oise normande
n°2 Décembre 2013
m i e u x v i v r e p. 6 | fa m i l l e P. 7 | pa g e j e u n e s s e P. 1 4 | a r t & c u lt u r e P.1 5 | c ’ e s t m o n h i s t o i r e P.1 6
Mieux vivre
P.6 / Des hommes de bonne volonté
Dossier
P.11 / Joies et peines
D.R.
du temps de Noël
Jésus, le Fils de Dieu, naît parmi nous
12105
autour de la crèche / P.4 oise.catholique.fr | prix
2,50 €
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l’église chez nous
Coordonnées des paroisses ❚ Paroisse Saint-Nicolas Abbé Pierre-Emmanuel Desaint, curé 26, rue du Presbytère 60360 Crèvecœur-le-Grand tél. 03 44 46 88 08 contact@paroissecrevecoeur.net ←←www.paroissecrevecoeur.net
❚ Paroisse de la Trinité en Bray
Abbé Guillaume Deveaux, curé Gérard Kugelmann, diacre 2, rue de Gerberoy 60650 La Chapelle-aux-Pots tél. 03 44 04 80 18 trinite.en.bray.secretariat@gmail.com
←←www.paroisse-trinite-en-bray.webatu.com
❚ Paroisse Notre-Dame de Picardie Verte
Abbé Pierre-Patrice Tcharnabé-Tchaméni, curé Abbé Romain Virthe, vicaire Yves Lefrançois, diacre 8, rue du Franc Marché 60210 Grandvilliers Tél. 03 44 46 77 28 ❚ Paroisse Saint-Lucien
du Haut-Beauvaisis Abbé Cyprien Mafutamingi, curé Abbé Jean Schryve, curé in solidum. Abbé Venant Pascal Feussi, prêtre étudiant. 2, rue de la Chapelle 60690 Marseille-en-Beauvaisis tél. 03 44 46 20 29
❚ Pour plus d’informations
←←http://egliseinfo.catholique.fr
Quelques dates et horaires pour la fête de la Nativité
Paroisse Saint-Nicolas ❚❚Mardi 24 décembre
10h à 12h Crèvecœur-le-Grand : confessions. 20h Crèvecœur-le-Grand : crèche vivante et messe. 20h Cormeilles : crèche vivante et messe. ❚❚Mercredi 25 décembre 10h Le Saulchoy : messe.
Paroisse de la Trinité en Bray ❚❚Vendredi 13 décembre
20h30 La Chapelle-aux-Pots : chorale « Arpège ». ❚❚Mercredi 18 décembre : «journée confessions» 10h-13h confessions à Saint-Germer de Fly. 14h-20h confessions à La Chapelle-aux-Pots. 20h célébration pénitentielle à l’église de La Chapelle-aux-Pots. ❚❚Mardi 24 décembre 18h Le Coudray Saint-Germer : crèche vivante suivie de la messe. 20h La Chapelle-aux-Pots : veillée de Noël suivie de la messe. ❚❚Mercredi 25 décembre 11h Saint-Germer de Fly : messe.
Paroisse Notre-Dame de Picardie Verte
Paroisse Saint-Lucien du Haut-Beauvaisis ❚❚Samedi 21 décembre
16h Troissereux : confessions.
❚❚Mardi 24 décembre
❚❚Mardi 24 décembre
18h Formerie : veillée et messe. 19h30 Feuquières : messe. 20h30 Grandvilliers : veillée et messe. 22h30 Moliens : messe. ❚❚Mercredi 25 décembre 9h45 Formerie : messe. 11h15 Grandvilliers : messe.
16h30 Milly-sur-Thérain : confessions. 19h Songeons : veillée et messe. 20h Marseille-en-Beauvaisis : veillée et messe. 20h Milly-sur-Thérain : veillée et messe. ❚❚Mercredi 25 décembre 10h Saint-Omer : messe. 10h30 Troissereux : messe.
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editorial
Vous faites quoi le 25 décembre ?
N o u vea u v i ca i re de la par o i sse N o tre - D ame de P i card i e V erte
C
Qu’elle est la vraie signification de Noël ? Noël c’est la fête de la naissance de Jésus (Dieu Sauve), à Bethléem en Palestine, il y a deux mille ans environ. Cet événement nous est connu par les évangiles et la tradition. Les évangiles, ce sont quatre petits livres écrits par des disciples de Jésus Christ après sa mort sur la croix et sa résurrection pour faire connaître sa vie et son message d’amour de Dieu et du prochain. Nous apprenons que : - Jésus est né à Bethléem « au temps du roi Hérode », et que Marie, sa mère, le coucha dans une crèche parce qu’il n’y avait pas de place dans la salle de l’hôtellerie. - Des anges apparaissent dans la nuit aux bergers des environs de Bethléem et leur annoncent la naissance de l’Enfant qui est le Sauveur, le Christ et Seigneur. - Des mages d’Orient (les Rois mages) à la vue d’une étoile se mettent en marche pour Jérusalem afin d’adorer le Messie. C’est le dimanche de l’Épiphanie.
Diocèse de Beauvais, noyon et senlis
Comment fêter Noël ? En faisant une crèche à la maison. La crèche, c’est une reproduction de l’étable ou de la grotte de Bethléem dont vous trouverez davantage d’explications dans les pages suivantes. En allant à la messe de la nuit de Noël ? Pourquoi pas ? Vous vous dites : « Je n’ose plus, car ça fait très longtemps que je n’y suis pas allé ? » Et alors ? Dieu vous aime et vous attend ! Et puis un réveillon sans messe de Noël, il y aurait quelque chose qui manque : l’ouverture sur une joie et une espérance qui nous dépassent et qui donne sens à notre vie : Jésus ! Les prêtres et les communautés chrétiennes du secteur de l’Oise Normande vous invitent à venir redécouvrir le sens profond de Noël en participant aux messes de Noël près de chez vous* ! Bon Noël à tous. * Horaires et lieux des messes de Noël à la page 2.
