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LE MAGAZINE QUI EN A DANS LE PANTALON 2
Edito
By C.
Avant la colonisation de Pornhub, Youtube et Spankwire sur Terre, l’homme n’avait d’autres choix pour se divertir que d’inventer des mythes dans lesquels ses capacités physiques et intellectuelles étaient décuplées à la façon d’un Judge Dredd «antique» (cf. filmographie de Stallone pour les ignorants). Pouvoirs extraordinaires, créatures chimériques, drames obscurs... Bien loin d’être inaccessibles, les secrets de fabrication de ces ancêtres des blockbusters ne sont pas difficiles à déceler. Pour être coolos et connaître un temps soit peu la gloire, le mythe doit immanquablement se composer de surnaturel. Mais pour atteindre la postérité suprême, être «over the top» et donc «swagger» pour l’éternité, il doit titiller le fantasme ultime de l’homme... Remonter aux premières heures de l’univers, toucher l’intouchable. Une fois que l’on a assimilé ces deux principes de base, le succès d’un récit biblique relatant les sept jours de chantier d’un maitre-d’oeuvre aux savoirs-faire spectaculaires semble d’une évidence déconcertante. C’est pourquoi, pour ce premier numéro, comme un clin d’œil insolent aux bons vieux récits religieux de notre jeunesse, SLIP se pose en observatoire du GMAT. Le Grand Mystère de l’Ancien Testament. N’oubliez pas. La Genèse danse dans l’Univers de chaque homme, s’infiltre en toutes choses et toutes choses s’infiltrent en elle. Comme l’aube, elle devance toujours l’aurore... Enjoy !
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ACTUS INSOLITES 6
9 PORTRAIT - Andrej Pejic PORTRAIT - Bryan Boy 10 12 DANS TON SLIP LA GENÈSE - Julie Lansom 20
POÈME - Le paradis perdu
PHOTOSHOOT - You & Aïe 30
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INTERVIEW- Thibault Stipal
DOSSIER - La masturbation 32
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LA PETITE HISTOIRE - Om Shiva Shakti LE SLIP CODE
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CRÉATEURS 44
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CINÉMA SLIPROPOSITION 48
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DANS NOS BALADEURS DANS LE SLIP... 52
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Le Spiderman français, Alain Robert, a escaladé jeudi 12 avril à mains nues une tour de Doha, capitale du Qatar, sous le regard d’une foule de curieux venus suivre son exploit et l’applaudir. Il aura mis 75 minutes pour venir à bout des 300 mètres de la paroi de l’hôtel «The Torch.» Fin mars 2011, Alain Robert, avait vaincu sans incident la plus haute tour du monde à Dubaï. Notre spiderman de 49 ans, avait escaladé les 828 mètres de la tour en six heures.
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Une «voiture volante» à trois roues pouvant atteindre 180 km/h sur la terre comme dans les airs a été testée pour la première fois avec succès aux Pays-Bas. L’autonomie du PAL-V (Personal Air and Land Vehicle), est de 1.200 kilomètres sur terre et de 500 kilomètres dans les airs. Le PAL ne permettra pas toutefois d’échapper aux embouteillages : il doit s’élancer sur 165 mètres pour décoller, a besoin d’une piste de 30 mètres pour atterrir et ne peut être piloté qu’à partir d’un aéroport ou champ d’aviation.
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Jamais rassasiée
Histoire folle, mais véridique. Un artisan allemand de 43 ans a appelé la police du haut d’un balcon. Il s’était réfugié en ce lieu afin d’échapper aux appétits sexuels débordants d’une partenaire de 47 ans. Les deux amants s’étaient rencontré l’avant veille dans
un pub de Munich et avaient fini la soirée chez la croqueuse d’hommes. L’homme n’a pas eu la possibilité de quitter le logement de sa partenaire. Contraint et forcé, il a du se soumettre à ses désirs, espérant pouvoir s’échapper. Sans succès. A l’arrivée de la police, les
hommes de loi ont également subits les assauts de l’insatiable amante. Après un passage au poste, cette dernière a été laissée libre. Elle devra cependant répondre de faits présumés d’»agression sexuelle» et de «séquestration».
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Mardi 10 avril 2012 Les organisateurs du concours de beauté Miss Univers ont annoncé qu’ils avaient décidé de changer leur règlement pour autoriser les candidates transsexuelles à y participer, une mesure qui prendra effet dès 2013. Cette annonce intervient une semaine après que l’organisation ait décidé d’accepter une transsexuelle canadienne pour la finale du concours Miss Univers Canada 2012, après l’avoir dans un premier temps disqualifiée, ce qui avait suscité une polémique.
