Portfolio - Caroline Lamirand

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PORTFOLIO lamirand caroline

architecte diplômée d’état

2021 1


CAROLINE LAMIRAND ARCHITECTE DIPLÔMÉE D’ÉTAT disponibilité immédiate Née le 12/09/1995 à Boulogne-sur-mer 06.10.14.80.97

FORMATION PERMIS B véhiculée

CONTACT 121 rue paul lafargue, a102 59000 lille 06.10.14.80.97 lamirandcaroline@gmail.com

LANGUES Anglais : Lu, écrit, parlé, niveau C1 Italien: Lu, écrit, parlé, niveau B2

CENTRES D’INTÉRÊT sports: yoga, danse loisirs: cinéma, théâtre, musées, création, dessin

VOYAGES Allemagne, belgique, espagne, etats-unis, hongrie,irlande, italie, royaume-uni, suisse

2021 formation revit initiation + approfondissement formation sur le logiciel revit de 70 heures certification autodesk «revit for architecture - metric» centre de formation dawan, lille 2020 diplôme d’état architecte - mention bien projet de fin d’étude dans le domaine histoire ensapl 2018 - 2019 master 2 d’architecture dans le domaine histoire ensapl 2017 - 2018 mémoire de recherche sur l’art public avec l’exemple de boulogne-sur-mer et de son festival «parcours art urbain / street art» ensapl 2016 - 2017 master 1 d’architecture année erasmus à rome, université la sapienza 2013 - 2016 licence d’architecture école nationale supérieure d’architecture et de paysage de lille (ensapl) 2010 - 2013 baccalauréat scientifique - mention bien lycée auguste mariette 62200 boulogne sur mer

COMPÉTENCES autocad sketchup pro revit archicad

photoshop indesign illustrator suite office


EXPÉRIENCE PROFESSIONNELLE 2021 collaboratrice d’architecte - 2 mois - assistance sur la conception d’un concours de réhabilitation de logements collectifs - participation à la phase apd d’un centre d’incendie et de secours 2019-2020 stage de fin d’études - 4 mois dientre! architectes (59800 lille) - assistance sur la conception d’un concours de collège - développement de projets à diverses phases de la conception 2019 programme régional de réussite en études longues (prrel) pour le conseil régional - 6 mois travail de tutrice chargée de l’accompagnement de lycéens afin de faciliter leur poursuite d’étude 2016-17 service patrimoine de la mairie de boulogne-sur-mer (62200) - 2 mois - travail de guide au beffroi de boulogne-sur-mer (visites guidées réalisées en français, anglais et italien) - surveillance et gardiennage d’exposition 2015 stage de premières pratiques - 1 mois insitu architectes (59100 roubaix) - première intégration dans une agence d’architecte - apprentissage de logiciels - esquisses de projets - visites de chantier 2014 stage ouvrier - 2 semaines Alain wallet : entreprise de couverture (62250 Beuvrequen) - observation et apprentissage d’un métier de la construction


01. réseaux : de la gestion du risque à la ressource commune - douai (France) travail architectural et paysager sur la ville minière de douai : habiter le bassin minier au xxième siècle pfe domaine histoire, mention bien, dirigé par béatrice mariolle - page 6 -

02. Les lisières comme ressource commune - rouvroy (France) travail architectural et paysager sur la ville minière de rouvroy : habiter le bassin minier au xxième siècle master 2 d’architecture domaine histoire, dirigé par béatrice mariolle - page 40 -

03 - exposition : «alessandro anselmi e il periodo g.r.a.u.» - rome (italie) conception d’une exposition au sein du musée du maxxi à rome master 1, erasmus, atelier de muséographie dirigé par andrea grimaldi - page 64 -

04 - l’aqueduc alessandrino : un patrimoine historique latent - rome (italie) projet de planification paysagère : valorisation urbaine d’un aqueduc antique sur une voie périphérique de rome master 1, erasmus, atelier de paysage dirigé par gianni celestini - page 72 -


05 - boîte à lumière - saint-omer (france)

poursuit

conception d’un logement individuel et d’une activité

confron les ruines d

projet de fin de licence, atelier d’architecture en langue anglaise dirigé par tatsuo iwaoka - page 78 -

traverse

coupe monstre du projet : une histoire, une proposition architecturale

06 - un béguinage aux limites de la ville - saint-omer (france) atelier de projet d’initiation à l’urbanisme : conception d’un quartier d’habitation projet de semestre 5, atelier d’architecture et d’urbanisme dirigé par juliette pommier - page 88 -

07 - logements collectifs - tourcoing (france)

atelier de projet d’initiation à la conception de logements collectifs projet de semestre 4, atelier d’architecture dirigé par bertrand verney - page 104 -

08 - mémoire de recherche - l’art public : l’outil qui sauvera l’image de la ville et le rapport de l’habitant à l’espace urbain? master 2, séminaire d’initiation à la recherche dans le domaine conception dirigé par catherine grout, antonin margier et isabelle estienne - page 116 -

