Canada (FR) CANNAtalk 19 | Micro-organismes associés aux plantes

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la vie dans

le sol

Rhizobactéries

le Base

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Un sport d’adrénaline

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Aphrodisiaque

Et plus encore: Les micro-organismes

Le saviez-vous?

Coin de l’horticulteur

Pestes et maladies

Conseil d’horticulteur

Faits

Jouez et gagnez


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avant -prop os

HQTalk:

Échoué dans mon lit, je suis malade. Ça fait des jours que le mal persiste. Je suis fatigué d’être malade… et fatigué.

Pourtant, je ne suis jamais malade, à part les occasionnelles gueules de bois. Mais cette fois-ci, je suis vraiment malade, j’ai même besoin d’antibiotiques!

Ce qui me fait penser, d’ailleurs…On m’a dit que la plupart des antibiotiques utilisés par les humains provenaient de

champignons et de certaines bactéries telluriques. Surprenant, n’est-ce pas? En fait, ça tombe à point avec le thème du présent numéro du CANNAtalk : les micro-organismes.

Les micro-organismes représentent la première forme de vie sur Terre et nous ne pouvons certainement pas vivre sans

eux. Malgré l’association négative que l’on attribue souvent à ce mot, ils sont essentiels à la vie et certains sont même

extrêmement utiles. Dans les prochaines pages, vous pourrez découvrir leur importance et le caractère bénéfique de certains pour vos plantes et le sol. Comme le disait Louis Pasteur : « le rôle de l’infiniment petit est infiniment grand ».

Pour ma part, je dois exprimer toute ma gratitude aux micro-organismes. Mes antibiotiques sont pris, je reprends la route de mon lit douillet. Bonne lecture! Jeroen

P.S. Pour toutes vos questions, n’hésitez pas à communiquer avec nous en tout temps via le www.canna-hydroponics.ca.

s e r e i t a M s e d Table Canna Research

Les micro-organismes dans les supports de croissance

Foire aux questions Les réponses à toutes vos questions!

4 10 12 15 16 18

Pleins feux sur… Le BASE Jump

Conseil de l’horticulteur Équilibrer son support

Prêt-à-cultiver

CANNA Research

Les asperges

Les micro-organismes associés aux plantes

Le coin de l’horticulteur

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Le niveau d’ammonium de M. Hunter est toxique

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Le saviez-vous?

Faits

Les glandes sécrétrices d’huile

Faits divers

Pestes et maladies Les virus

À venir/Colophon Tout est question de racines et injection d’air

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cannaRESearch

dans les supports de croissance Les micro-organismes sont omniprésents, dans l’air, dans l’eau, sur les plantes et dans le sol. Ils peuvent rester en dormance pendant de longues périodes sous différentes formes, notamment les spores, les mitochondries (organelle à l’intérieur d’une membrane qui se trouve dans les cellules de la plupart des organismes) ou les hyphes. Ces micro-organismes peuvent survivre pendant plusieurs années sur une variété d’hôtes. La plupart des gens considèrent les micro-organismes comme étant nuisibles par définition, pourtant la vie telle que nous la connaissons serait impossible sans ces formes de vie microscopique. Le présent article examine comment les micro-organismes affectent la croissance des plantes en étant présents dans le support de croissance ou le substrat. Par Tanja Roovers, CANNA Research

Les micro-organismes regroupent un large éventail d’espèces y compris les bactéries, les protozoaires, les algues et les champignons. La plupart des microorganismes se multiplient rapidement lorsque les conditions sont bonnes et ils peuvent exercer une influence majeure, positive ou négative, sur le développement des plantes cultivées dans le substrat. Plusieurs facteurs déterminent le type de micro-organismes vivant dans un substrat donné, comme le climat, les propriétés du substrat, les espèces végétales et les autres organismes présents dans le substrat.

Tourbe, fibre de coco, laine de roche ou perlite Le type de support de croissance ou de substrat est l’un des facteurs les plus influents pour les microorganismes. On dénote principalement deux catégories différentes, soit les substrats organiques, comme la 4 | cannatalk

fibre de coco, la tourbe ou le sol, soit les substrats non organiques, comme les boulettes d’argile, la perlite et la laine de roche. Certains micro-organismes sont dotés d’un grand pouvoir saprophytique (c’est-à-dire qu’ils se nourrissent de matières organiques mortes), ils préfèrent donc les substrats avec de la matière organique comme la tourbe ou les substrats réutilisés. Cependant, des feuilles mortes sur le dessus du substrat ou des plantes infectées avec des parties nécrosées leur conviendront tout aussi bien. La quantité d’oxygène dans le substrat détermine si des micro-organismes aérobies ou anaérobies se développeront. La plupart des plantes ont besoin d’oxygène autour de leurs racines, c’est donc dire que de façon générale, des organismes aérobies seront présents. Les plantes cultivées dans un substrat contenant très peu


Image 1: Les micro-organismes peuvent affecter, positivement ou négativement, le développement des plantes cultivées dans le substrat. Plusieurs facteurs sont importants pour les microorganismes, notamment le type de support de croissance ou de substrat. La quantité d’oxygène, la température du substrat et des racines, le niveau de pH et la salinité ou le niveau de CE du substrat sont aussi des éléments importants. La présence de pesticides a aussi un impact sur les microorganismes dans le support de croissance.

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cannaRESearch d’oxygène seront généralement plus faibles et des microorganismes pathogènes anaérobies pourront bénéficier de la situation. Tout organisme possède une température de croissance optimale, par conséquent, la température du substrat et autour des racines aura un effet sur la microflore qui s’y trouve. La température moyenne et les limites de température (les nuits froides ou les chaudes journées d’été) dictent la survie potentielle de chaque type de micro-organismes. Il en va de même avec l’étendue et la fréquence des fluctuations de température. Tout comme les plantes, les micro-organismes préfèrent un taux d’acidité entre 5.5 et 5.8 (pH). Les valeurs

élevées ou faibles de pH, tout comme les fluctuations, peuvent déranger le développement de la microflore. Néanmoins, certains micro-organismes sont capables de se développer et même de prospérer dans des conditions extrêmes. La salinité ou le niveau de CE dans le substrat se répercute également sur la croissance des microorganismes. Le type et la composition des sels dans le support de croissance auront aussi une influence, surtout avec les sels comme le chlorure de potassium ou le chlorure de sodium qui modifient la rhizosphère des plantes et conséquemment le type de microorganismes qui se retrouve dans la zone racinaire. Dans les substrats non organiques comme la laine de roche, les boulettes d’argile ou la perlite, la vie microscopique est principalement d’origine hydrique. Ces microorganismes sont introduits par les systèmes d’arrosage, par l’air ou par les plantes et ils survivent tant et aussi

Image 2: Croissance d’un champignon sur les cubes de laine de roche avec des plants de tomates.

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longtemps que le taux d’humidité demeure suffisamment élevé, et ce, même s’il n’y a que quelques petites poches d’humidité. Comme avec les micro-organismes d’origine tellurique, ils peuvent être bénéfiques ou pathogènes. La présence de pesticides a aussi des répercussions sur les micro-organismes dans les supports de croissance. Ils peuvent s’accumuler dans les substrats ou dans les sols utilisés pendant de longues périodes. Selon le type de pesticides – soit des herbicides, des insecticides, des fongicides ou des bactéricides – ils influenceront la composition de la vie microscopique dans le substrat. Les micro-organismes peuvent indéniablement s’adapter à une vaste gamme de circonstances. Le meilleur exemple est probablement le pouvoir de résistance de certaines bactéries contre les antibiotiques; un simple changement fractionnel dans leur matériel génétique, et l’effet sur la résistance est frappant.

Les avantages des micro-organismes La présence de micro-organismes peut avoir un impact positif ou négatif sur les végétaux. En tant que tel, il n’est ni nécessaire, ni souhaitable d’éliminer tous les micro-organismes. La capacité de défense d’une culture contre les infections dépend largement (quoique non exclusivement) de la présence de micro-organismes dans le substrat. Toutefois, on peut difficilement quantifier cet avantage, puisque les micro-organismes dépendent de plusieurs facteurs. Le pouvoir de défense est lié à l’activité microbienne totale, à la diversité des différents groupes d’actinomycètes fonctionnels (bactéries en forme de filament), à la population totale d’actinomycètes et au pourcentage d’actinomycètes capables de décomposer la cellulose (Université Wageningen). Plus la vie microscopique dans le substrat est équilibrée, moins l’on a besoin d’utiliser de pesticides et de recourir à d’autres mesures comme le traitement à la vapeur pour

Image 3: Infection de pythium sur les racines d’un plant de tomates cultivé dans la fibre de coco.

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cannaRESearch stériliser le substrat, ce qui, tout compte fait, contribue à réduire les coûts. En plus d’être dispendieux, les pesticides sont de moins en moins permis en horticulture et dans les autres domaines. Également, dans un substrat stérile, les micro-organismes les plus opportunistes trouveront un milieu sans compétition et bénéficieront d’un accès illimité à l’espace et aux nutriments. Ces premiers colonisateurs opportunistes ne sont pas nécessairement bénéfiques pour les plantes cultivées dans le substrat. Il est donc préférable d’utiliser les bons micro-organismes dès le début afin de produire une culture saine et un bon rendement. On peut même utiliser des micro-organismes pour améliorer la qualité des substrats réutilisés grâce à certaines bactéries qui produisent des enzymes capables de décomposer les sels accumulés.