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ANDREJ PEJIC Il est devenu en quelques mois « the one to get » sur les podiums et les photoshoots. On ne le nomme même plus, le désormais androgynement célèbre Andrej Pejic. Les hommes le désirent, les femmes l’envient. Pourtant, il s’agit d’un homme normalement constitué. Monsieur Andrej Pejic, s’il vous plait. NAISSANCE Né d’un père croate et d’une mère serbe, le jeune garçon est né, comme vous pouvez-vous en doutez, en Bosnie (what ?) en 1991. Dès l’âge de huit ans, alors qu’il vit en Serbie, il doit quitter le pays, alors en guerre civile, et émigre en Australie. Dès son plus jeune âge, Andrej sait qu’il est différent et que son physique est atypique. Ses camarades de classe se moquent de lui. En même temps, sa taille de guêpe, son visage fin et sa chevelure blonde platine alimentent l’ambiguité entre les genres. Cela n’empêche pas le jeune Andrej de tenter sa chance dans le mannequinat dès l’âge de 17 ans. Le succès n’est pas encore au rendez-vous. CROISSANCE En février 2010, alors qu’il n’a pas encore 19 ans, il signe avec une agence londonienne de mannequinat et commence à se faire connaître grâce à deux ou trois couvertures de magazines, comme Wonderland. Rapidement, il traverse la manche pour se rendre chez nous et devient pour la saison 2010, l’un des mannequins vedettes des défilés de Galliano ou Smith et des campagnes de publicité Gaultier. RECONNAISSANCE Mais la vraie gloire n’arrive qu’en février 2011 lorsqu’il défile en robe de mariée transparente pour notre Jean-Paul National. Il devient alors l’une des références androgynes dans le milieu de la mode et sera par la suite le premier homme à défiler en sous-vêtements féminins. C’est d’ailleurs à ce moment qu’il précise ne pas vouloir changer de sexe. Il ajoute même avec humour « Sauf peut-être si Victoria’s Secret me propose un contrat ». POLEMIQUE Lorsque l’on dénote de la norme, on déplaît à certains, c’est la règle. la médiatisation autour de ce mannequin n’est pas du goût de certains américains qui discernent de la perversion dans ce jeune. Le magazine Dossiers a d’ailleurs du retirer l’un de ses numéros de la ventes puisqu’on voyait en Une le bel Andrej mélanger les genres : son torse nu d’homme et des bigoudis dans les cheveux. PRÉVOYANCE Le jeune est très lucide sur son avenir. Il ne souhaite pas être mannequin toute sa vie et sait que ce n’est pas du tout possible. Qui plus est, l’androgyne souhaite partir à l’université pour plus tard devenir médecin ou avocat! Beau programme! Par ailleurs, il reste très discret sur sa vie privée, on ne lui connait aucune relation. Le jeune homme n’a en effet jamais préciser de quel bord du bateau il était. Quand on lui demande ce qu’il préfère, il répond sobrement, avec un accent à couper au couteau « Paris et le vin ». Vous pouvez être sûr que l’on n’a pas fini d’entendre parler de ce mannequin au nom de médicament.
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BRYAN BOY
UN BLOGUEUR PAS COMME LES AUTRES
Ce jeune philippin de 24 ans aux allures androgynes est devenu en quelques mois un blogueur influent sur la weblife américaine. Oui il faut parler anglais par contre. WHAT’S MY NAME ? BRYANBOY ! Cette beauté numérique, c’est BryanBoy. De son vrai nom Bryan Grey Yambao, il est né en 1987 aux Philippines. Dès l’âge de dix ans, il se passionne pour la mode. Ce petit coquin volait même en douce les perles de sa « Mommy » pour customiser un peu son uniforme d’écolier, qu’on imagine très laid. C’est en 2006 qui lance son blog personnel. WHAT A WONDERFUL BLOG ! Le petit Fashionisto n’a alors que 17 ans et propose de manière originale sa vision de la mode. En effet, c’est son attitude androgyne et son allure de garce peu farouche, la main sur la hanche « façon théière », qui lui permettent d’attirer de plus en plus de lecteurs. Il gagne rapidement en légitimité. Il remporte d’abord un « Philippine Award for Best Fashion & Lifestyle Blog » et se classe par la suite à la première place des blogueurs influents selon le New York Post. Normal, ou presque. Mais ce n’est pas tout. La mode décide alors de s’en mêler et le boy devient alors un invité vedette lors des défilés de grands couturiers comme Rachel Clark ou Mark Jacobs. Ce dernier, pris de passion pour le bel androgyne, va même jusqu’a lui dédier une création : Le Sac BB (BryanBoy, pour ceux qui ne suivent rien). A STAR IS BORN Autant « It-Girl » que « Blogueur-star » son excentricité plus proche de Vincent Macdoum que de la beauté androgyne que l’on recherche, ce cher BB n’est qu’un mélange de plus entre un Perez Hilton vulgaire et une Blake Lively bien fade. Et pourtant, pourtant....Il compte aujourd’hui pas moins de 244 888 followers sur Twitter et près de 3 000 000 de vues sur Youtube. Bel exploit pour ce beau mégalo fan de Chanel et ...qui l’eut cru? de Lady Gaga.