rejoindr en trave


le projet de pfe réalisé dans le domaine histoire prend racine dans le quartier du frais-marais à douai, où quatre cités cités minières coexistent avec leur diversité de styles architecturaux. ces cités minières étaient autrefois rattachées à la fosse bernard. Le quartier du Frais-Marais se situe en marge du centre-ville de Douai ; il peut se définir comme un territoire fragmenté par la présence de différentes formes de réseau : le réseau hydrographique (canal de la Scarpe et les cours d’eau secondaires), le réseau viaire avec la rocade minière et la portion isolée de cavalier minier dont le potentiel de voie verte semble aujourd’hui sous-exploité. ce projet s’est résolu en l’exposition d’une démarche articulant une dimension urbaine, paysagère, et architecturale. le travail de projet réalisé tout au long du semestre a tenté de répondre à la problématique suivante : «comment adapter le quartier du frais-marais et son patrimoine minier en composant avec le risque inondation et la gestion du cycle de l’eau ?» dans ce travail, nous nous sommes emparés de différentes formes de réseau pour faire projet et sommes partis d’un travail concernant le sol. dans un premier temps, il a été question de l’identification de la problématique d’un «sol affaibli» en lien avec le risque inondation et le réseau hydrographique en place. et dans un second temps, l’hypothèse a été d’envisager le réseau du cavalier minier comme axe de développement des stratégies à valeur patrimoniale avec comme dessein de reconquérir le sol du frais-marais. le caractère patrimonial traité a considéré à la fois l’exploitation minière passée mais aussi l’évolution historique du paysage de l’eau qui a modelé le quartier du frais-marais. il était important dans la démarche de se préoccuper de la nature des espaces ouverts en relation avec l’hydrographie pour imaginer opérer un changement de paradigme : donner plus d’importance au paysage de l’eau et à sa gestion en comparaison au paysage actuel de sols imperméabilisés. Il semblait alors évident de considérer le cycle de l’eau pour guider le projet. En outre, c’est par la préoccupation de la place de l’eau et l’une de ses ressources, l’algue d’eau douce, qu’un processus de «reterritorialisation» a été imaginé, afin d’opérer une prise de conscience pour les habitants de la valeur et de la richesse du territoire dans lequel ils s’inscrivent. Développer une filière de construction locale pouvant générer une nouvelle économie pourrait participer au renouveau du quartier et à la valorisation de savoir-faire liés à cette nouvelle filière. La précision et le choix de travailler sur la séquence habitée nous a permis d’évaluer trois modes d’action : agir en amont du risque inondation, agir dans l’entre-deux et agir localement, trois attitudes qui s’enrichissent et se complètent. Le projet développé d’agir en amont démontre de l’importance de prise de conscience du risque et le besoin de traiter en amont le problème avec différentes «initiatives hydrauliques», dans la nécessité de proposer un nouveau sol aux abords du cavalier minier. Le territoire du Douaisis étant relativement plat, la possibilité donnée aux habitants de s’élever leur permettra de poser un nouveau regard sur leur ville et leur pratique. Le travail révèle le caractère ambigu que nous entretenons avec l’eau dans la ville, cet élément naturel passe du statut d’une eau crainte à une eau convoitée. Cette somme de démarches expérimentales se veut être l’impulsion d’un projet plus grand qui gagnerait au fil du temps l’ensemble des séquences du cavalier minier pour composer la trame des «folies hydrauliques», véritable projet territorial en réseau.

6


01. réseaux : de la gestion du risque à la ressource commune - douai (France)

n

vue aérienne et situation du quartier de frais-marais dans la ville de douai

projet de fin d’études d’architecture domaine histoire sous la direction de béatrice mariolle (2020) 7


N CA AL D E LA D LE

EÛ ES

H ÂC ER

L

L’ESCR E

BIEUX

PE

D

E

LA

SC

AR

PE

LA

CA N

AL

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D

ÉR

IV AT IO

N

PE

8

ÉCLUSE DE DOUAI

LA

S

R CA

S

R CA


LÉGENDE Couloir : cours d’eau grand gabarit Capillaire : cours d’eau secondaire Nappe de la Craie

LE

G ODION

Repère des cités minières du Quartier Frais-Marais

un réseau hydrographique en 3 dimensions 9


Cuvette d’affaissement

Cité du Godion ≤ 15m ASL A’

Galeries minièr

Inversion des pentes : perte de l’exu

Cuvette d’affaissement A

Eau pompée dans

Station de relevage débit de pointe=7 N

Cités minières du Frais-Marais

Rocade minière

A

COUPE PAYSAGÈRE «DE LA ROCADE MINIÈRE AU CANAL DE LA SCARPE» LÉGENDE SOUS-SOL

SOL

Surface de la Nappe de la Craie Réseau hydrographique

Niveau 0 de la mer

Veinepotagers de houille extraite Exploitation agricole / jardins

que

Exploitation agricole

Niveau 0 de la mer 10

Veine de houille inexplo


La Scarpe ≥ 20m ASL

res

utoire naturel (Cours d’eau)

la cuvette évacuée via le Godion dans la Scarpe

7000m3/h

ues :

+20m +20.5m

Scarpe

Ancien puit d’extraction Fosse Bernard

+14.5m +14.5m

A’

COUCHES GÉOLOGIQUES

Bleus Terril et remblais (Turonien moyen) Terrils et remblais Craie blanche Bleus (Turonien moyen) Alluvions (Senonien) Alluvions

Craie grise à silex (Turonien supérieur) Craie blanche Bleus Craie blanche (Turonien moyen) (Senonien)

Dièves vertes Craie marneuse Craie grise à silex Craie marneuse (Turonien inférieur) (Cénomanien) Alluvions Craie blanche Craie grise à silex B Dièves vertes Craie marneuse (Senonien) (Turonien inférieur) supérieur) Houille Houille Bleus(Turonien (Cénomanien) Craie blanche Craievertes grise à silex ( Bleus (SocleDièves primaire) (Socle(Turonien primaire) Houille (Senonien) (Turonien supérieur) (Turonien inférieur) Dièves vertes moyen) Dièves vertes Craie grise à silex Bleus Craie marneuse (Socle primaire) (Turonien inférieur) (Turonien supérieur)

(Turoni (Cénomanien) Houille Cuvette d’affaissement (Socle primaire) 11


12


légende carte :

légende carte :