Les substances dégagées par le système racinaire, comme les sucres, les acides aminés ou les phénols, peuvent attirer ou repousser les micro-organismes. Ces exsudats racinaires peuvent influencer la position de chaque espèce dans la lutte perpétuelle entre les bactéries. Les plantes peuvent utiliser cet aspect à leur avantage en dégageant des substances qui attirent les organismes bénéfiques, créant ainsi une association symbiotique avec un micro-organisme précis. Un des meilleurs exemples est la présence de bactéries symbiotiques dans les nodosités des racines des plants de légumineuses, comme les pois ou les haricots. Ces bactéries convertissent l’azote libre en une forme assimilable et utilisable par la plante. L’autre tactique consiste à introduire certains organismes bénins pour supprimer les pathogènes. Voici comment cela fonctionne. Certains micro-organismes ne sont pas très compétitifs et peinent à coloniser un substrat déjà occupé par

Image 4: Développement d’algues sur des cubes de laine de roche.

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d’autres micro-organismes. Ceci peut servir de mécanisme d’extermination de certains micro-organismes pathogènes. En introduisant des micro-organismes bénéfiques comme la mycorhize ou un champignon Trichoderma dans un substrat propre, le support de croissance devient moins attrayant pour les micro-organismes pathogènes, ce qui contribue à protéger la plante contre les infections. Les microbes bénéfiques sont en compétition avec les pathogènes pour les nutriments ou le glucose, et certains antagonistes ont leur propre méthode pour devancer les compétiteurs. Par exemple, les bactéries Pseudomonas fluorescens peuvent produire des protéines qui transforment le fer légèrement soluble (Fe) en fer chélaté, qui peut être absorbé beaucoup plus facilement. Le champignon Fusarium est alors privé du fer dont il a besoin pour grandir, ce qui l’empêche de se développer (Louis Bolk Institute). La compétition pour le glucose peut aussi provoquer une action microbiostatique, c’est-à-dire que les spores du champignon pathogène germent beaucoup plus lentement en raison du manque de glucose.

symptômes sont multiples (pourriture des fruits, décoloration et nécroses, pour n’en nommer que trois). Certains pathogènes produisent des micro-toxines pouvant attaquer la plante ou les micro-organismes dans le substrat. Les pathogènes ont aussi un avantage supplémentaire sur les autres microorganismes lorsqu’ils sont capables de germer plus rapidement ou de rester en dormance plus longtemps si les conditions ne sont pas optimales. De plus, les espèces pathogènes et non pathogènes peuvent être étroitement apparentées, ce qui complique l’utilisation d’antagonistes ou d’autres mesures. Les pathogènes peuvent se défendre lorsqu’ils sont attaqués par des antagonistes. Par exemple, Fusarium peut produire un acide Fusarium qui d’une part affecte les cellules végétales et d’autre part peut mettre fin à la production d’antibiotiques par Pseudomonas (ce phénomène a été découvert grâce à des recherches menées à l’Université Wageningen aux Pays-Bas).

Les micro-organismes antagonistes peuvent aussi bloquer une ou plusieurs étapes du cycle de propagation des pathogènes. Les espèces Pseudomonas P. Stutzeri, par exemple, interrompent la formation de conidies (spores asexuées chez plusieurs types de champignons) et la formation et la germination de chlamydospores (spores dormantes à paroi épaisse chez plusieurs types de champignons), mais elles n’ont aucun effet sur la croissance mycélienne (les filaments mycéliens sont capables de transférer des nutriments sur une longue distance) (Wageningen University). Les Pseudomonas sont aussi capables de produire des antibiotiques qui aident à éliminer les pathogènes, alors que d’autres micro-organismes produisent des enzymes qui attaquent les parois cellulaires des espèces en compétition.

Équilibrer les micro-organismes

Les antagonistes capables de produire des enzymes chitinolytiques peuvent agir contre les champignons pathogènes. On a aussi découvert que plusieurs organismes antagonistes ou espèces étroitement liées peuvent coopérer dans la lutte contre un pathogène. Finalement, d’autres antagonistes vont simplement écraser les micro-organismes pathogènes en se multipliant plus rapidement, les privant donc de toutes les ressources et enrayant leur chance de survie.

Micro-organismes pathogènes ou nuisibles La vie microbienne dans un substrat existe aussi sous forme de pathogènes d’origine tellurique ou hydrique. Certains de ces pathogènes peuvent attaquer plus de 80 espèces de plantes différentes et leur résilience les rend très importants. Il existe plusieurs microorganismes nuisibles et les types d’infections et de

La plupart des infections provoquées par des pathogènes résultent en fait de la faiblesse d’une plante dès le départ. Les plantes saines sont résilientes et sont capables de réagir à une infection causée par un micro-organisme. Si la réaction de la plante est suffisamment rapide et forte, elle parviendra à combattre l’infection. Comme tel, il est plus important de viser un climat optimal et des conditions idéales du sol pour les plantes que de se concentrer sur les conditions optimales pour assurer la croissance de micro-organismes (bénéfiques). Il faut absolument créer un bon équilibre des microorganismes dans le substrat sur une longue période, mais parfois le cycle de croissance d’une plante est tout simplement trop court pour atteindre cet équilibre ultime. Il est possible d’inoculer le substrat avec des antagonistes et, même si les résultats ne sont pas toujours constants, les effets sur la croissance et la santé de la plante seront parfois positifs. Dans certains cas, les résultats sont comparables à l’effet des produits chimiques comme les fongicides, mais ils ne dureront pas nécessairement pendant toute la saison de croissance. Les micro-organismes présents dans le substrat peuvent aider grandement à éliminer les maladies des plantes et ce volet de l’horticulture fait l’objet de nombreuses recherches. Bien que cette technologie ne soit pas encore entrée dans les habitudes populaires, les recherches menées par le Louis Bolk Institute aux PaysBas démontrent que l’introduction de micro-organismes bénéfiques et l’ajout de compost pour augmenter la population microbienne peuvent favoriser grandement le rendement d’une culture.• cannatalk | 9


Questions &Reponses

I don’t have a problem wi th plant growth just a

Can I use CANNA COCO with your

es it’s no problem to HIZOTONIC as a le o use

IZOT Comme ONICtoujours, nous recevons une foule de questions de jardinage et nos chercheurs se font un plaisir d’y répondre! Rendez-vous à l’onglet «contactez-nous» sur notre site Web au www.canna-hydroponics.ca.

Question

Comment faire pour bien déterminer quand utiliser CANNA PK13/14? Je cultive dans des jardins de coco et j’arrose une fois par semaine seulement. J’en suis à ma 3e semaine de floraison sur un cycle de 8-9 semaines. Puisque je n’arrose qu’une fois par semaine, dois-je utiliser le produit une seule fois?

Réponse

Un arrosage par semaine me paraît plutôt léger, mais dépendamment de la taille du jardin, c’est possible. Le cas échéant, si vous appliquez des nutriments dès que le substrat s’est asséché de moitié, je vous suggère donc d’appliquer PK de la façon suivante : pour une culture dont le cycle est de 8 semaines, à partir du changement de photopériode jusqu’à la récolte, mieux vaut appliquer PK13/14 du milieu de la 4e semaine jusqu’au début de la 6e semaine. Ainsi, vous pourrez administrer le produit à deux reprises avec un intervalle d’une semaine entre chaque application.

Question

Que recommandez-vous contre les tétranyques? J’ai fait l’essai de plusieurs produits biologiques différents vendus dans les magasins hydroponiques, mais aucun ne semble fonctionner pendant la période de floraison. De plus, le goût représente un facteur indispensable pour moi! Je compte utiliser CANNAZYM et CANNABOOST lors de ma période de rinçage.

Réponse

La question des tétranyques nous hante depuis des décennies. Le contrôle doit se faire dès le début pour être efficace. Il est préférable de s’en tenir aux produits sécuritaires. Normalement, nous favorisons l’intégration de prédateurs dès le début de la culture. Ensuite, il faut créer un environnement défavorable aux insectes dans la pièce de culture. Comme chaque insecte est différent, il faut identifier le type d’insecte et adopter une méthode en conséquence. Ensuite, tout est question de propreté : restez loin des autres plantes et jardins, lavez vos mains et vos bras, enfilez une combinaison qui reste dans la pièce, filtrez toute entrée d’air. Il faut empêcher le contact entre les plantes et stériliser la pièce entre chaque culture. Dans votre cas, comme vous êtes en fin de culture, vous devrez prendre une décision difficile par rapport aux produits chimiques. Je vous recommande d’abord d’essayer un savon à vaisselle régulier, d’ajuster les conditions environnementales à l’intérieur en fonction de l’insecte à éliminer, de séparer vos plantes et de continuer à appliquer le BOOST par les racines (ça aidera). Il existe d’autres méthodes alternatives moins toxiques que vous pourrez vous procurer dans les centres de jardinage, etc. Il faut toutefois s’assurer que le produit peut être utilisé sur les plantes destinées à la consommation, si tel est votre cas, et regarder la période d’attente. Puis, une fois le cycle de culture terminé, remplacez vos contenants, utilisez de l’eau de javel et de l’eau pour nettoyer toutes les surfaces dans la pièce, y compris le plancher et les murs jusqu’à tous les débris de la pièce aient été évacués. C’est malheureusement le meilleur conseil que nous pouvons ous offrir. Le contrôle commence avant la culture, sinon vous devrez toujours mener un dur combat contre ces créatures.