Maxime
A bb é R o ma i n V i rthe
hers amis, Nous sommes entrés dans ce temps de l’avent qui nous prépare à fêter l’avènement du Christ dans le monde. Et cet avènement c’est Noël qui signifie « nouvelle naissance ».
« Voici que la Vierge concevra et elle enfantera un fils ; on l’appellera Emmanuel, Dieu avec nous » Évangile selon saint Matthieu 1, 23
15 rue Jeanne Hachette - BP 20636 - 60026 Beauvais cedex Tél. : 03 44 06 34 41 - http://oise.catholique.fr/ Rédacteur en chef : Julien Serey – Équipe diocésaine de rédaction : P. Rémi Hublier, P. Alexandre Hurand, P. Pascal Monnier, Claire du Baret, Geneviève Desprez, Catherine Tauziède, Jenny Tillé-Martinez, Bertrand Lejeune. missio.oise@gmail.com– Équipe locale de rédaction : Abbé Pierre-Emmanuel Desaint, Abbé Guillaume Deveaux, Sandrine Carbonnier (responsable), Vincent Courouble, Aude Doutté, Martine Hrcek, Murielle Nervet. missio.oisenormande@gmail.com – Textes et photos, droits réservés. Édité par Bayard Service Edition Nord – Parc d’activité du Moulin, allée Hélène-Boucher, 59874 Wambrechies – Cedex – Tél. : 03 20 13 36 60 – bse-nord@bayard-service.com www.bayard-service.com – Directeur de publication : Georges Sanerot Conseiller éditorial : Christophe Chaland – Secrétaire de rédaction : Frédéric Pascal Graphiste : Florence Dupond.– Imprimerie : Roto Champagne (Chaumont, 52) Publicités : Bayard Service Régie – Tél. : 03 20 13 36 70
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ça se passe chez nous
Pourquoi une crèche ? Il faut remonter à François d’Assise pour comprendre l’histoire de la crèche. Le « povorello » à voulu actualiser la nativité du Christ. Une actualité toujours moderne... Méditation Joseph, lui aussi, quitta la ville de Nazareth en Galilée, pour monter en Judée, à la ville de David appelée Bethléem, car il était de la maison et de la descendance de David. Il venait se faire inscrire avec Marie, son épouse, qui était enceinte. Or, pendant qu’ils étaient là, arrivèrent les jours où elle devait enfanter. Et elle mit au monde son fils premier-né ; elle l’emmaillota et le coucha dans une mangeoire, car il n’y avait pas de place pour eux dans la salle commune. Évangile selon saint Luc (2,4-7)
I
l y a bien longtemps, c’était au Moyen âge, en Italie, François, le fils d’un riche marchand d’Assise a entendu la Bonne Nouvelle de Noël, et il a fait, lui aussi, des merveilles ! Il se mit à prêcher la Bonne Nouvelle de Jésus et à secouer tous les chrétiens de son temps, qui pensaient surtout à s’enrichir et méprisaient les pauvres. François était passionné de Jésus. Il voulait toujours mieux le connaître pour vivre comme lui. Une année, pour la fête de Noël, François voulut représenter de façon vivante la naissance de Jésus dans l’étable. Alors, au lieu de préparer la messe de minuit dans une église, il eut l’idée de faire célébrer dans une grotte, au milieu d’une forêt. Devant l’autel, qu’il avait dressé dans la grotte, il y avait une mangeoire de pierre, remplie de foin. Les paysans avaient amené un bœuf et un âne. Toute la forêt était éclairée par les torches, tant la foule était nombreuse, accourue pour célébrer Noël avec François d’Assise. François, lui, regardait la mangeoire en
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priant intensément. Il réalisait ce qui s’était l’étable de Bethléem avec ses personnages : passé à Bethléem pour le premier Noël du Marie, Joseph, l’Enfant Jésus, les bergers, monde. Et pendant qu’il priait, il vit dans l’âne et le bœuf, les Mages. Chaque église la mangeoire un petit enfant qui lui ten- a des statues pour représenter la naissance dait les bras. Il de Jésus dans se baissa, le prit l’étable de BethSelon les pays, l’étable de dans ses bras et le léem, c’est ce caressa. Les assisqu’on appelle la Bethléem devient case, tants ne voyaient crèche. hutte, igloo, etc., et l’enfant pas l’enfant, mais Selon les pays, ils voyaient les l’étable de BethJésus est blanc, jaune, rouge gestes de Franléem devient et noir ! Ainsi la belle idée çois, son visage case, hutte, igloo, de François d’Assise, s’est transfiguré. Ils etc., et l’enfant étaient bouleverJésus est blanc, conservée jusqu’à nos jours sés. Et ils entenj a u n e , ro u g e dans tous les pays du monde. daient François et noir ! Ainsi leur parler de Dieu la belle idée de devenu enfant de François d’Assise, pauvre avec une telle ferveur, qu’ils restaient s’est conservée jusqu’à nos jours dans tous là, éblouis, émerveillés. les pays du monde. Joyeuses fêtes de Noël Aujourd’hui, dans tous les pays du monde à tous ! Tiré de « Sur les routes des hommes… » et dans beaucoup d’églises, on reconstitue
ça se passe chez nous
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Quelques questions à…
Roland Guillaux, du Coudray Saint-Germer (Oise) ××Quand avez-vous eu l’idée d’une crèche vivante ? Il y a vingt-huit ans. C’était la première du secteur élargi à Beauvais, Gournay, Gisors. La mairie, puis l’association communale « Coudray animation » l’ont organisée avec les habitants du village en grande majorité pratiquants. L’animation est de 20 minutes avant la messe du soir de Noël. Comment choisissez-vous les « acteurs » ? Par une info dans le bulletin communal puis des tracts toutes-boîtes ; les volontaires sont souvent ceux de l’année précédente ; Jésus est le plus jeune bébé de la commune dont les parents deviennent Marie et Joseph (il peut arriver que des parents « programment » l’arrivée de leur bébé dans ce but !). Un père et son fils, avec chacun un agneau vivant, font
les bergers. Douze enfants de 6 à 10 ans sont les anges plus un adulte, l’ange récitant. Trois hommes sont les Rois mages. Une étoile en carton se déplace le long d’un fil.