LÉGENDE

Réseau hydrographique Zone d’inondation constatée

Réseau Zone de hydrographique remontée de nappe Zone de remontée de nappe

Zone de

Zone d’inondation constatée Zone d’inondation constatée Réseau hydrographique Cavalier minier Rocade minière

ALTIMÉTRIE ( Au dessus du niveau 0 de la mer) Entre 10m et 15m Entre 15m et 20m Entre 20m et 25m > 25m

N

Remontée de nappe 13


14


légende carte :

légende carte : légende carte : LÉGENDE Réseau hydrographique Réseau hydrographique Réseau hydrographique Soldeimperméable (Urbanisation Réseau voies

Réseau hydrographique

Sol imperméable (Urbanisation Sol àimperméable Sol perméabilité(Urbanisation limité (Exploi

Sol imperméable (urbanisation + zone d’activité) Sol à perméabilité limité (terre agricole)

Sol à perméabilité limité (Explo à perméabilité limité (Explo Sol Sol perméable (pâturage/ prairie) Sol perméable (Prairies/ pâturag

Indéfinition de la nature des sols

Sol perméable (Prairies/ pâtura Sol perméable Réseau de voies(Prairies/ pâtura Réseau de voies Réseau de voies

Louisette Koopmans, habitante «Avant, devant chez moi, c’était des fossés avec de l’eau, ils les ont rebouchés et asséchés pour y créer un parking.»

N

Artificialisation des sols 15


6. PRÉVENIR ET PROTÉGER PROTÉGER du inondation durisque risque inondation

PROTÉGER du risque inondation

1. 2.

1. CAPTER

Dédou

Dédoublement du sol (pa sol (passerelles..)

CA l’ea CAPTER / STOCKE et d

l’eau de pluie et de surface

2. STOCKER

PRÉVENIR ET PROTÉGER DU RISQUE INONDATION

Introduction d

S e

3. INFILTRER

4. DÉPOLLUER

Stockage urbain ex :Château d’eau

Algoculture 5. GÉNÉRER DES USAGES

GÉ Culture

des

STRATÉGIES D’INTERV

Stratégies d’intervention 16

5. GÉNÉRER des usages autour de

STRATÉGIES D’INTERVENTION IN


ublement du RDC inondable Mixité habitat/activité Nouveau bâtiment asserelles..) RDC inondable Mixité habitat/activité Nouveau bâtiment Surélévation logement sur pilotis

Dédensification

Dédensification

Surélévation logement

sur pilotis

APTER / STOCKER au de pluie ER de surface

INFILTRER l’eau

3. INFILTRER l’eau Continuité du réseau hydrographique

Fossé d’infiltration

Continuité du réseau hydrographique

Fossé d’infiltration

Introduction de zones humides ex:espace public inondable

Infiltration de l’eau à travers les Parcs et prairies

de zones humides ex:espace public inondable

Stockage urbain ex :Château d’eau

Toiture captantes, Jardins de pluie

Infiltration de l’eau à travers les Parcs et prairies

Perméabilité des Chaussées

Reforestation

Microtopographie, Déblai-remblais

Infiltration par les jardins

Toiture captantes, Reforestation Perméabilité des Infiltration par les Microtopographie, Jardins de pluie ChaineDéblai-remblais Phytoremédiation/ lagunage des eaux dejardins surface Chaussées Algoculture de production Pisciculture liée à l’algue

Eau de pluie

drainage

Eau potable Eau usée

Loisirs : pêche, promenade, baignade

Culture, production

Chaine de production Pisciculture liée à l’algue Point d’eau public fontaines ..

ÉNÉRER Loisirs : pêche, e, production s usages autour de l’eau

Eau souterraine

Recyclage des eaux grises

Phytoremédiation/ lagunage des eaux de surface Eau de pluie Eau potable

Point de vue, Tour d’observation

promenade, baignade

Eau utilisable

drainage

Limiter pollutionEau industrielle, usée agricole Eau utilisable Eau souterraine

Recyclage des eaux grises

DÉPOLLUER l’eau

Point d’eau public VENTION INDUITES PAR L’EAU fontaines .. Point de vue, Tour d’observation

l’eau

NDUITES PAR L’EAU

Limiter pollution industrielle, agricole

4. DÉPOLLUER l’eau

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Bassins de pêche entre la ferme et le golf, ascension de la tour pour l’observation du grand paysage

Passerelle piétonne créant un nouveau sol et une alternative de circulation en cas de crue

La passerelle mène vers une zone de sûreté du quartier, elle rejoint une autre tour d’observation dans le parc de la Templerie

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TRAME DES «FOLIES HYDRAULIQUES»

2,36KM

300m 300m 300m 300m

700m

300m

700m

300m 300m Tours d’eau-bservation

Fontaines

Stratégies d’intervention 19


FORUM INONDABLE +13.6m ASL

Infiltrer

FORUM INONDABLE DANS L 20


LE PARC DE LA TEMPLERIE

CAVALIER +15m ASL

PASSERELLE PIÉTONNE +19.25m ASL

N

NIVEAU HAUT +15m ASL

NIVEAU BAS +13.1m ASL

21


Arrivée d’eau : eaux de pluie

Toiture captant les eaux de pluie Préfiltration (retention des grosses particules) Cuve de stockage

Filtration primaire Filtration secondaire chauffe-eau et charbon actif Stérilisation UV

Sortie d’eau potable à usage urbain et domestique Fondations

principes de dépollution de l’eau dans la tour

Dépolluer 22


Dimension de parcours du cavalier se poursuit de manière verticale

Valorisation de point de vue sur le paysage du Frais-Marais

Accès haut depuis la passerelle publique Accès bas depuis l’espace public cavalier

