système à utiliser en culture : à recirculation ou sans recirculation? En fait, il n’y a aucune bonne ou mauvaise réponse ici, c’est plutôt une question de commodité. Les systèmes sans recirculation nécessitent moins d’efforts, mais ils créent aussi un problème d’évacuation des surplus d’eau. Dans tous les systèmes, les plantes fonctionnent avec des proportions équilibrées de nutriments par rapport à la plante elle-même. Si un seul des nutriments, même les oligoéléments comme le molybdène, est disponible en quantité inférieure aux besoins de la plante, il deviendra le facteur limitant et tous les autres éléments seront en surplus, ce qui provoque des problèmes d’accumulation à l’intérieur de la plante, car ils ne peuvent pas être utilisés. La plante se développera également plus lentement, et même si la quantité d’engrais est à son niveau optimal dans l’ensemble, le facteur limitant réduira ce que la plante peut utiliser ce qui entraînera un manque. Ceci provoque généralement des carences visibles qui affectent l’ensemble de la plante, mais parfois l’effet est invisible, car l’élément manquant fait partie d’un processus. (Le chlore, un élément essentiel dans la séparation d’une molécule d’eau pour la photosynthèse, provoquera une réduction générale de l’énergie de la plante, ralentissant ainsi le développement, sans pour autant se manifester par des symptômes visibles.) Tous les éléments laissés derrière, bons ou mauvais, restent là et influencent les proportions perçues par la plante, ce qui peut donc modifier l’ensemble des réserves nutritives de la plante. Il est important d’éliminer de tels surplus dans le support en effectuant un drainage. Une fois le drainage effectué, il ne faut pas faire circuler cette solution à nouveau, puisque les proportions nutritives seront déséquilibrées. Les systèmes à recirculation soulèvent les mêmes préoccupations quant au drainage, mais la solution est réacheminée vers le réservoir pour être appliquée de nouveau. En traversant la zone racinaire, la plante se procure les éléments dont elle a besoin de façon sélective tout en relâchant ceux dont elle n’a pas besoin et les déchets dans la solution, et elle absorbe la quantité d’eau dont elle a besoin. Ceci provoque un déséquilibre des nutriments qui deviennent soit plus faibles ou plus forts que la quantité optimale. Les réservoirs de recirculation doivent permettre un contrôle du pH et des concentrations sur une base continue. Pour atteindre une croissance optimale, l’horticulteur doit vérifier la solution quelques fois par jour et rééquilibrer les éléments utilisés afin de maintenir l’équilibre optimal de la solution. Le problème d’évacuation demeure, car les réservoirs de fertilisation doivent être drainés périodiquement pour éliminer les déchets qui s’accumulent progressivement, sinon les concentrations demeurent élevées, mais sans valeur pour la plante. Somme toute, il est évident que les plantes réagissent aux conditions optimales. Le système doit respecter les caractéristiques d’évolution de la plante, c’est-à-dire que les plantes aquatiques préfèrent les supports aqueux tandis que les plantes sèches préfèrent un environnement plus aride. Les systèmes sont différents principalement pour faciliter le travail des horticulteurs et répondre à leurs besoins. Les besoins de la plante dans tous ses aspects de croissance doivent être maintenus. La méthode idéale pour cultiver une plante se trouve à mi-chemin entre les besoins de la plante et les capacités de l’horticulteur. • cannatalk | 9


Questions & Reponses

are you expected to empt y the CANNAZYM will not a

Hi, how can you control your EC levels? Also,

es it’s no problem to HIZOTONIC as a le o use

IZOTONIC

Voici une autre compilation de questions sur le jardinage qui nous sont parvenues via notre site Internet www.canna-hydroponics.ca. Comme toujours, CANNA Research se fait un plaisir de vous conseiller!

Question

Réponse

coco

Bonjour, j’ai commencé à utiliser CANNA COCO 1) Le rinçage est seulement nécessaire s’il y a un surplus et les nutriments assortis dernièrement et de nutriments dans le support. Donc, si l’engrais est appliqué j’ai quelques questions, en espérant que vous correctement, aucun besoin d’y recourir. On procède au rinçage puissiez m’aider. 1) Lorsque l’on utilise COCO et les du support de 3 à 7 jours avant la récolte. Ceci permet d’éliminer nutriments assortis, est-il recommandé de rincer le tous les éléments nutritifs restants afin qu’ils n’influencent substrat avec de l’eau toutes les deux semaines (par pas la saveur et la qualité des produits récoltés. Pour ce faire, il suffit exemple) pour empêcher l’accumulation de toxines? de cesser les applications d’engrais avant de récolter, et d’arroser 2) Je suis un peu confus quant aux bonnes quantités le support avec de l’eau seulement pour éliminer les sels restants. d’engrais à utiliser, car la bouteille indique d’ajouter 2) Tous nos dosages sont exprimés par 10 litres. 40 ml par 10 litres, mais le tableau en ligne propose des Même avec la solution CANNA COCO A&B, nous disons de valeurs différentes selon la période, notamment de 36 ml à 50 ml par 10 litres. La différence est assez marquée 36 ml à 50 ml par 10 litres. Par exemple, 36 ml de la solution A et 36 ml de la solution B par 10 litres. Si les plantes en veulent et je ne sais trop quel dosage suivre. plus, vous pouvez mélanger 50 ml de la solution A et 50 ml de la solution B dans 10 litres d’eau. En utilisant le calculateur de nutriments, il est possible d’obtenir des quantités exactes, mais avec le tableau, vous devrez prendre la décision vous-même.

Reponses Question

Le pH dans mes pains semble augmenter rapidement au-delà de 7, sauf si je le vérifie deux fois par jour. En 8 heures, le pH passe de 5,8 à 6,5, peu importe ce que je fais. Je l’ajuste constamment avec de l’eau en prélevant des échantillons à divers endroits dans le pain. Le drainage est d’environ 30 %. J’ignore ce que je fais d’incorrect, mais même si mes plantes poussent, elles sont loin d’être vigoureuses. J’ai constaté une La laine de roche est d’origine basaltique. Ceci signifie qu’elle provoque une décoloration jaunâtre sur les nouaugmentation du pH. C’est pourquoi il faut d’abord arroser les pains pendant 24 velles pousses ainsi que quelques heures avec de l’eau et CANNA Aqua Vega (CE de 1,2) avec un pH de 5,2. Ensuite, extrémités brûlées, mais très peu. vous pourrez ouvrir les pains. Il faudra toujours les arroser avec une solution réglée Les tiges tirent au mauve à cerà 5,2. N’arrosez pas trop au début, les racines devraient pouvoir faire baisser le pH tains endroits au bas de la plante, dans la zone racinaire. Habituellement, le pH dans le substrat chute après quelques mais la partie supérieure à l’air semaines de culture. Alors que le temps passe, vous devrez ajuster le pH au besoin et bien en santé, sauf pour le vers la fin du cycle de culture, vous administrerez une solution nutritive avec un pH de jaunissement des nouvelles 6,0. Un pH trop élevé provoquera effectivement une décoloration. Ce problème devrait feuilles. Les plus vieilles feuilles se résoudre une semaine après avoir commencé à utiliser CANNA Aqua Flores. semblent bien aller.

Réponse

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d ve just passe a h h c i h w , y a tr nts in a 3x3 I have 12 pla Question 1) On your la IO theB J’ai une question de nature générale à propos de at would really help us. th s on ti es qu w fe a ve ha CANNA PK We 13/14. Le mode d’emploi indique d’utiliser le produit pendant une semaine seulement au cours du

Thecycle andesw er to floraison. Dois-je PKrs 13/14 youtiliser ur fi t uniquement question is yes, you can use your water with au début du cycle de floraison, et ce, pendant 1 semaine,

Question RHIZOTOTONIC through the

ou dois-je l’utiliser durant toute la période de floraison?

