Canada (FR) CANNAtalk 17 | Application de CO2 dans la culture des plantes à l’intérieur

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uméro 17 2012 n s r eu lt u c ti r o h vrais LA revue pour Des

CO2

Le rôle du CO2 en horticulture

HipHop Le hip hop a-t-il rendu l’âme?

Bonsai

Banzaï! Cultivons le bonsaï

Powered by

Et plus encore: Application du CO2

Le saviez-vous?

Coin de l’horticulteur

Pestes et maladies

Conseil d’horticulteur

Jouez et gagnez


2 | cannatalk


avant -prop os

HQTalk:

La moitié de l’été est déjà dernière nous et c’est le temps pour la parution d’août de CANNAtalk. Certaines régions sont frappées par de grosses vagues de chaleur et je ne peux m’empêcher de penser aux changements climatiques

qui frappent notre planète. Des études récentes à propos du réchauffement planétaire ont démontré que le dioxyde de carbone, ou la formule chimique CO2, a joué un rôle significatif pour mettre fin à la dernière Ère de glace.

Le dioxyde de carbone est aussi absorbé dans l’air par les plantes qui l’utilisent pour produire de la photosynthèse

et, en tant qu’horticulteurs, nous connaissons l’importance cruciale de la photosynthèse. C’est pourquoi nous avons choisi de consacrer la présente parution du CANNAtalk au CO2.

Certains croient que les gaz à effet de serre ne contribuent pas au réchauffement de la planète, mais je ne suis pas

du même avis. Notre parution vous aidera à comprendre les effets du CO2 et son rôle dans la production horticole tout

en vous aidant à ne pas contribuer au réchauffement de la planète. Si vous avez des questions à ce sujet (ou tout autre

sujet), n’hésitez pas à communiquer avec nous via le www.canna-hydroponics.ca. En page 10, nous avons sélectionné quelques questions qui nous ont déjà été posées.

Pour amener une petite touche amusante à votre lecture, nous vous proposons la rubrique « Pleins feux sur… le hiphop ». Le hip-hop existe depuis des décennies et il semble bien être là pour rester! À lire en page 20.

Pour ceux et celles qui souhaitent essayer des produits CANNA gratuitement, tentez votre chance en jouant à Trouvez les différences à la page 28. Faites-nous parvenir vos réponses au editor@cannatalk.ca et courez la chance de gagner! Bonne lecture!

s e r e i t a M s e d le b a T Jeroen

Canna Research

Le rôle du dioxyde de carbone

Foire aux questions Nous répondons à toutes vos

4 10 12 15 16 18

Pleins feux sur… L’avenir du hip hop

Conseil de l’horticulteur Calibrer son capteur de CO2

20 23 24 28 29 30

Prêt-à-cultiver

CANNA Research

Le bonsaï

Le CO2, l’application en jardinage d’intérieur

Le coin de l’horticulteur

Jeu

Elton a des problèmes de pH

Gagnez une bouteille de CANNAZYM

Le saviez-vous? Les grottes

Pestes et maladies Les collemboles

Faits

Faits divers

À venir/Colophon Dossier complet sur les nutriments

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cannaRESearch

Le r么le et la gestion

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Source: ABC Science

dans l’environnement de croissance

Impossible d’ex agérer l’impact et l’influence du diox yde de carbone sur tous les aspects de croissance des plantes. Le carbone à lui seul représente 45 % du poids sec de la plante. Seul l’ox ygène est sur un pied d’égalité avec 45 % suivi de l’hydrogène avec 6 %, ce qui complète les trois éléments principaux nécessaires pour la survie d’une plante.

Geary Coogler, B.S. Horticulture

Image 1: Les mangroves tropicales ont un pouvoir d’emmagasinage de CO2 inégalé par les autres espèces d’arbres. Elles parviennent à emmagasiner de deux à quatre fois plus de carbone que les forêts tropicales humides. Pour cette raison, en rasant des forêts côtières de mangroves, on nuit davantage à l’environnement qu’en rasant d’autres types de forêts de la même grandeur, car une plus grande concentration de CO2 sera libérée dans l’atmosphère. cannatalk | 5


cannaRESearch

Image 2: Le Cycle de Calvin se produit en deux étapes. La réaction photochimique et la réaction sombre sont responsables de toute forme de vie, mais les deux réactions ont besoin de l’énergie du soleil (lumière) pour fonctionner.

Le carbone est un nutriment au même titre que l’azote, mais comme il est dérivé de l’air, on a souvent tendance à l’ignorer. Le carbone est disponible sous une forme facilement assimilable pour la plante, le dioxyde de carbone (CO2), un gaz. Les différents types de plantes ont développé une capacité extraordinaire d’assimilation du carbone et elles utilisent des systèmes semblables, mais pas tout à fait identiques, pour s’assurer qu’elles captent suffisamment de CO2 pour grandir et atteindre leur maturité. Le tout pour acquérir les petits blocs de fondation dont elles ont besoin pour croître et se reproduire. Toute discussion à propos du dioxyde de carbone se doit de débuter par une compréhension des hydrates de carbone : ce qu’ils sont, et de quoi ils sont constitués.

Le produit L’hydrate de carbone est un constituant fondamental de toute matière vivante. Certaines formes vivantes produisent des hydrates de carbone, alors que d’autres en consomment. Les hydrates de carbone sont un groupe de composés organiques qui contient uniquement du carbone, de l’hydrogène et de l’oxygène, normalement selon un ratio de 1:2:1. Ils comprennent des glucides, des amidons, de la cellulose et plusieurs autres. Ils sont la source d’énergie principale des animaux et sont produits par la photosynthèse des plantes. Les animaux obtiennent leur dose de carbone en consommant des hydrates de carbone et des protéines, alors que les plantes obtiennent le carbone dont elles ont besoin en assimilant un gaz, le CO2. Il existe deux processus de base pour produire des hydrates de carbone dans une plante : la réaction photochimique et la réaction sombre. Les deux se produisent dans le chloroplaste. Comme l’indique son nom, la réaction 6 | cannatalk

photochimique se produit en présence de photons lumineux et convertit l’énergie lumineuse en énergie chimique, ATP (adénosine-triphosphate) et NADPH (Nicotinamide adénine dinucléotide phosphate). Ces molécules d’énergie sont ensuite utilisées dans la réaction sombre (aussi appelée de façon plus appropriée la réaction carbonique) pour se réduire en triose phosphate, l’hydrate de carbone de base. En réalité, la réaction sombre a besoin de lumière pour fonctionner, pas seulement pour produire de l’énergie mais aussi pour plusieurs autres réactions influencées par la lumière. Cette réaction sombre est connue sous le nom de Cycle de Calvin. Dans ce cycle, un hydrate de carbone est utilisé comme molécule de base (connue comme molécule de substrat) avec 5 carbones pour capturer le CO2 à l’aide d’une enzyme activée par la lumière que l’on nomme RubisCO à quoi s’ajoute aussi des molécules d’eau pour finalement se séparer en 3 molécules de carbone qui subissent d’autres changements aboutissant à des hydrates de carbone, triose phosphate. Le problème est le suivant :

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85 % des hydrates de carbone de base produits retournent dans le système l’oxygène (O2) a une plus grande force d’attraction que le CO2 et détruit les molécules de base, ce qui arrête le processus; c’est ce que l’on appelle la photorespiration.

Le processus L’air autour des feuilles pénètre les tissus de la feuille par des pores spéciaux qui s’appellent les stomates. Une fois à l’intérieur, les molécules présentes dans l’air se dissolvent dans le liquide autour des cellules végétales, le mésophylle, puis migrent au travers des membranes


cellulaires, traversent le cytosol, puis aboutissent dans le chloroplaste sous cette forme liquide. À partir du moment où le CO2 approche les stomates, il doit traverser plusieurs zones de résistance y compris les orifices des stomates, les barrières d’air à l’intérieur, dont la cavité stomatique, et l’espace d’air intercellulaire. Cette résistance est causée par le manque de mouvement dans l’air, ce qui signifie que les molécules comme le CO2 doivent se diffuser d’ellesmêmes lentement au travers de l’ouverture. Les molécules gazeuses se dispersent rapidement lorsqu’il y a des courants d’air, mais dans le calme des tissus d’une feuille, elles doivent se mouvoir à l’aide de leurs propres vibrations ou de l’action d’une autre molécule – un processus très lent. Une fois en forme liquide, les molécules de CO2 doivent ensuite traverser les cellules jusqu’à ce qu’elles intègrent le cycle de Calvin. Mais le problème demeure car il y a beaucoup plus d’oxygène que de dioxyde de carbone dans l’air, donc l’O2 se déplace aux côtés du CO2, mais en plus grande concentration. Une fois entré dans le cycle de Calvin, l’O2 disponible dépasse le CO2, sauf si la concentration de CO2 est augmentée ou si le cycle de Calvin est isolé dans des zones où l’oxygène peut être exclu ou limité. Le processus que nous avons décrit jusqu’à présent illustre la base de la conversion d’énergie lumineuse en hydrates de carbone. C’est aussi une description exacte d’un des trois types de métabolismes employés par les plantes pour y parvenir. C’est ce que l’on nomme la photosynthèse en C3; c’est le cycle favori de la plupart des dicotylédones, mais aussi de certaines monocotylédones. Le deuxième cycle se nomme la photosynthèse en C4, ainsi nommée car elle capture le CO2 dans un glucide à 4 atomes de carbone dans le mésophylle et le transporte dans les cellules de la gaine périvasculaire vers les chloroplastes pour ensuite le traiter dans le cycle de Calvin, limitant ainsi la quantité d’oxygène dans le processus. Les plantes en C4 incluent toutes les angiospermes et la plupart des monocotylédones telles que

les graminées, le maïs et la canne à sucre. Les plantes en C4 préfèrent les zones chaudes et arides car le processus qui provoque la photorespiration expliquée plus haut augmente avec la température. Les photosynthèses en C3 et en C4 ont besoin de lumière pour fonctionner. Il existe une autre variante en C4 qui exécute une partie du cycle pendant le jour suivi d’une autre partie pendant la nuit. Ce sont des plantes au métabolisme acide crassulacéen (CAM) qui regroupent des espèces plus tolérantes à la chaleur et au milieu aride comme les cactus, les crassulacées et les broméliacées. Le dioxyde de carbone doit pénétrer la plante pour créer des hydrates de carbone et pour se faire, les stomates doivent s’ouvrir. Lorsque les stomates sont ouverts, le CO2 peut pénétrer mais l’eau peut aussi s’échapper, donc limiter la durée d’ouverture des stomates aux heures de noirceur comporte un réel avantage évolutif. Il est également important de noter que les plantes en C3 offrent un meilleur rendement avec des concentrations élevées de CO2, alors que les plantes en C4 performent mieux avec de plus petites concentrations de gaz puisqu’elles pompent activement le gaz dans le cycle.