CAVALIER

ascension et observation du grand paysage avec la tour d’ «eau-bservation»

Générer des usages autour de l’eau 23


24


Agir en amont, le cavalier et le parc de la Templerie 25


+45m ASL

20

+19.25m ASL

+15m ASL +13.6m ASL

Récolter et observer: par le biais de la tour d’ «eau-bservation» 26


Surface toiture : 188m2 Pluviométries annuelles de Douai : 663mm/an 188x663= 124 644 Litres/an - 10% de perte (dû à l’évaporation) 124 644 - 12464 = 112 180 Litres / an capacité totale de récupération de toiture par an 112 180 litres = 112m3 capacité cuve : 70m3

+15m ASL NOUVEL ACCÈS SUR LE PARC DE LA TEMPLERIE DEPUIS LE CAVALIER MINIER

+15m ENTRÉE BASSE

+13.6m DÉCAISSÉ

+19.25m ENTRÉE HAUTE

+15m ASL CAVALIER

N

27


1. Radier

2. Socle Pierre de taille (H=6m)

28

Terre de déblais issue des travaux d’excavation du forum inondable 3. Hérisson (e=42cm)


Coffrage bois

6. Solives

4. Soubassement Terre cuite

5. Murs incurvés en pisé Montés sur place + Préfabrication

Mise en œuvre de la tour : technique en terre crue du pisé 29


tour d’observation en relation avec la passerelle piétonne

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petit percement dans l’epaisseur du mur en pisé : observation du grand paysage (terrils de l’escarpelle)

Récolter et observer: par le biais de la tour d’ «eau-bservation» 31


SÛRETÉ

ASSISE JEU

ASSISE PONTON JEU ASSISE PONTON ASSISE

RISQUE

longitudinalité

transversalité

Acheminer et supporter des usages avec la passerelle piétonne 32


«Garde-corps captant» rejet de l’eau de pluie dans le Godion

Structure bois sur Pieux battus

CAVALIER 6.00m

PASSERELLE 1.80m

PONTON 4.40m

GODION 4.00m

33


Jonction passerelle du Godion

+15.75m ASL Début passerelle

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+18.75m ASL

+19.25m ASL Entrée haute

+14.45m ASL

+15m ASL Entrée basse


+16.5m ASL

+17.5m ASL

+14m ASL

+14.25m ASL

+16.5m ASL Arrêt passerelle

Acheminer et supporter des usages avec la passerelle piétonne 35


Le belvédère

L’assise et le jeu

Acheminer et supporter des usages avec la passerelle piétonne 36


Le ponton sur le Godion

Le franchissement

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FRANCHISSEMENT DE LA RUE DE SAINT-AMAND : POUTRE TREILLIS DE BOIS EN SOUS-FACE

Acheminer et supporter des usages avec la passerelle piétonne 38


REDYNAMISATION ET APPROPRIATION HABITANTE DU CAVALIER MINIER

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Le projet suivant propose de mettre en résonance le contexte historique du Bassin minier avec les débats contemporains de transition écologique. Nos préoccupations se sont portées sur le territoire de rouvroy et plus particulièrement la cité minière Nouméa, classée au patrimoine mondial de l’unesco. Dès les premières phases de diagnostic, nous avons analysé l’expansion urbaine de rouvroy. Celle-ci commence au XIXème siècle et a entrainé une fragmentation du territoire par le biais de différentes strates historiques: Rouvroy village, rouvroy centre, cité nouméa. En résulte un tissu urbain complexe qui ne permet pas de dialogue entre ses différentes entités qui le composent. Plusieurs cartes d’analyse nous ont permis de comprendre finement les enjeux de cette fragmentation en faisant émerger la notion de lisière. Le travail de groupe s’intéresse donc aux lisières comme levier de développement humain et urbain, pour favoriser la protection des espaces ouverts et la qualité de vie des habitants. L’action sur les lisières permet alors de faire dialoguer deux mondes: l’espace ouvert et l’espace urbain. Nous avons retenu trois lisières bordant la ville de Rouvroy: la lisière agricole, la lisière Parcs et la lisière avec le terril. Le troisième constat a été celui d’espaces délaissés, de « micro-sites » non qualifiés et présent sur les différentes lisières. Ce sont des lieux non urbanisés, laissés en friche, etc. Ces micro-sites nous ont permis de faire émerger des opportunités de projets. Afin de nous inscrire dans un processus de projet-recherche, nous nous sommes basés sur une publication scientifique pour appréhender le concept de lisière urbaine, qui traite les bords en tant qu’éléments complexes, d’épaisseurs variables et porteurs de projets. Si ces espaces sont associés à l’idée d’articulation entre la ville et la nature, ils sont aussi conjointement présentés comme des supports de densification. Dans l’idée de donner une réponse d’architecte/ urbaniste au concept de lisière, nous nous sommes basés sur différentes attitudes à avoir : « cheminer le long », « étirer la lisière », ainsi que de la rendre accessible. Nous avons ainsi lié l’étude des micro-sites et celle des trois lisières de la ville en les regroupant dans un parcours : le « parcours des lisières ». D’une dizaine de kilomètres, il a pour objectif de proposer une mise en valeur de la lisière en reliant les espaces ouverts. Le projet collectif suivant pose comme question initiale : quelle réponse donner à l’expansion urbaine de Rouvroy dans un contexte de préservation du patrimoine minier ? Il s’agit dans notre projet de constituer un réseau de vides, et de les qualifier, de manière paysagère, et de les favoriser dans une intervention de microarchitectures. C’est à cet endroit que nous estimons que différentes interfaces entre le tissu urbain et ses enclaves environnantes permettraient d’instaurer un dialogue entre deux mondes qui se tournent le dos. Le parcours est ainsi rythmé par la découverte à la fois de lieux remarquables, de micro interventions et de nouveaux programmes développés par chaque membre du groupe.