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The answer to your first qu’il sort de l’emballage? question isdèsye s, you can use your wate r with

Réponse

Question

J’utilise les nutriments CANNA Aqua A&B dans un système de culture hydroponique sur film nutritif (35 gallons). À quelle fréquence faut-il appliquer RHIZOTONIC et dans quelle quantité? Et si j’applique le produit par vaporisation foliaire, quel dosage dois-je utiliser? Je cultive uniquement des piments forts. J’ai démarré mes plants dans la terre et lorsqu’ils ont atteint une hauteur de 6 pouces, je les ai transplantés dans un système hydroponique.

Réponse

Eh bien, si vous venez de déplacer vos plants d’un sol vers un environnement aqueux, vous remarquerez certainement un ralentissement alors que le système racinaire se rétablit. Appliquez une dose élevée de RHIZOTONIC, soit 15 ml/gal pendant la première semaine par les racines et non par voie foliaire. Puis, lorsque le système racinaire aura repris des forces, vous pourrez passer à l’application foliaire. À ce moment-là, vous devriez utiliser un dosage d’environ 2 ml/gal. Bonne culture hydroponique de piments forts.

RHIZOT OTilON ICpasth roCANNA ugh COCO, Non, ne faut rincer vouswh élimineriez the ole veg phase? l’agent tampon et provoqueriez des problèmes subséquents. Plantez directement dans le COCO dès qu’il sort de l’emballage, la CE est inférieur à 1.

Question

Je suis en train de passer à CANNA COCO et j’ai besoin de renseignement pour préparer et monter mon système d’arrosage. Que suggérez-vous? Qu’est-ce qui fonctionne le mieux? Comment faut-il travailler avec la gamme COCO? À quelle fréquence faut-il vérifier le réservoir ? La solution nutritive dure-t-elle longtemps?

Réponse

Tout d’abord, il faut absolument commencer par lire l’InfoPaper CANNA COCO disponible dans nos magasins et sur notre site Web. Vous y trouverez les réponses à la plupart de vos questions. COCO atteint son niveau optimal dans un système sans recirculation avec un drainage minimum de 20 %. Dans de telles conditions, il est préférable d’arroser par le dessus et d’utiliser des piquets pulvérisateur au lieu de goutteurs. Les nutriments ajoutés dans l’eau doivent toujours être appliqués dans le support avec un minimum de 600 ppm ou avec une CE de 0.6. Ne jamais faire circuler de l’eau pure sur la fibre de coco sauf lors de la période de rinçage normale, à la fin, juste avant la récolte. Il est préférable d’éviter l’utilisation d’eau douce, y compris l’eau d’osmose inverse qui est très douce. Ajoutez-y de l’eau du robinet pour obtenir un minimum de 100 ppm avant d’ajouter les nutriments. Arrosez lorsque les plantes en ont besoin. Pesez les pots à l’aide d’une balance si nécessaire pour vous baser sur des résultats précis, du moins jusqu’à ce que la masse racinaire soit bien développée. Arrosez lorsque 50 % de l’eau du contenant a été utilisée. Ceci peut signifier aussi souvent qu’aux trois jours en début de culture, puis une fois ou plus par jour vers le milieu du cycle de culture. Une fois de plus, N’AJOUTEZ JAMAIS DE L’EAU PURE DANS UN SUPPORT DE COCO. Je mets l’emphase sur cet aspect, car l’eau pure dérègle complètement l’équilibre du support ce qui engendre des problèmes subséquents. Vous aurez ensuite besoin d’environ 8 jours ou plus pour rétablir l’équilibre. Voilà tout. Souvenez-vous qu’il est IMPOSSIBLE d’obtenir des mesures précises du pH et de la CE à l’aide de la solution drainée ou évacuée, il faut suivre la procédure décrite dans l’InfoPaper COCO pour obtenir des résultats adéquats.

Question

J’utilise normalement CANNA Terra Vega pour mes plantes d’extérieur, mais mon magasin de jardinage est présentement en rupture de stock. Ils m’ont suggéré d’essayer Aqua Vega. Est-ce une bonne idée ou devrais-je attendre qu’ils en reçoivent en stock?

Réponse

Essayez de rester avec la gamme CANNA TERRA. L’équilibre des nutriments contenus dans les autres produits varie suffisamment pour entraîner un déséquilibre nutritionnel dans le sol. Si vous pouvez vous en tirer jusqu’à ce que votre magasin reçoive une prochaine commande, c’est ce que vous devriez faire. Si toutefois vous devez opter pour un remplaçant temporaire, nous vous suggérons alors d’utiliser la gamme CANNA SUBSTRA, eau dure ou douce. Dans votre cas, c’est mieux, mais assurez-vous de retourner à CANNA TERRA dès que possible. cannatalk | 11


Pret à-CULTIVER

On dit que l’asperge est un puissant aphrodisiaque, sa forme phallique y serait pour beaucoup. Toutefois, dans sa forme blanche (lorsque l’asperge est cultivée dans l’absence de lumière), on la surnomme « or blanc » ou « ivoire comestible ». Un légume qui combine sexe et argent? On ne peut qu’être intrigué, ne croyez-vous pas? Surtout lorsqu’il confère une odeur si particulière à notre urine. Par Marco Barneveld, www.braindrain.nu

En 1652, un article du livre Complete Herbal de Culpepper prétendait « qu’une boisson de racines d’asperges bouillies dans du vin consommée pendant le jeûne, plusieurs matins de suite, éveille le désir physique chez l’homme et la femme, peu importe les écrits qui stipulent le contraire. » Et c’est prouvé scientifiquement! La forme phallique de la tige peut certes vous mettre dans l’ambiance pour une soirée de plaisir dans la chambre à coucher, mais le légume agit aussi comme diurétique, ce qui augmente la quantité d’urine excrétée et stimule les voies urinaires. L’asperge contient également des quantités considérables d’acide aspartique, un acide aminé qui neutralise les surplus d’ammoniac persistant dans notre corps et qui peuvent causer la fatigue et la baisse de libido. « Des expériences ont démontré que les sels de potassium et de magnésium contenus dans l’acide aspartique pouvaient régler des problèmes de fatigue chronique et augmenter la réceptivité sexuelle », a observé un scientifique. 12 | cannatalk

Kâmasûtra Il n’existe probablement aucun autre aliment qui figure aussi explicitement dans la poésie sexuelle et osée que l’asperge – des anciens poèmes grecs jusqu’à la poésie du Romain Catulle. Des idées semblables sont exprimées dans la littérature chinoise et indienne, qui dans son Kâmasûtra explique « que boire une pâte d’asperge suscite une vigueur sexuelle. »

Urine nauséabonde Dès que l’on mentionne l’asperge, la conversation bifurque inévitablement vers les toilettes. De fait, les asperges procurent une odeur particulière à l’urine. Mais pourquoi en est-il ainsi? En 1891, un scientifique nommé Nencki eut l’idée de convaincre quatre hommes à manger sept kilogrammes d’asperges (soit environ trois livres et demi chacun). Après avoir recueilli leur urine, il a exercé une sorte de magie


médiévale, pour finalement conclure que l’odeur était produite par un métabolite appelé méthanethiol. Voilà qui explique le phénomène. Selon Nencki, en métabolisant l’asperge, le corps produit un composé chimique malodorant qui, rejeté par les reins, se retrouve dans la vessie.

Laboratoire médicinale Mais ce n’est pas tout! En plus d’échauffer les tensions sexuelles et de modifier l’odeur de notre urine, l’asperge est dotée de pouvoirs médicinaux. Telle une flèche placée sur un arc, l’asperge a une forme qui rappelle le javelot, une image pouvant être interprétée symboliquement comme gage de sa capacité à combattre le vieillissement et les maladies. L’asperge déborde d’éléments bénéfiques pour la santé. Les asperges sont pleines de nutriments : fibres, vitamines A, C, E et K, et chrome, un élément trace qui favorise le transport sanguin du glucose par l’insuline vers les cellules. Elles sont aussi particulièrement riches en glutathion, un composé détoxifiant qui intervient dans la décomposition des agents cancérigènes et des composés nuisibles, tels que les radicaux libres. C’est pourquoi la consommation d’asperges peut aider à combattre et à se protéger contre certaines formes de cancer, comme les cancers des os, du sein, du colon, du larynx et des poumons. De plus, les asperges auraient la capacité de ralentir le processus de vieillissement et de réduire les problèmes d’hypertension artérielle et les autres maladies cardiaques.

Asperge blanche Connaissez-vous la variété blanche tant aimée par nos cousins européens? En fait, il ne s’agit pas réellement d’une variété différente! L’asperge blanche est pareille à l’asperge

verte que nous connaissons bien, sauf qu’elle a été blanchie. Blanchie? Oui, blanchie, c’est-à-dire que les asperges ont été recouvertes de 20 cm de paillis afin que les turions n’entrent pas en contact avec la lumière, ce qui empêche la production de chlorophylle verte par photosynthèse. Les turions d’asperge sont récoltés juste avant que la pointe émerge de la surface du paillis. Essayez-le!