L’environnement Chez les plantes où le CO2 se transporte de lui-même vers le cycle de Calvin (C3), la concentration de CO2 dans les cellules équivaut plus ou moins à la concentration atmosphérique. On a constaté une hausse de 30 %-60 % lorsque du CO2 est administré avec une CE de 0.86 (600 – 700ppm) chez les plantes en C3. Les plantes en C4

Image 3: Coupe transversale d’une feuille/stomate illustrant les couches limites. cannatalk | 7


cannaRESearch par contre ne jouissent pas du même avantage car elles captent et transportent activement le CO2 dans les mêmes concentrations, peu importe la concentration de CO2 dans l’air. Le taux de CO2 idéal pour les plantes en C4 est en fait le même taux que l’on retrouve dans la nature. Certaines plantes répondent tout de même à des niveaux de CO2 plus élevés, mais la photosynthèse atteint un taux maximal (saturation) à un point donné, inutile de dépasser cette limite. Avec des niveaux très élevés dépassant 3 % ou une CE de 4.3 (3000ppm), le taux de rendement commence à chuter. Le niveau de CO2 idéal pour les plantes en C3 semble se situer entre une CE 0.86 et 1 (600 – 700ppm); toute concentration plus élevée ne produit aucun avantage additionnel, c’est donc une perte d’argent. Souvenez-vous que ces concentrations doivent être disponibles autour des stomates. La limite de résistance mentionnée ci-dessus s’applique à la zone immédiatement adjacente aux stomates. Lorsque l’air est immobile, l’air en dessous et autour des feuilles ainsi que l’air à l’intérieur de la structure physique de la plante afficheront un taux de CO2 et de O2 inférieur au taux ambiant, car la plante soutire ces éléments dans l’air. L’air sera également plus humide car la plante transpire pour se rafraîchir et transporter des nutriments à partir du système racinaire. En bref, une sorte de microclimat se crée immédiatement autour des feuilles de la plante. Un niveau de CO2 plus faible fait en sorte qu’il sera moins disponible dans les cellules, ce qui ralentira la photosynthèse. Plus le taux d’humidité dans l’air est élevé, moins il y a d’eau qui s’évapore hors des plantes. Par conséquent, le mouvement d’eau à l’intérieur de la plante est réduit. En créant un mouvement d’air, on peut s’assurer qu’une plus grande quantité d’éléments nécessaires pour la plante s’approche des stomates, tout en faisant en sorte que les éléments non nécessaires, comme l’eau, se dispersent.

Mettre la théorie en pratique Évidemment, le cycle de CO2 d’une plante fait partie d’autres systèmes et il est affecté par plusieurs facteurs, dont la température, la lumière et plusieurs autres. Le mouvement de CO2 ne représente en fait qu’une mince partie de ce qui se produit réellement. Nous avons tenté de simplifier un processus très complexe et, ce faisant, nous avons découvert des informations très importantes. Les plantes captent le dioxyde de carbone de différentes façons. Lorsque le CO2 est limité, la production d’hydrates de carbone l’est aussi. Le CO2 est uniquement utilisé durant le cycle de lumière, même si certaines plantes parviennent à le capter durant la nuit pour l’utiliser durant la journée. La température présente également des problèmes, surtout lorsqu’elle est élevée. Certaines plantes (C3) bénéficient d’un niveau de CO2 ambiant plus élevé alors que pour d’autres (C4 et CAM) l’ajout de CO2 comporte une perte de ressources. La molécule de CO2 doit traverser plusieurs barrières pour entrer dans le cycle de Calvin. Le mouvement de l’air est toujours crucial pour éliminer les microclimats autour des feuilles, et ce, peu importe le niveau de CO2. Donc, comment pouvons-nous mettre à profit tous ces renseignements? Les cultures extérieures et les cultures intérieures présentent des capacités différentes. À l’extérieur, la plupart des éléments sont incontrôlables et les cultures sont en fait à la merci de la nature. À l’intérieur, les technologies et les ressources imposent leur lot de restrictions. L’avantage du mouvement de l’air s’applique à toutes les plantes, c’est donc la première chose à évaluer. Chez les plantes d’intérieur, il est essentiel d’installer des ventilateurs qui déplaceront l’air dans la zone de culture en plus de changer l’air pour l’enrichir de CO2. Pour les plantes d’extérieur, en augmentant l’espace entre les plantes, on parvient à mieux contrôler la formation de microclimats ou pour le moins leur sévérité.

Image 4: La plante CAM possède l’avantage évolutionnaire de pouvoir exécuter une partie de son cycle durant la nuit en emmagasinant l’acide malique précurseur qui est produit durant le jour à l’intérieur de la vacuole dans la cellule. Cet acide est ensuite converti durant la nuit lorsque les stomates s’ouvrent pour réduire les pertes d’eau. 8 | cannatalk


Image 5: Le CO2 est un terme couramment employé de façon négative pour parler des excès de notre société de consommation. Il s’agit d’un gaz invisible qui provoque d’énormes dommages environnementaux. Toutefois, en petites doses appliquées au bon moment, le CO2 n’est pas aussi néfaste. Particulièrement dans une salle de culture!

L’enrichissement de CO2 dans les cultures recouvertes (à l’intérieur ou en tente) peut être une option, mais chez les plantes en C4, c’est presque inutile. Si un horticulteur cultive des plantes en C3 et parvient à contrôler le climat, il pourra ajouter plus de CO2. Il existe deux façons simples d’appliquer du CO2. La première consiste à utiliser une bouteille de CO2 qui relâche le gaz à l’aide d’un système de régulation. La deuxième consiste à utiliser un système de brûleur avec lequel du gaz est brûlé dans la pièce pour produire du CO2 comme sous-produit. Les deux méthodes comportent des inconvénients. Les systèmes en bouteille nécessitent plusieurs bouteilles qui doivent être remplies assez souvent. Les brûleurs de gaz sont moins chers d’utilisation et demandent moins d’efforts; cependant, les brûleurs peuvent mal fonctionner, créant ainsi plusieurs types de problèmes incluant des problèmes de sécurité. La température a des répercussions sur la photosynthèse. Avec des cultures d’intérieur, les plantes ont besoin d’éclairage pour vivre, mais la lumière artificielle augmente la température. En y ajoutant un brûleur de CO2, on peut rapidement être aux prises avec un problème de chaleur excessive. En aérant la pièce avec de l’air de l’extérieur, on risque d’éliminer tout le CO2 ajouté dans la pièce. De plus, il est complètement inutile d’ajouter du CO2 durant les heures d’obscurité alors que la pièce est plus fraîche. Que pouvons-nous faire alors? Tout dépend de votre budget. Si vous avez de l’argent à investir, commencez par assurer une bonne circulation d’air autour de la zone de croissance des plantes dans la pièce, utilisez un climatiseur d’air ou un appareil de refroidissement à l’eau, puis gardez la pièce fermée, changez vos réflecteurs pour des réflecteurs scellés et refroidis à l’air, utilisez des bouteilles de CO2, ou aérez lorsque nécessaire, puis remplacez le CO2. Toutes ces méthodes fonctionnent, cependant certaines offrent de meilleurs résultats dans un environnement plus chaud.

Pendant les périodes de grande chaleur, les cultures peuvent être sauvées en leur fournissant de l’ombre ou en éteignant les lumières. Le CO2utilisé chutera également, il faut donc cesser d’en ajouter. Gardez un œil sur l’humidité car les plantes peuvent prendre beaucoup de temps à se refroidir lorsque les conditions d’humidité favorisent un bon mouvement de l’eau. Toutefois, il doit y avoir suffisamment d’eau disponible en tout temps pour que cela fonctionne, sinon les feuilles risquent de se faner et les tissues peuvent s’endommager. Une trop grande quantité d’eau, cependant, ralentira la transpiration suffisamment pour réduire l’effet de rafraîchissement. Par-dessus tout, il faut bien équilibrer le système en utilisant des points de repère et des commandes automatisées lorsque vous établissez la durée d’enrichissement et la ventilation. Il faut toujours bien calibrer les équipements de surveillance.