××A-t-elle un impact spirituel ? Nul ne s’est confié, mais j’ai noté un changement de comportement et de façon de s’exprimer de certains. Les participants y mettent tant de cœur et les assistants sont si recueillis que chacun est touché et peut découvrir l’amour de Dieu pour nous, dans son fils donné. Venez à l’église du Coudray le 24 décembre, vous verrez ! Propos recueillis par Chantal Vandenberghe et Martine Hrcek
Pour qui le Seigneur vient-il ? Le Seigneur vient à travers l’enfant Jésus pour tous et partout le jour de Noël. Formerie. Il vient dans les différentes parties du monde, ce qui nous ouvre à la diversité du peuple de Dieu et à l’universalité de sa venue sur Terre. C’est pourquoi depuis plusieurs années, une petite équipe de paroissiens se réunit pour choisir un thème de crèche évoquant une région du monde. Jusque-là, la crèche a été sur le thème de la Provence, du Pôle-Nord, du désert (chez les Berbères), des Indiens, de l’Inde avec Mère Teresa à Calcutta… Pour cette année, les paroissiens vous invitent à venir la découvrir dans son nouveau voyage dès le 1 er décembre dans l’église de Formerie (60220). Cette nouvelle vision de Noël aide chacun à contempler la crèche avec un regard nouveau… Alors, laissez-vous porter par le goût du voyage et venez l’admirer ! Aude Doutté
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mieux vivre
Des hommes de bonne volonté Des personnes de bonne volonté pratiquent la « solidarité horizontale ». Chaque année, autour des festivités de Noël, des gestes de générosité sont mis en valeur. Voici deux actions dont les inspirations sont différentes, mais dont les objectifs et les pratiques sont parallèles : l’une se réfère à la charité chrétienne, l’autre à la solidarité citoyenne, mais l’une et l’autre développent concrètement le sens de la fraternité. propos recueillis par Vincent courouble
Notre engagement au Secours catholique « Ce qui nous pousse à agir, c’est de savoir que des gens manquent de l’élémentaire alors que tant d’autres ont à profusion : sentiment d’injustice ! Ces gens sont gênés, mal vus, et s’enferment ; au-delà de leurs hésitations ou de leurs blocages plus ou moins exprimés, faire ressortir leurs compétences pour aller vers des projets dynamisants. Leur apporter une aide matérielle (alimentation, vêtements, démarches administratives…), c’est le prétexte à faire connaissances réciproques, à (re)nouer du lien, à dépasser des jugements sociaux. L’Évangile nous appelle à une responsabilité les uns pour les autres, et nous rappelle que nous sommes tous frères ; chacun éprouve diversement ses propres difficultés de vie ou ses fragilités, mais peut aussi exprimer son sens de l’autre. ‘Personne n’est trop pauvre pour n’avoir rien à partager.’ » Annie et Suzanne
Contacts : annie.dury@orange.fr, pour la Picardie Verte, Suzanne Courouble, tél. 03 44 46 34 75, pour le Haut-Beauvaisis.
Notre participation aux Restos du cœur « Quand on entend parler des Restos, on pense tout de suite aux distributions de denrées, principalement alimentaires ; régulières, mais soumises à des conditions de revenus assez strictes. Nous avons des comptes à rendre, mais nous avons surtout un engagement envers les bénéficiaires qui comptent sur nous, sur notre régularité, notre cohérence et aussi une certaine souplesse pour répondre à l’urgence et à la détresse. Notre centre est animé par une équipe dont chaque bénévole choisit sa ou ses tâches (rangement-distribution-gestion). Nous sommes
réunis par un besoin de nous rendre utiles et de pallier quelque peu aux carences de notre société. D’abord, donner à manger ; mais au-delà de ce geste, proposer une chaleur humaine, aborder d’autres thèmes (santé, vacances), écouter ou réconforter, encourager les gens à utiliser les services existants. Nous n’agissons pas pour recevoir des gratifications, mais quand nous apprenons que certaines situations évoluent et que des familles finissent par s’en sortir, cela fait chaud au cœur. » Isabelle et Annick
« Paix aux hommes de bonne volonté », c’est une des façons de traduire ce verset de l’évangile de saint Luc (Lc 2-14). Oui, cette bonne volonté (= vouloir du bien) n’est-elle pas la pâte commune à tous les humains, ce ciment qui renforce toutes nos mobilisations au service notre prochain (= services de proximité !) ?
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Contact : Isabelle Dubut, tél. 06 77 65 98 96
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Famille le CHiFFre
Face à la frénésie consumériste...
531 euros
faut-il offrir des cadeaux à noël ?
C’est le budget moyen pour Noël, cadeaux et fête.