WWW.BRYANBOY.COM
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LA GENESE DANS TON SLIP
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La Genèse c’est l’Origine du Monde. C’est le début des actions de Dieu. C’est la Création dans la Religion. Pour vous approcher un peu plus de la transcendance et des cieux, on vous a donc préparer une shop list divinement cool sur le thème de la Chrétienté.
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Arty, décalée, inspirée : des objets religieux à la mode Slip.
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1. Couronne mortuaire – Olivier Robert – prix sur demande 2. S’il vous plait, pensez aux chats avec ces 8 chewinggums aux fruits - 3.00€ - e-shop Gals Rock 3. Nous avons tous été bien triste d’apprendre l’entrée d’Amy dans le club des sleepers à vie. Voici de quoi nous consoler, en attendant sa canonisation, pour la porter toujours près de notre coeur. 20€ via la boutique Etsy : Berndtofferings. 4. La Santisima de Guadalupe dans sa plus belle posture. Frenzy Works a réuni tous les éléments de la scène religieuse mexicaine pour nous offrir un visuel à la fois graphique et décalé. Sur le site de StepArt qui fonctionne sur le même principe qu’un label de musique : invitation de graphistes à se produire sur des tee-shirts édités en séries limitées sur des coupes de qualité. Alors grouillez, il n’y en aura pas pour tous les slippers. 5. Plaque mortuaire - Olivier Robert - prix sur demande 6. Bague double en forme de crucifix - 10€ - Asos 7. Bracelet à breloque croix en plaqué or - Dogeared - 65€. 8. Pansements à l’effigie de Jésus - 5,90€ - boutique Eureka. 9. Collier religieux - 10€ - TopShop 10. Rafraichisseur de voiture ange gardien – 4,50€ - boutique Eurêka 11. Des pilules qui permettent de croire en Dieu ou de comprendre le sens de la vie instantanément ? C’est possible. Pour 9€ seulement. Pilules Dana Wyse -e-shop Gals Rock 12. Un nouveau shop en ligne pour Fuck’n’Filthy et donc la possibilité pour vous d’accéder à cette marque très «Sons of Anarchy» et d’acheter par exemple un tee shirt illustré de ce qui doit être la plus belle croix inversée du monde. Avec des fleurs quoi. 13. Boucles d’oreilles croix - 10€ - TopShop 14. La bible en mode numérique ? BibleOnline, un logiciel gratuit afin d’avoir la bible au bout de son clavier. 15. Un porte-monnaie afin de rentrer dans les bonnes grâces de Dieu (et de ta mère). 6€ - e-shop Gals Rock. 13
AU COMMENCEMENT DIEU CRÉA LE CIEL ET LA TERRE 14
PHOTOS: JULIE LANSOM
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L’HOMME CONNUT EVE SA FEMME 16
PHOTOS: JULIE LANSOM
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LE SERPENT ÉTAIT LE PLUS RUSÉ DES ANIMAUX 18
PHOTOS: JULIE LANSOM
TNEPRES EL TIATÉ ÉSUR SULP EL XUAMINA SED 19
Le paradis
perdu
PHOTOS: JULIE LANSOM
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Regarde moi bouger, regarde moi. Ne veux-tu pas une dernière fois, Sentir serpenter mon corps entre tes doigts ? Souviens-toi de l’effluve de nos rencontres, De l’émanation de nos ivresses. Non, ce n’est pas un rêve. Regarde moi danser, regarde moi. Te souviens-tu de cette odeur ? Celle de ma peau, de mes cheveux, Laisse la t’enivrer, Comme le fait le vin redoutable. Laisse la t’empoisonner, Comme la sève de ciguë. Souviens-toi de l’effluve de nos rencontres, De l’émanation de nos ivresses. Non, ce n’est pas un rêve. Regarde moi danser, regarde moi. Triste sort, tu n’as pu résister, Tu es mort de m’avoir trop regarder. Baudelaire t’avait pourtant prévenu, Ne croise jamais le regard d’un serpent aguichant. Souviens-toi de l’effluve de nos rencontres, De l’émanation de nos ivresses. Non, ce n’est pas un rêve. Regarde moi danser, regarde moi partir. Que croyais-tu ? Moi, je suis déjà dans ma tombe. Ce n’est que le retour de bâton. Le châtiment de la passion. Souviens-toi de l’effluve de nos rencontres, De l’émanation de nos ivresses. Non, ce n’est pas un rêve. Regarde moi danser, regarde moi partir. C.