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02. Les lisières comme ressource commune rouvroy (France)

vue aérienne de la ville minière de Rouvroy

master 2 d’architecture domaine histoire sous la direction de béatrice mariolle (2019) 41


carte des micro-sites repérés aux lisières de la cité Nouméa

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43


carte mentale selon Kevin Lynch, dans l’image de la cité

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carte des intentions programmatiques

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lisière agricole

lisière parcs

lisière terril 46


47


le bord comme limite

le bord comme espace tampon

cheminer le long de la lisière

étirer la lisière

rendre accessible la lisière

attitudes de projet à la lisière 48

le bord comme lisière


adopter un principe de porosité

adopter un principe de verticalité

Galerie, surélévation de maison, place, jardin partagé Restaurant communautaire Cuisine commune Jardin public Hébergement

Haie habitée, extensions, ateliers

Peupleraie Fablab Atelier ossature bois

faire de chaque projet une interface avec sa lisière 49


découvrir la cité nouméa par ses lisières : un parcours entre interfaces, espaces publics, et in

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nterventions architecturales

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lisière agricole Révéler la lisière

coupe paysagère des interventions aux lisières de la cité nouméa

lisière terril le havre des terrils

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lisière terril la haie habitée

lisière parcs le manifeste du peuplier

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révéler la lisière agricole (développement personnel) - rouvroy, boulevard fosse-deux

Dans le but de développer plusieurs propositions de programme à travers les lisières de la cité Nouméa, j’ai choisi de m’intéresser à un endroit bien particulier : le volume bâti d’une ancienne discothèque, qui fut victime d’un incendie il y a environ 25 ans et qui depuis n’a pas été réhabilité. Le site a été choisi car il se trouve à une position clé dans la cité Nouméa : à l’angle du Boulevard Fosse-Deux et de la rue du Général de Gaulle, à proximité des habitations, mais aussi de la lisière agricole. Aujourd’hui, l’édifice ainsi qu’un espace arboré environnant sont laissés à l’abandon. Le site choisi fait le lien avec le parcours d’agro-tourisme présenté en groupe. Il s’agit de proposer une halte, où les voyageurs peuvent, par le biais de la restauration, de l’hébergement temporaire, de la détente et de l’observation, profiter de l’intervalle agricole urbain où ils font étape. Le projet a non seulement une vocation touristique, mais aussi sociale, car il est imaginé comme nœud de rassemblement associatif pour les gens du quartier. Touristes et habitants peuvent se rencontrer dans un même bâtiment, et se retrouver autour de valeurs telles que la cuisine, la culture vivrière et ornementale. À travers ce lieu pourrait éclore une économie locale autour de l’alimentation : avec les différents jardins potagers. Étant donné que le site choisi ne se situe pas directement sur la lisière, il a été décidé en accord avec la charte commune des lisières d’adopter un principe de verticalité dans le but de valoriser les vues vers la lisière agricole. Le nouveau bâtiment juxtaposé à la ruine adopte alors dans la cité nouméa un statut de repère. La recherche et prise de position architecturale par rapport à la ruine s’est fait par étape. Il a été finalement décidé de s’affranchir d’une réhabilitation de la ruine, mais plutôt de la consolider en l’état. La ruine devient alors le paysage de la construction neuve. Il a été décidé d’en faire un jardin d’hiver où il serait possible de se promener, il s’agit de l’entrée principale du projet. La trame structurelle a été réfléchie selon les éléments d’encadrement verticaux du pignon existant de la ruine. Il s’agit d’une structure poteaux poutres qui fait la liaison entre construction neuve et ruine. Cette trame de consolidation, élément essentiel de l’architecture des lieux est mise en avant à tous les étages. Les volumes de programme viennent s’y incorporer, sans la dissimuler. La réflexion sur l’espace public s’est imaginé autour d’ un rapport au devant : le boulevard fosse-deux et un rapport au derrière : le quartier pavillonnaire à proximité des champs et par lequel s’immisce le parcours. Il a alors été imaginé de faire entrer le parcours entre les deux maisons de derrière, et de le faire cheminer d’une échelle à l’autre de façon progressive : par le bois, puis par la ruine et enfin par l’architecture neuve, qui par sa verticalité, permet une continuité du parcours jusqu’a son niveau le plus haut. Pour le devant de la rue (car il existe un dénivelé de 1m20 entre le niveau de la rue et celui du terrain), il a fallu penser l’accessibilité au programme et la visibilité de celui-ci depuis la cité Nouméa. Il s’agit ici de proposer un jeu d’emmarchements pouvant servir d’assise urbaine et de terrasses, propices aux rassemblements, repas, durant les beaux jours.

master 2 d’architecture domaine histoire sous la direction de béatrice mariolle (2019) 54


le site du projet : une ancienne discothèque laissée à l’abandon

cultiver en ville

cuisiner en communauté

observer la lisière

manger ensemble

sensibiliser aux enjeux sanitaires

loger des touristes

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plan de rez-de-chaussée 56


57


premier étage

troisième étage, quatrième étage

58

deuxième étage

dernier étage, terrasse couverte


arrivée sur le site du projet depuis le parcours des lisières

balade dans la ruine investie en jardin d’hiver : entrée de la Tour

terrasse du premier étage : rapport visuel fort avec la vie de quartier

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coupe AA’

coupe BB’