Noël est devenu au fil des ans une fête marchande. Bien sûr Noël reste la fête des enfants avec un budget de 100 euros, en 2013, en moyenne, qui représente deux cadeaux1. Mais est-ce bien le sens de Noël ?
La joie de Noël au iVe siècle, Grégoire de Nazianze nous invitait à vivre cette journée pleine de joie. D’où provient cette joie ? De la surconsommation ? De l’avalanche de cadeaux ou de la profusion de la cuisine ? Non, il nous invite à
❚ en
vivre pleinement Noël de cette joie qui nous illumine de l’intérieur. rappelons-nous que Noël est la fête des enfants. rappelons-nous la joie simple de ces enfants en cette journée lorsqu’il découvre la beauté de Noël.
Le véritable sens des cadeaux pourquoi offrons-nous des cadeaux à Noël ? comme nous l’enseigne benoît xVi : « Noël est devenu la fête des dons, pour imiter Dieu qui s’est donné lui-même à nous. » peu importe le cadeau, qu’il soit petit, grand, cher ou moins cher, l’important est de « nous donner les uns aux autres quelque chose de nous-mêmes » et de poursuivre : « quand pour Noël tu fais des cadeaux, ne fais pas de cadeau seulement à ceux qui, à leur tour, te font des cadeaux, mais donne à ceux qui ne reçoivent de personne et ne peuvent rien te donner en échange. » comme un petit enfant qui reçoit un cadeau de son père et de sa mère. julien sereY 1. étude de Noël 2013, un Noël pour nos enfants, publiée le 7 novembre 2013 par le cabinet Deloitte.
peu importe le cadeau, qu’il soit petit, grand, cher ou moins cher, l’important est de “nous donner les uns aux autres quelque chose de nous-mêmes”
moyenne, le budget des dépenses pour N o ë l s e ra d e 531 euros par foyer, soit une baisse de 0,9 % par rapport à 2012. ❚ en 2013, les Français envisagent de dépenser 302 euros en cadeau, 175 euros pour le repas et 54 euros aux divertissements. ❚ Les enfants restent les privilégiés de cette fête. Leurs cadeaux représentent 47 % du budget cadeaux. ❚ en moyenne, il est prévu un budget de 101 euros pour 2 cadeaux par enfant. Les Français prévoient aussi de donner à des œuvres de charité. ❚ Le livre reste le cadeau préféré en europe comme en France aussi bien comme cadeau souhaité et offerts. source étude de noël 2013 - deloitte
le saVeZ-Vous ? Dans les pays de langue romane (dont la France), le mot Noël vient du latin dies natalis domini, qui signifie “jour de naissance du seigneur”. il a donné natale en italie, nael en ancien français et Noël aujourd’hui.1 Les chaussures ne se garnissent de cadeaux qu’à partir du xixe siècle. au départ, cette tradition était liée à saint Nicolas, très populaire en europe et considéré comme le « protecteur des enfants ». Les protestants, ne vénérant pas les saints, préfèrent le Christkindel, l’enfant Jésus qui distribue les cadeaux le 25 décembre. L’apparition du père Noël, en 1823 par le pasteur américain clement clarke moore dans un conte pour enfants, va généraliser la distribution des cadeaux de Noël le jour de Noël. 1. source : Il faut sauver Noël, p. patrice gourrier, desclée de brouwer voir page 12.
CiRiC
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epuis fin octobre, les rayons des magasins se garnissent de jouets, de chocolats pour Noël. La fête de la Toussaint n’est pas encore célébrée que radio, télévision, presse écrite nous parle de Noël. Les catalogues de jouets sont déjà distribués. selon l’étude du cabinet Deloitte sur Noël 2013, 36 % des cadeaux seront achetés en novembre. 70 % le seront pour mi-décembre. après Noël viendra le temps de la revente : 24 % des personnes vont revendre une partie des cadeaux reçus pour un gain de 17 euros en moyenne. La préparation de Noël prend plus de temps que la fête elle-même. et pourtant le dicton populaire nous dit : « Hier est derrière, demain est un mystère, et aujourd’hui est un cadeau, c’est pour cela qu’on l’appelle le présent. »
principales tendances de noël 2013
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il est une Foi
dans la nuit, la lumière Au moment de la naissance de Jésus, les bergers sont enveloppés de lumière, rappelle le récit biblique ci-dessous. Leur expérience ne pourrait-elle pas nous rejoindre ? Aujourd’hui, quelle lumière de Dieu trouver ?
la Parole de dieu Marie mit au monde son fils premier-né ; elle l’emmaillota et le coucha dans une mangeoire, car il n’y avait pas de place pour eux dans la salle commune. Dans les environs se trouvaient des bergers qui passaient la nuit dans les champs pour garder leurs troupeaux. L’ange du Seigneur s’approcha, et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière. Ils furent saisis d’une grande crainte, mais l’ange leur dit : « Ne craignez pas, car voici que je viens vous annoncer une bonne nouvelle, une grande joie pour tout le peuple : aujourd’hui vous est né un Sauveur, dans la ville de David. Il est le Messie, le Seigneur. Et voilà le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire ». Et soudain, il y eut avec l’ange une troupe céleste innombrable, qui louait Dieu en disant : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes qu’il aime ». de l’évangile selon saint Luc (2, 7-14)
Le mot : lumière Dans la nuit, c’est nécessaire d’avoir de la lumière pour se diriger. certaines lumières éclairent très loin, d’autres moins. La lumière du jour donne de voir d’immenses paysages. on a aussi besoin de la lumière des autres, de leur conseil, de leur expérience. un simple éclairage sur une question apaise. pour les chrétiens, la lumière, c’est aussi quelqu’un : Jésus christ. il permet de connaître Dieu et de se reconnaître enfant de Dieu. « Qui me voit, voit le Père », dit Jésus à l’apôtre philippe « Heureux les artisans de paix, ils seront appelés fils de Dieu », dit-il à ses amis.