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PHOTOS: GUILLAUME ROBS 29
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Né le 25 septembre 1981 à Royan,Thibault Stipal vit et travaille à Paris. En 2006, il entre dans le monde professionnel de la photographie par la porte de l’assistanat. Depuis 2008, il collabore avec la presse et des magazines comme Le Monde, Grazia, Elle, Libération, Studio Ciné Live, L’Optimum ou encore Jalouse. Il réalise également des pochettes de disque pour les éditions Naïves. Le 25 Janvier 2012 marque le premier contact que nous avons eu avec Thibault Stipal. Son exposition sur l’androgynie était en adéquation parfaite avec notre magazine, avec nos idées. Nous voulions absolument lui parler, savoir ce qui l’avait poussé dans cette voie. Il répond le lendemain : « Dites m’en plus, aucun souci ». En prime, il nous adresse son dossier de presse sur son exposition Androgyne. Il signe Thibault. Notre deuxième mail se voulait questionnaire. Parti pris, il aurait pu laisser tomber devant les 20 lignes aux points interrogatifs devant son écran. Mais non : « Bien sur je vais répondre à vos questions, j’aime ce type d’exercice ». QU’EST-CE QUI VOUS INTÉRESSE DANS L’ANDROGYNIE ? « Je m’intéresse à l’androgynie car je te trouve l’Androgyne beau, homme et femme, j’aime les femmes belles féminines mais avec leur part de masculinité aussi, c’est celles qui pour moi ont du chien. Parce ce que justement c’est un beau prétexte pour parler de la part de féminité et de masculinité que l’on a tous en nous. Je suis allé avec ce sujet apprivoiser ma part de féminité, cela décomplexe énormément, et j’en suis très fier. » POUR VOUS, L’ANDROGYNIE EST-IL UN THÈME MODERNE ? « Oui c’est un thème moderne, Le Monde,Télérama, Sciences et Avenir ont publié mes photos pour illustrer les paroles d’écrivains et philosophes contemporains qui étudient le genre, ce n’est pas ce que je cherchais mais ma série est très lié à ce grand thème. » Enfin, un troisième mail, qui avait pour but de savoir s’il était d’accord pour un entretien si nous allions à Paris. « Pourquoi pas se rencontrer, je suis curieux. ». Oui, pourquoi pas Thibault Stipal.
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JE ME MASTURBE, TU TE MASTURBES, IL SE MASTURBE..
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PHOTO : MARTHE SOBCZAK 33
Non non, nous n’apprenons certainement pas ce verbe sur les bancs de l’école, bien au contraire, on veut l’oublier ! Ce mot presque considéré comme gros, choque bien souvent la doxa. On est conscient qu’il existe mais on ne veut pas le voir, ni en parler de peur de le légitimer. Pourquoi la masturbation déclenche t-elle des poussées d’urticaires et des rougeurs au visage lorsque l’on en parle ? Est-ce notre société ou une censure interne ? Les adultes y ont-ils encore le droit après le passage hautement hormonal de l’adolescence ? Slip dit tout haut ce que l’autre pense tout base.
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L’ORIGINE DU « MAL » Dans notre société occidentale, la pratique fut longtemps condamnée. En effet entre le XVIIIème et le début du XXème siècle ne se masturbait pas qui voulait. Les docteurs de grande renommée expliquaient clairement que ce vice amenait à la folie et favorisait le développement de maladies physiques et psychiques. Le plaisir seul n’avait pas bonne réputation. En atteste d’ailleurs, le premier mot utilisé pour exprimer l’acte de « masturbation » qui est : la « manustupration ». Écrit pour la première fois par Montaigne dans son livre l’apologie de Raymond Sebon. Ce mot est formé de « manus » comme « main » et « stupration » signifiant « l’action de souiller ». La manustupration est donc le fait de se souiller par action de la main. UNE GUÉRILLA CONTRE L’ONANISME De récentes études ont montré que le fœtus touche ses parties génitales dans le ventre de sa mère dès la 26ème semaine. Mais la réelle recherche du plaisir commence vers 3 ans (rappelons nous la période « phallique » selon Freud). Notre société à longtemps voulu brider les enfants et les adolescents de s’adonner à ce plaisir afin d’éradiquer cette idée de l’esprit du futur adulte. Pour éviter que les jeunes filles ou jeunes hommes utilisent leurs mains…on leur faisait enfiler des gants en cuir avant d’aller dormir et on les attachait de part et d’autre du lit. Il fallait à tout prix combattre ce mal. Que d’efforts fournis ! Et si l’on se donnait tant de mal pour contrer cette chose, toutefois naturelle, c’est qu’il y avait la pression de quelqu’un ou de quelque chose…Une grande instance pour ainsi dire, qu’incarne la religion. En effet, la religion catholique se fait à l’époque (et encore aujourd’hui) première condamnatrice du plaisir solitaire. Cela constitue un péché ! Et lorsque la science vient appuyer cette idée… alors là, le peuple ne peut que s’incliner et ranger ses mains dans ses poches !