Réponse

PK 13/14 doit effectivement être utilisé pendant une période de 7 à 10 jours. Trouver le bon moment pour l’application est une tout autre question. Le début du cycle de floraison n’est pas le bon moment. La période se situe dans les 3 à 7 jours suivant le moment où vous constatez un changement dans la croissance de la plante qui passe en floraison, environ lorsque vous apercevez les premières fleurs se former. À partir de là, pour votre premier essai, utilisez le produit pendant environ 3 semaines avec les autres nutriments. PK n’est pas un produit à employer seul, continuez à suivre le tableau de nutrition. Après votre première récolte, vous devrez peut-être commencer l’application de PK 13/14 une journée plus tôt ou plus tard avec les prochaines cultures et vous pourrez commencer à réduire la période d’application. Ultimement, vous pourrez identifier la fenêtre de 7 à 10 jours et le bon moment pour commencer. Chaque variété de plantes est différente, de plus les techniques d’horticulture et les conditions de croissance peuvent retarder ou devancer la période idéale pour l’application.

Question

J’utilise CANNA Aqua Vega A & B, Aqua Flores A & B et des boulettes d’argile dans un système de tables à marée. J’ai quelques questions à propos du système et des nutriments. En ce moment, j’arrose toutes les 4 heures (4 fois par période d’éclairage dans mon cycle de 24 heures) et j’obtiens d’excellents résultats. Je viens tout juste de changer l’horaire d’éclairage à 12/12. Devrais-je arroser le support durant la période d’obscurité? Je me demande si mes plantes absorberont moins d’eau durant la période d’obscurité. De plus, je suis la table de nutrition que vous fournissez. Puisque j’ai changé la photopériode, je change également d’Aqua Vega à Aqua Flores. Dois-je cesser d’utiliser AQUA Vega complètement lorsque je commence avec Flores, ou serait-il préférable d’utiliser une demi-dose de Vega et une demi-dose de Flores pendant environ une semaine pour faciliter la transition?

whpour olmon e ve Je viens de me procurer CANNA AQUA système g àphase? recirculation. Quel est le meilleur pH pour ce type de système?

Réponse

Le pH idéal pour un système AQUA se situe entre 5,2 et 6,2. En début de culture, le pH augmente. Plus tard, surtout lorsque vous utiliserez PK 13/14, le pH risque de baisser. Nous recommandons de régler le pH à 5,2 au début et de l’augmenter graduellement en cours de culture. Il faut corriger le pH uniquement lorsque vous préparez une nouvelle solution nutritive. Il ne faut jamais ajuster le pH dans le réservoir pendant la culture. Pourvu qu’il demeure entre 5,2 et 6,2, tout devrait bien fonctionner.

Question

J’aimerais utiliser CANNABOOST en vaporisation foliaire. Pourriez-vous me suggérer un dosage approprié pour ce type d’application pendant le stade de floraison? Devrais-je ajuster le pH de la solution? Merci!

Réponse

Vous pouvez utiliser le produit en vaporisation foliaire. Préparez votre solution en respectant le dosage minimum recommandé, soit de 2 ml/litre. Ensuite, vous pourrez régler le pH entre 6 et 7. Pour en savoir davantage à ce sujet, visitez www.canna-hydroponics.ca/cannaboost

Réponse

Il faut en effet porter attention aux besoins en eau des plantes durant la période d’obscurité. Cependant, vous avez raison de penser qu’elles boiront moins. Tout dépend largement de l’environnement et de l’âge des plantes. Du moment que les plantes ont l’air bien et que les racines demeurent humides, vous ne devez pas les arroser. Si toutefois vous arrosez durant la nuit, assurez-vous de faire un arrosage complet et non partiel. Lorsque l’on change de cycle, il faut passer de l’engrais végétatif à l’engrais floral dès que la croissance stagne et que la plante commence à changer d’apparence. Puis, changez complètement de nutriments, ne mélangez pas Vega et Flores ensemble. cannatalk | 11


Pret à-CULTIVER La douce haleine de la

Rose Puante

Ah, la Rose Puante. Cette odeur marquante. Ceux qui se demandent de quoi il s’agit, Ah, la Rose Puante. Cette odeur marquante. Ceux qui se demandent de quoi il s’agit, voici un indice. Elle a la réputation de pouvoir repousser les vampires. Vous ne savez toujours pas? Nous parlons de l’ail, évidemment! Longue vie à ce magnifique bulbe curatif qui a le pouvoir de tuer de nombreuses maladies et même de ruiner quelques rendez-vous galants… Contrairement au mystérieux Tupperware qui traîne au fond de votre réfrigérateur, l’ail a de nombreuses utilités, et ce, depuis des millénaires. Des archéologues ont découvert des sculptures d’argile et des peintures de bulbes d’ail datant d’environ 3200 av. J.-C. dans les tombeaux égyptiens à El Mahasna. L’ail était valorisé autant par les paysans que par la royauté, même Toutânkhamon a été envoyé dans l’audelà avec de l’ail à ses côtés. En Grèce et en Rome antique, l’ail servait à plusieurs choses. On l’utilisait pour repousser les scorpions, pour traiter les morsures de chien et les infections de la vessie, pour guérir la lèpre et l’asthme. Les premiers commandants militaires grecs donnaient de l’ail à leurs troupes avant une bataille pour leur donner du courage et leur promettre la victoire. En Transylvanie antique, berceau de la légende des vampires, l’ail était un moyen efficace pour chasser les moustiques ou pour éloigner ces beaux visiteurs à la dentition meurtrière. Au Moyen Âge, l’on croyait que l’ail avait le pouvoir de combattre la peste et des tresses d’ail étaient suspendues à l’entrée des maisons pour empêcher les esprits maléfiques d’y entrer. De nos jours, rien ne confirme les effets de l’ail sur les esprits maléfiques. Nous pouvons pour le moins prouver que l’ail a le pouvoir d’empêcher un baiser de fin de soirée après un rendez-vous galant. 12 | cannatalk

Texte: Marco Barneveld , www.bqurious.nl

Dans plusieurs cultures, l’ail est considéré comme un puissant aphrodisiaque et une alternative végétarienne au Viagra. Certains disent même que l’ail a le pouvoir d’augmenter le nombre de spermatozoïdes chez l’homme. Dans la tradition palestinienne, le futur marié porte une gousse d’ail dans sa boutonnière pour lui garantir une nuit de noces réussie.

Faits divers Le terme ail provient du Latin allium. Il pourrait dériver d’un mot grec signifiant « jaillir de », par allusion à la façon très rapide qu’a le bulbe de se diviser en plusieurs caïeux, qui semblent littéralement en jaillir. D’autres pensent qu’il vient du Celte all, qui veut dire « piquant ». Vieux de plus de 6000 ans, l’ail est originaire de l’Asie centrale et a longtemps été un aliment de base de la cuisine méditerranéenne, ainsi qu’en Asie, en Afrique et en Europe. L’ail (allium sativum) est en fait un membre de la famille des liliacées, cousin de l’oignon, du poireau, de la ciboulette et de l’échalote. Le bulbe ou la tête de l’ail est comestible et est formé de petites gousses. Il s’agit d’une plante racine dont le bulbe pousse sous terre. Les cultures d’ail sont récoltées à la mi-juillet et suspendues dans un hangar pour que les bulbes puissent sécher avant de compléter leur processus de maturation à la fin du mois de juillet ou au début du mois d’août.


Il existe plus de 300 variétés d’ail cultivées dans le monde. L’ail américain, avec sa mince peau blanche et sa saveur prononcée, est l’une des variétés les plus répandues. L’ail italien et mexicain, enveloppés d’une peau de couleur rose ou pourpre, sont des variétés à saveur plus douce.

D’où proviennent ses effluves? Lorsque les cellules d’ail se rompent en les coupant ou en les écrasant, elles relâchent une enzyme nommée allianaise. Cette enzyme modifie chimiquement l’alliine inhérente en allicine, une molécule sulfurée, ce qui produit cette odeur enivrante et piquante qui est devenue un pilier dans toutes les cuisines du monde. Ces molécules sulfurées sont absorbées dans le sang et les poumons, s’échappant ensuite dans notre expiration et notre transpiration. De là l’haleine d’ail. Les grands consommateurs d’ail auront même une odeur corporelle aillée.

Comment se défaire de cette odeur caractéristique? Si vous êtes un amant de l’ail, il est recommandé de vous entourer de gens qui partagent cet amour, sinon essayez de mâcher du persil pour éliminer l’haleine d’ail. Il est beaucoup plus facile de faire disparaître l’odeur de l’ail de nos mains que l’haleine d’ail. Pour éliminer l’odeur de vos mains après avoir épluché ou coupé de l’ail, il vous suffit de laver vos mains et de les frotter sur un robinet en chrome. Ça fonctionne comme par magie!