La patience est une vertu Souvenez-vous, comme l’asperge est une plante vivace, elle vous procurera de délicieuses récompenses chaque année vers la fin avril, début mai. Si vous voulez profiter pleinement des avantages qu’offre la culture d’asperges, il vous faudra alors attendre trois ans. C’est seulement à ce moment-là que vous pourrez vraiment obtenir d’excellents résultats. Il faut s’abstenir de récolter les turions d’asperge lors de la première année de culture et n’en récolter que quelques-uns lors de la deuxième année. Ensuite, récoltez les asperges comme prévu à partir du mois d’avril jusqu’à la mi-juin. Pour le reste de l’été, il faut laisser les turions restants en

a p h r o d i s i a q u e Image 5: Repiquez les griffes d’asperge dans des sillons de 30 cm de largeur et 14 cm de profondeur creusés dans un lit de 120 cm de longueur sans mauvaises herbes ni racines. Assurez-vous que le lit se trouve à un endroit ensoleillé et que le sol est riche en nutriment et bien drainé. Une griffe d’asperge a une longévité de 20 ans ou plus, il faut donc choisir son emplacement avec soin!

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place afin qu’ils se développent en tige et produisent un feuillage de type fougère, la plante pourra donc se faire des réserves de nutriments pour la culture de l’année suivante. Les jeunes turions d’asperge doivent être récoltés lorsqu’ils atteignent 10-15 cm de longueur. Pour ce faire, il suffit de les sectionner environ 5 cm sous le sol. Idéalement, on les coupe à l’aide d’un couteau à asperge ou d’un couteau de cuisine dentelé. Les asperges ont meilleur goût lorsqu’elles sont consommées fraîches, mais elles peuvent se conserver trois ou quatre jours au frigo.

Trucs et astuces Laissez le beau feuillage qui accompagne les asperges sur le sol tout au long de l’année. Comme la lumière du soleil est importante pour les plantes en général, il faut absolument cultiver les plants d’asperges à une certaine distance des autres légumes dans le jardin. Votre jardin est froid et doté un sol lourd? Essayez la variété Guelph Millenium. Elle peut être plantée à l’automne ou au printemps. Les cendres de bois aident à repousser les limaces, le paillage avec des feuilles de chêne également.

offrent un bon drainage; l’eau stagnante fait pourrir les racines rapidement. Préparez un lit de culture d’environ 120 cm de largeur en prenant soin d’éliminer toutes les mauvaises herbes vivaces et les racines. Les griffes d’asperge sont habituellement repiquées à la fin mars, début avril. Toutefois, il est possible de planter certaines variétés tard à l’automne, tant et aussi longtemps que le sol et les conditions climatiques demeurent convenables. Pendant la saison de croissance, il faut éliminer toutes les mauvaises herbes. Enlevez les mauvaises herbes à la main au lieu d’utiliser une binette afin d’éviter d’endommager les plantes qui émergent et assurez-vous de bien arroser en période de sécheresse. À l’automne, les tiges doivent être coupées. Coupez-les à environ 5 cm au dessus du sol lorsque le feuillage devient jaune-brun. Pour repiquer les griffes d’asperge, creusez un sillon de 30 cm de largeur et de 14 cm de profondeur au centre du lit de culture que vous aurez préparé. Quelques semaines avant le repiquage, creusez le sol complètement afin d’enlever toutes les mauvaises herbes et les grosses pierres puis ajoutez suffisamment de compost de jardin bien mûr. Faites tremper les griffes dans un thé de compost pendant 20 minutes avant de les déposer dans le sillon, puis recouvrez les griffes. De nouvelles pousses apparaîtront rapidement et, au fur et à mesure, il faudra graduellement (et doucement) remplir le sillon avec un sol fin – assurezvous de toujours laisser environ 7,5 cm des pousses visibles. Si vous possédez plus d’un sillon, il faudra les espacer de 90 cm. La culture de vingt-cinq plants suffit pour satisfaire les besoins d’une famille de quatre personnes. Un paillis épais de compost de jardin doit ensuite être épandu autour des pieds. Tôt au printemps, fertilisez les plantes avec un engrais général. •

Pret a cuisiner

Prêt-à-cultiver L’asperge pousse bien dans toutes les régions où il y a un gel au sol en hiver ou une saison sèche. Aux États-Unis, seules les régions modérées et humides de la Floride et de la côte du Golfe du Mexique ne peuvent pas cultiver l’asperge. La culture d’asperges à partir de semence est pratiquement impossible. Elle fait partie de la famille des lilas et seuls les professionnels d’horticulture peuvent véritablement réussir à la cultiver à partir de semences. Procurez-vous plutôt une griffe d’au moins un an. Sélectionnez et préparez le lit des asperges avec soin, car la plantation occupera le même lieu pendant 20 ans ou plus. Les asperges tolèrent un peu d’ombre, mais le plein soleil produira des plants plus vigoureux en plus d’aider à minimiser les maladies. Les asperges préfèrent les sols légers qui se réchauffent rapidement au printemps et qui 14 | cannatalk

D e suc c ul e n t e s

asperges sautées

Vous aurez besoin de trois cuillères à soupe de beurre, une botte d’asperges vertes et/ou blanches fraîches, trois gousses d’ail haché et un peu de sel de mer. Faire fondre le beurre dans une grande poêle à feu élevé. Ajoutez l’ail et les turions d’asperge. Saupoudrez de sel de mer. Faire revenir jusqu’à ce que les asperges soient tendres et que les pointes soient croustillantes. Miam!!!


Le Coin Hunter B, Sacramento en Californie, États-Unis Je jardine depuis environ 7 ans et je crois en mes compétences. J’ai utilisé plusieurs systèmes de culture dans le passé; en fait, j’ai probablement essayé presque tout ce qui se trouve sur le marché. J’ai tenté la culture hydroponique, mais c’est une méthode trop exigeante, sensible et limitée à mon goût, et je n’ai jamais réussi à obtenir les récoltes gigantesques auxquelles je m’attendais. Au cours des années, j’ai migré vers la culture dans un mélange de tourbe de qualité que j’ai moi-même créé. Je crois fermement à l’importance d’une bonne fondation sur laquelle bâtir sa culture. Je surveille attentivement le pH dans mon support et j’applique plusieurs produits organiques dans le sol. J’ajoute également certains micro-organismes bénéfiques sélectionnés qui font bon ménage avec mon support en plus d’ajouter des champignons mycorhiziens. Je réutilise une partie de mon mélange d’une culture à l’autre et je fais bien attention de réajuster la chaux pour assurer le contrôle du pH.

J

J’ai aussi créé ma propre composition de nutriments. Certes, j’utilise la plupart des produits CANNA, mais j’y ajoute aussi plusieurs autres produits dont on me parle en bien ou qui me paraissent adéquats. Je cultive des plantes à croissance rapide qui deviennent très volumineuses, elles ont un très bon appétit! Le dosage de mon mélange nutritif est d’environ 1,4 ml/L. (CE=2.0). Je veux stimuler mes plantes au maximum, après tout, c’est pour cela qu’on dépense autant d’argent sur ces mélanges, on veut obtenir les meilleurs résultats! C’est là que j’avais tort! Il y avait toujours une variabilité dans mes résultats, des problèmes survenaient en cours de culture et mes plantes étaient toujours sur le point d’être brûlées par le sel à moins de rincer mon support chaque semaine. C’est alors que j’ai communiqué avec un ami à l’Université. Il a prélevé plusieurs échantillons de sol dans une de mes cultures actives, environ 3 semaines après le début de la floraison, et a fait un bilan rapide. Ce qu’il a découvert m’a subjugué. La teneur en ammonium variait et se trouvait bien au dessus du niveau acceptable, presque aucun micro-organisme n’était présent (ceux qui existaient étaient très précis et communs), on ne remarquait aucune présence marquée de champignons mycorhiziens, et le taux d’humidité était toujours trop élevé, ce qui entraînait l’affaissement de la structure du sol. J’ai donc communiqué avec CANNA pour me plaindre de la toxicité de leurs nutriments. Grâce à la patience et au courage des gens chez CANNA qui ont pris le temps de bien m’expliquer le principe, je comprends maintenant le problème. Ils m’ont suggéré de démarrer une culture avec uniquement les produits CANNA dans mon réservoir, en prenant soin de suivre à la lettre les instructions dans le tableau de nutrition et de peser mes pots avant de les arroser. J’ai ensuite commencé à ajouter mes autres produits jusqu’à ce que le problème fasse surface. Eh bien, il semblerait que la nourriture organique que j’ajoutais était décomposée par les microbes qui doivent être présents. En augmentant autant les matières dissoutes totales (MDT ou TDS en anglais), j’ai commencé à tuer les micro-organismes ce qui rompait la conversion de nourriture organique et entraînait des niveaux toxiques d’ammonium étant donné l’absence de convertisseurs. J’ai ensuite découvert que la

concentration de phosphate montait en flèche en ajoutant tous ces produits, ce qui en soi provoquait l’extermination de masse, surtout des champignons mycorhiziens. Toutes ces années passées à gaver mes plantes de nourriture et à augmenter mes dépenses de nutriments parce que je me fiais aux publicités mirifiques, que je ne faisais pas mes devoirs et que j’oubliais que tout était dans l’équilibre du système et non dans la quête d’un élixir magique. Je veux donc remercier l’équipe chez CANNA! Je redécouvre finalement la beauté des récoltes de qualité constante grâce à une méthode simple et organisée qui élimine presque tous mes maux de tête. Un petit changement dans le support, une tonne d’économie de nutriments et j’ai retrouvé toute ma joie de jardiner. Maintenant, je m’en tiens toujours au minimum de nutrition nécessaire et je ne pourrais pas être plus heureux. Je compte bientôt faire l’essai du support CANNA Terra qui, je l’espère, contribuera à réduire mes coûts et mes efforts pour obtenir une fondation solide dans mon travail! Continuez dans la même voie CANNA, n’y changez rien!