tÉMoiGNaGe
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Will, de margny-les-compiègne « un souvenir très marquant de lumière de Dieu : notre mariage. La lumière de Dieu, forte, puissante, mais douce à la fois, nous enveloppait tout au long de la cérémonie à l’église. Dieu nous portait, se tenait derrière nous et nous tenait par les épaules. ce jour-là, précisément, il nous aimait en tant que personne, mais aussi en tant que couple marié, futur fondateur d’une famille chrétienne. Dieu est lumière. il éclaire ma vie au quotidien, en tant que professionnel, en tant qu’ami, que mari et en tant que père de famille. »
prier avec le texte :
ne craignez pas, car voici que je viens vous annoncer une bonne nouvelle une grande joie pour tout le peuple : aujourd’hui vous est né un sauveur
comprendre
❚ Je
choisis de m’arrêter pendant au moins 10 minutes. Je me mets dans un endroit tranquille et j’allume une bougie. ❚ Je lis et relis le texte de l’évangile selon saint Luc. Je porte attention aux personnes, à l’environnement. J’imagine la scène. ❚ petit à petit, je me laisse saisir par un mot, une phrase, une attitude. un ressenti m’habite, un comportement me touche, une parole m’éclaire. ❚ par exemple : « La gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière ». Je regarde les bergers habillés de lumière. Quelle expérience lumineuse ai-je également vécue ? ❚ L’ange dit : « Ne craignez pas, car voici que je viens vous annoncer une bonne nouvelle ». Quand suis-je sorti d’une peur grâce à une bonne nouvelle ? ❚ après un temps de silence, j’exprime un merci, une attente… qui peuvent devenir des prières. Je les adresse à Dieu.
À l’époque de la naissance de Jésus, les bergers n’étaient pas toujours bien vus. À l’écart des autres, ils sont rejoints ici par un envoyé de Dieu. L’ange les met en lumière. ils sont ainsi reconnus dans leur dignité. ils ne sont plus à part, mais porteurs de lumière. Leur vie éclaire... aujourd’hui des personnes modestes, sans apparat et sans prétention, témoignent d’une généroidée sité éblouissante et transmettent la joie. La constellation des lumières élecc’est aussi cela la lumière de Noël. triques peut faire illusion. Des initiatives simples, respectueuses et délicates offrent la lumière naturelle du cœur. elles ouvrent des visages qui rayonnent à nouveau : briser la solitude d’un voisin, ouvrir sa table à l’étranger, offrir son temps, échanger en vérité, faire confiance, demander un service...
agenda
comment poser de bons choix ?
À noter dans l’oise la petite fiancée des neiges « une légende raconte que si la fille des neiges bénit votre union le soir de Noël, vous connaîtrez joies, amour et prospérité tout au long de votre vie. À l’approche de l’hiver, tous les couples d’amoureux rêvent de partir vers le Grand Nord au pays des neiges éternelles. Nul ne l’ose, car tous savent combien la route qui y mène est périlleuse et semée de dangers, car pour atteindre le palais de la Fille des neiges, il faut traverser la forêt de la sorcière babayaga… cet hiver-là, Grisha l’acrobate et Tanya l’écuyère décident malgré tout d’entreprendre le voyage… » cette création de Virginie et sophie bienaimé comprend trente chevaux et poneys, sept cavalières et deux cascadeurs.
← Du 27 décembre 2013 au 1er janvier 2014 à l’abbaye d’ourscamp
organisée par la communauté des Serviteurs de Jésus et de Marie, cette retraite de discernement est proposée aux jeunes de 18 à 30 ans. Contact : père Christophe-marie, abbaye.ourscamp@wanadoo.fr
semaine de prière pour l’unité des chrétiens ← Du 18 au 25 janvier 2014
Sur le thème « Le Christ est-il divisé ? » (Saint Paul, 1Co 1, 1-17) les chrétiens sont invités à se rassembler, à partager et à prier ensemble. Contact : Évelyne Dherbecourt - 03 44 78 80 50
cris pour l’amour cris pour la vérité ← Du 31 janvier au 2 février 2014 à Trosly-Breuil
Retraite pour les personnes divorcées, séparées, réengagées animée par Jean Vanier, fondateur de l’Arche. Contact : Évelyne et Dominique Chambon - 03 44 40 16 82
Plus D’iNfos sur oise.catholique.fr
du 1er décembre 2013 au 5 janvier 2014 contact : www.domainedechantilly.com
pèlerinage en pologne sur les pas de jean-paul ii L’église catholique de l’oise vous propose de vivre la canonisation du bienheureux Jean-paul ii parmi ses compatriotes. avec le père Lukasz Janczak, vicaire à senlis, vous traverserez la pologne : cracovie, où le cardinal Karol Wojtyla était archevêque ; Wickicka et l’église de Nova Huta, celle des ouvriers ; Wadowice, la ville natale de Jean-paul ii ; czestochowa et sa célèbre icône de la Vierge noire ; Varsovie… Vous marcherez aussi sur les pas de ceux qui ont marqué l’église polonaise comme les pères Jerzy popieluszko et maximilien Kolbe, ainsi que sœur Faustine. du 22 au 29 avril 2014 pour plus de renseignements et inscription : service diocésain des pèlerinages : 03 44 06 28 37 ou peles60@catho60.cef.fr
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dossier
joies et peines du temps de noël
ALAiN PiNoGES/CiRiC
Repas de Noël pour des personnes isolées et démunies organisé par la Société Saint Vincent de Paul. Le service est assuré par des bénévoles et des scouts.