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En effet, 1751 marque l’année de publication d’un livre qui va bouleverser les populations d’Europe. L’ouvrage se nomme Onania (Onanisme en Français, qui signifie la masturbation). Cet ouvrage critique va être source de nombreuses rééditions, dont celle très connue du docteur Samuel Auguste Tissot. Il critique fortement la masturbation et l’assimile à un vice source de maladies graves. Il démontre cela dans son livre, par plusieurs exemples qui vont en choquer plus d’un. Même si notre société à fortement évolué et s’est , pour certains, allégée au niveau des mœurs…le mot masturbation n’en reste pas moins gênant pour beaucoup. Il est évoqué plus ou moins librement lorsqu’il s’agit de l’enfance et de l’adolescence car on assimile l’acte à de la découverte, de la curiosité. Mais lorsque l’on passe à l’âge adulte, c’est une tout autre affaire. L’HOMME ET LA FEMME À L’ÂGE ADULTE La logique du temps veut qu’en grandissant on « prend de la bouteille dit-on », on s’assume enfin en tant qu’adulte, comme on est. On souhaite faire sa vie, comme on l’entend. Pourtant, la masturbation reste très cachée. Pas de malentendu, ceci n’est pas un appel à la décadence et au passage à l’acte en public. Seulement du point de vue de la parole, le sujet n’est que très rarement abordé, libéré de toute gêne et non censuré dans les mots. Ecartons nous des carcans de la société, les années hippies sont passées…nos aînés auraient vécu le plaisir sans tabou, à notre place, ils ont tout pris et il ne nous reste plus rien ? On veut juste pouvoir en parler librement, tout fort dans le bus si ça nous chante. Et si jamais votre mère ou votre femme vous surprend dans l’action…que la réponse soit vive et sincère « je me masturbe, un problème ? ». Laissez vous aller…à vos doigts, prêts… !
PHOTO: ASHLIE CHAVEZ
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Photos: Julie Lansom
OM SHIVA SHAKTI L’UNION ANDROGYNE À L’ORIGINE DE L’HOMME
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Il s’appelait Shiva. Il se tenait là, couché sur le sol, au milieu de l’espace désert. Il avait la force de l’être. Il se croyait indestructible. Mais sa présence était vide. Il ne plongeait jamais dans les plans de sa conscience. Il avait peur de ne pouvoir remonter à la surface. Autour de lui, il n’y avait ni couleurs. Ni parfums. Ni sourire. Ni beauté. Un jour, il la croisa. Elle s’appelait Shakti. Son regard était doux. Son visage était tendre. Contrairement à lui, elle n’était pas invincible. D’ailleurs, elle n’existait pas vraiment. Sa présence était ailleurs. Où nul part. Elle était la souveraine d’un autre monde. Elle portait enw elle les vibrations de la conscience. La lumière jaillit. Elle le séduisit. Elle était ce qui lui avait toujours manqué. Ils s’unirent dans une danse extatique. Débordant d’un bonheur suprême. D’une joie ininterrompue. Sat, cit, ananda étaient enfin réunis. Être, conscience et félicité absolue. Ils ne formaient désormais qu’un seul corps. Une seule pensée. Une seule conscience. Il était apaisé. Sans elle, il n’était pas le créateur. Elle était sa muse. Son énergie. Elle l’avait éveillé à la force spirituelle. Désormais il était réceptif. C.
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LE SLI
INDIS
BANDE DES QUATRES Personne n’a pu passer à côté de la vague BANDE DES QUATRES. Pour ceux qui sont restés à contre courant, ne cherchez plus, c’est ici que ça se passe. Focus sur cette collaboration atypique qui rend hommage au mouvement Bauhaus. BANDES DES QUATRES est l’alliance entre Janis Kerman et sa fille Erin Wahed. En véritables magiciennes de la joaillerie, elles créent L’illusion et le questionnement sur la façon dont le bijou ondule sur les mains. Chaque bague est pensée comme une expérimentation et porte le nom de l’un des professeurs de la célèbre institution. Toutefois, il vous en coûtera une main pour passer un Klee, un Kandinsky ou un Brandt à votre doigt !
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HTTP://WWW.BANDEDESQUATRES.COM/
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SPENSABLE POUR BARONNER AUX BOOMS POUR ADULTES.