“..J’ai commencé à tuer les micro-organismes.’ ”

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Facto L e s a vie z - v o u s ?

LEs glandes sécrétrices d’huile

comme l’eucalyptus ou la pelure d’une orange, plusieurs • La photo illustre une microscopie électronique à balayage cellules productrices d’huile se trouvent autour des petites (MEB) en couleurs de la surface d’une feuille de lavande. cavités où l’huile est emmagasinée. C’est pourquoi l’odeur est Les structures qui ressemblent à des tiges se dénomment aussi prononcée lorsque l’on pèle une orange. trichomes et servent de papilles, de poils ou d’écailles. Les sphères que l’on aperçoit sont en fait des glandes sécrétrices • Avec la lavande, le principe est différent. Comme vous pouvez le constater sur la photo, les glandes sécrétrices d’huile ne sont d’huile (sphères). pas dans la feuille, mais plutôt en surface. Lorsque l’on touche • Les glandes sécrétrices d’huile peuvent jouer un rôle de à une feuille de lavande, on brise les glandes sécrétrices d’huile défense ou d’attraction. L’attraction sert généralement à la de forme sphérique, ce qui relâche une odeur très distincte qui fertilisation des fleurs. Le rôle de défense sert notamment à se retrouve ensuite sur nos doigts. protéger les feuilles contre les maladies ou les dommages. • Il existe plusieurs types de structures productrices d’huile • Comme vous pouvez le constater sur la photo, les glandes sphériques sur la surface supérieure de la feuille sont liées chez les plantes. Parfois, la production et le stockage se font aux cellules de la peau sur le dessus. à l’intérieur de la cellule productrice d’huile. Chez d’autres,


Pestes & maladies

Les virus de plantes sont des agents pathogènes qui, contrairement à d’autres conditions, sont invisibles à l’œil nu. Les espèces de plantes ne sont pas toutes sensibles aux infections des mêmes virus et un virus peut infecter plusieurs espèces. Par Iñaki Garcia, CANNA Research

des PLANTES

SYMPTÔMES ET TRANSMISSION L’apparition de symptômes indiquant la présence d’un ou de plusieurs virus chez une plante dépend d’une série de facteurs. Parmi ceux-ci, notons l’espèce et la variété de la plante infectée, le type et la souche du virus à l’origine de l’infection, la durée de l’infection et les conditions ambiantes. En général, les symptômes d’infection se traduisent entre autres par une réduction du rendement des cultures, un ralentissement de la croissance, l’apparition de feuilles chlorotiques et nécrosées. Lorsqu’un virus pénètre à l’intérieur d’une plante, une série de symptômes localisés se manifestent, généralement causés par la mort des cellules autour de la partie endommagée, là où le virus est entré. Les symptômes systémiques n’apparaissent que plus tard dans les autres parties de la plante. Chaque virus provoque des lésions caractéristiques ou des symptômes particuliers selon l’espèce végétale et la dénomination populaire dérive souvent du type de lésions ou de symptômes. Par exemple, le virus de la mosaïque du tabac (VMT) se caractérise par l’apparition de marques ressemblant à une mosaïque sur les feuilles des plantes infectées. Les autres symptômes peuvent inclure le recourbement des feuilles vers le bas (épinastie), des feuilles panachées, des folioles très minces, et des feuilles qui s’enroulent et qui présentent des signes de nécroses.

Image 6: Virus de la tache annulaire du tabac Sur cette feuille, les taches annulaires chlorotiques sont visibles. Il s’agit d’un des premiers symptômes d’infection à apparaître. Avec le temps, les taches deviendront nécrosées. Photo gracieuseté de l’Université du Nebraska.

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La pénétration des tissus végétaux par les virus se fait toujours à partir de blessures causées mécaniquement (notamment par friction) ou par des vecteurs parasites (insectes ou champignons). Un virus ne se répand pas nécessairement dans toutes les parties de la plante, il peut se limiter aux parties inférieures, au feuillage, etc. Il est aussi important de se rappeler que certains virus peuvent aussi infecter la graine. Les seuls tissus jamais infectés sont les régions méristématiques (des cellules en constante division). Par conséquent, on peut traiter une plante infectée par culture in vitro de ces tissus méristématiques non infectés. Lorsqu’un virus entre dans un végétal, il se défait de son enveloppe protéique et commence à produire des protéines virales capables de se répliquer en s’associant avec d’autres protéines produites par la plante hôte. Il produit également des protéines de mouvement qui aident au déplacement systématique du virus vers les autres parties de la plante.

Transmission des virus végétaux Les insectes (particulièrement les pucerons et les mouches blanches), les champignons et les nématodes sont les principaux vecteurs de transmission de virus. Il est donc vital d’empêcher l’attaque des plantes par ces indésirables, car lorsqu’ils ont disséminé le virus dans votre culture, il n’y a plus de solution possible. Toutefois, il existe d’autres modes de transmission auxquels il faut faire attention. Les virus peuvent être transmis par reproduction végétale. Par exemple, toutes les boutures prélevées sur une plante infectée seront aussi porteuses du virus. La même chose se produit si vous greffez une plante infectée ou si vous plantez des tubercules infectés, comme pour la culture de pommes de terre.


Image 7

Infection par le virus de la mosaïque du tabac (VMT) Les symptômes systémiques provoqués par cette virose sont la coloration vert pâle entre les nervures des jeunes plantes. S’ensuit rapidement le développement d’un motif de type « mosaïque » ou bigarré vert pâle et vert foncé sur certaines parties des feuilles. Ces symptômes se développent rapidement et sont plus prononcés chez les jeunes feuilles. (Image 7) Le virus de la mosaïque ne se solde pas par la mort du végétal, mais comme son infection se produit tôt dans la saison, les plantes ont une apparence chétive. (Image 8: Droite) Les feuilles inférieures sont sujettes aux brûlures de type « mosaïque », surtout lors des périodes de chaleur et de sécheresse. Dans ce cas, de grandes zones mortes se développent sur les feuilles. Ce sont les phases les plus destructrices de l’infection causée par le virus de la mosaïque du tabac. Les feuilles infectées peuvent devenir froissées, plissées ou filiformes.

Image 8

Image de droite: Photo gracieuseté de la Plant Clinic de l’Université de l’Illinois.

Certaines plantes parasites comme la cuscute peuvent aussi transmettre les virus par les parties endommagées de la plante hôte. Seuls quelques virus sont capables d’infecter les graines. Cependant, c’est à ce niveau qu’il faut établir la première ligne de défense. Une plante cultivée à partir d’une graine infectée deviendra le premier inoculum et elle pourrait très bien finir par infecter le reste de la culture. Parfois, le virus peut ne pas être transporté dans l’embryon de la graine, mais plutôt à l’extérieur. Par exemple, les restes d’une plante infectée peuvent se coller à l’enveloppe de la graine. Lorsque la graine germe, les racines entrent

en contact avec ces restes infectés, ce qui entraîne une infection (mécanique) par friction. Il existe des traitements à utiliser avec les espèces dont l’enveloppe de graine risque de contenir un virus. Parmi ces traitements, notons la thermothérapie (80 °C de chaleur sèche pendant 24 heures) et les traitements chimiques (c’est-à-dire l’application d’une solution d’acide chlorhydrique concentrée à 2-4 % sur les graines). Le traitement utilisé dépend de l’espèce de plante puisque chaque graine ne supporte pas nécessairement le même traitement. Des exemples de virus transmis par les graines comprennent le virus de la mosaïque de la luzerne (AMV) et le virus de la tache annulaire du tabac.• cannatalk | 19


Pleins

FEUX SUR ...

Dimanche matin, huit heures. J’escalade une échelle rouillée qui s’élève sur 80 mètres le long d’un pilon électrique. 80 mètres, ça équivaut à un petit gratte-ciel. J’arrive au trentième mètre. Je n’ai aucun équipement de sûreté. Mes mains transpirent. Du coin de l’œil, j’aperçois une pancarte jaune « Danger 10 000 volts ». Je déloge un peu de sable avec mon pied. Une éternité s’écoule avant qu’il ne touche le sol. Mon compagnon de grimpe Ronald Overdijk (41) de la Hollande se trouve à quelques mètres au dessus de moi. Par Marco Barneveld, www.braindrain.nu

Sauteurs de , l extr eme , ê

jusqu’où irez-

Nous ne sommes pas là seulement pour admirer le paysage. Ronald s’apprête à faire un saut extrême, une discipline mieux connue sous le nom de base-jump. L’acronyme BASE signifie Building, Antenna, Span, Earth. Les adeptes de base-jump ne se lancent pas en bas d’un avion. Ils optent plutôt pour des structures terrestres comme les ponts, les hautes falaises, les clochers d’église et ainsi de suite. Parfois, la distance entre la plateforme de saut et le sol ferme ne dépasse pas 60 mètres. Les sauteurs extrêmes recherchent la montée d’adrénaline. Aux Pays-Bas, le nombre de base-jumpers peut se compter sur deux mains. Il n’y a qu’un millier d’adeptes partout dans le monde. Pour pratiquer ce sport, il faut absolument être un parachutiste de très haut niveau. « Avant de penser à faire des sauts extrêmes, il faut idéalement avoir fait environ 200 sauts en parachute », explique Ronald. Ronald a fait son premier saut en parachute à l’âge de 18 ans. « Je me suis lancé environ 4800 fois en bas d’un avion et j’ai environ 350 expériences de base-jump. » La liste de structures conquises par Ronald impressionne. La tour Eiffel, la montagne de la Table au Cap, l’Euromast et la cathédrale Saint-Martin d’Utrecht. Et j’oubliais, le basejump est généralement une activité illégale. 20 | cannatalk