Lors des fêtes de fin d’année, le bonheur nous semble parfois imposé. Un bonheur tout fait qui ne rend pas toujours si heureux que cela. Pourtant, le sens premier de la joie de Noël est à portée de main.
«m
oi, je n’ai jamais eu de cadeaux alors je n’aime pas Noël ». À cette période, Véronique, 60 ans, se souvient de son enfance privée d’amour. De fait, en parlant de Noël, chacun pense à des souvenirs qui ne laissent pas indifférent. Joyeux pour la plupart, avec la famille, les cadeaux, l’hiver et toutes les lumières qui scintillent, la messe de minuit, la crèche et le petit Jésus… ou bien le père Noël, son grand concurrent ! mais pour certains, Noël évoque aussi la tristesse et la solitude, ressenties plus fortement ce jour-là. Noël, c’est aujourd’hui une fête où nous sommes sollicités par tant de produits de
consommation, de nouveautés technologiques, de nourritures et de boissons. Les familles enchaînent les réceptions et les voyages : chez papi et mamie, l’oncle untel, bonne maman… mais attention, si on va déjeuner chez bonne maman, il faut qu’on aille dîner chez bon papa : depuis qu’ils sont divorcés, cela multiplie les visites par deux ! ouf… c’est plein, et les vacances de Noël ne sont pas reposantes du tout pour les enfants, les enseignants vous le diront tous ! cependant, si on ne peut pas s’offrir visites, repas et cadeaux, ces semaines sont au contraire très vides, d’un vide angoissant.
Alors comment vivre mieux ces jours de fête ? se recentrer sur l‘essentiel. cécile et Franck, avec leurs trois enfants, ont décidé depuis deux ans de fêter Noël uniquement entre eux, à cinq. ils réservent les voyages à l’autre bout de la France pour les vacances d’été… rendre les achats raisonnables. chez Geneviève, on tire au sort à qui on offre un cadeau. « Dans ma grande famille, cela devenait effrayant de voir tous ces paquets, et en plus l’imagination faisait défaut… » ouvrir son temps aux autres. claire et Thomas, jeunes mariés, ont décidé missio | Décembre 2013
ALAiN PiNoGES/CiRiC
12 Pour aller Plus loin Dans la préface de son livre Il faut sauver Noël, qui vient d’être réédité, le père patrice Gourrier écrit : « Plus de dix ans après sa parution, cet ouvrage intitulé désormais il faut sauver Noël n’a rien perdu de son actualité, malheureusement… Plus que jamais, de par une laïcité comprise par certains, la fête de Noël, fondamentale pour nous chrétiens, est en train de se banaliser ». Noël est-il si en danger pour vouloir le sauver ? pour l’auteur, nous nous s o m m e s t ro p éloignés du message premier de Noël : Dieu s’est fait homme. ce livre nous invite à réfléchir à se sens de la venue de Dieu parmi nous, « Marana tha » c’est-à-dire « Viens seigneur », et de revenir à l’essentiel du message du Noël. mais le cœur de cet ouvrage est cette invitation à nous préparer pendant quatre semaines à la venue de cet enfant de la crèche. Le père Gourrier, autour des textes de l’avent, nous met à disposition méditations, éclairages. accessible par tous les publics, cet ouvrage peut être le livre de chevet de ce temps de Noël. patrice gourrier, Il faut sauver Noël, desclée de brouwer
si on ne peut pas s’offrir visites, repas et cadeaux, ces semaines sont au contraire très vides. d’un vide angoissant.
il y a deux ans, de passer le soir de Noël au secours catholique. « Nous voulions vivre le réveillon avec les plus démunis. Le lendemain, en retrouvant notre famille, nous avions quelque chose de différent à partager en racontant cette expérience. » ce sont de petits exemples, mais ils nous invitent à faire preuve de liberté et d’imagination. Liberté, car nous ne sommes pas obligés de nous laisser happer par cette frénésie sociale et commerciale. imagination, car il faut chercher pour sortir des sentiers battus et proposer quelque chose d’un peu différent à ses proches, sans passer pour un rabat-joie !
et puis il serait dommage d’oublier le sens premier de cette fête qui n’est pas qu’une fête de « fin d’année ». Quand les chrétiens célèbrent la naissance de Jésus, ils célèbrent la venue du Fils de Dieu dans le monde des hommes. elle est très simple, très humble. elle apporte la joie à ceux-là même qui ne peuvent se rassasier de biens matériels. c’est pourquoi, si Dieu est venu partager de l’intérieur la vie d’une famille humaine, il est juste de chercher à revivre un peu de cela dans nos fêtes de famille. alors on pourrait favoriser de vraies rencontres, avec des proches ou avec d’autres, mais en prenant le temps d’écouter, de partager, de vivre un vrai moment gratuit ensemble. alors on pourrait chercher un peu de sobriété dans les repas et les dépenses, et nous émerveiller de petites choses venues du cœur. alors on pourrait même faire de ces jours des jours de paix, de joie, d’attention aux autres… ce serait cela la vraie trêve de Noël ! p. alexandre hurand
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« orthodoxe, je fête noël avec les catholiques » « Lumières, guirlandes, bougies, sapins, douces odeurs de cannelle et de clémentines, la chaleur du feu de cheminée, mais surtout l’espoir, le partage, l’entraide, tout cela évoque Noël, la naissance du christ. célébrée par des chrétiens, mais aussi par des non-croyants, Noël est sans doute la plus connue des fêtes chrétiennes. alors, imaginez qu’au sein d’une famille, une partie soit catholique et l’autre… orthodoxe. Voire même, qu’un des membres de cette même famille ait été catholique et soit devenu orthodoxe. ces religions sont « sœurs », me direz-vous… mais quelles sœurs ne se chamaillent pas ? ma famille, riche de sa double sensibilité chrétienne, a fait le choix de fêter Noël chez les catholiques et pâques chez les orthodoxes. ce choix m’est toujours apparu comme une évidence.