Bon pour la santé À part pour son odeur aromatisée appréciée depuis des siècles, la « rose puante » est reconnue pour ses propriétés médicinales remarquables. En Égypte, l’ail était vénéré pour sa capacité à augmenter la force physique, en Grèce antique, on le louangeait pour ses propriétés laxatives. Au-delà des superstitions, les recherches modernes ont confirmé ce que nos ancêtres croyaient quant aux propriétés bénéfiques de l’ail sur la santé. En 1858, Louis Pasteur écrivait que l’ail tuait les bactéries, avec un millimètre de jus d’ail cru offrant un résultat aussi efficace que 60 milligrammes de pénicilline. Durant la Deuxième Guerre mondiale, alors que la pénicilline et les sulfamides se faisaient rares, les armées britanniques et russes utilisaient des solutions diluées d’ail comme produit aseptisant pour désinfecter les plaies ouvertes et prévenir les cas de gangrène. Sans comprendre pourquoi à l’époque, les recherches d’aujourd’hui nous prouvent que les pouvoirs de guérison de l’ail proviennent de centaines de composés sulfuriques volatils se trouvant dans ce légume, incluant l’allicine (qui procure l’odeur offensive de l’ail), l’alliine, la cyroalliine et le disulfure de diallyle. L’allicine que contient l’ail cru qui est écrasé parvient à tuer 23 types de bactéries, incluant la salmonelle et le staphylocoque. L’ail cuit produit un autre composé, l’oxyde de disulfure de diallyle, qui a démontré son pouvoir pour réduire le cholestérol en prévenant la coagulation dans les artères. Les vitamines présentes dans l’ail, comme les vitamines A, B et C, stimulent le corps pour combattre les cancérigènes et pour éliminer les toxines. Elles aident peut-être même à prévenir certains types de cancer, comme le cancer de l’estomac. Les composés sulfurés de l’ail peuvent réguler le métabolisme du sucre dans le sang, stimuler et désintoxiquer le foie, et stimuler la circulation sanguine et le système nerveux.

Image 7: Gousses d’ail plantées à la verticale en rangées. Les gousses sont plantées dans un sol pas trop humide, un pouce sous la surface.

Cultiver l’ail à la maison Cultiver son propre ail à la maison peut être plaisant et relativement simple, même pour ceux qui n’ont pas le pouce vert. L’ail pousse à partir des gousses individuelles, chaque gousse produisant une plante avec un seul bulbe qui peut contenir jusqu’à vingt gousses. Pour cette raison, l’ail est autosuffisant. Les propriétés fongiques et pesticides uniques de l’ail aident aussi à garder les plantes avoisinantes en santé. L’ail préfère le climat méditerranéen, mais il se cultive aussi dans les climats plus froids. Choisissez un endroit dans le jardin où le sol n’est pas trop humide et le soleil frappe en abondance. Plantez les gousses individuellement, à la verticale à environ un pouce sous la terre. Les gousses doivent être espacées de 4 pouces environ, avec des rangées espacées d’environ 18 pouces. La meilleure période pour planter l’ail au Canada ou en Europe est tôt au printemps ou tard à l’automne. Connaître le bon moment pour récolter l’ail n’est pas une science exacte, mais règle générale, tentez de récolter l’ail lorsque la moitié des feuilles autour de la base du bulbe sont vertes et que l’autre moitié est brunie et asséchée. Entrez votre ail à l’intérieur immédiatement, essuyez la terre et placez-le dans un endroit frais et sec. Bien qu’il ait été parfois décrié, on a attribué à l’ail une foule d’applications nutritives et médicinales au cours de l’histoire et il continue d’améliorer la santé de plusieurs. Donc, allez chercher votre gousse d’ail et profitez des avantages que procure le plus vieux superaliment que nous ait offert la nature : l’ail. •

The d’ail contre la toux

On peut utiliser l’ail dans pratiquement tous les repas. Mais, si vous souffrez d’une toux persistante, cette recette de soupe ou de thé vous conviendra parfaitement.

Recette:

Couper une gousse d’ail en quartier et ajouter 2 pintes d’eau. Bouillir à feu doux pendant au moins une heure. Égoutter et siroter tranquillement. Croyez-le ou non, cette soupe à l’ail chaude a très bon goût. À votre puante santé! cannatalk | 13


Le Coin Mark de San Antonio, TX États-Unis J’ai commencé à pratiquer l’horticulture il y a environ quatre ou cinq ans, peu de temps après mon accident de voiture. Partiellement invalide, j’avais beaucoup de temps libre. Passionnée de cuisine, j’ai donc décidé de commencer à cultiver mes propres poivrons. Malgré les problèmes que j’ai dû surmonter à mes débuts, le jardinage est rapidement devenu une de mes passions.

I

J’ai choisi de cultiver mes plants dans la laine de roche en granule dans un système ouvert (run-to-waste). Les systèmes ouverts sont apparemment une méthode facile et abordable pour cultiver des plantes et obtenir de bons résultats. J’ai utilisé l’horaire de nutrition de CANNA SUBSTRA affiché sur le site Internet de CANNA. À mon avis, quatre bouteilles de CANNA SUBSTRA (Vega A & B + Flores A & B) allaient suffire. J’ai cultive douze plants dans une tente de culture sous quelques ampoules puissantes. À l’aide de goutteurs reliés à une minuterie, j’arrosais mes plants 6 fois par jour pour une durée de 2 minutes à partir de mon réservoir nutritif. Je suivais les quantités recommandées de nutriments et d’eau dans mon réservoir, et pourtant, après chaque arrosage, je constatais une baisse importante du pH, qui chutait à 4 environ. J’ajoutais donc beaucoup de bicarbonate pour rétablir mon pH à 5,6. À ce moment-là, mes plants se portaient bien. Ils avaient bonne mine, les feuilles étaient belles et bien vertes. Rien ne sortait de l’ordinaire. Cependant, lorsque la période de floraison a commencé et que les premiers poivrons se sont formés, j’ai constaté l’apparition de certaines taches brunes et nécrosées au bout des fruits. Après quelques recherches sur Internet, j’en ai

Mon eau est probablement douce.

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conclu qu’il s’agissait de pourriture apicale! J’ai tout de suite visité mon centre de jardinage hydroponique pour leur exposer mon problème. Le propriétaire m’a expliqué que la pourriture apicale était un signe de carence en calcium. Il m’a interrogée sur le taux d’humidité dans l’air à l’intérieur de ma tente de culture. Je lui ai dit qu’il se situait aux alentours de 50 à 65 %, donc ce facteur ne pouvait pas avoir causé le problème. Ensuite, il m’a demandé quel type de système j’utilisais. Je lui ai dit que j’utilisais un système ouvert avec des nutriments CANNA SUBSTRA. Je lui ai également dit que je devais toujours ajouter une grande quantité de bicarbonate dès que je préparais une nouvelle solution nutritive. C’est alors qu’il m’annonce que mon eau est probablement douce. Cette remarque m’a prise par surprise, car j’ai toujours pensé que mon eau était dure! C’est pourquoi j’utilisais la formule pour eau dure de CANNA SUBSTRA! Je lui ai quand même demandé pourquoi mes plants souffraient de pourriture apicale malgré mes efforts pour corriger le pH. Il m’a expliqué que le problème n’était pas dû à un faible pH. En augmentant le pH de la solution nutritive à l’aide de bicarbonate, le taux de calcium demeure insuffisant. J’ai donc changé pour la formule pour eau douce de CANNA SUBSTRA. Cette formule contient un supplément de calcium pour compenser la faible quantité disponible dans l’eau douce. Elle contient également moins d’acide, donc plus besoin d’ajouter autant de bicarbonate. Je dois avouer que mes plants se portent plutôt bien maintenant! Les poivrons que j’ai obtenus lors de la récolte suivante étaient tout simplement délicieux!•


Coup d’œil

produit

Trousseeasy2grow La trousse easy2grow est le meilleur vendeur d’AutoPot. Elle offre une solution de croissance optimale, sans entretien et sans la moindre perte d’eau. La trousse easy2grow ne requiert que le pouvoir de gravité dans un réservoir pour arroser et nourrir vos plantes, sans pompe, sans minuterie et sans électricité. Il n’y a aucune recirculation de nutriments, une fois le pH et la CE réglés dans le réservoir, ils demeurent inchangés. Que vous optiez pour la trousse de démarrage easy2grow ou les diverses trousses complémentaires easy2grow offertes partout sur le marché, le système répondra à tous les besoins de vos plantes. La trousse easy2grow peut être utilisée pour cultiver tous les types de plantes, qu’elles soient comestibles ou ornementales, et on la considère comme l’un des systèmes d’irrigation qui offre la meilleure économie d’eau dans le monde entier.