Ballon à la peau de carbone Somme toute, les plantes ont besoin de dioxyde de carbone. Le gaz devient la plante de plusieurs façons, un peu comme un ballon de carbone rempli d’eau. Les plantes obtiennent le carbone dont elles ont besoin de plusieurs façons différentes, ou plutôt de la même façon, mais avec une ou deux étapes de plus. Ces différences font en sorte que certaines plantes prospèrent lorsque les concentrations ambiantes de CO2 sont élevées alors que d’autres y sont indifférentes. La croissance peut être affectée de façon positive en gérant le CO2 comme s’il s’agissait d’un « nutriment ». Il est possible de bénéficier de l’ajout de CO2, mais il faut également prendre en considération tous les autres facteurs de croissance, comme la température et l’humidité. En outre, la plante est comme une machine qui accumule le carbone. En tant que tel, le rôle du dioxyde de carbone dans la croissance des plantes ne peut pas être sous-estimé. • cannatalk | 9


Questions & Reponses

I don’t have a problem wi th plant growth just a

Can I use CANNA substra wi th your

es it’s no problem to HIZOTONIC as a le o use

IZOTONIC Nous

recevons beaucoup de questions d’horticulture sur notre site Web www.canna-hydroponics.ca.

Comme toujours, CANNA Research se fait un plaisir de vous conseiller!

Question

Réponse

CANNA AQUA est doté d’un agent de tamponnage du pH qui peut être réglé une seule fois pour ensuite J’ai une question à propos de la laisser la plante se régler d’elle-même. D’abord, vous devez régler votre premier mélange de solution gamme de produits CANNA AQUA. avec un pH entre 5.2 et 6.2, puis prévoyez de 3 à 5 jours pour que l’agent tampon se fixe. Par la suite, J’aimerais savoir comment régler vous ne devriez pas avoir à régler le pH à nouveau pour votre culture. Ceci s’applique seulement si le pH initial pour les deux stades de 1) il n’y a pas d’aérateur dans votre réservoir et 2) vous ne faites pas circuler d’eau fraîche sans croissance. J’ai consulté les InfoPapers nutriment dans votre système. Pour commencer, vous pourriez ajuster le pH à environ 5.8 pour le en ligne et ils m’indiquent uniquement stade végétatif, puis laisser le système faire son travail tout en surveillant le pH pendant quelques de régler le pH entre 5.2 et 6.2. jours. Vous verrez ensuite une lente augmentation du pH qui atteindra un maximum de 6.2, puis Également, on dit qu’après avoir réglé après quelques jours vous remarquerez une baisse et le pH commencera à fluctuer. Si c’est le pH, il n’est plus nécessaire de l’ajuster le cas, vous saurez que le tamponnage fonctionne. Si le pH dépasse 6.2, vous pouvez le faire par la suite. Pouvez-vous m’expliquer? baisser doucement pour qu’il atteigne 6.0 et laisser le travail se faire. Lorsque vous passerez de

Reponses

CANNA Aqua Vega à Flores, vous n’avez qu’à changer la solution dans votre réservoir. Ne rincez pas le système et le pH devrait rester fixe. Si vous devez faire circuler de l’eau sans nutriment dans votre système, il faudra régler le pH à nouveau comme au début.

Question

J’utilise CANNA AQUA pour cultiver de la laitue dans un système de culture en eau profonde sur flotteurs mobiles. Le contour des petites feuilles au centre de la tête brunit. J’utilise 20 ml/10 litres. La CE est d’environ 0.8. Le pH se situe entre 5.2 et 6.2. J’ai utilisé du bicarbonate de soude pour augmenter le pH et de l’acide nitrique pour le baisser lorsque nécessaire. J’ai lu quelque part que la laitue pouvait être cultivée avec une CE plus basse. Est-ce vrai? Pourriez-vous me recommander une force de nutriments pour la culture de laitue?

Réponse

Vous avez raison de dire que la laitue réussit à pousser même si la concentration de nutriments dans l’eau est plus faible. À mon avis, vos niveaux sont adéquats. Je crois que le problème ici a trait à l’équilibre de calcium (Ca) dans votre système. Le Ca peut aussi réagir drôlement avec d’autres éléments – c’est ce que l’on appelle des réactions antagoniques. Lorsque certains éléments sont présents en grande quantité dans une solution, d’autres éléments deviennent moins disponibles. Dans le cas présent, le fait d’ajouter une source de sodium pour élever le pH aggrave le problème, surtout si vous utilisez une source d’eau douce, comme il se doit avec un système hydroponique. Donc, comme je n’ai pas beaucoup de détails au sujet de votre système (aucune donnée de culture, sur le système, autre symptomatologie) j’aurais tendance à dire que vos plantes souffrent d’une carence aiguë en calcium. Ajoutez du Ca avec une CE d’environ 0.1 dans votre système et augmenter le pH à l’aide d’un produit à base de calcium si possible. Sachez qu’une base de potassium, comme l’hydroxyde de potassium, peut aussi bien entraîner le même genre de problèmes que le sodium.

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g recirculatin a r o f d n e m m o ec t would you r Which nutrien eBIO o medium? th c o c h t i w m e had bag syst ess medium go bad? I’ve -l il so co co ur yo n ca , Hi Question J’ai une question à propos de CANNA COCO et

ThCANNA e anCOGr. swer J’ai présentement semis to yourplusieurs first qudans estion is yes, you can us des gobelets de plastiques remplis de CANNA COCO et Question e your water with ils se portent bien. Voici ma première question : à quel Est-il possible d’utiliser la gamme BIOCANNA avec moment devrais-je commencer à dorloter mes semisRHIZ un système culture en eau profonde? J’adore les OTOTONIC throdeug h the whole veg en leur ajoutant des nutriments et des additifs? J’ai résultats que j’obtiens avec mon système hydroponique aussi acheté du CANNA Start. À quel moment devrais-je de culture en eau profonde, mais je n’aime pas la commencer à l’utiliser? Présentement, mes semis ont saveur des produits que je cultive avec des nutriments 3 ou 4 jours et les cotylédons sortent du sol. Je viens chimiques. J’aimerais continuer à utiliser le même tout juste d’apercevoir les premiers groupes de feuilles système avec des nutriments biologiques liquides. Puisapparaître sur quelques semis. Normalement, je je utiliser la gamme BIOCANNA dans mon système avec travaille avec des boutures, je ne suis donc pas habitué une pompe à air dans le réservoir? à utiliser les produits CANNA lors du stade de semis. De plus, après les avoir transférés dans un plus grand pot - qui sera rempli de COCO – serait-il recommandé d’éventuellement transplanter les plantes établies Malheureusement, BIOCANNA n’est dans un mélange de CANNA COCO/COGr (je pensais ni efficace, ni constant avec des à un mélange 60/40 ou 50/50, respectivement)? J’ai supports autres que les sols beaucoup de CANNA COCO et COGr à porté de main. Il me minéraux ou les mélanges reste également une quantité appréciable de nutriments de rempotage à base de COGr que j’utilisais pour une culture antérieure. Donc, tourbe. C’est en lien avec pour économiser de l’argent et maximiser l’efficacité, comment et pourquoi les croyez-vous qu’utiliser un mélange de COCO et COGr produits organiques se avec des nutriments COGr pourrait être une bonne décomposent et ce qu’ils idée? Ou devrais-je appliquer des nutriments COCO? Ou deviennent ensuite. En fait, est-ce que l’application de nutriments devrait refléter ce principe s’applique les deux types de supports de façon proportionnelle? à tous les produits Ou, finalement, est-ce que je devrais tout simplement biologiques, malgré éviter de les mélanger? ce qu’on peut en dire. Pour en savoir davantage à propos des produits BIOCANNA, veuillez visiter le www.biocanna.ca

phase?

Réponse

Réponse

Il est possible de faire un mélange, mais commençons par le début. Utilisez CANNA Start dès que vous voyez apparaître le premier vrai groupe de feuilles. Commencez par appliquer le minimum recommandé, puis lors de la prochaine application, augmentez légèrement la quantité. Dans CANNA COCO, vous devrez passer aux nutriments réguliers environ deux semaines après la germination des plantes. Ceci permet de maintenir l’équilibre dans la fibre de coco. Vous pouvez mélanger les deux supports, mais CANNA COGr n’est pas un produit traité et il retardera la production à moins qu’il soit traité avec l’agent tampon COGr. Cependant, il ne faut pas traiter de nouveau la fibre de coco tamponnée. Ensuite, vous pourrez utiliser l’un ou l’autre des nutriments, mais si la quantité de particules de COGr est trop élevée, vous n’obtiendrez pas de bons résultats en appliquant CANNA Coco A&B. Il est préférable d’utiliser les nutriments COGr sur l’ensemble de la récolte ou du moins lorsque vous passez au stade de floraison. Vous pouvez utiliser les nutriments COGr sur la fibre de coco tamponnée sans problème et vous obtiendrez ainsi de meilleurs résultats.

Question

J’aimerais utiliser CANNAZYM. Je cultive mes plantes en pot avec du compost. Est-ce que l’utilisation de CANNAZYM risque de détruire les bactéries et les champignons bénéfiques présents dans le compost?

Réponse

CANNAZYM ne tuera pas aucune bactérie ou aucun champignon dans la zone racinaire. Les enzymes décomposent les racines mortes, il n’y aura donc plus de nourriture pour les micro-organismes néfastes. Ceci ajoutera aussi de l’oxygène au substrat. À vrai dire, il est favorable au développement des micro-organismes bénéfiques que vous souhaitez. Certains d’entre eux produisent ces enzymes, mais en petites quantités.