Noël, une fête plus accessible à l’enfant en effet, j’ai le sentiment (je précise qu’il s’agit bien de « mon » sentiment) que la résurrection du christ est la plus importante fête de l’année pour un orthodoxe.
elle demande le plus grand investissement, appelle les plus profonds questionnements. Noël est pour moi une fête, tout aussi riche en symboles, mais plus accessible à l’enfant et plus tournée vers eux. comment célébrer la naissance du christ le 25 décembre, alors qu’un orthodoxe est encore en pleine période de l’avent ? Tout cela paraît schématiquement très simple et équilibré. cependant, il est finalement plus difficile que je ne le pensais de vivre dans ce que j’appellerai une sorte de « schizophrénie » chrétienne. comment célébrer la naissance du christ le 25 décembre, alors qu’un orthodoxe est encore en pleine période de l’avent ? comment fêter l’épiphanie catholique en plein Noël orthodoxe ou encore pâques catholique en plein carême orthodoxe ? il est impossible de vivre ces fêtes à contrecourant. il faut donc faire des choix et s’y tenir. aménager les traditions, parfois les rites, et essayer de rendre cela cohérent avec ma conversion. La diversité reste une richesse tant que l’on arrive à garder sa propre unité. » adélaïde, 35 ans, saint-nicolas d’acy
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Émouvante ou douloureuse, la période Noël ne laisse personne indifférent… même les « non-chrétiens » ! Mais il revient aux chrétiens d’en rappeler l’origine et de partager à tous la formidable espérance qui en découle : Dieu a voulu vivre une existence humaine pour que l’être humain apprenne à aimer comme Dieu ! Quelle humilité de la part de Dieu ; quel avenir pour l’être humain ! En Jésus, né de la Vierge Marie à Bethléem en Palestine, il y a deux mille ans, Dieu et l’homme se rencontrent et cheminent ensemble. Chacun de nous peut aujourd’hui accueillir l’Enfant-Dieu qui se fait petit et proche, pour avancer avec lui. Bon Noël à tous, sans exception… mgr jacques benoit-gonnin, évêque de beauvais, noyon et senlis pour le département de l’oise
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Une petite fille prie son ange gardien « Bonsoir, ange gardien, Maman dit que tu es là… et tout près de moi, en plus ! Je ne te vois pas, mais, quelquefois, quand je bute sur un caillou et que je ne tombe pas, je me demande si c’est toi qui me rattrapes. Et quand j’ai peur du noir, si je t’imagine là, je suis un peu rassurée. Je me demande si c’est vrai que tu as des ailes. Papa nous raconte que dans le gros livre de Dieu, Jésus, – tu sais, celui qui était bébé à Noël et qui a grandi si vite pour arriver à Pâques – eh bien, dit que tu vois sans cesse le visage de Dieu. Tu en as de la chance ! Alors, si c’est vrai, tu pourrais lui faire un bisou pour moi et lui demander que j’arrive à aimer la fille de l’école qui me tire la langue à la récré, moi, ça m’énerve... Merci d’avance et reste avec moi pendant que je dors. Amen. » Martine Hrcek
Pour la crèche de Noël, réalisez… un ange ! Rien de plus facile. Vous avez besoin : - 1 pomme de pin ; - de la peinture blanche ; - 1 boule de cotillon ; - 1 feutre vert ou bleu (pour la couleur des yeux de l’ange) ; - 1 feutre rouge (pour la bouche de l’ange) ; - 1 feutre marron, noir ou jaune (pour les cheveux de l’ange) ; - de la colle ; - 1 napperon en papier. 1re étape : peindre la pomme de pin en blanc. Ne pas oublier l’intérieur. 2e étape : donnez vie à votre boule de cotillon. Utiliser les feutres pour dessiner les yeux, la bouche et les cheveux de l’ange. 3e étape : utiliser la colle, pour assembler les deux morceaux : mettre la tête de l’ange sur la pomme de pin. 4e étape : découper une part de la dentelle du napperon en papier. Coller cette partie derrière la pomme de pin pour donner naissance à l’auréole de votre ange. Voilà ! Vous avez maintenant donné naissance à un ange.