60


61


tests volumétriques

insertion dans le site de projet

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maquette de structure

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l’objet de l’atelier a été de créer une exposition dans une des salles du maxxi (musée national des arts du xxième siècle), en réalisant un thème d’exposition unique et en utilisant des oeuvres déjà présentées dans ce musée. L’exposition met en lumière le travail d’un architecte romain, alessandro anselmi, et se concentre sur ses débuts, lorsqu’il a crée avec un groupe d’amis étudiants le g.r.a.u. ( groupe romain des architectes urbanistes). ce groupe a eu une pratique qui s’est définie comme « contre les préceptes du mouvement moderne ». L’exposition se compose d’une maquette et de 42 dessins (croquis, dessins techniques) et de 2 revues. en outre, c’est le nombre important de dessins qui nous a poussé à valoriser la 2d. cette exposition est un parcours sensoriel et chronologique, réalisé dans le noir à la découverte des 11 projets d’anselmi selectionnés mettant en lumière cette période de sa vie. ce choix de l’obscurité et de d’éclairage ponctuel des oeuvres est une façon de mettre en avant chacun des dessins de l’architecte. l’exposition commence avec deux projets d’anselmi, le premier, le cimetière de parabita, est un des projets les plus connus de l’architecte. il est alors mis en évidence dans la première partie, et c’est ensuite que commence la seconde partie, qui rayonne autour de ce projet. il a été décidé dans la conception du projet de se détacher des murs de la salle du musée pour venir recréer des parois indépendantes, permettant de venir cadencer le rythme de l’exposition.

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03 - exposition : «alessandro anselmi e il periodo G.R.A.U.» rome (italie)

dessins de l’architecte italien alessandro anselmi

master 1 d’architecture, erasmus, atelier de muséographie sous la direction d’andrea grimaldi (2016-2017) 65


schéma conceptuel de la frise chronologique

système de paroi double (polycarbonate et contre-plaqué)

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spots ponctuels liés au faux-plafond

rideaux opaques

schéma fonctionnel de l’atmosphère lumineuse

coupe schématique de paroi double

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C

D

A

a’

B

B’

C’ plan de l’exposition

coupe bb’

68

D’


coupe aa’

coupe dd’

coupe cc’

69


maquette à l’échelle 1.50 de l’exposition

vues d’ambiance de l’exposition

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71


Ce projet a été réalisé dans le cours de «progettazione urbana e del paesaggio», enseigné par le professeur celestini. Il s’agit d’un projet individuel d’urbanisme et de paysage, dans lequel nous devions requalifier la «viale palmiro togliatti». Cette voie romaine historique, située en périphérie de Rome est depuis plusieurs années majoritairement utilisée par les camions et les voitures, au dépend des piétons. L’objectif du projet était de s’implanter sur une certaine partie de la voie et de proposer un projet de valorisation de celle-ci. J’ai décidé de m’intéresser à l’aqueduc Alessandrino qui traverse la voie, une trace architecturale de son histoire, qui selon moi faisait un bon point de départ dans la valorisation de la voie romaine et d’accroche au paysage. Les stratégies de valorisation du projet étaient de : - créer une unicité du sol aux alentours de l’aqueduc et à son croisement avec la viale Togliatti - valoriser la nature dans la ville afin de requalifier les lieux - contrôler/limiter les points d’entrer de la voiture dans la zone verte - instituer un chemin piéton le long de l’acqueduc et dans le centre de la Viale togliatti pour donner aux habitants un lieu attractif - créer des observatoires sur la viale Togliatti afin de pouvoir apprécier l’acqueduc avec plus de hauteur

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04 - l’aqueduc alessandrino : un patrimoine historique latent rome (italie)

viagle togliatti

acquedotto alessandrino

master 1 d’architecture, erasmus, atelier de projection urbaine et paysagère sous la direction de gianni celestini (2016-2017) 73


l’acqueduc alessandrino : une entité fragmentée

diversité matérielle de l’acqueduc

répartition dispersée de la végétation

stratégie d’intervention : redéfinition du rapport entre l’acqueduc et la voie Togliatti

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la voiture sature le paysage .. au détriment des piétons

apporter la nature en ville pour requalifier le lieu

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plan de l’aménagement paysagé

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77


Le dernier semestre de licence aborde un travail à la fois sur une pluralité d’échelle mais aussi une mixité programmatique. Nous avons commencé le semestre en inventant l’histoire d’une famille, à qui il faudrait créer le logement idéal. L’histoire qui m’a été attribuée est la suivante : « éric est un alpiniste et photographe qui a eu un accident en montagne, il s’est retrouvé avec la peau brûlée. Après cela, il revient à Saint-omer, sa ville de naissance, pour ouvrir une galerie photo, exposer ses travaux, mais aussi donner des cours de photographie aux gens du quartier. Sa compagne, zoé, aimerait ouvrir un salon de thé, en lien avec la galerie photo. » Il a donc fallu lier un petit logement à une activité mixte, et penser un certain traitement de la lumière, en raison des problèmes de santé d’éric. Le site traité fait face aux ruines de l’abbaye Saint-bertin, un des lieux de Saint-omer qui attire le plus de visiteurs. À cet endroit, la place du piéton n’est pas valorisée. on a d’un côté un chemin non qualifié qui borde les ruines, et d’un autre, la rue Saint-bertin, mais la connexion entre ces deux entités semble s’être perdue. J’ai alors eu l’idée de venir introduire un passage public dans le site pouvant devenir un passage clé de la valorisation des ruines. Le projet reprend le pignon voisin en y instaurant une trame structurelle, qui laisse lieu à un espace de transition généré par les files porteuses en béton. Le rez de chaussée est surélevé par rapport au passage public afin de donner plus de confort aux clients, et aussi, avoir des vues vers l’abbaye et le paysage. Il a fallu penser différentes échelles de relation dans ce projet : Entre activité et passage public, entre les deux activités différentes, et entre la maison du couple et l’activité. Tout au long du semestre j’ai testé différentes propositions pour ces relations. Il y a deux entrées, une pour l’activité dans l’axe de la passerelle, de la transition donc plus exposée, et une seconde, pour le logement, qui se trouve plus en retrait dans la parcelle. Le projet s’intitule « boîte à lumière », en référence au monde de la photographie, et au fait de devoir gérer l’entrée de lumière directe dans le bâtiment. Cette lumière étant traitée différemment selon les strates et l’orientation des façades, cela permet d’y insérer différentes ambiances. Pour les façades est, tout au long du semestre, je me suis intéressée aux parois translucides qui permettent de faire passer la lumière, sans être vu. Je me suis alors inspirée du système des shojis en utilisant le polycarbonate. Le problème d’isolation se posant, j’ai trouvé un système de double peau isolant avec ce matériaux.