Une question de timing

Ronald et moi sommes sur une route tranquille, quelque part aux Pays-Bas. Il immobilise son véhicule tout prêt du plus haut pilon électrique que j’ai vu de toute mon existence et enfile son parachute. Les base-jumpers utilisent un parachute spécial. C’est un modèle qui s’ouvre rapidement, mais sans parachute de secours. « Vous n’avez qu’une seule chance de toute façon », répond Ronald en ricanant. Un saut extrême d’une hauteur de 150 mètres signifie que vous avez 5,6 secondes avant de vous écraser au sol en chute libre. De plus, en base-jump, le parachute doit s’ouvrir avec environ la moitié de la vitesse d’air d’un saut à partir d’un aéronef, et il doit s’ouvrir plus rapidement. Les systèmes de parachute régulier pour les sauts dans le ciel ne sont pas conçus pour ce type de situation, donc les base-jumpers utilisent des harnais et des sacs spécialement dessinés avec des parachutes extracteurs extra gros. Sur la banquette arrière, un banc d’enfant. « J’ai un enfant de six ans », admet le base-jumper. « Mon épouse souhaiterait que je cesse de faire du base-jump », explique Ronald tout en attachant son parachute. « Mais elle sait qu’elle ne peut


- vous?

pas m’arrêter. Elle se contente donc de me répéter de ne pas faire de folies. » Des folies? Comme sauter en bas d’un pilon électrique? Ronald rit. « En fait, il y a des façons plus sécuritaires de le faire. D’abord, il ne faut pas sauter lorsqu’il y a trop de vent. Si la vitesse du vent est de 3 (12-19 km/h), c’est moins dangereux. Des vents plus forts peuvent s’avérer mortels. Lorsque l’on saute en bas d’un immeuble, il faut vérifier la turbulence de l’air autour de la structure. Le parachute doit s’ouvrir à 50 mètres et il doit s’ouvrir droit, c’est-à-dire parallèle à l’objet à partir duquel on a sauté afin de ne pas s’écraser contre la structure en question. Tout contact avec la structure est fatal. Un point c’est tout. » Nous sommes au pied du mât. Ronald grimpe en premier. Je lui demande s’il s’est déjà blessé. « J’ai déjà eu quelques atterrissages difficiles », dit-il d’un air des plus sérieux. Il est d’un calme étonnant. Ce type-là ne panique pas facilement. « Je ne me suis jamais cassé quoi que ce soit, mais je me suis blessé plus souvent en base-jump qu’en parachute. »

Image 9: Cette photo a été prise à la Montagne Kjerag ou Kiragg située à Lysefjorden de Forsand, en Norvège. Son sommet culmine à 1 110 mètres au dessus du niveau de la mer, mais c’est la falaise nord vers le Lysefjorden qui attire le plus de visiteurs. La chute est d’environ 984 mètres (3228 pieds) et se trouve à côté du populaire Kjeragbolten, un rocher de 5 mètres cubes coincé entre deux falaises. La région attire les base-jumpers de partout dans le monde qui sont séduits autant par la beauté naturelle du Fjord et que par l’idée de profiter d’une longue chute libre du haut de l’immense falaise.

Liste des morts

Ronald a de la chance. Les statistiques sont moroses : le basejump est apparemment un sport très dangereux. Les basecannatalk | 21


Image: 1999 – Record mondial du plus court saut de base-jump du haut de la statue du Christ Rédempteur à Rio de Janeiro, au Brésil (95 pieds).

Sauteurs de , l extr eme , ê

jusqu’où irez- vous?

jumpers ont un risque de 5 % de mourir avant de s’arrêter. 95 % des base-jumpers doivent subir une hospitalisation en raison de leur sport. Selon l’Américain Tom Aiello qui a réussi plus de 1000 base-jumps à partir de 200 objets : « je ne recommande pas ce sport à tout le monde, même si je l’adore. J’ai été transporté à l’hôpital en hélicoptère de secours à deux reprises, j’ai été arrêté par la police plusieurs fois. J’ai eu de nombreuses fractures et j’ai assisté une fois aux funérailles d’un coéquipier. J’ai séjourné aux soins intensifs pendant trois semaines et j’ai dû subir une neurochirurgie de 18 heures. Pourtant, je ne peux pas m’arrêter. » Sur le site Web www.blincmagazine.com, on rend honneur à tous les base-jumpers qui ont perdu la vie. Si on fait le décompte de la dernière année, seize personnes sont mortes en sautant à partir de structures différentes. Ronald n’a-t-il pas peur?

Accro d’adrénaline

« Tout le monde connaît les risques associés à ce sport. Si vous hésitez, il ne faut pas en faire. Si la discipline vous intéresse, soyez préparé. Je dois me rappeler des dangers à chaque fois. Le simple fait d’escalader une structure donnée peut s’avérer dangereux, comme vous pouvez le constater. On peut dire que je suis accro à l’adrénaline. » Cette hormone puissante fait partie du système nerveux du corps humain, on la surnomme aussi la réaction « combatfuite ». Le rythme cardiaque augmente, les vaisseaux sanguins se contractent, les voies respiratoires se dilatent, ce qui ensemble augmente le débit sanguin vers les muscles et l’oxygène vers les poumons. « On se sent plus alerte, plus fort, plus rapide. Évidemment que j’ai peur. Se jeter dans le vide de très haut n’est pas un geste tout à fait naturel. Les secondes avant de sauter sont les pires. Mais lorsque l’on vole, tous les soucis disparaissent. » 22 | cannatalk

Une voiture de police passe sur la route en dessous. Ce que nous faisons est illégal. Nous retenons notre souffle. Notre histoire se terminera-t-elle derrière les barreaux? Les policiers, apparemment distraits par autre chose, omettent tourner les yeux vers le haut. Il s’enfonce vers l’horizon. J’empoigne les marches rouillées. Dans ma tête, je me vois tomber. J’imagine mes mains moites qui glissent et me font perdre pied. À cette hauteur, je risque la mort certaine. Si j’ai déjà pensé devenir un base-jumper, voilà que mes aspirations s’envolent en une fraction de seconde. Ronald poursuit sa montée, de plus en plus haut, mais je ne peux plus continuer. Je préfère regarder Ronald sauter avec mes pieds bien ancrés au sol.

Le moment de vérité

Une fois au sol, les yeux rivés vers le ciel, Ronald n’est plus qu’un point tout en haut du mât. On peut difficilement l’entendre crier : « un, deux, trois, go! ». Ça y est, la Terre cesse de tourner pendant une seconde. Ronald ne semble pas bouger d’un poil, on dirait qu’il est suspendu dans le ciel. C’est parce que pendant la première seconde, on ne chute que de 5 mètres. La deuxième seconde, c’est 25 mètres qui déferlent, et à la troisième seconde, c’est 60 mètres. Ronald n’avait que 1,8 seconde pour ouvrir son parachute avant qu’il ne soit trop tard. Avec un soupir de soulagement, j’aperçois le parachute blanc se déployer dans les airs et Ronald flotte doucement. À l’atterrissage, je découvre une toute nouvelle personne. Son regard brille d’excitation. Il se perd dans ses pensées pendant une vingtaine de secondes. Il a eu sa dose d’adrénaline, et rapidement, il plie son parachute. Les policiers qui patrouillaient dans le secteur peuvent très bien l’avoir vu sauter. Ils sont peut-être déjà en route. C’est le temps de partir! •


Conseil

, #19 d horticulteur #19 L es avantages de la v ie

microbienne

micro

L

La vie microbienne dans les supports organiques est essentielle au maintien d’un équilibre adéquat dans le support. Tout support sain renferme une variété d’espèces de flores et de faunes qui prennent la matière première organique et la transforment pour se nourrir. Leurs déchets servent ensuite de nourriture au prochain niveau d’organismes jusqu’à ce que toute la matière organique ait disparu. Au cours de ce processus, plusieurs nutriments sont relâchés dans le sol afin d’être consommés par d’autres formes d’organismes vivants. Ça, nous le savons déjà, mais comment de tels micro-organismes parviennent-ils à pénétrer les environnements de croissance, et particulièrement les supports stériles? C’est bien connu, il suffit de remplir un pot pour qu’ils viennent. Mais quels sont les avantages d’ajouter des micro-organismes? Les recherches menées depuis des années dans plusieurs universités n’en recommandent pas nécessairement l’ajout. Après avoir essayé la majorité des additifs microbiens légitimes disponibles sur le marché, et après avoir fait le suivi des résultats et étudié les populations finales dans une variété de régimes de fertilité, personne n’est parvenu à démontrer une différence statistique entre les résultats obtenus avec ou sans l’ajout de micro-organismes. C’est donc dire qu’il est possible, dans des conditions de culture normale et adéquate, de passer outre l’ajout de micro-organismes. Par conséquent, ces groupes universitaires ne le recommandent pas, mais la question reste ouverte. Pour ceux qui croient en l’ajout de vie microbienne une fois pendant la durée de la culture en pot, ce qui constitue le maximum nécessaire, la solution serait peut-être d’utiliser une charge de départ à partir de la culture précédente. Si l’ancien support est propre, qu’il ne contient pas une haute teneur en sels due à une fertilisation excessive et qu’il a été bien entreposé entre les deux cultures, il est possible de mélanger une petite quantité de l’ancien support avec le nouveau, ce qui permet de récupérer les micro-organismes qui ont si bien travaillé dans le passé. On peut ainsi éviter l’application excessive de tels produits et réduire les coûts pour l’horticulteur tout en établissant une population adéquate.