Au cœur du système

L’AQUAvalve est fournie avec tous les systèmes d’arrosage AutoPot. Elle est au cœur de la trousse easy2grow. En la connectant au réservoir, l’AQUAvalve s’ouvre et permet à l’eau de remplir le plateau à un niveau préétabli de 20 mm. L’AQUAvalve ne procédera pas à un remplissage tant et aussi longtemps que l’eau n’a pas été utilisée complètement, permettant ainsi à la plante de compléter son cycle d’hydratation et de séchage. Lorsque toute l’eau est utilisée par les plantes, l’AQUAvalve s’ouvre de nouveau pour remplir le plateau. L’AQUAvalve a été testée pour générer des résultats constants et sans précédent coup sur coup. En simplifiant le processus d’irrigation, on minimise les risques de défaillance et les bris d’équipement…plus les plantes sont en contrôle, plus la tâche sera facile et les résultats étonnants!

Sans aucune limite!

La trousse easy2grow peut être prolongée à l’infini pour répondre à toutes les exigences des horticulteurs. Il suffit d’ajouter d’autres plateaux easy2grow et d’augmenter la capacité des réservoirs. AutoPot possède de nombreux sites de culture commerciale dans le monde où des centaines de plateaux easy2grow sont reliés à de grands réservoirs pour produire des cultures 365 jours par année. Le système easy2grow est extrêmement adaptable, simple et, par-dessous tout, il produit des plantes exceptionnelles à tout coup!

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Facto Les récifs coralliens Le saviez-vous?

• Les récifs coralliens sont faits d’animaux vivants nommés polypes. • Les récifs coralliens sont souvent désignés comme étant des ‘forêts tropicales de la mer’ et représentent l’un des écosystèmes les plus variés de la planète. • Ils abritent vingt-cinq pour cent des espèces marines. • Les récifs ne se situent pas uniquement dans les régions tropicales. Par exemple, il existe aussi des récifs d’eaux froides au large des côtes à l’ouest de l’Écosse. • La Grande Barrière australienne (Great Barrier Reef) est la plus grande région corallienne dans le monde. Elle s’étend sur plus de 2 600 kilomètres et couvre une superficie d’environ 344 400 kilomètres carrés. • Au cours des trente dernières années, 25 pour cent des coraux dans le monde ont été perdus, principalement en raison de la hausse de la température de l’eau et de l’augmentation des taux de

dioxyde de carbone provoquée par le réchauffement de la planète. • La beauté des récifs coralliens a servi d’inspiration pour nommer certaines espèces de fleurs magnifiques, comme l’échinacée « Coral Reef » et le pavot « Coral Reef ». • 500 espèces d’algues marines vivent sur la Grande Barrière australienne. Selon l’espèce, on les utilise dans la préparation de poudings, de sauces, d’encres à imprimante, de produits pharmaceutiques et d’engrais à plante. • On trouve des herbiers marins sur les récifs de corail. Les herbiers marins sont différents des algues car ils possèdent de véritables racines et sont les seules plantes à fleur dans l’océan. • Les minuscules algues nommées zooxanthelles vivent dans les tissus de la plupart des coraux. L’algue assure la photosynthèse et le transfert d’énergie dans le corail. Comme toute autre plante, cette algue a besoin de lumière pour survivre.


Pestes &maladies

Le terme thrips se réfère en fait à un large groupe d’insectes qui appartiennent à l’ordre des Thysanoptères. Les thrips se caractérisent par leur petite taille et leur corps plat et allongé. Le thrips adulte est doté de quatre ailes plumeuses. Leur teinte varie de gris au jaune ou brun. Ceux que l’on retrouve dans nos cultures peuvent être dangereux. Les thrips appartiennent principalement au genre Frankliniella et Thrips. Par Iñaki García

Image 8: Exemple de thrips du chili. Les thrips du chili préfèrent les nouvelles pousses. Une infestation peut friper le feuillage et provoquer l’apparition de cicatrices brunes sur les feuilles, les fruits et les fleurs.

Image 9: Sabatia campetris infesté de thrips.

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Bien que certaines espèces s’attaquent à des cultures précises, d’autres sont polyphages, c’est-à-dire qu’elles se nourrissent de plusieurs espèces végétales. Parmi les thrips polyphages, notons le Frankliniella occidentalis (thrips des petits fruits) qui vit sur une variété d’hôtes, incluant les plantes ornementales et les légumes, et le Thrips tabaci (thrips de l’oignon) qui s’attaque aux légumes comme les oignons et l’ail ainsi que certaines plantes ornementales.

Symptômes et dommages L’alimentation des thrips adultes est variée et se résume principalement au pollen. Toutefois, les larves se nourrissent des tissus de la plante, ce qui en fait les principaux responsables de la plupart des dommages causés aux plantes. Les larves sucent le liquide des cellules végétales, principalement sur les feuilles, mais aussi sur les pétales, les pousses et les fruits. Un stylet est utilisé pour déchirer la couche de surface du tissu végétal, puis pour sucer le liquide présent dans les cellules de la plante (avant de sucer, les thrips produisent et excrètent de la salive). Les premiers symptômes se manifestent par la décoloration très claire, voire presque transparente, de la feuille avec des points noirs (qui correspondent aux sécrétions fécales). Comme la salive des thrips contient certaines substances toxiques, des déformations peuvent se produire au niveau des pousses ou des fleurs sur les plantes affectées. Dans les cas d’infestations sévères, les feuilles peuvent s’assécher complètement. Aussi, certains thrips, comme le Frankliniella occidentalis, sécrètent quelques gouttes d’une substance lorsqu’ils sont menacés par un prédateur. Ces excrétions contiennent du decyl acetate et du dodecyl acetate, des phéromones qui envoient un signal d’avertissement aux autres thrips à proximité. Les thrips sont porteurs de virus, surtout du genre Tospovirus. Ces virus causent des pertes de culture considérables et sont incurables. Toute plante infectée par un de ces virus demeure porteuse à vie. Les thrips peuvent aussi servir de vecteur de champignons pathogènes dangereux, comme ceux du genre Fusarium. Les conidies, qui sont les spores de ces champignons, pénètrent facilement dans la plante par les blessures causées par les thrips qui se nourrissent, ce qui accélère l’infection de la plante.

vent est un facteur de dissémination important. Les adultes peuvent aussi courir très vite, leur permettant de se disperser rapidement dans une serre.

Méthodes de contrôle Comme les thrips sont capables de transmettre des virus, il est important de bien surveiller vos plantes et de détecter les thrips le plus rapidement possible. La méthode de dépistage habituelle consiste à utiliser des pièges collants. Ces pièges sont bleus, une couleur qui attire fortement les thrips. Les pièges doivent être inspectés régulièrement à l’aide d’une loupe pour voir si des thrips (normalement des adultes ailés) ont été pris au piège. Le cas échéant, des traitements appropriés doivent être administrés pour minimiser les risques d’infestation. Il existe plusieurs traitements dont les insecticides écologiques, comme le savon de potassium ou des extraits de plante avec pyrèthre, là où ils sont permis par la loi. Les plantes doivent être bien vaporisées en entier, car les thrips se réfugient sous les rainures des feuilles, ce qui complique le contact de l’insecticide avec tous les insectes. En cas d’infestation sévère, plusieurs insecticides chimiques ont démontré leur efficacité contre les thrips.