40

78


05 - boîte à lumière saint-omer (france)

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ruines de l’abbaye saint-bertin

semestre 6, atelier d’architecture sous la direction de tatzuo iwaoka (2015-2016) 79


coupe monstre du projet : une histoire, un lieu, une proposition architecturale

80


poursuite du principal chemin pedestre

confrontation existante de deux strates : les ruines de l’abbaye et le soubassement en brique

traverser le canal

rejoindre la rue saint-bertin aux ruines en traversant le canal

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premier étage

maison : pour deux personnes l’activité : salon de thé et gallerie photo circulation verticale

espace public

jardin lié à la maison

rez-de-chaussée

étage sous-sol

coupe programmatique du projet

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le passage public

reception de l’activité : première partie du salon de thé

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la galerie photo

niveau inférieur de la maison : pièce de vie et cuisine

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deuxième partie du salon de thé au sous-sol

insertion sur le site de la maquette volumétrique

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vues de la maquette structurelle à l’échelle 1.50

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Ce projet ici exposé constitue une initiation au projet urbain et à la dimension urbaine du projet architectural. Le site étudié se situe aux limites de la ville historique de Saint-omer, limité à l’est par le canal de l’aa, et se situe non loin de la gare et des ruines de l’abbaye Saint-bertin. Suite à son analyse, il en a résulté que ce site manque de connexion au reste de la ville et aussi au canal qui le borde à cause notamment de ses nombreuses enclaves. de plus, son usage reste à repenser. Aussi, la présence des casernes, patrimoine qui renvoie au passé militaire du site, n’a jusqu’alors pas été exploitée. Pour élaborer ce projet, il a fallu se détacher de l’emprise de la ville, pour s’attacher aux qualités du site : c’est à dire créer un quartier autonome par rapport au cœur de ville : avec un tracé du bâti qui s’est construit en reprenant la continuité du patrimoine existant afin de le valoriser, tout en dégageant un vaste espace central végétal : un vide qui qualifie les pleins. Le projet s’est nourri d’une référence de modèle urbain : le béguinage, afin de repenser la pratique sociale, forger une identité au site en revalorisant la place du piéton. Ce projet urbain s’oriente autour des 100 logements, il était important de privilégier leur qualité, permettre plus d’espace, d’intimité, et des espaces extérieurs privatifs. Après avoir défini une identité à ce site, il a fallu penser sa relation à la ville, entretenir un rapport infime entre intimité du quartier autonome et traversée public de promeneurs. La dimension de déambulation avec laquelle j’ai travaillé ce semestre est primordiale, elle a été pensée afin de relier les axes importants près des ruines de l’Abbaye Saint-Bertin. La place du piéton est réellement mise en avant grâce à ces axes, qui permettent aux promeneurs d’avoir des vues sur le cœur végétal du béguinage, tout en préservant l’intimité des logements par de nombreux filtres végétaux, haies et arbres, ainsi que par des seuils, notamment un rez de chaussé surélevé, ou encore des emplacements pour les vélos.

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06 - un béguinage aux limites de la ville saint-omer (france)

gare de saint-omer

ruines de l’abbaye saint-bertin

semestre 5, atelier d’architecture et d’urbanisme sous la direction de juliette pommier (2015-2016) 89


carte historique : 1720

carte contemporaine : 2012

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la déambulation, mixité des usagers : redéfinir la place du piéton et de la voiture

les casernes : une signalétique importante et un patrimoine à valoriser

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CANAL

CANAL FAUBOURG

FAUBOURG VILLE HISTORIQUE

VILLE HISTORIQUE SITE

L I M I T E

L I M I T E

enjeux

PUBLIC SEMI-PRIVÉ PRIVÉ

principes

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PIÉTON VOITURE


ét

on

pi

on

ét

on

p ié t

piéton

piéton

IÉTON PIÉTON P N O T IÉ P piéto

PIÉTON

ton

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on piéton piéton piéton piét

piéton

piéton

DÉTRUIT

BÂTI

CONSTRUIT

VOITURE

CONSERVÉ

PIÉTON

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modèle de relation à la rue (ici la rue adolphe dallemagne)

modèle de relation au canal

transposition au site de la référence principale du projet : le hollainhof (gand) par n. r. architects

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principe fonctionnel des logements

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plan de l’aménagement du béguinage audomarois

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A’

A

b’

b

c’

c

d’

d

coupes du nouvel aménagement à travers le site 98


99


maquette du projet global à l’échelle 1.500

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maquette coupe du béguinage à l’échelle 1.200