The grateful gardener AT TENTION

NE ME POUSSE

TOMBER

PAAAAAAAAA AAAAAAAS

DE NE PAS

A A AH!!

OUI

L

LE!

FIOU! SAUVÉE PAR LA POCHE!

ME S CO UI LL ES !

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cannaRESearch

L ES

MICRO-ORGANISMES

ASSOCIÉS AUX Les sols, et particulièrement les sols de culture, abritent un nombre important de

micro-organismes. Plusieurs d’entre eux grandissent et se développent dans la rhizosphère, cette zone du sol qui est en contact direct avec le système racinaire de la plante. Cette richesse de micro-organismes résulte des caractéristiques particulières physiques et chimiques de la rhizosphère. Par exemple, les racines sécrètent une grande quantité de composés carboniques qui encouragent le développement de ce type de micro-organismes. Certains d’entre eux n’affectent en rien les plantes tandis que d’autres sont des agents pathogènes potentiels. 24 | cannatalk

Par Iñaki Garcia, CANNA Research


Image 11: Trichoderma vit dans les sols riches en matières organiques végétales et de nombreuses études ont démontré ses effets bénéfiques. Dans l’illustration ci-jointe, on peut apercevoir Trichoderma attaquant un pathogène de la plante. Ce pathogène succombera éventuellement et mourra. Trichoderma est un agent de contrôle biologique.

RGANISMES P L A NTES Cependant, plusieurs de ces habitants de la rhizosphère servent en fait à protéger les cultures contre les agents pathogènes nuisibles et peuvent même favoriser la croissance d’une plante de diverses façons. Étant donné les différences qui existent entre chaque espèce végétale, la rhizosphère de chacune d’entre elles présente des caractéristiques particulières qui favorisent le développement d’un type de micro-organismes ou d’un autre. Les bactéries du genre Rhizobium, notamment, se développent uniquement dans les racines des légumineuses. Les propriétés bénéfiques qu’exercent ces microorganismes sur les plantes peuvent être exploitées pour améliorer les cultures. En ce sens, des protecteurs, des stimulants et des engrais biologiques ont été développés pour stimuler les défenses des plantes, améliorer les processus comme l’enracinement et la floraison et fournir ou aider l’assimilation de certains nutriments. Les micro-organismes de la rhizosphère qui produisent ces effets bénéfiques sont les suivants :

CHAMPIGNONS Genre: Trichoderma Les champignons du genre Trichoderma vivent dans les sols riches en matières organiques végétales. Ils peuvent aussi établir des relations symbiotiques avec les racines des plantes cultivées dans ces sols. De nombreuses études ont démontré les effets bénéfiques de Trichoderma, notamment: Induction des mécanismes de défense de la plante. Contrairement aux animaux, les plantes n’ont pas la capacité de produire des anticorps pour se protéger contre les agents pathogènes qui pénètrent dans leurs organismes. Cependant, elles parviennent à produire un autre type de molécules, principalement des protéines et des phytoalexines (substances ayant des propriétés fongicides et bactéricides), qui aident à combattre les effets du pathogène. La plante commence à produire ces substances lorsqu’elle détecte qu’un insecte l’attaque ou lorsqu’elle souffre d’une blessure provoquée par un rongeur ou un autre animal herbivore. Le champignon de type Trichoderma sécrète une série de substances qui poussent la plante à produire ces protéines cannatalk | 25


cannaRESearch et phytoalexines de défense même si elle n’est attaquée par aucun parasite. Plusieurs champignons phytopathogènes produisent des enzymes qui décomposent les parois cellulaires de la plante qu’ils infectent. Le produit de la décomposition des cellules sert de signal alertant la plante d’une attaque. Le champignon Trichoderma produit les enzymes, surtout des cellulases, qui décomposent les matières organiques (racines mortes, restes provenant d’autres végétaux, etc.). Les produits dérivés de cette décomposition enzymatique ressemblent énormément à ceux générés lorsqu’un pathogène attaque la plante, ils répliquent donc le signal qui active la production de substances résistantes.

MYCOPARASITISME Le mycoparasitisme est la capacité qu’ont ces champignons de parasiter et de grandir sur d’autres champignons qui pourraient être des pathogènes végétaux. Par exemple, certaines espèces de Trichoderma peuvent être utiles pour combattre et prévenir Rhizoctonia solani, un champignon qui

cause la fonte des semis et la pourriture des racines. Pour ces mêmes raisons, on utilise Trichoderma en vaporisation foliaire pour combattre les maladies fongiques comme l’oïdium et le mildiou. De plus, ce mycoparasitisme stimule les défenses de la plante puisque les substances produites lors de la décomposition du champignon pathogène ressemblent beaucoup aux substances qui servent de signal d’alerte pour la plante. Par exemple, le chitosane est une composante de la paroi cellulaire du champignon qui ne se retrouve pas dans les plantes et qui déclenche la production d’une série de substances défensives. Ces substances favorisent également la croissance de la plante hôte dans son ensemble en améliorant l’assimilation de certains nutriments.

Mycorhize Les mycorhizes sont des champignons qui doivent créer une relation symbiotique avec les racines des plantes pour se développer. Certains champignons comestibles, comme la rarissime et précieuse truffe, sont des champignons mycorhiziens qui créent une association symbiotique avec les racines de différentes espèces, principalement le noisetier et le chêne. Selon la façon utilisée pour coloniser le système racinaire, on les classe comme des champignons endomycorhiziens et ectomycorhiziens. Avec les ectomycorhizes, le mycélium grandit de façon externe uniquement, entourant la surface de la racine ou étant capable, au maximum, de s’insinuer entre les cellules des couches externes. Les racines secondaires qui naissent de ces racines colonisées sont enveloppées dans le mycélium du champignon. Grâce au mycélium qui s’étend plus loin que les racines, la plante parvient à puiser les nutriments qui autrement se trouveraient hors de sa portée. Dans le cas des champignons endomycorhiziens, le processus de colonisation implique la pénétration des cellules. Il existe plusieurs types d’endomycorhizes, mais les plus importantes d’un point de vue horticole sont les mycorhizes à vésicules

Image 12: Plusieurs champignons phytopathogènes produisent des enzymes capables de décomposer les parois cellulaires des plantes qui ont été endommagées par des rongeurs, des animaux herbivores ou des parasites. Le produit de la décomposition des cellules sert de signal alertant la plante d’une attaque. Le champignon Trichoderma produit les enzymes qui décomposent les matières organiques. Les produits dérivés de cette décomposition enzymatique ressemblent énormément à ceux générés lorsqu’un pathogène attaque la plante. Ils répliquent donc le signal qui active la production de substances résistantes. 26 | cannatalk


et arbuscules. Celles-ci incluent Glomus, Gigaspora, Acaulospora et Sclerocystis. Dans cette relation symbiotique, la plante fournit des sucres au champignon à partir des photoassimilats alors que la mycorhize fournit des nutriments que la plante est incapable d’assimiler d’elle-même ou qu’elle assimile en très petite quantité. La phytoremédiation consiste à utiliser des plantes pour éliminer les substances toxiques dans le sol. Les champignons mycorhiziens sont utilisés pour améliorer la capacité de ces plantes à absorber certains éléments toxiques ou aider la distribution dans la plante. Par exemple, on a démontré comment la symbiose entre la mycorhize Glomus et les racines de chanvre favorise la translocation des métaux toxiques des racines vers les bourgeons.

CYANOBACTÉRIES Les cyanobactéries sont des bactéries photosynthétiques. Certaines entrent en symbiose avec les plantes; parmi cellesci, il y a les bactéries Anabaena azollae qui établissent une association symbiotique avec l’azolla, une fougère aquatique. Ces bactéries sont fixatrices d’azote libre et fournissent plusieurs stimulants comme des phytohormones. L’azote fixé grâce à la symbiose fougère-bactéries est largement utilisé pour fertiliser les rizières où on y cultive des fougères avant de planter le riz. Alors que le riz pousse, les fougères meurent, donc l’azote accumulé se libère et peut être utilisé par les plants de riz.

RHIZOBACTÉRIES Les rhizobactéries sont des bactéries qui colonisent et se développent à l’intérieur ou près du système racinaire des plantes. De tous les micro-organismes présents dans la rhizosphère, ce sont les plus abondants. L’effet positif de ces bactéries sur les plantes colonisées est observé depuis l’Antiquité, alors que les horticulteurs ont découvert que les cultures s’amélioraient lorsqu’on les plaçait dans des parcelles ayant d’abord servi à la culture d’une autre légumineuse. Plus récemment, de nombreuses études ont démontré les diverses propriétés que possèdent certaines rhizobactéries. Ces bactéries bénéfiques s’appellent les rhizobactéries promotrices de la croissance végétale (PGPR). Fixation de l’azote La symbiose rhizobium-légumineuse est probablement la première association symbiotique utilisée par l’être humain pour améliorer le rendement des cultures. Les horticulteurs ont aussi remarqué que ces plantes qui présentaient une croissance rapide et offraient un rendement supérieur étaient munies de protubérances appelées nodosités sur leurs racines, une caractéristique beaucoup moins présente chez les autres plantes. En 1888, les chercheurs allemands Hellriegel et Wilfarth ont démontré que l’azote s’accumulait dans ces nodosités. Le scientifique hollandais Beijirink a ensuite isolé la bactérie dans les nodosités. Elles appartiennent au genre rhizobium qui, grâce aux enzymes nitrogénases, convertit l’azote libre – ne pouvant pas être assimilé directement par la plante – en ammonium, une forme facilement assimilable par les plantes. Cette transformation se produit à l’intérieur des nodosités qui se caractérisent par son liquide dense et rosé.

