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Nouvelle étape de vie, nouvelle propriété

Selon notre récente étude sur le logement idéal, 4% des propriétaires suisses actuels souhaitent vendre leur bien immobilier dans les trois prochaines années, principalement en raison d’un logement devenu trop grand, mais aussi d’un départ à la retraite ou de la volonté de changer de lieu de résidence. Ces changements soulèvent donc la question de la revente du bien actuel pour acquérir un nouvel objet, plus adapté.

En théorie, il suffit de vendre le logement actuel et d’en acheter un autre en demandant à sa banque d’avancer la somme relative à la nouvelle acquisition en attendant de vendre l’ancien bien. Or, le raisonnement de l’organisme de financement est plus complexe. En effet, il faut tenir compte de plusieurs paramètres: • Les fonds propres: il faut toujours posséder les 20% du prix d’achat, voir même 25% si l’on tient compte des frais d’acquisition (notaire, impôts et Registre foncier). • La tenue des charges: il y a lieu de refaire la calculation usuelle des nouvelles charges qui doivent, à nouveau, ne pas dépasser le tiers des revenus annuels bruts des emprunteurs. Il peut y avoir des différences importantes d’un créancier à un autre. Ce calcul se base sur l’hypothèse que l’ancien bien sera vendu, afin de financer l’achat du deuxième. Dans la réalité, les choses sont souvent plus compliquées. Quel est donc le meilleur moyen pour effectuer cette transition? Voici quatre cas de figure: 1) Les acheteurs ont des réserves financières pour les fonds propres et d’excellents revenus. L’établissement financier acceptera la transaction. Ils auront alors le choix de vendre ou louer leur ancien lieu de vie, quand bon leur semble. 2) Le couple a des réserves financières, mais pas les revenus nécessaires pour assumer les deux objets. S’ils ne venaient pas à vendre leur appartement, ils pourraient le mettre en location. Le loyer net perçu devrait alors couvrir entièrement les charges théoriques afférentes à cette propriété, tandis que celles du nouvel objet seraient couvertes par les revenus de l’activité lucrative. 3) Les acquéreurs n’ont ni les réserves, ni les revenus adéquats pour assumer les deux biens. L’organisme financier ne va pas l’accepter et leur demandera d’avoir, d’ores et déjà, signé une vente à terme du premier logement au moment de s’engager à financer la deuxième habitation. 4) Les propriétaires vendent leur habitat actuel, emménagent dans une location et cherchent le bien de leurs rêves. Si cette solution n’est clairement pas la plus pratique ni la moins onéreuse, c’est celle qui offre le plus de possibilités et de souplesse lors de la nouvelle acquisition. En finalité, il est crucial de coordonner les deux prêts et de bénéficier de l’appui d’un spécialiste dans le suivi des opérations. Les clients ne vendront pas s’ils n’ont pas acheté et ne pourront pas acquérir s’ils n’ont pas vendu. La plate-forme immobilière développée par MoneyPark, alliée aux conseils personnalisés des experts, propose un accompagnement complet lors du processus d’achat et de vente, en plus d’un soutien sur toutes les questions financières, fiscales et de prévoyance. n

Revendre son bien pour en acheter un nouveau: plusieurs possibilités; le conseil d’un spécialiste s’impose.

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Par Pascal Bourgoin

Responsable d’équipe chez DL MoneyPark 0844 10 10 10

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Taux le plus bas négocié la semaine du 17 au 21 mai

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