FORTY OUNCE CLOTHING Forty Ounce Clothing, c’est l’histoire de deux étudiants en art, Sam et Dean, qui décident en 2010 de créer leur marque de T-shirt made in London. Inspirés par le skate, la photographie et la musique (mixtapes téléchargeables sur le site et le tumblr de la marque), ils offrent des visuels originaux se réinventant à l’infini. Leurs collaborations artistiques aussi bien musicales - comme avec Blackbird Blackbird, How To Dress Well ou encore Unouomedude - que photographiques repoussent les limites de la mode. Ils envisagent d’ailleurs de se lancer dans la réalisation de clips musicaux et de vidéos de skate. Et pourquoi pas la création d’une ligne de planches… HTTP://FORTYOUNCE.CO.UK/ HTTP://FORTYOUNCECLOTHING.TUMBLR.COM/
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SALAÏ L’androgyne le plus bankable au monde ? De la pauvreté à la renommée Gian Giacomo Caprotti est un garçon loqueteux et inculte (rien que ça, sentez le tragique de sa vie), lorsque le 22 juillet 1490 à Milan, un certain Léonard de Vinci pousse les barrières du domaine viticole de son père. Léonard achète le petit Gian alors âgé de dix ans pour quelques florins (et bam, là vous sortez les mouchoirs). Sa vie commence mal nous direz-vous, on vous répondrait Léonard de Vinci fut un véritable ascenseur social pour ce petit. En effet, il devient le disciple et le modèle de Léonard, qu’il accompagnera jusqu’à sa mort en 1519 où il héritera de la vigne de son maître à Milan et de plusieurs de ses tableaux. Mais pourquoi Salaï ? En italien cela signifie « petit diable » (oui Google Traduction est ton ami). C’est Léonard qui lui donne ce surnom puisque le jeune homme avait tendance à voler et/ou à casser des objets (chacun ses défauts). On ne juge qu’au physique. Vous croyez que c’est la compassion qui a poussé Léonard a adopté le petit Gian ? Oui, mais non. Gian était d’une grande beauté. Ses traits fins, ses cheveux longs bouclés ne pouvaient qu’éveiller l’attention de l’artiste. Salaï a posé de nombreuses fois pour le grand Léonard. Sa beauté androgyne était troublante. Mais la gloire de Salaï ne s’arrête pas là (bin non, sinon aucun intérêt d’avoir fait cet article). Des chercheurs italiens ont affirmé que le jeune homme aurait servi de modèle à Léonard de Vinci pour La Joconde. Rien que ça. Pourinfo, la Joconde est l’objet d’art le plus visité au monde, juste devant le diamant Hope. (le gros cailloux bleu là, vous voyez ?) avec 15 000 personnes qui viennent l’admirer chaque jour. L’annonce a été faite en janvier 2011 par Silvano Vincenti, président du Comité national pour la valorisation des biens historiques. Une thèse qui laisse cependant encore sceptiques les experts du Louvre. Vincenti a fait état de fortes similitudes entre les traits de Salaï et ceux de Mona Lisa. Pour ce chercheur, le peintre aurait laissé des indices en peignant dans les yeux de La Joconde un minuscule L pour Leonardo et un S pour Salai. Selon la doctorante en sciences de l’Art Sophie Herfort, les premiers jets du portrait révéleraient un personnage sans poitrine et plus large d’épaule et le morphing entre les portraits de la Joconde et celui de Salai se juxtaposeraient parfaitement. On vous laisse juger.
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CRÉATEURS
LOU DE TESTA Lou de Testa n’a que 24 ans, mais forte de sa victoire au concours Podium remporté en février dernier, la créatrice de mode monte aujourd’hui sa marque de vêtements homme et femme. Déterminée et minutieuse, elle imagine un vestiaire androgyne inspiré des uniformes militaires ou de l’univers de la science fiction. Elle privilégie le confort des formes et des matières, agrémentant toujours ses robes de poches ou d’accessoires rappelant la masculinité. « Ce que je sais faire c’est l’homme. L’homme pour l’homme ou l’homme pour la femme, un dessing unisexe ». Ses collections, qui ne sont pour l’instant visibles que sur son site Internet, seront présentées début mai sur Carnet de Mode.
AMINAKA WILMONT En février dernier, les scandinaves Maki Aminaka et Marcus Wilmont, plus connus sous le nom de leur griffe AMINAKA WILMONT (un nom très recherché), exposaient leur collection d’automne à la London Fashion Week. Marque de « mode expérimentale » britannique, elle est née de leur volonté à tous deux de mettre au point un style avant-gardiste et novateur. Révolutionnaire, la mode du duo est un mélange de formes, de couleurs et de matières. Les créateurs sont sans limites pour un résultat surprenant. Pour leur collection automnale, les vêtements dégagent des formes puissantes, excentriques et sensuelles, expérimentales tant sur le plan de la couple que du design, en mettant en avant le contraste entre des matières fluides et des coupes rigoureuses, comme cela a toujours été le cas. Mais alors que la tendance androgyne avait envahi leurs collections passées par petites touches, on peut voir que pour cet automne l’androgynie choque avec la féminité d’une façon sophistiquée et intemporelle dans chacune de leurs pièces. Une collection qui promet.