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Pret à-CULTIVER

Certains d’entre vous doivent déjà le savoir, mais le mot banzaï est un cri de guerre japonais qui signifie littéralement « dix mille ans ». De nos jours, on l’utilise principalement pour e xprimer de l’enthousiasme. Le terme bonsaï pour sa part est paisible et calme, sans agressivité aucune. C’est tout le contraire! Donc, rela xez, prenez place et e xplorons l’art oriental ancien du bonsaï. Texte: Marco Barneveld, www.bqurious.nl

Pour expliquer cela simplement, nous parlons ici de petits arbres miniatures en pot. On les garde petits délibérément pour les travailler afin qu’ils ressemblent à des versions naines des arbres pleine-grandeur. Ça semble bien simple! Mais comme la plupart des choses qui ont l’air simple, un univers immense de connaissances se cache derrière cette forme artistique d’horticulture. Jetons un œil à quelques faits établis du bonsaï. Le mot bonsaï est fait de deux caractères japonais, bon et saï. Le bon signifie le pot, le plateau ou le contenant. Le saï signifie l’arbre. Le mot bonsaï est utilisé autant pour les plantes d’intérieur que d’extérieur. À l’origine, le mot bonsaï provient du mot chinois P’en Tsai qui a une sonorité similaire au mot bonsaï et qui signifie presque la même chose. Bien que plusieurs croient que l’art du bonsaï est originaire du Japon, il s’agit en fait d’une « invention » chinoise. 12 | cannatalk

Nous aimons tous les souvenirs La plus ancienne représentation d’un bonsaï date de 706 et se trouve sur une fresque peinte sur la tombe du Prince Zhanghuai, sous la dynastie Tang, à la Mausolée de Qianling. À cette époque, même sans plans aériens modernes, les gens voyageaient à travers le monde. Déjà, les touristes aimaient se procurer des souvenirs pour les ramener à la maison. Les employés de l’ambassade impériale et les étudiants bouddhistes du Japon revenaient de la Chine continentale avec des souvenirs, incluant de drôles de petites plantes en pot, et ce, depuis le sixième siècle.

Idéal humain C’est autour de l’an 970 que le premier long ouvrage de fiction en japonais a été rédigé, intitulé Conte de l’arbre creux. On peut y lire le passage suivant : « Un arbre qu’on laisse pousser seul et naturellement dans son habitat est un acte cruel.


Banzai let’s grow a bonsai! C’est seulement en le gardant près des êtres humains le travaillant avec amour et tendresse qu’il atteint la forme et le style nécessaire pour émouvoir. » Selon l’idée déjà établie à l’époque, la beauté naturelle ne peut devenir beauté véritable qu’en la modifiant en fonction des idéaux humains. Cela peut sembler un peu vieux jeu maintenant, mais à cette époque en Europe, on vivait encore dans des huttes de pailles alors que nos amis orientaux écrivaient des livres sur la culture d’arbres miniatures pour en faire un art raffiné. Mais le bonsaï ne consiste pas uniquement à créer de la beauté. En fait, restreindre notre interprétation à ce simple critère est diamétralement opposé à l’esprit véritable du bonsaï. Le défi ultime pour un bonsaïste consiste à faire ressortir l’essence d’un arbre. L’art du bonsaï raconte une histoire à travers une illusion vivante. Lorsque l’on aperçoit un bonsaï extraordinaire, on souhaiterait pouvoir être dix fois plus petit pour s’appuyer contre son tronc parfait lors d’une journée d’été ensoleillée.

Gérer les interventions

Lorsque l’on maîtrise l’art et qu’on est parvenu à créer une représentation miniature d’un arbre de grandeur nature, il y a des chances qu’il nous survive. Certains bonsaïs datant du 17e siècle sont encore vivants de nos jours. L’un des plus vieux bonsaïs que l’on connaisse – perçu comme un Trésor national du Japon – est un pin à cinq aiguilles, il se nomme SandaiShogun-No Matsu. Cet arbre est âgé d’au moins 500 ans et a été cultivé en tant que bonsaï à partir de 1610 au plus tard. George Meister a été le premier Occidental à faire référence aux arbres japonais nains en pot dès 1692. Donc, l’art du bonsaï est axé sur les arbres, des arbres miniatures cultivés qui ressemblent à des arbres grandeur nature, mais mieux. Tout est en lien avec le temps, l’espace, la vie et les attitudes. Historiquement, le bonsaï faisait partie de la culture japonaise et occupait une place importante dans l’héritage familial. De la même façon, le bonsaï peut aussi être un simple passe-temps horticole qui n’exige qu’une certaine logique de jardinage, des aptitudes artistiques et beaucoup de patience. Croyez-vous être à la hauteur?

Tous les bonsaïstes partagent la même préoccupation : avoir la capacité de modifier le processus de croissance d’une plante tout en la gardant en santé. La clé pour y parvenir consiste à contrôler le niveau de stress que la plante peut encaisser sans entraver sa santé. Évidemment, le « stress » dans la présente situation ne se réfère pas à un stress psychologique comme nous le connaissons en tant qu’être humain, mais plutôt à une pratique horticole qui vise à reconnaître ce qui est trop et ce qui est trop peu. Ce principe s’applique à tous les aspects de la culture du bonsaï y compris l’air, l’eau, le sol, la lumière, les nutriments, la température, l’altitude, la taille et ainsi de suite. Le défi se résume donc à vouloir apprendre, expérimenter et à accepter les fruits de vos efforts.

Armez-vous de patience. Le temps est un autre aspect de l’art du bonsaï. Du temps, il en faut énormément. Le processus de croissance prend du temps, impossible de prendre des raccourcis. Une année de croissance représente normalement le point de repère qui permet de mesurer le succès. Il n’y a aucun substitut au temps; le temps est constant et avance toujours. Je pourrais ajouter ici quelques proverbes orientaux, mais je vais me contenter d’un seul : on dit qu’en étudiant le bonsaï, on apprend plus que l’art du bonsaï. cannatalk | 13


Cinq règles d’or

Plusieurs livres traitent de l’art du bonsaï. Il nous est impossible de vous écrire ici un guide complet, mais nous pouvons vous offrir cinq règles d’or. Respectez-les et peut-être qu’un jour vous parviendrez à créer votre propre petite merveille d’arbre nain.

Ne jamais donner trop ou pas assez d’eau à votre bonsaï. Le sol devrait être humide au toucher en tout temps; ne pas le laisser s’assécher complètement, mais laisser le sol commencer à sécher avant d’arroser à nouveau. Assurez-vous de voir un bon écoulement d’eau hors du pot lors de chaque arrosage, ainsi le système racinaire en entier recevra de l’eau.

Le placer intelligemment! Placez votre bonsaï au bon endroit. Comme dans le monde de l’immobilier, l’emplacement fait toute la différence! Assurez-vous qu’il reçoive la bonne quantité de lumière, de chaleur et d’humidité selon l’espèce de bonsaï que vous cultivez. Ces données varient d’une espèce à l’autre, mais la plupart des bonsaïs ont besoin de beaucoup de lumière!

Le nourrir régulièrement!

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Donnez de l’engrais à votre bonsaï. Vous devrez renouveler les nutriments qui s’évacuent graduellement hors du sol en raison de l’arrosage. Il existe plusieurs espèces de bonsaï, il y a donc aussi plusieurs types d’engrais. Il est préférable d’appliquer l’engrais lorsque le sol est mouillé. Plusieurs engrais offrent d’excellents résultats lorsqu’ils sont appliqués durant les mois de croissance de l’arbre, soit au printemps et en été.

Photo courtesy of Jennifer Boyer

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L’arroser consciencieusement!

Le tailler assidûment! Ne négligez pas la taille. Particulièrement lors des mois d’été et de printemps, vous devrez tailler les feuilles et les nouvelles pousses superflues afin d’empêcher l’arbre de devenir trop gros. Le but principal de la taille vise à éliminer les branches mortes et les racines qui ont poussé hors du pot. La taille est généralement faite en hiver alors que plusieurs espèces de bonsaï sont en dormance. Faites attention lorsque vous taillez votre arbre pour ne pas creuser le tronc.

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Il faut savoir quand rempoter son bonsaï. Comme les bonsaïs sont gardés en pot, leur système racinaire finit éventuellement par remplir le pot, ce qui fait en sorte que la plante est limitée par l’espace du pot. Vous remarquerez ceci lorsque de longues racines entoureront la motte de racines ou l’intérieur du pot. Lors du rempotage, vous pourrez tailler la motte de racines. Le meilleur moment pour rempoter un bonsaï est soit durant la période de dormance, soit pendant une période de ralentissement de croissance. •

Que votre bonsaï vive pendant dix mille ans!

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Photo courtesy of Jennifer Boyer

Le rempoter judicieusement!

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Le Coin Elton de Flint, MI, USA Je jardine depuis plusieurs années maintenant, mais laissez-moi vous dire que maintenir le bon niveau de pH peut parfois faire surgir d’intenses frustrations chez moi. Jusqu’à récemment, j’éprouvais de graves problèmes avec le pH dans mon réservoir; il ne cessait d’augmenter et restait toujours au dessus de 6.5. Peu importe ce que je faisais, j’étais incapable de le maintenir au bon niveau. Par exemple, dès que je le réglais à 5.6 et il bondissait aussitôt à la même valeur qu’avant! J’avais peur qu’un pH aussi élevé puisse empêcher l’assimilation de mes nutriments.