Contrôle biologique Plusieurs acariens prédateurs du genre Amblyseius et des insectes du genre Orius sont utilisés comme prédateur pour lutter contre les thrips. Toutefois, leur efficacité dépend du type de plantes cultivées – par exemple, Amblyseius n’est pas très efficace sur les plants de tomates, il peut même mourir. Il est aussi possible d’utiliser des champignons entomophages pour combattre les thrips. Plusieurs souches de ces champignons apparaissent naturellement dans le sol. Ainsi, lorsque les « prénymphes » tombent au sol, certaines seront infectées et périront. Toutefois, dans les cultures en serre, le support de croissance employé abrite rarement ce type de champignons, il faut donc les introduire autrement. Beauveria bassiana est l’un des champignons généralement utilisés pour lutter contre les thrips.•

Cycle de vie Le premier stade du cycle de vie des thrips est l’œuf, qui éclot beaucoup plus rapidement si la température est élevée. Les femelles pondent leurs œufs dans les tissus de la plante. La larve qui émerge de l’œuf se nourrit des tissus l’entourant. Ces insectes se caractérisent entre autres par le fait qu’ils effectuent la transition entre pupe et adulte dans le sol ou sur les feuilles inférieures. Les larves vivent sur les feuilles, mais dès qu’elles atteignent le stade de développement approprié, elles tombent sur le sol ou sur les feuilles inférieures où elles vivront durant le stade de prénymphe et de nymphe, et ce, jusqu’à ce qu’elles se transforment en adultes ailés capables de se reproduire. Le cycle de vie complet ne dure que quelques semaines. Bien que les adultes possèdent deux paires d’ailes, leur capacité à voler est très limitée et, de façon générale, ils se déplacent seulement sur de courtes distances. Toutefois, le

Image 10: Plant de basilic infecté par la salive toxique sécrétée par les thrips du chili. À ce stade, le plant de basilic démontre des déformations et certaines feuilles sont entièrement asséchées. cannatalk | 19


Pleins

FEUX SUR ...

L’euphorie que procure la liberté totale de mouvement, voilà ce que c’est. Pour passer du point A au point B, pourquoi se limiter aux rues et aux chemins empruntés par tout le monde? Et si on optait pour un trajet plus direct? Êtes-vous de ceux qui laissent la société vous bousculer et vous dicter où aller et où ne pas aller? Par Paul van de Geijn

l i be rt É de

m vement

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Les hommes et les femmes qui pratiquent le parkour et le freerunning ne se laisseraient jamais intimider par le carcan urbain des routes et des trottoirs. Au contraire, pour ces hommes et femmes-araignées, appelés traceur ou traceuse, plus il y a d’obstacles sur leur chemin, plus ils sont heureux! « Il ne faut jamais se sentir piégé par les murs qui nous entourent », explique le Français David Belle, légende du parkour. Voilà à quoi se résume l’essence du parkour. « Il faut utiliser tous les éléments de la ville qui nous entourent, y compris les endroits où personne ne pose jamais les pieds. »

David Belle, le parrain du

parkour

Qu’est-ce que le parkour exactement? C’est une forme de sport acrobatique urbain que pratiquent les traceurs pour franchir tous les obstacles sur leur passage en faisant preuve d’élégance, autant que possible. Ils glissent, escaladent, grimpent et bougent comme bon leur semble. C’est la beauté de la chose. Le choix du mouvement appartient entièrement au traceur. C’est la liberté de mouvement à son meilleur! Le parkour est né au début des années 1990 en banlieue de Paris. Plusieurs considèrent David Belle (né en 1973) comme le fondateur du parkour. Son père était un fervent défenseur de l’entraînement physique et il a élevé son fils en lui inculquant cette passion. David a choisi d’appliquer ce mode de vie aux réalités de la rue. Au début, le parkour se nommait l’art du déplacement, et son autre nom, le parcours, provient de l’expression le parcours du combattant. En fait, ce sport découle principalement des entraînements militaires traditionnels. « Un entraînement militaire dans un environnement urbain. » Voilà comment David Belle décrit le parkour lors d’un entretien avec le réalisateur français, Mathieu Kassovitz. Selon Belle, le parkour est « utile car il pousse les gens à acquérir de la confiance et à connaître leurs limites ». La philosophie qui se cache derrière le parkour s’apparente à celle des arts martiaux, explique-t-il. « C’est une question d’être confronté à des obstacles. Dans les arts martiaux, il faut battre son adversaire, tandis que dans le parkour, il faut se tester soi-même. » Ce sport accorde peu d’importance à qui est le meilleur. Le parkour se trouve à l’opposé des sports de compétition et de rivalité. Selon le traceur Erwan LeCorre, les sports de compétition obligent les gens à se battre pour faire plaisir aux spectateurs et pour en faire profiter quelques hommes d’affaires. À l’inverse, dans le parkour, plus les mouvements sont artistiques, plus vous démontrez votre amour pour cette discipline. Toutefois, la beauté n’est pas le but principal. La beauté est davantage un produit dérivé. Selon David Belle, le parkour est « comme un puma qui traverse une rivière, son déplacement est magnifique, mais le but du puma n’est pas d’être élégant, mais bien de traverser de l’autre côté avec la plus grande efficacité possible ».

Freerunning:

d’un ton légèrement méprisant comme étant « du parkour avec d’inutiles mouvements additionnels ». En freerunning, la beauté du mouvement prédomine. La figure Wall Spin est le parfait exemple : cette figure consiste à courir vers un mur, y appuyer les deux mains tout en lançant les jambes dans les airs pour effectuer une rotation de 360° de coté, pour finalement atterrir dans la même position qu’au départ, les deux pieds bien au sol. L’impact visuel est impressionnant, mais la figure n’a rien d’efficace.

Courant populaire

La vraie percée du parkour et du freerunning s’est produite avec la sortie du film de James Bond « Casino Royale ». Le film a suscité une attention mondiale envers ce sport pour la première fois. Des freerunners apparaissaient aussi dans le film « Die Hard 4.0 » mettant en vedette Bruce Willis. « Il y a un cirque dans le coin? », demande Bruce alors qu’il aperçoit des freerunners se balancer dans la ville comme des singes poursuivis sans succès par des voitures de course. On peut également voir des freerunners à l’œuvre dans la première et deuxième partie du film « Les reliques de la mort » d’Harry Potter, y compris le légendaire Britannique Chase Armitage et les traceurs du Apex Movement. Pourtant, la philosophie de l’improvisation spontanée des précurseurs du parkour et du freerunning semble déjà s’estomper. De nos jours, on peut même suivre des cours. Les sports normaux sont ennuyants, explique l’instructeur du Apex Movement qui enseigne le parkour et le freerunning dans l’état du Colorado aux États-Unis. « L’exercice physique ne devrait pas se réduire à une souffrance de 30 minutes sur un vélo stationnaire qu’on parvient seulement à endurer grâce aux téléviseurs accrochés aux murs et à la musique qui nous remplit les oreilles. » À l’opposé, le parkour c’est « la forme physique selon ses racines les plus pures : le mouvement. »

David Belle

David Belle,

parkour plus

Les termes freerunning et parkour sont souvent utilisés à tort pour désigner la même chose, pourtant, il s’agit de deux sports distincts. Le freerunning est une sorte de prolongement du parkour. David Belle décrit le freerunning cannatalk | 21


libertÉ de

m vement L’exercice physique

Il faudra tout de même faire quelques exercices ennuyeux si l’on souhaite devenir traceur. L’Apex Movement explique « qu’il s’agit des mêmes mouvements que nous faisions lorsque nous étions enfants » - mais, la plupart des gens ne bougent plus de la sorte depuis plusieurs années. Pas surprenant que nos muscles soient endoloris après un premier essai. En fait, pour être prêt à sauter des toitures et des murs, il faut être capable de faire 50 tractions à la barre et faire des flexions en supportant un poids de 500 livres.

les

mouvements

Quels sont les mouvements utilisés en parkour et en freerunning? Eh bien, il y a le Wall Run, par exemple. Ce mouvement vous permet de franchir un mur haut de trois mètres, ou plus… Vous escaladez un côté du mur comme une araignée et, avant même que la gravité ait la chance de s’en rendre compte, vous attrapez le dessus du mur, tirez votre corps par-dessus et atterrissez de l’autre côté.