RICHARD NICOLL Jeune créateur britannique, Richard Nicoll a gravi les échelons de la mode à grande vitesse pour être aujourd’hui, a 35 ans, directeur de la création femme de la maison Cerruti. Le créateur sort des bancs de la Saint Martin’s School de Londres en 2002. Avant de lancer sa marque éponyme en 2005, il se fait connaître aux côtés de Marc Jacobs chez Louis Vuitton. Il se démarque rapidement des autres jeunes créateurs pour ses lignes féminines androgynes aux styles romantique et futuriste. Le succès est tel que les récompenses fusent. A l’automne 2009, il devient directeur de la création femme de la maison Cerruti. Sa première collection, présentée à l’automne-hiver 2010-2011 et très attendue par la critique est un succès. Depuis, il a réussi à faire renaître la femme Cerruti avec son goût pour la tendance androgyne. Ainsi, il s’inspire des coupes hommes et pare les femmes de chemises avec polo afin de leur donner un air gentleman bcbg ou encore d’ensembles aux airs d’uniformes de marins. On attend avec impatience sa prochaine collection.
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XXY LUCIA PUENZO (2007) Film doux amer insolite puisqu’unique en son genre, XXY traite d’un problème méconnu : le triple-gène XXY, aussi appelé syndrôme de Klinefelter ou intersexualité, qui développe les hormones mâle et femelle en même temps. Alex (Inés Efron), jeune intersexe, part en vacances avec son père, sa mère et une famille amie dont le fils Alvaro a le même âge qu’elle, et qui doute en raison de son homosexualité. Chacun d’eux cherche à couper les ponts avec l’enfance et à choisir ce qu’il doit devenir. Cette quête, ils l’effectuent ensemble, se complétant dans leurs différences et cherchant à repousser un choix inéluctable. Se présentant comme une réflexion sur la différence et le regard des autres, XXY ne cesse de jouer sur les parallèles et les oppositions qui existent entre le devenir de ces deux familles où les adultes semblent étrangers au ressentiment de leurs enfants. L’héroïne au corps « anormal », est ballottée entre sa différence et la normalité imposée par les mœurs et sa famille qui passe le plus clair de son temps à sauver les apparences, à trouver une solution pour la rendre définitivement fille au plus vite.
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Pour Alex qui s’est dessinée depuis son enfance dotée d’une poitrine et d’un sexe masculin se posent alors de multiples questions : faut-il choisir? Pourquoi? Ne peut-on pas être simplement ce que l’on est, sans être forcément rangé dans une case normalisée ? A l’heure de ses questionnements personnels s’ajoutent l’immense honte d’être découverte par les autres, la douleur face à cette incapacité de pouvoir être. Les couleurs froides omniprésentes accentuent le contraste entre l’amour et l’oppression du milieu aquatique. Tout tend à rendre le sujet intemporel voire universel. En effet, au-delà de l’intersexuation, XXY est le film de la recherche de l’identité sexuelle, mais aussi et surtout de soi-même. Loin du simple teen-movie pour adolescents paumés pendant deux mois pour savoir s’ils sont fraise ou chocolat, des ados, des scientifiques et l’eau composent cet émouvant laboratoire où les interrogations de chacun restent sans réponses. La recherche est en perpétuel mouvement grâce à un excellent réalisateur. Le film, froid et pudique, s’appuie sur la performance électrisante de sa comédienne principale, Inés Efron, 22 ans, tout en colère et en souffrance mêlées, qui a entre autre permit au film de remporter de nombreux prix : le Grand Prix de la Semaine Internationale de la Critique de Cannes en 2007, celui du meilleur film aux festivals internationaux de Athènes et Bangkok, etc.