I

J’utilise présentement la gamme de produits CANNA AQUA. Auparavant, j’utilisais la gamme CANNA TERRA. La gamme TERRA créait le même genre de problème, mais l’augmentation du pH se faisait plus lentement. Lorsque j’utilisais TERRA, je croyais que cette hausse constante du pH était provoquée par les nutriments qui tentaient d’équilibrer l’acidité normale d’un sol à base de tourbe. Mais lorsque j’ai changé pour la gamme AQUA, j’ai tout de suite remarqué que là n’était pas le problème, car les valeurs de pH augmentaient encore plus rapidement. J’utilise un simple système hydroponique en goutte-àgoutte avec des boulettes d’argile dans des paniers qui permet la recirculation de la solution nutritive. J’ai aussi installé une pompe à air dans mon réservoir qui oxygène la solution pour les racines. J’utilisais le même système auparavant, mais avec de la terre dans des contenants différents. Après avoir communiqué avec CANNA via leur site Web, j’ai compris que mon problème se trouvait au niveau du système. Plus précisément, le problème, c’était la pompe à air. C’était assez facile de régler le problème et j’ai pu économiser de l’argent en même temps. En fait, CANNA AQUA est doté d’un agent tampon pour aider l’horticulteur à maintenir un bon équilibre du pH. Il s’agit d’un agent tampon simple à base de carbonate qui augmente ou réduit le pH selon l’équilibre dans le pot. En poussant de l’air dans ma solution, le dioxyde de carbone présent dans l’air augmentait la force de l’agent tampon ce qui faisait monter le pH. Les gens chez CANNA m’ont également appris que l’oxygène poussé dans ma solution avait des répercussions sur d’autres éléments individuels. Je me battais contre la nature. J’ai donc pu régler mon problème facilement. Comme la solution liquide coulait au travers des boulettes d’argile, il m’était inutile d’aérer davantage car les racines de mes plantes ne baignaient pas dans la solution nutritive, elles recevaient donc suffisamment d’oxygène de façon naturelle. J’ai cessé d’aérer ma solution et je me suis départi de ma pompe à air. Le pH s’est ajusté et mes plantes ont finalement pris leur envol. On dirait que le même problème se produisait avec mon ancien système, cependant, CANNA TERRA n’est pas doté

d’un agent tampon, mais le principe est la même. L’ajout d’air dans une solution est seulement nécessaire avec les systèmes de culture en eaux profondes, sinon l’arrosage et le drainage dans un système à pots suffisent pour bien oxygéner les racines. Le vrai truc consiste à s’assurer que les racines ne soient pas saturées et sous l’eau pendant plus de 20 minutes. Les techniciens chez CANNA ont sauvé ma culture et mon équilibre mental. Je suis extrêmement satisfait de leur service. À partir de maintenant, avant de faire quoi que ce soit, je vais demander l’opinion des experts chez CANNA. Peut-être que ce simple geste m’évitera de nombreux maux de tête et frustrations dans le futur. Une chose est certaine, je vais pouvoir épargner de l’argent! •

“...le problème, c’était la pompe à air....’ ”

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Facto • Les grottes se creusent grâce à une variété de processus géologiques. Ceux-ci peuvent combiner des processus chimiques, l’érosion par l’eau, les forces tectoniques, les microorganismes, la pression, les influences atmosphériques, et même le forage. La plupart des grottes sont faites de roches calcaires dissoutes par le CO2. • La grotte illustrée ici n’en est pas une techniquement parlant. Le Canyon de l’Antilope en Arizona a été formé par l’eau. Ce canyon se situe dans une zone d’extrême aridité, mais durant la saison de la mousson, les pluies abondantes font déborder le grand bassin par-dessus le canyon. Déferlant dans les corridors étroits, l’eau ramasse le sable sur son passage. Avec le temps, les corridors deviennent plus profonds et les parois rigides se lissent. C’est ce qui a créé les formes fluides et ondulées de la roche. • Pour une plante, la seule façon de survivre dans une grotte est

de pousser à l’entrée ou à un endroit où la lumière du soleil réussit à pénétrer. Par exemple, dans la zone tempérée de l’est des États-Unis, les embouchures de grottes sont souvent peuplées (même surpeuplées) de Cystoptères bulbifères. Dans les zones plus profondes, aucune plante ne peut survivre par manque de lumière. Mais ces endroits offrent un habitat parfait pour les champignons. Les champignons ont besoin de chaleur et d’humidité, ils poussent bien dans les endroits sombres, mouillés et protégés, comme les grottes. • Le plus long système de grotte au monde se nomme le Mammoth Cave dans l’État du Kentucky aux É.-U. avec son réseau souterrain de 628 kilomètres de long. • La plus grande salle souterraine jamais découverte est la Salle de Sarawak, en Malaisie à la frontière du Brunei. Cette salle occupe une surface d’environ 700 mètres par 400 mètres avec une hauteur de 80 mètres

Sources: Wikipedia, Thenakedscientists.com, Gardenguides.com

Les grottes Le saviez-vous?


Pestes &maladies

Springtails Les collemboles sont l’un des plus grands groupes d’organismes aux allures d’insecte que l’on retrouve dans le sol. Proches parents des lépismes, ces arthropodes regroupent plus de 6000 espèces différentes à travers le monde. Bien qu’ils ne sont pas considérés comme des insectes, les collemboles demeurent des arthropodes aux fins de classification. On les nomme ainsi car chacun possède un appendice appelé collophore ou tube ventral (1) sur le premier segment abdominal. Leur nom – qui dérive de kolla, colle, et de embolon, piston – est lié à la présence d’un appendice fourchu supplémentaire situé sur le quatrième segment que l’on nomme furcula ou furca (2). La furcula est attachée à un autre appendice sur le troisième segment que l’on nomme ténaculum. Elle est maintenue en place grâce à ce mécanisme de blocage jusqu’à ce qu’elle soit relâchée contre une surface rigide pour faire bondir l’insecte à quelque 20 cm dans les airs. Il ne s’agit pas ici d’un vol contrôlé, mais bien d’un mécanisme de survie. Geary Coogler, BSc Horticulture

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Les collemboles sont des hexapodes (à six pattes) aptères et amétaboles (sans métamorphose). Sans phase larvaire ou nymphale, les collemboles juvéniles ressemblent aux adultes dès leur éclosion. Ils muent à plusieurs reprises au cours de leur cycle de vie. De façon générale, ils sont petits (moins de 6 mm), se nourrissent de végétaux en décomposition ou de matière organique trouvés dans le sol et dépendent d’un haut taux d’humidité pour survivre. Ils se nourrissent également des collemboles morts de leur propre groupe. Ils ne représentent pas une grande menace pour les plantes sauf lorsque les populations deviennent suffisamment élevées pour commencer à se nourrir des tissus mous de la plante. Au moins une espèce importante est perçue comme une peste dans les jardins et les serres car elle se nourrit de pollen et des tissus mous des fleurs. Les tissus mous attaqués sont principalement les fleurs ou fleurons et les parties plus pâles semblent être les favorites de ces collemboles phytophages. Il existe également au moins deux autres espèces qui ont tendance à attaquer certaines cultures en particulier. Ces espèces préfèrent des conditions fraîches, une humidité relative élevée et peuvent avoir une variété de couleurs. Parmi celles-ci, notons les « puces des neiges » qui apparaissent au début du printemps lors de la fonde des neiges, s’adonnant à leurs habitudes normales. On dénombre 4 familles principales dans ce groupe. Dans certains endroits, on a découvert des densités de population extrêmement élevées dépassant 750 millions d’individus par hectare. Bien qu’ils posent rarement problème, leur présence a parfois causé des problèmes dans les maisons lorsque les populations sont élevées, mais ces collemboles doivent avoir accès à une source de nourriture organique et beaucoup d’humidité pour survivre.

Image 6: La plupart des collemboles sont munis d’un collophore, petit tube situé sur l’abdomen. Les collemboles utilisent ce tube pour maintenir un bon équilibre d’eau, mais certaines espèces utilisent également cet appendice collant pour se fixer aux diverses surfaces.

Maladies Les collemboles ne sont pas porteurs de maladies ou d’agents pathogènes en particulier, et ils ne représentent pas un vecteur principal de maladies. Les insectes munis d’une pièce buccale broyeuse, comme les collemboles, sont rarement dangereux à ce niveau. Cependant, ils peuvent transporter des spores fongiques ou bactériennes à partir de leur habitat dans le sol et ainsi initier une infection secondaire aux sites d’alimentation en raison de ce mécanisme. Une des méthodes pour déterminer la présence et la densité de population existante dans un jardin extérieur ou intérieur consiste à placer une plaque avec de l’eau sur le support de croissance ou sur le sol, sous les plantes, avant de les irriguer. Comme l’insecte ne parvient pas à contrôler son saut, il tombera dans l’eau et se noiera, vous pourrez ensuite faire le décompte.

Façons de contrôler La meilleure façon de contrôler cet organisme consiste à adopter de bonnes pratiques de culture. Si vous arrosez trop, laissez des débris de plantes ou de substrat sur le plancher ou sur le dessus des tables et n’offrez pas une bonne aération des supports, vous contribuerez à faire augmenter les populations. Bien que des insecticides soient disponibles, comme les insecticides avec bifenthrine, cyfluthrine, carbaryl, malathion, ou perméthrine comme ingrédients actifs, la meilleure méthode de contrôle demeure les bonnes pratiques de culture. On parvient à exercer un

bon contrôle d’abord grâce à des méthodes sanitaires, pendant la culture et après les récoltes. Il est essentiel d’avoir un drainage adéquat du sol pour que le support de croissance ne soit pas sursaturé d’eau et qu’il puisse s’assécher entre chaque arrosage. Utilisez un support neuf et évitez d’ajouter de la matière organique provenant de l’extérieur. Les chambres de culture qui ont été contaminées doivent être minutieusement nettoyées après avoir retiré les plantes. En laissant la chambre de culture sécher entièrement pendant une courte période, tout en augmentant légèrement la température, vous pourrez éliminer le problème. Évitez de contaminer de nouveau votre prochaine culture. • cannatalk | 19


Pleins

FEUX SUR ...