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Plusieurs freerunners en herbe ont dû se fracturer les chevilles en tentant de perfectionner le saut de précision. Cette technique consiste à sauter par-dessus un mur, comme le ferait un singe, pour atterrir à pieds joints sur un muret moins haut un peu plus loin. Il suffit de manquer d’équilibre ou de rater sa cible, et la réception risque d’être très douloureuse. D’autres mouvements de précision peuvent être encore plus ahurissants. Par exemple, sauter d’un rail à un autre pour arriver à pieds joints sur le rail supérieur et se tenir en équilibre. Ou, courir, sauter et atterrir avec les deux pieds sur une boule de ciment. Un seul faux pas et on se fracture les deux chevilles, ou pire. Cette technique ne se nomme « précision » pour rien! N’attendez plus! Ignorez les pancartes « interdiction d’entrer »! La prochaine fois que vous vous rendrez au magasin, ne perdez pas une seconde de votre précieux temps? Sautez les rails, traversez les cours, glissez sur les toits des cabanons, et déjà vous vous approcherez du but! Après tous ces efforts physiques, vous mériterez bien un bon sac de croustilles! •


Conseil

, d horticulteur

eau

Rafraîchir son eau

S

Vos plantes vous remercieront.

Si vous utilisez un système à recirculation, assurez-vous de rafraîchir l’eau de votre réservoir au moins une fois toutes les deux semaines. Pour ce faire, il faut déverser la vieille eau et la remplacer par de l’eau fraîche.

Il faut également répéter cette procédure lorsque l’on change de formule nutritive, c’est-à-dire, lorsque l’on passe d’engrais croissance à d’engrais floraison, par exemple, ou si l’on commence à utiliser un additif de PK. Cette étape est nécessaire, car les besoins de la plante changent lorsqu’elle passe d’un stade à l’autre. Il n’est donc pas très judicieux de mélanger les nutriments engrais croissance avec engrais floraison résidus.

Si vous omettez de changer l’eau, vos plantes risquent de se flétrir et de mourir, car l’accumulation de sodium et de chlore dans le réservoir d’eau compromet l’absorption des nutriments par les plantes. Comme les plantes évaporent une partie de l’eau, le niveau d’eau baisse dans le réservoir. Pour y remédier, plusieurs horticulteurs choisissent d’ajouter de l’eau du robinet ce qui a pour effet de faire augmenter le taux de concentration de sodium et de chlore. Par conséquent, les sels indésirables présents dans l’eau du robinet, comme le sodium et le chlore, s’accumulent dans le réservoir d’eau. À la longue, les sels provoquent un problème de malnutrition, car les racines sont de moins en moins aptes à absorber les nutriments. À la fin, les racines ne peuvent tout simplement plus absorber les nutriments et tous les éléments nécessaires pour la plante tombent en carence. Certains horticulteurs réussissent à réduire la CE de la solution en ajoutant de l’eau. Cependant, lorsqu’ils atteindront la valeur de CE souhaitée, le taux de nutriments de la solution sera inférieur à celui qu’on obtiendrait dans un réservoir d’eau fraîche. En fait, la hausse de sodium et de chlore contribue au changement de la valeur de CE. En ajoutant de l’eau, on ne fait qu’augmenter la concentration de sodium et de chlore. Ce faisant, vous constaterez une décoloration de la plante et des signes de brûlures se manifesteront sur le feuillage. Les feuilles du bas commenceront à mourir et les plantes vivaces perdront de plus en plus de feuilles jusqu’à ce qu’elles meurent complètement. Évidemment, les plantes ont besoin de leurs feuilles pour vivre. Pour toutes les raisons évoquées ci-dessus, nous recommandons de changer l’eau de votre réservoir toutes les deux semaines. Certes, vous devrez y consacrer un peu plus de temps, mais vous serez récompensé par des plantes saines et volumineuses et de meilleures récoltes.

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cannaRESearch

La laine de roche est un substrat hydroponique léger fabriqué en faisant tourner à grande vitesse de la roche de basalte en fusion afin de la changer en fibres fines qui sont ensuite façonnées en cubes, en blocs, en pains de croissance ou en produits granulaires. Comme la laine de roche, les autres pierres ou les laines minérales utilisées en horticulture proviennent de la roche, plusieurs les considèrent comme un produit naturel. La laine de roche est largement employée comme substrat en horticulture commerciale pour produire des récoltes diverses comme les tomates, les melons, les concombres, les poivrons, les fraises, les fines herbes et les fleurs coupées. Par Dr Lynette Morgan Suntec International Hydroponic Consultants.

Cependant, elle se prête aussi très bien aux horticulteurs hydroponiques à plus petite échelle qui souhaitent profiter d’un produit offrant une technologie améliorée pour la zone racinaire.

D’où vient la laine de roche? La laine de roche a d’abord été utilisée comme matériau d’isolation thermique dans l’industrie de la construction. Sa nature légère et hautement aérée aide à maintenir la chaleur à l’intérieur des bâtiments tout en étant facile à manipuler, à couper et à installer. Vers la fin des années 1960, des essais ont été menés au Danemark afin d’évaluer la possibilité d’utiliser la laine de roche en tant que substrat pour la culture de plantes hydroponiques. Depuis, la laine de roche comme support de croissance ne cesse de se développer et de s’améliorer. La laine de roche est utilisée autant par les grands producteurs commerciaux que par les petits horticulteurs. La laine de roche s’est aussi développée en divers produits qui procurent des avantages différents et possèdent des applications diverses. Mis à part la sélection des différents formats de cubes, de blocs et de bouchons de propagation en laine de roche, les pains de croissance et les granules de laine de roche existent pour la production de culture à plus long terme ou de plantes fruitières. 24 | cannatalk

Les caractéristiques de la laine de roche La manière dont les fibres de roche fondue sont assemblées et la densité à l’intérieur du produit déterminent les propriétés du support de croissance, comme la capacité de rétention d’eau, l’aération ou la porosité et le gradient d’humidité entre le dessus et la base du cube ou du pain de culture. En modifiant ces propriétés, on a pu développer des produits de laine de roche adaptés à diverses applications. Par exemple, un des produits permet de maintenir une zone racinaire légèrement plus sèche ce qui permet d’éviter une croissance végétative trop explosive, alors que d’autres produits sont conçus pour favoriser une croissance et un développement racinaire ultra rapide. Ainsi, les horticulteurs peuvent choisir le type de produits de laine de roche qui convient le mieux à leur système, leurs plantes, leur stratégie d’irrigation et leur environnement afin de maximiser la croissance et le développement de leurs plantes.

Les caractéristiques du gradient d’humidité de la laine de roche Les produits de laine de roche réguliers se drainent librement après l’arrosage et, de façon générale, ils contiendront ensuite une concentration de 80 pour cent de solution nutritive, 15 pour


que les couches supérieures de la laine de roche demeurent plus sèches, ce qui offre une excellente aération et un haut taux d’oxygène pour l’assimilation par les racines et la respiration. C’est ce gradient d’humidité entre le dessus et la base de la laine de roche qui en fait un aussi bon substrat hydroponique, mais les horticulteurs qui ne sont pas au courant de cette particularité peuvent faire l’erreur de penser que la laine de roche est trop sèche en surface, les poussant ainsi à trop arroser leurs plantes même s’il y a suffisamment de solution nutritive bien au fond du système racinaire. La laine de roche, lorsqu’elle est bien irriguée, ne doit jamais baigner dans une mare de nutriments et être entièrement saturée de haut en bas comme une éponge. Il est essentiel que la laine de roche puisse se drainer complètement afin que le surplus de solution nutritive s’échappe du pain ou du cube par gravité. Ce faisant, l’air frais est attiré vers les couches supérieures du support, offrant une oxygénation fraîche pour la zone racinaire. En permettant à la laine de roche de se drainer librement, il devient très difficile de trop arroser.