La relation entre Rhizobium et les légumineuses est dite endophyte, car elle se développe à l’intérieur de la plante hôte. Parmi les autres bactéries endophytes fixatrices d’azote, notons Azetobactor diazotrophicus qui se développe à l’intérieur des plants de canne à sucre et se propage par son système vasculaire. Les actinomycètes du genre Frankia forment également des nodosités ayant des propriétés fixatrices d’azote chez certains arbres et arbustes du genre Casuarina. Il existe aussi d’autres bactéries capables de fixer l’azote libre qui colonisent les racines des plantes non légumineuses. Contrairement au rhizobium, elles ne se développent pas à l’intérieur des tissus de la plante hôte, mais plutôt dans la rhizosphère. C’est le cas, par exemple, des bactéries du genre Azospirillum. Il y a d’autres bactéries fixatrices d’azote qui ne se développent ni dans la plante, ni dans la rhizosphère et c’est pourquoi elles ne sont pas considérées comme des rhizobactéries. Celles-ci incluent les bactéries du genre Azotobacter qui se nourrissent de la matière organique en décomposition présente dans le sol. Solubilisation du phosphore et du fer Comme Trichoderma, il existe des rhizobactéries capables de libérer le phosphore non organique et le fer ayant formé des composés insolubles dans le sol. Celles-ci incluent les bactéries du genre Bacillus, Pseudomonas, Rhizobium et Erwinia. Production de molécules actives utiles Les phytohormones et les stimulateurs de croissance. Plusieurs de ces bactéries produisent des hormones végétales (aussi appelées phytohormones) comme les auxines naturelles (acide indol-acétique), les gibbérellines et les cytokinines. Par conséquent, leur présence et leur application peuvent améliorer les processus comme la germination et l’enracinement. Azospirillum sp. est un des champignons qui produit une grande quantité d’auxines. Ces rhizobactéries n’amènent pas la plante à produire des phytoalexines ou des protéines de résistance, mais elles en augmentent la production si la plante subit l’attaque d’un phytopathogène. Promotion d’une symbiose entre les racines et les autres champignons et rhizobactéries Bien que les PGPR produisent des substances empêchant le développement de certains micro-organismes dans le sol, elles peuvent aussi parfois aider leur symbiose. C’est le cas de l’endomycorhize Glomus et de PGPR Bacillus subtilis. Effet inhibant sur d’autres micro-organismes pathogènes et pouvant ainsi être utilisé comme agents de contrôle biologique. Production d’antibiotiques. La production de substances antibiotiques rend ces bactéries idéales pour prévenir les cas de pourriture des racines comme la fonte des semis et même pour combattre les champignons aériens comme Botritis. Plusieurs rhizobactéries produisent ce genre d’antibiotiques, certaines ayant des propriétés fongicides ou antivirales. Les rhizobactéries qui produisent ce type d’antibiotiques sont principalement du genre Pseudomona et Bacillus. Certains antibiotiques, comme Mupirocina, produits par p. fluorescens sont largement utilisés en médecine.• cannatalk | 27


Casse-tête L’heure du changement a sonné et nous croyons qu’il est temps de troquer le « trouvez l’erreur » contre un nouveau jeu. Préparez-vous à le découvrir dans notre prochain numéro! Le niveau de difficulté augmentera peut-être d’un cran pour mettre au défi les plus rusés d’entre vous.

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#17

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B. Robinson Bravo, vous avez gagné une bouteille de CANNAZYM! Nous communiquerons avec vous dès que possible pour planifier la remise de votre prix.


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N!

Bientôt, des tomates r é s i s ta n t e s au x

Les mouches blanches (aleurodes) sont problématiques pour les cultivateurs de tomates partout dans le monde. Ces insectes causent des dommages majeurs pour la plante et ses fruits, en plus de contribuer largement à la transmission des virus chez les végétaux. Heureusement, les chercheurs de l’Université Wageningen, en collaboration avec de nombreux autres partenaires, ont découvert un membre sauvage de la famille des tomates qui est résistant aux mouches blanches. Le chercheur Syarifin Firdaus a récemment terminé son doctorat à l’Université Wageningen avec une thèse portant sur l’identification de la résistance aux mouches blanches chez les plants de tomates. Si l’on parvient à développer un plant de tomates capable de résister aux mouches blanches, les cultivateurs d’extérieur pourront cesser d’appliquer des pesticides à cet effet. M. Firdaus a prélevé des échantillons de graines provenant de plusieurs variétés de tomates dont le croisement est possible dans des banques de gènes. Il a ensuite testé leur résistance aux mouches blanches. Les trente variétés dont le croisement était possible ont été testées en fonction du nombre de mouches blanches pouvant survivre sur la plante et du nombre d’œufs pondus sur une période de cinq jours. La recherche a démontré qu’une variété était entièrement résistante aux mouches blanches : une tomate sauvage des îles de Galápagos. Les chercheurs sont ensuite parvenus à isoler les deux positions des gènes responsables de cette résistance. L’entreprise de développement de graines impliquée dans le projet espère maintenant pouvoir introduire ces gènes dans de nouvelles variétés de tomates et les mettre sur le marché d’ici deux ans en utilisant des formes classiques d’hybridation. Source: TuinbouwCommunicatie

Faits

Plus de CO2 donc moins de nuages La hausse des concentrations de CO2 dans l’atmosphère se traduit par une réduction de la transpiration des plantes. Selon les recherches menées par une équipe de l’Université Wageningen en collaboration avec le Max Planck Institutes for Chemistry et selon le centre météorologique d’Allemagne, ceci réduirait donc de façon considérable la quantité de nuages qui se forment dans le ciel. Pourquoi en est-il ainsi? L’air chaud peut contenir plus d’eau que l’air froid. Si la température ambiante augmente en raison des gaz à effet de serre, la capacité de l’atmosphère à retenir l’humidité augmentera. Les plantes contribuent largement au taux d’humidité dans l’air, mais leur contribution sera réduite si la concentration de CO2 dans l’atmosphère augmente. En fait, les pores minuscules sur les feuilles (les stomates) se referment lorsque la concentration de CO2 augmente dans l’air. Une fois les stomates fermés, l’eau contenue dans les feuilles ne peut donc plus s’évaporer dans l’atmosphère. Par conséquent, une forêt produirait moins d’humidité, donc moins de nuages se formeraient dans l’air ascendant au cours de la journée. Source: WUR

Vos fruits sont-ils Saviez-vous qu’aux États-Unis, près de 10 % des fruits et légumes en vente dans les supermarchés se retrouvent aux ordures? Principalement, c’est parce que les produits frais mûrissent trop vite. Un groupe de recherche dirigé par le professeur Timothy Swager du MIT est parvenu à une solution. Son équipe a développé un capteur capable de détecter la moindre trace d’éthylène, un gaz de mûrissement qui émane des fruits et des légumes. Ceci permet aux cultivateurs de savoir plus tôt si leurs produits sont sur le point de mûrir, afin qu’ils puissent les envoyer le plus rapidement possible vers les supermarchés si nécessaire. Simplement, M. Swager propose d’installer un petit capteur abordable sur toutes les boîtes de produits frais afin que les cultivateurs puissent mesurer le niveau de mûrissement à l’aide de cet appareil manuel. Source: NVC cannatalk | 29


A

VENIR Les horticulteurs qui veulent tout savoir sur l’injection d’air dans les réservoirs de fertilisation, sur la température dans la zone racinaire et la santé racinaire doivent absolument se procurer le prochain numéro du CANNAtalk! Nous vous proposerons également une rubrique Prêt-à-cultiver à propos d’un grand oublié, le panais (saviez-vous que la culture du panais est très en vogue présentement?). Nous vous préparons aussi deux nouvelles rubriques récurrentes, la première traitera de génétique et de reproduction et la deuxième présentera les expériences d’un couple d’horticulteurs. Tout ça et bien plus encore à découvrir dans le prochain numéro du CANNAtalk!

, l’injection d air Request Est publié quatre fois par année parinformation CANNA Corp. Une entreprise dédiée à offrir les meilleures solutions de croissance et de floraison.

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Rédactrice: Ilona Hufkens Courriel: editor@cannatalk.ca

Le matériel présenté ne reflète pas nécessairement l’opinion de l’éditeur. On suppose que les images provenant de sources à grande échelle, telles

Collaborateurs au numéro 19 CANNA Research, Iñaki Garcia, Geary Coogler, Tanja Roovers, Marco Barneveld, Marleen van Merode, Myrthe Koppelaar, Mirjam Smit, Georgia Peschel, Annie Deschesnes.

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qu’Internet, relèvent du domaine public, bien que certaines de ces images se trouvent sur plusieurs sites Web, ce qui rend parfois impossible de retracer la source d’origine.


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Les dieux sont tombés sur la tête!

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