L’avenir

DU

hiphop Le hip-hop a-t-il rendu l’âme? Les mélomanes ont posé cette même question d’innombrables fois depuis la création de ce genre musical, il y a environ 30 ans. En fait, au tout début, nombreux (surtout les plus vieilles générations) étaient ceux qui ne croyaient pas à la force vivante du hip-hop. Pour eux, le hip-hop n’avait rien de musical, c’était plutôt des jeunes issus des ghettos qui marmonnaient sur des rythmes créés par d’autres groupes ou artistes… Tout le monde peut en faire autant! By Paul van de Geijn

Bien évidemment, ils avaient tort de penser cela. Le hiphop n’est pas donné à tous, du moins, pas de façon à ce que ça sonne bien. Le rap, c’est beaucoup plus que des « mots scandés sur un rythme ». C’est une forme brute de poésie. Les meilleurs rappeurs utilisent leur voix comme un instrument supplémentaire, augmentant ainsi la fluidité du rythme. Le hip-hop a la capacité d’être une vraie forme d’art. Et comme toute forme d’art stimulante, soit on adore… soit on déteste. D’autres choisissent simplement de déclarer la mort de ce style musical.

Old Skool

Le hip-hop puise ses racines dans les rues de New York au cours des années 1970, plus précisément dans un quartier frappé par la pauvreté, le Bronx. Les DJ jouent de la musique funk et soul lors des Block Party et commencent à se spécialiser dans l’isolation des rythmes de percussion 20 | cannatalk

(breaks) des chansons populaires. DJ Kool Herc et d’autres réussissent à prolonger la durée des breaks en les faisant jouer en boucle à l’aide de deux tourne-disques. Ils sont souvent accompagnés d’un MC (Maître de cérémonie) qui encourage la foule en scandant des phrases rythmées et accrocheuses comme « throw your hands up in the air and wave’em around like you just don’t care ». Les tout premiers rappeurs sont nés. Au cours des années 1980, le hip-hop perce dans le monde populaire avec Grandmaster Flash, RUN DMC, Public Enemy et N.W.A., pour n’en nommer que quelques-uns. Ces artistes donnent une voix aux jeunes afro-américains des milieux défavorisés. Le genre musical fait boule de neige au début des années 1990, lorsque Dr. Dre introduit G-funk – ou le West Coast Gangsta Rap – avec son album The Chronic. Sa forme de hip-hop est marquée de beats fluides et funky et de paroles glorifiant la vie des gangs de rue. Il dépeint la


violence, la consommation de drogues, les femmes comme objet sexuel et le matérialisme excessif, et en tant que tel, il s’attire les critiques de parents inquiets. Sur la côte est américaine, le hip-hop adopte un son plus dur. De ce côté, c’est Wu Tang Clan qui domine. Cette époque est marquée par une très grande rivalité entre les deux côtes – une rivalité qui s’est soldée par la mort de 2Pac Shakur (côte ouest) et Notorious B.I.G. (côte est). La popularité de la musique hip-hop se poursuit dans les années 2000. Dr. Dre fait la découverte d’Eminem, un jeune blanc défavorisé vivant dans un parc à roulottes avec des aptitudes exceptionnelles de rappeur. Eminem est le premier rappeur blanc à gagner le respect massif de la part de la communauté de rappeurs noirs, le rêve inatteignable de tous les rappeurs blancs wannabe issus des banlieues. Eminem devient alors l’une des plus grandes vedettes du rap. Ce genre musical connaît aussi une grande popularité en

Europe et chaque pays donne naissance à sa propre forme de hip-hop. Au Royaume-Uni, le hip-hop s’est fusionné avec le drum and bass et d’autres genres de musique dance. De là naît le grime and garage avec des vedettes comme Roots Manuva et Dizzee Rascal.

La mort du hip-hop?

Depuis la deuxième moitié des années 2000, plusieurs ont proclamé la mort du hip-hop. Le rappeur NAS a même lancé un album intitulé « Hip hop is Dead » (Le hip-hop est mort) en 2006. Le hip-hop avait certainement perdu de ses plumes et s’était éloigné des beats durs propulsés par des samples (échantillonage) comme dans les années 80 et 90. Il commençait à ressembler à la musique dance commerciale avec des beats électroniques et des sons de synthétiseur, des paroles simplistes, souvent chantées, utilisant paresseusement la technologie de « l’auto-tune ». Selon le cannatalk | 21


Ils offrent effectivement une approche originale au hip-hop. Leur nom Das Racist vient de « That’s racist » et ils ont choisi ce nom pour pouvoir faire des commentaires légitimes sur les races sans être pris au sérieux, car tout ce sérieux leur semble très agaçant. Ils ont une vision très relax et humoristique d’eux-mêmes et de leur musique. Parfois, ils semblent ne démontrer aucun effort. Par exemple, dans la pièce Sit Down Man ils ont repris un sample d’une chanson d’Enigma et ils se contentent de marmonner sur la mélodie. Mais c’est tout de même bien réussi! Leur meilleure chanson est probablement Punjabi Song tirée de leur premier album Relax (2011). Le refrain de la pièce est chanté par un vrai chanteur Punjabi, Bikram Singh! Cette musique se danse très bien, son côté hypnotique pourrait enflammer tous les planchers de danse à travers le monde.

M.I.A.

critique de pop Simon Reynolds, le hip-hop ne dominait même plus les palmarès populaires et il n’alimentait plus le grand public avec de nouveaux rythmes, styles ou langages de rue. Mais le hip-hop n’a pas encore tout à fait rendu l’âme… Les adeptes de hip-hop inspiré par le Old Skool peuvent garder espoir. Au cours des quelques dernières années, une nouvelle cuvée de hip hoppers alternatifs a émergé, recréant l’urgence et l’excitation des beaux jours du hip-hop. En voici quelques-uns : Das Racist, Lupe Fiasco, Tyler, the Creator et M.I.A. Certains ne se propulseront jamais en tête des palmarès, mais ils sont la preuve que le hip-hop poursuit son évolution. Même après 30 ans!

Tyler, The Creator

Âgé de 21 ans, Tyler, The Creator est la tête d’affiche d’un groupe de rap de Los Angeles, OFWFKTA (Odd Future Wolf Gang Kill Them All). Le nom des autres (nombreux) membres du groupe sont tout aussi excentrique : Earl Sweatshirt, Left Brain et Matt Martian pour n’en nommer que trois. Les concerts d’OFWFKTA sont souvent comparés aux spectacles punk rock avec le stagediving (sauts dans la foule à partir de la scène), les mosh pit et les insultes lancées au public. Cette attitude punk rock se traduit dans la musique également. Par exemple, la pièce « Tron Cat » de l’album Goblin (2011) de Tyler met tout en scène pour choquer. Le cannibalisme, le viol, les relations sexuelles avec des dauphins – Tyler met tout à l’œuvre pour déranger nos oreilles sensibles! Avec « Tron Cat », Tyler s’apparente un peu à Slim Shady, l’alter ego d’Eminem qui se plaît à choquer le public. Tyler a gagné le prix du Meilleur nouvel artiste en 2011 au MTV Video Music Awards. Dans son clip, Tyler mange une coquerelle et vomit partout sur le plancher. Assez inusité pour un clip de rap… Félicitations M. The Creator, vous avez réussi à vous sortir du carcan habituel!

Das Racist

Ce trio de Brooklyn à New York est formé de trois bizarroïdes à barbe qui ressemblent à des combattants talibans. Certains les considèrent comme des poseurs hipster énervants qui font du « hipster hop ». D’autres les voient comme les sauveurs du hip-hop. Ils semblent particulièrement populaires auprès des jeunes blancs hipsters urbains à la mode. 22 | cannatalk

Après le Punjab, faisons un petit saut vers Mathangi « Maya » Arulpragasam, ou M.I.A. (aussi appelé Missing In Action). Cette rappeuse britannique d’origine sri lankaise évolue en tant qu’artiste depuis un certain temps, mais elle vaut la peine d’être mentionnée comme une des voix originales de l’heure. Cette auteure, interprète, peintre, productrice de 36 ans est l’une des premières artistes à goûter au succès grâce au pouvoir d’Internet, en utilisant le site MySpace. Elle a commencé à rapper sur des beats électro à la dancehall, et est parvenue à développer un son éclectique et multiculturel. Son plus grand hit jusqu’à maintenant demeure Paper Planes, une pièce décontractée avec un rythme un peu asiatique, une mélodie accrocheuse et presque joyeuse. Le troisième album de M.I.A. Maya a été lancé en 2010, peu de temps après la parution de son court métrage controversé Born Free, un génocide fictif des gens aux cheveux roux. C’est cet album qui la propulse dans les palmarès au Royaume-Uni et aux États-Unis.