Les caractéristiques d’irrigation et de gestion de la CE avec la laine de roche

Image 11: Laitue cultivée dans des cubes de laine de roche flottant dans un bassin.

cent de pores aérés et 5 pour cent de fibre de laine de roche, bien que ces proportions varient légèrement d’une marque et d’un produit de laine de roche à l’autre. Un pain de laine de roche normal, comme ceux utilisés pour les plants de tomates et autres cultures fruitières, contient environ 9 litres de solution nutritive immédiatement après l’irrigation, et ce, malgré les trous de drainage permettant au surplus de solution de se drainer librement. Les plantes cultivées dans la laine de roche bénéficient d’un avantage très important qui leur permet de toujours extraire l’eau pour leur croissance, et ce, même si le support affiche un taux d’humidité très faible. Ceci signifie que les plantes peuvent facilement extraire l’eau lorsque la laine de roche est saturée immédiatement après avoir été irriguée, mais elles peuvent également continuer de le faire lorsque le pain s’est grandement asséché et qu’il a perdu jusqu’à 70-80 % de son contenu d’eau, un niveau qui, avec d’autres supports de croissance, provoquerait un sérieux flétrissement des plantes. Le gradient d’humidité entre le dessus et la base du pain de croissance, du cube ou du bloc de laine de roche compte parmi les caractéristiques les plus importantes du produit. Après l’irrigation, la base de la laine de roche est abondamment mouillée, normalement au niveau de saturation du support, alors

Les règles d’irrigation de la laine de roche diffèrent légèrement de celles qui se rapportent aux autres substrats solides, puisque le produit est fabriqué de façon à offrir le bon degré de gradient d’humidité et qu’il offre une zone racinaire limitée pour les plantes qui, éventuellement, deviennent plutôt imposantes. Pour cette raison, la plupart des produits de laine de roche préfèrent les irrigations courtes et fréquentes de solution nutritive, en fait, juste assez lors de chaque arrosage pour que la laine de roche atteigne sa « capacité de rétention ». La capacité de rétention est un terme utilisé pour désigner, qu’après son drainage, le substrat retient le bon niveau d’humidité pour que les racines des plantes puissent s’y rassasier jusqu’à la prochaine irrigation. Lors de chaque arrosage, la laine de roche doit drainer une partie de la solution, mais la quantité ne doit pas être excessive. Un drainage d’environ 10-35 % de la solution nutritive administrée aux plantes lors de chaque irrigation est considéré comme optimal. L’eau drainée permet de rincer et d’apporter de la solution nutritive fraîche au travers du pain de laine de roche, ceci permettant de maintenir la stabilité de la CE dans le pain. Comme avec les autres types de substrats, il est important de vérifier la CE dans la laine de roche. Bien que la laine de roche ne contienne pas de minéraux ou de sels naturels qui puissent influencer la CE, le niveau de CE de la solution nutritive fluctue quand même au fur et à mesure que la plante extrait des quantités différentes d’eau et de nutriments par ses racines. Un suivi et un contrôle minutieux de la CE et du pH de la solution nutritive dans un système à recirculation avec de la laine de roche est tout aussi important qu’avec tout autre support de croissance. Lorsque la température est plus élevée, les plantes peuvent extraire une grande quantité d’eau de la solution nutritive, ce qui a pour effet de faire augmenter la CE rapidement. Il faut donc ajouter de l’eau dans le réservoir de fertilisation. Lorsque les températures sont plus fraîches ou humides, la CE peut chuter alors que les plantes absorbent des nutriments, mais moins d’eau. C’est pourquoi il faut vérifier souvent et ajuster la valeur de CE pour garder le contrôle sur la croissance des plantes. La laine de roche offre à l’horticulteur un meilleur contrôle de la zone racinaire, une caractéristique utile pour aider à diriger les plantes vers une croissance plus végétative ou plus générative/ reproductive. L’assèchement du pain de laine de roche, en éloignant les irrigations et en permettant d’augmenter la CE cannatalk | 25


cannaRESearch

Image 12: Assurez-vous de ne pas trop arroser les plantes. La surface du pain de laine de roche peut sembler sèche, mais la base du support contient abondamment de solution nutritive.

de la zone racinaire, pousse les plantes, comme les tomates, à atteindre un état génératif ou reproductif tout en réduisant la croissance des feuilles et en dirigeant une plus grande quantité d’assimilat vers les fruits. Si l’on maintient un plus haut taux d’humidité dans la laine de roche et une CE plus faible, les plantes seront poussées vers une croissance végétative plus luxuriante. Les horticulteurs doués utilisent ces techniques dans la laine de roche pour diriger leur culture et contrôler la croissance des feuilles, des fleurs et des fruits selon la période.

Les caractéristiques microbiennes de la laine de roche La laine de roche étant un produit « stérile » (seulement tout de suite après sa fabrication), elle ne contient aucune population microbienne bénéfique naturelle au départ. Cependant, les recherches ont démontré que la vie microbienne se développe dans les substrats de laine de roche de la même manière qu’avec les supports plus « organiques » comme la tourbe et la fibre de coco. Cette croissance de population microbienne bénéfique se produit généralement plus lentement dans la laine de roche, vu la quantité initiale limitée de sources de carbone servant à nourrir les microbes. Alors que le système racinaire se développe et produit un exsudat organique, la vie microbienne à l’intérieur de la laine de roche s’épanouit. Toutefois, on peut inoculer un produit microbien dans la laine de roche pour appuyer le processus et aider au développement d’une zone racinaire saine. Le haut taux d’oxygénation d’un système bien géré aide également aux populations microbiennes bénéfiques à s’installer et à se multiplier. Les caractéristiques de réutilisation de la laine de roche 26 | cannatalk

La laine de roche, étant essentiellement une roche, ne se décompose pas, ne se fracture pas et ne se désagrège pas avec le temps. Par conséquent, les horticulteurs peuvent la réutiliser pour plusieurs cultures successives. Toutefois, on recommande de la stériliser à la vapeur ou d’au moins la traiter avec de l’eau bouillante avant d’insérer de nouvelles plantes afin d’éviter la transmission d’agents pathogènes racinaires. Un lessivage minutieux à l’aide d’eau propre aide également à éliminer les surplus de sels des cultures antérieures. Certains petits horticulteurs utilisent des produits désinfectants chimiques pour traiter la laine de roche avant de l’utiliser, mais il faut prendre bien soin de la nettoyer complètement avant d’y insérer de nouvelles plantes. Somme toute, la vapeur ou l’eau chaude offre une solution bien plus sécuritaire. Éventuellement, il faudra remplacer la laine de roche usée. Plusieurs horticulteurs la jettent simplement aux ordures, mais il est possible de la déchiqueter pour la réutiliser dans un autre mélange de culture ou pour l’incorporer au sol et aux jardins à l’extérieur afin de conditionner le sol.

Les pours et les contres de la laine de roche Les avantages La laine de roche procure plusieurs avantages en production hydroponique. La fabrication des fibres de laine de roche à partir de la roche fondue et l’emballage plastique des pains de croissance garantissent la stérilité du produit et nous assure qu’il est sans trace de mauvaises herbes, sans insecte et sans pathogène. Les marques de laine de roche de qualité supérieure fabriquées en usine procurent une qualité constante et ne se décomposent pas avec le temps, comme le font plusieurs autres


substrats naturels. La laine de roche garde ses propriétés physiques avec le temps et d’une culture à l’autre. La laine de roche est légère, donc facile à manipuler et à déplacer, mais, lorsqu’elle est entièrement irriguée, elle devient lourde et offre une stabilité pour les plantes. La laine de roche est offerte dans plusieurs formats pratiques allant des bouchons de propagation de 2-3 cm montés sur des feuilles pour un ensemencement direct de laitue ou d’autres semis, aux gros cubes de plus de 10 cm pour les plantes plus matures. Les bouchons de laine de roche sont souvent utilisés pour les boutures, car ils maintiennent un niveau d’aération et d’humidité idéal pour le développement rapide des racines. La laine de roche peut être inoculée de microbes bénéfiques, comme les Trichodermas, de la même façon que les autres substrats comme la fibre de coco. Toutefois, les produits microbiens doivent être appliqués plus souvent avec les substrats de laine de roche. La plupart des produits de laine de roche et les marques réputées n’influencent pas vraiment la CE, le pH ou la composition de la solution nutritive administrée. Puisque la laine de roche ne fournit aucun nutriment de façon naturelle, l’application d’un engrais bien équilibré procurera une croissance optimale. La laine de roche est fabriquée pour offrir un taux d’humidité et d’aération quasi idéal dans la zone racinaire. Ceci aide à prévenir les arrosages excessifs et la suffocation des racines par manque d’oxygène. La laine de roche peut être utilisée pour plusieurs cultures successives, car sa structure ne se détériore pas rapidement à force de l’utiliser ou avec le temps. Certains cultivateurs commerciaux de tomates réutilisent la laine de roche de qualité jusqu’à 6 fois en la stérilisant à la vapeur pour contrôler la transmission de pathogènes racinaires avant de replanter. Les produits de laine de roche et les pains de croissance sont prêts à être utilisés lorsqu’on les achète. Il suffit de bien imbiber le substrat avant d’y mettre les plantes. La laine de roche peut être contrôlée à l’aide d’un moniteur qui procure des calculs précis de la teneur en eau, de la CE et de la

température dans la zone racinaire des plantes. Cet outil aide à ajuster l’application de la solution nutritive au bon niveau selon le stade de croissance.