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SL IPROP OS IT ON
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FESTIVAL ELECTROPIXEL
L’ART NUMÉRIQUE: LES SENS DE L’ART
Visant un sens à la vie, l’art se virtualise et devient galeries de virtuoses. Paroles d’artistes sur un art interactif. ZZZZZZZZ, RRRRRRRRR, PFFFFFFT – PFIIIIIIT, WHOU-OU-OU... Electrisé, le public se laisse happer par les stridentes ritournelles musicales d’Ezeckiel Wewhalt. Grâce à un tissage sonore improbable et complexe, l’artiste expérimente une nouvelle architecture musicale, incluant l’espace et le temps. Son discours suscite le questionnement : « Je cherche quelque chose mais je ne sais pas toujours quoi… L’art numérique n’a pas de forme et j’espère qu’il n’en aura jamais ». Perte de « mémo-art » « Internet : à l’origine des arts numériques ? Quelle absurdité ! » explique Julien Poidevin, membre de l’association nantaise APO33. Idée commune et « fausse » commune ! L’art numérique est une sculpture qui s’est façonnée au cours des années. D’Erik Satie en 1900, en passant par le mouvement Fluxus, à aujourd’hui ; les artistes n’ont eut de cesse d’interroger le rapport au monde en expérimentant les différents médias. « Je ne comprends pas la question » L’art numérique ? Julien Ottavi, artiste-chercheur, répond avec humour : « Je ne comprends pas la question, désolé ». A lui d’expliquer que cette question n’a pas de sens car l’art numérique s’affranchit des catégorisations. De la même manière, le musicien Ezeckiel Wewhalt n’aime pas employer ce terme : « Je connais des gens qui aiment à penser dans les branches mais cette séparation des métiers n’a pas de sens, surtout dans le domaine de l’art. J’utilise tout : la lumière, les sons, l’espace,… Mon art est à la croisée des pratiques. Je parlerai donc plutôt d’art-intermédia ». La création devient galerie Pour Cédric Huchet, programmateur des arts numériques du festival Scopitone et membre de l’association Stereolux, le festival est une galerie d’art : « La Scopitone est une scène pour l’art numérique ». Ainsi, c’est un illogisme de parler de galerie d’art « numérique » car l’espace est art et l’art devient espace. Un espace inhabituel, ancré dans le quotidien, qui induit un rapport avec le public, co-créateur de l’œuvre. L’idée d’une mise en commun perpétuelle des techniques et des programmes numériques remplace celle de l’artiste-propriétaire. Le festival européen PIKSEL, galerie à ciel ouvert, est à l’image de ce partage de contenu où les installations sont les galeries d’art.
Le festival ElectroPixel : du 12 au 14 mai 2012 Le festival ElectroPixel est un festival des cultures et pratiques électroniques libres, un festival intermédia et d’art électronique expérimental centré autour des pratiques transversales, bricolage, arts plastiques et réflexions théoriques aux limites des relations entre code, art et société. Durant 3 jours, une occasion (pensée comme évènement temporaire) de découvrir de nombreuses expériences interdisciplinaires qui n’ont pas de lieu de production et de diffusion sur Nantes ou sa région. Jeudi 12 Mai 19h, vernissage de l’exposition. Apo 33 – 17, rue Paul Bellamy Vendredi 13 Mai 14h-18h : colloque. Ile de Versailles, 20h : Soirée intermedia. Ateliers de Bitche Samedi 14 Mai - Atliers de Bitche : 10h-18h : workshop. 18h : Dorkbot. 20h : Performance Michel Giroudt. 22h : Soirée Electro/Noise.
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D A N S
N O S
Retrouvez nos mixtapes sur http://slipmagazinebandcamp.com/
Prince Rame - Om Namo Shivaya Tonstartssbandht – Susie Pocahaunted – All Of Is Of Bad Liquor Pond - Soothasayer Young Wonder - Orange The Kwyet - No Time For Tears Moa Pillar – About the Unskilled Worker John Maus – The Crucifix UMA – Drop your soul (feat. Silver Apples) Alix - Asphalte
C. 50
C2C - Down the road Chromatics - Kill for love Blouse - Into Black The Black Keys - Strange Desire Miami Horror - Holidays Miike Snow - Padding Out Django Django - Default Blue Foundation - Eyes on Fire Pleasurekraft - Tarantula short mix The Poppy’s - Non non rien à changé
M.
B A L A D E U R S
Teophilus London – Last Name London Gotye –Somebody that I use to know John Legend – Used to love U Ed Sheeran - Drunk Foster the People – Pumped up kicks Lana del Rey – Born to die Kanye West & Jay Z – Liff off Jessie J – Who’s laughing now The XX – Shelter Adele – Set fire to the rain
G.
James Blake – A case of you Kid Cudi - Pursuit Of Happiness ft. MGMT Electric Guest – This Head I Hold Van She – Idea Of Happiness Anne G - Blah, Blah (Chuck Steak Remix) Kavinsky - NightCall Kanye West – Amazing MIA - Paper Planes NeYo – Empty Frames Calvin Harris - Colours
A. 51
D A N S
CAPUCINE AUTIN Rédactrice en chef + Rédactrice
L E
ANNE-SOPHIE BORNAREL Rédactrice en chef adjointe + Rédactrice
Et merci à: William Gillier, Julie Lansom, Marthe Sobczak 52
S L I P
MORGANE DANIEL Responsable marketing et publicité + Rédactrice
. . . GUILLAUME ROBERT Directeur artistique + Rédacteur + Photographe
k, Lou de Testa,Thibault Stipal, Daddy, Alexandra Prévert. 53
OCTOBRE 2012 THE DOUDOU 54