Lupe Fiasco

Voilà un petit génie polyvalent. En fait, il ne tombe pas dans la catégorie des hip hoppers au sens le plus pur du terme, mais personne dans notre liste n’appartient à cette catégorie non plus. Lupe est également le chanteur principal d’un groupe rock, Japanese Cartoon. Avec un son rafraîchissant, il attire autant les adeptes de rock que de hip-hop. Au départ, Lupe Fiasco n’aimait pas la musique hip-hop! Il la trouvait vulgaire. En fait, il préférait écouter du jazz et idolâtrer le clarinettiste Benny Goodman. Comme il éprouvait beaucoup de difficulté à apprendre à jouer d’un instrument, il s’est tourné vers la poésie, ce qui a alimenté son intérêt pour l’aspect lyrique de la musique. Il n’a rien du stéréotype de hip-hopper. Une de ces meilleures chansons s’intitule Kick Push (2011). Dans cette pièce, il retourne au hip-hop des années 1990. Une véritable ambiance de rue émane de sa musique et le flow de Lupe Fiasco ressemble au rap des années de KRS One. Alors voilà! Le hip-hop est-il mort? Non, pas du tout. Tant et aussi longtemps que les jeunes rêveront de devenir des stars du rap, le hip-hop survivra. On ne parle plus ici de simples jeunes issus des ghettos… le hip-hop transcende les races, les classes et les frontières musicales. Les rappeurs du futur devront faire preuve de créativité pour se démarquer des autres et se forger une place. C’est pourquoi le hip-hop ne cessera jamais de se réinventer. Continuez de pratiquer vos rimes… Votre moment de gloire viendra peut-être un jour! •


Conseil

, d horticulteur #17 Calibrer son capteur de CO2 I

CO

Il faut calibrer son capteur de CO2 au moins une fois par année. Un capteur de CO2 mesure la

quantité de CO2 dans l’air. De façon générale, les capteurs de CO2 sont soit des capteurs de gaz

à infrarouge ou des capteurs de gaz chimique. Ces appareils ont tendance à se dérégler avec le temps ce qui peut faire en sorte que vous appliquez la mauvaise dose de CO2 à vos plantes. Vous

risquez donc de réduire la croissance de vos plantes ou (s’il y a trop de CO2) les plantes peuvent

2 The grateful gardener trop grandir.

C’est pourquoi vous devriez amener votre capteur de CO2 chez votre fournisseur une fois par

année. Comme le processus est assez complexe, la plupart des gens ne parviennent pas à le régler eux-mêmes.

JE N’ARRIVE CES SATANÉS DE BOUCHONS PAS À LE COINCER SONT IMPOSSIBLES À ENTRE MES DOIGTS! OUVRIR!! COMMENT SUISJE CENSÉE LE DÉGONFLER…

HEY MON GARS! VI TE!!! VIENS VOIR MAMAN!

ÇA, ÇA S’EN VA DIRECTEMENT SUR FACEBOOK!

JE VAIS DEVOIR UTILISER MES DENTS!

R OU X T P FAU UE E . . JO SCI N Q U I N PI R E

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cannaRESearch

Application de

dioxyde de carbone

en culture Intérieure

Image 7: Voici une vue microscopique d’une feuille de Pélargonium. Sur le dessus de la bosse dans le centre gauche, nous pouvons observer trois stomates. Ce sont de toutes petites ouvertures qui servent à réguler les échanges de gaz entre l’intérieur de la feuille et l’air à l’extérieur. L’air autour des feuilles pénètre dans les tissus de la feuille en passant par les stomates. Une fois entrées, les molécules présentes dans l’air se dissolvent dans le liquide autour des cellules végétales internes. Les « pics » jaunes sont poils glandulaires. Ils émettent un parfum fort qui repousse les insectes prédateurs. On peut également apercevoir quelques petites épines (grises).

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Le dioxyde de carbone est essentiel au processus de photosynthèse. La plupart des plantes cultivées à l’intérieur ont besoin d’une concentration d’au moins 330PPM de CO 2 pour parvenir à produire efficacement de la photosynthèse et de l’énergie sous forme d’hydrates de carbone. Ces concentrations en CO 2 sont suffisantes pour que les plantes grandissent et se développent normalement. En plus petites concentrations, la croissance et la santé générales des plantes peuvent être ralenties sérieusement.

En fait, une baisse de 25 % de la concentration naturelle en CO2 peut facilement entraver la croissance par plus de 50 %. Par conséquent, une salle de culture doit être montée de façon à ce que le niveau de CO2 soit d’au moins 330ppm durant toute la phase diurne. La ventilation naturelle (par convection, effet de cheminée) ou la ventilation forcée (à l’aide de ventilateurs d’entrée/d’évacuation) peuvent généralement aider à bien atteindre cet objectif. Plusieurs facteurs ont des répercussions sur la concentration de CO2 et sur la vitesse à laquelle elle chute dans les salles sans ventilation. Parmi ceux-ci, notons la surface occupée par les plantes, la densité/population de la culture, l’intensité lumineuse, le mouvement horizontal de l’air, la pénétration lumineuse dans le feuillage, etc. Généralement, un changement d’air complet devrait se faire dans les salles de culture intérieure toutes les quinze minutes, car le niveau de CO2 peut chuter en quelques minutes seulement. Pendant le jour, l’augmentation des concentrations de CO2

Par Freddy F.

au dessus du niveau naturel de 330ppm dans la salle de culture peut certainement améliorer le taux de croissance et le rendement des plantes par plus de 30 %. Toutefois, pour y parvenir, toutes les autres conditions de croissance doivent elles aussi être optimales et favorables au bon métabolisme de la plante. Selon le type de plantes cultivées, les avantages peuvent se traduire par un poids supérieur de la récolte et/ ou des cycles de culture plus courts. Les salles de culture enrichies au CO2 peuvent aussi augmenter la qualité de la culture. Par exemple, des plantes comestibles peuvent avoir un contenu nutritif plus riche, un profil aromatique plus relevé ainsi qu’une plus longue durée de conservation.

Facteurs à considérer lors de l’ajout de CO2 dans les salles de culture ventilées

L’augmentation du taux de CO2 dans votre salle de culture peut être difficile à réaliser. Les échangeurs d’air utilisés pour rafraîchir et déshumidifier les salles de culture nuisent cannatalk | 25


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Image 8: De faibles concentrations en CO2 peuvent sérieusement entraver la croissance et la santé générale d’une plante. En fait, une baisse de 25 % de la concentration naturelle de CO2 peut facilement freiner la croissance par plus de 50 %.

à l’enrichissement de l’air avec du CO2. Dans de telles situations, l’ajout de CO2 équivaut pour ainsi dire à jeter son argent par les fenêtres. Pour enrichir de CO2 des salles de culture ventilées, il faut prendre en considération ce qui suit : 1. Il est généralement inutile d’ajouter du CO2 dans les salles à ventilation constante. Les plantes à proximité des points d’injection seront sûrement exposées à un surplus de CO2, mais les contrôleurs de CO2 afficheront peu ou pas d’augmentation de CO2 et la quasi-totalité du CO2 aboutira à l’extérieur, contribuant du même coup au réchauffement climatique. 2. Même si le CO2 est un gaz lourd, il ne se dépose pas près du sol dans la salle de culture. Les salles de culture bien montées doivent avoir un débit d’air horizontal (par exemple, des ventilateurs oscillants), ce simple mouvement d’air devrait suffire pour pousser toutes les molécules paresseuses de CO2 vers les strates d’air supérieures dans la salle. Le simple fait d’installer le générateur de CO2 du côté opposé du ventilateur d’extraction dans la salle procure une plus grande efficacité. Le contrôleur de CO2 (capteur de CO2) devrait être placé à michemin entre ces deux pièces d’équipement, généralement au beau milieu de la salle. Pour garantir une exposition significative à un niveau de CO2 plus élevé, le système de ventilation thermostatique doit fonctionner suffisamment bien pour s’arrêter pendant au moins 10 minutes. Pendant cette période d’arrêt, une concentration de CO2 ne dépassant pas 800ppm peut facilement être produite. En produire une plus grande quantité deviendrait très coûteux. En fait, environ la moitié du 26 | cannatalk

rendement additionnel de 30 % possible avec l’ajout de CO2 est obtenue lorsque la concentration est de 800ppm. La loi des rendements décroissants s’applique à l’enrichissement du CO2 : l’ajout de 400ppm supplémentaire (pour un total de 1200ppm) produira des résultats moins significatifs que le premier ajout (de 300 à 800 ml/L). Souvenez-vous qu’au cours d’une journée, la plante ne sera pas toujours exposée au surplus de CO2, et vous devrez envisager un rendement moins important. C’est pour cette raison que l’enrichissement au CO2 est rarement employé dans les salles de culture ventilées. Ceci dit, il est possible d’utiliser un petit climatiseur d’air pour prolonger la période d’arrêt du système de ventilation.

Environnement fermé La façon la plus simple de bénéficier pleinement de l’enrichissement de CO2 consiste à utiliser un environnement fermé – c’est-à-dire une salle de culture dotée d’un climatiseur d’air et d’un déshumidificateur pour contrôler la température et le niveau d’humidité relative, au lieu d’utiliser une ventilation vers l’extérieur. En bref, il ne devrait y avoir aucune nouvelle entrée d’air pendant la durée du jour. Cette approche est plus coûteuse et dépense plus d’énergie, mais elle garantit des niveaux plus élevés de CO2 et permet véritablement à l’horticulteur de profiter d’un rendement supérieur de ses cultures. Les jardins en salle fermée sont équipés de climatiseurs d’air qui offrent une gestion complète de la température du jardin. Des déshumidificateurs sont utilisés pour contrôler l’humidité relative surtout pendant


Facteurs environnementaux à considérer De façon générale, les plantes bénéficient d’un enrichissement de CO2 lorsque tout est mis à l’œuvre pour maximiser les fonctions stomatiques adéquates (transpiration) : • Température maximale de 30°C et minimale de 18°C

Image 9 : La flamme bleue indique que la combustion est complète et plutôt sécuritaire. Si la flamme devient rouge, orange ou jaune, cela signifie que la combustion est incomplète, donc certains sous-produits indésirables s’en dégagent. Voilà une situation non sécuritaire!