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Ce semestre de licence a été une initiation à la création de logement, et notamment ici de logement collectif. Nous avons commencé notre projet en nous référant au site, le plus marquant est la montée en puissance des bâtiments dans le paysage urbain, à commencer par le canal, qui évoque une parenthèse dans le paysage, avec ensuite un accroissement bâti de part les maisons individuelles en briques qui se répètent pour former une unité et plus loin, des immeubles d’habitation. Notre prise de position a alors été d’essayer de retrouver un « équilibre », et de s’affirmer par rapport au canal, en installant une tour en front d’îlot. Le projet se décompose en deux parties, une « équerre », qui reprend l’horizontalité évoquée par les maisons voisines. Celle-ci est bloquée à un moment par le canal et poursuit son voyage vers le ciel, à la verticale avec la 2ème partie du projet, une tour. Celle-ci est détachée de la 1ere partie par un espace commun charnière qui assure la transition des deux entités. Aussi nous avions dans l’idée de prendre du recul par rapport à l’existant. Cette idée est matérialisée par un jardin commun visible lors de l’arrivée dans la rue principale de flux dans le quartier (rue du Halot), dans l’idée de montrer qu’on arrive à la fin de quelque chose et au début d’une nouvelle typologie d’habitat. On accède aux logements par une galerie qui permet aussi d’accéder aux jardins communs. Nous avions dans l’idée de créer ce jardin potager commun aux habitants, et de laisser une partie utilisable pour le restaurant, permettant aux gérants et aux employés de communiquer avec les citadins. Un étage assure la transition entre l’équerre et la tour, tout en transparence et détaché de la structure. C’est une forme assez biomorphique, évoquant le rôle transitoire de cet étage, avec un jeu de courbes et de contre courbes comme dicté par un parcours de l’individu, accompagné d’ espaces plus resserrés de transition, et des espaces plus ouverts et généreux. ils offrent des vues vers le jardin commun en bas, ou des vues sur le canal avec la perspective du lointain paysage. La brique est utilisée afin de traduire au mieux l’expression de l’horizontalité pour l’équerre. La différence des deux entités (barre et tour) se traduit dans la matérialité, avec un parement béton pour la tour, en ayant ici l’idée d’attribuer une certaine légèreté à l’ascension de cette tour, une idée de transparence avec le verre comme pour donner un effet de dématérialisation de l’architecture.

104


07 - logements collectifs tourcoing (france)

lo

ha t

canal

du

de tou rcoin

gambetta

g

boulevard

e

ru

vue aérienne du site de projet à Tourcoing

semestre 4, atelier d’architecture sous la direction de bertrand verney (2015) 105


ive

ress

rog ce p

ssan

croi

maisons individuelles

canal

immeubles de logement

trouver un équilibre

bloqué par le canal

continuer la ligne bâtie

face au canal

3

2 1

106

tour mercure


nord

sud

vue jardin potager

vue canal

pièce à vivre

verticalité

horizontalité

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plan de rez-de-chaussée du projet

108


109


r+2

r+1

r-1 parking

110


r+7

r+8

r+4

r+5

r+6

r+3 salle commune

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coupe aa’

facade impasse mazamet

coupe bb’

112

coupe cc’


facade sur la rue du halot

facade sur la rue de bazeilles

coupe dd’

coupe ee’

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maquette du projet global à l’échelle 1.200

114


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Ce mémoire de recherche propose une réflexion sur l’utilisation de l’art public dans la ville de boulogne-sur-mer, à travers le projet du festival parcours «Art urbain / Street art» à l’initiative du service communication de la mairie. Les préoccupations primaires ont émergé suite aux questionnements sur ma représentation négative de la ville, à laquelle j’ai pu ajouter celles des artistes ayant participé au projet, par le biais de questionnaires et de parcours commentés. Dans un premier temps, à partir de l’étude d’un discours du maire et de la communication autour du projet, je tente de démontrer que les pouvoirs publics ont utilisé l’art afin de renouveler l’image de la ville. Par la suite, grâce à la mobilisation d’éléments sur l’histoire de l’art et de la politique publique artistique, j’essaie de montrer que les services de communication de la mairie se sont appropriés le mouvement artistique «Street art» de manière erronée. Dans un second temps, j’étudie la manière dont les habitants peuvent se servir de l’art comme d’un moyen pour retrouver une prise avec leurs villes. Cela, à la fois à travers mes observations, et les lectures d’articles d’auteurs à propos de la relation qui émerge entre le spectateur et cet art placé en public. Aussi, j’ai pu déployer différents outils, tels que la grille de questions aux habitants, la frise de dessins, les parcours commentés avec les artistes, et la bande dessinée, qui m’ont permis de questionner à la fois la façon de percevoir et de pratiquer la ville de Boulogne-sur-mer.

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08 - mémoire de recherche - l’art public : l’outil qui sauvera l’image de la ville et le rapport de l’habitant à l’espace urbain?

cartes postales promotionnelles du parcours d’art urbain

master 2, séminaire d’initiation à la recherche dans le domaine conception sous la direction de catherine grout, antonin margier et isabelle estienne (2017-2018)

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carte qui m’a permis de me repérer à travers le parcours des fresques murales 118


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extrait de la bande dessinée réalisée dans le cadre du mémoire de recherche 120


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essais de story-board du parcours d’art public à Boulogne-sur-mer 122


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le fond du dessin est flou, il laisse apparaître l’oeuvre colorée au premier plan

lorsque je pose la couche de calque sur le dessin les deux couches se confondent pour former une seule image

une fois la feuille levée, elle donne à voir l’espace public sans la fresque

les étapes de mon observation de l’outil de la frise de dessins 124


extrait d’entretien avec flag., jérôme villain de son vrai nom 125


LAMIRAND CAROLINE lamirandcaroline@gmail.com 06.10.14.80.97

126


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