Prenez-le en photo... Si vous souhaitez partager vos anges avec nous, ce sera un grand plaisir : n’hésitez pas à les personnaliser, à les prendre en photos et à nous envoyer vos photos à l’adresse suivante : missio.oisenormande@ gmail.com
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La représentation de la mise au tombeau
« Il attendait lui aussi le règne de Dieu » Marseille-en-Beauvaisis. Au Moyen-âge, la passion est un sujet traditionnel de l’art populaire. La chapelle des Saintes Hosties de Marseille-en-Beauvaisis possède une belle mise au tombeau du XVIe siècle qui a été récemment rénovée. A la fin du Moyen-âge, nos églises ont vu fleurir un grand nombre de mises au tombeau monumentales. Deux raisons principales expliquent cette prolifération : les ordres militaires ont favorisé la représentation du sépulcre, mais aussi le contexte social troublé. L’image de la mort est très présente dans la société du XVe siècle par la multiplication des famines, de la guerre, des épidémies… Cette représentation est une espérance dont les populations ont besoin. En effet, elle symbolise le martyre et la mort, mais aussi la résurrection donc l’espérance. Il s’agit donc d’une image que l’on peut qualifier de consolatrice. Chaque personne peut s’identifier au Christ et espérer la vie éternelle. Elle est composée de huit personnages, quatre hommes et quatre femmes : Joseph d’Arimathée « disciple de Jésus, mais s’en cachait par crainte des Juifs » nous dit saint Jean (20, 38), mais qui « a eu le courage d’entrer chez Pilate pour demander le corps » (Marc 15, 43), Nicodème, uniquement cité dans l’évangile de saint Jean, le Christ, et saint
Le gâteau de Sainte-Martine1 à la pomme et à l’amande
Jean qui soutient Marie, la mère de Jésus. Trois autres femmes assistent à la scène « Marie de Magdala, Marie la mère de Jacques et de Joseph, et la mère des fils de Zébédée » (Matthieu 27,56). Ces personnes sont rassembleurs. Chaque fidèle peut s’identifier, car ces hommes et ces femmes sont de tout âge et de condition sociale variée. Chez saint Luc (23,55) le récit s’achève ainsi : « Les femmes qui l’avaient accompagné depuis la Galilée suivirent Joseph : elles regardèrent le tombeau et comment son corps avait été placé. Puis elles s’en retournèrent et préparèrent aromates et parfums ». C’est en allant déposer cette préparation dont la myrrhe – que les Mages ont offerts à Jésus à sa naissance – qu’un ange leur annonce la résurrection du Christ, le Sauveur.
Ingrédients : - 6 œufs - 12 cuillères à soupe de sucre en poudre - 6 cuillères à soupe de farine - 6 cuillères à soupe de poudre d’amande - 1 sachet de levure - 1 pomme Préparation : Préchauffer votre four à 200 °C – (Thermosthat 6-7) 1. Dans un saladier, mélangez les œufs, la farine, le sucre la poudre d’amande et la levure. 2. Ajoutez un peu de lait si la pâte est trop épaisse. 3. Epluchez la pomme et coupez-la en petits morceaux. 4. Ajoutez les morceaux de pomme à la pâte. 5. Versez la préparation dans un moule à cake beurré. 6. Mettez au four le gâteau pendant 25 minutes environ. 7. Laissez refroidir et démoulez-le. 8. Nappez de chocolat le gâteau puis décorez-le selon votre goût. Alexandra Herteleer 1. Sainte Martine, vierge et martyre à Rome et décédée en 226.
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ça se passe c’est mon histoire chez nous
« Un esprit de fraternité » En 2012, Laetitia, 30 ans, et son fiancé Olivier, décident de se marier religieusement. Ce choix l’a amené à nouveau sur le chemin de la foi et spécialement de la confirmation. Crèvecœur-le-Grand. « Baptisée, mais d’une famille peu pratiquante, je n’ai pas été catéchisée. Suite à notre demande de mariage, nous sommes conviés aux réunions de préparation. Dès la première réunion, je me sens en confiance. La seconde rencontre avec le prêtre suscite en moi un éveil de foi. À compter de ce jour, je ne peux concevoir de me marier sans avoir reçu les autres sacrements : la communion et ma confirmation. Avec Valérie, elle qui, demande uniquement la confirmation, nous nous préparons ; nous recevons l’explication du sacrement, du rite, de l’engagement. Le 19 mai 2013, jour de Pentecôte, nous sommes une centaine sur le diocèse, à demander le sacrement de confirmation. Nous sommes reçus à la maison diocésaine par Mgr Jacques Benoit-Gonnin, évêques de Beauvais, Noyons et Senlis, qui est à l’écoute de chacun, proche de nous. Je suis marquée par la convivialité, l’amitié, la fraternité. Jamais je n’ai connu cela. Cette journée reste gravée dans mon existence. J’avais peur, je n’avais pas de famille, pas de marraine, et ça ne s’est pas ressenti, il y avait vraiment un esprit de fraternité, je ne me suis
pas sentie seule. Une demi-heure avant la célébration, Christelle, responsable du catéchuménat, s’est proposée pour être ma marraine. Dix jours plus tard, j’ai trouvé dans ma boîte aux lettres un Magnificat et le Youcat que m’offrait ma marraine. Cela m’a profondément touchée. Ma fille, 4 ans, regarde le Magnificat avec moi, je lui lis, elle aime bien. J’ai pris conscience qu’après avoir reçu ces sacrements, je dois continuer mon cheminement de foi, tout ne s’arrête pas là, je dois montrer mon amour, être disponible pour recevoir encore plus par la suite. Le jour de ma confirmation, j’ai vraiment ressenti qu’il faut s’aimer les uns les autres, libérer du temps pour sa paroisse, d’où mon engagement à accompagner les catéchumènes à recevoir le baptême et préparer les jeunes enfants au catéchisme par l’éveil à la foi. Toujours dans ce but, l’été prochain, je me rends à Hendaye d’où je partirai en pèlerinage à Saint-Jacques-de-Compostelle. La foi, c’est se mettre au service des autres, au service du Père ; ne pas craindre de montrer son amour, son besoin de proximité, de fraternité. »
C’est ma prière Choisie par Laetitia
Je prends conscience de ma foi. Je suis sur la route qui mène au Seigneur. Les sacrements sont des étapes qui permettent de s’approcher davantage de Dieu et de montrer son amour. Je veux être disponible pour mes frères, partager avec eux ce que je reçois. En me rapprochant de toi, mon cœur s’ouvre davantage, je reçois de plus en plus d’amour pour en faire profiter tous mes proches. Que chaque jour m’amène cette joie de recevoir et de partager.
Propos recueillis par Murielle Nervet
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