Humidité relative (HR) entre 40% (temp. basse) et 60% (temp. élevée) • Bon mouvement d’air horizontal. Les plantes tremblotent légèrement une fois toutes les 30 secondes. Une exception à cette règle s’applique lorsque l’humidité relative est inférieure à 40%, dans ce cas, il est préférable de ralentir le mouvement d’air. • Plus le feuillage est dense, plus la ventilation horizontale est importante. Un certain débit d’air devrait également être dirigé vers la partie inférieure de la tige principale. • L’intensité lumineuse est essentielle. Plus il y a de lumière disponible, plus la plante absorbe le CO2 supplémentaire et l’utilise pour produire de la photosynthèse. • Réduire la chaleur provoquée par la radiation lumineuse (trop grande proximité de la lumière avec la surface supérieure du feuillage) qui a tendance à provoquer un stress sur les plantes et à réduire l’absorption de CO2. • Contrôle de la salinité du support (CE/ppm dans le support). Un taux trop élevé provoque des brûlures dues aux nutriments tandis qu’un taux trop faible peut entraîner des carences.

la nuit alors que le climatiseur est inactif. Pendant le jour, c’est le climatiseur qui est responsable de déshumidifier la salle de culture. Ces pièces à climat contrôlé peuvent retenir la totalité du CO2 ajouté, réduisant ainsi les coûts reliés à l’ajout de CO2, et l’exposition constante maximise également le rendement. Malgré tout, cette approche nécessite une supervision supplémentaire. L’utilisation d’un brûleur à gaz non ventilé (générateur de CO2 au propane ou au gaz naturel) dans une salle fermée peut être complexe. Ces générateurs dépendent d’une combustion complète du gaz naturel, un processus qui produit de la chaleur, du CO2 et de la vapeur d’eau. Une flamme bleue (avec la plupart des gaz utilisés, mais consultez les directives du fabricant de votre brûleur pour en être certain) indique que la combustion est complète et plutôt sécuritaire. Une flamme rouge, orange ou jaune indique une combustion incomplète, il y a donc une émission de certains sous-produits indésirables, tels que le monoxyde de carbone, l’éthylène, le méthane ou le gaz non brûlé. Tous ces sous-produits surviennent en très petites quantités, mais dans un système fermé, ils peuvent s’accumuler et atteindre un niveau toxique pour les plantes en une seule journée. Plusieurs symptômes laissent deviner une telle exposition : affaissement des feuilles, croissance chétive, picots nécrosés de la zone internervale, taches jaunes ou oranges sur les feuilles, extrémités racinaires mortes, brûlures du contour des feuilles et brûlures des extrémités, pour n’en nommer que quelques-uns. Pour résoudre facilement ce problème, vous pouvez effectuer un changement d’air toutes les heures ou deux. C’est généralement suffisant pour réduire les concentrations de gaz indésirables. Ce geste permet également de réoxygéner la salle. Néanmoins, une surveillance régulière du brûleur et de la flamme est requise. Il est préférable d’utiliser un relais électrique pour arrêter la production de CO2 pendant la période d’aération. Les ventilateurs oscillants ne doivent pas être orientés vers le générateur de CO2 car le mouvement de l’air a tendance à entraver le processus de combustion. Des vérifications quotidiennes doivent être faites pour assurer un approvisionnement adéquat du gaz dans le système, car sans CO2 dans une salle fermée, la croissance des plantes s’arrêtera rapidement. De plus, les moniteurs de CO2 ont tendance à se dérégler avec le temps. Des coups infligés au capteur de CO2 peuvent également fausser les lectures. Ces capteurs de CO2 (infrarouge non dispersif) afficheront des valeurs plus élevées que les valeurs véritables s’ils sont mal calibrés. La contamination d’un capteur causée par des vaporisations foliaires ou par le soufre qui brûle faussera les résultats et pourra même endommager le capteur de CO2. Il faut absolument maintenir une PROPRETÉ EXTRÊME en tout temps dans les salles fermées. Si des maladies fongiques se pointent le bout du nez, elles pourront se répandre très rapidement dans un tel système. Il en est de même avec les insectes indésirables.

L’enrichissement de CO2 est-il réellement bénéfique pour mes plantes? Votre culture devrait se développer et croître plus rapidement qu’à l’habitude (c’est-à-dire, sans CO2 ajouté). Si vous ne remarquez aucune augmentation de croissance, vous devrez identifier le facteur environnemental à rééquilibrer, puis ajuster vos équipements en conséquence. • cannatalk | 27


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Les plantes se souviennent des moments de sécheresse pour mieux gérer les sécheresses futures

Selon des preuves scientifiques solides, la consommation de bleuets, de mûres, de fraises et d’autres baies serait bénéfique pour le cerveau. De plus, les baies pourraient aider à réduire les pertes de mémoire causées par le vieillissement. Les scientifiques Barbara Shukitt-Hale, Ph. D., et Marshal G. Miller expliquent dans le Journal of Agricultural and Food Chemistry que les baies aident à se maintenir en santé de plusieurs façons. Les baies contiennent une quantité considérable d’antioxydants, des composés qui protègent les cellules contre les agressions des radicaux libres dangereux. Les deux scientifiques ont découvert que les baies peuvent changer la façon dont les neurones communiquent dans le cerveau. Ces changements de signaux auraient pour effet d’améliorer les fonctions motrices et cognitives. Ils aideraient également à prévenir les inflammations au cerveau qui infligent des dommages aux neurones. Source : Sciencedaily.com, Journal of Agricultural and Food Chemistry

Une nouvelle étude menée à l’Université du NebraskaLincoln démontre que les plantes ayant subi une période de sécheresse apprennent à gérer leur stress en se souvenant de leur expérience passée. Pour la première fois, une étude parvient à expliquer scientifiquement ce que les jardiniers et les professionnels de pépinières apprennent à force de labeur : les transplantations réussissent mieux lorsqu’on cesse l’arrosage pendant quelques jours pour habituer les plantes à la sécheresse avant de les déplacer. Les plantes qui ont vécu un stress préalable se rétablissent plus rapidement lors de la deuxième déshydratation. Précisément, les plantes sans expérience ont fané plus rapidement que les plantes avec expérience et leurs feuilles ont perdu de l’eau plus rapidement que les plantes ayant déjà subi une sécheresse. Et ce, simplement parce que les plantes se sont « souvenues » de leur réaction au stress et ont réussi à mieux gérer leurs réserves d’eau. Source : Newswise.com, Université du Nebraska-Lincoln

de baies

Photo Courtesy of Ken (Texas Eagle)

Les plantes se souviennent des moments de sécheresse pour mieux gérer les sécheresses futures

A Tobacco Hornworm.

Si des plantes sont attaquées par une chenille affamée, elles peuvent difficilement se défendre. C’est pourquoi elles doivent faire preuve de créativité pour repousser les insectes ravageurs. Silke Allmann de l’Université d’Amsterdam a découvert que les plantes subissant une attaque sont capables d’émettre un signal olfactif qui attire les prédateurs naturels des ravageurs. L’ennemi de mon ennemi et mon ami, pour ainsi dire. Selon une étude, des plants de tabac sauvages ont été capables de modifier leur parfum après une attaque de sphinx du tabac (les chenilles du papillon Manduca sexta). Grâce à la salive des chenilles, la plante parvient à détecter le type d’espèces qui l’attaque. Elle commence donc à diffuser un parfum qui attire un insecte en particulier : un insecte prédateur qui se nourrit des œufs et des jeunes larves de Manduca. Source : Université d’Amsterdam cannatalk | 29


A

VENIR Pour obtenir de bons résultats, il faut appliquer les bons nutriments, au bon moment et dans les bonnes proportions. Des proportions de nutriments erronées ou une application au mauvais moment entraînent des carences ou des surplus de certains éléments dans le substrat, ce qui peut causer une croissance chétive, des brûlures de feuilles et autres problèmes chez vos plantes.

Un dossier complet sur ce sujet est à lire dans la prochaine parution du CANNAtalk.

Est publié par CANNA Canada Corp. Une entreprise dédiée à offrir les meilleures solutions de croissance et de floraison.

Est distribué par les centres de jardinage et de culture hydroponique faisant affaires avec BioFloral ou Stellar. (trouvez le détaillant le plus près de chez vous au www.canna-hydroponics.ca)

Tout le contenu est protégé par le droit d’auteur. Tous droits réservés. Aucune partie de cette publication ne peut être reproduite, par quelque procédé que ce soit, sans la permission écrite

Rédactrice: Ilona Hufkens Courriel: editor@cannatalk.ca

préalable de l’éditeur. L’éditeur n’est pas responsable des inexactitudes. Le matériel présenté ne reflète pas nécessairement l’opinion de l’éditeur.

Collaborateurs au numéro 17 CANNA Research, Pieter Klaassen, Geary Coogler, Myrthe Koppelaar, Mirjam Smit, Freddy F., Paul van de Geijn, Georgia Peschel, Marco Barneveld, Annie Deschesnes.

On suppose que les images provenant de sources à grande échelle, telles qu’Internet, relèvent du domaine public, bien que certaines de ces images se trouvent sur plusieurs sites Web, ce qui rend parfois impossible de retracer la source d’origine.

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