Désavantages La laine de roche, bien qu’elle soit légère, est grosse à transporter et à ranger, contrairement aux pains de coco qui se compressent énormément et reprennent leur forme en les arrosant avant l’utilisation. La laine de roche doit être placée sur une surface bien à niveau pour permettre au gradient d’humidité à l’intérieur du produit d’être égal et pour prévenir l’apparition de zones saturées ou asséchées. Bien que l’on puisse l’utiliser pour plus d’une culture, et que certains programmes de recyclage existent pour la laine de roche, l’élimination peut s’avérer problématique pour plusieurs horticulteurs puisque la laine de roche ne se décompose pas ou ne se désagrège pas avec le temps. Les fibres de laine de roche peuvent irriter la peau et il est recommandé de porter un masque lorsque l’on manipule des granules de laine de roche ou lorsque l’on jette les vieux produits de laine de roche. Les horticulteurs débutants ou sans expérience doivent déterminer la bonne fréquence et la quantité d’eau pour les systèmes avec laine de roche, car ces données peuvent différer largement des autres substrats comme la perlite ou la fibre de coco. La laine de roche ne contient naturellement aucun nutriment (la fibre de coco contient souvent du potassium et parfois d’autres minéraux qui sont utilisés pour traiter le substrat), donc les plantes dépendent entièrement d’une solution nutritive hydroponique bien équilibrée et complète pour chaque stade de croissance La laine de roche étant un substrat inerte fabriqué à partir de roche, elle ne contient aucun stimulant de croissance naturelle, comme l’acide humique, d’autres composés organiques ou des microbes bénéfiques naturels, bien que l’on puisse les ajouter en utilisant des produits de suppléments hydroponiques de bonne qualité.•

Image 13: La laine de roche est stérile et inerte, ce qui en fait un excellent support de croissance et de germination. cannatalk | 27


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Certaines longueurs d’onde précises empêchent la propagation du blanc dans les rosiers

Faits

le blanc

Des tests sur les rosiers attaqués par le blanc (oïdium), menés à Aas en Norvège, ont démontré que le nombre de spores de blanc dépend des conditions lumineuses. Des rosiers ont été placés dans un tunnel de vent et des spores de blanc (Podosphaera pannosa) ont été interceptées sous divers régimes de lumière. Sous une ampoule à DEL bleue (420 à 520 nm), le nombre de spores capturées augmentait de 2,7 relativement à la lumière blanche. Cependant, le taux de germination des spores sous une lumière bleue chutait d’environ 16,5 % en comparaison à la lumière blanche. Avec la lumière rouge lointain (>685 nm), 4,7 fois plus de spores étaient capturées comparativement à la lumière blanche, et 13,3 fois plus Source: Plant Disease

Les araignEes tétranyquesté sapent les défenses des plantes

Lorsque des organismes nuisibles comme les araignées tétranyques (aussi appelés araignées rouges) attaquent une plante, des mécanismes de défense complexes se déclenchent. Dr Renato de Almeida Sarmento du Institute for Biodiversity and Ecosystem Dynamics de l’Université d’Amsterdam a découvert que certaines araignées tétranyques avaient la capacité de saper ces mécanismes de défense, laissant ainsi la plante sans défense. Les araignées tétranyques comme Tetranychus evansi sont capables d’influencer la production de substances défensives chez les plants de tomates. Elles y parviennent en supprimant les canaux d’avertissement qui font partie du système de défense des plantes. Cette méthode d’interférence est d’une telle efficacité que la concentration des substances défensives chute à un niveau encore plus faible que lorsque la plante ne subit aucune attaque. Les plantes endommagées par ces insectes attirent encore plus d’araignées tétranyques. Source: Institute for Biodiversity and Ecosystem Dynamics (IBED)

Le mildiou déjoue les mécanismes de défense des plantes Photography by: Brooke Edmunds, CSU Le mildiou est capable de contourner les mécanismes de défense de plusieurs types de cultures vivrières. Les biologistes ont découvert les gènes qu’utilise ce groupe de champignons (la famille des Péronosporacées) pour se frayer un chemin dans les plantes. Cette découverte marque une grande avancée dans la lutte contre le mildiou qui s’attaque aux cultures vivrières. Le mildiou apparaît généralement sur la face inférieure de la feuille, contrairement au blanc (oïdium) qui prolifère sur la face supérieure de la feuille. Le mildiou soutire les nutriments dans les cellules de la plante sans toutefois la tuer. Le mildiou ne possède pas les gènes (souvent fatals) présents dans d’autres agents pathogènes de la plante. Par conséquent, le mildiou est « invisible » aux yeux de la plante et ses mécanismes de défense ne s’enclenchent pas en sa présence. Le mildiou produit également des protéines effectrices qui réussissent à pénétrer les cellules de la plante pour supprimer les mécanismes de défense locaux. Maintenant que nous savons comment le mildiou attaque les plantes, nous pouvons nous concentrer sur les manières de le combattre.

Facts

Photography by: Alain Migeon, CBGP - INRA, Monferrier-sur-Lez

Source: University of Utrecht, AgriHolland B.V.

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A

biologiques

VENIR

Dans cette ère de cultures génétiquement modifiées, de production de masse et de

pollution, difficile de savoir si les produits

achetés en épicerie sont effectivement bons pour la santé. Un nombre grandissant de

consommateurs choisissent d’acheter des

aliments et des produits biologiques. Comme ces produits peuvent être assez dispendieux, certains décident de cultiver leurs propres légumes biologiques. Découvrez tout sur ce sujet dans la prochaine parution de CANNAtalk.

Bien sûr, nous vous réservons d’autres

articles. Cette année, un événement mondial

de grande envergure aura lieu. Évidemment, nous parlons des Jeux olympiques d’été

de Londres! Quoi de mieux que de relaxer

devant son téléviseur en regardant certains sports insolites dont vous n’aviez jamais

entendu parler auparavant… À nous de vous surprendre avec une foule de faits rigolos,

étranges et moins étranges à propos de cet événement sportif vieux de 3000 ans dans notre rubrique Pleins feux sur…

Est publié par CANNA Canada Corp. Une entreprise dédiée à offrir les meilleures solutions de croissance et de floraison.

Est distribué par les centres de jardinage et de culture hydroponique faisant affaires avec BioFloral ou Stellar. (trouvez le détaillant le plus près de chez vous au www.canna-hydroponics.ca)

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Rédactrice: Ilona Hufkens Courriel: editor@cannatalk.ca

préalable de l’éditeur. L’éditeur n’est pas responsable des inexactitudes. Le matériel présenté ne reflète pas nécessairement l’opinion de l’éditeur.

Collaborateurs au numéro 15 CANNA Research, Iñaki Garcia, Geary Coogler, Lynette Morgan, Myrthe Koppelaar, Mirjam Smit, Paul van de Geijn, Georgia Peschel, Annie Deschesnes

On suppose que les images provenant de sources à grande échelle, telles qu’Internet, relèvent du domaine public, bien que certaines de ces images se trouvent sur plusieurs sites Web, ce qui rend parfois impossible de retracer la source d’origine.

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hydrogarden Adv Hydroponic volgt ....

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Les dieux sont tombés sur la tête!

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